PLAN du COURS (1)PLAN du COURS (1)
•Objectifs du cours
• Définitions de santé
• Modèle de santé biomédical
• Modèle de santé socioecologique
• Inégalités sociales de santé
• Histoire naturelle des problèmes de santé
• Promotion de la santé( charte d’Ottawa)
Observatoire de la Santé du Hainaut
La santé (O.M.S.)
• « La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
La santé (Goldberg)
• un abord perceptuel, qui définit la santé comme étant une perception de bien-être
• un abord fonctionnel, qui décrit la santé comme étant la capacité de bien fonctionner
• un abord qui utilise le concept d’adaptation, la santé étant l’ajustement réussi et permanent d’un organisme à son environnement
Le modèle biomédical de la santé
INDIVIDU SAIN INDIVIDU MALADE
THERAPEUTE
AGENT PATHOGENE
B. HORISBERGER, 1981
B. HORISBERGER, 1981
Taux de décès selon les classes sociales, chez les hommes de 25 à 64 ans (France)(taux standardisés par âge pour 100.000 Hab.)
560,4
288,4
223,2
106 335 45245 10919
1981 - 1983
550,1
290,7
181,2
93572 41558 10704
1989 - 1991
(n) (n)
OuvriersEmployés
Cadres moyensCommerçants
Cadres supérieursProfessions libérales
Source : inserm-SC8
Taux de décès selon les classes sociales, chez les femmes de 25 à 64 ans (France)(taux standardisés par âge pour 100.000 Hab.)
137,9
122,0
131,2
20167 10727 1726
1981 - 1983
(n)
126,3118,4
81,9
20744 10863 1837
1989 - 1991
(n)
OuvriersEmployés
Cadres moyensCommerçants
Cadres supérieursProfessions libérales
Source : inserm-SC8
59,9
27,0
16,6
38,8
12,3
4,2
61,8
40,6
25,1
Taux de décès par classes sociales, selon la pathologie, hommes de 25 à 64 ans(taux standardisés pour 100.000 Hab., France 1989-1991)
OuvriersEmployés
Cadres moyensCommerçants
Cadres supérieursProfessions libérales
Source : inserm-SC8
Cancer du poumon(25-64 ans)
Alcoolisme(25-64 ans)
Infarctus(35-64 ans)
Mortalité des jeunes en fonction de la catégorie socio-professionnelle du père
Mortalité inf antile
pour 1000
(1971-1974)
Mortalité à moins
d'un mois
pour 1000
(1971-1974)
Risque de décès
entre 5 et 20 ans
(1975-1980)
Ouvriers
Manœuvres 16,2 11,2 0,80%
Employés 14 10,1 0,75%
Cadres moyens 11,3 8,3 0,57%
Cadres supérieurs
Prof essions libérales10,3 7,5 0,50%
Source : Insee
Facteurs influençant la surcharge pondérale
1,57 *
1,70 *
1,73 *
1,49 *
1,13
1,17
2,56 *
0,53 *
0,79
0 1 2 3
Professionnel
Technique
Général
Recomposée
Monoparentale
2 parents
Profession manuelle NQ
Profession manuelle Q
Profession non manuelle NQ
Profession non manuelle Q
16 ans
13 ans
10 ans
Age
Qualification du père
Composition du ménage
Filière (16 ans)
Source : OSH
Facteurs influençant « Ne pratique pas de sport en dehors de l’école »
1,27 *
1,52 *
1,55 *
2,20 *
1,22
1,54 *
1,32 *
1,16
1,48 *
1,80 *
0,37 *
0 1 2 3
Professionnel
Technique
Général
Autre nationalité
Union européenne
Belge
Recomposée
Monoparentale
2 parents
Aucun revenu
1 revenu
2 revenus
Garçons
Filles
16 ans
13 ans
10 ans
Age
Sexe
Nombre de revenus
Composition du ménage
Nationalité du père
Filière
Source : OSH
Facteurs influençant l’expositionau tabagisme passif
2,20 *
1,55 *
1,45 *
2,69 *
2,41 *
1,52 *
1,36 *
2,23 *
1,55 *
1,51 *
0,80
1,17 *
0 1 2 3
Professionnel
Technique
Général
Autre nationalité
Union européenne
Belge
Recomposée
Monoparentale
2 parents
Aucun revenu
1 revenu
2 revenus
Profession manuelle NQ
Profession manuelle Q
Profession non manuelle NQ
Profession non manuelle Q
Garçons
Filles
Sexe
Qualification du père
Nombre de revenus
Composition du ménage
Nationalité du père
Filière (16 ans)
Source : OSH
Environnement physique
Eau Sol Energie Air
Agriculture Transformation Transport Vente Consommation
industrielle Restauration privéecollective
Chaîne alimentaire
Environnement socio-culturel
Valeurs culturelles, modes de vie, organisation du travail, marché de l’emploi
Environnement politique et économiqueCapital, réglementation, taxation, marchés
Système alimentaire
Alimentation et santé: chaînes causales
Risque pour la santé
Excès de graisses alimentaires, de calories, déficit fruits et légumes
Facteurs individuels,
familiaux,sociaux et culturels
Secteurs agro-alimentaires, de la distribution et de la
restauration
Comportementsalimentaires
Offre et promotion deproduits alimentaires
Conditions et rythme des repas
Organisation sociale et économique (conditions de
travail)
Economie Modèlessocio-culturels
Médias
Publicité
Chiffre d ’affaire : 1,8 milliards d ’euros (72 milliards de Francs belges
Le modèle socio-écologiquede la santé
PRESERVATIONET
PROMOTIONDE LA SANTE
SYSTEMEPOLITIQUE
SERVICES DE SANTE
CONDITIONSSOCIALES ET
ECONOMIQUES
DEMOGRAPHIEFACTEURS
INDIVIDUELS
ENVIRONNEMENTPHYSIQUE
CULTURE ETTRADITIONS
Indice de perception de mauvaise santé
Un détour par l’histoire
• Les premiers travaux sur les inégalités sociales de santé (ISS) sont publiés au 19e siècle.
• 1830, Louis Villermé publie un mémoire sur la mortalité dans les différents quartiers de Paris.
• 1840, son rapport sur l’état physique et moral des ouvriers du secteur textile conduit à l’adoption d’une loi interdisant le travail des enfants… avant l’âge de8 ans.
(Berghmans, 2009)
Un détour par l’histoire
• 1842, Edwin Chadwick estime qu’en Angleterre les travailleurs auraient pu gagner 13 ans d’espérance de vie en améliorant l’hygiène publique et l’approvisionnement en eau potable.
• 1848, Rudolf Virchow enquête sur une épidémie de typhus en Allemagne :
– « On peut accuser les facteurs atmosphériques ou cosmiques mais ceux-ci ne produisent jamais l’épidémie à eux seuls. Ils ne la produisent que là où les gens vivent dans des conditions sociales déplorables… ».
– Il prescrit comme traitement la démocratie, l’éducation, la liberté et la prospérité.
(Berghmans, 2009)
Un détour par l’histoire• 1845, Friedrich Engels
– Il affirme, au sujet du développement du capitalisme industriel, que les solutions viendront de la prise de conscience et des combats collectifs du groupe social qui pâtit le plus de la situation, soit le prolétariat.
• 1883, Otto von Bismarck– Il cherche à rallier les ouvriers à l'Empire par des mesures sociales.– Il fait voter les lois d'assurances sociales couvrant les risques maladies (1883)
et accidents (1884).– Il crée des caisses de retraite pour les vieillards et les infirmes (1889).
• 1945, Lord Beveridge– Il est le père du système de protection sociale en Grande-Bretagne. – Il convainc les conservateurs sceptiques d’adopter ses propositions avec des
arguments de meilleure productivité et de compétitivité.
(Berghmans, 2009)
Un détour par l’histoire• À partir de la moitié du XXe siècle…
– L’essor de la médecine scientifique et technologique laisse croire que l’accès aux soins est le remède aux inégalités sociales de santé.
• 1986, la Charte d’Ottawa– Modèle explicatif des déterminants sociaux de la santé qui
débouchera sur un nouveau référentiel pour l’intervention : la promotion de la santé.
– « La promotion de la santé vise l’égalité en matière de santé. Ses interventions ont pour but de réduire les écarts actuels caractérisant l’état de santé » (OMS, 1986).
(Berghmans, 2009)
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Définition des inégalités sociales de santé
• Réfèrent aux disparités observées quant à l’état général de santé entre des groupes sociaux (De Koninck et al., 2008).
• Se distinguent des « inégalités de santé » qui ne relèvent pas de la justice sociale (les inégalités de santé entre jeunes et personnes âgées par exemple).
• Les « inégalités sociales de santé » sont donc de véritables iniquités de santé (Braverman et Gruskin, 2003).
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Pourquoi sont-elles injustes?
• Les personnes, de diverses couches sociales ne disposent pas d’une réelle égalité des chances pour atteindre leur niveau de santé optimal (Ridde et al., 2007).
• Les disparités observées dans l’état de santé entre les groupes sociaux sont la conséquence d’une distribution inégale et injuste des déterminants sociaux de la santé.
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Sont-elles naturelles? inévitables?
• Cette distribution inégale et ses différentes manifestations de fragilité sociale ne sont ni naturelles, ni inévitables. – Les variations des taux de mortalité et de morbidité, par rapport
aux différentes situations liées à la santé dans le monde, peuvent être attribuées à l’organisation sociopolitique.
– Mettre en cause cet état de fait mène à une distribution plus équitable de l’action des déterminants sociaux de la santé entre les groupes.
(Consortium DETERMINE, 2008)
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Inégalités sociales de santé et pauvreté
• Les inégalités sociales de santé ne sont pas un synonyme de pauvreté.
• Les inégalités sociales de santé se distribuent selon le gradient social.
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Que signifie gradient social?
• Le terme « gradient » évoque un continuum, le fait que la fréquence (p.ex. d’un problème de santé) augmente régulièrement en fonction d’une caractéristique (revenu, niveau d’études, etc.).
• On parle d’un gradient social lorsque la fréquence (p. ex : d’un problème de santé) augmente régulièrement des catégories les plus favorisées vers les catégories les plus défavorisées.
(Lang, Leclerc, Kaminski, 2008: 255)
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Les ISS concernent toute la population
• « Si [par nos interventions] nous ciblons seulement les 10 % les plus pauvres, nous passons à côté de l’essence du problème que sont les inégalités sociales de santé » (Marmot, 2009).
• « L’équité en général impose une juste solution à l’égard des inégalités, pas seulement pour les plus pauvres, mais pour tout le monde et à tous les niveaux » (Mooney, 1999).
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Le cumul des inégalités sociales
• Les difficultés liées aux conditions de vie sont très variables :– « C’est le cumul de manques ou de difficultés qui est
significatif » (INSEE, 2007).
– « L'injustice s'accroît lorsque les problèmes tendent à se multiplier et à se concentrer, se renforçant les uns les autres, créant ainsi des groupes très vulnérables en matière de santé » (Paquet, 1994).
Les inégalités sociales de santé : définitions et concepts
Comment les inégalités se perpétuent dans les parcours de vie?
• L’expérience des ISS est un processus dynamique marqué par des étapes, des allers-retours, des singularités dans des parcours de vie s’inscrivant dans des contextes.
• La vie est faite de possibilités et de contraintes imposées – « L’environnement dans lequel vivent les personnes limite
forcément les possibilités d’action de celles-ci; il modèle de l’extérieur leurs conduites, jusqu’à empêcher les personnes d’agir dans certains cas » (Bibeau et Fortin, 2008).
Les inégalités sociales de santé : définitions et conceptsComment les inégalités se perpétuent dans les
parcours de vie?
• Pour contrer la perpétuation des ISS, il faut s’attaquer aux mécanismes qui détériorent systématiquement les conditions de vie de certains groupes sociaux.
• Des rapports sociaux empreints de justice et de solidarité sont nécessaires pour enrayer les processus sociaux délétères.
Les déterminants sociaux de la santé
• Il est établi que la santé des populations est influencée et résulte de l’action des déterminants sociaux.– Cette évidence, constatée pendant plusieurs siècles, n’a
pas réussi à créer un « sentiment d’urgence » pour intervenir sur les causes sociales de la santé et de la maladie (McQueen, D.V., 2009).
Les déterminants sociaux de la santé
• Les mécanismes complexes qui peuvent expliquer et entraîner la distribution inégale des problèmes de santé trouvent leur origine de la sphère sociale
– La répartition des problèmes de santé est socialement stratifiée.
• Ces facteurs explicatifs de la santé et du bien-être sont appelés « déterminants sociaux de la santé ».
(Goldberg et al., 2002)
DAHLGREN, Göran and WHITEHEAD, Margaret, 1991, Policies and Strategies to promote social equity in health. Institute of Future Studies. Stockholm (traduction)
Facteurs liés au sexe,à l’âge et à laconstitution
Agricultureet
productionde
nourriture
Éducation
Milieude travail
Conditions de vie
et de travailChômage
Eau et
installations
sanitaires
Servicesde santé
Logement
Les déterminants sociaux de la santé
ISS et rapports sociaux
• Les ISS renvoient à un questionnement sur la place de chacun dans la société, de son inscription dans les rapports sociaux et de sa capacité à y être reconnu.– En l’absence d’accès à un rôle social et professionnel valorisé
et devant la non-reconnaissance de son importance dans le monde dans lequel il vit, l’individu est fragilisé et privé des moyens et des conditions nécessaires à une construction identitaire qui lui permettrait d’agir, de se positionner dans le monde et d’être actif (de Queiroz, 1996).
Les déterminants sociaux de la santé
Les « causes des causes » des inégalités sociales de santé : la distribution inéquitable des déterminants sociaux de la santé
Adapté de: Hilary Graham, avril 2008, Journées de prévention, INPES, ParisAdapté de: Hilary Graham, avril 2008, Journées de prévention, INPES, Paris
Retour de la diapo 131
DAHLGREN, Göran and WHITEHEAD, Margaret, 1991, Policies and Strategies to promote social equity in health. Institute of Future Studies. Stockholm (traduction)
Facteurs liés au sexe,à l’âge et à laconstitution
Agricultureet pro-duction
denourriture
Éducation
Milieude travail
Conditions de vie
et de travailChômage
Servicesde santé
Logement
INÉGALITÉS AU NIVEAU DE
Les conditions sociales agissent sur la santé dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, modifiant tout autant sa qualité que sa durée. Les ISS se développent, et souvent s’accentuent, tout au long du parcours de vie des individus. Elles résultent de l’interaction entre les différentes conditions quotidiennes de la vie, qui sont autant de déterminants sociaux de la santé
Les déterminants sociaux de la santé leçonsPremier constat : le contexte politique et socioéconomique
• Les sociétés davantage égalitaires avec une économie sociale démocratique plutôt que capitaliste, se caractérisent par : – une plus grande cohésion sociale,– une vie communautaire plus forte,– des effets moins corrosifs des ISS.
• Les écarts entre les revenus des citoyennes et citoyens au sein d’une population sont inversement proportionnels à l’espérance de vie moyenne.
(Bibeau et Fortin, 2008)
Les déterminants sociaux de la santé : leçons
Deuxième constat : la position sociale
• Il existe une corrélation entre la position sociale (revenu, instruction, profession, lieu de résidence etc.) et l’état de santé des individus.
• Les personnes qui bénéficient de meilleures conditions économiques et sociales développent plus d’estime de soi, ont un sentiment plus fort de maîtriser leur vie et manifestent plus de résilience.
Les déterminants sociaux de la santé : leçons
Troisième constat : la position sociale versus la position occupée sur le marché du travail versus les comportements individuels
• Les écarts, parfois minimes, entre les positions occupées dans l’organisation du travail sont statistiquement associés aux niveaux de santé des personnes, plus que l’appartenance de ces personnes à une classe sociale (sauf les cas où le niveau d’emploi recouvre la classe) et plus aussi que leurs comportements individuels (Marmot, 1988, cité dans Bibeau et Fortin, 2008).
• La position sociale, l’estime de soi et le sentiment de contrôle sur son travail et sa vie expliquent davantage l’état de santé d’un individu que le font les comportements à risque (tabac, alcool, faibles pratiques sportives etc.) (Ménahem, 2008).
Les déterminants sociaux de la santé : leçons
Quatrième constat : les changements des déterminants sociaux de la santé versus la transformation des sociétés
• Maintien des anciennes inégalités – Celles inscrites dans la structure même de la société,
dans l’organisation du travail, dans les rapports entre les sexes ou dans la vive compétition.
• L’ajout de nouvelles inégalités liées à la restructuration de nos sociétés, la mondialisation des marchés ou l’ouverture accrue au pluralisme.
(Bibeau et Fortin, 2008)
Des données chiffrées
• Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (2000), les accidents de la circulation ont tué plus d’un million de personnes. On y trouve 90 % de la mortalité mondiale due à des accidents de la route) (ONU, 2003).
• Au Québec (2004), l’écart de l’espérance de vie en bonne santé entre les plus et les moins favorisés atteint 8 ans chez les hommes et 4 ans chez les femmes (SantéScope, 2008).
• En France (2005), le taux annuel de mortalité précoce par cancer est 10 fois plus élevés chez les ouvriers que chez les cadres et professions intellectuelles (Thébaud-Mony, 2008).
• Une recherche (Québec, Canada) a révélé un écart dans l’espérance de vie de10 ans entre deux unités de voisinage d’un même territoire (De Koninck et al., 2008).
Des données chiffrées
• En 2007, des petits filles naissant au Canada ou en Belgique ont une espérance de vie en bonne santé de 75 ans et 74 ans. Celles qui sont nées au Burkina Faso ou au Mali espéreront vivre en bonne santé jusqu’à 43 ans, un écart de près de la moitié. Ces inégalités de santé entre les pays sont évidemment injustes. Elles cachent aussi des disparités importantes au sein des mêmes pays (OMS, 2009).
• Le taux de suicide des jeunes Inuits au Canada est 11 fois plus important que la moyenne nationale (RRSPQ, 2008).
Espérance de vie Inégalité
1991 2001 Evolution 1991 2001 Evolution
Education
Supérieur 52,68 55,03 2,35
Secondaire supérieur 50,59 52,52 1,93 2,09 2,51 0,42
Secondaire inférieur 49,66 51,33 1,67 3,02 3,70 0,68
Primaire 47,84 49,29 1,45 4,84 5,74 0,90
Pas de diplôme 47,45 47,56 0,11 5,23 7,47 2,24
Total 49,15 51,38 2,23
Espérance de vie et indices synthétiques d’inégalité pour les hommes âgés de 25 ans par niveau d’instruction en 1991 et en 2001 (Belgique)
H. Van Oyen et coll.
Espérance de vie Inégalité
1991 2001 Evolution 1991 2001 Evolution
Education
Supérieur 57,69 59,90 2,21
Secondaire supérieur
57,10 58,52 1,42 0,59 1,38 0,79
Secondaire inférieur
56,65 58,00 1,35 1,04 1,90 0,86
Primaire 55,09 56,17 1,08 2,60 3,73 1,13
Pas de diplôme 54,47 53,98 -0,49 3,22 5,92 270
Total 55,42 57,09 1,67
Espérance de vie et indices synthétiques d’inégalité pour les femmes âgées de 25 ans par niveau d’instruction en 1991 et en 2001
(Belgique)
H. Van Oyen et coll.
Espérance de vie sans incapacité Inégalité
1997 2004 Evolution 1997 2004 Evolution
Diplôme supérieur 44,73 47,10 2,37
Secondaire supérieur 43,41 41,27 -2,14 1,32 5,83* 4,51*
Secondaire inférieur 40,88 42,01 1,13 3,85* 5,09* 1,24
Diplôme primaire 34,70 36,27 1,57 10,03* 10,83* 0,80
Pas de diplôme 33,31 28,92 -4,39 11,42 18,18* 6,76
Total 38,91 40,42 1,51
Espérance de vie en santé et indices synthétiques d’inégalité pour les femmes âgées de 25 ans par niveau d’instruction en 1997 et en 2004
H. Van Oyen et coll.
Espérance de vie sans incapacité Inégalité
1997 2004 Evolution 1997 2004 Evolution
Diplôme supérieur 43,47 46,33 2,86
Secondaire supérieur 42,64 41,54 -1,10 0,83 4,79 3,96
Secondaire inférieur 37,43 39,71 2,28 6,04 6,62 0,58
Diplôme primaire 32,63 36,65 4,02 10,84 9,68 -1,16
Pas de diplôme 26,47 27,75 1,28 17,00 18,58 1,58
Total 38,05 40,47 2,42
Espérance de vie en santé et indices synthétiques d’inégalité pour les hommes âgées de 25 ans par niveau d’instruction en 1997 et en 2004
H. Van Oyen et coll.
… Espérance de vie et espérance de vie en bonne santé
Source : Van Oyen, 2006
Hommes Femmes Diffférence H-F
EV EVBS EVSL EV EVBS EVSL EV EVBS EVSL
Brabant Wallon
76,0 59,3 60,7 81,8 60,1 64,1 5,9 0,8 3,4
Hainaut 72,5 51,3 54,3 80,3 52,4 59,1 7,9 1,1 4,8
Liège 73,9 55,0 56,7 80,5 55,7 60,6 6,6 0,7 3,9
Luxembourg 73,6 56,0 57,5 81,0 58,0 62,6 7,4 2,0 5,1
Namur 73,1 54,5 56,1 80,6 56,4 61,2 7,5 2,0 5,1
TAUX STANDARDISES DE MORTALITETAUX STANDARDISES DE MORTALITE
Observatoire de la Santé du Hainaut
+ 16 %
..Mortalité prématuréeTaux moyens standardisés pour 100 000 hommes (1995-1997)
Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, Bruxelles.
% de personnes de 18 ans et plus se déclarant en excès de poids (BMI ≥ 25) (surpoids ou obèse) selon le diplôme personnel
Sédentarité Dépression
Diplôme primaire 54 % 17 %
Diplôme supérieur 21 % 6 %
Enquête nationale de santé 2004
Contexte politique et
socio-économiqueGouvernance
Politique
Macroéconomique
Social
Santé
Cultures, normes et valeurs sociétales
Position sociale
Éducation
Emploi
Revenu
Sexe
Appartenance ethnique/race
Conditions matérielles
Cohésion sociale
Facteurs psychosociaux
Comportements
Facteurs biologiques
Distribution
de la
santé et du
bien-être
Système de soins de santé
Déterminants sociaux de la santé et des iniquités en santé
Modifié d’après Solar & Irwin, 2007. Modèle Pathway de la CDSS-OMS
Histoire naturelle de la maladie et matrice d’actions préventives
EVOLUTION décèsMALADIE exposition phase phase guérison
asymptomatique symptomatique handicap
rechute
NIVEAU DE prévention prévention prévention
PREVENTION primaire secondaire tertiaire
TYPES
D’INTERVENTIONS
actions médicales
actions environnement de vie
mesures légales
éducation à la santé
mesures socio-économiques
La promotion de la santé
Charte d'Ottawa :
"Le processus qui confère aux
populations les moyens d’assurer un
plus grand contrôle sur leur propre
santé et d’améliorer celle-ci."
PROMOTION DE LA SANTE
La promotion de la santé a pour but de donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l'améliorer. Pour parvenir à un état de complet bien-être physique, mental et social, l'individu, ou le groupe, doit pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins et évoluer avec son milieu ou s'y adapter.
La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie; c'est un concept positif mettant l'accent sur les ressources sociales et personnelles, et sur les capacités physiques. La promotion de la santé ne relève donc pas seulement du secteur de la santé : elle ne se borne pas seulement à préconiser l'adoption de modes de vie qui favorisent la bonne santé ; son ambition est le bien-être complet del'individu.
Charte d ’Ottawa 1986
Intervenir en promotion de la santé
élaborer une politique publique saine créer des milieux
favorables
renforcer l'action communautaire
acquérir des aptitudes
individuelles
réorienter les services de santé
Plan du cours (2)Les outils de Plan du cours (2)Les outils de gestion en santé publiquegestion en santé publique
• Modèle de gestion de programme
• Le cycle gestionnaire de santé
• Les besoins de santé
• Le système d’information sanitaire
• Les niveaux de planification
• Les fonctions de santé publique
Observatoire de la Santé du Hainaut
MILIEUX DE VIE
INDIVIDUS
ENVIRONNEMENTGLOBAL
ZONES D’INTERVENTION
COORDINATIONDES INTERVENTIONS
ACTEURS DES INTERVENTIONS
Communauté éducative
Santé Scolaire/PMS
Monde associatif
Secteur de la santé
Familles
………..
MODELE SOCIO ECOLOGIQUE D’INTERVENTIONMODELE SOCIO ECOLOGIQUE D’INTERVENTION
Observatoire de la Santé du Hainaut
ZONES D’INTERVENTIONZONES D’INTERVENTION
ENVIRONNEMENT GLOBAL
MILIEUX DE VIE
INDIVIDUS
Observatoire de la Santé du Hainaut
ZONES D’INTERVENTIONZONES D’INTERVENTION
INDIVIDUS
Connaissances
Habilités
Habitudes de vie
Estime de soi
Observatoire de la Santé du Hainaut
ZONES D’INTERVENTIONZONES D’INTERVENTION
INDIVIDUS
Environnement physique
Réseau d’intervention Milieu scolaire
Quartier
PairsAmis
Milieu familial
MILIEUX DE VIE
Observatoire de la Santé du Hainaut
ZONES D’INTERVENTIONZONES D’INTERVENTION
INDIVIDUS
MILIEUX DE VIE
ENVIRONNEMENTGLOBAL Valeurs/
normes
Marchédu travail
Intégrationà la vie sociale
Politique de soutienaux jeunes
Médias
Lois et règlements
Modèlessocio-culturels
Organisationsociale etpolitique
Economie
Observatoire de la Santé du Hainaut
ACTEURS DES INTERVENTIONS A L’ECOLEACTEURS DES INTERVENTIONS A L’ECOLE
EUROPE
MINISTERES (FEDERAUX, COMMUNAUTAIRES, REGIONAUX)
AUTORITES LOCALES
INSTITUTIONS RESSOURCES EN SANTE PUBLIQUE (OSH, CLPS, SERVICES COMMUNAUTAIRES, UNIVERSITÉS)
SANTE SCOLAIRE/PMS SECTEUR DE LA SANTE
COMMUNAUTE EDUCATIVE
ORGANISATIONS DE JEUNESSE, MONDE ASSOCIATIF
MONDE DU TRAVAIL (EMPLOYEURS, SYNDICATS…)
FAMILLES
MEDIAS - CULTURE
COORDINATION DES INTERVENTIONSCOORDINATION DES INTERVENTIONS
Observatoire de la Santé du Hainaut
LE CYCLE GESTIONNAIRE DE SANTE
ANALYSE DESPROBLEMES DESANTE
ACTIVITES ETSERVICES DESANTE
CHOIX DE PRIORITEET DE STRATEGIESDE PRISE EN CHARGE
PLANIFICATIONDES PROGRAMMESDE SANTE
MISE EN OEUVREDES PROGRAMMESDE SANTE
adapté de E.G.
CADRE CONCEPTUEL POUR LA CADRE CONCEPTUEL POUR LA PLANIFICATION SUIVANT LES BESOINSPLANIFICATION SUIVANT LES BESOINS
Services actuels
Besoins de services
Services nécessaires
Etat de santé désiré
Ressources nécessaires
Besoins de santé
Etat de santé observé
Besoins de ressources
Ressources disponibles
LES PROBLEMES
LES BESOINS LES PLANS
ESTIMATION DE LA DEMANDE enquête, articles de presse, associations,...
Analyse des besoins de santéIMPORTANCE DU PROBLEME DE SANTE
VULNERABILITE DU PROBLEME DE SANTE
GRAVITE létalité, handicaps impact physique, psychique et social
COUTS financiers (soins de santé, indemnités,...) sociaux
POPULATIONS A RISQUE ELEVE enfants, travailleurs,groupe sociaux,...
EFFICACITE TECHNIQUE DE LA PRISE EN CHARGE résultats d'essais contrôlés
EFFICACITE OPERATIONNELLE DE LA PRISE EN CHARGE évaluation d'impact sur le terrain
FREQUENCE mortalité,morbidité,facteurs de risque, distribution et évolution
5% 1%
21%
51%
4%
18%
45%
10%6%
16%
6%
17%
43%
10%9%
24%
5%
9%
1%
21%
46%
8%
1%
23%
Maladies infectieuses et parasitaires Causes périnatales et maternelles
Cancers Maladies de l'appareil circulatoire
Maladies de l'appareil respiratoire Autres causes et causes inconnues
Source : OMS
Pays en développementN = 11 millions N = 12 millions
N = 37 millions N = 40 millions
Causes de décès
1985 1997Pays industrialisés
Observatoire de la Santé du Hainaut
Les causes de décès dans le Hainaut
Source : O.S.H., d’après les données I.N.S., 1992
Cancers24%
Neurologiques3%
Autres8%
Digestives4%
Traumas7%
Respiratoires9%
Mal définis11%
Cardio-vasculaires
34%
Répartition des décès par cause,Hommes, Hainaut, 1992
Observatoire de la Santé du HainautSource : O.S.H., d’après les données I.N.S., 1992
Cancers26%
Neurologiques2%
Respiratoires12%
Mal définis9%
Traumas8%
Cardio-vasculaires
33%
Digestives4%
Autres6%
Répartition des décès par cause,Femmes, Hainaut, 1992
Observatoire de la Santé du HainautSource : O.S.H., d’après les données I.N.S., 1992
Cancers21%
Autres10%
Neurologiques4%
Digestives4%
Traumas5%
Respiratoires6%
Mal définis12%
Cardio-vasculaires
38%
Principales causes de décès en Hainaut – SPMA 2004-2006
MEILLEURE CONNAISSANCE DES DETERMINANTSET DES MODALITES DE PREVENTIONS
- résultats des progrès de l’épidémiologie
FACTEURS CAUSAUX OU FAVORISANTS EN RAPPORTAVEC L’ENVIRONNEMENT
- mode de vie, conditions de vie - physiques, sociales, culturelles
“HISTOIRE NATURELLE” LONGUE
- période de latence importante entre l’exposition aux facteurs de risque et l’apparition du problème
REPARTITION INEGALE DANS LA POPULATION SUIVANTLES CARACTERISTIQUES SOCIO-CULTURELLES
Caractéristiques des problèmesde santé majeurs
LES ETAPES DE LA PLANIFICATION
LES ETAPES DE LA PLANIFICATION
ANALYSE DESPROBLEMES DE
SANTE
ACTIVITES ETSERVICES DE
SANTE
CHOIX DE PRIORITEET DE STRATEGIES
DE PRISE EN CHARGE
MISE EN OEUVREDES PROGRAMMES
DE SANTE
PLANIFICATIONDES PROGRAMMES
DE SANTE
STRATEGIEDE SANTE
PLAN DEPROGRAMME
PLANOPERATIONNEL
PAR SYSTEME D’INFORMATION SANITAIRE (SIS), IL FAUT ENTENDRE UN ENSEMBLE DE COMPOSANTES STRUCTURELLES ET DE PROCEDURES ORGANISEES DANS LE BUT DE FOURNIR DES DONNEES UTILES, D’UNE PART A LA PRISE DE DECISION EN SANTE ET A L’EVALUATION DE POLITIQUES, STRATEGIES ET PROGRAMMES MIS EN ŒUVRE, D’AUTRE PART A LA PARTICIPATION ET A L ’ECLAIRAGE DES ACTEURS DE SANTE ET DE LA POPULATION AUX POLITIQUES ET ACTIONS DE SANTE.
DEFINITIONDEFINITION
IDENTIFICATION DES SOURCES
COLLECTE DE DONNEES
TRAITEMENT ET ANALYSE
PRODUCTION D’INFORMATION
DIFFUSION DE L’INFORMATION
SUIVI DE L’INFORMATION
FONCTIONS DE BASE D’UN SISFONCTIONS DE BASE D’UN SIS
NOMBREUSES SOURCES DE DONNEES MAIS DE QUALITE VARIABLE
DEFICIT EN TERME D’ANALYSE ET DE DIFFUSION
ABSENCE STRUCTURELLE DE GESTION GLOBALE
PEU DE COLLABORATION STRUCTURELLE ENTRE LES ENTITES FEDEREES
DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC
Gestion scientifique et stratégique
Structures décentralisées
Gestion opérationnelle du
système
Sources d ’informatio
ns
SOURCES POTENTIELLES D’INFORMATION SOURCES POTENTIELLES D’INFORMATION SANITAIRESSANITAIRES
• SOURCES GÉRÉES DIRECTEMENT PAR LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE (DG SANTÉ)
• SOURCES DÉPENDANT STRUCTURELLEMENT DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE MAIS À GESTION SÉPARÉE
• SOURCES PROVENANT D ’ENQUÊTES FINANCÉES PAR LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE (POSSIBILITÉ D’ÉVOLUTION)
• SOURCES GÉRÉES (OU SITUÉES) AU NIVEAU DES AUTRES ENTITÉS FÉDÉRALES
• NAISSANCES ET DECES
• DÉPISTAGE CANCER DU SEIN
• VACCINATION
• OFFRES DE SERVICE EN PROMOTION DE LA SANTE
• DECLARATIONS OBLIGATOIRES (?)
Responsables
Ministre de la santé
Administration
Possibilité d’utilisation
concertation
réorganisation, directives
appui technique cellule SIS
SOURCES GEREES PAR LA SOURCES GEREES PAR LA COMMUNAUTE FRANCAISE (DG SANTE) COMMUNAUTE FRANCAISE (DG SANTE)
• ONE
• Santé à l’école
• Affections congénitales métaboliques (?)
• FARES
• ...
Responsables
Gouvernement de la Communauté
Ministre de la Santé
Administration
Possibilité d’utilisation
concertation et réorganisation
appui technique cellule SIS
SOURCES DEPENDANT SOURCES DEPENDANT STRUCTURELLEMENT DE LA COMMUNAUTE STRUCTURELLEMENT DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE MAIS A GESTION SEPAREEFRANCAISE MAIS A GESTION SEPAREE
• ENQUETE NATIONALE DE SANTE
• LABOS VIGIES
• MEDECINS VIGIES
• REGISTRE DE L’INFARCTUS
• REGISTRE DU CANCER
• REGISTRE DU DIABETE (?)
• NOUVELLES ENQUETES ET REGISTRES
• ...
Responsables
Gouvernement de la Communauté française
Ministre de la Santé
Possibilité d’utilisation
avis de la Commission Epidémio
appui de la cellule SIS
SOURCES PROVENANT D’ENQUETES SOURCES PROVENANT D’ENQUETES FINANCEES PAR LA COMMUNAUTE FINANCEES PAR LA COMMUNAUTE FRANCAISES (POSSIBILITE FRANCAISES (POSSIBILITE D’EVOLUTION) D’EVOLUTION)
• MINISTERE ET ORGANISMES PUBLICS
• ENQUETES ET RECHERCHES D’ORGANISMES SCIENTIFIQUES OU AUTRES (MUTUELLE PAR EXEMPLE)
Responsables
fonction de la source
Possibilité d’utilisation
accord interministériel
accord bilatéral
SOURCES GEREES (OU SITUEES) AU SOURCES GEREES (OU SITUEES) AU NIVEAU DES AUTRES ENTITES NIVEAU DES AUTRES ENTITES FEDERALES FEDERALES
Sources d’informations de santéSources d’informations de santé
• Statistiques vitales
• Statistiques de routine•services de santé
•autres organismes(facteurs sociaux)
• Enquêtes spécifiques existantes
•épidémiologiques
•autres (sociales,loisirs)
• Enquêtes spécifiques à réaliser
• Avis d ’experts et de bénéficiaires
FORMES DE DIFFUSIONFORMES DE DIFFUSION
• Publications
- monographie
- article scientifique
- article de presse
• Communications scientifiques
• Média
- conférence de presse
- communiqué de presse
- spot TV
• Matériel d ’éducation pour la santé
• Actions d ’éducation pour la santé
LE CYCLE GESTIONNAIRE DE SANTELE CYCLE GESTIONNAIRE DE SANTE
ANALYSE DESPROBLEMES DE
SANTE
CHOIX DE PRIORITEET DE STRATEGIES
DE PRISE EN CHARGE
adapté de E.G. Knox
LES STRATEGIES DE SANTELES STRATEGIES DE SANTE
CONTENU: LES BUTS DE SANTE ET LES LIGNES DIRECTRICES PERMETTANT D’ORIENTER LES ACTIONS CORRESPONDANTES DANS LE LONG TERME
CHOIX: - ANALYSES D’ALTERNATIVES- EXPERTISES NATIONALES ET
INTERNATIONALES / RECHERCHES DE CONSENSUS
LE CYCLE GESTIONNAIRE DE SANTELE CYCLE GESTIONNAIRE DE SANTE
adapté de E.G. Knox
MISE EN OEUVREDES PROGRAMMES
DE SANTE
PLANIFICATIONDES PROGRAMMES
DE SANTE
LE PLAN DE PROGRAMMELE PLAN DE PROGRAMME
OBJECTIFS
nature, échéance, population bénéficiaire, zone géographique
ACTIVITES ET SERVICES
éducation, modification de l’environnement, action sociale, actions médicales et sanitaires
RESSOURCES
humaines, matérielles et financières
ORGANISATION planification opérationnelle, gestion, évaluation, éthique
ACTIONS ET OBJECTIFS OPERATIONNELSACTIONS ET OBJECTIFS OPERATIONNELS
RESSOURCES ET ORGANISATIONRESSOURCES ET ORGANISATION
OBJECTIFS GENERAUX ET SPECIFIQUES DU PROGRAMME
OBJECTIFS GENERAUX ET SPECIFIQUES DU PROGRAMME
DEFINITION DES FINALITES DU PROJET POUR REPONDRE A DES BESOINS DE SANTE
DEFINITION DES FINALITES DU PROJET POUR REPONDRE A DES BESOINS DE SANTE
CREATION D’UN PROGRAMME DE SANTE
LE PLAN DE SANTE
DEVELOPPEMENT DURABLE; PROJET DE
SOCIETE
COMPLEXITE DES PROBLEMES = NOUVELLES
FORMES DE REPONSES
COORDINATION D’INTERVENANTS DE
DIFFERENTS SECTEURS
PROGRAMMATION A MOYEN TERME
PROGRAMME DE SANTE = PROCESSUS DYNAMIQUEPROGRAMME DE SANTE = PROCESSUS DYNAMIQUE
MISE EN EVIDENCE DES RESPONSABILITES
INDIVIDUELLES
COLLECTIVES OU DE GROUPES D’INTERETS
RENFORCEMENT DU CONCEPT DE DEMOCRATIE
(DEMOCRATIE REPRESENTATIVE + PARTICIPATIVE) EVALUER = TRANSPARENCE = RENDRE COMPTE
• MOBILISATION EFFECTIVE DES RESSOURCES
– financières, humaines et organisationnelles
• DEFINITIONS DES RESPONSABILITES PARMI LES INTERVENANTS
• PLAN DE TRAVAIL PRECIS (6 mois, 1 an)
• MISE EN PLACE D ’UN SYSTEME DE GESTION , DE SUPERVISION ET DE RECUEIL D ’INDICATEURS D ’EVALUATION
LA PLANIFICATION OPERATIONNELLE
LA PLANIFICATION OPERATIONNELLE
LE CONCEPT D’EVALUATIONLE CONCEPT D’EVALUATION
• DEFINITION
• LES NIVEAUX D’EVALUATION
• LA PRATIQUE DE L’EVALUATION
DEFINITION DE L’EVALUATION D ’UN PROGRAMME DE SANTE
DEFINITION DE L’EVALUATION D ’UN PROGRAMME DE SANTE
Processus systématique et scientifique visant à apprécier la mesure dans laquelle une activité ou une série d’activités a permis d’atteindre des objectifs prédéterminés.
Ce processus implique la mesure de l’adéquation, de l’efficacité et du rendement des services. Il aide à redistribuer les priorités et les ressources en fonction de l’évolution des besoins.
SCHEMA DE PROGRAMMESCHEMA DE PROGRAMME
ressources activités objectifs finalités
LES NIVEAUX D’EVALUATIONLES NIVEAUX D’EVALUATION
évaluationde structure
évaluationdu processus
évaluationdes
résultats
évaluationd’impact
ressources activités objectifs finalités
Les bons plans
- Bonne perception du but à atteindre
- Stratégies d’interventions efficaces
- Objectifs opérationnels précis
- Chaînes d’actions à mener pour atteindre les objectifs
Stratégie d’interventions efficace
-Mobilisation des acteurs pertinents Cohérence et coordination des acteurs
- Continuité et intensité
- Agir simultanément sur tous les facteurs
- Impliquer les bénéficiaires
-Viser les changements structurels
SURVEILLANCE EVALUATION CONTINUEDE L’ETAT DE SANTE ET
DE SES DETERMINANTS Soutien à la décision Adapter l’offre de service Diffuser l’information
FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUEFONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE
PREVENTION Réduction des facteurs de risque Détection précoce Favoriser le recours aux pratiques cliniques
préventivesn
FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUEFONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE
PROMOTION Agir sur les déterminants de santé Donner plus d’emprise aux individus et
communautés sur les moyens de conserver et d’ améliore la santé
FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUEFONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE
PROTECTION Réagir à une menace réelle ou supposée Organiser les enquêtes pour analyser le risque Mettre en œuvre les mesures protectrices
FONCTIONS DE SANTE PUBLIQUEFONCTIONS DE SANTE PUBLIQUE