LES REVĂTEMENTS DRAINANTS EN BĂTON COULĂ EN PLACE
Joseph Abdo
DE QUOI SâAGIT-IL ?
Il sâagit dâun revĂȘtement, autorisant le passage de lâeau soit directement par le biais de la porositĂ© du matĂ©riau (bĂ©ton drainant), soit par le biais dâouvertures de drainage dans le revĂȘtement (systĂšmes constructifs Ă ouvertures de drainage en bĂ©ton coulĂ© en place).
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BĂ©ton drainant SystĂšmes constructifs Ă ouverture de drainage
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POURQUOI LES REVĂTEMENTS DRAINANTS ?
Ils permettent de :
âą Contribuer au rĂ©tablissement du cycle naturel de lâeau, modifiĂ© par le processus dâurbanisation et aggravĂ© par lâĂ©talement urbain.
âą GĂ©rer durablement les eaux pluviales.
âą Contribuer Ă la protection des biens et des personnes.
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LE REVĂTEMENT DRAINANT EN BĂTON ET LE CYCLE NATUREL DE LâEAU ?
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LE CYCLE NATUREL DE LâEAU ?
LE CYCLE NATUREL DE LâEAU
En fonction de la nature de la surface sur laquelle les prĂ©cipitations tombent, lâeau sâĂ©vacue de trois façons diffĂ©rentes :
âą Une premiĂšre partie reste stockĂ©e dans les couches de sol superficielles, pendant quelques heures ou quelques jours, puis retourne Ă lâatmosphĂšre par Ă©vapotranspiration ou par Ă©vaporation;
âą Une deuxiĂšme partie sâinfiltre en profondeur et rejoint une nappe phrĂ©atique, puis sâĂ©coule lentement jusquâĂ rejoindre la surface sous la forme dâune source ou pour rĂ©alimenter un cours dâeau superficiel, de quelques semaines Ă quelques annĂ©es plus tard ;
âą Une troisiĂšme partie ruisselle en surface et rejoint les eaux de surfaces (riviĂšres ou lacs) en quelques minutes ou quelques heures.
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COMMENT LâURBANISATION LE MODIFIE-T-ELLE ?
LE CYCLE NATUREL DE LâEAU
Le processus dâurbanisation et lâĂ©talement urbain, associĂ© Ă lâutilisation de matĂ©riaux Ă©tanches dans la construction et en particulier dans la voirie, modifient le cycle naturel de lâeau de diffĂ©rentes maniĂšres :
âą Augmentation du ruissellement et rĂ©duction de lâinfiltration
LâimpermĂ©abilisation des sols urbanisĂ©s diminue fortement les possibilitĂ©s dâinfiltration, que ce soit en profondeur vers la nappe ou vers les couches superficielles. En consĂ©quence, la part dâeau qui ruisselle augmente de façon considĂ©rable alors que la part dâeau dâinfiltration diminue sensiblement.
âą Diminution de lâĂ©vaporation et de lâĂ©vapotranspiration
La rĂ©duction des espaces naturels et de la vĂ©gĂ©tation en ville conduit Ă la diminution de la part dâeau Ă©vaporĂ©e et Ă©vapotranspirĂ©e.
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COMMENT LâURBANISATION LE MODIFIE-T-ELLE ?
LE CYCLE NATUREL DE LâEAU
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COMMENT LâURBANISATION LE MODIFIE-T-ELLE ?
LE CYCLE NATUREL DE LâEAU
La modification de cette répartition a des conséquences négatives sur:
⹠le régime des riviÚres (augmentation des débits de crue, diminution des débits en période de sécheresse),
⹠le climat de la ville (augmentation des températures en été),
⹠la stabilité des habitations du fait du dessÚchement des sols,
âą la recharge des nappes,
âą la qualitĂ© des cours dâeau.
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COMMENT LâURBANISATION LE MODIFIE-T-ELLE ?
LE CYCLE NATUREL DE LâEAU
Le revĂȘtement drainant permet Ă lâeau de sâinfiltrer dans le sol et de reprendre son cours naturel. Ainsi, lâeau pourra :
âą Augmenter lâhumiditĂ© des sols urbains, empĂȘcher leurs tassements diffĂ©rentiels et assurer la stabilitĂ© structurelle des habitations,
âą Mettre plus dâeau Ă disposition de la vĂ©gĂ©tation et ainsi contribuer Ă sa bonne croissance, ce qui participe Ă la lutte contre les Ăźlots de chaleur urbains,
⹠Contribuer à recharger les nappes phréatiques et donc à reconstituer des réserves mobilisables pendant les périodes de sécheresse,
⹠Créer des espaces urbains diversifiés et agréables à vivre.
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LE REVĂTEMENT DRAINANT EN BĂTON ET LA GESTION DURABLE DES EAUX PLUVIALES
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COMMENT LES EAUX DE RUISSELLEMENT SONT-ELLES HABITUELLEMENT GĂRĂES DANS LES VILLES ?
LA GESTION DURABLE DES EAUX PLUVIALES
La solution traditionnelle consiste Ă :
Canaliser les eaux pluviales dans des caniveaux, puis dans des conduites souterraines de façon Ă les Ă©vacuer le plus rapidement possible de la ville. Cette Ă©vacuation est faite au moyen dâun gigantesque systĂšme de tuyaux qui, trĂšs souvent, recueille Ă©galement les eaux usĂ©es.
Problématique
âą Solution extrĂȘmement coĂ»teuse en infrastructures,
âą Dysfonctionnements multiples : dĂ©bordements des rĂ©seaux provoquant des inondations dans les centres des villes, rejets dâeffluents polluĂ©s dans les milieux naturels,
âą Vitesses dâĂ©coulement Ă©levĂ©es, ce qui accentue les risques de faire dĂ©border les riviĂšres.
La solution traditionnelle aggrave donc les dysfonctionnements produits par lâimpermĂ©abilisation des sols. Elle transforme une ressource prĂ©cieuse, lâeau de pluie, en un dĂ©chet et en une menace pour la population.
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COMMENT LES EAUX DE RUISSELLEMENT SONT-ELLES HABITUELLEMENT GĂRĂES DANS LES VILLES ?
LA GESTION DURABLE DES EAUX PLUVIALES
Effets néfastes apportés par la voirie urbaine
âą Les techniques traditionnelles de chaussĂ©es et trottoirs privilĂ©gient lâimpermĂ©abilisation des sols par le recours Ă des revĂȘtements de chaussĂ©es Ă©tanches,
âą La morphologie classique des chaussĂ©es (profil en toit, bordures, caniveaux, avaloirs et leur raccordement direct aux rĂ©seaux) est conçue pour favoriser le ruissellement et lâĂ©vacuation rapide des eaux de ruissellement.
⹠Rassemble les dépÎts fortement pollués provenant :
o Du trafic automobile : gaz dâĂ©chappement, corrosion et usure des automobiles, usure des pneus,
o De la voirie : usure des glissiÚres métalliques, usure de la chaussée.
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EXISTE-T-IL DES SOLUTIONS PLUS DURABLES POUR GĂRER LES EAUX PLUVIALES URBAINES ?
LA GESTION DURABLE DES EAUX PLUVIALES
Oui, il existe des solutions alternatives Ă lâĂ©vacuation rapide des eaux par des rĂ©seaux souterrains.
Ces solutions sont plus durables, en ce sens quâelles permettent de faire fonctionner correctement la ville, tout en ayant des impacts moins marquĂ©s sur le cycle naturel de lâeau. Ces solutions reposent en fait sur deux principes simples :
âą Favoriser lâinfiltration, chaque fois que ceci est possible ,
âą Ralentir les Ă©coulements, en dĂ©veloppant le stockage et la rĂ©tention de lâeau Ă toutes les Ă©chelles urbaines.
Ces solutions alternatives consistent Ă faire en sorte que le cycle naturel de lâeau soit le moins modifiĂ© possible par la prĂ©sence des espaces construits.
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COMMENT LE REVĂTEMENT DRAINANT PERMET DE GĂRER DURABLEMENT LES EAUX PLUVIALES URBAINES ?
LA GESTION DURABLE DES EAUX PLUVIALES
Le revĂȘtement drainant permet Ă lâeau de sâinfiltrer dans le sol et de reprendre son cours naturel. Il contribue ainsi Ă :
âą RĂ©duire la part dâeau qui ruisselle et de diminuer par consĂ©quent les risques dâinondation Ă lâaval, ainsi que les impacts associĂ©s aux apports massifs de polluants pendant les pĂ©riodes pluvieuses,
âą RĂ©aliser des Ă©conomies car le coĂ»t des systĂšmes dâinfiltration est souvent infĂ©rieur Ă celui dâun rĂ©seau dâĂ©vacuation souterrain.
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LE REVĂTEMENT DRAINANT EN BĂTON ET LA PROTECTION DES BIENS ET DES PERSONNES
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LES CONSĂQUENCES DE LâIMPERMĂABILISATION
LA PROTECTION DES BIENS ET DES PERSONNES
Dysfonctionnements multiples : dĂ©bordements des rĂ©seaux provoquant des inondations, rejets dâeffluents polluĂ©s dans les milieux naturels.
Mise en péril des biens et des personnes
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COMMENT LE REVĂTEMENT DRAINANT EN BĂTON PERMET DE RĂDUIRE LES RISQUES DâINONDATION ?
Le revĂȘtement drainant permet Ă lâeau de sâinfiltrer dans le sol et de reprendre son cours naturel. Il permet ainsi de :
Diminuer la part qui ruisselle et de rĂ©duire par consĂ©quent les risques dâinondation Ă lâaval, ainsi que les impacts associĂ©s aux apports massifs de polluants pendant les pĂ©riodes pluvieuses.
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LA PROTECTION DES BIENS ET DES PERSONNES
LES SOLUTIONS DE REVĂTEMENTS DRAINANTSET/OU DE STRUCTURES POREUSES
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LA SOLUTION EN BĂTON DRAINANT
LES SOLUTIONS
Le béton de ciment drainant est un mélange de gravillons et de ciment avec une quantité limitée de sable (0 à 100 kg/m3).
Le principe est de créer de la porosité ouverte au sein du matériau : une pùte cimentaire, bien formulée, enrobe des gravillons de tailles différentes et permet de les agglomérer.
Lâobjectif est de maximiser le vide grĂące Ă des granulomĂ©tries discontinues pour permettre lâabsorption temporaire de lâeau et son Ă©vacuation dans le sol et/ou vers un exutoire⊠sans nuire Ă la stabilitĂ© du matĂ©riau.
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LA COMPOSITION DES BĂTONS DRAINANTS
LES SOLUTIONS
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⹠Sable 0/2 : faible quantité, †10% du poids total de granulats,
âą Gravillons : Code en fonction de lâusage, gravillons de prĂ©fĂ©rence concassĂ©s, discontinue avec une ou deux coupures et de faible Ă©tendue granulaire: 2/4 ; 2/6 ; 4/6, 6/10, 10/14 (pour revĂȘtement) discontinue 0/20 ou 0/25 (pour Assises)
⹠Ciment : conforme à la norme NF EN 197-1, de type CEM I, CEM II, CEM III ou CEM V; classe de résistance 52,5 ou 42,5
⹠Eau : E/C généralement, entre 0,25 et 0,45
⹠Adjuvant type plastifiant réducteur en eau ou super plastifiant haut réducteur en eau permettant de limiter le rapport E/C
âą Eventuellement : un adjuvant entraĂźneur dâair.
LA NORME NF P 18-545 ARTICLE 9 - GRANULATS POUR CHAUSSĂES EN BĂTON
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LES SOLUTIONS
USAGES CARACTĂRISTIQUESCLASSES DE TRAFIC
TRAFIC †T3 TRAFIC > T3
BĂTON POREUX
IntrinsĂšques des gravillons Code D
De fabrication des gravillons Code III bis
De fabrication des sables Code a bis
BĂTON DRAINANT
IntrinsĂšques des gravillons Code C -
De fabrication des gravillons Code III bis -
De fabrication des sables Code a bis -
CODELOS ANGELES
LAMICRO DEVAL
MDE POLISHING SURFACE
VALUE â PSVC LA 25 MDE 20 -
D LA 30 MDE 25 -
LES CARACTĂRISTIQUES DES BĂTONS DRAINANTS
LES SOLUTIONS
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Les bĂ©tons drainants doivent ĂȘtre conformes aux normes NF EN 206/CN et NF P 98 170.
⹠Porosité élevéeUne porosité ouverte 10 % < P < 30%
⹠Classes de résistances mécaniques Plusieurs classes mécaniques sont proposées : BC2, BC3 et BC4.
âą Classes dâexpositionĂ choisir en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© du climat et de la frĂ©quence du salage.
LES CLASSES MĂCANIQUES DES BĂTONS DRAINANTSET LEURS DOMAINES DâEMPLOI
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LES SOLUTIONS
CHOIX DU BĂTON DRAINANT EN FONCTION DE LâINTENSITĂ DU GEL ET DU SALAGE
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LES SOLUTIONS
LA COMMANDE DâUN BĂTON DRAINANT
LES SOLUTIONS
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NF EN 206/CN XFi / XDi CL 1 S2 14 mm
Conformité à la norme européenne
Classe de résistance
Classe dâexposition
Teneur en chlorure
Classe de consistance
D max
Exemple de Béton à Propriétés Spécifiées (BPS)
BCi
LA CONCEPTION
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LES CONCEPTS FACE AUX OBJECTIFS VISĂS
LA CONCEPTION
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LES CONCEPTS
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⹠Solution autonome en béton drainant avec infiltration
Il peut sâagir dâune surface drainante pour simplement gagner en confort et sĂ©curitĂ© et, grĂące Ă lâinfiltration directe, contribuer Ă la rĂ©duction des eaux de ruissellement. Un tel systĂšme donne sa pleine efficacitĂ© pour le traitement des pluies courantes, qualifiĂ©es de petites et moyennes, par essence mĂȘme extrĂȘmement frĂ©quentes.
LA CONCEPTION
LES CONCEPTS
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⹠Solution autonome de chaussée à structure réservoir
Il peut sâagir dâune structure qui permet dâabsorber les Ă©vĂšnements pluvieux intenses grĂące au stockage temporaire de lâeau dans la structure mĂȘme de la chaussĂ©e. Le volume dâeau ainsi stockĂ© est ensuite Ă©vacuĂ© Ă faible dĂ©bit, soit directement dans le sol en place, soit vers un collecteur, soit par une combinaison des deux possibilitĂ©s.
LA CONCEPTION
LES CONCEPTS
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âą Solution couplĂ©e avec dâautres concepts
Les solutions autonomes atteignent rapidement leurs limites lorsquâil faut se protĂ©ger dâĂ©vĂšnements pluviomĂ©triques trĂšs intenses, ou lorsque les possibilitĂ©s dâinfiltration ou dâexutoire dans les rĂ©seaux de proximitĂ© sont rĂ©duites ou inexistantes. Il est alors pertinent de coupler la solution autonome avec dâautres types de solutions alternatives : Bassin de rĂ©tention Ă sec ou en eau, noue paysagĂšre ou non, chaussĂ©e Ă structure rĂ©servoir Ă revĂȘtement classique ou drainant, toiture-terrasse rĂ©servoir, toiture vĂ©gĂ©talisĂ©e.
LA CONCEPTION
LE DIMENSIONNEMENT
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3 POSSIBILITĂS
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âą Le dimensionnement gĂ©omĂ©trique Le concept fixĂ©, les longueurs/largeurs/profils en long/profils en travers vont permettre de calculer la surface « S » disponible pour le stockage de lâeau
âą Le dimensionnement hydrauliqueAprĂšs dĂ©limitation des bassins versants et dĂ©termination des surfaces dâapport dâeau pluviale, on calcule le volume dâeau « Vhyd » Ă stocker
âą Le dimensionnement mĂ©caniqueAvec les caractĂ©ristiques mĂ©caniques des matĂ©riaux choisis (drainant ou non pour le revĂȘtement, et poreux pour lâassise), on calcule une Ă©paisseur de structure de chaussĂ©e (Ă©paisseur du revĂȘtement + Ă©paisseur de lâassise).
LE DIMENSIONNEMENT
LE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
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Se fait dans les cas les plus courants par la méthode des volumes
Cette méthode prend en compte :
⹠Le degré de protection à assurer contre les inondations
⹠La région (il y a 3 zones de pluviométrie en France)
âą Le coefficient dâapport (Ca) du bassin versant (chaussĂ©e 1, espace vert 0,3)
⹠Le débit de fuite Q selon réseau ou perméabilité des sols
LE DIMENSIONNEMENT
LE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
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Abaque - Capacité spécifique de stockage en fonction du débit de fuite.
LE DIMENSIONNEMENT
LE DIMENSIONNEMENT MĂCANIQUE
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LE DIMENSIONNEMENT
SYNTHĂSE DES TROIS DIMENSIONNEMENTS
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âą En fonction de la porositĂ© des matĂ©riaux choisis, on calcule le volume stockable « VmĂ©c » Ă partir de la surface « S » et des Ă©paisseurs des couches (revĂȘtement et assise) du dimensionnement mĂ©canique.
⹠On compare ensuite Vméc et Vhyd
o Si Vméc est supérieur ou égal à Vhyd, on retiendra le dimensionnement mécanique.
o Si Vméc est inférieur à Vhyd, on reprend les calculs en intervenant sur la porosité des matériaux, le choix des matériaux ou en améliorant le débit de fuite Q.
LE DIMENSIONNEMENT
QUESTIONS / RĂPONSES
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LâEAU NE VA-T-ELLE PAS STAGNER TROP LONGTEMPS EN SURFACE ?
Il faut veiller Ă ne pas confondre les deux situations suivantes :
âą La capacitĂ© insuffisante du revĂȘtement drainant Ă absorber lâeau de pluie, et donc la stagnation prolongĂ©e de lâeau en surface. Câest une question dâefficience du revĂȘtement face Ă la pluviomĂ©trie (choix du maĂźtre dâouvrage. Cf.Diapositive 27) ;
âą la capacitĂ© insuffisante du sol sous-jacent Ă transporter lâeau en profondeur vers la nappe phrĂ©atique, et donc Ă drainer lâouvrage :
Le revĂȘtement de surface est constitutif de lâouvrage. Sa nature, et donc sa capacitĂ© dâinfiltration initiale, peuvent donc ĂȘtre parfaitement contrĂŽlĂ©es. Le risque rĂ©side donc plutĂŽt dans le maintien de cette capacitĂ© dâinfiltration au cours du temps (colmatage).
Le sol sous lâouvrage nâest en revanche pas contrĂŽlĂ© et il sâagit dâun paramĂštre de conception que lâon subit. Mais, il est pris en compte dans le dimensionnement hydraulique.
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QUESTIONS / RĂPONSES
LâEAU NE VA-T-ELLE PAS STAGNER TROP LONGTEMPS EN SURFACE ?
Pour Ă©valuer le risque rĂ©el dâinsuffisance de la capacitĂ© dâinfiltration, plusieurs Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre pris en compte :
âą Pour drainer le revĂȘtement, il suffit gĂ©nĂ©ralement dâavoir une bonne permĂ©abilitĂ© sous une partie seulement de sa surface.
âą Sinon, il est parfaitement possible dâassocier au revĂȘtement drainant une structure poreuse assurant un stockage temporaire de lâeau. Il suffit donc dâadapter le volume de stockage Ă la capacitĂ© dâinfiltration des sols.
âą Si lâinsuffisance de la capacitĂ© dâinfiltration est due Ă une pluie exceptionnelle, les volumes en cause restent faibles dans la mesure oĂč les eaux de ruissellement sont gĂ©rĂ©es trĂšs prĂšs de leur lieu de production.
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QUESTIONS / RĂPONSES
SPĂCIFICITĂS DES VOIRIES BĂTON DRAINANT
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SPĂCIFICITĂS DES VOIRIES EN BĂTON DRAINANT
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Compartiment de chaussée à structure réservoir
Exemple de stockage sous chaussée et trottoirs à forte pente
Exemple de surface drainante avec Ă©vacuation de lâeau par
infiltration directe
Exemple de structure rĂ©servoir avec Ă©vacuation localisĂ©e de lâeau
vers un exutoire
Exemple de structure rĂ©servoir avec Ă©vacuation de lâeau par
infiltration directe
SPĂCIFICITĂS DES VOIRIES BĂTON DRAINANT
MISE EN ĆUVRE DES BĂTONS DRAINANTS
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LES PARTICULARITĂS DES BĂTONS DRAINANTS
âą Mise en Ćuvre par compactage (et non par vibration).
âą Plus difficile Ă manier, le drainant prend et sĂšche beaucoup plus vite quâun bĂ©ton classique.
⹠La consistance du béton drainant impose donc de procéder avec rapidité et précision, ce qui exige une certaine expérience.
âą Aussi, Ă dĂ©faut du cĂŽne dâAbrams, câest le test du gant ou de la boule qui est dâusage.
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MISE EN ĆUVRE DES BĂTONS DRAINANTS
LES PARTICULARITĂS DES BĂTONS DRAINANTS
Il faut un chantier bien organisĂ© et un effectif suffisant pour rĂ©ussir la pose, avec lâutilisation dâun matĂ©riel adĂ©quate :
âą Rouleau type Striker,
⹠Rouleau lesté,
âą Plaques vibrantes,
âą Lisseuses spĂ©cifiques pour une finition uniforme des revĂȘtements.
La surface travaillĂ©e, interdite de toute circulation pendant les premiĂšres 24 heures, doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e contre la dessiccation :
⹠Produit de cure spécifique,
âą BĂąche plastique.
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MISE EN ĆUVRE DES BĂTONS DRAINANTS
LES PARTICULARITĂS DES BĂTONS DRAINANTS
Gris par nature, le revĂȘtement peut ĂȘtre colorĂ© dans la masse mais aussi dĂ©sactivĂ©.
De ce point de vue, plusieurs nouveautĂ©s vont dĂ©finitivement mettre lâaccent sur le caractĂšre esthĂ©tique du drainant.
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MISE EN ĆUVRE DES BĂTONS DRAINANTS
LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
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ENTRETIEN PRĂVENTIF OU CURATIF
âą Le bĂ©ton drainant est exigeant. Pour quâil conserve toutes ses capacitĂ©s, il faut sâassurer que poussiĂšres, micro-organismes ou autres petits graviers ne viennent pas obstruer les interstices destinĂ©s Ă lâĂ©vacuation de lâeau.
âą Lâentretien est prĂ©ventif et consiste Ă utiliser des souffleuses, voire des balayeuses qui projettent de lâeau et dont les buses tournent en aspirant.
âą Ă plus long terme, lâaccumulation de toutes sortes dâĂ©lĂ©ments dans la structure elle-mĂȘme peut exiger lâintervention de machines Ă haute pression.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
LA SURFACE DE LâOUVRAGE NE RISQUE-T-ELLE PAS DE SE COLMATER ?
Ce risque concerne le revĂȘtement. Le colmatage est dĂ» Ă :
âą Lâaccumulation de matiĂšres due Ă des arrivĂ©es dâeau de ruissellement chargĂ©e en particules,
âą dâautres apports naturels (poussiĂšres apportĂ©es par le vent, dĂ©bris vĂ©gĂ©taux) ou anthropiques (dĂ©tritus).
La permĂ©abilitĂ© de la surface se rĂ©duit progressivement Ceci peut conduire peu Ă peu au colmatage du revĂȘtement.
Il est la contrepartie obligatoire de lâefficacitĂ© des ouvrages Ă dĂ©polluer les eaux pluviales. Les particules piĂ©gĂ©es sont en effet le support des contaminants et le fait quâelles soient fixĂ©es prĂšs de la surface permet de ne pas les retrouver plus profondĂ©ment dans le sol ou dans les nappes.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
LA SURFACE DE LâOUVRAGE NE RISQUE-T-ELLE PAS DE SE COLMATER ?
Ce risque doit donc impĂ©rativement ĂȘtre pris en compte dĂšs lâĂ©tape de conception. Les rĂšgles suivantes sont le plus souvent efficaces :
âą Nettoyer rĂ©guliĂšrement le revĂȘtement drainant,
âą Limiter le rapport surface contributive / surface dâinfiltration Ă une valeur aussi faible que possible (infĂ©rieur Ă 10) ;
âą Si le risque est vraiment trĂšs important, prĂ©voir Ă©ventuellement des ouvrages annexes, comme des drains, permettant dâintroduire directement lâeau dans la masse de lâouvrage.
âą Le colmatage possible des revĂȘtements drainants est un risque rĂ©el Ă prendre en compte. Il existe aujourdâhui des guides explicitant des rĂšgles simples de conception, de suivi et dâexploitation, permettant de sâen prĂ©munir efficacement.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
EXISTE-T-IL UN RISQUE DE POLLUTION CHRONIQUE DES SOLS ET DES NAPPES PAR LES EAUX DE RUISSELLEMENT ?
Les quatre principaux éléments à retenir sont les suivants :
âą Les eaux de pluie, lorsquâelles arrivent sur le sol sont peu polluĂ©es, mĂȘme en ville. Lâeau de pluie qui tombe sur un revĂȘtement drainant nâa aucune raison dâĂȘtre plus sale que si elle tombe sur un champ ou sur une pelouse. Les eaux se filtrent rapidement lors de leur infiltration dans le sol et la plupart des polluants sont retenus Ă proximitĂ© de la surface.
âą Toutes les Ă©tudes montrent quâil nâexiste aucun risque de pollution des sols en profondeur (Au-delĂ dâun mĂštre de profondeur, et ceci aprĂšs plusieurs dizaines dâannĂ©es dâutilisation) ni de pollution des nappes.
âą Le risque de pollution chronique des sols et des nappes par lâinfiltration directe des eaux de ruissellement est donc quasiment nul, Ă la condition dâinfiltrer les eaux au plus prĂšs de leur point dâarrivĂ©e au sol.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
EXISTE-T-IL UN RISQUE DE POLLUTION CHRONIQUE DES SOLS ET DES NAPPES PAR LES EAUX DE RUISSELLEMENT ?
âą Lâimpact dâun revĂȘtement drainant sur les milieux naturels est en tout cas beaucoup plus faible que celui des solutions traditionnelles qui renvoient des charges considĂ©rables de polluants dans les riviĂšres.
âą En fait, câest au cours de leur ruissellement, principalement dans les caniveaux, et encore plus dans les conduites souterraines, que les eaux se chargent en polluants.
âą Il faut donc distinguer entre la pollution des eaux rejetĂ©es par temps de pluie par les systĂšmes dâassainissement, qui sont un mĂ©lange dâeau pluviale et dâeau usĂ©e, et la pollution des eaux dâinfiltration.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
EXISTE-T-IL UN RISQUE DE POLLUTION ACCIDENTELLEDES SOLS ET DES NAPPES ?
âą Lâimpact Le risque est celui dâun apport massif et accidentel dâun polluant dangereux sur la zone dâinfiltration (accident impliquant un poids lourd transportant des matiĂšres dangereuses, incendie, accident industriel avec rupture de cuve ou de canalisation).
âą Dans le cas dâune gestion locale par infiltration, si un tel accident se produit, la pollution reste confinĂ©e dans une zone bien identifiĂ©e et peut ĂȘtre plus facilement traitĂ©e. Si le risque est rĂ©el, il ne doit donc pas ĂȘtre exagĂ©rĂ©. En revanche, dans le cas dâune Ă©vacuation classique par rĂ©seau, il est souvent trĂšs difficile de bloquer les produits polluants qui vont se dĂ©verser directement dans la riviĂšre ou mettre Ă mal la station dâĂ©puration.
âą Lâinfiltration directe ne devra cependant pas ĂȘtre utilisĂ©e lorsque lâalĂ©a (par exemple, prĂ©sence frĂ©quente de camions chargĂ©s de matiĂšres dangereuses) et/ou la vulnĂ©rabilitĂ© (par exemple, nappe phrĂ©atique peu profonde utilisĂ©e pour la production dâeau potable) seront trop grands.
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LâENTRETIEN DES REVĂTEMENTS EN BĂTON DRAINANT
DOMAINES DâEMPLOI
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DOMAINE DâEMPLOI DES REVĂTEMENTS DRAINANTS
AllĂ©es piĂ©tonnes, Aires de jeux, Parvis, Trottoirs, Parcs de stationnement, Cour dâĂ©cole, AccĂšs parking privĂ©, Etc.
Lâutilisation de techniques alliant le minĂ©ral et le vĂ©gĂ©tal est idĂ©ale pour les grands parcs de stationnement qui sont peu ou occasionnellement utilisĂ©s, comme ceux des stations de ski, des stades, des terrains de golf, des sites touristiques et des foires commerciales.
Ces surfaces contribuent Ă la protection du systĂšme de drainage local et sâintĂšgrent mieux dans le paysage.
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DOMAINES DâEMPLOI
DOMAINE DâEMPLOI DES REVĂTEMENTS DRAINANTS
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DOMAINES DâEMPLOI
DOMAINE DâEMPLOI DES REVĂTEMENTS DRAINANTS
LES REVĂTEMENTS DRAINANTS EN BĂTON COULĂ EN PLACE
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Merci de votre attention
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