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1
Groupe de recherche sur la trophicité et le vieillissement (GRTV) Faculté de médecine, Nice
Unité d’Evaluation Gérontologique CHU-Cimiez,
Nice
D. Balas ���(novembre 2011)
2
POURQUOI ?���COMMENT ? ���OU ?���QUAND ?���PAR QUI ?���POUR QUI ?
3
POURQUOI ? LES BASES FONDAMENTALES`������ • LA DÉNUTRITION : UN DRAME
BIOLOGIQUE
• LA DÉNUTRITION : AU CŒUR DE LA PRISE EN CHARGE
• LA (DÉ)NUTRITION AU CŒUR DE LA FRAGILITÉ DE LA PA
4
L’enjeu gériatrique :
LA DÉNUTRITION (protéino-énergétique)
5
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
2 - Un diagnostic facile,
3 - Avec des protocoles de prise en charge bien connus
4 - …Mais une prévention (I, II, III) trop méconnue
6
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
5 à 10 % au domicile Jusqu’à 50% en institution 70% et plus en SSR
Ferry M, 1990 Vellas B, Balas D, Albarède JL, 1991 Alix E, Vetel JM : 1992 Jeandel C, Metais P, Debry G, Cuny G., 1993 … ETC.
2
7
APPROCHE ÉPIDÉMIOLOGIQUE : Enquête auprès des médecins généralistes de l’agglomération niçoise (évaluation gérontologique standardisée, ODGAM-2002)!
51% en risque de dénutrition, 11% en état de dénutrition sévère très probable.
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Nutrition0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
%
8
1 -Un drame biologique :
• FONCTIONS HÉPATIQUES • LE MUSCLE • LE CERVEAU • L’APPAREIL DIGESTIF • LE SYSTEME IMMUNITAIRE
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DENUTRITION ET P.A. ==> UN DRAME BIOLOGIQUE
FOIE
PROTEINES DE TRANSPORTAlbumine, PréAlb., RBP, H(x)-BP...
PROT. INFLAMMATIONCRP, Oroso...
10
1 - Un drame biologique : métabolisme hépatique
• BIODISPONIBILITÉ DIMINUÉE
• micronutriments • médicaments
• IATROGENIE AMPLIFIÉE +++
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CORRELATION + AVEC L’AGE, LE SEXE FEMININ ET LE NIVEAU SCOLAIREPAS DE CORRELATION AVEC UN ENVIRONNEMENT RURAL OU URBAIN SI LA REGION BORDELAISE EST REPRESENTATIVE DE LA FRANCE, ALORS...
!- 183.000 PA CONSOMMENT PLUS DE 10 MEDICAMENTS, !- 3.450.000 CONSOMMENT PLUS DE 4 MEDICAMENTS PAR JOUR !!!! !POUR UN TOTAL DE 8.350.000 PA DE PLUS DE 65 ANS (estimation fin 1995)
OR, AU DELA DE 4 MEDICAMENTS LES INTERACTIONS NE SONT PLUS MAITRISABLES !!
ENQUETE PAQUID!FRAGILITÉ ET BIODISPONIBILITÉ
• DENUTRITION
• + INSUFF. RENALE
> Formule de Cockroft
LE RISQUE +++ D’AGGRAVER UNE FRAGILITÉ USUELLE PAR UN RISQUE
SURAJOUTÉ DE FRAGILITÉ IATROGÉNIQUE 12
D’UNE SARCOPENIE PHYSIOLOGIQUE (acceptable si entretien musculaire)
… À LA SARCOPENIE PATHOLOGIQUE
1 - Un drame biologique : LE MUSCLE
3
13
AVANCE EN AGE ET MUSCLE
SYNTHESE
PROTEINES MUSCULAIRES
PROTEOLYSE
AGGRAVEE +++ PAR LA DENUTRITION
LA SARCOPENIE :
14
PROTEOLYSE : UBIQUITINYLISATION ET PROTEASOME
PROTEASOME28 S
RECONNAISSANCEET
UBIQUITINYLISATION DES PROTEINES À
DEGRADER
COOH
NH2
UBIQUITINE
ATPase
DEGRADATION
PROTEASES
SITE ACTIF
NH-CO-
UBIQUITINE
GLUCO-
CORTICOÎDES
+++
Consomme de l’énergie !!!
Amplifié par le
STRESS
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==> UN DRAME BIOLOGIQUE
CERVEAU
> LE PLUS FORT CONSOMMATEUR DE GLUCOSE
> ACIDES GRAS ESSENTIELS (!3 et !6)Acides linolénique et linoléique
DENUTRITION ET P.A.
DL Korol & PE Gold : Glucose, memory, and aging, Am J Clin Nutr 1998
> CARENCES VITAMINIQUES 16
Aging brain hypothesis STRESS PROTEOLYSE
Acides aminés excitateurs
NO
PLASTICITE NEURONALE ET « CONNECTIQUE »
NEURO- DEGENERESCENCE
CASCADES ONCOGENIQUES…
ACTIVATION CELLULAIRES
MORT CELLULAIRE PROGRAMMEE
CASCADES ONCOGENIQUES…
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DENUTRITION ET P.A. ==> UN DRAME BIOLOGIQUE
APPAREIL DIGESTIFDystrophie Gastrique
Ulcère < > Escarre Involution Pancréatique... “Exclusion” du grêle
> MALABSORPTIONCCK et ANOREXIE
La muqueuse gastrique :
Muqueuse saine Gastrite atrophique du sujet âgé
4
Score de Gastrite et avance en âge
Prévalence avec l’âge
Une maladie silencieuse
Anorexie +++
20
21
ACTUALITÉ !!! ESTOMAC, ÉPITHÉLIUMS DIGESTIFS ET CONTRÔLE DE LA PRISE ALIMENTAIRE Voir plus loin…
DES EFFETS -
CCK : anorexie, satiété précoce (et autres effets physio…) GLP-1 (idem) LEPTINE réduction long terme (inhibe NPY)
DES EFFETS +
GHRELINE : orexie (et stimulation GH)
NPY
MODULATION ET INTERACTIONS ex : TNF et/ou CCK < > NPY Ghreline < > Obestatine " " "Zhang & al Science 310 (5750): 996–9, 2005" Yakabi K & al. World J Gastroenterol, 14(41):6334-8, 2008
N Alonso & alo, European journal of endocrinology (2007)!
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DENUTRITION ET P.A. ==> UN DRAME BIOLOGIQUE
APPAREIL DIGESTIFDystrophie Gastrique
Ulcère < > Escarre Involution Pancréatique... “Exclusion” du grêle
> MALABSORPTIONCCK et ANOREXIE
Vieillissement et involution du pancréas exocrine
PANCRÉATITE CHRONIQUE SÉNILE
OU
INSUFFISANCE DIGESTIVE
DE LA PA
LA CCK : une hormone digestive sensible au vieillissement…
5
25
TAUX DE CCK ET NIVEAU DE DENUTRITION
Les taux basaux de CCK augmentent avec l’effondrement des taux d’albumine"
1E-14
1E-13
1E-12
1E-11
1E-10
1E-09
1E-08
15 20 25 30 35 40ALBUMINE (gr/l)
CCK ET NIVEAU DE DENUTRITION
1E-8
1E-9
1E-10
CCK = formes moléculaires CCK = formes moléculaires
Vieillissement et involution du pancréas exocrine L’impact nutritionnel cause <> conséquence…
Hydrolases pancréatiques : jeune et réalimentation
Figure 3 : Variations du contenu amylasique des acini pancréatiques de Rats SD jeunes (3 mois) et âgés (22 mois) aprés 3 jours de jeune, puis réalimentés pendant 1 jour ou 6 jours. Comparaison avec des rats témoins normo-nutris.
ACINI PANCREATIQUES : CONTENU AMYLASIQUE
0,00
50,00
100,00
150,00
RATS AGES
RATS JEUNES
RATS TEMOINS DENUTRIS REAL. 1 J REAL. 6 J
6
CCK : ÂGE, JEUNE ET REALIMENTATION
Figure 4 : Variations des taux de CCK plasmatique chez des Rats SD jeunes (3 mois) et âgés (22 mois) aprés 3 jours de jeune, puis réalimentés pendant 1 jour ou 6 jours. Comparaison avec des groupes témoins normo-nutris.
RATS TEMOINS DENUTRIS REAL. 1 J REAL. 6 J
TAUX SERIQUES DE CCK
1,00E-12
5,10E-11
1,01E-10
1,51E-10
2,01E-10
2,51E-10
3,01E-10
RATS AGES
RATS JEUNES Vieillissement et involution du pancréas exocrine L’impact nutritionnel et chez l’homme ?
CONFIRMATION CHEZ L’HOMME
Diminution parallèle de l’ensemble des débits sécrétoires
(± 45%) =
insuffisance latente
UNE TRADUCTION CLINIQUE ?
Gullo et col (1986) Vellas et col (1987)
Différences +++
entre Viellissement
réussi &
La PA Fragile
Voir plus loin…
35
CCK : CONTRÔLE DIGESTIF ET DE LA SATIÉTÉ
CENTRE DE LA SATIETÉ+
CONTROLEDE L’APPETIT
NERF PNEUMOGASTRIQUE
CCKINTRA-CEREBRALE
+
SUC PANCREATIQUE C.C.
REPAS
SATIETE TUBE DIGESTIF
PANCREAS
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
K
CONTRÔLE DE LA PRISE ALIMENTAIRE
36
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouvrir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouvrez à nouveau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, vous devrez peut-être supprimer l'image avant de la réinsérer.
CENTRE DE!LA SATIÉTÉ
TÉ
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
+ NERF PNEUMOGASTRIQUE
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouvrir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis
SUC PANCREATIQUE CCK
TUBE DIGESTIF
CCK INTRA-CEREBRALE
PANCREAS
DENUTRITION
SATIETE
ANOREXIE
PERMANENTE
CCK ET VIEILLISSEMENT
UNE BOUCLE MORBIDE
PLAINTE MNÉSIQUE ANXIÉTÉ +++ STATUT ALGIQUE
De la dénutrition au sydrome de glissement …
7
37
CONTROLE DE LA PRISE ALIMENTAIRE EFFET -
CCK : anorexie, satiété précoce (et autres effets physio…) GLP-1 (idem) LEPTINE réduction long terme (inhibe NPY)
EFFET +
GHRELINE : orexie (et stimulation GH)
NPY
MODULATION ET INTERACTIONS ex : TNF et/ou CCK < > NPY Ghreline < > Obestatine " " "Zhang & al Science 310 (5750): 996–9, 2005" Yakabi K & al. World J Gastroenterol, 14(41):6334-8, 2008
N Alonso & alo, European journal of endocrinology (2007)!
38
A. Aguilera et al. Nephro Dial Transplant. 1998
39
==> UN DRAME BIOLOGIQUE
SYSTEME IMMUNITAIRE
IL1 IL6 TNF
DENUTRITION ET P.A.
40
LÉGER DÉFICIT :- DE PROLIFÉRATION - DE MATURATION, DES LYMPOCYTES T
PEU DE RETENTISSEMENT SUR LESYSTÈME IMMUNITAIRE AU COURSDU VIEILLISSEMENT AVEC SUCCÉS
AGE
ANOREXIE(cck)
DÉNUTRITIONINSUFFISANCE DIGESTIVE
FRAGILISATION+++ PROTÉOLYSE
LIPOLYSE
HYPOINSULINÉMIEET SOUS UTILISATIONDU GLUCOSE
OSTÉOCLASIE ET HYPERCALCÉMIE
DIMINUTION DES SYNTHÈSES PROTÉIQUES (ALBUMINE, PRÉALBUMINE...)
AUGMENTATION DESYNTHÈSE DES PROTÉINES DE PHASE AIGUË(CRP, OROSOMUCOÏDE)
Monocytemacrophage
DESTRUCTIONTISSULAIRE
HYPERCATABOLIS
IL1IL6TNF
CICATRISATIONSDIMINUÉES
ÉPUISEMENTDES RÉSERVES
NUTRITIONNELLES
STRESS +++ cortisol
DÉNUTRITION AGGRAVÉEPAR LE SYNDROME
BIOLOGIQUE
UN DRAME BIOLOGIQUE : LE SYSTÈME IMMUNITAIRE
INFLAMMATION +++
INFECTIONSAGRAVÉES
= DÉNUTRITION PROTÉINO ENERGÉTIQUE
K
41
J.K. KIECOLT-GLASER and al : Chronic stress alters the immune response to influenza virus vaccine in older adults, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, Vol. 93, pp. 3043–3047, 1996 (Medical Sciences)
42
GH et AVANCE EN AGE (somatopause)
8
43
GH et IFs
44
STRESS et
45
DÉNUTRITION :
De la fragilité, à la grabatisation
Monique Ferry, 1992
DENUTRITION
TROPHICITE CUTANEE OSTÉOPOROSE
DEFICIT IMMUNITAIRE
Hyperglycémie
FONTE MUSCULAIRE
Réduction de
l’albuminémie
Atrophie de la muqueuse digestive
Troubles du comportement
Constipation
infections fractures chutes escarres
LA PRÉVENTION DE LA DÉNUTRITION : >>> LA CLEF DU BIEN VIEILLIR (+ ACTIVITÉ PHYSIQUE)
COGNITION ET HUMEUR
47
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
2 - Un diagnostic facile et des données bien connues…
3 - Des protocoles de prise en charge bien codifés
4 - …Mais une prévention trop méconnue et un suivi à optimiser
48
Si elle maigrit c'est parce qu'elle est vieille ! Ce qui est sûrement pardonnable à l’artiste le serait beaucoup moins au personnel soignant...
PESER !
9
49
Anthropométrie
INDEX DE MASSE CORPORELLE
50
Anthropométrie
PLIS CUTANÉS : TRICIPITAL, OU SOUS- SCAPULAIRE
PERIMÈTRES : BRACHIAL ET DU MOLLET
MASSE MAIGRE / MASSE GRASSE
51
BIOLOGIE : Albumine et CRP
Préalbumine : oui, mais pour suivre la prise en charge 52
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
2 - Un diagnostic facile
3 - Des protocoles de prise en charge bien codifés
4 - …Mais une prévention trop méconnue et un suivi à optimiser
53
LES BESOINS NUTRITIONNELS :
CHEZ LA PA EN BONNE SANTÉ : 25 à 30 Kcal/Kg/jour
apport protidique ≥ 15 %
CHEZ LA PA EN SITUATION DE STRESS (pathologie, crise médico sociale)
30 à 40 Kcal/Kg/jour
CHEZ LA PA EN HYPERCATABOLISME INTENSE : (syndrome inflammatoire) 40 à 60 Kcal/Kg/jour, avec un apport protidique ≥ 18%
54
IL S'AGIT D'UNE DÉNUTRITION MODÉRÉE : purement anthropométrique >> simple adaptation de l'alimentation
nombre de repas, l'hédonisme recherche de la cause (carence, pathologie
évolutive) >> vigilance+++ IL S'AGIT D'UNE DÉNUTRITION AVÉRÉE albuminémie entre 30 et 35 g sans syndrome inflammatoire majeur
au delà du traitement de la pathologie causale et/ou des comorbidités,
>> prescription des compléments nutritionnels >> thérapeutiques à action trophique ?
10
55
DÉNUTRITION SÉVÈRE :
- albuminémie inférieur à 30 g - syndrome d'hypercatabolisme (CRP>20 mg/l)
>> compléments hyperprotidiques
>> recours à la nutrition entérale, voire parentérale >> avis des nutritionnistes et gériatres. Recommandations du Club de Gériatrie et Nutrition …
56
Recommandations du Club de Gériatrie et Nutrition :
57
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
2 - Un diagnostic facile
3 - Des protocoles de prise en charge bien codifés
4 - …Mais une prévention trop méconnue et un suivi à optimiser
PEUT-ON (POURRAIT-ON) AFFINER LE ∆ ET LA PRISE EN CHARGE ?
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POURQUOI ? COMMENT ? ��� LA DÉNUTRITION : UN DRAME BIOLOGIQUE
AU PLAN PRATIQUE :
• LA DÉNUTRITION, AU CŒUR DE LA PRISE EN CHARGE
• LA (DÉ)NUTRITION AU CŒUR DE LA COMPRÉHENSION DE LA FRAGILITÉ DE LA PA
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PROTOCOLE BIO-CLINIQUE
RECRUTEMENTCS - SSRSSR - LS
P.A.
UNITE DʼEVALUATIONGERONTOLOGIQUE
& HOPITAL DE JOUR
P.A. VILLE
EHPAD
REPAS TEST (type repas de Lundh)
0 4h...1h 2h 3h
PANCREOLAURYL TEST = CAPACITE DIGESTIVE
cck 0 cck 1 cck 2 cck 3 cck 4 = SATIETE PRECOCE , ANOREXIE
DENUTRITION : EXPLORATION DENUTRITION : EXPLORATION FONCTIONNELLE DYNAMIQUE FONCTIONNELLE DYNAMIQUE
+ ANTHROPOMETRIE (Poids, Taille, Péri. brachial et mollet, PCT, etc
+ BIOLOGIE :Albumine, Préalbumine, CRP, Oroso., PINI...+ ENQUETES DIETETIQUES,
et COMPORTEMENTALES (Anorexie)
60
PANCREOLAURYL TEST REPAS
+DILAURATE DE FLUORESCEINE
LIBERATION DE LA FLUORESCEINE
ET TRANSFERT PASSIF > SANGDOSAGE
SPECTROPHOTOMETRIQUE
LIPASE GASTRIQUELIPASE PANCREATIQUECARBOXYL-ESTER-HYDROLASE
PANCRÉAS ET CELLULES DE PANETH INTESTINALES
[
11
61
PRINCIPE SIMPLIFIE DU BIO ESSAI DE LA CCK SUR ACINUS PANCREATIQUE ISOLE
MESURE SPECTROPHOTOMETRIQUE (D.O.)
ACINIIN VITRO
AMYLASEpancréatique
SécrétionEnzymatique
Isolement
ECHANTILLONS des Patients
Prélêvementdu pancréas
STIMULATION
PATIENTSPrélêvements (IV)
tubes citratés (4°C)
Extraction de la CCK
(Sep Pak C18)
PANCREAS
RAT = BIO ESSAI
Standards CCK 8(pour gamme étalon)
DOSAGE
EVALUATION DES TAUX SERIQUES
DE CCK
GAMME ETALON CCK8
REACTIF(D.N.S.)
COLORATION!=530 nm
AMIDON Hydrolyse
Sucres reducteurs
10-7
10-8
10-9
10-1
010
-11
10-1
210
-13
10-1
4
0,20
0,22
0,24
0,26
0,28
0,30
0,32
D
O
y = 0,63630 + 3,2200e-2*LOG(x) R^2 = 0,997
CCk(M)
62
EXPLORATION : RÉPONSE PHYSIOLOGIQUE
4,000
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-10
1,00e-11
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
CCK
CCK PLT
63
PANCREOLAURYL TEST : Variabilité des profils
MAR...
FRE...
COr...
BOU...
MIC...
WAT...
FER...
DEL...
GRU...
BLE...
COS...
GAL...
COU...
PEL...
MOR...
PA > 35g/l
0,00E+00
1,00E+00
2,00E+00
3,00E+00
4,00E+00
5,00E+00
0 60 120 180 240 300MINUTES APRES LE DEBUT DU REPAS D'EPREUVE
EVALUATIONSIMPLIFIEE
64
Garin
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE ET SUIVI
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-10
1,00e-11
1,00e-12
1,00e-12
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-9
1,00e-10
1,00e-11
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
J0 J+35
65
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE ET SUIVI
1,0e-11
1,0e-12
1,0e-12
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-11
1,00e-12
1,00e-12
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
J0 J+33
Brun
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
66
Faure
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-7
1,00e-8
1,00e-9
1,00e-9
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-8
1,00e-9
1,00e-9
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
J0 J+52
1,00e-7
1,00e-8 1,00e-9
1,00e-9
0 3 0 6 0 120 180 240 300
2 avr 96
6 juin 96
CCK
2 avr 2003
6 jun 2003
12
67
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-8
1,00e-9
1,00e-9
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
Les deux figures ci contre montrent les profils chez un p a t i e n t , e x p l o r é a v a n t l’adaptation de la prise en charge nutritionnelle,puis revu 2 mois après. L’évolution est favorable avec reprise de poids, atténuation du comportement anorexique, amélioration des critères nutritionnels biologiques et anthropométriques. La capacité digestive est pratiquement restaurée, bien que encore ralentie. La CCK se normalise
68
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-10
1,00e-11
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
3,000
2,000
1,000
0,0000 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-10
1,00e-11
0 3 0 6 0 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
J0 (22/04/04) J+34 (26/05/04)
KHAN
69
RESULTATS: APPROCHE INDIVIDUELLE
Insuffisance digestive importante (25% des capacités minimales). Les 2 explorations successives à 1 mois d’ in terva l le ne montrent aucune amélioration significative, même si le pic maximal est plus précoce la 2ème exploration
Les taux de CCK à jeun comme post prandiaux sont très bas, à la limite de sensibilité du dosage. Le pic maximal est retardé à la 120ème minute. Il n’y a pas de différence évidente entre les 2 explorations successives. Des taux aussi bas peuvent participer à un déficit fonctionnel digestif par défaut de stimulation pancréatique. Bien évidemment, la CCK ne peut être incriminée dans un comportement anorexique.
3,000
2,000
1,000
0,0000 30 60 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
1,00e-11
1,00e-12
1,00e-13
1,00e-140 30 60 120 180 240 300
Minutes aprés le repas dʼépreuve
70
PANCREOLAURYL TEST
ADULTES SAINS (n=25)(étendue 36-54ans)
A
AGES NON DENUTRISALB>35 Gr/L (n=25)(étendue 76-89ans)
B
AGES DENUTRIS +++ALB<28 Gr/L (n=79)(étendue 75-98ans)
C
40030020010000
10
20
30
40
50
60
70
80
90
MINUTES
A
B
C
REPAS
RESULTATS GLOBAUX
71
CCK PLASMATIQUE : INFLUENCE DU REPAS ET DE LA DENUTRITION
ALB > 35 g/l
ALB < 28 g/lANOREXIE
SATIETE PRECOCE]
T 0 PPP1,00E-13
1,00E-12
1,00E-11
1,00E-10
1,00E-09
1,00E-08
Repas
PPP = Pic Post Prandial de CCK
CCK, AGE ET DENUTRITION
Figure 5 : Comparaison des taux plasmatiques de CCK à jeun et après un repas d'épreuve chez des patient âgés dénutris ou non dénutris.
Figure 5 : Comparaison des taux plasmatiques de CCK à jeun et après un repas d'épreuve chez des patient âgés dénutris ou non dénutris.
0
5E-11
1E-10
1,5E-10
NON DENUTRISAlbumine > 32g/l
DENUTRISAlbumine < 32g/l
CCK : pic post prandialCCK : à jeun
p<0,001
p<0,01
x 2,1
x 9p<0,01
13
73
DÉNUTRITION ET ETAT INFLAMMATOIRE!!
Une CRP > 20mg s’accompagne d’une élévation post prandiale de la CCK significativement plus !importante!
1E-10
1E-09
1E-08
CRP<20mg CRP>20mg
CCK : pic post prandial
CCK : taux basaux
x1,7p<0,01
x10,1p<0,001
1,00
1,50
2,00
2,50
CRP<20mg CRP>20mg
GASTRITE
APOPTOSE
p<0,005
VIA LA CCK (ET DES CYTOKINES),
AMPLIFICATION ++
+ DE
L’INSUFFISANCE DIGESTIVE,
DE L’ANOREXIE, ET DE LA SATIÉTÉ
PRÉCOCE 74
1 -Un drame biologique et en Santé Publique.
2 - Un diagnostic facile
3 - Des protocoles de prise en charge bien codifés
4 - …Mais une prévention insuffisante et un suivi à optimiser : REPLACER L’EXPLORATION DANS LE CONTEXTE DU STATUT DE FRAGILITÉ
75
De la fragilité, à la grabatisation Si K > AMPLIFICATION
+++
76
QUE FAUT IL EVALUER ? • Cinq risques
majeurs objectivent et conditionnent la fragilité de la personne âgée
• Evaluation nécessaire mais non suffisante…
FRAGILITÉ :
Une « histoire de chasse » pour bien comprendre la relation entre la dénutrition et les autres items de la fragilité….
77
CONSEQUENCES DE LA FRAGILITE • Tableaux cliniques atypiques • Polypathologie / Intrication des problèmes socio-
environnementaux • Biodisponibilité / Pharmacocinétique modifiée • Polymédication difficilement maitrisable
>>> Iatrogénie +++ • Précarité de l’équilibre physiologique • Précarité du statut social
Rockwood et al. Can Med Assoc J 1994;150:499-507.
78
14
79
CAPACITÉS DE RÉSERVE
FRAGILITE
Facteurs de risque
DÉCLIN FONCTIONNEL
VULNERABILITÉ
cognition
nutrition
sensoriel
affectif
capacités physiques
Situations transitoires
Situations Stabilisées
PREVENTION PRIMAIRE
PREV. SECONDAIRE
Dépendance et/ou handicap PREV. TER.
screening des facteurs de dysfonctions
screening des facteurs de risque
SOCIAL
AGE
ENVIR.
screening des dysfonctions
PATHOLOGIES
D’APRÈS SWINE, 1999 80
CAPACITÉS DE RÉSERVE
Facteurs de risque Situations transitoires
Situations Stabilisées
Dépendance et/ou handicap
PREV. TER. screening des
dysfonctions
FRAGILITE
PREVENTION PRIMAIRE
PREV. SECONDAIRE
screening des facteurs de dysfonctions
screening des facteurs de risque
VULNERABILITÉ
SOCIAL
AGE
ENVIR.
PATHOLOGIES
(1)
cognition
nutrition
sensoriel
affectif
activités physiques
(2)
DÉCLIN FONCTIONNEL (3)
D’APRÈS SWINE, 1999
81
Comprendre pour Mesurer Mesurer pour bien « manager »
82
ATTITUDE DEVANT LA FRAGILITE"• “Décortiquer” la polysymptomatologie et/ou la
polypathologie ( s’oppose à l’approche isolée d’une fonction, d’un appareil ou d’un organe)
• Appliquer le “COMPREHENSIVE GERIATRIC ASSESSMENT” = EGS Evaluation gérontologiquee standardisée (rationnalisée)
83
DENTIFICATION DU PROBLEME
Au plan fonctionnel : fragilité usuelle A. Statut cognitif B. Balance Emotionnelle, humeur, sommeil C. Communication D. Mobilité E. Equilibre F. Statut sensoriel G. Elimination urinaire H. Nutrition et digestion I. Activités journalières (actes élémentaires et instrumentaux) J. Statut Social et relationnel K. DOULEUR Fragilité liée à la Pathologie Fragilité et risque iatrogénique 1. 2. 3. 4. 5.
Rockwood, Silvius, Fox. Postgrad Med 1998;103(3):247-264.
EVALUATION DE LA PERSONNE AGEE FRAGILE
84
LES GRILLES D’ÉVALUATION GÉRIATRIQUE
15
85
DIFFICULTES DE MISE EN OEUVRE DE L’EGS PAR LE MEDECIN ET LES EQUIPES DE SOIN
• Formation gérontologique insuffisante. • Pratique de l’EGS : lourde avec des méthodes
conventionnelles. • Gri l les di f f ic i les à manipuler, d i f f ic i lement
comparables. Archivage trop volumineux. • Synthèse des données délicate
Temps d’exécution de l’EGS de base sans automatisation : 1h30
86
DIFFICULTES DE MISE EN OEUVRE DE L’EGS PAR LE MEDECIN GÉNÉRALISTE ET LES EQUIPES DE SOIN
• S’impose difficilement, eu égard à notre pratique quotidienne
• soit il faut concevoir une nouvelle tarification pour sa pratique (il existe des réflexions allant dans ce sens) • soit il faut moduler les procédures de l’EGS pour l’adapter à une consultation standard (du médecin généraliste)
87 88
UN LOGICIEL D’AIDE A L’EGS • A l’intention des médecins généralistes et des
équipes gérontologiques
• Développé par l’Observatoire Départemental Gérontologique
89
Satisfaire la demande des équipes gérontologiques
• un logiciel adapté à la pratique de l’EGS au quotidien
• Basé sur des grilles d’évaluations validées au plan international
• Evaluation gérontologique hierarchisée
• Structure Evolutive et actualisable : OUTIL UBIQUITAIRE
Modules successifs
Risques classiques de fragilité
1ere évaluation en 15/20min
“baromètres” visuels
facilité de déplacement dans les pages
pré-saisie des items
Ergonomie d’utilisation
Aggir et
score GIR
Score de
FRAGILITE
Utilisable à tous les stades
d’évaluation et de prise en charge
Continuum
90
16
91
LE STATUT NUTRITIONNEL AU CENTRE DE LA PRISE EN CHARGE GLOBALE
92
93 94
95
Résultats de l'enquête effectuée auprès des médecins généralistes du département des Alpes Maritimes
E.G.S. ET FAISABILITÉ
96
TEMPS DE PASSATION DE L’EGS :
510
152025
30354045
5055
Temps estimé Temps réel
TEMPS DE PASSATION DE L'EGS (niveau 1)
60
50
40
30
20
10
0 temps temps estimé réel
EGS (niveau 1)
Pour les cas validés : pas de différence significative (temps estimé, comme temps réel) entre les différents MG. Mais temps réel significativement plus long que le temps estimé (p=0,001)
20min ≤ évaluation ≤ 32 min
17
97
- valeur prédictive - optimisation de la prise en charge
98
AGGIR/GIR ET SCORE DE FRAGILITÉ
NOTA : AGGIR : évaluation d’un niveau d’autonomie (activité) GIR = Coût estimé en fonction de la perte d’autonomie constatée
• 6
• 5
• 4
• 3
• 2
EGS = OUTIL PRÉDICTIF
99
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
STATUT COGNITIF
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
STATUT EMOTIONNEL
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
STATUT NUTRITIONNEL
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
QUALITÉ DE VIE
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
MOTRICITÉ ET ÉQUIILIBRE
A (%)B (%)
C (%)
EVAL. MG
EVAL. EGS 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
FRAGILITÉ USUELLE
p<0,01 p<0,001 p<0,001
p<0,01 p=0,055 p<0,001
Évaluation subjective (*) versus
Évaluation objective (EGS)
(*) Questionnaire préalable auprès des MG : « à votre avis, votre patient, Mr ou Mme X, est à classer A/B/C au plan nutritionnel, émotionnel, qualité de vie, fragilité globale, etc ?»
Classification des items de la fragilité :
- (A) pas fragile - (B) moyennement fragile - (C) très fragile
EGS ET MÉDECINE/SANTÉ PAR LA PREUVE
100
Médecin généraliste : demande de classification - pas (A) - très (C) - moyennement fragile (B) Evaluation
subjective
versus
Evaluation objective (EGS)
***
***
*
101
Evaluation subjective
versus
Evaluation objective (EGS)
102
LES PAGES SPÉCIFIQUES DÉDIÉES AU STATUT NUTRITIONNEL
18
103
• Pour le Med. Coordonnateur. • Pour le Gestionnaire
104
EGS : outil de prévention précoce >>> Activité Physique Adaptée EGS : outil de suivi et de management
en EHPAD (MR) et SSLD
105
EGS : outil de prévention précoce >>> Activité Physique Adaptée
EGS : outil de suivi et de management en EHPAD
106
RÉSULTATS (4) > OUTIL PRÉDICTIF ? Non décédés / décédés
STATUT NUTRITIONNEL
5
10
15
P<0,01
107
STATUT SENSORIEL
10
15
20
P<0,01
OUTIL PRÉDICTIF ? (2) Non décédés / décédés
108
SCORE EMOTIONNEL
5
10
15
P<0,05P<0,03
OUTIL PRÉDICTIF ? (3) Non décédés / décédés
19
109
SCORE DE FRAGILITÉ
5
10
15
P<0,01
P<0,001
OUTIL PRÉDICTIF ? (4) Non décédés / décédés
110
J Am Geriatr Soc 52:1929–1933, 2004.!
111
112
113 114
AVANTAGES DE L’EGS : A. Un langage commun pour mieux cerner la PA B. Prise en compte des syndromes/pathos associés traitables :
depression, malnutrition, etc > Tolérance accrue du traitement K
C. Mesure des capacités de réserve de la PA > adaptation de la chimio
D. Meilleure estimation du niveau de fragilité E. Estimation plus objective de l’espérance de vie intrinsèque >>> MEILLEURE STRATEGIE
20
115
EGS >>> MEILLEURE STRATEGIE
Pour le moins 3 GROUPES: A. PA en vieillissement réussi, autonome > Traitement K standard
B. FRAGILITÉ AVÉRÉE + COMORBIDITÉS > Réflexion immédiate Curatif/Palliatif
C. FRAGILITÉS PARTIELLES (difficultés à faire face,
déclins fonctionnel sans déficits complets…) > Adaptation thérapeutique reduction doses initiales chimio > progression
adaptée. 116
Algorithm for the management of the older cancer patient based on CGA. • Patients who are totally independent and have no serious comorbidity (group 1) should receive full-dose treatment, as long as their average life expectancy is longer than the life expectancy from cancer. • Patients dependent in one or more IADLs or with some comorbidity (group 2) should be subject to some precautions, such as dose reduction of chemotherapy at first administration. • Frail patients (group 3) are mainly candidates for supportive care. Balducci & al, 2003
117
Rôle d’un centre d’investigation nutritionnelle. Techniques d’avenir En résumé : - les marqueurs standards de la dénutrition - l’évaluation globale de la fragilité pour comprendre le statut individuel - des tests plus « pointus » : PLT, CCK, autres marqueurs
118
Développer l’investigation et une approche scientifique par la médecine de la preuve
• AMÉLIORER LES EXPLORATIONS EXISTANTES • PERSPECTIVES ET NOUVEAUX MARQUEURS
119
Murray IA & al Postgrad Med J 2003;79:471–473 Retrospective audit of the value of the pancreolauryl test in a district general hospital Conclusions: The PLT can be used in a district general hospital setting as an outpatient test for pancreatic insufficiency and has a specificity of 83%–91%.
120
Domıinguez-Munoz JE and Peter Malfertheiner P, Clinical Chemistry 44:4 869–875 (1998)
Optimized serum pancreolauryl differentiating patients with and without chronic pancreatitis
21
121
M Ventrucci, A Cipolla, G M Ubalducci, A Roda, E Roda : 13C labelled cholesteryl octanoate breath test for assessing pancreatic exocrine insuYciency, Gut 1998;42:81–87
122
M Ventrucci, A Cipolla, G M Ubalducci, A Roda, E Roda : 13C labelled cholesteryl octanoate breath test for assessing pancreatic exocrine insuYciency, Gut 1998;42:81–87
123
M Ventrucci, A Cipolla, G M Ubalducci, A Roda, E Roda : 13C labelled cholesteryl octanoate breath test for assessing pancreatic exocrine insuYciency, Gut 1998;42:81–87
124
L Gullo, R Pezzilli, M Ventrucci, L Barbara : Caerulein induced plasma amino acid decrease: a simple, sensitive, and specific test of pancreatic function, Gut, 1990,31,926-929
125
AUTRES TESTS NON INVASIFS À OPTIMISER… • PABA test • ELASTASE 1 Fécale • H2 breath tests
• Lactulose ou lactitol : = évaluation du temps de transit oro-coecal • D-xylose test (Syndr global malabsorbtion) • Lactose H2 breath test (ou autres substrats spécifique)
• 13C breath test (sensibilité +++ mais lab. Explo. spécialisés) • Profils en aa.. • ETC Hardt PD, Pancreas, 25(1), 6-9, 2002.
Keller J, Layer P ,Schweiz Rundsch Med Prax. 2005 Sep 14;94(37):1433-8 126
AUTRES TESTS NON INVASIFS À OPTIMISER… • PABA test = idem PLT, mais pour digestion protéique (tyr-ala)
• Leclercq C & al : Use of PABA test to check completeness of 24-h urine collections in elderly subjects ; Nutrition. 1991 , 7(5), 350-4.
• Ishii Y & al ; Measurement of extra-pancreatic secretory function by 13C-dipeptide breath test., Transl Res ; 149(6):298-303 , 2007
• ELASTASE 1 Fécale • Profils en aa.. • ETC
22
127
AUTRES TESTS NON INVASIFS À OPTIMISER… • PABA test • ELASTASE 1 Fécale (gly-pro)
• Dominici R & al : Fecal elastase-1 as a test for pancreatic function: a review ; Clin Chem Lab Med. 2005;43(1):97-8.
• Lankisch PG., Now that fecal elastase is available in the United States, should clinicians start using it?, Curr Gastroenterol Rep. 2004, ;6(2):126-31.
• H2 breath tests (lactulose ou lactitol) :
• Profils en aa.. • ETC
128
AUTRES TESTS NON INVASIFS À OPTIMISER… • PABA test • ELASTASE 1 Fécale • H2 BREATH TESTS
• Lactulose ou lactitol : = évaluation du temps de transit oro-coecal • D-xylose test (Syndr global malabsorbtion) • Lactose H2 breath test (ou autres substrats spécifique)
• 13C breath test (sensibilité +++ mais lab. Explo. spécialisés) • Profils en aa.. • ETC Hardt PD, Pancreas, 25(1), 6-9, 2002. Keller J, Layer P ,Schweiz Rundsch Med Prax. 2005 Sep 14;94(37):1433-8
129
AUTRES TESTS NON INVASIFS À OPTIMISER… • PABA test • ELASTASE 1 Fécale • H2 breath tests (lactulose ou lactitol) : = évaluation du temps de transit oro-coecal • D-xylose test (Syndr global malabsorbtion) • Lactose H2 breath test
(ou autres substrats spécifique) • 13C breath test (sensibilité +++ mais lab. Explo. spécialisés) • Profils en aa.. • ETC Hardt PD, Pancreas, 25(1), 6-9, 2002.
Keller J, Layer P ,Schweiz Rundsch Med Prax. 2005 Sep 14;94(37):1433-8
130
131
132
Davis CD & a Am J Clin Nutr 2000;71:781–8.
Changes in dietary zinc and copper affect zinc-status indicators of postmenopausal women, notably, extracellular superoxide dismutase and amyloid precursor proteins
23
133
J. Nutr. 134: 1716–1723, 2004.
134
A. Aguilera et al. Nephro Dial Transplant. 1998
135
European Journal of Endocrinology (2003) 148 627–634
independently living elderly men, functional ability appears to be determined by muscle strength (positive) and fat mass (negative) . Low serum IGFBP-2 concentrations are a powerful indicator for overall good physical functional status, probably inversely reflecting the integrated sum of nutrition and the biological effects of growth hormone, IGF-I and insulin.
136
Insulinemia and leptinemia in geriatric patients: markers of the metabolic syndrome or of undernutrition? S Bonin-Guillaum & al, Diabetes Metab 2006;32:236-243
137
138
Prealbumin Serum Concentrations as a Useful Tool in the Assessment of Malnutrition in Hospitalized Patients ; Gianluigi Devoto & al : Clinical Chemistry 52:12, 2281–2285 (2006)
24
139
McKeown NM et al, Am J Clin Nutr 2001;74:188–96.
Use of biological markers to validate self-reported dietary intake in a random sample of the European Prospective Investigation into Cancer United Kingdom Norfolk cohort
140
Y-C Chan et al Journal of the American College of Nutrition, 18, 4, 358–365 (1999)������ A Comparison of Anthropometry, Biochemical Variables and Plasma Amino Acids among Centenarians, Elderly and Young Subjects!
141
Y-C Chan et al (1999)������
142
143
NUTRITION ET PA : NOUVEAUX MARQUEURS
UN TRÈS BON CANDIDAT : LA GHRELINE
144
CONTROLE DE LA PRISE ALIMENTAIRE EFFET -
CCK : anorexie, satiété précoce (et autres effets physio…) GLP-1 (idem) LEPTINE réduction long terme (inhibe NPY)
EFFET +
GHRELINE : orexie (et stimulation GH)
NPY
MODULATION ET INTERACTIONS ex : TNF et/ou CCK < > NPY Ghreline < > Obestatine " " "Zhang & al Science 310 (5750): 996–9, 2005" Yakabi K & al. World J Gastroenterol, 14(41):6334-8, 2008
N Alonso & alo, European journal of endocrinology (2007)!
25
145
La ghréline, hormone de la faim
146
La ghréline, et contrôle hypophysaire de la sécrétion de GH et de l’IGF
147
COMPTE TENU DES EFFETS PLEÏOTROPES DE LA GRHÉLINE, LE VIEILLISSEMENT GASTRIQUE PEUT PARTICIPER À LA FRAGILISATION GLOBALE DE LA PA…
148
STURM & al : J Clin Endocrinol Metab,
2003, 88, 88(8):3747–3755
149
STURM & al : J Clin Endocrinol Metab,
2003, 88, 88(8):3747–3755
150
STURM & al : J Clin Endocrinol Metab,
2003, 88, 88(8):3747–3755
26
151
S Checchi & al : Serum Ghrelin as a Marker of Atrophic Body Gastritis in Patients with Parietal Cell
Antibodies, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
152
S Checchi & al : Serum Ghrelin as a Marker of Atrophic Body Gastritis in Patients with Parietal Cell
Antibodies, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
153
CLangenberg & al : Ghrelin and the Metabolic Syndrome in Older Adults, The Journal of
Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
154
CLangenberg & al : Ghrelin and the Metabolic Syndrome in Older Adults, The Journal of
Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
155
CLangenberg & al : Ghrelin and the Metabolic Syndrome in Older Adults, The Journal of
Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
156
CLangenberg & al : Ghrelin and the Metabolic Syndrome in Older Adults, The Journal of
Clinical Endocrinology & Metabolism, 92, 92(11), 4346–4351, 2007
27
157
Nass & al, Ann Internal Med., 2008
158
Nass & al, Ann Internal Med., 2008
159
Nass & al, Ann Internal Med., 2008
160
Nass & al, Ann Internal Med., 2008
161
162
28
163
164
165
166
DE NOMBREUX MARQUEURS CANDIDATS…
167
A. Aguilera et al. Nephro Dial Transplant. 1998
168
Tarnopolsky M & al : Creatine monohydrate and conjugated linoleic acid improve strength and body composition following resistance exercise in older adults ; Plosone. 2007, 3-2(10), e991.
29
169
170
171
Merci… http://homepage.mac.com/danielbalas/GERONTO/ http://homepage.mac/danielbalas/BIENVIEILLIR/ [email protected]
Merci…
172
173