Département : Études Françaises Option : Communication et Médias Année universitaire : 2018-2019
Rapport de stage de Fin d’études pour
L’obtention d’une Licence En Communication et Médias
Présenté par : Encadré par : M. Khalid TEGMOUSSE Pr. Nadia BIROUK
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-TABLE DES MATIÈRES-
PAGE DE GARDE……………………………………………………………………………………………7 REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………..…….9 INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………11
CHAPITRE 1ier : L'ENTREPRISE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE……………………………………………….15 A – LE SECTEUR DE LA PRESSE AU MAROC………………………………………………..…15
1- Historique du secteur………………………………………………………………….15 2- Les principaux journaux de la presse marocaine francophone………..16 3- Statistiques de diffusion de la presse marocaine
(arabophone/francophone)…………………………………………………………17 4- Lecture et analyse des statistiques……………………………………………….19 5- La presse électronique………………………………………………………………..19 6- Principaux supports de la presse digitalisée au Maroc…………………..20
B – L’ENTREPRISE PAR RAPPORT AU SECTEUR……………………………………………20
1. Historique de l’entreprise…………………………………………………………….20 2. H24info.ma aujourd’hui………………………………………………………………21 3. Structure sociale de l’entreprise……………………………………………………23 4. Fonctionnement du service………………………………………………………….25 5. Descriptif d’une journée de travail dans la rédaction………………………25
CHAPITRE 2nd : LES TRAVAUX EFFECTUÉS ET LES APPORTS DU STAGE………………………………..27 A – LES TRAVAUX EFFECTUÉS…………………………………………………………………….27
1. Les Missions du poste occupé………………………………………………………27 2. Les outils mis à ma disposition……………………………………………………28
B – LES APPORTS DU STAGE………………………………………………………………………..30
1. Compétences acquises…………………………………………………………..……30 2. difficultés rencontrés et solutions apportées…………………………………31 3. la vie en société………………………………………………………………………….32 4. Bilan du stage…………………………………………………………………………….32 5. Mes tâches effectuées…………………………………………………………………33
CONCLUSION………………………………………………………………………………………………81 NOTES ET REFERENCES………………………………………………………………………………83 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………….85 GLOSSAIRE………………………………………………………………………………………………….87 ANNEXE………………………………………………………………………………………………………93
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-PAGE DE GARDE-
Nom et prénom du stagiaire
M. Khalid TEGMOUSSE
Nom et prénom du maître de stage
M. Réda MOUHSINE
Type de stage et durée
Stage de rédaction de presse
Du 25 février au 25 mars 2019 Nombre d’heures
effectuées 120 heures
Nom de l’entreprise
Groupe Geomedia
H24Info.ma
Adresse et coordonnées de
l’entreprise
Villa Sénérim,
Angle boulevard Ibnou Sina et Rue Abou Riane Al Falaki.
Casablanca 20000, Maroc
Tél : +212 5 22 22 18 59/79 Président Directeur
Général M. Mohamed LARAKI
Logo de l’entreprise
Photo de l’entreprise
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REMERCIEMENTS
À ceux qui m’ont beaucoup appris durant mon parcours académique universitaire en
l’occurrence mon professeure Mme. Nadia BIROUK : Je dis Merci. Son écoute et ses
conseils m'ont permis de cibler mes recherches, et de trouver un stage en totale
adéquation avec mes aspirations.
À ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable, je dis:
Merci.
Merci à M. Driss DOUAD, qui m’a offert cette occasion inouïe de stage, merci pour
l'indépendance et la confiance qu’il m’a accordée.
Merci, à M. Réda MOUHSINE, rédacteur en chef, mon maître de stage qui m’a
formé et accompagné tout au long de cette expérience professionnelle exceptionnelle
avec beaucoup de patience, de pédagogie et de professionnalisme.
En fin, Merci à toute l’équipe H24Info.ma. Merci, d’avoir facilité mon intégration au
sein de cette entreprise innovante.
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INTRODUCTION
Le traitement de l’information a connu au début des années quatre-vingts dix une
grande avancée. La presse, principal acteur dans ce secteur d’activité, connaîtra une
révolution au niveau de ses canaux de communication. De nouveaux outils feront leur
apparition: Minitel en France, télétexte, banques de données, sites web, etc.
(1). Ces nouveaux outils permettront à la presse, longtemps traditionnelle, de réaliser un
gain substantiel aussi bien en productivité qu’en évolutivité.
La numérisation de la radio et de la télévision, plus précoce en Amérique du Nord, (TNT,
web TV et radio) ainsi que la multiplication des canaux et chaînes spécialisés dans
l’information, offrira désormais au consommateur l’information « en continu », mettant
la presse écrite à rude épreuve. Une nouvelle ère de la communication au grand public
venait de commencer. Mais la vraie mutation, ne débutera réellement qu’à partir des
années 2000. L’entrée d’Internet sur la scène médiatique, annoncera la rupture avec les
lignes éditoriales classiques. Dès lors, les médias feront leur entrée triomphante dans le
domaine de l’information digitalisée.
Selon une récente étude scientifique, 90% de l’information serait digitalisée d’ici 2020,
un chiffre très fort qui en dit long sur les changements futurs dans le domaine de la
presse toutes tendances confondues. Le papier, qui a été pendant longtemps un support
indéfectible de la presse, sera supplémenté voire supplanté par le net ! Quel sera, alors le
rôle du journaliste dans ce nouveau espace de médias révolutionnaires ? Quelles
répercussions sur la fonction de journaliste et le statut de l’information ?
Aujourd’hui, dans le cadre de ma préparation d’une Licence en Communication et
Médias à la Faculté des lettres et sciences humaines Ain-Chock. J'ai souhaité,
tout en me formant aux métiers de la communication et des médias, réaliser mon stage
dans une entreprise qui saura répondre à ces enjeux du futur en matière de presse
électronique, d’autant plus que, les missions du journaliste m’ont, depuis longtemps,
attiré et suscité en moi un vif intérêt pour la profession qualifiée de « quatrième
pouvoir ». Je souhaitais voir de près les mécanismes régissant ce type d’activité puisque
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je m'oriente dans ma formation académique et peut être professionnellement vers le
métier de la communication au grand public.
Ainsi, du 25 février au 25 mars 2019, j’ai effectué un stage dans le département de la
rédaction, en tant que journaliste stagiaire, au sein de l’entreprise H24Info.ma sise
Villa Sénérim, Angle Boulevard Ibnou Sina et Rue Abou Rayane Falaki, Casablanca
20000. Un stage qui a été, pour moi, une opportunité d’appréhender les différents outils
de travail d’un journaliste en ligne et les techniques de rédaction d’un article
journalistique au sein d’une équipe jeune, dotée d’une formation académique et
technique en journalisme, et d’une grande et forte expérience dans le domaine de
l’information aussi bien écrite que digitalisée.
Au-delà d’enrichir mes connaissances professionnelles, ce stage m’a permis de relever un
défit personnel tout en essayant de mettre à jour et en concurrence mon savoir et mes
capacités pré-requises dans une entreprise de médias.
Mon stage au département «journalisme» a consisté essentiellement à produire des
articles journalistiques, publier des dépêches émanant des différentes agences de
presse (MAP, AFP, etc.) et interviewer des personnalités politiques et des acteurs
économiques autour de sujets faisant la Une de l’actualité.
M. Réda Mouhsine étant en même temps rédacteur en chef et mon maître de stage,
m’a permis d’appréhender, avec beaucoup de délicatesse et de discernement, les
différentes méthodes de traitement de l’information et comment la rendre accessible,
sans boursoufflure ni ambigüité puisque l’info ne vaut que si elle est comprise par
tous! (2). Et c’est dans ces excellentes conditions de travail, au milieu d’une équipe de
jeunes journalistes chevronnés, que j’ai pu m’initier à ce métier de la communication par
excellence.
L’élaboration de ce rapport de stage vient clore une riche expérience rédactionnelle
nourrie des différents apports des «collègues» journalistes avec qui j’ai eu le plaisir de
travailler et les personnalités que j’ai pu interviewer dans le cadre de ma mission au sein
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de H24Info.ma. J’ai pu consigner les différents enseignements tirés de la pratique
journalière des tâches auxquelles j’ai été affecté et les nombreux entretiens que j’ai pu
avoir avec les employés des différents services de la société ce qui, à priori, a donné de la
cohérence à ce travail.
Ce stage, a donc été pour moi, une opportunité de vivre le quotidien d’une entreprise
toujours à l’affût de l’information chaude. Le défi est de taille, puisque la
mondialisation a rendu ce secteur d’activité de plus en plus concurrentiel et ses
nombreux acteurs doivent, sans cesse, faire preuve d’innovation et d’ingéniosité afin de
séduire un public furtif. Fini le temps de l’information froide et décalée. Fini l’âge de
la presse écrite excentrique et archaïque. L’information chaude, presque en temps réel et
en image, est désormais accessible à tous où que l’on soit et en un clic. Bienvenue au
temps du « poids des mots et du choc des images » (3). Bienvenue dans un
monde, pour le moins, Utopique!
Ainsi, le Groupe Géomédia, paraît le meilleur interlocuteur pour répondre aux
questions qui s’imposent aujourd’hui. Ce groupe de presse récemment crée, s’est fait
connaître par son innovation dans le secteur de la presse écrite et digitalisée. J'ai intégré
ses équipes pour pouvoir découvrir leurs méthodes et procédés à atteindre le grand
public. Ce rapport essaiera de répondre à la problématique actuelle du secteur à savoir,
quels sont les freins et les leviers de la presse électronique?
En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique de ce mois passé au sein de
H24Info.ma, il paraît logique de présenter, d’abord son secteur d’activité à savoir le
secteur de la Presse au Maroc, puis présenter l’environnement du stage et préciser les
différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer au sein de la rédaction, et les
nombreux apports que j’ai pu en tirer, pour dresser, en fin un bilan de celui-ci.
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CHAPITRE 1ier
L'ENTREPRISE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE
A – LE SECTEUR DE LA PRESSE AU MAROC (source Wikipedia)
1. Historique du secteur
Le réveil du Maroc fut le premier journal marocain à être publié en 1883, quelques
années plus tard c’est au tour d’un autre journal Le commerce au Maroc, plutôt
économique, ce support de presse crée à l’initiative allemande était destiné à promouvoir
la destination Maroc comme nouveau eldorado. En 1890, un bureau de presse sera créé
à l’initiative de Moulay Al-Hassan sultan du Maroc. Plus tard, Moulay
Abdelaziz et Moulay Abdelhafid, se chargent d’accomplir l’ouvrage.
Au début du XXe siècle, La France dans un but de propagande se servira de cet outil
ingénieux, et crée des titres francophones comme La Dépêche marocaine et
arabophones comme Es-Saâda (La Félicité).
Plus tard le Maroc essaiera d’imiter, tant bien que mal, la France par le biais de Lissan-
ul-Maghreb, considéré comme le premier journal « marocain ». Cette première
publication quoique timide, signera le début d’un nouveau secteur économique et
marquera, ainsi, un tournant décisif dans la communication politique(4)
marocaine.
D’autres supports de presse prônant des revendications nationalistes suivront, c’est le
cas de la revue Maghreb créée en 1932 ou encore Al-Atlas en 1937. La seconde moitié du
XXe siècle connaitra un foisonnement au niveau des titres publiés Le Petit
Marocain (prédécesseur du Matin), L’Écho du Maroc, La Vigie marocaine ou encore Le
Courrier du Maroc.
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2. Les principaux journaux de la presse marocaine francophone
Les quotidiens:
Al Bayane
Aujourd'hui le Maroc
L'Économiste
Le Matin
Les Inspirations éco (ex-Les Échos Quotidien)
Libération
L'Opinion
Les hebdomadaires:
Challenge Hebdo
Finances News Hebdo
La Nouvelle Tribune
La Vie Eco
Le Temps
Le Reporter
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Maroc Hebdo International
Telquel
L'Observateur du Maroc
Sport Hebdo
EcoPlus (hebdomadaire économique, édité par le Groupe Maroc Soir -GMS-)
3. Statistiques de diffusion de la presse marocaine
(arabophone/francophone)
Quotidiens
Titre
Diffusion
totale
Langue Périodicité
2014 2017
Alakhbar 64 625 37 320 arabe Quotidien
Assabah 45 538 28 928 arabe Quotidien
Al Massae 75 064 27 432 arabe Quotidien
Le Matin 20 947 20 215 français Quotidien
L'Économiste 18 123 14 949 français Quotidien
Akhbar Al
Youm
20 006 14 436 arabe Quotidien
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Titre
Diffusion
totale
Langue Périodicité
2014 2017
L'Opinion 12 037 10 227 français Quotidien
MBC Times 10 611
fr. / en. / es. Quotidien
Les
Inspirations
éco
6 645 8 621 français Quotidien
Autres périodiques
Titre
Diffusion totale
Langue Périodicité
2014 2017
Lalla Fatema 35 998
arabe Mensuel
Nesma 24 957
arabe Mensuel
La Vie éco 14 808 17 497 français Hebdomadaire
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Titre
Diffusion totale
Langue Périodicité
2014 2017
Plurielle magazine
Géomédia (gratuit)
20 035 16 964 français Mensuel
Al Mountakhab 15 734
arabe Bi-hebdomadaire
Nissae Min Al Maghrib 12 882 7 367 arabe Mensuel
4. Lecture et analyse des statistiques :
Une brève lecture des statistiques permet de déceler le gros faussé qui ne cesse de se
creuser entre une presse écrite archaïque et asservie, que je qualifie de parent «pauvre»
et une presse électronique novatrice et rebelle puisqu’elle s’insurge aux anciennes lignes
éditoriales restées longtemps classiques. Si aujourd’hui la version papier est bouder,
c’est parce que la version électronique offre plus de souplesse et moins de contraintes,
son abondance permet d’assouvir la soif du Lectorat pour l’information en temps réel
et au-delà des frontières.
Par ailleurs, la chute fatale des ventes que subit la presse écrite depuis quelques années,
est le résultat de la prouesse technologique du net et de ses supports qui continuent de
révolutionner le monde de la communication et des médias au niveau international.
5. La presse électronique:
La presse électronique, comme son parent pauvre la presse écrite, est un secteur
d’activité à portée économique, politique et social. Ces deux supports de la presse se
partagent la publication de l’information. Néanmoins, la presse électronique, plus
accessible et moins contraignante, a la particularité d’être diffusée à grande échelle. Une
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diffusion qui dépasse les frontières d’un pays donné. Où que l’on soit, la presse
électronique donne l’accès libre et instantanée à l’actualité des différents pays du globe.
Son caractère universel et libre la rend plébiscitaire et donc influente, ce qui pose de
sérieux problème aux régimes conservateurs, autoritaires et dictatoriaux et qui
n’hésitent pas à appliquer la Censure comme moyen de répression mettant, ainsi, en
péril la liberté de la presse(5).
6. Principaux supports de la presse digitalisée au Maroc:
www.arab-travelinvest.com (site d'informations générales, économiques et
touristiques, en arabe et en français, pour le Maroc, Afrique et monde arabe, publié
par MTG Communication & PR depuis 2015, autorisé par le ministère de la
communication marocaine)
H24info.ma (information - actualité)
Médias 24 (information - actualité)
Le360.ma (information - actualité)
www.marokino.info(information - actualité)
Ledesk.ma (information - investigation)
infomediaire.ma (information - actualité)
lepetitjournalmarocain.com (information-actualité)
ledaily.ma (information-actualité)
Bladi.net (information - marocain du monde)
Yabiladi.com (information - marocain du monde)
Bopress.ma (site d'informations pastiche)
B – L’ENTREPRISE PAR RAPPORT AU SECTEUR
1. Historique de h24info.ma
Geomedia est crée à l’initiative d’un jeune marocain Mohamed LARAKI, ingénieur
de formation il détient le groupe à hauteur de 80%. Geomedia est le 1er groupe de
presse gratuite au Maroc avec deux titres phares : Sport Hebdo et Plurielle. Le
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groupe de médias est l'un des plus grands au Maroc et en Afrique du Nord. Aujourd’hui,
Il développe plusieurs supports de presse (Plurielle, Sport hebdo, L'Officiel femmes,
L'Officiel Hommes, ainsi que du site d'information H24Info). Sa filiale Geocible est
spécialisée dans le marketing direct et opère principalement dans la distribution
d’imprimés publicitaires pour le compte des plus grandes enseignes de distribution et de
marques automobiles.
En 2014, le groupe Geomedia se positionne sur le digital et lance le premier portail
d’information : H24info.ma Dédié à l’information nationale et internationale ;
H24info.ma a pour ambition de s’installer comme la référence éditoriale marocaine en
matière d’actualités. H24info.ma produit des contenus éditoriaux à forte valeur
ajoutée, déployés sur l’ensemble des vecteurs de diffusion : web, mobile et tablette. Cette
volonté permanente de se réinventer sur différents supports permet de proposer de
nouvelles expériences «utilisateurs» aussi bien éditoriales que publicitaires. Pour
assurer le succès de son site d’information, le Groupe Geomedia a conclu un contrat
d’exploitation des contenus avec le groupe Le Figaro(6), l’une des plus prestigieuses
sociétés d’édition françaises.
2. H24info.ma aujourd’hui
Loin d’être une plateforme de lettre d’information ou de dépêches, H24info.ma est,
aujourd’hui un «média chaud» actualisé plusieurs fois par heure avec des informations
politiques, sociétales, culturelles et sportives à forte valeur ajoutée. H24info se
démarque par son ton original et parfois décalé. Titres incitatifs, des sujets qui font
l’actualité ou le buzz mais aussi de nombreux rendez-vous, comme les émissions d’
«infotainement» où l’humour a droit de cité. Plus de 10 émissions en production
interne qui viennent rythmer la semaine. H24info, c’est aussi du «magazine» avec des
séquences lifestyle (mode), automobile, high-tech, vous y retrouverez une sélection des
meilleurs perso et une rubrique exclusivement dédiée aux articles des éditions du groupe
Geomedia : L’Officiel, la femme marocaine, véritable magazine féminin, L’Officiel
Homme, Plurielle, Sport Hebdo.
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3. Structure sociale de l’entreprise
Convaincu que le contenu est la clé de la réussite dans la presse qu’elle soit digitale,
gratuite ou payante, H24info.ma rassemble une équipe de journalistes tant experts
que passionnés apportant chacun d’eux leur expertise dans les domaines de la politique,
l’économie, le sport, le lifestyle, la culture, les loisirs. Passée par différents médias
(presse écrite et/ou audiovisuelle), la rédaction s’engage à délivrer une information
vérifiée et sans parti pris. Derrière cet arsenal, se dresse le portrait d’un grand dirigeant,
M. Mohamed LARAKI. En 10 ans, cet ingénieur de formation s’est construit l'un des
plus grands groupes médias au Maroc et en Afrique du Nord. En développant plusieurs
supports de presse (Plurielle, Sport hebdo, L'Officiel femmes, L'Officiel Hommes, H24
info). Son dévouement pour son pays le Maroc et sa Participation au rayonnement des
médias d'information indépendants au Maroc, en l’occurrence, H24info, et la
promotion de la mode traditionnelle tant au Maroc qu'à l'étranger avec le lancement du
premier magazine dédié au Caftan à l'étranger, fait de lui une icône de la nouvelle
génération patriotique. Mohamed LARAKI ne compte pas s’arrêter là, sa verve pour
l’entreprenariat le pousse à programmer d’autres projets : développer un fond
d'investissement afin d’accompagner les PME (7) jusqu’à leur autonomie, continuer à
développer le secteur des médias de luxe et développer de nouveaux médias sur le
numérique tout en se positionnant en acteur médiatique influent à l’échelle continentale.
De grandes ambitions qui nécessitent de grands moyens financiers et surtout humains.
C’est ainsi que le choix d’une équipe professionnelle et vigoureuse s’impose.
Equipe H24info :
M. Driss DOUAD, Directeur de la rédaction, journaliste chevronné, doté d’une longue
expérience de rédaction en France et au Maroc. Créateur de magazines de presse écrite
et en ligne, chroniqueur et reporter radio, éditorialiste, à 360°. Son ambition est de faire
de H24info.ma le site d’information référence au Maroc.
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M. Réda Mouhsine, Rédacteur en chef adjoint Diplômé de l’Isic, Réda est spécialisé en
politique et en société. Il a collaboré avec de nombreux journaux marocains comme
Telquel, l’Economiste ou la Vie Eco mais a fait l’essentiel de sa carrière au Soir Echos.
Passionné de terrain et de nouvelles technologies, Réda est persuadé que l’avenir du
journalisme passe par le web : « c’est là que se trouvent les lecteurs », rétorque-t-il.
M. Hicham OULMOUDEN, Rédacteur en chef adjoint Avec sa maîtrise de l’histoire
du Maroc, Hicham, native de Casablanca, a passé quelques années à voyager,
principalement en Asie et en Amérique. Ses sujets de prédilection : la culture, les droits
sociaux et humains. Hicham rejoint l’équipe de H24info parce qu’elle veut toucher
encore plus de lecteurs.
M. Abouammar TAFNOUT, surnommé Monsieur vidéo, il est logisticien de
formation. Passionné d’écriture, il devient journaliste en 2015 en rejoignant le Groupe
Geomedia au lancement de Sport24Info. Il multiplie ensuite les expériences chez Luxe
Radio, Le Soir Echos. Passionné par l’actualité sur internet, il est aujourd’hui Mr Vidéo
de H24info. Son but : utiliser la vidéo pour divertir le public tout en restant au cœur de
l’actualité.
D’autres journalistes juniors ont rejoint l’équipe, c’est le cas Mlle Emilie
TAILLANDIER, M. Ayoub OUAJIB, Mlle Abir EL ADNANI, M. Mohamed
LAABI ou encore Mlle Rihame BENDAHMANE, enrichissant, ainsi le contenu
éditorial.
A H24info, on soigne tous les aspects du contenu : le rédactionnel mais aussi la photo
et la qualité des vidéos : un monteur professionnel «3Diste» et Mehdy Mariouch, lauréat
des Beaux arts de Casa et photographe, iconographe viennent compléter l équipe de
H24info. Avec l’appui des journalistes de tout le Groupe Geomedia, H24info est un
site complet offrant le plus large spectre des centres d’intérêts des internautes
marocains.
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4. fonctionnement du service
Au sein de cette entreprise de taille moyenne, il est aisé de percevoir l’interaction
constante entre les différents services décrits plus haut. Telle une fourmilière, les
employés, le plus souvent, affairés s’activent entre les différents services, une activité,
qui m’est apparue anormale le premier jour de mon arrivée à H24Info.ma. Au fil du
temps, je me suis habitué à cette cadence de travail que je qualifie, aujourd’hui, de
véritable circuit de création de richesse.
Compte tenu du fait que mon stage a été exclusivement réalisé au service de la rédaction
de H24Info.ma, la description portera essentiellement sur le service et le poste dans
lesquels j’ai évolué.
5. descriptif d’une journée de travail dans la rédaction
C’est à 09h 30 de chaque lundi matin que les collègues journalistes regagnent leur
bureau. Après le traditionnel rituel du café matinale, un tour d’horizon, des grands titres
de la presse marocaine, des sites d’informations et des agences de presse nationales et
internationales, s’avère nécessaire. Cette lecture préambulaire ouvrira la voie à un débat
continu qui sera décisif dans le choix du papier, élément très important dans
l’établissement d’un menu après une hiérarchisation bien élaborée, qui répond à un
choix stratégique de la rédaction et de sa ligne éditoriale. L’après midi, une table ronde
s’organise au tour de l’information service, sorte de briefing où chaque journaliste
prend la parole à tour de rôle dans une ambiance décontractée et joviale animée par M.
Driss Douad en personne. A l’issue de cette réunion une feuille de route (agenda ou
carnet pour la semaine) sera établie sur laquelle chaque journaliste se verra attribuer,
après concertation, une tâche à exécuter (dossier spécial, interview, reportage, micro
trottoir, tournée, etc.). Aussi cette table ronde vise la prévention contre tout ratage ou
doublon.
La circulation de l’information au sein du groupe est ainsi un des points forts que j’ai pu
apprécier et retenir à la suite de mon stage chez H24Info.ma, tant au niveau du travail
collaboratif, que dans l’implication de tout le monde (journalistes, infographistes,
metteurs en scène, etc.) dans le déroulement du travail et le bon fonctionnement de
l’entreprise.
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CHAPITRE 2nd
LES TRAVAUX EFFECTUES ET LES APPORTS DU STAGE
A – LES TRAVAUX EFFECTUÉS
Au cours de ce stage, j’ai pu découvrir de près le métier du journaliste dans ses
occurrences rédactionnelles et comprendre de manière globale les difficultés qu’un
journaliste de la rédaction pouvait, éventuellement, rencontrer dans l’exercice de La
profession décrite comme celle de tous les dangers. Ainsi et pour une meilleure
compréhension des tâches que j’ai pu effectuer, il paraît approprié de traiter en premier
lieu et de manière détaillée les tâches qui m’ont été confiées, puis traiter des outils qui
étaient mis à ma disposition.
1. Les Missions du poste occupé
Au cours de ce stage, j’ai passé le plus clair de mon temps à décortiquer l’information
parue sur les différents supports informatifs (journaux, hebdomadaires, revues, sites
électroniques d’information, etc.). Dès le premier jour j’ai été amené à traduire un article
sur un fait divers paru au journal Al Massae du 25 février 2019, sitôt publié après
vérification du contenu. Cette première expérience m’a procuré l’assurance et a nourri
mon entrain. A mesure que j’apprenais, mes recherches s’approfondissaient. Le
lendemain j’ai été véritablement opérationnel, du fait de ma meilleure maîtrise de la
traduction, de ma capacité d’analyse et de mon esprit de synthèse. Dés lors,
mon ambition et ma passion sont devenus sans limites. Au fil des jours, je me suis vu
confier la rédaction de plusieurs thèmes faisant la Une de l’actualité. Le choix pertinent
de la titraille (titres et intertitres) pour chaque rédaction, m’a valu la reconnaissance
de mes supérieurs hiérarchiques. Et c’est dans cette lignée d’articles réussi, que je me
suis vu convier la mission d’interviewer un ténor de la communication politique M.
Mustapha SEHIMI(8), une mission, quoique colossale, était couronnée de réussite
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puisque la signature de l’article portera et pour la première fois, non plus le qualificatif
« stagiaire » mais désormais, «Propos recueillis par Khalid TEGMOUSSE» tout
court. Une distinction qui fera ma fierté et sera décisif dans la publication d’un autre
article « posthume » sur l’immobilier, le 01 avril, c'est-à-dire hors période de stage, mon
domaine d’activité. Cette fois, en tant que journaliste pigiste, cerise sur le gâteau !
2. Les outils mis à ma disposition
Tout d’abord, je tiens à remercier vivement, M. Mehdi BENHADOU le responsable du
service informatique, sans lui la rédaction, la mise en page et la publication des articles
de presse ne seraient possible. En effet, le support des médias électroniques étant le net
et non le papier, il est alors indispensable pour toute presse électronique, de disposer de
son propre backoffice « wordpress ». Ce logiciel mis à ma disposition est un système de
gestion de contenu conçu pour être installé localement sur son ordinateur personnel, sur
un ordinateur de bureau. Par le biais de son propre serveur web ou d'un hébergement
mutualisé, il est possible d'accéder et de modifier le contenu du site Internet en tout
temps.
Le site Internet peut être géré et administré par plusieurs utilisateurs, chacun pouvant
s'il le souhaite se créer un profil en renseignant plusieurs informations. Il est possible de
restreindre la possibilité de créer et modifier du contenu pour un utilisateur en
modifiant ses droits:
Administrateur : a accès à toutes les fonctionnalités de l'administration de
« WordPress », ce profil est créé automatiquement
Editeur : peut publier et gérer ses propres pages ainsi que celles des autres
utilisateurs
Auteur : ne peut publier et gérer que ses propres articles
Contributeur : peut écrire et gérer ses propres articles mais ne peut en revanche
pas les publier
Abonné : ne peut que gérer son profil et ses renseignements.
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Incontournable, « WordPress » permet la création de pages et d'articles avec de
nombreuses fonctionnalités. Il est possible d'anticiper la publication d'un article en
modifiant la date de publication, de couper un article en plusieurs pages si celui-ci est
trop long, d'insérer des fichiers multimédias et de créer des miniatures, ou encore
d'insérer des émoticônes.
« WordPress » permet de sauvegarder des articles inachevés en tant que brouillons,
permettant à l'utilisateur de les compléter plus tard et de les publier lorsqu'il le souhaite.
Avant publication ou mise à jour d'un article, il est possible d'utiliser l'outil de
prévisualisation pour avoir un aperçu de l'article ou de la page. Il est donc un fidèle
compagnon pour tout journaliste en ligne.
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B – LES APPORTS DU STAGE
Les apports que j’ai tirés de cette expérience professionnelle peuvent être regroupés
autour de trois idées principales : les compétences acquises, les difficultés rencontrés et
les solutions apportées ainsi que la vie en société.
1. Compétences acquises
Au cours de mon stage, j’ai pu effectuer différentes tâches. Dès lors qu’elles m’ont permis
d’apprendre différents aspects du travail du journaliste, de là, il paraît approprié de
s’attarder sur les compétences acquises. Il s’agit, en effet; des compétences de la
traduction, de la synthèse et de l’interview :
- La traduction: Le module de la traduction en S3 a ravivé en moi l’amour pour cette
belle discipline quoique rebelle. En effet, il ne s’agit pas de traduire des mots et des
expressions mais de traduire l’âme du texte selon son contexte, une manœuvre délicate
qui, prise à la légère, risque de donner un contresens et faire basculer tout le texte dans
la difformité, au risque et péril de son auteur. Une telle incompétence est intolérable
dans une entreprise dont la devise est la rigueur et la pertinence est le maître mot.
- La synthèse: A l’instar de la traduction, la synthèse requiert une grande fidélité au
texte source, du moment qu’on doit rapporter l’essentiel de l’information sans ajout ni
omission et éviter ainsi une désinformation qui risque de porter préjudice aussi bien aux
personnes qu’aux institutions. La synthèse demande, en outre, une grande maîtrise de la
technique de prise de notes, dans le cas d’une interview-par exemple-, et une dextérité
de l’esprit.
- L’interview: Interviewer une personnalité procure une certaine liberté dans le choix
et le traitement du thème en question. A la différence des deux compétences développées
plus haut, votre interlocuteur est physiquement présent, par conséquent, une certaine
interactivité s’établit, et la communication prend dès lors, l’allure d’un débat où toute
question permise fera l’objet d’une remarque voire d’une critique, autrement, d’une
31
attaque et peut être d’une contre attaque, ce qui suppose une bonne maîtrise de la
langue, de ses jeux de mots et d’une culture pluridisciplinaire, qualités essentielles dans
l’exercice de la profession, particulièrement dans le genre interview.
Plus généralement et en guise de récapitulation, voici les différentes tâches qui m’ont été
confiées, durant ce mois de stage:
- traduire des articles parus dans d’autres journaux.
- mettre en ligne des dépêches.
- faire des synthèses d’articles souvent longs et ennuyeux pour le lecteur affairé.
- Interviewer des personnalités selon un thème d’actualité (politique, économique, etc.).
- préparer des articles «dossiers» d’actualité et d’intérêt commun pour le week-end.
2. Difficultés rencontrés et solutions apportées
Mon passage par la rédaction de H24Info.ma ne s’est pas fait sans difficultés. Et il
serait plus juste d’attirer l’attention de tous prétendants au métier du journalisme
électronique, sur quelques problèmes d’ordre technique relatifs à l’analyse et à la
synthèse journalistiques. Ces écueils ce sont aussitôt fait sentir notamment au niveau du
temps consacré à ma rédaction de certains articles que, personnellement, je juge long.
Aujourd’hui, La concurrence entre les différents acteurs de la presse électronique à
vouloir s’emparer rapidement de l’information et chercher la primauté dans sa
publication (l’information chaude, le scoop, etc.), impose à ceux-ci, notamment à
H24Info.ma, d’accélérer la cadence de leur processus éditorial. Un rythme effréné
qui demande du temps pour l’adaptation et une présence d’esprit continue. A cela
s’ajoute, une autre difficulté non moins importante ; le style journalistique étant
différent du littéraire et de ses normes rhétoriques, je me suis souvent fait piéger dans
une vaine recherche des mots rares et d’expressions soutenues, mon souci accru pour la
perfection et l’esthétique littéraire m’a fait glisser à maintes reprises dans la cacophonie
voire le « prosaïsme » puisqu’en fait, le lecteur connecté n’est plus tenté par la recherche
du style raffiné mais plutôt par l’information, quand bien même brute. Néanmoins, le
style rhétorique reste d’usage et s’avère si important dans le traitement de l’actualité, en
l’occurrence la chronique, qui fait appel aux figures de style et à la rhétorique (ironie,
32
périphrase, euphémisme, sarcasme, hyperbole, etc.). Malheureusement, ce type d’article
est strictement réservé aux chroniqueurs(9), hommes de lettres et politologues
chevronnés, m’a fait savoir mon maître de stage. Je ne pouvais alors, prétendre à de
telles prérogatives.
A en croire la majorité de mes collègues journalistes à H24Info.ma, le bilan de mon
stage était, généralement, positif et mon passage fut convainquant. Les problèmes liés à
mon noviciat dans ce secteur d’activité assez particulier, m’ont effectivement rendu plus
fort et plus entreprenant.
3. La vie en société
Mon stage chez H24Info.ma a été très instructif et probant. Au cours de ce mois, j’ai
pu observer le cheminement d’un article de journal depuis sa rédaction jusqu’à sa
publication sur le site du journal. Au-delà, de l’activité de chacun de ces services, j’ai pu
apprendre comment s’articulent les différents départements de l’entreprise. Par ailleurs,
l’ambiance fraternelle et les relations humaines entre les différents employés de la
société, indépendamment de l’activité exercée par chacun d’eux, m’a beaucoup appris
sur la bonne conduite à tenir et le comportement exemplaire à adopter en toute
circonstance.
4. Bilan du stage
Mon stage chez H24Info.ma était très enrichissant sur le plan technique, il m’a permis
de mettre à profit mes compétences de communicant et évaluer ma formation
universitaire acquise ces trois dernières années. Ainsi, j’ai pu mettre à jour mon savoir
être (passion, dynamisme, réactivité, objectivité, diplomatie, etc.) et mon savoir faire
(capacités rédactionnelles langues, culture générale, etc.) en matière de journalisme et
mes connaissances, quoique superficielles, du lexique journalistique (papier,
accroche, angle, attaque, bas de casse, coquille, ours, chapeau, chute,
etc.), ce qui m’a, davantage, aidé à me familiariser avec ce nouveau milieu
33
socioprofessionnel où il m’a était demandé, à chaque fois, d’interagir et positivement
dans les différentes situations qu’imposent l’exercice de la profession.
Le stage d’une manière globale, représente une transition entre la vie estudiantine et la
future vie professionnelle. Encore faut-il que l’étudiant universitaire ait une solide
formation sertie d’une large et riche culture générale ; un profil, aujourd’hui très
recherché par les employeurs et les recruteurs.
Personnellement, ce stage m’a, permis d’évoluer et de m’améliorer dans ma méthode de
travail. Les difficultés rencontrées m’ont servi de canevas pour contourner les différents
écueils dans les épineuses situations qui peuvent rencontrer le novice stagiaire que
j’étais. Aujourd’hui, avec un actif d’une vingtaine d’articles, je peux m’enorgueillir de cet
exploit et de l’aboutissement d’un long voyage d’apprentissage aussi bien éducatif que
professionnel.
Aussi, si je devais donner un conseil aux étudiants, ce serait celui-ci : « choisissez un bon
stage, dans une entreprise de référence. Un bon curriculum vitae ne s’improvise pas il
se construit, alors construisez-le ! »
5. Les tâches éffectuées
J’essaierrai à travers ce premier article –uniquement- d’expliquer, sommairement, les
détails et la forme final que doit proposer une copie une fois validée puis publiée par le
responsable de la rédaction. J’essaierrai, aussi d’expliquer- en rouge et en encadré- le
recours du site à un habillage précis, qui en matière de publication, n’est pas fortuit
mais répond à un besoin réfléchi. Ainsi, le choix de la typographie (police : thème et
taille), titraille (titres, sous-titre ou accroche, intertitres, etc.), publicité, tags, choix des
couleurs, etc. seront justifiés par la volonté des responsables du site à vouloir accrocher
les e.lectrices et les e.lecteurs, attirer leur attentions et susciter l’intérêts chez eux.
34
Mon 1ier article –
(Article type tel qu’i a été publié sur le site : le papier en plus des explications relatives à
l’habillage)
Accueil Actu La justice belge donne son feu vert à l’expulsion de Malika El...
(La rubrique accueil où sera précisé le type de l’article : actualité, reportage, enquête, dossier, interview, etc.)
Actu Société
(Les intitulés offrent plus de pertinence à l’audience)
La justice belge donne son feu vert à l’expulsion de Malika El Aroud vers le Maroc (Le titre doit servir d’accroche pour le lecteur, c’est l’équivalent de la phrase seuil d’un roman)
Par H24info
(L’organisme de presse émetteur de la publication) -
25 février 2019À 15:05
(La date et l’heure de la publication)
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(Fenêtre pour le partage et l’exposition de points de vue)
35
DR.
Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) vient de
trancher dans le cas de Malika El Aroud, surnommée la
«veuve noire du djihad».
(Chapeau ou chapô est un texte généralement court, présenté en plus gros, et en caractères gras, précédant le corps d'un article de presse. Dans la presse écrite, le chapeau coiffe généralement les différentes colonnes utilisées, pour le contenu de l'article, d'où le terme « chapeau »)
(Les sigles doivent être en lettres capitales, épeler, seul le premier mot débutera avec une majuscule)
Le CCE vient de donner son aval pour une éventuelle
expulsion de la « djihadiste » Malika El Aroud, Marocaine
déchue de sa nationalité belge, selon cette instance juridique
indépendante. La « djihadiste » n’ayant pas démontré que son expulsion vers le Maroc l’exposerait à un risque de
torture, le CCE suppose que son éloignement ne constitue
pas une atteinte à sa vie privée selon l’article 8 relatif à la
36
convention du Conseil, d’autant plus que la présumée
coupable n’a d’autre famille que sa fille, aujourd’hui majeure.
PUBLICITÉ (Cette rubrique réservée aux annonceurs, est l’une des principales sources financières des sites de presse électroniques, surtout les sites gratuits. Elle vise un public précis, ou cible en langage journalistique)
inRead invented by Teads Lire aussi: Une grève générale met la Belgique au ralenti
(Ces fenêtres -Lire aussi- proposent aux lecteurs les articles, anciennement parus sur le même site et en rapport avec le sujet traité)
Pour rappel, Malika El Aroud avait été mariée auparavant à un djihadiste, Dahmane Abd Essatar, l’un des auteurs de
l’assassinat du commandant afghan, Shah Ahmad Massoud,
surnommé le « lion du Pandjchir ».
Selon Me Nicolas Cohen, avocat de la présumé « djihadiste »,
qui avait tenté une demande d’asile politique pour sa cliente,
laquelle a été refusée, le risque de torture et des traitements
inhumains étant très probable si sa cliente est expulsée au
Maroc.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
(La signature fait la notoriété d’un journaliste, c’est le fruit de longues années de dur labeur dans l’exercice de la profession. Elle est l’équivalent d’une marque dans le domaine commercial)
LIRE AUSSI
(Un large choix d’articles (jusqu’à dix), proposant un éventail d’articles)
Grève nationale en Belgique: Brussels Airlines annule tous ses vols mercredi
37
Belgique: deux journalistes reconnaissent formellement Nemmouche comme leur geôlier en Syrie
Le calvaire d’une étudiante marocaine, enfermée dans un centre pour migrants en Belgique
TAGS
Belgique
Malika El Aroud
Maroc
terrorisme
(Comme il sera détaillé dans le glossaire, le tag ou libellé est un mot-clé assigné à de l'information. Il permet la classification de celle-ci par ordre de pertinence)
PARTAGER
(Invitation au partage, vecteur de popularisation et de «publicisation» sur les réseaux sociaux)
ARTICLE PRÉCÉDENT Vidéo. Neymar a les larmes aux yeux en
évoquant Messi
ARTICLE SUIVANT Diapo. Le prince Harry et son épouse
assistent à une démonstration culinaire du chef Moha LES + RÉCENTSLES + POPULAIRES
(Une suite chronologique des articles, proposée au lectorat sans retourner à la page d’accueil)
38
2ème article
Dialogue social: tensions entre l’Intérieur et les syndicats
H24info -26 février 2019À 18:00
DR.
Les centrales syndicales dénoncent «le silence» du ministère de l’Intérieur
et réclament une augmentation salariale de 600 Dirhams.
Face à l’annulation du second round du dialogue social, malgré les promesses du
ministre Abdelouafi Laftit, les discussions entre l’Intérieur et les syndicats sont au point
mort. Les centrales continuent de réclamer une augmentation salariale de 600 dirhams,
ce que le ministère considère comme exagéré, et demande d’accepter l’offre déjà
proposée (une augmentation salariale de 300 DH), rapporte le site électronique
Hespress.
Lire aussi: Dialogue social: El Othmani laisse la main à Laftit
39
Le secrétaire général de la CDT, Abdelkader Zair, précise à nos confrères que le syndicat
attend toujours un retour du ministère pour reprendre le dialogue social. Le
gouvernement, quant à lui, continue de faire la sourde oreille laissant trainer le
problème jusqu’au 1er mai. Ce qui est, selon lui, « inacceptable ». Et d’ajouter que le
syndicat promet de réagir face au statu quo.
De son coté, Mohamed Mayara, secrétaire général de l’UGTM, ajoute que Abdelouafi
Laftit a mis beaucoup de temps dans le traitement des problèmes restés en suspens et
qu’il y a urgence, surtout qu’on est à quelques jours des vacances scolaires et à quelques
semaines du ramadan.
Lire aussi: Les trois plus grands syndicats se retirent du dialogue social
De même, Mayara ajoute dans un communiqué relayé par Hespress que les autres
syndicats ont également planifié des manifestations pour exprimer leur ras-le-bol du gel
du dialogue social, et tiennent le gouvernement pour responsable de la situation.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
3ème article
Les écoles privées de Casablanca sous la loupe de l’AREF
Par
H24info -27 février 2019À 21:00
40
DR
L’Académie régionale de l’enseignement et de la formation (Aref) vient
de monter une équipe qui sillonnera toutes les écoles privées de la
région.
À en croire L’Economiste du mercredi 27 février 2019, l’Académie régionale de
l’enseignement et de la formation (Aref) vient de monter une équipe qui sillonnera
toutes les écoles privées de la région. Objectif: réaliser un meilleur suivi et «
accompagner le secteur, en vue d’en faire un réel partenaire en matière d’éducation
et de formation », une démarche qui s’inscrit dans la politique du ministère de tutelle
qui se résume au contrôle pédagogique des écoles privées. Une situation qui aura
vocation à changer avec la nouvelle loi-cadre de l’enseignement (L’Economiste,
Edition N°:5344 Le 05/09/2018), dont l’adoption devrait attendre la prochaine
session parlementaire selon le journal Le Matin.
Lire aussi: Amzazi: "Aucun manuel scolaire ne comporte une carte
sans la Palestine"
41
Pour rappel, le quotidien Al Massae avait évoqué dans son numéro du lundi 3
septembre l’influence du «lobby de l’enseignement privé» qui a poussé une bonne
partie de ses écoles à augmenter les frais d’inscription et aussi les frais de scolarité,
sans prendre la peine de justifier cette hausse. «Le ministère ne peut légalement pas
imposer aux écoles un prix ou de le consulter en cas de hausse des prix. Rien n’oblige
les établissements à le faire. C’est la loi du marché», assure l’interlocuteur d’Al
Massae.
Al Massae rappelle que plusieurs ministres qui se sont succédés au département de
l’enseignement ont essayé de mettre en place un système permettant le classement
des écoles privées pour une meilleure qualité et plus de transparence, mais en vain.
En attendant, plusieurs écoles privées continuent de profiter de ce vide juridique.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
4ème article
Actu
Société
Marrakech: ouverture d'une enquête à l'encontre d'un
commissaire soupçonné de corruption
Par
-28 février 2019À 8:22
42
DR.
Le service régional de la police judiciaire de Marrakech a diligenté,
mercredi, une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent
à l'encontre d'un commissaire de police chef par intérim d'un
arrondissement de police à Kelaat Sraghna, pour son implication présumée
dans une affaire de corruption.
Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que
le parquet a chargé la brigade régionale de la police judiciaire de Marrakech de mener
une enquête au sujet d'une plainte déposée par un citoyen qui accuse le commissaire de
lui avoir demandé une somme d'argent pour intervenir en sa faveur en vue de relancer
un dossier classé, faisant savoir que l'enquête a permis d'interpeller le policier suspect en
flagrant délit de corruption.
Lire aussi: Ouverture d'une enquête judiciaire sur le décès suspect d’un
individu à Casablanca (DGSN)
Le mis en cause a été soumis aux procédures de l'enquête judiciaire sous la supervision
du parquet compétent afin d'élucider tous les tenants et aboutissant de cette affaire,
selon la même source.
43
Cette opération s'inscrit dans le cadre des efforts inlassables déployés par la DGSN en
vue de consacrer les valeurs d'intégrité et de transparence au sein des services de sûreté,
conclut le communiqué.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
5ème article
Economie
Délai de paiement: l'éternel casse-tête
Par
H24info-1 mars 2019À 11:50
Mohamed Benchaaboun, président du groupe Banque Centrale Populaire. Crédit:
H24info
44
Hécatombe dans la catégorie des TPE/PME. En 2018, 7.941 entreprises ont
fait banqueroute à cause notamment des défauts de paiement.
Un vrai casse-tête pour les TPE/PME. Une grande partie des dépôts de bilan sont
imputables aux défauts de paiements, c’est ce qui ressort d’une étude faite par Inforisk,
selon laquelle 7941 entreprises ont fait faillite en 2018 (voir Le Matin, 17 février 2019).
Le chiffre devrait repartir à la hausse en 2019 (+4%) selon les projections d’Euler
Hermes.
Hammad Kassal, président de la Commission Financement et Délais de paiement à la
Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), invité de l’émission L'Info en
Face, révèle que le délai de paiement moyen va être fixé à 60 jours et toute entreprise qui
ne le respectera pas sera durement sanctionnée : elle se verra interdire l’accès aux
marchés publics et aux subventions de l’État, or ce n’est pas le cas, Les délais de
paiement clients se situaient à 83 jours au Maroc en 2018, selon Euler Hermès, leader
mondial de l’assurance-crédit.
Pour sa part La Vie Eco remarque toutefois que la situation, dans le secteur privé, est
tout à fait à l’opposé de celle prévalant dans le public. On apprend ainsi qu’environ la
moitié des entreprises du privé ne respecte pas le délai légal de 90 jours fixé par la loi.
Selon l’hebdomadaire, les délais de paiement dépassent parfois 8 à 10 mois.
Lire aussi: Les détails de la réunion Gouvernement-CGEM
L’arrivée de Mohamed Benchaâboun à la tête du ministère de l’Economie et des finances
porte beaucoup d’espoir pour les TPE/PME. L’argentier du Royaume appelle à prendre
plus au sérieux la problématique des délais de paiement qui tend à asphyxier les
entreprises. «L’entreprise publique doit montrer l’exemple en matière de respect des
délais de paiements et de règlement des créances, en particulier celles dues aux PME et
TPE» insiste-t-il. Et d’ajouter, "Le suivi assuré par les services du ministère des Finances
a montré que certaines Entreprises et établissements publics (EEP) ne respectent pas les
délais légaux même si, parfois, elles disposent de ressources financières suffisantes pour
honorer leurs engagements".
45
Pour rappel, une plateforme a été élaborée selon une approche participative impliquant
les différentes parties prenantes, notamment la CGEM et les EEP , qui vise à fluidifier les
échanges et la communication entre les fournisseurs et les EEP, identifier les causes des
retards de paiement, leur apporter les solutions adéquates et améliorer les délais de
règlement des fournisseurs. «La mise en ligne de cette plateforme intervient en
application des Hautes Orientations Royales du 20 août 2018. Elle s’inscrit dans le cadre
des efforts engagés par les pouvoirs publics visant l’amélioration du climat des affaires
au Maroc», souligne le ministère des Finances dans un communiqué.
Nombreux sont les pays qui ont tenté de résoudre le problème en légiférant. Le Maroc en
fait partie, mais la loi sur les délais de paiement est actuellement inopérante faute de
textes d’application. Parmi les mesures prises pour améliorer la situation, figure le
dispositif du «Name and shame» littéralement, nommer et blâmer, mis en place dans les
pays anglo-saxons, un modèle repris par d’autres pays dont la France. Le principe
consiste à nommer et rendre public les identités mauvais payeurs: un modèle à suivre.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
6ème article
Actu
Armement: l’achat d'un sous-marin n’est pas pour aujourd’hui
Par
H24info -1 mars 2019À 14:45
46
Des conditions draconiennes et des problèmes structurels éloignent le
Maroc de l’achat, très médiatisé, d'un sous-marin russe.
Selon Al Massae le Maroc serait intéressé par l’acquisition d’un sous-marin allemand.
L’acquisition d’un submersible russe d’occasion AMUR 1650 n’étant pas d’actualité,
ajoutent nos confrères.
Le Forum des Forces armées royales (FARMAROC), spécialisé dans les questions
militaires, explique sur sa page Facebook que cette option ne cadre pas avec la doctrine
de défense navale du Maroc. Et d’ajouter que le Maroc envisageait l’acquisition d’un
sous-marin allemand sauf que la priorité doit être donnée, présentement, au
perfectionnement de la flotte défensive par l’acquisition de frégates, avant de passer à
l’achat du submersible allemand U206, très onéreux à l’achat (5O millions d’euros)
n’avait pas aboutie pour diverses raisons, notamment pour la vétusté du matériel en
question, le coût exorbitant de sa remise à neuf et surtout le coté financement.
Lire aussi: Armement: le Maroc cherche des sous-marins pour sa nouvelle
base atlantique
47
L’espoir s’avère encore plus improbable quand on sait que le concept proposé (un sous-
marin AMUR 1650) ne peut pas voir le jour actuellement vu les problèmes que connait
son système propulsif qui n’existe que sur le papier, conclut FARMAROC.
Dans une déclaration faite à Al Massae, Abderrahmane Makkaoui, expert militaire,
suppose que le Maroc avait précédemment acquis des frégates anti sous-marins. L’achat
de matériel russe n’étant pas à l’ordre du jour, d’autant plus que les russes exigent un
contrat de maintenance. MAKKAOUI rappelle que les détails de tout contrat d’achat
relève d’une commission spéciale d’experts locaux et qu’il s’agit au bout du compte d’un
produit comme tout autre produit commercial.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
7ème article
Actu
Politique
Vidéos. Présidentielle algérienne: le plan "B" surréaliste de
Rachid Nekkaz
Par
H24info-4 mars 2019À 12:00
48
DR.
Coup de théâtre! Le prétendant à la présidentielle n’est pas celui qu’on
croyait, mais son cousin homonyme. Décidément, le "feuilleton" algérien
promet beaucoup de suspense.
Tous les moyens sont bons pour prétendre à la présidence. En effet, l’heureux candidat
qui vient d’être promu à la présidentielle n’est autre qu’un proche parent de Rachid
NEKKAZ, à priori son cousin. Une manœuvre, le moins que l’on puisse dire, ingénieuse
quoique tortueuse. Le candidat Rachid Nekkaz bis, mécanicien de profession, a indiqué
lors de la conférence de presse qu'il appliquera le programme de son cousin. Devant ce
fait surréaliste, le conseil constitutionnel a eu du mal à l’expliquer aux médias.
49
Lire aussi: Vidéos. 5 choses à savoir sur Rachid Nekkaz, le "phénomène" de
la présidentielle algérienne
Après avoir récolté 60.000 signatures pour se porter candidat aux élections
présidentielles du 18 avril, l'activiste politique Algérien Rachid Nekkaz a présenté, lors
d'une conférence de presse son cousin, qui porte le même nom, en tant que candidat à la
course, une manœuvre pour contourner la loi. L’ambitieux milliardaire explique, sur sa
page Facebook, sa stratégie politique en quatre actions:
« Voici le scénario politique qui est prévu :
1) Si le conseil constitutionnel valide cette candidature le 13 mars, je deviendrai le
directeur de campagne.
2) Si mon cousin est élu, on créera immédiatement le poste de vice-président par voie
parlementaire, fonction que j’occuperai.
3) Et le président-élu (mon cousin) démissionnera aussitôt.
4) Je prendrai alors automatiquement le poste de président inshaAllah »
Et d’ajouter: «La candidature de mon « cousin homonyme » s’inscrit dans une stratégie
politique pour maintenir la pression sur la dictature de Bouteflika. Suite au refus du
conseil constitutionnel d’accepter mon dossier hier après-midi, j’ai été obligé de sortir
mon « plan B» afin de rester dans le jeu et de maintenir la pression».
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
8ème article
Actu
Société
50
Grève des routiers: le nouveau bras de fer
Par
H24info -5 mars 2019À 18:00
Alors que le ministre du Transport, Abdelkader Amara aurait promis un
dépassement de 30% de la charge utile, les transporteurs ont décidé de le
prendre au mot et entamer un mouvement de grève.
Ce qui était un effet d'annonce est devenu un piège pour Abdelkader Amara. La fin de
l'année écoulée a été marquée par une longue grève dans le secteur, les professionnels
dénonçaient la hausse des prix des carburants (gazole 9,46 DH), et demandaient le
relèvement du seuil de tonnage. Par ailleurs, d’autres doléances ont été revendiquées
dont la carte professionnelle, la procédure de renouvellement du parc, le régime fiscal du
secteur du transport ainsi que le contrat- programme. Cette grève a impacté plusieurs
autres secteurs et a eu pour conséquence une hausse des prix de certains produits de
grande consommation (légumes et fruits).
51
Lire aussi:Grève des transporteurs: le blocage des ports continue
Pour mettre fin à cette grève, le ministre s’était engagé à faire preuve de souplesse et
autoriser jusqu’à 30% de surcharge. Une décision qui a été inscrite dans le PV de sa
réunion avec les acteurs du secteur.
Les routiers en rangs dispersés
La grève qui s’est déclenchée depuis le 28 février à Casablanca, devant le marché du gros
et certains quartiers commerciaux, devrait s’étendre à d’autres régions du royaume et
risque de porter un coup dur au pouvoir d’achat des ménages déjà accablé par le niveau
de vie assez élevé.
De son côté, Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du Transport, de la
Logistique et de l’Eau, s’étonne, dans un communiqué publié le 4 mars de cet appel à la
grève. Le ministre exprime même « sa satisfaction quant aux résultats du dialogue tenu
avec les représentants des professionnels de la catégorie de poids lourd, ainsi qu’au
climat positif qui a marqué les discussions et le sens de responsabilité ayant caractérisé
les réunions, s’engageant à procéder immédiatement à l’application des résultats de ce
dialogue ».
Le communiqué que le ministère a signé, en la personne de son secrétaire général, avec
les représentants des professionnels du transport routier de la catégorie de poids
lourd (plus de 19 tonnes), exclu les propriétaires des petits camions entre 3,5 et 19
tonnes, et qui sont au nombre de 40.000 selon les estimations des professionnels, le
même jour, le SG du ministère s’était également réuni avec les représentants de cette
catégorie (moins de 19 tonnes) qui eux ont fini par se retirer, une manœuvre qui signe le
début d’un long bras de fer.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
9ème article
Actu
52
Société
Enseignants contractuels: le point de non-retour
Par
H24info-7 mars 2019À 15:15
Nouveau rebondissement dans l’affaire des enseignants contractuels après
l’intervention musclée, mardi, des forces de l’ordre.
Dans son numéro du 7 mars 2019, Al Ahdath Al Maghribia tire la sonnette d’alarme suite
à la répression des forces de l’ordre contre la manifestation des enseignants contractuels,
mardi. Plusieurs cas de blessures graves ont été enregistrées parmi les grévistes dans les
villes de Marrakech, Agadir, Casablanca, Oujda, Béni Mellal, Er-Rachidia…Les 55.000
grévistes, à travers ce sit-in, continuent d'exprimer leur refus du nouveau contrat
proposé par le gouvernement pour sortir de l’impasse qui menace d’une année blanche.
Lire aussi: Enseignants contractuels: la menace d’une année blanche
De son côté, Al Akhbar tire la sonnette d’alarme sur la répression exagérée qui a suscité
l’indignation des grévistes parmi lesquels plusieurs blessés graves, des arrestations ont
53
également été enregistrées à Er-Rachidia et Béni Mellal. Par ailleurs, la Coordination
nationale des enseignants contractuels rejette toujours l’offre gouvernementale, et
déclare à travers son coordinateur Mohamed Abou Al Anwar que l’Etat et le ministère de
tutelle continuent de faire la sourde oreille devant les doléances des grévistes, jugées
légitimes.
Et d’ajouter que le retard de paiement des salaires d’une partie des protestataires est à
l’origine de ce mouvement social, ce qu’il considère comme un chantage qui tente à les
obliger de signer ledit contrat. La Coordination martèle qu'elle ne compte pas arrêter le
mouvement tant que l‘Etat ne répond pas positivement à leurs doléances.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
10ème article
Actu
Education
Société
Enseignants contractuels: le gouvernement menace de
suspendre le versement des salaires
Par
H24info-8 mars 2019À 16:30
54
Le gouvernement ferme définitivement la parenthèse au sujet du bras de fer
l’opposant aux enseignants contractuels.
C’est chose faite, Saïd Amzazi, le ministre de l'Éducation nationale, de la formation
professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, annonce que
l’Etat ne cédera pas aux pressions des grévistes, assure Al Massae dans son édition du
vendredi 08 mars. Le recrutement par contrat d'enseignants-cadres des Académies
régionales d'éducation et de formation (AREF) constitue un choix stratégique
irréversible, rétorque-t-il, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Rabat.
Toutefois, le ministère de l’Éducation nationale se dit disposé à améliorer le nouveau
statut des enseignants contractuels, à chaque fois que cela s'avère nécessaire. Par
ailleurs, Amzazi réaffirme son attachement au respect du droit à la grève et à toute forme
de manifestation pacifique pourvu qu’elle soit justifiée et conforme aux règles. Le
ministre exhorte l'ensemble des grévistes à reprendre leur fonctions et faire preuve de
dévouement et de nationalisme faute de quoi les salaires ne pourront être versés et que
55
désormais toute négociation devra obligatoirement passer par les représentations
syndicales et non à travers tel ou tel coordination.
Lire aussi: Enseignants contractuels: le point de non-retour
Al Massae revient également sur la position du Parti du progrès et du socialisme (PPS),
dans laquelle le parti dénonce l'usage de la force pour réprimer une manifestation
pacifique et exprime, par aillleurs, son attachement à la valorisation de cette catégorie
d’enseignants dans un esprit d’équité, leur garantissant les mêmes privilèges et une
stabilité pérenne aussi bien morale que sociale à l’instar de leurs homologues. Dans le
même sillage, Amzazi nie toute discrimination au sein du corps enseignant y compris les
contractuels qui jouissent des mêmes prérogatives. Des propos qui essaient de
discréditées les manifestants, toujours selon Al Massae.
Lire aussi: Enseignants contractuels: la menace d’une année blanche
Le Matin du vendredi 08 mars, revient sur ce nouveau système contractuel, selon le
ministre, ce choix s’inscrit dans le cadre de l’instauration de la régionalisation avancée, à
travers l’achèvement du processus de déconcentration et de décentralisation dans le
secteur de l’éducation nationale et l’adaptation de la situation des AREF avec les
exigences de la loi n° 69-00 relative au contrôle financier de l’État sur les entreprises
publiques et autres organismes.
Et d’ajouter que le recrutement des cadres des AREF par contrat s’assigne pour objectif
de renforcer les Académies régionales, en tant qu’établissements publics dotés d'une
autonomie administrative et financière et maîtrisant leurs ressources humaines, tout en
leur assurant, à l’instar des autres établissements publics, l’indépendance dans le
déploiement des compétences nécessaires à la gestion efficace du système éducatif.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
11ème article (dépêche AFP)
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Economie
Monde
Les compagnies et les pays qui clouent au sol leurs Boeing 737
MAX
Par
H24info -12 mars 2019À 12:23
Le crash d'un Boeing 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines près d'Addis Abeba
dimanche, quatre mois après un accident similaire d'un appareil de Lion Air
en Indonésie, a conduit plusieurs pays et compagnies aériennes à
provisoirement clouer au sol ce modèle de moyen-courrier, bien que Boeing
ait affirmé n'avoir "aucune raison de donner de nouvelles directives aux
opérateurs" aériens.
Les pays qui interdisent leur espace aérien
-L'Australie :
L'aviation civile australienne a interdit mardi tous les Boeing 737 MAX dans son espace
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aérien avec effet immédiat. Aucune compagnie australienne n'exploite le Boeing 737
MAX mais deux transporteurs étrangers desservent l'Australie avec ces types d'appareils,
SilkAir, filiale régionale de Singapore Airlines qui exploite six appareils, et Fiji Airways.
-Singapour :
Le régulateur de l'aviation civile de l'île-Etat a annoncé "suspendre temporairement" à
partir de mardi "les opérations de toutes les variantes des appareils Boeing 737 MAX à
destination et au départ de Singapour au vu de deux accidents mortels impliquant des
737 MAX en moins de cinq mois".
Les compagnies concernées par cette mesure sont SilkAir, ainsi que China Southern
Airlines, Garuda Indonesia, Shandong Airlines et Thai Lion Air, qui desservent
également Singapour en Boeing 737 MAX.
Les pays qui suspendent les vols
-La Chine :
Le Bureau chinois de l'aviation civile a demandé aux compagnies aériennes nationales de
suspendre les vols de leurs Boeing 737 Max 8 jusqu'à confirmation par les autorités
américaines et Boeing des "mesures prises pour garantir avec efficacité la sécurité des
vols".
Un total de 76 Boeing de la famille 737 MAX ont été livrés à une dizaine de compagnies
aériennes chinoises, dont Air China, Hainan Airlines et Shanghai Airlines, selon des
informations publiées en janvier sur le site internet du constructeur américain.
-L'Indonésie :
L'Indonésie, dont la compagnie Lion Air a perdu un Boeing 737 max 8 le 29 octobre
2018 avec 189 personnes à son bord, a décidé lundi d'immobiliser sa flotte de Boeing 737
MAX 8 au lendemain du crash de l'appareil d'Ethiopian Airlines.
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Dix Boeing 737 Max 8 sont exploités par la compagnie indonésienne à bas prix Lion Air
et un autre par la compagnie nationale Garuda.
-La Corée du Sud :
Le ministère sud-coréen des Transports a annoncé l'immobilisation des deux appareils
de la compagnie locale à bas prix Eastar Jet dans l'attente des résultats d'une inspection.
-La Mongolie :
L'autorité de l'aviation civile mongole a ordonné au transporteur national Mongolian
Airlines de clouer au sol l'unique 737 MAX 8 de sa flotte.
Les compagnies qui immobilisent leurs avions
-Ethiopian Airlines, à la suite de l'accident subi par un de ses avions dimanche, a
cloué au sol toute sa flotte de Boeing 737 MAX jusqu'à nouvel ordre. La compagnie
éthiopienne dispose de quatre appareils et a passé commande de 29 autres.
-Gol (Brésil, 7 avions), Aeromexico (Mexique, 6 avions), Comair (Afrique du Sud, 1
avion) et Cayman Airways (Iles Caïmans, 2 avions) ont immobilisé leurs Boeing 737
MAX 8.
La compagnie aérienne argentine Aerolineas Argentinas a décidé la "suspension
temporaire de l'exploitation commerciale" de ses cinq Boeing 737 MAX 8.
Ceux qui continuent l'exploitation
Aux États-Unis, l'Agence fédérale de l'aviation (FAA) a dit être prête à prendre "des
mesures immédiates et appropriées", si "un problème affectant la sécurité" était
identifié. La FAA a demandé à Boeing d'effectuer des changements "au plus tard en
avril" sur des logiciels et sur le système de contrôle MCAS conçus pour éviter les
décrochages.
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En Inde, les autorités ont imposé des mesures de sécurité supplémentaires aux équipes
de maintenance au sol et aux équipages des avions. Deux compagnies indiennes
exploitent l'appareil: Spicejet (12 avions) et Jet Airways (5), cette dernière, en difficultés
financières, assurant qu'aucun de ses Boeing 737 MAX n'est actuellement opérationnel.
Les compagnies américaines Southwest (34 appareils) et American Airlines (24) ont fait
savoir que les vols de leurs Boeing 737 MAX se poursuivaient pour le moment, de même
que la compagnie à bas prix Norwegian (18), Turkish Airlines (11), l'italienne Air Italy
(3), l'islandaise Icelandair (3) et la russe S7 (2).
Au Canada, Air Canada (24 appareils) et Westjet (13) n'ont pas annoncé qu'elles
interrompaient les vols, tout comme flydubai (10), la polonaise LOT (six appareils) ou
encore la compagnie à bas prix TUIfly (13).
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
12ème article (enquête)
Economie
RAM: quel coût pour l'immobilisation du 737 MAX 8?
Par
H24info-14 mars 2019À 15:03
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Selon des sources bien informées, la compagnie nationale a décidé de
suspendre ses vols commerciaux opérés avec le Boeing 737 MAX 8 suite au
crash du vol d'Ethiopian Airlines dimanche 10 mars effectué avec un
appareil similaire. Quel sera l'impact d'une telle immobilisation? Eléments
de réponse.
Si le Boeing 737 MAX 8 de la RAM reste cloué au sol, cela engendrera des frais colossaux
supplémentaires pour la compagnie nationale. «Un avion est fait pour voler», comme
dit l’adage, par conséquent tous retards seraient fatals. Un avion cloué au sol coûte
énormément cher. Outre le coût de la maintenance et des taxes aéroportuaires, le coût
comprend aussi le coût du personnel, tandis que le cycle de formation des pilotes du
nouveau 737 MAX 8 sera interrompu.
Autant de détails qui, ensemble, représentent un manque à gagner conséquent, surtout
que la RAM avait misé gros sur le 737 MAX 8 et sa promesse de réduction des dépenses
en carburant. Ajoutez à cela, les moyens financiers –banques étrangères et assureurs de
61
crédits leasings-. Impossible de définir les coûts à leur juste valeur. Rien que l’assurance
coûte quelques centaines de milliers de dollars.
La RAM exigera-t-elle des dédommagements?
Mais le problème majeur réside dans le chamboulement de la programmation, sachant
que cette dernière se fait des mois à l’avance et que tout retard ou annulation impliquera
des perturbations allant jusqu’à l'annulation de vols entraînant des désagréments aux
passagers qu’il faudrait soit rembourser au prix fort -voir la réglementation aérienne-,
soit les loger -s’ils acceptent- ou leur proposer d’autres alternatives.
Rappelons qu’en 2013, suite à la crise des batteries lithium du 787, les analystes avaient
estimés à un million de dollars le coût journalier de l'immobilisation du Boeing 787. Un
coût exorbitant et accablant pour les petites compagnies aériennes quoiqu’il s’agit d’un
avion moyen-courrier. La RAM exigera-t-il des dédommagements? une chose est sur, la
compagnie à bas coût Norwegian Air Shuttle, qui a cloué au sol ses 18 Boeing 737 MAX
8, compte exiger des réparations financières auprès du constructeur américain, a déclaré
mercredi un porte-parole de la compagnie, qui a ajouté que la compagnie «ne devrait
pas être pénalisé économiquement quand un avion totalement nouveau ne peut pas
voler». Pour rappel, Norwegian avait annulé 19 vols transatlantiques et a promis
d’envoyer la facture à Boeing pour l’immobilisation de ses 18 MAX 8 (sur 160 avions), ce
qui représente plus de 10% de sa flotte.
Lire aussi: Les compagnies et les pays qui clouent au sol leurs Boeing 737
MAX
Rappelons que Royal Air Maroc avait évoqué lors de la cérémonie de livraison
l’utilisation du nouvel avion vers différentes destinations; Accra (Ghana), Lagos
(Nigeria), Bologne (Italie) ou encore Paris (Orly et Roissy-Charles de Gaulle). Les trois
autres 737 MAX-8 prévus durant l’année en cours, devraient inclure Bordeaux, Marseille
ou Genève entre autres. Le premier vol commercial du Boeing 737 MAX-8, opéré par la
compagnie, avait relié Casablanca à Londres, le 1er janvier 2019.
RAM: un fidèle client de Boeing
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De son côté RAM et en l’absence d’un communiqué officiel, continue d’opérer ses vols
avec d'autres appareils. Dernière information sur le vol AT800 de ce mardi 12 mars à
destination de Londres Heathrow du mardi 12 mars initialement prévu en 737 MAX 8 a
été, selon le langage aérien, «irgavé» en 737-700.
Pour rappel, RAM entend doubler sa flotte à horizon 2020. L’acquisition des appareils
du type 737 MAX 8 s'inscrit donc dans cette perspective. En 2018 la compagnie
nationale avait acquis un premier aéronef d'une série de quatre appareils MAX 8
qui viendront renforcer sa flotte moyen-courrier.
Khalid Tegmousse (journaliste stagiaire).
13ème article (dépêche AFP)
Actu
Monde
737 MAX: Boeing va changer le système anti-décrochage dans
une dizaine de jours
Par
H24Info.ma avec AFP-15 mars 2019À 19:45
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Boeing devrait modifier dans une dizaine de jours le système anti-
décrochage MCAS mis en cause dans l'accident du 737 MAX 8 de Lion Air en
octobre dernier, ont indiqué vendredi à l'AFP deux sources proches du
dossier.
Elles ont spécifié que cela ne présageait pas des causes de l'accident d'Ethiopian Airlines,
dont les boîtes noires sont actuellement analysées par les autorités françaises pour tenter
d'en élucider les causes, même si cette tragédie a des similarités avec Lion Air.
Lire aussi:Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines s'écrase avec 157 personnes à bord
Un 737 MAX 8 opéré par Ethiopian Airlines s'est abîmé dimanche au sud-est d'Addis-
Abeba tuant les 157 personnes à bord (membres de l'équipage et passagers), ce qui a
conduit à l'immobilisation de toute la flotte de 737 MAX 8 ainsi que de l'autre variante,
le 737 MAX 9, à travers le globe.
Le 737 MAX 8 de Lion Air s'était écrasé en octobre dernier quelques minutes après le
décollage, entraînant la mort de 189 personnes.
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Lire aussi:Indonésie: Un vol de Lion Air s’abîme au large de l'île de Sumatra avec 188
personnes à bord
Les premiers éléments de l'enquête ont mis en cause un dysfonctionnement sur le
système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le "MCAS"
(Maneuvering Characteristics Augmentation System).
Et plusieurs pilotes américains ont également rapporté avoir été confrontés à un
dysfonctionnement de ce dispositif.
La FAA, le régulateur aérien américain, a demandé à Boeing de modifier ce logiciel au
plus tard en avril.
L'avionneur américain avait commencé à développer une solution durant les semaines
suivant l'accident de Lion Air, a dit à l'AFP vendredi une des sources.
Celle-ci serait prête et la modification prendrait environ deux heures par appareil, a-t-
elle encore ajouté.
Contacté par l'AFP, Boeing n'a pas souhaité commenter.
Le constructeur aéronautique a tenu une conférence téléphonique jeudi avec au moins
trois compagnies clientes du 737 MAX et leur a présenté le correctif, a fait savoir l'autre
source.
Il devrait informer les autres compagnies aériennes clientes au plus tôt la semaine
prochaine, a-t-elle poursuivi.
Boeing voudrait commencer à installer le correctif dans une dizaine de jours, ont assuré
les deux sources.
Il se pose toutefois une question de logistique: les compagnies aériennes clientes
doivent-elles renvoyer les avions à Boeing ou alors l'avionneur doit-il se déplacer vers un
site choisi par ses clients pour effectuer les changements ?
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American Airlines, qui exploite 24 exemplaires du 737 MAX 8, a choisi d'actualiser elle-
même le logiciel, a dit à l'AFP une des sources. Boeing doit lui faire parvenir le correctif
dans les prochains jours.
Une troisième source a dit à l'AFP que le correctif devait initialement être mis en place
en décembre chez SouthWest Airlines, plus grosse cliente du 737 MAX 8 avec 34
exemplaires, mais que la paralysie d'une partie des services fédéraux ("shutdown") en
décembre et janvier aux Etats-Unis avait retardé ce projet.
Aucune des sources n'était en mesure de dire quel serait le coût de cette solution ni si elle
devait recevoir préalablement l'approbation des régulateurs.
D'après les estimations des analystes financiers, ce correctif reviendrait à environ deux
millions de dollars par appareil, soit une facture de moins d'un milliard au vu du nombre
de 737 MAX en circulation -- 371 unités selon Boeing.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
14ème article
Actu
Politique
Société
Etats-Unis: un diplomate marocain persona non grata
Par
H24info-18 mars 2019À 17:15
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Nouveau rebondissement dans l’affaire du diplomate marocain éconduit
hors des Etats-Unis. Son ex-épouse serait derrière une affaire de trafics
d’êtres humains.
Selon Al Massae qui rapporte l’information dans son édition du lundi, cette charge
contre le diplomate marocain vient suite à l’implication de son ex-épouse dans une
affaire de trafic d’êtres humains, falsification de documents et non-respect des lois
américaines.
Selon des sources diplomatiques, il s’agirait d’un ex-diplomate au grade d’ambassadeur
attaché aux Nations Unis, poste qu’il n’occupait plus depuis une année. Derrière ces
tourments son ex-épouse, qui avait facilité, entre l’année 2006 et 2016, l’obtention de
visas pour sept migrants philippins. La mise en cause principale inculpée dans cette
affaire a été incarcérée suite à l’infraction des lois américaines.
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Lire aussi:Trafic d’êtres humains: le Maroc à la traîne selon un rapport américain
Le déclenchement de cette affaire vient suite aux soupçons des services consulaires
américains aux Philippines après la présentation de trois demandeurs de visa à
l’ambassade des Etats–Unis munis de pièces falsifiées, rapporte le ministère de la justice
sur son site.
Le principal chef d’accusation porté contre l’ex-épouse concerne le rapatriement de
citoyens de nationalité philippine avec des contrats de travail bidon, puisque les
travailleuses censées travailler au sein de l’ambassade du Maroc, se faisaient retirer leurs
documents de voyage une fois à l’aéroport pour aller travailler, plus tard en tant que
domestiques à temps plein dans le domicile du diplomate contrairement aux règles et
lois américaines en la matière.
L’épouse du diplomate entre était en collusion avec son frère résident aux Philippines et
qui serait également impliqué dans cette affaire de trafic.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
15ème article (article tel qu’il est paru sur Le Figaro)
Lifestyle
High-Tech
Apple lance de nouveaux iPad Air et iPad mini
Par
Le Figaro-19 mars 2019À 12:30
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Le nouvel iPad Air Apple
Depuis le lancement de l'iPad Pro, la tablette d'Apple connaît un véritable
renouveau. La marque a annoncé lundi à New York une avalanche de
nouveautés.
Alors que ses conférences de presse font habituellement l'objet de nombreuses
fuites, Apple a cette fois-ci réussi à surprendre son monde. Lundi, la marque a fait des
annonces de produits qui n'étaient pas attendues. En effet, habituellement, le groupe
réserve à cette période de l'année des annonces de mises à jour logicielles. Cette fois, il y
avait de produits. Apple a ainsi annoncé le lancement d'un iPad Air et d'un iPad mini,
formats que l'on pensait tombés en désuétude. Le dernier iPad Airdatait de 2015. C'est
donc le retour en grâce ; d'autant que le nouvel iPad mini arrive à son tour avec un stylet
(l'Apple Pencil). L'Américain s'inscrit dans une tendance lancée par son grand rival
Samsung avec ses Galaxy Note.
Lire aussi:Apple dévoile un nouveau MacBook Air avec de l'aluminium
100% recyclé
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Plus de recyclage
Côté capacités, l'iPad mini voit grand avec une puce A12 Bionic, un composant de
dernière génération qui offre à la tablette de belles performances. Son écran de 7,9
pouces (environ 20 centimètres de diagonale) est doté de la technologie Retina, la
réponse d'Apple à ses concurrents dans le domaine de l'affichage, censée apporter une
expérience «immersive» à son utilisateur.
C'est aussi l'occasion pour Apple de se repositionner avec des tablettes plus abordables,
l'iPad mini est commercialisé à partir de 459 euros pour la version 64 Go,
plus 99 euros pour le stylet. Tandis que l'iPad Air est vendu à partir de 569 euros.
Outre des prix raisonnables au vu des derniers lancements d'iPhone, les deux iPad ont
d'autres points communs, à commencer par le Pencil. L'iPad Air est lui aussi doté d'une
puce A12 Bionic. Son écran est de 10,5 pouces, soit environ 27 centimètres de diagonale.
Les ventes d'iPad ne représentent «que» 19 milliards de dollars de chiffre d'affaires
annuel pour Apple, contre 167 milliards pour les iPhone. Ils n'en restent pas moins une
importante source de revenus, d'autant que le produit implique des achats d'applications
pour prendre tout son sens.
Par ailleurs, Apple a profité de ces annonces pour enfin appliquer son service de «give
back» aux iPad. Rapporter un ancien iPad dans une boutique de la marque permettra
désormais d'obtenir un crédit pour l'achat d'un nouveau, un principe qui existe déjà
depuis longtemps pour les iPhone. Apple fait la promotion de ce service en évoquant à la
fois son impact économique pour les consommateurs et le côté écologique de la
démarche, puisque ces appareils sont soit reconditionnés pour être vendus d'occasion
s'ils sont en mauvais état, soit démontés pour que les différents composants puissent
être recyclés.
70
16ème article
Actu
Politique
USFP: Driss Lachgar promet de ne pas se présenter à un 3e
mandat
Par
H24info-21 mars 2019À 10:15
Le premier secrétaire du parti de la rose, Driss Lachgar, promet de quitter
la direction de l'USFP à la fin de son mandat actuel.
A en croire Assabah de ce mercredi 20 mars, le premier secrétaire de l’USFP, Driss
Lachgar, ne serait pas favorable à une réélection pour un troisième mandat en 2021.
Driss Lachgar, rapporte le quotidien, présume que la responsabilité politique est une
vraie besogne et préfère l’alternance à la tête du partie sans, pour autant, avancer le nom
du futur premier secrétaire. Par ailleurs, certains noms circulent déjà dans les coulisses
du parti à l’instar de Habib Al Malki. Parallèlement à cela, trois noms paraissent de
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sérieux concurrents, il s’agit de Abdelkarim Ben Atik, Mohamed Chami et Mohamed ben
Abdelkader.
Lire aussi: Le roi Mohammed VI félicite Driss Lachgar après sa réélection à
la tête de l’USFP
Driss Lachgar prétend que l’âge et la santé sont derrière sa décision et que contrairement
aux autres partis, l’USFP regorge de hauts cadres pouvant assumer cette responsabilité.
Et d’ajouter, qu’en tant que démocrate, chacun a le droit de postuler à la tête du parti.
Par ailleurs, Lachgar nie tout refus concernant une supposé proposition d’ambassadeur
en Tunisie.
D’un autre côté, Driss Lachgar n'exclut pas un remaniement au niveau du gouvernement
bien que le dernier mot revient au roi. L’actuel premier secrétaire, s'est également
exprimé en faveur d’un remaniement constitutionnel au niveau de l’article 47, afin selon
lui d'éviter un possible blocage lors de la prochaine constitution gouvernementale.
Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)
17ème article (interview)
Actu
Politique
Mustapha Sehimi: «Le problème du Sahara ne fait pas partie des
préoccupations du peuple algérien»
Par
H24info-22 mars 2019À 10:46
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Mustapha Sehimi. Crédit: DR.
Les discussions entre le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie
ont repris ce vendredi 22 mars au Château viticole Le Rosey près de
Genève. Qu’attendre de cette deuxième table ronde autour du Sahara, quels
seront les scénarios possibles à l’issue de la rencontre? Eléments de réponse
avec le politologue et professeur de droit Mustapha Sehimi.
Dans cette interview accordée à H24Info, Mustapha Sehimi, professeur de droit,
politologue et avocat au barreau de Casablanca, précise que la première table ronde
tenue les 5 et 6 décembre 2018 était une prise de contact avec un exposé des positions
des quatre participants. Le choix des mots n’est pas fortuit précise Sehimi, la table ronde
n’est pas un cadre de négociation, selon Horst Köhler. L’envoyé personnel du secrétaire
général de l’ONU depuis septembre 2017 a qualifié, dans son rapport fin janvier 2019, de
positive le climat de ce premier round. Aujourd’hui, il y a nécessité d’aller plus loin.
Horst qui avait promis de faire une tournée dans la région à la mi-février, s’est
contentée, probablement du fait du climat tendu en Algérie, de rencontrer le 28 février à
Paris Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, puis son homologue Abdelkader
Messahel à Berlin.
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Lire aussi: Sahara: fin de la première journée de la 2e table ronde de Genève
A l’ordre du jour de cette nouvelle rencontre: des mesures de confiance et les aspects
régionaux de la situation au Sahara marocain. Mustapha Sehimi rappelle que la position
du Maroc est constante, à savoir l’initiative d’autonomie proposé par le royaume depuis
le 11 avril 2007 et qualifiée de manière continue par le Conseil de sécurité et les grandes
puissances de crédible, sérieuse et réaliste.
Espérez-vous une avancée dans ce 2e round sur le Sahara alors que vous
étiez plutôt pessimiste la veille de la première table ronde?
Le pessimisme que vous relevez est aujourd’hui conforté. Il y a trois mois, j’avais fait état
de mon pessimisme à propos de la position de l’Algérie. Aujourd’hui, du fait de la crise
que traverse ce pays, plus personne ne peut décider, d’autant plus que le système
algérien est connu pour sa rigidité et son dogmatisme politique et idéologique quand il
s’agit de traiter de la question du Sahara. Ce qui est sûr, c’est que le problème du Sahara
n’est plus inscrit à l’ordre du jour des préoccupations du peuple algérien, vous l’avez
remarqué, pas un slogan ni affiche en faveur des séparatistes. Dans les enjeux de la crise
politique actuelle, seules les questions de politique intérieure sont prioritaires, à savoir le
mandat de Bouteflika et comment faire face à la colère de la rue et la mobilisation du
peuple.
Entre temps, vous n’avez pas changé de position ?
Non, moi j’essaie d’analyser les faits, c’est encore moins probable que la question du
Sahara marocain revienne au premier plan de la diplomatie algérienne. J’ajoute que ce
serait mal venu et tout à fait contre-productif pour l’Algérie aujourd’hui, au moment où
il y a une crise majeure qui frappe le système qu’on remette sur le devant de la scène la
question du Sahara. Sachant que Laamamra qui était d’ailleurs ministre des Affaires
74
étrangères à l’époque connait bien le dossier puisqu’il a pris parti aux négociations de
Manhasset en 2007.
Ce changement à la tête de la diplomatie algérienne, n’apporterait-il pas de
résultats positifs?
Ni Laamamra ni quelqu’un d’autre ne peut décider du processus de règlement au Sahara.
Oui, mais qui décide réellement?
Il y a un clan présidentiel avec Saïd Bouteflika et son frère Nasser et il y a aussi l’armée,
Gaid Salah utilise l’affaire du Sahara comme étant une menace pour la stabilité de
l’Algérie. Tout le monde se rappelle que le chef de l’armée s'est rendu récemment au fin
fond du Sahara sous prétexte d’une menace extérieure pour exhorter ses troupes.
Une stratégie de manipulation?
Plutôt une stratégie de défaussement… Défaussement des problèmes de l’Algérie sur le
voisin considéré comme étant menaçant et belliqueux.
Le clan Bouteflika est à l'agonie en ce moment, peut-on espérer un
changement dans la politique algérienne ?
Mon sentiment, c’est que quel que soit l’issue de la crise en Algérie, il ne faut pas
s’attendre à court terme à des avancées ou à une inflexion dans la politique algérienne
parce que les priorités sont d’ordre intérieures. Dans l’agenda actuel, la question du
Sahara est marginale, c’est-à-dire que les négociations vont s’installer dans un processus
de continuité et il faudra du temps pour que l’Algérie arrive à une position plus
fraternelle.
Alors, quel scénario probable ?
Le scénario le plus probable c’est la continuité, c’est une autoroute fermée sans bretelle
et alors pas de sortie dans un avenir prévisible. Il y a un élément nouveau, Lakhdar
Ibrahimi, lors d’une tournée à Oujda en compagnie de Youssoufi il y a trois mois, s’est
75
déclaré favorable à une réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Son appel à
la normalisation est restée sans suite puisque sa marge de manœuvre est très réduite
d’autant plus qu’il est promu président de la conférence nationale de transition et par
conséquent il ne peut pas se distinguer par des positions très maghrébines puisque
l’équation est intérieure.
In ne faut donc pas s'attendre à grand chose de ce 2e round
Oui, il ne faut pas s’attendre à une réelle avancée à l’issue de cette table ronde. Si on
obtient un processus de négociation et un ordre du jour plus détaillé sur les modalités
des procédures de contacts, à ce moment-là on parlera d’avancée. Le plus embarrassé
dans cette histoire est de loin Horst Köhler, il a affaire à un partenaire algérien très
affaibli qui n’est pas en mesure de décider. J’ajoute un autre élément, les séparatistes
sont davantage fragilisés par la situation en Algérie puisque leur cause est intégrée à un
système, à une politique et une diplomatie. Aujourd’hui, les séparatistes n’ont plus de
relais ni d’effet levier. La question du Sahara est un élément constitutif du système
algérien et du clan Bouteflika. Quoi qu’il advienne ils n’auront plus le même relais ni les
mêmes appuis au sein des dirigeants algériens futurs, les millions de manifestants ne
sont pas mobilisés pour la cause séparatiste, ils ont d’autres priorités. D’ailleurs, je le dis
toujours, l’Algérie n’a plus de diplomatie à l’international, elle manque de visibilité, elle
est absente du Proche-Orient et de toute les régions géostratégiques; l’Algérie n’a plus
comme politique que la question du Sahel avec le Mali, comme pour dire qu’elle est une
puissance régionale, qu’elle a son mot à dire. Un deuxième axe concerne la mobilisation
de son appareil diplomatique avec les séparatistes contre le Maroc.
Mais je serais agréablement surpris si ce soir, on avait davantage de résultats. Si on
arrive à relancer un processus de négociations quand bien même prendra du temps, c’est
fondamental. L’histoire du référendum est une histoire obsolète et caduc, l’ONU l’avait
confirmé il y a dix ans, il est impraticable. L’option la plus sérieuse, c’est celle d’une
régionalisation avancée offerte par le Maroc.
Alors, on risque de tomber dans un nouvel échec comme à l’issue des
négociations de Manhasset?
76
Pas un échec mais un non succès –ce n’est pas pareil. Le plan Horst Köhler se trouve
plombé par la crise en Algérie qui est un partenaire très important dans cette affaire. Elle
est en même temps le problème et la solution, or la solution ne pourra venir de l’Algérie,
aujourd’hui, affaiblie et ne peut même pas décider d’un cinquième mandat.
Maintenant on attend le rapport de Köhler, du Secrétaire Général des Nations-unies
António Guterres et du rapport du Conseil de sécurité à la fin avril. Un problème qui
pourrait réveiller les chancelleries soit la reconduction ou non du mandat de la
MINURSO. Les américains ont fait pression pour que ce mandat ne soit que de 6 mois ça
était renouvelé une fois, le sera-t-il une nouvelle fois, ce que nous ne pouvons confirmer
aujourd’hui 21 mars 2019.
Propos recueillis par Khalid Tegmousse
(C’est la première fois que l’article est signé sans la mention «stagiaire»)
Mon 18ème et dernier article (Dossier sur demande)
Economie
Immobilier: les recettes des opérateurs pour contrer la morosité
du marché
Par
H24info-1 avril 2019À 11:00
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DR.
Grand angle. Le marché immobilier au Maroc stagne depuis quelques
années, un fait notable dans un pays où la demande est habituellement plus
forte que l'offre. Une morosité que les professionnels imputent à des
problèmes d'ordre structurel, conjoncturel, voire social.
Les observateurs accusent les promoteurs immobiliers qui, toutes catégories confondues,
n’ont pas su prendre en compte les exigences du marché et son évolution dans le temps.
C’est là l’une des raisons majeures de la morosité du marché immobilier dans notre pays.
Face à ce constat, les sociétés immobilières cherchent, inlassablement, des solutions
pour sortir de l'impasse et font preuve d'ingéniosité pour contrecarrer les méventes dans
le secteur de l’habitat dit social.
C’est le cas d’Addoha qui reconnaît que cette question est au centre de ses
préoccupations et que, tout particulièrement en fonction du coût du foncier, elle travaille
sur la possibilité de repenser le concept du logement social en proposant, pour le même
prix des appartements en F4.
Lire aussi: Immobilier: Addoha lance son plan de développement "Priorité
au cash 2020"
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Le groupe Saada pour sa part, propose un nouveau concept pilote du logement social: un
duplex de 70m². Bien qu’exigu, ce type de logement présente un nouveau modèle de
sociabilité alliant intimité et modernisme, en apportant une touche de standing (finition,
ascenseurs, espaces verts…) Saada signe, ainsi une révolution dans l’habitat dit social.
Le groupe Jamai, pionnier du secteur de l’immobilier, prône une nouvelle approche,
celle de la proximité. Tous les programmes de logement social du groupe proposent la
proximité des centres d’intérêts des citoyens: administrations, centres hospitaliers et
mosquées garantissant ainsi une affluence maximale d’acheteurs potentiels.
Crise économique ou crise de confiance ?
De son côté Mohamed Lahlou, président de l’association marocaine des agents
immobiliers (AMAI), attribue ce repli à une crise de confiance. «Les petits projets neufs
en R+5 s’écoulent beaucoup plus vite. En revanche, les grands projets ne se vendent plus
comme avant. Il y a eu des déceptions, des problèmes, des contentieux… les clients ont
peur d’acheter sur plan».
Lire aussi: Logements pour classe moyenne: la grande arnaque
Dans une interview accordée à L’Economiste, (5 mars 2019), Taoufik Kamil, président de
la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) avance que «presque tous
les indicateurs sont au rouge comme le souligne le dernier rapport de la Direction du
ministère de l’Economie et des Finances». Et d’ajouter : «le bien immobilier reste hors
de portée pour beaucoup de nos concitoyens […] la cherté du bien découle
essentiellement du coût élevé du foncier, des taxes et droits que l’Etat fait subir aussi
bien au promoteur qu’à l’acquéreur». Une déclaration qui rejoint celles d’autres
promoteurs immobiliers qui accusent la hausse des prix à la consommation impactant
les finances des ménages, l’apport personnel n’étant plus possible et la vente ne peut
avoir lieu.
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Lire aussi: Grosse arnaque immobilière au Maroc: 800 acheteurs protestent
à Londres
La résidence secondaire sous la loupe
D’aucuns jugent que c’est le moment d’acheter, les plus habiles, eux restent aux aguets,
l’immobilier risque de sombrer davantage dans une profonde léthargie à l’issue
incertaine. A en croire M. Larbi Bounejja, agent immobilier, la cadence des ventes
devrait ralentir davantage surtout dans l’immobilier résidentiel. Et
d’ajouter : «L’engouement qu’a connu le consommateur, MRE et étrangers compris,
pour la résidence secondaire n’est plus d’actualité, pire encore les propriétaires de ce
type de logement, aujourd’hui, vendent à perte, concurrençant ainsi des promoteurs
qui ont misé fort sur ce créneau en mettant leur savoir-faire et engageant de gros
moyens financiers. A cela s’ajoute les problèmes liés aux impôts, les droits et taxes liés à
la résidence secondaire sont exorbitants et de ce fait, les ménages préfèrent de loin
l’achat dans l’habitat non structuré».
Un peu plus de 1800 Notaires se partage la maigre pitance
D’un autre côté, l’activité notariale connaît, elle aussi, un net repli. Plusieurs notaires ont
vu leurs chiffres d’affaires baisser de 75%, confie Maître Nourredine Berzouk, notaire à
Casablanca. «La baisse des transactions immobilières se répercute directement sur
notre profession», insiste-t-il. Du coté des banques, malgré les taux d’intérêts pratiqués
ces derniers temps décrits comme étant historiquement très bas, l’obtention d’un crédit
relève de parcours du combattant. Les banques deviennent très réticentes quant à leurs
octrois. La crise de confiance qui distingue nos institutions financières, pousse celles-ci à
demander aux clients toujours plus de garanties et alors plus de papiers administratifs à
produire. Les banques participatives ne sont pas épargnées. Ce nouveau modèle de
financement, quoiqu’il connait une grande affluence, enregistre de grands retards dans
le traitement des dossiers (3, 4 voire 5 mois), «c’est hallucinant, le temps c’est de
l’argent», rétorque Me Berzouk. Une grande partie des clients abandonne, les plus
coriaces, eux résistent, encore faut-il qu’ils aient de bons salaires. Les chiffres du Haut-
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commissariat au plan (HCP) font ressortir que 40% parmi ceux qui sont désireux
d’acheter un appartement touchent des salaires entre 2.000 à 4.000 dirhams.
Sur un autre plan, Me Berzouk évoque l’importance des référentiels de l’immobilier, mis
en ligne depuis 2015 par la Direction Générale des Impôts (DGI), supposés standardiser
les prix du mètre carré dans chaque région du Maroc. Malheureusement, ces baromètres
immobiliers présentent des inconvénients, notamment si le prix de vente est inférieur à
celui préétabli. Dans ce cas, l’impôt- Taxe sur profit immobilier (TPI)- à payer est
calculée sur la base du référentiel et le vendeur se verra taxé sur un prix qu’il n’a pas
perçu. Un cauchemar pour le vendeur qui préfère garder parcimonieusement son bien
immobilier jusqu’à nouvel ordre.
Un autre secteur, non sans importance : les terrains non bâtis. Les propriétaires de ces
derniers se voient obligés de payer la Taxe sur terrain non bâtis (TNB). Une taxe payée
au mètre carré, ce qui accable davantage aussi bien les petites bourses que les grosses
fortunes.
En attendant, la léthargie du marché continue à sévir dans les grandes villes du royaume
à l’instar de Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir et davantage à Marrakech, Fès et
Meknès. Promoteurs, agences immobilières, experts immobiliers, et autres acteurs du
foncier sont unanimes: l’immobilier est en crise et le bout du tunnel n’est toujours pas
visible.
Khalid Tegmousse
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CONCLUSION
En somme, mon stage a été donc, une expérience contextuelle qui m’a permis de vivre,
de près, des moments forts de cette dichotomie entre une presse écrite en net recul et
une presse digitale qui gagne, jour après jour, un public plus large et plus composite. Par
ailleurs, il semble intéressant de mettre en évidence les questions actuelles qui se posent
sur l’avenir de la presse électronique à savoir comment les acteurs économiques vont
faire face aux nouvelles formes de communications qui foisonnent, blogs et tweets,
désormais, véritables sources d’information, quoique peu fiables.
Aujourd’hui, plus besoin « de s’appeler Le Monde ou Le Figaro pour produire du très
beau contenu journalistique sur Internet », soutien Antoine Bayet, Rédacteur en chef du
pôle numérique de Mondadori(10). La démocratisation du média est aujourd’hui une
réalité. Les internautes, la plus part du temps, non journalistes submergent la toile par
leurs propos où ils ne se contentent plus d’étaler les faits, mais de chercher le comment
et le pourquoi voire proposer des solutions à faire réagir un «cinquième pouvoir»: le
Public, naguère manipulé par les médias traditionnels. Salut ou Malédiction? Seul
l’avenir nous le dira.
En attendant, la loi sur la presse a donné un certain nombre de solutions aux dérives
que pourraient prendre le secteur de la presse électronique (infox, blasphèmes,
diffamations, insultes, outrages, deepfake, etc.) et prévenir tous dépassements
pouvant porter atteinte à la profession, à la société ou aux personnes. Les règles
doivent être réajustées pour englober les nouvelles exigences en la matière. Le
Conseil national de la presse (CNP) doit adopter une nouvelle charte de
déontologie dans le strict respect des principes de liberté de la presse et des critères de
la bonne pratique de la profession faute de quoi la presse ne serait que pur mensonge.
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NOTES ET REFERENCES:
(1). Minitel : acronyme de Médium interactif par numérisation d'information
téléphonique. «Du Minitel à l'internet», sur InaGlobal, 19 novembre 2013
(2). « L’info ne vaut que si elle est comprise par tous! » tel est le credo de
Myriam MASCARELL Journaliste économique France 24, elle traduit le jargon des
spécialistes dans ses chroniques et son émission.
(3). « Le poids des mots, le choc des photos » fut la devise du magazine Paris
Match. A partir de 2008, l’hebdomadaire adopte toutefois une nouvelle devise, « La vie
est une histoire vraie ».
(4). communication politique : A la limite, la communication politique désigne
toute communication qui a pour objet la politique !... Cette définition ne prétend pas
l’exhaustivité puisque le domaine s’est élargi à l’étude du rôle des médias dans la
formation de l’opinion publique. Dominique Wolton, La communication, les
hommes et la politique, CNRS Éditions, collection « Biblis », 715 p., 2015
(5). La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes
démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression. L'article 11 de
la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose : « La libre
communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de
l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à
l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » L'article 19 de Déclaration
universelle des droits de l'homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.
Source : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (parfois
abrégée en DDHC)
(6). Le Figaro : Le Figaro est un journal quotidien français fondé en 1826, sous le
règne de Charles X. Il est à ce titre le plus ancien quotidien de la presse française encore
publié. Il a été nommé d'après Figaro, le personnage de Beaumarchais, dont il met en
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exergue la réplique : « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. »
(Wikipedia).
(7). PME : Une petite ou moyenne entreprise est une entreprise dont la taille,
définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou du chiffre d'affaires, ne dépasse pas
certaines limites ; les définitions de ces limites diffèrent selon les pays.
(8). M. Mustapha SEHIMI : Professeur à la Faculté des sciences juridiques,
économiques et sociales de Rabat, Maroc (en 1992), il est aussi politologue et
chroniqueur de presse.
(9). Maï-Do Hamisultane-Lahlou et Abdellah Tourabi deux chroniqueurs de
chez H24Info.ma.
(10). La maison Mondadori aujourd'hui détenu par le holding de Silvio Berlusconi, a
était fondée en 1907 par Arnoldo Mondadori un éditeur italien. La maison rencontre
un rapide succès dans la publication aussi bien des grands classiques de la littérature que
les nombreuses publications populaires et Les romans policiers de qualité littéraire
(chiffre d'affaires 1 177 millions d'euros).
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BIBLIOGRAPHIE
- L’information dans les médias : 75 séquences d’activités pour comprendre
comment se traite l’actualité (Clemi, CNDP),
- Martin-Lagardette Jean-Luc : Le guide de l’écriture journalistique, Guides Syros,
- Le journalisme, collection Les Essentiels de Milan,
-Voirol Michel, Guide de la rédaction, Victoires éditions,
-Agnès Yves, Manuel de journalisme, écrire pour le journal collection Repères,
éditions La Découverte,
- L’information demain de la presse écrite aux nouveaux médias,
Avec J.-L. Lepigeon, La Documentation française, 1979, 331 pages, Prix AFIN 1979
(Associations des Informaticiens français)
-la Communication politique, Jacques Gerstlé et Christophe Piar, ARMAND
COLIN.
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GLOSSAIRE
Accroche : élément qui attire l’attention du lecteur.
Agence de presse : entreprise qui a des correspondants dans le monde entier et qui
fournit, contre paiement, des informations à tous les médias.
Agenda : calendrier et événements prévus et des manifestations à suivre.
Angle : axe de traitement d’un sujet.
Annonceur : entreprise, organisme qui fait passer des messages publicitaires.
Attaque : première phrase ou premier paragraphe d’un article.
Audience : concerne le nombre des individus ou auditoire, exposées à un média ou
support de communication (radio, télévision, site Internet...). Il peut donc s’agir aussi
bien de téléspectateurs, que d’auditeurs ou visiteurs d’un site web.
Bas de casse : lettre minuscule.
Bidonner : inventer une information.
Blasphème : parole ou écrit injurieux à l'égard de la religion, d’une divinité ou d'une
personne respectable.
Bouclage : heure limite à laquelle la copie doit parvenir à la rédaction pour pouvoir
être publiée dans le prochain numéro du journal.
Briefing : Conférence qui a lieu avant une mission, et au cours de laquelle les
journalistes reçoivent toutes instructions pour l'accomplir.
Capitale : lettre majuscule.
Censure : vise un contrôle de l’information selon des critères politiques, idéologiques
ou moraux.
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Chapeau (chapô) : texte court qui résume un article long. Souvent composé dans un
caractère et sur une largeur différente de ceux de l’article.
Chronique : La chronique est un article de presse consacré à un domaine particulier de
l'actualité. Plus longue que le billet, elle a pour particularité d'être régulière
(quotidienne, hebdomadaire…) et le plus souvent personnelle et subjective.
Chute : dernières phrases d’un article.
Cible : public visé en publicité.
Colonne : division verticale d’une page de journal.
Copie : texte destiné à être publié dans le journal.
Correspondant : dans un régional, le correspondant est un travailleur indépendant
qui fournit des articles concernant la vie locale. Il travaille avec le localier.
Deepfake : appelé aussi hypertucage ou permutation intelligente de visages, est une
technique de synthèse d'images basée sur l'intelligence artificielle.
Dépêche : article fourni par une agence de presse.
Déontologie : ensemble des règles que se donne une profession.
Diffamation : préjudice porté à une personne par une information.
Dossier : le dossier porte sur un thème et répond à une problématique mais prend la
forme d’une enfilade d’articles de tous genres (analyses, interviews, brèves
d’informations pratiques ou techniques, …) participant à la pleine compréhension du
sujet. Tous servent la démonstration : thèse, antithèse, synthèse ou pour, contre,
conclusion.
Doublon : répétition involontaire de la même information dans un même numéro d’un
journal.
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Droit de cité : Le droit de cité est un terme de droit civil qui définit divers droits
civiques comme le droit de vote. Le droit de cité ou droit du citoyen (Jus civitatis)
appartenait à l'origine, à tous les habitants de Rome et de son territoire.
Editorial : dans cette acception, l’éditorial signifie la position de la rédaction et par
conséquent du journal.
Gabarit : modèle pour la réalisation d’une maquette.
Groupe de presse : groupe qui contrôle et unit les filiales de titres de presse différents.
Habillage : éléments de présentation d’un article
Hiérarchisation : tri entre les informations qui permet de mettre en avant celles qui
sont jugées les plus importantes.
Infographie : traitement de l’information sous formes de dessins, tableaux,
graphiques…
Information chaude : information qui traite de ce qui vient ou est en train de se
produire.
Information froide : information dont la parution peut être différée.
Infox : Ce néologisme est un mot valise fusionnant les mots « information » et
« intoxication ». Il désigne une fausse information volontairement conçue pour induire
en erreur et diffusée dans des médias à large audience. Les puristes préfèrent utiliser le
terme, information fallacieuse ou encore fausse nouvelle.
Investigation : pratique d’enquête approfondie sur les grands sujets.
Information service : nouvelles brèves qui donnent des informations pratiques sur la
journée ou les jours à venir.
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Infotainment : C'est un mot-valise fusionnant les mots « information » et
« Entertainment », synonyme de l’info-divertissement. C’est un genre
de média fournissant à la fois de l'information et du divertissement.
Intertitre ou inter : mots mis en évidence dans un caractère plus gros. Il sert à
relancer l’intérêt du lecteur dans les articles longs.
Insulte : parole ou acte destinés à offenser.
Interview : c’est la retranscription d’un échange entre le journaliste et l’interviewé.
C’est un échange clairement mené par le journaliste puisque c’est lui qui prépare les
questions et c’est encore lui qui en rédigera les réponses.
Lectorat : nombre de lecteurs susceptibles de lire une publication.
Légende : texte court qui accompagne une photo, un dessin, une infographie.
Lisibilité : les techniques qui facilitent la lecture.
Localier : journaliste spécialisé dans les rubriques locale d’un quotidien.
Loi de proximité : l’attention du lecteur est attirée par ce qui le touche, est proche de
lui.
Maquette : plan d’une page qui sert à guider la mise en page.
Marronnier : sujet qui revient chaque année à date fixe.
Menu: liste des sujets à traiter.
Mise en page : agencement des éléments constitutifs d’une page en fonction de la
maquette.
Ours : donne les informations pratiques sur la publication.
Ouverture : article mis au meilleur emplacement d’une page.
91
Outrage : Un outrage est une injure ou une offense grave. Le terme est dérivé
de outre qui vient du latin ultra signifiant au-delà de. Un outrage consiste à dépasser des
limites envers une autre personne, alors que cette transgression est considérée comme
très grave (par les mœurs, par la loi ou par la personne). [Source Wikipedia]
Papier : nom qui désigne n’importe quel article.
Plébiscitaire : Résolution soumise à l'approbation du peuple.
Puce : signe typographique qui marque le début d’une nouvelle brève ou met en
évidence les différents points d’une énumération.
Périodicité : fréquence de parution de la publication.
Pigiste : journaliste professionnel payé à l’article.
Ratage : information manquée par le journal, plus grave si cette dernière a été publiée
par un concurrent.
Rubrique : ensemble d’articles sur un même thème.
Scoop : le rêve de tout informateur, une information exclusive donnée par un journal,
avant les concurrents, qui fait la Une.
Secrétaire de rédaction : journaliste chargé de la relecture, de la correction des
articles et de leur mise en page.
Sommaire : énoncé des principaux sujets traités.
Socioprofessionnel : relatif à un groupe défini par son appartenance à un même
milieu professionnel
Source : personne ou organisme à l’origine d’une information.
Tag : typiquement utilisés sur un site web, le tag (ou étiquette, marqueur, libellé) est
un mot-clé (signifiant) ou terme associé ou assigné à de l'information. Il permet un
92
regroupement facile des informations contenant les mêmes mots-clés et élaborer
un schéma de classification par pertinence.
Terrain : lieu où se déroule l’actualité.
Tournée : visite régulière des informateurs pompiers, gendarmes…
Une : la première page.
93
ANNEXE
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