Sondage sur le mieux-être duNouveau-Brunswick
2006-2007
6e année à la 8e année
Rapport des résultats du Sondagesur le mieux-être des élèves qui
fréquentent les écoles francophones
Le rapport de résultats des écoles francophones (6e année à la 8e année)
Le Sondage sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick est une initiative provinciale du Ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport. Ce projet a été mené par le Groupe de recherche en santé et en éducation (l’Université du Nouveau-Brunswick et l’Université de Moncton). Le but de ce sondage est de prendre connaissance des comportements sains des élèves de la 6e année jusqu’à la 12e année.
• Lesrésultatsénoncésci-dessussontissusduSondagesurlemieux-êtredesélèvesquifréquententles écolesfrancophonesduNouveau-Brunswick2006-2007.Lesdonnéesontétérecueilliesauprèsde 9,143élèvesquifréquententlesécolesfrancophonesdelaprovince(2686élèvesdela6e année à la 8e année).• Lamajoritédesélèvesquiontparticipéétaiententrela6e et la 12e année, mais certains élèves de la 5e année ont aussi participé au sondage. • Entout,63écolesfrancophonesontparticipéausondage.• CesondageprovincialaétéfinancéparleMinistèreduMieux-être,CultureetSportdanslecadrede sa Stratégie de mieux-être du Nouveau-Brunswick. • L’analysesecondairequiinclutlesélèvesquifréquententlesécolesfrancophonesaétésubventionnée parlaSociétéSantéetMieux-êtreenfrançaisduN.-B.• Laproductiondecedocumentaétérenduepossiblegrâceàlacontributionfinancièreprovenantde l’AgencedesantépubliqueduCanadaparl’intermédiairedelaSociétéSantéenfrançais.
Le rapport des résultats est un outil qui pourra aider les écoles, les districts scolaires et les partenaires communautaires à :• devenirplusconscientsdestendancesenmatièred’anti-tabagisme,d’activitéphysique,d’alimentation saineetdesantépsychologique• planifierdesactionstouchantlesvoletsdumieux-être• coordonnerleseffortsenvisagésavecdiversautresgroupes
Nous encourageons le partenariat avec les autres écoles, les organismes régionaux et communautaires en santé,lesmunicipalités,ainsiquelesentreprisesafinqu’ilspuissentétablirdespistesd’actionenlienaveclesrésultats du rapport. Pour des pistes d’action, veuillez consulter la page 4 du rapport. Malgré les résultats quiserontdévoiléssurleplanprovincial,l’anonymatseramaintenupourlesrésultatsdesécoles.
Sivousdésirezavoirplusd’informationsurcerapport,veuillezcommuniqueravec:
Dr. Bill Morrison ou Monique AllainLocal228Marshalld’AvrayHall
Université du Nouveau-BrunswickBoîte4400
Fredericton,N.-B.,CanadaE3B5A3Téléphone:(506)4535114Télécopieur:(506)4516920
Courriel : [email protected]
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3
Table des matières
*Ce rapport a été adapté du Sondage sur le mieux-être des élèves au Nouveau-Brunswick 2006-2007.
Le rapport de résultats des écoles francophones (6e année à la 8e année) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Comment utiliser le rapport? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Le tabagisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Perceptions et réalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Que savent les élèves au sujet du tabagisme? Qu’en pensent-ils? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Le milieu scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38Autres résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Ressources supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4
CommenT uTiliser le rapporT?
Ce rapport peut servir à identifier les points forts et les éléments qui méritent une attention particulière en matière de mieux-être. Veuillez partager les résultats du rapport avec les membres de la communauté, les parents/tuteurs et les enfants et les adolescents. À titre d’exemple, vous pouvez solliciter la participation et la contribution de divers partenaires dans votre stratégie du mieux-être.
les parents et/ou la communauté peuvent : • Utiliserlesdonnéesdurapportpourplanifierlesactivitésducomitéconsultatifetducomitédeparentsde l’école;• Créerdenouvellesopportunitésdechangementsdecomportementsàlamaison;• Appuyerleseffortsdel’école!Offrirseshabiletés,sestalentsetsesressourcespouraiderl’écoledansses initiatives de mieux-être;• Appuyerlespolitiquesdelasantédel’écoleenpréparantlesboîtesetlescollationsensanté;• Reconnaîtreetutiliserlesuccèsdesprogrammesetdesservicesquiexistentdéjàdanslesécolesetdansla communauté;• Inviterlesdiversgroupescommunautairespourfavoriserleséchangesetlesréalisationsenmatièrede mieux-être;• Organiseruneconférenceafind’encouragerleseffortsdespartenairesenmatièredemieux-être.
le personnel de l’école peut :
• Partagerlesrésultatsauxmembresdupersonnel,élèves,comitéconsultatifetducomitédeparentsdel’école;• Incorporerlesobjectifsdumieux-êtredanslesplansd’améliorationdel’école;• Offrirdesprogrammesportantsurlasanté,l’éducationphysiqueoud’autrescontenuspertinentsaumieux-être;• Impliquerlesélèvesdanslaplanificationetlamiseenœuvredesactivitésdumieux-être;• Créerdesoccasionsoùlepersonnelpourraservirdemodèledecomportement;• Créerdenouveauxpartenariatsaveclesparentsetlesressourcescommunautairespourpromouvoirle mieux-être;• Encouragerleseffortspourobtenirdessubventions(ex.,octrois,programmessubventionnés);• Mettreenvaleurlesdirectivesreliéesàlasanté;• Mettreenvaleurlaprestationdesprogrammesetservicesauxélèves(ex.,assistancepsychopédagogique, déjeuner pour apprendre);• Mettreenœuvreetassurerl’évaluationdesactionsquiontétéinitiées;• Appuyerl’ajoutdenouveauxprogrammesetderessourcescommunautaires;• Partagerlesdonnéesaveclecomitédesantéduconseilscolaireet/ouleconseilenéducationdudistrictafin d’identifier les actions collectives possibles dans les écoles de la région.
les adolescents et enfants peuvent :
• Utiliserlesrésultatsetl’informationafindefairedeschoixpourunmodedeviesain;• Favoriserundialogueouvertaveclesenseignants(es)etlepersonneladministratifdel’écoleafind’identifierdes pistes d’actions qui seront menées par les élèves;• PlanificationdesactivitésetdesprogrammesdesubventiontelsquelesCommunautésscolairesenACTION;• Aideràformerouencoresejoindreàuneéquiped’actionouunclubd’élèvesquifaitdéjàunedifférencedansla stratégie du mieux-être (ex., le comité d’action sur l’alimentation);• Organiserdenouvellesinitiativesscolaires(ex.,programmeintra-mural,programmedeméritepourreconnaître les efforts des élèves qui se sont démarqués et qui ont fait une différence dans la promotion du mieux-être, programme défis du mieux-être élèves/enseignants, foire du mieux-être); • Partagerlesdonnées!Voiciquelquesidées…
- Préparer des rubriques vedettes et les afficher sur les babillards et les annoncer aux nouvelles du matin; - Partager les résultats du rapport avec les amis et les parents; - Utiliserlesdonnéesrecueilliesdansdesprojetsscolaires.
5
6
le voleT de la sanTé psyChologique
qu’est-ce que la santé psychologique ?
• La santé psychologiquefaitallusionàlacapacitéinnéedelapersonneàs’autodéterminer.
• L’autodéterminationconcernel’aptituded’unindividuàréfléchir,àplanifieretàagirselondeschoixpersonnels quicontribuentàsacroissancephysiqueetémotionnelle.
• Enrecueillantetenpartageantdesinformationspertinentesàlasanté,lesindividusetlacommunautéscolaire sont appelés à relever le défi de promouvoir des modes de vie sains par le biais de choix et d’actions pertinentes.Notresantépsychologiqueinfluencenotrecapacitéàchangernoshabitudesquotidiennes,desorte àfaciliterl’alimentationsaine,l’activitéphysiqueetuneviesanstabac.
quels sont les ingrédients d’une santé psychologique?
Lasantépsychologiquedépenddelasatisfactiondesbesoinsd’autonomie,d’appartenancesocialeetdecompétence.
Lasantépsychologiquedelapersonneestfacilitéeparunenvironnementsocialquisoutientlasatisfactiondesesbesoins fondamentaux d’autonomie, d’appartenance sociale et de compétence. Plusieurs écrits scientifiques révèlent quelasatisfactiondecestroisbesoinspsychologiquesestassociéeàlarésilienceouaubien-êtreémotionnelchezl’enfant et l’adolescent, ainsi qu’à sa capacité de participer à des décisions et à des actions pertinentes à un mode de viesain.Àl’inverse,lorsquecesbesoinspsychologiquesnesontpascomblés,lejeuneestplusàrisquedevivredesdifficultésassociéesàsacroissanceaffective,socialeetphysique.
Nousavonsposédesquestionsauxélèvesconcernantchacundestroisbesoinsdesantépsychologique.Lesgraphiquesde cette section présentent les résultats pour tous les élèves de la province.
Ilfautnoterquelesrésultatssontrapportésselonuneéchellede10à40etnonenpourcentage.Àtitred’exemple,unscorede40indiqueuneréponse«Trèsvraiselonmoi»,tandisqu’unscorede10correspondàuneréponse«Trèsfauxselonmoi».
l’autonomie concernelebesoinchezlapersonnedelibertéfaceauxchoixetauxdécisionsquiaffectentsavie;ausentimentquesesactionsrelèventd’elle. La satisfaction de ce besoin, conjointement à celle des deux autres besoins, est associée à une liberté et à des choix personnels caractérisés par le respect de soi et des autres.
l’appartenance sociale atraitaubesoindel’individud’aimeretd’êtreaimé;desentirqu’ilentretientdesrelationschaleureusesetauthentiquesavecsafamille,sespairsetd’autrespersonnessignificatives. La satisfaction de ce besoin relève du soutien et des encouragements que nous percevons dans le cadre de relations interpersonnelles et d’interactions avec les groupes auxquels nous faisons partie.
la compétence concernelebesoinchezlapersonnedecroireenseshabiletésetsesressourcespersonnellespouratteindresesobjectifs. La satisfaction de ce besoin procure à l’individu un sentiment de satisfaction et d’accomplissement personnel.
Autonomie selon le niveau scolaire
Districts scolaires francophones
Autonomie élevée
Autonomie faible
Année
6e
33 32 33 32 33 3332 3231 32
7e
40
30
20
108e 9e 10e 11e 12e
Nouveau-Brunswick
Appartenance selon le niveau scolaire
Districts scolaires francophones
Appartenance élevée
Appartenance faible
Année
6e
35 34 35 34 33 33 32 32 32 32
7e
40
30
20
108e 9e 10e 11e 12e
Nouveau-Brunswick
Compétence selon le niveau scolaire
Districts scolaires francophones
Compétence élevée
Compétance faible
40
30
20
10
Nouveau-Brunswick
Année
6e
34 34 35 34 34 33 32 32 3233
7e 8e 9e 10e 11e 12e
7
8
LeSondagedumieux-êtredesélèves révèle des résultats supplémentaires concernant les différences selon le sexe dans lesdistrictsscolairesfrancophonesenrapportauxbesoinspsychologiquesfondamentaux.Encomparantlesdonnéesrecueillies dans les districts scolaires francophones avec celles de la province pour chacun des trois besoins pertinents àlasantépsychologique,nousobtenonslesrésultatssuivants:
Pour la satisfaction des besoins d’autonomie, d’appartenance sociale et de compétence, dans les districts scolaires francophones les scores chez les garçons sont, respectivement, de 32, de 34 et de 34. Chez les filles, les scores observés sont de 33, de 35 et de 35, selon les mêmes mesures. Vous pouvez aussi comparer les résultats d’ensemble des districts scolaires francophones pour les besoins d’autonomie 33, d’appartenance sociale 34 et de compétence 34 avec ceux de la province pour les mêmes mesures soit, respectivement, de 32, de 33 et de 33.
la satisfaction des besoins pertinents à la santé psychologique donne quoi?
l’impact de la satisfaction des besoins propices à la santé psychologique
Lasatisfactiondesbesoinspsychologiquesfacilitel’autodéterminationchezlapersonne,cequil’amèneàadopterdesattitudes et des comportements qui contribuent à son mieux-être et à celui des autres. La satisfaction des besoins propicesàunesantépsychologiquepeut:
1. augmenter les attitudes et les comportements qui favorisent l’entraide – la capacité de l’individu d’être attentionné face à autrui, sa volonté d’aider son prochain et de faire preuve de générosité.
2. augmenter le sens d’engagement social – manifesté du respect et un souci pour les frontières, les règles et lesmœurssociales.
La santé psychologique chez les garçons etles filles dans les districts scolaires
francophones
La santé psychologique dans les districts scolairesfrancophones en comparaison à la province
Garçons
10
Districts scolaires francophonesNouveau-BrunswickFilles
Élevée
3233 34 34
35 35
40
30
20
FaibleAutonomie Appartenance
socialeCompétence
Élevée
3233 33
343433
40
30
20
10FaibleAutonomie Appartenance
socialeCompétence
9
3. augmenter les émotions plaisantes – l’expression de sentiments, tels que le contentement et l’optimisme.
4. diminuer les émotions déplaisantes – l’expression de sentiments, tels que le mécontentement et le découragement.
les attitudes et les comportements qui favorisent l’entraide et l’engagement social
Nous avons posé aux élèves cinq questions portant sur les attitudes et les comportements qui favorisent l’entraide et sept questions concernant l’engagement social. Les résultats sont rapportés selon le niveau scolaire et le sexe. Les résultats observés dans les districts scolaires francophones sont également comparés à ceux de la province.
Notezquelesrésultatssontrapportésselonuneéchellede10à60etnonenpourcentage.Unscorede60danslasection des attitudes et des comportements qui favorisent l’entraide indique une réponse « Définitivementcommemoi»vis-à-vis d’un comportement pro social (p. ex., «Jerendsserviceauxautres»). Quant à l’engagement social, un score de 60 (à l’inverse) indique «Définitivementpascommemoi» lorsque les élèves répondent à un énoncé décrivant uncomportement contraire aux règles sociales (p. ex., «Jenemeprésentepasenclasseoujefaisl’écolebuissonnière»).
Voici les résultats du Sondagedumieux-être des élèves qui fréquentent les écoles francophones en ce qui a trait aux attitudes et aux comportements d’entraide et d’engagement social dans les districts scolaires francophones selon le sexe. Nous avons aussi comparé les données recueillies dans les districts scolaires francophones avec celles de la province pour l’entraide et l’engagement social, et nous avons obtenu les résultats suivants.
Comportements d’entraide selon le niveau scolaire
Districts scolaires francophones Nouveau-Brunswick
Entraide élevée
Entraide faible
3233 33
343433
605040302010
30
20
10Faible
Année
12e11e10e9e8e7e6e
43 41 4140 40 4042 39 3938
Compétence
Engagement social selon le niveau scolaireDistricts scolaires francophones Nouveau-Brunswick
Engagementsocial élevée
Engagementsocial faible
6050403020
10
Année
12e11e10e9e8e7e6e
55 56 55 55 55 53 53 535256
10
Lesscoresmoyenschezlesgarçonsdanslesdistrictsscolairesfrancophonessontde39pourlescomportementsd’entraide et de 55 au niveau de l’engagement social. Chez les filles, les scores observés sont de 44 et de 56, respectivement, pour l’entraide et l’engagement social. Vous pouvez aussi comparer les résultats d’ensemble des districts scolaires francophones pour les comportements d’entraide 41 et l’engagement social 55 avec ceux de la province pour l’entraide 40 et l’engagement social 54.
les émotions plaisantes et déplaisantes
Onademandéauxélèvesd’indiqueràquelpointdifférentesémotionsétaientressenties(p.ex.,bonheur,énergie,actif,triste, peur) durant la semaine qui précédait le Sondage du mieux-être des élèves. Les graphiques suivants comparent les résultats pour les émotions plaisantes et déplaisantes selon le sexe et le niveau scolaire. Vous pouvez aussi comparer les résultats des districts scolaires francophones avec ceux de la province.
Notez que les résultats sont rapportés selon une échelle de 10 à 50 et non en pourcentage. À titre d’exemple, un score de 50 indique une réponse «Extrêmement» lorsque les élèves rapportent des émotions plaisantes ou déplaisantes, tandis qu’un score de 10 correspond à une réponse «Trèspeuoupasdutout».
Les comportements d’entraide etd’engagement social selon le sexe
Entraide et engagement social dans lesdistricts scolaires francophones en
comparaison à la provinceGarçons Districts scolaires francophones
Nouveau-Brunswick
FillesÉlevée
3944
5556
60
50
40
30
20
10FaibleComportements
d’entraideEngagement
social Comportementsd’entraide
Engagementsocial
Élevée
41 40
55 5460
50
40
30
20
10Faible
Émotions plaisantes : Niveau scolaire
Année
Districts scolaires francophones Nouveau-BrunswickÉlevée
Faible
40
6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e
39 4039 37 38 36 36 35 35
50
40
30
20
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Les comportements d’entraide etd’engagement social selon le sexe
Entraide et engagement social dans lesdistricts scolaires francophones en
comparaison à la provinceGarçons Districts scolaires francophones
Nouveau-Brunswick
FillesÉlevée
3944
5556
60
50
40
30
20
10FaibleComportements
d’entraideEngagement
social Comportementsd’entraide
Engagementsocial
Élevée
41 40
55 5460
50
40
30
20
10Faible
Émotions plaisantes : Niveau scolaire
Année
Districts scolaires francophones Nouveau-BrunswickÉlevée
Faible
40
6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e
39 4039 37 38 36 36 35 35
50
40
30
20
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D’autres résultats du Sondagedumieux-êtredesélèves dans les districts scolaires francophones révèlent des différences selon le sexe concernant les émotions plaisantes et déplaisantes. Aussi, nous présentons les résultants comparatifs entre les districts scolaires francophones et la province.
Lesscoresmoyenschezlesgarçonsquifréquententlesécolesfrancophonessontde39pourlesémotionsplaisanteset de 15 dans le cas des émotions déplaisantes. Chez les filles, les scores obtenus sont de 39 et de 17, respectivement. Pour les résultats d’ensemble des districts scolaires francophones, les scores sont de 39 et de 16, respectivement, pour les émotions plaisantes et déplaisantes, comparativement à 37 et à 18 au niveau des élèves de la province.
Émotions plaisantes et déplaisantesselon le sexe
Émotions plaisantes et déplaisantes dansles districts scolaires francophones en
comparaison à la province
Districts scolaires francophones
Nouveau-BrunswickÉlevée
39 39
1517
50
40
30
20
10FaibleÉmotionsplaisantes
Émotionsdéplaisantes
Émotionsplaisantes
Émotionsdéplaisantes
Élevée
3937
1618
50
40
30
20
10Faible
Émotions déplaisantes : Niveau scolaire
Année
Districts scolaires francophones Nouveau-BrunswickÉlevée
Faible17
6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e
17 1617 16 17 18 18 19 18
50
40
30
20
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Garçons Filles
Émotions plaisantes et déplaisantesselon le sexe
Émotions plaisantes et déplaisantes dansles districts scolaires francophones en
comparaison à la province
Districts scolaires francophones
Nouveau-BrunswickÉlevée
39 39
1517
50
40
30
20
10FaibleÉmotionsplaisantes
Émotionsdéplaisantes
Émotionsplaisantes
Émotionsdéplaisantes
Élevée
3937
1618
50
40
30
20
10Faible
Émotions déplaisantes : Niveau scolaire
Année
Districts scolaires francophones Nouveau-BrunswickÉlevée
Faible17
6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e
17 1617 16 17 18 18 19 18
50
40
30
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Garçons Filles
Comment faciliter la satisfaction des besoins propices à la santé psychologique?
• Favoriseruntravaild’équipeparlequellepersonnelscolaire,lafamilleetlacommunautécollaborentàcréer desmilieuxsociauxquisoutiennentlasatisfactiondesbesoinspropicesàlasantépsychologique.
• Lesmilieuxsociauxquisoutiennent la satisfaction des besoins propices à la santé psychologique ont en commun les caractéristiques suivantes : o ils acceptent les différences (absence de jugements de valeur) et écoutent les opinions et les idées des jeunes;
o ils présentent des choix aux jeunes;
o ils encouragent les jeunes à prendre des initiatives et des responsabilités;
o ils expliquent aux jeunes la raison d’être des règlements et des limites qui sont nécessaires;
o ils minimisent les pressions et évitent les approches coercitives.
• Lesmilieuxsociauxquinuisent à la satisfaction des besoins psychologiques ont en commun les caractéristiques suivantes : o ils posent des jugements de valeur, critiquent et ne sont pas à l’écoute des opinions et des idées des jeunes;
o ils limitent les choix des jeunes;
o ils n’encouragent pas la participation active des jeunes dans les prises de décision;
o ils imposent des règles à suivre sans explication;
o ilsutilisentdesmoyensdepressionetdesapprochescoercitivesvisantàcontrôlerlecomportementdes jeunes.
• Lesécolespeuventcontribueràla satisfaction des besoins propices à la santé psychologique en adoptant les approches suivantes : o habiliter les élèves à solutionner leurs propres problèmes avec l’aide de leurs camarades (l’engagement des jeunes);
o éviter les jugements de valeur et favoriser l’expression d’idées et de sentiments lors de discussions en classe;
o créer des occasions permettant aux élèves d’identifier et d’appliquer leurs aptitudes dans l’exécution des travaux scolaires;
o inviter les élèves à participer à un ensemble d’activités selon leurs intérêts et leurs préférences;
o adopter une approche d’équité et d’inclusion sociale dans de petits groupes et ce dans tous les domaines d’apprentissage scolaire;
o développerdesmoyenspourrejoindrelesélèvesoulesgroupesparticuliersquinesesententpas intégrés à l’école;
o développer une approche collaborative avec les parents et les membres de la communauté.
12
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le voleT de l’alimenTaTion saine
l’alimentation saine c’est l’affaire de l’école
• L’écoleestunendroitidéaloùonpeutdévelopperunprogrammefaisantlapromotiond’unealimentation nutritive auprès des enfants et des jeunes adolescents1.
• Lesenfantsetlesadolescentsquiadoptentunealimentationsainedémontrentuneplusgrandecapacité d’apprentissage, demeurent plus actifs et sont plus aptes à conserver leurs bonnes habitudes alimentaires durant leur vie adulte2.
• Lesécritsscientifiquesrévèlentquelesenfantsdontl’alimentationestpeunutritivefontpreuved’unfaible rendement scolaire et que l’adoption de bonnes habitudes alimentaires chez ces jeunes peut améliorer leur rendement à l’école3.
l’alimentation saine concerne les élèves
• Depuis25ans,onnoteuneaugmentationsignificativedestaux d’embonpoint et d’obésité chez les jeunes canadiens. Le surpoids et l’obésité à l’adolescence persistent souvent à l’âge adulte4.
• En2004,79%desCanadiensdel’Atlantiqueâgésde4à18 ans consommaient moins de 5 portions de fruits et de légumes par jour5. • C’estàl’adolescencequelesjeunescommencentàse préoccuper de leur alimentation.
l’alimentation saine c’est l’affaire de toute la communauté
• Lavieàlamaisonetlafamilleontuneinfluencemajeuresurleshabitudesalimentairesetlasantédesenfants. Les enfants qui mangent des repas préparés à la maison adoptent plus souvent des habitudes alimentaires qui favorisent la consommation de lait et de ses substituts, de légumes, de fruits, de produits céréaliers et d’autres alimentsnutritifs.Ilestégalementimportantdenoterquecesenfantsconsommentmoinsdeboissonsgazeuses et d’aliments frits ou panés, comparativement aux enfants qui mangent à l’extérieur de la maison6.
• Depuis20ans,lesrestaurantsprêt-à-mangeroffrentdeplusgrandesportionset,parallèlement,onnoteune prévalence plus élevée d’embonpoint et d’obésité7.
Ressources en ligneVoicidessitesInternetquitraitentdel’alimentationnutritive:
les diététistes du Canada
www.dietitians.ca
pour apprendre sans faim
www.breakfastforlearning.ca/francais
Campagne 5 à 10 par jour
www.5to10aday.com/fr_home.asp
14
Consommation des aliments
Onademandéauxélèvesd’indiquerlafréquencedeleursconsommationsdedifférentsalimentslejourprécédantle sondage. Le tableau suivant présente les médianes des consommations de chacun des groupes alimentaires par les élèves selon leur sexe.
le nombre médian* de la consommation des aliments le jour précédant le sondage**
*La médiane est le point central d’une série de chiffres; la moitié de tous les chiffres sont au-dessus de la médiane et l’autre moitié est en dessous de la médiane.**Veuillez noter que les élèves n’avaient pas à indiquer les portions des aliments consommés ce qui rend difficile les comparaisons avec les portions recommandées dans le Guide alimentaire canadien.
le guide alimentaire canadien
Le Guide alimentaire canadien nous présente une formule alimentaire permettant aux Canadiens de faire des choix de produits nutritifs et ainsi réduire les risques d’obésité et de maladies chroniques. Vous trouverez des informations sur le Guide alimentaire canadienausitesuivant:www.santecanada.gc.ca/guidealimentaire.
Selon la politique 711 du Nouveau-Brunswick (Nutrition et amélioration de l’alimentation en milieu scolaire, disponible à www.gnb.ca/0000/pol/f/711F.pdf),lesécolespeuventinfluencerlescomportementsdesjeunes,desorteàlesaideràfaire de meilleurs choix alimentaires.
Garçons Filles
Légumes et fruits 5 4
Produits céréaliers 1 1
Laits et substituts 3 3
Viandes et substituts 3 2
15
Consommation de fruits et légumes
Pourcentage des élèves qui consomment des fruitset légumes plus de 6 fois par jour selong le sexe*
Pourcentage des élèves qui consomment les laits etsubstituts plus de 3 fois par jour selon le sexe*
Total Garçons Filles
Total Garçons Filles
39 3841
6571
60
20
20
40
60
80
100
0
0
40
60
80
100
Pourcentage des élèves qui consomment des fruitset légumes plus de 6 fois par jour selong le sexe*
Pourcentage des élèves qui consomment les laits etsubstituts plus de 3 fois par jour selon le sexe*
Total Garçons Filles
Total Garçons Filles
39 3841
6571
60
20
20
40
60
80
100
0
0
40
60
80
100
Lesrésultatsrévèlentque39%desélèvesrapportentavoir consommé au moins 6 portions de fruits et de légumes le jour précédant l’enquête.
Le lait est la principale source de calcium et de vitamine D dans la diète des enfants et des adolescents. Le calcium et la vitamine D sont importants durant l’adolescence, une période critique pour la croissance des os.
En2004,lorsd’unsondagenationalauprèsdeCanadiensâgésde10à16ans,61%desgarçonset83%desfillesneconsommaientpassuffisammentde produits laitiers5, les mettant à risque pour l’ostéoporose plus tard dans leur vie.
*Note:Lesdonnéesnetiennentpascomptedelagrosseurdesportions.
Consommation de produits laitiers
Lors du sondage, on a demandé aux élèves d’indiquer le nombre de fois qu’ils consommaient des produits laitiers commeleslaits,lesfromages,leyaourtetlefromagecottage.Lesrésultatsrévèlentque65%desélèvesrapportentavoir consommé au moins 3 portions de produits laitiers, le jour précédant le sondage.
En brefOnassocieunediètericheenfruitsetlégumesàunediminutiondecertainstypesdecancer.Lefaitde manger cinq portions ou plus de fruits et de légumes pourrait réduire le taux de cancer d’au moins20%8.
16
les autres aliments
Lors du sondage, certaines questions ont porté sur la consommation d’aliments peu nutritifs et dont la teneur en gras etensucreestgénéralementélevée.Lesrésultatsrévèlentque80%desélèvesrapportentmangerdesbonbons,duchocolatoudesfriandises,alorsque64%rapportentboiredesbreuvagessucrésetnonnutritifsaumoinsunefoispar jour. La réduction de la consommation d’aliments riches en calories, matière grasse, sucre et sel (sodium) est une étape importante pour retrouver une bonne santé et atteindre un poids sain9.
Afin de présenter la consommation journalière des élèves, la consommationdetousles«autresaliments»estregroupéeen une catégorie*.
Selon le sondage sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC)de2004,25%del’ensembledescaloriesconsomméespar les jeunes proviennent des aliments qui ne font pas partie des groupes alimentaires et qui sont riches en matière grasse, en sucre et/ou en sel.
Parmilacatégorie*des«autresaliments»onretrouve: les bonbons, le chocolat, les beignes, les biscuits et autres friandises, les breuvages sucrés non nutritifs (punch, limonade, breuvage sportif, boisson gazeuse régulière, boisson gazeuse diète, breuvages énergétiques) et les viandes traitées et riches en matière grasse (bâtonnets de poisson, pépites de poulet, hamburger frit, bacon, hot-dog, saucisse, etc.)
(%)
des
élèv
es a
yant
rép
ondu
Friandise/Chocolat Breuvages sucrés non nutritifs Viandes traitées/plus grasses
20
65
15
36
48
16
45 48
7
100
80
60
40
20
0
Le nombre de fois que les élèves ont mangé des aliments plus gras ou des collations et desbreuvages sucrés le jour précédent
Le nombre de fois que les élèves ont mangétous les autres aliments le jour précédant le
sondage
7 fois ou plus, 12%
0-1 fois, 22%
2-3 fois, 37%
4-6 fois, 29%
Aucun 1-2 fois 3 fois ou plus
(%)
des
élèv
es a
yant
rép
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Friandise/Chocolat Breuvages sucrés non nutritifs Viandes traitées/plus grasses
20
65
15
36
48
16
45 48
7
100
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60
40
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Le nombre de fois que les élèves ont mangé des aliments plus gras ou des collations et desbreuvages sucrés le jour précédent
Le nombre de fois que les élèves ont mangétous les autres aliments le jour précédant le
sondage
7 fois ou plus, 12%
0-1 fois, 22%
2-3 fois, 37%
4-6 fois, 29%
Aucun 1-2 fois 3 fois ou plus
En bref Unecollationincluantuneboissongazeusede600mletunetabletteduchocolatdonneprésde25cuilléréesàthéde sucre et 600 calories.
17
À partir de septembre 2007, la directive 711 exige le retrait de tous les aliments faibles en teneur alimentaire des écolespubliquesduNouveau-Brunswick.L’introductionduprogramme«Apprenantensantéàl’école»etleseffortsdes infirmières et des nutritionnistes en santé publique, ainsi que des conseils scolaires ont grandement contribué àl’élaborationetàlamiseenœuvredecettedirectivevisantàpromouvoirl’alimentationsaine.LeNouveau-Brunswick devenait alors la première province canadienne à adopter une directive globale touchant la nutrition dans les écoles publiques. Le message aux élèves est plus convaincant lorsque l’enseignement en classe de saines habitudes alimentaires est juxtaposé à des choix alimentaires sains offerts à l’école.
les habitudes alimentaires des élèves
le petit déjeuner
Lesrésultatsrévèlentque48%desgarçonset46%desfillesrapportentavoirprislepetitdéjeunerquotidiennementdurant la semaine qui a précédé le sondage. Prendre le petit déjeuner est relié à un meilleur rendement scolaire10 et à un taux plus faible d’obésité11.
Plus on avance en âge moins on prend le petit déjeuner. Parmi les facteurs contribuant à la diminution des petits déjeuners chez les adolescents, on retrouve une préoccupation concernant son poids et une diminution de la fréquence des repas en famille12.
Le tableau suivant présente les pourcentages d’élèves qui ont pris le petit déjeuner à tous les jours. Chez les garçons, 27%rapportentprendrelepetitdéjeunerseulementde0à2foisparsemaine,tandisque21%desfillesdéclarentfairede même.
Pourcentage des élèves qui ont pris le petit déjeuner tous les joursdurant la semaine précédente selon le niveau scolaire et le sexe
20
100
80
60
40
0Total 6e 7e 8e
Année
48 4657 53
4048 46
38
Garçons Filles
(%)
des
élèv
es q
ui o
nt r
épon
du
18
repas à l’école
Lesrésultatsrévèlentque28%desélèvesn’achètentpasleurdîneràl’école,tandisque27%d’entreeuxlefont 1à2foisparsemaine.Lesstratégiesquivisentàaccroîtrelaconsommationd’alimentsnutritifschezlesélèvessont: offrir une plus grande variété d’aliments nutritifs, l’organisation d’activités promotionnelles tels que des séances de dégustation d’aliments, les coupons rabais pour des choix alimentaires sains et des campagnes médiatiques12.
Les élèves ont rapporté faire les activités ci-dessous de 3à6foisdurantlasemaineprécédantel’enquête: • 30%desélèvesontachetéleurdîneràl’école • 5%desélèvesmangentàlamaison • 32%desélèvesapportentleurdîneràl’école • 5%serendentdansunrestaurantpourledîner • 2%desélèvesindiquentn’avoirrienmangépourledîner
Lesfacteurssociauxquiinfluencentleshabitudesalimentaires
• Lespairs,lesmembresdelafamilleetlepersonnelscolairepeuventinfluencerlescomportementsdes adolescents soit directement (pression des pairs) ou indirectement (modèle). Nous avons demandé aux élèves avec qui ils avaient mangé la journée précédante le sondage. • dîner:68%desélèvesrapportentavoirprisledîneravecleursamis. • les autres repas:Lesadolescentsetlesparentsvalorisentl’importancedesrepasdefamille13. Les résultatsrévèlentque75%desélèvesrapportentavoirprisaumoinsunrepasavecleurparents,leurs beaux-parents ou leurs tuteurs la journée précédente.
De façon générale, le repas de famille est associé à une plus grande consommation de légumes, de fruits et de produits laitiers chez les adolescents14.
Le succès des programmes qui visent à améliorer les habitudes alimentaires des enfants et des adolescents dépend grandement du soutien et des rapports familiaux15.
En brefLes écoles et les organismes communautaires qui désirent offrir ou améliorer les programmes de petit déjeuner, des collations oududînerpeuventfaireunedemanded’octroi auprès du programme Pourapprendresansfaim. www.breakfastforlearning.ca/francais
Souper avec 18 82 un/ses parent(s)
Souper seul sans 25 75un/ses parent(s)
Légumes et Légumes et fruits fruits Moinsde3 Plusde3fois fois hier hier
Le pourcentage des élèves quiont répondu
Avec qui avez vous souper hier soir?
19
apprendre à consommer des aliments nutritifs
Les écoles sont un lieu propice à l’apprentissage d’une saine alimentation. Les élèves rapportent certains apprentissagesacquisaucoursdes12derniersmoisconcernantl’alimentationsaineetlesinfluencessuivantes.
Lesmédias,principalementlatélévision,influencentleschoixalimentaires des enfants et des jeunes18.Onvoittrèsrarementdespublicitésaffichantl’importancedeschoixalimentaires.Plutôt,lespublicités font la promotion d’aliments pauvres en valeur nutritive et riches en matière grasse et en sucre, telles que les barres énergétiques, les friandises, les gommes à mâcher, les céréales sucrées, les boissons gazeuses et les collations variées.
En brefContrairement à ceux qui regardent très peu de télévision, les enfants et les adolescents qui regardent beaucoup la télévision sont plus aptes à adopter de mauvaises habitudes alimentaires et à consommer des aliments peu nutritifs16.
Parmilesadolescentscanadiens,25%déclarent regarder la télévision 15 heures ou plus par semaine17.
Pourcentages des élèves qui rapportent leur apprentissage lors des sessions portant surl’alimentation et qui étaient offertes par l’école lors des 12 derniers mois
Les bienfaits d’une saine alimentation
Les maladies associées à une alimentation malsaine
Influence des familles
Influence des médias
Influence des amis
Comment faire de bons choix alimentaires
% des élèves qui ont répondu « oui »
0 20 40 60 80 100
84
42
42
46
54
83
20
Les approches éducatives en matière de nutrition menées par les pairs sont peu coûteuses et fort bien reçues par les leaders étudiants, les élèves et les enseignants21.LeministèreduMieux-être,delaCultureetduSportoffredesoctrois aux écoles (niveaux scolaires de 6e, 7e et 8e années) qui ont développé des partenariats avec les élèves, les parents, les enseignants et les membres de la communauté, afin de promouvoir la consommation des légumes et des fruits. Ce programme d’octrois s’inscrit dans une démarche provinciale visant à inciter les jeunes à promouvoir la saine alimentation. Ce programme vise à rendre les saines habitudes alimentaires la norme de vie quotidienne auprès des jeunes de la province. Pour plus d’information concernant le programme Apprenant en santé, vous pouvez communiquer avec l’infirmière de votre district scolaire.
l’environnement scolaire
Ilestimportantd’accordersuffisammentdetempspourprendresondîneràl’écoledansunendroitquisoitapproprié,ceci afin de développer de bonnes habitudes alimentaires20.
Lesrésultatsrévèlentque86%des élèves disent avoir un endroit propreetplaisantoùprendreleurdîner.
68%desélèvesdisentavoirsuffisammentdetempspourdînerà l’école.
Endroit propre etplaisant pour prendre
le repas?
Temps suffisantpour prendre ledîner à l’école?
Je ne sais pas, 29%
En désaccord, 12%En accord, 59%
% des élèves qui ont répondu « oui »
0 20 40 60
86
68
80 100
Perspectives des élèves : « Les élèves qui font demeilleurs choix alimentaires réussissent mieux à
l’école. »
Endroit propre etplaisant pour prendre
le repas?
Temps suffisantpour prendre ledîner à l’école?
Je ne sais pas, 29%
En désaccord, 12%En accord, 59%
% des élèves qui ont répondu « oui »
0 20 40 60
86
68
80 100
Perspectives des élèves : « Les élèves qui font demeilleurs choix alimentaires réussissent mieux à
l’école. »
En brefL’évaluation des programmes d’éducation en matière de nutrition révèle qu’ils sont efficaces pour augmenter les connaissances sur l’alimentation, développer des attitudes positivesenverslanutritionetaccroîtrelaconsommation d’aliments et de breuvages nutritifs19.
21
Bonnesnouvelles!Lesélèvesontnotéunenetteaméliorationdanslavaleurnutritivedesalimentsoffertsàl’école.Toutefois,d’autresrésultatsdanscerapportindiquentqu’ilestimportantquelesécoles,lesparentsetlescommunautés poursuivent leurs démarches pour assurer que tous les enfants du Nouveau-Brunswick aient accès à une saine alimentation, afin d’optimiser leur santé et leur succès scolaire.
Lesrésultatsrévèlentque30%desélèvesdisentquelavariétédesaliments offerts à l’école est acceptable.
53%desélèvesindiquentquedeschoixvégétarienssontoffertsaumoinsunepartiedutemps;27%nesaventpass’ilyadesoptionsvégétariennes.
Que pensez-vous de la variété desaliments qui sont offerts à votre école?
Variétéacceptable
30%
Pas assez devariété,44%
Un peu devariété, 26%
En brefLa participation des élèves dans les décisions touchant les choix alimentaires à l’école peut augmenter leur intérêt à consommer des aliments nutritifs21.
Onademandéauxélèvess’ilsavaientobservéleschangementssuivantsàl’écolelorsdes12derniersmois.
Aucoursdes12derniersmois,as-tuobservédeschangementsàtonécole? %quiontrépondu«oui»
Des aliments plus nutritifs offerts à la cafétéria ou au programme de repas 46chauds
Des aliments plus nutritifs offerts dans les machines distributrices 20
Des aliments nutritifs à prix réduit 8
Des aliments nutritifs ou des produits non alimentaires vendus en guise de 19levée de fonds
Des aliments plus nutritifs offerts lors des événements sportifs ou des activités 27spéciales
Des affiches d’information dans la cafétéria qui portent sur les choix alimentaires 15
22
l’activité physique est liée à la réussite scolaire
• Lesélèvesquiparticipentauxactivitéssportivesoffertesàl’écolesontmoinsenclinsaudécrochageetont généralement de plus grandes aspirations à l’égard de leurs études1.
• Lesélèvesquiparticipentauxprogrammesd’éducationphysiqueadoptentdemeilleurscomportementsen classe et font preuve d’un plus grand enthousiasme envers l’école et les travaux scolaires2.
• L’activitéphysiqueestliéeàuneaméliorationducomportementetdufonctionnementcognitifchezles jeunesayantdestroublesdéficitairesdel’attentionetdeladifficultéàmaîtriserleursimpulsions3.
l’inactivité physique est un problème auprès des jeunes
• Plusde50%desjeunesCanadienssontinactifs;79%des jeunes Canadiens ne font pas suffisamment d’exercice pour réaliser leur plein potentiel de croissance et de développement4.
• 91%desenfantsetdesjeunesâgésentre5et19ansfont moins de 16 500 pas par jour selon les normes canadiennes5.
• L’activitéphysiquerenforcelecœur,lesosetlesmuscles, améliorelaformephysiqueetpeutaideràatteindreun poids-santé6.
• L’activitéphysiqueestassociéeàuneplusgrandeestimede soi et à une baisse de la dépression et de l’anxiété7.
l’inactivité physique est un problème touchant la communauté
• Lescomportementsadoptésàl’enfanceetàl’adolescencesontgénéralementconservésàl’âgeadulte;56%des Canadiens âgés de 20 ans et plus se considèrent inactifs8.
• L’inactivitéphysiqueestassociéeàunrisqueélevédediabètedetype2,d’obésité,demaladiescoronariennes,de canceretd’ostéoporosequipeuvententraînerunedétériorationdelaqualitédevieetmême,undécès prématuré9.
• En2001,lefardeauéconomiquedel’inactivitéphysiqueauCanadaétaitévaluéà5,3milliardsdedollars,soit 2,6%ducoûttotaldessoinsdesantéaupayscetteannée-là10.
Lesstratégiespermettantd’accroîtrel’activitéphysiquechezlesjeunes,lesaidentàadopterunmodedevieplussain.Pour ce faire, il importe que les écoles et les communautés communiquent aux jeunes qu’ils se préoccupent d’eux, en offrant des ateliers de sensibilisation et d’éducation sur le mieux-être, en créant un milieu scolaire de mieux-être et en offrant un ensemble de programmes et de services qui répondent aux besoins des jeunes. Les écoles peuvent travailler en collaboration avec les municipalités, les agences communautaires, les organismes de santé et le monde desaffairespourréaliserlesobjectifsvisésd’activitéphysique.LesprogrammesdesubventionscommeCommunautésactives,Allez-yNB:L’actionparlesportetLesCommunautésscolairesenACTION, sont des sources de financement et de soutien communautaires auxquels les écoles peuvent avoir recours.
le voleT de l’aCTiviTé physique
Lesenfantspassent40%moinsdetempsàfairedel’activitéphysiquequ’ilya15ans.
«Silatendancen’estpasrenversée,lesenfantsd’aujourd’huipourraientdevenirlapremièregénérationàmouriràunplusjeuneâgequeleursparents.»
(Dr. Rick Bell, Association canadienne pourlasanté,l’éducationphysique,leloisir et la danse)
23
Lesniveauxd’activitéphysique
Lesniveauxd’activitéphysiquechezlesjeunesCanadienssontfaibles.Enfait,seulement49%desjeunesaupayssontactifsetàpeine21%lesontsuffisammentausensdesrecommandationsenmatière de croissance et de développement optimaux.
*Certainesétudescanadiennesontutilisédesnormesmoinsélevéespourdéfinirlesniveauxd’activitéphysique.Leprésentrapportutilisedesnormesinternationales,carnoussavonsquelesélèvestendentàsurestimerletempsqu’ilssontphysiquementactifs.
Unedépenseénergétiquede3KKJéquivautàunemarched’uneheureparjour.Pouratteindreladépenseénergétiquerecommandéeparlesnormesinternationales(dépenseénergétiquede6KKJouplus),lejeunepeut,àtitre d’exemple, pratiquer un sport d’équipe pendant une heure et demi ou encore effectuer une heure d’art martial, tout en combinant l’une ou l’autre de ces activités à une heure de marche au cours de la même journée12.
Selonlesréponsesdesélèves,53%d’entreeuxsontactifset34%sontmodérémentactifs.Cependant,ilimportedesepréoccuperdu14%desélèvesquisontinactifs.
L’activitéphysiquesemesureenkilocaloriesparkilogrammeparjour(KKJ).LesKKJexpriment l’énergie dépensée par une personne dans une journée. Selon les normes internationales, il est recommandé que les jeunes dépensent un minimum de six à huit KKJpourunecroissanceetundéveloppementoptimaux11.
il y a lieu d’interpréter ces résultats avec prudence, car l’évaluation des questionnaires révèle que les élèves tendent à surestimer le temps qu’ils sont physiquement actifs.
À titre d’exemple, le temps d’attente pour prendre une remontée de pente dans un centre de ski ou l’attente d’une lumière verte à un coin de rue peut avoir été saisi comme une période active dans le questionnaire.
Niveaux d’activité physique des élèves*
Selon l’année scolaire
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
100
80
60
40
20
06e
13
32
55
17
33
51
12
37
52
12 15
37
47
30
58
7e 8e Garçons Filles
Selon le sexe
Inactif (<3 KKJ) Modérément Actif (3 KKJ à < 8 KKJ) Actif (≥ 8 KKJ)
100
80
60
40
20
0
24
Entraînementenforceetflexibilitémusculaires
Force musculaire
L’entraînementdelaforcemusculairecomportedesexercicesderésistancepouraccroîtrelacapacitéd’unepersonneàexerceruneforce ou à résister à une force, afin de développer ou de conserver une masse musculaire et des os forts, un poids-santé et une apparencesaine.Onconseilleauxjeunesdefairedelamusculationdeuxoutroisfoisparsemainepouraccroîtreleurforce musculaire13.
Selonlesrésultats,86%desélèvesontaffirméfairedel’entraînementmusculairetelquedespompes,desredressementsassis, du pilates et des poids et haltères (notez qu’en général, les poids et haltères ne sont pas recommandés pour les moins de15ans).Parmicesélèves,lesgarçonsfontdel’entraînementmusculaireenmoyenne4,0foisparsemaineetlesfilles,3,6foisparsemaine.
Flexibilité
Les exercices de souplesse aident à assurer le bon fonctionnement des articulations pour une pleine amplitude de mouvements. La flexibilitéestunecomposanteimportanted’unstyledevieactifet sain, mais est souvent négligée dans les programmes d’activité physique.LeGuidecanadiend’activitéphysiquerecommandedesexercices de souplesse à tous les jours pour les jeunes et de quatre à sept fois par semaine pour les adultes, ceci dans le cadre d’un programmed’activitéphysiquerégulier14.
Selonlesrésultats,76%desélèvesontaffirméfairedesexercicesdeflexibilitételsquedesétirementsetduyogaaucoursdelasemaineprécédantelesondage.Parmicesélèves,lesgarçonsenfontenmoyenne2,4foisparsemaineetlesfilles,2,9fois par semaine.
Laforceetlaflexibilitémusculairessontdesaspectsimportantsdelabonneformephysique.Danstouteactivité,les élèves devraient savoir comment exécuter les exercices de façons sécuritaires et correctes.Onpeutlesinitieràcesexercicesdanslecadredescoursd’éducationphysiqueetdeleurparticipationàdessportsorganisés.Lesclubsd’entraînementmusculaireàl’écolepeuventégalementêtrebénéfiquesauniveausecondaire.Envisagezunéventaild’activitéstellesquelespoidsethaltères,lepilates,leyoga,lapliométrieetl’entraînementencircuit.
Fréquence d’entraînement musculaire aucours des 7 derniers jours
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
15 13
28
59
24
61
Garçons Filles
0 jour 1-2 jours 3 jours ou plus100
80
60
40
20
0
Fréquence d’exercise de souplesse aucours des 7 derniers jours
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
13
32
44
33
54
24
Garçons Filles
0 jour 1-2 jours 3 jours ou plus100
80
60
40
20
0
25
moments où les élèves sont actifs
Lesélèvespeuventfairedel’activitéphysiqueàdiversmomentsetdedifférentesfaçons.Nousavonsposédesquestionsauxélèvessurlesdifférentespossibilitésquis’offrentàeux:trajetpouralleràl’écoleetenrevenir,activitésorganisées durant les heures d’école et activités parascolaires.
Nous avons demandé aux élèves comment ils se rendent à l’école et en reviennent tous les jours. • 7%desélèvesutilisentdesmodesdetransportactiftelsquelabicyclette,lamarche,lacourseoula planche à roulettes; • 83%desélèvesoptentpourdesmodesdetransportinactifstelsquelecovoiturageetl’autobus; • 10%desélèvescombinentlesmodesdetransportactifsetinactifs.
Onaaussidemandéauxélèvess’ilsparticipaientàdesactivitésphysiquesendehorsdescoursd’éducationphysiqueofferts par l’école. • 55%desélèvesdisentn’avoiraucuneoccasiond’êtrephysiquementactifsdanslesautrescours. • 39%desélèvesdisentfairedel’activitéphysiquedans«certainsautrescours». • 6%desélèvesdisentfairedel’activitéphysiquedans«touslesautrescours»àl’école.
Les activités parascolaires, tant celles offertes à l’école que par d’autres groupes communautaires, sont d’importantes occasions de faire de l’activité physique.
Ce graphique compare le pourcentage d’élèves quiparticipentàdesactivitésphysiquesàl’écoleseulement, ailleurs seulement, à l’école et ailleurs etquineparticipentàaucuneactivitéphysique,niàl’école,niailleurs.Selonlesrésultats,62%desélèvesfontdel’activitéphysiqueàl’école,cequimontrel’importanced’yoffrirdesprogrammes.Parailleurs8%desélèvesneparticipentàaucuneactivitéphysique,quecesoitàl’écoleouailleurs,etpourraient profiter de tels programmes.
Participation aux activités parascolaires
À l’école et à l’extérieur de l’école, 52%
Ni à l’école nià l’extérieur de l’école, 8%
À l’extérieurde l’écoleseulement,30%
À l’écoleseulement,10%
26
Participationauxsportsàl’école
Nous avons interrogé les élèves sur leur participation aux sports à l’intramuraletàl’interscolaire,ainsiqu’à«d’autresactivitésphysiques»à l’école.• 67%desélèvesparticipentauxactivitésnoncompétitives organiséesparl’école(ex.,sportsintramuraux)*(72%des garçonset63%desfilles)• 47%desélèvesparticipentàdessportscompétitifs interscolaires*(48%desgarçonset47%desfilles)• 76%desélèvesrapportentqu’ilsontlachancedeparticiperà d’autresactivitésphysiquesparascolaires(ex.,durantlestemps libresaugymnase)* Ces pourcentages excluent les élèves qui ont répondu « Aucuned’offerteàmonécole».
Legraphiquenousprésentelesniveauxd’activitéphysiquedesélèvesquineparticipentàaucunsportàl’écolecomparativement aux élèves qui participent activement aux sports à l’école.
Dansl’ensemble,68%desélèvesparticipentàaumoinsunsportcompétitifounoncompétitifoufontpartied’unclubsportif(73%desgarçonset63%desfilles).Danscettecatégorieonretrouve6%desélèvesquisontconsidérésinactifs.Enguisedecomparaison,ilfautserappelerque32%desélèvesne participent pas dans un sport compétitif ounoncompétitifetnefontpaspartied’unclubsportif(27%desgarçonset37%desfilles);19%decesélèvesétantidentifiés inactifs.
Nousavonségalementdemandéauxélèvescequ’ilspensaientdunombredesportsoffertsàleurécole: • 52%estimentqu’ilssonttroppeunombreux; • 35%sontsatisfaitsdunombredesportsofferts; • 1%croientqu’ilyenatrop; • 12%desélèvessedisentindifférentsàcettequestion
Lessportsetlesclubsorganisésàl’écolepeuventêtred’excellentsmoyensd’inciterlesélèvesàparticiperàdesactivitésphysiques.Lesélèvesquisontactifsphysiquementsontplussusceptiblesdecontinueràl’êtreàl’âgeadulte15. Fairepartied’uneéquipeoud’unclubfournitdesavantagessurleplansocial;c’estuneexcellenteoccasiondesefaire de nouveaux amis et d’établir un esprit de camaraderie parmi les élèves, tout particulièrement si les équipes sont mixtesoucomposéesd’élèvesdeplusieursniveauxscolaires.Ilfautmettrel’accentsurlaparticipationàdessportscompétitifsetrécréatifsenoffrantlesdeuxdansunevariétédeprogrammes.Onpeutaussiinviterdiversgroupescommunautaires et des experts dans le domaine à développer de nouveaux programmes qui puissent répondre aux besoins des élèves selon leurs intérêts.
les activités intramuralesoffrentuneopportunitéd’accroîtrelaparticipationdetouslesélèvesenmettantl’accentsurleplaisirdepratiquerunsportsanségardauxhabiletésathlétiques.Unmoyend’augmenterlenombrede sports récréatifs offerts est de permettre aux élèves de créer leurs propres ligues intramurales en échange d’heuresdeservicecommunautaireoudecrédits.Organiseretdirigerunprogrammeintramuralpeutêtreunprojetformidablepourunélèveplusâgéquisouhaiteacquérirdel’expérienceengestiondessports.Lesmoyenspourassurerlaqualitédesprogrammesoffertsetl’atteintedesobjectifsviséspourraientcomprendre:offrirdesprogrammes intramuraux en soirée et les fins de semaine; encourager les enseignantes, les enseignants et les parents à créerdes«superséquipes»permettantàungrouped’élèvesdeparticiperensembleàuneactivitéphysiquetoutaulong de l’année.
Niveaux d’activité physique des élèves lors des sports scolaires
Inactif Modérément Actif Actif
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
19
6
31 30
50
64
0
20
40
60
80
100
NE PARTICIPENT PAS aux sports
à l’école
PARTICIPENT aux sports
à l’école
27
les équipes compétitives peuvent préparer la relève en formant des groupes de pratique, ce qui permet de développer des athlètes doués pour les années subséquentes. Pour les sports individuels, comme l’athlétisme, on peut admettre à certaines compétitions tous les élèves intéressés, ou encore sélectionner les élèves pour la compétition selon leur prestation sportive ou selon la rotation des membres d’équipe.
autres activités
Les activités sédentaires comprennent regarder la télévision, utiliserl’ordinateur,lalectureetfairedesdevoirs.Tandisque certaines de ces activités vont à l’encontre de l’activité physique,d’autrespeuventêtrebénéfiques.Pourfavoriserlasanté générale, les élèves devraient réduire le nombre total d’heures d’inactivité tout en gardant du temps pour les devoirs et la lecture.
La lecture est un loisir qui présente des bienfaits pour les élèves. Nous leurs avons demandé de nous indiquer combien de temps ils consacraient à la lecture (sans compter la lecture reliée au travail et aux devoirs) et combien de temps ils mettaient à faire leurs devoirs par semaine. Les résultats sont présentés dans le premier graphique.
Les activités sédentaires comme regarder la télévision sont incompatibles avec des choix sains et actifs en matière de loisirs.Enoutre,regarderbeaucouplatélévisionestassociéàdes hausses du nombre de jeunes qui commencent à fumer15. Lesélèvesdevraientchercheràréduireleur«tempsd’écran», soit les heures passées à regarder la télévision, à jouer à des jeuxvidéoouànaviguersurInternet.
Le second graphique montre (selon le sexe) le temps que passent quotidiennement les élèves à regarder la télévision oudesfilms,ànaviguersurInternet,àjoueràdesjeuxvidéo,àparlerautéléphoneetàenvoyerdesmessagesinstantanés.Selonlesrésultats,22%desélèvesaffirmentconsacrergénéralement plus de 3 heures à ces activités chaque jour.
Heures de lecture et de devoirs par semaine
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du54
3936
49
10 12
0
20
40
60
80
100
Lecture Devoirs
Moins d'une heure par semaine De 1 à 6 heures par semaine 7 heures ou plus par semaine
Temps de télévision, d’ordinateur, et sur le téléphone par jour
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
8 7
6873
24 20
0
20
40
60
80
100
Garçons Filles
Moins d'une heure par jour 1 à 3 heures par jour Plus de 3 heures par jour
28
perceptions des élèves à l’égard du soutien à l’activité physique
Nousavonsinterrogélesélèvesàsavoirs’ilstrouventquel’activitéphysiqueestvaloriséeetcommentilsperçoiventque celle-ci est encouragée à l’école. Des recherches révèlent que l’attitude d’un élève à l’égard de l’exercice a une incidencesursonniveaud’activitéphysique16.Selonlesrésultats:
• 69%desélèvestrouventquel’accentestmissurl’acquisitiond’attitudespositivesfaceàl’activitéphysiqueet 74%desélèvesjugentquel’accentestplutôtsurl’améliorationdel’estimedesoi;• 60%desélèvessedisentimpliquésdanslaplanificationetl’organisationdesactivitésphysiqueset63%des élèvesdéclarentrecevoirdel’informationsurlesopportunitésdefairedesactivitésphysiques(ex.,lesannonces du matin, les babillards, les affiches).• 54%desélèvesaffirmentqu’onmetl’accentsurl’activitéphysiqueauprèsdesenseignants.• 73%desélèvescroientqu’onsoulignel’importancedeparticiperauxactivitéssportivescompétitiveset55% croient qu’il en est de même pour les sports ou les clubs non compétitifs.• 37%desélèvesindiquentqu’ilexisteunprogrammepourreconnaîtrelesélèvesquiparticipentauxsports compétitifs(ex.,lestrophées,lesrubans,lescertificats)et17%desélèvesdisentqu’ilenestdemêmepourles sports ou les clubs non compétitifs.
Lesbienfaitsdesleçonsd’éducationphysiquesontnombreux.Legraphiquesuivantdémontrecequelesélèvespensentdeleurprogrammed’éducationphysique.
Encequiconcernelesinstallationsd’activitéphysique,voicicequepensentlesélèves:• 76%desélèvesdisentquelesinstallationsintérieuresrépondentàleursbesoins,• 59%desélèvesdisentquelesinstallationsextérieuressatisfontàleursbesoins.
Ilexisteplusieursmoyensdesensibiliserlesélèvesauxopportunitésdefairedel’activitéphysiqueetd’enconnaîtrelesbienfaits.Onpeutaugmenterlaparticipationauxactivitésphysiquesenfavorisantunmilieuquiappuietreconnaîtlesméritesdetouslestypesd’exercice.Onpeutfairedesrappels(annonces,affiches,avissurlesbabillards,etc.)concernant les programmes parascolaires offerts afin qu’ils soient connus de tous les élèves. D’autres stratégies visant àaccroîtrelaparticipationauxactivitésphysiquesconsistentàreconnaîtrelesélèvesquisesontleplusaméliorésdansunespritnoncompétitifetàsoulignerleseffortsdeceuxquiplanifientdesactivitésphysiques.Ilfautvoirplusloinetparlerd’enseignementcontinudumieux-êtrequivabienau-delàdesclassesd’éducationphysiqueetdesanté.Onpeutcréerdenouvellesdimensionsàl’enseignementdanslesquelless’insèrel’activitéphysique(ex.,laprisedeconsciencedesmédias,lesinfluencessociales,etc.).
Ce que les élèves pensent de leur programme d’éducation physique
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
6964
78
44
5850 47
10
20
40
60
80
100
Être actif Se mettreen forme
Avoir duplaisir
La variétéd'activités
Apprendredifférents
sports
Socialiseravec les
amis
Commentprendre soinde son corps
Rien
29
Lesinfluencessocialesfavorisantl’activitéphysiqueLescamaradesetlafamillepeuventinfluerles comportements des élèves de façons directe(influencedespairs)ouindirecte(influencedemodèles).Nousavonsexploré ce sujet auprès des élèves.
Nous avons demandé aux élèves la question suivante, «Parmitescinqamislesplusproches,combienyena-t-ilquisontactifsphysiquement?» Les jeunes actifs sont plus enclins à déclarer qu’ils ont des amis actifs, comparativement à des élèves inactifs.
Les élèves ont aussi indiqué le niveau d’activitéphysiquedeleursparents.Lesélèvesactifssontgénéralementplusenclinsàrépondrequ’ilsontdesparentsactifs.
Lesélèvesnousontaussipartagéleniveaud’encouragementqu’ilsreçoiventdeleursparentsfaceàl’activitéphysique.Selonlesrésultats,87%desélèvesrapportentqu’ilsontdesparentsquileuroffrentdusoutienetlesencouragentàfairedel’activitéphysique.
L’activitéphysiqueimpliquesouventfaireunloisiravecdescamarades.Ilestimportantd’aiderlesélèvesàdévelopperleurcapacitéd’exerceruneinfluencesocialepositiveauprèsdesautres.Pourdévelopperdestechniquesd’influencepositives, on peut agir soi-même comme modèle, donner de l’enseignement et aider les jeunes à développer des aptitudes interpersonnelles.
Parmi tes cinq amis les plus proches,combienyena-t-il
quisontactifsphysiquement?
Le niveau d’activité des parents selon les élèves
0
1 à 2
Parents sont actifs
3 ou plus
Parents sont inactifs
%d’élèvesquiontrépondu
%d’élèvesquiontrépondu
Élèves inactifsÉlèves modérément
actifs Élèves actifs
Élèves inactifsÉlèves modérément
actifs Élèves actifs
4 3 2
24 21 13
30 44 57
72 76 85
70 56 43
L’encouragement des parents face à l’activité physique
Le soutien des parents envers l’activité physique
Ni n'encourage nine décourage, 9%
Encourage fortement,53%
Encourage,37%
Décourage/décourage/fortement,0%
Défavorable/trés défavorable, 7%
Favorable,33%
Très favorable,60%
30
l’activité physique et le poids santé
L’activitéphysiqueetlanutritionsontdeuxcomposantesquijouentunrôledéterminantdanslepoidsd’unepersonne.Bienquenoustraitionssurtoutdel’activitéphysiquedanscerapport,ilyalieudereconnaîtrel’importanced’unesainealimentationdansl’analysedesrésultats.Unpoidssantén’estqu’unecomposanted’unstyledevieéquilibré.
Ilestpertinentd’observerlesdifférencesentrecesdeuxgraphiquesquiprésententd’unepartlescatégoriesdel’IMCet d’autre part la perception des jeunes des catégories de poids selon leur sexe.
Enplusdupoidssanté,deshabitudesalimentairessainessontcrucialespourlacroissance,ledéveloppementetlefonctionnementcognitifdesadolescents.Levoletducoursd’éducationphysiqueportantsurlanutritionetlepoidsdevraittraiterdupoidssantéadéquatetdesperceptionserronées.Endemandantauxélèvesdenotercequ’ilsmangent pendant quelques jours, vous les aiderez à prendre conscience des aliments qu’ils consomment et à constater s’ilyalieud’améliorerleurshabitudesalimentaires.Pourensavoirdavantagesurlesfaçonsdepromouvoirlesbonneshabitudesalimentaires,veuillezvousréféreràlatoutedernièreversionduGuidealimentaireausiteInternetdeSantéCanada:www.hc-sc.gc.ca/fn-an/food-guide-aliment/index_f.html et le rapport de résultats sur l’alimentation saine du Nouveau-Brunswick.
Lepoidssantépeutêtredéterminéaumoyendel’indicedemassecorporelle(IMC)17.L’IMCestunemesurefondéesurlepoidsd’unepersonneparrapportàsataille.Danscerapport,lescalculsdel’IMCsont basés selon la taille et le poids tels que rapportés par les élèves. Ilfautdoncinterprétercesrésultatsavecunecertaineprudence;lesdonnées peuvent être sous ou sur estimées.
Selonl’Enquêtesurlasantédanslescollectivitéscanadiennes(ESCC)de2005etlescalculsdel’IMC,29%desjeunesCanadiens(âgésde12à17ans)et31%desjeunesduNouveau-Brunswick(âgésde12à 17 ans) étaient classés dans les catégories de l’excédent de poids etdel’obésité.Unsurplusdepoidsàl’enfanceetàl’adolescencepeut augmenter les risques de maladies chroniques telles que les maladiescardiovasculaires,lecanceretlediabètedetype218. Les jeunes souffrant d’embonpoint ou d’obésité sont souvent stigmatisés par les pairs et les adultes19. Ces jeunes peuvent vivre un stress psychologiqueetavoiruneperceptionnégativedeleurcorpsainsiqu’une faible estime de soi20.Mêmesicerapportnetraitepasendétail des problèmes liés à l’insuffisance de poids, il est également important d’être conscient des risques de l’exercice excessif, d’un régime inadéquat et des troubles de l’alimentation tels que l’anorexie et la boulimie.
Selonlesdonnéesrapportéesparlesélèves,62%d’entreeuxappartiennent à la tranche de poids recommandé pour leur âge (graphiqueci-haut).Audeuxièmegraphiqueonnoteque52%desélèves estiment que leur poids est correct.
Catégories de l’IMC réel des élèves (Les calculs sont basés sur les mesures de taille et de
poids telles que rapportées par les élèves)
Garçons Filles
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
8
55
2315
5
70
1015
0
20
40
60
80
100
Poids-santéInsuffisancede poids
Embonpoint Obésité
Les catégories de poids selon les jeunes
Garçons Filles
% d
’élè
ves
qui o
nt r
épon
du
24
56
137
36
47
11 7
0
20
40
60
80
100
Poids-santéInsuffisancede poids
Embonpoint Obésité
31
le Tabagisme
le tabagisme touche les écoles
• Lerendementscolaireetlamotivationdiminuentchezlesélèvesquicommencentàfumer1.
• Letabagismeestassociéàunrisqueaccrudedécrochagescolaireausecondaire;l’usagedutabac entraîneledécrochagedefaçonplusprobablequelamarijuanaoulaconsommationd’alcool2.
• Lefaitdecommenceràfumerjeuneestsusceptibled’entraîneruncertainnombred’autrescomportementsà risque, dont les bagarres et la consommation de drogue3.
le tabagisme touche la collectivité
• 22%(ouenviron45200)detouslesdécèsauCanadasontattribuablesàlaconsommationdetabac7, 8. Le tabagismecausequatrefoisplusdedécèsquelesaccidentsdevoiture,lessuicides,leshomicidesetleSIDA réunis9.
Les initiatives des écoles, associées à celles des organismes locaux de santé publique et des organismes communautaires, peuvent réduire les problèmes liés au tabagisme chez les jeunes. Des recherches ont montré que les initiatives fructueuses incluent de la formation, un environnement favorable (application de règles claires concernant l’usage du tabac), des services (p. ex. programmes d’abandon du tabac) et nécessitent que les élèves sentent que des personnes se soucient de leur bien-être.
le tabagisme touche les élèves
• 85%desfumeursontcommencéàfumerversl’âgede19ansou plustôt4..
• C’està11ans,enmoyenne,quelesélèvesfumentleurpremière cigarette complète5.
• Cequicommencecommeunerecherched’indépendancese transforme rapidement en une dépendance au tabac. Seulement 5%desélèvesquifumentpensentqu’ilsfumerontencoredans cinqans;cinqansplustard,80%fumentbeaucoup6.
Ressources en ligneSantéCanada:www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/tobac-tabac/index_e.htmlCoalitionantitabacduNouveau-Brunswick:www.nbatc.ca/prevention.shtmlUnitéderecherchesurletabacdel’Ontario(Voirlemodulesurlaprévention):www.otru.org/online_course.htmlMédecinspourunCanadasansfumée:www.smoke-free.caConseilcanadienpourlecontrôledutabac:www.cctc.ca
32
Nosrésultatsindiquentque2%desélèvesquifréquententlesécolesfrancophonessedisentfumeurs.Autotal,11%desélèvesontpréciséqu’ilsontdéjàessayédefumer,neserait-cequ’unebouffée.Lesélèvesayantsignaléqu’ilsavaientdéjàfuméunecigaretteentièresontmoinsnombreux(5%).
L’Enquêtesurletabagismechezlesjeunes(ETJ)avaitdéjàétéréaliséeen1994etrépétéeen2002eten2004.Legraphique ci-dessous, qui compare les résultats les districts scolaires francophones avec ceux de la province pour l’Enquêtesurletabagismechezlesjeunes2004-2005....
Le début de l’adolescence est une période clé pour la prévention du tabagisme. De nouvelles preuves montrent qu’il est particulièrement important de prévenir ou même de retarder la consommation de tabac chez ce groupe d’âge, pour lequel il existe des risques à long terme pour la santé (p. ex. cancer du poumon, cancer du sein) associés au tabagismeaucoursduprocessusdecroissancephysique.Lesinitiativescontreletabagismeenvuedeprotégerlasantédesélèvespeuventseprésentersousaumoinsdeuxformes:1)préparerlesélèvesafinqu’ilssoientcapablesdedirenon à la cigarette et qu’ils restent non fumeurs; 2) offrir aux élèves un environnement qui les aide à ne pas fumer.
Élèves qui ont déjà essayé de fumer
ETJ 2006-2007, districts scolaires francophones ETJ 2004-2005, Nouveau-Brunswick
10 8
17
58
15
22
35
5e 6e 7e 8e 9e
Année
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Déj
à es
sayé
de
fum
er (
%)
33
dans quelle mesure les élèves sont-ils susceptibles de fumer?
C’est au cours d’une période relativement courte de la vie que l’on est susceptible de devenir fumeur. La plupart des fumeurs invétérés commencent à fumer des cigarettes entre 10 et 18 ans11.Unefoisquel’onestdépendant,ilesttrèsdifficile d’arrêter. Par conséquent, il est important d’intervenir avant l’acquisition de cette dépendance.
Les élèves qui pensent vraiment qu’ils n’essaieront pas de fumer et qu’ils peuvent résister à la tentation malgré l’influencedescamaradessontmoinssusceptiblesquelesautres de se mettre à fumer dans l’avenir.
Nous avons posé aux élèves qui n’avaient jamais fumé deux questionssurleursintentionsderesternonfumeurs: «Penses-tuque,dansl’avenir,tupourraisessayerdefumerdescigarettes?» et «Penses-tuqu’aucoursdelaprochaineannéetufumerasunecigarette?» Nous leur avons aussi posé une question concernant leur confiance quant au fait qu’ils résisterontmalgrél’influencedeleurscamarades:«Siundetesmeilleursamist’offraitunecigarette,lafumerais-tu?» A partir de leurs réponses à ces questions, nous avons établi que25%desélèvesquin’ontjamaisfumédecigarettesontpeu confiants quant à leur capacité de rester non fumeurs dans l’avenir; ils sont par conséquent très susceptibles de se mettre à fumer. Le graphique ci-dessus illustre les données provincialesdel’ETJ2004-2005ainsiquelesrésultatsdesdistrictsscolairesfrancophonesàl’ETJ2006-2007relativement au pourcentage d’élèves, par année scolaire, jugés susceptibles de fumer.
De nombreux spécialistes s’accordent pour dire que les personnes qui se mettent à fumer sont passées par plusieurs étapes:1)unephasepréliminaireaucoursdelaquelleleurintentiondefumeretleursattentesconcernantletabagisme changent; 2) une première expérience; 3) une consommation régulière mais non quotidienne de cigarettes; 4) une consommation habituelle. Les élèves dont les attitudes et les opinions prédisposent au tabagisme risquent de commenceràfumer,ouontpeut-êtredéjàcommencé.Mêmesilestauxdetabagismesontfaibles,lesinitiativesdelutte contre le tabagisme devraient se concentrer sur la prévention afin d’éviter que les élèves soient tentés de fumer et que ceux qui sont susceptibles de fumer passent à l’acte ainsi que pour encourager les nouveaux fumeurs et les fumeurs invétérés à cesser de fumer.
En brefPlus on commence à fumer jeune, plus il est probable de devenir dépendant à la nicotine10.
Élèves n’ayant jamais fumésusceptibles de fumer
ETJ 2006-2007, districts scolaires francophones ETJ 2004-2005, Nouveau-Brunswick
24 232931 32 33
39
32
5e 6e 7e 8e 9e
Année
0
10
20
30
40
50
60
70
80
(%
) de
s él
èves
sus
cept
ible
s
34
Influencesdescamaradesetdesmembresdelafamille
Lesélèvescommencentàfumerpourdiversesraisons.Lescamaradesetlesmembresdelafamilleontuneinfluencesurletabagismechezlesjeunes.Cesinfluencessontparfoisdirectes(influencedescamarades)maisplussouventindirectes (imitation). Nous avons posé aux élèves une série de questions concernant leurs camarades et leur famille.
Nousavonsdemandéàtouslesélèves:«Combiendetesamislesplusprochesfumentdescigarettes?» Dans lesdistrictsscolairesfrancophones,18%desélèvesont répondu qu’ils avaient au moins un ami fumeur. Les élèvesayantdesamisfumeurssontplussusceptiblesdecommencer à fumer.
Nousavonsdemandéauxélèves:«Est-cequel’undetesparents,beaux-parentsoututeursfumelacigarette?» et«Est-cequel’undetesfrèresoul’unedetessœursfumelacigarette?». Les élèves dont un ou plusieurs membres de la famille fument sont plus susceptibles de commencer à fumer.
La fumée secondaire constitue un risque pour la santé si l’un des membres de la famille fume à la maison ou dans lavoiture.Danslesdistrictsscolairesfrancophones,26%des élèves ont précisé qu’au moins une personne fume quotidiennementchezeux.Deplus,24%desélèvesétaientmontés en voiture avec une personne qui fumait dans le véhiculeaucoursdelasemaineayantprécédél’enquête.Nous avons posé des questions aux élèves au sujet des règlessurletabagismeàlamaison,et34%ontsignaléqu’ilyavaitpeuderestrictionsquantàl’usagedutabacàlamaisonouqu’iln’yenavaitpas.
Les jeunes se mettent souvent à fumer dans un contexte de relations sociales avec des camarades. Les programmes quiaidentlesélèvesàacquérirdescapacitésleurpermettantderésisterauxinfluencessocialesseraientutiles.Les programmes les plus fructueux enseignent aux élèves la façon de refuser grâce à une formation directe, à un apprentissage par observation, à des répétitions et au renforcement, de même que la lutte antitabac13.
En brefMêmequandlesparentsfument,lefaitdeparlercontrele tabagisme et d’interdire de fumer dans la maison réduit la probabilité que les jeunes fument12.
Nombre d’amis fumeurs
%d’élèvesayantrépondu
82
10
8
0
1 ou 2
3 ou plus
Membresdelafamille qui fument
%d’élèvesayantrépondu«oui»
42
10
Parents, beaux-parents
ou tuteurs
Frèresetsœurs
Règles concernant le tabagismeà la maison
Aucune restriction, 12%Peu de restrictions, 22%
Interdiction totale, 66%
35
perceptions et réalités
Nousavonsdemandéauxélèves:«D’aprèstoi,pourquoilespersonnesdetonâgecommencent-ellesàfumer?» et leur avons demandé de faire un choix parmi certaines réponses. De nombreux élèves pensent que l’on commence à fumer enraisondel’influencedescamarades,dudésirdesesentirpopulaireetdelaperceptionselonlaquellefumerestcool. Cette situation donne à penser que les élèves trouvent que les autres voient des avantages sociaux dans le fait defumer.Ilestintéressantdecomparercetteperceptionàlafaçondontlesélèvesontprésentéleurpointdevuesur le tabagisme. Les graphiques ci-dessous mettent en parallèle le pourcentage d’élèves qui pensent que les élèves se mettent à fumer pour des avantages sociaux et la façon dont ils considèrent le tabagisme.
Les élèves sous-estiment souvent la façon dont leurs camarades soutiennent les initiatives de lutte contre le tabagisme. Parexemple,75%desélèvesontrépondu«non»quandonleurademandésil’usagedutabacdevraitêtrepermisdanslesfoyersoùilyadesenfants.Demême,78%pensentqu’ilnedevraitpasêtrepermisdefumerdansdesvoituresoùsetrouventdesenfants.
Corriger les perceptions erronées peut changer les attitudes des élèves au sujet du tabagisme, particulièrement celles liéesàl’influencedescamarades.Ladiffusiondecesrésultatsdanslejournaldel’école,surunpanneaud’affichage,au cours d’une assemblée ou d’une autre façon permettrait de montrer aux élèves que le tabagisme n’est pas si bien perçu ni aussi courant qu’ils le pensent. Rappelez-vous qu’une exposition répétée à long terme à ces nouvelles idées sera nécessaire pour que les attitudes vis-à-vis le tabagisme changent.
**Nousavonsdemandéauxélèves:«Est-ilplusagréabledesortiravecdespersonnesquinefumentpas?»;8%ontrépondu«non».
D’après toi, pourquoi les personnes de tonâge commencent-elles à fumer?
53
28
50
C'est cool0
20
40
60
80
100
(%
) de
s él
èves
aya
nt r
épon
du
Les jeunes qui sont populaires
fument
Influence descamarades
Opinion des étudiants sur le tabagisme
28 8
C'est cool0
20
40
60
80
100
(%
) de
s él
èves
aya
nt r
épon
du
Les fumeurs sont plus populaires
C'est agréable de sortir avecquelqu'un qui
fume**
36
que savenT les élèves au sujeT du Tabagisme? qu’en pensenT-ils?information sur le tabagisme à l’école, dans la collectivité et à la maison
L’information sur le tabagisme est nécessaire et importante. Les connaissances sur le tabagisme sont le plus souvent enseignéesàl’école,etc’estsouventlàquelesattitudess’acquièrent.Selonl’enquête,28%desélèvesontsignaléavoirsuivi un ou plusieurs cours qui portaient sur les effets du tabagisme pendant les 12 derniers mois.
Nous avons demandé aux élèves si, au cours des 12 derniers mois, ils avaient participé à des activités antitabac à l’écoleoudanslacollectivité.Lesrésultatssuivantsillustrentlepourcentaged’élèvesayantindiquéavoirparticipéàdesactivités antitabac.
• 11%Assembléescolaireoucoursdirigéparunconférencier • 3%Salondesantédel’école • 6%Médias(affiches,annoncespublicitaires,etc.) • 3%Activitéscommunautairesàl’extérieurdel’école
Lamaisonestuneautresourced’information;91%desélèvesontréponduqueleursparents,beaux-parentsoutu-teurs leur avaient parlé du tabagisme.
Connaissances des élèves à propos des conséquences du tabagisme
Lesélèvesontsignalélesconséquencesdutabagismesuivantes:
• 83%desélèvesontcorrectementréponduquelecancer du poumon était associé au tabac
• 50%desélèvessaventqueletabaccausedescardiopathies • 51%desélèvesontcorrectementréponduquel’asthme était associé au tabac
• 46%reconnaissentquelacigaretteréduitl’espérancede vie
• 66%saventquel’onn’apasbesoindefumerpendantde nombreuses années pour que ce soit nocif pour la santé
• 81%saventquelafuméesecondaireestdangereusepour les non-fumeurs
• 60%saventqueletabaccréeunedépendance
• 45%reconnaissentquelefaitd’arrêterdefumerpeut réduire les risques pour la santé
En breftiré de l’ETJ 2004-200S
Parmitouslesjeunesquiontdéjàessayédefumerdescigarettes,50%ontessayélamarijuana,comparativementà5%chezceuxquin’ontjamaisessayédefumerunecigarette.Demême,lesélèvesquiontessayédefumersontplussusceptiblesd’avoiressayéde consommer de l’alcool que ceux qui n’ont jamaisfumé(91%contre53%).
37
les mythes sur le tabagisme
Bien que les élèves soient souvent conscients des problèmes de santé à long terme associés au tabac, cette connaissance n’est pas suffisante pour prévenir le tabagisme14. Certains adolescents pensent que fumer peut présenter desavantagesàcourtterme.Nousavonsposédesquestionsauxélèvessurlesmythesrépandusàproposdutabagisme.
• Mythe:Fumeraidelesgensàsedétendre(10%desélèvesle pensentet46%nelesaventpas). Fait : Lanicotineestunstimulant,etlacigaretteentraîneune augmentation du pouls et de la tension artérielle. Étant donné les effets socio-sanitaires à court et à long terme provoqués par la cigarette, fumer est susceptible d’augmenter les niveaux de stress.
• Mythe:Fumerpeutaiderlesgensàresterminces(13%le pensentet48%nelesaventpas). Fait:Desrecherchesontmontréquelesfumeursprennent autant de poids que les non-fumeurs du même groupe d’âge15. Cetteperceptionerronéepeutavoiruneinfluenceenparticulier sur les jeunes femmes qui sont tentées par la cigarette.
• Mythe:Lesfumeurspeuventarrêterentouttemps(14%le pensentet24%nelesaventpas). Fait :Lanicotineentraîneunefortedépendance,etilestsouvent très difficile de s’arrêter pour les jeunes et même pour les adultes motivés.
• Mythe:Fumerpermetdemoinss’ennuyer(6%lepensentet45%nelesaventpas). Fait:Ilexistebeaucoupd’autresactivitésplussainesquipermettentvraimentdediminuerl’ennui.
Commentpeuvent-onfaireunedifférence...enabordantlesinfluencessociales liées au tabac.
• Corrigerlesperceptionserronéessurlesavantagesdelacigaretteetinsistersurlesinconvénientsàcourt terme et les conséquences sociales du tabagisme. • Mettrel’accentsurlesconnaissancesmédiatiquesetlebonsensdesconsommateurs.Plusieurscampagnes menées par des jeunes et qui ont donné de bons résultats ont mis l’accent sur les tactiques de l’industrie du tabac qui visent à attirer les jeunes. Consultez les sites www.smokefreeottawa.com/exposedev et www.thetruth.com pour trouver des exemples de programmes innovateurs. • Offrirunenvironnementoùilestclairquel’usagedutabacn’estpasacceptable,oùl’onnevoitpasles élèvesplusâgésquifumentetoùl’ondissuadecesderniersdefumer.Lesélèvessontparticulièrement influencésparlescamaradesplusvieuxetseprocurentsouventdescigarettesauprèsdeleursaînés. • Encouragerlesmembresdupersonnelscolaireetdelafamilleàexpliquer,mêmes’ilsfumenteux-mêmes, qu’il vaut mieux ne pas fumer.
En breftiré de l’ETJ 2004-200SEncomparaisonàceuxquin’ontjamaisessayédefumer,lesjeunesquiontdéjàessayédefumersontplussusceptiblesdecroirequefumer:
• aideàrestermince(25% contre16%)
• aideànepass’ennuyer (22%contre10%)
• estcool(7%contre1%)
38
le milieu scolaire
L’environnement scolaire aide de façon importante les élèves à ne pas fumer. Des recherches montrent que les facteursscolairesinfluentsurletauxdefumeursindépendammentdelafamille,desfacteurséconomiquesetcommunautaires16.Lesécolessontbienplacéespouravoiruneinfluencesurlasantéetlebien-êtredesélèves,idéalement en collaboration avec la famille et la collectivité, mais aussi de façon indépendante.
Undesmoyenslesplusévidentsquipermetd’inciterles élèves à ne pas fumer est la formation à la lutte contre le tabagisme. Des recherches importantes ont été menées pour établir les éléments d’un programme de prévention du tabagisme qui porte leurs fruits. Comparez le programme et le temps de formation accordé à la prévention du tabagisme dans vos écoles avec les points présentésdansl’encadréci-dessousetvoyezlesfaçonsd’améliorer ou de conserver vos propres programmes.
• inclureaumoins10séancesspécialementconsacréesàlapréventiondutabagisme;
• êtreoffertspendantaumoinsdeuxannéesscolaires(lesséancespeuventêtredonnéesparblocouréparties au cours de l’année);
• commencerimmédiatementavantl’âgeoùlesjeunessontleplusàrisquedesemettreàfumer, généralement juste avant la transition dans une école intermédiaire ou secondaire;
• seconcentrersurlesconséquencessocialesousanitairesàcourtterme(p.ex.essoufflementetvêtements qui sentent le tabac);
• inclureuneformationquiaméliorelescapacitésderefus,dontl’apprentissageparobservationetlapratique de capacités à résister;
• incluredesrenseignementssurlesinfluencessocialesdel’usagedutabac,enparticulierl’influencedes camarades, d’un parent et des médias, et montrer que fumer n’est pas un comportement normatif chez les adolescents;
• faireparticiperlesélèvesaudéroulementduprogramme(lesprogrammesmenésparunenseignantauxquels des élèves prennent part ont plus de succès);
• inclureuneformationadéquatedesprofesseursetunbonengagementdesenseignantsdansleprogramme.
Source:SantéCanadaetlaSociétécanadienneducancer–Critèresd’efficacitéutilisésdansl’évaluationdeprogrammes de prévention du tabagisme17.
En brefLesjeunesquiparticipentàdesactivitésphysiquesde haut niveau sont moins susceptibles de fumer ou fument moins de cigarettes. La participation à une équipe sportive semble particulièrement liée à la possibilité de diminution du tabagisme. Les élèves de certaines écoles signent des contrats par lesquels ils s’engagent à ne pas fumer lorsqu’ils représentent l’école au cours d’une manifestation sportive. Les organismes de sport et d’athlètes prennent de plus en plus de mesures pour mettre en place des politiques et des initiatives sans fumée.
les programmes de prévention du tabagisme mis en place à l’école devraient :
39
attachement à l’école
Enplusdelaformationliéeàlaluttecontreletabagisme,unsentimentd’attachementàl’écoleetauxrèglesdel’écolepeut aider les élèves à faire des choix sains. Les élèves qui se sentent attachés à leur école et qui considèrent que leurs enseignants les aident sont moins susceptibles de fumer ou de s’engager dans d’autres comportements nuisibles ou à risque pour la santé18,19. Des activités permettant de rendre le milieu scolaire favorable aident à réduire et à prévenir le tabagisme.Voicicequelesélèvesontditdel’environnementscolaire:
Nous avons interrogé les élèves sur leurs perceptions des règlesconcernantletabagisme: Quel est le règlement de ton écoleen matière de tabagisme?• 6% Jepensequ’iln’yapasderèglement• 2% Ilestpermisdefumerseulementàcertains endroits• 74% Ilestinterditdefumeroùquecesoitdans l’école ou sur le terrain de l’école• 18% Jenesaispas
règles de l’école concernant le tabagisme
Deplusenplusdepreuvesindiquentquelesjeunesquis’estimentattachésàleurécoleetquis’ysententbiensontmoins susceptibles de consommer de la drogue20. De même, les jeunes qui sont très attachés à leurs enseignants sont moins susceptibles de commencer à fumer que les autres21. Parmi les façons dont vos écoles peuvent créer un sentiment d’appartenance chez les élèves, citons le soutien aux activités parascolaires, les possibilités offertes aux élèves de participer à des initiatives menées par leurs compagnons ou à des jumelages, la promotion d’une atmosphère positiveenclasseetlapréconisationdumentorat.Nousaimerionsconnaîtrelesactivitésmenéesdansvosécolesafind’accroîtrelesentimentd’appartenancedesélèves.Visitezlewww.unbf.ca/education/herg, cliquez sur échanged’idées et faites-nouspartdevosidées!
Remarque:Legraphiquenetientpascomptedesélèvesquipensentqu’iln’yapasderèglement.
Dansquellemesurees-tud’accordouendésaccordavecchacunedespropositionssuivantes?
Jemesensprochedesautresàmonécole.
Jesensquejefaispartiedemonécole.
Jesuisheureuxdefréquentermonécole.
Jesensquelesenseignantsdemonécolemetraitentdefaçon juste.
Jemesensensécuritédansmonécole.
Pourcentaged’élèvesayantrépondu
Fortementd’accord D’accord
36 52
52 39
45 39
47 42
50 41
La plupart des élèves qui fument descigarettes respectent-ils le règlement relatif
au tabagisme dans ton école?
26 26
48
Oui Non Je ne sais pas0
20
40
60
80
100
(%
) de
s él
èves
aya
ntré
pond
u
41
qu’est-ce qui compte pour les élèves?
Nous avons demandé aux élèves d’évaluer l’importance de certains aspects de la vie scolaire. Le tableau suivant illustre le pourcentage d’élèves qui considèrent ces aspects comme « trèsimportants»ou«importants».Lesréponsessontséparées selon le sexe.
Accèsauxcigarettesetpublicitédanslesmagasinsprèsdel’école
Danslesdistrictsscolairesfrancophones,46%desélèvesontindiquéqu’ilsserendaientdanslesmagasinsdedétail(p.ex. dépanneurs, supermarchés, épiceries, stations-service) situés près de l’école au moins une fois par semaine. De plus, 62%desélèvesontindiquéquelaplupartoutouslesmagasinsdedétailprèsdeleurécolevendaientdescigaretteset64%ontsignaléavoirvudespublicitésdecigarettesdanscesmagasins.
Remarque:Lesgraphiquesnetiennentpascomptedesélèvesquinefréquententpaslesmagasinsprèsdel’école.
Qu’est-ce qui compte pour les élèves?
Filles Garçons
Pourcentage des élèves ayant répondu « important » ou « très important »
Asp
ects
de
la v
ie s
cola
ire
63
93
96
97
85
97
99
48
89
97
95
83
96
99
0 20 40 60 80 100
Obtenir de bonnes notes
Me faire des amis
Participer aux activités de l'écoleen dehors des cours
Arriver à l'heure aux cours
Apprendre de nouvellesconnaissances
Exprimer mon opinion en classe
Faire partie du conseil étudiant ou d'autres groupes similaires
Fréquence à laquelle les élèves voient des publicités de cigarettes dans les
magasins à proximité de l’école
13
20
31
36
Souvent Parfois Rarement Jamais0
10
20
30
40
50
60
(%
) de
s él
èves
aya
nt r
épon
du
Magasins à proximité des écoles des districtsscolaires francophones qui vendent des cigarettes
31 31
2018
Tous La plupart Quelques-uns Aucun
0
10
20
30
40
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60
(%
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aya
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épo
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Qu’est-ce qui compte pour les élèves?
Filles Garçons
Pourcentage des élèves ayant répondu « important » ou « très important »
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Obtenir de bonnes notes
Me faire des amis
Participer aux activités de l'écoleen dehors des cours
Arriver à l'heure aux cours
Apprendre de nouvellesconnaissances
Exprimer mon opinion en classe
Faire partie du conseil étudiant ou d'autres groupes similaires
Fréquence à laquelle les élèves voient des publicités de cigarettes dans les
magasins à proximité de l’école
13
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Souvent Parfois Rarement Jamais0
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Magasins à proximité des écoles des districtsscolaires francophones qui vendent des cigarettes
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autres résultats
école buissonnière/absentéisme
Nous avons demandé aux élèves combien de cours auxquels ils devaient assister avaient-ils sauté au cours des quatre dernières semaines. Le tableau ci-contre indique le pourcentage d’élèves ayantindiquéqu’ilsavaientsautédescours,selonle nombre de cours manqués
autres produits du tabac
Certainsélèvesontessayédesproduitsdutabacautresquedescigarettes.Voicilepourcentaged’élèvesayantsignaléavoiressayéd’autresproduits du tabac.
• 5%–Cigares,cigarillosoupetitscigares(natureou aromatisés) • 2%–Autresproduitsdutabac(tabacàpipe,tabacàmâcher, bidis, tabac à priser oral ou nasal, etc.)
alcool
Nous avons interrogé les élèves à partir de la 7e à la 8e année (premier secondaire) quant à leur consommation d’alcool. Dans les districts scolairesfrancophones,39%desélèvesontpréciséqu’ilsavaientdéjàconsommé plus qu’une petite gorgée d’alcool.
marijuana
Nous avons interrogé les élèves à partir de la 7e année (premier secondaire) quant à leur consommation de marijuana. Dans les districts scolairesfrancophones,4%desélèvesontsignaléqu’ilsavaientdéjàessayéouconsommédelamarijuana.
Danslesdistrictsscolairesfrancophones,4%desélèvesn’ayantjamaisconsommé de marijuana ont indiqué qu’ils l’essaieraient probablement oucertainementdanslefutur.Demême,17%desélèvesindiquentqu’illeur serait facile d’obtenir de la marijuana s’ils en voulaient.
En brefL’Enquêtedesurveilancedel’usagedutabacauCanadaindiqueque18%desjeunes âgés de 15 à 19 ans fument au Nouveau-Brunswick22. Puisque la majorité des fumeurs commencent à fumer pendant leur adolescence, les mesures visant à prévenir ou même à retarder la consommation de cigarettes permettront aux élèves de rester en santé à court et à long terme23.
En brefSelon les résultats de l’EnquêtesurlestoxicomaniesauCanada de 2004, « le tabagisme chez les jeunes de 15 à 19 ans constitue un prédicteur puissant et efficace de la consommation d’autres substances [...] et un bon indicateur qu’ils pourraient adopter d’autres comportements à risque, tels que la consommation dangereuse d’alcool»24.
Nombre de cours sautés %d’élèvesayantrépondu
0 92
1 ou plus 8
le ChangemenT aveC suCCès esT plus probable lorsque les éColes:
43
ressources supplémentaires Mieux-êtrewww.gnb.ca/0131/wellness-f.aspwww.healthcanada.gc.ca/index-fra.phpwww.french.jcsh-cces.ca/jcsh/
Alimentationsainehttp://www.breakfastforlearning.ca/fr/index.phphttp://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/food-guide-aliment/index-fra.phphttp://www.plaisirslaitiers.ca/fr/consumers/home.htm
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Tabacwww.hc-sc.gc.ca/hl-vs/tobac-tabac/index-fra.phpwww.tobaccofreeschools.ca/fr/index.shtmlwww.cctc.ca/index_html-fr?set_language=fr&cl=frwww.nbatc.ca/fr/accueil.shtml
• Partagentlesrésultatsdeleurrapport.
• Encouragentlaparticipationdetousleursmembres,notammentlesélèves.Entenantcomptedeperspectives et d’opinions diverses durant la planification, vous pouvez vous attendre à obtenir un plus grand appui des intéressés;plusilyadegensquiembarquentdansleprojet,pluslacapacitédechangementdevientgrandeet plus l’objectif de mieux-être est atteignable.
• Utilisentuneapprocheglobaleàlasantépourpromouvoirlechangementdescomportements.Cetteapproche comprendlessous-thèmessuivants:(1)Milieusainphysiqueetsocial,(2)Sensibilisationetéducation, (3) Politiques et directives reliées au mieux-être des élèves; et (4) Services et soutien. La communication par la sensibilisation est nécessaire mais il faut voir plus loin encore. Le changement des comportements demande une attention particulière à toutes les instances de l’approche globale de la santé.
• Adoptentdesliensavecd’autresressources(l’expertisedepersonneset/oudesprogrammesoffertsdansla communauté).
• Collaborent,coordonnentetcommuniquentleursefforts.
• Évaluentleursinitiatives
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21. Karcher,M.J.&Finn,L.(2005).HowConnectednessContributestoExperimentalSmokingAmongRuralYouth: DevelopmentalandEcologicalAnalyses.TheJournalofPrimaryPrevention, 26, 25-26.
22. SantéCanada.(2005).Enquêtedesurveillancedel’usagedutabacauCanada(ESUTC).Siteconsultéendécembre 2006:http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/alt_formats/hecs-sesc/pdf/tobac-tabac/research-recherche/stat/ctums- esutc/2005/suptable-ann_e.pdf.
23. Santé Canada. (2002). 2000-2002 Rapportsurlalutteanti-tabac—Miseàjour.Siteconsultéenmars2004: http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/pubs/tobac-tabac/report-rapport/index_e.html
24. Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies. Communiqué de presse, 6 décembre 2006.
Le rapport de résultats des écoles francophones (6e année à la 8e année)
Le Sondage sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick est une initiative provinciale du Ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport. Ce projet a été mené par le Groupe de recherche en santé et en éducation (l’Université du Nouveau-Brunswick et l’Université de Moncton). Le but de ce sondage est de prendre connaissance des comportements sains des élèves de la 6e année jusqu’à la 12e année.
• Lesrésultatsénoncésci-dessussontissusduSondagesurlemieux-êtredesélèvesquifréquententles écolesfrancophonesduNouveau-Brunswick2006-2007.Lesdonnéesontétérecueilliesauprèsde 9,143élèvesquifréquententlesécolesfrancophonesdelaprovince(2686élèvesdela6e année à la 8e année).• Lamajoritédesélèvesquiontparticipéétaiententrela6e et la 12e année, mais certains élèves de la 5e année ont aussi participé au sondage. • Entout,63écolesfrancophonesontparticipéausondage.• CesondageprovincialaétéfinancéparleMinistèreduMieux-être,CultureetSportdanslecadrede sa Stratégie de mieux-être du Nouveau-Brunswick. • L’analysesecondairequiinclutlesélèvesquifréquententlesécolesfrancophonesaétésubventionnée parlaSociétéSantéetMieux-êtreenfrançaisduN.-B.• Laproductiondecedocumentaétérenduepossiblegrâceàlacontributionfinancièreprovenantde l’AgencedesantépubliqueduCanadaparl’intermédiairedelaSociétéSantéenfrançais.
Le rapport des résultats est un outil qui pourra aider les écoles, les districts scolaires et les partenaires communautaires à :• devenirplusconscientsdestendancesenmatièred’anti-tabagisme,d’activitéphysique,d’alimentation saineetdesantépsychologique• planifierdesactionstouchantlesvoletsdumieux-être• coordonnerleseffortsenvisagésavecdiversautresgroupes
Nous encourageons le partenariat avec les autres écoles, les organismes régionaux et communautaires en santé,lesmunicipalités,ainsiquelesentreprisesafinqu’ilspuissentétablirdespistesd’actionenlienaveclesrésultats du rapport. Pour des pistes d’action, veuillez consulter la page 4 du rapport. Malgré les résultats quiserontdévoiléssurleplanprovincial,l’anonymatseramaintenupourlesrésultatsdesécoles.
Sivousdésirezavoirplusd’informationsurcerapport,veuillezcommuniqueravec:
Dr. Bill Morrison ou Monique AllainLocal228Marshalld’AvrayHall
Université du Nouveau-BrunswickBoîte4400
Fredericton,N.-B.,CanadaE3B5A3Téléphone:(506)4535114Télécopieur:(506)4516920
Courriel : [email protected]
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Sondage sur le mieux-être duNouveau-Brunswick
2006-2007
6e année à la 8e année
Rapport des résultats du Sondagesur le mieux-être des élèves qui
fréquentent les écoles francophones