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UNIVERSITE D’ANTANANARIVOUNIVERSITE D’ANTANANARIVOUNIVERSITE D’ANTANANARIVOUNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEUREECOLE NORMALE SUPERIEUREECOLE NORMALE SUPERIEUREECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVEDEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVEDEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVEDEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN EDUCATION CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN EDUCATION CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN EDUCATION CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHE EN EDUCATION

PHYSIQUE ET SPORTIVE PHYSIQUE ET SPORTIVE PHYSIQUE ET SPORTIVE PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU CERTIFICAT

D’APTITUDE PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE

D’ANTANANARIVO

CAPEN

« AMELIORATION DE L’APPRENTISSAGE DES ELEMENTS DYNAMIQUES

PASSANT PAR L’APPUI TENDU RENVERSE EN GYMNASTIQUE AU SOL »

Présenté et soutenu publiquement le 23/ 12/ 2013

Par : RATAHIANAHARIMAHEFA Rojo Michel

Né le 20 septembre 1985 à Andoharanofotsy

Encadré par : Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément

Monsieur RAMPARANY Saraela

Année universitaire : 2012-2013

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MEMBRES DE JURY

Président : Monsieur RAMAROJAONA Jacques

- Maître de Conférences à la Faculté de Médecine

- Chargé de cours de Physiologie de l’activité musculaire au département Education

Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure.

- Université d’Antananarivo.

Juge : Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper

- Enseignant Chercheur

- Assistant d’Enseignement Supérieur et de Recherches

- Chef de Centre d’Etude et de Recherche du Département Education Physique et

Sportive de l’Ecole Normale Supérieure.

- Université d’Antananarivo.

- Conférencier de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme

Rapporteur: Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément

- Enseignant Chercheur

- Assistant d’Enseignement Supérieur et de Recherches

- Chef du Département Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale

Supérieure.

- Université d’Antananarivo.

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REMERCIEMENTS

Nous remercions DIEU TOUT PUISSANT qui nous manifeste son Amour et miséricorde,

nous Le glorifions de tout notre cœur et toute notre âme pour toutes les grâces qu’Il nous a

offertes tout au long de notre parcours.

Nous adressons également nos remerciements à l’endroit de :

- Notre Président du jury : Monsieur RAMAROJAONA Jacques

- Notre Juge : Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper A.

- A notre Directeur de Mémoire : Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément

- A Monsieur RAMPARANY Saraela qui a assuré la codirection de la présente recherche.

Enfin, nos remerciements les plus chaleureux sont adressés :

- Aux membres de la grande famille de l’Ecole Normale Supérieure

- Monsieur RANDRIANARIMANANA JEAN CLAUDE OMER, Directeur de l’Ecole Normale

Supérieure.

- Monsieur RAKOTOMANGA Jean Clément, Chef de département Education Physique et

Sportive

- Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper A., Chef du Centre d’Etude et de Recherche du

Département Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure.

- A tout le corps professoral de l’Ecole Normale Supérieure/ Education Physique et Sportive,

sans lequel, nous ne serions pas parvenus à finir correctement nos études.

- A tous les personnels administratifs et techniques de l’Ecole Normale Supérieure

/ Education Physique et Sportive

- A tous les étudiants en deuxième année du département Education Physique et Sportive

qui ont accepté de subir notre expérimentation.

- Aux membres de notre famille pour leur inoubliable soutien moral et matériel

- A tous nos amis, collègues, compagnons de joie et de peine, qui nous ont aidé dans

l’élaboration de ce mémoire, que notre amitié continue toujours.

- A tous ceux ou celles qui ont contribué de près et de loin à l’élaboration de ce travail,

NOUS VOUS ADRESSONS, A TOUS, NOS REMERCIEMENTS CHALEUREUX POUR

VOS INTERVENTIONS.

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RESUME

TITRE : « AMELIORATION DE L’APPRENTISSAGE DES ELEMENTS DYNAMIQUES

PASSANT PAR L’APPUI TENDU RENVERSE EN GYMNASTIQUE AU SOL »

Cette recherche a été effectuée dans le but de parer aux conséquences négatives du défaut

de matériels pédagogiques dans l’apprentissage de la gymnastique tel que l’on a pu

observer sur le terrain. Ainsi, on a proposé des méthodes d’apprentissage de la gymnastique

au sol dont le respect permettrait aux apprenants de maîtriser les techniques de réalisations

des éléments dynamiques passant par l’ATR en gymnastique au sol. Les méthodes dont il

est question sont l’utilisation du parcours gymnique et le recours à l’aide et parade. Le

parcours gymnique est une méthode qui permet aux apprenants de réaliser les exercices

préparatoires commençant par les échauffements passant aux exercices spécifiques qui

aident à mieux progresser vers la leçon proprement dite. Entre autres effets, il développe la

sensation de réussir la réalisation des éléments gymniques La notion d’aide et parade révèle

aussi son efficacité dans la mesure où au cours de l’apprentissage des éléments

acrobatiques en gymnastique au sol, savoir s’entraider améliore très vite l’habilité individuelle

de chaque pratiquant pour qu’il puisse mieux passer sur un autre élément. Le recours à

l’aide et parade facilite la réalisation des éléments dynamiques, et réduit aussi les risques

d’accidents que peuvent rencontrer les apprenants au cours de la pratique.

L’efficacité de ces méthodes a été vérifiée lors de l’expérimentation dans la mesure où elles

peuvent remplacer les rôles des matériels pédagogiques. Ces méthodes contribuent au

développement de l’assurance, de l’audace, du courage ainsi que du risque chez

l’apprenant. Par ailleurs, elles favorisent la réalisation dynamique des éléments gymniques

qui exprime l’esthétique et leurs techniques d’exécution en conformité avec la règle de l’art.

Mots clés : APPRENTISSAGE- ELEMENTS DYNAMIQUES- GYMNASTIQUE

Auteur : RATAHIANAHARIMAHEFA Rojo Michel

Adresse: Lot III C 56 Ifarihy Ankaraobato ANTANANARIVO 102

ENCADREURS: Monsieur RAKOTOMANGA Jean-Clément Monsieur RAMAPARANY Saraela Nombre de page : 56 pages

Nombre de tableau : 5

Figures : 9

Abréviations : 15

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU N°1 : Principales capacités nécessaires à la réussite dans neuf spécialités

TABLEAU N°2 : Programme de l’expérimentation

TABLEAU N°3 : Planning d’une séance d’expérimentation

TABLEAU N°4 : Effectif total des étudiants de la deuxième année du département

Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure.

TABLEAU N°5 : Table des valeurs de chi2 de Pearson aux différents seuils de signification

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LISTE DES FIGURES

FIGURE N°1 : Etude des axes de la rotation

FIGURE N°2 : schéma de l’ATR au sol

FIGURE N°3 : La roue au sol

FIGURE N° 4 : rondade au sol

FIGURE N°5 : Saut de mains

FIGURE N°6: Flic arrière

FIGURE N°7: Flic avant

FIGURE N°8 : La roue marocaine

FIGURE N°9 : Figures des étapes d’apprentissage de la prise d’élan

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LISTE DES ABREVIATIONS

ATR : Appui Tendu Renversé

APS : Activités Physiques et Sportive

AS: Amplitude de la Souplesse

C : Coordination

E: Endurance

EPS : Education Physique et Sportive

ENS : Ecole Normale Supérieure

FA : Force Abdominale

FD: Force Dynamique

FE: Force Explosive

FEBE : Force Explosive Bras Epaule

FFG : Fédération Française de Gymnastique

FIG : fédération Internationale de Gymnastique

MI: Maitrise de l’Inertie

SD : Souplesse Dynamique

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1

INTRODUCTION

Dans le monde d’aujourd’hui, le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage ne cesse

de se développer suivant l’évolution de la technologie. Ce développement est plus marqué

tant au niveau des matières d’enseignement qu’on fait acquérir aux apprenants qu’ au

niveau des moyens pédagogiques comme les matériels et infrastructures utilisés pour

faciliter l’acquisition par les apprenants des matières d’enseignement. Le présent sujet

concerne une matière de la discipline sportive qu’est la gymnastique, et plus exactement, la

gymnastique au sol et plus précisément encore, l’étude est axée aux éléments gymniques

passant par l’Appui Tendu Renversé.

Dans le cadre de l’enseignement de l’Education Physique et Sportive, la gymnastique1 est

un des champs d’application des activités d’expression corporelle dans laquelle les

apprenants apprennent et exécutent les mouvements gymniques d’expression corporelle et

à caractère artistique où l’on trouve de la force, de la souplesse, de l’équilibre du corps, et

de l’esthétique exprimant la beauté des mouvements, et les éléments dynamiques2 qui sont

des éléments que doivent réaliser ceux qui pratiquent cette discipline sportive. Ainsi, la

gymnastique ne fait que procurer aux praticiens des bienfaits. Elle est le champ

d’apprentissage de la maîtrise de l’équilibre, de la gestion des relations interpersonnelles en

initiant à la coopération, à la collaboration suivant un code de conduite, de la gestion des

risques et des émotions, et elle exerce à la concentration, à la mémorisation des actions et à

l’anticipation. C’est également une discipline source d’énergie car elle fortifie le corps etc.…

La pratique de la gymnastique se fait généralement avec des matériels pour révéler son

efficacité et ces bienfaits cités précédemment que ce soit dans le cadre de l’apprentissage

ou dans le cadre de la compétition. La gymnastique est un enchaînement d’actions soit aux

agrès soit au sol et l’on parle de la gymnastique au sol, objet du présent travail. Dans les

deux cas, il faut toujours utiliser des matériels. Ainsi, l’enseignant doit donc utiliser des

matériels pédagogiques dans son apprentissage afin que ceux qui l’apprennent puissent la

maitriser très vite car la réussite serait en partie dépendante de ces matériels. Le présent

travail consiste toutefois à rechercher des méthodes d’apprentissage efficaces et efficientes

de la gymnastique au sol sans l’utilisation de matériels. C’est pour cela que le thème est

intitulé « CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE L’APPRENTISSAGE DES ELEMENTS

DYNAMIQUES PASSANT PAR L’APPUI TENDU RENVERSE EN EXERCICES AU SOL ».

(GYMNASTIQUE SPORTIVE).

1 Selon l’ARRETE interministériel N°3176/84 du 23-07-84 fixant le contenu du programme d’enseignement de

l’EPS dans les établissements des niveaux I, II, et III à MADAGASCAR 2 Idem

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2

Ce mémoire comprend deux parties. Dans la première partie, on va essayer de donner un

aperçu général de la recherche Dans la seconde partie du travail, il s’agit de la méthodologie

utilisée pour vérifier l’hypothèse préconisée pour valider ou pour justifier l’efficacité des

méthodes d’apprentissage proposées dans le travail de mémoire.

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PREMIERE PARTIE :

APERCU GENERAL

DE LA RECHERCHE

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CHAPITRE PREMIER : ETAT DES LIEUX ET PRESENTATION DE LA RECHERCHE Avant de présenter la recherche à laquelle est orienté le présent travail, c’est un préalable

nécessaire de porter un regard sur l’état des lieux même du sujet.

1. ETAT DES LIEUX

Présenter l’état des lieux du sujet conduit à vérifier l’état des lieux général et l’état des lieux

spécifique du sujet.

1.1. ETAT DES LIEUX GENERAL

L’état des lieux général consiste à présenter les différents mémoires sur la gymnastique,

présentés au niveau du département Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale

Supérieure.

Les mémoires de gymnastique qui ont été étudiés et présentés au niveau du département

Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure ne restent pas isolés dans la

généralité sur la gymnastique mais s’étendent sur les différentes spécialités de la

gymnastique sportive. Il faut en effet rappeler que la gymnastique sportive recouvre toutes

les catégories d’épreuves de gymnastique. Ainsi, il y a des mémoires qui se rapportent à la

gymnastique rythmique ; certains traitent de la gymnastique artistique et des mémoires

s’orientent vers l’étude de la gymnastique acrobatique ; il y aussi des thèmes qui portent sur

la gymnastique aérobique et cette année, un mémoire sur la gymnastique aquatique sera

éventuellement présenté.

Si l’on parle des particularités respectives de ces différentes spécialités, la gymnastique

rythmique est caractérisée par l’utilisation d’accompagnement musical ainsi que l’utilisation

d’engins légers tels que le ballon, le cerceau, la corde massues, le ruban, et sa réalisation

suit ainsi le rythme de la musique d’accompagnement ; c’est une discipline exclusivement

féminine. S’agissant de la gymnastique artistique, c’est l’ensemble des épreuves sportives

comprenant des enchaînements d’exercices au sol et aux agrès telles que les barres fixe ou

asymétrique ou la barre parallèle sur laquelle porte également le présent travail. La

gymnastique acrobatique pour sa part est composée d’enchaînements acrobatiques

gymniques et chorégraphiques, présentés en groupe sur un fond musical. La gymnastique

aérobique ou l’aérobic qui est une forme de gymnastique effectuée en musique et qui a pour

rôle d’activer la respiration et l’oxygénation des tissus par des mouvements rapides; et enfin

la gymnastique aquatique qui est tout simplement la gymnastique pratiquée dans l’eau.

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Ci- après sont ces thèmes déjà traités et présentés au niveau du département EPS/ENS,

selon qu’il s’agisse de la généralité sur la discipline ou des spécificités.

� Les thèmes qui traitent de la généralité sur la discipline ou gymnastique sportive

Nombreux sont les thèmes qui traitent de la généralité sur la gymnastique.

RAKOTOARIMISA LOUIS : « La gymnastique sportive à l’éducation de base ».

RAMBINA CAROL « Essai d’explication de la diminution du nombre d’optionnaire en

gymnastique »

RABENJAMINA : « Etude de la perfection de l’espace dans l’appui renversé en gymnastique

sportive ».

RAMIANDRAMANANA R Rijanirina : « Mise en valeur de la gymnastique sportive en milieu

scolaire, exploitation des potentialités matérielles ».

RAKOTOMALALA Emilien : « Activité physique d’expression et les handicapés sur fauteuil

roulant ».

RAMPARANY SARAELA : Contribution des fondamentaux à l’amélioration de l’activité

gymnique pour l’implantation de la gymnastique à Madagascar ».

RAFANOMEZANTSOA Mampiandra Mirana : »Contribution à l’amélioration des

comportements psychomoteurs des enfants déficients auditifs par des activités physique à

caractère gymnique ».

RAZAFIMANDIMBY CHRISTIAN Jeannot : « Contribution à la multiplication de la pratique de

l’activité gymnique en milieu scolaire ».

RAMANAKOTO LANTONIAINA TONY : « contribution à l’amélioration de la pratique

gymnique par le biais de création d’une matérielle pédagogique à faible court pour la

vulgarisation de la gymnastique sportive à Madagascar ».

RAJOELINA HERIZO NANTENAINA : « Contribution à la création de la fédération de

gymnastique sportive Malagasy : Statut type de règlement intérieur ».

BABAKELY FLORE Sébastien « la sensation du gainage, clé d’une bonne exécution d’un

élément gymnique ».

ANDRINTELOASY SOLONIRINA : Transposition didactique des activités acrobatiques de

rue vers la gymnastique sportive en milieu scolaire à Madagascar ».

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RAVELONARIVO IANJANOMENA Marion : « Contribution à la revalorisation de la pratique

gymnique dans les établissements scolaires mise en place d’une stratégie pédagogique ».

� Les thèmes qui portent sur les matières spécifiques de la gymnastique

Un thème porte sur la gymnastique rythmique :

RAZAFIARIVONY SOYA ANNIK : « clarification d’une méthode pédagogique pour

l’enseignement de la gymnastique rythmique sportive en vue de la préparation des

gymnastes aux compétitions ».

Les thèmes qui suivent traitent de la gymnastique acrobatique :

RANDRIANASOLO JONSHON DANIEL : « Essai de conception d’un type de milieu

aménagé pour l’apprentissage des mouvements acrobatiques ».

RATOVELOSOA Arisana A : « Contribution à la normalisation de la pratique aérobic à

Madagascar ».

RAVALISON LINO ERIC : « Contribution à l’amélioration d’un milieu aménagé pour

l’apprentissage des mouvements acrobatiques ».

Le thème qui suit concerne la gymnastique rythmique qui est une discipline réservée aux

femmes.

RAZAFIARIVONY Saholy Avelines : « Essai d’élaboration d’une approche pédagogique à

l’enseignement de la gymnastique rythmique sportive en milieu scolaire pour les enfants de

10 ans et plus ».

Il y a trois thèmes qui portent sur la gymnastique artistique qui sont les suivants :

RAVOAHANGY MANANTSOA Pierrot Vidoc : « Proposition des types d’échauffement

général en vue d’une amélioration de la pratique de la gymnastique artistique à

Madagascar ».

RAJOMA AVOTRA : « Contribution à la rentabilisation de l’échauffement spécifique pour

l’objectif de la leçon dans la pratique de la gymnastique artistique à Madagascar ».

RAKOTONDRANGORY Maromanisa Falihery : « contribution à l’amélioration de

l’enseignement de la gymnastique au sol ».

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Tous ces mémoires de gymnastique ont été exploités pour devenir des outils

d’enseignement et ont été effectués dans le but d’intégrer profondément la gymnastique au

niveau de l’enseignement de l’Education Physique et Sportive à Madagascar, et enfin, de

montrer l’importance de la pratique et la valeur de la gymnastique c'est-à-dire leurs

fonctions sociales sur l’épanouissement des pratiquants dans la société.

1.2. ETAT DES LIEUX SPECIFIQUE SUR L’APPRENTISSAGE DE LA DISCIPLINE

L’apprentissage et la réalisation de la gymnastique, dont la gymnastique au sol, même au

niveau des compétitions internationales, requièrent l’utilisation de matériels. Les matériels

s’entendent des outils ou équipements pédagogiques nécessaires pour l’apprentissage de

la discipline. En matière de gymnastique au sol, outre le sol lui-même, l’apprentissage de la

gymnastique au sol nécessite l’utilisation de tapis de sol pédagogique, de mousse en forme

de grande éponge. Force est toutefois de constater que dans le contexte local Malgache,

c’est justement ces matériels qui font défaut. Il faut toutefois admettre que l’utilisation de ces

matériels présente des intérêts certains car non seulement, ils garantissent la sécurité des

apprenants dans la mesure où ils sont conçus pour assurer la protection des praticiens, mais

encore, ils facilitent l’apprentissage pour la raison que leur utilisation cultive chez les

apprenants l’audace et le courage dans la réalisation des éléments difficiles que pourraient

leur exposer l’apprentissage de la discipline, et ce, grâce toujours à cette protection que

procure ces matériels. Ainsi, il faut combler ce défaut de matériel par d’autres techniques qui

permettraient une réelle acquisition des techniques de réalisation de la discipline ; des

techniques qui se substitueraient au rôle même de ces matériels manquant. Il faut en effet

remarquer que l’absence de matériels affecte beaucoup l’apprentissage aussi bien au

niveau de la réalisation dynamique de la discipline, qu’au niveau des techniques. Une des

caractéristiques propres de la gymnastique et qui révèle son esthétique est le dynamisme

dans sa réalisation. Or on a pu constater à travers la pratique de la gymnastique le manque

de dynamisme et c’est sûrement dû à la peur de subir un accident quelconque. Tantôt, il y a

aussi ceux qui se veulent être dynamique en prenant un risque qui pourrait être fatale car

l’apprentissage a connu des failles. Dans ces deux cas, la défaillance au niveau des

matériels est en grande partie responsable. Ainsi, comme il venait d’être remarqué,

l’apprentissage de la gymnastique connaît des failles car les apprenants semblent manquer

cette audace et ce courage dans la réalisation d’éléments qui supposent assez de risque ;

l’apprentissage se réalise mal et même si les apprenants montre ce courage de réaliser des

éléments difficile, il manque les techniques, le matériel garantit la qualité, et de

l’apprentissage, et de la maîtrise des techniques de réalisation de la discipline. De telle faille

ne permet donc pas de parfaire l’apprentissage de la gymnastique pour révéler son

efficacité car elle entraîne une difficulté pour les apprenants. Les éléments gymniques vont

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8

être exécutés de façon incorrecte. Les apprenants vont être mal formés et manquent de

motivation et même de la concentration. La situation est donc dans un état qui doit être

remédié.

Telles sont les raisons pour lesquelles on tente de proposer des méthodes d’apprentissage

adaptées à ce contexte local, pouvant ainsi combler les lacunes laissées par ce défaut de

matériels dans l’apprentissage de la gymnastique au sol. Ces méthodes sont les parcours

gymniques et la notion d’aide et parade. Il s’agit de pratiquer dans un parcours gymnique et

avec aide et parade, les exercices qui permettent de réaliser les éléments gymniques

passant par l’Appui Tendu Renversé et sans utiliser de matériels. Ce sont des méthodes

d’apprentissage qui permet aux apprenants de réussir la réalisation de ces éléments

dynamiques passant par l’Appui Tendu Renversé à l’aide de ce parcours ou circuit

gymnique et la notion d’aide et parade, pour faciliter l’apprentissage des éléments

gymniques, et de les motiver dans la pratique de la discipline sportive. Le présent sujet

veut affirmer que si les matériels font défaut, il fait partie des tâches de celui qui veut

apprendre de chercher des moyens nécessaires pour l’apprentissage des apprenants c'est-

à-dire que les enseignants doivent faire des recherches pour que les apprenants s’adaptent

bien à cette situation de défaut de matériels pédagogiques afin qu’ils avancent dans la

pratique et pour qu’ils puissent développer leur connaissance sur la gymnastique au sol.

2. PRESENTATION DE LA RECHERCHE

Présenter la recherche consiste à décrire l’objet de l’étude et à apporter la délimitation du

sujet.

2.1. OBJET DE L’ETUDE

Notre étude a pour objet de proposer des techniques d’amélioration de la gymnastique au

sol et plus particulièrement ceux des éléments dynamiques passant par l’Appui Tendu

Renversé en utilisant des procédés d’études qui s’adaptent au contexte local Malagasy.

Autrement dit, il s’agit de proposer des méthodes qui permettent d’apprendre la gymnastique

au sol efficacement même sans matériels. Ces méthodes visent surtout à améliorer

l’aptitude des apprenants dans la réalisation des éléments dynamiques passant par l’Appui

Tendu Renversé (ATR) dans les exercices au sol.

En somme, il s’agit donc de proposer des méthodes d’apprentissage. Il faut préciser que le

terme apprentissage laisse supposer que ces méthodes intéressent l’enseignement même

de la discipline ou plus exactement, s’apprennent au stade même de l’apprentissage et non

plus dans les phases des compétitions ou des examens. Ces phases là ne seraient que

l’occasion de vérifier leur acquisition.

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2.2. DELIMITATION DU SUJET

Notre recherche est axée sur les exercices au sol en gymnastique artistique à l’exclusion

des autres sports. Il existe plusieurs éléments de gymnastiques dans les exercices au sol

mais comme il a déjà été énoncé plus haut, il s’agit ici de parler des éléments dynamiques

passant par l’Appui Tendu Renversé (ATR), nous avons choisi ces éléments car le

dynamisme est une caractéristique propre et essentiel de la gymnastique, c’est une exigence

dans la pratique des exercices au sol, sans dynamisme, il manque d’esthétique dans la

représentation du corps.

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CHAPITRE 2 : CADRE D’ETUDE

Le cadre de l’étude incite à parler de l’approche historique et à définir les concepts.

2.1. APPROCHE HISTORIQUE

Le terme gymnastique vient du mot grec « GUMNOS » signifiant « NU ». A l ‘époque, les

gymnastes pratiquaient la discipline sportive avec le corps nu et enduit d’huile. Pendant

cette période, les pratiquants n’ont pas encore utilisé beaucoup de matériels, le but de la

pratique à l’époque est seulement de montrer celui qui avait le corps le plus musclé, qui

méritait la bonne forme physique pouvant exprimer la culture physique. Les premiers

professeurs grecs de culture physique inaugurèrent des programmes d’exercices destinés

aux athlètes et aux citoyens. Ces programmes, constitués de mouvements de gymnastique,

étaient considérés comme indispensables à l’éducation formelle des enfants. Les Grecs

pensaient en effet que l’harmonie entre le corps et l’esprit n’était possible que par la pratique

d’exercices physiques. Mais quand les époques s’évoluaient, la gymnastique sportive telle

que nous la concevons de nos jours n’est le résultat d’une évolution de pratiques antérieures

qu’à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, pendant laquelle les techniques récentes de

gymnastique ont été développées. Le premier professeur de gymnastique moderne fut

Johann Simon ; il enseignait à l’école de Basedow à Dessau en Allemagne, en 1776. Une

part très importante de cette évolution est attribuée à FRIEDRICH LUDWIG JAHN,

considéré comme le père de la gymnastique en Allemagne et qu’il a entre autres eu le

mérite d’inventer de nouveaux agrès. L’utilisation des matériels adéquats à la pratique de la

discipline se développait aussi. Après la première guerre mondiale, on avait commencé à

parler de la gymnastique artistique (laquelle est axé l’objet de notre recherche) dans laquelle

les gymnastes introduisent de plus en plus de l’acrobatie, des exercices d’agilité et de

souplesse du corps. Le terme gymnastique artistique est né au début de 19ème siècle. En

effet, les exercices aux engins déjà existants servaient essentiellement au développement

de la force mais sans réelle notion d’acrobatie.

C’est en 1896, date de la résurrection du mouvement olympique à Athènes. S’agissant de

la pratique des exercices au sol, cette épreuve de la gymnastique artistique a connu

l’utilisation des tapis qui mesurent douze mètres de coté et cela se pratique jusqu’à nos

jours.

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11

2.2 .DEFINITIONS DES CONCEPTS

2.2.1. La gymnastique

Dans un sens général, la gymnastique est l’ensemble des exercices physiques destinés à

assouplir et à fortifier le corps. Il est écrit dans un extrait du code3 de la Fédération

Internationale de la Gymnastique que si on situe la gymnastique sportive dans l’ensemble

des autres sports, on pourrait la définir comme un type de relations « INDIVIDU-

ENVIRONNEMENT »où le ou la gymnaste évolue dans des situations dynamiques

inhabituelles (appuis renversés, rotation du corps, principalement en avant ou en arrière) par

le moyen des agrès, pour être vu et jugé, entrainant une connaissance de plus en plus

affinée du corps ( positions dans l’espace, bon placement de la colonne vertébrale et des

segments, mobilisations des membres et des ceintures, coordination et rythme), l’individu

changeant dans un milieu stable. Ces éléments vus dans la définition sont l’image de tous

les mouvements naturels que réalise le bébé et leurs évolutions dans le temps et dans

l’espace afin qu’on puisse les transformer en une discipline sportive et les catégoriser en

plusieurs formes. La gymnastique met ainsi en jeu une activité de risque, de virtuosité,

d’originalité dans des situations où les déplacements sont de plus en plus aériens, à

prédominance manuelle, dans des positions du bassin au dessus de la tête.

La gymnastique a été depuis longtemps intégrée dans les disciplines sportives

pédagogiques. Le but de son enseignement doit être« la transmission des connaissances

accumulées et l’assimilation des savoir faire élaboré au cours de son évolution ». Mais la

gymnastique artistique est une particularité dans la généralité car elle peut être considérée

comme une spécialité dans la gymnastique en général. La gymnastique artistique est

l’ensemble d’épreuves sportives comprenant des enchainements au sol ou aux agrès. Ainsi,

cette spécialité peut être réalisée en deux méthodes (ou présente deux formes) : les

exercices au sol ou sol et les exercices aux agrès. Les exercices au sol ou sol

2.2.2. Exercices au sol en gymnastique

Le sol, ou exercices au sol, est une discipline de gymnastique artistique consistant en un

enchainement de mouvements et de sauts acrobatiques réalisés sur un praticable. Cela

correspond effectivement à notre recherche qui est axée sur les éléments dynamiques

passant par l’Appui Tendu Renversé. L’objectif est d’améliorer la capacité de réalisation de

ces éléments acrobatiques en gymnastiques au sol (gymnastique artistique).Or cela

nécessite de méthodes d’apprentissage efficace et peut s’adapter à toute catégorie

3 CODE DE LA FEDERATION INTERNATIONALE DE LA GYMNASTIQUE- 1970-1973 FIG.4

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12

d’apprenants qu’ils soient enfant ou adolescent ou encore adulte, et aussi aux situations

d’apprentissage lesquelles ils se trouvent.

2.2.3. Eléments dynamiques en gymnastique au sol

Les éléments dynamiques en exercices au sol sont des éléments de gymnastique

artistique réalisés dynamiquement à base de l’Appui Tendu Renversé. C’est une petite

partie du corps qui est en contact avec le corps lors du passage à l’action et en brièveté

(Par exemple : LE SAUT DE MAINS qui consiste à courir, sautiller et rebondir en appui tendu

renversé pour se recevoir dorsalement à la station, LA RONDADE qui consiste à passer en

appui renversé en tournant longitudinalement un demi-tour et se redresser à la station, LA

ROUE qui consiste à passer latéralement en appui tendu renversé et se redresser à la

station , ou encore tourner latéralement sur soi même en s’appuyant successivement sur les

mains et sur les pieds).

2.3. INTERET DE LA RECHERCHE ET PROBLEMATIQUE

2.3.1. INTERET DE LA RECHERCHE

L’étude de ce sujet permet de vérifier si on peut substituer les matériels par des techniques

qui aideraient à retenir les caractéristiques propres de la gymnastique et particulièrement, de

l’exercice au sol. Notre recherche a pour intérêt de voir si les apprenants avancent ou ont

connu de progrès dans la réalisation des éléments dynamiques passant par l’ATR après

avoir subi les méthodes d’apprentissage qu’on leur a proposé de suivre pendant leurs

acquisition.

2.3.2. PROBLEMATIQUE

La nécessité de concilier l’exigence de la bonne maîtrise des techniques de réalisation de la

gymnastiques au sol et le défaut de matériels pédagogiques, qui est un problème qui se

prévaut encore à Madagascar, nous dicte la problématique suivante : Est-il possible pour les

apprenants de maitriser les éléments gymniques passant par l’appui tendu renversé si

l’apprentissage s’effectue dans le parcours gymnique sans matériels mais en utilisant la

notion d’aide et parade ?

2.3.3. HYPOTHESE

Le parcours gymnique et le recours à l’aide et parade peuvent remplacer les matériels dans

la gymnastique au sol grâce à leur aspect ludique et toutes les catégories d’âge peuvent les

utiliser sauf ceux qui sont entrés dans l’âge de la vieillesse. Le plus important est que les

apprenants arrivent à s’adapter à toutes les situations de l’espace de travail lorsqu’ils font

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13

l’apprentissage et surtout lorsqu’il n’existe pas de matériels pédagogiques. Il s’agit ainsi de

faire en sorte à ce que le défaut de mat riels ne soit plus un facteur de blocage dans

l’apprentissage parfait de la gymnastique au sol. Ainsi, les apprenants vont maitriser ces

éléments gymniques passant par l’ATR dans un parcours gymnique sans matériels mais

en respectant les processus d’apprentissage quels que soient les exercices qu’on propose

et sans se contourner de l’étape du facile vers le plus complexe en partant à des exercices

réalisés progressivement de façon lent vers le plus dynamique possible tout d’abord en

commençant par l’apprentissage de cette base qui est l’ ATR ; la maitrise de la base

fondamentale de ces éléments acrobatiques dynamiques facilite leur réalisation et leur

déroulement.

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14

CHAPITRE 3 : CADRE THEORIQUE

Parler du cadre théorique de l’étude renvoie à la présentation des différentes méthodes

d’apprentissage auxquelles tout enseignant peut recourir.

La méthode est l’ensemble des règles qui permettent l’apprentissage d’une technique, d’une

science4. C’est aussi l’ensemble de principes, de règles, ordonné de manière logique afin de

permettre de parvenir à un résultat. Parmi les méthodes d’apprentissage dont il faut

présenter, il y a celles qui sont générales et celles qui sont spécifiques à la recherche

3.1. METHODES D’APPRENTISSAGE GENERALES

Les méthodes d’apprentissage générales sont celles que l’on rencontre dans l’enseignement

en général et qui se retrouve ainsi dans la gymnastique. Il s’agit respectivement de la

méthode d’apprentissage globale, de la méthode analytique et de la méthode par

tâtonnement

3.1.1. Méthode d’apprentissage globale

Comme ce qualificatif l’indique, la méthode globale consiste à placer l’apprenant dans la

totalité de la situation, à avoir un aperçu général de la tâche à entreprendre dans

l’apprentissage d’une discipline et à porter son attention sur l’objectif final. Dans

l’apprentissage de la lecture par exemple, cette méthode prend en compte tout le texte car

elle est fondée sur l’idée que, chez l’enfant, la perception d’un ensemble est antérieure à

l’analyse des éléments de cet ensemble. C’est justement dans cet esprit qu’on la distingue

de la méthode analytique. La méthode globale est souvent considérée comme une méthode

d’initiation et de découverte surtout pour les enfants et les débutants. C’est un moyen déjà

préparé et élaboré qu’on va utiliser lorsqu’on va travailler sur quelque chose.

3.1.2. Méthode d’apprentissage analytique

A la différence de la méthode globale, la méthode analytique entre dans les détails de la

situation. Il s’agit de diviser la tâche en sous taches ou en segment. C’est l’’exemple de

l’apprentissage de la lecture par décomposition syllabique. C’est donc une analyse

approfondie de chaque élément qui compose la tâche à réaliser. C ’est une méthode

d’apprentissage qui procède par voie d’analyse, c'est-à-dire étude fait en vue de discerner

les différentes parties d’un tout, déterminer ou d’expliquer les rapports qu’elles entretiennent

les unes avec les autres(opération inverse de la synthèse). Il s’agit de voir comment les

4 LAROUSSE 2013

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15

actions des segments du corps se dépendent les unes des autres. Cela importe d’étudier

par procédé d’analyse les actions de chaque membre par exemple s’il y a mauvaise position

des bras, cela ne permet pas au bassin de monter plus alors que l’objectif lors de la

réalisation d’un élément dynamique est de monter le bassin au dessus de la tête. Ainsi le

placement du dos ne va pas s’aligner face à cette mauvaise position des bras. C’est la

méthode d’apprentissage analytique qui nous permet de corriger puis de rassembler bien

ces actions.

3.1.3. Méthode d’apprentissage par tâtonnement

C’est une méthode qui consiste à proposer une démarche déjà préparée pour en obtenir un

résultat. Si le résultat obtenu n’est pas validé ou négatif, on change de démarche ou de

méthode à proposer. Les recherches personnelles des apprenants font parties de cette

méthode, mais au cours de l’apprentissage, on peut en intégrer la méthode analytique et la

méthode globale. Dans cette méthode, on parle beaucoup des activités des apprenants, ils

cherchent petit à petit ceux qui sont juste dans la pratique. C’est donc un travail personnel

des apprenants car dans leurs actions, ils ne se contentent pas sur un élément mais

désirent de se progresser dans l’acquisition d’autres éléments plus difficiles à réaliser. Ils ne

cessent de corriger en cherchant personnellement.

3.2. METHODES D’APPRENTISSAGE SPECIFIQUES CHOISIES PAR LA RECHERCHE

A côté de ces méthodes unanimes, d’autres méthodes sont proposées pour parfaire

l’apprentissage de la gymnastique.

3.2.1. Le parcours gymnique

Il est important en gymnastique au sol de parler du parcours gymnique car on peut l’utiliser

comme méthode d’apprentissage vraiment indispensable dans la pratique. C’est une

méthode qui permet de réaliser l’échauffement et les exercices spécifiques qui aident à

mieux progresser vers la leçon proprement dite. C’est dans ce parcours qu’on exerce les

bases techniques des éléments à réaliser, par exemple : le passage à l’Appui Tendu

Renversé. Il permet à l’enseignant de mieux harmoniser le déroulement de la séance. Et

pour les apprenants, il permet d’avoir la sensation de réussir plus vite les éléments qu’ils

apprennent. Il est nécessaire de remarquer que la sensation joue un rôle essentiel dans les

exercices au sol pour savoir si on progresse ou non dans la pratique. La sensation se définit

comme le phénomène qui traduit de façon interne, chez un individu, une stimulation de l’un

de ces organes récepteurs : sensation auditive, olfactive. C’est un état psychologique

découlant des impressions reçues et à prédominance affective ou physiologique. Il est donc

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16

important que celui qui apprend avait la sensation de réussir ce qu’il a appris. Le parcours

est un élément très important pour cultiver et améliorer rapidement cette sensation.

Par ailleurs, on est sans savoir que le parcours est un élément important de la pédagogie

nouvelle en Education Physique et Sportive : Un des buts de l’Education Physique et

Sportive est de développer les possibilités d’action « dynamique » de l’individu5. Il faut

obtenir l’adaptation optimale au milieu de vie, à ses variations, en recherchant tout

particulièrement l’acquisition de la maitrise motrice dans les situations les plus difficiles.

Les parcours réalisés en espaces restreints aident à compenser les faiblesses des leçons

habituelles, et les complètent valablement. Ils permettent de réaliser en espace réduit avec

un matériel minimum un entrainement vivant, fonctionnel, répondant au désir

d’épanouissement des jeunes. Ils aident aussi à améliorer les facteurs de la conduite

motrice tels que : la perception des rapports temps et espace, la coordination motrice, la

résistance mesurée à la fatigue. Par ailleurs, ils permettent de travailler parallèlement «

valeur technique et valeur foncière », d’obtenir dans un procédé correspondant aux idées de

la pédagogie nouvelle, la synthèse de l’enseignement donné en Education Physique, de

préparer à la vie pratique, en se conformant aux lois de la nature, dominée par le principe

éternel de l’utilité.

Le parcours gymnique en gymnastique est un champ d’application qui justifie ces idées.

C’est une forme de travail collectif qui, au travers d’une disposition adéquate du matériel

gymnique, permet aux gymnastes d’évoluer successivement sur tous les agrès suivant un

trajet bien défini6.

L’avantage de l’utilisation du parcours gymnique est qu’il permet de réaliser les exercices

spécifiques qui font acquérir l’Appui Tendu Renversé pour mieux progresser vers les

éléments passant sur cet élément de base. Grâce à ce parcours, on arrive à contrôler les

accidents qui peuvent se passer au cours des exercices spécifiques. Pratiquement, si on

prend l’exemple du cas de l’apprenant au niveau du collège ou du lycée, en pratiquant les

exercices au sol, il ne deviendra jamais professionnel en la discipline que lorsqu’il s’entraine

5Jean Louis DUPUY, Adrien RENAUD, Pierre BARRON : « LES PARCOURS EN EDUCATION PHYSIQUE »,

TOME PREMIER parcours en espace restreint, Education Physique, Sport et Métier, éditions Paris

1967, page21 (Fédération française de L’Education Physique).

6 Roland CARRASCO : « Gymnastique aux agrès ; Activité du débutant », éditions vigot 23 rue de l’école de

médecine -75006 Paris en 1979 page 15.

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17

autrement hors du cours d’Education Physique et Sportive. Une séance d’Education

Physique et Sportive par semaine ne suffit pas à le rendre professionnel de la discipline.

Mais grâce à la maitrise des bases des éléments qu’il acquiert sur le parcours gymnique, il

aurait l’idée de ce que c’est que d’être professionnel.

L’apprentissage des exercices sur le parcours gymnique est valable pour toute catégorie

d’âge qu’il s’agit de l’enfant, des jeunes ou des adultes, sauf ceux qui ne peuvent plus

pratiquer du sport. Mais la réalisation des exercices se différencie et varie selon les niveaux

de pratique que ce soit débutant, moyen ou confirmé. S’il s’agit du niveau confirmé, on peut

ne pas passer aux étapes que doivent subir les débutants mais plutôt on peut sauter vers

des exercices plus complexes.

3.2.2. Le recours à l’aide et parade

Au cours de l’apprentissage des éléments acrobatiques en gymnastique au sol, travailler en

groupe facilite la réalisation des éléments gymniques et en particulier des éléments

dynamiques comme le flic arrière. Savoir s’entraider en groupe améliore très vite la capacité

d’exécution personnelle pour mieux passer sur un autre élément.

Ce sont des actions réalisées par deux partenaires. Celui qui aide se place et effectue ses

tâches selon la forme d’élément réalisé par le pareur (par exemple : un saut de mains après

un pas d’élan).

Si celui qui aide est droitier, alors sa main gauche se place au niveau de l’épaule gauche du

pareur et sa main droite au dessus du bassin.

Dans les exercices de gymnastique, la parade de celui qui réalise un élément doit être

soutenue par l’aide d’un autre pratiquant lors de la répétition de l’exercice. Les apprenants

peuvent s’entraider pour réussir ensemble tout en répétant plusieurs fois les exercices.

On peut faire les exercices personnellement mais cela n’empêche pas l’apprenant de

travailler avec un partenaire.

3 .3. LES AUTRES FACTEURS LIES A LA REUSSITE

3 .3.1.L’importance de la biomécanique du mouvement

La biomécanique est la science qui étudie et cherche à comprendre les forces interne et

externe qui s’exercent sur un corps humain et les effets qu’elles produisent7. Les forces

7 Cours de BIOMECANIQUE dans le département EPS/ ENS,

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18

internes sont les forces créées à l’intérieur du corps humain par l’action des muscles tirant

sur les os qu’on appelle « contraction musculaire ». Les forces externes sont celles qui

s’exercent à l’extérieur du corps telles que la pesanteur ou l’attraction de la terre, le

frottement, la résistance de l’air, la poussée d’Archimède.

Ces forces sont tirées soit de l’action de tirer, soit de l’action de pousser. Ce sont donc ces

forces qui produisent le mouvement. Le mouvement produit par ces forces se présente sous

3 types:

� Mouvement linéaire lorsque le mouvement se fait le long d’une ligne droite.

� Mouvement en rotation lorsque le mouvement se fait autour d’un axe.

� Mouvement général, c’est la combinaison des deux types de mouvement.

La BIOMECANIQUE tient donc un rôle important dans la pratique des exercices au sol.

C’est un moyen qui permet de savoir unifier les techniques avec la force physique, grâce à

la recherche du meilleur mouvement qui consiste à bien réaliser les éléments ainsi que leur

suite logique.

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19

3.3.2. Etude des axes de la rotation

Axe longitudinal Axe transversale Axe antéropostérieur Axe transversal Axe transversal axe transversal Axe longitudinal

C’est un travail personnel qui montre les axes de rotation du corps quel que soit l’élément

gymnique réalisé.

En principe, les fondamentaux de base de l’activité gymnique sont constitués par les

rotations avant, arrière, la rotation longitudinale et la rotation costale. Mais notre recherche

est axée plus particulièrement dans l’étude des axes de rotation du corps par rapport au

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20

mouvement que ce corps exécute dans la réalisation des éléments dynamiques passant par

l’ATR des axes de la rotation. Les axes de rotation peuvent se présenter sous trois types en

fonction des mouvements qu’on réalise au cours d’une action. Le premier type c’est l’axe

transversal. Il traverse en quelque sorte le corps, de droite à gauche (exemple : le saut de

mains).Le second type est l’axe longitudinal. C’est un axe situé sur une droite qui

traverserait le corps sur sa longueur (exemple : la rondade). Le troisième, c’est l’axe

antéropostérieur. Il est situé d’avant en arrière (exemple : la roue au sol). On peut donc dire

que l’étude de ces axes de rotation dépend des éléments à réaliser.

L’axe de la rotation est la partie du corps qui reste immobile pendant la réalisation du

mouvement. Mais il n’y a pas de mouvement du corps sans parler du déplacement du centre

de gravité de ce corps. Le gymnaste peut exécuter le mouvement qu’il veut réaliser, à partir

de certaines recherches qu’il a faites, en s’habituant aux exercices pratiqués.

3.3.3. Etude du déplacement du centre de gravité

En science physique, « le centre de gravité est le point d’application de la résultante des

actions de la pesanteur sur toutes les parties d’un corps »8. C’est donc le point d’application

de la somme des actions des forces internes ou à l’intérieur du corps avec celle de la

pesanteur c’est à dire la force d’attraction de la terre.

En gymnastique au sol, l’utilisation de la force de la pesanteur est indispensable pour que le

corps puisse s’impulser, ou s’appuyer au le sol que ce soit avec les bras ou avec les jambes.

En biomécanique, la pesanteur est une force qui est toujours présente et s’exerce sur tout

objet se trouvant dans l’atmosphère. Sa direction est la verticale ; son sens de haut vers le

bas et son intensité est égale à 9,81Newton. Et le centre de gravité est un point imaginaire à

travers lequel la force de gravité agit.

S’agissant de la trajectoire du centre de gravité, tout athlète ou objet est projeté en l’air par la

force résultante (ou résultat de la somme des forces internes), et soumis à la force de la

pesanteur qui l’attire vers le sol. Cette force résultante va diriger la trajectoire du centre de

gravité au moment de la perte de contact. Ce qui signifie que le déplacement du centre de

gravité est en relation avec sa trajectoire. L’essentiel dans les exercices au sol est de savoir

utiliser et réunir les actions des forces internes avec celle de la pesanteur. Lorsqu’on est

capable d’utiliser ces forces en les réunissant, on arrive à bien déplacer le corps en réalisant

les mouvements gymniques passant par l’ATR. Ensuite, dans une direction bien déterminée,

8 LAROUSSE 2013

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21

tant qu’on est capable de bien aligner la trajectoire du déplacement du centre de gravité au

cours de l’action, on progresse rapidement dans les exercices ou dans la pratique. Mais il

faut exécuter les mouvements en les contrôlant avec agilité et souplesse et pour garder la

beauté de l’action tout au long de la pratique. Dans la revue APS, année 1998 qui parle de

« couples antagonistes », DURAND MARC in l’optimisation de la performance a dit qu’on ne

peut pas être au maximum de vitesse et au maximum de précision, il faut en privilégier un.

Mais en gymnastique, il faut tenir compte de ces deux éléments qui sont la vitesse

d’exécution du mouvement dans une allure qui reste constante et la précision sur la

direction de l’action, c’est pourquoi la répétition est importante en gymnastique car plus on

recommence plusieurs fois un élément gymnique maitrisé, plus la vitesse et la précision

finiront par être améliorés ensemble au cours de la pratique.

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22

CHAPITRE 4 : LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE DE LA GYMNASTIQUE

4.1. LA CONCENTRATION

La pratique de la gymnastique nécessite de la concentration en tant qu’activité réalisée

dans des situations inhabituelle de l’homme. La définition pratique de la concentration

comporte deux parties dont sont la focalisation de l’attention sur les informations pertinentes

qui émanent de l’environnement et le maintien de cette focalisation.9

4.1.1. La focalisation de l’attention sur l’information pertinente :

Les psychologues sportifs ont démontré qu’une focalisation adéquate de l’attention

améliore la qualité de la performance. Focalisation sur les informations pertinentes de

l’environnement, une partie de la définition porte sur la focalisation sur les informations

pertinentes en provenance de l’environnement. Autrement dit, il faut éliminer ou ignorer les

informations inutiles et on doit attirer toute l’attention de l’apprenant aux seules informations

pertinentes c’est-à dire substantielles pour améliorer la performance.

4.1.2. Maintien de la focalisation de l’attention :

L’attention ne doit pas uniquement être focalisée aux informations essentielles mais il faut

également la maintenir. Ce maintien de l’attention durant toute la compétition fait partie de la

concentration. Nombreux sont les athlètes qui connaissent leur gloire, mais rares sont ceux

qui peuvent fournir, de façon soutenue, un niveau élevé de jeu durant toute la compétition.

Enfin en gymnastique, on essaie de ne pas réfléchir trop dans la pratique mais plutôt de

réaliser les exercices en contrôlant bien l’habilité du corps. Trop réfléchir peut devenir une

hésitation qui est une des causes de l’incapacité à passer aux actions gymniques. C’est la

raison pour laquelle on élimine toutes les informations disant inutiles pour améliorer la

concentration et afin qu’on puisse progresser dans la pratique.

La gymnastique est une discipline sportive assez dangereuse. On a souvent rencontré des

accidents, soit au niveau des muscles, soit au niveau des articulations. Le manque de

concentration et la négligence des consignes données par les professeurs sont unes des

principales causes de ces accidents. Ainsi pour gérer la sécurité, il est important de garder

9 Robert Stephen WEIMBERG« PSYCHOLOGIE DU SPORT ET DE L’ACTIVITE PHYSIQUE ET SPORTIVE »,

éditions Vigot, année 1997. P 20

Page 32: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

23

ou de porter la concentration aux cours des exercices car plus l’apprenant est concentré,

plus, il avance de mieux en mieux dans la pratique.

4.2 .LA MOTIVATION

La motivation peut s’entendre des raisons qui pourraient pousser et encourager l’apprenant

à bien réaliser l’apprentissage, à avoir une passion sur la discipline, une passion qui se

cultive et augmente à travers la fréquence de l’exercice personnel que ferait l’apprenant.

Ainsi, il est nécessaire de se soucier de ces raisons qui peuvent motiver les apprenants.

C’est pour cela que la question est posée : Comment motiver les apprenants, comment les

initier à s’exercer fréquemment et de leur propre initiative sans attendre les séances de

travail communes à tout le monde?

La première raison qui serait à inculquer chez les apprenants, c’est les avantages mêmes

que procure la pratique de la discipline. Il faut rappeler que la gymnastique est une discipline

destinée à assouplir et à fortifier le corps et qui améliore beaucoup le fonctionnement

cardiovasculaire et respiratoire par l’utilisation de tous les segments du corps entier. Mais ce

que nous voulons aussi affirmer que la gymnastique est parmi les activités qui requièrent de

la motivation disant intrinsèque des pratiquants. BOUET avait cité dans une partition fine

qu’on a trouvé dans le livre qui s’intitule « LA REUSSITE SPORTIVE »10 : Ce sont : les

besoins moteurs c'est-à-dire la recherche des facteurs qui sert de base, et pouvant fournir

de l’énergie ; l’affirmation de soi (la gymnastique qui est une activité d’expression

corporelle représente l’idée de cette forme de motivation, c’est exprimer à l’aide des

mouvements inhabituels mais artistique); la recherche de compensation (lorsqu’on arrive à

maitriser certains éléments gymniques, il vaut mieux ne pas cesser de les répéter au moins

dix fois afin qu’ils puissent devenir automatique ou habituels en soi) ; les tendances

sociales qui expriment l’aspect affectif (une disposition particulière pour avoir un

comportement plus sociable et généreux dans les relations avec autrui) ; l’intérêt compétitif

(qui est un esprit que doit avoir tout sportif); le désir de gagner et l’aspiration à être

champion (cela signifie que lorsqu’on participe à une épreuve ou une compétition,

l’essentiel est de gagner mais non pas de participer) ; Il y a aussi l’agressivité et la

combativité qui sont parmi les éléments constituant l’esprit sportif pour éviter la faiblesse

psychologique pouvant causer des accident au cours d’une pratique sportive ;L’amour de

la nature ; le goût du risque ( la gymnastique qui met en jeu une activité de risque, de

virtuosité, d’originalité dans des situations où les déplacements sont à prédominances

manuelles dans tous les plans de l’espace en passant par des positions du bassin au dessus

10 RAYMOND THOMAS : « La REUSSITE SPORIVE »page 70, editions.Universitaire de France, 1975

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24

de la tête) ; Et l’attrait de l’aventure qui cultive et améliore l’émotion car c’est cette émotion

qui permet d’agir et de réagir dans la pratique physique.

Ainsi, tel qu’il a déjà été précisé dans l’introduction, ce sont tout simplement les bienfaits de

la pratique de la discipline.

Le tableau ci-après étale les principales capacités nécessaires à la réussite dans neufs

spécialités11 dont la gymnastique:

Course de

fond

E AS - - - - -

Escrime FE FA E FD SD FS MI

Gymnastique C FE FA E SD MI

Halterophilie FE FA FA

Hand ball FE FEBE E SD FS FD

Hockey FE C E FA MI SD

Lancer FE FEBE AS FS FA E

Sauts FE C E FS FD S

Volley-ball FE FEBE MI E SD FS

LEGENDE:

AS: Amplitude de la Souplesse

E: Endurance

FE: Force Explosive

FD: Force Dynamique

MI: Maitrise de l’Inertie

C : Coordination

FA : Force Abdominale

FEBE : Force Explosive Bras Epaule

SD : Souplesse Dynamique

11RAYMOND THOMAS : « LA REUSSITE SPORTIVE », editions Universitaire de France 1975, page 209

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DEUXIEME PARTIE :

LA METHODOLOGIE

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26

Cette partie sur la méthodologie définit dans son chapitre premier l’approche

méthodologique adoptée qu’est l’expérimentation, relate dans son chapitre II

l’expérimentation proprement dite et dans son chapitre III, on y rapporte le résultat de

l’expérimentation.

CHAPITRE 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE: LA METHODE EXPERIMENTALE

La méthode expérimentale a été la méthodologie à laquelle nous avons recourue dans le

présent travail. Il faut en effet préciser que c’est une procédure qui consiste à observer les

phénomènes, à en tirer des hypothèses et à vérifier les conséquences de ces hypothèses

par une expérimentation scientifique.12 C’est donc la méthode expérimentale qui nous

permet de vérifier concrètement ce que nous voulons justifier pendant les séances

d’expérimentation dans le but de valider l’hypothèse selon laquelle l’utilisation du parcours

gymnique et le recours à l’aide et parade permettent aux apprenants de maitriser les

éléments gymniques passant par l’ATR même sans utiliser de matériel pédagogique, et la

maitrise de la base fondamentale des éléments acrobatiques dynamiques qui est l’ATR

facilite leur réalisation et leur déroulement. C’est tout au long de l’expérimentation que se

réalise l’apprentissage. C’est pourquoi, il faut essayer de définir la théorie de l’apprentissage

en gymnastique au sol. Puis, on essaiera de donner un modèle d’apprentissage d’un

élément dynamique.

1.1. ESSAI DE DEFINITION D’UNE THEORIE D’APPRENTISSAGE EN GYMANSTIQUE

AU SOL

Pour définir une théorie de l’apprentissage d’une discipline donnée, on ne peut omettre de

relever les différentes théories d’apprentissage d’ordre universel. Toutefois, il est un

préalable de définir la notion même d’apprentissage pour dégager les personnes qui y sont

impliquées.

1.1.1. Définitions de l’apprentissage et les intervenants

Le mot apprentissage vient du verbe apprendre mais qu’est- ce qu’apprendre ?

Selon Larousse, apprendre prend deux sens. D’un côté, c’est le fait d’acquérir des

connaissances, une pratique, recevoir une information que l’on ignorait ; autrement dit,

apprendre c’est le fait de chercher et de recueillir des connaissances, des informations et

dans cette optique, apprendre serait l’œuvre de l’apprenant ou de l’étudiant ou du chercheur.

D’un autre côté, apprendre traduit le fait de faire acquérir des connaissances et le verbe est

12 LAROUSSE 2013

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27

ici synonyme d’enseigner, d’informer ; ce qui ne peut être que le rôle de l’enseignant, de

l’éducateur, du formateur.

Pour élaborer une théorie sur l’apprentissage, a priori, l’on ne retient que la première

définition à l’exclusion de la seconde. En effet, l’apprentissage est un processus finalisé

visant à acquérir de nouvelles connaissances, d’habilités, ou à modifier les acquis antérieurs,

ce qui se traduit par un changement durable de comportements dont l’objectif est de

s’adapter à soi même et à son environnement.

Larousse définit l’apprentissage comme un processus d’acquisition, par un être humain, de

connaissances ou de comportements nouveaux, sous l’effet des interactions avec

l’environnement. C’est aussi la situation d’une personne qui acquiert de la connaissance afin

de la transformer en savoir et savoir faire. En didactique, lorsqu’on parle d’apprentissage, il

s’agit des activités de l’apprenant.

En somme, l’apprentissage traduit ainsi le rôle et les tâches de l’apprenant. Il faut toutefois

apporter la précision que telles que les définitions l’a confirmé, l’apprentissage n’intéresse

pas uniquement l’étudiant ou l’apprenant. Il implique également l’enseignant et c’est là qu’on

doit tenir compte de la seconde définition du verbe apprendre par Larousse. En effet, les

enseignants ont un grand rôle à jouer dans l’acquisition de connaissances par l’apprenant

car ces connaissances, ces informations, ce sont ces premiers qui les détiennent et les

diffusent. Ainsi, ce sont les enseignants qui livrent aux apprenants toutes les connaissances

et informations sur les conditions techniques de réalisation des éléments afin de leur

permettre de progresser et de réussir ce qu’on leur demande de réaliser. Par conséquent,

c’est dans la tâche des enseignants de créer des situations d’apprentissage dans lesquelles

figurent des exercices à travers lesquels ils vont diffuser les connaissances et des exercices

les informations aux apprenants. C’est l’action de l’apprenant d’acquérir des connaissances

pour les assimiler et les transformer en savoir est savoir faire d’une discipline.

1.1.2. Les théories universelles de l’apprentissage :

Comme il est déjà précisé plus haut, des théories universelles sur l’apprentissage ont été

élaborées par différents auteurs. Ces différentes théories expliquent chacune leurs points de

vue sur l’apprentissage et le mode d’acquisition des connaissances et des informations par

l’apprenant qu’elles estiment efficace. Il s’agit de la théorie béhavioriste, de la théorie

cognitiviste et du constructivisme.

� La théorie béhavioriste :

C’est une théorie qui commence par l’observation dans une ’expérimentation. Il s’agit de la

capacité de donner une réponse par rapport à un stimuli ou signal. On agit par reflexe

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28

(instinctif) comme disait une approche : l’apprentissage est une modification de

comportement provoquée par les stimuli venant de l’environnement. Un béhavioriste disait

un peu plus tard qu’on peut changer cette reflexe par une autre forme : du simple reflexe

vers une reflexe conditionnée. Cette reflexe béhavioriste et seulement un comportement

observable.

� La théorie cognitiviste :

Cognitif se dit des processus par lesquels un être humain acquiert des informations sur son

environnement. C’est une théorie qui parle mieux de la capacité d’intelligence de l’individu

c’est à dire la capacité d’acquisition, et la faculté de rétention c'est-à-dire la capacité

d’enregistrer ou de se rappeler des informations venant de l’extérieur, des faits et des

gestes qui ont été passés et déjà vécus. Or on ne peut parler de l’apprentissage sans

évoquer le cerveau et son fonctionnement.13

Cet organe met en relation et structure notre perception du monde, stocke les informations,

commende les mouvements, effectue des opérations mentales. Il est le siège des

sensations, des pensées, des plaisirs, c’est lui qui permet d’agir et de réagir, de garder la

trace du souvenir sans lequel rien ne peut être créé ». Tout cela nous permet de dire que

lorsqu’on est arrivé au stade où on est capable de faire l’acquisition de quelque chose, nous

utilisons notre cerveau pour réfléchir avant de passer aux actions. La sensation en

gymnastique est vraiment un élément très important dans la pratique car c’est un

phénomène qui traduit de façon interne chez un individu, une stimulation de l’un de ses

organes récepteurs mais cela s’effectue par l’intermédiaire du cerveau humain car notre

cerveau est le siège de la faculté mentale pour commander les organes de sens d’agir ou

encore de réagir face à une situation.

Voici un schéma qui a été construit personnellement pour expliquer le parcours des

informations à l’intérieur du cerveau humains après avoir été assimilées par l’individu :

13 ROLAND CARRASCO : « GYMNASTIQUE des 3 à 7 ans »De l’initiation au perfectionnement, édiions Revue

EPS, 11avenu du Tremblay. Paris en décembre 1997, page 19.

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29

Codage Plan effecteur réponse nombre de Consigne limitées en temps Mouvement Des muscles Stockage INFORMATION RECEPTEUR TRAVAIL MEMOIRE De à MEMOIRE ou LONG Mémoire à TERME Court terme 1memoire épisodique 2mémoire sémiotique

Vu ce schéma, le codage est l’environnement qui donne de l’information et de la réception

du récepteur (c'est-à-dire réceptionne en premier lieu)

Tant que les informations ne sont pas enregistrées dans le mémoire à long terme, elles ne

deviennent pas de connaissances acquises. Le mémoire à court terme ou travail de

mémoire recommence à traiter ces informations ou d’une autre forme de traitement afin que

le cerveau puisse les enregistrer en les transformant en savoir et savoir faire.

� Le constructivisme :

JEAN PIAGET pense que l’individu lui-même peut développer sa capacité d’acquisition de

connaissance en fonction de l’environnement qui l’entoure. Il doit y avoir de relation étroite

entre les aptitudes cognitives, physiques que l’individu possède et l’environnement qu’il

acquiert les savoir et savoir faire. Une approche qui parle de des théories d’apprentissage a

expliqué que l’intelligence se construit grâce au processus d’équilibration des structures

cognitives, en réponse aux sollicitations et contraintes de l’environnement .Deux actions y

contribuent, l’assimilation et l’accommodation.

L’ASSIMILATION est l’action de l’environnement sur les objets qui l’entourent, en fonction de

des connaissances et aptitudes par le sujet (phénomène d’adaptation c’est à dire

transformer le milieu en fonction des connaissances).

Mais il y a inversement l’ACCOMODATION qui est la manière de s’adapter avec

l’environnement extérieur, action du milieu sur l’organisme. On appelle constructivisme, cette

approche basée sur l’interaction individu environnement.

Page 39: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

30

1.1.3. La théorie d’apprentissage spécifique en gymnastique au sol

Les théories universelles que nous avons exposées plus haut sont identifiées dans

l’apprentissage de la gymnastique au sol. Mais ce qui particularise l’apprentissage de cette

discipline, c’est que la gymnastique au sol est une activité physique, sportive et artistique

qui possède une logique interne qui est jugé comme le noyau dur qui oriente l’action. La

logique interne est considérée comme la carte d’identité possédant les caractéristiques les

plus saillantes d’une activité physique et sportive.

La logique interne de la gymnastique sportive est définie comme la production

d’enchainement dans une situation codifiée (selon DELMAS et GIBERT, 2000). Cela signifie

que lorsqu’on maitrise petit à petit certains éléments en gymnastique au sol, on peut

construire des enchainements sur ces éléments dont la logique interne exige à tout

pratiquant. Mais dans notre recherche, il s’agit encore d’améliorer l’apprentissage de ces

éléments et particulièrement ceux des éléments dynamiques passant par l’Appui Tendu

Renversé (ATR). Cela ne nous empêche pas de dire que c’est la logique interne qui régit

donc les actions au cours de la réalisation d’un enchainement gymnique.

Si nous parlons un tout petit peu de l’enchainement sans sortir dans l’axe de notre étude, sa

création nécessite un minimum d’attention dans le choix des éléments et leur disposition

dans le temps et l’espace. L’essentiel est ne faire que ce que l’on maitrise réellement. Ainsi,

l’apprenant doit exécuter son enchainement progressivement du facile aux complexes c'est-

à-dire aller progressivement dans le niveau de difficulté, occuper judicieusement tout

l’espace, exécuter bien les éléments de liaison afin de donner une cohérence à l’ensemble.

Ceci exige à ce que l’apprenant connaisse bien son enchainement avant de le présenter, et il

ne faut pas négliger la sécurité.

1.2. MODELE D’APPRENTISSAGE D’UN ELEMENT DYNAMIQUE

1.2.1. La phase de départ

Etude de la réalisation de la prise d’élan

Les élans et les prises d’élan sont parmi les éléments qui conditionnent fondamentalement

tout le travail au sol. Exemples : Sursaut ROUE, sursaut RONDADE14,

Premièrement la course d’élan, elle précède le pré appel des jambes, elle doit être la plus

courte possible et qu’elle impose aux gymnastes un sursaut avec impulsion complète des

jambes pour créer un élan vers l’avant. En biomécanique, l’élan est la quantité de

mouvement qu’un corps possède. On dit qu’un élan est réalisé lorsqu’on multiplie la valeur

14 FEDERATION INTERNATIONALE DE LA GYNASTIQUE : « la progression masculine » (1970- 1973)

Page 40: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

31

du poids du corps par sa vitesse d’exécution ou son allure sur la direction de l’action. Dans

le mouvement en rotation, il y a ce qu’on appelle élan angulaire qu’est la quantité de

mouvement en rotation. On obtient la valeur cet élan en multipliant le moment d’inertie par la

vitesse de rotation du corps .Et le moment d’inertie est égale au produit de la masse de

l’objet par la distance «d » .Ensuite s’il y a mauvais placement des segments, si la

coordination (coordination des mouvements) n’est pas bonne, si le rythme de l’exécution

n’est pas respecté, le ou la gymnaste ne peut pas progresser vers l’avant par manque de

vitesse c'est-à-dire d’élan (c’est la quantité de mouvement qu’un corps puisse posséder). On

doit réduire donc la distance de la course d’élan15en accélérant progressivement l’allure des

mouvements pour bien contrôler le déplacement du corps.

Le pré appel, c’est la deuxième étape de la phase de départ. On insiste son apprentissage

car il favorise la coordination des mouvements en commençant par le déplacement des

jambes. Pour ceux qui sont droitiers, le pré appel se réalise en déplaçant successivement les

pieds droit vers l’avant s’il s’agit des éléments gymniques passant vers l’avant, le placement

des pieds s’effectue par : droite droite gauche.

Pour ceux qui sont gauchers, il s’agit de placer dans un premier lieu le pied gauche et suivi

par ce même pied. Et dans un second lieu, on change l’appel par le pied droit afin que ceci

puisse devenir la jambe d’appui. Le placement des pieds s’effectue par :

Gauche gauche droite.

La troisième étape de la phase de départ est l’appel qui consiste à placer les mains

ouvertes vers l’avant et le plus loin possible. Cela dépend aussi de l’élément que l’apprenant

va réaliser. S’il s’agit par exemple du saut de mains, on place les deux mains ouvertes vers

l’avant après l’appui des jambes, et on essaie de ne pas fléchir trop les bras pour pouvoir

monter le bassin plus haut au dessus de la tête et afin qu’on puisse passer à ATR de façon

correcte et pour se redresser facilement.

15 FEDERATION INTERNATIONALE DE LA GYMNASTIQUE 1970-1973 ; « la progression masculine » Fig. 68

(1970- 1973)

Page 41: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

32

1.2.2. La phase d’action

Cette phase nous permet de voir quels sont les exercices préparatoires à l’Appui Tendu

Renversé. Il s’agit d’insister sur le bon placement des segments et celui du dos qui sont

importants pour privilégier la sensation antérieur pour la réussite. Après avoir placé les

mains (paumes ouvertes) au sol, on ne fléchit pas les bras et cela favorise la montée du

bassin vers le haut car l’objectif de ces exercices est de monter le bassin au dessus de la

tête. Si l’apprenant arrive à réaliser ces mouvements, la suite logique de l’exercice est que le

dos va réussir son bon placement qui est plutôt aplati pour raison de l’équilibre du corps.

Par la suite, on garde les jambes tendues avec les pointes des pieds tirées pour rester

encore en équilibre car plus on fléchit les jambes au cours de l’action, plus, on peut ne pas

arriver à les supporter et cela décélère la vitesse ou le rythme d’exécution (ou le rythme) de

l’élément.

Enfin, on essaie de réaliser ces éléments dynamiques en les exécutant silencieusement.

Cela donne de l’esthétique laquelle exprime la beauté de l’action.

LES IMPULSIONS : En gymnastique, l’utilisation de la pesanteur est importante afin que le

corps puisse bien réagir au moment des impulsions qu’elle soit impulsion jambes ou

impulsion bras.

Impulsion jambes : on la subdivise en deux : premièrement l’impulsion jambe suite à une

course d’élan. Et deuxièmement l’impulsion par flexion extension qui se réalise sans course

d’élan mais s’il s’agit d’un enchainement gymnique, la réception de l’élément précédent est

considérée comme élan du second élément.

Page 42: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

33

Impulsion bras : qui consiste à élever les épaules, on la retrouve par exemple dans le saut

de mains. Les éléments dynamiques se réalisent suite à des impulsions. Au cours de

l’exécution des éléments, il ya des segments du corps qui sont libres mais qui ont aussi leurs

fonctions pour la réussite de l’élément.

1.2.3. La phase de terminaison

C’est la dernière étape de la réalisation d’un élément gymnique pendant laquelle le ou la

gymnaste doit rester bien stable à la réception sans perdre l’équilibre mais en essayant de

contrôler son corps en évitant de se déplacer, donc, en restant immobile. On rejoigne les

deux pieds, le regard à la verticale.

Les éléments dynamiques passant par l’ATR :

La roue simple

Roue d’une seule main

Roue marocaine

Saut de mains

Saut à une seule main

Flic avant

Flic arrière

Flic arrière tourné en flic avant

La rondade

Avant de réaliser ces éléments, il faut passer aux exercices spécifiques car ces exercices

préparent les muscles et les articulations afin que le corps puisse mieux s’habituer à toutes

les actions au sol.

Les apprenants ne rencontrent plus trop de difficultés dans la réalisation de ces éléments

dynamiques tant qu’ils suivent et respectent bien les consignes qu’on vient de les

mentionner (bras tendus ; Montée du bassin au dessus de la tête, Dos plat, Jambes

tendues ; pointes des pieds tirées). Cela sous entend que l’apprentissage ne s’améliore pas

seulement dans l’activité des apprenants mais encore il doit y avoir l’intervention de celui qui

veut faire apprendre qui est enseignant.

Tel qu’il a déjà été vu précédemment, la méthode expérimentale a été celle adoptée pour

vérifier et valider l’hypothèse. Il importe ainsi de parler de cette expérimentation proprement

dite.

Page 43: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

34

CHAPITRE 2 : L’EXPERIMENTATION PROPREMENT DITE

2.1. DEROULEMENT DE L’EXPERIMENTATION

L’expérimentation s’est déroulée en 9 séances. Les huit premières séances ont été

réservées pour l’apprentissage et la neuvième et dernière séance a été consacrée au test

final. Elle a été appliquée aux étudiants de la deuxième année du département de

l’Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure. Nous les avons choisis

pour cette expérimentation car ce sont eux qui ont accepté de la subir, et d'ailleurs ils vont

également devenir enseignants en la matière d’enseignement après quelques années, et

les tâches n’ont pas à confier seulement aux apprenants, premiers acteurs de

l’apprentissage, mais aussi et surtout, à ceux qui veulent leur faire apprendre dès leur plus

jeune âge.

Au départ, les apprenants ont rencontré de difficultés sur l’apprentissage lorsque nous avons

pu faire une évaluation de départ pour savoir leur pré- acquis par rapport à ce que nous

allons les demander de subir pendant toute l’expérimentation. Le résultat de l’évaluation est

plus ou moins négatif. Mais lorsque nous avons continué l’expérimentation en utilisant la

méthode d’apprentissage qu’est le parcours gymnique, nous avons trouvé de l’évolution

chez les apprenants même. Certains se trouvent encore dans la difficulté ; d’autres ont

progressé rapidement sur la technique d’exécution grâce aux consignes qu’ils ont

respectées lors de la réalisation des exercices.

2.1.1. Lieu de réalisation de l’expérimentation

Deux lieux ont été à notre disposition pour la réalisation de l’expérimentation dont sont le

gymnase et le terrain de foot à Ankatso. Seulement, puisque l’enseignement ainsi que

l’apprentissage de la gymnastique au sein du département Education Physique et Sportive

de l’Ecole Normale Supérieure se fait toujours dans la salle de gymnastique du gymnase,

nous avons estimé que le gymnase est le lieu le plus approprié pour la réalisation de cette

expérimentation. Ainsi, l’expérimentation s’est réalisée dans le gymnase d’Ankatso, lieu où

les étudiants du département Education Physique et Sportive de l’Ecole Normale Supérieure

s’exercent à cette discipline sportive.

2.1.2 Population utilisée pendant l’expérimentation

Pour que l’expérimentation se déroule suivant les normes, nous avons travaillé avec les

étudiants de la deuxième année du département Education Physique et Sportive de l’Ecole

Normale Supérieure qui sont au nombre de trente cinq étudiants. Ils ont été divisés en deux

groupes : Groupe A et Groupe B. On n’a pas pu les subdiviser en groupe témoin et groupe

Page 44: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

35

expérimental car nous avons effectué l’expérimentation proprement dit en les faisant subir la

même méthode d’apprentissage.

2.2. PROGRAMME ET PLANNING DE L’EXPERIMENTATION

a) Tableau qui représente le programme de l’expérimentation :

Incorporation Travail Correction Ajustement Répétition Entrainement

Evaluation

Temps

pendant

lequel

l’essentiel

pour les

apprenants

est de savoir

faire intégrer

leur esprit et

leur corps

dans la

pratique de

la discipline

sportive.

C’est le

temps réel

d’apprentissa

ge pendant

lequel les

apprenants

subissent les

leçons

proprement

dites.

Les

apprenant

s ont

besoin de

temps

pour

corriger les

fautes à ne

plus

répéter

afin

d’identifier

les

techniques

nécessaire

s pour la

pratique

des

éléments

gymniques

.

Il s’agit du

temps

pendant

lequel on

conduit les

apprenants

de se

perfectionn

er avec

justesse

dans la

pratique.

La

répétition

joue des

rôles

important

s dans la

pratique

de la

gymnastiq

ue et sur

l’améliorat

ion de la

performan

ce car elle

permet de

réussir

avec

automatis

me si les

apprenant

s ont la

volonté

de

recomme

ncer ce

qu’ils ont

appris.

C’est le

temps

pendant

lequel on

conduit les

apprenants à

bien forger

les

techniques

des

mouvements

pour qu’ils

puissent

améliorer

leurs

productions

sur les

éléments

gymniques.

Comme il a été

précisé dans la

page où nous

avons

mentionné

l’objet de

chaque

séance, il s’agit

de finaliser

l’expérience

par une séance

de test pendant

lequel on

évalue les

apprenants sur

la réalisation

des éléments

gymniques

passants par

l’Appui Tendu

renversé

Page 45: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

36

Tel que nous pouvons déduire de ce tableau, chaque séance doit comprendre ces

différentes sous- séances.

L’incorporation : La gymnastique est parmi les disciplines sportive qui demande à chaque

pratiquant de savoir réunir les dimensions humaines, l’aspect physique ou le corps, l’aspect

cognitif ou la faculté intellectuel qui est axé sur la technique ou s’il s’agit d’un débutant, on

parle des vécus antérieurs et l’aspect affectif par exemple le besoin d’aide d’un partenaire

au cours de certains travails. L’intégration profonde de ces dimensions les permet de bien

travailler les techniques dans son ensemble. C’est donc une séance qui contient l’action des

apprenants de s’approprier dans l’ensemble des activités dans lesquelles se trouvent tous

ceux qui concernent les techniques qui les aident à réaliser les éléments dynamiques et

leurs bases fondamentales.

Toutefois, cette intégration profonde du corps lui permet de bien travailler les techniques

dans son ensemble, et qui permettent de réaliser les éléments gymniques dont on veut que

les apprenants arrivent à exécuter correctement. .Elle contient donc l’action des apprenants

dans laquelle se trouve tout ce qui concerne les techniques qui les aident à réaliser les

éléments dynamiques et leurs bases fondamentales.

Le travail

Elle permet aux apprenants de réunir leurs dimensions corporelles qui sont le corps

(physique), l’esprit ou la cognition qui parle de l’aspect intellectuelle, et la technique de

relation de l’individu avec l’environnement qu’est l’aspect affectif.

Lorsqu’on parle de la séance de l’apprentissage, il s’agit de l’activité des apprenants. Les

exercices que réalisent les apprenants dans cette activité sont considérés comme contrainte

imposée qui les permet d’exercer sur le parcours gymnique les liens entre l’esprit, le corps,

et la technique.

La correction

Il s’agit de corriger les fautes commises au cours de l’exercice afin d’identifier les erreurs à

ne plus faire sur le plan technique.

L’ajustement

Cela permet aux apprenants de chercher ceux qui sont exactes sur la réalisation des

exercices, de se perfectionner dans l’activité après avoir perçu les bases favorisant la

progression des exercices.

Page 46: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

37

La répétition

Pour trouver l’automatisme, il est nécessaire pour l’apprenant de s’habituer avec les

exercices par la répétition qui a pour objet de recommencer les exercices de façon lente vers

la plus dynamique que possible. Elle a pour but d’enrichir, sur le plan physique et technico

motrice, l’aptitude des apprenants. Ensuite, elle a pour objet d’amener les apprenants au

mieux de leurs connaissances, de leurs états de formes pendants leurs temps d’acquisition.

Elle permet aussi à l’apprenant de produire de plus en plus de nouveaux.

La planification de cette séance se fonde sur l’application des charges d’entrainement en

intensité et en volume.

Premièrement, dans l’intensité de la charge se trouve le pourcentage des efforts réalisés

par rapport au maximum, et par rapport à la densité c'est-à-dire la qualité de travail. Le

volume qui est axé sur la durée des efforts et la répétition des exercices. Lorsqu’on

augmente l’intensité de la charge, on abaisse le volume pour les équilibrer. Or le corps a

besoin de surcharge si on veut améliorer la performance, afin qu’on puisse passer à

l’évaluation.

L’évaluation :

Notre recherche est finalisée dans le but de conduire les apprenants à réaliser correctement

chaque élément gymnique dynamique passant par l’Appui Tendu Renversé. Pendant ce test

donc , nous évaluons les apprenants en réalisant les éléments gymniques qui sont précédés

des pas d’élan sauf le flic arrière dont ils sont autorisés d’utiliser de partenaire pour l’aider

en nommant ce dernier de pareur pour la parade. Par définition, l’évaluation est la mesure de

l’écart entre le résultat attendu et le résultat réel. Pour l’enseignant, il s’agit de mettre une

situation contraignante pour évaluer la prestation des apprenants afin de les classer par

rapport au résultat attendu. Le résultat obtenu par cette évaluation est appelé résultat réel, la

performance ou la mesure de l’effort effectué par l’apprenant est obtenu si on soustrait la

valeur du résultat attendu par rapport à celle du résultat réel.

Le résultat attendu est constitué par les éléments à évaluer et qui sont composé de critères

de réalisations. Et le résultat réel est la réponse de la prestation de l’apprenant par rapport

au résultat attendu. La performance de l’apprenant est tirée par la différence entre le résultat

attendu et le résultat réel. Lorsque les apprenants ont subit le test final qui est la dernière

séance de l’expérimentation, on a remarqué chez eux de la fatigue qui est due aux autres

pratiques physiques dans les autres disciplines sportives. Face à cela, ils ont pu faire des

efforts dans la réalisation des éléments gymniques qu’on leurs a demandé de réaliser.

Concernant l’évaluation, on évalue les efforts que les apprenants ont effectué par rapport

aux critères qu’ils doivent respecter afin d’indiquer à la fin que ces critères sont remplis par

Page 47: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

38

eux. Pour évaluer, il faut distinguer les critères de réussite de l’indicateur de la réussite car

on trouve de nuance dans ces terminologies, premièrement on parle de critère de la réussite

lorsqu’il s’agit de des conditions nécessaires qui sont mises à l’avance, et que les

apprenants doivent respecter car ce sont ces critères qui ont été mentionnés dans les

consignes pendant toute l’apprentissage. Deuxièmement on parle de l’indicateur de la

réussite lorsqu’il s’agit des points qui montrent et qui permet de confirmer que les conditions

nécessaires pour la réussite sont respectées et remplies ou non par les apprenants.

On peut dire donc que l’élément est réussi lorsque les conditions nécessaires qui

construisent cet élément (critères) sont remplies par l’apprenant lors de sa réalisation.

Page 48: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

39

b) Planning d’une séance : la cinquième séance d’expérimentation

DATE DU 16/08/2013 DUREE DE 1h30mn

OBJECTIF

OPERATIONNEL

ORGANISATION

DE LA SITUATION

CONSIGNES CRITERE DE LA

REUSSITE

BILAN ou

EVALUATION DE

LA SEANCE

Cette séance

permet aux

apprenants de se

perfectionner

dans la pratique

en cherchant

l’automatisme,

afin que les

actions dites

inhabituelles

soient devenues

habituelles en

eux.

L’objectif est de

faire monter le

bassin au dessus

de la tête et le

plus haut

possible.

Après avoir

effectué les

échauffements,

on a continué la

séance par les

exercices

spécifiques qui

consistent à

réaliser les

éléments

dynamiques

passant par

l’Appui Tendu

Renversé

G1 G2

Concernant les

consignes, il s’agit

de mentionner

quelles sont-les

conditions

nécessaires pour

que les

mouvements

réalisés par les

apprenants soient

corrects et

respectent le sens

de l’esthétique, et

afin qu’ils

puissent travailler

dans la règle de

l’art.

il s’agit de citer

les différents

éléments qui se

composent

successivement

pour la

construction de

l’ATR considérant

comme base des

éléments

dynamiques :

1) bras tendus

2) montée du

bassin au dessus

de la tête

3) dos plat

4) jambes

tendues

5) pointe des

pieds tirée

L’évaluation de

cette séance a

pour objet de voir

l’évolution des

apprenants par

rapport à leur

situation au début

de

l’expérimentation,

et aussi

d’identifier ceux

qui ont encore

rencontrés

difficultés afin de

corriger leurs

fautes.

Chaque séance est précédée de l’échauffement qui se réalise dans un parcours gymnique et

qui représente différentes étapes. Premièrement, il s’agit de la préparation psychologique. Il

est un préalable pour les apprenants de se préparer psychologiquement pour mieux intégrer

dans la réalisation des exercices. Cela est important car les exercices de gymnastique la

Page 49: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

40

nécessitent afin de bien habituer le corps et pour mieux gérer le contrôle de ce corps contre

les obstacles. Deuxièmement, le travail musculaire car un des objectifs de l’échauffement

est de préparer les muscles pour se contracter selon des exercices physiques comprenant

des mouvements répétés et qui permettent de les réchauffer avant d’entrer dans les leçons

proprement dites. Troisièmement, il s’agit des travails articulaires, à travers lesquels on

réalise les assouplissements qui caractérisent la gymnastique. Quatrièmement,

l’échauffement a pour objet d’optimiser les fonctions organiques au niveau respiratoire dans

lesquelles se trouvent les alvéoles et les capillaires qui doivent être activés pour assurer la

circulation du sang à l’intérieur de l’organisme. On doit donc commencer par les exercices

de préparation.

En entrant dans la pratique, au départ, les apprenants vont passer sur ce qui est de

l’échauffement en gymnastique lequel se trouvent tous les exercices de préparation du

corps permettant d’échauffer les muscles et les articulations, et qui consiste à optimiser la

fonction cardio-pulmonaire ou cardiovasculaire ainsi que ceux des organes à l’intérieur du

corps. S’agissant de l’échauffement spécifique, il importe aux apprenants d’apprendre

progressivement les exercices qui permettent de réaliser l’Appui Tendu Renversé qui est

considéré comme la base élémentaire des éléments gymniques dynamiques qu’ils vont

acquérir. Tels sont alors les éléments de l’échauffement qu’on propose :

Marche lente Marche rapide Trottiné Cloches pied Pas

chassé vers l’intérieur puis vers l’extérieur Trottiné en marche arrière On

revient à la marche lente.

Ensuite on se met à la position quatre pattes ou quadrupédie en posant les paumas des

mains et les deux genoux au sol. Certains exercices de quadrupédie sont utilisés de façon

courante dans le domaine de la gymnastique au sol16. Dans cette position, on marche sans

fléchir les couds. Après, on monte les genoux progressivement à 5cm, à 10cm, puis à 15cm

du sol jusqu’à ce que les deux pieds soient tendus. En position assise, on progresse vers

l’avant en levant le bassin. Après, on effectue des sauts de lapin et c’est à partir de cet

exercice qu’on essai de monter le bassin au dessus de la tête (le bassin en haut et la tête

en bas) pour corriger l’alignement des segments du corps mis en action. A la suite, on

réaliser un ATR départ pieds décalés et on retourne à la station. On soulève les jambes

alternativement puis on reste sur cette position le plus longtemps possible et si on se

déséquilibre, on marche manuellement vers l’avant sur cette position avec une distance

16 Jean Louis DUPUY, Adrien RENAUD, Pierre BARRON : « LES PARCOURS EN EDUCATION PHYSIQUE », TOME

PREMIER parcours en espace restreint, Education Physique, Sport et Métier, éditions Paris 1967(page 132)

(Fédération française de L’Education Physique)

Page 50: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

41

longue, on cherche à ne pas se déséquilibrer ; ensuite, on monte le bassin au dessus de la

tête avec départ alternatif des jambes.

Enfin réaliser un ATR départ pieds décalés et lorsque le bassin est monté au dessus de la

tête, on tire les pointes des pieds sans fléchir les deux jambes. Si on arrive à tenir l’équilibre,

on essaie de rester pendant trois à quatre ou cinq secondes puis on retourne à la position

initiale. On réalise ces exercices dans le but de conduire les apprenants à percevoir la

sensation qu’ils peuvent avoir lors de la réalisation des éléments gymniques passant par

l’ATR, et pour faciliter l’apprentissage de ces éléments afin qu’ils puissent les exécuter de

façon dynamique et correcte.

On termine les échauffements par une séance d’étirements et d’assouplissements. Les

étirements qui sont réservés pour les muscles et les assouplissements lorsqu’on parle des

articulations des deux membres inferieur et supérieur. Ni l’enseignant ni l’apprenant ne doit

négliger cette séance car elle favorise l’habilité du corps dans la pratique. L’un des points les

plus importants en gymnastique au sol est la souplesse articulaire, plus on est souple, plus

on arrive à réaliser plusieurs mouvements gymniques.

S’ensuivent à l’échauffement les quelques exercices spécifiques suivants qui permettent de

construire progressivement le flic arrière que l’enseignant spécialiste à la discipline a

proposé lors de la cinquième séance d’expérimentation :

Au début, on commence par la position semi- fléchie, le dos face à la direction. Ensuite, on

passe à l’Appui Tendu Renversé, et on se redresse sur le coté. On recommence cet exercice

deux ou trois fois sur le circuit. Après, on commence par la même position de départ mais

cette fois- ci, on passe latéralement en Appui Tendu Renversé et on se redresse à la

station. On réalise aussi cette exercice deux ou trois fois au minimum dans le circuit.

On termine cet exercice spécifique en commençant par le départ fléchi, le dos face à la

direction, et les bras ont chacun leur rôle. Si le sujet est droitier, il va placer son bras gauche

vers le haut et son bras droit vers le bas puis vers l’arrière avec les paumes des mains

ouvertes au départ. Ensuite lorsqu’il va passer à l’action, il lance son bras droit vers le haut

puis vers l’arrière qui va lui permet de porter son corps et surtout cela va lui faire monter le

bassin au dessus de la tête. S’agissant de la main gauche, il va la placer pas trop loin vers

l’arrière pour raison d’appui et l’aider à soutenir son équilibre.

L’avantage de ces exercices spécifiques est qu’ils facilitent l’apprentissage à part la notion

d’aide et parade et permettent aux apprenants de s’échapper à toute difficulté en

augmentant rapidement la sensation de réussite.

Page 51: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

42

.c) Les éléments dynamiques qu’on évalue lors des tests de l’expérimentation

� La posture permettant la réalisation de l’ATR

L’Appui Tendu Renversé (ATR) ou équilibre, est l'acte de se tenir dans une position stable

et renversée à la verticale en équilibre sur les mains. C'est un élément de base en

gymnastique, mais il est utilisé dans de nombreuses activités sportives telles que le yoga, le

cirque ou encore dans certains styles de danse. Dans un équilibre basique, le corps est droit

et aligné, les bras et les jambes sont tendues et les mains sont espacées d'environ la largeur

des épaules.

La posture est composé des pieds pointés vers le haut, bras dans le prolongement du corps,

par la fermeture du tronc sur la jambe avant, ouverture de l'angle jambe-tronc et légère

impulsion jambes, ensuite on pose les paumes des mains au sol pour s'établir à l'ATR,

regard sur les mains, corps gainé ; puis, par fermeture de l'angle jambes-tronc et impulsion

bras, on se rétabli à la fente avant.

� Ci- après figure un schéma de l’ATR.

FIGURE N°2

Schéma tirée dans « GYMNASTIQUE MASCULINE », procédé pour études des exercices

de la progression pédagogique masculine, par la Fédération Française de Gymnastique en

1903.

ATR au sol avec aide : l’ATR au sol peut être réalisé efficacement avec l’aide et parade.

L’aide permet au gymnaste de conserver l'alignement à la verticale et donc de percevoir la

posture à garder pour être en équilibre. Pour ce faire, l’aide ne tient qu’un seul pied lorsque

celui qui réalise l’action est monté à la posture mais lui tire cette jambe pour corriger

l’alignement à la verticale, et l’aider pour trouver la sensation d’équilibre

Page 52: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

43

� La roue au sol

Elle consiste à passer latéralement en appui tendu renversé et se redresser à la station.

FIGURES N°3

Schéma tiré dans Progression masculine 1970-1973, page 26

Schéma tiré dans la progression féminine 1970-1973, page 158

Au départ, les deux pieds se rejoignent, ensuite il faut monter une jambe pour raison

d’appel et pour se recevoir en devenant jambe d’appui avec la pointe de ce pied qui est

tirée. Après, on pose les deux mains alternativement et décalées dans l'axe au sol et il faut

éviter de fléchir les bras.

Ensuite, on insiste sur le passage latéral du corps par Appui Tendu Renverse. Enfin, la

réception se fait d’un pied après l'autre.

Page 53: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

44

� La rondade au sol

Elle consiste à passer en appui renversé en tournant longitudinalement en demi-tour et

redresser à la station.

FIGURES N°4

Schéma tiré dans la progression masculine 1970-1973, page

Schéma tiré dans la GYMNASTIQUE MASCULINE, procédé pour études des exercices de la

progression pédagogique masculine, Paris F.F.G en 1903.

Au départ, il s’agit de joindre les deux pieds après avoir effectué des pas ou encore une

course d’élan, ensuite, on pose les deux mains l’un après l’autre lesquelles celle qui est

posée en second lieu tourne en dedans. Après, on passe verticalement en Appui Renversé

puis, on tourne longitudinalement en demi-tour avec une petite envole à l’horizontale. Et la

réception se fait avec les deux pieds qui se rejoignent avec le regard vers le point de départ.

Page 54: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

45

� Le saut de mains

Cela consiste à courir, sautiller et rebondir en Appui Tendu Renversé pour se recevoir

dorsalement à la station.

FIGURE N°5

Schéma tiré dans la GYMNASTIQUE MASCULINE, procédé pour études des exercices de la

progression pédagogique masculine, Paris F.F.G en 1903.

Il s’agit de réaliser une course d’élan ou un sursaut préparatoire sur jambe opposée à jambe

d’appel au départ pour qu’il y ait de la coordination. Ensuite on retombe la jambe d’appel en

avant avec lancer de la jambe libre en effectuant une fente avant. On pose les mains

simultanément et loin en avant au même axe que les épaules. On fait une Impulsion bras

et passage à la verticale en Appui Tendu Renversé en insistant sur les bras tendus et pieds

joints en même temps, on tire les pointes des pieds. Enfin, la réception se fait sur le dos

face au point de départ.

Page 55: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

46

� Le flic arrière

Il consiste à sauter en arrière à l’Appui Tendu Renversé et se redresser à la station.

FIGURES N°6

Schéma tiré dans la GYMNASTIQUE MASCULINE, procédé pour études des exercices de la

progression pédagogique masculine, Paris F.F.G en 1903.

Schéma tiré dans la PROGRESSION FEMININE 1970- 1973 par la FEDERATION

FRANCAISE DE LA GYMNASTIQUE.

Au départ, on commence par les jambes semi fléchies. Ensuite, on réalise une flexion et

une extension des genoux vers l’arrière, on pose les mains simultanément et bien ouvertes

dans l’axe des épaules en évitant de fléchir les bras. On passe à la verticale en Appui

Tendu Renversé, et on joigne les pieds en même temps et les pointes des pieds sont tirées.

Et à la réception, le regard tourne face au point de départ. (La réalisation de cet élément

nécessite le soutien et l’aide d’un partenaire).

Page 56: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

47

Voici un schéma qui montre la réalisation du flic arrière avec aide et parade :

Schéma tiré dans la GYMNASTIQUE MASCULINE Procédé pour études des exercices de la

progression pédagogique masculine, Paris F.F.G en 1903.

� Le flic avant

Il consiste à sauter en avant à l’Appui Tendu Renversé et se redresser à la station. C’est

l’élément inverse du flic arrière mais la différence est que le flic avant est précédé d’élan.

FIGURE N°7

Schéma tiré dans la GYMNASTIQUE MASCULINE Procédé pour études des exercices de la

progression pédagogique masculine, Paris F.F.G en 1903.

Au départ, on commence avec une course d’élan et il faut joindre les pieds au moment de

l’impulsion des jambes. Apres, on pose simultanément les mains dans l’axe des épaules en

évitant de fléchir les bras. Ensuite, on joigne les pieds en même temps. Et on termine la

réception le dos face au point de départ.

Page 57: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

48

� La roue marocaine

Il consiste à passer en appui renversé en tournant longitudinalement et on se redresse à la

station le dos face au point de départ.

FIGURE N°8

Schéma tiré dans la PROGRESSION FEMININE 1970- 1973 par la FEDERATION

FRANCAISE DE LA GYMNASTIQUE.

Au départ, il s’agit de monter une jambe d’appel pour devenir après jambe d’appui qui se

place en avant et qui va pousser le corps vers l’avant. On pose les mains décalées dans

l’axe pour effectuer une impulsion bras. Après cette impulsion, on réalise un petit envol par

la verticale vers l’horizontale en tournant longitudinalement en tour complet par l’Appui

Renversé et la réception se fait en rejoignant les pieds avec le dos face au point de départ.

2.3. LES TESTS

Pour réaliser les tests, on doit connaître quelles sont les éléments qu’il faut tenir compte pour

évaluer les prestations des apprenants. Il s’agit donc de définir des critères et des

indicateurs de réussite ainsi que des critères d’évaluation et de réalisation.

Les critères de la réussite :

Ce sont les conditions nécessaires qu’on doit respecter pour obtenir la réussite dans une

tâche à accomplir, ces conditions sont disposées à l’avance. Selon la définition de

Dominique BOSCHET, c’est un élément qui permet de savoir si le résultat de la tâche

effectuée est conforme à ce qui est attendu. Ce critère permet d’évaluer le résultat de

l’action. Il s’agit d’évaluer l’apprenant comment à t il réaliser le passage de l’action des le

départ, passant par l’exécution de l’élément, et jusqu’à la terminaison de l’action c'est-à-dire

Page 58: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

49

la réception. Concrètement dans notre travail, les critères de réussite sont : bras tendus,

monté du bassin au dessus de la tête, dos plat, jambes tendues, et les pointes des pieds

tirées.

L’indicateur de la réussite : C’est l’indicateur qui montre si le résultat d’une action réalisée

est conforme ou non au résultat attendu par l’évaluateur. L’indicateur de la réussite est un

facteur qui permet d’indiquer ou encore de justifier que le résultat d’une action réalisée est

juste par rapport aux critères qui sont mis à l’avance et doivent être remplis par les

examinés lors de l’évaluation. En effet dans le cas où ces critères n’ont pas été respectés

c'est-à-dire qu’ils ne sont pas remplis par l’apprenant au cours de l’action, on peut indiquer

que le résultat de l’action n’est pas réussi par celui à qui on fait l’évaluation.

Les critères d’évaluation : on les trouve dans les tâches de l’examinateur ou l’évaluateur. Ce

sont des repères qui lui permettent de distinguer les résultats obtenus à la suite des efforts

réalisés par l’examiné par rapport aux résultats attendus. C’est l’évaluateur qui les prélève

par rapport à la méthode d’évaluation utilisée. Il fait donc partie des tâches de l’évaluateur.

Dans notre travail, on identifie ces critères par : bonne prestation, moyen, et mauvaise

prestation.

Critères de réalisation : ce sont les conditions nécessaires pour mesurer la réussite d’un

élément. Par exemple pour arriver à la construction à l’Appui Tendu Renversé, il faut que

l’apprenant arrive à monter le bassin au dessus de la tête, il faut qu’ils savent bien aligner les

segments du corps en commençant par le placement des mains bien ouvertes afin de poser

les paumes des mains sans fléchir les bras , placement des pieds avec les pointes bien

tirées, et le placement du dos bien aligné(dos plat) en évitant le dos creux ni le dos rond.

Monter à l'ATR et maintenir l'alignement mains, épaules, bassin et pieds pendant trois

secondes ; Réception un pied après l'autre.

2.3.1. Le test de niveau

Au début de l’expérimentation, nous avons effectué un premier test qui est considéré

comme une évaluation de départ. Ce test nous a permis de savoir le niveau des apprenants

par rapport au pré acquis qu’ils ont vécu dans l’année précédente. Pour ce faire, nous avons

cherché la valeur de la moyenne générale de la classe selon les opérations suivantes :

LES ETUDIANTS DE LA DEUXIEME ANNEE DU DEPARTEMENT EDUCATION

PHYSIQUE ET SPORTIVE

GROUPE A GROUPE B TOTAL

Effectif 18 17 35

Page 59: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

50

On cherche la valeur de la somme totale des notes obtenues par chaque apprenant et la

divise après par leurs effectifs :

��=�������…�

��

On a: 540

35

X: 15, 08

2.3.2. Le test initial

Lorsque nous avons continué l’expérimentation en utilisant après les méthodes

d’apprentissages(le parcours gymnique et l’aide et parade), on a effectué une évaluation

partielle à la fin de chaque séance et le présent résultat de la moyenne générale a été tiré

lors de la cinquième séance d’apprentissage :

��=�������…�

��

On a: 878

35

X: 25, 82

2.3.3. Le test final

Lorsque nous sommes arrivés à la neuvième séance, nous avons effectué le test final qui a

pour objet de ne pas comparer un apprenant par rapport aux autres mais plutôt de voir s’il ya

de l’évolution chez eux par rapport à leurs situations de départ lorsque nous avons utilisé les

méthodes d’apprentissage, et le résultat de la valeur de la moyenne générale est :

��=�������…�

��

Page 60: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

51

Voici la somme des notes obtenues par chaque apprenant par rapport à leur respect des

conditions nécessaire à la réussite des éléments dynamiques passant par l’ATR.

GroupeA : 492

Groupe B: 434

On a : 492+434

35

��= 26,45

Page 61: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

52

CHAPITRE 3 : LE RESULTAT DE L’EXPERIMENTATION

3.1. RESULTATS SUITE AUX EVALUATIONS EFFECTUEES PAR LE PROFESSEUR

Pour vérifier ou valider notre hypothèse, nous avons utilisé la méthode de test de CHI2 qui

consiste à comparer les valeurs observées et les valeurs calculées, ainsi pour ce faire, nous

avons la démarche suivante :

Si on cherche alors la valeur du chi2 d’après le résultat du test final sur la moyenne

générale et par rapport à l’évaluation de départ de la première séance, on a :

= 15,08 est la valeur de la moyenne générale de la classe lors du premier test

= : 26,45 est la valeur de la moyenne générale de la classe lors du test final.

=8,57

3.1.1. Comparaison du test final par rapport au test initial

Par rapport à l’évaluation de départ, nous avons trouvé que le résultat de la valeur de la

moyenne de la classe pendant le test final après avoir utilisé les méthodes d’apprentissage

excède celle de la valeur observée dans l’évaluation de départ, dans laquelle les méthodes

d’apprentissage n’ont pas été utilisées.

Page 62: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

53

VOICI LA TABLE DES VALEURS DE CHI2 DE PEARSON AUX DIFFERENTS SEUILS DE

SIGNIFICATION

Degré

de

liberté

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Valeurs

de

CHI2

3,84 5,99 7,81 9,41 10,11 12,6 14,10 15,5 16,90 18,30

Soit X l’ensemble des critères d’évaluation utilisés dans les tests effectués pendant

l’expérimentation, et soit Y l’ensemble des tests effectués au cours de l’expérimentation.

Bon

X : moyens X=3

Mauvais

Test de niveau

Y : Y=2

Test final

Si on cherche la valeur du degré de liberté(D.D.L), nous avons la formule suivante :

D.D.L= (X-1) x (Y -1)

D.D.L= (3-1) x (2- 1)= D.D.L= 2 qui a une valeur de CHI2 ou � = 5,99 dans la table des

valeurs de CHI2 de PEARSON.

3.1.2. Interprétation des résultats

Par rapport à cette valeur de référence théorique sur la table de PEARSON, nous pouvons

dire que l’hypothèse est vérifié car la valeur de CHI2 entre les deux tests à savoir le test de

niveau et le test final de l’ordre de 8,57 est supérieur à celle de la valeur de référence

théorique trouvée dans cette table est de �=5,99.

Page 63: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

54

SUGGESTIONS

Comme suggestion, il importe à l’enseignant, apprenants et à tous les autres acteurs de

l’enseignement et de l’apprentissage de ne pas cesser de chercher des moyens nécessaires

pour résoudre les situations problématiques qui ne permettent pas de révéler les avantages

de l’apprentissage. C’est l’une des sources d’épanouissement physique, cognitif et affectif

d’une personne, car grâce à l’apprentissage, on est devenu connaisseur sur quelque chose,

et on est capable de conduire notre corps vers le bien être.

Par ailleurs, il est du devoir de L’Etat de promouvoir directement le développement de

l’enseignement et de l’apprentissage quelle que soit la discipline concernée au niveau des

associations sportives ou clubs et surtout au niveau scolaire, par exemple en cas de défaut

de matériels car l’apprentissage ne dépend pas seulement de la volonté des apprenants

ou de leur motivation intrinsèque, mais il est lié à des aides venant de l’extérieur qui est la

motivation extrinsèque.

Page 64: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

55

CONCLUSION

Comme le thème l’a précisé, la présente étude est une contribution pour parfaire

l’apprentissage de la gymnastique au sol et dégager un résultat également satisfaisant de

cet apprentissage. Nous pouvons en effet déduire de la recherche et de l’expérimentation

effectuées qu’on peut aider les apprenants à maîtriser les techniques de réalisation des

éléments gymniques passant par l’Appui Tendu Renversé ou ATR indépendamment de

matériels pédagogiques, tout en esthétisant les mouvements dans des déplacements

inhabituels de leurs corps. En effet, on doit admettre que les éléments dynamiques sont

parmi ceux qui sont les plus difficiles à réaliser mais lorsque les apprenants ont fait

l’apprentissage à travers le parcours gymnique, nous avons pu vérifier que cette méthode

a facilité la réalisation de ces éléments dynamiques. Par ailleurs, le recours à l’aide et

parade a permis, non seulement cette facilitation, mais également, de corriger les faux

mouvements. C’est une méthode qui accompagne de temps en temps l’apprentissage de

tous les éléments qui sont rattachées à la gymnastique. Tout cela est dicté par la nécessité

de révéler la valeur de la discipline sportive qu’est la gymnastique et particulièrement, de la

gymnastique au sol, en tant qu’activité d’expression corporelle et artistique.

Page 65: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

56

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

1 BATTISTA(E) et VIVES (J) : « GYMNASTIQUE MODERNE. Répertoire d’exercices,

souplesse et force », 3e éditions Vigot Paris, année 1969.

2 BATTISTA (E) et VIVES (J) « EXERCICES DE GYMNASTIQUE : Souplesse et

Force », 4e éditions Vigot, Paris, année 1977.

3 CARRASCO(R) « GYMNASTIQUE, PEDAGOGIE DES AGRES », Editions Vigot,

Paris, année 1977.

4 CARRASCO(R) « L’ACTIVITE DU DEBUTANT, in GYMNASTIQUE AUX AGRES,

programmes pédagogiques » ; Editions Vigot, Paris, année 1979.

5 DUPUY(JL), RENAUD(A), et BARRON(P), « LES PARCOURS EN EDUCATION

PHYSIQUE, parcours en espace restreint, Education Physique, Sport et Métier »,

Tome I, Editions FFEP, année 1967.

6 PIARD(C), « FONDEMENT DE LA GYMNASTIQUE : TECHNOLOGIE et

PEDAGOGIE », Editions Vigot, année 1982.

7 PIARD(C) « Gymnastique et enseignement programmé » (application au lycée et au

collège) editions Vigot, année 1990.

8 THOMAS(R) : « REUSSITE SPORTIVE », première éditions : 2ème trimestre 1975,

Editions Universitaires de France.

9 ULMAN(J) : « De la gymnastique aux sports modernes ; Histoires des doctrines de

l’Education Physique », 2ème Editions en 1971 (l’Histoires des sciences, textes, et

études).

10 WEIMBERG(RS) « PSYCHOLOGIE DU SPORT ET DE L’ACTIVITE PHYSIQUE ET

SPORTIVE », éditions Vigot, année 1997.

REVUES :

1 FEDERATION FRANCAISE DE GYMNASTIQUE « GYMNASTIQUE MASCULINE,

procédé pour études des exercices de la progression pédagogique masculine »

Editions F.F.G, année 1903.

2 FEDERATION FRANCAISE DE GYMNASTIQUE « GYMNASTIQUE Féminine,

procédé pour études des exercices de la progression pédagogique ». Editions F.F.G,

Paris, année 1903.

3 FEDERATION FRANCAISE DE LA GYMNASTIQUE. « Fédération dirigeante avec

délégation de pouvoir de l’Etat (PROGRESSION MASCULINE) », Paris, 1970-1973.

Page 66: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

57

TEXTES JURIDIQUES

1 La loi N°97-014 du 08 Août 1997 relative à l’organisation et à la promotion des

activités physiques et sportives.

2 La loi N°2004-004 du 26 Juillet 2004 portant orientation générale du système

d’éducation, d’enseignement et de formation à MADAGASCAR.

3 Arrêté interministériel N°3176/84 du 23 Juillet 1984 fixant le contenu programme

d’enseignement de l’Education Physique et Sportive dans les établissements

d’enseignement des niveaux I, II, et III à Madagascar.

4 Arrêté du 10 AOUT 1967 qui a pour objet : l’organisation des épreuves sportives

dans les différents examens et concours scolaires (BACCALAUREAT, BREVET

ELEMENTAIRE, B.E.P.C, et du B.E.C).

DOCUMENT SUR INTERNET

1- Collèges. ac. Rouen. Fr/ anglois/ espac/ GYMNASTIQUE/RONDADE. Html.

Gymnastique au collège de Pont de L’Arche, Mozilla Fire fox

2-GYMNASTIQUE Chapitre 4 : Saut de Mains : www :ac.Toulouse.Fr /ia-

eps… /Activités/20Gymniques /enchainement. PDF.

3- Membres Multimania.Fr/ EPS rugby/ Théories de l’apprentissage htm (les théories de

4- L’apprentissage entre l’enseignement et l’apprentissage) par SARTHOU Jean-Jacques.

5- www.google.mg/output =search&sclient =psy6ab&q =INDICATEUR+DE+la+REUSSITE.

7-www.google.mg/ Sclient=psy-ab &q=INDICATEUR+DE+LA REUSSITE+et

+CRITERE+(GYMNASTIQUE).

8- www.sports.gov.mg

Page 67: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION……………………………………………………………………………………..1

PREMIERE PARTIE : APERCU GENERAL DE LA RECHERCHE ........................................... 3

CHAPITRE PREMIER : ETAT DES LIEUX ET PRESENTATION DE LA RECHERCHE ........ 4

1. ETAT DES LIEUX ............................................................................................................................ 4

1.1. ETAT DES LIEUX GENERAL ..................................................................................................... 4

1.2. ETAT DES LIEUX SPECIFIQUE SUR L’APPRENTISSAGE DE LA DISCIPLINE ............ 7

2. PRESENTATION DE LA RECHERCHE ...................................................................................... 8

2.1. OBJET DE L’ETUDE .................................................................................................................... 8

2.2. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................................... 9

CHAPITRE 2 : CADRE D’ETUDE .................................................................................................... 10

2.1. APPROCHE HISTORIQUE ....................................................................................................... 10

2.2. DEFINITIONS DES CONCEPTS ............................................................................................. 11

2.2.1. La gymnastique ................................................................................................................... 11

2.2.2. Exercices au sol en gymnastique ..................................................................................... 11

2.2.3. Eléments dynamiques en gymnastique au sol ............................................................. 12

2.3. INTERET DE LA RECHERCHE ET PROBLEMATIQUE .................................................... 12

2.3.1. INTERET DE LA RECHERCHE .................................................................................... 12

2.3.2. PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 12

2.3.3. HYPOTHESE ................................................................................................................... 12

CHAPITRE 3 : CADRE THEORIQUE ............................................................................................. 14

3.1. METHODES D’APPRENTISSAGE GENERALES................................................................. 14

3.1.1. Méthode d’apprentissage globale ......................................................................................... 14

3.1.2. Méthode d’apprentissage analytique .................................................................................... 14

3.1.3. Méthode d’apprentissage par tâtonnement ........................................................................ 15

3.2. METHODES D’APPRENTISSAGE SPECIFIQUES CHOISIES PAR LA RECHERCHE 15

3.2.1. Le parcours gymnique ........................................................................................................... 15

3.2.2. Le recours à l’aide et parade ................................................................................................. 17

Page 68: ratahianaharimahefaRojoM ENS CPN 13

3.3. LES AUTRES FACTEURS LIES A LA REUSSITE ............................................................... 17

3.3.1. L’importance de la biomécanique du mouvement .............................................................. 17

3.3.2. Etude des axes de la rotation ................................................................................................ 19

3.3.3. Etude du déplacement du centre de gravité ........................................................................ 20

CHAPITRE 4 : LA PSYCHOLOGIE SPORTIVE DE LA GYMNASTIQUE ............................... 22

4.1. LA CONCENTRATION .............................................................................................................. 22

4.1. 1. La focalisation de l’attention sur l’information pertinente ................................................. 22

4.1.2. Le maintien de la focalisation de l’attention ........................................................................ 22

4.2 .LA MOTIVATION ........................................................................................................................ 23

DEUXIEME PARTIE : LA METHODOLOGIE ............................................................................. 25

CHAPITRE 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE: LA METHODE EXPERIMENTALE ....... 26

1.1. ESSAI DE DEFINITION D’UNE THEORIE D’APPRENTISSAGE EN

GYMNASTIQUE AU SOL: ................................................................................................................. 26

1.1.1. Définitions de l’apprentissage et les intervenants : ....................................................... 26

1.1.2. Les théories universelles de l’apprentissage : ............................................................... 27

� La théorie behavioriste : ............................................................................................................ 27

� La théorie cognitiviste : .............................................................................................................. 28

� Le constructivisme : .................................................................................................................... 29

1.1.3. Les théories d’apprentissage spécifique à la gymnastique au sol : ............................ 30

1.2. MODELE D’APPRENTISSAGE D’UN ELEMENT DYNAMIQUE :.............................. 30

1.2.1. La phase de départ ........................................................................................................... 30

1.2.2. La phase d’action ................................................................................................................ 32

1.2.3. La phase de terminaison ................................................................................................... 33

CHAPITRE 2 : L’EXPERIMENTATION PROPREMENT DITE ................................................... 34

2.1. DEROULEMENT DE L’EXPERIMENTATION ........................................................................ 34

2.1.1 Lieu de réalisation de l’expérimentation ............................................................................... 34

2.1.2 Population utilisée pendant l’expérimentation ..................................................................... 34

2.2. PROGRAMME ET PLANNING DE L’EXPERIMENTATION ................................................ 35

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2.3. LES TESTS ............................................................................................................................. 48

2.3.1. Le test de niveau ................................................................................................................... 49

2.3.2. Le test initial ........................................................................................................................... 50

2.3.3. Le test final ............................................................................................................................. 50

CHAPITRE 3 : LE RESULTAT DE L’EXPERIMENTATION ........................................................ 52

3.1. RESULTATS SUITE AUX EVALUATIONS EFFECTUEES PAR LE PROFESSEUR .... 52

3.1.1. Comparaison du test final par rapport au test initial .......................................................... 52

3.1.2. Interprétation des résultats ..................................................................................................... 53

SUGGESTIONS .................................................................................................................................. 54

CONCLUSION .................................................................................................................................... 55

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................... 56

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