Schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux Guide d’accompagnement
Document de travail
Mars 2011
Schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux – Guide d’accompagnement (Document de travail) Document préparé par : Emmanuelle Careau, B.Sc. erg. M.Sc, candidate au doctorat Professionnelle de recherche au RCPI Nathalie Houle, M.A., Coordonnatrice du RCPI Serge Dumont, Ph.D Directeur du RCPI
Avant-propos Depuis quelque temps déjà, le Réseau de collaboration sur les pratiques interprofessionnelles en
santé et en services sociaux (RCPI) utilise dans ses différentes activités un schéma illustrant les
différentes modalités de collaboration en santé et services sociaux. Le schéma et le guide qui
l’accompagne ont été développés en conjuguant les concepts retrouvés dans les écrits
scientifiques aux savoirs expérientiels des auteurs. Le schéma suscite un vif intérêt tant au plan
clinique, pédagogique que de la recherche. Une première demi-journée de réflexion entre les
membres des comités de travail du RCPI le 24 novembre 2010 a permis d’identifier certaines
zones de questionnement face au schéma tel qu’il est présenté.
C’est dans un souci de produire un outil de conceptualisation et de vulgarisation qui reflète notre
compréhension commune des dernières avancées dans le domaine de la collaboration
interprofessionnelle que le RCPI a entrepris un processus de consultation auprès de ses
partenaires.
Le document qui suit a servi de base à un processus de validation dont le résultat sera disponible à
l’automne 2011. Il est à noter que le Schéma des pratiques de collaboration en santé et services
sociaux continuera d’évoluer en fonction des nouvelles connaissances et d’une recherche continue
de pertinence pour ses utilisateurs.
Table des matières
1- INTRODUCTION 5
2- LE SCHÉMA DES PRATIQUES DE COLLABORATION EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX: VUE D’ENSEMBLE 5 2.1 – LE CONTEXTE 7 2.2 – LES OBJECTIFS DE COLLABORATION 7 2.3 – L’INTERACTION ENTRE LES INDIVIDUS 7 2.4 – L’INTÉGRATION DES SAVOIRS 8 2.5 – LES OUTILS 8
3 – LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE PRATIQUES DE COLLABORATION 9 3.1 – LA PRATIQUE INDÉPENDANTE (VOIR FIGURE 2) 9 3.2 – LE NIVEAU 1 DE COLLABORATION : LE TRAVAIL EN PARALLÈLE (VOIR FIGURE 3) 10 3.3 – LE NIVEAU 2 DE COLLABORATION : LE TRAVAIL PAR CONSULTATION/RÉFÉRENCE (VOIR FIGURE 4) 11 3.4 – LE NIVEAU 3 DE COLLABORATION : LA COORDINATION DES SOINS ET SERVICES (VOIR FIGURE 5) 12 3.5 – LE NIVEAU 4 DE COLLABORATION : LA PRATIQUE CONCERTÉE (VOIR FIGURE 6) 13
4 – LES COMPÉTENCES REQUISES 15
Liste des figures
FIGURE 1 – LE SCHÉMA DES PRATIQUES DE COLLABORATION EN SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX 6 FIGURE 2 – LA PRATIQUE INDÉPENDANTE 9 FIGURE 3 – LA PRATIQUE EN PARALLÈLE 10 FIGURE 4 – LA PRATIQUE PAR CONSULTATION/RÉFÉRENCE 12 FIGURE 5 – LA PRATIQUE DE COORDINATION 13 FIGURE 6 – LA PRATIQUE CONCERTÉE 14 FIGURE 7 – RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES DU CPIS 15
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1- Introduction
Il existe plusieurs termes en lien avec la collaboration interprofessionnelle : interdisciplinarité,
multidisciplinarité, travail d’équipe, etc. Que ce soit dans les milieux cliniques ou dans les écrits
scientifiques, ces termes sont souvent confondus ou utilisés sans distinction (Petri, 2010; Reeves
et al., 2010;). De plus, les définitions évoluent à travers le temps. Il n’existe donc pas « une »
définition de la collaboration interprofessionnelle qui fait l’unanimité auprès des divers groupes
intéressés. Par ailleurs, des documents phares ont été publiés au cours des dernières années, nous
permettant de structurer les éléments clés des pratiques en collaboration. Le Schéma des pratiques
de collaboration en santé et services sociaux présenté par le Réseau de collaboration sur les
pratiques interprofessionnelles (RCPI) se veut un exercice de vulgarisation fournissant une vue
d’ensemble des différentes pratiques de collaboration en y mettant en relation les différents
concepts se rattachant à ce construit. Il a été développé en conjuguant les savoirs théoriques
provenant de la littérature et les savoirs expérientiels de différents acteurs intéressés aux
pratiques de collaboration. Ce document d’accompagnement présentera le Schéma des pratiques
de collaboration dans son ensemble tout en y décrivant en détail l’interrelation des différents
termes et concepts illustrés.
2- Le Schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux: vue d’ensemble Il faut considérer le Schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux comme une
addition de cinq axes distincts : le contexte, les objectifs de collaboration, l’interaction entre les
individus, l’intégration des savoirs et les outils (voir figure 1). Ces axes sont tout de même
étroitement liés entre eux de façon logique et cohérente. À l’extrémité gauche de la figure, est
illustrée la pratique indépendante donc une pratique qui ne fait pas réellement partie d’un
continuum de collaboration interprofessionnelle. C’est pour cette raison que ce niveau n’est pas
inclus dans le carré gris en arrière-plan. Dans ce dernier, sont illustrés quatre niveaux de pratique
de collaboration allant du moins complexe au plus complexe. Ces pratiques de collaboration
réfèrent aux situations cliniques où au moins deux intervenants de disciplines différentes sont
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impliqués auprès d’une même personne (P). Ces intervenants peuvent être dans des programmes-
clientèles différents ou être rattachés à des milieux cliniques différents (ex. médecin en cabinet
privé et un psychologue en CLSC).
Figure 1 – Le schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux
La logique générale entre les cinq différents axes peut être expliquée ainsi : le contexte de la
situation nécessite une collaboration plus ou moins étroite entre les intervenants. Ceux-ci ont
alors des objectifs de collaboration bien précis qui les amènent à interagir entre eux
(interaction entre les individus) créant une interdépendance plus ou moins intense. Cette
interaction et interdépendance amène par conséquent une intégration des savoirs
disciplinaires qui permet de répondre de façon adéquate à la situation. Finalement, les
intervenants doivent utiliser les outils appropriés adaptés au niveau de collaboration vécue.
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2.1 – Le contexte Avant tout, le contexte d’une situation vécue interpelle une nécessité de collaboration plus ou
moins intense entre les intervenants (Reeves et al. 2010; Oandasan et al. 2005). Une situation peu
complexe pouvant facilement être adressée par une pratique indépendante ne nécessite pas la
mobilisation de plusieurs intervenants travaillant de façon très intégrée. D’autre part, une
situation complexe conjuguant des problématiques bio-psycho-sociales importantes devrait
amener les intervenants à collaborer de façon intense et intégrée. Il est important de souligner
qu’il s’agit ici non pas de la complexité de la pathologie mais bien de la complexité des besoins de
la personne et du contexte bio-psycho-social lié à la prise en charge. Le défi réside pour une
équipe de soins à ne pas cristalliser leur façon de faire. Les intervenants doivent être en mesure de
« voyager » tout le long du continuum de collaboration pour ajuster leurs pratiques de
collaboration à la complexité de la situation vécue par la personne et ses proches. Il importe donc
de développer chez les intervenants une capacité à utiliser les niveaux de collaboration appropriés
selon la situation.
2.2 – Les objectifs de collaboration
Les termes utilisés dans cet axe décrivent les objectifs qui sous-tendent la nécessité de
collaboration entre les intervenants (Laliberté, 2009.). Ainsi, lors d’une pratique totalement
indépendante, l’objectif pour l’intervenant est de collaborer uniquement avec la personne et ses
proches tandis que dans une pratique très intense de collaboration, les intervenants, la personne
et ses proches déterminent par exemple qu’ils ont besoin de prendre des décisions partagées pour
répondre adéquatement à une situation donnée.
2.3 – L’interaction entre les individus Les cercles utilisés dans cet axe représentent le champ d’expertise des intervenants et de la
personne et ses proches (P). Or, dans une pratique indépendante, l’interaction se fait
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exclusivement entre l’intervenant et la personne. En pratique de collaboration, les champs
d’expertise se retrouvent plus ou moins près et plus ou moins intégrés. Plus l’interaction est
grande et plus les champs d’expertise sont rapprochés et intégrés, plus on constate
d’interdépendance entre les individus (Oandasan et al. 2005, D’Amour et al. 2005). Cette
interdépendance est alors observée à la fois dans les processus de prise de décision que dans le
partage de la responsabilité (Petri, 2010).
2.4 – L’intégration des savoirs Une interaction et une interdépendance plus grande entre les intervenants amènent
inévitablement une intégration plus intense des différents savoirs disciplinaires. Les termes
unidisciplinaires, multidisciplinaires et interdisciplinaires proviennent tous du mot « discipline »
qui signifie « branche de savoir » (D’Amour et Oandasan, 2005; Reeves et al. 2010). Comme
chaque profession est caractérisée par un champ de connaissances particulières et bien
organisées, il est logique de supposer qu’une pratique de collaboration très intense et une grande
interdépendance entre les individus impliqués amènent invariablement une intégration plus
intense de leurs différents savoirs disciplinaires.
2.5 – Les outils Les termes présentés dans cet axe particulier sont des exemples d’outils pouvant être utilisés
selon les différents niveaux de pratiques de collaboration. Les exemples fournis ne sont pas
exhaustifs ni mutuellement exclusifs puisque plusieurs outils peuvent être utilisés conjointement
selon le contexte de pratique. Cet axe illustre cependant le fait que plus la pratique de
collaboration est intense et complexe, plus il est aidant d’utiliser différents outils pour formaliser
et structurer celle-ci.
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3 – Les différents niveaux de pratiques de collaboration
Le Schéma des pratiques de collaboration en santé et services sociaux présente un niveau de
prestation de soins sans collaboration interprofessionnelle (pratique indépendante) suivi d’une
gradation de quatre niveaux de pratiques de collaboration interprofessionnelle (inclus dans le
carré gris en arrière-plan, voir figure 1).
3.1 – La pratique indépendante (voir figure 2)
L’extrémité gauche est occupée par la pratique indépendante utilisée lorsqu’une situation est très
peu complexe. Cette pratique est caractérisée par la présence d’un seul intervenant auprès de la
personne et de ses proches. Ainsi, l’interaction entre les individus mise uniquement sur la dyade
intervenant-personne, par conséquent, les savoirs impliqués relèvent nécessairement de
l’unidisciplinarité. En général, lors de ce type de pratique, l’intervenant utilise un dossier
disciplinaire (rapports et notes évolutives) faisant état de sa démarche clinique.
Figure 2 – La pratique indépendante
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3.2 – Le niveau 1 de collaboration : le travail en parallèle (voir figure 3)
Le premier niveau des pratiques de collaboration est caractérisé par une situation où plusieurs
intervenants entrent en relation entre eux dans le seul but de se renseigner sur ce que chacun met
en œuvre pour intervenir auprès d’une même personne. Les interactions entre intervenants sont
minimes voir même absentes par exemple lorsque l’information est acquise via les rapports et
notes évolutives contenues dans le dossier de la personne. L’interdépendance est quasi absente
dans ce type de travail en parallèle et par conséquent les savoirs disciplinaires sont organisés en
silo (unidisciplinarité)(FCRSS,2006). Ce niveau peut être une bonne porte d’entrée vers des
niveaux plus intenses de collaboration puisqu’il permet d’explorer les pistes de collaboration
possibles entre les différents intervenants impliqués.
Figure 3 – La pratique en parallèle
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3.3 – Le niveau 2 de collaboration : le travail par consultation/référence (voir figure 4)
Ce niveau est lié à un objectif de demander un avis à un intervenant de discipline différente. Cet
avis peut-être demandé en consultant directement un autre intervenant afin de clarifier,
compléter ou orienter sa démarche clinique. Ce niveau peut aussi se traduire par une référence
faite auprès d’un autre intervenant en demandant sa contribution spécifique (demande
d’évaluation, prise en charge, traitement, etc.) dans le but d’améliorer les soins ou services offerts
à la personne. Dans tous les cas, ce niveau implique une reconnaissance des limites de son propre
champ disciplinaire et le recours à l’expertise de l’autre. Les interactions entre les individus
demeurent tout de même faibles et épisodiques, elles sont donc représentées par des cercles
(champs d’expertise) plus rapprochés, mais liés par une flèche pointillée unidirectionnelle. À ce
niveau, l’interdépendance entre les individus demeure relativement faible puisqu’aucun
engagement formel n’est présent entre les intervenants. En effet, l’intervenant qui consulte décide
lui-même de considérer ou non l’avis obtenu pour orienter les interventions. L’intervenant à qui
l’on réfère, décide seul quant à lui des suites à donner. Dans ce contexte, on peut considérer que
les savoirs disciplinaires demeurent parallèles, mais qu’ils se juxtaposent de façon cohérente afin
de répondre aux besoins de la personne, ce qui réfère à la multidisciplinarité (Choi, 2006).
Finalement, dans ce type de pratique, les intervenants peuvent utiliser des outils simples tels que
des formulaires afin de formaliser la consultation ou la référence.
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Figure 4 – La pratique par consultation/référence
3.4 – Le niveau 3 de collaboration : la coordination des soins et services (voir figure 5)
Cette pratique de collaboration est liée à l’objectif de se coordonner afin d’organiser l’offre de
soins et services tout en assurant la cohérence et la complémentarité des différentes interventions
prévues. L’interaction entre les individus y est modérée et bidirectionnelle. Les champs
d’expertise de chacun sont rapprochés et complémentaires, mais ils demeurent indépendants (les
cercles se touchent, mais ne se chevauchent pas). Une certaine interdépendance est tout de même
présente entre les individus puisque ceux-ci ont un engagement moral envers les décisions prises
concernant l’offre de soins et services. Cette interdépendance est cependant limitée puisque la
coordination demeure une juxtaposition d’objectifs disciplinaires. Pour cette raison, ce niveau
réfère davantage à la multidisciplinarité. Concernant les outils, plusieurs équipes participent à des
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réunions de coordination en pensant à tort faire de l’interdisciplinarité. L’utilisation adéquate d’un
outil formalisant la coordination serait par exemple la complétion d’un plan de services
individualisé (PSI) lorsque plus d’un établissement participent à l’offre de soins et services.
Figure 5 – La pratique de coordination
3.5 – Le niveau 4 de collaboration : la pratique partagée (voir figure 6)
Enfin, on retrouve à l’extrémité droite du schéma une pratique qui implique une prise de décision
partagée entre les intervenants. Dans ce contexte, la situation est tellement complexe que pour
répondre aux besoins de la personne de façon adéquate, les intervenants doivent harmoniser
leurs points de vue afin de développer une vision commune de la situation pour ensuite élaborer
un plan d’action commun (Careau, Vincent Swaine, 2011). Les interactions entre les intervenants
sont nécessairement plus intenses dans ce type de pratique et l’on constate un réel partage entre
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les champs disciplinaires de chacun (cercles se chevauchant). Cette situation amène une
interdépendance élevée entre les individus puisque ceux-ci s’engagent de façon formelle dans
l’établissement du plan d’action commun et, par conséquent, partagent de façon solidaire les
responsabilités liées aux décisions de l’équipe. Ce niveau de pratique demande une forte cohésion
entre les individus et une bonne intégration des savoirs (interdisciplinarité) (Oandasan et al.
2005, Reeves et al. 2010). Le plan d’intervention interdisciplinaire (PII) est un bon outil pour
formaliser l’articulation de la vision commune de la situation et l’élaboration du plan d’action
commun. Malheureusement, il est souvent utilisé inadéquatement en clinique. En effet, un PII ne
devrait jamais être composé de simples objectifs disciplinaires (façon de faire se rapportant à la
pratique de coordination), il doit être composé d’objectifs communs interpellant plus d’un
intervenant.
Figure 6 – La pratique partagée
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4 – Les compétences requises
Bien que la pertinence de la collaboration dans le système de soins et services de santé est bien
démontrée (D’Amour et al. 2005, Lomas et al. 2005, Oandasan et al. 2006, Dumont, 2010, WHO
2010), sa pratique ne va pas nécessairement de soi. En effet, des compétences bien particulières
sont requises afin d’être en mesure d’exercer une pratique de collaboration efficace et adéquate.
En 2010, le Consortium pancanadien pour l’interprofessionnalisme en santé (CPIS) proposait un
référentiel national en la matière (CPIS, 2010). Ce référentiel est composé de six domaines de
compétences dont l’application est interdépendante l’une de l’autre (voir figure 7). Deux
compétences englobent les quatre autres soit : 1) les soins centrés sur la personne, ses proches et
la communauté et 2) la communication interpersonnelle. Les quatre autres domaines de
compétences sont : 3) la clarification des rôles, 4) le leadership collaboratif, 5) Le travail d’équipe
et 6) la résolution de conflits.
Figure 7 – Référentiel de compétences du CPIS
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Ces compétences doivent être démontrées peu importe le niveau de collaboration exercé.
Cependant, il faut comprendre que plus le niveau de collaboration exercé est intense et complexe,
plus la maîtrise de ces compétences est essentielle. Malheureusement, les intervenants ont
tendance à surestimer leurs compétences de collaborateur (Bilodeau et al., 2008, Reeves et al.,
2010). Il est donc primordial que les intervenants enrichissent à la fois leur connaissance du
schéma des pratiques de collaboration et leurs compétences en lien avec celui-ci.
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Références
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former pour mieux collaborer - Rapport final. Québec : Faculté de médecine, Université Laval.
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