Se situer, se repérer dans l’espace
Explication de la séquence didactique
BOURGOIS Camille
FABEL Aurélie
HANNOTIAU Hélène
MELIN Garance
MOTTE Gaëlle
Éveil aux Tics Année 2015-2016
Table des matières
1. Introduction du travail
2. Présentation du contexte général de l’expérimentation a. Présentation de l’école Escalpade b. Interview de la directrice : Fani Raitano c. Interview d’une logopède : Valériane de Meeûs d. Interview d’une kinésithérapeute : Catherine Morre e. Interview d’une maman : Delphine Bouillon
3. Déroulement de la séquence didactique initiale a. Activité 1 : « Où habites-tu ? » b. Activité 2 : « Se repérer avec la boussole » c. Activité 3 : « La chasse aux trésors » d. Activité 4 : « Les différentes vues » e. Activité 5 : « Autour du lac » f. Activité 6 : « Pour conclure… »
4. Modifications réalisées pour l’expérimentation a. Activité 1 : « Où habites-tu ? » b. Activité 3 : « Chasse aux trésors »
5. Observations et améliorations possibles. a. Observations lors de l’expérimentation b. Et si c’était à refaire ?
6. Conclusion
7. Annexes a. Annexe 1 : Le plan de l’école pour la chasse aux trésors b. Annexe 2 : Le livre pour faire le tour du lac c. Annexe 3 : Questionnaire récapitulatif d. Annexe 4 : Synthèse sur la rose des vents e. Annexe 5 : Synthèse sur les types de vue f. Annexe6 : Explication du fonctionnement de « Bookcreator » g. Annexe 7 : Explication du fonctionnement de « Socrative »
8. Bibliographie
Introduction
Introduction
Pour ce chef d’œuvre, nous souhaitions vivre une expérience encore non vécue dans
notre cursus à l’école normale. Nous sommes en dernière année et nous achevons nos
derniers travaux, nos dernières expérimentations en tant qu’étudiantes. Bientôt, nous
serons des professionnelles de l’enseignement. Bientôt… Mais il nous reste encore
tellement de choses à expérimenter et à vivre avant de se sentir réellement prêtes à faire
ce grand saut.
Cette expérience extraordinaire, nous avons décidé de la vivre en lien avec
l’Escalpade. Aucune de nous cinq n’a eu l’occasion d’enseigner ni même d’aller voir une
classe située dans une école spécialisée. C’était une occasion à saisir, une expérience à
vivre ! Nous nous sommes donc lancées dans ce projet.
Pour certaines d’entre nous, l’idée d’aller dans une école avec des personnes
atteintes d’un handicap n’était pas évidente. L’inconnu fait toujours un peu peur…
Comment sont les enfants ? Risque-t-on d’être choquée ? Et si oui, comment réagir sans
les blesser ? Que va-t-on ressentir ? ?
Heureusement, nos premiers doutes furent aplanis lors de la rencontre avec
Christine. Elle nous a présenté des thèmes abordables en classe et nous a décrit les
enfants composant la classe du Trimaran. Elle en parle avec beaucoup d’affection et de
naturel. Cette rencontre nous a fortement rassurées.
Le choix du sujet de la séquence didactique a été amené par Christine. Nous nous
sommes malgré tout interrogées sur l’importance de cet apprentissage. Le point le plus
important, selon nous, est de savoir si ce sont des compétences utiles dans la vie
quotidienne : se repérer dans l’espace, se situer, lire une carte, suivre un chemin… Ce
sont des éléments indispensables pour rendre une personne autonome.
De plus, certains enfants, ayant plus de difficultés, n’iront pas jusqu’au bout du parcours
scolaire classique. Pour eux, l’incitation à la prise d’autonomie est d’autant plus
importante. Ce cas de figure ne concerne pas spécialement les enfants de la classe du
Trimaran.
Et pour finir, ce thème a permis de réaliser des activités où les enfants bougent et sont
acteurs de leurs apprentissages.
La préparation des activités n’a pas été aisée… Que savent-ils faire ou ne pas faire ?
Que connaissent-ils ou ne connaissent-ils pas ? Ont-ils tous acquis les mêmes
apprentissages ? À quelle vitesse avancent-ils dans leur travail ? Ces questions nous ont
poursuivies tout au long de la préparation de cette séquence, et ce, même après la 2ème
expérimentation.
Pour répondre à certaines de nos interrogations, nous avons décidé d’utiliser les iPad.
En effet, nous avons émis l’hypothèse qu’au cas où les enfants auraient des difficultés à
écrire, utiliser les tablettes serait plus simple. De plus, comme pour tous les enfants,
travailler avec des supports numériques est toujours plus motivant. En misant sur cela,
nous espérions une participation maximale de leur part. Et pour finir, nous savions qu’ils
connaissaient déjà l’iPad et Bookcreator. Nous les avons donc réutilisés afin de nous
appuyer sur des éléments qu’ils maitrisaient déjà.
Présentation du contexte général de l’expérimentation
Présentation de l’école Escalpade
L’Escalpade est « une école spéciale pour des enfants et ados… exceptionnels ». Il s’agit
d’une école fondamentale située à Louvain-la-Neuve. Elle accueille 62 enfants atteints de
déficience physique de type 4. Ils ont chacun un Plan Individuel d’Apprentissage (PIA). Il
s’agit d’un outil tenant compte des compétences propres de l’enfant et ses difficultés
spécifiques d’apprentissage. Les aspects moteurs, logopédiques, psychologiques,
neurologiques, et affectifs sont également pris en considération. Le PIA sera mis en place
et complété par tous les intervenants.
- « Il visera à équilibrer les besoins actuels et les besoins à long terme du jeune, en tenant
compte de l’ensemble de son développement.
- Il proposera au jeune l’acquisition de compétences lui permettant de s’intégrer au
mieux dans la société, l’amenant à développer son savoir-faire et son autonomie.
- Il présentera des objectifs à long terme pour l’année scolaire et des objectifs à plus
court terme.
- Il sera évalué régulièrement par les différents intervenants auprès de l’enfant (la
cellule).
- Il sera communiqué et partagé avec les parents, dans un souci de continuité, de
complémentarité et de dialogue. »1
Les enfants sont répartis en fonction des niveaux d’apprentissages et de leurs besoins
spécifiques en huit classes (Le Trimaran, La Caravelle, Le Drakkar, Les Optimists, Le Petit
Navire, La Calypso, Le Waka, La Goélette). Chaque classe a un enseignant référent chargé
des apprentissages scolaires. Il travaille en collaboration avec d’autres intervenants :
d’autres enseignants, des paramédicaux, des stagiaires et des bénévoles.
Les paramédicaux regroupent 4 logopèdes, 6 kinésithérapeutes, 3 puéricultrices, 2
infirmières. Ils prennent en charge les élèves en fonction du Plan Individuel
d’Apprentissage de chacun.
Nous sommes allées présenter nos activités dans la classe de Christine, la classe du Trimaran. Cette classe est composée de 8 enfants : Amandine, Bacary, Gwendoline, Lucia, Noé, Pierre, Seidou et Thomas.
1 ESCALPADE. 2015. Escalpade - Une école spéciale pour des enfants et ados… exceptionnels. En ligne. <http://www.escalpade.be/index.php/lecole-fondamentale/projet-pedagogique> consulté le 02 décembre 2015.
Interview de la directrice : Fani Raitano
Travailler à l’Escalpade, est-ce un choix ou un hasard ?
« Je pense qu’on ne peut pas arriver ici vraiment par hasard, je ne pense pas que j’aurais été
choisie si j’étais arrivée ici par hasard. J’avais envie d’avoir une autre expérience que
l’enseignement ordinaire, mais c’est clair qu’il faut, je pense, avoir la fibre pour pouvoir avoir
l’envie de postuler dans l’enseignement spécialisé. J’étais enseignante pendant sept ans et
ensuite j’ai été directrice cinq ans dans l’enseignement ordinaire à Bruxelles et j’avais envie
d’un nouveau défi. »
Quels sont vos rôles en tant que directrice ?
« Les rôles sont vraiment multiples.
En tant que direction, il y a tout le volet administratif de l’école, la paperasserie : tous les
contrats, les recrutements, les offres d’emploi, trier, recevoir les gens… Ça prend beaucoup
de temps. Ce n’est pas toute l’année, mais il y a quand même des remplacements de façon
constante. Donc c’est tout le côté administratif, on doit rentrer des dossiers pour avoir des
subsides, on s’occupe aussi de la gestion des stocks, commander le matériel, ce dont il y a
besoin pour la maintenance de l’école (le papier toilette, le sel quand il neige), contacter les
différents corps de métiers en cas de besoin (plombier, électricien…), car l’école n’a pas
d’ouvriers. C’est vraiment la gestion du quotidien.
Après, il y a tout le côté pédagogique : le soutien, la réflexion, pousser l’équipe à se surpasser,
à se former, faire des entretiens d’évolution, voir si tout le monde se sent bien, si chacun est à
sa place, s’il y a des débordements ou des conflits, penser à la cohésion de l’équipe, comment
faire pour que tout le monde s’entende bien, qu’il y ait une chouette dynamique.
Il y a vraiment ces deux volets-là.
Disons que dans un schéma classique, la direction, c’est le chef. Pas comme une dictature, mais
la personne qui réfléchit à coordonner au niveau du bâtiment et au niveau administratif. »
Avez-vous des contacts avec les enfants ? Les parents ?
« Forcément, les parents, on se voit de façon informelle toujours le matin et le soir, s’ils
viennent chercher leur enfant et pour peu que je puisse être disponible aux heures de sortie
et d’arrivée. Les parents viennent parfois me trouver s’ils ont des questions, un souci, un
conseil à avoir ou parfois nous les convoquons s’il y a un problème ou pour parler de l’évolution
d’un enfant ou s’il y a un suivi à faire.
Par rapport aux enfants, je pourrais aussi bien passer la journée sans en voir un comme je
pourrais passer toute ma journée avec eux, c’est moi qui décide. C’est ça qui est très chouette
dans la position de direction, si j’ai envie d’aller passer la journée dans une classe, il n’y a que
moi qui peut le décider, il faut juste que je me fasse “inviter”, que je ne m’impose pas, mais
toutes les activités auxquelles j’ai envie de participer, je peux le faire, les sorties, les classes
vertes. Le revers, c’est que je n’ai pas de contacts privilégiés, je n’ai pas ma classe, il n’y a pas
d’enfants avec lesquels j’ai des contacts quotidiens et donc je n’ai que des rapports informels,
avec tous les enfants. Je les connais donc tous, tous les soixante. Je peux tous aller les aborder
au contraire d’un prof qui est plus cloitré dans sa classe. »
Quelles sont les conditions pour scolariser un enfant dans l’école ?
« Il y a plusieurs critères : l’enfant doit être reconnu comme pouvant fréquenter
l’enseignement de type 4, c’est-à-dire avoir un handicap moteur. C’est la condition de base.
Ensuite, à partir du moment où ils ont cette reconnaissance, ce sont alors les parents qui font
un choix de vouloir inscrire l’enfant chez nous. Après les avoir eus au téléphone, on les reçoit
ici, pour analyser leur demande, pour bien comprendre avec eux ce qu’ils recherchent, bien
présenter l’école, faire une visite pour voir si nous sommes ce qu’eux recherchent. À partir du
moment où les parents disent “OK, c’est ce que l’on veut pour notre enfant, on veut continuer
les démarches” alors nous, on vérifie que l’enfant est bien fait pour venir ici. C’est-à-dire qu’on
va faire trois jours d’essai, où nous allons pouvoir nous rendre compte si l’enfant a bien sa
place chez nous. Il faut voir si ce qu’on propose à l’Escalpade va correspondre à son besoin.
Parce que si le diagnostic n’est pas bien posé, on ne va pas pouvoir l’idée. Si cet essai est
concluant, il faut qu’il y ait une place qui se libère. C’est ça la partie la plus longue. »
Comment cela se passe-t-il lorsqu’il y a trop de demandes ?
« Les gens sont sur liste d’attente et souvent ils trouvent une autre situation. Quand il y a de
la place qui se libère, on les prévient et ils maintiennent leur demande ou alors ils nous disent
« non, finalement on a trouvé autre chose ».
Dans cette liste d’attente, certains enfants sont-ils prioritaires ?
« Non, ils sont juste prioritaires par rapport au moment où ils confirment leur demande
d’inscription. Maintenant, c’est vrai que s’il y a cinq enfants en liste d’attente et qu’il y a une
place qui se libère au Drakkar et que la première sur la liste d’attente est un enfant qui doit
aller à la Calypso, c’est clair qu’on prend le premier qui pourrait aller au Drakkar. »
Comment décidez-vous de la composition des classes ? Quels sont les
critères ? Nous avons pu observer dans la classe de Christine que les âges et parfois
les niveaux sont très différents.
« Disons que ce ne sont certainement pas des classes d’âges, ce sont des classes de niveau ou
en tout cas d’aptitudes qui sont les plus semblables, les plus proches les unes des autres. On a
soixante enfants et ils sont tous différents, ils ont des pathologies différentes et donc c’est
difficile, on devrait donc faire soixante classes, ce qui n’est pas possible. Donc ils sont
regroupés par aptitudes cognitives. Chez Christine, il y a donc des enfants d’âges différents.
Certains sont plus dépendants, mais ont les capacités cognitives, d’autres sont indépendants,
mais n’ont pas la capacité cognitive de suivre l’apprentissage dans la classe du Trimaran.
En fait, il y a les Waka. Ce sont les petits en maternelle, ils passent tous par là. Ensuite il y a
deux classes : la Calypso et le Petit Navire, ce sont des classes d’enfants qui sont
polyhandicapés, donc qui ont des handicaps beaucoup plus conséquents et ils ne vont pas
rentrer dans un schéma d’apprentissage classique, ni même s’en approcher, ils vont rester
limités à des apprentissages de base.
Après il y a cinq autres classes dans lesquelles ils sont par aptitudes : deux classes dans
lesquelles les apprentissages sont plus fonctionnels, donc ils vont apprendre à manger tout
seuls, à pouvoir être autonomes. Les autres, ce sont des classes où l'on commence les
apprentissages, du début de primaire jusqu’en fin de primaire comme au Trimaran et jusqu’au
CEB si c’est possible. Tous n’iront pas jusque-là même s’ils sont au Trimaran.
Chacun à ses objectifs fixés dans son PIA (plan individuel d’apprentissage). »
Prévoyez-vous des excursions, des voyages ? Si oui, comment cela se passe-
t-il ?
« C’est un peu plus compliqué. Tout comme pour le quotidien, on a besoin de plus
d’encadrants. Il faut quasiment un adulte pour deux enfants, ça dépend de l’autonomie des
enfants. Il y a souvent des bénévoles, car le problème est que, si l'on prend trop de monde
avec, ça déforce l’école ici. »
Est-ce envisageable d’avoir plusieurs classes qui partent ensemble ?
« Je pense que tout est envisageable. En général, on fait une sortie d’une journée avec toute
l’école. S’ils partent plus longtemps, c’est une classe, ou parfois deux. Cette année-ci, ils vont
le faire.
Une classe est partie à la mer, et une autre classe va aller à Château-Cousin, un château rénové
et adapté à la personne handicapée. »
Collaborez-vous avec d’autres écoles ?
« Nous avons déjà onze enfants en intégration, c’est-à-dire qui sont diagnostiqués type 4 mais
qui peuvent suivre l’enseignement dans l’enseignement ordinaire donc ils ont un soutien entre
trois et quatre heures par semaine avec quelqu’un de l’Escalpade qui vient dans l’école dans
laquelle ils sont, dans leur classe, avec l’enseignante, et qui reste à côté de l’enfant, pour l’aider
ou éventuellement sortir de la classe et faire des petites choses en plus. Donc on a des contacts
avec ces écoles-là par le biais de l’intégration.
Avec les écoles ordinaires, nous n’avons pas d’autres contacts et avec les écoles spécialisées,
on a des contacts, mais c’est surtout des contacts personnels. Les enfants ne sont pas en
contact, en échange. Les directions ont des réunions en commun, où nous discutons de nos
réalités et on essaie d’organiser des moments de rencontre entre enseignants. On va souvent
visiter d’autres écoles ou des centres, on va voir ce qui se fait ailleurs, en petits groupes. »
Sur quels critères engagez-vous un(e) instituteur/institutrice ?
« Il existe une formation d’un an en orthopédagogie, c’est une quatrième année, pour ceux
qui veulent vraiment se diriger à la base là-dedans, mais ce n’est pas une condition. Je pense
qu’il faut avoir surtout l’envie, la possibilité de pouvoir prouver qu’on sait le faire. Certaines
personnes nous contactent en disant qu’ils veulent vraiment travailler dans l’enseignement
spécialisé, qu’ils ne veulent que ça et c’est clair que quand on entend ça, on se dit que la
personne est vraiment motivée, ça donne envie d’aller vers ce profil-là. Il faut avoir la fibre et
se dire que travailler ici ça demande un investissement important, je ne sais pas si c’est plus
important que dans l’ordinaire, mais c’est primordial. On ne peut pas arriver ici au matin en se
disant “tiens, qu’est-ce que je vais faire ?”, non, il faut avoir tout prévu à l’avance, que les
exercices soient sur les iPad… Comme chaque enfant est différent, il faut que chaque enfant
sache ce qu’il a à faire, où il en est. Et surtout, il faut être extrêmement créatif pour les pousser
plus loin, pour les faire écrire malgré qu’ils n’écrivent pas.
C’est le défi Escalpade et c’est ce qui est magnifique, mais il ne faut pas compter ses heures. »
Combien coûte l’année scolaire pour un enfant ?
« C’est une école libre “catholique”, c’est l’enseignement gratuit, il y a des petits frais liés aux
garderies, à la piscine, qui est très chère car on utilise un car pour six, sept ou huit enfants et
que nous devons aller dans une piscine spéciale chauffée, mais c’est seulement ça. S’ils ne vont
pas à la garderie et qu’ils font juste les activités de piscine et/ou d’hippothérapie, il y a juste
cela en plus. Il y a deux classes qui vont une fois tous les quinze jours à l’hippothérapie et les
classes qui vont à la piscine c’est pendant huit semaines de suite une fois par an. »
Quels sont les projets d’école ?
« Il n’y a plus de projet d’agrandissement de l’école, nous allons rester avec huit classes. Il va y
avoir un centre de jour pour adultes, mais cela ne change rien pour les enfants. Il n’y a pas de
gros projets, à part tous les petits projets dans les différentes classes… C’est une école très
dynamique, il se passe plein de petites choses partout !
Il y a quatre classes qui vont être équipées de tableau interactif. C’est un chouette projet, car
il va falloir les mettre en application.
J’ai entendu dire qu’ils ont envie de partir en classe de neige l’année prochaine et c’est un beau
projet, car il faut récolter des sous, car ça coute très cher, 1000 euros par enfant et ça,
évidement, les parents ne savent pas payer et nous ne savons pas l’offrir donc on récolte des
sous. Et il y a même des enfants en chaises qui skient. »
Quelles sont les professions présentes dans l’école ?
« Il y a trente personnes pour 60 élèves.
- Enseignants
- Kinés
- Logopèdes
- Infirmière
- Prof de gym
La majorité est à temps plein, mais certains sont à mi-temps. »
Interview d’une logopède : Valériane de Meeûs
À quel niveau intervenez-vous au sein de l’école ?
« Notre école est organisée en 8 classes : 2 “polyhandicapés”, 1 maternelle et 5 primaires.
Autour de chaque classe, gravitent un instituteur, un ou deux logopèdes et un ou deux
kinésithérapeutes en fonction de la répartition des périodes de chacun.
Personnellement, je suis dans deux cellules. La première, la classe du Drakkar dont les objectifs
sont la socialisation et les apprentissages à un rythme assez lent. La seconde, la classe de la
Caravelle ; les apprentissages sont plus soutenus, mais toujours au rythme de chaque enfant.
Au Drakkar, je suis trois enfants en séance individuelle (1 séance équivaut à 1 x 50 min par
semaine) et j’anime avec l’institutrice un atelier sur les émotions et les codes sociaux. À la
Caravelle, je suis 4 enfants : 2 en individuel et 2 ensemble. Et je participe à l’atelier Regards
Croisés (atelier réalisé par chaque cellule, ce qui permet de réunir à un même moment
l’institutrice, la ou les logopède(s), la ou les kiné(s) pour avoir un avis pluridisciplinaire sur les
enfants lors d’une activité). Je ne peux malheureusement pas assister à celui du Drakkar à
cause des horaires différents de tout le monde.
Je ne suis présente à l’école que les mardis et vendredis. Je réalise aussi deux guidances
alimentaires. »
Voyez-vous les enfants évoluer ?
« Je vois les enfants évoluer à différents niveaux, tout dépend de leur PIA, de leur pathologie,
de leurs compétences… On réadapte parfois les objectifs. »
Comment se passe une séance type de logopédie ?
« Il n’y a pas de séance type. On s’adapte à chaque enfant, à ses difficultés, ses capacités, son
handicap, ses besoins.
On va chercher l’enfant, discrètement en classe, et on va dans notre local. Parfois, les enfants
sont en station debout, parfois on doit les y mettre ou les retirer nous-même, on met tous la
main à la pâte !
On travaille aussi bien avec des jeux que l’on a adaptés, qu’avec leur ordi/iPad, etc. On met en
place les outils de communication, si besoin. On les adapte et les enrichit. Avec un enfant, par
exemple, je fais tout un travail avec des contacteurs, et d’ici peu, lorsque sa voiturette
électronique arrivera, on travaillera l’apprentissage de l’utilisation de celle-ci. »
Comment se passe la collaboration avec les enseignants et le personnel en
général ?
« Nous avons des réunions de cellule une fois par semaine. Les vendredis ont lieu des réunions
sur le temps de midi. Un vendredi sur deux c’est réunion pédagogique : les institutrices et la
direction ; le vendredi suivant, c’est la réunion paramédicale : kinés, logos, puéricultrices,
coordinatrice paramédicale ; et le 3e vendredi, c’est une réunion organisationnelle : tout le
monde ensemble, et rebelote le vendredi suivant.
Aux réunions paramédicales, on discute soit des élèves : présentation des nouveaux,
pathologie spécifique, ou d’une formation que quelqu’un a suivie ou d’un thème choisi
ensemble.
Il y a également une réunion logo par semaine et une réunion kiné par semaine. On présente
des cas, on travaille sur le bulletin logo, on parle d’une formation ou l’autre, etc.
On fonctionne pas mal par mail, tous les vendredis on reçoit la piplette ; c’est un compte
rendu de la réunion du vendredi avec des informations diverses. »
Interview d’une kinésithérapeute : Catherine Morre
Quel est votre rôle au sein de l’école ?
« La Communauté française demande un accompagnement thérapeutique aux fins
pédagogiques c’est-à-dire au service de l’apprentissage de l’enfant. Il s’agit donc
d’accompagner les enfants dans ses apprentissages par le biais de la motricité et donc la
kiné. »
Que faites-vous concrètement avec les enfants ? Quels sont les différents
soins que vous leur apportez ?
« Cela dépend de chaque école. Dans cette école de type 4, nous avons depuis 5 ans la thérapie
motrice au sein de l’apprentissage dans le pôle du paramédical. Tous les enfants ont au moins
une séance de kiné par semaine. Nous n’avons pas beaucoup plus de temps, car il y a plusieurs
professions qui rentrent dans le “paramédical” (infirmières, logopèdes…).
Les objectifs qui sont proposés sont thérapeutiques, en collaboration avec les “cellules”. Les
cellules sont des groupes d’adultes qui tournent autour d’une classe : kiné, enseignants et
logopèdes. Il y a à la fois des objectifs transversaux avec toute cette équipe (cellule), mais
également des objectifs plus personnels. Pendant les séances à l’extérieur de la classe, ce sont
des objectifs neuromoteurs (pathologies neurologiques qui sont associées à des difficultés
motrices).
Tous les kinés ont fait une formation BOBATH (prise en charge thérapeutique de patients
atteints d’IMC et autres troubles du développement neuromoteur), voir l’enfant dans sa
globalité pour arriver à améliorer un geste moteur (exemple : écriture). Ils font appel à
d’autres formations également (Cherborn, psychomotricité). Tout ce qui est travaillé avec
l’enfant est transmis par la suite à l’équipe entière. »
Qu’est-ce que cet établissement apporte aux enfants qui ont un handicap
physique ?
« Il faut dire qu’avant, il n’y avait pas d’école primaire spécialisée type 4 dans la région. La
création d’une école, répondant aux mieux aux besoins de ces enfants en leur offrant en
environnement adapté, est venue de parents.
Nous travaillons en constante collaboration avec toute l’équipe éducative, cela permet à
l’enfant d’évoluer davantage, étant donné que chacun peut apporter sa pierre à l’édifice pour
construire son apprentissage et améliorer son bien-être. De plus, cela crée une dynamique
positive, bénéfique à tout le monde. Ce travail pluridisciplinaire est conseillé, en particulier
dans le spécialisé afin qu’il y ait une certaine dynamique.
En travaillant seul, nous avons qu’une vue parcellaire de la difficulté de l’enfant. Or, en tant
que kiné, j’ai besoin de savoir comment l’enfant évolue en classe afin de pouvoir adapter mes
séances et proposer des moyens pour remédier à ses difficultés. En effet, si les enfants ont des
difficultés avec leurs installations motrices par exemple, s’ils ne parviennent pas à rester assis
convenablement, je réfléchis à des chaises adaptées, à éventuellement régler les plans de
travail. Ce sont les kinés qui préparent cela, mais toujours en collaboration avec l’institutrice.
En travaillant en collaboration avec toute l’équipe éducative permet à chaque enfant de se
sentir respecté dans sa différence et soutenu dans ses difficultés. Il sait que notre objectif
commun à tous est qu’il se sente bien. »
Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans une école spécialisée ?
Cela l’a toujours attirée parce qu’elle est sensible à la différence. Elle aime l’enfance et la
petite enfance. De plus, le travail en équipe la motive énormément.
Est-ce que tous les enfants vont chez la kiné ?
Oui, ils adaptent les traitements soit psychomoteurs soit neuromoteurs en fonction des
enfants.
À la demande de toute l’équipe, elle a créé une ligne du temps. En kiné, l’espace-temps, le
corps dans l’espace et le temps qui passe sont aussi travaillés. Cela se fait dans le local de
kiné un enfant à la fois et donc une ligne du temps individuelle. Tout un travail est fait
autour de cette ligne du temps pour chaque enfant. Pour la construction motrice, il faut
utiliser des ciseaux, une latte. C’est un exemple de collaboration très spécifique.
Y a-t-il différents types de kiné ? Interviennent-ils dans des besoins
spécifiques ?
Il y a un kiné par classe. Il y a différents types de classe, mais tous les kinés ont la même
formation. Les traitements sont très individualisés (par enfant). Il y a un titulaire-kiné par
classe, mais pour des questions organisationnelles, il peut y en avoir deux par classe. La
classe est alors répartie en deux, sur toute une année. Chaque kiné garde les mêmes
enfants.
Y a-t-il des réunions ?
Oui, il y a beaucoup de personnes qui sont au courant de tout par rapport aux enfants
surtout par rapport à l’aspect médical. Ils en discutent très régulièrement de ce secret
professionnel. En général, lorsqu’ils en discutent, cela ne peut pas sortir des murs de
l’école. Il y a énormément de stagiaires qui travaillent dans l’école, mais également une
grosse équipe de bénévoles. Tout le monde n’est pas au courant de tout.
Avant, les médecins ne donnaient pas beaucoup d’informations. Ils travaillent maintenant
en collaboration. Les dossiers sont envoyés dans les deux sens.
1) En début d’année, il y a des réunions d’équipe toutes les 3 semaines à peu près (vendredi). L’histoire de l’enfant est racontée. Elle est ensuite mise dans un dossier pour y revenir quand il le faut.
2) Réunions paramédicales qui se déroulent trois fois par semaine (toute l’équipe paramédicale).
3) Réunions pédagogiques pour évoquer des problèmes très spécifiques dans chaque domaine, toutes les trois semaines (toutes les enseignantes et la direction).
4) PIA (projet individualisé d’apprentissage) une réunion par semaine par
classe. Cette réunion est dans l’horaire.
Peut-il y avoir plusieurs enfants en même temps ?
En demi-groupe, cela peut arriver suivant les différents projets. Ce sera plus un travail de
psychomotricité.
Regard croisé :
Une fois par semaine et par classe, la cellule se retrouve avec les enfants pour un travail
ensemble autour des enfants. Le sujet est complètement libre.
Exemples :
Avec une classe, ils décident de faire de la psychomotricité avec la cellule. Tout
le matériel est installé dans le local de gymnastique.
Une activité de cuisine
Une activité philosophique
Les préparations sont très complémentaires, car elles sont travaillées en collaboration avec
l’enseignante, la logopède et la kiné. Cela alimente également le PIA, car il y a un regard
croisé.
Toutes les adaptations techniques (attelles, coques assises, motilo…) sont-
elles créées à l’école et par l’école ou bien à l’hôpital ?
« Ce n’est pas du tout une obligation pour les parents de faire ça dans l’école. Mais ce système
les aide bien parce que ça leur évite de courir chez les techniciens, à l’hôpital. C’est un service
que nous leur rendons.
Dans cette réflexion de matériel, nous avons une vue très globale de l’enfant (comment se
passent ses apprentissages, comment mange-t-il, joue-t-il…). Les kinés sont bien placés pour
voir quel matériel peut répondre aux divers besoins de l’enfant. Pour l’aspect orthopédique,
les kinés ont l’œil.
Ce matériel est prescrit par les médecins. La prescription est donnée aux parents, libres à eux
de passer par l’école ou d’aller à l’extérieur. Il est remboursé une fois par an avant 14 ans par
la mutuelle. »
Interview d’une maman : Delphine Bouillon, maman de Lila Dusquesne
Dans quelle classe Lila est-elle ?
« Lila est dans la classe du Petit Navire. C'est une classe dans laquelle les enfants ont des
capacités et une autonomie assez limitées et qui est donc basée essentiellement sur le
développement de tout ce qui est sensoriel. »
Pourquoi avoir choisi l’Escalpade ?
« Dans le choix d'une école ou d'un centre spécialisé, il y a bien sûr le choix raisonné autour du
projet d'établissement, des cours ou ateliers proposés, des thérapies proposées individuelles
ou collectives, de l'encadrement...
Pour nous, choisir Escalpade a avant tout été un coup de cœur, le sentiment de se sentir
comme chez nous, dans un environnement encore un peu “cosy”, on s'y est senti en
confiance... Après, le projet et l'esprit de l'école nous semblaient tout à fait convenir à Lila et
aux attentes que nous avions pour elle et à ses possibilités d'évolution. »
Qu’est-ce que l’école propose pour faciliter l'apprentissage des enfants ?
« Encadrement par des équipes pluridisciplinaires complètes (institutrice, puéricultrice,
logopède, kinésithérapeute...).
Matériel adapté : cuisine adaptée pour les cours de cuisine, snoezelen, espace aménagé pour
les ateliers vestibulaires, de danse, tablettes pour apprentissages multiples, contacteurs... Et
certainement d'autres types de matériel en fonction des classes. Suivi au sein de l'école (si
souhaité) du matériel adapté à chaque enfant (coque assise, station debout, voiturette…). »
À quel niveau les parents sont-ils impliqués dans l'école ?
« Aucune implication exigée, libre à chacun de s'investir de la manière dont il le souhaite. Étant
donné que l'ASBL fonctionne principalement grâce aux dons et actions, les parents peuvent
avoir un rôle très important dans l'implication dans ces différentes actions.
Ce n'est pas une école dans laquelle on dépose et reprend juste son enfant.... Les échanges
sont nombreux et indispensables pour faire avancer ensemble nos enfants vers le meilleur... »
L'école est-elle gratuite ou pas ?
« Elle n’a pas de coût particulier, pas de financement obligatoire et pas de dépenses au niveau
du matériel pour les parents. »
Quelle est l’ambiance générale de l’école ?
« Ambiance familiale, tout le monde connait tout le monde, beaucoup d'échanges... C'est
l'endroit où l’on peut partager ce chemin de vie “différent” que nous avons tous, en étant
écouté et compris... Il y a comme un fil qui nous relie tous... Je dirais que l’Escalpade, c'est
notre chez nous, notre tuteur, notre oxygène... »
Déroulement de la séquence didactique initiale
Activité 1 : « Où habites-tu ? » Objectif de la leçon : Se présenter et introduire le thème de la séquence.
Replacer sa maison (sa ville ou son village) sur une carte du Brabant-
Wallon
Familiarisation avec les iPad et l’application « Bookcreator »
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer.
- ECM.3.2. Expérimenter le visuel en mettant en œuvre certaines techniques dans un
projet de communication.
- ECM.6.1. Communiquer en utilisant le média approprié au message et à l’intention
Savoirs/savoir-faire visés :
- Savoir situer, replacer sa maison sur une carte.
- Créer un livre sur Bookcreator dans le but de se présenter.
Déroulement de la leçon :
Pour commencer, nous allons nous présenter de façon à ce que les enfants sachent qui
nous sommes. Ensuite, nous allons expliquer aux enfants la raison de notre présence dans
la classe.
Après ce moment de présentation, nous expliquons aux enfants que nous allons faire
une activité pour mieux nous connaitre. Pour cela, les enfants vont nous dire leur prénom
puis l’endroit où ils habitent. Ils viendront replacer leur ville ou leur village sur une carte de
la Belgique ou du Brabant-Wallon affichée au tableau. Ils indiqueront cet emplacement à
l’aide d’un post-it nominatif. Pour montrer l’exemple, nous le faisons avant eux.
Ensuite, pour familiariser les enfants avec les tablettes, nous leur proposons de faire
leur portrait avec l’application « Bookcreator ». Pour cela, les enfants devront suivre
différentes étapes :
- Prendre une photo d’eux.
- Mettre leur nom.
- Préciser leur lieu d’habitation en l’indiquant sur une carte (déjà installée sur
l’application)
- Leurs passions
- La description de leur famille
- … Pour illustrer leurs idées, ils peuvent utiliser des images prises sur internet.
Leur livre prêt, ils viennent le présenter au reste de la classe.
Matériel nécessaire :
- Une carte du Brabant-Wallon et/ou de la Belgique
- Des post-its.
- Des tablettes avec l’application « Bookcreator ».
Justification des choix et du matériel pédagogiques :
Ce ne sont que des hypothèses que nous avons émises avant d’expérimenter l’activité.
- Nous avons choisi d’utiliser les tablettes pour cette activité comme première
approche des iPad. Les enfants ont pu les manipuler et se les approprier. Ils seront
de nouveau utilisés plus tard dans la séquence. Les tablettes sont également ludiques et attrayantes. On vise ainsi une motivation
maximale de la part des enfants.
Nous avons également pensé à utiliser les tablettes comme outil facilitateur
estimant qu’elles seraient une aide pour les enfants ayant une motricité réduite ou
dyspraxique. En effet, la tablette permet d’effacer et de recommencer facilement.
- Nous utilisons l’application « Bookcréator » pour créer le livre de présentation. Ce
programme est facile d’utilisation et assez intuitif. Les enfants le connaissent et
nous l’avons expérimenté lors du cours de TIC.
- Post-it : Ils permettent de laisser une trace ainsi qu’une bonne représentation des
maisons. Ils permettent également de mettre valeur chaque enfant, leur prénom
étant écrit dessus.
- Chaque enfant bouge à tour de rôle pour venir coller son post-it. Cela donne du
dynamisme à l’activité et nous estimons que l’action de coller le post-it pourrait
aider les enfants kinesthésiques.
Activité 2 : « Se repérer avec une boussole » Objectif de la leçon : Découvrir les points cardinaux Nord – Sud – Est – Ouest ainsi que les
points intermédiaire Nord-est/Sud-est/Nord-ouest/Sud-ouest.
Pouvoir situer des éléments par rapport à l’école.
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer
Savoirs/savoir-faire visés :
- Connaitre les points cardinaux ainsi que les points intermédiaires.
- Utiliser une boussole.
- Pouvoir replacer des éléments de l’environnement par rapport à un objet central
Déroulement de la leçon :
Pour commencer, nous allons donner un plan de l’école aux enfants. Sur ce plan, ils
devront replacer le Nord, le Sud, l’Ouest et l’Est sur la carte en s’aidant de la boussole.
Ensuite, nous allons donner quelques exercices aux enfants afin qu’ils s’exercent à utiliser
les directions (N, S, O, E)
Exercice 1 :
Montrer un endroit « x » sur le plan de l’école, et leur demander s’ils connaissent
(vérifier s’ils savent se repérer).
Ensuite, demander où se trouve cet endroit « x » sur le plan, dans quelle direction
(au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest ?)
Exemples d’endroits « x » : le parking, la cour de récréation, la classe, la salle de
kiné…
Ensuite, nous distribuons une deuxième carte aux enfants, une carte de l’école et de
ses alentours. Les enfants vont aussi devoir replacer le N., le S., l’E. et l’O. sur la carte en
s’aidant de la boussole. Ils vont également devoir replacer des éléments contenus dans
l’environnement proche et plus éloigné de l’école.
Nous allons aussi découvrir qu’il est possible d’être plus précis dans la manière
d’indiquer une direction (être plus précis que « simplement » dire au Nord, au Sud, à l’Est,
à l’Ouest).
Pour cela, nous allons faire vivre une petite activité aux enfants :
Un enfant se place au milieu de la classe, avec la boussole en main. Ses 7 autres camarades
se placent autour de lui. L’enfant qui est au milieu va essayer de trouver le nord avec sa
boussole. Quand il a trouvé, il se tourne jusqu’à ce qu’il regarde vers le Nord.
Dès lors, nous allons lui demander de décrire où se trouve le Sud, l’Est et l’Ouest par rapport
à sa position. Il devra répondre que le Sud se trouve dans son dos, l’Est à sa droite et l’Ouest
à sa gauche.
La deuxième étape de cette activité consistera en ce que l’enfant placé au milieu avec
la boussole devra essayer de décrire la position de ses 7 autres camarades. Certes, il y en
aura peut-être qui seront placés soit pile au N., soit pile au S., soit pile à l’E., soit pile à l’O.
Mais il y en aura qui seront entre ces directions. L’enfant au milieu essaiera, par exemple,
de décrire que « x » se situe entre l’Ouest et le Nord. À ce moment-là, nous allons expliquer
aux enfants qu’« entre l’Ouest et le Nord », ça se dit « au Nord-Ouest ».
Ils découvrent dès lors une manière de donner une direction de façon plus précise.
Pour clôturer cette activité, nous allons créer une rose des vents ensemble.
Matériel nécessaire :
- Plan de l’école
- Carte de l’école et de ses alentours
- Les éléments aux alentours de l’école
- Boussoles
Exercice 2 :
Demander aux enfants d’expliquer dans quelle direction se situe un endroit « x »
par rapport à un endroit « y ».
Exemples : Où se trouve le lac par rapport à l’école ? Où se trouve l’école par
rapport à la ferme ? Où se trouve la cour de récréation par rapport au lac ?
Justification des choix et du matériel pédagogiques :
Ce ne sont que des hypothèses émises lors de la création de l’activité. En effet, nous
n’avons pas expérimenté cette partie.
- Les apprentissages découverts lors de cette activité vont être des prérequis pour
l’activité suivante (la chasse aux trésors).
- Nous partons d’un environnement proche (l’école) pour l’élargir à ce qui l’entoure.
On part du concret vers des points plus abstraits.
- L’école reste le point de référence sur la carte. Elle est au centre.
- Les points de repère dans l’environnement (la ferme équestre, le parking, le lac, la
cour de récréation…) sont concrets et bien connus par les enfants. On pense donc
que ça facilite la tâche pour les enfants ayant besoin d’une structure plus grande et
pour ceux qui ont des difficultés à quitter le concret.
- La partie où les enfants représentent les points cardinaux et les points
intermédiaires rendent la leçon plus dynamique. De plus, les enfants peuvent vivre
cette partie par le corps.
- Un point auquel il faut être vigilant est l’espace : s’il n’est pas assez dégagé, cela
pourrait poser un problème pour les enfants en chaise roulante.
Activité 3 : « La chasse aux trésors » Objectifs de la leçon : Voir si les enfants arrivent à se repérer correctement dans l’espace
Vérifier qu’ils ont acquis la leçon sur les points cardinaux.
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer
- ECM.6.1. Communiquer en utilisant le média approprié au message et à l’intention
Savoirs/savoir-faire visés :
- Connaitre les points cardinaux.
- Se situer sur une carte et situer un point précis.
- Créer un trajet entre deux points et suivre un trajet.
Déroulement de l’activité :
Les enfants vont être divisés en 3 groupes (3, 3, 2).
CHAQUE GROUPE devra créer une chasse aux trésors pour un des autres groupes
et jouer à la chasse créée par un autre groupe.
Pour commencer, chaque groupe doit donc créer sa chasse aux trésors. Voici les
consignes pour la création de la chasse :
Chaque groupe doit :
1. Aller cacher le « totem » (la peluche) dans la pièce de leur choix. (Attention, nous
devons surveiller que chaque groupe choisisse une pièce différente et une pièce
accessible (pas une classe occupée, etc.).
2. Sur la tablette, faire le trajet de la classe jusqu’à la pièce où se trouve le « totem »
(faire le trajet sur Bookcréator).
3. Mettre une enveloppe au milieu de la pièce choisie. Dans cette enveloppe, insérer
un papier sur lequel est écrit la position du trésor. Par exemple : le trésor se trouve
au N-E. (Les enfants doivent donc utiliser la boussole pour pouvoir trouver la bonne
direction).
Une fois que tous les groupes ont fini leur parcours, ils s’échangent les tablettes :
- Le groupe 1 donnera son parcours au groupe 2.
- Le groupe 2 donnera son parcours au groupe 3.
- Le groupe 3 donnera son parcours au groupe 1.
Ils peuvent dès lors commencer la chasse. Il faut au moins un adulte par groupe !
Chaque groupe démarrera donc de la classe et suivra son parcours respectif en suivant le
trajet sur la tablette. Pour avancer, ils devront repérer où ils se trouvent, par où ils doivent
aller, faire le lien entre le trajet tracé sur la tablette et le trajet à réaliser en vrai.
Ils arriveront donc dans la pièce où se trouve le « totem » et trouveront l’enveloppe au
milieu de la pièce. Ils devront l’ouvrir pour savoir dans quelle direction se trouve le
« totem ». Quand ils ont la direction, ils se dirigent avec la boussole pour trouver le
« totem ».
Quand le « totem » (la peluche) est trouvé, il faut retourner en classe. Quand les trois
groupes seront revenus avec les trois « totems », on leur donnera leur trésor : de la mousse
au chocolat !
Pour finir, on va faire une mise en commun avec les enfants à propos de cette chasse
aux trésors. On va leur demander s’ils ont trouvé l’activité plutôt facile/difficile, pourquoi ?
Matériel nécessaire :
- 3 tablettes avec plan de l’école dans l’application Bookcréator (Annexe 1)
- Mousses au chocolat
- Boussoles
- 3 « totems »
- 3 enveloppes
Justification des choix et du matériel pédagogiques :
Ce ne sont que des hypothèses que nous avons émises avant d’expérimenter l’activité.
- Cette leçon permet de faire un transfert des apprentissages réalisés lors de l’activité
précédente.
- L’activité est ludique et motivante pour les enfants. Ils vont se prendre au jeu et ne
pas se rendre compte qu’ils exercent des compétences disciplinaires. Ils sont 100%
acteurs, car ils doivent se repérer, se situer et se diriger dans l’espace pour cacher
et pour retrouver les objets.
- La récompense est aussi un facteur motivationnel ainsi que les totems « peluches »
- Nous avons utilisé les tablettes, car c’est ludique, attrayant et motivant pour les
enfants. De plus, elles permettent d’effacer et de recommencer le trajet à multiples
reprises et nous pensons qu’elles facilitent la tâche aux enfants ayant une motricité
réduite.
- Nous avons choisi l’application « Bookcreator », car ils la connaissent déjà, ils l’ont
manipulé lors de l’activité « Où habites-tu ? » et parce qu’elle est facile d’utilisation.
- Nous avons utilisé une application pour avoir la boussole sur l’iPad afin de diminuer
le nombre de supports et par facilité.
- Les enfants sont mis en groupe. Ils peuvent ainsi compenser leurs difficultés en
s’entraidant.
- Le choix de la mousse au chocolat a été fait afin d’éviter les soucis de déglutition.
- Le trajet jusqu’au trésor est représenté sous la forme d’un trait et non sous la forme
de nombre de pas. En effet, la grandeur des pas varie en fonction des enfants et
cela pose problème pour les enfants en chaise.
Activité 4 : « Les différents types de vue » Objectif de la leçon : Découvrir les différentes vues d’une photo.
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer
- CLE.3.2. Représenter des espaces
Savoirs/Savoir-faire visés :
- Connaitre et reconnaitre les différents types de vue.
- Choisir un critère pour classer des photos.
- Classer des photos selon des critères choisis ou donnés.
Déroulement de la leçon :
Pour démarrer la leçon, l’enseignant amène plusieurs photos de paysages. Les photos
représentent des paysages avec des prises de vue différentes : vue aérienne, vue oblique
et vue sagittale. Par groupes, les enfants choisissent un critère et classent les photos qu’ils
ont reçues. L’enseignant peut, comme relance, proposer plusieurs exemples de critères,
parmi lesquels les enfants peuvent faire leur choix.
Comme la classe de Christine est composée de huit enfants, nous formons deux groupes
de 4 enfants.
Ensuite, l’enseignant demande aux deux groupes de noter et d’expliquer à l’autre groupe
le critère qu’ils ont choisis. L’enseignant note au tableau les critères choisis par les
différents groupes, afin d’en garder une trace.
L’enseignant affiche ensuite trois photos au tableau. Chacune de ces photos
représente un type de vue. Il demande aux enfants d’émettre des hypothèses sur la
différence entre ces 3 photos. Le but est que les enfants utilisent les types de vue comme
critère de classement. Les types de vue varient selon l’endroit d’où le photographe a pris
la photo.
- 1ère photo : le photographe se trouve au sol (sagittale
- 2ème photo : le photographe se trouve en l’air, mais pas au-dessus de l’objet de la
photo (oblique
- 3ème photo : le photographe se trouve au-dessus de l’objet de la photo (aérienne
Pour conclure l’activité, l’enseignant donne à chaque enfant une photo de paysage,
qu’il doit placer dans le bon type de vue et justifier son choix.
La leçon se termine par un moment de synthèse et d’exercices.
Matériel nécessaire :
- Des photos avec des prises de vue différentes Justification des choix et du matériel pédagogiques :
Ce ne sont que des hypothèses émises lors de la création de l’activité. En effet, nous
n’avons pas expérimenté cette partie.
- Les apprentissages effectués dans cette activité vont être utiles pour l’activité
autour du lac.
- Elle permet à l’enfant de comprendre qu’un même objet peut être pris en photo
avec des vues différentes. Elle permet aussi de situer le photographe par rapport au
paysage et/ou l’objet.
- Des difficultés sont possibles pour les enfants ayant des difficultés à sortir d’un
exemple très concret ou ayant besoin de vivre l’apprentissage par le corps. Il est
donc intéressant de réaliser des exercices dynamiques. Exemple : Mettre un enfant
dans le rôle de l’objet photographié et un autre dans celui du photographe.
- Étant donné qu’il y a peu d’élèves dans la classe, il y aura moins d’idées de critères
de classement. Il est important de prévoir des relances.
Idées d’exercices :
- Observer des photos et identifier d’où les photos ont été prises
- Équiper les duos d’enfants d’une tablette et leur proposer de photographier
différentes choses (dans la classe, l’école ou la cour de récréation) en
utilisant les différents plans dans leur prise de vue.
Activité 5 : « Autour du lac » Objectif de la leçon : Se déplacer à l’aide d’une carte.
Révision de notions vues lors de leçons précédentes.
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer.
Savoirs/savoir-faire visés :
- Se situer sur un plan, situer un endroit à atteindre ainsi que le chemin à prendre.
- Reconnaitre un endroit à partir de photos
Déroulement de la leçon :
Nous avons caché un trésor sur le chemin qui fait le tour du lac. L’activité se déroule en
groupe-classe. Dans un premier temps, les enfants doivent repérer l’endroit où ils doivent
se rendre à partir d’une vue aérienne du lac. Dans un deuxième temps, ils doivent identifier
un endroit plus précis à partir d’une photo.
Afin que cela soit plus concret, nous avons réalisé un exemple de ce qui pourrait être utilisé
avec les enfants pour faire la leçon autour du lac grâce au programme Bookcreator.
Les enfants prendront les tablettes avec eux au lac. Avant de partir, nous leur
expliquerons comment les utiliser afin de ne pas devoir gérer la partie pratique à l’extérieur
et de ne pas perdre trop de temps pour réexpliquer comment utiliser Bookcreator. Nous
restons bien entendu à la disposition des enfants pour les aider s’ils en ont besoin.
Pour commencer, les enfants ouvrent l’application Bookcreator sur leur tablette.
Une fois que le livre est ouvert, la couverture du livre apparait. Ils peuvent alors
directement passer à la deuxième page en tapotant à la droite de l’écran.
Sur la deuxième page se trouve une carte du lac de Louvain – la – Neuve (vu du ciel)
sur laquelle est placée une croix rouge. Cette croix permet aux enfants de savoir « plus-ou-
moins » dans quel lieu ils doivent se rendre. Elle indique aussi qu’une enveloppe contenant
une question se trouve à cet endroit. Le numéro de l’enveloppe est indiqué au-dessus de la
page. Il y en a 9 au total (pour les 9 questions).
Pour aller à l’endroit indiqué, les enfants doivent passer à la page suivante. Sur cette
page, il y a une photo plus précise de l’endroit où se trouve l’enveloppe. C’est grâce à cette
deuxième photo qu’ils pourront identifier précisément l’endroit où elle est cachée.
Les enfants peuvent alors se mettre en route pour rejoindre l’endroit indiqué. Une fois
arrivés, ils doivent chercher et trouver l’enveloppe. Après avoir lu la question à voix haute,
ils doivent y répondre. S’ils trouvent la bonne réponse, ils récoltent un indice sur ce qu’est
le trésor.
Lorsque la réponse est donnée, les enfants passent à la page suivante. Et la démarche
recommence jusqu’à ce que les 9 enveloppes soient trouvées.
Pour que tous les enfants participent à l’activité, ils doivent attendre tout le monde
avant de prendre l’enveloppe et de répondre à la question. Cela permet à chacun de
pouvoir se repérer avec la photo et de se demander où se cache l’enveloppe. Cette activité
n’est en aucun cas une course de vitesse. Les enfants doivent laisser à chacun la possibilité
de trouver l’enveloppe.
Voici quelques exemples de questions que l’on pourrait poser aux enfants :
- Quels sont les 4 points cardinaux ?
- Quels sont les continents ?
- Citez 3 fleuves de Belgique
- Quelle est la plus haute montagne du monde ?
- Quel est le nom de l’océan séparant l’Amérique de l’Europe ?
- Citez tous les océans.
- Citez les périodes de l’Histoire
- Quelle est la période de l’Histoire qui suit l’Antiquité ?
- En quelle année a été créée la Belgique ?
- Quel est le nom du roi actuel des Belges ?
- L’ornithorynque est – il un oiseau ou un mammifère ?
- Citez 3 animaux que tu observes autour du lac de Louvain-la-Neuve.
- Quels sont les 3 états de l’eau ?
Matériel nécessaire :
- Tablettes.
- Le livre créé sur Bookcreator (Annexe 2)
- Des enveloppes
- Des questions
Justification des choix et du matériel pédagogiques :
Ce ne sont que des hypothèses émises lors de la création de l’activité. En effet, nous
n’avons pas expérimenté cette partie.
- Les sorties demandent une grande organisation et des encadrants (une infirmière
en plus des institutrices, par exemple). De plus, il ne faut pas oublier de prendre les
médicaments, de quoi changer les enfants… C’est pour cela qu’on a opté pour un
tour dans un environnement proche de l’école et pas trop long dans le temps afin
de faciliter l’organisation.
- La réalisation de l’activité est dépendante de la météo. Il est préférable de la réaliser
début automne, fin printemps ou en été (même si nous restons en Belgique et que
le temps n’est pas fiable).
- Des cachettes ont été choisies pour que certaines soient accessibles pour des
enfants en chaise roulante. Ils peuvent donc chercher aussi.
- Nous avons opté pour l’utilisation des tablettes, car en plus de rendre l’activité
attrayante, ludique et motivante, elle est plus pratique pour se balader. En effet,
elle ne risque pas de s’envoler, il n’est pas nécessaire de prendre de quoi écrire…
- Nous avons décidé d’utiliser l’application « Bookcreator », car elle est pratique, ils
l’ont déjà testée lors d’activités précédentes, elle permet de réaliser une continuité
entre les pages (ils cliquent sur la flèche pour passer à la suivante).
- Cette activité permet de sortir hors des murs de l’école, de changer
d’environnement
- Les questions posées dans les enveloppes permettent de revoir des matières vues
précédemment.
Activité 6 : « Pour conclure… » Objectif de la leçon : Réaliser une synthèse des différents points matières vus.
Tester leurs connaissances afin de savoir où ils en sont. Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer
- CLE.3.2. Représenter des espaces
Savoirs/savoir-faire visés :
- Restituer des connaissances acquises précédemment.
- Les points cardinaux et les points intermédiaires.
- Les différents types de vue.
Déroulement de la leçon : Cette leçon se déroule en deux temps. Le premier temps est plus interactif est va se
réaliser à l’aide de tablettes. Le deuxième temps sera plus classique et permettra aux
enfants de garder une trace écrite dans leur cahier/farde de synthèse.
Pour ce premier temps, nous allons faire un questionnaire sur tablettes.
Les enfants ont chacun leur tablette et répondent au questionnaire. Nous commençons
par des questions à choix multiples puis des questions ouvertes. Pour réaliser ce
questionnaire, nous utilisons l’application Socrative.
Chaque fois qu’un élève répondra, sa réponse viendra s’afficher sur la tablette de
l’enseignant (ou sur le TBI, s’il y en a un). Cela permet à l’enseignant de voir en temps réel
si les élèves ont bien compris la matière. Il pourra dès lors, si problème il y a, remédier aux
lacunes des élèves en difficultés.
Dans un deuxième temps, les élèves recevront une synthèse plus classique à compléter
et à ranger ensuite dans leur farde. Ces synthèses seront donc des traces, pratiques à aller
reconsulter par la suite.
Les enfants reçoivent une feuille avec une rose des vents. Ils doivent compléter les
directions, au crayon. Les directions à indiquer sont « Nord », « Nord-est », « Est », « Sud-
est », « Sud », « Sud-Ouest », « Ouest », « Nord-Ouest ». Ensuite, nous corrigeons leurs
réponses et ils les réécrivent au stylo.
Pour la leçon sur les types de vues, nous distribuons aux enfants un tableau de trois
colonnes (une colonne « La vue aérienne », une « La vue oblique » et une « La vue
sagittale ») et neuf photos (trois pour chaque catégorie). Nous leur demandons de classer
ces photos dans les trois colonnes du tableau, sans les coller. Ensuite, nous corrigeons leur
classement et les enfants collent les photos dans les colonnes correspondantes.
Matériel nécessaire :
- Le questionnaire sur l’application Socrative (Annexe 3)
- La feuille de synthèse sur la rose des vents (Annexe 4)
- La feuille de synthèse sur les types de vues (Annexe 5)
Justifications des choix et du matériel pédagogique :
Ce ne sont que des hypothèses émises lors de la création de l’activité. En effet, nous
n’avons pas expérimenté cette partie.
- La première partie de l’activité se déroule sur les tablettes avec l’application
« Socrative ». Cette application permet de réaliser un état des lieux de l’acquisition
de la matière de manière interactive et rapide.
- Pour la partie sur papier, les images sont prédécoupées et il y a peu à écrire afin de
faciliter la tâche aux enfants à motricité fine réduite.
- Cette activité permet de réaliser une synthèse générale par rapport aux
apprentissages vus lors de la séquence.
Modifications réalisées pour l’expérimentation
Activité 1 : « Où habites-tu ? »
Pourquoi des modifications ont été effectuées :
Ayant des difficultés à estimer le temps nécessaire pour cette activité, nous avons
décidé d’enlever la deuxième partie de l’activité. En effet, réexpliquer le fonctionnement
de Bookcreator et créer un book allait prendre trop de temps par rapport au moment
convenu. De plus, nous n’étions pas certaines d’avoir du Wifi pour télécharger des photos.
Ceci dit, après expérimentation, les enfants sont habitués et habiles avec les tablettes.
Nous pensons donc qu’il aurait été possible de le faire.
Objectif de la leçon : Se présenter et introduire le thème de la séquence.
Replacer sa maison (sa ville ou son village) sur une carte du Brabant-
Wallon
Familiarisation avec les iPad et l’application « Bookcreator »
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer.
- ECM.3.2. Expérimenter le visuel en mettant en œuvre certaines techniques dans un
projet de communication.
- ECM.6.1. Communiquer en utilisant le média approprié au message et à l’intention
Savoirs/savoir-faire visés :
- Savoir situer, replacer sa maison sur une carte.
- Créer un livre sur bookcreator dans le but de se présenter.
Déroulement de la leçon :
Pour commencer, nous allons nous présenter de façon à ce que les enfants sachent qui
nous sommes. Ensuite, nous allons expliquer aux enfants la raison de notre présence dans
la classe.
Ensuite, nous expliquons aux enfants que nous allons faire une activité pour apprendre
à se connaitre. Pour cela, les enfants vont nous dire leur prénom puis l’endroit où ils
habitent. Ils viendront replacer leur ville ou leur village sur une carte de la Belgique ou du
Brabant-Wallon affichée au tableau. Ils indiqueront cet emplacement à l’aide d’un post-it
nominatif. Pour montrer l’exemple, nous le faisons une fois avant eux.
En venant coller leur post-it, nous demandons aux enfants de se présenter. Nous leur
demandons de nous dire :
- Leur prénom
- Leur âge
- Une chose qu’ils ont envie de nous partager (leurs loisirs, par rapport à leur
famille,…)
- Leur lieu d’habitation.
Ensuite, pour familiariser les enfants avec les tablettes, nous leur proposons de faire
leur portrait avec l’application « Bookcreator ». Pour ce faire, les enfants devront suivre une
série d’étapes :
- Prendre une photo d’eux.
- Mettre leur nom.
- Préciser leur lieu d’habitation en l’indiquant sur une carte (déjà installée sur
l’application)
- Leurs passions
- La description de leur famille
- … Pour illustrer leurs idées, ils peuvent utiliser des images prises sur internet.
Une fois leur livre prêt, ils viennent le présenter au reste de la classe.
Matériel nécessaire :
- Une carte du Brabant-Wallon et/ou de la Belgique
- Des post-its.
- Des tablettes avec l’application « Bookcreator ». Constatations suite à l’expérimentation :
Suite à l’expérimentation, nous avons constaté certaines choses :
- Aller coller le post-it prend plus de temps pour les enfants en chaise. Il faut également adapter la place de la carte au tableau et/ou la chaise afin de pouvoir mettre le post-it.
- La carte avec tous les lieux d’habitation et les prénoms des enfants est une bonne trace à laisser en classe.
Activité 3 : « La chasse aux trésors » Pourquoi des modifications ont été effectuées :
Pour réaliser cette activité et pour pouvoir utiliser la boussole, l’activité précédente
nous semblait indispensable. Mais, nous ne pensions pas avoir le temps pour réaliser ces
deux activités en 2 heures. Nous avons donc décidé de la modifier légèrement afin qu’elle
devienne une mise en situation, une situation problème. En effet, nous imaginions que les
enfants ne sauraient pas utiliser une boussole et qu’ils seraient donc bloqués par cette
consigne. La chasse aux trésors serait donc un prétexte pour apprendre les points
cardinaux et l’utilisation d’une boussole. Si nous devions donner toute la séquence dans la
classe de Christine, nous aurions donc inversé ces deux leçons.
Objectif de la leçon : voir si les enfants arrivent à bien se repérer dans l’espace
et vérifier qu’ils ont acquis la leçon sur les points cardinaux.
Compétences visées :
- CLE.3.1. Utiliser des repères et des représentations pour se situer, situer des lieux,
se déplacer
- ECM.6.1. Communiquer en utilisant le média approprié au message et à l’intention
Savoirs/savoir-faire visés :
- Connaitre les points cardinaux.
- Se situer sur une carte et situer un point précis.
- Créer un trajet entre deux points et suivre un trajet.
Déroulement de l’activité :
Les enfants vont être divisés en 3 groupes (3, 3, 2).
CHAQUE GROUPE devra créer une chasse aux trésors pour un des autres groupes
et jouer à la chasse créée par un autre groupe.
Pour commencer, chaque groupe doit donc créer sa chasse aux trésors. Voici les
consignes pour la création de la chasse :
Chaque groupe doit :
1. Aller cacher le « totem » (la peluche) dans la pièce de leur choix. (Attention, nous
devons surveiller que chaque groupe choisisse une pièce différente et une pièce
accessible (pas une classe occupée, etc.))
2. Sur la tablette, faire le trajet de la classe jusqu’à la pièce où se trouve le « totem »
(faire le trajet sur Bookcréator).
3. Mettre une enveloppe au milieu de la pièce choisie. Dans cette enveloppe, insérer
un papier sur lequel est écrit la position du trésor. Par exemple : le trésor se trouve
au N-E. (Les enfants doivent donc utiliser la boussole pour pouvoir trouver la bonne
direction).
4. Mettre deux enveloppes au milieu de la pièce choisie.
o 1ère enveloppe : plan A : on demande aux enfants si certains d’entre eux
connaissent les points cardinaux, si quelqu’un sait utiliser une boussole.
Si oui, ils insèrent un papier sur lequel est écrite la position du totem (au
Nord, Sud, Ouest ou Est). Par exemple : le totem se trouve au N. (les enfants
doivent donc utiliser la boussole pour pouvoir trouver la bonne direction).
Si non, nous insérons nous-mêmes la direction du totem dans l’enveloppe.
o 2ème enveloppe : plan B : les enfants auront le plan de l’école en version
papier et ils y indiqueront une croix à l’endroit précis du totem.
Une fois que tous les groupes ont fini leur parcours, ils s’échangent les tablettes :
- Le groupe 1 donnera son parcours au groupe 2.
- Le groupe 2 donnera son parcours au groupe 3.
- Le groupe 3 donnera son parcours au groupe 1.
Ils peuvent dès lors commencer la chasse. Il faut au moins un adulte par groupe !
Chaque groupe démarrera donc de la classe et suivra son parcours respectif en suivant le
trajet sur la tablette. Pour avancer, ils devront repérer où ils se trouvent, par où ils doivent
aller, faire le lien entre le trajet tracé sur la tablette et le trajet à réaliser en vrai.
Ils arriveront donc dans la pièce où se trouve le « totem » et trouveront l’enveloppe les
deux enveloppes au milieu de la pièce. Ils devront ouvrir la 1ère enveloppe (plan A) pour
découvrir dans quelle direction se trouve le « totem ». S’ils savent utiliser une boussole, ils
se dirigent dans la bonne direction pour trouver le « totem ». S’ils n’y arrivent pas – ce qui
est fort probable – ils ouvrent la 2ème enveloppe (plan B). Ils découvrent alors l’endroit
exact du totem.
Quand le « totem » (la peluche) est trouvé, il faut retourner en classe. Quand les trois
groupes seront revenus avec les trois « totems », on leur donnera leur trésor : de la mousse
au chocolat !
Pour finir, on va faire une mise en commun avec les enfants à propos de cette chasse
aux trésors. On va leur demander s’ils ont trouvé l’activité plutôt facile/difficile, pourquoi ?
Matériel nécessaire :
- 3 tablettes avec plan de l’école dans l’application Bookcréator (Annexe 1)
- 3 plans en version papier
- Mousses au chocolat
- Boussoles
- 3 « totems »
- 6 enveloppes
Constatations suite à l’expérimentation :
Suite à l’expérimentation, nous avons constaté différentes choses :
- Les boussoles sur iPad n’étaient pas fiables.
- Les cartes sur bookcreator n’étaient pas fixées. Elles bougeaient lorsque les enfants
dessinaient le trajet.
- Les enfants en chaise ont rencontré quelques difficultés dans des espaces trop
petits (à deux dans un local de logopédie, c’est étroit). Il faut donc veiller que la
cachette soit accessible facilement à tous.
- Les enfants s’entraident pour compenser les handicaps, mais en laissant de la place
à chacun
Observations et améliorations possibles
Observations lors de l’expérimentation
Voici le déroulement de notre expérimentation. Nous avons mis en évidence les
éléments imprévus par rapport à notre leçon d’origine, les réflexions face au travail, les
changements à effectuer.
Après la récréation, nous avons demandé aux enfants de s’asseoir à leur banc et nous
avons commencé à expliquer notre activité :
Premièrement, nous leur avons expliqué qu’ils seraient par groupes pour réaliser
l’activité (ces groupes ont été constitués par Christine). Elle a décidé de faire deux groupes
de deux et un groupe de trois. Pendant l’activité, certains enfants ont dû s’absenter pour
des séances de kinésithérapie ou de logopédie. Les groupes ont donc été formés de
manière à ce les enfants devant s’absenter soient dans le groupe de trois afin qu’aucun
enfant ne se retrouve seul durant l’activité.
Deuxièmement, nous leur avons expliqué que nous allions faire une chasse au trésor.
Comme nous le pensions, les enfants étaient enchantés et pressés de commencer
l’activité.
Pour réaliser la chasse au trésor, chaque groupe a reçu une tablette. Nous leur avons
expliqué qu’ils allaient devoir aller cacher une peluche dans l’enceinte de l’école. Tout en
allant cacher la peluche, les enfants devront créer la carte afin que les autres groupes
puissent aller la retrouver. Pour ce faire, les enfants utiliseront l’application « bookcreator »
et le plan de l’école que nous avions préinstallé. Les enfants ont très rapidement compris
le fonctionnement de l’application et tous ont pu la tester. Une fois la peluche cachée, ils
se mettent au centre de la pièce et à l’aide d’une application boussole, note, sur un post-it,
la direction où se trouve le nounours. Ils déposent ensuite ce papier au centre de la pièce
et peuvent revenir en classe. Contrairement à ce que nous pensions, les élèves sont
parvenus à utiliser la boussole, et donc n’ont eu aucun mal à utiliser les points cardinaux.
Durant les phases où les élèves se « promènent » dans l’école, chaque groupe est
encadré par une stagiaire afin d’éviter que ceux-ci ne courent dans les couloirs, ne crient…
Une fois que tous les groupes ont caché leur peluche, nous échangeons les tablettes.
Leur but maintenant, est de retrouver la peluche d’un autre groupe. Nous avons pu
remarquer deux stratégies distinctes. Certains groupes se lançaient directement,
cherchant leur chemin tout en avançant et d’autres, préféraient rester en classe et
observaient la carte jusqu’à ce qu’ils trouvent l’endroit, et seulement à ce moment se
lançaient à la recherche de la peluche. Après réflexion, nous pensons qu’il est intéressant
de faire remarquer, après l’activité, ces deux techniques aux enfants afin qu’ils se
questionnent sur les avantages et inconvénients de celles-ci et qu’ils puissent mettre en
place la stratégie la plus efficace possible.
Lorsque les groupes avaient trouvé la pièce secrète, ils s’emparaient du papier sur
lequel était noté le point cardinal, ouvraient leur application et boussole et se dirigeaient
dans la direction indiquée.
Nous pensions que les enfants auraient des difficultés à utiliser la boussole, mais cela n’a
pas été le cas. Certes, certains enfants ne savaient pas l’utiliser, mais les enfants allant
dans des mouvements de jeunesse leur ont expliqué le fonctionnement. Cette étape de
l’activité a permis de développer la coopération. Nous avons quand même constaté que
l’application « boussole » n’était pas fiable.
Les enfants n’ayant eu aucune difficulté, l’activité a pris fin plus tôt que prévu. Cependant,
la motivation des enfants étant toujours bien présente, nous avons décidé de faire une
nouvelle « partie ».
À la fin des deux chasses au trésor, nous reprenons les tablettes et leur demandons de
s’asseoir à leur place. Afin qu’ils découvrent ce qu’est le trésor, nous avons fait le jeu du
pendu. Lorsque les enfants ont trouvé le mot « mousse au chocolat », nous leur avons
distribué celle-ci et leur avons demandé leur avis sur l’activité.
Et si c’était à refaire ?
Suite à l’expérimentation et aux observations effectuées, nous avons pensé à
différents aménagements, différentes améliorations possibles. Tout d’abord, nous avons
mal estimé notre temps. Tant pour l’activité de présentation que pour la chasse aux trésors.
En effet, nous pensions que cela prendrait plus temps. Pour la première activité, on aurait
quand même pu réaliser la partie avec les iPad et bookcreator.
En ce qui concerne la chasse aux trésors, nous pourrions coupler cette activité avec la
découverte de la boussole. Cependant, après réflexion, nous nous sommes dit que la suite
des activités 2 et 3 pouvait quand même être interchangeable. En effet, la chasse aux
trésors peut soit être une activité de transfert de connaissances apprises lors de la leçon
sur les boussoles, soit être une situation problème prétextant l’apprentissage des
directions et de la boussole.
Pour la chasse aux trésors, nous avons également pensé à faire une progression entre
les deux parties. La deuxième chasse serait donc plus difficile. Pour complexifier, nous
pourrions avoir des limites plus grandes, un objet plus petit et moins voyant. L’enseignant
pourrait également imposer un endroit où cacher l’objet. Les enfants devraient donc
d’abord situer la pièce « cachette » et faire le trajet.
Si la chasse aux trésors est utilisée comme activité de transfert, nous avons également
imaginé une variante plus complexe. Au lieu de réaliser un trajet sous forme linéaire sur un
plan, les enfants devraient expliquer le trajet en s’aidant des points cardinaux et des
mesures. Par exemple : Il faut avancer de 3 mètres vers le Nord, puis 1,5 mètre vers
l’ouest…
Nous avons également quelques changements à réaliser, mais plus d’ordre pratique et
organisationnel. Il faut, absolument, utiliser de vraies boussoles. En effet, les applications
ne sont vraiment pas fiables et perdent le nord assez facilement. Un autre point de
vigilance c’est les espaces. Il faut s’assurer que les endroits « cachette » soient assez grands
pour que tous les enfants puissent entrer dedans.
Conclusion
Conclusion
Lors de la première rencontre, les dernières craintes qui subsistaient se sont
volatilisées. En effet, nous avons été très bien accueillies par l’ensemble de la classe. Ils
étaient actifs et plein de joie de vivre comme tous les enfants. Après notre activité de
présentation, ils ont tenu à nous présenter tous les locaux de leur école. Au terme des
deux heures passées en leur compagnie, toutes les différences liées au handicap avaient
disparues. Lucia et Noé se sont baladés comme les autres aux 4 coins du bâtiment avec
leur chaise, Amandine nous a ouvert les portes, aidé à nous installer sans le moindre
souci, Seidou nous a fait rire avec ses multiples réflexions. Et nous n’avons relevé à
première vue aucun trouble chez Gwendoline, Pierre, Thomas et Bacary. Une petite
classe, au final, tout à fait ordinaire.
La deuxième rencontre s’est tout aussi bien passée. Les enfants étaient heureux de
courir dans toute l’école et, surtout, de manger la mousse au chocolat.
Suite à cette expérience, nous avons pu expérimenter une partie de notre séquence
didactique et ainsi l’améliorer. Mais nous avons surtout pu découvrir un univers qui nous
était inconnu. Suite à ces moments passés en classe et aux commentaires de Christine,
nous avons pu découvrir que malgré leurs handicaps, les enfants de la classe du Trimaran
étaient semblables à n’importe quel enfant. Nous avons également appris à quel point il
faut mettre en place le principe de différenciation. Ils sont tous différents et ont tous
besoin d’un regard différent, que ce soit au niveau organisationnel pour les chaises, au
niveau de l’attention, ou sur les aspects concrets des consignes à donner aux
dyspraxiques. Il y a de multiples choses à connaitre sur chaque enfant afin de l’aider à
évoluer au mieux, dans ses apprentissages et surtout dans son épanouissement
personnel.
Cette activité a éveillé pour certaines d’entre nous une envie d’en découvrir encore
plus, de vivre de nouvelles expériences dans le milieu de l’enseignement spécialisé.
Si nous devions conclure ce travail en une phrase, elle serait : Merci de nous avoir
donné l’opportunité de rajouter une autre dimension à ce travail.
Annexes
Annexe 1 : Plan de l’école pour la chasse aux trésors
Voir aussi le document « plan de l’ecole.epub »
Annexe 2 : Le livre pour le tour du lac
Voir aussi le document « Autour du lac.epub »
Annexe 3 : Questionnaire
Voir aussi le quizz : Identifiant : [email protected] Mot de passe : eveilotic
Annexe 4 : Synthèse sur la rose des vents Prénom : ……………………………. N° : ……………… Date :……………………….
Synthèse : la rose des vents
1) Complète les points cardinaux sur cette rose des vents.
Annexe 5 : Synthèse sur les différents types de vues Prénom : …………………………………………….. N° : ……………… Date :……………………………………………………
Synthèse : les types de vue
La vue aérienne La vue oblique La vue sagittale
Prénom : …………………………………………….. N° : ……………… Date :……………………………………………………
Synthèse : les types de vue
La vue aérienne La vue oblique La vue sagittale
Annexe 6 : Explication du fonctionnement de « Bookcreator »
Utilisation de Book Creator
Pour créer un portrait
1. Ouvrir l’application
« Bookcreator »
2. Une fois sur l’écran d’accueil,
cliquer sur l’icône « + » en bas de l’écran
3. Cliquer sur « Nouveau livre »
4. Cliquer sur la forme du livre
souhaitée
5. Pour insérer une photo, cliquer
sur le « + » en haut de l’écran à
droite et cliquer sur « photo ».
a. Cliquer sur « Moments »,
« Pellicule » ou « Capture
d’écran » en fonction des
besoins
b. Cliquer sur la photo
choisie
c. Avec le doigt, positionner la photo comme on le souhaite
6. Pour ajouter du texte
a. Cliquer sur le « + » en haut
de l’écran à droite et
cliquer sur « stylo » (pour
« écrire » avec son doigt »
ou sur « ajouter du texte »
(pour un texte
dactylographié).
b. Écrire le texte dans la
fenêtre qui s’ouvre
c. Cliquer sur « OK »
d. Avec le doigt, positionner le texte comme on le souhaite
7. Pour changer la couleur du texte
a. Sélectionner le texte, et
ensuite cliquer sur l’icône
en haut à droite de
l’écran
b. Cliquer sur la flèche à
droite de « couleur »
c. Cliquer sur la couleur souhaitée
8. Pour changer la police du texte
a. Sélectionner le texte, et
ensuite cliquer sur l’icône
en haut à droite de
l’écran
b. Cliquer sur « police »
c. Sélectionner la police souhaitée
9. Pour changer la couleur de
l’arrière-plan
a. Cliquer sur l’icône en
haut à droite de l’écran
b. Cliquer sur la flèche à
droit de « Arrière-plan »,
« couleur de page »
c. Cliquer sur la couleur
souhaitée
Utilisation de l’application Book Créator pour l’activité « Autour du lac »
1. Ouvrir l’application « bookcreator »
2. Une fois sur l’écran d’accueil, cliquer sur le livre « Chasse aux trésors – Lac de Louvain-
La-Neuve »
3. Une fois sur la couverture, cliquer sur la flèche à droite de l’écran pour arriver à la
première page.
4. Passer de page en page selon les besoins de l’activité grâce à la flèche à droite de
l’écran.
Annexe 7 : Explication du fonctionnement de « Socrative »
Utilisation de Socrative
Application Socrative Teacher
1. Allez dans l’onglet « gérer les jeux-questionnaires »
2. Cliquez sur « créer un jeu-questionnaire »
3. Commencez par mettre le nom de votre questionnaire.
4. Choisissez si vous voulez partager votre quizz.
5. Choisissez quel type de question vous voulez. « Choix multiples », « vrai/faux »,
« réponse courte ».
6. Lorsque vous avez choisi votre type de question, écrivez-la.
7. Inscrivez votre réponse/vos réponses.
8. Pour les questions à « choix multiples » et les « vrai/faux », cochez la réponse
exacte.
9. Vous pouvez également ajouter une photo à votre question en cliquant sur l’icône
à gauche du titre de la question.
10. Enregistrez votre question et passez à la suivante.
11. Lorsque vous avez terminé votre questionnaire, cliquez sur enregistrer et quitter.
Vous retournerez sur l’écran d’accueil et votre questionnaire sera dans la partie
« mes questionnaires ».
Application Socrative Student
1. Ouvrir l’application « Socrative student ».
2. Entrer le code de la salle.
3. Entrer son nom.
4. Répondre aux questions.
Bibliographie
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544p. Paris : Hatier
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https://monieben.wordpress.com/voyages/nouvelle-zelande/. Consulté le 1er
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