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Sommaire général

PHILOSOPHIE

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Descriptif de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Conseils pour l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11La méthode de la dissertation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13La méthode du commentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Fiches 1 à 50 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 à 116Repères philosophiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

ANGLAIS

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132Descriptif de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133Fiches 1 à 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 à 156

HISTOIREGÉOGRAPHIE

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158Descriptif de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164Conseils pour l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166Histoire – Fiches 1 à 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 à 328Géographie – Fiches 1 à 51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 à 328Cartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351

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Descartes (1596-1650) Nous pouvons douter de tout, mais pas de la conscience que nous avons de douter.

■ L’expression avoir la conscience tranquille manifeste la dimen-sion morale de la conscience – ma conscience juge que je n’ai rien à me reprocher  –, tandis qu’avoir conscience de quelque chose signifi e simplement « en avoir connaissance » (conscience psycho-logique). La conscience réunit ainsi deux activités essentielles du sujet  : celle qui consiste à porter des jugements moraux, et celle qui consiste à connaître le monde et à se connaître soi-même.

■ Cependant, plusieurs conceptions de la conscience s’opposent : est-elle un principe, qui nous permet de connaître le monde et de porter des jugements moraux, ou bien un effet, résultat de multiples déterminations qui, elles, ne sont pas conscientes ?

1 La conscience comme principe

A. L’expérience de la conscienceEn me rendant compte que je pense, je fais l’expérience de la conscience. Indépendamment de tout objet exté-rieur, cette conscience de soi est la preuve de mon existence comme sujet, du moins pendant tout le temps que j’y pense. Dans les Méditations métaphysiques, Descartes met en doute l’existence du monde sensible et même de son corps. Cependant, une vérité résiste au doute : la conscience de douter, qui me révèle l’existence et la réalité de ma pensée.

B. La conscience pure comme sujet logiqueC’est la conscience qui confère une unité à mes représentations sensibles, par définition multiples : sans elle, nous ne percevrions pas des objets, mais une multiplicité de sensations sans aucune cohérence. Selon Kant, la conscience « pure », c’est-à-dire vierge de toute expérience, est la condition même de toute expérience, tandis que la conscience empirique est l’expérience particulière que je fais de ma conscience à chaque perception d’un nouvel objet.

2 La conscience comme effet

A. Les perceptions non conscientesCependant, le caractère premier de la conscience par rapport à la multiplicité des expériences est contestable : cette conscience est

La conscience

Descartes (1596-1650) Nous pouvons douter de tout, mais pas de la conscience que nous avons de douter.

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2 L’expression orale : outils pour l’expression et l’argumentation

1 Conseils généraux

■ Soignez votre argumentation :– votre pensée doit être organisée selon un plan clair ;– pensez à utiliser des mots de liaison pour articuler vos diffé-rentes idées ;– illustrez vos idées à l’aide d’exemples précis.– évitez les répétitions, variez le vocabulaire employé.

■ Prenez appui sur les documents étudiés en classe en les présen-tant (titre, auteur…). Vous pouvez également vous appuyer sur vos propres connaissances.

2 Exprimer son opinion

■ Développer ses arguments

In my opinion / to my mind / as I see it À mon avis

According to me À mon avis

It seems to me Il me semble

I think that Je pense que

I am convinced that Je suis convaincu que

I am certain that Je suis certain que

It seems obvious to me that Il me semble évident que

■ Donner une explication

What I mean is / my point is Ce que je veux dire, c’est

My view is that Ce que j’en pense, c’est que

What I am getting at is… Là où je veux en venir, c’est …

As far as I know Pour autant que je sache

■ Faire part de son sentiment

I hope J’espère

I hate Je déteste

I am afraid that J’ai peur que

I love + -ing J’adore

I am surprised by Je suis étonné par

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Fiche

3 1 La reconnaissance progressive de la responsabilité

de la France

A. Une série de procès pour crimes contre l’humanité ■ En 1983, Klaus Barbie est inculpé ; son procès, enregistré pour

la postérité, a lieu à Lyon en 1987 et l’ancien SS est condamné à perpétuité (il meurt en prison en 1991).

■ En 1989, Paul Touvier est arrêté. Le non-lieu dont il bénéfi cie en 1992 suscite un scandale dans l’opinion mais est ensuite cassé ; en 1994, Touvier est le premier Français à être reconnu coupable de crimes contre l’humanité (il meurt en prison en 1996).

■ René Bousquet, ancien secrétaire général à la police de Vichy, voit son procès repoussé grâce aux interventions de François Mitterrand et meurt assassiné à son domicile en 1993, deux ans après son inculpation.

■ Le procès de Maurice Papon , ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde, débute en 1997 et révèle en profondeur non seulement la collabora-tion active des hauts fonctionnaires de Vichy mais aussi les soutiens dont ils ont pu bénéfi cier après la Libération. Papon est condamné à 10 ans de prison pour complicité de crimes contre l’humanité mais il est remis en liberté en 2002 en raison de pro-blèmes de santé.

B. Un État porteur d’une nouvelle mémoire offi cielle ■ En 1990, la loi Gayssot stipule que la négation des crimes contre

l’humanité est un délit. C’est la première loi mémorielle de la Ve République.

■ En 1993, le 16 juillet devient journée nationale des persécu-tions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite « gouvernement de l’État français ».

■ Mais c’est avec son successeur que s’opère le tournant majeur : lors du 53e anniversaire de la rafl e du Vel’ d’Hiv’, le président Jacques Chirac ouvre l’ère de la repentance pour la mémoire offi cielle de la Shoah : il est le premier à reconnaître, en 1995, la responsabilité de l’État français dans la déportation de 76 000 juifs et à la lier au devoir de mémoire afi n de nourrir l’engagement pour le présent.

Un devoir de mémoire (depuis 1980)

Date-cléEn 1997, lors du procès Papon, l’historien Robert Paxton accepte de venir témoigner, alors qu’Henry Rousso refuse.

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4 1 Multiplication des États

A. Le monde est découpé en États ■ L’État est une construction politique

récente. Au cours du XXe siècle, près de 150 États se sont formés. En dehors du continent antarctique, l’ensemble de la surface terrestre et une part importante du domaine océanique appartiennent à des États.

■ Un État est un système politique centralisé dirigé par un gou-vernement qui détient l’autorité suprême et qui réunit une popu-lation plus ou moins homogène sur un territoire délimité par des frontières internationalement reconnues.

■ Alors que le discours sur la mondialisation repose sur la créa-tion d’un grand marché mondial et sur l’effacement des États, on assiste au contraire à une prolifération étatique et une fragmen-tation du monde en 200 États. Leur nombre a été multiplié par quatre depuis 1945.

B. La territorialisation du monde ■ La plupart des États nés au XXe siècle sont issus de l’éclatement

des empires (austro-hongrois, ottoman, coloniaux et soviétique). Entre 1990 et 2011, 27 nouveaux États sont apparus, pour l’essen-tiel en Europe (Monténégro, Timor oriental, Soudan du Sud…).

■ La territorialisation du monde s’étend aussi sur les espaces maritimes. 93 États ont déposé auprès de l’ONU une demande d’extension de leur zone économique exclusive (ZEE ) au-delà des 200  milles nautiques. Les pays disposant d’îles isolées (France, Royaume-Uni) et les États insulaires ont intérêt à faire valoir leurs droits pour étendre leurs zones de pêche et exploiter les ressources sous-marines.

2 L’émergence des organisations régionales

A. Le temps des régionalisations ■ Dans le sillage de la décolonisation et de la guerre froide, le

XXe siècle a vu émerger de nombreuses organisations régionales

États et organisations économiques régionales

Citation-clé« Les nations relèvent de la contingence et non de la nécessité », Ernest Gellner, sociologue.

Chiffre-clé200 États souverains se par-tagent la planète.

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AAgrobusiness  : Agriculture com-merciale souvent dominée par de grandes fi rmes agroalimentaires, fortement mécanisée et intégrée, dont les productions sont majoritai-rement destinées à l’exportation.

ALENA  : Accord de libre-échange nord-américain signé entre les États-Unis, le Canada et le Mexique en 1994.

ASEAN  : Association of Southeast Asian Nations qui regroupe 10 pays d’Asie du Sud-Est : Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Brunei, Vietnam, Birmanie, Laos et Cambodge.

DDélocalisation : Voir « division inter-nationale du travail ».

Diaspora : Ensemble de communau-tés dispersées dans le monde entier qui restent liées par des échanges économiques, fi nanciers et culturels. Ce phénomène a été intensifi é par la mondialisation.

Division internationale du travail  : Elle s’appuie sur la révolution des transports maritimes. Le travail non qualifi é est déplacé dans les pays les plus pauvres où le coût de main-d’œuvre est le plus bas. La recherche-développement et les études de marché demeurent dans les pays hautement développés.

Dynamiques spatiales : Changements que l’on peut repérer dans un espace concernant la localisation des activi-tés et de la population.

Eéconomie-monde  : Système dans lequel un vaste espace acquiert, en raison de l’importance de ses échanges, une unité et une autono-mie économique.

edge cities : Pôles d’emplois en péri-phérie d’une métropole, développés depuis les années 1970 et spécialisés dans l’industrie de l’information, les hautes technologies et les surfaces commerciales.

FFMN  : Firme multinationale  ; entre-prise ayant réalisé des investisse-ments directs à l’étranger qui lui permettent d’y posséder des entre-prises qu’elle contrôle (fi liales)  ; les FMN se sont généralisées au début du XXIe siècle. (Voir aussi « FTN »)

Fondamentalisme  : Le fondamenta-lisme repose sur une interprétation littérale des dogmes d’une religion. Ce retour du religieux s’effectue en réaction à la modernité  ; apparu chez les évangélistes protestants américains au début du xxe siècle, le fondamentalisme existe dans la plu-part des religions.

FTN : Firme transnationale ou société transnationale  ; société qui réalise une grande partie de sa produc-tion et de son chiffre d’affaires à l’étranger.

GG8  : Groupe des sept pays les plus industrialisés du monde (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni), auxquels s’est jointe la Russie en 1997.

G20 : Depuis 2008, le G20 désigne un groupe composé de chefs d’État de pays considérés comme les plus déve-loppés  : États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Russie (qui formaient le G8) auxquels s’ajoutent l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Aus-tralie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique, la Turquie et l’Union européenne.

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