R a p p o r t a n n u e l p o u r l ’ a n n é e s e t e r m i n a n t l e 3 1 m a r s 2 0 0 9
Stimulerles sciences et la technologie de défense et de sécurité
pour bâtir un Canada plus fort
DEF ENCE R& D CANADA – ADVANC ING DEF ENCE AND SECURI T Y S&T TO BUIL D A S T RONGER CANADA2
T A B L E D E S M A T I È R E S
M E S S A G E D U C H E F D E L A D I R E C T I O N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
A P E R Ç U D E R & D P O U R L A D É F E N S E C A N A D A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Notre mission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Notre vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Nos valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
S T R U C T U R E D U R A P P O R T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
A M É L I O R E R L A C A PA C I T É E N M AT I È R E D E D É F E N S E E T D E S É C U R I T É . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
R E N F O R C E R L E S F O R C E S C A N A D I E N N E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
É TA B L I R D E S PA R T E N A R I AT S P O U R L’ I N N O VAT I O N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 4
I N F L U E N C E R L A P R I S E D E D É C I S I O N S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 4
E X C E L L E R D A N S L E S O P É R AT I O N S I N T E R N E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 2
Aller de l’avant en tant qu’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3
Reconnaître nos réalisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 6
É TAT F I N A N C I E R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 3
A P P E N D I C E S E T TA B L E A U X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 5
P E R S O N N E S - R E S S O U R C E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 8
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 1
MESSAGE DU CHEF DE L A DIREC T ION
L’évolution constante de l’environnement de défense
et de sécurité exige des communautés militaire et de
sécurité du Canada qu’elles disposent des capacités
nécessaires et soient prêtes à relever les déis à venir.
Pour le gouvernement du Canada, la sûreté et la
sécurité du pays et de tous les Canadiens est une
priorité absolue, comme l’énonce sa Stratégie de
défense « Le Canada d’abord », et il s’engage à établir
des Forces canadiennes (FC) solides.
Recherche et développement pour la défense
Canada (RDDC) a un rôle important à jouer en faveur
des initiatives. Notre organisme est invité à placer les
sciences et la technologie (S & T) pour éclairer les
priorités de défense et de sécurité du Canada et pour
y contribuer et y répondre. Les attentes envers RDDC
sont nombreuses. En plus de continuer à assurer le
leadership dans les technologies de défense et de
sécurité, nous devons accroître notre appui aux
politiques et aux investissements qui s’y rattachent
ainsi que notre inluence à l’égard de ceux-ci.
Les S & T sont essentielles au développement
des capacités, mais la promotion de partenariats
solides avec d’autres organismes est indispensable
pour tirer proit des compétences et des ressources
en S & T. Des relations doivent être établies pour
favoriser l’interopérabilité, faciliter la collaboration et
aider RDDC à obtenir les résultats les plus probants et
les plus rentables grâce à la participation à des activités
de recherche communes. La collaboration de RDDC
avec des partenaires nationaux et internationaux
permet de mettre en commun les connaissances et
de proiter des dernières innovations dans les secteurs
civil, de la défense ou de la sécurité. Nous continuons
à élargir notre réseau de partenaires nationaux et
internationaux en S & T, qui constitue la base d’une
communauté de défense et de sécurité vigoureuse.
Par notre appui à la Stratégie de défense « Le
Canada d’abord », nous établissons une nouvelle
relation avec les partenaires de l’industrie ain de
rendre le secteur privé concurrentiel et novateur, par
exemple en aidant à bâtir des relations étroites en
matière de chaîne d’approvisionnement à l’étape de la
recherche et en fournissant à nos partenaires un
soutien pour l’exploitation des marchés.
Je suis ier des progrès tangibles que nous avons
accomplis au cours de la dernière année pour suivre le
rythme de notre service en pleine évolution. Nous
avons mis en place deux nouveaux centres de
recherches, le Directeur général – Recherche et
analyse (Personnel militaire) et l’Institut de recherches
pour la défense et la sécurité, qui étendront la portée
de nos partenariats. Les nombreuses réalisations
présentées dans le rapport annuel de cette année sont
le fruit du dévouement et de l’excellence de notre
personnel civil et militaire. Elles montrent que nous
sommes à la hauteur pour stimuler les S & T ain de
bâtir un Canada plus fort.
Robert S. Walker
chef de la direction, R & D pour la défense Canada
APERÇU DE R & D POUR
Message du chef de la direction
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T2
APERÇU DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADAR & D pour la défense Canada (RDDC) est le chef de ile national en matière de
sciences et de technologie pour la défense nationale et la sécurité publique.
L’organisme compte neuf centres au Canada, chacun ayant son champ
d’expertise et disposant d’installations uniques qui lui permettent d’offrir des
programmes de S et T de classe mondiale. RDDC collabore activement avec
l’industrie, des alliés internationaux, les universités, d’autres ministères et les
milieux de la sécurité nationale en vue d’assurer la rentabilité maximale du
Système mondial d’innovation.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 3
APERÇU DE R & D POUR L A DÉF ENSE CANADA
Notre missionRDDC a pour mission de veiller à la bonne préparation
technologique et à la compétence opérationnelle des
Forces canadiennes. À cette in, l’agence :
• donne des avis d’expert en sciences et technologie
aux Forces canadiennes et au ministère de la
Défense nationale;
• mène des travaux de recherche, de développement
et d’analyse ain de contribuer à la mise au point de
nouvelles et de meilleures capacités de défense;
• anticipe les tendances en sciences et technologie
ainsi que les menaces et les possibilités, et formule
des avis en conséquence;
• fait participer ses partenaires industriels, universi-
taires et internationaux à la génération et à la
commercialisation de la technologie;
• fournit des services scientiiques et technologiques
à des clients externes ain de renforcer la capacité
en sciences et technologies de la défense.
Notre visionLa vision de RDDC est d’être reconnue à l’échelle
mondiale comme chef de ile en matière de sciences
et de technologie pour la défense et la sécurité.
Nos valeursLes valeurs de RDDC orientent sa façon d’accomplir
sa mission et de maintenir l’excellence scientiique :
• Engagement : nous nous consacrons à la réalisation
de notre vision et nous en sommes iers.
• Souci des clients : nous offrons l’excellence à nos
clients, tant internes qu’externes, en nous efforçant
particulièrement de cerner leurs besoins et d’y
répondre.
• Créativité et innovation : nous concevons des
solutions, des approches, des produits ou des
services innovateurs qui améliorent l’état actuel
des choses.
• Leadership : nous cherchons activement et avec
enthousiasme à inluencer et à instituer des
mesures servant à atteindre nos buts.
• Professionnalisme et intégrité : nous concentrons
nos efforts sur l’atteinte d’excellents résultats,
et nous nous comportons de façon honnête et
éthique, en traitant avec autrui de manière juste et
respectueuse.
• Coniance et respect : nous sommes ouverts,
honnêtes et dignes de coniance, et nous savons
reconnaître et apprécier la contribution des autres.
• Travail d’équipe : nous faisons preuve d’entregent
et travaillons de manière productive et en collabo-
ration, ain d’atteindre des buts communs.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T4
STRUCTURE DU RAPPORTLe présent rapport annuel présente certaines de nos réalisations récentes qui
illustrent la façon dont RDDC s’efforce de façonner les capacités du ministère de
la Défense nationale et des Forces canadiennes en matière de défense et de
sécurité publique par les sciences et la technologie.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 5
S T RUC T URE DU RAPPOR T
• Le chapitre « Améliorer la capacité en matière de
défense et de sécurité » décrit certaines réalisations
de RDDC pour réagir aux menaces à la sécurité et
au système de défense du Canada et du monde.
• Le chapitre « Renforcer les Forces canadiennes »
met en lumière les moyens par lesquels les S et T
permettent d’apporter de façon eficiente et en
temps opportun des améliorations au personnel, à
l’équipement, à l’état de préparation et à l’infra-
structure de la défense pour des Forces canadiennes
pertinentes sur le plan stratégique et décisives sur
le plan tactique.
• Le chapitre « Établir des partenariats pour l’inno-
vation » présente des exemples de réalisations
scientiiques et technologiques qui sont le fruit
d’une collaboration nationale et internationale
faisant appel aux gouvernements, à l’industrie et au
milieu universitaire.
• Le chapitre « Inluencer la prise de décisions »
décrit quelques activités stratégiques exerçant une
inluence marquée sur la prise de décisions en vue
d’améliorer la défense et la sécurité publique à
l’échelle nationale et mondiale.
• Le chapitre « Exceller dans les opérations internes »
expose les pratiques exemplaires dans les opéra-
tions internes et présente des employés qui ont
excellé dans leur travail et qui ont reçu des prix des
milieux de la défense au Canada et à l’étranger pour
avoir apporté une contribution importante aux
missions de RDDC.
• Le rapport conclut avec notre « État inancier », qui
précise nos revenus et nos dépenses pour l’année
inancière 2008-2009, et avec les « Appendices et
tableaux », qui fournissent de plus amples ren-
seignements sur nos opérations, nos centres de
recherches et nos programmes.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T6
AMÉLIORER LA CAPACITÉ EN MATIÈRE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ
La défense du Canada, la défense de l’Amérique du Nord et la contribution à la
paix et à la sécurité mondiales constituent les trois rôles que doivent jouer les
Forces canadiennes. Leur eficacité et leur eficience à améliorer notre système
de défense et notre sécurité sont renforcées par la collaboration et l’échange
d’information avec les États-Unis et avec nos autres précieux partenaires
internationaux. Le présent chapitre met en lumière certaines réalisations de
RDDC qui contribuent à l’atteinte de ces importants objectifs par les FC.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 7
AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É
DÉTECTION AUTONOME POUR UNE CONNAISSANCE DE LA SITUATION ACCRUE DANS LE MILIEU LITTORAL
Le radar est l’appareil de détection de choix pour la
surveillance air-surface. Les FC sont à être rééquipées
de capteurs radars aéroportés capables d’effectuer
une surveillance de vastes zones et de produire de
grandes quantités d’information. Le contrôle de
capteurs autonomes avec gestion de l’information à
bord constitue l’une des options pour gérer l’énorme
quantité d’information produite. Pour vériier la validité
opérationnelle de cette option, RDDC a entrepris
d’évaluer des contrôles de capteurs autonomes en
milieu maritime qui incorporent la gestion de
l’information à bord à des liaisons de données air-sol,
ce qui permet aux utilisateurs au sol d’avoir accès aux
données de l’aéronef.
Pour l’expérience, le Radar expérimental aéro-
porté large bande fonctionnant en bande X (XWEAR)
de RDDC a dû être modiié pour répondre aux
exigences des essais. Le U.S. Air Force Research
Laboratory (AFRL) a fourni au projet plusieurs
générations de son système de gestion de l’information
à des ins d’intégration à l’aéronef et d’essais en vol
ultérieurs. Les données recueillies des capteurs
comprenaient des données de détection de cibles du
radar, de l’information correspondante du Système
d’identiication automatique (SIA) et de l’imagerie du
radar à synthèse d’ouverture inverse (ISAR). Les
concepts ont mis en évidence des solutions
technologiques existantes tant pour le projet maritime
du Système interarmées d’acquisition d’objectif au
moyen de véhicules aériens télépilotés de surveillance
(JUSTAS) que du projet d’avion multimission canadien
(AMC). L’eficacité des capteurs en milieu maritime a
été supérieure sur le plan de l’utilité des capteurs
radars et de la diminution de la fatigue des opérateurs.
Les concepts améliorent la connaissance du domaine
maritime en rendant accessibles les données de
surveillance de vastes zones aux clients à l’extérieur
de l’aéronef.
Le radar XWEAR est installé sur le Convair 580 du Conseil national de recherches Canada (CNRC).
Le radar XWEAR et l’équipement de l’AFRL sont installés sur le Convair 580 du CNRC. Le personnel de RDDC Ottawa se prépare au vol expérimental commun avec l’AFRL.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T8
Laboratoire mobile de chimie.
LABORATOIRE MOBILE DE CHIMIE
En octobre 2005, le Groupe de détection et d’identi-
ication d’agents chimiques (CDIG) de RDDC s’est
demandé comment il pouvait répondre aux besoins
des FC pour l’identiication sur le terrain d’armes
chimiques. Au départ, les échantillons qui contenaient
selon toute vraisemblance un agent de guerre chimique
devaient être expédiés de partout au pays jusqu’à
RDDC pour être analysés. Compte tenu du temps
nécessaire au transport, l’analyse et l’identiication
des agents potentiels étaient grandement retardées.
De ce fait, tous les renseignements pertinents aux
décisions devant être prises immédiatement en
matière d’intervention ne pouvaient être obtenus.
Dans pareille situation, les décisions prises ne sont
pas toujours les plus éclairées.
Pour remédier au problème, RDDC a entrepris de
créer un laboratoire mobile de chimie. Ce laboratoire a
été imaginé comme une ressource déployable du MDN
qui pourrait être utilisée à l’occasion d’événements
importants d’un bout à l’autre du pays. Pour assurer
le succès du projet, cinq paramètres clés ont été
évalués, soit la plateforme, l’appareillage, le personnel
nécessaire, les protocoles pour la manipulation des
échantillons et la documentation de référence pour les
agents de guerre chimiques. Au cours d’une période
de six mois, le groupe a modiié une remorque en
service de 35 pieds et l’a dotée d’un équipement de
laboratoire d’analyse. Le laboratoire mobile de chimie
a été mis en œuvre lors de séances de formation sur
le terrain avec l’Équipe nationale d’intervention CBRN
ainsi qu’avec les forces de l’OTAN, ce qui a permis au
CDIG d’évaluer le fonctionnement du laboratoire et
son potentiel d’intégration aux opérations des FC.
L’expérience a conduit à l’amélioration de l’équipement
et de son fonctionnement, le laboratoire mobile passant
de l’état d’objet d’une démonstration de capacités à
celui d’outil potentiel des FC aux niveaux local et inter-
national. Le modèle de démonstration a été probant et
RDDC a accepté de mettre en œuvre une version
déinitive du laboratoire mobile en octobre 2009.
L’Unité interarmées d’intervention du Canada
(UIIC), l’équipe nationale d’intervention CBRN,
l’Agence de la santé publique du Canada et les forces
de l’OTAN ont toutes participé aux séances de
formation sur le terrain.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 9
AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É
DÉTECTEURS DE RAYONS GAMMA DIRECTIONNELS
RDDC a établi un partenariat avec le secteur privé en
vue de mettre au point deux détecteurs de rayons
gamma directionnels (DRGD), soit un détecteur à
sensibilité élevée pour les champs à faible rayonne-
ment (DRGDS) et un détecteur pour les champs à
rayonnement élevé à l’intérieur de zones chaudes
(DRGD). L’initiative avait pour but d’améliorer la
capacité des intervenants à isoler et à repérer les
sources de rayonnement gamma. Suivant la fabrication
des deux détecteurs, une série d’essais en laboratoire
et sur le terrain a été menée avec les utilisateurs
inaux, y compris RDDC, la GRC, le MDN, l’UIIC et la
United States Coast Guard. Les résultats ont révélé
que l’utilisation des détecteurs directionnels réduisait
par deux le temps de localisation. Le DRGD a obtenu
un brevet américain en décembre 2008.
En 2006, l’utilisation du DRGD a été proposée
dans le cadre d’un autre projet de l’Initiative de
recherche et de technologie CBRNE visant à mettre
au point un modéliseur de lieux de crimes CBRN
(C2SM). Le système, monté sur robot, crée des
modèles 3D photoréalistes calibrés de milieux et
d’objets que complètent les lectures des détecteurs
CBRN indiquant l’intensité de la menace et la
distribution des contaminants. Les bons résultats du
Les bons résultats du programme de démonstration
de technologies (PDT) du C2SM se sont traduits par
un projet d’accélération du progrès technique ultérieur
(C2SM-FAST) s’intéressant à faire passer de prototype
à présérie les technologies CBRNE de détection et de
la mesure des niveaux de contamination du système.
L’évaluation du détecteur à sensibilité DRGD pour
améliorer les capacités des FC (ou de l’OTAN) à
intercepter les matières radioactives et nucléaires
illicites à bord de navires est également en cours.
Deux détecteurs ont été achetés pour cette évaluation
maritime qui est appuyée par l’opération d’interdiction
maritime (MIO) de l’OTAN.
La mise au point de détecteurs à sensibilité élevée
et de détecteurs spectroscopiques portatifs pour les
champs à rayonnement élevé avec information direc-
tionnelle intégrée constitue une percée technologique
en détection du rayonnement. Le détecteur pour les
champs à rayonnement élevé permet de localiser les
isotopes dans les zones de champs de niveaux élevés
et les deux types de détecteurs indiquent la direction
de la source radioactive, caractéristique que ne
possèdent pas les détecteurs commerciaux.
Le personnel de RDDC utilise le détecteur de rayons gamma directionnel dans le cadre d’un exercice CBRN.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T10
FABRIQUÉ AU CANADA : FORMATION AUX EXPLOSIFS RECONNUE MONDIALEMENT
L’expertise de haut niveau du Canada pour la mise
au point d’équipement et de formation de contre-
mesures explosives est bien connue partout dans
le monde. Le Canada a donc la possibilité d’aider
d’autres pays et de travailler avec eux ain qu’ils
évoluent et progressent dans le domaine. Au début
de l’année 2009, la détonation d’un dispositif explosif
de circonstance télécommandé a causé la mort de
plusieurs opérateurs de neutralisation des explosifs et
munitions (NEM) des forces de sécurité colombiennes.
Un examen de l’accident tragique a mis en lumière la
nécessité d’améliorer la tactique, l’équipement et les
opérations. Dans le cadre de sa mesure corrective, le
gouvernement de la Colombie a envoyé au Canada
des membres de la police et des opérateurs militaires
de NEM assister à des cours spécialisés.
Ces cours faisaient partie du programme
d’entraînement CBRNE technique avancé, aussi
appelé opération Maple Leaf, qui comprenait quatre
nouveaux cours pour les techniciens en explosifs, soit
électronique avancée/techniques de désamorçage
manuel, exercices de transfert de technologie et
applications réelles, contre-mesures électroniques et
dispositifs commandés par fréquence radio et
formation à l’aide d’agents réels. L’initiative est gérée
par le Centre canadien de recherches policières qui
relève de RDDC et est inancée par l’entremise de
l’IRTC de RDDC.
La Colombie n’est pas le seul pays à avoir tiré
parti de l’expertise canadienne. Le Canada est reconnu
comme chef de ile dans le monde entier en NEM et
pour contrer les dispositifs explosifs de circonstance.
Des techniciens en explosifs de partout sont venus au
Canada pour participer à l’opération Maple Leaf, dont
les États-Unis, la Colombie, le Brésil, la République
tchèque, la Suède, la Norvège, l’Espagne, la France,
l’Afrique du Sud, la Belgique, le Royaume-Uni,
Singapour, le Danemark, l’Australie et l’Allemagne.
METTRE EN COMMUN L’INFORMATION POUR APPUYER LES INITIATIVES CONTINENTALES VISANT LA CONNAIS-SANCE DE LA SITUATION MARITIME
Le contexte du mandat élargi de défense et de sécurité
des FC appelle les décideurs à assurer la connaissance
de la situation maritime (CSM) en appui de la défense,
de la sécurité et de la sécurité publique. La CSM est la
connaissance effective de tout élément associé au
milieu maritime qui pourrait avoir une incidence sur la
sécurité, l’économie ou l’environnement d’une nation.
La communication de l’information maritime
parmi les nombreux organismes gouvernementaux
qui jouent un rôle dans le domaine, le Directeur –
Exigences en matière de gestion de l’information
maritime, qui répond aux besoins en gestion de
l’information notamment de la Marine, des Centres
régionaux des opérations interarmées, de Transports
Canada, de l’Agence des services frontaliers du
L’eau propulsée du dislocateur de bombe de véhicule de grande dimension fait ses preuves et le dispositif explosif à l’intérieur du camion est désarmé.
Scène après l’interruption avec le contenu des barils d’explosifs dispersé sur le site.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 11
AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É
Canada, de la GRC, de Pêches et Océans Canada, de
même que des services d’urgence locaux et des
autorités portuaires. En outre, la mise en commun de
l’information qui a une incidence sur la nécessité d’une
CSM nationale, continentale et mondiale s’impose
avec les autres pays. La communication des données
de CSM avec les États-Unis est tout particulièrement
importante pour le Canada. RDDC communique
l’information de base sur la CSM avec les États-Unis
par l’entremise d’un cadre appelé « capacité de
commandement facilitée par réseaux » en plus de
participer à des exercices binationaux dans lesquels
des services à valeur ajoutée comme les données de
CSM et la détection d’anomalies maritimes à attributs
ont été démontrés. Aux États-Unis, la United States
Coast Guard et la United States Navy participent à la
mise en commun de l’information de CSM.
SYSTÈME TÉLÉCOMMANDÉ PROVISOIRE DE CHASSE AUX MINES ET DE DÉMINAGE
Le Système télécommandé provisoire de chasse aux
mines et de déminage (STPCMD) mis au point par
RDDC et utilisé par la Marine a été mis en œuvre en
juin 2008 à l’occasion de l’exercice annuel binational
Frontier Sentinel 08-2 de la sécurité intérieure maritime
et de la défense du Canada et des États-Unis. Les
exercices Frontier Sentinel aident le Canada et les
États-Unis à améliorer la planiication coordonnée et
les interventions communes pour les menaces
maritimes en Amérique du Nord. L’exercice de 2008
simulait la menace d’une mine sous-marine pour le
port, le leuve et les abords de Portsmouth, New
Hampshire, aux États-Unis. La situation nécessitait la
mobilisation et le déploiement rapides du STPCMD
à Portsmouth. Le système a été expédié de la Base
des Forces canadiennes (BFC) Esquimalt à la BFC
Comox, puis a été expédié par voie aérienne jusqu’à
Portsmouth à bord d’un des nouveaux aéronefs de
transport stratégique canadien de la série des CC177
Globemaster III. Le Système télécommandé de chasse
aux mines a été installé sur une jetée locale de la Marine
et les consoles portatives de commandement et de
contrôle, dans un remorqueur de la United States Navy.
Divers participants du Canada et des États-Unis
ont pris part aux exercices Frontier Sentinel. Le
scénario comportait le repérage de navires océaniques
d’intérêt par les autorités canadiennes et américaines,
le partage intergouvernemental et inter organisations
de l’information et une simulation d’escalade de la
menace suivie de l’arraisonnement en mer de navires
d’intérêt par les équipes appropriées d’application
de la loi. Figuraient parmi les participants canadiens
la Force opérationnelle interarmées de l’Atlantique,
le NCSM Glace Bay, le 5e Groupe des opérations
maritimes (5GOM)/4GOM, l’Unité de plongée de la
Flotte (Atlantique) et le 429e Escadron de transport.
Quant aux homologues des États-Unis, la United
States Coast Guard Atlantic Area, la Second Fleet, le
Federal Bureau of Investigation et la United States
Customs and Border Protection étaient du nombre.
Ces exercices ont fait la démonstration du fonctionne-
ment du STPCMD dans des courants de marée allant
jusqu’à cinq nœuds ainsi que dans des approches de
port très étroites au traic intense. Le STPCMD est
l’un des rares systèmes télécommandés de chasse
aux mines capables de fonctionner dans un tel milieu
dificile. L’exercice a fourni au détachement du STPCMD
des FC une occasion précieuse de perfectionner ses
connaissances du système. Il a également offert au
Canada une occasion unique de participer à une série
continue d’exercices conjoints canado-américains
axés sur la sécurité maritime et la défense du territoire
national.
La communication, de la part des partenaires inter-nationaux, des données de CSM renforce la défense et la sécurité du Canada et de ses alliés.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T12
BASE DE DONNÉES DES SPECTRES DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE DES PRODUITS CHIMIQUES TOXIQUES
La menace d’activités de terrorisme chimique est à
l’origine d’un projet international pour faciliter la déter-
mination des risques chimiques pour l’ensemble de la
population. L’objectif du projet était de créer une base
de données des spectres analytiques des produits
chimiques toxiques, des armes chimiques, de leurs
précurseurs et de leurs produits de dégradation.
La tâche consistait à déinir les agents de menace
d’après la disponibilité de l’information dans les sources
publiées, à établir les voies de préparation, les précur-
seurs et les produits de dégradation, à faire la synthèse
des produits chimiques d’intérêt, à enregistrer les
spectres de résonance magnétique nucléaire (RMN) et
à créer une base de données consultable. RDDC et le
Centre d’études du Bouchet, en France, ont collaboré
au projet qui visait essentiellement à créer une liste de
produits chimiques dangereux pouvant être préparés
et utilisés facilement par des groupes terroristes. La
liste contient les spectres de RMN de ces produits
chimiques et facilite leur identiication en cas
d’activités criminelles présumées. Elle permettra ainsi
aux organismes civils d’être mieux informés sur les
armes chimiques.
La base de données découlant du projet permet
aux organismes gouvernementaux et civils de recon-
naître les produits chimiques toxiques, y compris leurs
précurseurs et produits de dégradation, à l’aide de la
spectroscopie de RMN. Ce projet a établi des relations
de travail étroites entre les laboratoires nationaux du
Canada et de la France qui permettront aux deux pays
d’entreprendre d’autres projets dans le domaine des
produits chimiques toxiques et des agents de guerre.
Un technologue de la recherche à RDDC Sufield utilise un spectromètre de résonance magnétique nucléaire.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 13
AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É
COLLABORATION INTERNATIONALE SUR LES TRAUMATISMES CÉRÉBRAUX LÉGERS
Des ondes de choc d’explosion provoquées par des
armes thermobariques (produisant une explosion) ou
des dispositifs explosifs de circonstance (IED) peuvent
survenir près des soldats. Ces ondes peuvent entraîner
un traumatisme crânien fermé non visible, y compris
un traumatisme cérébral léger, source de grande
préoccupation pour les FC.
Ain que les FC puissent mieux reconnaître les
troubles cérébraux indicateurs d’un traumatisme
crânien fermé causé par une onde de soufle d’un IED,
RDDC a ébauché des protocoles pour évaluer les
traumatismes cérébraux légers et effectue depuis
2007 des essais cliniques et sur le terrain en vue de
les valider.
Ces essais et les tests de diagnostic sont menés
en collaboration avec des partenaires canadiens et
internationaux des domaines médical et de la défense.
Le projet est à l’origine de la conception de tests
potentiels pour poser le diagnostic initial des
traumatismes cérébraux légers sur le terrain. Un test
validé avec succès facilitera le processus décisionnel
pour la reprise du service, et les méthodes validées de
neuroimagerie, neurophysiologique et neurocognitive
contribueront à la vériication ultérieure des trauma-
tismes cérébraux légers.
SIGNATURE D’UNE NOUVELLE ENTENTE DE COLLABORATION EN S & T POUR LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ENTRE LE CANADA ET LE ROYAUME-UNI
Au cours des dernières années, RDDC a administré un
certain nombre d’ententes internationales de collabo-
ration en S & T pour la sécurité publique avec les États-
Unis. Les deux pays connaissent des améliorations
importantes issues des efforts continus, notamment
dans les domaines de la sécurité frontalière et de la
prévention et de l’intervention chimique, biologique,
radionucléaire et explosive.
En plus de ces ententes oficielles, RDDC participe
à plusieurs activités, comme des conférences, des
exercices, des réunions et des activités spéciales, qui
rassemblent des experts en S & T et en sécurité
publique des nations alliées du Canada. En 2009, une
étape importante a été franchie pour oficialiser la
relation entre le Canada et l’une de ces nations. Le
9 janvier 2009, le Canada et le Royaume-Uni ont signé
une entente de collaboration en S & T pour la sécurité
publique. Les signataires principaux de l’entente
étaient RDDC, au nom du gouvernement du Canada,
et le Centre for the Protection of National Infrastructure
(CPNI) du Royaume-Uni, au nom du gouvernement du
Royaume-Uni.
La signature de l’entente à Londres a donné
l’occasion aux délégations des deux pays d’acquérir
une meilleure compréhension de la structure organi-
sationnelle et des programmes de S & T de chacun, de
connaître leurs priorités respectives en S & T pour la
sécurité et de discuter des domaines de collaboration
possibles ainsi que des prochaines étapes pour la
mise en œuvre des activités de collaboration.
Le CPNI et RDDC poursuivent des buts et des
objectifs communs et la collaboration entre les deux
pays favorisera la communication de l’information, les
projets communs et la formation au Canada et au
Royaume-Uni. Les deux pays tireront réciproquement
proit de leurs expériences d’intervention en cas de
situations graves touchant la sûreté et la sécurité de la
population, de l’environnement et des infrastructures.
RDDC œuvre à mettre au point des méthodes visant à déterminer si les soldats près des points de détonation ont subi un traumatisme cérébral léger.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T14
PLEIADES ET DCLTCM
Le PDT de détection, de classiication et de localisation
des torpilles à partir de capteurs multiples (DCLTCM)
a oficiellement pris in le 31 mars 2009. Ce PDT très
probant avait pour but d’accroître la probabilité
de détecter des torpilles lancées vers des navires
de guerre canadiens à temps pour entreprendre
des manœuvres évasives. La démarche consistait
principalement à faire un meilleur usage des données
déjà disponibles avec les systèmes de détection
existants, par exemple en surveillant les bandes non
utilisées actuellement avec les sonars en service et en
obtenant un niveau d’intégration plus élevé entre les
systèmes sonar. Bien que les résultats précis soient
classiiés, le projet de démonstration a révélé une
nette amélioration de la probabilité de détection au
cours des exercices de tir réel. Le banc d’essai du
concept avancé de sonar PLEIADES, mis au point en
appui au PDT, est maintenant utilisé régulièrement au
sein des FC comme mise à niveau provisoire pour les
systèmes des navires. En plus d’améliorer les alertes
torpilles, du fait qu’il utilise des technologies mises au
point par les PDT du sonar remorqué intégré actif et
passif (TIAPS) et de la guerre sous-marine en réseau
(GSR), le système PLEIADES améliore grandement
les capacités de lutte anti-sous-marine classique.
L’expérience avec le système PLEIADES a servi à
l’élaboration des caractéristiques techniques du
programme de mise à niveau d’une suite logicielle de
conduite de guerre sous-marine.
La console de visualisation du système PLEIADES au centre des opérations du NCSM Winnipeg.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 15
RENFORCER LES FORCES CANADIENNESLes Forces canadiennes vivent actuellement une transformation et une restruc-
turation importantes qui leur permettront de se conformer à la stratégie de
défense Le Canada d’abord et de remplir les principales missions qui leur sont
coniées. Ce chapitre présente quelques exemples qui montrent comment RDDC
relève ces déis et s’assure que les FC disposent du meilleur équipement et des
ressources opérationnelles nécessaires dans un environnement où la sécurité
mondiale est en constante évolution et qu’elles soient prêtes à protéger les intérêts
canadiens au XXIe siècle.
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VIDÉOS D’ENTRAÎNEMENT POUR DÉTECTER ET ÉVALUER LA MENACE QUE CONSTITUENT LES IED
Les IED sont des bombes artisanales fabriquées et
employées autrement qu’au cours d’opérations mili-
taires classiques. La technologie visant à contrer les
IED constitue une priorité absolue en S & T pour le
MDN. Malgré les progrès de la technologie de détec-
tion des IED, les troupes dépendent toujours de leur
capacité à balayer l’environnement du regard pour
détecter la menace.
RDDC a donc lancé un projet pour créer des outils
d’entraînement individuels et d’équipe pour améliorer
la capacité des soldats à détecter la menace par le
balayage visuel. Une vidéo d’entraînement, le simula-
teur d’indices et de familiarisation avec l’environnement
(Environment Familiarization and Indicator Trainer
(EFIT)) a été conçue et mise au point par RDDC. L’EFIT
a été fondé sur les résultats des expériences réalisées
à l’aide de soldats qui revenaient tout juste du théâtre.
Des soldats des Forces opérationnelles 3-08, 3-09 et
1-10 ainsi que des troupes d’appoint au Centre de for-
mation pour le soutien de la paix ont reçu l’instruction
de l’EFIT. Le prototype a été utilisé pour l’instruction
des groupements tactiques et dans le cadre de
l’instruction axée sur le théâtre et sur la mission. Les
évaluations et les améliorations sont en cours.
L’EFIT permet de familiariser les militaires avec la zone opérationnelle grâce à l’intégration d’images satellitaires haute résolution, de cartes vectorielles et de vidéos des parcours de convoi.
Les soldats des FC utilisent le simulateur pour la sensibilisation au danger des IED ain de développer l’instinct de repérer les irrégularités, signe le plus fréquent d’une menace à l’explosif.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 17
RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES
UN SYSTÈME DE NOTATION AUTOMATISÉ DES RÉDACTIONS POUR LES ÉCOLES DES FC
Dans le cadre de ses fonctions, un analyste du
renseignement doit résumer plusieurs comptes rendus
renseignements en un seul document, appelé INTSUM,
qui remontera la chaîne de commandement pour
d’autres analyses. Apprendre à rédiger eficacement
un INTSUM exige un temps considérable et son
enseignement utilise mal le temps d’un instructeur
devant suivre un programme d’études. De ce fait, le
présent projet a été mis en branle pour doter l’École
du renseignement de la BFC Kingston d’un outil
permettant aux stagiaires de recevoir automatiquement
des commentaires sur leurs INTSUM au fur et à
mesure de la rédaction.
Le projet a été entamé en juillet 2008. Au cœur de
l’outil se trouve un modèle informatique des facultés
humaines qui crée ses propres représentations
sémantiques pour les mots croisés dans les dizaines
de milliers de documents lus pendant une phase de
formation. Dans le cas présent, le modèle a été formé
à partir d’environ 20 000 documents de renseigne-
ment de sources ouvertes pris sur Internet. Une
fois l’ordinateur formé, l’instructeur sélectionne un
ensemble de documents que le stagiaire doit résumer
et indique ce qu’il considère comme un « exemple
idéal » de résumé. Pour la pédagogie, les stagiaires
rédigent leurs propres INTSUM pour les documents
choisis par l’instructeur. L’outil compare le contenu
sémantique des résumés des stagiaires à celui de
l’exemple idéal. Si la similitude entre les deux n’atteint
pas un niveau d’acceptation minimal, le stagiaire
échoue, reçoit quelques commentaires et est invité à
recommencer.
Le système sera mis en fonction et permettra aux
instructeurs de se consacrer au programme d’études
plutôt que d’enseigner une compétence pouvant être
acquise dans le temps libre des stagiaires. L’outil
raccourcira considérablement le temps nécessaire
pour accomplir une tâche importante.
Le système de notation automatisé de RDDC aidera les oficiers du renseignement stagiaires à apprendre à rédiger de meilleurs résumés.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T18
MODÉLISATION DE L’ACTIVITÉ CIVILE POUR LES EXERCICES ET L’EXPÉRIMENTATION : CAMX
Le soldat canadien en mission côtoie la population
civile tous les jours. Les modèles de population civile
qui igurent dans les jeux de guerre utilisés par l’Armée
canadienne à des ins d’entraînement et d’expéri-
mentation font pourtant piètre igure. Pour y remédier,
RDDC a créé CAMX, une simulation multi-agents de
l’activité civile qui peut interopérer avec les jeux de
guerre au moyen de protocoles de norme pour des
simulations en réseau. CAMX a été conçu pour simuler
des centaines à des milliers de piétons et de véhicules
tout en limitant le plus possible le travail de l’utilisateur.
Dans le contexte d’un jeu de guerre, de tels nombres
seraient autrement beaucoup trop élevés.
La conception d’un logiciel prototype a été enta-
mée en décembre 2007. CAMX est une entreprise
commune de l’équipe de recherche opérationnelle de
la Direction du développement des capacités de la
Force terrestre, de RDDC et du Centre de génie
logiciel (Terre). Le prototype a été créé à partir de
l’expertise développée par des spécialistes de
l’industrie.
Depuis, le prototype a été utilisé à l’occasion de
deux exercices synthétiques. Les leçons retenues ont
servi à créer une version révisée de CAMX, qui sera
mise à la disposition des partenaires canadiens et
internationaux à la in de 2009. CAMX a été créé pour
appuyer la Direction des environnements synthétiques
de l’Armée de terre (DESAT), chargée des centres de
simulation de l’Armée de terre partout au Canada. Le
National Simulation Center de l’Armée américaine et
le Land Warfare Centre du Royaume-Uni ont depuis
manifesté leur intérêt. Ces derniers ont demandé des
copies de CAMX.
Grâce à CAMX, les environnements synthétiques relètent mieux la réalité du terrain.
19RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009
RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES
La représentation adéquate des civils dans les
simulations se traduit par d’importantes améliorations.
Le nombre de victimes ou de blessés parmi les civils
peut maintenant être estimé. La présence de circulation
oblige également les unités militaires à se déplacer à
des vitesses plus réalistes. Mais plus que tout, CAMX
rend les tâches d’acquisition, d’identiication et de
reconnaissance d’objectifs plus représentatives.
L’expérience acquise grâce au projet de recherche
opérationnelle sera bientôt offerte à tous les centres
de simulation canadiens ainsi qu’à leurs partenaires
internationaux.
SYSTÈMES D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE
RDDC a entrepris l’acquisition et la mise en œuvre de
systèmes d’information géographique (SIG) en vue de
répondre à l’un des objectifs de la SDCD, « Assurer la
croissance des Forces ». Les SIG aideront à déterminer
l’emplacement idéal des centres de recrutement et du
recrutement mobile et à établir des liens avec des
candidats potentiels très compétents pour les FC.
Des experts clés et des bureaux de premier
intérêt se sont réunis pour examiner les exigences en
matière de sécurité, de matériel, de logiciel, d’instruction
et de données et les exigences organisationnelles.
Travaillant en parallèle sur chacune des parties
principales de la capacité éventuelle des SIG, chaque
équipe a réussi à contribuer à l’obtention d’une mise en
œuvre rapide. Le travail avait été entamé en juillet 2008
et, en mai 2009, les SIG étaient opérationnels.
La capacité des SIG a été créée pour venir en aide
à tout client qui aurait besoin d’une analyse géo-
graphique approfondie. Depuis sa création, le Sous-
ministre adjoint (Affaires publiques), le Groupe du
recrutement des Forces canadiennes, la Sous-ministre
adjointe (Ressources humaines – Civils) et le Chef du
personnel militaire ont tous proité de la capacité. Par
nature, elle requiert un haut niveau de collaboration
entre les nombreux partenaires, y compris le Service
de cartographie du ministère, Statistique Canada, le
Groupe du recrutement et les experts en la matière de
RDDC.
Les répercussions des systèmes pourraient être
très importantes. Les emplacements idéaux des
centres de recrutement pourraient par exemple
inluencer l’empreinte de recrutement des FC dans
des villes et des collectivités d’un bout à l’autre du
Canada. L’analyse du personnel pourrait retentir sur la
qualité et le nombre des demandes d’emploi
engendrées pour doter des postes. D’autres analyses
nous aideront à comprendre la nature du contexte
externe du personnel, ce qui augmentera l’eficacité
de la planiication et des politiques futures.
RDDC AIDE À FAÇONNER LA FUTURE GÉNÉRATION D’OFFICIERS GÉNÉRAUX
RDDC a mis le projet en route à la demande du Chef
d’état-major de la Défense (CEMD). Son objectif était
d’étudier l’effet à long terme de diverses politiques
possibles en gestion de carrière, y compris le maintien
de l’effectif, l’avancement et la planiication de la
relève, pour les grades d’oficiers supérieurs.
L’Environnement ARENA, simulation d’événe-
ments discrets axée sur des entités, a été utilisé pour
modéliser la progression de l’ensemble des oficiers
supérieurs des FC par rapport à chacune des politiques
candidates. Des proils d’âge et d’expérience des
hauts gradés ont été établis pour différents moments
pour une projection d’environ 12 ans. L’âge et le niveau
d’expérience au moment de la promotion ont égale-
ment été examinés. L’étude a été effectuée suivant des
impératifs urgents du calendrier à l’automne 2008. Les
résultats ont été présentés au Chef du personnel
militaire, au CEMD et au Conseil des Forces armées.
Les résultats de l’étude établissaient les facteurs
qui inluencent le plus les caractéristiques démo-
graphiques de l’ensemble des oficiers généraux. Ils
présentaient également les restrictions qui freinent
la progression professionnelle qui pourraient être
assouplies sans effet nuisible sur le futur corps des
oficiers généraux. L’étude a fourni des renseignements
utiles au CEMD dans sa démarche pour élaborer une
politique de gestion de la carrière des oficiers
supérieurs. Le 5 janvier 2009, le CEMD a rendu
publique une lettre déinissant sa politique en matière
de planiication de la relève pour les oficiers généraux
et les colonels et capitaines de vaisseau. Les modalités
de la politique ont été inspirées des résultats de la
recherche de RDDC.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T20
AMÉLIORATION DES GROUPES PROFESSIONNELS DE LA FORCE AÉRIENNE – PROJET DES TECHNICIENS EN AÉRONAUTIQUE
Avec l’émergence de nouvelles technologies, les FC
doivent réévaluer les normes d’entrée de tous les
postes, notamment ceux qui comportent une forte
courbe d’apprentissage. Les chercheurs de l’équipe
de sélection et d’évaluation de RDDC ont donc
entrepris un projet de recherche pour valider plusieurs
groupes professionnels de la Force aérienne, comme
les techniciens en recherche et sauvetage (SAR), les
techniciens en systèmes d’armement (Air) et les
opérateurs de détecteur électronique aéroporté. Ils
ont réalisé une analyse des emplois pour déinir les
caractéristiques essentielles requises des candidats
pour plusieurs groupes de techniciens en aéronautique,
puis préparé des tests de sélection pour évaluer ces
caractéristiques.
Des groupes de discussion comptant de cinq à
huit experts en la matière ont établi les tâches (classées
par rendement important) et les connaissances,
compétences, aptitudes et autres caractéristiques
connexes, qui ont ensuite été envoyées à des titulaires
de poste à différents endroits au Canada. Les réponses
aux sondages remplis ont servi à cerner les carac-
téristiques essentielles. Puis, ces caractéristiques
essentielles ont été regroupées rationnellement ain
de déterminer les variables explicatives de la formation
et du rendement au travail à utiliser dans la sélection
des postes de techniciens en aéronautique.
RDDC a collaboré étroitement avec le personnel
de recherche du Chef d’état-major de la Force aérienne
pour mener les groupes de discussion et pour réaliser
le sondage subséquent à l’analyse des emplois. Le
projet s’est concrétisé par un système de sélection
défendable juridiquement, iable et valide qui reconnaît
les candidats étant fortement susceptibles de réussir
dans des postes hautement techniques, et par là d’aug-
menter l’eficacité opérationnelle de la Force aérienne.
DISPOSITIFS D’AVERTISSEMENT VISUEL AU LASER
Les dispositifs d’avertissement visuel au laser (DAVL)
représentent une nouvelle étape du processus lié aux
situations pouvant comporter une escalade de la
force. Ils seront utilisés lorsque les autres mesures
n’auront pas permis d’empêcher la population locale
de s’approcher trop près d’une zone de sécurité
militaire où leurs actions peuvent être considérées
comme hostiles. Ain d’offrir aux combattants
canadiens en Afghanistan un DAVL sécuritaire, les FC,
RDDC et le Centre d’essais techniques de la qualité
(CETQ) ont travaillé conjointement pour évaluer les
performances des systèmes commerciaux.
L’utilisation de lasers dans les DAVL peut soulever
des inquiétudes concernant la sécurité oculaire. Le
principal risque potentiel associé au DAVL est que le
cristallin concentre le faisceau de lumière sur la rétine,
ce qui peut provoquer une brûlure si la force de la
source laser est trop élevée. Le déi consiste donc à
utiliser la bonne concentration de faisceau laser ain
de rester sous le seuil de sécurité tout en demeurant
dans la plage de fonctionnement eficace.
L’évaluation technique du DAVL comportait trois
étapes. La première consistait en une étude des
caractéristiques physiques comme la taille, le poids et
l’interface avec l’arme ainsi qu’en une évaluation des
différents modes de fonctionnement et procédures.
On a ensuite mesuré les caractéristiques du faisceau
laser nécessaires pour calculer la distance oculaire
critique nominale (DOCN) et la distance capillaire
critique nominale. Troisièmement, on a effectué des
mesures pour déterminer la distance à laquelle le
DAVL produit un éblouissement convaincant ainsi que
le cycle de vie de la pile lorsque le système fonctionne.
Les évaluations ont offert une occasion unique à
RDDC et aux FC de connaître l’état actuel de la
technologie et de vériier si elle est assez développée
pour répondre aux besoins des FC. RDDC croit ferme-
ment que les DAVL peuvent être utilisés en toute
sécurité pour avertir les piétons et les conducteurs de
Amélioration des groupes professionnels de la Force aérienne – Projet des techniciens en aéronautique.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009
RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES
21
véhicules à l’extérieur de la zone DOCN si les utili-
sateurs et le personnel résidant à l’intérieur de cette
zone sont équipés de protection oculaire adéquate.
Un tel équipement peut aider à contrôler et à éviter
l’usage d’une force létale pendant les situations
pouvant comporter une escalade de la force.
NOUVELLE FORMATION EN ÉVACUATION AÉROMÉDICALE POUR LES MÉDECINS DE L’AIR
Le système d’évacuation aéromédicale (AIREVAC)
stratégique des FC a été sollicité davantage par l’effet
de la fréquence et de la gravité des blessures sur le
champ de bataille subies par nos soldats en
Afghanistan. Ain d’augmenter la capacité des FC à
ramener le personnel blessé du théâtre en toute
sécurité et dans les meilleurs délais, une formation
intensive d’une semaine sur l’AIREVAC a été
incorporée au cours de médecine opérationnelle de
l’air nouvellement restructuré. Le programme de
formation amélioré et restructuré a été conçu pour
maximiser la capacité opérationnelle des médecins de
l’air et par là même de toute l’équipe d’AIREVAC, qui
doivent se montrer toujours à la hauteur du rôle de
médecin plus polyvalent et changeant dans le cadre
de pareilles missions critiques.
Le module de formation sur l’AIREVAC du cours
de médecine opérationnelle de l’air revu a été inauguré
en février et comprenait une semaine complète de
formation interactive, pratique et basée sur des cas
sur l’AIREVAC. La durée, l’intensité et la précision de
la formation, comprenant une nouvelle place de choix
sur le point de vue du médecin, contrastent de façon
marquée avec la formation offerte par le passé. Tirant
parti des dernières expériences, les experts des FC
ont présenté des discussions de cas, facilité la
familiarisation avec l’équipement et les plateformes et
créé des mises en situation réalistes avec des patients
au cours du vol d’entraînement déterminant de deux
jours.
Les Services de santé des FC, un anesthésiste
des FC, l’École de médecine opérationnelle (Groupe
médical) du Centre des sciences médicales aéro-
spatiales et sous-marines (CSMASM) de RDDC
Toronto, le 426e Escadron (Trenton) et l’équipage
d’AIREVAC (Trenton) participaient à la formation.
Grâce à cette dernière, les nouveaux diplômés du
cours de médecine opérationnelle de l’air des FC sont
beaucoup mieux placés pour utiliser avec assurance le
système d’AIREVAC des FC. Cette formation a favorisé
l’acquisition de connaissances, d’habiletés et de
compétences pour la prestation de soins en colla-
boration dans un milieu dificile. Elle a amélioré l’état
Formation en évacuation aéromédicale pour les médecins de l’air.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T22
de préparation de notre personnel de médecine de
l’air et contribué au continuum de soins pour nos
soldats blessés ou malades.
ÉTUDE DES BESOINS EN EPI POUR CONTRER LES IED
En 2006, les détonations rapprochées d’IED ciblant
les patrouilles à pied ou en véhicule ont fait plusieurs
victimes parmi les FC en mission en Afghanistan. Des
démarches ont été entreprises par les FC pour élaborer
les caractéristiques techniques d’équipement de pro-
tection additionnel, y compris de l’équipement de
protection individuel (EPI), ainsi que pour en faire
l’acquisition. Par conséquent, l’étude des besoins en
EPI a été entamée dans le cadre de la lutte aux IED de
RDDC pour mieux comprendre l’eficacité de l’EPI et
la protection qu’il procure dans le but d’améliorer la
capacité de survie des soldats contre les nouvelles
menaces. Les tâches effectuées dans le cadre du
projet comprenaient les suivantes :
1. analyse des tâches comportementales des troupes
en véhicule pour déinir les besoins opérationnels
propres à chaque rôle (tâches requises, amplitude
des mouvements, portée, posture, etc.) ainsi que
l’exposition pour les membres d’équipage des
lottes A et B;
2. contrôle balistique de systèmes ultramodernes
souples et rigides offrant une protection, y compris
de nouveaux modèles de composites hybrides pour
examiner les possibilités d’équilibre entre le poids,
la rigidité, le volume et la protection contre la
fragmentation;
Soldats participant à l’évaluation des facteurs humains de la protection balistique à l’appui d’une nouvelle conception du R et D de l’EPI.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 23
RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES
3. modélisation de la vulnérabilité et de la mortalité
des soldats à pied ou en véhicule ain de déinir les
lacunes de la conception et les besoins en protection
à la fois comme mise hors de combat et capacité de
survie;
4. évaluation des facteurs humains et essai auprès des
utilisateurs réalisés avec des prototypes de systèmes
d’EPI comprenant une protection des membres
supérieurs et inférieurs, une protection de la région
pelvienne et une cuirasse des lancs pour déterminer
la protection acceptable et la résistance à la péné-
tration en fonction du rôle et des tâches requises;
5. conception et fabrication du prototype d’un nouveau
système offrant une protection balistique faisant la
démonstration de certains des concepts issus de
l’étude pour augmenter la protection.
Les résultats de cette étude contribueront à
orienter les besoins opérationnels urgents, les exi-
gences de mission et les projets d’acquisition d’EPI en
déterminant la faisabilité de la protection balistique
propre au rôle et les niveaux de protection pour
différentes parties du corps permettant d’augmenter
les chances de survie du soldat.
POINTAGE ET DIFFÉRENCIATION D’ARMES ÉLECTRO-OPTIQUES AMÉLIORÉS EN PRÉSENCE DE TECHNIQUES DE CONTREMESURE AU LASER
Les technologies de contremesure au laser sont en
pleine évolution. Leur utilisation contre les systèmes
des FC peut perturber la capacité d’intervention.
RDDC a initié un projet ayant pour objet d’examiner la
vulnérabilité des systèmes d’armes électro-optiques
amis (munitions guidées par laser, capteurs de
véhicules aériens sans pilote (UAV), missiles guidés à
imagerie infrarouge, etc.) aux techniques de
contremesure (CM) au laser actuelles et de présenter
des solutions permettant de conserver leur eficacité.
On a utilisé un laboratoire expérimental pour
évaluer les conditions dans lesquelles les systèmes
de poursuite sont vulnérables aux techniques de CM
au laser. L’impact d’une CM sur les systèmes de
poursuite a été évalué à l’aide de simulations
numériques et hybrides. Pour réduire les vulnérabilités
aux CM, on a analysé des stratégies de désignation
laser. On a développé une unité de traitement d’image
et de poursuite en temps réel ain d’effectuer des
recherches sur des systèmes d’imagerie à capteurs
infrarouges. Cela permet, par exemple, l’émulation
des systèmes infrarouges de pointage et de diffé-
rentiation des UAV. Les effets des techniques de CM
sur le traitement des images et les capacités de
poursuite de ce système ont été évalués en laboratoire
par simulation numérique et mesures expérimentales.
Pour maintenir la capacité du système lorsqu’il est
soumis à une CM au laser, on a élaboré des algorithmes
avancés de traitement d’images et de poursuite à
l’aide de la simulation numérique.
Ce projet a permis d’évaluer l’impact possible des
contremesures au laser sur les systèmes de poursuite
électro-optiques et d’explorer des techniques d’atté-
nuation. Les travaux se poursuivront ain que les FC
puissent mieux évaluer l’impact des CM au laser et
prendre des mesures de protection leur permettant de
maintenir leur capacité opérationnelle.
Image infrarouge dégradée par un faisceau laser.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T24
ÉTABLIR DES PARTENARIATS POUR L’INNOVATIONLa richesse des connaissances et les installations uniques de RDDC la mettent
en position favorable pour participer à des projets de collaboration avec les
secteurs public et privé, et faire en sorte que toutes les instances concernées
en tirent un avantage maximal. Le présent chapitre présente des exemples à
suivre de réalisations scientiiques et technologiques grâce à des partenariats
nationaux et internationaux faisant appel aux gouvernements, à l’industrie et au
milieu universitaire.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 25
É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION
IONISATION LASER DE PROTECTION ACTIVE DE ZONE POUR LA DIRECTION DE LA HAUTE TENSION (ZAPLIGHT)
Mettre au point une solution au problème des IED est
l’un des objectifs prioritaires de tous les laboratoires
de recherche et fabricants pour la défense dans le
monde. Les IED constituent une menace importante
pour nos troupes qui participent à des opérations de
maintien de la paix et de conlit mineur. Malgré leur
technologie plutôt rudimentaire, les IED posent
problème du point de vue de la détection et des
contre-mesures. De ce fait, RDDC a mis sur pied le
projet ZAPLIGHT faisant appel à la technologie de
laser femtoseconde pour orienter diverses formes
d’énergie et déjouer les menaces qui pèsent sur les
véhicules terrestres.
Plusieurs contrats de R & D ont été octroyés à
des universités par le canal de ce projet, et des
scientiiques de l’Institut national de recherche
scientiique (INRS) – Énergie, matériaux et télécom-
munications et de l’Université Laval ont grandement
contribué à sa réussite. Le savoir faire acquis grâce au
projet a également rendu possible la mise en chantier
d’un nouveau programme R & D de laser femtoseconde
en collaboration avec la France dans le cadre de
l’arrangement spéciique 35. Au moyen de l’entente,
les scientiiques des deux pays se transmettent de
l’information. Un essai pratique commun de laser
femtoseconde est prévu pour la in 2009.
Le projet a permis à RDDC d’acquérir une solide
connaissance théorique et pratique de la technologie
de laser femtoseconde térawatt. Il a en outre ouvert la
voie à toute une gamme de nouveaux projets et
d’applications appuyant directement divers aspects
de la Stratégie S&T pour la Défense. Les techniques
de neutralisation par déroutement qui ont découlé
du canal de conduction induit par laser ont de plus
préparé le terrain à des contre-mesures opportunes
aux dernières générations des missiles multimodes
(optoélectronique/radiofréquence) et des capteurs
ou systèmes d’alerte de l’ennemi. Enin, ce projet de
R & D a permis aux scientiiques de RDDC de prendre
une part active dans un nouveau domaine scientiique
et a ouvert la voie à des échanges constructifs et à
une collaboration avec des pays étrangers.
Zaplight
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T26
MISE AU POINT EN COLLABORATION D’UN SYSTÈME DE GUERRE ÉLECTRONIQUE TERRESTRE
Le PDT d’analyse de la guerre électronique et des
communications intégrées et capteurs de radio-
fréquences (ICEWARS) a été mis en place en vue
d’améliorer la quantité, la qualité et la rapidité de
diffusion de l’information de guerre électronique (GE)
en intégrant des capteurs perfectionnés à des outils
d’intégration automatique des données. Le projet
ICEWARS a vu le jour en 2003 comme effort commun
entre les scientiiques de RDDC, des chercheurs du
Centre de recherches sur les communications, les FC
et l’industrie ain de mettre au point de nouvelles
technologies de détection et d’analyse des commu-
nications. Une méthode évolutive de développement
de logiciels a été utilisée pour augmenter progres-
sivement le niveau d’automatisation de la collecte et
du traitement des données des capteurs de GE. Une
série d’essais pratiques complets avec la participation
active du personnel militaire a permis de recueillir les
commentaires nécessaires pour orienter le programme
de recherche et adapter les technologies ICEWARS
ain de répondre aux besoins opérationnels.
Dans le cadre de la démarche, RDDC a établi
un contrat avec Xwave Solutions Inc. d’Ottawa
(maintenant CAE Services professionnels Canada)
pour mettre au point la capacité d’analyse de GE.
Le directeur – Administration du programme des
systèmes de commandement terrestre (DAPSCT),
en tant que partenaire majeur du projet, a établi un
contrat de réparation et de révision avec Xwave pour
le soutien des systèmes de GE en service de la Force
terrestre (FT).
Un premier système de capteur et d’analyse de
GE a été livré au DAPSCT en 2005 et utilisé pour
mettre au point de nouveaux systèmes opérationnels.
La version déinitive de la technologie ICEWARS a été
remise au DAPSCT en mars 2009 à des ins d’amé-
liorations à la capacité des systèmes de GE de la FT.
Cette technologie servira également de base au
nouveau PDT Klondike pour étudier les capacités
futures de GE de la FT. Grâce à l’étroite collaboration
avec nos partenaires, le projet ICEWARS a mis au
point, fait la démonstration et produit plusieurs nou-
velles technologies qui ont amélioré considérablement
la capacité de guerre électronique de l’armée. Le
projet a également contribué à amé-liorer la capacité
industrielle canadienne pour appuyer les systèmes de
GE utilisés par la FT.
Le personnel des FC évalue le système ICEWARS.
Le personnel des FC et de RDDC met à l’essai le système ICEWARS.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 27
É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION
PERFECTIONNEMENT DES CAPACITÉS DE RÉSEAU DE DONNÉES POUR LA RADIO TACTIQUE
Faisant partie intégrante de son système d’aide
au commandement terrestre (SACT), la FT se sert
de la radio de réseau de combat (RRC) pour assurer
les communications tactiques entre les véhicules
terrestres. À ce jour, la RRC a été utilisée principalement
pour les services téléphoniques essentiels et de
données limitées. Les demandes pour une meilleure
capacité de données se font de plus en plus sentir
pour satisfaire les exigences du commandement et du
contrôle et de la connaissance de la situation dans les
opérations réseaucentriques. Par ailleurs, l’intégration
des radios s’impose pour permettre la fourniture sans
interruption de services à protocole Internet (IP).
Le DAPSCT examine les options de la technologie
pour établir la faisabilité technique et le coût de
l’amélioration des radios ain de pallier les faiblesses.
RDDC procède à de la R & D en technologies de
réseau et de radio de pointe pour combler les besoins
de capacité améliorée, de résistance accrue et d’offre
de nouveaux services réseaux. Le DAPSCT a conié à
General Dynamics Canada, le fabricant d’origine de la
RRC, l’élaboration d’un prototype de la validation de
principe d’une RRC améliorée pour illustrer la faisabilité
technique et le coût. En collaboration avec le DAPSCT,
RDDC a adapté ses technologies de contrôle d’accès
de modem radio et de radiocommunication pour
répondre aux exigences précises de la RRC, qui ont
ensuite été fournies à General Dynamics Canada pour
l’élaboration du prototype. Le projet met également à
proit notre collaboration continue avec des partenaires
internationaux passant par l’initiative du Bureau des
C3 de l’OTAN pour produire une nouvelle norme
d’interopérabilité pour les RRC de capacité supérieure.
La création du prototype par General Dynamics
est toujours en cours, mais il ressort des résultats
préliminaires que les améliorations à la RRC seront
réalisables et que les nouvelles capacités de
radiocommunication qui en découleront aideront à
satisfaire les exigences opérationnelles des services
vocaux et de données.
Le personnel des FC utilise les RRC.
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CENTRE CANADIEN DES SYSTÈMES DE VÉHICULES TÉLÉPILOTÉS
En septembre 2006, le Centre canadien des systèmes
de véhicules télépilotés (CCSVT) est devenu le centre
national pour la mise au point, l’essai et l’évaluation
des systèmes télépilotés. Partenariat sans but lucratif
constitué en vertu d’une loi fédérale, le Centre a été
créé du fait de la reconnaissance du gouvernement
de l’Alberta et d’autres qu’il y a, dans le sud-est
de la province, un centre de gravité d’entreprises et
d’expertise technique en systèmes de véhicules
télépilotés (SVT). Cela s’explique en grande partie par
le programme de recherche continu dans les systèmes
télépilotés de RDDC et par l’accès à de l’espace aérien
autrement réglementé dans le polygone d’essai de
Sufield.
Le principal objectif du CCSVT est de promouvoir
le secteur industriel des SVT au Canada. Exception
faite de la promotion et du réseautage dans le secteur
industriel des SVT au Canada, le CCSVT a comme
activités premières de s’occuper des questions de
réglementation en matière de SVT et d’assurer la
coordination avec RDDC et Transports Canada pour
faciliter les vols des véhicules aériens sans pilote dans
le polygone d’essais de RDDC.
RDDC fait partie du conseil d’administration du
CCSVT et contribue à l’avancement de la technologie
des SVT. Comme l’un des plus grands secteurs
d’entraînement en Amérique du Nord, le polygone
d’essai de RDDC en est un de choix pour le CCSVT.
Son accès à une zone totale d’environ 2 700 kilomètres
carrés pour les vols de véhicules aériens sans pilote
fait du polygone d’essai une installation de classe
mondiale pour nombre de raisons : espace aérien
réglementé sans aucune circulation aérienne civile
permise, conditions météorologiques favorables (ciels
dégagés et très peu de précipitations), terrain idéal
pour les opérations de véhicules aériens sans pilote,
espace dans des hangars et soutien du personnel et
de l’infrastructure de RDDC.
RDDC a multiplié ses contacts avec d’autres
entreprises nationales et internationales, ce qui s’est
traduit par de nouvelles possibilités de collaboration et
une meilleure connaissance de la capacité du secteur.
Les véhicules aériens sans pilote offrent également
des avantages opérationnels intéressants pour les FC.
Systèmes de véhicules télépilotés
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 29
É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION
PDT DE L’HYMEX
Le PDT de l’exploitation de l’image hyperspectrale
(HYMEX) a été mis en place en vue de préparer les FC
aux possibilités futures de détection hyperspectrale
spatiale en plein essor au Canada (par l’entremise de
l’ASC) et à l’échelle internationale.
Des algorithmes de nombreuses sources ont
été évalués à l’aide de données hyperspectrales
aériennes recueillies à l’occasion de divers essais au
Canada. Les meilleurs algorithmes ont été intégrés
par MacDonald Dettwiler and Associates dans une
trousse hyperspectrale de soutien opérationnel (THSO)
élaborée avec la participation des utilisateurs inaux
des FC et achevée en juin 2009. Le Service de carto-
graphie (S Carto) et le Centre d’imagerie interarmées
des Forces canadiennes (CIIFC) étaient les deux
principaux commanditaires militaires de l’HYMEX,
relevant tous deux du directeur – Renseignement
géospatial. Des imagistes et des techniciens en
géotechnique militaires ont pris part à la déinition du
logiciel de la THSO en formulant des commentaires
dans le cadre d’ateliers et de séances de démonstration.
Figuraient parmi les partenaires de l’industrie
MacDonald Dettwiler and Associates, G.A Borstad
Associates et AUG Signals. Du milieu universitaire,
l’Université de Lethbridge, l’Université York, l’Univer-
sité de l’Alberta et l’Université du Nouveau-Brunswick
étaient du nombre. Les collaborateurs d’autres
ministères comprenaient Pêches et Océans Canada et
Ressources naturelles Canada. En outre, quelques
partenaires internationaux de la défense ont participé
au projet. Les partenaires ont, entre autres, évalué la
THSO, analysé les données, recueilli les données des
essais pratiques et fourni des détecteurs aériens pour
les essais.
À court terme, nos partenaires militaires utilise-
ront la THSO pour enseigner aux utilisateurs inaux
militaires l’imagerie hyperspectrale et pour exploiter
certains ensembles de données en hyperespace
spectral. À long terme, les FC en viendront à utiliser
l’imagerie hyperspectrale sur une base opérationnelle
plus régulière pour diverses missions allant de la
recherche du renseignement sur l’ennemi à la
détection de cibles dificiles et aux opérations de
recherche et sauvetage. RDDC poursuit également le
travail pour accroître l’utilité de l’imagerie hyper-
spectrale et améliorer les capacités de la THSO.
Trousse hyperspectrale de soutien opérationnel (THSO)
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PROJET DE DÉMONSTRATION DU SYSTÈME GMTI DE RADARSAT-2
L’exposé initial de RADARSAT-2 a laissé entrevoir la
possibilité de tester la détection du système d’indi-
cation de cible terrestre mobile (GMTI) ain de valider
les études concrètes théoriques et aériennes et de
mettre au point une véritable capacité spatiale. De ce
fait, le projet a été conçu pour créer et mettre à l’essai
un système GMTI spatial expérimental et pour utiliser
les résultats pour déinir les propriétés d’un système
opérationnel futur ainsi que les exigences s’y
rapportant.
La base théorique des systèmes GMTI de radar à
synthèse d’ouverture (SAR) aérien et spatial a été
mise au point et à l’essai avec des plateformes
aéroportées. Depuis le lancement de RADARSAT-2,
des mesures réalisées à la fois dans l’atmosphère et
dans l’espace ont été utilisées pour valider le travail théo-
rique préalable et élaborer de nouveaux algorithmes.
Les résultats de l’essai ont fourni de l’information
applicable au système GMTI de RADARSAT-2 comme
aux futurs radars spatiaux GMTI.
La Sensors Directorate du Air Force Research
Laboratory des États-Unis (dans le cadre du pro-
gramme trilatéral de recherche et développement en
technologie (TTRDP)), l’agence spatiale d’Allemagne
DLR (collaboration TerraSAR-X), le laboratoire de
défense allemand Fraunhoffer FHR, l’ASC et le
directeur – Développement de l’espace (DD Espace)
ont tous collaboré au projet. Ce dernier a fait connaître
les possibilités du système GMTI de RADARSAT-2
pour une utilisation dans les analyses d’utilité ainsi que
les caractéristiques du système GMTI pour une
utilisation dans la déinition et l’établissement des
coûts des ajouts futurs à la constellation radar, en plus
de procurer un pouvoir de négociation avec les alliés
et les partenaires internationaux.
Le personnel de RDDC Ottawa et du ministère de la Défense d’Allemagne examine les données à un lieu de référence de station de base GPS à Whistler, en Colombie-Britannique, pendant un essai du système GMTI.
L’opérateur de caméra vidéo du CIIFC surveille la circulation à Ottawa pour fournir de l’information sur la surface pour les mesures du système GMTI de RADARSAT-2.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 31
É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION
FACILITER L’ÉCHANGE D’INFORMATION ET TIRER PROFIT DE L’EXPERTISE GRÂCE À DE NOUVELLES COMMUNAUTÉS DE PRATICIENS
L’une des activités déterminantes de RDDC consiste
à créer et entretenir un réseau de partenaires et
d’experts en la matière nationaux et internationaux
dans les domaines des S & T, de la sécurité publique
et de la sécurité nationale par l’entremise de grappes
scientiiques et de communautés de praticiens.
Celles-ci sont formées de groupes d’intervenants du
gouvernement, de l’industrie et du milieu universitaire
qui partagent les mêmes intérêts pour un sujet en
particulier et qui désirent apporter leur savoir-faire et
leur expérience ain d’améliorer la capacité du Canada
à prévenir les situations qui ont un effet sur la sûreté et
la sécurité des Canadiens, à s’y préparer, à y répondre
et à revenir aux opérations normales.
Les grappes scientiiques qui font partie de
l’Initiative de recherche et de technologie CBRNE
(IRTC) sont actives depuis bon nombre d’années, mais
de nouveaux sujets d’intérêt dans le cadre du pro-
gramme technique de sécurité publique de RDDC
sont toujours en cours d’élaboration. Au cours de
l’année 2008-2009, cinq nouvelles communautés
de praticiens ont été instaurées et poursuivent leur
croissance : sécurité électronique, résilience et inter-
dépendance des infrastructures essentielles, gestion
des urgences et intégration de systèmes, biométrie et
systèmes d’identité humaine et sécurité des frontières
et des transports.
RDDC facilite la gestion de la connaissance et la
collaboration parmi les communautés de praticiens en
communiquant de l’information et des renseignements
à valeur ajoutée au moyen de réunions, d’ateliers
et de conférences, en fournissant un espace de travail
collectif de pointe par le canal d’un portail Web,
en s’associant avec l’industrie et en établissant et
coinançant des appels de propositions ouverts, équi-
tables et transparents pour les projets de sciences et
de technologie.
Le travail accompli par les communautés de
praticiens fournit et fait bénéicier des connaissances
d’une très grande valeur qui aident le gouvernement
fédéral à établir les priorités et à déinir les vulnérabilités
et les risques. Par ricochet, les décideurs sont mieux
outillés pour investir au bon endroit ain que le Canada
mette en valeur les capacités requises pour protéger
sa population et ses infrastructures.
LE MINISTÈRE AUSTRALIEN DE LA DÉFENSE FAIT L’ACQUISITION DE LA TECHNOLOGIE NÉE DES PDT DE RDDC
La Defence Science and Technology Organisation
(DSTO) de l’Australie dispose d’un programme de
systèmes de surveillance déployables. Dans le cadre
d’un essai commun sur le terrain sous l’appui du
programme de coopération technique (TTCP), les
réseaux sous-marins numériques du système rapide-
ment déployable (RDS) canadien conçus récemment
ont été présentés à un scientiique de la DSTO. De ce
fait, la DSTO a décidé que les réseaux du RDS
viendraient appuyer leur propre programme de
systèmes déployables. Une entente pour l’achat de
six réseaux a ensuite été conclue avec RDDC.
M. Philip Jackson (DSTO Australie) et M. Garry Heard (RDDC Atlantique) examinent la « tête » du réseau avant la mise en œuvre pendant les essais d’acceptation à St. Margaret’s Bay, en Nouvelle-Écosse.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T32
L’ordre d’achat prévoyait la conception et la con-
struction de six réseaux acoustiques conformément à
des caractéristiques prédéinies de rendement, de
poids, de puissance et de consommation d’énergie.
Les réseaux sont destinés à être utilisés dans un
système déployable à piles et doivent par conséquent
être hautement eficaces.
Les hydrophones à gamme étendue de fréquence,
une interface Ethernet au réseau, un câble de réseau
spécialisé avec une membrure de force intégrée et un
concept du conditionnement de l’hydrophone simpliié
comptent parmi les améliorations particulières des
réseaux australiens par rapport aux anciens réseaux
du RDS. La tâche a été réalisée par RDDC à titre
d’entrepreneur principal et par Omnitech Electronics
et Wescan Systems Ltd. comme sous-traitants. Les
réseaux ont été acheminés à l’Australie en juin 2008.
Après la fourniture des six réseaux à la DSTO, la
technologie des réseaux numériques du RDS a été
transférée à l’industrie. Omnitech Electronics Inc. a
breveté la technologie des réseaux et fourni deux
autres réseaux à L3 Communications en Australie.
CIPROFLOXACINE ENCAPSULÉE DANS DES LIPOSOMES
Les infections respiratoires bactériennes sont très
dificiles à traiter, même au moyen d’antibiotiques à
large spectre. L’antibiothérapie ne réussit toujours pas
à faire baisser les taux de mortalité du charbon
pulmonaire, de la tularémie et de la peste pneumonique.
Bon nombre de tels pathogènes sont intracellulaires
et survivent aux effets de l’antibiothérapie. De ce fait,
RDDC a mis en place un projet pour démontrer
l’eficacité accrue de la ciproloxacine encapsulée
dans des liposomes contre plusieurs infections
pulmonaires.
La ciproloxacine encapsulée dans des liposomes
a démontré une eficacité accrue dans une seule dose
contre des pathogènes respiratoires bactériens,
comme des cellules de la souche du vaccin vivant
F. tularensis, avec un modèle d’essai létal de souris.
Le développement industriel a pris le relais de la
recherche par le processus du PDT. Suivant le
partenariat et l’exécution du contrat par RDDC,
Aradigm Corp. a fait de la ciproloxacine encapsulée
Nœuds du réseau du RDS
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 33
É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION
dans des liposomes un de ses principaux composés.
L’entreprise a pris à son compte le programme de
développement clinique et a dernièrement mené à
terme avec succès deux études de phase 2 pour le
traitement des infections associées à la ibrose
kystique et à la bronchectasie. Par l’entremise du
TTCP, le Royaume-Uni effectue une évaluation de la
ciproloxacine encapsulée dans des liposomes. Un
produit qui a obtenu l’approbation réglementaire pour
une indication (ibrose kystique) peut rapidement être
approuvé pour d’autres indications (comme une
infection pulmonaire de menace biologique).
Figurent parmi les partenaires du projet RDDC
pour la démonstration de principe et l’avis scientiique,
Northern Lipids Inc. pour la formulation et la stabilité
du produit et Aradigm Corp. pour l’élaboration de
l’inhalateur à poudre sèche et pour avoir mené à
terme avec succès les essais cliniques de phase 2
du produit. Le Defence Science and Technology
Laboratory du Royaume-Uni aimerait mettre à l’essai
la ciproloxacine encapsulée dans des liposomes
contre un certain nombre de modèles d’infectiosité
de menace biologique.
L’utilisation de la technologie permettra d’offrir
des traitements plus eficaces contre les agents
biologiques propagés par aérosols tant pour les FC
que pour les premiers intervenants de la sécurité
publique.
Les essais cliniques de phase 2 de la ciproloxacine encapsulée dans des liposomes ont été menés à terme avec succès.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T34
INFLUENCER LA PRISE DE DÉCISIONSRDDC contribue de façon notable à l’élaboration et à l’amélioration des stratégies
et des politiques qui soutiennent les intérêts du Canada en apportant un savoir-
faire, des conseils et une orientation techniques et scientiiques inestimables.
En intégrant les éléments scientiiques et techniques dès le début des processus
de décision et de développement, RDDC veille à ce que les ressources soient
investies là où elles sont vraiment nécessaires. Le présent chapitre décrit
certaines des principales activités de S et T qui aident nos dirigeants à prendre
des décisions éclairées.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 35
INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS
SÉLECTION DES ASTRONAUTES CANADIENS – DÉPISTAGE
En mai 2008, l’ASC a entamé un processus de
sélection pour recruter de nouveaux astronautes. De
la présente sélection s’ajoutent deux nouveaux
astronautes qui s’acquitteront des tâches de l’ASC à la
Station spatiale internationale pour la durée de son
cycle de vie établi, soit jusqu’en 2015 ou plus tard. Le
processus de sélection des astronautes comprend
un examen médical complet et l’ASC a mandaté le
Centre de médecine environnementale des Forces
canadiennes à RDDC pour réaliser le test médical de
sélection très poussé de phase 3 des astronautes
candidats inalistes de l’ASC.
En mars 2009, 16 inalistes, sélectionnés parmi
plus de 5 000 candidats initiaux, ont été soumis à un
examen médical et psychologique complet pendant
5 jours au Centre des sciences médicales aéro-
spatiales et sous-marines (CSMASM) de RDDC.
L’examen a été mené en grande partie à l’aide des
installations offertes au sein des services d’experts-
conseils en médecine du CSMASM à RDDC, là même
où le dépistage du personnel navigant des FC est
principalement effectué. Les services d’experts-
conseils en médecine ont travaillé de concert avec
l’ASC pour mettre en place les techniques d’imagerie
additionnelles qui étaient requises, comme l’imagerie
par résonance magnétique, le tomodensitogramme
et l’ultrason, au North York General Hospital. Les
essais en laboratoire ont quant à eux été effectués par
LifeLabs. Le choix des services d’experts-conseils
en médecine du CSMASM à RDDC conirme la
primauté de l’établissement au Canada pour les
évaluations aéromédicales cliniques. Les examens
médicaux complets des 16 inalistes visaient à
s’assurer que les candidats sélectionnés respectaient
toutes les normes médicales requises pour les tâches
de la Station spatiale internationale.
Le CSMASM à RDDC demeure un centre
d’excellence pour l’évaluation médicale et l’entraîne-
ment des équipages militaires et civils. Des plans pour
l’entraînement aéromédical des astronautes choisis
comptent parmi les collaborations futures avec l’ASC.
Le CSMASM offre de la consultation, des évaluations
et de l’entraînement à divers organismes du MDN
et civils.
Dans le cadre des activités de dépistage médical de RDDC et du CMEFC, le service de consultation médicale a travaillé avec l’ASC ain d’élaborer des procédures d’imagerie additionnelles au North York General Hospital.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T36
MODÉLISATION ET ANALYSE DES CENTRES DE SOUTIEN OPÉRATIONNEL DES FC
L’un des plus grands déis des FC est d’améliorer leur
capacité à manœuvrer partout au monde, à déployer
et maintenir des forces à l’étranger loin de leur base
de soutien nationale. La capacité à manœuvrer partout
au monde comporte deux éléments majeurs, soit la
mobilité et la durabilité. La mobilité est directement
liée aux besoins de transport. Quant à la durabilité, elle
se rattache au soutien logistique et au soutien connexe
pouvant être déployés. La présente étude a donc
été entreprise pour répondre à deux problèmes de
logistique militaire associés au concept de soutien
centralisé : l’optimisation de l’emplacement des
centres de soutien opérationnel et l’établissement de
l’itinéraire des aéronefs pour un soutien opérationnel.
La question de l’emplacement des centres consiste à
localiser différents centres de soutien à des endroits
stratégiques dans le monde pour assurer un maintien
eficace des opérations de déploiement. La question
de l’itinéraire des aéronefs consiste à établir des
itinéraires optimaux dans un réseau de centres de
soutien opérationnel pour le transport de fournitures
et de marchandises pendant les opérations de main-
tien en puissance.
Au cours de l’étude, des mesures de rendement
ont été mises au point pour évaluer l’eficacité de
différents centres de soutien opérationnel. Cette
étude a été menée en 2007 et 2008 et a été mise en
œuvre pour le compte du Commandement du soutien
opérationnel du Canada (COMSOCAN).
Le COMSOCAN s’est penché sur la question des
centres de soutien opérationnel et a récemment
présenté un rapport au Chef d’état-major de la
Défense sur les recommandations futures pour la
mise en place d’un réseau mondial de ces centres.
Dernièrement, le COMSOCAN a ouvert le premier
centre à Spangdahlem en Allemagne sur une base de
validation de trois ans. Les activités de modélisation et
d’analyse mises sur pied par RDDC fournissent une
base solide pour éclairer la prise de décisions sur
l’emplacement et la mission des centres. Une fois en
place, le réseau de centres de soutien opérationnel
constituera un outil très pratique permettant de
manœuvrer partout au monde.
La méthode d’analyse utilisée pour l’étude peut
être mise en œuvre pour examiner de prochains
concepts de soutien opérationnel, comme le pré-
positionnement en mer, et pour déterminer les
emplacements optimaux de prépositionnement en
appui aux opérations nationales (lignes de commu-
nication pour le Nord, par exemple). Cette étude
fournit une capacité d’analyse très pratique pour les
problèmes de logistique opérationnelle.
APPAREILS DE RECHERCHE ET DE SAUVETAGE À VOILURE TOURNANTE GRIFFON ET CORMORANT
En 2005, il s’est imposé avec évidence que le parc
d’appareils de recherche et de sauvetage (SAR) à
voilure tournante des FC, le CH149 Cormorant, ne
pouvait répondre à tous les besoins de SAR pour
l’emploi d’une force (EF) et la mise sur pied d’une
force (MPF). Par conséquent, en septembre 2005,
quatre CH146 Griffon et le personnel connexe ont été
déployés au Centre conjoint de coordination des
opérations de sauvetage de Trenton (CCCOS) dans le
cadre de l’opération Starish. La lotte de Cormorant a
ensuite été répartie parmi les trois autres bases
principales d’opérations (MOB) de Comox, Gander et
Greenwood. Il en a été ainsi jusqu’à ce que l’état de
fonctionnement des Cormorant soit amélioré au point
que la reprise des opérations aux quatre MOB soit
possible.
L’étude s’est déroulée en plusieurs étapes au
cours d’une année et demie. Durant la première, les
études du personnel du Chef d’état-major de la Force
aérienne (CEMFA) ont porté sur la disponibilité du
Cormorant. La deuxième étape a suivi trois grands :
l’examen par des analystes de trois options visant à
améliorer l’état de fonctionnement de la lotte de
Cormorant; des activités courantes de simulation de la
Force aérienne (FA) et des forces alliées pour
déterminer l’effet de la diminution du contingent
annuel d’heures de vol (CAHV) de la MPF Cormorant;
le Griffon comme principale plateforme de SAR à
voilure tournante. Les deux étapes de l’examen
détaillé de la nature des incidents dans la zone de
responsabilité de Trenton ont servi de base pour
conseiller le CEMFA sur l’historique des demandes
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 37
INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS
d’une plateforme de SAR à voilure tournante déployée
de la MOB de Trenton. À la in de chaque étape, le
CEMFA a été informé des résultats. Le Chef d’état-
major de la Défense a ensuite été informé des
conclusions générales et de la voie à suivre indiquée
par le CEMFA.
À court terme, l’analyse a sufi à fournir au CEMFA
une base à partir de laquelle orienter les moyens pour
accroître la capacité de SAR à voilure tournante. À
long terme, l’analyse des incidents et de l’intervention
dans la zone de responsabilité de Trenton conduira à
des améliorations dans les types de mesures de la
performance et de la collecte d’information requise
pour évaluer les opérations de SAR et la performance
futures, constituant le fondement d’autres amélio-
rations de la capacité.
JEUX DE LA FORCE OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES – ÉQUIPES ROUGES
La constitution d’une équipe rouge est une activité de
soutien au processus organisationnel menée par une
équipe lexible, ayant une grande faculté d’adaptation,
indépendante et experte qui vise à établir une relation
d’apprentissage collaboratif en permettant une ana-
lyse critique des hypothèses, des concepts, des plans,
des opérations, des organisations et des capacités du
point de vue des adversaires dans le contexte d’un
environnement de sécurité complexe. Le concept
d’équipe rouge est utilisé pour remettre en question
les hypothèses et les idées préconçues des situations
opérationnelles complexes, mais pas la probabilité
qu’une cible soit attaquée ou qu’une tactique soit
utilisée. Il ne peut éviter la surprise, mais contribue à
éviter l’étonnement catastrophique. Cela est particu-
lièrement essentiel lorsque l’adversaire est agile ou
dificile à déinir parce que la méta-ignorance peut
être mieux exprimée.
Actuellement, les principaux partenaires et clients
du concept d’équipe rouge sont la haute direction
de la Force opérationnelle interarmées des Jeux
Olympiques (FOIJO) et l’équipe du processus de
planiication des réponses rapides. L’entreprise est
une collaboration entièrement intégrée de RDDC, du
projet Solutions de sécurité coordonnées pour les
événements majeurs (SSCEM), et de la FOIJO.
Le mécanisme d’exécution du concept d’équipe
rouge a commencé par plusieurs simulations d’exer-
cice sur maquette mises au point à partir d’un plan de
campagne d’un adversaire. Les simulations visaient à
faire ressortir des sujets nouveaux et persistants pour
appliquer la pensée critique orientée vers les déis
majeurs. Ainsi, le groupe cible pouvait réléchir aux
sujets dans le cadre d’une équipe et songer aux
divers effets en cascade ou aux conséquences. Les
principales constatations révèlent jusqu’à maintenant
que la composition de l’équipe rouge, pour être
eficace, exige un effort considérable pour obtenir
la connaissance et l’état d’esprit appropriés. Elle
nécessite un mélange de talents et de points de vue
et doit mettre l’accent sur le bon tempérament et la
bonne motivation. Elle doit également comprendre
du personnel bien renseigné, et non des profanes,
responsable devant le commandant, mais libre de
mettre en doute des points posant problème.
ANALYSE DE LA STRUCTURE DE FORCES DE LA MARINE
À l’approche de la in de vie opérationnelle des
plateformes actuelles de la lotte de surface de la
Marine canadienne au cours des 10 à 15 prochaines
années, la question de la forme que devrait prendre la
future combinaison de navires de la lotte se pose.
Bien qu’une étude sur la composition de la lottille
(FMS I) ait été menée en 2005, le milieu du
développement des forces a évolué, tout comme les
outils conçus au départ pour examiner l’effet
stratégique de la planiication fondée sur les capacités.
Dans le présent contexte, il est maintenant essentiel
de revalider les hypothèses, de préciser l’environne-
ment de sécurité de l’avenir théorique, de présenter
des concepts de plateformes modiiées et de réévaluer
les structures futures de la lotte pour mener à bien la
deuxième version de l’étude sur la composition de la
lottille (FMS II).
L’objectif de la FMS II était d’examiner une vaste
gamme d’options de lotte en fonction des concepts
de navires futurs. Les options envisagées compre-
naient la lotte « cible » du Chef d’état major de la
Force maritime (CEMFM) et la lotte de la SDCD ainsi
que des variantes à coût, qualité et quantité limités.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T38
L’outil de simulation de la structure de forces
Tyche a été mis au point pour permettre à la Marine
d’effectuer une planiication fondée sur les capacités
en portant une attention à la planiication de la
structure de forces globale plutôt qu’au remplacement
de plateformes au gré des circonstances.
La tâche permet au CEMFM, aux oficiers supé-
rieurs de la Marine, aux planiicateurs du développe-
ment de la Force maritime (DFM) et à l’état-major
d’examiner les risques stratégiques associés à des
options de lotte multiples et diverses grâce à une
démarche indépendante, globale et scientiique et de
mieux orienter les autres analyses en cernant les
facteurs ayant le plus d’inluence sur la planiication
des prochaines structures de lotte. La FMS II et le
modèle de données associé ont fourni des recom-
mandations pour aider à faciliter le processus de prise
de décisions pour ce qui est du nombre et de la
capacité requise des nouvelles catégories de navire.
Une analyse rigoureuse et étoffée est essentielle pour
déinir les énoncés des besoins des grands projets
d’acquisition d’immobilisations, notamment ceux qui
peuvent avoir un effet de plusieurs milliards de dollars
sur le budget et l’économie du Canada.
ÉLABORER L’ORIENTATION DE LA POLITIQUE DES MUNITIONS POUR LES FC
La stratégie de constitution de réserves de munitions
des FC a jusqu’à maintenant reposé sur une ancienne
politique de stockage ainsi que sur les demandes en
opérations et en instruction comparées à la disponibilité
des fonds. Au cours d’une réunion stratégique
d’orientation du Conseil des munitions présidée par le
Sous-chef d’état-major – Matériels (SCEM Mat), il a
été convenu que l’adoption d’une méthode de
modélisation mise à jour était nécessaire ain de
mieux planiier l’utilisation et les besoins des munitions
avec davantage de rigueur scientiique. Par la suite, le
SCEM Mat a conié à la Direction de la recherche
opérationnelle – Groupe des matériaux (DROGM) la
tâche de mener une étude ayant pour but d’élaborer
l’orientation de la politique pour les stocks de
contingence des FC, déinie pendant la conservation
des munitions dans des dépôts.
La suite donnée de la DROGM a été :
1. d’examiner divers scénarios auxquels le Canada
peut raisonnablement être appelé à participer dans
un proche avenir;
2. de calculer la quantité des stocks opérationnels
(stocks op) requis dans de telles missions;
3. d’estimer les stocks de contingence des FC désirés
en fonction de la nature des munitions pour les
perspectives prochaines à l’aide des besoins de
stocks op calculés dans les scénarios examinés
ainsi que des besoins d’instruction connexes;
4. de formuler des recommandations sur les quantités
de chaque type de munitions.
La tâche a été menée à bien en collaboration
avec le J4 Ammo du Commandement du soutien
opérationnel du Canada ( COMSOCAN) et des membres
du Conseil des munitions. Les résultats ont établi les
types de munitions (et les quantités) qui devraient être
acquises ain d’atténuer le risque de pénuries. L’ampleur
de ces acquisitions variait considérablement selon le type
de scénario prévu, oscillant entre 70 millions et près
de 900 millions de dollars. Il a été recommandé de
procéder à l’approvisionnement en munitions d’au moins
100 millions de dollars dans un avenir proche pour réduire
le risque de pénuries pendant un scénario asymétrique.
SOUTIEN DE RDDC À LA FORCE OPÉRATIONNELLE MULTINATIONALE 150 ET À L’OPÉRATION ALTAIR
À l’été 2008, le Canada a pris le commandement de la
Force opérationnelle multinationale (FOM) 150, une
force opérationnelle navale active dans la mer d’Arabie,
le golfe d’Oman, le golfe d’Aden et la mer Rouge.
L’opération Altair (Op Altair), qui constituait la contri-
bution maritime canadienne, permettait d’appuyer la
campagne internationale contre le terrorisme et a
fortement rehaussé l’interopérabilité des marines
canadienne et américaine. La FOM 150 disposait des
navires de guerre canadiens NCSM Iroquois, NCSM
Calgary et NCSM Protecteur, de même que de
plusieurs autres bâtiments des marines alliées.
De mai à septembre, RDDC a eu l’occasion
d’intégrer deux scientiiques à la FOM 150. L’un a été
affecté à la Force maritime multinationale (FMM) dans
le Royaume de Bahreïn au Moyen-Orient, et l’autre
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 39
INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS
conseiller en sciences et technologies devait appuyer
les opérations du personnel de la FOM 150 dans le
nord de la mer d’Arabie. Tous deux travaillaient en
tandem, le scientiique affecté en mer complétant le
soutien analytique opérationnel du scientiique affecté
au QG de la FMM à Bahreïn en s’intéressant à
certaines questions tactiques et à la vie à bord des
navires.
À la FMM, le scientiique de RDDC a travaillé au
sein d’une cellule d’analyse des opérations, qui avait la
responsabilité d’évaluer toutes les campagnes menées
par la FMM, y compris celles de la FOM 150. Le travail
touchait l’élaboration et la surveillance de diverses
mesures pour évaluer les réalisations et le rendement
de la coalition. Les éléments à évaluer comprenaient
l’incidence des actes de piraterie et d’autres crimes
perpétrés en mer, la présence navale, les patrouilles
aériennes au-dessus de la mer et la collaboration avec
les pays de la région. Ces paramètres ont été combinés
ain d’évaluer les progrès relativement à des objectifs
de campagne de niveau supérieur. Le scientiique de
RDDC a travaillé au sein de l’équipe d’analyse des
opérations en collaboration avec des scientiiques
spécialistes de la défense du Royaume-Uni (3), de
l’Australie (1) et de la marine pakistanaise (2).
En mer, la tâche principale du conseiller en S et T
était de soutenir l’état-major du commandement,
mais cela permettait également d’intégrer aux
opérations des technologies pertinentes (comme des
systèmes de communications informatiques améliorés
pour l’arraisonnement des navires) et d’identiier les
activités qui pourraient proiter des efforts concertés
en S et T au cours des prochaines années. Les
demandes de renseignements provenant du terrain se
sont concrétisées par la mise en œuvre immédiate de
meilleurs outils de planiication tactique et l’établisse-
ment de nouveaux liens avec le milieu technique de
l’Agence des services frontaliers du Canada sur des
sujets d’intérêt commun, comme la détection de la
contrebande à bord des navires. Le suivi de l’expé-
rience de l’Op Altair a également permis d’obtenir des
technologies améliorées, comme le dispositif
acoustique à grande portée, en appui de la mission de
2009 du NCSM Winnipeg dans le golfe d’Aden.
Le NCSM Iroquois en mer dans le cadre des opérations de la FOM 150.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T40
OPÉRATION ATHENA
L’opération Athena est la participation du Canada à la
Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS)
en Afghanistan. Concentrée dans la province de
Kandahar dans le sud de l’Afghanistan, depuis
l’automne 2005, elle poursuit un objectif global :
laisser l’Afghanistan aux Afghans et en faire un pays
mieux gouverné, plus paisible et plus sûr. Depuis
l’automne 2006, RDDC maintient un cadre de deux
scientiiques de la Défense déployés au Quartier
général de l’état-major de la Force opérationnelle à
Kandahar pour un soutien direct au commandant de la
Force opérationnelle interarmées. Cette année, six
scientiiques de trois centres différents de RDDC ont
été déployés. La plupart possèdent de l’expérience en
analyse opérationnelle, mais cette année, pour la
première fois, nous avons déployé des scientiiques
de la Défense détenant des connaissances spéciali-
sées en technologie et en laboratoire. Nos scientiiques
ont conseillé le commandant dans les domaines
de l’évaluation de la campagne, de l’analyse de son-
dages et de l’analyse des tendances des mesures
importantes.
Le Canada a assumé le commandement du
Commandement régional (Sud) de la FIAS dirigée
par l’OTAN à Kandahar pendant neuf mois à partir
de février 2008. Au cours des neuf mois, RDDC a
déployé trois analystes de la Défense pour seconder
le commandant dans diverses tâches d’analyse
opérationnelle.
Le soutien de trois ans de RDDC à l’Équipe
consultative stratégique – Afghanistan (ECS-A) située
à Kaboul a pris in avec le remplacement de l’équipe
par un bureau d’appui du gouvernement du Canada
géré par les Affaires étrangères. Mme Elizabeth Speed
a passé deux des trois ans à Kaboul en appui à l’ECS-A.
Le travail de Mme Speed au sein de l’ECS-A visait
essentiellement à fournir des critères d’eficacité pour
le ministère de l’Éducation et des conseils sur la
réforme électorale. L’ECS-A a été créée pour appuyer
le gouvernement afghan dans sa planiication
stratégique.
Au cours de l’année 2008-2009, RDDC a déployé
sept autres membres du personnel technique et
scientiique en Afghanistan pour des visites à court
terme en vue d’effectuer des essais scientiiques et
de la formation et d’assurer un soutien opérationnel.
À raison de 12 heures de travail par jour, 7 jours
sur 7 pour une période pouvant aller jusqu’à 9 mois et
après avoir suivi un régime d’entraînement rigoureux,
ces membres du personnel de RDDC ont contribué
positivement aux efforts du Canada en Afghanistan.
En août 2008, notre participation a atteint son sommet
lorsque sept scientiiques de la Défense étaient
déployés dans la région.
LE MODÈLE STRATÉGIQUE DE PRÉVISION DES COÛTS APPLIQUÉ À L’ÉLABORATION DES OPTIONS DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE « LE CANADA D’ABORD » (SDCD)
La SDCD, lignes directrices du gouvernement pour
orienter l’avenir des FC et du MDN, a été étayée par
une analyse détaillée de la capacité inancière des
mises en œuvre possibles en fonction de l’application
de principes économiques connus. Plus particu-
lièrement, la SDCD a nécessité l’ébauche d’un plan de
mise en œuvre déterminé par la quantiication et la
maximisation des objectifs généraux du gouvernement
en matière de sécurité nationale et de politique
étrangère qui tiennent compte des réalités inancières
et de l’équilibre entre le personnel, l’équipement,
l’état de préparation et l’infrastructure, quatre piliers
des capacités militaires.
En appliquant le premier modèle stratégique de
prévision des coûts intégré du MDN, conçu par RDDC,
l’équipe d’élaboration des options pour la SDCD a
entrepris une modélisation de l’optimisation sous
contrainte. Pour ce faire, un lien a été établi entre les
résultats escomptés du processus de planiication par
capacité au niveau des avantages militaires et le
modèle stratégique de prévision des coûts pour
représenter la dynamique et les interdépendances des
dépenses par catégorie et des technologies de
production militaire pour servir de base aux coûts.
De novembre 2007 à janvier 2008, l’équipe
d’élaboration des options a utilisé une version
condensée du processus de planiication axée sur les
capacités pour établir l’ordre de priorité des objectifs
militaires et les chiffrer. De plus, le modèle stratégique
de prévision des coûts a été modiié pour permettre
une analyse méthodique de scénarios de simulation et
a été doté d’éléments d’étalonnage qui ont permis
d’échelonner les coûts d’approvisionnement et en
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 41
INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS
service pour une analyse approfondie. La version
condensée portait essentiellement sur le pilier de
l’équipement. Les prochains exercices de planiication
par capacité tiendront compte des quatre piliers de la
SDCD.
La SDCD aidera à rebâtir les FC grâce à l’adoption
d’un cadre de planiication budgétaire à long terme
constant. Le cadre de inancement à long terme pré-
visible et durable représenté dans le document ainsi
que les étapes énoncées pour l’arrivée des outils clés
devraient inciter les industries canadiennes à investir
dans de nouvelles technologies et à harmoniser leurs
processus de fabrication et leurs programmes de
recherche et développement ain de faciliter les nou-
velles demandes d’approvisionnement et en service.
APPUI À LA FEUILLE DE ROUTE DES CAPACITÉS STRATÉGIQUES
Le Chef – Développement des forces (CDC) relève du
Vice-chef d’état-major de la Défense (VCEMD) pour
orienter la conception future des FC. Dans le cadre de
ses fonctions, le CDF avait besoin d’une feuille de
route des capacités stratégiques pour indiquer la voie
à suivre pour le perfectionnement des capacités des
FC au cours des 20 prochaines années.
L’Équipe de recherche opérationnelle en planii-
cation stratégique (EROPS) à RDDC a conçu un
ensemble d’outils pour appuyer le travail du CDF en
recueillant des évaluations des besoins en capacités
et de l’exécution des capacités actuelles et futures
ain de rentabiliser les prochains investissements
ayant trait aux capacités. Une équipe de scientiiques
a effectué le travail au cours de l’année 2007-2008 à
même les bureaux du CDF au Quartier général de la
Défense nationale. La dernière version de la Feuille de
route a été achevée en juillet 2008 et offre une
première vue d’ensemble du développement des
capacités touchant tous les services pour appuyer la
mise en œuvre de la Stratégie de défense « Le Canada
d’abord ». L’établissement de la planiication de la
Défense sur un fondement analytique rigoureux
conduira à un meilleur équilibre et à une eficacité
accrue des FC dans le futur.
ENQUÊTE CONTINUE SUR LES ATTITUDES PRONONCEZ-VOUS
Le sondage Prononcez-vous (PV), enquête continue
sur les attitudes, a été conçu pour aborder divers
sujets dans un seul sondage, comme la carrière
militaire, la conciliation travail-vie personnelle et le
leadership, ce qui élimine la nécessité des sondages
individuels et réduit la lassitude des sondages. La
tenue semestrielle du PV aide également à suivre
l’évolution des attitudes et des opinions de la Force
régulière au il du temps.
Le sondage PV a permis de recueillir des données
de près de 11 000 membres de la Force régulière
depuis 2004. En continuant de recueillir les données
tous les six mois, une nouvelle phase du projet
permettra une analyse approfondie des tendances
dans les attitudes et opinions de la Force régulière au
il du temps.
Les résultats permettent d’orienter les politiques
et les programmes sur diverses questions militaires
comme la restriction imposée, les langues oficielles
et le Programme d’éthique de la Défense. Les
résultats de huit services différents peuvent être
obtenus sous forme écrite et ont en outre été
présentés à diverses organisations, par exemple aux
groupes de coopération technique, au Conseil des
Forces armées, au Conseil du commandement du
personnel militaire et à plusieurs conférences
nationales et internationales.
Les résultats du sondage PV permettent à la
haute direction de connaître les attitudes et les
opinions de la Force régulière directement de la
source. Le sondage PV sert aussi de référence,
favorisant les collaborations et les comparaisons
internationales par la communication de certains
éléments des sondages réalisés dans les pays alliés.
En tant que méthode pour les comparaisons
internationales, certains éléments du Prononcez-vous
se trouvent également dans les sondages militaires
sur les attitudes des pays alliés, dont l’Australie, la
Nouvelle-Zélande et le Royaume Uni.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T42
EXCELLER DANS LES OPÉRATIONS INTERNESLa réussite de RDDC tient à plusieurs facteurs, notamment la qualité et la
pertinence de nos recherches, la qualité de nos opérations, la compétence de
notre effectif et l’eficacité de notre milieu de travail. Ces facteurs combinés nous
donnent une solide assise sur laquelle nous pouvons édiier et renforcer nos
capacités. Nous soulignons nos succès en reconnaissant et en récompensant
nos réalisations.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 43
EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES
Aller de l’avant en tant qu’organisation
EXPÉDITION 09
RDDC travaille dans un contexte marqué par une
accélération sans précédent des changements. Pour
rester utiles et maximiser l’effet de nos investisse-
ments dans le domaine des sciences et de la
technologie pour la défense et la sécurité publique,
nous devons continuellement anticiper, nous adapter
et rester souples. RDDC assure la gestion de sa
transformation stratégique continue par l’intermédiaire
de ses « Expéditions ».
RDDC a lancé Expédition 09 en janvier 2008
avec des résultats spéciiques escomptés dans trois
grands domaines stratégiques. La date d’achèvement
prévue était septembre 2009, mais dès mars 2009
nous avions franchi des étapes importantes dans
chacun des trois domaines.
En matière de gestion des principales capacités
internes, en mars 2009 nous avions accompli un cadre
pour l’établissement des priorités et l’affectation des
ressources et nous l’exécutions dans le cours de son
premier cycle annuel. Nous avons également mené à
bien un cadre pour la gestion stratégique des capacités
de S & T et en étions à produire la première évaluation
détaillée. Nous avions déini et inancé les options
d’investissement pour établir notre capacité straté-
gique des services généraux et étions en cours de
planiication et de mise en place de la capacité et du
soutien nécessaires pour nos gens.
Pour ce qui est de la gestion du programme et
des activités de S & T, en mars 2009 nous avons
atteint une capacité opérationnelle initiale pour l’Entre-
prise S & T de la Défense en exécutant le premier
cycle complet de planiication et de production de
rapports. Nous avons établi des partenariats avec des
intervenants clés du MDN et lancé un ensemble de
projets pilotes de validation de concept pour l’amé-
lioration harmonieuse des capacités des FC au moyen
de l’intégration technologique. En outre, nous avons
mis au point la gestion du programme de S & T en
établissant deux nouveaux groupes de partenaires et
fait paraître la première orientation annuelle pour le
processus de conception de programme.
Enin, nous avons réussi à établir une inluence et
des relations pour incorporer les S & T de défense et
de sécurité publique aux programmes ministériels et
fédéraux. Nous avons franchi d’importantes étapes en
mettant en œuvre le plan d’activités du Centre des
sciences pour la sécurité de RDDC, y compris en
établissant des liens avec le grand centre de sécurité
publique et en inluençant la politique et participant
aux préparatifs pour les Jeux d’hiver de 2010 à
Vancouver. Nous avons déterminé les domaines et
les principaux liens pour accroître l’apport des S & T
aux processus fondamentaux du MDN. Nous étudions
les options pour la participation des S & T à la gestion
des risques dans la mise en œuvre de la SDCD. En
outre, nous avons accompli des progrès en nouant
le dialogue avec les intervenants pour déinir le
rôle approprié des S & T dans la maximisation des
avantages économiques des investissements en
défense tout en faisant en sorte que les FC soient à la
ine pointe.
RÉSEAU DU SCIENTIFIQUE EN CHEF
2008 était la première année d’activités complète du
réseau du scientiique en chef, dirigé par le Bureau du
scientiique en chef. La vision du réseau est d’être un
chef de ile inluent en matière d’innovation, d’excel-
lence et de gestion de la connaissance S & T pour
RDDC et l’Entreprise S & T. Conscient de la nécessité
d’un rôle se distinguant de la gestion et de l’exécution
du programme, le réseau du scientiique en chef
s’occupe du Système de gestion des capacités en
S & T de RDDC, y compris des perspectives.
Par diverses participations du personnel de RDDC
et la contribution directe du réseau du scientiique en
chef, le Bureau du scientiique en chef a conçu un
cadre pour la gestion des capacités en S & T de
l’ensemble de l’organisme.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T44
COLLOQUE SCIENCE ET TECHNOLOGIE POUR LA DÉFENSE 2008
Le huitième colloque Science et technologie pour la
défense et deuxième coparrainé par le Chef –
Développement des forces, le MDN et le Sous-
ministre adjoint (Science et technologie) s’est déroulé
à Ottawa les 20 et 21 mai. Environ 200 participants y
ont pris part. Le but du Colloque Science et tech-
nologie pour la défense 2008 – deuxième d’une série
se déroulant sur trois ans – était d’explorer plus en
détail les questions conlictuelles centrées sur
l’humain. Les trois thèmes abordés étaient l’intention
de l’adversaire, comprendre l’espace de combat
d’idées et la complexité des rapports humains. Le
colloque de 2007 poussait la communauté S & T à
examiner les questions suivantes, présentées dans
trois domaines de conlits : conlits entre personnes,
conlits entre la personne et la nature, conlits entre la
personne et elle-même.
INSTITUT DE RECHERCHES POUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ
Cinq ans après en avoir eu l’idée, RDDC et le Collège
militaire royal du Canada (CMR) ont créé l’Institut de
recherches pour la défense et la sécurité (IRDS), qui
aspire à être un centre pour la défense et la sécurité
reconnu à l’échelle internationale tant pour le milieu
universitaire que celui de la recherche scientiique
pour la défense et la sécurité. L’institut contribuera
aux priorités en matière de défense et de sécurité du
gouvernement du Canada et augmentera la capacité
des FC et du MDN. Le nouvel institut favorisera
l’établissement d’une alliance stratégique solide entre
RDDC et le CMR avec des objectifs communs tout en
tirant parti du mandat unique du CMR et de ses
échanges avec des établissements d’enseignement
plus généraux, dont ceux militaires.
RDDC MET EN PLACE SA PREMIÈRE UNITÉ DE SOUTIEN MILITAIRE
En mai 2008, RDDC a mis en place sa première Unité
de soutien militaire (USM) dont le but est d’activer un
mécanisme plus rigoureux visant à coordonner la
contribution militaire ain de favoriser le recours à la
science et à la technologie comme multiplicateurs de
force. L’USM fournira à RDDC une équipe militaire
compétente et expérimentée venant en aide pour
présenter des solutions scientiiques et techno-
logiques pour les FC. La création de l’USM permettra
une gestion eficace et créera une équipe à service
complet de RDDC formée de travailleurs scientiiques,
d’ingénieurs, de techniciens, de personnel de soutien
général et de personnel militaire.
ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI
En faveur du seizième rapport annuel du grefier du
Conseil privé sur la fonction publique du Canada,
RDDC s’engage à ce que sa main-d’œuvre soit
entièrement représentative de la diversité de la popu-
lation canadienne. Au cours de l’année 2008-2009,
RDDC a conçu et mis en œuvre un plan de commu-
nication pour l’équité en matière d’emploi pour
sensibiliser l’organisme à la diversité. Des articles
sont diffusés régulièrement dans Léo en ligne, le
bulletin électronique de RDDC, pour annoncer des
activités de commémoration et les mois du patri-
moine et pour encourager la participation au sein de
l’organisme. Encore une fois cette année, le lien pour
le calendrier multiculturel des divers festivals et
événements dans le monde était accessible sur le site
Internet de RDDC. Les taux de représentation au sein
de RDDC des groupes visés par l’équité en matière
d’emploi au cours des cinq dernières années sont
présentés à l’appendice 5.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 45
EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES
LANGUES OFFICIELLES
RDDC poursuit ses efforts ain de forger et de
maintenir en poste une main-d’œuvre bilingue, agile et
mobile. En plus des possibilités de formation et des
occasions de perfectionnement offertes régulièrement
aux employés, l’organisme en est à mettre en œuvre
une stratégie sur les langues oficielles pour le groupe
de gestion des scientiiques de la Défense. Le
processus est à l’étape de consultation avec les
gestionnaires, les employés et les représentants
syndicaux.
GESTION DES TALENTS DES SCIENTIFIQUES DE LA DÉFENSE
RDDC renforce son approche de la gestion des talents
en commençant par une gestion de carrière et une
planiication de la relève préventives à l’échelon admi-
nistratif supérieur des scientiiques de la Défense.
Cette approche fait état, pour tous les membres
du cadre de gestion des scientiiques de la Défense,
du perfectionnement professionnel continu, des
vacances courantes et prévues, des besoins et
avantages organisationnels et de l’intérêt manifesté
par les titulaires actuels pour un poste donné.
APPRENTISSAGE
RDDC continue à participer à divers groupes opéra-
tionnels en appui au Conseil d’intégration des sciences
et de la technologie du Sous-ministre adjoint, y
compris à l’atelier d’apprentissage de la collectivité
des sciences et de la technologie en juin 2008 avec la
participation de 12 ministères et organismes fédéraux
à vocation scientiique. L’atelier a permis d’établir des
priorités d’apprentissage clés et a donné lieu en mars
2009 à l’atelier sur l’interface sciences-politiques.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T46
Reconnaître nos réalisations
La reconnaissance des réalisations et des réussites
des employés fait partie de la culture organisationnelle
de RDDC. Nous tenons à récompenser les employés
qui excellent dans leur travail et nous allons continuer
de leur témoigner notre appréciation. Des qualités
comme l’esprit d’initiative, l’intégrité, le leadership,
l’esprit d’équipe, le dévouement et la persévérance
sont essentielles à notre réussite, et nous sommes
iers de les reconnaître chez ceux qui les manifestent.
Dans l’esprit du renouvellement de la fonction
publique, RDDC a mis en place un nouveau prix à
l’échelle de l’agence en avril 2008, le prix d’excellence
en gestion des personnes de RDDC. Le prix est remis
annuellement à un gestionnaire de RDDC qui fait
montre des valeurs de RDDC, qui guide et encadre les
employés, qui encourage la créativité, l’innovation et
la diversité des styles, des idées et des approches et
qui soutient le perfectionnement professionnel et les
langues oficielles. RDDC a également entrepris un
examen de son programme de reconnaissance et de
récompenses et lancé deux nouveaux prix pour
l’excellence en S & T et en services généraux. Les
deux prix soulignent les contributions hautement
novatrices, ambitieuses et valorisées à la vision, à la
mission et au mandat de RDDC qui mettent en
évidence les valeurs de l’agence.
PRIX DU PROGRAMME DE COOPÉRATION TECHNIQUE
Le TTCP est le principal programme de collaboration
en matière de défense auquel participe le Canada.
Chaque année, il reconnaît l’apport des personnes qui
ont contribué d’une manière notable à des travaux de
recherche coopérative et à l’amélioration de la capacité
technologique des forces militaires. Cette année, des
prix d’excellence ont été remis à 15 employés de
RDDC.
Tom Ollevier a reçu le prix du TTCP en reconnaissance
de l’apport et des réalisations remarquables de
l’équipe d’expérimentation en GE – Accord relatif au
projet de défense par missiles antinavires du TTCP en
matière de recherche scientiique dans le domaine
des systèmes de GE maritimes.
Susan Truscott a reçu le prix du TTCP pour son
leadership, son innovation et son apport exceptionnels
au sein du groupe technique des ressources humaines
militaires du groupe des ressources humaines et du
rendement.
Eugene Yee a reçu le prix du TTCP en reconnaissance
de sa contribution considérable à la recherche coopé-
rative en techniques de fusion des données des
capteurs chimiques et biologiques pour des appli-
cations de modélisation et de simulation du transport
et de la dispersion atmosphérique.
Jean-Pierre Ardouin, Josée Lévesque et Daniel
Saint-Germain ont reçu le prix d’excellence du TTCP
SEN TP4 pour leur étude sur le repérage des véhicules
et des navires à l’aide de la radiométrie spectrale
imageante. Leur travail sur les peintures automobiles
et la démonstration de l’utilité de la radiométrie
spectrale imageante pour le repérage des navires
pendant l’exercice HYMEX ont contribué au succès de
l’étude.
Leon Cheng, Rosura Ham-Su, James Huang et
Allison Nolting ont reçu le prix de travail d’équipe du
TTCP sur le traitement par friction-malaxage du bronze
au nickel-aluminium.
Dave Eaton, David Hopkin et Troy Richards ont
reçu le prix d’excellence du TTCP pour leur participation
à l’essai MONGOOSE 2007.
Scott Duncan et Eva Dickson ont reçu le prix du
TTCP pour leur remarquable contribution à la recherche
coopérative en vue de la mise au point d’équipement
et de méthodes d’essai de systèmes pour étudier
l’eficacité de l’équipement de protection individuelle.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 47
EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES
PRIX DE L’OTAN
Jacques Bédard a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour
son apport à l’équipe travaillant sur des concepts
perfectionnés de technologies acoustiques et sis-
miques servant à des applications militaires.
Bob Cheung a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour sa
contribution admirable à deux cours techniques sur
l’ergonomie et la médecine : « Survie en mer des
marins, des aviateurs et du personnel de recherche et
de sauvetage ».
Peter Kwantes a reçu le prix d’excellence scientiique
2008 pour son travail en tant que membre et
collaborateur de l’équipe RTG-128 de la Commission
des facteurs humains et de la médecine et de l’équipe
HFM-143 de la réunion de spécialistes sur la repré-
sentation du comportement humain dans la simulation
constructive, en reconnaissance de son travail
exceptionnel dans des activités d’importance de
l’Organisation pour la recherche et la technologie
(RTO) de l’OTAN et du résultat remarquable au niveau
de l’avantage militaire.
Fred Lichacz a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour sa
collaboration à la recherche effectuée sur la faculté
d’adaptation du chef et de l’équipe dans les coalitions
multinationales pour la Commission des facteurs
humains et de la médecine.
Jean Maheux a reçu le prix de distinction scientiique
2008 de la RTO de l’OTAN pour sa participation au
projet d’imagerie ladar à dimension n inoffensif pour
l’œil, comme membre du groupe de recherche de la
technologie SET-077.
Joseph Templin a reçu le prix d’excellence du Groupe
OTAN sur la technologie appliquée aux véhicules
(Groupe AVT) pour sa longue contribution technique
exceptionnelle au groupe et son savoir-faire dans la
représentation des intérêts du Canada tout en
favorisant de solides collaborations avec d’autres
pays. À titre de membre principal canadien du groupe,
puis de président du Groupe AVT, M. Templin a
contribué de façon notable à la grande transformation
et au grand succès du groupe.
Robert Walker a été nommé nouveau président du
Comité pour la recherche et la technologie (RTB) de la
RTO de l’OTAN. Le Comité, qui représente la plus
haute autorité au sein de la RTO, est l’instance
politique chargée de s’acquitter de la mission de la
RTO.
PRIX INTERNATIONAUX ET NATIONAUX
Bob Cheung ra reçu le prix Kent K. Gillingham de
l’Association de médecine aéronautique et spatiale
pour sa contribution importante dans les domaines de
la désorientation spatiale et de la connaissance de la
situation en matière de vol.
John Fawcett a été nommé membre de la Acoustical
Society of America pour son apport à la diffusion
acoustique tridimensionnelle des objets au fond de
la mer.
Pang Shek a reçu un prix pour états de service du
président de l’Université de Toronto en reconnais-
sance de sa contribution à l’université au cours des
25 dernières années.
Rifaat Abdalla et Keith Niall ont reçu le prix du
meilleur mémoire lors de la International Conference
on Advanced Geographic Information Systems and
Web Services pour leur texte intitulé « WebCIS-based
Flood Emergency Management Scenario » publié par
l’Institute of Electrical and Electronics Engineers
Computer Society.
Paul Dickson et Dave Mason ont reçu le prix Orbita
pour leur travail d’analyse associé à la iabilité des
solutions de transport aérien stratégique non intégrales.
Sharon Abel, Robbie Arrabito et Katie Lam ont
reçu le prix du directeur de l’Association canadienne
d’acoustique pour le meilleur texte publié à titre
personnel par un membre de l’Acoustique canadienne
2007, intitulé « Methods for mitigating the vigilance
decrement in an auditory sonar monitoring task: A
research synthesis ».
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T48
David Connell, Adrienne Turnbull, Gerald Woodill
et Alexandra Sirois ont chacun reçu la Médaille du
service général pour leur mission en Afghanistan. La
Médaille du service général permet de reconnaître le
service des militaires et des civils qui ont fourni un
appui direct aux opérations en présence d’un ennemi
armé.
Sreeraman Rajan, Robert Inkol, Qiyun Zhang et
Octavia Dobre ont reçu le Wally Read Best GOLD
(Graduate of the Last Decade) Paper Award lors de la
Newfoundland Electrical and Computer Engineering
Conference (NECEC) 2008 pour leur texte intitulé «
On the application of second order cyclostationarity to
signal recognition ».
Le Centre canadien de recherches policières du
CSS de RDDC, en partenariat avec l’Association
canadienne des chefs de police, l’Association
canadienne des chefs de pompiers et les Directeurs
des services médicaux d’urgence du Canada, formant
le Groupe d’intérêt canadien en technologie de
l’interopérabilité (GICTI), a reçu le prix d’excellence en
technologie de l’Association internationale des chefs
de police pour avoir contribué à l’avancement de
l’interopérabilité entre les intervenants au Canada. Le
prix a été présenté dans la catégorie de l’excellence
pour les communications et l’interopérabilité en
matière d’application de la loi. Le GICTI regroupe des
représentants de la sécurité publique, de l’industrie,
du milieu universitaire, du gouvernement et des
organisations non gouvernementales et a pour
fonction de façonner l’avenir de l’interopérabilité de la
sécurité publique au Canada en facilitant la mise en
commun des renseignements, des idées et des
communications parmi les intervenants.
Le Centre canadien de recherches policières du
CSS de RDDC, dans le cadre d’une étude conjointe
avec le Service de police de Calgary, a reçu une
mention honorable liée au prix inaugural dans le
domaine des recherches sur l’application de la loi,
pour son apport à une enquête nationale sur les
techniques de contrôle au cou dans les services de
police. Le prix, présenté par l’Association internationale
des chefs de police, encourage les partenariats entre
les autorités de police et les chercheurs et est remis
aux autorités policières qui font preuve d’excellence
dans la mise en place et l’emploi de la recherche pour
améliorer les opérations policières et la sécurité
publique et dans la collaboration à cet effet.
PRIX MINISTÉRIELS
Neil Carson a reçu la Mention élogieuse du Chef
d’état-major de la Force maritime en reconnaissance
de ses services exceptionnels au Commandement
maritime, de son esprit d’initiative, son travail acharné,
ses idées novatrices et son inluence signiicative
pour l’amélioration de la sécurité maritime par la mise
au point d’ensembles d’outils et de concepts
opérationnels d’opération et pour avoir favorisé la
collaboration et la coordination entre tous les inter-
venants gouvernementaux de la connaissance de la
situation maritime.
Le Major Richard Grodecki a reçu la Mention
élogieuse du commandant du Centre de médecine
environnementale des Forces canadiennes (CMEFC)
pour son travail remarquable à l’École de médecine
opérationnelle et plus particulièrement pour le
nouveau cours de médecine opérationnelle de l’air.
Son dur labeur et son dévouement ont permis le
lancement réussi du cours, y compris d’une semaine
complète de formation en évacuation aéromédicale et
de travaux pratiques en opérations aériennes. Son
apport a su maintenir l’excellente qualité de la
formation en médecine de l’air opérationnelle des FC.
Rachel Heide a reçu la Mention élogieuse du chef –
Développement des forces pour son travail et son
dévouement exceptionnels en tant qu’analyste straté-
gique au sein de la Direction de l’analyse de la sécurité
future, en particulier pour son leadership dans la
rédaction des textes sur l’environnement de sécurité
de l’avenir et le concept de durabilité.
Le Capf Bruce Henry a reçu la Mention élogieuse du
Chef d’état-major de la Défense pour sa contribution
comme oficier ingénieur au projet du Centre des
opérations sur la sûreté maritime des Grands Lacs. Le
Capf Henry a conçu et bâti le Centre des opérations
fonctionnelles, qui a amélioré la connaissance de la
situation maritime et la sécurité dans le secteur des
Grands Lacs.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 49
EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES
Le Capt Annie Lambert a reçu la Mention élogieuse
du commandant du Centre de médecine environne-
mentale des Forces canadiennes (CMEFC) pour son
apport remarquable au Groupe aérospatial, notamment
pour l’analyse des facteurs humains dans les enquêtes
sur les accidents d’aéronefs. Son dévouement, mis
en évidence par sa participation au colloque sur la
sécurité aérienne du SICOFFA avec des partenaires
internationaux, a été reconnu par le général à la tête de
la U.S. 12th Air Force. Ses efforts ont aidé le CMEFC
et les FC à maintenir un rôle de leader dans un tel
domaine d’importance.
Charles Morrisey a reçu la Mention élogieuse du
Vice-chef d’état-major de la Défense pour son
professionnalisme, son dévouement et la qualité de
son travail en tant que chef d’une équipe ayant
contribué considérablement au MDN. Notamment,
ses travaux dans les domaines de l’analyse de la
sécurité future et de l’élaboration de scénarios ont été
essentiels à la remise en place d’un système crédible
de développement des forces au moment où une
grande pression était exercée sur le Ministère pour la
création d’une nouvelle stratégie fondée sur une
rigueur analytique solide.
PRIX DE RDDC
Patrick Dooley a reçu le prix d’excellence en S & T
pour son rôle de premier plan dans l’amélioration des
mesures de sécurité mises en place pour les Jeux
olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à
Vancouver.
David Hazen a reçu le certiicat d’appréciation de
soutien aux opérations pour son travail comme
membre du personnel S & T intégré à l’opération Altair
– Force opérationnelle de la mer d’Oman.
Julie Lefebvre a reçu le prix d’excellence en gestion
des personnes de RDDC en reconnaissance de son
leadership et de sa gestion remarquables au sein de la
section Opérations d’information de réseau et pour
l’innovation, le mentorat et la motivation de ses
collègues par l’esprit d’équipe et la promotion des
valeurs de RDDC.
Carol McCann a reçu le prix d’excellence en S & T
pour son travail exceptionnel dans la mise au point du
programme de l’intention de l’adversaire de RDDC
Toronto.
Lesley Ullyett a reçu le prix d’excellence en services
généraux pour son leadership dans l’établissement
de l’équipe des services généraux et pour le sous-
projet 1.3 d’Expédition 2009, qui s’est traduit par
d’importantes améliorations dans la capacité des
services généraux.
Mary-Ellen Campbell et Bob Ford ont reçu le prix
d’excellence en services généraux pour leur soutien
aux analystes opérationnels déployés en Asie du
Sud-Ouest.
Le prix de la réalisation organisationnelle de l’année de
RDDC Toronto pour l’initiative de partenariat pro-
fessionnel de RDDC Toronto a été remis à tous les
membres des comités directeurs ministériel,
technique, scientiique et de cheminement de la
gestion en reconnaissance de leur contribution
remarquable à la coordination, à l’examen, à la con-
ciliation et à la promotion des cadres de cheminement
professionnel. La philosophie de partenariat profes-
sionnel constitue une pierre angulaire pour mener à
bien notre vision, notre mission et nos valeurs.
Le Maj Steve Bassindale, Matt Ceh, le Maj Bruce
Chapman, Robert Dickson, le Capt Mike Dunning,
le Lcol Rob Foster, Dave Hazen, Alexandra Sirois,
Pete Smith, Elizabeth Speed, Étienne Vincent,
Jed Woodill, le Capc Elizabeth Woodliffe et Tania
Yazbeck ont reçu le certiicat d’appréciation de
soutien aux opérations pour leur participation à des
opérations des FC en tant que membres du personnel
de RDDC.
L’équipe d’appui-feu interarmées a reçu le certiicat
d’homologation Or du PDT de RDDC pour avoir
considérablement dépassé les normes élevées du
programme. Les membres de l’équipe comprenaient
Nacer Abdellaoui, Dave Allen, Dave G. Bowen
(entrepreneur), Bruce Chalmers, Jacqui Crebolder,
le Pm 2 Norm Fortin (Centre d’expérimentation des
Forces canadiennes (CEFC)), William D. Fraser, Adel
Guitouni, Alfred Jeffrey, l’Adjuc Gaétan Lavoie
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T50
(CEFC), le Maj Wade McHattie (CEFC), le Capc
Randy Miflin (CEFC), le Capf George A. Prudat
(CEFC), Faysal Sunba, Greg Walker, Kendall
Wheaton, le Maj BJ Bartlett, le Capc Woody
Woodward, et Paul Labbé.
L’équipe de détection, de classiication et de
localisation des torpilles à partir de capteurs
multiples a reçu le certiicat d’homologation Or du
PDT de RDDC. L’homologation Or est décernée aux
projets de démonstration technique qui, en plus de
respecter tous leurs objectifs scientiiques, techno-
logiques et de programme, sont largement et
eficacement utilisés par le MDN et les FC ainsi que
par nos alliés. Les membres de l’équipe comprenaient
Capc Sylvain Bernier (Centre de guerre navale des
Forces canadiennes), Orest Bluy, Capc Mario
Boutin, Art Collier, Dave Hazen, Gavin Hemphill,
Erin MacNeil, Mark O’Connor, Mark Trevorrow et
Jeff Smith (entrepreneur).
Le groupe de soins aux blessés (RDDC Sufield) a
reçu le prix d’excellence en S & T pour son travail et
son leadership exceptionnel dans l’utilisation du
modèle de porc domestique pour l’instruction et la
recherche pour la défense des FC. Les membres de
l’équipe comprenaient Ira Hill, Michelle Garrett,
Corry Byrne, Danielle Lonson et Kendall Weatherby.
PRIX DES CENTRES DE RECHERCHES DE RDDC
Nacer Abdellaoui a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa pour son rôle
déterminant dans la réalisation du banc d’essai du PDT
d’appui-feu interarmées.
Paul Bender a reçu la mention élogieuse du RDDC
CARO en reconnaissance de son leadership admirable,
de ses efforts infatigables pour développer les
capacités de l’Équipe de recherche opérationnelle
(Personnel) et de son dévouement envers le
perfectionnement personnel et professionnel de
chaque membre d’équipe.
Michel Clenet a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa suite à la mise en place
continue et eficace de soutien pour l’outil de
simulation de réseaux d’antennes à déphasage
(PAASoM).
Dany Dessureault a reçu le prix de reconnaissance
de rendement exceptionnel de RDDC Valcartier dans
la catégorie scientiique et technique, suite à la
création et à l’intégration technologique d’activités
architecturales pour la mise en œuvre de l’Aide à la
décision du commandement interarmées pour le XXIe
siècle dans les FC en appui aux Jeux d’hiver de 2010
à Vancouver.
Paul Dickson a reçu le prix de réalisation personnelle
de RDDC CARO pour son orientation intellectuelle et
son leadership en analyse stratégique pour l’état-
major de la Force aérienne tout au long de l’élaboration
de la nouvelle Stratégie de la Force aérienne.
Patrick Dooley a reçu le certiicat d’appréciation de
RDDC CARO pour le dévouement, l’orientation client,
le leadership et le professionnalisme dont il a fait
preuve dans la planiication et la modélisation en vue
des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.
Sanela Dursun a reçu le prix du leadership de RDDC
CARO en reconnaissance de son travail et de son
rendement extraordinaires en ayant assumé de bon
gré un poste de chef de section pour une période
prolongée pendant la mise sur pied du DGRAPM.
Parallèlement à ses fonctions de chef d’une équipe en
croissance au mandat élargi, Mme Dursun a fait preuve
d’un puissant leadership auprès des chefs d’équipe et
analystes du DGRAPM et a fourni un soutien excep-
tionnel au DG pendant six mois.
Graham Fines a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa en reconnaissance de
son soutien technique et opérationnel exceptionnel au
Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes
(CGAFC) pendant les essais au sol de GE de la Force
aérienne en mars et en avril 2009.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 51
EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES
Andrea Hawton a reçu le prix du leadership de RDDC
Toronto en reconnaissance de son inluence
appréciable sur la vision et la mission du centre et de
l’agence, grâce à son travail et à sa contribution
infatigables pour la précision du rôle du milieu
technique, à sa promotion des possibilités d’instruction
et à son excellent mentorat auprès des scientiiques
subalternes, du personnel technique, des étudiants et
des bénévoles.
Charles Hunter a reçu le prix de réalisation personnelle
de RDDC CARO pour avoir inspiré et stimulé ceux
qu’il pousse à atteindre l’excellence par son réel
altruisme, son enthousiasme indéfectible, sa sen-
sibilité opérationnelle et analytique aiguisée et son
âme généreuse.
Susan Hurst a reçu le prix de reconnaissance de
rendement exceptionnel de RDDC Ottawa pour l’amé-
lioration du processus de révision des documents, la
création du processus de révision des produits
ministériels et son dévouement pour l’amélioration
des processus de bibliothèques et de la gestion de
l’information.
Allan Keefe a reçu le prix du leadership de RDDC
Toronto en reconnaissance de son inluence appré-
ciable sur la vision et la mission du centre et de
l’agence, grâce à son travail et à sa contribution
infatigables pour la précision du rôle du milieu tech-
nique, à sa promotion des possibilités d’instruction et
à son excellent mentorat auprès des scientiiques
subalternes, du personnel technique, des étudiants et
des bénévoles.
Kelly Kilbride a reçu le prix pour réalisation remar-
quable de RDDC Atlantique pour avoir fourni de façon
constante pendant de nombreuses années un soutien
et des conseils en matière de ressources humaines.
Tony Laneve a reçu le prix de reconnaissance de
rendement de RDDC Ottawa pour son apport remar-
quable dans la conception et le prototypage d’un
système de radiofréquences (RF) à RDDC Ottawa.
Stéphane Lefebvre a reçu le prix du leadership de
RDDC CARO en reconnaissance du leadership dont il
a fait montre comme chef de section – Analyse
stratégique et de son exemple de gestion dévouée et
novatrice qui a insuflé à ses collègues un nouveau
sentiment d’enthousiasme envers les objectifs de la
Défense en sciences.
Gloria Markwick a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa pour son travail de
grande qualité constante, l’aide à ses collègues et son
dévouement au service à la clientèle.
Elizabeth McGoldrick a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa pour avoir aidé la
bibliothèque de RDDC CARO à trier sa collection de
rapports techniques et pour avoir amélioré la qualité
de vie à RDDC Ottawa.
Peter Tikuisis a reçu la mention élogieuse de RDDC
Toronto en reconnaissance de son apport excep-
tionnel à la série de trois années de colloques S & T de
RDDC consacrée aux questions humaines dans les
opérations et de son infatigable service (à trois
reprises) en tant que scientiique en chef intérimaire
de RDDC Toronto.
Mike Vinnins a reçu le prix du leadership et de la
gestion créative de RDDC Ottawa pour avoir insuflé
un état d’esprit positif de travail d’équipe au sein du
groupe de guerre de navigation, assurant le maintien
des installations et des capacités de la section de
façon créative et dirigeant d’excellents efforts
communs avec les clients des FC.
Qinghan Xiao a reçu le prix pour contribution
remarquable de RDDC Ottawa pour son expertise
technique et sa motivation à fournir aux FC une
capacité de reconnaissance faciale dans un délai très
serré.
Cathy Young a reçu le prix Stockhausen de RDDC
pour son précieux apport au programme acoustique
du centre pendant de nombreuses années et pour sa
contribution appréciable à l’association des employés.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T52
Martin Salois et Yvan Lavoie ont reçu le prix pour
rendement exceptionnel de RDDC Valcartier dans la
catégorie scientiique et technique pour l’importante
percée réalisée en analyse d’application.
Tina Rack et Serge Garneau ont reçu le prix pour
contribution remarquable de RDDC Ottawa en
reconnaissance de leur travail d’équipe et de leur
dévouement pour la prestation de services d’expé-
dition et de réception, la gestion des biens et leur
soutien aux essais pratiques et aux kiosques
d’information.
Peter Dobias, Philip Eles, Eugenia Kalantzis et
Étienne Vincent ont reçu le prix de réalisation
d’équipe de RDDC CARO pour l’appui remarquable
qu’ils ont fourni aux analystes déployés en Afghanistan.
Lise Arseneau, Murray Dixson, Sarah Hill,
Krzysztof Sknoieczny, John Steele, Adrienne
Turnbull et Donna Wood ont reçu le prix de réalisation
d’équipe de RDDC CARO en reconnaissance de leur
réalisation exceptionnelle en appui aux objectifs
d’analyse du Canada au Centre d’entraînement
national pendant l’exercice Bold Quest. Leurs efforts
ont été décisifs pour la réussite du travail des FC et de
RDDC pendant l’exercice.
Don Coady, Jacqui Crebolder, Glenn Franck,
Ginny Girard, Liesa Lapinski, Jason Murphy,
David Scott et Sean Webb ont reçu le prix du travail
en équipe de RDDC Atlantique pour leurs efforts et
leur apport exemplaires dans l’acquisition et la mise
en place du laboratoire MAPLE malgré un échéancier
très serré.
Jean Beaupré, Marc Chateauneuf, Michel Dupuis,
Alain Fernet, Jean Fortin, Stéphane Giroux, Bruno
Gravel, Richard Kilidjian (Centre d’essais techniques
de la qualité), Richard Lacerte, Patrice Lemire,
Nicolas Marion, Nathalie Roy, Éric Thibeault et
Sébastien Thibeault ont reçu le prix pour rendement
exceptionnel de RDDC Valcartier dans la catégorie
scientiique et technique pour avoir mis en service un
système d’alerte laser.
Matthew Duncan, David Eaton, Tonya Hendriks,
Allan Keefe, Robert Michas, Tom McLellan et
Megan Thompson ont reçu le prix du travail en
équipe de RDDC Toronto en reconnaissance de leur
travail remarquable dans la création d’un ensemble
intégré de lignes directrices et d’un outil de calculs
pour l’indemnisation des sujets de recherches
physiques et psychologiques. Ils ont fait preuve des
valeurs essentielles que sont le professionnalisme, la
participation et l’esprit d’équipe en adoptant une
approche multidisciplinaire unique face à une initiative
importante du centre.
L’équipe du système GMTI de RADARSAT-2,
Chuck Livingstone, Shen Chiu, Ishuwa Sikaneta
et Pete Beaulne, a reçu le prix de reconnaissance de
rendement de RDDC Ottawa pour sa persévérance,
sa collaboration et son travail de grande qualité au
cours du projet du système d’indication de cible
terrestre mobile de RADARSAT-2.
Les membres du comité des séminaires de RDDC
Ottawa Jack Ding, Helen Tang et Brad Wallace ont
reçu le prix de RDDC Ottawa soulignant une contribution
exceptionelle pour leur initiative dans l’organisation de
séminaires de grande qualité et de grande valeur à
l’intention du personnel de RDDC Ottawa.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 53
ÉTAT FINANCIER
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T54
État inancierLe tableau ci-dessous résume les fonds reçus et dépensés par RDDC au cours de l’année inancière 2008-2009
pour exécuter son programme. Les valeurs indiquées sont en milliers de dollars et les écarts négatifs igurent
entre parenthèses.
N O T E S
• CSS RDDC désigne le Centre des sciences pour la sécurité de RDDC.
TYPE DE FONDS REVENUS ($000)
DÉPENSES ($000)
ÉCART ($000)
Salaires et traitements 126 147 126 145 2
Fonctionnement et entretien 29 803 29 786 17
Contrats de recherche et de développement (R & D) 113 414 111 959 1 455
Immobilisations – Équipement de R & D et travaux de construction
11 783 11 779 4
Infrastructures et environnement 13 296 13 295 1
CSS RDDC – Salaires et traitements, fonctionnement et entretien, contrats de R & D
30 011 28 311 1 700
CSS RDDC – Biens d’équipement 3 152 3 152 0
Recettes (3 500) (2 777) (723)
Total 324 106 321 650 (2 456)
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 55
APPENDICES ET TABLEAUX
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T56
Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) comprend neuf centres de recherches – chacun
doté d’une combinaison unique d’expertise et d’installations qui lui permet de se charger d’activités en sciences
et en technologie de calibre mondial, en plus de l’organisation du Chef d’état-major, d’un centre d’opérations et
d’un centre de services généraux.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – ATLANTIQUE
RDDC Atlantique possède une expertise de classe mondiale en matière de guerre anti-sous-marine, de
défense contre les mines et les torpilles, de technologie des plateformes aériennes et navales, de systèmes
d’information maritime, de matériaux émergents et de gestion des signatures.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – OTTAWA
RDDC Ottawa est le chef de ile de R et D pour la défense Canada en matière de technologie de défense
liée aux sciences électroniques. Son expertise comprend la détection des radiofréquences (RF), la guerre
électronique RF, les technologies de communications RF, les opérations d’information de réseau, les
systèmes spatiaux, les environnements synthétiques et la défense radiologique et nucléaire.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – SUFFIELD
RDDC Sufield est l’une des principales ressources du Canada en matière de sciences et de technologie
pour la défense. Il participe depuis longtemps à l’établissement de mesures défensives eficaces contre la
menace d’armes chimiques et biologiques. RDDC Sufield poursuit en outre d’importants programmes
dans le domaine du génie militaire et des systèmes d’intelligence artiicielle. Le Centre de technologie
antiterroriste partage les installations de RDDC Sufield et il bénéicie de son appui; il se spécialise dans la
formation avec des agents toxiques réels ainsi que les essais et les évaluations chimiques/biologiques.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – TORONTO
RDDC Toronto est le centre par excellence du Canada en sciences et technologie de l’eficacité humaine
dans le contexte de la défense et de la sécurité nationale. Le centre a une approche fondée sur les
systèmes et s’intéresse à tous les aspects de la performance et de l’eficacité humaine, y compris la
performance individuelle et collective, l’interaction personne-machine et les facteurs sociaux et
psychologiques qui inluencent la résolution de conlits. RDDC Toronto soutient les besoins opérationnels
des Forces canadiennes par l’entremise de recherches, d’avis, d’essais et d’évaluation ainsi que de
formation touchant les milieux sous-marins et aérospatiaux.
Appendice 1 CENTRES DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADA
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 57
APPENDICES E T TABL EAUX
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – VALCARTIER
RDDC Valcartier possède une expertise de chef de ile dans les domaines des systèmes d’optronique,
d’information ou de combat. Ses activités sont de vaste portée : exploitation spectrale et géospatiale,
surveillance et reconnaissance tactiques, systèmes d’aide aux décisions de commandement et de
contrôle, renseignement et information, systèmes de systèmes, matières énergétiques, armes de
précision, effets des armes et protection, guerre électro-optique, entre autres. La section ingénierie
Défense Valcartier (iDV) réunit des équipes multidisciplinaires pour offrir l’expertise scientiique de pointe
des Forces canadiennes, des installations de calibre mondial et la gestion de projets clés en mains. RDDC
Valcartier a pour mission de répondre aux divers besoins opérationnels des Forces canadiennes, en
collaboration avec le secteur privé et avec de nombreux partenaires des milieux scientiiques régionaux,
nationaux et internationaux.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CENTRE D’ANALYSE ET DE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE (CARO)
RDDC CARO est notre centre d’excellence en analyse et recherche opérationnelle, ainsi que le principal
centre d’aide à la décision des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale. Il s’intéresse
notamment au développement des forces, à l’affectation des ressources, aux acquisitions, à l’amélioration
de l’eficacité opérationnelle et de la rentabilité, à l’analyse stratégique, au renseignement scientiique et
technique, à la concrétisation de la politique du ministère de la Défense nationale et à la réalisation de ses
buts en matière de ressources humaines.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CENTRE DES SCIENCES POUR LA SÉCURITÉ (CSS)
Le Centre des sciences pour la sécurité (CSS) de RDDC été créé conjointement par RDDC et Sécurité
publique Canada pour offrir des services en sciences et technologie en vue d’atteindre des objectifs
nationaux en matière de sécurité publique. Il a pour mission d’améliorer la capacité du Canada à réagir
(préparation, prévention, intervention et rétablissement) à des attaques contre la sûreté et la sécurité
publique, y compris des actes terroristes ou criminels, des catastrophes naturelles et des accidents.
R ET D POUR LA DÉFENSE CANADA – INSTITUT DE RECHERCHES POUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ
L’Institut de recherches pour la défense et la sécurité (IRDS) est un projet conjoint de RDDC et du Collège
militaire royal du Canada (CMR) visant à contribuer à répondre aux besoins en S & T du MDN et des FC. Il
a pour objet de créer des synergies entre la recherche appliquée de court à moyen terme effectuée par
RDDC et la recherche universitaire à long terme menée au CMR et dans les universités associées. Chaque
organisation fera proiter de ses relations avec ses partenaires respectifs, comme le secteur privé et
d’autres organismes fédéraux de S & T pour RDDC et l’ensemble du milieu universitaire pour le CMR.
L’IRDS est situé sur le campus du CMR à Kingston.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T58
DIRECTEUR GÉNÉRAL – RECHERCHE ET ANALYSE (PERSONNEL MILITAIRE)
Le Directeur général – Recherche et analyse (Personnel militaire) (DGRAPM) est un partenariat entre
RDDC et le Chef du personnel militaire des FC. Le centre a pour mandat de se consacrer à la coordination
et à l’exécution de la recherche sur le personnel de l’ensemble du MDN et des FC. Le DGRAPM compte
une gamme étendue d’expertise en recherche militaire et civile dans des domaines comme la psychologie,
la sociologie, l’anthropologie, la psychométrie et la statistique, la recherche opérationnelle et l’informatique.
Les domaines de recherche portent essentiellement sur trois aspects, soit la production de personnel, y
compris la sélection et l’évaluation, les départs et le maintien de l’effectif, la modélisation et l’analyse de
la main-d’œuvre, le soutien au personnel et aux familles, y compris les concepts futurs en matière de
personnel, les conditions de service, la dynamique en matière de santé psychosociale et la recherche et
l’analyse en ressources humaines civiles ainsi que la dynamique organisationnelle et opérationnelle, y
compris le commandement et le leadership, les dimensions humaines des opérations, les études sur les
attitudes et les examens stratégiques de perspective.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CHEF D’ÉTAT-MAJOR (SCIENCES ET TECHNOLOGIE)
Il incombe à l’organisation du Chef d’état-major (Sciences et technologie) d’assurer le leadership général
de RDDC. Le Chef d’état-major fait partie de la direction de RDDC et représente l’agence pour le compte
du Sous-ministre adjoint (Science et technologie).
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – OPÉRATIONS EN SCIENCES ET TECHNOLOGIE
L’équipe de RDDC Opérations en sciences et technologie assure la coordination centrale, la planiication
stratégique, la surveillance de l’exécution des programmes de S & T et le soutien aux opérations par des
échanges établis avec le MDN, les FC et des partenaires de l’extérieur.
R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – SERVICES GÉNÉRAUX
RDDC Services généraux se charge de la direction fonctionnelle et de la gestion centrale de nos services
généraux et joue le rôle d’intermédiaire entre RDDC, le ministère de la Défense nationale et le gouvernement
du Canada.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 59
APPENDICES E T TABL EAUX
Appendice 2 PROGRAMME S & T DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADA
RDDC oriente ses activités en sciences et technologie vers des secteurs d’importance capitale pour les opérations
à venir des Forces canadiennes. Notre principal objectif consiste à faire en sorte que les Forces canadiennes
soient prêtes sur le plan technologique à mener des opérations dans un environnement de défense de plus en
plus axé sur l’interopérabilité avec les forces alliées, sur la guerre renforcée par la technologie et sur les nouvelles
menaces asymétriques.
Notre Programme de sciences et de technologie est établi en consultation avec nos groupes partenaires des
secteurs suivants : Intégration des capacités; Marine; Armée de terre; Force aérienne; Personnel; Commande-
ment, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance, et Protection du
personnel. Nous offrons aussi des avis scientiiques et techniques d’ordre stratégique.
Le Programme de sciences et de technologie de RDDC est exécuté au moyen de vecteurs ou d’ensembles
d’activités scientiiques et techniques. Chaque vecteur porte sur un vaste éventail de questions qu’une équipe
d’employés traite en collaboration avec des partenaires de l’extérieur venant notamment des universités, de
l’industrie et des pays alliés. Pendant l’année inancière 2008-2009, la valeur totale de notre Programme de
sciences et de technologie s’est établie à environ 477 millions de dollars. Ce chiffre comprend les frais internes,
tels que les salaires et les frais généraux, les contrats de recherche et de développement et les contributions
externes et en nature. Les tableaux à la in du rapport présentent de plus amples renseignements sur notre
Programme de sciences et de technologie.
INTÉGRATION DES CAPACITÉS
Le programme de sciences et de technologie en intégration des capacités a pour objectif de fournir des
services d’aide à la décision objectifs et rapides, de prévoir les déis de demain et de favoriser l’innovation
grâce à des projets et à des initiatives qui permettent aux Forces canadiennes et au ministère de la Défense
nationale de disposer des capacités voulues pour s’acquitter des missions qui leur sont coniées en
conformité avec la politique de défense. Le programme s’appuie sur trois vecteurs de recherche : le
contexte stratégique et futur; le développement, le maintien, le soutien et l’établissement des coûts des
capacités; et les forces spéciales.
MARINE
Le programme de sciences et de technologie de la Marine a pour objet de cerner des objectifs à atteindre,
des activités à réaliser et des extrants à produire pour le groupe partenaire de la Force maritime. Il vise
également à préciser les ressources requises pour répondre aux priorités en sciences et en technologie de
nos partenaires à l’égard des navires, des sous-marins, des aéronefs maritimes et de leurs systèmes. Le
programme comprend six vecteurs : guerre de surface, commandement et contrôle maritimes, guerre
sous-marine, technologie des plateformes navales, connaissance du domaine maritime et aide à la décision
intégrée.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T60
ARMÉE DE TERRE
Le programme de sciences et de technologie de l’Armée de terre permet d’offrir des avis et des
connaissances à l’Armée de terre et à d’autres intervenants pour les aider à déinir des concepts, à analyser
des options et à se donner des capacités dans le domaine des opérations terrestres. Le programme vise
à compléter les projets d’équipement en cours par des travaux prospectifs. Il comprend six vecteurs, soit
les vecteurs Commander, Détecter, Agir, Protéger et Maintenir en puissance, qui correspondent aux
fonctions opérationnelles de l’Armée de terre, et le vecteur Analyse terrestre intégrée.
FORCE AÉRIENNE
Le programme de sciences et de technologie de la Force aérienne vise à aider la Force aérienne à mener
des opérations intégrées au Canada et à l’étranger par ses travaux scientiiques et technologiques de
pointe dans le domaine de la recherche, du développement et de l’intégration. Le programme s’appuie sur
six vecteurs qui correspondent aux fonctions de la Force aérienne selon la doctrine aérospatiale :
Commander, Détecter, Façonner, Transporter, Maintenir en puissance et Analyser.
PERSONNEL
Le programme de sciences et de technologie en matière de Personnel vise à faire avancer les connaissances
dans le domaine des ressources humaines et des sciences sociales sur des bases scientiiques valides,
dans des domaines susceptibles d’aider de façon importante le ministère de la Défense nationale et les
Forces canadiennes à remplir leurs tâches et leurs missions opérationnelles ou à adresser les priorités
ministérielles d’aujourd’hui et de demain. Le programme s’appuie sur trois vecteurs : Planiier, recruter et
instruire; Préparer, soutenir et reconnaître; et Eficacité opérationnelle individuelle et organisationnelle.
COMMANDEMENT, CONTRÔLE, COMMUNICATIONS, INFORMATIQUE, RENSEIGNEMENT, SURVEILLANCE ET RECONNAISSANCE (C4ISR)
Le programme de sciences et de technologie C4ISR vise à aider le commandement et l’état major
interarmées et national à remplir les rôles que prévoit la structure de planiication, de rapport et de
responsabilisation de la Défense. Il comprend des travaux sur les communications, la gestion de
l’information et de la connaissance, l’architecture de l’information, la technologie de l’information, les
opérations d’information, le commandement et le contrôle interarmées et national ainsi que la surveillance,
le renseignement et l’espace. Le programme compte cinq vecteurs : Commandement et contrôle;
Communications et opérations de réseaux informatiques; Renseignement; Surveillance et espace; et
Soutien et avis scientiiques et techniques en matière de renseignement.
PROTECTION DU PERSONNEL
Le programme de sciences et de technologie en Protection du personnel vise à améliorer l’eficacité
opérationnelle et à diminuer la morbidité et la mortalité du personnel militaire. Pour atteindre ces objectifs,
le programme couvre un vaste éventail d’activités à court, à moyen et à long terme, il porte sur des
technologies et des applications de défense reliées à l’optimisation de la protection du personnel, et il fait
appel aux efforts de RDDC, de scientiiques, d’entrepreneurs, de militaires et de collaborateurs canadiens
et étrangers. Le programme comprend trois vecteurs : Intégration humaine, Protection contre les dangers
et Intervention médicale.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 61
APPENDICES E T TABL EAUX
AVIS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES D’ORDRE STRATÉGIQUE
RDDC fournit des avis stratégiques aux Forces canadiennes et au ministère de la Défense nationale sur
des produits et des services liés aux sciences et à la technologie. Ces activités sont réparties selon quatre
vecteurs : Perspectives technologiques, Soutien et avis en matière de renseignement scientiique et
technique, Services en sciences et en technologie pour les opérations, et Recherche opérationnelle.
Le Programme de sciences et de technologie de RDDC est mis en œuvre grâce à deux mécanismes interconnectés :
le Programme de recherches appliquées et le Programme de démonstration de technologies. Deux autres
programmes servent à inancer de plus petits projets : le Fonds d’investissement en technologie, qui procure des
fonds à des scientiiques de RDDC, et le Programme de recherche industrielle pour la défense, qui soutient des
partenariats avec l’industrie canadienne. Les projets relevant de ces quatre programmes atteignent la gamme des
sept secteurs d’intérêt de nos groupes partenaires.
PROGRAMME DE RECHERCHES APPLIQUÉES
Le Programme de recherches appliquées est le principal programme de recherche et de développement
de RDDC. Il comprend des projets répartis entre les sept groupes partenaires de RDDC. Il vise à accroître
le bassin de connaissances scientiiques militaires, étudier des technologies nouvelles et émergentes et
examiner l’application militaire de ces technologies dans les Forces canadiennes.
PROGRAMME DE DÉMONSTRATION DE TECHNOLOGIES
Le Programme de démonstration de technologies (PDT) a pour but de faire la démonstration des
technologies proposées par RDDC et l’industrie canadienne dans le contexte des capacités, des concepts,
de la doctrine, des opérations et du matériel actuels et futurs des Forces canadiennes. Le PDT porte
essentiellement sur l’élaboration et l’évaluation de concepts pour les besoins de conception des forces;
par conséquent, il ne met pas l’accent sur la mise au point du matériel.
FONDS D’INVESTISSEMENT EN TECHNOLOGIE
Le Fonds d’investissement en technologie permet d’appuyer des projets de recherche d’avant-garde et à
risque élevé, mais dont le rendement peut être appréciable, de façon que RDDC dispose d’un portefeuille
technologique dynamique et compatible avec la Stratégie S & T pour la Défense qui débouchera sur de
nouvelles compétences importantes au sein de RDDC.
PROGRAMME DE RECHERCHE INDUSTRIELLE POUR LA DÉFENSE
Le Programme de recherche industrielle pour la défense vise à renforcer et à appuyer l’infrastructure
industrielle de défense canadienne en offrant un appui inancier et scientiique à des projets de recherche
admissibles lancés par l’industrie qui ont une pertinence pour la défense du Canada et de ses alliés. Il a
pour objectif de stimuler la recherche et l’innovation au sein de l’infrastructure industrielle de défense
canadienne, enrichissant ainsi la capacité de partager l’élaboration de technologies aptes à répondre aux
besoins de défense du Canada, de l’OTAN et de leurs alliés.
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T62
Appendice 3BREVETS, L ICENCES ET REDEVANCES
RDDC gère sa propriété intellectuelle au moyen de brevets, de droits d’auteur, de marques de commerce et de
licences. Au cours de l’année écoulée, RDDC a obtenu 15 brevets et déposé 20 nouvelles demandes de brevets
d’invention.
Voici les brevets qui ont été accordés au cours de l’année inancière 2008-2009 :
• processus de préparation des nanotubes de carbone;
• traitement d’une infection respiratoire par le virus de la grippe à l’aide de ribonucléotides libres et encapsulés
dans des liposomes;
• système de détection de particules biologiques excitées à l’aide d’une diode laser;
• récepteur d’interception numérique adaptatif, multicanal, multifonction;
• ixation des douves d’un projecteur;
• modélisation markovienne cachée de guerre électronique – radar;
• capteur de faible éclairement énergétique avec pouvoir séparateur angulaire itératif;
• projecteur portatif à faible fréquence;
• projecteur à enveloppe pliée en mode de torsion;
• rehausseur laser d’images de caméra sous-marine;
• détecteur de rayons gamma directionnels;
• utilisation d’aggressines d’agents pathogènes permettant d’améliorer l’administration liposomique d’antibio-
tiques et/ou de vaccins;
• système pour issue de secours;
• analyse simultanée d’intra-impulsion, radiogoniométrie et détection de signal LPI;
• méthode et dispositif de mesure des pressions systolique et diastolique et de la fréquence cardiaque dans un
milieu caractérisé par des niveaux extrêmes de bruits et de vibrations.
En outre, RDDC a délivré une licence d’exploitation commerciale de ses technologies aux cinq entreprises
canadiennes et internationales suivantes :
• ABB Analytique pour le logiciel de surveillance des émissions gazeuses connu sous le nom de la technologie
GASEM;
• TimeScales Scientiic Ltd. pour le système expert d’analyse des effets de soufle (SEAES);
• Agence de consultation, de commandement et de contrôle de l’OTAN (NC3A) pour la technologie du Asset
Rank Analytic Software;
• Springer Science+Business Media, LLC pour l’application Vision and Display for Military and Security;
• Tridex Systems Inc. pour l’algorithme dynamique d’alerte pour un système de détection d’aérosols biologiques.
RDDC a touché 2,3 millions de dollars en redevances, dont 676 653 $ ont été remis à ses inventeurs.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 63
APPENDICES E T TABL EAUX
Appendice 4PUBLICATIONS ET PRÉSENTATIONS À DES CONFÉRENCES
En diffusant les résultats de ses activités en sciences et en technologie dans des publications ou dans des
exposés présentés à des conférences, RDDC transfère ses connaissances à ses partenaires des Forces
canadiennes et du ministère de la Défense nationale ainsi qu’à collègues de l’industrie, des universités et du
gouvernement.
C’est là un moyen de démontrer notre expertise et de nous faire connaître. Les graphiques qui suivent
résument l’historique des publications et exposés de RDDC au cours des cinq dernières années.
0
400
800
1200
1600
2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09
Année inancière
Sources publiées
Documents techniques
Rapports d’entrepreneurs
NOMBRE DE PUBLICATIONS
2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09
Année inancière
NOMBRE D’EXPOSÉS FAITS À DES CONFÉRENCES
0
100
200
300
400
500
600
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T64
Appendice 5 REPRÉSENTAT ION DES GROUPES DÉSIGNÉS AU T ITRE DE L’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI
Le graphique ci-dessous montre les progrès que RDDC a accomplis au cours des cinq dernières années vers la
mise sur pied d’une main-d’œuvre représentative de la société canadienne. RDDC a centré ses efforts pour
sensibiliser le personnel à la question de la diversité en établissant un plan de communications d’équité en
matière d’emploi qui met l’accent sur des activités de commémoration et des activités connexes.
Les données illustrent un écart particulièrement marqué dans la représentation des membres des groupes
minoritaires visibles par rapport à leur disponibilité sur le marché du travail externe. RDDC continue à orienter ses
efforts pour faire augmenter la participation des minorités visibles au sein de l’effectif.
Les employés sont invités à se déclarer volontairement ain que la composition de la main-d’œuvre soit
représentée de façon précise et les gestionnaires sont encouragés à tenir compte des besoins organisationnels
lorsqu’ils recrutent.
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Groupes désignés
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REPRÉSENTATION DES GROUPES DÉSIGNÉS AUX FINS DE L'ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI
Femmes Autochtones Personnes handicapées Minorités visibles
2005 2006 2007 2008 2009
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 65
APPENDICES E T TABL EAUX
Appendice 6 ENTENTES INTERNATIONALES
RDDC mène une large part de ses activités de collaboration avec des pays alliés en vertu d’un certain nombre
d’ententes internationales, notamment le Programme de coopération technique (TTCP); l’entente conclue avec
l’Organisation pour la recherche et la technologie (RTO) de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN);
le Protocole d’entente sur le cadre d’échange d’informations multilatéral (Multilateral Master Information
Exchange) avec l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni; le Protocole d’entente avec les
Pays-Bas sur les activités de coopération en sciences et en technologie; ainsi que l’Accord sur les projets
trilatéraux de recherche et de développement technologiques (Trilateral Technology Research and Development
Projects) conclu avec le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces accords sont particulièrement importants pour
RDDC, car ils favorisent l’interopérabilité avec nos alliés, facilitent la coopération et aident à obtenir les résultats
les plus eficaces et les plus rentables, grâce à la collaboration dans des activités de recherche conjointes.
Le tableau ci-dessous énumère les ententes internationales suscitant la participation de RDDC et le nombre
approximatif de projets auxquels nous avons pris part au cours de l’année inancière 2008-2009.
ENTENTE NOMBRE DE PROJETS
Accord bilatéral avec l’Australie 9
Accord bilatéral avec la France 16
Accord bilatéral avec les Pays-Bas 7
Accord bilatéral avec le Royaume-Uni 12
Accord bilatéral avec l’es États-Unis 22
Protocole d’entente de lutte contre le terrorisme conclu avec les États-Unis 14
Accord trilatéral avec les Pays-Bas et la Suède 14
Accord multilatéral sur la protection contre les agents chimiques, biologiques et radiologiques
1
Protocole d’entente sur le cadre d’échange d’informations multilatéral 11
Accord multilatéral avec d’autres pays 9
Accord sur les projets trilatéraux de recherche et de développement technologiques
1
Organisation pour la recherche et la technologie de l’OTAN 49
Autres ententes 9
Programme technique de sécurité publique 15
Programme de coopération technique (TTCP) 317
Total 506
R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T66
TABLEAU 1 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC PAR GROUPE PARTENAIRE
GROUPE PARTENAIRE
FRAIS
INTERNES1 ($000)
CONTRATS
DE R & D ($000)
CONTRI- BUTIONS
EXTERNES2 ($000)
VALEUR TOTALE
($000)
Intégration des capacités 19 407 11 672 15 343 46 422
Marine 36 282 18 604 26 464 81 350
Armée de terre 38 928 32 843 32 555 104 327
Force aérienne 20 978 15 058 33 378 69 414
Personnel 17 403 8 339 31 912 57 653
Commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance
35 987 26 883 55 226 118 096
Total – Programme S & T 168 985 113 399 194 878 477 262
1. Les frais internes comprennent les salaires et les traitements, les frais généraux ainsi que les frais de fonctionnement
et d’entretien.2. Les contributions externes comprennent les apports en espèces ou en nature de sources extérieures à RDDC.
TABLEAU 2 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC SELON L’HORIZON TEMPOREL
GROUPE PARTENAIRE
HORIZON
TEMPOREL I1
($000)
HORIZON
TEMPOREL II2
($000)
HORIZON TEMPOREL
III3 ($000)
VALEUR TOTALE
($000)
Intégration des capacités 21 081 16 426 8 915 46 422
Marine 39 306 27 336 14 707 81 350
Armée de terre 56 511 25 911 21 905 104 327
Force aérienne 35 378 24 145 9 891 69 414
Personnel 17 731 24 582 15 341 57 653
Commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance
44 533 36 004 37 560 118 096
Total – Programme S & T 214 540 154 403 108 319 477 262
1. L’horizon temporel I vise le renforcement et l’entretien des capacités actuelles et groupe les projets qui sont censés prendre in
dans un délai de un à cinq ans.2. L’horizon temporel II vise le remplacement des capacités actuelles et groupe les projets devant porter leurs fruits d’ici cinq à
dix ans.3. L’horizon temporel III vise l’acquisition de nouvelles capacités et groupe les projets dont l’échéance est d’au moins dix ans.
RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 67
APPENDICES E T TABL EAUX
TABLEAU 3 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC PAR CAPACITÉ DES FORCES CANADIENNES
CAPACITÉS/PROCESSUS FONDA- MENTAUX
STRATÉGIE ET POLI-TIQUES1
($000)
DÉVELOPPE-MENT DES
FORCES2
($000)
PRODUC- TION DES
CAPACITÉS3
($000)
MISE SUR PIED DES FORCES4
($000)
EMPLOI DES
FORCES5
($000)
VALEUR TOTALE
($000)
Commander - 36 217 14 433 360 3 373 54 383
Détecter - 67 753 54 561 1 490 3 342 127 146
Agir - 5 833 28 273 - 3 278 37 384
Protéger 4 429 5 782 93 374 4 861 17 371 125 818
Soutenir 119 43 274 30 741 3 158 11 928 89 220
Mettre sur pied
775 18 349 1 574 13 470 451 34 619
Intégration 3 724 4 223 748 - - 8 694
Total – Programme S & T
9 047 181 431 223 703 23 339 39 742 477 262
1. Processus de mise au point d’une feuille de route qui permet au MDN et aux FC, en tant qu’instruments du gouvernement,
d’atteindre les objectifs de défense et de sécurité du Canada.2. Planiication à long terme pour la création et le maintien de capacités militaires et ministérielles adaptées et alignées au
contexte de la sécurité et aux ressources disponibles.3. Mise au point d’options pour la mise en place des capacités; acquisition d’équipements, de personnel et d’infrastructure; mise
au point d’instructions, de doctrines, de capacités de soutien et de systèmes d’approvisionnement et leur intégration à des
capacités particulières des FC. Les résultats représentent les capacités opérationnelles des FC.4. Processus selon lequel les forces sont instruites, équipées et rassemblées pour une opération potentielle. Il est achevé
lorsque les forces sont déclarées prêtes sur le plan opérationnel et que leur commandement est transféré sur le terrain.5. Exercice de l’autorité sur des forces affectées sur le terrain, y compris : planiication, direction, coordination et contrôle de ces
forces lors de la conduite des opérations.
DEF ENCE R& D CANADA – ADVANC ING DEF ENCE AND SECURI T Y S&T TO BUIL D A S T RONGER CANADA68
RDDC publie le présent rapport chaque année ain de décrire les activités qu’elle a menées au cours de la
dernière année inancière et y ajoute des détails sur son rendement et tout autre renseignement demandé par le
Sous-ministre de la Défense nationale.
Nous visons à ce qu’il soit facile à consulter, que ce soit à des ins personnelles ou professionnelles, et qu’il
permette aux lecteurs de se tenir au courant des activités menées par RDDC et, de là, par le Canada dans le
domaine des sciences et de la technologie pour la défense et la sécurité publique. Nous vous invitons à nous
transmettre vos suggestions ou vos questions.
Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements ou d’autres exemplaires, veuillez écrire à
l’adresse suivante :
Directeur des affaires de l’Entreprise Science et technologie
Recherche et développement pour la défense Canada
Ministère de la Défense nationale
Édiice Constitution, 8e étage
305, rue Rideau
Ottawa ON K1A 0K2
Il est possible de télécharger la version électronique du présent à partir de notre site Web :
www.drdc-rddc.gc.ca
Conception graphique : DGM-10-04-00013
No ISBN D1-19/2009F-PDF
978-1-100-94856-0
Personnes-ressources