Thème: LES EFFETS DU COMMERCE INTERNATIONALmemoire de fin d’étude
pour l’obtention d’un Diplôme LICENCE
en Science Economique
Impétrant : RANDRIANARISOA Robinson Patrick
chercheur)
Année universitaire : 2016 – 2017
Mention : Economie
Licence : 3
i
Remerciements
Nous rendons grâce au seigneur pour son immense amour qui à suivis
tout au long
de l’élaboration de cette mémoire.
Nous remercions Mrs RAKOTOZAFY Rivo John Ronald (Enseignant
chercheur) qui a
encadré les travaux de recherché pour former ce présent mémoire et
les membres du
jury .Nous adressons nos sincères remerciements au responsable pour
leur dévouement
et leur bon sens au fonctionnement de l’établissement dont :
Monsieur
RAMANOELINA Panja président de l’Université d’Antananarivo
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina le Doyen de la faculté DEGS
Monsieur RAMAROMANANA Fanomezantsoa le chef de la mention
Economie.
Sans oublier nos parents qui nous ont donné leur soutien moral et
financier.
ii
SOMMAIRE
CHAPITRE I Notion et terme lié au commerce
international……………...…………2
CHAPITRE II Théories des échanges
internationaux………………..……………….7
CHAPITRE III Les impactes du commerce
international…………………..………..13
PAARTIE II
CHAPITRE V Modélisation économétrique (VAR)……………………...………….28
CHAPITRE VI Perspectives et débats sur les échanges
internationaux……………..42
Conclusion……..…………………………………………………………………….46
Annexe……………………………………………………………………………….47
BIT : Bureau International du Travail
FMI : Fonds Monétaire International
HOS : Heckscher-Ohlin-Samuelson
PIB : Produit Interieur Brut
PMA : Pays Moins Avancé
iv
Fig 1 Schémas de Gomory et baumol………………………………………………..18
Fig 2 Tableau de Dikey-Fuller Augmenté……………………………………………31
Fig 3 Décalage………………………………………………………………………..32
Fig 5 Estimation du model de correction
d’erreur……...……………………………35
Fig 6 Equation de cointégration ………………………………………..……………35
Fig 7 Correlogramme de différence première
......................................................…...36
Fig 8 Correlogramme de second difference…………………………………….…36
Fig 9 Teste de Granger…………………………………………………………….....37
Fig 10 Decomposition de la variance ………………………………………………..38
Fig 11 Relation entre PIB et Demographie…………………………………………..38
Fig 12 Relation entre PIB et Exportation…………………………………………….40
Fig 13 Relation entre PIB et
Importation………………………………………...…..41
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Introduction:
Les échanges sont au coeur des activités humaines.De nos jours
elles atteignent
une dimension internationale où l'economie des États
souverains
interagissent .L'argument en faveur de l'ouverture commercial
repose sur les gains tirés
de l'échange par rapport à la situation d'autarcie.Les gains
existent selon les économistes
qui ,depuis Adam Smith, ont développé divers théories visant à
décrire les lois régissant
le commerce international.Quelles sont alors les effets de
l'échange internationale sur
l'économie nationale?Cette échange est elle à l'origine de
l'inégalité economique?le
commerce international peut il stimuler la croissance des pays
participants aux
échanges?Pour y répondre il faut voir dans première partie les
notions lies à l'échange,
suivis d'une étude de revue de littérature concernant les theories
du commerce
international d'une part et les mecanismes explicatives des
conditions obtention des
avantages provenant de l'ouverture d'autre part.Dans la deuxi ème
partie il y aura une
évaluation de la situation des pays moins avancés plus
particulièrement Madagascar à
travers une modélisation empirique qui va déboucher sur une mise au
point des atouts
et des désavantages des échanges à la situation économique de
Madagascar pour limiter
l'inégalité et l' utiliser à bonne escient les échanges pour
stimuler la croissance.
- 2 -
INTERNATIONAL
financières réalisées par des agents économiques résidant dans des
pays différents. Le
processus de mondialisation faisait émerger un vaste marché mondial
des biens,de
service,des capitaux et de force de travail permettant d'élargir le
champs d'activité
économique hors du territoire.Avant la r é volution industrielle le
commerce
international se limitait à des articles de faible pondération,de
valeur élevée et non pé
rissable comme l'épice,or et tissu.Les progrès dans le domaine des
transports et des
communications réduisaient les obstacles physiques aux échanges
.Ces progrès ré
duisaient le coût des transports et diversifient la gamme des
produits échangées apr ès
la révolution industrielles.Au XIX èmes siècles on échangeait
essentiellement des
produits bruts(deux tiers du commerce mondial)de produits
extractives,combustibles
fossiles et des produits agricoles. Après 1945 les produits
manufacturés prenaient de l'
élan dans les échanges mondiales tandis que les échanges de service
ne se dé
veloppaient que plus tardivement.Si dans le passé, les produits
primaires c'est à dire les
produits agricoles et miniers avaient un rôle plus important ,ils
tendent à se ré
duire .Selon le rapport de L'OMC,2010,l'essentiel du commerce
mondial concerne les
échanges des biens manufacturés [55,21%],celle des services
[20,48%] mais les
transactions de minéraux et pétrole [16,77%] restent importantes
tandis que les produits
agricoles régressaient [7,55%]
1.1Nature des echanges Internationaux
L'expansion des échanges était en partie liée à la chute des coûts
de
transport et de l'essor de la télécommunication. Si la mort de la
distance avait eu
des effets non négligeable sur la croissance du commerce
international, alors
pourquoi certaine pays s'échangent ils beaucoup plus que les
autres? Il est vrai que
l'évolution des techniques de transport moderne réduit l'impact de
la distance gé
- 3 -
ographique et facilite les échanges cependant le volume des
échanges restent
hétérogènes.Le modèle de gravité apporte une explication sur cette
disparité des
échanges.
Des forces concurrentes déterminent l'intensité des échanges
commerciales: les
forces d'attraction composées du revenu et la taille d'un pays et
les forces de
résistance dont la distance et des obstacles aux échanges.Ce
constat ont amené les
économistes à intégrer le revenu et la distance geographique pour
mesurer la valeur
du commerce entre deux pays.L'équation gravitationnelle ci desous
pouvait prédire
avec une certaine précision le volume des échanges de biens entre
deux pays.
Tij=A×Yi×Yj/Dij
A est une constante, Tij est la valeur du commerce entre les pays i
et le pays j, Yi est le
PIB du pays i, Yj le PIB du pays j, et Dij la distance géographique
entre les deux pays.La
valeur du commerce entre les deux pays est alors soumise
proportionnellement au
produit des PIB des deux economies et décroît avec la distance qui
le sépare.Ce modéle
analyse la structure réelle des flux commerciaux. Certe la relation
entre la distance et
le PIB donne une idée sur la valeur des echanges mais même dans une
situation de libre
echanges les flux des biens entre deux regions d'un meme pays sont
plus élevés qu'entre
deux régions de deux pays différents .ce phénomène se présente sous
le nom d’effet de
frontière.Plusieurs causes peuvent expliquer l'origine des
disparités des flux
internationales du commerce à part l'effet de frontières et
l'équation de gravité.
1.1.2: Caractéristiques des échanges internationaux
Après la seconde guerre mondiale l'accord de Breton Woods marque
la
libéralisation du commerce international avec la création du
GATT,FMI et BIRD.Le
- 4 -
but du General agreement tarif and trade est de libéraliser le
commerce international et
d'établir sur des bases stables afin de contribuer à la croissance
économique, au dé
veloppement et au bien être du peuple .Depuis les années 1945,les
échanges
internationales progrèssent plus vite que la production
mondiale.Entre 1950 et 1963,la
moyenne annuelle de la croissance des échanges est de 8% contre 5%
de la production
mondiale sur cette periode,idem entre 1990 et 2003.Deux concepts
apparaissent avec
l'intensification des échanges :nord et sud qui représentent les
pays riches et les pays
pauvre, terme sans rapport direct avec la localisation
geographique.Un retard de
développement caraterise le sud qui accuse la domination coloniale
comme l'origine de
sa situation.La relation de l'échange internationale peut se
catégoriser en quatre
éléments: commerce nord-nord,commerce Sud-Sud ,commerce sud-nord et
nord-sud.
Le commerce nord-nord représente les flux commerciaux entre les
pays
industrialisés .Les échanges se concentrent au niveau de trois
sphères qui composent la
triade: les États unis, Japon et l'Union Européenne.Il occupe une
part importante du
commerce mondial. Les exportations des marchandises concernent
surtout les produits
manufacturés tres diversifi é s grâce au poids de la demande des
consommateurs à forte
revenu.
En reference de l'avantage comparatif, l'exportation des pays du
sud est constitu
ée par les produits primaires et les produits manufacturés de base
( le filière
textile,habillement, cuir) qui désignent une spécialisation
naturelle .L'exportation du
nord concerne les produits manufacturés riches en progrès technique
nommés
spécialisation avancée.Depuis la revolution industrielle le nord
occupe une grande part
dans le marché mondial,il domine en valeur les exportations
mondiales.Ces vingt
dernières années l'exportation des pays du nord en direction du sud
diminue par rapport
au niveau internationale.La structure des échanges des pays
industrialisés durant cette
période reste stable mais celle du sud qui a renversé la situation
internationale.La
recomposition des flux mondiaux se manifeste depuis l'année 2000.
Ce phénomène
s'illustre par la baisse des flux nord-nord et progression des
échanges Sud-Sud.Entre
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1967 et 2010 les échanges nord- nord regresse de 70% à 50% ,le flux
sud- sud connaisse
une nette progression allant de 10% aux environs 30% en 2010 et le
flux nord- sud s'est
stagné au-cours de cette période(source CHELEM du CEPII).En 1990
,Trois quart des
importations du sud en matiere de spécialisations avancés est
détenu par le nord.Le sud
concurrence de plus en plus sur le marché du sud en terme de
produit manufacturés
avec la monté des économies émergentes. En l'an 2000, le nord ne
détienne plus que
deux tiers des exportations vers le marché du sud et la moitié des
importations du sud
en 2010 sur les produits manufacturés.
Il est a noté le dynamisme du sud est marqué par l'hétérogénéité
économique.D'une
part les pays émergents source des mutations des flux
internationaux, caracterisés par
une croissance rapide de leur economie. D'autres part les pays
moins avancé sont
cloîtrés dans leur spécialisation naturelle hérité de l'ère
coloniale comme l'Afrique
subsaharienne.Ces pays connaissent un PIB par habitant bas .La
faiblesse de leur
demande locale influence sa production (matière première et matière
de base) .La part
de l'Afrique dans les exportations mondiales est minoritaire et
régressé de 7% à 5%
entre le période de 1967 alors qu'elle détient trois quart des
matières premières
mondiales.
1.2.1: L'organisation mondiale du commerce
Le Général agreement tarif and trade, vécteur du libre échange, a
pour fonction
de promouvoir le commerce international.Cette organisation définit
les rè gles
communes applicable aux échanges internationales, favorise les
négociations et arbitre
les différends entre les pays adhérents. Le 1 janvier 1995 l'OMC
remplace le GATT
avec un changement de nature qui vise l'amélioration de la
contestabilité des marchés
nationaux en contribuant à l'élaboration de
règlementation,codification des activités et
normalisation des pratiques, procédure économique
internationale.Cette institution gère
un système commercial multilatéral plutôt qu'un libre échange
généralisé .Ce système
institue un régime commercial non discriminatoire,réciproque et
transparent.Il est non
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discriminatoire car toute avantage commercial accordé à un membre
est
obligatoirement soumis a ensemble des adhérents. La transparence
concerne les
barrières aux échanges, le droit de douane constitue une base de né
gociation claire
autoriser au sein de l'organisation.Elle relève aussi de
l'interdiction des restrictions
quantitatives, du dumping et des subventions à l'exportation.Au
delà de l'accès aux
marché, l'OMC préconise l'harmonisation des règlements et norme
nationale dans une
perspective de réduction des obstacles non tarifaire aux
échanges.
Les systèmes généralisés de préférence et le traitement spécial
différencié des PED-
PMA octroyé par l'OMC n'ont pas atteint leur objectifs de
convergence nord-sud.La
revendication de non applicabilit é de réciprocité et de la non
discrimination au niveau
des PED-PMA pour réequilibrer les inégalités structurelles à
travers des mécanismes
institutionnelles comme des droits commerciaux plus favorable et un
niveau moindre
d'obligation est un échec.
1.2.2: Indicateur et instrument de mesure des échanges
internationaux La balance
de paiement est un document comptable qui recense l'ensemble des
transaction entre
résident et non résident d'un pays au cours d'une période.Un
système d'enregistrement
des transactions internationale à double partie qui est
comptabilisé sous forme de débit
précédé d'un signe(-) et de crédit avec un signe (+).Il y a trois
catégories de compte
dans la balance de paiement à savoir compte de transaction
courante,compte de capital
et compte de transaction officielle.La somme de ce compte est
toujours nulle par
l'insertion d'erreur et omission lors des opérations
d'échanges.
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CHAPITRE II: THÉORIE ÉCONOMIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Nombreux sont les th é ories é conomiques relative é changes
internationaux.Plusieurs
courants de pensé traitent des relations des échanges comme les
marxistes, les
libéraux....Un aperçu de l'analyse marxiste des auteurs tel que
Karl Marx et de Rosa
Luxembourg qui considèrent que la mondialisation est indispensable
à la survie du
capitalisme.La mondialisation résoudre le problème du surproduction
et la baisse
tendancielle du profit.Ce chapitre se penche plus sur les th éories
libérales,traitant de
l'évolution des idées économique au-cours du temps.il est vrai que
le mercantilisme est
le précurseur des relations internationales en matière des
commerces internationaux.
Le mercantilisme est consideré plus comme une politique économique
une théorie
économique. Il préconise la recherche de l'abondance métallique en
or à travers
l'intervention de l'État.Il favorise la balance excédentaire en
limitant ou interdisant les
importations.
2.1- L'Avantage comparatif
Adam Smith dans son livre intitulé<<Recherche sur la nature
et les
causes de la richesse des nations >>en 1776, a montré que les
nations commerçaient
entre elles pour bénéficier de leur avantage absolu en termes de
coût de production. Il
suggère alors l'abolition du<<corn law>> pour abaisser
le prix des céréales.Un gain de
l'é change provient de la Division Internationale du Travail et
conduit à l'utilisation
optimale des ressources de chacun.David Ricardo en 1817 affine son
analyse en dé
montrant qu'il n'est pas nécessaire de possèder un avantage absolu
pour participer aux
échanges.On raisonne en terme d'avantage relatif c'est à dire que
chaque nation
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trouve un avantage à se spécialiser et à exporter les biens pour
lesquels elle dispose du
plus fort avantage comparatif ou du moindre desavantage.L'avantage
comparatif part
du principe: <<de ne jamais essayer de faire chez soi la
chose qui coûtera moins à
acheter qu'à faire>>.
L'Avantage comparatif s'illustre à Travers un modèle simplifié à
deux pays, deux biens
et un seul facteur de production (travail) .Il apparaît d'un écart
de prix résultant des
ecarts de coût d'opportunité qui conduise à la spécialisation des
pays.Le facteur travail
est mobil entre les deux secteurs mais ne l'est pas entre les deux
pays.
La différence entre Avantage Absolue et Avantage Comparatif
Cas: A
Echange absolue
avec Avantage
Chine Union Européenne
Textile 400 50
voiture 20 10
Le cas A correspond à l'avantage absolue Adam Smith.La Chine se
spécialise dans le
textile tandis que l'Union Européenne dans la production de
voiture.Les deux pays ont
intérêt à échanger.La Chine exporte 400 unités de textile pour
avoir 80 unités de voiture
après spécialisation alors qu'en situation d'autarcie, elle n'aura
que 5 unités de
- 9 -
véhicule.De son coté l'Union Européenne échange 10 unités de
voiture de sa
production contre 200 unités de textile supérieure au 50 unités
d'autarcie.
Le cas B, l’Union Européenne n'a pas d'intérêt à participer aux
échanges selon la
théorie d'Adam Smith hors selon le principe de l'avantage
comparatif l'Union Europé
en doit se spécialiser dans la production où elle a le moindre
désavantage.La Chine
optera pour la production de textile où elle exporte 400 unités de
textile contre 80
voitures tandis que l'Union Européenne échange 10 unités voitures
pour obtenir 200
textiles.
La spécialisation conduit quant à elle à une convergence des prix
relatifs, le
comportement d'arbitrage ne cessant que lorsque les prix relatifs
sont égalisés
internationalement.
Limite : cette théorie n'explique pas l'existence du commerce
intrabranche.L'avantage
comparatif n' est pas verifié lorque le taux de change des monnaies
diffère de la parit é
du pouvoir d'achat et que le niveau de protection sociale ne soit
pas similaire selon la
critique de Maurice Allais .Le Paradoxe de Graham dénonce une
spécialisation perverse
dans le cas où l'hypothèse de rendement constante n'est pas valable
c'est à dire que l'un
des pays se spécialise dans un secteur à rendement décroissante et
l'autre dans un
secteur à rendement croissante.
2.2- Approche néoclassique: la loi des proportions des
facteurs
Le modèle HOS provient de trois économistes Elis Heckscher,Bertil
Ohlin et Paul
Samuelson.Ce mod è le est le prolongement du principe de l'avantage
comparatif.Le
problème du modèle Ricardien repose sur l'ambiguïté de l'origine de
la
spécialisation .Pourquoi un pays est- il disposer à produire bien
plus qu'un autre ?La
théorie de loi des proportions des facteurs ou Heckscher- OHlin-
Samuelson met en é
vidence le rôle des dotations factorielles comme source de
l'avantage comparatif.La
différence de coût de production entre les pays depend de la
disponibilité d'un des deux
facteurs : le travail ou le capital.Chaque pays a intérêt à
valoriser le facteur de
production abondant chez eux.L'HOS part d'un modèle à deux pays
ayant la même
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fonction de production ,la même technologie et une productivité
semblable.La seule
différence réside dans ses dotations factorielles. On suppose que
le pays domestique est
riche en capital tandis celui de l'étranger (*)en travail: K/L
>K*/L*.La production
domestique doit alors s'orienter vers un bien intensif en capitale
et delaisser les biens
intensifs en travail au profit de l'étranger.Du fait de
l'immobilité et non substituabilit é
des facteurs de production ,la specialisation permet indirectement
au pays domestique
d'échanger une partie de sa dotation abondante en capitale contre
du travail produite par
le pays étranger.Ce modèle en économie ouverte prédit une
convergence internationale
des prix relatifs des facteurs via la convergence des prix à
l'equilibre .
Extension de la théorie Heckscher-Ohlin-Samuelson 2.2.1- Théorème
de Stolper-
Samuelson
Contrairement à l'avantage comparatif le modèle HOS affecte la
distribution des
revenus au niveau de l'économie nationale.L'ouverture de l'economie
peut dé boucher
sur un creusement des inégalités du revenu entre les détenteurs des
diffé rentes facteurs
de production. Un pays domestique abondant en capitale se spé
cialisera dans un
secteur intensif en ce facteur,la demande relative en capitale
grimpe et les producteurs
domestiques auront tendance à s'orienter vers le capitale et
marginalisent
l'investissement dans le secteur intense en travail.En consequence
la ré munération
réelle du capitale s'accroit tandis que celle du travail décroît
dans le pays domestique
alors que dans le pays étranger doté en travail abondant la
situation s'inverse.Le
théorème de Stolper -Samuelson énonce que:<<une augmentation
du prix relatif d'un
bien augmente la rémunération relative du facteur qui est utilisé
intensivement dans la
production de ce bien et diminue la rémunération relative de
l'autre facteur>>.
L'inégalité issue de l'ouverture peut engendrer un conflit entre
les d étenteurs des
facteurs.Ceux qui bénéficient d'un facteur abondant gagneront aux é
changes et à la
spécialisation alors que les autres seront pénalisés.
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2.2.2- Le théorème de Rybczynsky
Ce théorème concerne la possibilité de changement de spécialisation
d'un pays. Dans
le cas où le taux croissance économique s'accroît à un rythme
supérieure à la croissance
démographique dans un pays doté intensivement en travail à
l'origine, un changement
de dotation peut affecter sa structure de production.Dans cette
hypoth èse les prix
relatifs sont exogènes.Il est valable pour les pays de petite
taille n'ayant pas d'influence
sur le prix relatif mondial.Au fur et à mesure de l'élévation du
taux de croissance, le
pays s'enrichit en capitale. Pour faire face à l'augmentation
relative de la dotation en
capitale, l’économie national doit produire plus du bien riche en
ce facteur.Le théorème
de Rybczynsky annonce :<<pour un prix relatif donné, une
augmentation de la dotation
en un facteur de production augmente la production du bien qui est
intensif dans ce
facteur et diminue la production de l'autre bien>>.Ce thé
orème démontre que
l'avantage comparatif n'est pas statique.
2.2.3- Le paradox de Leontief
Leontief entame en 1953 un teste empirique du modèle HOS basé sur
les données des
échanges américaines. Contrairement à la prévision du modèle des
proportions de
facteur, les États Unis, un pays riche en capitale, exportent des
biens intenses en travail
et importent des produits avec une technologie gourmande en
capitale.Ce paradox de
Leontief affirme que les États unis transfèrent vers l'extérieur
des contenus riche en
travail qualifié avec une meilleur productivité. Selon le teste de
Leontief, le modèle
HOS omet l'importance du capitale humain dans les échanges
internationales.
2.3-Nouvelle théorie du commerce international
Dans les années 1980,l'essor des échanges nord-nord démontre les
lacunes du mod èle
HOS pour expliquer le phénomène des échanges croisées de bien
similaire.Une
nouvelle théorie du commerce international initié par Paul Krugman
apparaît pour
- 12 -
traiter ce problème.L'abondan du marché de concurrence pure et
parfaite laisse place à
une concurrence imparfaite monopolistique ou oligopolistique.Le
développement des
échanges intrabranche dans les pays industrialisés stimule les
recherches sur le
commerce international des produits différenciés. La préférence des
consommateurs
pour la variété rend possible les échanges de produit similaire
donc chaque firme dé
tient le monopole de production d'une variété de bien .La
différenciation des produits
peut être horizontale( subjective : conditionnement, tendance,
appartenance...) ou
verticale ( qualitée).Même si les biens sont similaires ,ils ne
sont pas substituables aux
yeux des consommateurs.Ce constat renvoie à un des pilier de la
nouvelle thé orie du
commerce international: l'économie d'échelle.Il existe deux sortes
d'économie d'échelle:
d'une part l'économie d'échelle interne lié à la taille de
l'entreprise,la source des
rendements croissante est l'existence du coût fixe dans la
production des firmes.Cela
induise à la baisse de coût unitaire d'un produit par
l'augmentation de la quantité
produite ,d'autre part l'économie d'échelle externe indépendamment
du firme,elle
dépend de la taille du secteur comme la Silicon Valley.Cette forme
fait béné ficier à
l'entreprise un infrastructure plus développé, un offre de travail
spécialisé plus
compétent et favorise la productivité par la diffusion de
connaissance.
Une des variante proposée par R Vernon est que la spécialisation ne
dépend plus de
l'abondance des facteurs mais du processus d'innovation: l'avantage
relatif.Au
commencement les firmes innovantes disposent du monopole sur le
marché national et
tendent à exporter à l'étranger pour accroître leur marge au vu de
l'économie d'é
chelle.Puis un phénomène d'imitation apparaît de la part de
l'etranger et ronge la rente
de la firme.Ensuite elle delocalise sa production pour diminuer le
coût , le produit se
banalise et abaisse son prix.Ce processus se poursuit jusqu'à
l'extinction de la marge.
Dans le modèle de concurrence monopolistique ,l'espace possède une
importance non
négligeable dans le commerce.L'équation de gravité et le home
market effect marque
cette liaison.Le Home market effect parte en principe de l'échange
de deux pays de
tailles inégale ,on considère que le coût de transport est
faible.La firme à rendement
croissante aura tendance à s'implanter dans le plus grand marché et
à rendement
constante dans l'autre.Cela est due au poids de la demande des
consommateurs car la
- 13 -
proximité des consommateurs qui détermine la localisation des
firmes.Quant à
l'équation de gravité ,elle est déjà énoncée dans le chapitre
I.
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CHAPITRE III:LES IMPACTES DE L'OUVERTURE DES ÉCHANGES
Depuis les écoles Classiques, il est admis que l'ouverture aux
échanges
internationaux apporte une meilleure allocation des ressources et
un gain
supplémentaire par rapport à l'isolement. Toutefois la situation
actuelle des échanges
ne va pas en direction de cette affirmation. L'existence des
inégalités le confirme.Une
mauvaise répartition des gains, que se soit interne ( au niveau de
la nation) ou externe
( entre les nations),ou l' inexistence de gain implique davantage
la nécessité de condition
d'accompagnement de l'ouverture comme une politique
économique.
3.1 Les effets statiques des échanges internationaux
3.1.1La relation interne au sein de la nation
3.1.1.1Commerce international et marché du travail
La libération mondiale du commerce et l'accroissement de la
concurrence
influencent le marché du travail.Les économies développés sont
marqu ées par
l'abondance du facteur capital et un salaire élevé tandis que le
sud se caracté rise par
une forte quantité de main d'eouvre bon marché.La concurrence de
pays à bas salaire
induit à une libération excessive de capital des pays développés et
à une migration de
la demande de travail non qualifié dans les pays en
développement.Une détérioration
de la situation relative des travailleurs peu qualifiés se
manifeste par une hausse du taux
de chomage ou par la monté de l'inégalité salariale.Ce phénomène
varie en fonction de
la rigidité ou la flexibilité des salaires:
o la rigidité du pouvoir d'achat et du salaire diminuent le prix du
facteur
intensif en travail non qualifié et amene à une forte baisse de
l'emploie dans
ce secteur.
o Une flexibilité du salaire reduit la rémunération des biens
intensifs en travail
non qualifié mais n'abaisse pas la quantité d'emploi.
Le théorème de Stolper- Samuelson prédit que la spécialisation
provoque une
distorsion de la rémunération. Elle prime ceux qui travaille dans
le secteur riche de
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facteur abondant et pénalise ceux dans le domaine de facteur
rare.L'ouverture entraine
l'évolution des prix relatifs des rémunérations ,Samuelson et
Stolper parle d'effet
d'amplification.cette phénomène décrit la supériorité de la baisse
de rémunération du
travail non qualifié vis à vis des biens qu'ils produisent et la
diminution de la rémun
ération du travail qualifié est supérieure à la valeur absolue du
prix des bien qui utilisent
les facteurs intensif en travail non qualifi é .Ces propos d é
noncent l'importation
comme destructeur d'emplois en substituant le produit domestique
par celle de
l'étranger et affiblit le revenu secteurs de non specialisation
,mais qui accroit la
demande des consommateurs.Woods(1994) attribue à la concurrence des
pays é
mergents une part de 70% des pertes d'emplois des pays développés
alors que les etudes
de Sager( 1997) et Ramaswany(1998) ne présentent qu'une perte de 25
à 30 % et 20%
du travail industriel.
Une évaluation de l'impact de la concurrence du sud sur la
qualification des travailleurs
montre cependant un effet positif sur la productivité des secteurs
touchés par la pression
concurrentielle extérieure.Wood parle d'innovation défensive. Pour
Mirza(2003)
l'ouverture a impact positif sur les salaires à l'opposé de la
thèse de destruction et de
creusement des inégalités salariales.L'exportation contribue à la
formation de l'emploie
en substituant les biens fabriqués sur le marché l'exté rieur
.D'autre en revanche
marginalise le rôle des échanges internationales comme source des
inégalités
internes.Bound et Johnson(1992) estime que les progrès
technologiques suffisent à
expliquer l'évolution du marché du travail.Les travaux de Harfi
,Monter et
Oulmane(1997) marquent que l'ajustement de l'emploie est en
fonction de la nature inter
et intra branche du commerce.Le progrès technique biaisé au profit
des travailleurs
qualifiés renforce l'écart salarial .La distorsion du salaire
domestique engendre la perte
de certain secteur et à l'extrême la probabilité d'une perte de
gain supérieure à
l'isolement. La nécessité d'arbitrage entre le revenu total d'un
pays et l'inégalité du
revenu ou du salaire s'impose.
3.1.1.2 La politique de redistribution
- 16 -
L'ouverture comme toute chose apporte son lot de problème,elle peut
accroître la
vulnérabilité de certains secteurs,délaisser une classe de
travailleur au profit d'une autre
et écraser les firmes domestiques non efficientes.Le rôle du
gouvernement est de limiter
ces méfaits à travers une politique de redistribution du
revenu.D'abord il y a le système
fiscal de première rang consiste à prélever une taxe compensatoire
à ceux qui
bénéficient de l'ouverture pour le reinjecter aux perdants sans
causé trop de distorsion.Il
s'agit d'atténuer l'écart engendré par les echanges par une
politique d'allocation du
revenu.La difficulté de cette méthode regide dans le cadrage des
bénéficiers et la
mesure des pertes liés aux échanges internationales.Le risque de
dérive du système est
envisageable .Ensuite le système fiscal de second rang consiste à
une taxation des biens
et facteurs afin de conserver le prix d'autarcie tout en maintenant
les gains liés aux
échanges.Plusieurs moyens peuvent être utilisé s pour atteindre cet
objectif: le droit
douane ,subvention à l'exportation,quota d'importation et le prix
de garantie. Ces
différentes stratégies allègent la concurrence étrangères par le
prix et incitent
accroissement de la production domestique.Une corrélation entre le
degré d'ouverture
et le niveau de prélèvement obligataire d'un pays est affirmée par
l'étude de Cameron
(1978) et Rodrik (1998) hors la mise en pratique des mécanismes de
redistribution
indemnisant les perdant et en préservant l'efficacité productive
s'avère être
difficile.Une politique compensatrice généralisée est plus
accessible. Cette politique
procéde à une assistance en terme de réapprentissage,
relocalisation et soutient
temporaire du revenu.Le système de compensation et les filets de
sécurité sont élaborés
pour réduire l'inégalité apporté par les progrès technologiques et
l'ouverture.Ils peuvent
agir sur le fonctionnement du marché comme:l'appuie à
l'infrastructure portant sur l'
accessibilité des inputs,transport output,construction de port..,la
facilitation de crédit
pour financer la production en vu d' atteindre une taille
sufissante pour la demande
étrangère,et sur la mobilité du travail: l'information et la
promotion de la mobilité
physique pour diminuer la concentration de la demande et l'offre de
travail dans des
zones limitées ainsi faire dé croître le chômage.
- 17 -
3.1.2 Relation de la nation avec l'extérieur
L'acquisition d'un progrès technique peut nuire aux gains resultant
de l'é change.
Dans ce cas il est à distinguer le commerce intrabranbre du
commerce
interbranche.Dans la spécialisation issue de l'avantage comparatif
,l'augmentation de
l'offre induit par le progrès influence le prix mondial à la baisse
pour un grand pays qui
detient une grande proportion de l'offre mondiale.Si la chute du
prix ne se compense
pas avec la hausse de la production,le terme de l'échange du pays
exportateur va se
dégrader et dans un cas extrême conduire à une processus de dété
rioration de
l'échange( Bhagwati,1958) .Ce fait n'apparaît pas au niveau du
commerce
intrabranbre.Le prix est moins sensible aux variations de la
production du fait de la
moindre substituabilité des biens en concurrence monopolistique ou
oligopolistique et
de la préférence des consommateurs pour la variété .Les effets
negatifs générés par le
progrès technique n'affecte que les secteurs des biens primaires
(Williamson ,2005).
3.1.2.1L'influence du gain de productivité
Dans un monde où les délocalisations et les transferts de
technologie prosp è re,
la garantie que les protagonistes tirent un avantage du commerce
international n'est plus
assuré.La théorie de Rybzynski relatant l’aspect dynamique de la
spécialisation ainsi
que l'acte II de Samuelson (2004) soutiennent l'existence des
revers de la
globalisation.Samuelson dans l'act II
parte d'un modèle à deux pays ( États-Unis et Chine) qui produisent
deux biens(1et
2) avec un seul facteur : le travail.Samuelson distingue trois
situation:premièrement le
déplacement de la situation d'autarcie vers les échanges par une
spécialisation (bien 1
les États-Unis et bien 2 Chine) profite aux deux pays ,le niveau de
salaire
monte.Deuxièmement par rapport à l'équilibre de la libre échange un
gain de
productivité dans la fabrication du bien 2 diminue son prix relatif
mondial.Ce phé
nomène se traduit par une augmentation de la demande du bien 2 aux
États-Unis qui ne
modifie pas les avantages réciproques.Ces deux états énumèrent
l'act I.Enfin l'act II
décrit l'acquisition de la Chine de compétence dans la production
du bien 1 qui entraine
soit une coupure des échanges soit l'entré de la Chine dans la
concurrence du bien 1 sur
- 18 -
le marché des États-Unis. Dans les deux cas les intérêts des
États-Unis se désagrègent,à
la limite son niveau de salaire réel rejoint à ceux de l'isolement.
Le rattrapage de la
Chine se fait par le biais de l'innovation technique par imitation
ou par dépassement
reçu des transferts technologiques dans lequel les États-Unis
avaient un avantage
comparatif.
Pour Hicks (1953) un gain réciproque de productivité ne régresse ni
le bien être ni les
marges cependant un gain unilatéral provoque deux effets:
l'élévation de la demande
du produit importé si progrès vient de l'exportateur et une
dégradation des échanges s'il
provient du pays importateur.
3.1.2.2 L'évolution du revenu national et de l'etranger
Dans un modèle à deux pays ,un changement survient dès lors qu'un
gain de
productivité biaisé en faveur de l'un ou l'autre apparaît qui a
pour consé quence l'
augmentation de l'offre . S'il se situe dans le pays plus avancé,
la situation profite à
l'ensemble, dans le cas opposé les effets seront incertains pour
l'économie du pays
avancé.Les progrès (innovation de depassement) dans le pays leader
sont en direction
des industries à forte intensités de technologies non exploiter par
l'autre pays.La
production du second oriente vers le rattrapage et ou l'imitation
des R&D du premier.
Une avancé technique acquis par le pays moins avancé nuirait
l'intérêt de l'autre soit en
devenant un concurrent direct sur son propre marché soit en
stoppant l'importation des
produit en provenance de l' é tranger. A ce niveau l'innovation et
le R&D peuvent être
dans l'incapacité de rehausser son niveau é conomique. Dans le
modèle de Gomory et
Baumol (2000), chaque économie dispose d'un certains nombre de
secteur captif ou
d'économie d'échelle qui constitue une barri ère naturelle à
l'encontre de la concurrence
par son coût de démarrage très élevé. L' équilibre du marché varie
en fonction du
nombre de spécialisation et definie par 2n -2 pour n bien et qu'une
variation du prix
n'affecte pas la demande dans ces secteurs. Le graphe ci-dessous
montre les relations
entre le revenu de deux pays y1 et y2 et le revenu mondial yw
- 19 -
Source Gomory et Baumol (2000) fig 1 a
Ce schémas renvoie à une nouvelle répartition plus efficiente des
secteurs captif dont
la convergence vers un revenu mondial maximal au point mw
correspond à une situation
moins favorable pour le pays 2.Autrement-dit le pays 1 capte les
gains du pays 2 et
n'atteignent son maximum qu'après dépassement de l'optimun
mondial.
2 Les effets dynamiques des échanges sur le développement
3.2.1l'ouverture comme
catalyseur de la croissance
3.2.1.1 Activité générateur de productivité
La répartition des activités issue des échanges pèse sur la balance
de la croissance
soit directement sur la production soit par ses externalités. Une
sélection des firmes les
plus effientes en terme de productivité se fait automatiquement sur
le marché
international et conduit à une meilleur imputation des ressources.
L'existence une
demande étrangère supplémentaires favorise la recherche et le
développement au
niveau de l'offre et amène l'innovation. L'innovation de
dépassement ou de rattrapage
accélère l'accumulation des stocks globaux de connaissance ou via
l'importation.Le
transfert de technologie provoque une diffusion de connaissance et
l'acquisition de
compétence.cela peut entraîner une diminution des dépenses en
recherche et dé
veloppement des entreprises.Il y aussi la pression concurrentielle
resultant des é
changes qui mobilise les entrepreneurs à diversifier ses offres
pour conserver sa part de
- 20 -
marché à l'échelle mondiale. Ainsi la gamme de bien disponible
augmente et elle le
bien eêtre des consommateurs.Ces différentes crit è res peuvent
influencer
positivement taux de croissance tandis que certains éléments auront
les effets
inverses.Selon ces perspectives la protection des industries
naissantes est vitale pour
l'economie. Krugman (1987) explique que la découverte de nouvelle
ressource naturelle
dans un pays est susceptible d'engager des pertes globales connu
sous le nom de la
maladie hollandaise. Le choix du secteur de spécialisation compte
du fait que certain
ne beneficie pas du phénomène de transfert de technologie d'une
part et d'autre part le
rendement interne différencié qui détermine les externalités.Un
progrès technique
biaisé qui se traduit par un gain de productivité en faveur d'une
spé cialisation naturelle
détériore son terme de l'échange, si la baisse du prix relatif ne
compense pas la variation
positive de la production,ce phénomène affecte né gativement la
croissance du
pays.Certains auteurs s'alignent sur le fait que la corré lation
positive de l'ouverture et
la croissance n'est pas toujours prouvée. Rodriguez et Rodrik
(2000) accuse la
pertinence des travaux empiriques se basant sur les indicateurs
d'ouvertures influencés
par les mesures de bonne gouvernance qui fausse la correlation
positive de l’ouverture
et la croissance.
3.2.1.2 Le commerce international et le retard de
développement
La convergence de la technologie et du progrès technique des pays
en
développement vers celui des pays développés en situation de libre
echange est
soutenue par les théories conventionnelles de la
croissance.Ben-David(1993) montre
que des pays caractérisés par leur ouverture commerciale voient
leurs revenu réels
converger,au contraire des pays fermé au commerce international.Le
stock de
connaissance s'accumule plus rapidement dans une économie plus
grande résultant de
l'offre différencié et de la demande agrégé par conséquent
l'ouverture accélère
l'innovation des pays riches et ralentie celui des pays envoie de
développement. Ce
dernier voie sa part de marché chuté.Globalement une concentration
de la production à
haute technologie est accaparé par les pays développés tandis que
les biens
- 21 -
traditonnels à taux de croissance faible domine dans les autre
pays.L'ouverture étant un
levier du développement, un taux de croissance élevé est le fruit
d'un transformation
structurel radical qui conduit à la captation de la demande
extérieure sur les productions
à grand potentiel d'apprentissage.Un gain de productivité efficient
résulte de la
production de gamme différente de la demande domestique à
faible
revenue.L'orientation des productions vers le secteur d'exportation
nécessite
l'intervention de l'État afin de protéger les industries naissantes
de la concurrence é
trangère pour atteindre une économie d'échelle suffisante .
3.2.2. Transition et croissance
Deux éléments sont à l'origine des effets des échanges
internationales
l'innovation et la concurrence.La marche vers la liberalisation
affecte ses deux élé
ments.La transition n'implique pas la recherche d'un taux optimal
d'ouverture dans une
économie, il s'agit de déterminer les mécanismes adéquates pour
atténuer les chocs
engendrés par l'insertion aux échanges .Cette processus se traduit
par les conditions
de régulation specifique à une économie. L'écart ainsi que le gain
de productivité est
susceptible de créer un conflit d'intérêt.De plus les gains de
productivité contribuent
au transfert technologique qui peut être source d'instabilité
interne.Un processus de
libéralisation du commerce par l'entrée d'une nouvelle technologie
peut affecter
négativement l'emploie et la croissance.L'ouverture des é changes
conjugue à la fois
à une remise en question systématique de la division du travail et
à une division
internationale du processus de production .A court terme d'un côté
la libéralisation est
néfaste pour les entreprises locales qui sont en concurrence
directe avec les
importations et de l'autre côté les firmes domestiques dans les
secteurs d'exportation
peuvent être dans l'incapacité de soutenir la demande extérieure.Le
transfert des
travailleurs vers le secteur de spécialisation est lent et conduit
temporairement à une
mise en chômage. Cette disfonctionnement est accrue dans les pays
envoie de
développement à cause de la défaillance du système de protection
sociale et de
- 22 -
l'assurance chômage.Les données principales de la transition
engagée sont le degré
de rigidité des salaires, l’intensité de la contrainte financière
qui pèse sur les
investissements et la vitesse de migration des entreprises d'un
secteur à un autre
(Gaffard et Saraceno, 2007).
Dans un modèle dans lequel un pays possède deux secteurs .Un bien
échangeable A
avec l'extérieur et un bien non échangeable B circule sur le
marché.Le produit A varie
en fonction de la demande mondiale.Une baisse de de demande
extérieure affecte la
rentabilité des entreprises qui se déplacent vers le secteur de
production B.A l'équilibre,
les effets sont favorable au pays dans la mesure où les ressources
productives sont
réparties dans le secteur le plus efficace.Le passage d'un
équilibre à l'autre n'est pas
sans effet ni sans condition.La construction de nouvelles capacités
productives
etl'adaptation demandent du temps et des ressources.Contrairement
au pré vision les
simulations induisent une accumulation vers le secteur de
production A et d ésertion du
secteur B avec un taux de chômage qui s'accroît.Un retour vers la
situation de plein
emploi n'est possible sans moyen financier pour engager les
capacités supplé mentaires
requises et un salaire rigide à la baisse.Dans un équilibre
keynésien à taux de chômage
constant le secteur B plus efficient en terme de production subit
une perte et provoque
la chute du salaire réel et du PIB par tête.
3.2.2.2-Interaction entre croissance et commerce
internationale
Existe t-il un lien direct entre le commerce international et
l'évolution du PIB
par tête? Les théories economiques enseignent que l'ouverture
commercial favorise la
croissance.L'intensite et la nature intra branche du commerce
causeraient le
développement des PED.Même si la specialisation intersectorielle
procure une
meilleure allocation des ressources, les gains sont statiques et
faibles. Une portion des
pays du sud spécialisé dans les produits Agricoles peut souffrir
d'une dégradation des
termes de l'échange et dans des cas extrêmes à une croissance
appauvrissante.
L’importation des PED en provenance du nord pourrait engendrer une
externalité
- 23 -
positive sur les transferts de savoir faire, de technologie. Selon
Grossman et Helpman
1991: les effets du commerce international sur la croissance sont
ambigus, voir néfaste
dans le cadre de la relation nord-sud.L'imitation du sud produit
une réduction du taux
de progrès technique.Les travaux de Frankel et Romer éclaircissent
sur le sens de
causalité entre développement et commerce:<<Est ce le niveau
de dé veloppement qui
cause le commerce ou l'inverse?Sans doute la relation est -elle à
double sens.Par
exemple un niveau de développement élevé sera synonyme d'une
demande de produit
différencié et sera donc vecteur de commerce.Une corrélation
positive entre commerce
et développement ne signifie donc pas forcément que les é changes
favorisent le
développement >>.
Le changement de l’état de croissance locale ou du reste du monde
peut influencer
les échanges commerciaux. La croissance économique plus forte du
reste du monde par
rapport à la croissance locale peut d'un coté promouvoir la
croissance des exportations
car la demande extérieure augmente avec le revenu sous l'impulsion
de la croissance,de
l'autre coté accroît le nombre de concurrence et conduit à la
baisse des prix.La baisse
des prix r é duit la marge des producteurs et avantage les
consommateurs en acquérant
plus de bien avec le même revenu.La croissance de économie locale
en se référant à
l'économie externe par contre accroît l'offre d'exportation qui
induise à la réduction du
prix des exportations et dégrade le terme l'échange.
- 24 -
Chapitre IV : Madagascar dans le contexte international
Madagascar est une nation insulaire munie d'une biodiversité
inégale, gâté par
ses divers richesses naturelles .Une île situé dans le sud ouest de
l'océan indien, à 350
km des côtes Sud Est de l’Afrique, Madagascar fait partie de
l'Afrique subsaharienne
sujet à de catastrophe climatique fréquent et à des crises
politiques ré currentes.
Empêtré dans le rouage de la pauvreté 90% de la population vit en
dessous de 2 USD
par jour dont l'effectif totale est estimé à 24.289.542 en
2017.Etant un pays à vocation
agricole, l'activité principale de la majorité est en relation
directe avec le secteur
primaire.
4.1 .Relation entre l'évolution internationale et economie du
pays
Dans un contexte de problème interne, l’économie mondiale se dirige
vers une
régression du prix des produits de base et à une réduction des flux
de capitaux.Une
baisse de la croissance mondiale de 2.4 % contre une prévision de
2.9% est attendu en
2016 à cause de la lenteur de la croissance chinoise qui est le
principal demandeur au
niveau mondiale de produit de base. Ce phénomène couplé avec
l'incertitude politique
et les aléas environnementaux se répercutent sur l'activité
économique de l'Afrique
subsaharienne. La volatilité du prix des produits de base et les
changements de la
demande ext é rieure auront des impactes sur l' é conomie
malagasy.Les principales
partenaires en matière d'échange internationale sont la France,les
États-Unis, l'Union
Européenne, les Pays-Bas et l'Allemagne.
En 2016 la croissance du PIB prevue à la hausse de 4,1% avec un
taux moyen dé
croissance de 2,6% entre 2011-2015.Les activités du secteur
primaire voit une reprise
de croissance de 2,2 % en 2016 du notamment à une élévation du prix
du vanille et du
clou de gironfle suite au pénurie mondiale et à l'accroissement de
la production de riz
de 2,2%.Le secteur secondaire quant à lui s'essouffle avec la
baisse des recettes des
- 25 -
industries extractives tel que le nickel et la descente des prix
des produits de base.Au
niveau du secteur tertiaire la croissance prévisionnelle est
estimée à 2,4 % du PIB en
2016 .
4.2. La situation économique
La mise en place d'une politique d'investissement à outrance
commence dans les
années 1979 avec une croissance allant jusqu'à 9% soutenu par
expansion du secteur
industriel.La moitié des années 1990 est marquée par la
libéralisation é conomique et
la croissance à travers un nombre restreint des branches d'activit
é .Les branches agro-
industrielle,touristiques, mine et les zones franches industrielles
connaissent un
développement soutenu entre 2007 à 2009.La tendance à la hausse de
l'économie
dégringole suite à une forte récession en 2009 pour cause
politique.Le BIT ( Bureau
International du Travail) rapporte que 4 millions de personne
active sont en situation de
chômage dont 400.000 des jeunes nouvellement diplômés.Le revenue
par tête descend
de 510 USD en 2008 à 504 en 2013.La lenteur du redressement après
la crise de 2009
renforce le détérioration du niveau de dé veloppement de Madagascar
qui le met au
155 rangs du classement de IDH en 2014.L'estimation de l'importance
de la pauvreté à
Madagascar revisée par la banque mondiale est représentée par le
tableau ci-dessous :
Seuil de pauvreté nationale
pauvreté extrême 60.5 59.8 58.3 58.2
pauvreté absolue 70.8 73.2 71.7 70.7
milieu urbain 34.1 40.8 29.8 35.5
milieu rural 77.7 79.6 80.1 77.9
Source: INSTAT EPM 2001-2010 et ENSOMD 2012
- 26 -
4.3. Politique commerciale
La politique de libéralisation qui régit le commerce intérieur et
extérieure de
Madagascar vise à instaurer un cadre institutionnel moderne pour
l'épanouissement de
la production nationale et des producteurs locaux ainsi que la
promotion des
exportations.Elle lutte contre les pratiques anti concurrentielles
via le conseil de la
concurrence et l'autorité nationale chargé e des mesures
correctives commerciales en
soutenant le secteur privé et collaborant avec les organismes
régionales et
internationales.
Son objectif est de promouvoir les échanges commerciales
,diversifier l'offre et le
marché d'exportation en accord avec les règlements
internationaux.Elle pousse les
efforts d'alignement aux normes et qualités exigés par le marché
mondial.L'allé gement
des barrières d'échange fait partie des instruments de facilitation
des echanges tel que
les procédures accélérés de dédouanement et le plateforme
informatique
Sydonia++.Elle assure aussi le développement des infrastructures
qui valorisent les
investissements du secteur privé et du commerce.
4.4 Le commerce extérieur
Les IDE participent en 2016 à la remonté du solde de compte
courant.La couverture
des importations en réserve de devise est passée de 2,9 mois en
2015 à 3,3 mois en
2016.Actuellement une régression des IDE extractives apparaît
tandis que les IDE dans
les secteurs financiers,télécommunications et activités
manufacturés gagnent du
terrain.L'amélioration continue du solde courant ces derniers
années est due notamment
à la diminution du prix des importations comme les carburants,riz
et l'intensification
des exportations dans le secteur minier depuis 2013.L'ensemble des
secteur
d'exportation connaît une nette progression à l'exception du
secteur minier en
2016.Jusqu'en octobre 2016 l'exportation est estimée à la hausse de
17% par rapport au
période précédent soit une valeur de 1.687 millions USD.Madagascar
exporte près de
410 millions USD de produit minier.Les zones franches ont contribué
à hauteur de
- 27 -
546 millions USD en 2016 contre 434 millions USD en 2015 des
exportations vers la
zone Euro (textile et crevettes) ,en plus le textile détrône le
nickel dans le placement
des exportations suite à la réintégration de Madagascar dans
l'AGOA. Globalement une
baisse de 10 % dans l'exportation minière est largement compensée
par une
augmentation de 22,3% des autres secteurs surtout par la forte
demande de vanille et
girofle.Au niveau de l’importation, la valeur estimée à 2.337,7
millions USD en 2016
est composée essentiellement de matière première dont une forte
proportion est
destinée aux entreprises franches et aux produits pétroliers.
Proportion en pourcentage de quelques produits des
exportations
2015-2016*
crevette 4 3
La vanille et le clou de girofle disposent une place importante
dans le marché avec une
production mondiale respectivement de 80% et 40%.
Estimation de quelques produits importés en pourcentage*
2016 2015
Matière première
(charbon, phosphate...)
20,5 21,3
bien d'equipement 14,4 -
produit alimentaire 11 -
Les zones franches contribuent en grande partie à la bonne marche
du commerce exté
- 28 -
rieur avec une participation à hauteur de 30% des exportations et à
18% des
importations.
2016
Part des produits importés par madagascar de quelques pays en
%*
2016
5.1 Methode d’estimation
Nombreux sont les outils econometriques dans le domaine economique.
La
selection d’un modèle à serie temporelle multivarié, le Vecteur
Auto Regressif est liée
à sa capacité de modeliser le comportement dynamique de plusieurs
variables
economiques .Utilisé à des fins d’analyse previsionnelle, le VAR
apporte en plus les
specifications et relation entre les variables etudiés.
Le choix des variables qui sera utilisé est au nombre de quatre
suivant leurs
relations directes ou indirectes à l’echange international et à la
croissance.
• Le Produit Interieur Brut noté PIB represente l’instrument
principal pour
mesurer la croissance d’un pays. C’est la somme des valeurs
ajoutées
cumulée annuellement par les personnes sur le territoire
nationale.
• L’effectif de la population sous le signe Dem le nombre d’homme
vivant dans
le pays.
• Les exportations notées X qui constituent l’ensemble des sorties
des biens
vers l’etranger sous contrat de vente.
• Les importations intitulées m regroupent des biens acheminés dans
le
territoire national en provenance du reste du monde.
L’analyse de ces quatre variables sera limitée à la zone de
Madagascar durant un
periode de 16 annéés depuis l’an 2000 à 2016 dans lequel 16
observations de chaque
variable seront incluses.
5.2 Modelisation du vecteur autoregressif
Generalement une vecteur autoregressif d’ordre p VAR(p) s’ecrit
sous
- 30 -
Pour
On obtient
Pib t =α 1+ 1 t-n + 12 t-n + 13 t-n +
14 t-n + 1
Dem t = α 2+ 21 t-n + 22 t-n + 23 t-n
+ 24 t-n + 2
X= C= ijn = et
- 31 -
X t = α 3+ 31 t-n + 32 t-n + 33 t-n + 34
t-n + 3
m t = α 4+ 41 t-n + 42 t-n + 43 t-n +
44 t-n+ 4
5.2.1 Test de stationnarité
La stationnarité sur une serie determine la possibilité de
cointegration du modèle .Il
doit respecter trois conditions :
Les trois conditions doivent etre independantes de t
5.2.1.1 Dickey-fuller augmenté
Le test de stationnarité se fait par l’intermedaire du teste de
Dickey-Fuller Augmenté
L’hypothèse sur lequel se base le teste est :
- 32 -
* cette colonne represente la difference première
** comporte de racine unitaire la valeur critique est superieur à
l’indice ADF où
l’hypothèse h0 est rejetée
- 33 -
5.2.1.2 Decalage
Si le teste de stationarié montre que les serie sont integrées d’un
meme ordre il y a
possibilité de cointegration.Cela amene à envisager l’estimation
d’un modèle
VECM .La première etape consite à determiner le nombre de retard.Ce
test se fait à
partir du modele VAR simple avec des variables non stationaire afin
de determiner le
retard pour chaque critère d’information avec Akaike Schwarz.
Figure 3 sur Eviews
Suite au caracteristiques des observations .Il ressort un décalage
p=2 soit VAR(2).
5.2.2 Cointegration
Deux sériés Xt et Yt sont dites cointegrées si deux conditions sont
vérifiées :
-les séries sont intégrées au même ordre d
-la combinaison linéaire des 2 sériés permet de ramener à une série
d'ordre
d'integration inférieure.
5.2.2.1 Test de cointégration sur des données
Une comparaison entre la valeur Max Eigen Statistics avec la valeur
critique au
seuil de 0.05 informe l'existence ou non d'une cointegration
Figure 4 sur Eviews
La valeur Max eigein statistique est superieure à la valeur
critique au seuil de 0.05 de
none et at most 1 donc l’hypothèse nul d’absence de cointegration
est rejétée jusqu’à
la difference première .Une relation cointegration entre les séries
est identifiée.La
progression de l'estimation ramène donc à recourir au modèle à
correction d'erreur
VECM
5.2.2.2 Approche de JOHANSEN
Il s'agit de chercher le nombre de relation de cointegration. Soit
un vecteur
- 35 -
Xt contenant n variable ~>I(1).La structure du VAR(p) est de la
forme: X t = A1
+ X t-1 + A 2 X t-2 + …+ A p X t-p + t t › N (0, )
Le modèle de VECM devient alors l’expression :
Trois situations sont possibles: Rg (π)=0 ou Rg (π)=n ces deux cas
representent
l'absence de relation de cointegration, la procédure d'estimation
se fait respectivement
sur Xt et Xt et Rg (π)= r implique que r relations de cointegration
existe pour accéder
à l'estimation du VECM
- 36 -
Figure 6 sur Eviews
Équation de cointegration du modèle donne la relation à long terme
entre les variables
étudiées
Pib= 0.9523557dem+0.040465x+0.577680m-1.554322+ t
Cette relation à long terme démontre une corrélation positif entre
les variables engagées
avec l'indicateur de croissance.La constante c négative signifie
l'existence d'un déficit
propre au pays indépendamment des variables mise en cause avec le
PIB.
Une validation du modèle VECM passe par une vérification des
résidus par la Q-
statistique de Ljung box afin de voir si les résidus sont des
bruits blancs(E[xt]= 0)
Formule du test
- 37 -
La statistique suit aussi asymptotiquement une lois de 2 a h degré
de liberté Le
corelogramme à la difference première donne le tableau
Figure 7 sur Eviews
Le Q-statisique donne une probabilité de 0.568 pour un retard r= 12
superieur au
seuil de 0.05 .Le residu est donc un bruit blanc à la première
difference.
Le correlogramme à second difference fournit :
Figure 8 sur Eviews
Le correlogramme au second difference est semblable au premier
difference donc c’est
un bruit blanc
5.2.3. Causalité entre les variables au sens de Granger
Ce test estime la liaison entre les variables du modèle ce qui
renseigne les
caracteristiques suivants
Figure 9 sur Eviews
L’ensemble des variable n’ont aucun relation de causalité au sens
de Granger à
l’exception du pib qui influence l’exportation au sens de Granger
puisse que 0.0352
0.05 pour un seuil de 5%.
5.2.4Decomposition de la variance
La decomposition de la variance fournit les informations relatives
au choc des
variables dans le modèle VECM
- 39 -
Figure 9 sur Eviews
Il est constaté que l’apport des trois variables dans le PIB est à
peu egal. Cependant
l’optimum de chacun est atteint pour un periode different. La
variable exportation est
plus significative dans sa contribution à l’accroissement du taux
de croissance dans sa
quatrième année et dimune par la suite tandis que l’importation et
l’effectif de la
population entrent aucours de la derniere periode.
5.2.5 Analyse des variables
5.2.5.1La population et niveau de croissance
L’influence qu’exerce la croisssance de la population sur la
croissance suciste de
nombreux reactions.La population est reliée directement à la
production et l’emploi qui
sont les principaux moteurs de la croissance.
Figure 10 sur Eviews
Durant les 5 premières periodes la croissance de la population fait
fluctuer l’indicateur
- 40 -
de croissance du revenu et permet d’atteindre un maximum dans le
periode 2 pour
decliner ensuite jusqu’en dessous de zero .A partir du cinquième
periode la croissance
de la population regularise le revenu nationale.
Situation demographique de Madagascar
A court terme et à moyen terme la difficuté engendrée par les
changements climatiques
et l’insuffisance de productivité risquent de retentir sur la
production agricole et donc
sur la croissance à Madagascar accompagnée de consequence grave
sussr la securité
alimentaire et l’elimination de la pauvrété. La croissance
demographique se poursuit à
un rythme de 2.8% par an selon INSTAT. Le pays est caracterisé par
une population
extrêmement jeune de moin de 25ans et avoisine plus de 60% des
habitants.L’esperance
de vie à la naissance evolue positivement et atteint desormais à 64
ans. Le taux de
dependance reste élevé et freine le pays de tirer profit des atouts
demographique pour
le developpement.De plus cela est plus elévé en zone rurale.Un
maximun de croissance
serait atteint entre 25-60 ans selon le critère d’effecience à
condidtion que
l’investissement absorbe la quanté de population active pour eviter
un taux de chomâge
élevé.Cependant Madagascar connaît ue rapide urbanisation aux
environs de 40% dont
un tiers des habitants de la capitale vive dans la misère.Les
investissements dont les
infrastructures urbains ne couvrent pas l’exces de la population
due à l’exode rural
massif.
5.2.5.2 l’exportation et PIB
Un choc de la variable exportaion induit la chutte du PIB jusqu’ au
periode 3 où une
croissance negative apparaît pour ensuiite se stabiliser dans une
croissance tres faible
presque nul durant tout le periode qui suive.
- 41 -
Madagascar exporte principalement des produits de base au niveau
international comme
textiles, produits minièrs et produits agricoles.Le pays se
specialise das des secteurs
limités sans contribution durable pour créer un croissance de
qualité dans le pays et se
traduit dans la figure ci-dessus par une stagnation autours du
niveau zero jusqu’à la 10
ème periode.La mise en place de nombreux incitation fiscale
(investisseur qui profite
d’un faible taux d’imposition sur le benefice de 10% contre 35% ou
d’une exoneration
fiscale sur une période allant jusqu’à 10 ans ).Neanmoins les
contraintes internationaux
sur la regression des prix de produits de base au niveau mondial
freine les exportation
en quantité qu’en valeur. L’existence de produits substituable sur
le marché ainsi
l’accroissement de la concurrence penalise madagascar. Meme si
secteur minièr
connaît un essor considerable, il est limité et ne fournit pas de
transfert de
technologie.La production agricole destinée à la vente exterieure
depend des aléas
climatiques et reste en general peu productif à cause du
cantonnement des agriculteurs
dans les moyens traditionnels.
5.2.5.3 L’importation et le PIB
Un choc provenant de l’importation entraine le declin de la
croissance où elle atteint
un minimum de croissance durant le periode 4 pour se stagner
autours de cette niveau
de croissance jusqu’à la fin du periode
- 42 -
Les importations contribuent à l’augmentation du pouvoir d’achat
des agents
economiques et favorisent de ce fait l’epargne pour genérer de
l’investissement .Ils
fournissent egalement la progression des transferts technologies
favorable à la
production.Cependant les importations participent aussi à
l’elimination des entreprises
locales et donc reduissent les opportunités dans le secteur de
l’emplois .D’autre part
une forte progression des importations conduit à vider les reserves
de devise et donc
devalue le taux de change réel.
- 43 -
INTERNATIONAUX
L'agriculture, le tourisme et BTP sont les principaux secteurs
générateurs
d'emplois actuellement. L'agriculture représente environ 80% de
l'emploie et contribue
à hauteur de 25% du PIB.ces derniers années le secteur de service
et du tourisme ont
pris de l'élan dans l'économie malagasy.Les mesures qui s'oriente
vers l'amélioration de
la réglementation et la transparence de la propriété foncière, le
développement de la
productivité,du climat d'investissement dans le but d'inciter les
acteurs privés sont de
rigueur.Ces realisations sont accompagnées d'une renforcement des
capacités
humaines,d'une harmonisation des normes sectorielles,
diversification et mobilisation
de l'investissement
6.1 L'agriculture
L'agriculture affecte la croissance même si ce variable n'a pas été
sélectionner dans
le modèle ci- dessous.L'activité des 80% de la population les
mesures prises dans ce
secteur engloblent l'ensemble des variables de développement.
L'agriculture possède
une part importante dans la valeur de la balance de paiement .Le
volume et la valeur
des exportations sont en fonction d'elle.Madagascar détient 80% et
40% de la
production mondiale de vanille et de clou de girofle qui montre un
aperçu du potentiel
de cette filière. D'une part les progrès techniques dans ce secteur
permette d'accroitre le
revenu qui entraine l'accumulation des epargnes.Ces épargnes seront
transformer en
investissement qui peut s'étendre vers la production des biens
orientés au marché
extérieur. D'autre part sa maitrise renvoie à l'autosuffisance qui
limite la dépendance
vis à vis du reste du monde et réduit la quantité des importations.
La faible
productivité par manque de progrès technique dans la branche et
l'instabilité de prix du
marché est une des caractéristiques la pauvreté de la population,
cela impose une
politique de soutien face à l'intérêt de l'agriculture pour le
marché interne.
6.2 L'infrastructure
L'amélioration des infrastructures favorise et attire l'entré de
nouvel
investissement.L'investissement accroît la production globale qui
génère plus de
demande de travail.La diminution du chômage qui en résulte hausse
le revenu et donc
du pouvoir d'achat.Le développement de l'infrastructure renforce
l'épanouissement des
investissements du secteur privé. La densification des
infrastructures de communication,
transport contribue à promouvoir les exportations, l’entrée des
investissements directe
de l'étranger.Piliers des exportations malagasy l'infrastructure du
secteur minièr et des
produits textiles doit être renforcée.
6.3 Commerce extérieure
valorisée. L'extension des exportations vers de nouvel horizon
atténue le déficit global
issu de la baisse du prix mondial des produits de base.L'incitation
et soutien des
exportateurs à tendre vers le respect des normes internationaux
aspirent à une recette et
à une demande supérieure en provenant du reste du monde.L'expansion
vers les
marchés de zone d'intégration doivent conjointement liés à la
capacité du pays à
satisfaire la demande extérieure pour être rentable.
Au niveau de l'importation
Une stabilité economique améliore la prévisibilité du contexte
économique interne
qui garantie la soutenabilité des empreints souscrits par le
pays.Ces financements vont
aider les investissements à engager plus revenu globale pour le
pays.La stabilité assure
aux entrepreneurs une projection à long terme de la production en
vu d'acquérir une
économie d'echelle et garantisse la sécurisation de l'emploie. Les
moyens qui
permettront de progresser vers cette direction sont la hausse de
l'espace budgétaire, des
reformes du système bancaire, l'élargissement du marché intérieur
ainsi que le
développement des relations commerciales extérieures.
Section II Debat sur l’ouverture internationale
6.5 Terme de l’echange
R. Prebish (1950) et H. Singer (1950) ont avancé l’idée que la
diminution des prix
- 45 -
des matières premières internationaux par rapport aux prix des
produits manufacturés
est une barrière majeure au developpement des pays ayant pour
specialisation les
matières première connu sous le nom << effet de
Prebish-Singer>>.
Les theories classiques qui predisent que tous les pays ont interêt
à l’echange sont
inadequates avec l’idée de l’epuisement progressive des resources
non
renouvelables .Cela devrait converger vers une croissance du prix
par rapport à celui
des produits re productibles hors ce n’est pas le cas, est conduit
vers une consequence
sur le terme de l’echange. Prebish et Singer marque le fait sur la
faible elasticité du
revenu issu des matières premières .Une hausse des exportations des
PED a pour effet
la baisse des prix .Une asymetrie profonde caracterise les echanges
avec la concurrence
imparfaite des pays industrialisés et les comportements des
exportations des PED et
empeche la pepercution des gains de productivité sur le prix.
Bhagwati (1958) parle d’une croissance appauvrissante pour le cas
d’un grand pays
où une variation ses expotations affecte le marché mondial.Une
specialisation dans une
production à faible elasticité peut nuir au bien être.
Arghiri E. (1969) en partant sur un modèle neo-ricardien