ActualitéDES ATELIERS DANSE ET MATIÈRE SONORE POUR LES TOUT-PETITS
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Territoire & identité2400 HECTARES DE TERRES AGRICOLES PRÉSERVÉES SUR LE PLATEAU DE SACLAY
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À vous l’honneurCINQ MÉDAILLES POUR RÉCOMPENSER LES CITOYENS PALAISIENS
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> Dossier / Portraits
Une jeunesse en mouvement
n°182 - Février 2014
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ACTUALITÉ N U M É R O S U T I L E SSOMMAIRE
Suppression temporairede l’éditorial de la maire
En raison des règles strictes auxquelles sontsoumises les collectivités territoriales en périodepréélectorale (article L.52-1 du Code électoral), j’aidécidé de suspendre la parution de mon éditorial,et ce jusqu’aux dates des élections municipales.
Claire RobillardMaire de Palaiseau
ACTUALITÉ 4-7> Ateliers danse et matière sonore pour les tout-petits> Travaux de l’avenue de Stalingrad> Suivi des rythmes scolaires
TERRITOIRE & IDENTITÉ 8-9> Classes à horaires aménagés arts de la scène> Terres agricoles préservées sur le plateau de Saclay
ENVIRONNEMENT 10> Circulations douces : la Ville innove
VIE DES QUARTIERS 11-12> Lozère : un projet participatif autour de la fête du quartier> Parcours sportif rue des Prés
SENIORS 13 > Les aides à domicile municipales
ENFANCE & JEUNESSE 14-15> L’animation : un vrai métier> L’équipe d’urgence écoles
TRIBUNES DE L’OPPOSITION 16
ÉCHOS DU CONSEIL 17> Séance du 11 décembre
DOSSIER 18-21> Portraits : une jeunesse en mouvement
COURRIER DES LECTEURS 22> RER B : vers une meilleure information> Le vote par procuration
CULTURE & ANIMATION 23-26> Médiation culturelle en faveur du handicap> 6e Festival Voix au féminin> Danse : Opus 13
SPORT 27-29> Section jeunes de l’USP badminton> Les noms des sportifs récompensés
À VOUS L’HONNEUR 30-33> Reconnaissance citoyenne : les médaillés 2014> Fondation agir contre l’exclusion (Face)> Le collège français d’ayurveda> Satellite recherche bénévoles
À VOTRE SERVICE 34
ARRÊT SUR IMAGES 35
Permanences de Claire Robillard La maire de Palaiseau et vice-présidente du Conseil général de l’Essonne vous reçoit tous les vendredis à partir de 17h30 sur rendez-vous à la mairie. Tél. : 01 69 31 93 92 Pour prendre rendez-vous avec les adjoints et conseillers municipaux délégués : 01 69 31 93 72
Permanences de Jérôme Guedj Votre député vous reçoit sur rendez-vous au 01 69 81 97 24 / [email protected]
Horaires d’ouverture de la mairie 91 rue de Paris - CS 95315 - 91125 Palaiseau cedex Tél. : 01 69 31 93 00 • Lundi, mercredi, jeudi, vendredi : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 • Mardi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 19h • Samedi de 9h à 12h
Horaires d’ouverture de la Caps Parc Club Orsay Université -1 rue Jean-Rostand - 91898 Orsay cedex Tél.: 01 69 35 60 60 • Du lundi au vendredi de 9h à 18h
Directrice de la publication : Claire Robillard, maire de Palaiseau et vice-présidente du Conseil général. Directeur de la communication : Serge Lagémi. Rédactrice en chef : Anne Dumasdelage. Rédactrice : Aurélie Verneau. Ont collaboré à ce numéro : Florence Mauraisin, Thomas Chuette. Conception graphique et maquette : Pellicam productions. Impression : Grenier. Crédit photos : Pellicam, Anne Dumasdelage, Aurélie Verneau, CDC, Hugo Noulin, Kelly Joaquina, Emmanuelle Stäuble, Service culturel municipal, Caroline Drouin, éditions Paradox • Distribution : Société Yolle, Villejust. ISSN : 1634-7376. Service communication : 01 69 31 93 03 •
Ce numéro contient «Les rendez-vous de Palaiseau de février 2014».
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Les services municipaux dePalaiseau accessibles aux personnessourdes ou malentendantes
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2ème et 4e de couv fev 2014_Mise en page 1 07/01/14 17:30 Page1
Suppression temporairede l’éditorial de la maire
En raison des règles strictes auxquelles sontsoumises les collectivités territoriales en périodepréélectorale (article L.52-1 du Code électoral), j’aidécidé de suspendre la parution de mon éditorial,et ce jusqu’aux dates des élections municipales.
Claire RobillardMaire de Palaiseau
Claire RobillardMaire de Palaiseau
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A C T U A L I T ÉACTUALITÉ
QUESTIONS À
Petite enfance
Quand la culture s’en mêle !Des ateliers danse et matière sonore proposés dans les crèches municipales comme auprès des assistantes maternelles indépendantes : d’aucuns pour-raient trouver cela curieux voire superflu. Pour la Ville pourtant, le bien-être et l’éveil des sens se cultivent dès le plus jeune âge. À Palaiseau, la culture a donc une place de choix auprès des tout-petits. Dans ce processus d’ouver-ture à l’art, les professionnelles de la petite enfance ne sont pas oubliées.
On attrape le bruit du loup pour faire silence, on pince les cordes ou on les gratte avec une brosse en plastique, on fait l’indien, on fait glisser des cartes magné-tiques sur des tiges en fer : ce jeudi 5 décembre à la crèche collective de Lozère, les tout-petits découvrent, explorent et s’émerveillent grâce aux struc-tures sonores Baschet. Ces drôles d’instruments qui font de drôles de bruits ont été amenés par la compagnie palaisienne Ouragane, dans le cadre d’un atelier matière
sonore - proposé en complément de l’atelier danse par les services municipaux de la culture et de la petite enfance. Les enfants y sont comme aimantés, les profession-nelles s’y amusent tout autant. «Les enfants perçoivent le son de façon sensorielle, ils le comprennent par le corps, qui est leur premier langage : à travers cet atelier, ils apprennent notamment le geste musical», explique Marie-Amélie Pierret-Bastian, l’une des interve-nantes d’Ouragane avec Laurence Salvadori et Maud Miroux.
MÊME POUR LES BÉBÉSMême les plus jeunes y sont sensibles, comme le démontre l’exemple de la crèche Le Village qui l’a consacré aux bébés : «C’est magique de voir tout ce que l’on peut faire avec des enfants en si bas âge, se réjouit Anne-Marie Saint-Bézar, directrice de la crèche. Ils sont attentifs et réactifs.»D’octobre à mars, neuf ateliers sont ainsi proposés dans chaque structure : crèches collectives, familiales, halte-garderie et multi-accueil. Sans oublier les
assistantes maternelles indépen-dantes par le biais du Ram (relais assistantes maternelles) : «C’était une belle expérience, confie l’une d’elles, Angélique Vallade. Il était drôle de voir comment les enfants entraient dans un son ou un mouvement avec l’artiste et d’être nous-mêmes actrices de l’atelier. À la maison, ils ont d’ailleurs continué à explorer les sons…»
DES FORMATIONS POUR LES PROFESSIONNELLESLa nouveauté dans ce processus d’ouverture à l’art est d’avoir pensé en parallèle à former les professionnelles de la petite enfance volontaires. La découverte , c’est aussi pour les adultes !«C’est une forma-tion que l’on peut adapter aux enfants, qui nous montre que l’on peut apporter autre chose par des outils pédago-giques et des approches nouvelles», indique Élodie Guyon, éducatrice de jeunes enfants à la crèche de Lozère. Côté danse, l’expérience a pu être quelque peu déstabili-sante : «L’idée était de s’exprimer, par le corps, sur des musiques plutôt étranges, de ressentir ce que l’enfant peut ressentir : mais c’était difficile de se laisser aller face à d’autres adultes ! Ce qui est naturel pour les enfants ne l’est pas forcément pour nous…»Ce qu’en retient Sandrine Debien, auxiliaire de puériculture au même endroit, c’est «qu’à partir de rien, on peut tout faire». Papier kraft, foulards, coussins lestés,
plaids, sacs en papier, boîtes à chaussures peuvent devenir source d’expression corporelle. Et il en va de même pour le son.«Cette formation leur apprend à poser un nouveau regard sur l’en-fant, sur le fait de communiquer sans les mots», ajoute Laurence Salvadori (Ouragane).
ET SI ON ALLAIT AU SPECTACLE ?Suite logique de cette démarche culturelle : deux représentations du spectacle Pince-moi je rêve de la compagnie Ouragane seront programmées les 11 et 12 mars à la MJC pour les enfants des crèches ainsi que leurs parents.
Les parents des enfants ayant assisté aux ateliers seront aussi invités en mars à un atelier dédié, lors de la semaine de la petite enfance, afin de leur faire comprendre les sen-
sations vécues par leurs bambins.Cette démarche culturelle est déjà un credo pour les pro-fessionnelles des structures municipales qui ont pris l’habi-tude d’aller à la rencontre du spectacle (MJC), du livre, des contes et de la lecture (dans les médiathèques notamment), de créer des petites formes (comme les soirées Raconte tapis à la crèche familiale Bara), etc. Le conservatoire intervient dans trois crèches chaque année et les enfants pratiquent la motri-cité avec la psychomotricienne municipale qui, elle aussi, a suivi avec curiosité les ateliers danse et matière sonore d’Ouragane.
De novembre à mars, la compagnie
Ouragane éveille les tout-petits et forme les
professionnelles
Anne Duceux, adjointe au maire en charge de la petite enfance et des seniors
D’où vient l’idée de ce projet cultu-rel à destination des tout-petits ?Ce projet est issu d’un travail collectif et transversal entre le service municipal de la petite enfance et celui de la culture. Il s’agit d’apporter un champ éducatif supplémentaire, à la fois sensoriel et physique. À l’instar de l’atelier de massage pour les bébés, notre volonté est d’axer notre action sur le bien-être et le développement de l’enfant, à travers des activités auxquelles les enfants n’auraient pas forcément accès en dehors des structures.
Ne sont-ils pas trop jeunes pour ce type d’ateliers ?Ces ateliers danse et matière sonore se font par petits groupes d’enfants, accompagnés par une artiste et des personnels motivés : dès le plus jeune âge, les enfants sont très sensibles à l’art et intera-gissent beaucoup. Il n’y a pas de déterminisme, on peut leur donner le goût de la culture à tout âge.
Pourquoi avoir intégré un volet de formations ?Nous avons voulu proposer ces formations aux agents des crèches municipales et aux assistantes maternelles afin d’enrichir leurs pratiques. Ce sont des travailleuses extrêmement professionnelles mais il est toujours bon de s’extraire du quotidien, de se décentrer, de s’extérioriser du travail. L’enjeu final est toujours l’amélioration de l’accueil.
Quelle attention et quelle réactivité des tout-petits face aux structures sonores Baschet : de drôles d’instru-ments qui ont fait sensation lors de l’atelier sonore
animé par la compagnie Ouragane à la crèche de Lozère… comme partout ailleurs.
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A C T U A L I T ÉACTUALITÉ
Travaux dans le secteur d’Allende
Un espace public remis à neufLes travaux avancent bon train dans le quartier de la Butte-Chaumont. La pre-mière phase de travaux de l’avenue de Stalingrad est en cours d’achèvement avec l’enfouissement des réseaux aériens : la réfection de la voirie devrait intervenir en avril. Le haut de l’avenue du 1er-Mai et la rue Salvador-Allende, autour du nouvel espace municipal Salvador-Allende, émergent après avoir été requalifiés et rénovés sous la houlette de la Caps.
Rythmes scolaires et projet éducatif
La concertation continueÀ la suite de la réunion du 13 janvier sur le suivi des rythmes scolaires, l’organisation des temps (péri)scolaires pour la rentrée 2014 doit être statuée. Dans le même temps, la réflexion sur l’élaboration du projet éducatif territorial se poursuit.
Lors de la dernière réunion du comité de suivi des rythmes scolaires, les représentants des parents d’élèves, des agents municipaux ainsi que l’inspec-trice de l’Éducation nationale ont échangé avec les élus sur les der-nières propositions d’organisation du temps scolaire émises de part et d’autre. Si chacun s’accorde sur l'enthousiasme que suscitent ces échanges et sur le fait de ne pas prendre de décision hâtive, jusqu’ici les avis restent partagés quant à la solution idéale.«Le projet de réforme des rythmes scolaires porté par le gouvernement pour rééquilibrer une semaine trop dense a permis de gagner, le mer-credi matin, trois heures d’appren-tissage où les enfants sont concen-trés», témoigne l’inspectrice de l’Éducation nationale, Martine Degorce-Dumas. «Les ensei-gnants comme la Ville ont depuis le début de l’année la volonté de travailler ensemble à une nouvelle organisation afin d’harmoniser les différents temps sur la semaine (cours, ateliers, récréations, etc.). S’il manque encore de temps de rencontres entre enseignants et équipes d’animation, la Ville a pris au sérieux la problématique
du temps périscolaire en écoutant parents et enseignants.»Ne pas allonger la journée de l’enfant demeure pour tous une priorité. La Ville doit maintenant s’atteler à rechercher la solution la plus satisfaisante.
TROIS NOUVELLES RÉUNIONSEn parallèle, la concertation continue afin d’affiner le projet éducatif territorial (PEDT). La Ville souhaite se donner le temps de consulter un plus grand nombre d’acteurs, notamment en matière de prévention et de jeunesse. Début février, trois nouvelles réunions sont program-mées selon trois tranches d’âge (0-5 ans, 6-14 ans et 15-18 ans). D’autres rencontres seront organi-sées sur le terrain avec les acteurs de proximité. La diffusion de la version zéro du PEDT est prévue au printemps.
Menés par la Caps en lien avec la Ville, le Conseil général et le Conseil
régional, les travaux de requalification du haut de l’avenue du 1er-Mai (avant
la rue Ambroise-Croizat) et des trois premiers quarts de la rue Salvador-
Allende ont permis de sécuriser et de fluidifier la circulation, avec notam-
ment la création d’un «stop» à l’angle des deux rues. Rue Salvador-Allende, quinze places de stationnement ont
pu être créées grâce au rétrécissement de la chaussée.
La sécurité a été accrue sur les huit passages piétons en augmen-tant leur visibilité (enrobé rouge, panneaux de signalisation). Pour faciliter la circulation à vélo, une voie douce cyclable doit encore voir le jour sur le trottoir ouest de l’ave-nue du 1er-Mai : elle sera connectée à celle de l’avenue de Stalingrad (dont la réfection doit se poursuivre en avril). Des massifs floraux ornent également le secteur.
UNE ONDE VERTE AVENUE DES ALLIÉSDepuis mi-décembre, la coordination des cinq feux tricolores successifs installés tout au long de l’avenue des Alliés (du quartier de la Mesure jusqu’à l’avenue du Général-De-Gaulle) a été révisée afin de permettre aux véhicules respectant les limitations de vitesse de croiser systématiquement les feux au vert. Appelée onde verte, cette synchronisation réalisée par la Ville, en collaboration avec la Caps, permet de mieux réguler le trafic.
RECENSEMENT ANNUELVous faites peut-être partie des 8% de la population de Palaiseau recensés cette année : auquel cas, vous avez reçu début janvier une lettre d’information et les agents recenseurs municipaux vous ont remis un document à remplir et à leur retourner avant le 22 février. Les enquêteurs sont porteurs d'une carte tricolore avec leur photographie et la signature de la maire de Palaiseau. Les réponses sont obligatoires mais strictement confidentielles.
AIDES HIVERNALESPour aider à régler leurs factures d’eau, de gaz, d’électricité ou de combustibles, les familles nombreuses (trois enfants à charge ou deux pour les familles monoparentales) et les personnes âgées peuvent bénéficier d’un apport financier (selon conditions de ressources).Dossiers à déposer avant le 28 février au Centre communal d’action sociale (ZA des Glaises - 8 av. du 1er- Mai). Infos : 01 69 31 82 80
Un nouveau mobilier urbain a été mis en place : des arrêts de bus accessibles aux personnes
à mobilité réduite ont été installés avenue du 1er-Mai et
de nouveaux éclairages publics économes (luminosité variable en fonction des saisons et des
heures de la nuit) ont été posés dans les deux rues.
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TERRITOIRE & IDENTITÉTERRITOIRE & IDENTITÉ
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Enseignement artistique à l’école
Arts en scèneDu CE2 au CM2, quelque 70 élèves de l’école Tailhan pratiquent sur le temps scolaire théâtre, danse et chant choral, en partenariat avec le réseau des conservatoires de la Caps. Prochaine démonstration de ces talents développés dans le cadre des classes à horaires aménagés des arts de la scène (Chaas), le 11 février à la salle Guy-Vinet.
Lundi 9 décembre à 9 heures, dans une salle de danse du Ferry, neuf élèves de CM2 de l’école Tailhan débutent leur séance hebdomadaire de danse contemporaine, galvanisés par l’intervenante du conservatoire à rayonnement intercommunal (CRI) de Palaiseau, Solène Bossu. Dans deux pièces attenantes, leurs camarades s’exercent à l’improvisation théâtrale et au chant choral, dans une ambiance tout aussi agréable. Durant les trois heures à venir, ils s’adonne-ront tous aux trois disciplines. Du CE2 au CM2, plus de 70 filles et garçons font partie de ces classes à horaires aménagés des arts de la scène (Chaas), nées il y a six ans à l’école Tailhan d’un
partenariat entre l’Éducation nationale et le conservatoire de Palaiseau.Le mardi 11 février à 19h30, ils offriront une restitution de leur apprentissage sur la scène de la salle Guy-Vinet, à l’espace Salvador-Allende. Un bon moyen de faire connaître ce dispositif unique en Essonne pour les arts de la scène.
UN BAIN DE CULTURE«L’inscription à partir du CE2 est ouverte à tous, sans condition de niveau scolaire, précise Alice Courchay, directrice du CRI de Palaiseau. Ces ateliers insérés dans le temps scolaire permettent de travailler l’imaginaire, la confiance en soi et de faire passer
des valeurs civiques.» «Nous réinvestissons en classe les notions abordées ici, complète Romain Nicoleau, enseignant en CM2. Les domaines d’utilisation sont vastes. La danse offre par exemple l’occasion d’évoquer autrement les figures géométriques comme le cercle ou la diagonale que les enfants ont pu observer de façon concrète lors des ateliers.»Jeanne, 10 ans, est adepte : «Ça me plaît mais c’est la danse que je préfère. J’aime aussi les sorties culturelles.» Au cours de l’année, les enfants assistent à divers spectacles sur le territoire. Der-nières sorties en date : La Femme Oiseau au théâtre des Ulis, pièce mêlant marionnettes, chants et conte japonais ; un concert sym-phonique à l’église Saint-Martin. «C’est un bain de culture pour ces enfants qui suivent par ailleurs le même programme scolaire que leurs camarades», résume le directeur de l'école élémentaire de Tailhan, Patrick Prigent.
Renseignements :
• au conservatoire de Palaiseau
(69 rue Victor-Hugo) :
01 69 31 85 10
• sur conservatoires.caps.fr
Rubrique Le réseau / Classes à
horaires aménagés
L’aménagement du projet Paris-Saclay, campus urbain qui met Palaiseau au cœur d’un pôle scientifique mondial, «ne se fera pas au détriment des terres agri-coles», atteste le gouvernement suite à la publication d'un décret instituant une Zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF).Cette zone permet aujourd’hui de préserver de toute urbanisa-tion un territoire de 2 469 hec-tares (soit 150 hectares de plus qu’initialement prévu), ce qui représente près de 90% de la surface du plateau.
CONCILIER VILLE ET NATUREEntré en vigueur le 1er janvier 2014, ce décret constitue une garantie pour la sauvegarde de «l’exceptionnelle richesse paysagère, environnementale et nourricière» du plateau, considéré comme
un «poumon vert à quelques kilomètres de la capitale».Pour Cécile Duflot, la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, «ce décret est la preuve qu’il est possible, dans une métropole telle que le Grand Paris, de concilier ville et nature». L’aménagement en cours de 350 hectares sur le
plateau de Saclay, pour la créa-tion du campus urbain dans le cadre de l’opération Paris-Saclay, s’effectuera en parallèle.Les trois ministres en charge de ce dossier - Cécile Duflot, Philippe Martin (Écologie) et Stéphane Le Foll (Agriculture et Forêt) - ont tenu à saluer «la persévérance de tous ceux - associations, par-ticuliers, entreprises, sentinelles du développement durable - qui militent depuis des décennies pour préserver le plateau de Saclay.»«La Ville de Palaiseau s’est battue durant des années pour la sauve-garde de la diversité biologique, en prônant le maintien de plus de 2 300 hectares de terres agricoles sur le plateau, déclare la maire Claire Robillard. La parution de ce décret est donc une concrétisation positive pour tout le territoire.»
epps.fr
LE BUS 91.06 VERSION EXPRESSÀ l’horizon 2015, le troisième et dernier tronçon de la ligne de bus 91.06 bénéficiera d’une voie réservée. Les travaux de cette mise en site propre ont d’ores et déjà commencé. À terme, les 6,7 km de cette section entre l’École polytechnique et le Christ de Saclay pourront être parcourus en 15 minutes. Deux autres tronçons disposent déjà d’une voie réservée, avec priorité aux carrefours : celui reliant depuis 2009 Massy à l’École polytechnique ; celui allant du Christ de Saclay à Saint-Quentin-en-Yvelines.
bus-massy-saclay-saintquentin.fr
LE PLATEAU DE SACLAY EN CARTE ET EN PHOTOSix photographes du territoire ont édité un ouvrage, avec la participation de Yann Arthus-Bertrand, intitulé Plateau de Saclay, Racines d’avenir : ils y évoquent en images «le socle rural patrimonial du plateau et des vallées, sur lesquels doivent s’enraciner harmonieusement les développements que nous réserve l’avenir».En parallèle, l’association Terre & Cité a créé une carte ouverte du plateau, outil participatif qui recense les points clé et calculent vos itinéraires (transports, vélo, balades, points de vente à la ferme…).• Pour commander l’ouvrage : [email protected]• Carte :
saclay.carte-ouverte.org
Plateau de Saclay
90% du plateau préservéC’est acté : la préservation de plus de 2400 hectares de terres agricoles sur le plateau de Saclay - repré-sentant 90% de sa surface - est entérinée par un décret du 27 décembre 2013.
Place à l’improvisation à l’atelier danse contemporaine.
Prochaine réunion du conseil communautaire :
le jeudi 13 février à 19h30
à la Caps(1 rue Jean-Rostand à Orsay)Ces séances sont publiques.
Témoignages
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VIE DES QUARTIERS
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ENVIRONNEMENT
Circulations douces
Favoriser les trajets à vélo dans la valléeAlors que sur le plateau de Saclay, la Caps développe depuis plusieurs années un réseau de pistes cyclables, représentant un circuit de promenade de 43 kilomètres (dont 15 à Palaiseau), dans la vallée, la Ville innove en multipliant les initiatives pour s’adapter aux spécificités de sa géographie routière. La preuve par trois.
Nombreux sont les Palaisiens à jouir des boucles de circulations douces implantées par la Caps sur le plateau, accessibles aux piétons et aux cyclistes. En contrebas, la vallée palaisienne offre moins de facilités pour circuler à vélo. C’est pourquoi la Ville propose de nou-velles manières de vivre l’espace urbain, en privilégiant le partage.
DES ESPACES PARTAGÉS PIÉTONS/VÉLOS… ET PLUSQuatre rues de la commune sont ainsi considérées comme zones de rencontre : le bas de la rue Gambetta, la rue de la Gare (en contrebas du pont Nicaise) et les rues de l’Abbé-Lambert et Michelet à la Bourbillière. Limitée à 20 km/h et dotée d’un
revêtement de chaussée spéci-fique, une zone de rencontre est destinée à faciliter la cohabitation entre piétons, cyclistes et automo-bilistes : les plus légers (piétons et cyclistes) ayant la priorité.Avenue du Général-Leclerc, une bande cyclable avait été créée en 2010 dans le sens montant, lors de la rénovation de la chaussée par le Conseil général ; puis poursuivie l’année suivante jusqu’à l’avenue du Général-De-Gaulle.Dans l’autre sens, de Palaiseau vers Villebon, la Ville vient d’aménager un espace partagé. Le principe est simple : il s’agit de laisser place aux vélos sur le trottoir, aux côtés des piétons. Les cyclistes ont alors la priorité.«Certaines voies ne sont pas assez
larges pour être équipées d’une piste cyclable. L’avantage d’un espace partagé est de pouvoir intégrer des bandes cyclables sur les trottoirs en les aménageant façon adéquate», relève David Bodet, adjoint au maire chargé de l’espace public. Pour ce faire, les trottoirs de l’avenue ont été nivelés par endroits, rabaissés à d’autres par mesure de sécurité et un marquage spécifique a été réalisé. Reste à implanter les panneaux de signalisation. Les riverains devront quant à eux rester vigilants en sortant de leur garage.Le même système d’espace par-tagé est prévu lors de la réfection de la voirie de l’avenue de Stalin-grad (lire p.6).Enfin, une piste cyclable longera le deuxième tronçon de la voie de bus en site propre (SPTC) en cours entre l’École polytechnique et le Christ de Saclay (lire p.9) et un nouveau pont sur la N118 sera réservé aux bus, vélos et piétons. L’École polytechnique ayant donné son accord, la Caps pourra sous peu créer le dernier tronçon de la piste cyclable du quartier des Joncherettes qui rejoindra celle du SPTC.
Pour sa fête de quartier les 17 et 18 mai prochains, Lozère revêtira les atours de la Belle époque (début du XXe siècle). Afin de préparer ces festivités, les habitants seront sollicités à plusieurs reprises au cours des prochaines semaines.Du 17 au 23 février, ils pourront mettre la main à l’aiguille ou au marteau afin de concevoir costumes et décors lors d’ateliers couture et bricolage organisés à la maison de quartier Audiberti. «Ce sont les habitants qui fabriquent la fête, avec le soutien des asso-ciations du quartier telles que Mémoire de Lozère, Ad Vitam ou Palaiseau Amitié Loisirs», rappelle Jean-Michel Bourumeau, respon-sable de la maison de quartier.
D’autres ren-dez-vous sui-vront, dont un atelier théâtre aux vacances de printemps. De quoi appor-ter les rudi-ments du jeu de scène aux futurs acteurs
de cette fête. L’ensemble servira à la reconstitution d’une ambiance d’époque à travers des animations disséminées dans tout le quartier. Clou du spectacle : une noce aux couleurs de la Belle époque avec son banquet et son cortège.En attendant la fête, deux événements transporteront les Palaisiens à l’orée du XXe siècle dès le mois de mars (voir témoi-gnages). Les semaines suivantes, des impromptus poursuivront ces temps de rencontre avec les habitants, dans toute la ville.
Informations :
- Maison de quartier Audiberti :
01 60 14 55 38
- Mémoire de Lozère :
01 70 27 21 44
Projet participatif
Lozère recrée la Belle époqueUne fête de quartier créée et animée par ses habi-tants : c’est le projet porté par la maison de quartier Audiberti avec le soutien des associations locales. Cette année, la fête replongera Lozère dans la Belle époque. Les premiers ateliers créatifs pour préparer ces réjouissances démarrent durant les vacances.
Avenue du Général-Leclerc, un espace partagé piétons/vélos - avec priorité aux cyclistes -, a été créé côté descendant. Un marquage spécifique le concrétise :
symboles vélo et piéton sur le trottoir et damier vert aux croisements.
Appel à toutes les bonnes volontés«Une fête participative de ce type
permet de valoriser le lien avec les habitants et de créer une dynamique entre personnes très différentes. C’est donc important que les gens s’investissent. Pour cela, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés. Nous souhaitons que le maximum de gens soit costumé, pour donner une véritable ambiance historique. Ma formation de costumier et de metteur en scène sera un atout utile pour animer les ateliers couture des costumes et théâtre.»Alban Lebrun, coordinateur artistique
Donner l’envie de participer«Le thème de la Belle époque permet de revenir sur un moment charnière
pour Lozère : le début de son développement. Pour faire vivre l’esprit de cette fête pendant la période de sa préparation et donner envie aux Palaisiens d’y participer, deux événements auront lieu en mars : un ciné-concert autour de films de Méliès au Cinépal’ (le 18 mars) et l’exposition organisée par Mémoire de Lozère du 25 au 29 mars à la médiathèque George-Sand présentant la vie de ce quartier au début du XXe siècle.»Daniel Droniou, président de l’association Mémoire de Lozère
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SENIORSVIE DES QUARTIERS
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Aides à domicile
Soutenir les plus âgésAide ménagère, aide à la toilette, confection de repas, courses… En accompagnant les personnes âgées dans leur quotidien, les 12 aides à domicile municipales jouent un rôle déterminant dans le maintien à domicile de quelque 140 seniors dépendants. Comme chaque année, afin de leur permettre de répondre toujours mieux aux problématiques de vieillissement, elles suivront en 2014 des formations professionnalisantes.
Conseils de quartier
Temps de réflexion
C’était le 7 décembre 2013 au foyer municipal Raymond-Drouillette : une cinquantaine d’habitants, membres actifs des sept conseils de quartier de la ville, s’étaient réunis pour la conférence annuelle dédiée à la démocratie locale. Cette réunion était conçue comme un temps d’échanges entre les conseillers et un lieu de partage privilégié d’expériences, à l’exemple du
site internet du Plateau ou la veille sociale pour les personnes âgées isolées à Palaiseau Est. Elle a aussi été l’occasion de faire le point sur les différentes pratiques et les volontés d’amé-
lioration. Les trois commissions interquartiers mises en place l’an dernier autour de la fibre, de la communication et de l’atelier public d’urbanisme sont prisées et vont perdurer. Les conseils de quartier souhaitent encore renforcer leur visibilité auprès des habitants, fluidifier l’infor-mation au sein de ces instances ou encore réduire les temps de validation des comptes-rendus.
Sport au vert pour les enfants
Une promenade sportive pour se
dégourdir les gambettes ? Dédié aux
6-12 ans, un parcours sportif a vu le
jour au square de la rue des Prés,
le long de l’Yvette. Haies, barres
parallèles, saute-mouton, tremplin
ou espalier double… Huit obstacles
jalonnent ce circuit sur pelouse
d’environ 145 mètres.
«Cet aménagement participe
à la réhabilitation d’un espace
longtemps laissé à l’abandon.
Il fait suite à l’implantation en
mai dernier d’une tyrolienne de
25 mètres de long, de bancs et
d’une pelouse aux endroits aupa-
ravant clairsemés, souligne David
Bodet, adjoint au maire en charge
de l’espace public. Il s’agissait aussi
de remédier au manque de jeux pour
enfants dans ce secteur entouré de
résidences.»
Un parcours sportif rue des Prés pour les 6-12 ans.
L’équipe soudée - quasi-complète - des aides à domicile municipales de Palaiseau.
FONDUS DE RADIOÀ l’occasion des vacances de février, les structures de quartier municipales et l’Accueil jeunes proposent une initiation à la radio pour les 11-18 ans, en vue de lancer une radio amateur.Rendez-vous les 18 et 19 février de 14h à 18h à l’Accueil jeunes (10 av. de Stalingrad). L’atelier découverte des techniques du média sera suivi d’une visite dans une radio jeunesse. Gratuit.Renseignements et inscriptions : 01 60 10 09 08
FOURNEAUX OU LOTO ?Le 27 février, gourmands et fans de loto seront rassasiés. De 14h30 à 17h30, au centre social les Hautes Garennes (32 rue G.-Flaubert), les 6-11 ans exerceront leurs talents à un atelier pâtisserie, tandis que les seniors s’adonneront à un loto. L’après-midi se conclura en beauté par un goûter partagé.GratuitInscriptions à partir du 8 fév. : 01 69 19 18 60
FÊTES DU MONDE AUX LARRISLes après-midi du 24 au 28 février, pour les vacances, la maison de quartier Gérard-Philipe invite les parents à créer aux Larris un grand jeu pour leurs enfants autour des fêtes du monde. Les lundi et mardi, ils partageront un atelier scrapbooking avec les enfants, illustrant les fêtes qui comptent pour eux. Le mercredi, ce sera la préparation de la fête avant le grand jeu le vendredi.Gratuit sur inscription (12 places) : 9 rue de la Sablière - 01 60 14 17 50
Depuis deux ans, Karine Cauet est aide à domicile municipale. Au quotidien, elle prend soin d’envi-ron six foyers, majoritairement des femmes seules. À 37 ans, cette ancienne secrétaire comptable ne regrette en rien son ancien travail de bureau : «Aujourd’hui lorsque je rentre chez moi le soir, je me sens enrichie ; on se dit qu’on a servi à quelque chose.»
MAINTENIR LE LIEN SOCIALEt pour cause, les aides à domicile réalisent une myriade de tâches
domestiques : courses, aide à la toilette, ménage, menues tâches administratives ou préparation de repas. «Nous aidons les personnes âgées à rester le plus longtemps possible chez elles», souligne Christine Marcourel, 52 ans, dans la profession depuis 19 ans. Leurs actions ne se limitent pas à un soutien physique : elles jouent également un rôle primordial pour maintenir le lien social de ces personnes dépendantes avec l’extérieur. «La solitude est parfois lourde pour certains, note Karine.
Notre présence est vécue comme une coupure dans le quotidien. On discute avec eux pendant notre service.» Ce suivi crée une relation de proximité : «Je tisse des liens affectifs avec mes bénéficiaires. Certains sont comme mes papis et mamies.»À Palaiseau, près de 140 per-sonnes âgées bénéficient de ce soutien prodigué par douze aides à domicile dévouées. Les besoins de chacun sont évalués par le Centre local d’information et de coordination gérontologique (le Clic du Val d’Yvette la Harpe), après une demande effectuée auprès du service municipal des retraités.
UNE ÉQUIPE SOLIDAIRE
Lors du décès ou de la maladie des bénéficiaires, le fort esprit d’équipe qui règne parmi ces agents se révèle des plus utiles. Tout comme leur réunion men-suelle avec une psychologue.Afin de répondre au mieux aux situations difficiles liées aux problématiques de vieillissement, elles suivent régulièrement des formations : «sur la dénutri-tion, la maladie d’Alzheimer ou dernièrement, sur la prévention routière», précise Fabienne Héry, responsable des aides à domicile.
Renseignements :
Service municipal des retraités
Maison des solidarités, ZA des
Glaises (8 av. du 1er-Mai)
Tél. : 01 69 31 82 90
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ENFANCE & JEUNESSEENFANCE & JEUNESSE
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Activités périscolaires
L’animation : un vrai métier !Ils sont plus de 120 à assurer avec professionnalisme, dans toutes les écoles de la commune, l’accueil périscolaire et l’éveil des enfants en vue de favoriser leur autonomie. Les animateurs sont un maillon indispensable du système éducatif : depuis la rentrée, ils n’ont de cesse de trouver des idées innovantes dans le cadre des TAP (temps d’activités périscolaires) du soir.
Depuis la rentrée, 1200 élèves de maternelle et d’élémentaire suivent chaque semaine les ate-liers proposés dans le cadre des TAP (temps d’activités périsco-laires) par les équipes d’animation ou des intervenants extérieurs.«Une équipe d’animation, c’est un directeur accompagné de plu-sieurs animateurs qui mettent en place des activités de différente nature, dans le cadre d’un projet pédagogique», déclare Nathalie Magnette, responsable du secteur enfance à la mairie. «L’objectif premier est de favoriser l’autono-mie des enfants et, cette année, de leur permettre de développer de nouvelles compétences.»
UN TEMPS DE PRÉPARATION INDISPENSABLE«On ne fait pas une activité pour l’activité : elles ont toujours un objectif pédagogique», insiste Rodrigue Agbo, animateur au centre de loisirs élémentaire Joliot-Curie. «Si nous travaillons sur les jeux d’opposition, les enfants apprendront le respect de l’autre et des règles. L’aspect positif des TAP est que l’on peut faire des choses concrètes avec les enfants, sans être interrompu par les parents, et se projeter dans la continuité.»Fresque murale, chant et
musique, contes font partie des activités plébiscitées à Joliot-Curie où l’on profite de chaque moment pour éveiller l’enfant : «Nous avons lancé en janvier, sur le temps du midi, une acti-vité "Incroyable Talent" et nous sommes bluffés par la qualité de ce que proposent les enfants, indique Éliane Marie-Louise, la directrice du centre. Cette activité sera reconduite le mercredi afin de présenter un spectacle aux autres centres et aux familles.»Pas facile de se renouveler chaque année. Le temps de préparation des activités, invisible aux yeux des parents, est pourtant l’un des plus importants dans le travail d’ani-mation : «En dehors des réunions avec l’équipe, chacun effectue des recherches, avec sa documentation
personnelle, par internet ou en médiathèque», explique Franck Blessemaille, directeur du centre de loisirs élémentaire Paul-Lange-vin. Tous les moyens sont bons pour «innover et faire en sorte que les ateliers correspondent aux goûts de chacun».
DES FORMATIONS COMPLÉMENTAIRESAutre moyen de trouver des idées : les formations. «La Ville propose cette année aux anima-teurs des initiations au cirque et à la lecture pour enfants, souligne Gérard Mantoan, adjoint au maire chargé de la vie scolaire et de l’enfance. Les vacataires non diplômés seront aussi incités à passer le Bafa pour favoriser leur professionnalisation.»
Un bel élan vers la solidarité
Au collège César-Franck, on sait comment associer le goût de l’effort à un bel élan de solidarité. Le cross de l’établissement, qui a eu lieu le 16 octobre dernier, a été le point de départ d’une recherche de fonds en faveur de l’association ELA, réputée pour être parrainée par Zinedine Zidane. «Nous agissons depuis l’an dernier en faveur de cette association, dans le cadre du dispositif "Mets tes baskets et combats la maladie" : il s’agit de récolter des fonds pour la recherche sur la leucodystrophie, une maladie grave qui atteint le système nerveux», explique
François Duminil, professeur d’EPS qui a initié l’action avec ses collègues. En amont du cross, qui rassemble plus de 600 élèves, les collégiens volontaires sont partis en quête de donateurs, allant voir qui leur famille, qui leurs voisins, qui leurs amis. Avec plus de 70% des participants mobilisés, la somme finale est rondelette : ils ont ainsi pu offrir le 29 novembre dernier plus de 8200 euros à l’association ! Leurs efforts ont été récompensés : les collégiens ont eu l’honneur d’accueillir ce jour-là le champion de kayak Quentin Urban.
Ampoules gri l lées, néons usés,
serrure à remplacer, mobilier cassé
ou à déplacer, vis à changer, fuite de
sanitaires ou panne électrique : tel est
leur quotidien. Lionel Kooyck et Adrien
Doye (embauché en tant qu’emploi
d’avenir pour ce poste) composent
l’équipe d’urgence écoles créée
depuis mai 2013 : elle a été dotée en
décembre d’un camion entièrement
équipé (outils et stock de première
nécessité). Et déjà le rythme est élevé :
«Nous assurons 30 à 40 interventions
par semaine dans toutes les écoles
maternelles et élémentaires de la
ville», relève Lionel, le responsable
de l’équipe. «Les demandes passent
par un logiciel et sont centralisées
au Centre technique municipal qui
répartit les tâches. Depuis la mise
en place, les directeurs d’écoles
ont constaté une nette amélioration
dans la prise en charge et la rapidité
d’intervention.» Polyvalence, réactivité
et autonomie sont leurs atouts pour
assurer la maintenance quotidienne
des établissements scolaires. Ils
peuvent aussi être contactés en cas
d’urgence comme un «carreau cassé
ou un début d’incendie».
Atelier modelage à l’école élémentaire Langevin.
PREMIÈRE INSCRIPTION SCOLAIREVotre enfant est né en 2011 et fera sa première rentrée scolaire en septembre 2014 ? Vous avez jusqu’au 29 mars pour effectuer son inscription auprès du Guichet unique. Les papiers nécessaires : livret de famille, justificatif de domicile de moins de trois mois ainsi que des vaccinations, document attestant la résidence principale (en cas de séparation).Guichet unique : Annexe de l’hôtel de ville - 7 rue d’AuvergneTél. : 01 69 31 67 16
AIDE À LA RECHERCHE D’EMPLOIVous avez moins de 26 ans et ne savez comment effectuer vos recherches d’emploi ?Le lundi, toutes les deux semaines (hors vacances scolaires), l’association Vitacité la Mission locale assure une permanence de 14h30 à 17h au Point information jeunesse (31 rue de Paris) afin de fournir aux jeunes tous les conseils nécessaires.Rendez-vous les 3 et 17 mars, le 4 avril, les 5 et 19 mai, les 2 et 16 juin.Renseignements : 01 69 31 59 73
vitacite.fr
L’équipe d’urgence écoles se dote d’un camion
Remise du chèque de 8203,22 euros à ELA
le 29 novembre.
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LES ÉCHOS DU CONSEIL MUNICIPALTRIBUNES
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En raison des dispositions du code électoral encadrant la communication durant les mois précédant le scrutin, les élus du groupe Palaiseau A Venir ont décidé de ne plus publier de tribune libre dans le magazine municipal.
Vos élus : B. Vidal, ML. Longchambon,
M. Chéniaux, H. Paillet, D. Poulain
07 87 37 47 77
Contre l’austérité
Le 14 janvier, François Hollande a annoncé 30 milliards de baisse des cotisations familles pour les entreprises ; pour les salariés, ce sont, de fait, 30 milliards de baisse de leurs salaires socialisés. Patronat et droite applaudissent. Pour les entreprises, la contrepartie est bien floue. Ce qui est sûr c’est qu’il y aura 50 milliards de baisse des dépenses publiques. Les services publics seront mis à contribution, attaqués. Les subventions de l’État aux communes diminueront encore, après la baisse de 1,5 milliard en 2014.Peut-être l’État reportera-t-il aussi de nouvelles dépenses sur les communes, comme pour la réforme des rythmes scolaires (450 000 € à Palaiseau) ?Relancer l’économie et l’emploi par la baisse des ressources des collectivités locales ? Curieuse recette quand 70% des investissements publics et des emplois qui leur sont liés viennent des collectivités territoriales ! Combien d’emplois supprimés ? Quels services à la population réduira-t-on ?Les élus de la majorité actuelle de Palaiseau proclameront-ils encore qu’il n’y a pas d’austérité au niveau national, qu’«on fera plus avec moins» ?Durant ce mandat, nous n’avons cessé de dénoncer les baisses successives de dotations de l’État, quel que soit le gouvernement. Nous avons réclamé d’associer les Palaisiens aux actions à mener, aux choix à opérer, demandé des services publics plus accessibles à tous par une politique de quotients familiaux plus solidaire pour les familles les plus modestes et les plus touchées par la crise. Tout cela a été traité par le mépris.Les Palaisiens méritent mieux que d’être les laissés-pour-compte de tels choix.
Patrice Wach, Alain Paulze
Groupe Palaiseau A Venir Groupe Palaiseau Vraiment à Gauche Séance du 11 décembre 2013Toutes les décisions du Conseil sont à retrouver sur rubrique Démocratie locale
LA VILLE SOUTIENT LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS ÉTUDIANTSDans le cadre de sa politique en faveur du logement pour tous, la Ville apporte sa garan-tie d’emprunt à l’opération de construction d’une résidence étudiante au sein de l’éco-quartier Camille-Claudel. Elle comprendra 195 logements. Le bailleur social Antin Résidences s’engage en échange à réserver 39 logements à la Ville.Adoptée à l’unanimité
ACTIVITÉS PÉRISCOLAIRES : PROJET LECTURE-ÉCRITUREDepuis la rentrée 2013, la réforme des rythmes scolaires est mise en œuvre à Palaiseau. Dans ce cadre, des activités périscolaires ont vu le jour dans le prolongement des cours. Durant une heure, ils permettent aux enfants de s’initier à de nouvelles activités porteuses de
pédagogie. Souhaitant initier un projet autour de la lecture et de l’écriture, la Ville a ouvert un par-tenariat avec l’association Motif, experte en ce domaine. Elle tra-vaillera à la fois à la conception et à la mise en œuvre de ce projet. Associée à la Région, Motif joue le rôle d’observatoire du livre et de l’écrit en Île-de-France. Ce projet se concrétisera dans toutes les écoles élémentaires de la commune au cours du premier semestre 2014.Adoptée à l’unanimité
Décisions de la maire> Signature de marchés publics
visant à l’organisation de classes
de découverte pour les écoles
élémentaires palaisiennes.
Cette année, cinq thématiques ont
été sélectionnées : découverte du
volcanisme à travers la randonnée,
histoire et mémoire de la traite des
Noirs, classe de chiens de traîneau
et milieu montagnard, découverte
du milieu marin ou découverte de
la Normandie sous l’angle de la
Deuxième Guerre mondiale.
> Convention avec l’association
Anqa pour la mise en place de dix
ateliers de danse pluriels avec un
public polyhandicapé et handicapé
moteur, de novembre 2013 à juillet
2014. Ces séances ont lieu à l’école
Paul-Langevin au rythme d’un
dimanche par mois.
Elles font suite aux ateliers mis en
œuvre en 2011-2012, avec cette
même association.
La Ville va faire l'acquisition de trois
parcelles cadastrées dans le quartier
de la Mesure, au niveau de l’avenue
des Alliés. Cet espace d’environ 600 m²
sera aménagé par la Communauté
d’agglomération du plateau de Saclay
(Caps) en square paysager à partir de
décembre 2014 et ouvert au public au
début de l'année 2015. Il représentera
un espace de vie et de rencontre com-
plémentaire à la place de la Mesure
pour les riverains.
Boisé de bouleaux, chênes, hêtres
et érables et tapissé de pelouses, le
square apportera un regain de végétaux
dans ce nouveau quartier résidentiel.
Celui-ci comprend pour l’instant des
logements destinés à la location et
d’autres en accession à la propriété. Il
sera prochainement complété par une
résidence étudiante et une résidence de
chercheurs (en cours de construction,
elles devraient être livrées en juillet
de cette année), un restaurant et des
commerces de proximité.
Pour un square paysagerau quartier de la Mesure
Décision du moisadoptée à l'unanimité
PROCHAINE SÉANCEDU CONSEIL MUNICIPAL :
Mercredi 5 févrierà 21h en salle du Conseil
(hôtel de ville)
Les séances du Conseilmunicipal sont publiques.
DOSSIERDOSSIER
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3 questions àLaury Dagiste, adjointe au maire
en charge de la
jeunesse
Quels sont les enjeux de la politique municipale en matière de jeunesse ?À travers de nombreuses actions, la Ville favorise la prise d’autonomie des jeunes palaisiens. Elle cherche à les soutenir afin qu’ils mènent une vie d’adolescent et de jeune adulte épanouie. La jeunesse palaisienne n’est bien sûr pas monolithique : elle englobe des âges et des profils divers. La Ville se doit donc de les
aider à grandir dans les meilleures conditions en fournissant à chacun des outils adaptés.
Quelles sont les actions embléma-tiques menées par la Ville ?La bourse au permis B, l’opération Jobs d’été ou l’aide au Bafa au sein du Point information jeunesse (Pij) font partie de ces actions. À travers elles, la Ville cherche à développer
l’investissement des jeunes auprès d’autrui : pour obtenir une aide au permis B ou au Bafa, ils doivent par exemple s'engager bénévolement dans des associations palaisiennes. Cela contribue à leur ouverture aux autres, notamment vis-à-vis de ceux qui sont en difficulté.Des instances comme le CCJ (Conseil consultatif de la jeunesse) leur permettent par ailleurs de s'investir
et d’être force de proposition. La fête de la jeunesse qu’ils organisent chaque année donne aussi aux jeunes l’occasion de trouver leur place dans la commune.
Quelles structures la Ville met-elle à disposition des jeunes pour les soutenir ?Hormis le Pij, l’Accueil jeunes se veut un lieu repère pour les 11-17
ans. C’est un espace de loisirs où ils peuvent venir chercher les conseils d’un adulte référent. Vitacité La Mission locale, les structures de quartier municipales, le Ferry ou la MJC sont autant de lieux ressources pour les adolescents et les jeunes adultes, tant au niveau culturel qu’en termes d’aide financière et logistique. Ainsi la Mission locale appuie leur recherche d’emploi ou de logement.
Portraits
Une jeunesse en mouvementUne jeunesse dilettante, sans convictions et attentiste ? Les clichés sont durs à déloger. Et pourtant nombreuses sont les initiatives qui montrent une jeunesse palaisienne dynamique, engagée et créative. De 12 à 26 ans, ils sont plus de 6 000 représentants de cette jeunesse en mouvement à laquelle la Ville apporte son soutien. À l’heure où débute l’opération annuelle des Jobs d’été, exemple en sept portraits des profils possibles.
Ils sont cinq* ; ils ont sorti leur 2e Ep
5 titres et leur premier clip vidéo en
novembre dernier ; ils sont l’espoir
musical de la ville : les Bigmoney-
makers (BMM pour les intimes)
évoquent pour nous les gens et les
lieux qu’ils apprécient dans la ville.
D’une moyenne d’âge de 24-25 ans,
les BMM se sont côtoyés dès l’âge de
17 ans sur les bancs du lycée (Camille-
Claudel pour trois d’entre eux) avant
de lancer le groupe.
Cela s’entend, leur «Palaiseau» à
eux se vit côté culturel. À la MJC
tout d’abord : «Un lieu culturel indis-
pensable pour nous, souligne Luc
Rouillé, le chanteur. Nous y avons
fait nos premiers concerts et encore
aujourd’hui, nous aimons y passer
boire une bière avec les copains, voir
les groupes de la scène locale, etc.»
À la salle des fêtes ensuite «où nous
avons fait la première partie de Stuck
in The Sound et Housse De Racket lors
du festival Les Mains Sales». «Ce sont
de bons souvenirs qui nous ont mis
le pied à l’étrier.»
Côté répétition, c’est au centre culturel
Paul B qu’on les retrouve aujourd’hui,
dans la ville voisine de Massy. Mais on
les croise aussi très régulièrement
au lieu de vie culturel le Ferry qui, à
Palaiseau, est un peu devenu leur fief,
ainsi que celui de l’OMP** (Opération
Maxi-Puissance), association culturelle
dont ils font partie des membres fon-
dateurs. «Lorsque nous avons trouvé
le nom, nous étions loin de penser que
l’association rassemblerait autant de
monde et créerait une telle dynamique
dans la ville.» Il faut avouer que sa
réputation dépasse aujourd’hui les
frontières palaisiennes et que des
groupes comme Le Vasco (Orsay),
No F l ipe ou
encore L//GHT
sont parmi les
chouchous
des BMM.
Enfin, si vous traînez vos guêtres le long
des berges de l’Yvette, vous pourriez bien
les voir courir ou jouer au foot, «histoire
de se ressourcer ou se défouler».
Aujourd’hui, les propositions de dates
commencent à tomber mais ils ont
envie d’une «vraie tournée et de sortir
rapidement un 3e Ep». Sans doute au
printemps.* Luc Rouillé (chant), Émilien Maitrier et Brice Rouillé (guitare), Yoann Houlbert (batterie), François Sivade (basse)** Soutien à la jeune création locale, notamment musicale.
Musique
Le «Palaiseau» des Bigmoneymakers
Léa KergaL
La perle de l’USP football
À l’USP football où elle évolue
depuis cinq ans, Léa Kergal s’est
fait un nom : dans sa catégorie,
U15, elle est la seule fille à s’entraî-
ner avec une équipe masculine. Et
pas n’importe laquelle : l’équipe 1
des U14-15, le niveau d’excel-
lence. Si le club a ouvert une école de foot féminin
voici deux ans, à 14 ans, Léa préfère le jeu plus offensif
de ses camarades garçons dont elle a gagné le respect.
«Elle a de la ténacité, de l’allant, de la vitesse et une belle
qualité de jeu, énumère André Decaux, président de l’USP
football. Nous sommes impressionnés et charmés par ses
résultats.» Membre de la sélection départementale depuis
quatre ans, elle espère cette année se classer parmi les 19
meilleures filles de la Région et ainsi pouvoir intégrer l’an
prochain le pôle espoir d’Île-de-France (anciennement
section sport-étude).
Ce sport, elle y a plongé toute petite : conquise par l’exemple
de son grand frère et de son père, ancien entraîneur. «C’est
pour moi une passion. J’y joue depuis l’âge de cinq ans !»,
note-t-elle. Elle effectue ses premiers dribbles au club de
Fresnes, mais rejoint celui de Palaiseau en 2008, attirée par
la bonne ambiance qui y règne. Après l’avoir récompensée
l’an passé à titre individuel, la Ville a salué le fair-play de
son équipe le 10 décembre dernier lors de la cérémonie
des récompenses aux sportifs (lire p.28-29).
«Si je ne perce pas dans le foot, je veux travailler en tant
que professeure d’EPS (éducation
physique et sportive)
ou entraîneuse…»,
évoque-t-elle.
Le sport, toujours.
Corentin BeLLégo
Un Polytechnicien polyactif
D’origine palaisienne, Corentin Bellégo avait longtemps
caressé le rêve d’entrer à l’École polytechnique, sans
vraiment y croire. Et pourtant, après une «prépa de maths»
au lycée Blaise-Pascal d’Orsay, il est aujourd’hui à 20 ans
étudiant en deuxième année dans la prestigieuse école
militaire. Qui croit qu’il est un étudiant solitaire et perdu
dans ses livres se trompe fort. À cette réussite scolaire, il
ajoute une expérience des pratiques sportives, artistiques
et associatives qui en complexerait plus d’un. À 15 ans, il
entre au CCJ (Conseil consultatif de la jeunesse) mû par
la volonté de participer à la vie de sa ville : «Alors que
beaucoup de jeunes allaient à Paris, je préférais passer du
temps dans le milieu associatif palaisien.» Là, il s’investit
dans les cours de théâtre de Sabine Delanoy, après cinq
ans dans la troupe palaisienne des Cabotins. En parallèle,
il s’essaye au tennis, puis au triathlon.
C’est ainsi : «Je suis un touche à tout.»
Aujourd’hui, sa localisation palaisienne lui
permet de conserver sa professeure de
violon au conservatoire de Palaiseau, un
instrument qu’il pratique depuis 15 ans.
Tandis qu’il poursuit à Polytechnique
sa pratique théâtrale à travers des
cours d’impro.
Il n’est pas en reste côté sport avec la pratique de raids :
il enchaîne pendant plusieurs jours course à pied et VTT
dans la nature.
L’École polytechnique satisfait cet esprit éclectique : «Com-
paré aux écoles d’ingénieurs, on a énormément de cours
de sciences variés, de la biologie
à la physique fondamentale et
plus de liberté dans le choix des
matières», relève-t-il.
En concert le vendredi 14 février à L’International (5-7 rue Moret - Paris 11e)
Union sportive de Palaiseau (USP), section football Tél. : 01 60 10 27 90
uspalaiseau-foot.org
École polytechniqueRoute de Saclay
polytechnique.edu
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DOSSIER
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DOSSIER
CONTACTS UTILES :> Point information jeunesse
31 rue de Paris
Tél. : 01 69 31 59 70
Facebook : actujeunespalaiseau
> Accueil jeunes
10 avenue de Stalingrad
Tél. : 01 60 10 09 08
ou 01 60 12 10 64
> MJC
Parc de l’hôtel de ville
Tél. : 01 60 14 29 32
> Les structures de quartier
• Maison de quartier
Jacques-Audiberti :
58 rue Moulin - 01 60 14 55 38
• Maison de quartier Gérard-Philipe :
9 rue de la Sablière – 01 60 14 17 50
• Centre social les Hautes Garennes :
32 rue G.-Flaubert – 01 69 19 18 60
> Vitacité La Mission locale
- Antenne de Palaiseau
Maison des solidarités
- ZAE des Glaises
Tél. : 01 69 31 56 30
vitacite.fr
Facebook : vitacite-la mission locale
LA JEUNESSE PALAISIENNE EN CHIFFRES- 6 246 jeunes Palaisiens de 12 à 26 ans (soit 20% de la population)*- 3 919 jeunes entre 18-26 ans- 2 123 jeunes de moins de 26 ans ont sollicité le Pij en 2012- 1 341 collégiens, 1 537 lycéens- Environ 390 jeunes participent à des activités dans des structures jeunesse municipales (Accueil jeunes, maisons de quartier, centre social)* Source : Insee, 2010
OPÉRATION JOBS D’ÉTÉVous avez 16 ou 17 ans et vous recherchez une première expérience professionnelle ? Le Pij propose 68 places pour travailler pendant 15 jours en juillet ou en août au sein des services municipaux. Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de la Ville et à apporter au Pij avec un CV et une lettre de motivation avant le 9 avril. Chaque candidat passera un entretien d’embauche.
LE TREMPLIN JEUNES OUVRE SA 10E ÉDITIONLe démon de la scène vous cha-touille ? Le Tremplin jeunes offre aux artistes en herbe de 12 à 25 ans l’occasion de se produire lors de la fête de la jeunesse organisée pendant Jours de fête. Les dossiers d’inscription pour cette 10e édition sont à retirer et à déposer dans les structures jeunesse ou au service culturel entre le 3 mars et le 27 avril.Audition live le samedi 24 mai pour les artistes solo et les groupes sélection-nés. Renseignements :• à la direction jeunesse et sports : 01 69 31 50 60• au service culturel : 01 69 31 56 20
aMandine Metayer-VinCent
Le goût des autres
To u t a c o m m e n c é e n 2 0 1 1 ,
lorsqu’Amandine Metayer-Vincent
s’est mis en tête de passer son Bafa
(brevet d'aptitude aux fonctions
d'animateur en accueils collectifs de mineurs). Apprenant
que le Point information jeunesse (Pij) propose un soutien
financier et logistique, la jeune fille saisit l’opportunité
et effectue auprès d’enfants les 20 heures de bénévo-
lat demandées en échange. Une expérience des plus
formatrices. Pendant quatre mois, à La Pause Cartable,
la lycéenne épaule les collégiens en difficulté scolaire.
«Quand on est jeune, on est égoïste. Or, étant donné
que la Ville offre une aide aux jeunes, ça me semble
normal de donner de son temps», explique Amandine.
Acquise à la cause solidaire, elle n’hésite pas à réitérer
l’entreprise un an plus tard pour financer son permis B
grâce à la bourse proposée par le Pij : une aide de 500€
contre 30 heures de bénévolat dans une association
palaisienne. Son choix se porte sur l’association Les
Alouettes où elle encadre les activités jeunesse, puis
sur La Croix Rouge. «J’y ai particulièrement apprécié les
nombreux contacts humains. C’est justement ce que je
recherche en suivant des études dans le secteur social»,
note celle qui à 19 ans suit un BTS (brevet de technicien
supérieur) services et prestations des secteurs sanitaire
et social (SP3S), au lycée Poincaré de Palaiseau.
Actuellement en deuxième
année, elle espère avoir
plus de temps à l’avenir
pour s’investir de nou-
veau auprès de La Croix
Rouge ou de La Pause
Cartable.
édouard KaMwag
Embarquement pour l’impro
L’improvisation ? Il en a fait son loisir favori. Non pas
qu’Édouard Kamwag vive de façon dilettante. Ce jeune
homme de 21 ans, «Palaisien dans l’âme», exerce sa
spontanéité dans le club d’improvisation théâtrale de
Palaiseau-Pileu (Cippil), à la maison de quartier Gérard-Philipe. Cela
fait maintenant un an qu’il adhère à l’association, guidée par la professeure Laura
Benoit. «Lorsqu’on a décidé de tester avec un ami, Yassine Mahla, on ne savait
pas à quoi s’attendre.» Cependant, son camarade et lui sont vite happés par
le souffle de l’imaginaire. Depuis il s’est aussi investi dans le conseil d’adminis-
tration de la compagnie et, une fois par semaine, met son talent au service de
scénettes impromptues : «On a déjà fait des improvisations d’une demi-heure
sur le thème “cuisine et dépendances”, où le but est d’imaginer à plusieurs une
action qui se déroulerait en dehors de la pièce.»
«J’aime le fait d’être sur scène, les matchs avec les autres. C’est un exercice
drôle et original», ajoute-t-il. Quand Édouard ne s’adonne pas à cette activité,
il étudie en deuxième année de DUT (diplôme universitaire de technologie)
mesures physiques à Orsay. Et pratique le footing :
«Je suis rigoureux. Alors pour me motiver, je me
suis inscrit au semi-marathon [21,1 km, ndlr] de
Paris, qui aura lieu en mars.»
• Bourse au permis B : Dossier à déposer avant le 31 octobre • 30 places.• Préparation au Bafa : Dossier à déposer avant le 8 février • 20 places.Renseignements au Pij : 01 69 31 59 70
Cours du Cippil : le vendredi de 20h à 22h - 30€ à l’annéeÀ la maison de quartier Gérard-Philipe
PénéLoPe gauLtier
L’attrait de l’événement
Si vous cherchez Pénélope Gaultier,
allez donc faire un tour du côté de
l’Accueil jeunes. Cela fait deux ans
et demi que la jeune fille de 16 ans
y traîne ses guêtres dès qu’elle
dispose d’un peu de temps : «J’y
passe mes week-ends et une partie
des vacances, précise-t-elle. Quand je suis là-bas, je suis
dans mon élément. C’est notre QG.» Là, elle y peaufine avec
son acolyte Alexandre De Moura les futures réalisations
de leur junior association Dynamicrew : l’atelier de jeunes
reporters initié par l’Accueil jeunes s'est en effet transformé
cet automne en une association autonome.
«Nous publions dorénavant des articles sur les événements
qui touchent la jeunesse palaisienne sur la page facebook
de l’asso.» Mais pas seulement : «On prépare actuellement
la réalisation d’un festival hip-hop ouvert aux artistes locaux
pour le mois d’avril. L’organisation d’événements, j’adore
ça.» C’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’investit aussi dans
les Cafés des artistes, créés par les membres de l’actuel
Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), dont elle fait éga-
lement partie. Tous les deux mois, ce café d’un autre genre
a pour but de promouvoir les jeunes artistes palaisiens en
leur donnant notamment une scène d’expression.
Pénélope est animée par le goût du film et du reportage,
depuis la classe de 3e. À l’époque, Alexandre et elle avaient
demandé conseil à l’Accueil jeunes
pour la réalisation d’un
court-métrage. Et
de fil en aiguille, la
voici en 1re spécialité
cinéma au lycée de la
vallée de Chevreuse.
erwan rousseau
À fond dans l’associatif !Il faut croire que porter le nom de Rousseau fait devenir
philosophe… Erwan, d’un calme olympien du haut de
ses 22 ans, a fait sienne cette devise : «À l’heure où
beaucoup de gens se désinvestissent de la chose publique, où
c’est chacun pour soi, c’est un plaisir de s’engager et de faire des choses pour
autrui, en recréant du lien.» Son plaisir, il le trouve non pas dans l’altruisme mais
dans «la curiosité et la rencontre», deux goûts qu’il cultive en s’investissant
à fond dans le bénévolat et le monde associatif. Au sein de l’OMP (Opération
Maxi-Puissance), il participe aux événements musicaux : lumière, technique,
décoration, il touche à tout. Il y vend aussi à prix libre des plats concoctés via
l’association Food Alternative, qu’il a fondée en mai 2013 avec d’autres jeunes
Palaisiens. «Nous récupérons à la fin des marchés des légumes qui auraient
été jetés. Nous les transformons ensuite en soupes, quiches, etc. L’argent
récolté nous a permis de nous équiper. Aujourd’hui, notre volonté est de
créer un potager et un poulailler, pour redistribuer des œufs et des légumes
et faire de l’insertion.» Pas étonnant avec cet état d’esprit qu’on le retrouve
aussi en service civique dans une épicerie sociale montée par la Fage (une
fédération étudiante) sur le campus d’Orsay. Ou encore à l’accueil du soir à
la MJC. Son avenir ? Pour l’instant, il ne s’en
soucie guère : «Aujourd’hui moins je pense
à l’avenir, plus je fais de choses… Je me
lève chaque matin avec plein d’envies !»
• Association DynamicrewFacebook : dynamicrew.asso• Café des artistes / Conseil consultatif de la jeunesse :Courriel : [email protected]• Prochain café : le 8 fév. à 19h à l’Accueil jeunes
Association Food AlternativeFacebook : FoodAlternativeTél. : 06 46 29 98 44
Visite de l’exposition Yes We Cap ! dans le parc de l’hôtel de ville, en octobre avec un groupe de personnes handicapées du foyer d'hébergement A2L.
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COURRIER DES LECTEURS
2 2 • • 2 3
CULTURE & ANIMATION
Médiation culturelle
Une cultureouverte à tousDans sa volonté d'ouvrir la culture à tous, la Ville a intensifié depuis un an ses médiations culturelles auprès des différents publics palaisiens en s'adap-tant à leurs spécificités. Parmi eux, les personnes en situation de handicap bénéficient d'ateliers et de visites dédiées pour les rapprocher d'une culture dont ils sont parfois éloignés.
Mercredi 11 décembre au matin. À la médiathèque George-Sand, une douzaine de jeunes de l'IMPro (institut médico-profes-sionnel) Roger-Lecherbonnier écoutent avec attention les détails que l'artiste Anne-Marie Bertrand offre sur ses œuvres textiles exposées tout autour d'elle. Leur intérêt se fait particulièrement vif lorsque la créatrice leur montre la disparition au contact de l'eau des fils hydrosolubles, afin de donner une dimension concrète à l'une de ses techniques phares.
Cette visite, intégrée au temps scolaire, est l'une des nom-breuses médiations que le service culturel organise à échéance régulière autour des créations accueillies dans la ville. «C'est un véritable apport culturel, confie Damien Pier-repont, l'un des enseignants de l'IMPro et accompagnateur de la visite. Ces médiations leur montrent que la culture est accessible. Par ailleurs, elles sont accompagnées de travail en amont et en aval en classe. Ce
que nous avons vu aujourd'hui sera par exemple réutilisé dans le cadre de notre groupe art et science.» Il ne s'agit pas de se substituer au projet de l'éta-blissement spécialisé, mais de proposer une rencontre cultu-relle qui puisse être intégrée à son programme.
DES ATELIERS CONTE OU THÉÂTREDepuis un an, la Ville a inten-sifié son travail de médiation et créé des partenariats avec les instituts locaux et associations spécialisées sur les questions du handicap : en font partie l'IMPro, le foyer d'hébergement A2L, l'Ésat (établissement et service d'aide par le travail) La Cardon ou les SAVS (service d'accompagnement à la vie sociale) l'Escapal à Palaiseau et Sésame à Orsay.En plus des rencontres ponc-tuelles avec les artistes, des ateliers permettent de travailler de manière plus approfondie : des membres des deux SAVS
…s’est interrogé lors d’une balade
dans le quartier de Lozère sur l’origine
du nom de la rue de Fourcherolles.
Nom également porté par la rési-
dence attenante et le bois limitrophe.
Cette appellation trouverait sa source
dans le terme de felcariolae, fougères
en latin.
L’une des premières traces de ce
lieu remonte à 776 : date à laquelle
l’abbé Frodoin donna ce terrain à
l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
De 1334 à la Révolution française, ce
fief (terre concédée par un seigneur
à un vassal en échange d'obligations)
appartint aux seigneurs d’Orsay. Il
comprenait notamment une ferme,
qui fut vendue comme bien national
en 1796, au cœur de la Révolution,
tout comme la ferme des Granges.
Le piéton de Palaiseau…> Être mieux informé sur le trafic du RER B«Usager du RER B, je rencontre fréquemment des retards sur la ligne. Comment être mieux informé sur l’état du trafic ?» Étienne S., Centre Sud
Depuis juin, la RATP et la
SNCF ont créé une direction
unifiée pour la ligne de RER B
(auparavant la gestion de la
ligne était scindée en deux avec
au nord la SNCF et au sud la
RATP). L’objectif est de fluidifier
et d’optimiser le trajet des
voyageurs sur l’ensemble de la
ligne. Elle facilitera par exemple
les prises de décisions lors d’un
accident.
Concrétisation de cette nouvelle
dynamique, le blog du RER B a
vu le jour en décembre : il offre
aux usagers un moyen de
mieux s’informer, de découvrir
et d'échanger sur leur ligne.
Il complète le fil Twitter mis
en place cet été (et suivi par plus
de 5 000 abonnés), qui relaye
l’état du trafic.
La Ville poursuit de son côté son
travail en partenariat avec la
direction de ligne unifiée pour
améliorer la communication
autour du trafic.
rerb-leblog.fr Fil twitter : @RERB
> Le vote par procuration est facilité«Aux élections européennes du 25 mai prochain, je serai en déplacement à l’étranger. Ne pouvant me rendre à mon bureau de vote, je souhaiterais connaître la démarche pour voter par procuration»Inès M., Pileu
Le vote par procuration permet de se faire représenter par l’électeur de son choix le jour d’une élection. La personne choisie doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que vous, mais pas nécessairement dans le même bureau de vote. Elle ne doit pas non plus avoir d’autre procuration à honorer. Pour simplifier les démarches, les usagers peuvent désormais remplir le formulaire de demande en ligne sur :
formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_14952.do
DÉPÔT DE LA DEMANDE EN PERSONNEPour valider votre demande, vous devez cependant toujours vous rendre en personne au commissariat, à la gendarmerie ou au tribunal d'instance de votre domicile ou de votre lieu de travail, muni d’une pièce d’identité. La présence du mandataire (personne qui votera à votre place) n’est pas nécessaire.Le formulaire vous permet de donner procuration pour une seule élection ou de déterminer une date de fin de validité (durée maximale d’un an sur le sol français). Veillez à effectuer cette démarche suffisamment tôt (au moins une semaine avant), car l'instance auprès de laquelle vous aurez établi votre demande de procuration devra l'adresser à la mairie pour enregistrement avant le scrutin.
• Pour plus d’informations : vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1604.xhtml (ou tapez dans votre moteur de recherche : Service public vote par procuration) • Rappel des prochaines échéances électorales : - Élections municipales et communautaires : les dimanches 23 et 30 mars - Élection des députés européens : le dimanche 25 mai
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CULTURE & ANIMATIONCULTURE & ANIMATION
2 4 • • 2 5
La bonne distanceCe qui l’intéresse
dans la photogra-
phie, c’est l’errance,
cette rencontre et
cette capture de
l ’ i n s t a n t q u i v a
déboucher sur une
forme de mélancolie. «Bien qu’ayant été prises dans des
lieux très différents (Espagne, Argentine, Cuba et Turquie),
les photographies que je vais présenter à Palaiseau sont
toutes liées par une unité de forme et de lumière. Leur fil
commun, c’est une même distance de prise de vue, un
même angle et souvent, un personnage seul au milieu
de son environnement», explique l’artiste Philippe Taris.
Photoreporter au quotidien régional Sud-Ouest, il a déjà
été récompensé du prix Canon/Sosno en 2003 (photos sur
la marée noire en Espagne) et a participé aux Rencontres
internationales de la photographie d’Arles.
Photos à voir au parc de l’hôtel de ville du 3 février
au 30 mars
Audioguide disponible à l’accueil de l’hôtel de ville
Renseignements : 01 69 31 56 20
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Coups de cœur du Cinépal’
participent à un atelier théâtre de septembre à mars ; les rési-dents d'A2L ont travaillé autour du conte en décembre dans le cadre du spectacle Le Poulpe.«L’objectif est de travailler en amont avec les différents publics de manière à leur apporter les clés des univers artistiques vers lesquels nous les emmenons», évoque Carole Benoist, respon-sable du service culturel muni-
cipal . Cette démarche ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap : des ateliers sont ainsi organi-sés avec les enfants dans l e cadre du temps scolaire
ou avec les seniors... «S'adapter à des publics spécifiques, c'est savoir prendre en compte les particularités de chacun en trouvant des horaires adaptés, voire un lieu qui lui convienne au mieux», expose Delphine Bellot du service culturel.
IMPLICATION DES ARTISTES INVITÉSDimension importante pour donner plus de relief à ces média-
tions, les artistes eux-mêmes sont, à de rares exceptions près, les intervenants de ces visites ou ateliers.En octobre dernier, l’artiste Alexia Veriter a animé l'une des visites organisées autour de son exposition photo Yes We Cap ! qui donnait à voir des facettes du handicap en Europe et en Amérique. Christophe Lavaire, agent municipal atteint d'un handicap visuel, comptait au nombre des participants avec les membres de la structure A2L : «Je l'ai trouvée très inté-ressante grâce notamment aux explications d'Alexia qui, en nous racontant ses anecdotes, contribuait à rendre l'exposition plus vivante.» Car qui mieux que l'artiste peut expliquer sa conception de l’œuvre et sa technique et ainsi inviter au partage de son univers ?
Festival Voix au féminin
Les femmes puissance 6Depuis six ans déjà, la MJC, en partenariat avec la Ville et le Cinépal’, défend la «voix des femmes» à travers des expressions artistiques multiples. Sans tomber dans un militantisme forcené, le festival Voix au féminin invite tous les publics à la découverte, du 4 au 22 mars.
Pour sa 6e édition, le festival Voix au féminin développera à travers six temps forts la diversité des expressions artistiques «made in femme» et s’interrogera sur le genre.En fil rouge du 4 au 22 mars, deux expositions autour de l’artiste de renommée mondiale Dijanne Cevaal seront proposées. «On verra notamment 150 "sen-tinelles" brodées ou retravaillées d’après ses modèles et créées par des élèves de l’atelier art textile de la MJC et ses propres élèves en Australie et aux États-Unis. Elles seront ensuite exposées à Sydney», indique Christine Moulin, la responsable de l’atelier. Dijanne Cevaal présentera aussi ses der-nières créations, réalisées d’après les statues-colonnes du portail royal de Chartres.Trois spectacles réjouiront les
sens. Du théâtre e t b e a u c o u p d’humanité avec La Liste de mes envies (8 mars), où un homme interprète la vie d’une femme qui apprend qu’elle a gagné à la lote-rie et craint de perdre son fragile bonheur. La chorégraphie de Christine Bastin évoquera le Nord et l’envie d’aimer dans Même Pas Seul (14 mars). Le jeune public s’émerveillera de chansons, poésie, cirque et nature avec Comment ça va sur la Terre ? (5 mars), une création 100% féminine.Pas de concert cette année, mais un état des lieux des chanteuses, de Janis Joplin à
Camille en passant par Aretha Franklin ou La Callas, lors de la conférence musicale I love music (20 mars), précédée d’un showcase à la médiathèque avec le groupe Zeska (15 mars). Enfin, la projection du film Tomboy (10 mars) au Cinépal’ sera source de débat sur l’égalité des sexes et la négation des différences.
Détails dans Les Rendez-vous du mois
Les pépites du mardi
Chaque mardi (hors vacances scolaires), le Cinépal’ concocte pour les cinéphiles un programme de films et de documentaires à savourer au cours de trois séances à 14h, 18h et 20h30 (films en VO) :
> Le 11 février : TWENTY FEET
FROM STARDOM
de Morgan Neville (documentaire)
> Le 18 février : FRUITVALE
STATION
de Ryan Coogler (film)
> Le 4 mars : COMMENT J’AI
DÉTESTÉ
LES MATHS
de Olivier Peyon (documentaire)
> Le 11 mars : THE SPECTACULAR
NOW
de James Ponsoldt (film)
Atelier théâtre à la MJC avec les SAVS de Palaiseau et d’Orsay.
Comment ça va sur la Terre ? (5 mars)
TARIFS
• 7,30€ : tarif normal
• 6€ : moins de 18 ans, étudiants,
chômeurs, plus de 60 ans et pour tous
les après-midi du lundi au vendredi
(sauf jours fériés)
• 4€ : moins de 14 ans (NOUVEAU)
• 4,50€ : le matin
• Films 3D : 2€ de majoration
• Formule CinéMaPassion :
Carte de 5 places à 5,20€ chacune
• Écrans du mardi : 5€
• Écrans junior et senior : 3€
cinepal.fr
Ou téléchargez l’appli Cinépal
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SPORT
2 6 • • 2 7 • 2 7
SPORTCULTURE & ANIMATION
USP badminton
Les plus jeunes ont le «bad»L’USP badminton recherche activement à recruter pour renforcer sa section jeunesse, notamment dans la catégorie poussins (9-10 ans). Forte de 80 membres de 5 à 18 ans, la section compte en son sein une championne départementale.
Avec un total de 250 adhérents, la section badminton de l’USP est un club dynamique. Pas étonnant quand on sait que la discipline est aujourd’hui la première prati-quée en milieu scolaire, pour son aspect ludique. «Le badminton est
excellent pour la coordina-tion des membres, l’explo-sivité, la spontanéité», explique Thierry Cottin, responsable de la section jeunesse. «C’est un sport où l’on s’amuse tout de suite et où l’on peut rapidement progresser.»Débutant avec le mini-bad, de 5 à 8 ans (entraînement au gymnase Castaing le samedi de 10h à 12h), la section jeunes se pour-suit jusqu’à 18 ans : s’il est encore possible de s’inscrire à tout niveau, le club cherche en particulier
à renforcer la catégorie poussins. «Les enfants apprennent à tenir la raquette, à se positionner et connaître les limites du terrain, à compter les points, à engager, etc. Il existe tout un ensemble de tech-niques et de tactiques à acquérir
et chaque année, les enfants vont passer des "plumes".»
KIM-BOI HUYNH : CHAMPIONNE DE L’ESSONNEAu club depuis cinq ans, Kim-Boi Huynh, aujourd’hui âgée de 13 ans, a remporté le titre de championne de l’Essonne l’an passé. «C’est un sport attirant où l’on pratique à la fois le physique, la technique et la tactique. Je joue au niveau régional et je m’entraîne deux fois par semaine, avec une compétition toutes les trois semaines. J’ai envie de devenir pre-mière régionale mais l’important ce n’est pas de gagner, c’est avant tout de s’amuser.»
Entraînements au gymnase Cabrol
Contact section jeunes :
Thierry Cottin au 06 69 56 72 10
usp91.clubeo.com/
Danse
Ballet amoureuxDans un tourbillon hypnotique et exaltant, Opus 13, nouvelle chorégraphie de Xavier Lot, met en scène un homme et une femme plongés dans une quête de l’Amour intemporel. Cet envoûtant ballet s’établira le 13 février au théâtre de la MJC.
Sur une scène épurée se balancent en douceur treize globes suspendus où évolue un couple de poissons rouges. Au milieu d’eux, les deux dan-seurs Simon Abbé et Pauline Bigot virevoltent avec grâce, se frôlent, sans quasiment se toucher : «Je tenais absolument à ce qu’ils s’accompagnent et dansent ainsi côte à côte, afin que cela soit extrêmement pudique», glisse Xavier Lot, chorégraphe du ballet Opus 13. Or de cette pudeur naît une sensualité. Le tout sur une rythmique en treize temps qui va crescendo et copie les sourdes pulsations du cœur écoutées à travers un stéthoscope.
VALORISATION DE LA FEMMEInspiré du poème biblique Le Cantique des cantiques, cette danse dessine la quête de l’amour entre les êtres, non sans chavirer nos perceptions et renverser les clichés du genre masculin et féminin : «Dans de nombreuses traductions, la Femme est mal perçue. Or dans le spectacle, c’est elle qui initie la relation et accueille l’Autre, sans le juger, avertit l’auteur. Il montre aussi la jubilation à être ensemble.»«Xavier Lot est un artiste dont
nous suivons le travail avec atten-tion et que nous avons déjà accueilli à plusieurs reprises», explique Carole Benoist, res-ponsable du service culturel municipal.Pour cette création 2013, Xavier Lot fait une fois de plus confiance au danseur Simon Abbé, expert de hip-hop et quatre fois cham-pion du Cameroun en danse urbaine, accueilli l’an passé avec le spectacle Simon. Un beau moment d’enchantement en perspective.
Détails dans Les Rendez-vous
du mois
Les arts martiaux tiennent galaÉvénement bisannuel, le gala des arts martiaux a pour
objectif de «montrer la diversité des arts martiaux pra-
tiqués à la MJC et de permettre à chaque section de
montrer son savoir-faire», détaille le directeur de la MJC
Alexandre Bedu.
Plus de 200 adhérents, sur les 600 que comptent les
sept sections, se produiront à l’occasion de ce gala
de haute volée : judo, capoeira, aïkido, karaté, iaido,
vovinam viet vo dao et taekwondo, la variété sera de
mise, tant côté adultes qu’enfants.
Un thème commun a été retenu cette année pour
homogénéiser le spectacle : «Désarmement». Chaque
discipline prépare en amont son passage pour cet évé-
nement familial et festif, et pour certains, «il s’agit là
d’un véritable show chorégraphié», d’autant que des
sections comme le vovinam viet vo dao comptent dans
leurs rangs des champions d’Europe !
Que vous soyez amateurs ou curieux, venez nombreux !
Samedi 15 février à 16h30
Salle Guy-Vinet (espace Salvador-Allende, place du
même nom) • Entrée libre • mjcpalaiseau.com
BONACINA ET LE FORESTIER : C’EST COMPLET !Désolé pour les retardataires mais le concert jazz avec Céline Bonacina le 6 février et le concert-événement du 7 avec le chanteur Maxime Le Forestier sont bel et bien complets. La saison culturelle recèle cependant de bon nombre d’autres trésors ce mois-ci, comme les pièces Ceux de 14 (7 et 8 fév.) Roméo et Juliette (plusieurs séances) ou la chorégraphie Opus 13 (13 fév.). Consultez Les Rendez-vous du mois.
LE VASCO S’OFFRE À VOUS !Les Orcéens du groupe rock-électro alternatif Le Vasco, toujours soutenus par l’association palaisienne OMP (Opération Maxi-Puissance), ont sorti leur premier album Passion Things le 6 janvier. Une bonne nouvelle pour tous les fans de musique exigeants, car l’opus du groupe, repéré par Les Inrocks et les Transmusicales de Rennes, est offert en téléchargement libre sur levasco.com
RAP À L’ÂMELe vendredi 14 février, la MJC et l’OMP récidivent en matière de concerts de musique actuelle. Place au rap cette fois-ci avec le groupe Dirty Zoo, qui trouve son style dans un rap dynamique, festif, collectif et passionné et LSPC, un projet collectif palaisien de mixtape conduit par Dandyguel et initié par le centre culturel Paul B en collaboration avec la MJC et l’OMP.Rendez-vous à la MJC dès 20h30.Tarifs : 7€/5€
Infos : 01 60 14 29 32
Badiste à Palaiseau, Kim-Boi Huynh est championne de l’Essonne.
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SPORTSPORT
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Au nom de la Ville, Claire Robillard et les élus du Conseil municipal ont
récompensé 13 dirigeants, entraîneurs et bénévoles, 37 sportifs (en individuel),
8 équipes ainsi que la section de l’USP triathlon et l’ensemble du Tennis club.
Street workout par l'association Sobad et quizz musical
ont rythmé la soirée.
Soirée des récompenses sportives
Honneur aux sportifs !Le 10 décembre à l’espace Salvador-Allende, la cérémonie annuelle des récompenses sportives a donné aux élus du Conseil municipal l’occasion de saluer les performances et le dévouement des dirigeants, des entraîneurs et des sportifs palaisiens.
Mardi 10 décembre, plus de 200 acteurs du monde associatif sportif palaisien étaient réunis dans la salle Guy-Vinet de l’espace Salvador-Allende pour la 15e soirée des récompenses aux sportifs.«C’est un rendez-vous annuel important pour le monde asso-ciatif palaisien, souligne Gilles Caradec, adjoint au maire en charge des sports. Les adhérents ne sont pas les seuls à être mis à l’honneur : c’est aussi une recon-naissance du travail effectué par les bénévoles et encadrants des clubs qui sacrifient tout au long de l’année un pan de leur vie professionnelle et privée pour communiquer aux autres le goût du sport.»
Avec près de 6 000 licenciés et 46 manifestations sportives exceptionnelles entre septembre 2013 et juillet 2014, Palaiseau est une ville dynamique, riche en clubs dans lesquels œuvrent quelque 350 bénévoles.«Cette année, nous avons remis des récompenses à des champions de haute lignée : avec par exemple, Cyril Benzaquen, champion d’Europe de boxe thaï, Sophie Chabut, vice-championne du monde de duathlon ou Sébastien Vigier, jeune cycliste CCIP91, qui fait dorénavant partie du pôle espoir», ajoute Gilles Caradec.Dans une ambiance chaleureuse, une cinquantaine de lauréats ont ainsi reçu leur décoration des mains des élus du Conseil municipal.
UN GRAND BRAVO AUX LAURÉATS 2013> Distinction particulière :• Club de tir : Clémence Blin
(pour son acte de fair-play en compétition)
> Les dirigeants, bénévoles et entraîneurs de l’année, pour leur dévouement :• CCIP 91 : Claude Bertini,
Éric Durand• Palaiseau 4807: Franck Enée• La Palaisienne : Pierre Sevin• Tennis Club : Aurélien Frahi• USP athlétisme : Véronique
Méry, Rémi Goujon, Josiane Moulenq, Saverio Lerose
• USP badminton: Thierry Cottin• USP handball: Alice Hafner,
Paulo Pinto
L’USP triathlon. Les membres de la Palaisienne.
• USP football : Thomas Balle-reau, Quentin Noël
> Les sportifs de l’année (en individuel)• Archers de L'Abbaye : Sabine
Arthur, Philippe Dornier, Saïd Ouabdelkader, Olivier Collet, Jean-Claude Fargeas
• CCIP 91 : Sébastien Vigier• Golf de l'Yvette : Clément
Coudeyrat• IMPro: Shana Ayassamy,
Romain Fabriano, David Macedo
• La Palaisienne (section gymnastique artistique fémi-nine) : Laure Binard, Édith Geoffroy, Manon Louineau, Auriane Pinel, Éva Talma
• Tennis Club : Gilles Perruchot
• USP athlétisme : David Sombé, Joëlle Pérard, Patrick Dziura, Aurélien Stievenard, Théo Vialade, Ekaterina Naletova
• USP boxe thaï : Cyril Benzaquen, Alexandre Ngom-Priso
• USP football : Roman Daloz, Benjamin Mendy
• USP triathlon : Bruno Godefroid, Éric Dohin,
Stéphane Renaud, Sylveline Dufour, Michel Dreux, Marie Gean, Xavier Lefèvre, Nathalie Wacongne, Sophie Laneres, Sophie Chabut
> Les équipes de l’année :• Club de tir : L'équipe pisto-
lière de l’école de tir (Bob De Boisvilliers, Erwann Rouxel)
• Tennis Club : L’ensemble du club et l'équipe des 11-12 ans garçons (Jules Germain, René Hanchandie, Martin Magnaval)
• USP basket ball : L'équipe benjamine et l'équipe 2 seniors féminine
• USP football : L'équipe des U13 (Amara Bakayoko, Roman Daloz, Tiago De Almeida, Nicolas Detienne, Benjamin Iloki Eleka, Léa Kergal, Roy Linise Lee, Bradley Mbuta, Léon Mitouard, Milan Nowak, Baptiste Pons) et
leur entraîneur Stéphane Allanche
• USP handball : L'équipe des moins de 20 ans masculins
• USP triathlon : L’ensemble du club et l'équipe jeunes (Léon Chevalier, Florian Dupré, Krilan Le Bihan) ainsi que la dirigeante du club Laure Le Bihan
• USP volley-ball : L'équipe loisir 4x4 mixte (Amel Addala, Thibault Lambert, Céline Machado, Stéphane Mantoan, Nicolas Parent, Lucie Roubin)
Voir diaporama de
la cérémonie sur
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À VOUS L’HONNEURÀ VOUS L’HONNEUR
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Ces citoyens qui nous honorent !Ils sont porte-drapeaux lors des commémorations, agent de gérance dans les résidences palaisiennes, président d’association solidaire, ancien président d’université ou encore championne sportive : douze Palaisiens - et deux habi-tants des villes alentour - ont été récompensés le 24 janvier dernier, de leur action citoyenne ou de la part active qu’ils prennent dans le rayonnement de la commune lors de la cérémonie de reconnaissance citoyenne.
L’an dernier, la maire Claire Robillard initiait une nouvelle cérémonie, destinée à honorer ceux qui s’engagent pour leur ville. Pour sa deuxième édition, cette cérémonie de reconnais-sance citoyenne a permis de distinguer quatorze personnes, qui se sont vues remettre la médaille de la Ville le 24 janvier dernier.«Nous voulons ainsi hono-rer toutes celles et ceux qui se dévouent pour la cause publique et la vie citoyenne par leur impli-cation dans le domaine associatif, académique, professionnel ou sportif», déclare la maire.
DANIEL CHARLOT : S’OUVRIR AUX AUTRES PAR LE SPORTDes voyages de classe avec des 3e ou 4e pour accompagner des personnes handicapées aux jeux de Roanne ou faire le tour de la mer intérieure des Pays-Bas en ancien voilier de la marine mar-chande aux actions de solidarité menées au Chili ou en Afrique avec des étudiants de grandes écoles : le point commun, c’est avant tout la rencontre, l’ouver-ture aux autres, par le biais du sport. Un leitmotiv que Daniel Charlot, fondateur et président de l’association Art Sport Entraide (qui va fêter ses 25 ans le 13 juin
prochain), a prôné toute sa vie.Le sport, il l’a tout d’abord ensei-gné : au collège, de Montrouge à Bagneux, délaissant rapidement l’enseignement des sciences après avoir passé son diplôme d’entraîneur national. Il a aussi entraîné des équipes de football : à l’US Palaiseau (équipes jeunes) ou en tant que sélectionneur de l’équipe minimes de l’Essonne. Et a pris des responsabilités à la Fédération française de football, comme adjoint au conseiller technique régional, puis comme membre de la commission des actions citoyennes et sociales. Car la citoyenneté et l’insertion
par le sport ont toujours motivé son action. Il a d’ailleurs été pour cela décoré en 2003 de l’Ordre national du mérite.
JOCELYNE LECLANCHER : TOUJOURS À L’ÉCOUTE«Pour rien au monde je ne quitte-rais mes jeunes» : cette assertion, témoin d’une femme aux yeux rieurs passionnée par son métier, vient de Jocelyne Leclancher. Arrivée à Palaiseau en 2003, elle est agent de gérance à la résidence Voltaire (Logement Francilien), dédiée aux jeunes travailleurs. Elle assure aussi l’accueil et le suivi de deux autres résidences (Chopin, située en face, rue George-Sand, et Les Cèdres, avenue de La République). Si elle tient à avoir la même attitude auprès de tous les résidents, c’est aux jeunes travailleurs qu’elle consacre le plus de temps. «Je m’occupe des visites d’appartement, j’aide les jeunes dans leurs démarches administra-tives, je gère les situations critiques, je suis toujours à leur écoute» : et ils le savent car beaucoup la qualifient de «seconde maman». Autant dire qu’elle ne compte pas ses heures !Son travail, elle l’assure au quo-tidien grâce à un partenariat resserré avec le CCAS et les assistantes sociales. Car son rôle est avant tout social… et amical.
GILBERT BÉRÉZIAT : CARRIÈRE DE HAUTE VOLÉENé en 1942 dans un milieu ouvrier, Gilbert Béréziat n’escomptait pas devenir un jour président d’uni-versité. Pourtant c’est à ce poste qu’il se hissa en 2001, sommet
d’une brillante carrière de méde-cin biologiste et professeur en biochimie et biologie moléculaire.Ce cursus de médecine, il s’y engagea en 1960, mû par l’envie d’aider les autres. «Par goût pour les travaux pratiques, je me suis spécialisé en biologie et en parallèle, j’ai entrepris une thèse de sciences», relate-t-il. Nommé professeur en 1985, ce Palaisien devint direc-teur de laboratoire de recherche au CNRS en 1987, puis chef de service à l’hôpital Saint-Antoine. Son élection à la présidence de l’université Pierre-et-Marie-Curie marque un tournant. Luttant contre les conservatismes, il œuvra à la réorganisation de ses facultés. À l’issue de son mandat, il accepte la vice-présidence en charge des relations internationales, avant de prendre une retraite bien méritée en 2011.
ANNE LANOUZIERE : L’ESPRIT DE COMPÉTITION«L’adrénaline, c’est sans doute ce qui m’a poussée à pratiquer la compétition pendant toutes ces années», confie Anne Lanouziere, du haut de ses 64 ans. Elle n’a pas encore 20 ans lorsqu’elle plonge dans la pratique de la nage avec palme. Exaltée par la sensation de glisse, elle s’immerge dans la compétition et enchaîne les victoires. Dans les années 70-90, elle aligne ainsi plus de 120 titres de championne de France en individuel et en équipe. Médail-lée de bronze aux championnats d’Europe à Potsdam en 1974, elle gravit la troisième marche du podium aux championnats du monde à Moscou en 1982. Elle est
également médaille d’or aux jeux mondiaux de 1981 à Santa-Clara et à Londres en 1985. Inépuisable, elle est en parallèle professeure d’éducation physique et sportive ainsi qu’entraîneuse à l’USP nage avec palme. Aujourd’hui, c’est au sein de ce même club qu’elle continue de transmettre sa passion. Une passion conta-gieuse puisque sa fille dirige le club depuis deux ans.
LES PORTE-DRAPEAUX : HOMMAGE AUX ANCIENS COMBATTANTSVous les avez déjà vus marchant en cadence derrière l’orchestre lors des manifestations patriotiques de Palaiseau. Ils répondent aux noms de Jean-Philippe Éluard, Camille Foucaut, Jean-Claude Graffin, Pierre Hervy, Michel Jusserand, Francis Lemaréchal, Michel Lermyte, Claude Renault, Gabriel Tocabens ou Lucien Vernet. Pour la plupart membres des associa-tions d’anciens combattants, ces dix porte-drapeaux rendent hom-mage aux combattants et disparus. À 81 ans, Camille Foucaut est l’un de ces plus anciens bénévoles. «J’exerce cette fonction depuis 1994, un peu par hasard suite à la maladie d’un camarade, explique-t-il. C’est pour moi un honneur de porter les couleurs françaises.»Leur implication dépasse le cadre palaisien : en 2013, Camille participa à 17 cérémonies. Pas de hiérarchie entre eux, mais une application stricte du protocole, avec par exemple la rude tâche de rester debout, le drapeau au garde-à-vous lors des moments solennels.
Les médaillés lors de la cérémonie de reconnaissance citoyenne, le 24 janvier.
À VOUS L’HONNEURÀ VOUS L’HONNEUR
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NOUVEAU LOCAL POUR LES RETRAITÉS DE LA CGTL’union des sections locales de retraités de la CGT de Palaiseau a emménagé dans de nouveaux locaux au 1 rue du Mont. Les permanences ont lieu les 1ers mardis de chaque mois de 14h à 17h. Courriel : [email protected] contact téléphonique : 01 69 07 31 75
NON AU GAZ DE SCHISTE !Le collectif Non au gaz et huile (pétrole) de schiste 91 invite les habitants à une réunion publique le mercredi 12 février à 20h30 au foyer Raymond-Drouillette (8 rue Tronchet). Après la projection d’un documentaire, vous pourrez échanger et débattre avec les membres du collectif essonnien. Entrée libre.
AIDER LES FEMMES EN DANGERLe téléphone d’alerte pour les femmes en très grand danger est lancé en Essonne. Doté d’un système d’appel direct, ce dispositif facilite l’intervention en urgence des forces de l’ordre et s’accompagne d’un suivi des femmes victimes de violences. L’association Mediavipp 91
est chargée de signaler les femmes en danger au tribunal d’Évry qui décidera de l’attribution des téléphones.En parallèle, l’association Paroles de femmes a créé un accueil de jour à Massy (10 av. du Noyer-Lambert), ouvert le mardi et le jeudi de 10h à 16h.Mediavipp 91 : [email protected]
DIEU EST MORT : MENEZ L’ENQUÊTE !La ludothèque La Souris Verte organise une grande soirée enquête à (et avec) la MJC : «Dieu est mort !». Venez incarner l'un des personnages proposés, des mégalomanes tout puissants, tous plus gaffeurs les uns que les autres : les Archanges et Princes-
démons de l'univers du jeu de rôle bien connu In Nomine Satanis - Magna Veritas.Samedi 22 et dimanche 23 février en soirée.Inscription obligatoire auprès de la ludothèque (centre social les Hautes Garennes - 32 rue Gus-tave-Flaubert - 01 69 19 18 63)Tarifs : 10€ / 7€
ludopalaiseau.net
Un réseau d’ayurveda à PalaiseauReconnue par l'Organisation mondiale de la santé comme médecine traditionnelle et très répandue en Inde, l’ayurveda vient de trouver un point d’ancrage à Palaiseau avec la création du collège français d’ayurveda. L’enjeu : faire reconnaître la discipline comme médecine complémentaire, informer le grand public et assurer la formation de praticiens.
En sanscrit , ayur
signifie «vie» et veda
la «connaissance».
«L’ayurveda soigne
la personne dans sa
globalité et non seu-
lement ses symp-
tômes, en faisant le
lien entre corps et
mental», explique la
présidente de l’association Cristina Raig, médecin de formation.
«Nous voulons agir pour la reconnaissance de l’ayurveda comme médecine
alternative au même titre que l’acupuncture ou l’ostéopathie et créer un réseau
européen de médecins ayurvédiques. Cette pratique est très développée en
Angleterre, en Allemagne ou en Roumanie où l’ayurveda est enseigné au
niveau universitaire.»
À partir d’octobre débuteront des formations pour les praticiens, assurées
par des médecins ayurvédiques et allopathes (durée 4 ans).
DES COURS DE CUISINE POUR TOUSDe l’ayurveda, on connaît le plus souvent les techniques de massage. Son
enseignement peut s’appliquer dans bien d’autres domaines : ainsi l’asso-
ciation propose des cours de cuisine ayurvédique ouverts à tous avec une
partie théorique, pratique et une dégustation (prochains stages les 4, 8,
15 février, 8 et 18 mars de 10h à 14h à Lozère). L’idée est de s’équilibrer au
mieux par une meilleure hygiène de vie.
Entrée libre • Contact : 06 15 03 17 52 • college-ayurveda.fr
Simulation d'entretien d'embauche en entreprise.
Satellite recherche bénévolesL’association Satellite, qui soufflera
cette année ses 25 bougies, veut
compléter son équipe à l’Accueil
jeunes et à la MJC. Elle compte déjà
une soixantaine de bénévoles investis
dans l’accompagnement à la scolarité
de 120 enfants. «Nous recherchons
de nouvelles recrues pour assurer de
l’aide aux devoirs auprès d’enfants
d’élémentaire et de collège. Tout
le monde peut devenir bénévole.
L’important, c’est l’envie d’aider les
enfants et de savoir s’adapter à eux»,
indique Danielle Jean, trésorière de
l’association. Satellite met aussi en
place des activités ludoéducatives et
des sorties culturelles.
Contact :
• Marie-Elisabeth au 06 84 54 02 52
• Christiane au 06 41 68 52 28
sites.google.com/site/
satellitepalaiseau
Fondation agir contre l’exclusion (Face) Nord-Ouest Essonne
Faire FaceLutter contre les exclusions sous toutes ses formes en s’appuyant sur l’expé-rience des entreprises locales et des acteurs institutionnels spécialisés : c’est l’ambitieux projet de la Fondation agir contre l’exclusion, qui vient d’ouvrir à Palaiseau sa première antenne essonnienne.
Bien qu’elle n’en soit qu’à ses balbutiements, l’antenne essonnienne de la Fondation agir contre l’exclusion (Face) Nord-Ouest Essonne regroupe déjà plus d’une trentaine d’entre-prises locales. Son objectif : s’appuyer sur l’expérience et les leviers d’action des acteurs économiques et travailler en synergie avec les collectivités locales et les institutions spé-cialisées dans la lutte contre les exclusions. «L’ancrage local est important», souligne Myriam
Lahrour, directrice de cette nouvelle antenne de Face et d’Atout Plie Nord-Ouest 91, association favorisant le retour à l’emploi durable. «Ces entreprises connaissent les problématiques du territoire. Parmi celles aujourd’hui mobilisées, on compte des TPE (très petites entreprises) comme des grands groupes.»
DES PROBLÉMATIQUES D’EMPLOI AU CADRE DE VIELocalisée à Palaiseau, l’asso-ciation a lancé ses premières
actions en novembre dernier à travers des simulations d’entre-tiens d’embauche. Celles-ci sont appelées à se reproduire régu-lièrement dans des entreprises partenaires. Pensé au sens large, le champ de l’exclusion englo-bera à la fois les problématiques liées à l’emploi, au cadre de vie, à la réinsertion professionnelle, à la mobilité (notamment pour le public handicapé) ou à l’accom-pagnement des associations sociales et solidaires.«Quand la société ne va pas bien, l’entreprise éprouve aussi des dif-ficultés ; il est donc normal que les entreprises agissent pour la société», signale Caroline Renau-dat, présidente de l’antenne locale de Face et directrice ter-ritoriale de GrDF.
Contact :
• Tél. : 01 69 29 00 11
• Courriel : m.lahrour-ba@
fondationface.org
NOUVELLES ACTIVITÉS
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ARRÊT SUR IMAGES
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> 20 déc. : Banquet des seniors Près de 350 retraités palaisiens de plus de 65 ans ont festoyé à la salle Guy-Vinet (espace Salvador-Allende) en compagnie de la municipalité. Le banquet fut suivi d’une après-midi dansante qui en a réjoui plus d’un.
> 16 et 19 janv. : Vœux aux personnalités et à la populationLe 16 janvier, la maire Claire Robillard a présenté ses vœux à quelque 500 acteurs de la vie palaisienne, à la salle Guy-Vinet, en présence des élus locaux et nationaux. Trois jours plus tard, les Palaisiens étaient invités à partager un chocolat ou un vin chaud, place de la Victoire, avec l’équipe municipale.
> 8 janv. : Le gagnant des FestifsLe tirage au sort des Festifs a réuni salle du conseil municipal une cinquantaine de personnes qui ont applaudi le gagnant, Stéphane Botta, en présence de la maire Claire Robillard, de son adjointe en charge du commerce, Roseline Saval, de Didier Desnus, premier vice-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de l'Essonne et de Jean-Jacques Benard-Bonnet, président de l’association l’Essor palaisien, organisatrice de l’événement.
> 14 et 15 déc. : Marché de Noël et ses animationsLe Père Noël dans son traîneau et ses elfes ont parcouru la rue de Paris en distribuant des friandises aux enfants, accompagnés de la maire Claire Robillard. Place de la Victoire, les artisans locaux ont proposé pour le marché de Noël des idées cadeaux savoureuses durant tout le week-end.
CARNETÀ VOTRE SERVICE
ILS NOUS ONT REJOINTS • 29/09/13 : Emma Goubaud
• 24/10 : Myla Galais Pepley
• 29/10 : Chloé Pondruel
• 30/10 : Gabriel Cesaire, Léa Ribeiro
De Abreu • 1er/11 : Noé Zemmouri,
Iris Legrand Delory, Flavien Amblard
• 04/11 : Maya Sas • 05/11 : Jahnely
Dvorian Pierre-Justin, Anaïs Gonzales
Olivares, Leana De Pinho
• 06/11 : Théa Fernandes, Maxime
Gaspar • 10/11 : Rafael Ferreira, Méline
Quétier • 17/11 : Nolann Calinet Aubel
• 19/11 : Minzele Illoy • 20/11 : Ambre
Trân-Van-Nhiêu, Lyna-Fatma Hamila
• 21/11 : Meryl Ollivier • 24/11 : Darren
Haïbou, Thélio Guédon • 27/11 :
Mathis Hécart • 28/11 : Amira Salifou
• 30/11 : Louis Faivre, Énora Le Provost
• 1er/12 : Arthur Schaapman, Alexis
Mintz dit Meinard, Koumba Barry
• 02/12 : Alexandre Cambours, Warren
Bakissy, Manon Marszalek, Mohamed
Bourguiba
• 04/12 : Mathis Greffier • 05/12 : Tim
Saunier • 06/12 : Milan Perronneau
Parnas • 07/12 : Nathanaël
Bazin • 08/12 : Esma Mahioual
• 09/12 : Imran Seterrahmane,
Léo Monestier Couton
• 10/12 : Jayen Ndjeng Boo
• 11/12 : Maxime Ferré
• 12/12 : Chloé Méon
• 14/12 : Paul Sanchez, Minh
Tân Phan, Antoine Ropert
• 16/12 : William Cases
• 17/12 : Tesnim Amara, Dereck
Geolier • 19/12 : Lola Grande,
Charles Poupin • 23/12 : Sarah
Abdellaoui, Romane Barret • 25/12 :
Loann Sahri Thore • 27/12 : Léo Thuan
• Bienvenue aux nouveau-nés.
ILS SE SONT MARIÉS• 16/11/13 : Cécilia Desessard
et Frédéric Razafimanantsoa ;
Denise Tormos et Roger Oudot
• 30/11 : Sevgi Güzelbaba et
Recep Karakas • 07/12 : Malika El
Akrouch et Abderrachid Azzimani
• 14/12 : Maria Del Mar Alatorre
Gutierrez De Velasco et Théophile
Bagur ; Ludivine Huard et Edgar
Couto Fortunato ; Amélie Le Dû
et Bruno Thivel • 21/12 : Daria
Gracheva et Nordine Maddi
• Nos vœux de bonheur
aux jeunes mariés.
ILS NOUS ONT QUITTÉS• 14/09/13 : Roger Naudet
• 21/11/13 : Guy Delaval
• La maire et la municipalité
présentent leurs condoléances
aux familles éprouvées.
EncombrantsLes encombrants seront ramassés
semaine du 24 au 28 février 2014. Veillez à ne les déposer
que la veille au soir pour ne
pas encombrer les rues.
Pour connaître les jours de
ramassage dans votre rue :
• siom.fr pour éditer votre
calendrier de collecte personnalisé
•
• 01 69 31 93 00
La carte d’identité est maintenant valide 15 ansDepuis le 1er janvier, la validité de
la carte nationale d’identité est
passée de 10 à 15 ans pour les
personnes majeures (ce dispositif
ne concerne pas les mineurs). Pour
les cartes délivrées entre le 2 janvier
2004 et le 31 décembre 2014, cette
prolongation de cinq ans est faite
automatiquement et n’implique
aucune démarche particulière.
Des câbles pour la fibre ? Attention aux abus !Des Palaisiens ont récemment rapporté
en mairie que des individus mal
intentionnés se disaient mandatés par
la Ville de Palaiseau pour «déposer
gratuitement des câbles pour la fibre
optique». Ceci est un mensonge !
La Ville n’a mandaté aucune société
pour ce type de travaux. De plus,
ces personnes entrent au domicile
des personnes âgées, sans y être
invitées et justifient leur présence en
assénant que sinon ces travaux
seraient payants… Seuls les opéra-
teurs que vous auriez vous-mêmes
contactés peuvent être habilités à
faire ce type de travaux chez vous.
En cas de doute, appelez :
- la police municipale : 01 69 31 51 96
- le commissariat : 01 69 31 65 20
- la mairie : 01 69 31 93 00
Nina
> Manon Budet-HildevertOstéopathe110 rue de ParisTél. : 01 60 14 40 40 ou 06 68 88 12 14Courriel : [email protected]
osteopathe-palaiseau.frHoraires : du lundi au samedi de 8h à 20h Consultation sur RV
> Ana SariasVente de boissons par correspondance : Cafés, thés et chocolat bio166 avenue du Général-LeclercTél. : 06 81 28 00 28
Caveau Jazz
Espace Salvador-AllendePlace Salvador-Allende - 91120 Palaiseau
Réservation > 01 69 31 56 20
www.ville-palaiseau.fr
Vil
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Cré
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oto
: Je
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ag
no
n
Jeudi 6 février
Céline BonacinaJazz sur mon île
Jeudi 13 mars
Steven Mc Craven Quintet
Jeudi 15 mai
Ichiro Onoe Quartet
Jeudi 5 juin
Stéphane Kerecki Jazz et cinéma
20H30 - Tarifs 17€/15€
2ème et 4e de couv fev 2014_Mise en page 1 07/01/14 17:30 Page2