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Capital-risque et réseaux sociaux des liens à resserrer Etude juin 2014

Capital-risque et réseaux sociaux - Etude Enderby

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Enderby, cabinet indépendant de conseil en stratégies de communication et relations publics, spécialisé dans les métiers de conseil aux directions générales (secteurs finance, audit, conseil et juridique), publie les résultats de son étude capital-risque et réseaux sociaux, menée à partir d’un échantillon d’une centaine de fonds de private equity et de leurs dirigeants. Les résultats de cette étude apparaissent comme contre-intuitifs. Alors même que ces accompagnateurs de start-up présentent une appétence naturelle pour les nouvelles technologies, du fait de leur activité, les fonds de capital-risque sont peu présents sur Twitter et sur LinkedIn. Dans leur majorité, ils sous-utilisent ces outils.

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Capital-risque et réseaux sociaux

des liens à resserrer

Etude juin 2014

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EDITO 3

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux

Sociétés de gestion : les bons élèves

Dirigeants de société de gestion : les bons élèves

Méthodologie

Contacts

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parFranck Moulins

Directeur conseilchez Enderby

Ces dernières années, les réseaux sociaux sont devenus un outil de diffusion incontournable de l’information, ainsi qu’un formidable instrument de communication. Pour autant, s’ils ont été majoritairement adoptés par les sociétés actives dans la grande distribution ou par les prestataires de services, désireux de trouver là des instruments de promotion de leurs marques et de gestion de la relation clients, ils ont pu être écartés par des entreprises qui ne présentent pas le même degré de maturité. Ainsi, parmi ces dernières, les fonds d’investissement actifs en France dans le segment du capital-risque ne les ont que partiellement inscrits dans leur feuille de route. Et ce alors même que ceux-ci présentent une entropie naturelle pour les nouvelles technologies, du fait de leur activité.C’est pourquoi cette étude, conduite par le cabinet de conseil en stratégies de communication et en relations publics Enderby, a pour objet d’évaluer la profondeur du lien entre capital-risqueurs et réseaux sociaux. Menée dans le courant du mois de mai 2014, elle s’intéresse plus spécifiquement à la présence de ces investisseurs sur Twitter et sur LinkedIn, ainsi qu’à la façon dont ils utilisent ces outils.

D’une part, l’analyse d’une centaine de sociétés de gestion met en lumière le fait que les capital-risqueurs actifs dans l’Hexagone manient les réseaux sociaux avec parcimonie, dans leur grande majorité.

En effet, il apparaît que :- si 38 % des sociétés d’investissement recensées disposent d’un compte sur Twitter et 62 % d’entre elles ont un profil sur LinkedIn, seules deux tiers s’en prévalent en faisant figurer de façon visible des boutons sur leur site Web.- dans le cas où elles disposent de comptes officiels, elles n’animent pas toujours ceux-ci de façon active, étant donné que 56 % « tweetent » régulièrement et que 71 % limitent leur profil sur LinkedIn à leur strict minimum .

D’autre part, il ressort que les dirigeants des sociétés de gestion passées au crible ne prennent pas nécessairement le relais de leur entreprise par le biais de leurs comptes individuels. Alors que d’aucuns auraient pu prévoir qu’ils privilégiaient éventuellement une personnalisation de leur action sur les réseaux sociaux, il s’avère que :- seuls 20 % des patrons de fonds disposent d’un compte actif sur Twitter ;- ils sont toutefois 74 % à avoir activé un profil sur LinkedIn. Et même si ces derniers ont fait majoritairement le choix d’être pro-actifs sur les deux réseaux, il apparaît que les marges de progression dont disposent ces acteurs sont considérables. A la lumière de ces tendances, il est possible d’établir un palmarès des investisseurs les plus actifs sur Twitter et sur LinkedIn. Et de comprendre leurs motivations au travers des messages qu’ils véhiculent ainsi.

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

En France, on dénombre une centaine de sociétés de gestion (fonds d’investissement, sociétés anonymes, holdings, sociétés de capital-risque, regroupements de business angels, plates-formes de crowdfunding…) dont l’action consiste à financer les start-up – pour tout ou partie de leur activité.

Cela étant, en dépit de leur intérêt évident pour les nouvelles technologies, il apparaît qu’elles ne voient pas de façon unanime l’utilité de se tourner vers les réseaux sociaux pour en faire un outil de relais de leur propre action.

A première lecture, il existe donc un lien paradoxal entre ces pourvoyeurs de capitaux, dédiés au financement des nouvelles technologies, et la relation qu’ils ont pu nouer avec les principaux réseaux sociaux utilisés dans leur profession : Twitter et LinkedIn.

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

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Sociétés présentes sur Twitter

Sociétés n'ayant pas de compte Twitter

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39Sociétés présentes sur Linkedin

Sociétés n'ayant pas de compte Linkedin

Une présence relativement limitée

Les investisseurs recensés sont peu nombreux à utiliser activement les réseaux sociaux :

39 sociétés de gestion disposent d’un compte sur Twitter 

Présence des sociétés de gestion sur Linkedin

En revanche, lorsque celles-ci ont choisi d’utiliser ce relais sur la Toile, elles vont majoritairement au bout de cette logique : deux tiers d’entre elles (soit 26 sociétés) affichent de façon explicite des boutons Twitter et/ou LinkedIn sur leur portail. Que ce soit sur la page d’accueil de leur site ou sur la page « contact ».

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Présence des sociétés de gestion sur Twitter

63 structures ont créé un profil sur LinkedIn.

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

26

13Bonne accessibilité sur le site

Mauvaise accessibilité sur le site

Accessibilité aux réseaux sociaux via les sites Internet

Au regard de ces analyses, il est possible d’avancer que, si les sociétés de capital-risque ne se sont pas encore majoritairement tournées vers les réseaux sociaux, elles semblent avoir néanmoins pris conscience de l’intérêt que ce type d’action peut leur apporter.

Si tel n’avait pas été le cas, elles n’y seraient venues qu’en faisant preuve de plus de retenue et en n’affichant pas aussi nettement leur présence.

Les liens vers les réseaux sociaux des sociétés de gestion se font généralement directement sur la page d’accueil du site Internet ou sur la page « contact ».

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

Elles ne sont qu’une petite majorité à considérer utile d’animer le compte dont elles disposent sur Twitter :

56 % des sociétés de gestion en question affichent un bon usage des messages en 140 signes – en diffusant au moins un tweet par semaine.

Les sociétés de gestion restreignent en grande majorité l’accès à leur compte LinkedIn : 71 % des entités qui y ont ouvert un compte ne permettent pas une consultation totale de leur page, limitant celle-ci aux seules informations génériques (résumé descriptif de l’activité, coordonnées, etc.). Alors que les autres y diffusent des informations les concernant, ainsi que des sujets qu’elles ont trouvé utile de relayer, du fait de leur contenu.

Une présence trop peu exploitée

Les sociétés de gestion disposent encore d’une grande marge de manœuvre pour faire des réseaux sociaux un outil de promotion et de networking. Même lorsqu’elles ont retenu l’option de la présence dans ces réseaux, les sociétés de gestion semblent limiter l’usage qu’elles peuvent en faire.

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9 1Bon usage de Twitter

Usage moyen

Usage réduit

Accès protégé

Fréquence des tweets des sociétés de gestion

9 27

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Bon usage de LinkedIn

Usage moyen

Mauvais usage

Accès verrouillé

Présence des posts sur Linkedin

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

Il s’avère donc que, dans leur grande majorité, les sociétés passées au crible ont choisi de s’en tenir au strict minimum, dans le meilleur des cas. Dans l’hypothèse où elles se soucient de leur communication institutionnelle, elles ont pris le parti de faire un premier pas sur les réseaux sociaux, en faisant pour autant preuve de prudence, voire de retenue. Il est donc nécessaire de comprendre un tel comportement et d’identifier quels ont pu être les facteurs clés de ce type d’attitude.

Une présence corrélée avec l’attrait pour les projets sur Internet

L’utilisation des réseaux sociaux comme vecteur de diffusion de l’information n’est pas l’apanage des « pure players » d’Internet, contrairement à ce que l’on pourrait croire. En effet, parmi les 22 sociétés de gestion à avoir identifié l’intérêt d’une gestion active de leur compte Twitter, seules 27 % d’entre elles (soit 7 structures) ont un prisme d’investissement exclusivement tourné vers l’économie numérique.Toutefois, la grande majorité de ces « bons élèves » a fait de la Toile son terrain de chasse : si l’on ajoute aux « pure players » les sociétés de gestion qui ciblent les NTIC (et donc Internet), les généralistes (dont le spectre inclut aussi les sciences de la vie) et les plates-formes de crowdfunding, on totalise 20 structures sur 22 – les deux autres étant actives dans les domaines de l’énergie/environnement et dans le créneau export/art de vivre.

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62

5

1 1

Economie numérique, Internet

NTIC (dont Internet)

Crowdfunding

Généralistes (NTIC, sciences de la vie…)

Energie, environnement

Export, art de vivre, etc.

Secteurs d’investissement des sociétés de gestion actives sur Twitter

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux

On se trouve en France face à deux catégories de sociétés d’investissement :

• celles qui scrutent Internet, afin d’y dénicher des projets d’investissement prometteurs, ont logiquement pris le parti d’ouvrir une « lucarne » sur les réseaux sociaux, fut-ce à des degrés divers ;

• celles qui présentent un spectre d’investissement bien plus large que le Web n’ont pas nécessairement ressenti le besoin de figurer activement sur les réseaux sociaux (et ce même si certaines d’entre elles se démarquent de ce schéma en étant plus présentes que la moyenne de leur catégorie).

 

La question de la présence – ou de l’absence – des sociétés de gestion sur les réseaux sociaux semble néanmoins avoir été tranchée de façon plutôt intuitive, sans véritablement de lien avec un souci de gestion plus global des questions de communication institutionnelle. Cette catégorie d’investisseur n’étant soumise à aucune obligation légale de communication, elle n’a probablement pas ressenti un fort besoin de se manifester sur les réseaux sociaux, au-delà de l’envie de s’insérer dans une « communauté » qui lui est naturelle. 

Au demeurant, l’analyse des liens entre capital-risque et réseaux sociaux ne saurait être menée uniquement à l’aune de l’examen de l’attitude des sociétés de gestion. En effet, ces réseaux étant aussi identifiés comme des vecteurs de mise en relation à l’échelle de l’individu, il nous faut aussi passer en revue le comportement des dirigeants des sociétés de gestion, afin de livrer une photographie plus complète de la situation.

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Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux

Pour chacune des sociétés de gestion analysée, a aussi été étudié le comportement de leur(s) dirigeant(s) – à savoir les représentants « officiels » de ces structures, au cas où celles-ci auraient plusieurs managing partners, ou bien les dirigeants opérationnels, lorsqu’il s’agissait de fonds généralistes pour lesquels il aurait été inapproprié de retenir le titulaire légal du plus haut grade.

Notre étude s’appuie ainsi sur l’examen des comptes de 107 professionnels avec des résultats fortement contrastés si l’on analyse Twitter ou Linkedin.

Contrairement à ce que d’aucuns auraient pu imaginer, les « patrons » des sociétés d’investissement en capital-risque n’adhèrent que très marginalement à Twitter. Seuls 20 % d’entre eux sont membres du réseau. Soit un ratio deux fois inférieur à celui qui correspond aux comptes des sociétés de gestion.

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85

Compte Twit-ter actif

Pas de compte Twit-ter

Très peu de dirigeants sur Twitter

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Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux

Il convient de passer à la loupe les comportements des gérants des sociétés d’investissement. Mais ceux-ci ne viennent qu’aggraver le constat établi précédemment. En effet, une petite majorité des membres de Twitter présente un bon niveau d’activité (environ 54 %), à savoir qu’ils y interviennent au moins une fois par semaine.

Le désintérêt marqué des dirigeants de fonds pour Twitter pose ici question. Ce réseau étant généralement perçu comme celui sur lequel sont livrées les opinions des uns et des autres, tout porte à croire que la population examinée dans notre étude préfère jouer la prudence et se garde de s’exposer outre-mesure.

A cet égard, un tel comportement se révèle bien souvent opportun. En particulier parce que les observateurs de tous bords gardent souvent un œil ouvert sur Twitter et qu’il est particulièrement aisé d’y relever le moindre faux pas.

De plus, il n’est pas toujours simple de véhiculer de la sorte des messages porteurs, comme ceux qui avaient pu fleurir au moment de la fronde des « Pigeons ».

12

2

8Bonne activité sur Twitter

Activité moyenne

Faible activité

Qualité de l’action des dirigeants de société de gestion sur Twitter

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Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux

Quant au degré d’activisme des dirigeants de structures de capital-risque sur LinkedIn, il est assez conforme à ce que nous avons établi précédemment pour les sociétés de gestion, puisque 57 % des profils examinés présentent un degré d’activisme marqué sur LinkedIn.

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28

Compte LinkedIn ouvert

Pas de compte LinkedIn

4520

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Bonne activité sur LinkedIn

Activité moyenne

Présence mau-vaise ou inexis-tante

Engouement marqué des dirigeants pour LinkedIn

Pour autant, il se trouve que les patrons de sociétés d’investissement en capital-risque n’ont pas du tout le même type de comportement à l’égard de LinkedIn que celui dont ils font preuve à l’égard de Twitter. En effet, d’après nos relevés, près de 74 % des dirigeants étudiés ont activé un compte sur ce réseau social. C’est donc un constat doublement positif, puisque ce chiffre :

• dépasse de 8 points celui que nous avons relevé pour les sociétés de gestion (à savoir 66 %).

• s’inscrit très nettement au-dessus de celui que nous avons constaté pour Twitter.

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Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux

Un tel résultat peut s’expliquer à la lumière de celui qui prévalait pour la présence des dirigeants sur Twitter : autant ils semblent être réticents à utiliser un outil sur lequel il s’agit d’exposer des idées forces et des messages clés, autant ils se prêtent plus volontiers à la constitution d’un réseau professionnel – où la multiplication des contacts est certainement un atout pour dénicher les projets d’investissement porteurs (comme en témoigne le nombre élevé de profils crédités de plus de 500 contacts par LinkedIn).

Cela étant, une fois encore, nul ne saurait affirmer qu’un tel mouvement soit coordonné avec une véritable stratégie de communication. Plus que pour servir les besoins de visibilité de la structure, la présence sur LinkedIn relève d’une volonté avant tout individuelle.

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Sociétés de gestion et réseaux sociaux : les bons élèves

En dépit d’une certaine réticence à s’exposer dans les réseaux sociaux, tel qu’il ressort des analyses conduites dans les points I et II, il est toutefois intéressant de noter dans quelle mesure certains acteurs se distinguent de par leur volonté de s’afficher sur les réseaux sociaux.

D’après les relevés de notre étude, 7 sociétés de gestion présentent un profil résolument tourné vers les réseaux sociaux. En effet, d’après les critères retenus pour notre méthodologie, elles font état d’une bonne présence à la fois sur Twitter et sur LinkedIn – par souci de comparaison, il est intéressant de souligner qu’elles sont 22 à disposer d’une bonne présence sur Twitter… mais que tel n’est donc pas le cas pour toutes sur LinkedIn.

Mi-2014, la palme de la plus forte activité sur les réseaux sociaux est donc décernée aux 7 sociétés de gestion suivantes :

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Le classement des dirigeants les plus actifs diffère du précédent, du fait notamment de la présence de quelques « stars » d’Internet – dont l’activité surpasse largement celle de leur structure – et du choix de certains d’être personnellement un peu plus en retrait que leur entité (voire de confondre profil personnel et profil institutionnel). Ainsi, le palmarès des patrons les plus tournés vers les réseaux sociaux se compose de onze professionnels du capital-investissement :

1. Olivier Goy, 123Venture2. Jean-Marc Bally, Aster Capital3. James Wise, Balderton Capital4. Fabrice de Gaudemar, Eurazeo Croissance5. Jean-David Chamboredon, Isai Gestion6. Marc Simoncini, Jaïna Capital7. Jérémie Berrebi, Kima Ventures8. Pierre-Yves Meerschman, Orkos Capital9. Philippe Collombel, Partech Ventures10. Benoît Bazzochi, SmartAngels11. Thierry Merquiol, Wiseed

A noter, cependant, qu’il ne suffit pas d’afficher un nombre élevé de followers sur Twitter pour figurer dans cette liste – établie en respectant les critères de notre méthodologie. La prise en compte exclusive de ce critère aurait conduit à établir le palmarès suivant :

Dirigeants de sociétés de gestion et réseaux sociaux : les bons élèves

15

8 951FOLLOWERS

Isai GestionCHAMBOREDON

JEAN-DAVID

2 909FOLLOWERS

Hi InovDENTRESSANGLE

PIERRE-HENRI

21 100FOLLOWERS

Kima VenturesBERREBIJEREMIE 31

245FOLLOWERS

Jaïna CapitalSIMONCINIMARC 95

200FOLLOWERS

Kima VenturesNIELXAVIER

Nombre de followers au 1er juin 2014

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TRANSACTIONS

Menée dans le courant du mois de mai 2014, l’étude « fonds de capital-risque et réseaux sociaux » du cabinet Enderby a pour objet de décrypter la présence des investisseurs experts du financement des start-up dans les réseaux sociaux *. Au vu des résultats obtenus sur les 102 sociétés de gestion passées au crible, il a été décidé de concentrer l’analyse sur Twitter et sur LinkedIn – Facebook étant occasionnellement utilisé pour des sujets de recrutement et de communication interne, et Viadeo n’étant que peu considéré comme outil de visibilité.

Critères retenus pour l’étude des sociétés de gestion

La fréquence d’utilisation de Twitter et de LinkedIn a été qualifiée de :

• bonne, lorsque le compte de la société de gestion était crédité d’au moins 4 publications par mois ;

• moyenne, lorsque le compte de la société de gestion disposait de 1 à 4 messages par mois ;

• mauvaise, lorsque le compte de la société de gestion affichait moins de 1 sujet par mois, ou quand un pic d’utilisation présentait un caractère « exceptionnel ».

Quant à la mise en avant des comptes Twitter et LinkedIn sur les sites Internet des sociétés de gestion, elle a été jugée :

• bonne, lorsque les logos des réseaux sociaux figurent soit sur la page d’accueil du site, soit dans la page « contact » ;

• mauvaise, lorsqu’ils ne sont indiqués nulle part, en dépit de l’existence des comptes.

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TRANSACTIONS

Critères retenus pour l’étude des dirigeants des sociétés de gestion

La fréquence d’utilisation de Twitter a été considérée comme :

• bonne, lorsque le compte du dirigeant comptait au moins 4 publications par mois ;

• moyenne, quand il en totalisait entre 1 et 4 chaque mois ;• mauvaise, au cas où il se révélait inférieur à 1 par mois.

En outre, l’activité des dirigeants sur LinkedIn a été mesurée en fonction du nombre de contacts enregistrés. Elle a été qualifiée de :

• bonne, si le nombre de contacts excédait 500 (critère retenu par LinkedIn) ;

• moyenne, si celui-ci s’établissait entre 100 et 500 ;• mauvaise, au cas où le réseau personnel du dirigeant

totalisait moins de 100 liaisons.

* Nota : figurent dans l’étude des investisseurs qui ne sont pas à proprement parler des capital-risqueurs, mais dont le champ d’activité (sectoriel, généraliste, etc.) inclut une partie dédiée au financement des start-up.

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TRANSACTIONS

Franck Moulins est directeur conseil au sein d’Enderby. Il a consacré plus de treize années de sa carrière au journalisme économique et financier au sein du groupe Les Echos, à « Capital Finance ».

Au sein de l’équipe d’Enderby, Franck propose notamment une offre de conseils destinée aux fonds d’investissement, aux cabinets d’audit, aux cabinets d’avocats d’affaires et aux conseils en M & A :

• Animation de séminaires et de conférences ;• Production de contenus, rédaction d’articles et de

newsletters ;• Pilotage d’études et de baromètres ;• Veille économique et financière ;• Sessions de media training personnalisées.

Ces derniers temps, il a notamment écrit :

• « Valorisons l’action des fonds de private equity français », Le Cercle des Echos, 22 avril 2014.

• « Patriotisme économique : halte à la pudibonderie ! », Huffington Post, 29 avril 2014.

Franck MoulinsTel +33 (0)1 83 64 71 72Mob +33 (0)6 68 68 18 51E-mail [email protected] @enderbyFMO

Damien Piganiol est consultant chez Enderby spécialisé sur les problématiques d’économie internationale, d’organisation et de management. Il était auparavant assistant-chercheur en macroéconomie au Laboratoire d’Economie et de Management de Nantes Atlantique.

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TRANSACTIONS

Cabinet de conseil en stratégies de communication et relations publics pour les métiers de conseil aux directions générales (secteurs audit, conseil, finance et juridique).

Créé en 2008 par Delphine Jouenne et Cyril Chassaing.

Expériences précédentes chez Andersen, EY, PwC, Landwell, Linklaters, Day One, Hopscotch.

9 collaborateurs : 2 associés, 2 directeurs conseil, 4 consultants, 1 office manager.

Domaines d’intervention :

• Stratégie de marque• Marketing & communication• Communication corporate & financière• Relations publics & media• Communication digitale• Communication d'influence & lobbying• Situations complexes & crises

Membre fondateur d'EuroPR, réseau indépendant européen des professionnels du marketing et de la communication pour les métiers de conseil.

Cyril ChassaingTel +33 (0)1 83 64 71 73Mob +33 (0)6 68 81 18 52E-mail [email protected] @enderbyCCH

Delphine JouenneTel +33 (0)1 83 64 71 72Mob +33 (0)6 68 68 18 51E-mail [email protected] @enderbyDJO

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Enderby

6 rue de la Victoire75009 Paris

www.enderby.fr

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