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Mai 2016
SOMMAIRE Introduction Usages La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture Synthèse
S’engager pour chacun, agir pour tous
Nous vivons depuis plusieurs années une double crise :Conjoncturelle Structurelle
On sait où l’on est.On ne sait pas où l’on va.On se sait pas comment on y va.
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Avec une triple transitionEcologiqueEnergétiqueNumérique
Remise en causeDes modes de consommation donc des modèles économiquesDes modalités de la mondialisation donc de la division internationale du travail
Les usages mélangent intimement :Biens ServicesInventions intellectuelles(Partage d’informations)Et la personne qui fait l’expérience de l’usage
Plus il y a d’informations partagées, plus l’expérience de
l’utilisateur augmente, plus la valeur de l’usage augmente alors
que les coûts unitaires restent identiques ou baissent.
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Les usages remettent en causeL’opposition« Production de Biens » / « Production de services »Les modèles en silos
La valeur ajoutée peut être captée par celui qui accède à l’utilisateur
Facture Informations valorisables
Certains acteurs perdent l’accès à leurs clients et donc
régressent dans la chaine de la valeur (par exemple
hôtellerie).
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De la concurrence frontale à des modèles économiques variés
Paiement à l’usagePaiement à l’économieValorisation des donnéesPublicité valorisant l’usage…
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Concentrer dans un même lieuInformationFlux financiersFlux de services
Exemple : Amazon, AirBnB, Booking
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Effets induitsDésintermédiation de certains acteurs (p.ex. Hôtelier)Concentration des flux = capacité à réguler, financer la protection
sociale … si les autorité le souhaite
Modèle économiqueConcentrer du trafic pour maximiser ensuite l’effet
information Capter la Valeur Ajoutée
Concentrer dans un même lieuInformationFlux financiersFlux de services
De nombreuses plateformes prétendent n’être que des place de marché.Grand public : ebay, Le Bon CoinBtoB : site de vente aux enchères de prestation, de fourniture de matériel
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Modèle économique Concentrer du trafic pour maximiser ensuite l’effet
informationLes opérateurs gardent la maitrise de leur transactionL’implication dans la transaction est variable d’une place de
marché à l’autreRémunération au pourcentage sur la transaction, variable en
fonction des prix et des garanties apportés par cette place
Transformer une compétence domestique en compétence professionnelle
Conduire une voiture chauffeurTenir sa maison accueillir des hôtesFaire du vélo livraison aux particuliers et entreprises
Professionnalisation de compétences « amateurs » + faible densité du travail
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Modèle économique :Utiliser l’information pour ne faire travailler (et rémunérer) la
personne que lorsque l’opérateur en a besoinConstruire un écosystème en partie voisin de la franchise
pour limiter les investissementsDes sociétés se créent pour louer des voiture, entretenir les
logements, suivre les clients…
Amazon Mechanical TurkPlace de marché pour distribuer et récupérer du travail
faiblement qualifié et à composante unitaire rapide
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Objectif:Parcellariser le travail pour pouvoir le distribuer par unités
Industrialisation du travail amateur
SOMMAIRE Introduction Usages La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture Synthèse
S’engager pour chacun, agir pour tous
Passer d’une économie de la possession à une économie de l’utilisation
Réduire la production de biens (autopartage, covoiturage…)Réduire la consommation d’énergie (un même opérateur
pouvant à la fois vendre de l’isolation, de l’énergie et trouver un modèle économique)Favoriser l’économie circulaire (ex. Data Center source
d’énergie)Favoriser le recyclage et/ou la réutilisation (un bien qui n’est
pas vendu peut être reconditionné lorsqu’il n’a plus l’usage initial)
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Contribuer à répondre aux nouveaux besoins sociétauxServices de mobilité de proximitéAdaptation des logements (énergie, accessibilité, maintien à domicile,
sécurité)Autonomie des personnes âgéesSanté (télémédecine…)E-education …
Le partage de l’information permet :L’industrialisation de l’économie de l’usageEt de concrétiser l’économie de la qualité
La transition numérique est en cours, l’enjeu est de savoir si nous regardons les trains passer ou si nous savons nous engager sur quelques sujets
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ExemplesPartage des données sur les transports publics, les encombrements
de circulation, les utilisateurs ayant des places disponibles dans leur voiture, la localisation des taxis permet de développer un usage de la mobilitéL’ouverture des données de l’assurance maladie permet un pilotage
très en amont des effets réels des médicaments
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Missions (rôle global d’aide à la décision) Trier, rassembler, enrichir et diffuser les indicateurs les plus pertinents Un producteur de données : études prospectives dans le domaine
du numérique sur les problématiques à fort enjeu Un espace de réflexion – fournir un diagnostic économique, social et
sociétal de l’évolution de l’économie du numérique et de son impact sur la croissance et la productivité
La F3C à l’observatoire du numérique :Co-présidence du groupe de travail « emploi formation et RSE »Mise en place d’un tableau de bord « emploi, compétences et formation »utilisé par le groupe de travail stratégie prévisionnelle des emplois et des compétences du CSF Numérique
5 groupes de travail Secteur producteur des TIC Infrastructures Emploi, formation et RSE Usages grand public et
activités en ligne Usages et compétitivité des
entreprises
La filière numériqueL’observatoire du numérique
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Emploi/Compétences : construction d’un double référentielUn référentiel métiers pour tout salarié du numérique À partir des référentiels de branches (observatoires des métiers et
OPCA), En croisant avec les référentiels métiers spécialisés du numérique (Cigref,
Apec) En croisant avec les référentiels des producteurs institutionnels (Insee,
Dares, Pôle Emploi, etc.)Un référentiel entreprises pour toute entreprise de la filière En repérant les codes NAF à partir de la présence d'un nombre significatif
de métiers de la filière du numérique. En les classant suivant les secteurs (producteur de Stic, nouvelle
économie et usagers des Stic et du numérique)..y compris centres d’appels
En complétant avec d'autres référentiels (ex. : fédérations d'employeurs, CCI, etc..
La filière numériqueL’observatoire du numérique
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La filière numériquepérimètre entreprises et métiers
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La filière numériqueproducteurs entreprises et métiers
NAF Libellé Naf ETP total % Femmes % Hommes261 Fabrication de composants et cartes électroniques 39 840 38% 62%262 Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 3 564 35% 65%263 Fabrication d'équipements de communication 21 468 25% 75%264 Fabrication de produits électroniques grand public 1 308 43% 57%268 Fabrication de supports magnétiques et optiques 96 50% 50%465 Commerce de gros d'équipements de l'information et de la communication 55 956 31% 69%582 Édition de logiciels 44 928 29% 71%611 Télécommunications filaires 107 712 35% 65%612 Télécommunications sans fil 26 808 43% 57%613 Télécommunications par satellite 2 184 35% 65%619 Autres activités de télécommunications 13 164 31% 69%620 Programmation, conseil et autres activités informatiques 266 100 23% 77%631 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails Internet 45 228 41% 59%951 Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication 13 536 24% 76%
641 892 30% 70%TOTAL
3 % de CDD9240 apprentischiffres 2010
Données issues de DADS (INSEE)Données retraitées (N)Année 2010
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La filière numérique, producteurs par régions
Ile de France 310416 48,36%
Rhône Alpes 72924 11,36%
PACA 39456 6,15%
Midi Pyrénées 29568 4,61%
Pays de la Loire 29556 4,60%
Bretagne 26928 4,20%
Nord Pas de Calais 22896 3,57%
Aquitaine 18912 2,95%Centre 16668 2,60%
Languedoc Roussillon 13752 2,14%
Alsace 11796 1,84%
Haute Normandie 8016 1,25%
Lorraine 7356 1,15%
Picardie 6492 1,01%
Basse Normandie 5472 0,85%
Bourgogne 5424 0,85%
Poitou Charentes 5400 0,84%
Auvergne 4644 0,72%
Champagne Ardenne 3864 0,60%
Franche Comté 3252 0,51%
Reunion 2976 0,46%Limousin 2964 0,46%
Martinique 1752 0,27%
Guadeloupe 1584 0,25%
Corse 912 0,14%Guyane 552 0,09%Etranger 492 0,08%
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La filière numériqueproducteurs par métiers
Total Pourcentage
Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en informatique 135384 21,09%
Chefs de projets informatiques, responsables informatiques 41124 6,41%
Professions intermédiaires administratives de France Télécom (statut public) 34080 5,31%
Ingénieurs et cadres d'administration, maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique 25752 4,01%
Techniciens d'étude et de développement en informatique 25728 4,01%
Techniciens d'installation, de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique 20472 3,19%
Techniciens des télécommunications et de l'informatique des réseaux 19536 3,04%
Ingénieurs et cadres spécialistes des télécommunications 16020 2,50%
Employés et opérateurs d'exploitation en informatique 14340 2,23%
Ingénieurs et cadres technico-commerciaux en informatique et télécommunications 14208 2,21%
Cadres administratifs de France Télécom (statut public) 14088 2,19%
Cadres commerciaux des petites et moyennes entreprises (hors commerce de détail) 14064 2,19%
Employés administratifs qualifiés des autres services des entreprises 10248 1,60%
Cadres des autres services administratifs des grandes entreprises 9276 1,45%
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La filière numérique producteurs par métiersTotal Pourcentage
Techniciens commerciaux et technico-commerciaux, représentants en informatique 9276 1,45%Techniciens de production, d'exploitation en informatique 9120 1,42%Employés qualifiés des services commerciaux des entreprises (hors vente) 8376 1,30%Secrétaires 7236 1,13%Experts de niveau technicien, techniciens divers 7008 1,09%Cadres chargés d'études économiques, financières, commerciales 6288 0,98%Cadres des autres services administratifs des petites et moyennes entreprises 6156 0,96%Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en électricité, électronique 6132 0,96%Employés qualifiés des services comptables ou financiers 5700 0,89%Cadres commerciaux des grandes entreprises (hors commerce de détail) 5508 0,86%Cadres des services financiers ou comptables des petites et moyennes entreprises 5292 0,82%Techniciens d'installation et de maintenance des équipements industriels (électriques, électromécaniques, mécaniques, hors informatique) 5124 0,80%
Employés de France Télécom (statut public) 5088 0,79%Vendeurs en ameublement, décor, équipement du foyer 5028 0,78%Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique 4704 0,73%
Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique 4584 0,71%Autres professions intermédiaires commerciales (sauf techniciens des forces de vente) 4464 0,70%Chefs de produits, acheteurs du commerce et autres cadres de la mercatique 4440 0,69%Cadres spécialistes des ressources humaines et du recrutement 3936 0,61%Cadres de l'organisation ou du contrôle des services administratifs et financiers 3876 0,60%Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique 3816 0,59%
Divers 126444 19,70%
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La filière numériqueLe Comité Stratégique de Filière
Conseil National de l’Industrie (CNI) 13 Comités Stratégiques de Filière (CSF)
CSF Numérique : Renforcer la compétitivité de la filière numérique,par la construction d’une relation durable entre les différents acteursMissions• Diagnostic et suivi de l’évolution des activités du numérique, de l’emploi
industriel et de l’adéquation dispositifs de formation/politiques industrielles• Stratégie à moyen terme pour développer la compétitivité et l’activité• Dialogue entre les différents acteurs, notamment entre GE et PMEComposition• Associations représentant des entreprises de la filière (16)• Syndicats de salariés (5)• Organismes spécialisés : recherche, enseignement, formation (7)• Etat, collectivités locales et organisations du secteur public (7)• Personnalités qualifiées (10) La F3C au CSF Numérique
Bureau et Comité de pilotage des projets : Ivan Beraud, SG F3C
Engagements de l’Etat et des entreprises de la filière
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• Emploi, compétences et métiers : mise en place d’une GPEC de filièreSystématiser le volet emploi-compétences dans les actions du CSFPartager une vision fiable, pertinente et partagéeUtiliser le tableau de bord élaboré par l’observatoire du numériqueAssurer cohérence et synergie entre entreprises, branches prof., politiques nationales et territoriales…Soutenir le dialogue social : branches, entreprises, paritaires (CPNE, OPCA…)• Alternance et formation aux métiers du très haut débit : 40 000 alternants en
2017Négociations: insertion des jeunes, apprentissage, professionnalisation• Responsabilité sociale des entreprises (RSE)Aboutir à un accord RSE de filièreDécliner en accords RSE de branchesDécliner en accords RSE d’entreprises• Relations entre entreprises, médiation, partenariats « verticaux » de
recherche• Développer les activités à l’export pour créer de l’emploi en France• Sans contact mobile => devenu un des 34 plans industriels• Villes et territoires numériques
Etre leaderS’appuyer sur la norme ISO 26 000
Accords GPEC (branches,
entreprises…)
La filière numériqueLe contrat de filière
SOMMAIRE Introduction Usage La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture Synthèse
S’engager pour chacun, agir pour tous
Lancement, fin 2013, par le Président de la RépubliqueS’appuyant sur les travaux du Conseil National de l’Industrie,en lien avec les pôles de compétitivité et les comités stratégiques de filière.
Conférence sociale juin 2013 :« développer les filières et anticiper les emplois de demain ».
La stratégie productive offensive revendiquée par la CFDT :au service de la transition écologique, innovante et répondant aux besoins de la société.
Les points de vigilance CFDT : - La coopération au sein des filières (entreprises, organisations syndicales) sur l’ensemble des aspects (stratégie, emploi, formation, compétences,….) ; - La prise en compte des besoins en compétences générés par ces 34 plans ; - L’ancrage territorial de ces plans : une gouvernance adaptée et une place reconnue aux partenaires sociaux pour s’assurer de la cohérence des actions en faveur de l’emploi, de la formation et du développement économique.
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A 10 ans, 480 000 emplois et 45 MM€ de valeur ajoutée dont 40% à l’export
Les 34 plans industriels
Liés aux usages HOPITAL NUMERIQUE E EDUCATION REALITE AUGMENTEE SERVICES SANS CONTACT BIG DATA
Autour des infrastructures et des matériels NANOELECTRIQUE SUPERCALCULATEURS ROBOTIQUE
Entre infrastructures et usages CLOUD COMPUTING LOGICIELS ET SYSTEMES EMBARQUES OBJETS CONNECTES VEHICULES A PILOTAGE AUTOMATIQUE associé RESEAUX ELECTRIQUES INTELLIGENTS associé
Enjeux de société SOUVERAINETE TELECOMS CYBERSECURITE USINE DU FUTUR associé
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Les 34 plans industriels13 impactent directement la filière numérique
Réorganisation, en mai 2015, par le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique :
Les 34 plans industriels 10 grands axes Une approche qui veut privilégier le client La solution "Usine du futur" en soutien de toute les filières
1- Nouvelles ressources : matériaux biosourcés et recyclés.
2- Ville durable : eau, smart grid, rénovation thermique, industrie du bois.
3- Mobilité écologique : véhicule 2 L/100, borne de recharge, véhicule autonome, stockage de l’énergie.
4- Transports de demain : TGV, navires écologiques, avions électriques, dirigeables et drones.
5- Médecine du futur : santé numérique, biotechnologies médicales, dispositifs médicaux.
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34 plans industriels 10 grands axes
6- Economie des données : big data, supercalculateurs, cloud computing.
7- Objets intelligents : objets connectés, robotique, réalité augmentée, services sans contact, textiles innovants.
8- Confiance numérique : cybersécurité, souveraineté télécom, nanoélectronique, logiciel et systèmes embarqués, satellite à propulsion électrique.
9- Alimentation intelligente : alimentation fonctionnelle, emballages du futur, froid durable et sécurité alimentaire.
10- Industrie du futur : pour développer une offre technologique, accompagner la transformation des entreprises, former les salariés, coopérer à l’international.
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34 plans industriels 10 grands axes
SOMMAIRE Introduction Usage La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture
S’engager pour chacun, agir pour tous
Le numérique :filière mais aussi activité transverse
C’est dans les territoires que peuvent se définir lesusages sociétalement utilesDans les territoires, que se concrétisent véritablement les
usages
Dans un réseau mondial, construisons localement des usagessocialement utiles pour ancrer l’emploi dans les territoires.
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Les axes du contrat de filièreFavoriser la création d’une offre «française» de la Ville et des
territoiresDévelopper une architecture numérique ouverte du «système
territoire»Mise en réseaux des objetsCollecte et traitement des données issues et vers les objets.Applications (restitution et portails) Tableau de bord de pilotage de la ville
SOMMAIRE Introduction Usage La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture
S’engager pour chacun, agir pour tous
Dans le monde des usages, la valeur se situedans l’interface avec les utilisateurs
Création de valeur création d’emplois dans cet interfacePas nécessairement à très haut niveau de qualification
Il s’agit d’emplois :soit techniques (niveau BTD, DUT, licence…)soit à technicité réduite mais à acquisition d’expérience
(niveau CAP, Bac Pro…)
Dans les secteurs producteurs, l’emploi du numérique est aujourd’hui hautement qualifié.Par contre dans les secteurs utilisateurs, l’apparition du numérique n’a aucune raison de faire varier sensiblement les niveaux de qualification.Un gisement d’emplois existe dans le secteur des interfaces.
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Le numérique : une mutation profonde des attentesLes entreprises ne se digitalisent plus seulement pour offrir des services à
distance mais pour répondre à une mutation profonde des attentes des usagers. La question est de savoir comment les marques peuvent reconstruire une
proximité avec leurs clients grâce aux nouvelles technologies.
Source : Louis Treussard DG de l’Atelier
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Aller au-delà de l’installation d’un produit digitalFace aux changements, faire plus que livrer un produit digital. Elles devront également être en mesure d’apporter un service à valeur ajoutée
en installant le produit, en le rendant compatible avec l’écosystème des objets déjà connectés
chez les clients.La promesse de configurer, expliquer chez le client ces services devient un
argument de vente majeur et un élément de fidélisation.Hier, seul le facteur avait cette proximité du «dernier mètre »
Une omniprésence d’objets numériques fragilesLe développement de la domotique, des soins à domicile, du nomadisme, de
l’intelligence des objets et tout simplement de la ville connectée avec un écosystème d’acteurs (commerçants, loisirs, transports en commun, organismes publics) est déjà une réalité.
Des exemples de mondes qui se connectent :le monde des capteurs : multi fonctions et nécessaires pour alimenter
les bases de données avec des informations provenant du monde réel (température, pression, fumée, luminosité…)
le monde des objets connectés : électroménager, chauffage, lampe, alarme...
Le monde du web : applications, navigateur...le monde des terminaux multi formats : ordinateur, tablette, mobile,
montre, TV...le monde des périphériques : box tv/internet, imprimante, scanner,
imprimantes 3D...
Source : Louis Treussard DG de l’Atelier
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Les conditions de fonctionnement de cetécosystème numérique
Interopérabilité (connexion filaire, wifi, mobile…)Mises à jour (nouvelles versions des logiciels, d’applications)Capacité de gestion des nouveaux éléments s’ajoutant à ce patrimoine digitalFacilité d’utilisation et de compréhension
Source : Louis Treussard DG de l’Atelier
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Des emplois à niveau CAP ou bacOn a tendance à associer le digital à des cursus longs et parfois élitistes, la formation de ces « plombiers » de niveaux CAP ou Bac permettrait
d’apprendre les fondamentaux du numérique connecter un appareil, mettre à jour des logiciels, réparer des capteurs, rendre compatible des appareils entre eux ou simplement pour expliquer de façon intelligible des logiciels.
Travailler pour qui ?De nombreux acteurs sont susceptibles de développer en leur sein
ou d’utiliser cette nouvelle profession :Des distributeurs existants de type FNAC, Darty, Boulanger…Réseaux de proximité existants (La Poste, Buralistes…)Des réseaux de services à la personne de type O2Des réseaux de services numériques de type Orange, SFR…
Afin de développer des services de proximité centrés sur les clients proposant un réel SAV et des modèles de distribution clé en main.
Source : Louis Treussard DG de l’Atelier
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Ces « plombiers du digital » seront le lien humain essentiel entre une entreprise et le client final. Pour que le digital ne soit pas vécu comme un processus à distance à la fois compliqué et déshumanisé mais comme une réelle aide locale humaine, créatrice de lien social.
Compétences fondamentales : les TIRM T pour compétences techniques : nécessaires à son travail, par
exemple capacité à utiliser les fonctions d’un logiciel.
I pour compétences informationnelles : capacité à rechercher, traiter, qualifier l’information sur Internet.
R pour compétences relationnelles : savoir communiquer avec les différents outils numériques (l’e-mail, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Linkedin ou encore la visio-conférence avec Skype ou Webex).
M pour compétences métacognitives : capacité d’un individu à analyser ses compétences pour trouver des axes d’amélioration. Par exemple, je n’arrive plus à traiter mes e-mails au jour le jour, quelle stratégie je mets en place ?
Source : Etudiants de Telecom Ecole de Management
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SOMMAIRE Introduction Usage La transition numérique Numérique et Plans Industriels Numérique et territoires Diffusion du numérique et emploi Numérique et Secteurs de la Communication du Conseil et de la Culture
S’engager pour chacun, agir pour tous
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Producteurs du numérique
Utilisateurs
Interfaces
Les centres de relation clientTrès dépendants de l’activité et de la stratégie des donneurs d’ordreCapacité incertaine à être
un innovateur, un investisseur dans la fourniture d’usages dans le monde de la relation clientEt donc de réduire la dépendance par rapport aux donneurs d’ordreEn montant dans la chaîne de valeur
Bénéficient positivement de la numérisation des autres acteurs et donc du besoin d’interface avec le client
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SSII, éditeurs de logicielsTrès dépendants de l’activité et de la stratégie des donneurs d’ordreBénéficient positivement d’un besoin de production de la numérisation
des autres acteursCapacité incertaine à être
un innovateur, un investisseur
dans la fourniture d’usagesEt donc de réduire la dépendance par rapport aux donneurs d’ordre
En montant dans la chaîne de valeur
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Monde des télécomsTrès dépendant des décisions des régulateursBénéficie positivement d’un besoin de production de la numérisation des
autres acteurCapacité incertaine à réinventer un modèle économique compatible
avec un modèle de production à bas coûtRisque de perte du monopole de l’accès direct au client, voire risque de
désintermédiationCapacité incertaine à être
un innovateur, un investisseur
dans la mise en place d’usagesEt donc de réduire le risque de baisse dans la chaîne de valeur
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Les médias papiers :Sous les multiples problématiques
Concurrence des médias numériquesQuestion de la gratuité (Journaux gratuits, TV, Internet…)Question de la légitimité
Capacité incertaine du modèle économiqueQui paye ? sur quelle base ? Qui est le produit ?
Le consommateur, l’information, la structure de l’information, l’information sur l’utilisateur…
Perte du lien aux consommateursLiseuses et plus généralement terminaux, stores, distributeurs…
Capacité incertaine à construire des usages Capacité incertaine à les solvabiliser
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Poste et logistique :Bénéficie positivement de la numérisation des autres acteurs et donc du
besoin d’interface avec le clientUn outil industriel moderne (et peut-être en surcapacité)
Mais quelle capacité à construire des usages compréhensibles pour les entreprises et les particuliers ?
Un fantastique réseau de proximitéMais comment l’utiliser à plein ?Comment le voir non pas comme un coût mais comme un avantage
concurrentiel ?Comment l’intégrer à des usages du numérique ?
Quelle dépendance vis-à-vis des donneurs d’ordre ?Quelle capacité d’innovation pour monter dans la chaîne de valeur en
utilisant le lien direct aux clients ?
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Pour résumer :Des secteurs qui fonctionnent en silo, peu de coopérationAu sein d’un même secteur, des acteurs qui fonctionnent sur un mode
de concurrence frontaleDes acteurs qui construisent peu de coopération sur une base
européenne ou mondialeDes outils industriels et des services pertinents et innovantsUne industrie et un artisanat de contenu dynamique et original, mais pas
de construction d’usage intelligible pour les entreprises, les administrations et les particuliers
Risque de passer à coté de la construction des usages de demainRisque de descendre dans la chaine de valeur
Risque fort pour l’emploi
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Numérisation de l’économie
Activité économique des donneurs d’ordres et clients
Mutation des Usages
Construction d’usages pertinents
Concurrence frontale
Régulation idéologique
Coopération RSE
Outils industriels et de services, contenus pertinents
Plans industriels
GPECPlans industriels
Gestion de l’emploi
Rôle du comité de filière et de l’observatoire du numérique
NOTES