Upload
alexandra-nicolau
View
100
Download
4
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Prezentarea orasului Caransebes din cadrul proiectului Comenius “LA MÉMOIRE CULTURELLE DES PEUPLES” - Spania 2013, Liceul Teoretic "Traian Doda" Caransebes
Citation preview
LYCEE THEORIQUE “TRAIAN DODA”C A R A N S E B E SR o u m a n I e
PROJET MULTILATERAL DE PARTENARIAT
C O M E N I U S
“ LA M E M O I R E C U L T U R E L L E D E S P E U P L E S ”
La Roumanie, pays de vingt millionse habitants, se trouve à
l’est de l’Europe, ayant pour voisins : la Hongrie, l’Ukraine, la République Moldave, la Serbie et la Bulgarie. Le Danube sépare la Roumanie de la Bulgarie au sud
et forme un très beau delta avant de se jeter dans la Mer
Noire.
L’image représente les armoiries de
notre ville. Sur le bouclier, on voit une
couronne, symbole de la ville fortifiée. Le bras en armure tenant une
épée, symbolise la défense de la cité
médiévale. A droite, un soldat romain
représentant Virtus, divinité romaine,
symbole du courage , figurait sur les
monnaies romaines de l’époque où
la Dacie avait été une province romaine. A gauche, c’est Saint
Georges, le patron de la ville.
La ville de Caransebes est située à l’ouest de la Roumanie, dans le département de Caras-Severin. Traversée par deux rivières, le Sebes et le Timis, la ville compte actuellement environ 35.000 habitants.
En 85-89 après J.-C., Décébale, roi des Daces - nos ancêtres - engage deux grandes guerres contre les Romains. Décébale, victorieux,
accepte toutefois de se reconnaître client de l’Empire, mais omet de
rendre les prisonniers et les étendards des légions.
En 101-102, pour mettre fin à cet accord humiliant, Trajan lance sa première campagne contre les Daces. En 105-106, lors de la deuxième campagne, une partie du sud et de l’ouest de la Dacie devient province romaine. Pour marquer cette victoire, l’empereur Trajan fait construire à Rome la Colonne Trajane, tout près du Forum romain.
C’est l’œuvre du Syrien
Apollodore de Damas.
Décorée d’un bas-relief sculpté en spirale, la Colonne
retrace , en 154 scènes, les
deux guerres conduites par Trajan contre les Daces et la conquête de la
Dacie.
Les scènes XXI et XXII représentent des soldats à cheval devant une fortification. On y voit les chevaux s’abreuver dans l’eau de Tibisco, rivière au bord de laquelle se trouvait l’habitat civil et qui allait donner son nom au camp militaire romain de Tibiscum.
Tabula Peutingeriana est une copie du XIIIe siècle de
l’ ancienne carte romaine (postérieure à l’année 328) où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain. Le segment VII de cette table indique le nom du camp romain
de Tibisco et un autre habitat civil qui existe encore de nos jours, Caput Bubali (Valea
Boului), de même que la capitale romaine de la Dacie:
Ulpia Traiana Sarmizegetusa, située à 53 km de Caransebes.
Le camp militaire de Tibiscum est fondé par les Romains (Cohors Vindelicorum) en 106, non loin de l’habitat civil des Daces. De nos jours, il y reste un site archéologique, situé à 5 km de l’actuel emplacement de la ville.
La retraite aurélienne de 271-274 n’ a pas interrompu la cohabitation daco-romaine, la
plupart de la population romaine civile n’ ayant pas quitté le municipe.
Cela explique d’ailleurs la formation du peuple roumain, parlant une langue latine,
phénomène singulier au sud-est de l’Europe.
Un document de l’année 535 (Novella XII)
rédigé en latin, à l’époque de l’empereur Justinien de
Byzance, parle d’une
population d’origine
romaine, vivant sur ces terres.
Un autre empereur byzantin, Basile II, fonde en 1019 un patriarcat ayant en sous-ordre l’évêché de Divisiscos (transcription en gréco-byzantin du nom de l’ancien camp romain de Tibiscum). Non loin du camp romain se trouvait l’habitat civil. La première attestation documentaire de Caransebes date de 1289.
L’existence d’une vie religieuse de culte byzantin à Caransebes est attestée aussi dans les documents qui présentent la visite de l’empereur byzantin Jean V le Paléologue à Buda en 1365, son passage à l’aller et
au retour par Caransebes.
A la suite de l’installation à Timisoara de Charles Robert d’Anjou, roi de Hongrie (1315-1323), la présence des Hongrois en Banat s’est intensifiée, mais a été très faible dans notre ville.
Vlad Dracul, père de Vlad l’Empaleur ( le
légendaire Dracula) et les Turcs avaient pillé Caransebeş en 1432.
La ville continue son développement et acquiert une importance stratégique devant le danger grandissant des invasions turques, étant considérée ville de frontière. Des privilèges sont accordés à la ville en 1458 par le roi Matei Corvin, fils de Iancu de Hunedoara.
Le 16 juin 1531, Ioan Zapolya, voïvode de Transylvanie
(1510-1526) et roi de Hongrie (1526-1540), confirme les droits accordés par le roi Sigismond
de Luxembourg. Pendant le règne de Jean II Sigismond Zapolya (1559-1571), Caransebeş était
considérée ville royale, ayant les mêmes droits que Buda et Timişoara.
La Mairie, bel édifice de style éclectique, date de 1903.
Les plus anciens sceaux
de la ville datent de 1457 et de
1503. Sur le
document de 1457 on peut remarquer le fait que notre ville n’a subi l’occupation
ottomane qu’une
trentaine d’années ( de 1658 à 1688).
La fortification bastionnée de la citadelle de type Vauban a duré deux ans. Chaque bastion portait un nom : Archiducal, Transilvania, Impérial, Orşova…
En 1688 le général autrichien Veterani délivre la ville de la domination turque et donne des dispositions à l’ingénieur Visconti de fortifier de nouveau la ville.
A la suite d’un ordre de 1762 de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, on organise des unités militaires pour la garde des frontières et on construit à Caransebes une Caserne (actuellement Musée d’histoire et d’ethnographie). En 1768, la ville devient le siège du régiment de frontière qui, à partir de 1838 s’appelle « Régiment de frontière roumano-banatien n° 13 ».
A la même époque, a été constitué le Régiment 43 d’infanterie, commandé directement par
l’empereur Franz Josef/ François-Joseph. C’est ce qui explique la présence d’une statue de
l’empereur dans le parc, devant la caserne.
A la fin de la première guerre mondiale, le 1er Décembre 1918, notre région, le Banat, ainsi que toute la Transylvanie reviennent à la Roumanie. La statue de l’empereur a été remplacée par
celle du général roumain Ioan Dragalina.
Franz Josef Ioan Dragalina
A la suite de la paix de Karlowitz, en 1699, on décide de démolir plusieurs cités fortifiées dont celle de Caransebes. Après la guerre austro-turque de 1716-1718, l’Autriche réussit à vaincre les Turcs.
Entre 1699-1701, le
comte Luigi Ferdinando Marsigli, officier
italien dans l’armée
autrichienne, s’établit à
Caransebeş, ayant la
mission de démolir les
cités fortifiées de
la zone, conformément au traité de
Karlowitz (1699).
A la suite de la paix de Passarowitz, la
ville de Caransebes passe sous domination
autrichienne. En 1717 , l’ingénieur
sous-lieutenant François Nicola a été chargé de rédiger un
autre plan de fortification de la
ville.
Le Lycée « TRAIAN DODA »
P A S S É
P R É S E N T
Le Lycée Pédagogique
PASSÉ
PRÉSENT
Le Séminaire théologique,
Le Tribunal
La Maison de la Culture, ancien palais « ROSENFELD »
La POSTE
P R É S EN T
P A S S É
La Bibliothèque
La Banque Commerciale et l’ancienne polyclinique, de style néo-gothique
La Cathédrale Orthodoxe Saint Georges
P A S S É P R É S E N T
La Cathédrale catholique de l' Immaculée Conception date de 1730.
Le palais de la Communauté de Biens
P A S S É
P R É S E N T
Palais Korongy - 1877
Ancien palais du
XIX-e siècle - actuel hôtel
« Armando »
P A S S É
P R É S E N T
La synagogue
En 1871 le Régiment roumano-banatien n° 13 se désagrégea à la suite de l’instauration du régime dualiste qui faisait de l’Autriche et de la Hongrie deux états égaux.
A la suite de ce compromis politique de 1867 qui établissait le dualisme austro-hongrois, la région du Banat, y compris notre ville , a été annexée
arbitrairement à la Hongrie, jusqu'au 1 Décembre 1918, lors de la grande union avec la
Roumanie.
Le centre-ville, zone historique et commerciale à la fois , avec son « CORSO », ses boutiques, ses cafés, est une concentration de belles demeures datant du XVIII-e, du XIX-e et du XX-e siècle.
Parmi les personnalités de la ville :
TRAIAN DODA
IOAN DRAGALINA
EFTIMIE MURGU
CONSTANTIN DIACONOVICI LOGA
SORIN TITEL
CORNELIA STEFANESCU
CORNELIU BABA
STEFAN POPA POPA’S
Ce Power-Point est réalisé et présenté par les élèves du Lycée Théorique »Traian Doda » de Caransebes,
participants à la réunion de projet organisée en Espagne à Sanguesa:
Abagiu Raluca, Bijan Lenuta, Ciubuc Marci,Coste Anastasia, Iovanuţ Andrei.
Professeurs coordonateurs: Rodica Eugenia Fiedler
Felix Borcean