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Avec le numérique, de nouveaux liens et nouvelles interactions se tissent entre les équipements et les pratiques des habitants, dans un aller-retour constant, et pas forcement confortable, entre la sphère individuelle des usages et les nouveaux enjeux collectifs : la sobriété énergétique, des mobilités plus douces, des transports plus collectifs, une consommation plus responsable, une solidarité plus active et de nouvelles formes d’engagement, de contribution et de collaboration.
Au sein des écosystèmes territoriaux, les autorités, locales et nationales, les opérateurs de service, les entreprises, et les habitants sont engagés, parfois en ordre dispersé, dans des dynamiques d’innovation, ouverte ou fermée, descendante ou ascendante, pour inventer les services, les objets, les équipements, les dispositifs qui permettent de répondre à ces nouveaux défis collectifs.
Comment faire de l’habitat et de ses habitants les complices actifs de ces transformations en cours et à venir ? Quels sont les nouvelles représentations, les nouveaux partenariats, les nouvelles interfaces, les nouveaux services qui accompagnent un habitat simultanément plus global et plus hyperlocal ?
Habiter le monde depuis chez soi
Se réapproprier nos appartenances, subies ou choisies, prendre la mesure de soi en zoomant et dézoomant sur la carte de nos réseaux familiaux, amicaux, citoyens, professionnels, urbains, territoriaux ou institutionnels. Pour faire lien, lier connaissance et commercer avec toutes ces figures de la société, connues ou inconnues, d’ici ou d’ailleurs. Pour habiter le monde depuis chez soi, s’y exposer en connaissance de cause, sur toutes les échelles de la proximité, à tous les niveaux de réalité, et s’adresser aux autres autrement.
Habitants collectifs
Les habitants, qui sont aussi des internautes, se sont massivement saisis des fonctions sociales du web et investis dans des collectifs de toute taille et de toute nature. Pour échanger, partager ou marchander des déplacements, des sorties, des lectures, des objets, des données, un toit, un canapé, un jardin ou de la bande passante. Pour co-produire de la mesure environnementale, de l’observation de la nature, de la recherche, de la cartographie, du récit, des recettes de cuisine, des crêches parentales, de l’agriculture urbaine, des fablabs … Comment accompagner, appareiller, équiper ces habitants collectifs dans leurs nouvelles pratiques sociales, marchandes et non marchandes, comment les visualiser, les valoriser, les récompenser, les stimuler ?
Un habitant qui change pour que ça change
Voir autrement sa consommation de marchandises ou d’énergies, et consommer, recycler différemment. Partager mon toit, mon jardin, ma cuisine, mes outils, mon temps. Produire plus d’énergie, plus renouvelable et la partager ou la revendre. Inscrire mes pratiques d’habitants dans mon territoire et mes appartenances, les quantifier, les mesurer, les évaluer, à l’aune du collectif. Faire de l’habitat le moteur de tous ces changements.
Vie privée / vie publique
Appartenance subie / choisie
Conscient / Inconscient
Local / Global
Individuel / collectif
Top down / Bottum up
Marchand / Non marchand
Appartenance
CollectifIndividu
Le domicile comme lieu d'échange
Libre arbitre ?Délitement ?Consumérisation ?
Vie privée ?
Subie, choisie ?
Données
Mon adresse,mes adresses
Liens et réseaux
Réaliser, éprouver ses appartenances
Partage de ressources
Le domicile comme unité de production
Le domicile comme unité de consommation
Nouveaux lieux collectifs
Services
Mémoire, représentations, moments communs