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Les Galets de la mer D’après la vie et l’oeuvre de Louise Ackermann Dossier de présentation du spectacle Création Compagnie Étincelle

Les Galets de la mer

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Les Galets de la merD’après la vie et l’oeuvre de Louise Ackermann

Dossier de présentationdu spectacle

Création Compagnie Étincelle

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D’après la vie et l’œuvre deLouise Ackermann

Adaptation, mise en scène et jeuCaroline Rainette

Assistant à la mise en scèneNicolas Brudenne

Avec les voix de Anne-France Lheureux &

Bruno Aumand

Avec le soutien de la

Durée du spectacle : 1hPublic : tout public

Texte publié aux Éditions Étincelle

Les Galets de la mer

Le spectacle 3Note d’auteur & de mise en scène 4Louise Ackermann 6L’accompagnement musical 7La presse en parle 8... et les spectateurs 9L’équipe artistique 10La Compagnie Étincelle 11Fiche technique 12

Contact :06 60 81 72 79 / [email protected]

Licence n° 2-1056151

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Plongez dans l’univers de l’un des personnages les plus romantiques du 19 ème s iècle

Jeune femme à la sensibilité extrême, Louise Choquet aspire à l’indépendance, mais aussi à l’amour, qu’elle trouve avec Paul Ackermann. Après deux années de bonheur, déchirée et révoltée par la perte de celui qui sera le seul amour de sa vie, elle prend vigoureusement la plume et écrit ses plus beaux textes, qu’elle signe de son nom d’épouse : Louise Ackermann.

Si l’amour ne devait être qu’une parenthèse dans sa vie, Louise aura cependant acquis cette indépendance à laquelle elle aspirait tant, au risque de choquer nombre de ses contemporains : « le sort m’a accordé ce que je lui demandais avant tout : du loisir et de la liberté ! ». Remarquée par Victor Hugo, admirée de Tolstoï, elle força même le respect de Barbey d’Aurevilly.

De Paris à Nice, en passant par Berlin, retour sur la vie de cette femme libre et malicieuse, à l’écriture délicate et pure, touchante dans ses contradictions, et qui compta parmi les plus grands écrivains du 19ème.

Le spectacle

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Louise Ackermann écrivit quelques-uns des plus beaux vers du 19ème siècle, attirant l’attention de Victor Hugo, l’admiration de Tolstoï. Mais une femme, poète, éprise de liberté, critiquant la religion, ne pouvait que s’attirer les foudres des moralistes. Un « monstre » dira d’elle Barbey d’Aurevilly qui, cependant admiratif, lui offrira ses Diaboliques avec pour dédicace « à la grande diabolique, les petites ».

La puissance des écrits de Louise Ackermann, scrutant la réalité intérieure de l’homme, son rapport au monde, à la mort, à la nature, et résonnant aujourd’hui avec une modernité toute singulière, m’a profondément bouleversée, suscitant chez moi l’envie de me confronter à ses textes, dont la structure dialectique toute théâtrale se prêtait admirablement à une adaptation scénique.

Un long travail de recherche

Pièce autour de la vie et de l’œuvre d’une femme poète, il était nécessaire de procéder à un travail de recherche très poussé, quasiment universitaire. Ce travail s’est fait en deux temps : tout d’abord il s’agissait de rassembler l’ensemble des œuvres de Louise Ackermann, afin de sélectionner les passages intéressants quant à sa vie et son œuvre dans l’optique de la pièce ; ensuite il s’agissait de travailler sur la personne de Louise Ackermann elle-même, de reconstituer la vie de la poétesse, en cherchant dans les archives, notamment à la BNF, tout ce qui avait pu être écrit sur elle, et notamment les témoignages de l’époque. Une fois l’ensemble des éléments récupérés, le texte a pu être rédigé, synthèse de sa vie et de son œuvre.

Ce travail de recherche, difficile car Louise Ackermann reste en grande partie un mystère, qu’elle a d’ailleurs contribué à orchestrer, a permis de révéler une femme complètement moderne, en décalage avec son époque, et dont la liberté d’action, de parole, sont parfaitement étonnants et remarquables. Probablement est-elle finalement tombée dans l’oubli car trop moderne pour ce 19ème siècle…

Une scénographie onirique sur fond de musique romantique

Afin de rester dans la sincérité et la justesse des mots, de ces mots touchants, parfois tranchants de la langue puissante, souple, riche, chargée d’images et d’évocations de Louise Ackermann, la scénographie s’est dessinée de manière simple, aux aspects oniriques. La comédienne évolue dans un lieu volontairement indéfini, abstrait, entre des panneaux et des bougies suspendus,

Note d’auteur & de mise en scène

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flottants. La lumière douce vient souligner l’atmosphère poétique et rêveuse.

Ce voyage dans l’intimité, les pensées, la vie de Louise Ackermann est accompagné par une forte présence de la musique, qui vient envelopper le spectateur, suggèrer l’évasion, mettre en relief la musicalité des mots, exacerber les sentiments. Pièce poétique et dense, Les Galets de la mer amène indubitablement à cette intervention musicale puissante pour parfaire l’univers poétique et sensoriel du spectacle. Le spectateur se trouve dès lors totalement baigné dans l’atmosphère poétique et romantique du 19ème. L’un des axes de travail de la Compagnie Étincelle étant de mettre en lumière de grandes figures féminines, nous avons souhaité poursuivre cette même démarche dans la sélection des œuvres musicales, et par conséquent faire redécouvrir non seulement une des plus grandes poétesses françaises, mais également des compositrices du 19ème. Résonnance entre texte et musiques.

Les Galets de la mer mêle en douceur poésie et prose, un véritable parcours au sein de la vie et de l’œuvre de Louise Ackermann. Entre doutes et contradictions, joies et peines, Louise y dévoile une personnalité touchante, sa pensée, sa vision du monde, ses doutes et ses espoirs restent intemporels et parlent à tous. Un hommage à une femme moderne, libre, qui choisit sa vie, accepta et revendiqua sa condition d’artiste.

Carol ine R ainette

Note d’auteur & de mise en scène

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Née en 1813, Louise Ackermann grandit à Paris dans un milieu cultivé, entre un père libre penseur et une mère conventionnelle.

À douze ans elle dévore l’oeuvre de Corneille, découvre la philosophie des Lumières, les poètes modernes. Envoyée en pension à Paris, son professeur de littérature encourage sa vocation littéraire, soumettant à Victor Hugo, dont il était ami, les premiers poèmes de la jeune élève.

Après la mort de son mari en 1846, elle se retire à Nice, écrit la majeure partie de ses textes qu’elle commence à publier.

En 1874, les prestigieuses éditions Lemerre éditent les Poésies philosophiques. Brusquement placée parmi les grands poètes contemporains, elle revient s’établir à Paris où chaque samedi elle accueille un cercle d’intellectuels.

Elle meurt en 1880 à Nice, dans ce même paysage où elle était venue chercher la paix quelque quarante années plus tôt.

Louise Ackermann

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L’accompagnement musical

Mel Bonis (1858-1937)

Pianiste parisienne repérée par César Franck, elle compose une œuvre importante d’environ 300 pièces, d’une grande sensibilité et d’une écriture très personnelle aisément identifiable par l’originalité des harmonies et des rythmes.

Louise Farrenc (1804-1875)

Professeur de piano au Conservatoire de Paris, elle compose essentiellement pour son instrument. Elle épouse le flûtiste, compositeur et éditeur de musique marseillais Aristide Farrenc qui lui consacre ses activités musicales en créant notamment les Éditions Farrenc, et en devenant son impresario.

Augusta Holmès (1847-1903)

D’origine britannique et irlandaise, filleule d’Alfred de Vigny, amie de Mallarmé, de Villiers, de l’Isle-Adam, Augusta Holmès est une musicienne admirée par Liszt, Saint-Saëns, Gounod et César Franck.

Fanny Mendelssohn (1805-1847)

Compositrice et pianiste allemande, connue aussi sous le nom de Fanny Hensel, elle est la sœur du compositeur Felix Mendelssohn. Comme son frère, elle manifeste très tôt des dons musicaux, mais son père et son frère l’empêcheront de se consacrer totalement à sa passion. Six des lieder de jeunesse de Felix ont en réalité été composés par Fanny.

Clara Schumann (1819-1896)

Fille du professeur de piano de Robert Schumann et épouse de ce dernier, Clara est une concertiste prodige dès l’âge de neuf ans. Première interprète des œuvres de son mari, elle est elle-même l’auteur d’une quarantaine d’œuvres. Veuve en 1856, Clara devient l’amie conseillère et inspiratrice de Johannes Brahms.

• Gai printemps• Prés du ruisseau (extrait)• Menuet• Eglogue• Méditation, op. 33/1• Sérénade, suite en trio pour flûte,

violon et piano, op. 59

• Thème et 2ème variation des Variations sur un thème d’Aristide Farrenc op. 2

• Étude n° 10 op. 26 (extrait)

• Ouverture pour une comédie (Introduction)

• Irlande, poème symphonique (extrait)

• Fantaisie en do mineur (extrait)• Oratorium Nach Den Bildern Der

Bibel (introduction)• Trio pour piano, violon & violoncelle en

ré mineur, op. 11 (extrait)• Mélodie n°2 en do diese mineur op. 4

• Caprice à la boléro op. 5 (extrait)• Variation n°4 sur un thème de Robert

Schumann op. 20 • Caprice en forme de valse, op. n° 2

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9 jullet 2016, Audrey Scotto

« Ce spectacle vous transportera !Avec beaucoup de rondeur, propre à celle des galets, et d’une sensibilité extrême, Caroline Rainette s’insère parfaitement dans la peau de cet auteur qui restera libre jusqu’à la fin de sa vie. [...] Ne pas craindre de plonger dans ses eaux pures est un conseil ! »

12 mars 2016, Agathe M.

« Une mise en scène envoûtante[...] L’ensemble de la prestation est un petit bijou de pureté, de beauté et de fragilité. C’est un spectacle sur une femme, créé, monté et joué par une femme. Caroline Rainette est touchante de sincérité lorsqu’elle récite les vers de Louise Ackermann, lorsqu’elle avoue la douleur du veuvage de la poétesse, lorsqu’elle interroge, aussi, la vacuité de l’existence. »

Reg’Arts, 18 avril 2016, Luana Kim

« Nous sont présentés comme les galets de la plage de Nice, dont elle se trouve proche : lisses, doux et résistants à la fois, intemporels, donc vrais et actuels. […] »

AgoraVox, 22 juillet 2015, Orélien Péréo

« Caroline Rainette recherche des grands textes aux personnages féminins forts. Elle a choisi d’écrire une pièce sur Louise Ackermann, poétesse romantique injustement oubliée. Les Galets de la mer sont un beau portrait de la poétesse, édité aux Éditions Étincelles. […] Louise Ackermann est d’une grande sensibilité, dans un désespoir doux et profond, sans remède, hormis l’écriture qui dit cette souffrance à voix basse mais claire, avec discrétion et une grande franchise. ».

La presse en parle

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« Belle découverte, belle interprétation. Poésie, tendresse, émotion... A voir. »

« Magnifique interprétation, un très beau texte, loin de la vulgarité, romantique à souhait avec une très belle harmonie entre la voix, la musique et la lumière...Bravo,moment émouvant en plus !! »

« Un seul en scene magnifique, sur la vie d’une poétesse du 19eme siècle. On est replongé à cette époque, dans la tête et le coeur de cette femme, Louise Ackermann, divinement interprétée par une comédienne à la jolie présence. Les décors sont beaux et tout cela est magnifié par de belles lumières. »

« Quelle exquise découverte que celle de Louise Ackermann « poétesse révoltée » et de cette merveilleuse pièce qui lui est consacrée. Caroline Rainette est absolument magnifique.Un spectacle raffiné à la mise en scène élégante et soignée. Les galets de la mer, entre poésie et prose rend un bien bel hommage à cette femme moderne avant l’heure, libre et assumée dans sa vie de femme comme dans sa condition d’artiste.

« J’ai été émue et je suis passée du sourire aux (presque) larmes. Le texte est beau et magnifiquement interprété. Quant à la musique qui accompagne, c’est plus qu’un accompagnement : c’est le 2e personnage de la pièce ! Très joli moment.»

« Un très beau texte, de la poésie sensible et touchante servie par une actrice convaincante. »

« Femme révoltée c’est le cas... J’aurais aimé connaître Louise Ackermann. A défaut la commédienne la fait vivre avec brio. De très beaux poèmes bien joués. Bravo. »

« Magnifique texte. Magnifique interprète. Magnifique musique. Un très bon moment qui nous fait remonter le temps jusqu’au 19ème siècle mais pour autant encore d’actualité... Courez y vite !

« C’est une belle plongée en mots que propose Caroline Rainette et un pari courageux de proposer un spectacle de poésie, seule en scène, à Avignon autour de l’oeuvre de Louise Ackermann, auteure pas si connue. C’est beau d’écouter la pensée, les rêveries, les conclusions et les doutes d’une femme libre, d’un être qui n’a pas subi sa vie, cherchant à transformer sa douleur d’être mortel en plus grand qu’elle-même. Elle n’est pas la seule, pourtant elle est unique, comme chacun de nous et c’est bien cela qu’il est nécessaire de faire entendre. Encore plus fort aujourd’hui peut-être... Merci donc pour ce spectacle humble au service de la mémoire, magnifiquement écrit et porté par l’engagement et le travail rigoureux de l’auteure-interprète. »

... et les spectateurs

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Caroline Rainette, Auteure, metteure en scène, comédienne

Caroline fait ses débuts sur scène dès son enfance, aussi bien en danse, qu’en chant, piano ou théâtre. Peu à peu, le théâtre prend le pas sur ses différentes passions. Elle suit l’enseignement de Réchana Oum, ancienne élève de Jean-Laurent Cochet, et travaille les grands textes classiques du théâtre. Elle joue au sein de plusieurs troupes, passant du comique (Le Dindon de Feydeau, Je veux voir Mioussov de Kataev, Noix de Coco de Marcel Achard) au dramatique (L’Alouette de Giraudoux, Andromaque de Racine).

En 2012, elle fonde la compagnie Étincelle, et, pour sa première mise en scène, choisit un texte quasiment jamais joué : L’Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, dans laquelle elle incarne également le rôle de la Reine. S’attachant à travailler sur de grands textes, notamment aux personnages féminins forts, elle met en scène Andromaque de Racine (rôle d’Hermione), On ne badine pas avec l’amour de Musset (rôle de Camille). Elle met également en scène deux monologues, La Mort de Néron de Félicien Marceau et une création d’un jeune auteur, L’Innommé de Lennie Coindeaux. Avec Les Galets de la mer elle adapte l’œuvre poétique de Louise Ackermann, poétesse méconnue du 19ème siècle, et fonde à cette occasion les éditions Étincelle. Elle traduit et adapte Légende d’une vie de Stefan Zweig dont la création est prévue pour 2017.

Diplômée en droit et en histoire de l’art, s’intéressant aux questions sociétales et politiques elle publie en février 2015 aux éditions L’Harmattan un essai intitulé Le peuple et sa souveraineté dans l’art révolutionnaire (1789- 1794).

Nicolas Brudenne, Assistant à la mise en scène

Diplômé d’un DEA d’économie et de production, Nicolas travaille d’abord pour les cahiers du cinéma avant de rejoindre l’équipe du Théo-Théatre. Il y est attaché à la programmation et à la communication. Parallèlement, il sort son premier roman Le Cri du corbeau en 2005 et suivront ses premières pieces (Baby Jane en 2013). Éclectique, il s’illustre aussi bien à la mise en scène de comédies (Ça swingue chez les Raid Dingues en 2009, Adam et Eve de Marc Twain en 2013), le drame historique (Eva Évita en 2012) ou encore le one woman (Retour au Racine d’ Emma Gattuso en 2016).

L’équipe artistique

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Depuis 2012, des comédiens passionnés s’attachent à faire revivre les grands textes du répertoire, les plus belles histoires d’amour impossible, à travers un jeu élégant où la justesse des émotions révèle la charge poétique de ces grands et beaux spectacles, notamment à travers des figures féminines fortes qui bouleversent les spectateurs.

La Compagnie Étincelle se structure en effet autour de la proposition artistique de Caroline Rainette, dont la sensibilité s’exprime à travers ces grands personnages féminins déchirés, et à travers les oeuvres majeures de langue française, tout en travaillant sur le contexte historique et socio-culturel des textes et de leurs auteurs :

• proposition de parcours artistiques dans des expositions ou musées en rapport avec l’oeuvre et l’auteur ;

• représentation hors les murs au sein de bâtiments historiques ou lieux architecturaux d’exception.

Enfin la Compagnie s’ouvre à la création contemporaine en apportant son soutien aux jeunes auteurs.

La Compagnie Étincelle

• L’Aigle à deux têtes de Cocteau (création 2013)• Andromaque de Racine (création 2014).• On ne badine pas avec l’Amour (création 2015).• Les Galets de la mer (création 2016)

Programmation 2016 - 2017 au Théo Théâtre :

• Les Galets de la mer (7 oct. - 16 dec. 2016)• L’Innommé de Lennie Coindeaux (5 oct. - 14 dec. 2016) • Légende d’une vie de Stefan Zweig (5 janv. - 17 fev. 2017)• Le Misanthrope de Molière (2 mars - 28 avril 2017)

Et au Théâtre de Cambrai :

• L’Aigle à deux têtes de Cocteau (7 avril 2017)

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Contact

Metteure en scène : Caroline Rainette06 60 81 72 79 [email protected]

Diffusion : Sonia Leveau 06 85 65 41 24sonia.leveau@etincellecompagnie

Diffusion musées & lieux patrimoniaux : Anne Deruyter06 14 03 40 92anne.deruyter@etincellecompagnie

Durées

Durée du spectacle: 1hTemps de montage nécessaire : un service de 4h.

Plateau

Espace de jeu minimum : : 4m d’ouverture, 3m de profondeur, 2,4m de hauteur sous plafond.

Régies

1 régisseur son & lumièrePossibilité de proposer le spectacle avec accompagnement musical en direct au piano si le lieu le souhaite et peut mettre à disposition l’instrument

Fiche technique

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Compagnie Étincelle / 06 60 81 72 [email protected]

www.etincellecompagnie.frLicence n° 2-1056151

Diffusion : Sonia Leveau / 06 85 65 41 24 / sonia.leveau@etincellecompagnie