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1 DOSSIER DE PRESSE La galerie Detais est heureuse de vous présenter l’exposition de Mohamed Kahouadji Thugs and Princess Vernissage le mardi 4 juin à partir de 18h Exposition du 4 juin au 29 juin 2013 Galerie Detais 10, rue Notre Dame de Lorette 75009 Paris Contact : Sabine Bayasli – 01 45 26 40 54 ou 06 34 29 40 82 www.galerie-detais.com

Mohamed Kahouadji à la galerie Detais

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Page 1: Mohamed Kahouadji à la galerie Detais

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DOSSIER  DE  PRESSE  

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La galerie Detais est heureuse de vous présenter l’exposition de

Mohamed Kahouadji Thugs and Princess

Vernissage le mardi 4 juin à partir de 18h

Exposition du 4 juin au 29 juin 2013

Galerie Detais 10, rue Notre Dame de Lorette 75009 Paris Contact : Sabine Bayasli – 01 45 26 40 54 ou 06 34 29 40 82

www.galerie-detais.com

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Le Pop veut être l’art du banal : mais qu’est-ce que le banal

sinon une catégorie métaphysique, version moderne de la catégorie du sublime ?

Jean Baudrillard

           

«  Break  your  neck  »  acrylique  sur  toile,  100x100cm,  2013  

« Mohamed Kahouadji » Ou l’humanisme Pop

 

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Mohamed Kahouadji

 Née le 22 mars 1979 à Alger. 1996-1998 : pendant mes années lycée, j’expérimente le graffiti. J’y apprends la maitrise de l’espace et des couleurs. 2000-2006 : premier cycle et deuxième cycle d’études médicales à la faculté Lariboisière Saint-Louis à Paris. Maîtrise en science biologique et médicale : en épidémiologie appliquée à la recherche clinique et en biostatistiques et modélisations. 2006-2012 : Troisième cycle d’études médicale en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale à faculté de médecine d’Angers. 2012 : Doctorat en médecine mention honorable Faculté de médecine d’Angers : « Les canons de la beauté ». Diplôme d’études spécialisées en chirurgie stomatologique et maxillo-faciale.          Peintures, sculptures et performances http://www.thugsandprincess.com 2009 : Lauréat du tremplin jeunes talents 2009-2013 : Exposition galerie Bréheret, 17 rue Toussaint à Angers 49100. 2011 : Juin exposition Brick Lane gallery à Londres. Juillet 2011 exposition London west bank gallery à Londres. 8 août : Article dans le journal Libération suite aux expositions à Londres. 2012-2013 : Exposition galerie Detais, 10 rue Notre Dame de Lorette Paris 75009. 2013 : Lauréat du 58ème salon d’art contemporain de la ville de Montrouge (2700 participants).

Biographie  

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L’œuvre de Mohammed Kahouadji oscille entre l’humour et l’ironie. Jouant sans cesse avec les

personnalités mythiques qui nous hantent – rock stars, hommes politiques, héros de dessins animés, ces peintures ne sont jamais de simples caricatures, ni moins encore la reproduction

mécanique d’un état de fait. Quelque chose comme un élan d’amour les traverse ; comme une envie de guérir les plaies même du Pop Art et de prendre à contre-pied le cynisme de sa

démarche. Et si, à l’instar de ce que voulu faire la Figuration Narrative avec l’objet manufacturé, la peinture Pop retrouvait ici sa part d’humanité, et par là même, le sens de sa vocation ?

 «  Purple  rain  »  acrylique  sur  toile,  195x97cm,  2012  

Enfant chéri de son époque, l’artiste est toujours le fils de la culture qu’il reçoit. Mais c’est en tant que fils, aussi, qu’il se saisit des images et des valeurs qu’on lui donne, et qu’il les juge à son tour;

affirmant contre elles sa puissance propre. Ni tout à fait servile, ni vraiment indépendante, l’imagination de Kahouadji épouse les formes qu’elle contemple, tout en leur ajoutant un

supplément d’âme. A la lettre, cet artiste fabrique des « objections d’images » ou, pour le dire encore autrement, des petites machines de guerre picturales destinées à renverser le pouvoir des clichés qui structure l’économie symbolique de nos sociétés du spectacle. Et si l’image devenait

l’antidote ? Dans une atmosphère hallucinée, un zèbre aux couleurs acidulées, broute (ou bien alors lèche-t-il

?) les parties nobles d’un lion - lui-même couché sur le dos et comme saisit d’un ronronnement d’extase. Que ce soit dans cette toile When we were kings, ou bien encore dans cette autre

intitulée Laissés sans défense, le propre des œuvres de Kahouadji est de faire coexister, en un seul espace, différents niveaux de sens et de narrations. C’est pourquoi, nous serions tentés

d’attribuer à Kahouadji cette maxime paradoxale : la valeur d’une peinture se mesure au nombre de contradictions internes qu’elle connote.

Mais ne nous y trompons pas : cette complexité du discours visuel ne vise à aucun obscurantisme pictural - bien au contraire. En opposant au pouvoir tyrannique des médias (à leur univocité morne – à leur transparence dépressive), la puissance anagogique d’un regard singulier (pour ne pas dire

éclairer), la peinture acquiert ici une portée à la fois éthique et politique. Ethique d’abord, puisqu’elle force celui qui la contemple à se déprendre des évidences visuelles que véhicule le

monde de la publicité et de la communication. Politique enfin, en ce sens qu’elle permet au spectateur d’acquérir une distance critique vis-à-vis de certains faits marquants de l’actualité

(comme la guerre du Golf, l’élection d’Obama, etc.)

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Toujours construites de manière à susciter l’étonnement, quelque chose, dans ces images, résiste à l’interprétation littérale. C’est pourquoi, il nous semble possible de dire que la peinture de

Mohammed Kahouadji est dialectique, au sens où ses compositions ne sont jamais simples, ni directement lisibles ou compréhensibles sans un effort de notre part. Renversant le sacro saint prima du signifié sur le signifiant (le caractère « lisible » du toute image figurative), cette œuvre

redonne à la culture populaire de notre temps, son véritable sens, et par là même, sa consistance.

Que ce soit les figures héroïques de David Bowie ou de Madonna, ou bien encore, celle plus controversée d’Amy Winehouse, la problématique est toujours la même : comment rendre à la

personne « sacralisée » (emprisonnée dans le cocon de son cliché) l’épaisseur de sa vie vécues hors de la sphère médiatique ? Comment ouvrir l’image fétiche et la rendre au mystère qui la porte

; à l’être concret qui, derrière le masque de son apparence – souffre et s’efface dans sa visibilité même – dans le fantasme collectif qui l’abrège et la rend difforme ?

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Si Andy Warhol est le nom propre du Pop Art, Kahouadji en est la rature insigne ; sa descendance en rupture de ban. Prenant acte du changement de paradigme que le Pop Art a introduit dans

l’iconographie contemporaine, l’œuvre de Kahouadji en déclos le sens resté latent. Substituant à la néo-iconologie Pop (dont Marilyn Monroe est la figure tutélaire – la Nouvelle Eve), l’image de son excès (de sa souffrance), son œuvre nous dévoile le fond refoulé dont Andy Warhol fut le voile.

par Frederic Charles Baitinger

critique d'art et journaliste Artension »

«  Disco  inferno  »  acrylique  sur  toile  100x100cm,  2012  

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«  Talkie  walkie  »  acrylique  sur  toile  120x120cm,  2012  

 

«  Here  come  the  hot  stepper  »  acrylique  sur  toile  100x100cm,  2013  

«  I  like  my  sugar  with  coffee  »  acrylique  sur  toile  100x100  cm,  2013  

«  Partir  de  cero  »  acrylique  sur  toile  100x100cm,  2013  

   

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