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#05 - Juin 2011 My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com SUCCESS ROAD FORMATION NOUVELLES TECHNOLOGIES Téléphone portable Selon l'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'usage des téléphones portables devait être considé- ré comme "cancérogène pour l'homme". Les avantages du L’estime de soi: L’estime de soi: Moteur de notre créativité EVERNOTE: EVERNOTE: Une mémoire si puissante

My School # 05 Juin 2011

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#05 - Juin 2011

My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com

SUCCESS ROAD FORMATION NOUVELLES TECHNOLOGIES

Téléphone portable

Selon l'agence de recherche

sur le cancer de l'Organisation

mondiale de la santé (OMS),

l'usage des téléphones

portables devait être considé-

ré comme "cancérogène pour

l'homme".

Les avantages du L’estime de soi:L’estime de soi: Moteur de notre créativité

EVERNOTE:EVERNOTE: Une mémoire si puissante

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2 My School #05 — juin 2011

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www.myschoolmag.com

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My School #05 — juin 2011 3

Il a fallu tout arrêter. Parce que cela s’imposait. Parce que les circonstances nous l’imposaient. Ce fut à la fois péni-ble, terrible et difficile. Beaucoup parmi nous ont pris le chemin de l’exil. L’abri le plus proche, le toit du voisin était alors l’endroit idéal pour réaliser qu’on bénéficiait encore (et toujours sans fac-ture) de l’oxygène, signe qu’on était bel et bien vivant ! Et oui ! Mars, le Dieu de la guerre ne s’est pas fait prier pour nous montrer ses crocs. Nous avons eu droit au plus franc des « poissons d’Avril » qui puisse exister. Heureusement que tout cela appartient maintenant au passé. L’ave-nir se présente à nous avec, dans sa be-sace, tout ce que le passé nous a refusé. Voyons ! Il est temps d’y aller. Ce n’est point le moment de douter de son po-tentiel. Etudions, formons-nous (à dis-tance, s’il le faut), lisons et apprenons. Soyons à l’affût des toutes dernières infos. Cela pourrait nous être d’une très grande utilité.

Parlant justement de l’actualité. Vous

connaissez sûrement le Sony Ericsson

X10 Mini Pro. Il parait que c’est le télé-

phone portable le plus nocif du moment.

Si vous en possédez un, et que vous dé-

sirez vous en débarrasser à cause des

risques de cancer, emmenez-le moi.

Je m’en charge volontiers.

Mikeylange Archange My S

chool est

télé

charg

eable

gra

tuit

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sur

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w.m

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Éditorial

Sommaire

4 Actu Scolaire Inter

8 Formation: les avantages du e-learning

My School ● Juin 2011 ● #05 ● Edité par La Classe des Premiers ● Directeur de Publication: Michel DJE Bi ● Rédacteur en chef: Mikeylange Archange ● Ont participé à la rédaction: Michel DJE Bi, Macaire Etty, Inès Fofana, Marina Kouoto, Sylvie Do Mar, Mikeylange Archange ● Conception graphique: MS ● Révision: Alfred Vanié ● Promotion: Jean Rodrique Kassi, Jean-Cyrille Allou ● Site web: www.myschoolmag.com● Administration web: Alldeny ● Diffusion: gratuite ● Dépôt légal: en cours ● My School est partenaire des Éditions Epicure et des magazines Epicure Vivre au Collège & Épicure Vivre au Lycée – Téléchargeable sur www.editions-epicure.com - Actualités à retrouver sur www.keek.fr.

25 Métier: Le reporter, toujours à l’affût

6 School Life: Ghana, une destination de choix

pour les étudiants ivoiriens

12 Success Road: L’estime de soi, moteur de

notre créativité

17 Le téléphone portable et le risque du cancer

14 Entretien avec Patrick DJOLLO, étudiant à

East Point College of Engineering

and Technology (Bangalore)

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4 My School #05 — juin 2011

inter

C’est la nouvelle mode pour faire passer le temps pen-dant les cours en Allemagne : le Pennspinner. Le jeu consiste à faire virevolter un stylo entre ses doigts le plus vite possible. Et les meilleurs réussissent même des figures acrobatiques. D’après le blog de la communauté des « pennspinners », les cours les plus appropriés à cet exercice sont l’anglais, l’allemand et les maths. On a beau chercher, on ne trouve pas de passe-temps moins intéressant.

Les apparences sont trompeuses mais là, on se pose des questions. En Grande-Bretagne, un garçon de 14 ans a été exclu de son établissement car ses enseignants étaient persua-dés qu’il en avait 24. Ses parents ont dû fournir son certificat de naissance pour prouver son âge afin qu’il soit réintégré. On se demande qu’est-ce qui a bien pu pousser les profs pour se méprendre à ce point, mais il y a un précédent : en 1994, un homme de 32 ans a passé une année scolaire en cours en faisant croire qu’il avait 17 ans. Il n’a été confondu qu’après un incident où la police a vérifié son identité. On espère au moins qu’il avait le niveau !

En Nouvelle-Zélande, une prof doit se battre contre son conseil de discipline qui veut la renvoyer. La raison : elle aurait posé nue (?) dans un magazine alors qu’elle n’était pas encore fonction-naire. La jeune dame se bat bec et ongles pour sauver son poste. Et il paraît qu’elle a le soutien énergétique de ses élèves. Eux, on les comprend...

Actu scolaire

Zheng, un de vos camarades du pays de

Mao Tse Toung, âgé de 17 ans, est tombé un

jour sur une publicité en ligne pour le don

d’organe. L’annonceur proposait 20 000

yuans (un peu plus 1.375.000 F CFA) pour un

rein. Il décide alors d’y répondre pour pou-

voir s’acheter un Ipad…Après quelques brè-

ves négociations, le jeune homme porte le

prix de son rein à 22 000 yuans (un peu plus

de 1.500.000 F CFA) et décide de passer à la

table d’opération.

Trois jours plus tard, il rentre chez lui, un

rein en moins, un iPhone et un ordinateur

portable dans les bras. Mais également quel-

ques complications post-opératoires. Il res-

sort que l’hôpital où il s’est fait opéré n’est

pas habilité à réaliser des prélèvements

d’organes. Rongé par le remord, il finit par

tout avouer à sa mère, qui rapporta les faits

à la police. Un exemple à ne pas suivre…

Il vend son rein pour

s’acheter un Ipad

passe-temps allemand

14 OU 24 ans?

« Madame,

on te soutient!!! »

Brèves, insolites, utiles,

inutiles, tout ce qui se

passe dans les écoles

d’ailleurs

...

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My School #05 — juin 2011 5

Si vous vous plaignez d’être toujours surveillés, songez

que ce pourrait être bien pire si vous étiez enseignants.

En Grande-Bretagne, un syndicat accuse les directeurs

d’établissement de contrôler les comportements des

enseignants en dehors des cours pour pouvoir les virer

si nécessaire. Ils fouillent notamment les pages des

réseaux sociaux pour voir si les profs n’y postent pas

des photos d’eux ivres ou trop légèrement vêtus, ce

qu’ils appellent des « comportements inappropriés ».

Surveillance maximum

Courant mars 2011, Nadine Zoro, notre étu-diante de l’African Leadership Academy de Johannesburg, qui rêve de transformer l’Afri-que (voir interview My School n°04), a séjourné pendant deux semaines à San-Francisco. Entre séances de formation et échanges d’idées, la belle Nadine a trouvé du temps pour faire un tour du côté de Palo Alto et visiter l’entreprise de Mark Zucker-berg.

Nadine zoro chez

Il s’appelle Sebastien Kurz, il a 24 ans, il n’a aucun diplôme. Il étudie le droit et il est le nou-veau secrétaire d’Etat à l’Inté-gration au sein du gouverne-ment de grande coalition gau-che-droite en Autruche. Grâce à son clip de campagne tourné dans des boîtes de nuit, Sebas-tien, chef de l’organisation de jeunesse du parti chrétien-démocrate ÖVP, a décroché un mandat de conseiller municipal à Vienne il y a quelques mois. Un positionnement stratégique pour reprendre des voix à l’ex-trême-droite. En axant sa cam-pagne sur les jeunes et leurs centres d’intérêt, le jeune hom-me a réussi son pari, et accède au poste de nouveau secrétaire d’Etat. Déjà, plus de 30 000 in-ternautes ont signé des pétitions contre sa nomination, jugée trop précoce. Et vous, vous êtes pour ou contre ?

c’est qui, lui?

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6 My School #05 — juin 2011

School Life

De nombreux étudiants, déterminés à donner un coup en avant à leur futur, se retrouvent au Ghana, bien loin de leurs familles. Là-bas, ils sont confrontés aux dures réalités qu’impose la vie à l’étranger. Heureusement qu’en Afrique, on a appris ce que c’est qu’être solidaire.

Le Ghana: Le Ghana: une destination de choix pour les étudiants de Côte d’Ivoire

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My School #05 — juin 2011 7

Le Ghana est une destination très prisé par les étudiants ivoi-riens. Il est proche et son accès est très facile. On peut s’y ren-dre par avion (plus rapide) ou même par car (moins cher). Les compagnies de transport organi-sent, au départ d’Abidjan, 2 à 3 voyages hebdomadaires vers les villes d’Accra, Takoradi ou Cape Coast. Le premier avantage de ce pays, c’est sa langue officiel-le : l’anglais. La langue de Sha-kespeare étant la plus répandue dans le monde, les étudiants, déjà diplômés ou non, préfèrent s’offrir des semestres de forma-tion sur les terres de la nation qui a vu naître l’illustre Kwamé N’ Krumah. Les structures et les méthodes éducatives de ce mo-dèle de développement sont à la portée de tous. Elles attirent chaque année de nombreux étudiants des pays environnants. A la faveur de la crise socio-politique qui a secoué la Côte d’Ivoire après les élections pré-sidentielles de 2010, certains ont dû stopper les cours déjà entamés à Abidjan ou à Yamous-soukro, pour commencer un nouveau programme à Accra.

Presque livrés à eux-mêmes, ces étudiants sont alors récep-tifs à une nouvelle vie commu-nautai re. Toujours prêt à apporter ou recevoir une aide des camarades avec qui ils par-tagent leurs quotidiens à l’é-tranger. La communauté ivoi-rienne se distingue par un mode de vie exemplaire. Elle se rap-proche de ses racines en créant les conditions d’ambiance abid-

janaise. On y retrouve les mêmes goûts culturelles (coupé décalé, zouglou), culinai-res (alloco, attiéké, poisson frit) et linguistiques (nouchi). Et il faut reconnaître que les jeunes ivoiriens ont ce petit quelque chose de frimeur qu’il est diffi-cile de leur enlever. Ils restent, pour la plupart, toujours accro-c h é s à c e s t y l e d e « boucantier ». Ce qui ne les empêche pas de garder à l’es-prit la raison de leur présence au Ghana. Il y a bien un temps pour frimer, mais il y a aussi un temps pour bosser afin d’obtenir de bon résultats.

Dans cette aventure, la solidari-té et la sympathie amicale de-viennent des codes de survie, p re squ ’ in d i s pen sab l e s à la réussite. Il faut apprendre à partager tout : argent, provi-s i o n s , m é d i c a m e n t s , et même accessoires scolaires... Car ne pas accepter cette idée

quelque peu contraignante, à première vue, ce serait s’ex-poser à l’indifférence des autres quand on sera dans le besoin. Une sorte de partenariat ga-gnant-gagnant. Donner un plus à son savoir et à sa compétence, tel est le but de cette migration volontaire. C’est le choix qu’ils ont fait. Nous ne pouvons que leur souhaiter plein succès et qu’ils nous ramènent des lauriers.

Marina Kouoto & Michel DJE BI

Ambiance ivoirienne

Règle de solidarité

ASETIG,

une association utile

Créer un cadre de rassemble-

ment, d’information, d’orien-

tation et de solidarité tout en

développant des liens de

fraternité entre les étu-

diants. Telle est la raison

d’existence de l’Association

des Etudiants Ivoiriens au

Ghana. La promotion de l’ex-

cellence, des valeurs et de la

culture ivoirienne occupe

une place de choix dans les

action de ce groupe. Aussi,

l ‘ASETIG veut s’engager dans

la défense et la protections

des intérêts des élèves.

(Vous pouvez retrouver

l’ASETIG sur Facebook.)

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8 My School #05 — juin 2011

Formation

Les raisons pour ne pas suivre

des cours en mode présentiel

sont multiples :

● Étudiants qui peuvent utiliser

le télé-enseignement pour ter-

miner leur cursus ;

● Personnes salariées, et souhai-

tant évoluer sans mettre un

terme à leur carrière profession-

nelle, peuvent ainsi avancer

professionnellement grâce aux

formations suivies ;

● Personnes à la recherche

d’emploi afin de développer

leurs compétences (pendant leur

recherche active) ;

● Personnes résidant à l’étran-

ger et souhaitant continuer leurs

études.

Aujourd’hui, les raisons les plus

fréquentes pour suivre une for-

mation à distance vont de pair

avec le développement de la

formation continue : obtenir des

compétences supplémentaires,

se spécialiser, terminer un di-

plôme que l’on n’a pas obtenu…

Celle que vous voulez ou pres-

que !! Que vous recherchiez une

compétence supplémentaire en

management ou secrétariat, que

vous souhaitiez vous développer

personnellement (prise de paro-

le en public, gestion du stress,

maîtrise des outils informati-

ques…) ou que vous cherchiez à

préparer un titre professionnel,

une certification ou un diplôme,

c’est possible ! À présent les

enseignements et les diplômes

universitaires se sont largement

développés à distance, mais il se

peut que le diplôme que vous

recherchiez, s’il est trop précis

ou trop pointu, ne soit pas réali-

sable à distance.

L’éventail de possibilités reste

tout de même large et vous

devrez trouver une chaussure à

votre pied ! Alors vous savez ce

qu’il vous reste à faire !!!

Sylvie DO MAR

Les avantages du E-learning

Si suivre des cours à distance était, voilà à peine quelques années, une

pratique peu répandue, étudiants et salariés n’hésitent plus à faire appel

aux programmes proposés par ce mode d’apprentissage.

Pourquoi une formation

à distance ?

Quelle formation pouvez-vous réaliser à distance ?

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My School #05 — juin 2011 9

⟡ Cours disponible 24h/24

⟡ Réduction du coût de fonction-nement

⟡ Aucune contrainte géographi-

que ⟡ Obtenir un diplôme d’un établis-

sement étranger

Site pour des formations de courtes

durées (bureautique, Informati-

que, Management, Leadership,

Marketing…) :

www.e-learn.cv

Recherche d’enseignement universi-

taire pour des formations à distance :

www.telesup.univ-mrs.com

www.cned.fr

Quels sont les avantages

du e-Learning ?

www.e-learn.cv

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10 My School #05 — juin 2011

Poème

IL MEURT LENTEMENT

Il meurt lentement, celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements, ou qui ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés. Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés. Vis maintenant ! Risque-toi aujourd’hui ! Agis tout de suite ! Ne te laisse pas mourir lentement, Ne te prive pas d’être heureux !

Le poète chilien Pablo Neruda a écrit

ce poème profond. Lis-le lentement et

fais-en un sujet de méditation

Pablo NERUDA, Prix Nobel de littérature 1971

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My School #05 — juin 2011 11

Mercury Series a été mis en place pour permettre à ses visiteurs de disposer de cours, devoirs dans toutes les filières, de plusieurs universités, écoles nationales comme internationales. Mercury Series est un site gratuit et il le restera.

http://etsmo.kegtux.org/

Pablo NERUDA, Prix Nobel de littérature 1971

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12 My School #05 — juin 2011

Success Road

Il était une fois un petit garçon qui allait à l’école pour la pre-mière fois. C’était un tout petit garçon et l’école était plutôt grande. Mais quand le petit garçon apprit qu’il y avait une porte par laquelle il pouvait passer directement de l’exté-rieur de l’école à l’intérieur de sa classe, il fut très heureux. Et l’école ne lui paraissait plus aussi grande qu’avant. Le petit garçon allait à l’école depuis déjà quelque temps quand un beau matin la maîtres-se dit : - Aujourd’hui nous allons faire un dessin. -Bien ! pensa le petit garçon. Il aimait beaucoup dessiner. Il pouvait faire toutes sortes de dessins : des lions et des tigres, des pouls et des vaches, des trains et des bateaux. Alors il ouvrit sa boîte de crayons et se mit à dessiner. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je n’ai pas dit de commencer ! Et elle attendit que tout le mon-de soit prêt. -Maintenant, dit la maîtresse, nous allons dessiner des fleurs.

-Bien ! pensa le petit garçon, car il aimait faire des fleurs et il en dessina de très belles avec ses crayons roses, orange et bleus. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je vais vous montrer comment. Et elle dessina une fleur sur le tableau noir. Elle était rouge, avec une tige verte. - Voilà, dit la maîtresse, mainte-nant vous pouvez commencer. Le petit garçon regarda la fleur de la maîtresse, puis regarda sa propre fleur. Il aimait mieux sa fleur que celle de la maîtresse. Mais il ne dit rien, il retourna sa feuille et, de l’autre coté, dessi-na une fleur comme celle de la maîtresse. Elle était rouge, avec une tige verte.

Un jour que le petit garçon avait ouvert la porte d’entrée sans l’aide de personne, la maîtresse dit : - Aujourd’hui nous allons faire quelque chose avec de la glai-se ! -Bien ! pensa le petit garçon. Il aimait beaucoup la glaise. Il pouvait faire un tas de choses avec la glaise : des serpents et des bonhommes de neige, des éléphants et des souris, des voitures et des camions. Et il se mit à pétrir sa boule de glaise. Mais la maîtresse dit : - Attendez ! Je n’ai pas dit de commencer ! Et elle attendit que tout le mon-de soit prêt. -Maintenant, dit la maîtresse, nous allons faire une assiette. -Bien ! pensa le petit garçon, car il aimait faire des assiettes. Et il en fit quelques unes de toutes les formes et de toutes les grosseurs. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je vais vous montrer comment. Et elle leur montra comment faire une assiette

profonde.•••

L’estime de soi:L’estime de soi:

Moteur de notre créativité

L’histoire du petit garçonL’histoire du petit garçon

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My School #05 — juin 2011 13

-Voilà, dit la maîtresse, maintenant vous pouvez commencer. Le petit garçon regarda l’as-siette de la maîtresse, puis il regarda les siennes. Il aimait mieux ses assiettes que celle de ma maîtresse, mais il ne dit rien. Il prit sa glaise et la remit en boule, puis fit une assiette comme celle de la maîtresse. C’était une assiette profon-de. Le petit garçon eut bientôt fait d’apprendre, à atten-dre ,et à regarder, et à faire les choses comme la maî-tresse, et bientôt il ne fit plus rien à sa manière à lui.

Puis il arriva que le petit garçon et sa famille déména-gèrent dans une autre mai-son, dans une autre ville et le petit garçon se retrouva dans une autre école. L’école était encore plus grosse que la précédente et il n’y avait pas de porte qui s’ouvrait directement sur la classe. Il devait gravir de grands escaliers et traverser un long corridor pour se ren-dre à sa classe. Et dès le premier jour la maîtresse dit : -Aujourd’hui nous allons faire un dessin ! -Bien ! pensa le petit garçon, et il attendit que la maîtres-se lui dise quoi faire. Mais elle ne disait rien. Elle se promenait simplement dans la classe. Quand elle arriva près du petit garçon, elle dit : -Tu ne veux pas faire un dessin ?

-Oui, dit le petit garçon, mais le dessin de quoi ? -Je ne peux pas savoir tant que tu ne l’as pas fait, dit la nouvelle maîtresse. -Comment dois-je dessiner ? demanda le petit garçon. -Mais comme tu veux, dit-elle. -Avec quelles couleurs ? de-manda-t-il. -N’importe quelle couleur, répondit la maîtresse, si tout le monde faisait le même dessin, en prenant les mê-mes couleurs, comment pourrais-je les différencier et savoir qui fait quoi ? -Je ne sais pas, dit le petit garçon. Et il se mit à dessiner des fleurs roses et orange et bleues. Il aimait sa nouvelle école, même s’il n’y avait pas de porte qui s’ouvrait sur sa classe !

(Traduit de l’anglais. Texte original :

Helen Buckley dans Chicken soup for

the soul: 101 stories to open the heart

& rekindle the spirit)

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14 My School #05 — juin 2011

My School: Patrick, pour vos études supérieurs, vous avez choisi d’aller en Inde. Pourquoi ce choix ?

Patrick DJOLLO: Ce choix s’ex-plique par le fait que depuis longtemps, j’ai voulu faire l’in-formatique. Et dans ce domaine, l’Inde présente en ce moment les meilleurs opportunités de formation en ce qui concerne la programmation informatique. Avez- vous eu des difficultés à vous intégrer au début ? Oui, au niveau de la langue…l’anglais, j’ai beaucoup négligé cette langue quand j’étais en Côte d’Ivoire. Et arrivé ici, j’ai eu quelques soucis et j’avoue que cela n’a pas été facile car je n’ai pas fait des cours d’an-glais avant la rentrée scolaire. Mais, avec le temps, j’ai rattra-pé mon retard et j’ai pu remon-ter la pente. Maintenant, ça va mieux. J’ai aussi reçu beaucoup de conseils, du soutien et des encouragements des aînés qui étaient déjà sur place depuis quelques années. Cela m’a beaucoup aidé. Il faut savoir garder la tête sur les épaules

pour réussir son intégration. Qu’y-a-t-il de pas-sionnant dans la p r o g r a m m a t i o n informatique ? Les codes. C’est comme un langage entre l’ordinateur et toi, une commu-nication qui t’em-porte et t’extrait du monde réel. C’est magnifique. Quel est le métier que vous rêvez d’exercer et pour-quoi ? Je voudrais être un concepteur de logi-ciel. J’ai toujours rêvé de faire ça. Créer des logi-ciels pour mieux orienter les gens, les aider à étudier, à se distraire et communiquer. Y a-t-il une personne qui vous inspire dans la vie ? Oui bien sûr. Ma mère, c’est une grande femme, une battante. Et à travers le succès dans les étu-

des, je veux lui dire merci pour tout ce qu’elle a fait pour moi.

•••

Entretien avec...

Patrick DJOLLOPatrick DJOLLO Étudiant à East Point College of Engineering and Technology

(Bangalore / Inde)

« Concevoir des logiciels, mon rêve depuis toujours»

Page 15: My School # 05 Juin 2011

My School #05 — juin 2011 15

Y a-t-il quelque chose que vous faîtes chaque jour et qui vous fait croire que vous allez réus-sir ?

Etudier. A force d’étudier, je crois en moi et j’assiste à une réelle croissance de mon estime personnelle. Le système indien est carrément opposé au systè-me ivoirien. Il est plus relax. Ici, les apprenants ont un peu plus de temps. Et cela nous permet de mieux étudier en toute séré-nité. Si vous devriez parlez de vous en trois mots, ce seraient les-quels? (Rires)…en 3 mots. Joyeux. Je suis toujours joyeux parce que je prends la vie du bon coté. Ensuite, je garde toujours la tête sur les épaules car c’est la seule clé pour réussir dans la vie et pour finir je dirai que je suis quelqu’un de sympathique. Comment comptez-vous contri-buer au développement du continent africain ? Après mes études, je compte retourner dans mon pays, la Côte d’Ivoire et investir. Cela donnera du boulot et réduira certains problèmes de la socié-té, j’espère ne pas être le seul à avoir cette idée. Quels conseils pourriez-vous donner à des jeunes qui sou-haiteraient emprunter le mê-me chemin que vous ? Tout ce que je peux dire c’est d’étudier, étudier et étudier. Il est aussi très important d’avoir confiance en soi. Éviter de re-courir à la facilité en milieu scolaire. Ils réussiront certaine-ment.

Que pensez-vous de l’initiative My School mag ? Je trouve que c’est une très bonne initiative. My School par-ticipe à la formation des élèves et étudiants de plusieurs maniè-res. C’est une excellente idée de donner par exemple la possi-bilité à des élèves de s’exercer à la rédaction d’articles. Et j’invite tous les établissements à adhérer à l’esprit développé par ce magazine. Il représente de nombreux avantages pour le milieu scolaire. Vous avez tous mes encouragements.

Interview réalisée par Michel DJE Bi

Page 16: My School # 05 Juin 2011

16 My School #05 — juin 2011

La lecture d’un bon livre est le plus beau voyage qui soit. Et ce voyage en plus d’être confortable, n’est pas cou-teux. Voyage à travers le temps, voyage dans l’espa-ce. Combien de fois lisant Platon, remontant le temps, je me suis retrouvé dans la Grèce Antique, m’entrete-nant avec Socrate, buvant sa tendre pédagogie ? Et com-me le disait Honoré de Bal-zac « J’ai accompli de déli-cieux voyages, embarqué sur un mot… ».

La lecture est le meilleur moyen pour apprendre, pour se cultiver. Apprendre à connaitre sa culture et les autres cultures, apprendre à sympathiser avec les mots. Se cultiver sur tout ce que la nature nous offre. Les hom-mes, la flore, la faune, les

traditions, les religions…Celui qui lit élargit son hori-zon. Celui qui lit grandit. Graine, il deviendra arbre. Buisson, il sera une forêt. Jules Renard a raison quand il dit que « chacune de nos lectures laisse une graine qui germe ». Celui qui lit finit pas se connaitre, se retrouver. « Qui veut se connaitre, qu’il ouvre un livre » conseille Jean Paulhan. C’est le chemin de l’humilité, de la tolérance, de l’amour. Ghandi fut un grand lecteur. Martin Luther King adorait lire. Mandela a survécu aux rigueurs de la geôle grâce à la lecture. Jean-Paul Sartre

était un écumeur de biblio-thèques et Senghor un dévo-reur de bouquins. Veux-tu être un grand de ce monde où seuls les meilleurs ont la chance d’arriver au som-met ? Alors, devient un lec-teur passionné.

Les richesses de la lecture sont si nombreuses qu’on ne saurait les énumérer toutes. Saches seulement une chose. La lecture est un trésor. Dès qu’on l’a découvert, on est condamné être riche sans craindre d’être spolié. Aucu-ne invention, aucune décou-verte technologique ne sur-passe la lecture. Alors, tous à la lecture !

Macaire ETTY

Comprendre

Si vous comprenez ces mots, c’est parce qu’un jour, vous avez appris à lire. Et savoir lire est

une merveille.

Lire pour apprendre et se cultiver

Le plaisir de la lecture

Un véritable trésor

Page 17: My School # 05 Juin 2011

My School #05 — juin 2011 17

Une trentaine d'experts de l’Or-ganisation Mondiale de la Santé (OMS) de quatorze pays se sont réunis fin mai 2011, à Lyon, sous l'égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Après huit jours de tra-vaux, le groupe de travail a indiqué que l'usage des télépho-nes portables devait être consi-déré comme "peut-être cancéro-gène pour l'homme". Les experts ont fondé cette classification sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil. Ce classe-ment signifie qu'il peut y avoir un risque, et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer. Des re-cherches complémentaires sont menées afin d’en savoir plus sur les effets de l'utilisation intensi-ve, sur le long terme, des télé-phones portables. Cependant, il serait judicieux de prendre des mesures pragmatiques afin de réduire l'exposition aux ondes. Ce qui probablement entraîne le plus haut niveau d'exposition, c'est utiliser le portable pour des appels. Si vous l'utilisez pour des SMS, ou avec un kit mains libres pour les appels, vous abaissez l'exposition de dix fois.

Les experts ont estimé que s'il existait un lien possible pour les gliomes et les neurinomes de l'acoustique, il n'était pas possi-ble de tirer des conclusions pour les autres types de cancer. Le groupe de travail n'a pas quanti-fié le risque. Il se base sur l'étu-de Interphone, qui a étudié un usage du portable jusqu'en 2004 et a montré une augmentation de 40 % du risque de gliomes chez les plus gros utilisateurs (à l'époque définis comme utilisant l'appareil pendant en moyenne trente minutes par jour durant dix ans).

Source: Le Monde

Le téléphone portable et Le risque de cancer

Les ondes émises par un portable sont mesurées par l'indice de débit d'absorption spécifique, ou DAS. Cet indice repré-sente le niveau maximal de radiofréquences émis par le télé-phone vers la personne qui l'utilise, c'est-à-dire lorsque l'ap-pareil fonctionne à pleine puissance et dans les plus mauvai-ses conditions d'utilisation. Cette valeur, qui s'exprime en watts par kilogramme (W/kg) de tissu organique.

Les 10 mobiles au DAS le plus élevé : 1. Sony Ericsson X10 Mini Pro 1,61 W/kg

2. Sony Ericsson Satio 1,58 W/kg 3. BlackBerry Curve 9300 1,45 W/kg

4. BlackBerry Bold 9780 1,11 W/kg

5. Sony Ericsson Yendo 1,07 W/kg 6. Nokia C6 1,05 W/kg

7. Sony-Ericsson Vivaz 1,04 W/kg

8. Nokia N8 1,02 W/kg

9. BlackBerry Curve 8520 1,02 W/kg

10. Nokia 7230 0,97 W/kg

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18 My School #05 — juin 2011

Mon professeur de sociologie du travail disait que le premier but du travail est d’honorer Dieu. Faut-il choisir un métier juste pour subvenir à nos besoins ou simplement parce qu’on aime ce travail ? Malheureusement la question ne se pose même pas !!! La plupart des gens te diront « choisis le travail qui rapporte le plus ». Il est impor-tant de faire son travail mais surtout de bien faire son travail mais cela ne peut se faire à condition d’aimer ce que l’on fait ! Sinon comment peut-on voir des médecins faire grève et laisser mourir des êtres hu-mains, leurs semblables pour de l’argent, rien que ça ! Comment peut-on accabler d’injures des malades qui viennent à vous dans le seul but d’avoir la guéri-son ??? Fouler aux pieds le ser-ment d’Hippocrate…

En outre, ne dit-on pas que le client est roi ? Cette pensée est une utopie dans notre pays, les

polytechniciens en savent quel-que chose concernant la restau-ration à l’Inp-hb !!! servir quel-qu’un est quelque chose de très noble et ne devrait pas être fait avec la mine défaite ou un visa-ge renfrogné mais plutôt avec un large sourire ; ce qui n’est pas évident lorsque ce travail était la seule option d’échapper à la prostitution … De nos jours, les gens s’adon-nent à des métiers non pas par amour mais pour subvenir à leurs besoins. Cela est dû en partie à la pauvreté grandissan-te qui mine notre pays. Imaginez-vous entrain de faire chaque jour quelque chose que vous n’aimez pas…Nombreux sont

ceux qui détestent leur travail. Je ne les envie pas !!! Ce doit être un véritable calvaire, une punition que l’on s’inflige ...

La patience ! Voici le secret de l’enseignement !!! Beaucoup de patience et d’amour. Aimer partager son savoir avec les autres. Nous n’avons pas besoin de terroristes dans l’enseigne-ment, des personnes qui s’en-flamme à la moindre question posée. Laissez-moi vous dire que les élèves ne sont pas responsa-bles de vos choix !!! Il y a cer-tains professeurs qui disent clairement qu’ils ne voulaient pas enseigner, ça tombe bien parce que l’enseignement n’a pas besoin de ce genre de per-sonnes, des aigris qui envient leurs amis dans des costumes, des belles « caisses » climatisées alors qu’ils sont là à se salir avec de la craie ! Honnêtement

ils devraient être plutôt •••

Article de lecteur

Le choix d’un métier Par Inès Fofana

Etudiante à l’Institut Nationale Polytechnique

Houphouët-Boigny de Yamoussoukro

Le choix du métier à exercer plus tard est

capital car il a des répercussions d’une

part dans la vie de la personne concernée

mais d’autre part dans la vie des autres.

Le client, un roi déchu?

Le secret de l’enseignement

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My School #05 — juin 2011 19

fiers car c’est grâce à eux que ces personnes sont à ces pos-tes !!! Malheureusement la fier-té ne nourrit pas son homme.

Quant à nos forces de sécurité… Je crois qu’avec le BEPC déjà on peut passer le concours des eaux et forêts ? Leur métier est si noble !

Pourquoi le dévaloriser ? C’est propre aux noirs ! Je ne me suis jamais sentie en sécurité en présence de « nos forces de sécurité » et cela ne va pas s’arranger avec ce recrutement anarchique !!! Ils ne sont pas exigeants. On n’a pas besoin de réfléchir, il faut juste pouvoir attraper une arme. Comment peut-on voler, agresser, piller, soutirer de l’argent à ceux que l’on est sensé protéger ? Cela n’arriverait pas s’ils étaient arrivés à ce métier par vocation et non par obligation.

En définitive, nous devons nous donner les moyens nécessaires afin de pouvoir exercer le mé-tier qui nous plaît. Tout travail est digne d’admiration! Que ce soit la vendeuse d’orange ou la fille de ménage, la serveuse du restaurant de la même manière que le directeur d’une entrepri-se ! Eh oui chacune de ces per-sonnes mérite notre respect. Nous devons faire l’effort d’ai-mer ce que nous faisons.

Forces de sécurité ou d’insécurité?

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20 My School #05 — juin 2011

ÉCOLE Nom féminin

(latin schola, du grec skholê, loisir) Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.

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Cultivez votreCultivez votre estime personnel!estime personnel!

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22 My School #05 — juin 2011

Many students of Côte d’Ivoire have difficul-ties to find their beloved school again. After more than one month of emergency rule, because of the politic crisis which turned into civil war at the end of March 2011, the new beginning is not easy. Some pupils had to move extremely far away from the place where they go to school. Before the conflict burst in Abidjan, many parents decided to send their children abroad. So, many stu-dents began a new program abroad. Mady, a young girl who studies at the National Poly-technic Institute of Yamoussoukro was seek-ing advice from her friends on Facebook. Her dilemma was expressed in one question: should I stay abroad and begin a new pro-gram or go back to continue what I started? She was very anxious about her future. For those who study at university for exam-ple, the campus is closed and students have been obliged to leave their bedroom. Fran-cis is one of them. Today, he lives with his uncle in the district of Riviera. He said: "The new authorities have decided to close the public universities in order to rehabilitate

them and create best conditions for stu-dents. After the conflict, they gave us 3 days for taking all we had there. We took all we could. Some of us were not present. Anyway, we took everything we could save." Now, we can see there some soldiers assur-ing the protection of the buildings of the University of Cocody while bored students are waiting at home. Things are relatively better at secondary school. Although it is still difficult in some parts of the country. A parent who lives in Yopougon, in the western part of Abidjan told me: "I sent my children to the village. They will be back at the beginning of the next month because I have no money now". It's clear that this crisis has left a serious impact on the school life in Côte d'Ivoire. It is sure that the conduct of school examina-tions will see major upheavals. We still do not have the new exam schedule.

Michel DJE Bi

Côte d’Ivoire:

The difficult to come back to school!

The reporter

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My School #05 — juin 2011 23

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24 My School #05 — juin 2011

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My School #05 — juin 2011 25

Le reporter est présent par-tout pour récolter l’info là où elle se trouve et la met-tre en scène. Ce qui l’amène à voyager souvent. Le côté le plus noble du métier : le reportage à l’autre bout du monde, surtout le reportage de guerre ! Reste que les places sont chères, d’autant que les médias ont tendance à réduire le nombre de re-portages à l’étranger pour limiter les frais. L’aspirant grand reporter doit donc s’attendre à des piges ou encore à des CDD plutôt qu’à un poste stable. Le reporter peut aussi se déplacer dans une petite ville de province! Chargé de relater un événe-ment, le reporter sait

«retranscrire» une ambian-ce. Souvent seul sur place, il doit être débrouillard pour dénicher rapidement les infos. Une fois son sujet «dans la boîte», il retrouve la condition sédentaire de nombreux journalistes. Il s’agit alors d’ordonner ses données pour rédiger son sujet ou le monter pour la télé ou la radio. Ensuite, il prépare son prochain repor-tage.

Source: Phosphore

Willy Bracciano, Grand Reporter, France 24

Le Reporter

Toujours à l’affût!

Beaucoup d’aspirants mais peu d’élus dans cette très mythique profession qui conduit les intéressés aux quatre coins du globe.

BAROMÈTRE Niveau d'études exigé Bac + 2 à Bac + 4 QUALITÉS REQUISES ● Bonne culture générale ● Autonomie ● Bon relationnel ● Rigueur. ● style ● Curiosité ● Débrouillardise

Métier

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26 My School #05 — juin 2011

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My School #05 — juin 2011 27

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