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. JEREMY GRONDIN . Université Toulouse II . UFR Histoire, Arts et Archéologie . MASTER I Arts-Appliqués Aménagement d’espace et étude préliminaire pour le développement d’un produit technologique Rapport de stage Agence de Design Globale Caractère Design à Toulouse www.caractere-design.com 2009 //2010

Rapport de stage design global

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Aménagement d’espace et étude préliminaire pour la conception d’un produit

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. JEREMY GRONDIN

. Université Toulouse II

. UFR Histoire, Arts et Archéologie

. MASTER I Arts-Appliqués

Aménagement d’espace etétude préliminaire pour le développement d’un

produit technologique

Rapport de stageAgence de Design GlobaleCaractère Design à Toulousewww.caractere-design.com

2009//2010

Avant toute autre chose, je tiens à remercier l’agence Caractère Design qui m’a accueilli dans ses locaux et donné les moyens de réaliser mon stage dans de bonnes conditions. Je remercie tout particulièrement M.Serge Glinzboekel, mon maître de stage, pour m’avoir encadré tout au long de ces douze semaines avec le souci de m’apporter une formation complète et intéressante.

Je souhaite par ailleurs remercier Julien Van-Traelen jeune chef de projet et co-gérant de la société, pour sa disponibilité et le temps consacré à m’expliquer son travail et son évolution en tant que jeune diplômé et jeune chef d’entreprise. Tous deux se sont avérés particulièrement disponibles durant ce stage et n’ont j’amais hésités à consacrer du temps pour répondre à mes interrogations ou apporter un suplément d’informations.

Enfin, je tiens à souligner, l’ambiance générale du stage, et je tiens encore à remercier toute l’équipe.

REMERCIEMENTS

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INTRODUCTION

I. De ma recherche de stageII. Mon arrivée à Caractère DesignIII. La société 1. Présentation générale 2. L’équipe 3. Les champs d’application.IV. L’activité 1. La phase d’étude 2. La phase de conception 3. Élaboration et validation 4. Consultation des entreprises 5. La phase de réalisationV. Le marché du Design GlobaleVI. La force de Caractère DesignVII. Les faiblesses de Caractère DesignVIII. Mes interventions 1. Petite étude prospective, un clavier d’ordinateur pour senior 2. Aménagement de locaux professionnelIX. Les projets observés 1. Réalisation d’une charte graphique et d’un site Internet pour Airclass 2. Création d’une signalétique pour la préfecture de la Haute Garone

BILAN GÉNÉRALE

I. Les enseignements mis en pratique 1. La recherche et l’analyse. 2. Les techniques de conception 3. La communication. 4. La pratique de projetII. La méthodologies nécessaires

SOMMAIRE

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BILAN PROFESSIONNEL

I. Les apports du stage 1. Adopter un état d’esprit 2. Franchir une étape, devenir professionnel 3. Devenir un professionnel autonomeII. Les difficultés rencontréesIII. Bilan personnel 1. Les satisfactions de mon stage 2. Les insatisfactions de mon stage

CONCLUSION

ANNEXE I Étude préliminaire pour un clavier d’ordianateur pour senior.

ANNEXE II Réaménagment de sanitaires et conception d’une cuisine

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INTRODUCTION

Ces années d’étude à l’Université de Toulouse le Mirail en Arts Appliqués m’ontpermis d’appréhender de façon pluridisciplinaire et théorique le monde de la créationartistique et d’acquérir les savoirs faire requis pour une pratique professionnelledans un style qui me serait propre.

Ces douze semaines de stage en entreprise ont été synonymes de rupture avec le milieu universitaire et d’immersion totale dans le monde du travail. Ce stage a donc eu pour but de me faire découvrir les réalités du monde du travail en tant qu’étudiant et de permettre une auto-évaluation en situation réelle. Le choix de Caractère Design n’est pas anodin, il est le fruit d’une longue recherche et d’une réflexion sur le marché du travail. Il résulte de ma volonté d’incorporer une entreprise de petite taille, de dimension humaine, ouverte et accueillante, dans un secteur de création où se mêlent de multiples compétences. Mon tuteur, M. serge Glinsboekel, est à la tête de cette structure avec Julien Van-Traelen. Cette entreprise s’appuie sur leur grande expérience en tant que chef de projet design et une synergie de personnalités, atypiques, jeunes et particulièrement dynamiques.

L’encadrement de mon stage par un chef de projet design senior c’est avéré une opportunité majeure, dans la mesure où mon objectif de formation ne se limite pas à un simple rôle d’acteur sur un projet, mais à l’apprentissage d’une approche professionnelle globale et d’un savoir-faire spécifique en développement et conduction de projet. La présence de Julien Van-Traelen et des autres membres de l’équipe (ergonome, graphiste et développeur Web) n’a fait qu’accroître mon intérêt pour le stage et permis d’acquérir des compétences dans mon domaine de prédilection, le Design Globale.

Ce rapport a pour objectifs de retranscrire avec précision l’ensemble de mesactivités au sein de Caractère Design et de faire apparaître l’expérience et les compétences que j’ai pu acquérir durant ce stage.

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I. De ma recherche de stage

Au départ, ma recherche de stage s’est tournée vers une ville éloignée de Toulouse,je souhaitais m’ouvrir vers d’autres horizons et élargir mon champ de recherche. En effet, désireux d’améliorer mon sens de la mobilité et d’étendre ma curiosité, la réalisation d’une expérience professionnelle au sein d’une autre ville, voire d’un autre pays, était un de mes premiers objectifs. Elle s’est ainsi orientée dans un premier temps sur Bruxelles car cette ville me semblait être un endroit propice pour une seconde expérience professionnelle en tant que stagiaire. Barcelone et Paris m’ont également laissé penser qu’elles pourraient offrir des opportunités de postes aux étudiants stagiaires.

Au fur et à mesure des prises de contacts par mail puis par téléphone, je me suis renducompte du nombre de demandes et du peu de places disponibles. Seulement deuxréponses sur une trentaine de candidatures m’ont été transmises. Ces recherches m’ontconfirmé l’importance des rencontres directes, et de l’impact des réseaux dans la pratique professionnelle. Contacts que l’on est amené à constituer tout au long de nos études et de notre carrière pour réussir dans ces métiers.

Il est bon de préciser dès à présent la manière dont j’ai pu procéder pour trouver l’entreprise qui m’accueillerait. Je cherchais une entreprise qui pourrait me confier un poste en lien avec la création artistique et la conception d’objet ainsi que le développement de projets. J’ai pris contact avec M. Serge Glinsboekel de l’agence Caractère Design lors d’une présentation et d’un cours sur l’ergonomie à l’université de Toulouse le Mirail. Dans le cadre du développement d’un projet de mobilier urbain que j’ai conçu, M. Glinsboekel, accompagné d’une de ses collaboratrices, Marie Pier-re Rousselle, ergonome de métier, nous présenta la société ainsi que quelques projets réalisés par l’agence. Le cours fut très enrichissant et les collaborateurs semblaient curieux de cette rencontre. L’opportunité à saisir ce trouvait juste là... Il ne me restait plus qu’à avoir un peu d’audace pour créer un lien hors du cadre universitaire.

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Deux jours après cette présentation, je m’empressais de les contacter par téléphonepour savoir s’ils accepteraient de me recevoir à l’agence afin d’avoir plus d’information sur leurs activités et leur équipe ainsi que leur éventuelle volonté de partager leur expérience. Au bout de deux rencontres et quelques contacts téléphoniques avec Serge Glinsboekel, celui-ci fut intéressé pour collaborer sur une mission assez large, orientée objet et recherche, sur plusieurs mois.

Après identification des différents objectifs que j’aurais à viser durant mon stage, ilme présenta un clavier pour enfant sur lequel je devrais m’appuyer pour une recherchesur un clavier d’ordinateur pour senior. Il me présenta également leurs différents clients, dont Mutaero, une mutuelle aérospatiale pour laquelle je serais amené à développer unprojet d’aménagement d’espace.

Mon poste devais donc servir à assister l’agence, et tout particulièrement SergeGlinzboekel, chef de projet et cogérant de Caractère Design, sur la réflexion d’un futur projet et dans le développement d’un projet en cours

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II. Mon arrivée à Caractère Design

Mon stage a commençé le 30 Mars 2009 pour se terminer le 30 juin 2009. Treizesemaines pour analyser la société et organiser mon travail dans l’objectif d’optimiser mon efficacité dans les missions qui m’étaient confiées. Lors de mon arrivée, M. Glinsboekel me présenta Julien Van Tralen et Stéphanie Forgeron, deux des quatre autres collaborateurs de Caractère Design. Après un accueil particulièrement sympathique il m’a été explicité les attentes de leur équipe envers moi, non seulement la réalisation des missions initiales mais aussi avoir un rôle participatif et critique lors des réunions autour de l’élaboration des concepts et le déroulement des projets. Un temps important a ainsi été consacrer à m’expliquer l’historique, l’activité et le fonctionnement de Caractère Design, ses besoins, son évolution et ses principaux acteurs afin de mieux saisir l’esprit de l’entreprise, aspect fondamental pour en intégrer harmonieusement l’équipe.

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III. La société

1. Présentation générale

Caractère Design est une agence de prospective de Design globale et d’ergonomie.Entreprise d’à peine trois ans, cette agence a tenté de conjuguer efficacement le professionnalisme et un esprit d’équipe avant tout « amical » et « familial ». À la base de cette initiative, Julien Van Tralen, qui décida de ce lancer, très peu de temps après la sortie de son école, dans cette aventure. Serge ayant été son professeur dans une formation privée à Toulouse et tous deux ayant gardé de très bon contact par la suite. Julien proposa à Serge de porter ensemble le projet. L’équipe s’est rapidement étoffée avec la participation de Stéphnanie, une relation de Julien, dès la fin de son DSAA. Marie Pierre Rousselle, ergonome, les suit ponctuellement dans leurs projets.

Le siége social se situe au numéro 62, rue Alfred de Musset à Toulouse, dans lequartier des Minimes. En adéquation avec l’esprit de l’entreprise, les locaux se trouvent à l’intérieur d’une maison où l’on découvre avant d’entrer, une petite cour partagée. L’ensemble de l’aménagement de locaux de l’entreprise semble s’attacher à combiner l’efficience à l’esprit de convivialité. Sur la droite de la porte d’entrée une petite table ronde où l’on peut se poser pour discuter autour des projets en cours et prendre un café. Dans les locaux, une première pièce d’un peu plus de vingt mètres carrés est rehausséesur presque 4 mètres par un coin canapé en mezzanine. Au rez-de-chaussée sur la droi-te, une grande table ronde ou se déroulent les réunions quotidiennes. Là, s’empilent bon nombre de dossiers, des contrats en cours, on y accueille également les clients et collaborateurs. De part et d’autre, deux bibliothèques bien fournies en documentationen tout genre, architecture, design, catalogues, magazines etc…

De l’autre côté, l’espace ordinateurs : un premier bureau isolé sur la gauche, oùtravaille Julien Van Tralen et deux autres, sur la droite, qui communiquent face à face,dédiés respectivement à Stéphanie Forgeron et Serge Glinsboekel. Le bureau de Serge,mon tuteur, m’a été attribué d’office, afin de profiter des avantages de proximité qu’offre cette pièce de travail ; notamment l’installation en réseau des ordinateurs et le partage des périphériques. Et tout autour, source d’inspiration, les murs sont tapissés d’affiches, de plans et de dessins des projets passés, en cours ou à venir.

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2. L’équipe

Les quatre équipiers de Caractère Design font partie d’un réseau de partenairespouvant êtres employés en freelance suivant les contrats. L’agence fait appel à déférents corps de métier comme des ergonomes, des chefs de projet, des spécialistes de l’infographie... Ce qui la caractérise particulièrement est la polyvalence et la pluralité de ses interventions. C’est d’ailleurs toute la richesse de leur expérience avec leur état d’esprit qui forge les valeurs essentielles de cette entreprise. Ces valeurs de partenariat et de fidélisation enrichie la mise en place d’un réseau de contacts, avec lesquels elle peut trouver de nouvelles collaborations.

3. Les champs d’application.

Caractère design propose un panel de compétence complémentaires, dans une démarche globale de projet, du design à la communication, jusqu’au marchandisign, ses domaines d’activités sont large. Agence de Design Globale ,elle coordonne une offre de service complète. Englobant tout aussi bien l’’ Architecture » et la « Communication », le « Design produit » et le « Design graphique ». Elle peut répondre à une problématiqueprécise et engager des réflexions globales sur un objet. La diversification de ses activités semble s’opérer d’elle-même elle répond à la demande des clients et suit son intuitionsur des projets qui lui tiennent à coeur. En faisant intervenir les différents savoir faire,comme des ergonomes, des graphistes ou des spécialistes de l’infographie, sa démarche prend en compte le projet dans sa totalité, que ce soit pour l’image des entreprises etleurs stratégies que pour l’individu ou l’innovation.

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Caractère Design est une société spécialisée dans le Design Globale et étend sonactivité sur tout le département. Elle s’ouvre vers l’extérieur, notamment sur Bordeauxet Paris. Elle se caractérise par une démarche prospective et collaborative où designer,ergonome, Web designer et développeur Web collaborent. Elle répond avant tout auxbesoins et apporte de nouvelles réponses aux petites, moyennes et grandes entreprises.Par son travail, elle soutient et aide au développement et à l’innovation..

Les entreprises, qui lui font appel, cherchent à développer leurs espaces commerciaux,de la création de mobilier, aux éléments d’architecture intérieure, en passant parles codes couleurs ou le choix des matériaux et des équipements interne. Son activitédéveloppe également toute une approche de l’identité visuelle de l’entreprise, créationet adaptation de charte graphique, publicité print ou Web, façades et signalétique.

Les projets particuliers que l’agence se voit confier s’applique par exemple dansdifférents domaines de l’objet ,de l’espace, de la communication, des lieux publics oude la maîtrise d’oeuvre. Son champ d’application correspond donc en gros à l’universarchitectural intérieur et extérieur de l’entreprise.

Son approche se fait en plusieurs étapes et respecte un processus de développementde produit de façon globale. Elle ne s’arrête pas à la conceptualisation, elle suit sesclients jusqu’à la dernière étape de leurs missions : adaptation aux normes techniques,prise en compte des éléments de domotique, d’énergie ou sécurité.

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IV. L’ACTIVITÉ

Chaque projet peut être conçu dans son intégralité grâce à une segmentation dutravail en plusieurs phases. Ces phases sont le processus général de la réalisation d’unprojet.

1. La phase d’étude

Pour aboutir à une démarche cohérente à l’élaboration d’un projet, elle permet également d’étudier de manière approfondie le milieu d’intervention, l’entreprise. Elleconsiste tout d’abord à organiser des tables rondes, où se déroulent, réunions, brainstormings, croquis, échanges d’idées, etc… L’agence peut faire appel à l’ergonome pour analyser, observer et enrichir, les informations interne à l’entreprise (performance des postes de travail, flux internes, évolution dans le temps, ambiances lumineuse sonore et thermique…).

Le but de cette étape est d’avoir assez de matière pour établir avec le demandeurun « programme » en termes de rendement, de qualité et de budget. L’étude doit ainsipermettre de déterminer :

- les objectifs et les besoins à satisfaire à travers le projet.- Les contraintes qu’il présente (qu’elles soient liées à l’environnement du projet ou à la réglementation)- les exigences (fonctionnelles, techniques, humaines…), auxquelles il doit répondre,- l’établissement du schéma de financement.

Au sein de cette phase, avec l’approbation du programme par le demandeur (appelémaître d’ouvrage dans le milieu de l’architecture) la deuxième phase du projet peut être entamée.

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2. La phase de conception

Réalisée en plusieurs temps, elle passe d’abord par la création et l’élaboration,s’appuyant sur une approche pluridisciplinaire des savoirs, pour être ensuite vérifiée etauthentifiée par le demandeur.

Élaboration et validation

Cette étape consiste tout d’abord par proposer des idées. Sous forme d’esquisse,croquis ou prototypes, elle permet de donner une définition plus précise de la directionà prendre. Tout en étant créative elle doit dégager des solutions visuelles, technique oumarketings, propre aux besoins, et rendre une visualisation précise. Pouvant faire l’objet de plusieurs propositions, elle doit répondre de façon efficace à la demande en tenant compte des contraintes technique et budgétaire.

Une fois retenu et validé, le concept peut être développé dans ses détails dans l’avant-projet sommaire (APS) et l’avant-projet détaillé (APD). L’APS est une vérification de la compatibilité de l’esquisse retenue avec le « programme », et qui comprend une estimation provisoire du coût des travaux. L’APD comprend tous les éléments graphiques nécessaires à une parfaite compréhension du projet, décrit les matériaux requis et les estimations définitives du coût des travaux pour leur exécution.

Consultation des entreprises

Dans cette étape, l’agence fait appel à un réseau d’entreprises déjà fidélisées, qu’elle s’est constituée grâce à de nombreuses années d’expérience (apporté notamment par Serge Glinsboekel).

Ces entreprises peuvent représenter tout corps de métier confondu et ont déjà fait leur preuve lors de collaboration antérieure en terme de prix, de capacités de réalisation, et de respect des délais.

Une fois les entreprises attribuées aux différents travaux, et validé par le maître d’ouvrage, la phase d’exécution peut être signée entre toutes les parties et la réalisationpeut commencer.

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La réalisation

Dernière phase du projet, la réalisation comprend toute la période allant de la préparation du déroulement des travaux, jusqu’à la réception de ces derniers. Le chef de projet se charge donc du bon déroulement de cette dernière et se charge de diriger lesexécutants comme un chef d’orchestre, pour faire face aux impondérable et pour quechacun remplisse son contrat qui le lie au client.

Démarré avec l’aval du client, avec un suivi ponctuel de qualité tenant compte des impératifs de délais, le projet est enfin réalisé.

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V. LE MARCHÉ DU DESIGN GLOBALE

Même si la tendance semble s’inverser, pour un grand nombre de société françaises,le design est encore souvent associé à une esthétique purement formelle et n’est pasintégré systématiquement dans leur démarche de service ou de développement produit.Pourtant le design permet non seulement aux entreprises de se différencier de la concurrence mais aussi de gagner en compétitivité. Bien au-delà du simple dessin, le design s’engage dans une réflexion globale et stratégique.

Le métier du designer consiste certes à créer des objets, des signes, des codes ou encore des scénario mais aussi il permet aux entreprises, en devenant plus créatives, d’être plus compétitives et efficaces sur un marché souvent difficile et dont la crise économique récente à renforcé l’exigence de compétitivité. Si l’offre de design globale s’adresse à tout type d’entreprise ou d’établissement, y compris les entreprises sans but lucratif comme les association, les écoles ou le service public, il n’est pas si simple pour les agences d’assurer leur activité malgré une demande de moins en moins frileuse.

En effet, la concurrence entre agence est importante, et la relation entre les designers et leurs donneur d’ordre reste souvent complexe. La mise en concurrence entre les agences est bien une réalité, il n’est pas rare de voir quatre ou cinq agences interrogées en compétition non rémunérées pour résoudre une même problématique de design. Et la procédure des appels d’offre, qui permet àtout professionnel de candidater et de proposer une idée renforce les exigences de compétitivité sans pour autant représenter un secteur important de rentabilité pour l’entreprise.

Le processus de travail actuellement appliqué aux designers présente ainsi certaines spécificités où la notion de risque et d’aléatoire prennent une dimension particulière : appels d’offre non rémunéré, démultiplication des contacts requis à l’analyse d’un projet, délais de conception extrêmement court ect…

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VI. LES FORCES DE CARACTÈRE DESIGN

Si Caractère Design arrive à tirer son épingle du jeu, c’est avant tout grâce à sa position géographique, en étant l’unique agence de Design Globale sur Toulouse et sa capacité à être au plus proche de ses partenaires et clients.

Peu de sociétés dans la région sud-ouest apportent une véritable valeur ajoutée à leur offre en collaborant avec des spécialistes de l’ergonomie, du multimédia ou du marketing. Son approche du projet par la prospective fait également la différence et met un point d’honneur à en faire sa marque de fabrique.

De plus ,elle ouvre son champ d’application à des clients implantés dans des secteurs extrêmement variés et commence à s’ouvrir sur toute la France. La personnalité de Serge Glinsboek est aussi un atout majeur pour la société, ses capacités de persuasion, le climat de confiance qu’il instaure, ainsi que le réseau qu’il a constitués au fil des années lui donne un poids particulier dans la recherche et l’obtention des contrats. L’expérience dont il fait preuve est donc un point fort pour cette jeune société en accroissant sa stabilité économique.

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VII. LES FAIBLESSES DE CARACTÈRE DESIGN

Les processus de travail actuellement appliqués à l’agence présentent actuellement certaines contraintes. Les bureaux ne peuvent accueillir que Serge Glinsboekel et Julien Van-traelen, ce qui peut compliquer la communication entre tous les intervenants autour d’un projet. Les rôles décisionnels se superposent parfois ce qui peut éparpiller la répartition des tâches et nuire à la cohérence globale de certains projets.

De plus Caractère design propose encore un service sur un rythme assez lent, qui s’inscrit parfois difficilement dans les contraintes du rendement économique, certes au profit d’un choix de qualité de travail mais aussi du souci de préserver des conditions de travail individuel et d’équipe très humaines . Caractère Design c’est aussi, une implantation récente dans la région avec des impératifs de médiatisation et de communication de leur activité au niveau local.

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VIII. MES INTERVENTIONS

Il était nécessaire de bien connaître le contexte dans lequel s’est déroulé mon stagepour mieux comprendre comment, personnellement j’ai pu intervenir dans l’activité deCaractère design et quels y étaient mes objectif. C’est ainsi que tout au long de cettepremière partie, vous avez pu découvrir le contexte général de mon stage et vous faireun point de vue précis sur la société elle-même.

L’intérêt de cette seconde partie est de bien retranscrire d’une part l’intégralité de mes actions chez Caractère Design, et d’autre part, les enseignements que j’en ai tirés, pour parvenir, au final, à analyser mes capacités professionnelles.

Avoir la position de stagiaire dans une entreprise est toujours une situation complexe àgérer dans la mesure où on est appréhendé de différente manière : stagiaire de l’université du Mirail, designer de l’entreprise, présence éphémère au sein de l’équipe, personne en apprentissage,… La détermination de la place du stagiaire au sein d’une agence étant généralement floue, elle s’avère être plus généralement profitable aux professionnels qu’à l’étudiant. Ceci, en fin de compte, est le premier défi que le stagiaire doit surmonter, s’imposer et déterminer sa place dans l’entreprise pour parvenir à montrer ses compétences et mener à bien sa mission.

On peut décliner quatre grandes lignes de conduite de ma période de stage :

- Mener une action prospectiviste, c’est-à-dire aider à la prise de décision stratégique,dans l’engagement de l’agence sur leur projet de conception d’un clavier d’ordinateurpour senior.- Participer au développement d’un projet de réhabilitation de locaux commerciaux encour.- Acquérir des compétences.- M’intégrer en tant que créateur concepteur (relationnel, respect des objectifs, autonomie, savoir-faire, etc.) et pérenniser ma place au sein de l’agence.

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1. Petite étude prospective, pour un clavier d’ordinateur pour senior

Pour bien conduire le premier projet qui m’était confié, c’est-à-dire, développer une étude prospectiviste sur la conception éventuelle d’un clavier d’ordinateur pour senior, il était essentiel, comme pour beaucoup d’autres actions de recherche, d’élargir le champ d’étude et de s’attacher à explorer l’univers qui se rattache à la question.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les produits quitouchent au multimédia est un univers complexe, qui évolue très vite et qui nécessited’être pensé dans la durée ; la priorité pour nous est donc d’établir une base solide deconnaissance en la matière, en vue d’un rapport concluant pour le développement dufutur produit.

Notre expertise se fera donc en trois temps, une approche annalistique du rapportsenior-TIC, une veille des produits existant sur le marché, tentant de répondre à la même question, et finir par la synthèse des éléments en notre possession. C’est ainsi que l’analyse aura le rôle d’élargir notre champ de connaissance en la matière, l’existantdevra rendre compte des possibilités de réponses, et celui-ci engendrera la synthèse,déterminante dans la poursuite du projet. L’expertise étant primordiale, un de nos objectifs était d’utiliser un maximum desupport, du plus basic au plus original, pouvant répondre à nos questions, individus,experts, press, blog, événement, ect. Ce travail de prospective me demandera beaucoup d’habileté à décoder l’informationet nécessite de négliger aucun aspect des données à disposition, d’où l’importance de se fixer une méthode. Je répondrais donc aux attentes de l’agence en défrichant la profusion des données et en poser les bases qui permettront de répondre au projet.

Les moyens à mettre en place pour y arriver sont : Développer une aptitude à rechercher l’information la plus pertinente. Faire apparaître une capacité de lecture serrée sur l’environnement du sujet, décoder de façon la plus adéquate possible l’information.

Mon objectif était de créer une vision plus claire du domaine d’intervention encorenon-établi, le qualifier et le déterminer, de telle sorte qu’il puisse être réutilisé. Je découvrais donc la prospective par la pratique. Pour être efficace dans ce travail, je devais dégager le sens général et profond des fait questionné, élaborer un plan et un programme d’analyse pour pouvoir émettre des recommandations.

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Le but de la prospective étant de permettre de combattre les idées fausses et les idéesreçues, et d’éviter la perte de temps passée sur des questions dépassées, invitant ainsi àremettre en cause l’idée de base.

Définition et repérages du domaine d’intervention

Qualification de la cible : Cette partie devait faire en sorte de cerner la cible en rapport avec le produit interrogé,d’établir son champ géographique et les lieux qu’elle fréquente. Quel est son potentieldémographique et économique, ainsi que son lien avec les nouvelles technologiesde l’information.

Contrainte et difficulté : Segmentation du contexte et problématique soulevé par les nouvelles technologiesde l’information et de la communication par apport à la cible.

Analyse de l’existant : Compréhension du produit de référence, le clavier d’ordinateur, et référencement des nouvelles typologies qui reconsidèrent l’outil.

Un maximum d’infirmation sur la source-cible que l’on veut solliciter ultérieurementet de sa problématique, facilite grandement dans les choix à prendre, ceci permettantl’assurance d’être beaucoup plus pertinent dans les réponses à apporter.Cela permet également de s’assurer de la cohérence de notre démarche et de déterminer l’offre qu’on va pouvoir proposer.

Après trois-quatre semaine d’étude et de recherche pour répondre à la demande deCaractère Design, c’est-à-dire concevoir un clavier d’ordinateur destiné aux seniors, pouvant répondre à toutes les difficultés que cette population peut rencontrer dans l’accès aux nouvelles technologies, quelque conclusion peuvent êtres établies.

voire l’étude ANNEXE I pages 35 à 56

Les solutions existantes actuellement sont des dispositifs pertinents dans la réponseapportée à la cible, mais limite néanmoins l’utilisation de l’ordinateur par rapport à son potentiel.

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En effet, les différents appareils que nous avons observé brident le potentiel d’unetechnologie telle que celle de l’ordinateur, or nous pensons qu’un senior est un utilisateur comme les autres, malgré ses difficultés d’apprentissage face à la nouveauté...Plusieurs projets et initiative en cours visent à apporter des réponses à ce défis technique et typologique, et certain ont déjà été mis sur le marché. Les besoins de développement sont cependant encore forts, notamment quant à l’accessibilité de tout ce que l’ordinateur peut apporter aux déjà aguerris. Plusieurs approches concurrentes sont défendues par différents acteurs de la filière TIC. Dans tous les cas le manque de visibilité sur le marché est un frein majeur à leur développement et les frais à envisager avant de disposer de ces appareils sont très élevés.

Ces contraintes pourraient êtres réduits du fait d’un volontarisme institutionnel etindustriel fort. Ces solutions permettront au premier abord, de répondre à un besoinsommaire d’information et de communication pour ne pas exclure cette tranche de lapopulation. De fortes inconnues pèsent en outre sur ces modes d’accessibilité des TICS aux seniors. Si aujourd’hui une grande partis d’entre eux n’y comprenne rien, d’icimoins d’une dizaine d’année, cette population sera renouvelée par une population déjàavertie et familière avec ces outils. Ces quelques années peuvent peut-être suffire à faire perdre au « clavier d’ordinateur pour senior » son avantage par rapport au clavierQwerty et Azerty, ou aux autres interfaces intelligentes tactiles-vocales et autre ordinateur simplifié.

Pour ce qui est d’une solution à court terme, les incertitudes sont encore actuellementtrop fortes quant à l’avantage opérationnel d’un « clavier d’ordinateur pour senior » (CDPS), face aux enjeux économique, industriel et technologique qu’il impliquerait.Un CDPS se situerait donc à un point limite suivant les solutions technologiques etéconomiques envisagées. Il basculerait dans le sens d’un outil présentant un compromis avantageux entre les claviers Qwerty ou Azerty ou au contraire vers une solution inadaptée aux exigences des seniors, et cumulant les défauts par rapport aux différents modes concurrents. Les paramètres de coût peuvent cependant si le choix d’aller au bout du projet persiste, fortement influencer cet arbitrage.

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Enfin, au regard de la situation de l’avancé technologique telle qu’elle existe et de ses développements attendus pour la période à venir, le CDPS aurait du mal à s’insérer dans le marché, tout particulièrement à cause des solutions déjà très appropriées des technologies existantes, et très éloigné de l’outil clavier, devenu obsolète dans sesréponses. Ce n’est peut-être pas en soi un obstacle bloquant, pour le désir de CaractèreDesign à mettre sur le marché une solution de ce type, si une forte prise en compte deces paramètres régule l’idée de départ.

À défaut ou à raison, Caractère Design pourra se situer, sans se superposer à la concurrence, sur un autre mode d’interface senior-machine, un outil débridé, extrêmement simple, très loin de ce qu’on peut connaître aujourd’hui (clavier, logiciel ou ordinateur de style Maggy), permettant au senior de tirer parti de l’ensemble des avantages dont peu apporter un ordinateur, et prenant en compte les difficultés liée à l’âge et à la complexité de ce type d’appareil. voire ANNEXE I pages 54 à 56

Voilà donc la conclusion et le chemin que je leur conseillais de prendre. L’idée de départ semblait vraiment prometteuse. Mais basée sur une méconnaissance du marché et des possibilités déjà existantes, d’où la nécessité pour elle de me missionner pour cette étude. Il est important de préciser que cette conclusion n’est pas une fatalité, mais à pourbut de provoquer l’action vers un mode inexploré. Au regard de la cible, des technologies identifiées et du développement potentiel d’unnouvel outil d’accès aux technologies de l’information et de la communication type « ordinateur », mon intervention s’arrêtera là au vue du temps limité de ma période destage.

Caractère Design pourra dés à présent adopter une nouvelle action de recherche. L’objectif étant de déterminer si un marché suffisant peut exister dans de nouveaux scénarios d’usage senior-machine, afin qu’une activité de production se mette en marche de façon viable et pérenne pour Caractère Design.

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2. Aménagement de locaux professionnel

Mutaero, mutuelle de l’aéronautique et de l’aérospatiale, entreprend depuis plusieursmois, un renouvellement total de son image de marque, nouvelle signalétique et concept d’architecture intérieur. Groupe composé de 9 mutuelles dispersés dans toute la Francedont certaine existe depuis 1939 elle à été crée par des salariés des secteurs dont elle se spécialise. Le local commercial de Toulouse, située en bord de rive du canal du midiaux 34, boulevards Riquet, n’a pas été rafraîchi depuis les années 60. Une réhabilitation totale de l’architecture intérieure a donc été commandée dans un appel d’offre, que caractère Design remporte en 2008. Grâce notamment, à ses compétences en ergonomie, mise en avant par l’expérience de l’ergonome de l’équipe, Marie Pierre Roussel, et au concept que l’agence propose ; un environnement graphique plus qualitative, une allure plus actuelle, colorée et moderne, une réorganisation de l’espace optimisé et homogène, intuitif et évolutif, un plus grand confort pour la clientèle et le personnel, pour gagner en productivité.

La suite de mon stage consistait donc à la participation de ce projet de réaménagementsur 4 étages, commencé déjà depuis plusieurs mois sur les niveaux 1 et 2. J’ai en outre de mon intervention dans ce projet, suivi l’évolution du chantier en cours des deux autres niveaux, divisé en zones commerciales et d’accueil du public, en espace debureau et de réunion, et pour finir des sanitaires et d’une cuisine, dont j’aurais la charge de conception et de suivie de réalisation.

Ma mission devait être celle d’un assistant de projet. Concrètement je devais accompagner Caractère Design dans la conception et la réalisation de ce projet de réaménagement. Après définition des besoins avec le client par le responsable de projet Serge Glinsboekel, l’objectif était de remettre un projet correspondant aux besoins exprimés, et de proposer de nouvelles idées, si possible novatrices et pertinentes.

La tâche que je devais accomplir consistait en la conception de l’espace sanitaire sur les étages 8 et 9 de la mutuelle, et en la création d’une cuisine au 9e étage, destiné àl’organisation des réceptions pour la relation client. voire ANNEXE II pages 65 à 74

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En visitant le chantier j’ai pu relever les données, et envisager un cahier de contraintenon établi. À l’aide de photographies, de mesures et de relevés de différents éléments, comme les arrivées d’eau ou les arrivées électrique, je pouvais d’or et déjà, avoir un aperçu des limites et des possibilités de l’espace à traiter et je rencontrais alors, lespremières difficultés liées aux contraintes de chantier. voire ANNEXE II page 68

Toute la conception aura été pensée en fonction de ces paramètres, dans un soucid’harmonisation avec l’ensemble de la nouvelle identité, forte en couleur et en modernité, développée par l’agence. L’espace sanitaire, ainsi que la cuisine, devait également être pensé, de façon à les rendre fonctionnel et agréable à vivre. Ces deux projets ont nécessité une conception sur mesure, notamment pour la réalisation des éléments de camouflage, du réseau de plomberie et des éléments de rangement. La cuisine elle, à été pensé en fonction de sa disposition géographique. Pièce communicante et de passage entre la salle de réunion et les sanitaires, notre choix s’est portée sur une cuisine invisible, dissimulée par un jeux de motif en façade et par un mécanisme de fermeture des éléments. Le choix et le référencement des produits à utiliser, vasque, WC et électroménager, à été un peu plus compliqué à traité. Le client et le chef de projet n’avaient aucune idée du budget à me consacrer et donc aucune limite à ne pas dépasser. Ma solutiona été de proposer un budget fort et un budget intermédiaire, plus abordable.

C’est donc à l’aide de repérage, de plan, de recherche de fournisseur spécialisé,de devis et d’échange avec les différents corps de métier responsable de la fabrication(plombier, ébéniste) que j’ai pu constituer mon avant-projet sommaire qui aura été présenté au client et validé.

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HUITIÈME ÉTAGE

VUE RAPPROCHÉE DE L’ESPACE SANITAIRE TRAITÉ

Surface de 200 m2 comprenant1 espace manager,1 espace de formation modulable en salle de réunion,1 espace reprographie, 9 postes de travail,1 espace sanitaire

Sanitaires

Entrée

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NEUVIÈME ÉTAGE

VUE RAPPROCHÉE DE L’ESPACE CUISINE TRAITÉ

Surface de 200 m2 comprenant1 bureau de la présidence,2 salle de réunion modulable en espace de réception,1 espace attente,1 espace reprographie, 6 postes de travail,1 espace sanitaire, 1 cuisine Cuisine

Entrée

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IX. Les projets observés

Observation d’un projet de création de site Internet et charte graphique pour AIRCLASS :

Organisme de Formation Professionnelle, situé dans le quartier de Ramonville àToulouse, divisé en trois département d’enseignement. Il assure la formation et l’enseignement de l’Anglais aéronautique, en qualité de sous-traitant de l’ENAC (Ecole Nationale de l’aviation Civile) et possède une expérience particulière dans la formation des Contrôleurs de la navigation aérienne et des pilotes de ligne.

Compréhension de l’importance d’une bonne ergonomie pour une interface HommeMachine ; Prise de conscience de la nécessité d’assister le demandeur dans ses choix.Compréhension des difficulté possible de programmation. Visualisation des différentsservices apporté, stratégie de communication, déploiement de la charte graphique créesur tout autre support de communication, maintenance du site, référencement, etc...

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Observation d’un projet de signalétique pour lA PRÉFECTURE DE HAUTE GARONNE :

Afin d’assurer et d’améliorer toutes les démarches et les formalités des citoyens dans de bonne condition (carte grise, immatriculation, permis de conduire, certificat de non gage…), la préfecture de Haute-Garonne décide de lancer un appel d’offre pour la restructuration de la signalétique intérieur et extérieur, que Caractère Design remportera en 2008.

Observation de l’évolution du projet et suivi de toute la préparation pour la présenta-tion devant l’institution. Présence lors de la présentation privée de l’Avant Projet Détaillé(APD), devant Madame Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture de Haute Garonne et le personnel responsable de la logistique et du budget, ainsi que lord de la présentation générale devant tout le personnel et le Préfet Domique Bur. Compréhension des attentes et des contraintes liées à un tel cadre institutionnel (pertinence du projet, respect des délais, maîtrise du budget, pression et visé politique…)

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BILAN GÉNÉRALE

De nombreuses matières étudiées lors de mes années d’étude à l’UTM en Arts-Appliqués auront été utiles lors de mon stage. Mais, je pense et j’ai pu m’en rendre compte, que le plus bénéfique et le plus appréciable pour moi comme pour l’agence, aura été l’autonomie et la capacité d’adaptation que m’a apporté cette formation universitaire. Il nous faut continuellement adapter nos méthodes de travail aux habitudes de la société et acquérir de nouvelles méthodologies de travail.

1. La recherche et l’analyse

La prospective est le coeur de la démarche de Caractère Design et cela à été déterminant dans mon choix final d’effectuer mon stage dans cette agence. L’apprentissage d’une analyse critique en profondeur d’un sujet ayant pour but l’innovation s’est avéré très formateur et très intéressant. Ces pratiques sont de plus répandues et représentent l’évolution générale de la pratique du designer de ces dernières années. Lors de cette recherche, j’ai pu mettre en application les enseignements d’un parcours, ayant nécessité un intérêt aigu et une veille permanente sur l’évolution des pratiques artistiques et technologiques. L’analyse critique d’un objet ou d’un scénario d’usage est un outil de travail dont l’utilisation est nécessaire pour développer un projet. J’ai pu me rendre compte de ses avantages (gains de temps, des réponses précises, synchronisation de l’idée avec son contexte) et ses inconvénients (angoisse liée à la finalité inconnue, confrontation avec la réalité pure, visualisation contre versé avec l’idée de départ).

2. Les techniques de conception

L’informatique et le dessin sont les seconds piliers d’une activité de créateur concep-teur et si je choisis d’effectuer mon stage dans une agence de Design Globale, c’est pour me confronter de façon professionnelle aux différentes techniques de conception et decommunication exercée tout au long de mon cursus. Il était donc indispensable de connaître les logiciels Microsoft Word, illustrator, photoshop et au moins avoir les bases d’un logiciel de rendu 3D, afin de créer mes projets, mais aussi d’en assurer la communication au client. De même, l’utilisation régulière d’Internet m’obligeait de savoir me servir de cet outil et d’en connaître ses points forts ainsi que ses points faibles, afin d’éviter toutes pertes de temps, qui sont monnaies courantes sur Internet.

I. LES ENSEIGNENMENTS MIS EN PRATIQUE

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3. La communication

Le Designer ne peut exister sans un sens développé de la communication. Ainsi, afinde mener à bien mon stage, je me suis servi du « bagou » et de l’assurance que j’ai acquis ces dernières années, dans une filière ouverte et « décomplexée ». J’ai pu ainsi assurer mes entretiens avec les responsables même de l’agence, et la prisede contact avec les différents interlocuteurs intervenant dans le déroulement des projets : clients, fournisseurs, ouvriers et artisans, salariés d’organisme spécialisé, spécialistes des nouvelles technologies … Interroger, négocier, convaincre, étaient, là aussi, la condition requise au bon déroulement de mes activités, ce fut très intéressant et très enrichissant.

4. La pratique de projet

Le Design Globale est la combinaison de la recherche, de la conception et de lacommunication. Elle met en oeuvre l’ensemble de ces techniques pour répondre à desbesoins varié et plus ou moins complexe. Ce domaine généraliste a été déterminantdans le choix de mon stage, il faut savoir qu’il est aujourd’hui de plus en plus reconnuet demandé par les entreprises, et que sa pratique ne cesse de s’ouvrir, ce qui fait delui une pratique et un enseignement incontournable. Les spécialités qu’il englobe, Design graphique, Design produit, Design d’espace, m’ont permis d’appliquer des connaissances acquises dans la section Arts Appliqués de l’UTM et lors de stages précédents chez Reine Mère édition d’objet, agence de design Produit.

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L’UTM à travers ses enseignements et plus particulièrement les cas étudiés dansl’ensemble des matières pratiques et théoriques permet d’acquérir une créativité propre, un esprit critique et méthodologique.

Pour qu’un projet se révèle être efficace dans le cadre d’une entreprise, il doit doncréunir ces quatre éléments:

- La connaissance du domaine d’activité de l’entreprise- La créativité- L’esprit critique- La méthodologie

Ces éléments sont essentiels, ils permettent d’une part de maîtriser tous les outils deréflexion en notre possession et d’autre part d’acquérir les compétences pour réaliser lestâches demandées au sein de la société.

L’UTM, à travers sa formation en Arts Appliqués, m’a permis en grands partie, d’acquérir et d’appliquer ces compétences. De même, le stage permet d’évaluer notre capacité d’adaptation puisque les compétences interrogées correspondent à une fusion de nos habitudes de travail et de celles de l’entreprise. Cependant, même si je disposais d’une grande liberté de travail au sein de cette agence, il était impératif pour moi d’aller chercher les méthodes professionnelles et les normes à appliquer.

Ici, une fois de plus, la transition avec le milieu universitaire est marquante puisque au départ, nous avons un savoir, une technique particulière, des habitudes de travail, et entrès peu de temps, le rythme d’activité au sein d’une société nous donne envie de nousacclimater et oblige à tout bouleverser pour faire face aux impératifs.

II. LES MÉTHODOLOGIES NÉCESSAIRES

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BILAN PROFESSIONNEL

Mes priorités, pour ces 12 semaines de stage dans l’agence Caractère Design,résidaient principalement en l’acquisition de compétences multiples dans un secteurd’activité qui présente un intérêt personnel majeur : le Design Globale.Il est indéniable que ce stage m’a permis d’assimiler de nouvelles techniques de travail, de nouveaux logiciels informatiques et de manière générale un certain niveau de professionnalisme.

1. Adopter un état d’esprit

L’esprit d’équipe qui existe chez Caractère Design et de manière plus généraledans beaucoup d’ entreprises, diffère de celui auquel nous étions habitués dans le milieuuniversitaire. La petite structure de cette société est un point très important qui m’a permis de réaliser ce stage dans d’excellentes conditions. Ceci m’a donné l’opportunité d’être en permanence au coeur de l’activité et de m’imprégner totalement du rythme de vie au sein de l’agence. La promiscuité m’a amené, à prendre part à l’ensemble des discussions et favorise ainsi un apprentissage complet et varié. Ce qu’il faut bien retenir, je crois, c’est qu’en milieu professionnel tout le monde est dans la même embarcation et que pour que tous, le navire trace son chemin, il est nécessaire de se serrer les coudes, autrement dit, travailler en collaboration les uns avec les autres, car nous poursuivons tous le même objectif, la productivité de l’entreprise.

2. Franchir une étape, devenir professionnel

Douze semaines de stage est quand même une épreuve qui nous astreint à évoluer et à progresser non plus dans un milieu universitaire mais dans une structure professionnelle. Il est évident que cette période est une transition primordiale dans l’évolution d’unétudiant qui se voit ici proposer l’opportunité de faire ses preuves aux yeux de professionnels et non plus d’un corps enseignant. De même, la possibilité de faire aboutir son travail et d’en évaluer l’impact et la réussite est très motivante et très enrichissante. Je n’ai malheureusement pas eu la chance fautede temps, de voir et de faire aboutir mon travail dans son intégralité, mais cela m’a quandmême permis de m’ évaluer en tant que créateur concepteur en DesignGlobale.

I. LES APPORTS DU STAGE

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3. Devenir un professionnel autonome

C’est bien connu, le stage est un passage non négligeable pour toute personne désireuse de s’intégrer progressivement dans le monde professionnel et, au final, je suispleinement satisfait de cette expérience. Le bon déroulement et la maîtrise des moyensque j’ai mis en oeuvre pour réaliser les projets auxquels j’ai participé m’ont permis dedévelopper un savoir faire personnel et une certaine autonomie dans mon travail.

Disposant d’une grande marge de liberté individuelle pendant la durée de ce stage, la meilleure façon d’être efficace était de faire preuve d’observation, d’autonomie et de perspicacité. Cette marge de liberté dans notre travail peut préalablement faire peur par rapport aux responsabilités que l’on doit tenir et aux nouveautés auxquelles on doit faire face, mais en fin de compte, c’est peut être le meilleur moyen pour nous, de nous impliquer pleinement dans l’entreprise et de nous rendre compte de nos propres capacités.

Les tâches qui m’ont été confiées ont été réalisées seulement en partie, par rapportau temps très limité et aux compétences parfois très poussées auxquelles il fallait faireappel. De plus, les missions qui m’ont été confiées auraient, je pense, nécessité deuxmoi supplémentaires pour leur accomplissement total, par rapport à l’état de mes compétences à ce moment de ma formation. Malgré cet obstacle mon implication et le travail réalisé à lui, été fourni au mieux de mes capacités et à tout de même permis leur réalisation partielle ainsi qu’un gain de temps important pour l’agence.

Ce bilan particulièrement riche a permis de préciser mes perspectives de formation et d’orientation vers un type d’enseignement beaucoup plus technique et professionnel. Ainsi j’ai pris l’option de postuler dans plusieurs master II professionnel et notamment en Management de l’innovation et Design Global, dispensé par l’INPL de Nancy pour améliorer mes compétences pratiques et opérationnelles pour devenir Ingénieur Designer.

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L’intégration au sein d’une équipe de professionnels et dans une structure de petiteenvergure est une preuve pour moi de mes capacités d’adaptation.Mon tuteur m’a prouvé sa confiance en me responsabilisant tout au long du stage et enm’offrant la possibilité de faire mes preuves. Ceci m’a permisd’acquérir un sens critique, et donc, de m’auto évaluer concrètement en milieu professionnel. Je qualifie de très important dans la réussite de mon stage le fait d’avoir établi debonnes relations avec cet entourage. Je me suis bien senti au coeur de la société et celaa grandement facilité mon intégration. De même, cette assurance m’a permis d’êtreplus professionnel devant le client et mon maître de stage. Ma mission d’intégrationprofessionnelle au seins d’une entreprise et l’acquisition de compétences, a été à mesyeux, pleinement accomplie et il est vrai que désormais, je me sens plus une âme de professionnel que d’étudiant.

II. LES INSATISFACTIONS DE MON STAGE

Je ne pourrais me considérer comme insatisfait que si mes attentes n’avaient pasété comblées. Certes mon désir d’aller jusqu’au bout des projets entrepris n’a pas étéassouvi, mais je ne peux très sincèrement pas dire que j’ai été déçu ou mécontent demon passage dans cette agence et ce, depuis le début, puisque tout s’est admirablement bien passé pour moi.

I. BILAN PERSONNEL

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CONCLUSION

Quatre années de formation universitaire pour acquérir les compétences nécessairesdans la création et douze semaines de stage pour faire foi de la valeur de notre enseignement, tel est le défi que nous, étudiant en Master I Arts Appliqués, devons relever pour sanctionner la validation de ce cursus.Ces huit semaines de stage obligatoire pour douze réalisé, ont eues pour mission de me conduire au-delà de la formation universitaire pour faire mon entrée dans le milieu du travail.C’est à la fois une rupture, une transition et un tremplin.

L’aboutissement du travail de création et de conception mise en place lors du stagejoue pour beaucoup dans la réussite du stagiaire, mais ces douze semaine ne peuvent pas se résumer à de simples résultats de tel ou tel projet, c’est bien plus que cela. Mes objectifs étaient d’acquérir des compétences en tant que, créateur concepteur, de parvenir à m’auto évaluer et juger de mes capacités sur le marché du travail dans le secteur d’activités vers lequel je souhaiterai me destiner ; le Design Globale.

Au vu des résultats de mon stage, je peux dire que mes objectifs n’ont pas tousété atteints puisque je n’ai pas mené tous les projets à leur bout et rencontré quelquesdifficultés dans l’efficacité de la conduite des projets du fait de mon inexpérience, mais j’ai réellement eu l’opportunité de m’intégrer au sein d’une équipe de professionnels et su fournir une prestation de niveau professionnel. J’ai ainsi découvert tout un panel d’applications, de techniques, d’ astuces, qui représentent des atouts importants pour le professionnel de la conception. J’ai assouvi mon intérêt pour le Design Globale dans une concrétisation professionnelle et chemin faisant me suis en partie détaché de mon statut d’étudiant.

La chose la plus inattendue mais pas des moindres a été indéniablement le fait que ce stage chez Caractère Design a réellement soulevé un intérêt chez moi de travailler pour la promotion et la conception de l’innovation pour les entreprises dans une logique professionnelle très concrète. Ces douze semaines de stage m’ont ainsi offert une opportunité réelle de prendre du recul par rapport à un parcours initialement très universitaire et d’aborder la question de mon cursus ultérieur dans les perspectives de son inscription professionnelle future dans le Design Globale.

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I. ÉTUDE PRÉLIMINAIRE POUR UN CLAVIER D’ORDINATEUR POUR SENIOR

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ANNEXE I

Plan de l’étude.

I – Définitions

1 / Qui sont les seniors ?2 / Où en sont les technologies de l’information et de la communication (TIC).

II – Les Enjeux

1 / Démographie et vieillissement de la population2 / La consommation des seniors3 / Les comportements

III – Le marché

IV – Contraintes et difficultés

V – Seniors et TIC.

V – Analyse de l’existant.

1 / Le clavier d’ordinateur.2 / Les technologies adaptées.a ) « Raku raku pasokon » des Japonais chez Fujitsu.b ) « MAGUI » de la société Simplistay. c ) Aller beaucoup plus loing. d ) Sources.

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I – Définitions

1 / Qui sont les seniors ?

- La génération senior d’aujourd’hui n’a plus rien de comparable avec l’image du vieillard traditionnel.

- Cette génération est plus dynamique et à plus de 60 ans, 74% se sentent encore jeunes. (IPSEN 95).

- 45% d’entre eux ont le sentiment d’avoir 10 ans de moins.(IFOP 94).

- Elle a un appétit intellectuel et culturel débordant et est mieux formée scolairement : 75% des seniors pensent qu’ils sont dans la période de leur vie la plus propice à leur enrichissement.

- En 2000 en France, les seniors représentaient prés de 19 millions soit un tiers de la population.

- Les seniors actuels ne sont pas autant influencés par les ordinateurs et les nouvelles technologies de l’information (TIC), type Internet, que les plus jeunes générations.

Ë Cependant, un bon nombre d’entre eux semblent changer la tendance et deviennent de véritables internautes. Beaucoup se sont initiés par curiosité et par une tiers personne.

Ë Les seniors constituent la partie de la population qui dispose le plus de temps libre et n’exerce plus d’activité professionnelle (ou alors partielle ou fin de carrière). Par conséquent, ils profitent de ce temps libre pour s’intéresser aux nouvelles technologies et en particulier à Internet.

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II – Les Enjeux

1 / Démographie et vieillissement de la population

Le vieillissement de la population met à jour un double enjeu, sociétal et économique, auquel doivent faire face les marchés et les entreprises.

En chiffres :

L’espérance de vie ne cesse d’augmenter pour se situer actuellement à 77,5 ans pour les hommes et 84,4 ans pour les femmes.

Au cours des 10 dernières années, l’espérance de vie à augmenté de 3,0 ans pour les hommes et de 2,1 ans pour les femmes.

30% des Français sont âgés de plus de 50 ans en 2008.

D’ici 2050, les spécialistes prévoient une hausse de 70% de la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans et plus en Europe.

La population des moins de 20 ans diminue légèrement, la population des 20-59 diminue fortement et la population des plus de 65+ augmente fortement. (Source INED l’institut National d’études démographiques)

En France, sur les 11 millions de personnes âgées de plus de 65 ans, 1,1 million ont plus de 85 ans et 1,6 million en 2010. (Source :Insee)

Selon les projections de l’INSEE faites en 2006, la France comptera 26,2% de personnes âgées de plus de 65 ans à comparer avec les 16,3% actuels.

Alors que l’on connaît en ce moment une forte croissance du nombre des 50-64 ans (ils sont 10,6 millions), ce mouvement va s’arrêter d’ici une vingtaine d’année. En revanche, le nombre des plus de 80 ans va continuer de croître à un rythme de plus en plus élevé (ils devraient être 6,5 millions en 2050 contre 1,9 actuellement). Du fait de l’évolution démographique, il « naît » en France un senior toutes les 37 secondes, et un bébé toutes les 42 secondes.

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2 / La consommation des seniors

- En France, un consommateur adulte sur deux a plus de 50 ans.

Leur pouvoir d’achat a globalement été multiplié par 7 en 20 ans. (Source Bayard Presse).

- Ils disposent de 50% des revenus nets des ménages et détiennent 60% du patrimoine.

- Des revenus annuels supérieurs d’un tiers à ceux des moins de 50 ans. (33 000 euros contre 26 000)

Il est important de prendre en compte qu’ils ont des revenus disponibles : les emprunts sont le plus souvent remboursés et les enfants partis. Il faut également intégrer les revenus et les dépenses exceptionnels, comme l’héritage et la dépendance des parents.

- Le poids de la consommation des seniors se retrouve dans de nombreux domaines : Ainsi pour la technologie et l’informatique 54% des seniors a un ordinateur chez eux.

- Les seniors recherchent, au travers des produits qu’ils achètent, de la sécurité, du service, de la simplicité, de la sérénité… « Mais attention : ils décodent les astuces marketing. »

Cela nécessite d’être plus démonstratif que sur les autres cibles. Il faut les rassurer sur la nature et les avantages de produit.

- Les praticiens du marketing distinguent trois segments de marché parmi les aînés :

La tranche des moins de 60 ans, composée de consommateurs actifs et dynamiques.

La tranche des 60-74 ans, parfois dénommés « les libérés » qui n’ont souvent plus d’activité professionnelle ni d’enfants à charge, mais qui ont des loisirs, sont en assez bonne santé malgré quelques petits problèmes et gardent un bon pouvoir d’achat, ainsi qu’un bon réseau de relations.

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La tranche des 75 à 84 ans, qualifiés de consommateurs paisibles.

Cette typologie est toutefois assez caricaturale, car elle ne prend en considération que l’âge, en négligeant d’autres facteurs très importants dans l’usage de TIC : les ressour-ces financières et cognitives, la situation professionnelle passée et présente (retraité ou encor actifs), la composition familiale et le degré de mobilité.

- Les 50-65 ans restent attentifs à la communication des marques, comme le montre les critères d’étude de La poste/CSA sur la relation aux marques.

- Ils se situent exactement dans la moyenne de la population française.

- Pour préparer un achat important : Ils consultent plus de 5 sources (conseil d’amis, brochures et catalogues publiés par les marques, publicité…). Ce qui les place légèrement au-dessus de la moyenne nationale.

70% des personnes âgées de 70 ans et plus : comparent les prix avant d’acheter, 68% d’entre elles sont incités à l’achat d’un produit parce que son prix est compétitif.

Cependant, à partir de 50 ans, la sensibilité au prix se réduit. L’incitation à l’achat parce que le prix est compétitif perd ainsi 10 points entre 50 et 60 ans passants de 75% à 65 %.

D’autres dimensions viennent relativiser l’importance du prix chez les seniors.

Dans les valeurs qu’ils attribuent aux marques, on note un impact indéniable des préoccupations sociétales et environnementales.

Ils sont plus sensibles que la moyenne des consommateurs au label commerce équitable. On est ici à la fois dans une génération marquée par les valeurs de mai 1968 et très en phase avec la société actuelle.

Des consommateurs très exigeants.

Après 65 ans, ils consultent moins de sources d’information avant d’effectuer un achat. Et comme leur cercle d’amis se restreint, ils se tournent d’abord vers leurs familles pour prendre conseil.

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- Leurs consommations sont moins structurées par les marques.

Seul 20% cherche à acheter des marques connues. Ils ne sont d’ailleurs même pas prêts à passer du temps pour trouver de bonne affaire.

Ils restent attachés aux valeurs sociales et environnementales portées par les marques.

Quand ils choisissent une marque, ils cherchent d’abord une entreprise qui engage sa responsabilité sur un produit.

Cette perte de confiance du produit à partir de 50 ans ne fait ensuite que s’accentuer.

3 / Les comportements

- Plus expérimentés, plus méfiants aussi, les seniors ne sont pas figés dans leur consommation.

- Ils apprécient la nouveauté, à condition d’améliorer le confort d’utilisation ou d’accroître leurs loisirs.

- Les éventuels désagréments liés au vieillissement les engagent à valoriser le confort d’utilisation et l’ergonomie des produits.

- Leurs perceptions de la marque perd de son importance en tant que signe d’identification sociale. Mais elle reste cependant à leurs yeux le principal garant de la sécurité.

Les comportements de consommation se construisent autour d’habitudes.

- Pour conserver du temps et de l’énergie pour résoudre de nouveau problèmes, un grand nombre d’achat s’effectue de manière systématique, sans y réfléchir.

- Un nouveau produit, une nouvelle fonctionnalité bousculent ces habitudes.

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Les technologies à l’origine de ces nouveaux produits étant de plus en plus complexes redéfinir ses choix de consommations nécessite de plus en plus d’effort.

C’est pourquoi, même parmi les jeunes consommateurs, la nouveauté n’est pas plus valorisée. En avançant en âge, l’habitude prend plus d’importance.

- Pourtant les seniors ne sont pas systématiquement critiques face à l’innovation.

- Ils sont reconnaissants au progrès technique d’avoir amélioré leur confort et accrus leurs loisirs.

Mais ils savent par expérience qu’un nouveau produit ne signifie pas obligatoirement innovation et progrès de l’offre.

- Ils regrettent que la nouveauté leur soit généralement imposée.

ü Les produits auxquels ils étaient habitués disparaissent trop souvent avec l’arrivée d’un nouveau et les prix augmentent à cette occasion. (source : CREDOC consommation marketing)

L’expérience les pousses à considérer un produit dans son ensemble. Les seniors sont convaincus qu’un produit « bon marché » peut-être moins efficace.

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III – Le marché

Les seniors représentent un segment de marché promoteur, mais difficile à conquérir si la qualité des produits et les arguments de ventes ne sont pas adaptés à leurs besoins.

Les seniors sont des consommateurs fiables, à condition d’emporter leur conviction et de faire la preuve de l’utilité des innovations.

Quatre types de marchés des biens et des services TIC pour les plus de 55 ans peuvent être pris en considération.

- Le premier type de marchés est celui des services accessibles par Internet : information, communication et transaction commerciales, services de loisirs, portails dédiés aux seniors.

- Le deuxième type de marché est celui des applications des TICS dans le domaine de la santé ; contrôle et alarme à distance, télémédecine, technologies mobiles au service des soins à domicile.

- Le troisième marché est celui des technologies dites « assistives » , c’est-à-dire destinées à pallier des handicaps : difficulté visuelles, auditives, motrice et autres.

- Enfin le quatrième marché est celui des équipements qui ne sont pas spécifiques aux plus âgés : ordinateurs, téléphones portables, scanners, photo numérique.

Ces marchés sont caractérisés par une discordance entre le potentiel technologique et la demande solvable.

- Les innovations technologiques sont nombreuses et souvent spectaculaire, mais ni les ressources personnelles des personnes âgées, ni les budgets publics de la santé et de l’aide sociale, ne sont en mesure de financer leur diffusion.

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IV – Contraintes et difficultés

Ë Elles sont liées au physique : Avec le vieillissement, la vue, l’ouie et le squelette sont altérés.

- L’oeil humain commence à faiblir à partir de la quarantaine, à 50 ans 85% ont des troubles de la vue et à 60 ans plus personne n’a une excellente vision :

Problèmes pour accommoderModification de la perceptionTout paraît plus terne (moindre perception de la luminosité)

- C’est pourquoi les seniors souhaitent que :

Les textes soient écrits en caractère plus grandsLes contrastes dans les écrits soient plus netsL’éclairage soit accru pour voir ce que l’on achète, ou on met les pieds…

- À 65 ans, on est encore valide… mais plus à 85. Conséquence pour la distribution :

Nombre de produits doivent nécessairement être adapté.Les seniors qui se déplacent avec aisance ont tout de même des problèmes pour se pen-cher, s’étirer, porter des charges. L’exercice leur est pénible, leur rappel en permanence leur âge, ce que les seniors ne supportent pas.

- Nécessité d’adaptés le produit : Les produits miniaturisés (téléphone par exemple) nécessitent des touches plus grandes et des écrans plus lisibles.

Les nouvelles technologies sont parfaitement adaptées dans leur usage à la clientèle âgée :

ü il est facile de faire ses courses sur Internet, communiquer par email ; les portables ou ordinateur permettent d’être relié en permanence au monde, les ordinateur de poche permettent également de palier les trous de mémoire.

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Mais tous ces produits ne sont pas ciblés sur les seniors.

- Les questions à résoudre pour répondre aux besoins des seniors sont :

Inventer un concept bien situé en rapport prix qualité choix modernitéAdapter le produit au vieillissementDonner accès aux technologies de l’information et aux nouveaux circuits de vente

V – Seniors et TIC.

- Les seniors se passionnent de plus en plus pour le monde des nouvelles technologies.

- Ils s’intéressent de plus en plus à Internet et beaucoup s’affirment déjà via le courrier électronique, le transfert de fichier ou encore par des achats en ligne.

- La vie de famille étant moins mobilisée, les enfants et les petits-enfants étant de plus en plus éloignés : études à l’étranger, mutations professionnelles etc. Internet et les TIC en générale sont un moyen idéal pour rester en communication, soit par le biais du email soit par le biais des Web cams.

- Ils voient les opportunités à saisir et la facilité dont peut apporter Internet dans leurs projets ou dans la vie quotidienne :

Réservation de billet d’avion ou de voyage.Communication avec les proches ou amis.Trouver des renseignements sur divers sujets grâce aux forums, chats et autres discussions.Continuer à se nourrir intellectuellementOu tout simplement rompre la solitude et l’ennui.

Ils sont une cible que nous ne pouvons ignorer grâce à son pouvoir d’achat et son dy-namisme.

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V – Analyse de l’existant.

1 / Le clavier d’ordinateur.

- Les claviers sont nés avec les machines à écrire (vers 1850). L’industriel américain Remington, désirant standardiser la répartition des lettres de-mande à un linguiste Latham Sholes de proposer une répartition qui satisfasse au mieux aux contraintes de conceptions plutôt qu’à celles de l’utilisateur.

- Avec l’apparition des premiers ordinateurs domestique (1975), le clavier entre dans les foyers, et sa forme ne semble pas avoir réellement changé depuis.

- Le clavier d’ordinateur est donc aujourd’hui un produit courant, sensé être un produit de haute technicité.

- L’ergonomie d’un clavier d’ordinateur peut se partager en ergonomie de forme et ergonomie de frappe :

L’ergonomie de forme concerne la forme tridimensionnelle du clavier et la position relative des mains par rapport aux rangées de touche.

L’ergonomie de frappe concerne la structure de répartition des lettres sur les touches. Or, les dispositions AZERTY utilisée en France et QWERTY utilisée dans les pays anglophones ont été étudiées pour ralentir la frappe des secrétaires du temps ou les mar-teaux des machines à écrire mécanique s’emmêlaient. C’était il y a plus de 120 ans.

- Or, on se rend compte maintenant qu’ils créent des maladies professionnelles, des fati-gues et sont utilisation n’est pas forcément facile pour l’ensemble des utilisateurs.

- Cette remarque réveille l’intérêt de la conception d’un tel produit.

- Pourquoi ne pas se mettre à vendre des claviers présentant de véritables ergonomie de formes et de frappes adaptées à l’utilisateur ?

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- Certains diront que le standard AZERTY est passé dans les mœurs et qu’il est difficile de réapprendre à taper. Mais cet argument ne paraît pas comme valable car un fort pourcentage d’ordinateur acheté le sont par des débutants.

On peut en plus facilement démontrer que le temps d’apprentissage de la frappe et d’ap-préhension du clavier « standard » n’est pas si évident.

- D’autres évoquent l’avènement prochain des logiciels de reconnaissance de la parole et que l’enjeu n’en vau plus la chandelle.

Ë Cet argument n’effraie pas les constructeurs et fabricant de clavier qui n’accordent encore que peu d’importance à cette éventualité tant ces logiciels ne sont intéressants que dans de rares situations, sinon ils fatiguent ou nécessitent de parler comme une machine.

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- Le marché des claviers est principalement un marché de clavier classique (plus de 95%).

- Le marché du renouvellement ( acheter un nouveau clavier en dehors du package or-dinateur) est très restreint et le public n’est pas forcément « éduqué » aux considérations ergonomiques.

- D’autre par, la concurrence est très exacerbée dans ce secteur des périphériques infor-matiques. Les marges sont très faibles (un clavier droit se fabrique à 5 dollars à Taiwan) et les défis pour concevoir et industrialiser un nouveau clavier sont élevés (au minimum 2 millions d’euros). De ce fait le droit à l’erreur n’existe pas.

- Les claviers classiques regroupent les clavier « droits » et les claviers (2-pavés). L’un est celui que l’on connaît et utilise tous, l’autre est celui qui séparent les touches frap-pées par la main droite (pavé main droite) et les touches frappées par la main gauche (pavé main gauche). Le Microsoft Natural Keyboard étant le clavier de ce genre le plus vendu.

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- On peut noter d’autres critères de différenciation, mais qui ne sont malheureusement que des critères de marketing et d’achat : la communication infrarouge (ou wireless) avec l’unité centrale, la couleur ou la transparence du clavier, et surtout le « repose poignet ».

- Il y a aussi les claviers dit « ergonomique » que l’on peut appeler les « claviers sépa-rables ou réglables » ou encore les « claver entier ». Le « clavier séparable » (comme le Kinesis évolution cramer) ne nécessite plus de re-joindre les mains.

Les « claviers réglables » permettent de régler les angles de disposition des blocs de touches et parfois la distance entre eux (comme le Confort Keyboard System).

Les « claviers entiers » sont non réglables et se caractérisent par un volume important (comme l’Ulman ou le Maltron) et permettent aux mains de s’espacer et de travailler sans effort dans des surfaces quasi planes.

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- Il y a ensuite les claviers très innovant et qui font appel à la haute technologie.

Le premier (VKey pour Virtual Keyboard) est virtuel.

Le second n’a que deux touches (Orbitouch) ou plutôt deux gros joysticks.

Le troisième qui relève presque de la science-fiction est fait de simples rubans entor-tillés autour des doigts (le Kitty touch Typing)

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Pour ces claviers, on ne dispose pas d’une touche par lettre de l’alphabet. Mais c’est aussi le cas des claviers classiques à 124 touches puisqu’on ne dispose pas de touche spécifique pour les lettres majuscules.

On remarque qu’aucun clavier ne propose autant de touches que de codes ou symboles à afficher (on parle de codes ASCII)

- Un clavier est donc toujours un compromis entre le nombre de touches et la rapidité d’activation se faisant par une combinaison de mouvement de doigts.

Qu’appelle t-on un clavier alors ? Utilise t-on même nécessairement des doigts ? Pas né-cessairement dans les cas des handicapés moteurs qui utilisent tout type de mouvement valide (pieds par exemple ou mouvement des yeux) au sein d’un clavier personnalisé.

- La seule pensée suffira peut-être bientôt au vu des progrès de la bio nano technolo-gie.

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2 / Les technologies adaptées.

a ) « Raku raku pasokon » (PC facicle) des Japonais chez Fujitsu.

Propos recueilli dans un article ZDNet.fr écrit par Guillemin Christophe :

- Le groupe Japonais Fujitsu à conçu pour le japon un ordinateur portable spécialement conçu pour les personnes de plus de 60 ans qui affrontent pour la première fois ces nouvelles technologies.Sortie sous le nom de « raku raku pasokon » qui signifie PC facile à été conçu pour être simple à utiliser et sûr

Au Japon, seulement 50% des personnes de plus de 60 ans utilisent un ordinateur.

Selon la firme, il est probable que, compte tenu de la démographie japonaise (21% de plus de 65 ans), la demande pour ce genre de PC augmente, les seniors à mobilité réduite s’équipant pour communiquer et faire leurs courses sans sortir chez eux. (ZDNet.fr)

Pour Fujitsu, la « simplicité », c’est la bonne conjonction entre du « matériel, des logi-ciels et des services d’accompagnement ».

- L’ordinateur propose un accès direct vers les cinq application principales

- Son clavier comporte par exemple des touches de différentes couleurs qui signalent les lettres les plus employé. Les caractères y sont plus gros que sur les pavés alphanumériques habituels.

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- Des fonctions inexistantes sur les ordinateurs traditionnels, comme un bouton « sou-tient », facilite l’utilisation et permets d’activer des didacticiels et guides pour s’y re-trouver et résoudre d’éventuels problèmes.

- Un menu s’affiche aussi à l’allumage présentant un accès direct vers les cinq applica-tions les plus utilisées par le public visé.

Regarder les emails, naviguer sur Internet ect.selon les études mené par Fujitsu.

Le groupe à également mis en place tout un suivie de service par guichet téléphonique et Internet, gratuit durant un an.

b ) « MAGUI » de la société Simplistay.

- La société SIMPLISTAY à également développé une solution informatique adapté aux seniors. Le projet se présente sous forme d’un ordinateur PC sous Linux Baptisé « MAGUI » et a remporté le 1er prix du concours Lépine 2008.

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- « Notre système a pour but de réduire l’isolement des seniors en leur permettant de communiquer avec leur famille de manière très simple grâce à l’informatique », expli-que à ZDNet.fr, son inventeur Fabrice Guibaud.

- La machine est principalement dédiée aux maisons de retraite.

- MAGUI s’adapte aux difficultés physique, mentales et sensorielle des résidents.

Se présente sous la forme d’un écran plat tactile ni clavier, ni souris, ni unité centrale.

L’utilisateur tape sur des gros boutons colorés.

Les couleurs, la taille des boutons et du texte, leurs formes ainsi que le vocabulaire ont été choisis par les personnes âgées elles-mêmes.

- Parmi les fonctions proposé :

La visioconférence avec les proches ; il suffit de toucher la photo du proche que l’on veut appeler pour être mis en relation automatiquement et immédiatement.La réception d’emails avec lecture audio via synthèse vocale.La réception de photos présentés en diaporama.Une fonction répondeur permettant de recevoir des messages texte, audio ou vidéo.Des jeux notamment collectifs autour d’anagrammes sont aussi intégrés.Accès au menu des repasPrésentations des animations du jour ou toute information liée à la vie d’une maison de retraite.

Ce système présente quand même un bémol, pour un coût de 3000 à plus de 10 000 euros il est quasiment inaccessible aux particuliers.

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c ) Aller beaucoup plus loin.

Rester chez soi est souvent le vœu des personnes âgées qui sont attachées à leurs souve-nirs et qui ne souhaitent pas changer leurs habitudes.

Or, il se trouve que les avancées technologiques actuelles dans les domaines de la com-munication, des capteurs, de la gestion des accès et de la domotique… permettent d’en-visager la mise en oeuvre de solutions venant aider les personnes à mieux vivre la période de la vieillesse, surtout lorsque celle-ci implique des dépendances physiques ou psychiques.

Dans ce contexte, Rennes Métropole et les Universités de Rennes développent le projet IDA (Innovation, Domicile, Autonomie), une expérience au service du maintien à do-micile des seniors.

Plus concrètement, l’objectif du projet IDA est de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées le désirant. Pour ce faire, il s’applique à trouver des alternatives au pla-cement en établissement en apportant au sein du logement de la personne, un ensemble de services lui permettant continuer à vivre dans son environnement familier malgré l’augmentation de sa dépendance.

Il s’agit également de considérer une approche globale qui s’intéresse à l’ensemble des problématiques de la personne âgée et de l’organisation des professionnels du maintien à domicile et de la santé.

Des objectifs généraux - Apporter aux personnes âgées dépendantes des services TIC, validés par une méthodo-logie qui garantit qu’ils sont utiles et adaptés au maintien à domicile. - Apporter des services qui offrent un plus pour la personne âgée d’une part (bien-être, sécurité…) et pour les professionnels qui interviennent à domicile d’autre part (condi-tions de travail, gain de temps…) - Rechercher des montages financiers et des partenariat pour permettre l’accès à tous - S’assurer de la viabilité et de la pérennité des outils et services qui seront proposés et déployés, notamment en terme de coûts d’investissement, d’installation et de fonction-nement - Garantir l’inter-opérabilité des outils proposés (service global, approche systémique)

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- Améliorer l’évolutivité de l’habitat permettant de s’adapter à différents stades de la dépendance.

- Proposer des offres unifiées aux seniors qui souhaitent rester chez eux permettant de lutter contre la fracture numérique.

Inauguré en février 2009, un appartement prototype mis à disposition par Archipel Ha-bitat permet de développer différentes solutions de maintien à domicile. Ces services sont ensuite validés dans des appartements habités par des personnes âgées.

Présentation des premiers produits évalués

Produit I-pocartes de la société Communicartes

- Vise à répondre à un besoin de communication de la personne âgée avec ses proches à travers les outils numériques qui sont devenus le moyen de communication privilégiés des nouvelles générations.

- Vise à adresser un besoin de maintien de repères et de pertes de mémoire Fonctions phares évaluées :

- Mail simplifié

- Visio

- Agenda avec demande de validation d’actes quotidiens

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d ) Sources.

- www.francenumerique2012.fr

- « Bien vieillir dans la société de l’information », Une initiative i2010Plan d’action sur le vieillissement et les technologies de l’information et descommunications, {SEC(2007)811}

- Projet Ida - Innovation_Domicile_Autonomie - Innover pour le Confort de l’âge.

- http://www.fing.org/lift- http://liftconference.com/lift-france-09

- « Les attentes des seniors » , Etude TNS Sofres, 2007

BiTWiiN.com, la communauté des séniors actifs.

- SYNTHÈSE du BarCamp, «Design & Vieillissement: OLD IS NEW & BEAUTIFUL», du 07/03/09 à l’ENSCI, programme PlusLongueLaVie.net.

- www.e-sidor.fr

- « Les aînés sont-ils du mauvais côté de la fracture numérique ? », La lettre EMERIT n° 37- « La technologie à travers les âges », La lettre EMERIT n° 45.

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FICHE PRODUIT MUTAERO - ÉQUIPEMENT SANITAIRE 17/06/09

Lavabos vasque à poser DURAVIT vero avec plage de robineterie trop-plein et fixation 5O cm 045250

Mitigeur lavabo KYBOS Century laiton finition chromé

Désignation Quantité Étage

Vasque à poser - DURAVIT - Vero - 500mm - 045250 3

4

rdc, 1er, 8ièmrdc, 1er, 8ièm

3 rdc, 1er, 8ièm

Mitigeur lavabo - KYBOS - Century

Miroire H : sur mesure ; L : 500 ; P: 3

1er, 8ièm,9iem

1er, 8ièm,9iem

9iem

Cuvette suspendue - Ideal Standard - San Remo - R3401

Batis-support - Ideal Standard - Sans ligne - R6552

Lave-main de face ou d’angle - ATLANTIS - 00106320000

5

5

1

Evier - SMEG - LQ8861D 1 9iem

1 9iem

1 9iem

1 9iem

1 9iem

Mitigeur - SMEG - MDO51S

Lave-vaisselle intégrable - SMEG - EAN13/8017709098100

Four micro-onde encastrable - SMEG - S45MX

Réfrigérateur / conservateur - SMEG - 131L

Dimensions : haut sous bec 45 mm Saillie: 10 mm

Poids : NR

Nuancier blanc

Dimensions : Long 50 x larg 47 cm Hauteur: 13,5 cm

Poids : 15,8 kg

Nuancier chromé

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I. RÉAMÉNAGEMENT DE SANITAIRES ET CONCEPTION

ANNEXE II

D’UNE CUISINE

Cuvette suspendue Ideal standard porcelaine vitrifié Chasse direct à monter avec bâti support R3401

Nuancier 01 blanc

Dimensions : Long 53 x larg 36 cm Hauteur: 35 cm

Poids : 16 kg

Nuancier AC blanc

Dimensions : Long 132,5 x larg 61 cm Hauteur: 25,5 cm

Poids : 20.6 kg

Bâti-Support Ideal Standard à poser et fixer au sol réglable en hauteur R6552

Nuancier blanc

Dimensions : Long 34 x larg 34 cm Hauteur: 13,5 cm

Poids : NR

Lave-mains symétrique Atlantis fixation de face ou d’angle 34 cm sans trop-plein 00106320000

Evier SMEG encastrable semi-affleurant à parois droite + son mitigeur LQ861D / MDQ5IS

Epaisseur 1,2 mmBord 3 mm2 cuves 35 cm

Profondeur cuve 21 cmSous evier minimum 45 cmLivré avec bondes et siphon et branchement lave vaisselle

Poids : NR

Inox bross

3266

Lave-vzisselle SMEG tout intégrable classes AAA STA4645

Dimensions : larg 45 cm x prof 55 cm

Dimensions : larg 54 cm x prof 54 cm

Poids : NR

Contre-porte modulable Poids : NR

Réfrigérateur/conservateur intégrable SMEG 131 litre Fl167A

Hauteur: 87 cm

Cuve et contreporte inox

Contre-porte modulable

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RELEVÉS PHOTOGRAPHIQUE SUR CHANTIER

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QUELQUES VUES, PLANS ET COUPES DES SANITAIRES

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Vue d’ensemble /// wc // 9ieme étage

Identification

Designer :>> Jérémy GRONDIN

Dâte :>> 11 / 05 /09

L x H selon bati support

Mutaero réaménagementsanitaire

Vue d’ensemble /// lavabo // RDC, 1er et 8ieme étages

Identification

Designer :>> Jérémy GRONDIN

Dâte :>> 11 / 05 /09

Mutaero réaménagementsanitaire

Vue en détail /// face gauche et droite // Cuisine // 9ieme étage

+ proposition n°1

Identification

Designer :>> Jérémy GRONDIN

Dâte :>> 28/04/09

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QUELQUES VUES, PLANS ET COUPES DE LA CUISINE

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