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Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en Pologne Biuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce 2009 Numéro 10 ISSN 1507 - 7810 Le français@@@ c’est branché ! Francophonie 2009 Méthodologie du FLE - Réflexion Culture et coutumes de la francophonie

Tout le Bulletin PROF-EUROPE No 10, 2009 (Pages en couleur et pages 1 à 126 en noir et blanc)

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Bulletin de l’Association des Professeurs de Français en PologneBiuletyn Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

2009 Numéro 10 ISSN 1507 - 7810

• Le français@@@ c’est branché !

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éthodologie du FLE - Réflexion

• Culture et coutumes de la francophonie

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L’année scolaire vient à peine de reprendre que déjà, un peu partout en Silésie, on s’active à jeter les bases de ce que seront les événements entourant l’enseignement du français ou de la francophonie.

Pour ma part, j’ai repris mon bâton de pèlerin pour sillonner derechef les routes nombreuses et parfois encombrées de la province afin de continu-er mes rencontres avec les jeunes apprenants de français. Le projet des classes francophones n’a pas perdu une once d’intensité et l’année qui se profile s’annonce aussi chargée que passionnante. Ceci dit, c’est avec un entrain supplémentaire que j’ai repris mes activités de lecteur itinérant : en effet, certaines informations me sont parvenues des enseignants inscrits au projet qui font état des résultats déjà visibles générés par les efforts consentis jusqu’à présent pour promouvoir le français au rang de se-conde langue dans les divers établissements scola-ires de Silésie. Ainsi, deux groupes d’élèves se sont inscrits dans un lycée de Pszczyna à la condition sine qua non qu’on y ouvre une section de français, inexistante jusqu’alors. A Sosnowiec, 16 adolescents on passé leur bac de français, dans un des nombreux lycées de la ville, motivés par le projet, mes visites

et le dynamisme de leur professeur. 2 d’entre eux, encore hésitant au mois de juin, ont fini par s’inscrire la philologie romane de l’Université de Silésie, où on enregistre d’ailleurs une légère augmentation du nombre d’inscriptions pour le français, alors que les chiffres pointaient sans cesse vers le bas ces dernières années. J’ajoute que j’ai croisé dernièrement dans les couloirs de la faculté, les 7 élèves du lycée Chrobry de Pszczyna où j’enseigne depuis l’année dernière. En-fin, je rendrai bientôt visite aux 3 groupes d’enfants qui se sont inscrits aux cours de français dans une école primaire de la région, à la demande insistante des parents, fait assez rare pour qu’il mérite d’être mentionné.

Ces informations m’arrivent au compte gouttes et je suis persuadé qu’elle continueront dans ce sens. Si le travail est loin d’être terminé, il a pour le moins le mérite d’engendrer ses premiers fruits et un net sentiment de satisfaction auprès de tous les acteurs de ce formidable projet des classes francophones en Silésie.

Axel Louvrier

Lecteur itinérant (Wallonie-Bruxelles) en Silési

*****Il y a un peu plus de trois ans déjà, mon prédécesseur,

Daniel MENSCHAERT, appuyait une initiative de quelqu-es professeures passionnées dans le poviat de Pszczyna, sous la houlette de Mme Renata Klimek-Kowalska. Petit

à petit, un réseau de classes francophones est apparu et une dynamique s’est installée dans des écoles de plus en plus nombreuses.

Dès mon arrivée, j’ai été sensibilisé à ce projet et j’ai pu, « de visu », constater l’effervescence qui gagnait le réseau silésien, notamment lors des « Journées de la francophonie ».

A la lecture du texte de notre lecteur itinérant, Axel LOUVRIER, on constate que cette initiative, qui pouvait paraître un peu folle, amène des premiers résultats en-courageants. Comme partout, ce type de projet repose sur l’engagement et les qualités personnelles de ceux qui le portent. Qu’ils en soient donc chaleureusement remerciés !

Du coté de la Délégation « Wallonie-Bruxelles », d’autres informations positives viennent compléter cette courte présentation. Les 29 et 30 juin dernier, deux co-nventions ont été signées pour prolonger de 3 ans notre coopération dans le domaine des classes francophones de Silésie. Et c’est ici que se trouve la nouveauté … puisque, en plus de la convention signée avec le poviat de Pszczyna, une seconde convention a été signée, cette fois-ci, avec l’Université de Silésie qui donne son patro-nage au réseau.

C’est donc avec une énergie renouvelée et un parte-nariat élargi que nous abordons un nouveau triennum qui s’annonce plein de promesses.

Zénon Kowal

Délégué Wallonie-Bruxelles

Les classes francophones de Silésie … on prolonge !

Le Délégué avec le Recteur de l’Université de Silésie, M. Wiesław Banys lors de la signature de la convention

L’effervescence des « Journées de la Francophonie »Axel Louvrier, le bourgmestre de Studzionka et le Délégué entourant des lauréats

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Marianne multipliée

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FLASHS FRANCOPHONES - ZIELONA GÓRA 2009

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ProfEuroPE 2009 �www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

EDITORIALVoilà le premier numéro de notre bulletin édité lors du

nouveau mandat du Bureau national de PROF-EUROPE. Les membres du Bureau, pour une bonne partie renouvellant leur mandat pour les années 2008 – 20�2, tiennent, comme toujours, aux mêmes objectifs : oeuvrer pour améliorer la situation du français en Pologne.

Après l’année 2008 bien remplie (notre congrès de Pułtusk, Congrès de la FIPF à Québec, Assemblée générale de l’Association), la période suivante semble plus tranquille et ne connaît pas un si grand nombre d’événements spectaculaires... Mais il ne faut pas se laisser tromper, le travail continue. L’Association a pris part au Forum pour l’Emploi, continue la collaboration avec nos partenai-res traditionnels – la FIPF, l’Ambassade de France en Pologne, la Délégation Wallonie-Bruxelles, l’Association d’Amitié France-Pologne ou encore le Centre de Formation Continue d’Enseignants (CODN).

Notre famille associative s’est agrandie : 3 sections – Wrocław, Pszczyna, Łódź – sont venues se joindre à celles qui existent déjà. Les anciennes comme les nouvelles, les sections régionales sont

imbattables et ne cessent d’organiser des manifestations et activités diversifiées en faveur de la langue française.

Nous avons pris part au grand projet de relance du français en Pologne, Le Français@@@ c’est branché ! initié par l’Ambassade de France. Nos membres ont réalisé un millier de leçons de promotion pour inciter les élèves de la dernière classe du primaire à choisir le français comme seconde langue au collège. Ce projet sera continué dans l’avenir et l’Association tient à y assurer sa place.

Persévérant, le comité de rédaction renouvelle son appel à tous les membres de PROF-EUROPE : sans vos contributions, le bulletin n’existera pas, pour qu’il soit utile, vos textes et matériaux sont indispensables ! Faites part de vos idées et envoyez vos propositions de publication !

Ewa KalinowskaRédacteur en chef

Vice-Présidente de PROF-EUROPE

PROF - EUROPE Association des Professeurs de Français en Pologne Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

ISSN 1507 – 7810

Rédactrice en chef : Ewa KalinowskaComité de rédaction : Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, Anna Koenig-WiśniewskaRédaction et correction – Comité de rédactionCouverture: Jakub Kalinowski, Ewa Kalinowska

Rédaction et ser-vices techniques: POLIGRAFIA Janusz Laszczkowski 85-458 Bydgoszcz, ul.Wiejska 99 A, [email protected]

La rédaction décline toute responsabilité quant à la teneur des articles. Les textes ont été reproduits dans leur intégralité, les retouches concernant exclusivement le côté grammatical et orthographique.

Editorial / Słowo wstępne (fr.) ____________________________ 123Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego Organizacji Pożytku Publicznego w roku 2008 (pl.) _________ 123Activités 2008/2009 / Działalność oddziałów regionalnych PROF-EUROPE (fr.) ___________________________ 123Tableaux récapitulatifs ________________________________ 123Le français@@@ c’est branché ! – bilan _______________________ 123Journées de la Francophonie 2009 / Dni Frankofonii 2009 (fr. / pl.) _________ 123Mysłowice, Legnica, Białystok, Koło, Poznań, Koszalin, Zamość, Grudziądz, Toruń, Wrocław En direct des sections régionales / Z działalności oddziałów regionalnych (fr./ pl.) Jastrzębie Zdrój, Legnica, Lublin, Poznań, Koszalin, Łódź, Wrocław, Gliwice, Zielona Góra, Pszczyna, Bydgoszcz-Toruń, Varsovie, Olsztyn ____________ 123Méthodologie du FLE - Réflexion / Metodyka języka francuskiego – Refleksje (fr.) ____________________________________ 123E. Jastrzębska, Ethique dans l’éducation interculturelle _______________ 123H. Chmiel-Bożek, Produire un roman en classe ___________________ 123E. Kalinowska, Le genre policier – ses caractéristiques, son histoire, son exploitation pédagogiue __________ 123P. Borowczyk, Traduction des noms propres _____________________ 123.Expériences – Projets / Doświadczenia – Projekty (fr. / pl.) ____________ 123M. Szozda, Le français@@@ c’est branché en Grande Pologne ___________ 123A. Kaczmarek, Projets du Centre européen pour les Langues vivantes à Graz ____ 123E. Jastrzębska, Une lecture obligatoire ________________________ 123Activités pratiques ___________________________________ 123A. Koenig-Wiśniewska, Exploiter le blogue http://francuski.fr ___________ 123R. Kucharczyk, Humour en classe __________________________ 123Autres Associations /Inne Stowarzyszenia (fr.) ____________________ 123J. Stormgaard (Danemark), Chanson francophone: échos et diversités (suite) _______________________________ 123K. Perić (Canada), Enseignement bilingue au Canada ________________ 123Culture et coutumes de la francophonie / Kultura i zwyczaje frankofonii (fr.) ____ 123 Grand tintamarre acadien ______________________________ 123Carnaval de Binche __________________________________ 123Coin littéraire / Kącik literacki (fr.) __________________________ 123Jacques Sternberg, Histoires à mourir de vous, Contes glacés ____________ 123E.J., Visages de Bretagne _______________________________ 123

SOMMAIRE

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ProfEuroPE 20092 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

StOwARzySzEnIE

PROF-EUROPE Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w PolsceSiedziba : Al. Niepodległości 22 02-653 WarszawaAdres do korespondencji : ul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz

ZARZĄD GŁÓWNY – kadencja 2008 - 20�2:

Prezes: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek [email protected] honorowy: Janina Zielińska [email protected]: Ewa Kalinowska [email protected]: Urszula Paprocka-Piotrowska [email protected]: Anna Koenig-Wiśniewska [email protected]: Aleksandra Jaskólska [email protected]

Adres internetowy: www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

ODDzIAŁy REGIOnALnE 2009Białystok Prezes: Elżbieta [email protected]

Uniwersytet w BiałymstokuKatedra Neofilologii ul. Liniarskiego 3 15-420 Białystok tel. (085) 745 75 26 fax. (085) 745 75 16

Lublin Prezes: Richard Sorbet [email protected]

KUL Jana Pawła II – IFRAl. Racławickie 1420-950 Lublinfax: (0/81) 445.43.55

Bydgoszcz i ToruńPrezes: Marta [email protected]

NKJO ul. Dworcowa 80 85-010 Bydgoszcz fax: (052) 322 16 61 tel. (0) 601 67 95 72

Adres do korespondencji:Marta Samolej-Chmielewskaul. Lelewela 2”b”/1087-100 Toruń

ŁódźPrezes : Włodzimierz Glamaciń[email protected]

Ośrodek Alliance Française

Uniwersytetu Łódzkiegoul. Składowa 41/4390-127 Łódźtél. : +48 42 665 52 85fax : +48 42 665 52 87

Gdańsk Prezes: Grażyna Tarnawska [email protected]

VIII L.O. im. KEN ul. Kartuska 128 80-136 Gdańsk tel. (058) 302 00 10

OlsztynPrezes : Jan [email protected]

Centrum Polsko-Francuskieul. Dąbrowszczaków 3910-542 Olsztyntel. (089) 527 63 73

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ProfEuroPE 2009 �www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

StOwARzySzEnIE

ODDzIAŁy REGIOnALnE 2009

Gliwice Prezes: Małgorzata Twardoń[email protected]

NKJO ul. Bojkowska 37 44-101 Gliwice

Poznań Prezes: Maria Szozda [email protected]

UAM, KJO ul. Międzychodzka 5 60-371 Poznań tel. (061) 829 27 43 fax.(061) 829 27 59

Jastrzębie Zdrój Prezes: Renata Klimek-Kowalska [email protected]

NKJO ul. Opolska 344-335 Jastrzębie Zdrój tel/fax. (032) 473 26 14

PszczynaPrezes: Edyta [email protected]

I LO im. Bolesława Chrobregoul. 3 Maja 7 43-240 Pszczyna

Koszalin Prezes: Katarzyna Sobańska [email protected]

Zespół Kolegiów Nauczycielskich w Koszalinie 75-582 Koszalin ul. Leśna 1 tel. 094/343 01 93 fax 094/34 165 86

Warszawa Prezes: Anna Grzegorowska [email protected]

UKKNJFAl. Niepodległości 22 02-653 Warszawa

LegnicaPrezes: Lucyna [email protected]

NKJO Pl. Zamkowy 159-220 Legnicatel. (076) 86 248 64fax. (076) 86 221 50www.nkjo-legnica.oswiata.org.pl

WrocławPrezes: Renata Kaliń[email protected]

LO VIIIim. B. Krzywoustegoul. Zaporoska 7153-415 Wrocław

Kraków Prezes: Małgorzata Pamuła [email protected]

Instytut Neofilologii Akademia Pedagogiczna w Krakowie ul. Podchorążych 2 30-084 Kraków tel. (012) 662 62 01 tel./fax (012) 662 61 99

Zamość Prezes: Bernarda [email protected]

III LO w Zamościuul. Kilińskiego 15 22-400 Zamość tel. (084) 638 65 57

Zielona Góra Prezes: Andrzej [email protected]

Uniwersytet Zielonogórski Al. Wojska Polskiego 71a 65-762 Zielona Góra tel. (068) 328 31 61 lub 328 31 50

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Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

Sprawozdanie z działalności PROF-EUROPE Stowarzyszenia nauczycieli Języka Francuskiego Organizacji Pożytku Publicznegow roku 2008

1) DANE O ORGANIZACJI

POŻYTKU PUBLICZNEGO

2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

Nazwa PROF-EUROPE – Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce

SiedzibaAl. Niepodległości 22, 02-653 Warszawa, tel. 022 553 33 33

Adres do korespondencjiNauczycielskie Kolegium Języków Obcychul. Dworcowa 80, 85-010 Bydgoszcz fax: (52) 322 16 61 tel.: 0 515 288 458, 0 516 104 611 e-mail: [email protected] internetowa: www.profeurope.pl

Data wpisu w Krajowym Rejestrze Sądowym15.11.2004

Numer KRS-u, statystyczny numer identyfikacyjny w systemie REGON, NIPNumer KRS: 0000221486 Regon: 011115111 NIP 525-16-42-158 Numer konta: BZ WBK S.A. I O/Bydgoszcz 21 1090 1072 0000 0001 0372 2521

Dane dotyczące członków zarządu stowarzyszeniaZarząd Główny:Prezes: Małgorzata Piotrowska-Skrzypek Wiceprezesi: Ewa Kalinowska i Renata Klimek-KowalskaSekretarz: Anna Koenig-WiśniewskaSkarbnik: Joanna BukarowiczCzłonek: Urszula Paprocka-Piotrowska

STRUKTURA STOWARZYSZENIA W roku 2008 Stowarzyszenie liczyło około 450 zarejestrowanych członków działających w 13 oddziałach regionalnych powołanych odpowiednimi uchwałami i zarejestrowanych w Krajo-wym Rejestrze Sądowym (KRS). Oddziały regionalne: Warszawa, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie Zdrój, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gliwice, Gdańsk, Kraków oraz Legnica.Stowarzyszenie należy do Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF), której siedziba mieści się w Sèvres, pod Paryżem (www.fipf.org).

Cele statutowe Stowarzyszenia PROF-EUROPE określone w §5 statutu1) Prowadzenie działalności informacyjnej i szkoleniowej wśród nauczycieli języka francuskiego,2) propagowanie, udostępnianie i opracowywanie nowych metod nauczania języka francuskie-

go oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie,3) integracja środowiska nauczycieli języka francuskiego, nauczycieli przedmiotów wykładanych

po francusku i nauczycieli nauczania zintegrowanego i przedszkolnego, prowadzących zajęcia z języka francuskiego,

4) podejmowanie działań w zakresie nauki, edukacji, oświaty i wychowania,5) podejmowanie działań na rzecz integracji europejskiej oraz kontaktów i współpracy między

społeczeństwami,

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ProfEuroPE 2009 5www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

6) promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyj-nych,

7) wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywaniu problemów dydaktycznych, wzbogacanie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języka francuskiego,

8) ułatwianie startu zawodowego młodym nauczycielom języka francuskiego, absolwentom filo-logii romańskiej i absolwentom kierunków dających uprawnienia do nauczania języka francu-skiego,

9) promowanie idei frankofonii w Polsce.

Sposoby realizacji celów statutowych określone w §6 i §7 statutu

Stowarzyszenie realizuje swoje cele poprzez:1) Rozpowszechnianie materiałów naukowo-dydaktycznych,2) organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympozjów

i konferencji naukowych,3) tworzenie ośrodków dydaktycznych dla nauczycieli języka francuskiego oraz organizowanie

współpracy z innymi ośrodkami tego typu,4) prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego,5) prowadzenie działalności szkoleniowej,6) organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także

z szerzeniem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich.

§ 7. Stowarzyszenie prowadzi:

a) działalność odpłatną pożytku publicznego w następującym zakresie:- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie językoznawstwa i literaturoznawstwa (PKD

73.20.D)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie bibliotekarstwa i informacji naukowo-tech-

nicznej (PKD 73.20.E)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie kulturoznawstwa i sztuk pięknych (PKD 73.20. G)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie psychologii, socjologii i pedagogiki (PKD

73.20.H)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie pozostałych nauk humanistycznych i społecz-

nych (PKD 73.20.I)- działalność związana z tłumaczeniami i usługami sekretarskimi (PKD 74.85.Z)- działalność związana z organizacją targów i wystaw (PKD 74.87.A)- nauka języków obcych (PKD 80.42.A)- działalność wydawnicza drukowania kalendarzy, kart pocztowych i plakatów (PKD 22.15.Z)- prowadzenie działalności informacyjnej i szkoleniowej wśród nauczycieli języka francu-

skiego (PKD 91.33.Z)- propagowanie, udostępnianie i opracowywanie nowych metod nauczania języka francu-

skiego oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie (PKD 91.33.Z)- integracja środowiska nauczycieli języka francuskiego, nauczycieli przedmiotów wykłada-

nych po francusku i nauczycieli nauczania zintegrowanego i przedszkolnego, prowadzą-cych zajęcia z języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań w zakresie nauki, edukacji, oświaty i wychowania (PKD 91.33.Z)- podejmowanie działań na rzecz integracji europejskiej oraz kontaktów i współpracy mię-

dzy społeczeństwami (PKD 91.33.Z)- promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyj-

nych (PKD 91.33.Z)- wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywaniu problemów dydaktycznych, wzbogaca-

nie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)- ułatwianie startu zawodowego młodym nauczycielom języka francuskiego, absolwentom

filologii romańskiej i absolwentom kierunków dających uprawnienia do nauczania języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- promowanie idei frankofonii w Polsce (PKD 91.33.Z)- rozpowszechnianie materiałów naukowo-dydaktycznych (PKD 91.33.Z) - organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympo-

zjów i konferencji naukowych (PKD 91.33.Z)- tworzenie ośrodków dydaktycznych dla nauczycieli języka francuskiego oraz organizowa-

nie współpracy z innymi ośrodkami tego typu (PKD 91.33.Z)- prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

cd. na s. 6

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ProfEuroPE 20096 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

- prowadzenie działalności szkoleniowej (PKD 80.42.B)- organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także

z szerzeniem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich (PKD 91.33.Z)

b) działalność nieodpłatną pożytku publicznego w następującym zakresie:- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie językoznawstwa i literaturoznawstwa (PKD 73.20.D)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie bibliotekarstwa i informacji naukowo-technicznej

(PKD 73.20.E)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie kulturoznawstwa i sztuk pięknych (PKD 73.20. G)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie psychologii, socjologii i pedagogiki (PKD 73.20.H)- prace badawczo-rozwojowe w dziedzinie pozostałych nauk humanistycznych i społecz-

nych (PKD 73.20.I)- działalność związana z tłumaczeniami i usługami sekretarskimi (PKD 74.85.Z)- działalność związana z organizacją targów i wystaw (PKD 74.87.A)- nauka języków obcych (PKD 80.42.A)- działalność wydawnicza drukowania kalendarzy, kart pocztowych i plakatów (PKD 22.15.Z)- prowadzenie działalności informacyjnej i szkoleniowej wśród nauczycieli języka francu-

skiego (PKD 91.33.Z)- propagowanie, udostępnianie i opracowywanie nowych metod nauczania języka francu-

skiego oraz wymiana doświadczeń w tym zakresie (PKD 91.33.Z)- integracja środowiska nauczycieli języka francuskiego, nauczycieli przedmiotów wykłada-

nych po francusku i nauczycieli nauczania zintegrowanego i przedszkolnego, prowadzą-cych zajęcia z języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- podejmowanie działań w zakresie nauki, edukacji, oświaty i wychowania (PKD 91.33.Z)- podejmowanie działań na rzecz integracji europejskiej oraz kontaktów i współpracy mię-

dzy społeczeństwami (PKD 91.33.Z)- promowanie nauczania języka francuskiego w Polsce na wszystkich szczeblach edukacyj-

nych (PKD 91.33.Z)- wymiana doświadczeń, pomoc w rozwiązywaniu problemów dydaktycznych, wzbogaca-

nie i doskonalenie warsztatu pracy nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)- ułatwianie startu zawodowego młodym nauczycielom języka francuskiego, absolwentom

filologii romańskiej i absolwentom kierunków dających uprawnienia do nauczania języka francuskiego (PKD 91.33.Z)

- promowanie idei frankofonii w Polsce (PKD 91.33.Z)- rozpowszechnianie materiałów naukowo-dydaktycznych (PKD 91.33.Z)- organizowanie szkoleń dla nauczycieli języka francuskiego, w tym organizowanie sympo-

zjów i konferencji naukowych (PKD 91.33.Z)- tworzenie ośrodków dydaktycznych dla nauczycieli języka francuskiego oraz organizowa-

nie współpracy z innymi ośrodkami tego typu (PKD 91.33.Z)- prowadzenie działalności wydawniczej dla nauczycieli języka francuskiego (PKD 91.33.Z)- prowadzenie działalności szkoleniowej (PKD 80.42.B)- organizowanie konkursów, festiwali oraz imprez związanych z językiem francuskim, a także

z szerzeniem kultury Francji i innych obszarów frankofońskich (PKD 91.33.Z).

2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

Formy realizacji celów statutowych w roku 2008

Większość oddziałów zorganizowała w ciągu całego roku spotkania, szkolenia, konferencje i konkursy. Szczególnie bogate w wydarzenia promujące język francuski i jego nauczanie były Światowe Dni Frankofonii obchodzone w marcu.

Informacje dotyczące działalności oddziałów:Trzynaście oddziałów regionalnych PROF-EUROPE : Warszawa, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie

Zdrój, Legnica, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gliwice, Gdańsk, Kraków zaplanowało i zorganizowało w roku 2008 wiele wydarzeń oraz imprez w kilkunastu miastach Polski:

• Pierwszy Ogólnopolski Kongres Nauczycieli Języka Francuskiego • w związku z upływem kadencji odbyło się Walne Zgromadzenie PROF-EUROPE, podczas

którego wybrany został nowy Zarząd Główny (na lata 2008 – 2012);• 34 konkursy i festiwale dotyczące Francji, frankofonii i języka francuskiego (teatr, piosenka,

poezja, komiks, ortografia...) - dla uczniów i studentów (różne kategorie wiekowe i różny stopień znajomości języka)

• 23 szkolenia oraz warsztaty dla uczących się i/lub nauczycieli;

cd. ze s 5

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Główne cele stowarzyszeń dotyczą:- wywierania wpływu na politykę językową- promocji języków i kultur- kształcenia / doskonalenia zawodowego Prawie wszystkie Stowarzyszenia są bardzo pozytywnie nastawione do projektu REAL i

chętne do współpracy. Chcą się dzielić się przykładami dobrej praktyki, wymieniać infor-macje, informować nauczycieli języków obcych o różnych przedsięwzięciach, wywierać wpływ na politykę europejską, promować wielojęzyczność, wspierać różnorodność kultu-rową. Rezultatem przedsięwzięcia jest wysłany do Komisji Europejskiej raport - przedsta-wiający obecną sytuację stowarzyszeń.

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

• 4 seminaria / forum wymiany doświadczeń dla nauczycieli (metodyka nauczania, języka francuskiego, nauczanie przy wykorzystaniu różnorodnych materiałów dydaktycznych, praca z różnymi podręcznikami, etc.) ;

• 15 różnego rodzaju wydarzeń artystycznych (koncert, wystawa i in.) ;• 8 spotkań z wydawcami, autorami podręczników lub innych opracowań metodycznych ; • kilkanaście różnego rodzaju projektów : np. spotkania z przedstawicielami władz lokalnych,

różne wydarzenia zw. z Dniami Frankofonii – spektakle, wystawy plakatów lub fotografii i inne, zawody sportowe, programy radiowe);

• nieokreślona liczba spotkań « zwykłych » - roboczych członków oddziałów regionalnych poświęconych sprawom organizacyjnym, przygotowaniu wydarzeń « zewnętrznych », jak też spotkania o charakterze « rozrywkowym » (pokazy filmowe, spotkania choinkowe, cia-sto na Trzech Króli…)

• całe Stowarzyszenie, Zarząd Główny oraz oddziały regionalne, bierze udział w realizacji ogólnopolskiego projektu Ambasady Francji „Francuski@@@@ i kontaktujesz”, mającego na celu promocję nauki i nauczania języka francuskiego (od listopada 2008 r.)

[Szczegółowe zestawienie imprez organizowanych przez Oddziały terenowe znajduje się w dalszej części biuletynu.)

Udział w projekcie międzynarodowym REAL (Réseau Européen des Associations de Langues

/ European network of language teachers associations – Europejska Sieć Stowarzyszeń Nauczycieli Języków Obcych)

Od października 2006 roku PROF - EUROPE Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce uczestniczy w projekcie REAL, finansowanym przez Komisję Europejską. Projekt zakłada utworzenia sieci stowarzyszeń nauczycieli języków obcych Unii Europejskiej, krajów członkow-skich i krajów Europejskiego Stowarzyszenia Wolnego Handlu (AELE - Association Européenne de Libre Echange). Sieć ta mogłaby ułatwić nauczycielom języków obcych, zrzeszonym w sto-warzyszeniach, nawiązanie kontaktów i bliskiej współpracy ze stowarzyszeniami z innych krajów europejskich.

Stowarzyszenia nauczycieli języków obcych różnią się zarówno pod względem struktury i za-sięgu. To, co je łączy, to chęć promocji nauki języków obcych i wspierania swoich członków. To dzięki nim i podejmowanym przez nich wszystkich działaniom, istnieje możliwość szybkiego i skutecznego nawiązania kontaktów z nauczycielami w terenie. Umożliwia to również wywieranie rzeczywistego wpływu na jakość nauczania języków obcych w krajach członkowskich Unii Euro-pejskiej. Objęta strukturą sieć stowarzyszeń nauczycieli języków obcych na poziomie europej-skim miałaby również inne zalety. Pozwoliłaby między innymi na:

- zebranie informacji dotyczących różnych stowarzyszeń w Europie,- stworzenie możliwości ścisłej współpracy pomiędzy stowarzyszeniami,- informowanie nauczycieli o nauczaniu języków obcych w Europie,- podejmowanie wspólnych przedsięwzięć kształtujących politykę językową na poziomie

krajowym i europejskim,- promowanie wielojęzyczności i wspieranie różnorodności kulturowej,- dzielenie się przykładami dobrej praktyki i pomysłami w zakresie nauczania języków ob-

cych. Pierwszy etap projektu poświęcony był opracowaniu bazy danych. Po raz pierwszy w Europie przeprowadzona została tak kompleksowa ankieta. Do września 2007 roku 138 stowarzyszeń z 27 krajów Europy odpowiedziało na apel i wypełniło ankietę projektu REAL. Teoretycznie około 174 000 nauczycieli zostało poinformowanych o tym projekcie:

- ponad 70% respondentów to przedstawiciele szkolnictwa średniego i wyższego.- 68% to stowarzyszenia jednojęzyczne (najczęściej występujące języki to angielski, francu-

ski, niemiecki i hiszpański), a 6% to stowarzyszenia wielojęzyczne (z takimi językami jak arabski, chiński lub języki Afryki.)

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W roku 2008 była realizowana kolejna część projektu – pod nazwą REAL 2. Działania skupiły się na aktualizacji informacji dot. stowarzyszeń nauczycieli języków obcych w Europie, i opracowaniu cyklu seminariów i szkoleń dla nauczycieli i prezesów stowarzyszeń.

Więcej informacji na temat projektu na stronie: www.ciep.fr/expert_langues/etrangeres/real.php

Ekipa projektu REAL 2

Europejska sieć stowarzyszeń nauczycieli języków obcych Réseau européen des associations de professeurs de languesNiemcy: GMF - Modern Language Association (Konrad SCHRODER)Hiszpania: FAPFE - Fédération espagnole des associations de professeurs de français (Julian SERRANO)Francja : APLV - Association des professeurs de langues vivantes (Jean-Yves PETITGIRARD)Wielka Brytania: ALL - Association for Language Learning (Linda PARKER)Islandia: STIL - Association of language teachers in Iceland (Sigurborg JONSDOTTIR)Włochy: LEND -Lingua e nuova didattica ( Silvia MINARDI)Polska: PROF-EUROPE - Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce (Renata KLIMEK- KOWALSKA)Rumunia: MATE- Moldavian Association of Teachers of English (Rodica VULCANESCU)

Projekt ogólnopolski « FRANCLIP » Enseigner/apprendre le français avec des méthodes non-conventionnelles (Nauczać i uczyć się języka francuskiego metodami niekonwencjonalnymi) realizowany w okresie wrzesień 2007 – kwiecień 2008)

Stowarzyszenie PROF -EUROPE rozpoczęło jesienią 2007 roku realizację projektu pod nazwą „ FRANCLIP”, na który otrzymało wsparcie z Ministerstwa Spraw Zagranicznych Francji poprzez Dział Współpracy Kulturalnej Ambasady Francji i Międzynarodową Federację Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF). Projekt miał formę konkursową, jego celem było stymulowanie kreatywności nauczycieli języka francuskiego we wdrażaniu niekonwencjonalnych metod języka francuskie-go. Do konkursu zgłoszono kilkanaście projektów. Jury Konkursu (członkowie Zarządu Głównego PROF –EUROPE: p. Piotrowska-Skrzypek, Prezes, p. Kalinowska, Wiceprezes, p. Koenig-Wiśniewska, Sekretarz) nagrodziło projekt opracowany przez panią Zuzannę Kopeć, nauczycielkę języka fran-cuskiego wraz z uczniami Liceum Ogólnokształcącego nr 2 w Białymstoku. Nauczyciel – laureat otrzymał odznaczenie „Nauczyciel Kreatywny”, uczniowie biorący udział w projekcie – dyplomy; szkoła – materiały związane z nauczaniem i promocją języka francuskiego. Ostatni etap projektu – wręczenie nagrody nauczycielowi – laureatowi miał miejsce podczas Ogólnopolskiego Kon-gresu Nauczycieli Języka Francuskiego w Pułtusku w kwietniu 2008 roku. Kilka najciekawszych projektów zostało nagrane na płytę DVD, która znalazła się wśród materiałów kongresowych, wrę-czanych każdemu uczestnikowi.

Konkurs ogólnopolski „Innovation pédagogique – �0 mots de la francophonie” (Innowacje pedagogiczne – �0 słów frankofonii, realizowany w okresie luty – kwiecień 2008)

Wiosną 2008 roku, Stowarzyszenie PROF –EUROPE przeprowadziło konkurs dla nauczycieli ję-zyka francuskiego oraz studentów – przyszłych nauczycieli – polegający na przygotowaniu fiszek pedagogicznych i scenariuszy lekcji francuskiego w oparciu o „10 mots de la francophonie” (10 słów frankofonii). Jest to prestiżowy konkurs organizowany od dziesięciu lat pod patronatem Or-ganisation Internationale de la Francophonie – OIF (Międzynarodowej Organizacji Frankofonii – której Polska jest członkiem-obserwatorem) oraz Délégation générale à la langue française et aux langues de France – DGLFLF (Główny Komitet ds. języka francuskiego i języków Francji). W 2008 roku Stowarzyszenie PROF-EUROPE zostało zaproszone do organizacji edycji europejskiej tego konkursu, na co otrzymało wsparcie z Ministerstwa Spraw Zagranicznych Francji za pośrednic-twem Działu Współpracy Kulturalnej Ambasady Francji i Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF). Do konkursu zgłoszono kilkanaście projektów. Jury Konkursu (człon-kowie Zarządu Głównego PROF –EUROPE: p. Piotrowska-Skrzypek, Prezes, p. Koenig-Wiśniewska, Sekretarz, p. Bukarowicz, Skarbnik) nagrodziło autorów 10 najciekawszych konspektów lekcji, którzy wzięli bezpłatnie udział w Ogólnopolskim Kongresie Nauczycieli Języka Francuskiego (25-27 kwietnia 2008 r., Pułtusk). Autorzy 3 najlepszych konspektów otrzymali ponadto nagrody pieniężne: p. Anna Matera-Klinger (Poznań), p. Aleksandra Jaskólska (Bydgoszcz) oraz p. Marlena

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

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2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

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ProfEuroPE 2009 �www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

Deckert (Lublin). Ostatni etap konkursu – wręczenie nagród laureatom – miał miejsce podczas Ogólnopolskiego Kongresu Nauczycieli Języka Francuskiego w Pułtusku w kwietniu 2008 roku.

Konspekty lekcji zgłoszone do udziału w konkursie zostały nagrane na płytę CD, która znalazła się wśród materiałów kongresowych, wręczanych każdemu uczestnikowi.

Współpraca z innymi stowarzyszeniami

Zarząd Stowarzyszenia współpracuje z Towarzystwem Przyjaźni Polsko-Francuskiej w or-ganizowaniu przedsięwzięć na niwie języka oraz kultury francuskiej i frankofońskiej.

PROF-EUROPE kontynuuje współpracę z Francuską Izbą Przemysłowo-Handlową w Polsce (CCI-FP). Nasze Stowarzyszenie miało swoje stanowisko reklamujące podczas Forum na Rzecz zatrud-nienia pod tytułem „Bonjour Kariero” odbywającym się w dniach 27-28 lutego 2008 r. w Bibliote-ce Uniwersyteckiej w Warszawie na ul. Dobrej 56/66. Szczegóły z tego wydarzenia znajdują się na stronie : http://www.ccifp.pl/index.php?mod=event&lang=pl&year=2007&z=3&showevent=527

Stowarzyszenie było zawsze reprezentowane przez Zarząd Główny na regularnych zebraniach partnerów działających na rzecz rozwoju języka francuskiego w Polsce. W zebraniach tych, orga-nizowanych w Warszawie, brali udział m.in. przedstawiciele Ambasady Francji, TPPF, CCIFP, CODN, Uniwersytetu Warszawskiego, Instytutu Francuskiego, Alliance Française i wydawnictw. Celem zebrań jest wzajemne przekazywanie informacji na temat bieżących działań oraz organizowanie wspólnych akcji na rzecz promocji języka francuskiego.

Współpraca z Ambasadą Francji i państw frankofońskich

Stała współpraca rozwija się bardzo dobrze. O codzienne kontakty dbają szczególnie przedsta-wiciele Działu Współpracy Kulturalnej i Edukacyjnej Ambasady Francji, którzy są zawsze obecni w ważnych przedsięwzięciach Stowarzyszenia. Stowarzyszenie otrzymuje także roczną subwencję z Ambasady Francji na realizację swych celów statutowych i wydawanie biuletynu.

Rok 2008 to rok owocny, jeśli chodzi o rozwinięcie współpracy z Ambasadą Belgii reprezen-towaną przez Przedstawicielstwo Francuskojęzycznej Wspólnoty Belgii Walonia-Bruksela, które chętnie uczestniczy w działaniach Stowarzyszenia zarówno ogólnopolskich, jak i regionalnych np. Forum Frankofońskie, organizowane na Śląsku przez oddział Jastrzębie Zdrój. PROF-EUROPE otrzymało także jednorazową dotację Przedstawicielstwa Walonia-Bruksela na wydanie biulety-nu.

Współpraca z Ambasadą Francji oraz z Przedstawicielstwem Walonii-Brukseli była w roku 2008 szczególnie potrzebna i intensywna – ze względu na Kongres w Pułtusku i pomoc udzieloną Sto-warzyszeniu (sfinansowanie przyjazdu wykładowców z Francji i Belgii).

W październiku 2008 roku odbyło się w Ambasadzie Francji doroczne spotkanie lektorów fran-cuskich uczących w różnych instytucjach edukacyjnych w wielu miastach Polski. Sprawozdanie z działalności Stowarzyszenia, w tym - z Kongresu nauczycieli języka francuskiego w Pułtusku, jego oddziałów regionalnych oraz udział Stowarzyszenia w realizacji ogólnopolskiego projektu Amba-sady Francji „Francuski@@@@ i kontaktujesz”, mającego na celu promocję nauki i nauczania języ-ka francuskiego (przewidywany okres realizacji: listopad 2008 r. – czerwiec 2009 r.) przedstawiła p. Małgorzata Piotrowska-Skrzypek, Prezes. W spotkaniu uczestniczyło także kilkunastu innych przedstawicieli PROF - EUROPE.

Udział w szkoleniach i seminariach międzynarodowych

• XII. Kongres Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego (FIPF), lipiec 2008 r., Québec, Kanada: międzynarodowy kongres organizowany przez FIPF raz na cztery lata. Stowarzyszenie PROF-EUROPE było reprezentowane przez: Małgorzatę Piotrowską-Skrzypek, Renatę Klimek-Kowalską, Ewę Kalinowską, Annę Koenig-Wiśniewską i Urszulę Paprocką-Piotrowską. Członkowie PROF-EUROPE wygłosili referaty, uczestniczyli w sesjach plakatowych i dyskusjach, organizowali stoisko Komisji Europy Środkowej i Wschodniej.

Udział w ww. kongresie służył nawiązaniu i podtrzymaniu kontaktów ze stowarzyszeniami nauczycielskimi z zagranicy, wymianie doświadczeń, osoby reprezentujące PROF-EUROPE wy-głaszały referaty, przedstawiały wyniki projektów. Prezes honorowy PROF-EUROPE, pani Janina Zielińska została pierwszym doradcą Prezesa FIPF, a Prezes PROF-EUROPE, pani Małgorzata Pio-trowska-Skrzypek została wybrana na wiceprezesa Komisji Europy Środkowej i Wschodniej FIPF.

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2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

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Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

Udział w międzynarodowym konkursie ogłoszonym przez Fonds Mondial pour l’Enseigne-ment du Français (FMEF, Międzynarodowy Fundusz na rzecz Nauczania Języka Francuskiego: finał – lipiec 2008 r.)

PROF-EUROPE zgłosiło swój udział w konkursie na najbardziej dynamicznie działające stowa-rzyszenie nauczycieli języka francuskiego, ogłoszonym przez FMEF (oddział w Québecu) oraz Fundację Desjardins (Québec, Kanada), złożyło odpowiednią dokumentację (tabele działalności z lat 2006 – 2008, biuletyny oraz inne materiały opracowane przez Stowarzyszenie). W konkursie wzięło udział kilkanaście stowarzyszeń z kilku krajów. W kwietniu 2008 r. PROF-EUROPE zostało zawiadomione przez organizatorów, że zostało laureatem ww. konkursu i otrzymało główną na-grodę. Wręczenie nagrody oraz dyplomu miało miejsce podczas XII. Kongresu FIPF w Québecu (lipiec 2008 roku).

Biuletyn PROF-EUROPE (ISSN �507-78�0)

W kwietniu 2008 r. ukazał się numer specjalny biuletynu, poświęcony 15-leciu powstania PROF-EUROPE zawierający rys historyczny Stowarzyszenia, prezentację oddziałów regionalnych oraz ich działalności. Biuletyn znalazł się wśród materiałów kongresowych, wręczanych każdemu uczestnikowi Kongresu w Pułtusku.

W końcu grudnia ukazał się ponadstustronicowy, numer 9 biuletynu Stowarzyszenia zawierający wiadomości z działalności Stowarzyszenia w roku szkolnym/akademickim 2007/2008, sprawozdanie z Kongresu w Pułtusku, relację z udziału członków Stowarzyszenia w Kongresie w Québec, raporty z imprez organizowanych w czasie Dni Frankofonii, prezentację instytucji partnerskich PROF-EUROPE, artykuły metodycz-ne, scenariusze lekcji, kącik literacki oraz inne przydatne informacje. Prace redaktorskie i wydawnicze koordynowała pani Ewa Kalinowska – redaktor naczelny Biuletynu, Wiceprezes Stowarzyszenia; w skład ko-mitetu redakcyjnego wchodzą także - Małgorzata Piotrowska-Skrzypek i Anna Koenig-Wiśniewska.

Ogólnopolski Kongres Nauczycieli Języka Francuskiego w Pułtusku

W dniach 25-27 kwietnia 2008 roku odbył się w Pułtusku Ogólnopolski Kongres Nauczycie-li Języka Francuskiego, którego głównym pomysłodawcą i organizatorem było Stowarzysze-nie PROF-EUROPE (przygotowania do Kongresu rozpoczęto w 2006 roku). W Kongresie wzięło udział ponad 300 przedstawicieli wszystkich szczebli nauczania języka francuskiego w Pol-sce – od nauczycieli uczących w szkołach podstawowych po wykładowców uniwersyteckich; Kongres zgromadził również przedstawicieli instytucji rządowych i pozarządowych. Wszyscy członkowie Zarządu Głównego Stowarzyszenia byli członkami Komitetu Organizacyjnego. W skład Komitetów: Tematycznego, Naukowego weszli wybitni przedstawiciele glottodydaktyki polskiej i zagranicznej. W Kongresie uczestniczyli, na wszystkich etapach przygotowań i reali-zacji, partnerzy frankofońscy obecni i działający w Polsce : Ambasady Francji, Kanady, Szwajca-rii, Przedstawicielstwo Walonii-Brukseli, Uniwersytet Warszawski, Katolicki Uniwersytet Lubel-ski, TPPF, Alliance Française, wydawnictwa i księgarnie: Hachette, Nowela. Wśród uczestników Kongresu znaleźli się nauczyciele z wielu krajów – Polski, Francji, Belgii, Czech, Litwy, Hiszpanii, Włoch, Holandii.

Zrealizowano stronę internetową kongresu, z ramienia Stowarzyszenia projektem strony internetowej zarządzała A. Koenig-Wiśniewska, realizacja została zlecona firmie Net Reactive, z ramienia Ambasady, która sfinansowała w całości realizację strony: www.kongres2008.prof-europe.pl

Stowarzyszenie współpracuje regularnie z następującymi instytucjami:

1. FIPF (Międzynarodowa Federacja Nauczycieli Języka Francuskiego) 2. CECO (Komisja Europy Centralnej i Wschodniej FIPF) 3. Ambasada Francji w Polsce 4. Ambasada Belgii w Polsce – Przedstawicielstwo Walonii-Brukseli 5. CODN (Centralny Ośrodek Doskonalenia Nauczycieli) 6. Nauczycielskie Kolegia Języków Obcych

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2) ZASADY, FORMY I ZAKRES

DZIAŁALNOŚCI STATUTOWEJ

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Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

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7. Władze samorządowe lokalne i regionalne. 8. Ośrodki Kultury 9. Wydawnictwa : CLE International, Hachette, Didier, Wydawnictwa Szkolne PWN10. Księgarnia „Nowela”11. Biblioteki12. Lokalna prasa i radio

Stowarzyszenie nie prowadzi działalności gospodarczej

�) ODPISY UCHWAŁ ZARZĄDU STOWARZYSZENIA

Uchwała nr �/2008Zarządu Głównego Prof-Europe Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

z siedzibą w Warszawie z dnia 18 marca 2008 roku

w sprawie zatwierdzenia sprawozdania finansowego

Zarząd Główny po zapoznaniu się ze sprawozdaniem finansowym Prof-Europe Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego z siedzibą w Warszawie postanowił zatwierdzić roczne sprawozda-nie, bilans bez zastrzeżeń.

Uchwałę podjęto jednogłośnie w głosowaniu jawnym.

Uchwała nr 2/2008Zarządu Głównego Prof-Europe Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

z siedzibą w Warszawie z dnia 18 marca 2008 roku

w sprawie zatwierdzenia sprawozdania merytorycznego

Zarząd Główny po zapoznaniu się ze sprawozdaniem merytorycznym Prof-Europe Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego z siedzibą w Warszawie postanowił zatwierdzić roczne sprawozda-nie bez zastrzeżeń.

Uchwałę podjęto jednogłośnie w głosowaniu jawnym.

Uchwała nr �/2008Zarządu Głównego Prof-Europe Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

z siedzibą w Warszawie z dnia 17 kwietnia 2008 roku

w sprawie przyznania wyróżnienia LABEL dla aktywnego Prezesa 2008

Zarząd Główny po zapoznaniu się z działalnością statutową oddziałów postanowił przyznać wy-różnienie dla prezesów najaktywniejszych oddziałów nadając im Label Aktywnego Prezesa 2008 oraz przyznać nagrodę pieniężną w wysokości 300 zł. Za najaktywniejszych Zarząd Główny uznał nastę-pujących Prezesów: Ewę Figas (oddział Jastrzębie Zdrój), Annę Grzegorowską (oddział Warszawa), El-żbietę Jastrzębską (oddział Zielona Góra), Elżbietę Kurzępę (oddział Zamość), Martę Samolej-Chmie-lewską (oddział Bydgoszcz), Richard Sorbet (oddział Lublin) i Marię Szozdę (oddział Poznań).

Uchwałę podjęto jednogłośnie w głosowaniu jawnym.

Uchwała nr � /2008Zarządu Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

PROF-EUROPE w Warszawiez dnia 6 października 2008 r.

Zarząd Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE w Warszawie, w oparciu: o § 14.4.1 w związku z § 17 statutu Stowarzyszenia, niniejszym ustalił następującą liczbę delegatów dla poszczególnych Oddziałów podczas Zwyczajnego Zebrania Członków/ Delegatów Stowarzyszenia w dniach 7-8 listopada 2008 r. w Ośrodku Szkoleniowym CODN w Sulejówku ul. Paderewskiego 77 :

3) INFORMACJA O PROWADZONEJ

DZIAŁALNOŚCI GOSPODARCZEJ WEDŁUG

WPISU DO REJESTRU PRZEDSIĘBIORCÓW

KRAJOWEGO REJESTRU SĄDOWEGO

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ProfEuroPE 2009�2 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

Białystok – 2 osoby Bydgoszcz – 2 osoby Gdańsk – 2 osoby Gliwice – 0Jastrzębie Zdrój – 2 osoby Koszalin – 2 osobyKraków – 2 osoby Legnica – 2 osobyLublin – 3 osoby Poznań – 2 osobyWarszawa – 4 osoby Zamość – 2 osobyZielona Góra – 2 osoby

Uchwała nr 5/2008Zarządu Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

PROF-EUROPE w Warszawiez dnia 7 listopada 2008 r.

Zarząd Główny Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE w Warszawie wybrany na Walnym Zebraniu, które odbyło się 7 listopada 2008 r. w Ośrodku Szkoleniowym w Sulejówku, ukonstytuował się i dokonał podziału funkcji jak następuje:

- w ramach Prezydium Zarządu: Prezes: Małgorzata PIOTROWSKA-SKRZYPEK Sekretarz: Anna KOENIG-WIŚNIEWSKA Skarbnik: Aleksandra JASKÓLSKA- pozostali członkowie Zarządu: Wiceprezes: Ewa KALINOWSKA Wiceprezes: Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA

Uchwała nr 6/2008Zarządu Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

PROF-EUROPE w Warszawiez dnia 8 listopada 2008 r.

Zarząd Główny Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE podjął uchwa-łę o powołaniu Pani Renaty Klimek-Kowalskiej, pełniącej w latach 2004-2008 funkcję Wiceprezesa Stowarzyszenia, na Doradcę Zarządu od dnia 8 listopada 2008 roku do odwołania.

Uchwała nr 7/2008Zarządu Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego

PROF-EUROPE z siedzibą w Warszawiez dnia 12 grudnia 2008 r.

Zarząd Główny Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE upoważnia Panią Ewę Kalinowską, pełniącą funkcję Wiceprezesa PROF-EUROPE do reprezentowania Stowa-rzyszenia w sprawach dotyczących działalności Konfederacji Stowarzyszeń Nauczycielskich.

5) Informacja o wysokości uzyskanych przychodów, z wyodrębnieniem ich źródeł

Stowarzyszenie osiągnęło przychody w kwocie 22� ��8,75 zł.o następującej strukturze:

składki członkowskie 14.565,00 zł.darowizny na cele statutowe 171,64 zł.odpisy z tyt. 1% podatku 7.642,39 zł.działalność odpłatna pożytku publicznego 82.134,74 zł.przychody finansowe - odsetki 2.702,83 zł.dotacje i subwencje 117.102,15 zł.

w tym powyżej �000,00 zł.

- Międzynarodowa Federacja Nauczycieli J.Fran. FIPF: 17.862,15 zł.

3) INFORMACJA O PROWADZONEJ

DZIAŁALNOŚCI GOSPODARCZEJ WEDŁUG

WPISU DO REJESTRU PRZEDSIĘBIORCÓW

KRAJOWEGO REJESTRU SĄDOWEGO

cd. ze s. 9

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ProfEuroPE 2009 ��www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Działalność Stowarzyszenia w 2008 r.

- Ambasada Francji w Polsce: 75.000,00 zł.- Délégation Generale de l’Alliance W-wa: 4.240,00 zł.- Ambasada Kanady w Polsce : 1.500.,00 zł.- Katolicki Uniwersytet Lubelski : 3.600.00 zł. - Hachette Livre Polska : 4.000,00 zł.

Kwota zwiększająca przychody z lat poprzednich to : 7�.�75,2� zł.

6) INFORMACJA O PONIESIONYCH KOSZTACHŁącznie koszty za 2008 rok wyniosły : 2�7.600,�5 zł.

a) na realizację celów statutowych: 212.048,92 zł.b) na administrację (czynsze, opłaty telefoniczne, pocztowe itp.) : 25.551,23 zł. c) działalność gospodarczą

Stowarzyszenie nie prowadzi działalności gospodarczej.7) DANE O:

a) LICZBIE OSÓB ZATRUDNIONYCH W STOWARZYSZENIU Z PODZIAŁEM WEDŁUG ZAJMOWA-NYCH STANOWISK I Z WYODRĘBNIENIEM OSÓB ZATRUDNIONYCH WYŁĄCZNIE W DZIAŁAL-NOŚCI GOSPODARCZEJStowarzyszenie nie zatrudniało nikogo na umowę o pracę i nie wypłacało w związku z tym wynagrodzeń

b) wydatki na wynagrodzenia z umów zleceniaWydatki z tytułu umów zleceń i umów o dzieło wyniosły : 6.0�0,62 zł. brutto.

c) UDZIELONYCH PRZEZ FUNDACJE POŻYCZKACH PIENIĘŻNYCH, Z PODZIAŁEM WEDŁUG ICH WYSOKOŚCI, ZE WSKAZANIEM POŻYCZKOBIORCÓW I WARUNKÓW PRZYZNANIA POŻY-CZEK ORAZ Z PODANIEM PODSTAWY STATUTOWEJ UDZIELANIA TAKICH POŻYCZEK:Stowarzyszenie nie udzieliło pożyczek.

d) KWOTY ULOKOWANE NA RACHUNKACH BANKOWYCH ZE WSKAZANIEM BANKU:stan na ��.�2.2007 w Banku Zachodnim WBK S.A. w Bydgoszczy : 6�.68�.55 zł.

e) WARTOŚCI NABYTYCH OBLIGACJI ORAZ WIELKOŚCI OBJĘTYCH UDZIAŁÓW LUB NABYTYCH AKCJI W SPÓŁKACH PRAWA HANDLOWEGO ZE WSKAZANIEM TYCH SPÓŁEK:Nie nabyto obligacji, nieruchomości ani pozostałych środków trwałych.

f ) WARTOŚCI AKTYWÓW I ZOBOWIĄZAŃ STOWARZYSZENIA UJĘTYCH WE WŁAŚCIWYCH SPRAWOZDANIACH FINANSOWYCH SPORZĄDZANYCH DLA CELÓW STATYSTYCZNYCHRazem aktywa Stowarzyszenia wyniosły : 6�.68�,55 zł., a zobowiązania �.8�0,�6 zł.

8) INFORMACJA O ROZLICZENIACH STOWARZYSZENIA Z TYTUŁU CIĄŻĄCYCH ZOBOWIĄZAŃ PODATKOWYCH, A TAKŻE INFORMACJA W SPRAWIE SKŁADANYCH DEKLARACJI PODATKO-WYCH.

Stowarzyszenie zapłaciło zaliczki na podatek dochodowy od osób fizycznych z tytu-łu wypłaconych umów zleceń i o dzieło z wysokości 6�0,00 zł. w związku ze złożoną deklaracją PIT-�R.

Sporządzono dn. 25 marca 2009 r.

3) INFORMACJA O PROWADZONEJ

DZIAŁALNOŚCI GOSPODARCZEJ WEDŁUG

WPISU DO REJESTRU PRZEDSIĘBIORCÓW

KRAJOWEGO REJESTRU SĄDOWEGO

Dziękujemy serdecznie wszystkim, którzy wsparli działalność PROF-EUROPE na rzecz promocji języka francuskiego i całej frankofonii

wpłacając 1 % swojego podatku na konto naszego Stowarzyszenia.

Dzięki Wam będziemy mogli zrealizować więcej projektów, zorganizować więcej imprez w całym kraju.

Dziękujemy !!!

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ProfEuroPE 2009�� www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS EN POLOGNEPROF-EUROPE Activités, rencontres et manifestations (2008-2009):

PROF-EUROPE, avec ses treize sections régionales - Varsovie, Bydgoszcz – Toruń, Jastrzębie Zdrój, Legnica, Lublin, Zielona Góra, Poznań, Zamość, Koszalin, Białystok, Gliwice, Gdańsk, Cracovie, organise au cours de l’année scolaire /universitaire 2008/2009 plusieurs événements et manifestations dans plusieurs villes de Pologne:

• 33 concours et festivals concernant la France, la francophonie et la langue française (théâtre, chanson, poésie, présentations multimédia, orthographe...) pour les apprenants (différents niveaux et publics) ;

• 26 formations et ateliers pour les enseignants et/ou les apprenants ;• 3 séminaires et forums d’échange des expériences (méthodologie du FLE, exploitations de

différents supports, manuels utilisés, etc.) ;• 9 manifestations culturelles (concert, exposition, différents spectacles artistiques) ;• 7 rencontres avec les éditeurs / auteurs de méthodes FLE ;• une vingtaine de différents projets : rencontres avec des représentants des autorités loca-

les, événements divers liés à la célébration des Journées de la Francophonie – spectacles, événements sportifs, programmes de radio, etc.;

• ainsi qu’un nombre indéterminé de rencontres de travail de membres de l’Association (discuter et fixer le programme, préparer différents événements) ou ludiques (projections de films, Noël, galette des Rois...)

• l’Assemblée générale de l’Association a eu lieu lors de laquelle le nouveau Bureau national a été élu (pour le mandat 2008 – 2012) ;

• l’Association, Bureau national et section régionales, prend part à la réalisation du projet de l’Ambassade de France Le français, c’est branché ! ayant pour but la promotion de l’enseignement et de l’apprentissage du français en Pologne

Activités 2008/2009

Activités, rencontres

et manifestations (2008-2009):

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

Un dimanche sur deux du 7 septembre 2008 au 24 juin 2009

LUBLINRADIO LUBLIN13h07-14h00

« TAKA PIOSENKA – PIOSENKA FRANCUSKA »

Magda Fijał[email protected] Richard [email protected]

Chaque mercredi du 10 septembre 2008 au 24 juin 2009

LUBLINRADIO LUBLIN19h07-19h12

« POLIGLOTA – JĘZYK FRANCUSKI »

Pierre Sorbet [email protected] Richard Sorbet [email protected]łgorzata Ż[email protected]

le 12 septembre 2008 BIAŁYSTOKUniversité de Białystok

Réunion des membres de la section régionale – plans pour 2008/09

Barbara Głowacka [email protected] Kopeć [email protected]żbieta Hanc [email protected] Tyburczy [email protected]

le 19 septembre 2008 VARSOVIEUKKNJF

« Comment aider l’élève à travailleren autonomie ? » - ouvrages de Didier

Nicolas Rougier, DidierAnna [email protected]

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ProfEuroPE 2009 �5www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités 2008/2009

cd. na s. 16

Date Lieu(ville, institution)

Titrede la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 20 septembre 2008 LUBLINGimnazjum No 9

Réunion de rentrée ; Échange de fiches pédagogiques sur le thème : Compréhension orale et compréhension écrite

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Richard Sorbet [email protected]

Toute l’annéele 26 septembre 2008

ZIELONA GÓRAOffice du Maréchalde Lubuskie

• Collaboration avec ODN (Centre régio-nal de Formation continue des Enseignants) - réalisation des projets de formation communs.• Participation au colloque: Langues vivantes au début du XXIe siècle. Education,communication, dialogue in-terculturel.

Elżbieta Jastrzę[email protected]

le 26 septembre 2008 TORUŃ NKJO

Journée Européennedes Langues

Dorota Lajus [email protected]

le 26 septembre 2008 BIAŁYSTOKLycée Semi –Privé d'Enseignement Général SpołeczneTowarzystwo Oświatoweul.Fabryczna 1015-483 Białystok

Journée Internationale des Langues Étrangères « Esperanto – une langue universelle ? » conférence, débat

Ewa Tyburczy [email protected]

Toute l’annéeSeptembre 2008

ZIELONA GÓRAUniversité de Zielona Góra Kalisz

Collaboration avec PTN/ Société Polonaise des Langues Vivantes/Participation au colloque national de PTN

Elżbieta Jastrzę[email protected] Andrzej [email protected]

le 17 octobre2008

VARSOVIEUKKNJF

Examen après le collège

Aldona Al-RumaihiJustyna [email protected]

le 18 octobre 2008 LEGNICANKJO

Réunion de la section régionale Prof-Europe de Legnica en 2008/2009. Formation Cofran : Atelier JEUX PÉDAGOGIQUES EN CLASSE DE FLE

[email protected]

[email protected] [email protected]

le 18 octobre 2008 ZAMOŚĆLycée d’Enseignement Général Nr III

Stage de la formation pour les enseig-nants. Compte rendu des stage à Gre-noble :- Comment activiser la classe du FLE (Bernarda Paszko)- Les éléments de la civilisation française (Elzbieta Kurzępa)- Les nouveautés de DIDIER (Krystyna Nita)

PROF-EUROPE de Zamość ul. Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

le 20 octobre 2008 LEGNICANKJO

Concert„Sous le ciel de... » ,par le groupe de PCA de Polkowice

Lucyna [email protected]

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ProfEuroPE 2009�6 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités 2008/2009

cd. ze s.15

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 25 octobre 2008 POZNAŃAF UAM

Réunion des membres de section :-évaluation du projet de 2008-programme des activités planifiées

Maria [email protected]łgorzata [email protected]

les 6 - 8 novembre 2008 SulejówekC.O.D.N.

Assemblée Générale de PROF-EUROPE – élections du bureau national+ formation : Dimension européenne de l’enseignement du français

Małgorzata [email protected]

le 14 novembre 2008 VARSOVIEUKKNJF

Programmepour les écoles primaires

Adrianna KowalskaAnna [email protected]

les 20 -23 octobre 2008 Wrocław - Teatr Piosenki

Prise en chargede la participationdes 2 candidates de PCAau festivalde la chanson française« Chantons à Wroclaw »

[email protected] Section de Legnica :Lucyna [email protected]

le 21 novembre 2008 BYDGOSZCZNKJO

Formationsur le français précoce.Présentation du projet « Le français, c‘est branché » par Pascal SCHALLER

Marta Samolej-Chmielewska +48 601 67 95 72 [email protected]

le 22 novembre 2008 ZIELONA GÓRAsiège de la section régionale de PROF-EUROPE

ATELIER PÉDAGOGIQUE pour les professeurs de français de la région:1. Projets éducatifs 2009 et programmes européens Nos expériences avec Commenius et E -Twinning en français –échanges.2. Projets de promotion régionaux.3. Les activités théâtrales dans l’enseignement du français.

Responsable: Elżbieta Jastrzę[email protected]

Intervenants: Wioletta Sosnowska, Anna GołaszewskaAgata KnakRichard Sorbet

le 25 novembre 2008 ZIELONA GÓRAsiège de la section régionale de PROF-EUROPE

Réunion des membres de l'Association avec M.Michel Imbert, attaché de l’Ambassade de France - l'élaboration des projets de promotion communs

Responsable: Elżbieta Jastrzę[email protected]

le 25 novembre 2008 JASTRZĘBIE ZDRÓJNKJO

Réunion de la section. Rencontre avec le représentant de Didier : Latitudes: une nouvelle méthode FLE Et toi ? Niveaux �, 2, � Comment moti-ver les apprenants grâce à la mise en œuvre de l’approche actionnelle ?

Ewa Figas [email protected]

le 26 novembre 2008 LUBLINGimnazjum No 9

4ème Dictée Intercollèges pour la Voïvodie de Lublin

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Simon [email protected]

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ProfEuroPE 2009 �7www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités 2008/2009

cd. na s. 18

Date Lieu(ville, institution

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 28 novembre 2008 BIAŁYSTOK Lycée d'Enseignement GénéralSpoł. Towarzystwo OświatoweSiège de la section régionale

• Réunion des membres• Échange des fiches pédagogiques sur Noël• Formation concernant les stages pédagogiques des étudiants, par Barbara Głowacka • Les fêtes au Maroc, par Yousseph Chadid

Barbara Głowacka [email protected] Kopeć [email protected] Elżbieta Hanc [email protected] Hadid [email protected] Ewa Tyburczy [email protected]

le 30 novembre 2008 POZNAŃKJO UAM

Réunion des membres pour distribuer des tâches du Projet de Promotion 2009 : Le français c’est branché.

Maria [email protected]

le 30 novembre 2008 POZNAŃAlliance Française

Formation d’initiationà l’utilisation du TNI pour les coordina-teurs du Projet de Promotion 2009 de la région de Zielona Góra, Koszalin, Szcze-cin et Poznań

Maria Szozda [email protected] Pascal Schaller Attaché de l’[email protected]

novembre 2008 - avril 2009

LUBLIN- dans des institutions publiques et établissements scolaires de la région de Lublin

Actions et activités dans le cadre du Plan de promotion du français 2009 (Ambassade de France) et les projets de promotion régionauxa) rencontres avec les autorités éducatives et territoriales, les directeurs ;b) organisation de "visites françaises" dans les établissements scolaires de Lublin et de la région (6èmes classes du primaire)

Maria Cichoń [email protected] Paprocka-Piotrowska [email protected] Richard Sorbet [email protected] Deckert [email protected] Białek-Marek [email protected]

novembre 2008 – juin 2009

ZIELONA GÓRA- dans des institutions publiques et établissements scolaires de la région de Zielona Góra

Actions et activités dans le cadre du Plan de promotion du français 2009 de l’Ambassade de France et les projets régionauxa)rencontres avec les autorités éducatives et territoriales, les directeurs des établissements et les classes de français;b) organisation de "visites françaises" dans les établissements scolaires;c) participation dans les différentes ma-nifestations francophones dans des écoles de la région

Elżbieta Jastrzę[email protected] [email protected] [email protected] [email protected]

le 3 décembre 2008 BIAŁYSTOKCollège n° 6 avec des Sections Bilinguesà Białystok,

Ier Concours Municipal des Cantiques et des Chants de Noël „Niech kolęda się niesie po świecie”

Katarzyna Lul-Worobiej [email protected] Piekarska [email protected]

le 5 décembre 2008

VARSOVIEUKKNJF

Atelier pédagogique :Travail avec les élèves hyperactifs

Magdalena WoynarowskaAnna [email protected]

le 6 décembre 2008

ZAMOŚĆLycée d’Enseignement Géné-ral No III

Réunion de la sectionElections du nouveau bureaude la section régionale Projets à réaliser en 2009

PROF-EUROPE de Zamość rue Kilińskiego 15, 22-400 Zamość (084) 638 20 58 [email protected]

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ProfEuroPE 2009�8 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. ze s. 17

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 12 décembre 2008 Institut Français à VarsovieAmbassade de Franceen Pologne

Formation pour les représentants régionaux de PROF-EUROPE„Utilisation du TNI en classe de langue”– dans le cadre du projetLe français, c‘est branché

[email protected] Małgorzata [email protected]

le 17 décembre 2008 JASTRZĘBIE ZDRÓJCentre Culturel « Prażakówka » Ustroń

Soirée des Chants de Noël Joanna [email protected] SzkudlińskiAleksandra Żołnowska

le 17 décembre 2008 BIAŁYSTOKCollège Semi-Privé n° 8Społ. Towarzystwo Oświatowe

Préparons des crêpesà la française

Ewa Tyburczy [email protected]

le 19 décembre 2008 VARSOVIEUKKNJF

Cantiques françaises et polonaisesRencontre traditionnellede Noël

Justyna [email protected] [email protected]

décembre 2008 KOSZALINZespół Kolegium Nauczycielskichul. Leśna 1

Enseignement de la francophonie dans la classe de FLE

Katarzyna Sobań[email protected]

décembre 2008 POZNAŃMaison de la Bretagne

Soirée de Noëlet la dégustation du Beaujolais Nouveau

Maria [email protected]

le 5 janvier 2009 JASTRZĘBIE ZDRÓJNKJO

Réunion de la section régionale

Renata Klimek-Kowalska, [email protected] Klimek [email protected] Edyta Wojciech [email protected]

le 16 janvier 2009 LEGNICANKJO

Réunion de la section régionale

Lucyna [email protected]

le 16 janvier 2009 TORUŃNKJO

Etude comparée des manuels pour adolescents de niveau A1-A2 et leur adequation au CECR, par Pascal Schaller.Projet Comenius à l’école primaire n°4 de Inowrocław, par Renata Sadowska

Marta Samolej-Chmielewska +48 601 67 95 72 [email protected]

le 23 janvier 2009(remise des présenta-tions)

LUBLIN Gimnazjum No 9

3ème Concours Multimédia (pour collèges et lycées) Régions de France, 2ème partie (autres que les régions pré-sentées en 2007-2008)

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna [email protected]

le 24 janvier 2009 LUBLINGimnazjum No 9

Échange de fiches pédagogiques sur le thème « L’expression orale »

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Richard Sorbet [email protected]

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ProfEuroPE 2009 ��www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. na s. 20

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

janvier 2009 TORUŃ / BYDGOSZCZMairie

Rencontre avec les directeurs des collèges pour la présentation du projet « Le français,c’est branché »

Marta Samolej-Chmielewska +48 601 67 95 [email protected]

janvier 2009 BIAŁYSTOKLycée d'Enseignement Général n° 2 ul. Narewska 11

Exposition« Noël et carnaval en France »

Cecile Lasserre (Assisstante Comenius) Zuzanna Kopeć( Professeur responsable de l’assistante)[email protected]

janvier 2009 POZNAŃ Les rencontresavec les autorités éducativesde Kuratorium et Wydział Oświaty Mia-sta Poznania,Wrześni, Kościanadans le cadre du Projet de Promotion 2009

Maria Szozda [email protected] Pascal Schaller Attaché de l’[email protected]

janvier - février 2009 ZAMOŚĆLycée d’Enseignement Général Nr II à Zamośćul. Partyzantów 6822-400 Zamość

Réunion des membresde la section de ZamośćPréparations des concoursPrésentation des nouveautésHACHETTE,par Barbara Klimek

PROF-EUROPE de Zamość rue Partyzantów 68 22-400 Zamość [email protected](084) 638 51 32

janvier – mars 2009 LEGNICA, LUBIN, GŁOGÓW,JELENIA GÓRA, CHOCIANÓW

Plan de relance du français- leçons en dernières classes du primaire dans la région de Legnica

[email protected]@[email protected]@[email protected] [email protected]

janvier – mars 2009 Etape Finale

ZIELONA GÓRADans les établissements scolaires intéressésUniversité de Zielona Góra

CONCOURS MULTIMEDIA :„MOI ET LE FRANCAIS”/pour les collégiensde la région/

Andrzej [email protected]

le 7 février 2009 POZNAŃLycée n° 2

Festival régionalde la chanson francophone

Marzena PelcerZofia Lis [email protected]

le 20 février2009 VARSOVIEUKKNJF

Travail avecles élèves dyslexiques

Magda WoynarowskaAnna [email protected]

le 20 février 2009 LUBLINGimnazjum No 9

Remise des prix et présentations du 3ème Concours multimédia

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected]

le 21 février 2009 LUBLIN IFR-UMCS

Présentation des nouveautés HACHETTE par Barbara Klimek

Maria Cichoń [email protected]

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ProfEuroPE 200920 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. ze s. 19

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 27 février 2009 PSZCZYNAPubl. Gimnazjum nr 1Zespół Szkół Ekonomicznych

Projet franco-allemand commun pour le lycée et le gimnazjum

1. Concours sur l’Alsace2. Concours des chansons. 3. Concours artistique Le français

me fait penser à...

Alina Jaworska [email protected] Koczy [email protected]

le 28 février 2009 LUBLIN IFR-UMCS

Présentation des nouveautés DIDIER par Krystyna NITA

Maria Cichoń [email protected]

février 2009 TORUŃ Alliance Française

Formationsur le DELF Junior

Marta Samolej-Chmielewska +48 601 67 95 [email protected]

février 2009 POZNAŃ KJO UAM

Réunion avec des étudiantsde UAM- formation à la réalisation des leçons de promotion dans le cadre du Projet : Le français c’est branché

Maria Szozda [email protected]

février/mars 2009 LEGNICANKJO

Concours régionalde la traduction littéraire(poésie et prose francophones)pour les collèges et lycées

[email protected]

février – mars 2009Ie étape /éliminations/Finale

ZIELONA GÓRADans les établissements scolaires intéressésUniversité de Zielona Góra

CONCOURS SUR LA CULTURE FRANÇAISE ET FRANCOPHONE/ lycéens de la région /

Andrzej [email protected] Witold Jacek Kę[email protected]

le 3 ou le 6 mars 2009 VARSOVIEUKKNJF

Préparation au Festival théâtral « PROF-EUROPE » : comment travailler la prononciation des élèves ?

Anna [email protected] Justyna [email protected]

le 10 mars 2009 MYSŁOWICEGimnazjum nr 1 z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. Korfantego

Concours« Francophonie à travers TV5 Monde »

Mirosława Bogacz [email protected] Małgorzata Caban [email protected]

le 11 mars 2009 MYSŁOWICEGimnazjum nr 1 z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. Korfantego

« Fête de la Francophonie »(activités pour les élèves de G1 et des écoles primaires)

Mirosława Bogacz [email protected] Małgorzata Caban [email protected]

le 13 mars 2009 MYSŁOWICEGimnazjum nr 1 z Oddziałami Dwujęzycznymi im. W. Korfantego

Concours« Collègien traduit » 3e édition

Mirosława Bogacz [email protected] Małgorzata Caban [email protected]

le 14 mars 2009 LUBLINLubelskie Samorządowe Cen-trum Doskonalenia Nauczycieli

Présentation des nouveautés de Wy-dawnictwa Szkolne PWN par Martyna JANIK

Martyna [email protected]

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ProfEuroPE 2009 2�www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

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Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 15 mars 2009 LUBLINRadio Lublin

« Journée Française à Radio Lublin » (Concert de Diana Świder, Exposition dans le hall de Radio Lublin, Quiz, interviews de personnalités des Philologies Romanes de Lublin ...)

Magda Fijał[email protected] Maria Cichoń [email protected] Paprocka-Piotrowska [email protected] Richard Sorbet [email protected] Deckert [email protected] Białek-Marek [email protected]

le 16 mars 2009 LEGNICANKJO

IVe dictée de la languefrançaise dans la régiondu cuivre- écoles primaires, collèges,- lycées(NKJO, PROF-EUROPE)Parrainage d’honneur - SCAC de Wroclaw

[email protected]@poczta.onet.pl

le 16 mars 2009 LEGNICANKJO

Réunionde la section régionaleAtelier de la langue française « Autour de la nature » pour les collèges

[email protected]@wp.p

le 20 mars 2009 Lycée et Collège de Sacré CoeurPobiedziska

Journéede la Francophonie

Magdalena Madajczyk-Gł[email protected]

le 20 mars 2009 BIAŁYSTOKLycée d'Enseignement Géné-ral n° 3

Francophonie Poétiqueen français et en polonais – concours de récitation poétique, adressé aux collégiens et lycéens

Barbara Majewska, Lycée d'Enseignement Général n° 3 [email protected] Głowacka, [email protected]

le 20 mars 2009 BYDGOSZCZGimnazjum nr 46 (Collège n° 46)

Finale du 7ème Concours Régional en français pour les collégiens au sujet de l’Union Européenne Douze Petites Étoiles

Małgorzata Gill - Bakalarz+48 691 70 65 [email protected]

le 27 mars 2009 LUBLIN Lycée no 3

4ème Concours Connaissance de la France (pour collèges, lycées et étudiants)

Beata Bochyńska [email protected] Białek-Marek [email protected] Anna Suszyna [email protected]

le 27 mars 2009 BYDGOSZCZNKJO

10e Forum des enseignants de langues étrangères (8ème édition pour des enseignants de français) + Journée des Editeurs

Wiesława Burliń[email protected]

mars 2009 ZAMOŚĆSiège de la section régionaleLycée d’Enseignement Géné-ral No II ul. Partyzantów 6822-400 Zamość

SEMAINE DE LA FRANCOPHONIEIVe Concours « Champion de l'orthographe française »- écoles primaires- écoles secondairesde la région de Zamość

PROF-EUROPE de Zamość rue Partyzantów 68 22-400 Zamość [email protected](084) 638 51 [email protected]

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ProfEuroPE 200922 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

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Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

mars 2009 KOSZALINZespół Kolegium Nauczycielskichul. Leśna 1

Concours de la prose et de la poésie

[email protected]

mars 2009 LEGNICA NKJO

Concours „10 mots pour fêter la langue”- la Semaine de la Langue Française(NKJO, PROF-EUROPE)

[email protected]@[email protected]@[email protected]

mars 2009 JASTRZĘBIE ZDRÓJNKJO

Les atelier linguistiques pour les élèves des écoles primaires, gimnazjum, lycées.

1. Lucky Luke – inconnu et connu2.Marsupilami en classe de langue3.Les clips pour apprendre

– on chante ensemble.4.TV5 à travers le monde.

Gabriela Stępień [email protected]

Renata Klimek-Kowalska [email protected]

mars 2009 KOSZALINGimnazjum nr 3ul. Leśna

Journée de la Francophonie

[email protected]

mars 2009 ZAMOŚĆLycée d’Enseignement Général Nr II à Zamośćul. Partyzantów 68

SEMAINE DE LA FRANCOPHONIEIVe Concours « Connaissons la Suisse par atelier tournant »- écoles primaires- écoles secondairesde la région de Zamość

PROF-EUROPE de Zamość rue Partyzantów 68 22-400 Zamość [email protected](084) 638 51 [email protected]

mars 2009 ZIELONA GÓRA Concert de chanson française- Justyna Kazior

Richard Sorbet [email protected]

mars 2009 LEGNICANKJO LCK

Participation au Festival du film court métrage(étudiants de la section de français du NKJO de Legnica)

[email protected][email protected]

mars 2009 WODZISŁAW ŚLĄSKIWodzisławskie Centrum Kul-tury,Gimnazjum Nr 2

VIIe Festival de la Francophonie

Marzena Gawłowska [email protected]

mars 2009 JASTRZĘBIE ZDRÓJCentre Culturel Cinéma Centrum

Nuit du cinéma francophone Ewa Figas [email protected]

mars 2009 JASTRZĘBIE ZDRÓJLO Cieszyn NKJO Jastrzębie Zdrój

Concours sur le Canada destiné aux élèves de gimnazjum de la région

Renata [email protected] Żołnowska

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ProfEuroPE 2009 2�www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. na s. 24

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

mars 2009 ZIELONA GÓRAPhilologie romane, Université de Zielona Góra

Exposition des tableaux sur les thèmes francophones préparée par le Lycée de Beaux-Arts de Zielona Góra

Direction du Lycée de Beaux-Arts de Zielona Góra;Elżbieta Jastrzę[email protected]

mars 2009 ZIELONA GÓRAPhilologie romane, Université de Zielona Góra

SPECTACLEDES VARIÉTÉS FRANÇAISES(préparé par des enfants des écoles ma-ternelles de Zielona Góra et des écoles primaires de la région)

Andrzej [email protected]

mars 2009 ZIELONA GÓRAPhilologie romane, Université de Zielona Góra

Après-midide formation pourles professeurs de français de la région/ thème à fixer/

Elżbieta Jastrzę[email protected]

mars 2009 POZNAŃIIe Lycée d’enseignement général

Organisationdu Festival des films français de court métrage-catégorie lycée

Alina Ciesielska – responsablewww.2lo.poznan.pl

mars - avril 2009 ZAMOŚĆSiège de la section régionale

IIe Festivalde chansons françaises- écoles primaires- écoles secondaires de la région de Zamość

PROF-EUROPE de Zamość rue Partyzantów 68 22-400 Zamość [email protected](084) 638 51 [email protected]

mars - avril 2009 Gimnazjum nr 1 ChorzówGimnazjum nr 1 MysłowiceII. etap konkursu - MDK ul. Lompy 13 CHORZÓW

Concours de français destiné aux élèves de gimnazjum„Frankofoniada”

Aleksandra Rabsztyn [email protected]ława Bogacz [email protected]

le 3 avril 2009 VARSOVIEODN ou UKKNJF

Utilisation pédagogique du Tableau Blanc Interactif

Barbara [email protected]

le 3 avril 2009 Section de JASTRZĘBIE ZDRÓJI LO, Pszczyna PG nr 1, PszczynaPG nr 5, Studzionka PG, Kryry

Journée de la Francophoniepour les élèves de powiat de Pszczyna - 2009

Edyta Wojciech [email protected] Alina Jaworska [email protected] Maria Koczy [email protected] Renata Bugajska-Jucha: [email protected] Małgorzata Korczewska: [email protected] Daria Siatka drs79@ tlen.pl

le 4 avril 2009 POZNAŃZSO nr 2

4ème Concours régional multimédia : Connaissez-vous les pays francophones ?catégorie collèges

Małgorzata [email protected] Dzida-Błażejczykwww.ids.poznan.pl/zso2

le 4 avril 2009 POZNAŃLycée n° XVI

11ème concours régionalConnaissez-vousles pays francophones ?

Małgorzata Matuszek [email protected]

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ProfEuroPE 20092� www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. ze s. 23

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

le 4 avril 2009 LUBLINIFR-KUL

Présentation de parutions CLE INTERNATIONAL

Urszula Paprocka [email protected] Magdalena Sowa [email protected]

le 10 avril 2009 LUBLINCafé Artistique « HADES »

2ème Festival Régional de Théâtre Francophone pour les collégiens et les lycéens

Marlena Deckert [email protected]

le 18 avril 2009 BYDGOSZCZ Palais de la Jeunesse

6ème Festival National de Théâtre AbrAcAdAbrA „Festival des premiers pas sur scène en français”®

Aleksandra Jaskólska [email protected]

le 27 avril 2009 LUBLINMaison Municipale de la Culture (MDK)

4ème Festival Régional Intserscolaire de Chansons Françaises (pour les collèges et les lycées)

Anna Białek-Marek [email protected] Justyna Pasternak [email protected] Suszyna [email protected] Bochyńska [email protected] Sorbet [email protected]

avril 2009 KoninKalisz

Rencontres avec les autorités éducativesde ces villes dans le cadre du Projet de promotion 2009

Maria Szozda [email protected] Pascal Schaller Attaché de l’[email protected]

avril 2009 JASTRZĘBIE ZDRÓJNKJO

Comprendre le Canada – projet réalisé en coopération avec une école de Montréal

Renata [email protected]

avril 2009 KOSZALINZespół Szkół Nr 3ul. Podgórna 55

Rencontre avec le représentent de CLE International

Katarzyna Sobań[email protected]

avril 2009 LEGNICA NKJO

Remise des prix pour la „Francophonie 2009” -tous les concours organisés par NKJO et Prof.-Europe en février – mars 2009.Atelier de la langue française « Autour de la nature » pour les lycées

[email protected]@[email protected]@[email protected]

avril 2009 TORUŃ NKJO

Concours « A la découverte des pays francophones » adressé aux collégiens et lycéens

Sabina Kwiatkowska [email protected]

avril 2009 KOSZALINZespół Kolegiów Nauczycielskichul. Leśna 1

Concours de la langue française pour les lycéens

[email protected]@wp.pl

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ProfEuroPE 2009 25www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités 2008/2009

Date Lieu(ville, institution)

Titre de la manifestation

Coordonnées / contacts organisateurs

avril ou mai2009

ZIELONA GÓRAPhilologie romane, Université de Zielona Góra

„Créer pour communiquer”Ateliers de créativité pour les écoliers et les lycéens de la région de Zielona Góra

Elżbieta Jastrzę[email protected]Étudiants de la IIe année de la philologie romane

le 30 mai 2009 VARSOVIEBiałołęcki Ośrodek Kultury (BOK)

Festival Théâtral« PROF-EUROPE »(4e édition)

Anna [email protected] [email protected]

le 22 mai 2009 POZNAŃMaison de la Bretagne

Réunion avec les directeurs des collèges où le français est et sera enseigné - Projet de promotion 2009

Maria Szozda [email protected] Pascal Schaller Attaché de l’[email protected]

le 22 mai 2009 POZNAŃ Alliance Française

Formation d’initiationà l’utilisation du TNIpour les professeurs des collègesProjet de promotion 2009

Maria Szozda [email protected] Gajzler - animateur

mai 2009 POZNAŃKJO UAM

Atelier :Mes blogues pour promouvoir le français !

Małgorzata Madajczyk-Gł[email protected]

mai 2008 KATOWICE Rencontre de promotion du programme eTwinning- les possibilités de coopéra-tion des écoles polonaises avec des écoles européennes

Renata [email protected]

mai 2009 KOSZALINThéâtre Dialog

Concours de la chanson francophone [email protected]

mai – juin 2009 ZIELONA GÓRATerrains de sport de l'Université et d'autres établissements scolaires

Le sport à la française(compétitions sportives pour des écoles primaires et des gimnazjums de la région)

Małgorzata Mazur [email protected] Brosławska [email protected] Sorbet [email protected]

juin 2009 PSZCZYNAPubl. Gimnazjum nr 1Zespół Szkół Ekonomicznych

ABRACADABRA du SudFestival de théâtre

Alina Jaworska [email protected] Koczy [email protected]

le 10 juillet 2009 POZNAŃ Kuratorium Oświaty w Poznaniu i Urząd Marszałkowskiwoj. wielkopolskiego

Remise des TNI aux 10 collèges sélec-tionnés en présence du Curateur, Elżbieta Wachowiak et du Consul Honoraire de la République française, prof. dr hab. Tomasz Schramm

Maria Szozda [email protected] Pascal Schaller Attaché de l’[email protected]

septembre 2009 PoznańKJO UAM

Atelier méthodologique(thème à déterminer)

Maria Szozda [email protected]

cd. na s. 26

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ProfEuroPE 200926 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

1. Objectif principal : inciter les élèves à choisir le français comme LV1 ou LV2 au collège (la 6ème étant la dernière classe du primaire, les élèves continuent leur apprentissage au collège)

2. Le bien – fondé du projet : la réforme scolaire du MEN qui introduit la LV2 obligatoire dans les collèges à partir de l’année scolaire 2009-2010.

3. Organisation :

Entretien avec les autorités éducatives régionales de toute la Pologne (Département de l’Education auprès du Président de la ville – responsable des finances et de l’organisation du pro-cessus d’enseignement/apprentissage dans les écoles, le Kuratorium – responsable du contenu de ce processus et de son évaluation) pour demander l’autorisation d’entrer dans les écoles avec le projet de faire une leçon des « premiers pas en français » dans une ou plusieurs 6ème classe/s dans l’établissement.

Participation aux réunions des directeurs des écoles primaires et des collèges organisés par le Département de l’Education ou/et par le Kuratorium pour parler des leçons (primaire) et inciter à introduire le français comme LV1 ou LV2 (collège).

Commentaire : Dans les deux cas les membres de PROF-EUROPE ont été toujours accompa-gnés par un Attaché Régional.

Rencontres avec les responsables des sections de français dans les NKJO (Instituts de Forma-tion des Enseignants de Langues Vivantes) et/ou des philologies romanes pour les inciter à faire effectuer par les étudiants – futurs profs de FLE une partie de leçons de promotion dans le cadre de leurs stages pédagogiques.

Rencontres avec les enseignants de FLE pour trouver des volontaires intéressés à faire ces leçons.

Formation des étudiants et des enseignants afin qu’ils sachent effectuer cette leçon à l’aide d’un TNI (e-beam)

Commentaire : L’objectif était de montrer que l’enseignement du FLE s’adapte rapidement à la nouvelle société, appelée « pronétaire » qui, dans le sens élargi de ce terme englobe tous ceux qui sont favorables à l’utilisation et la diffusion des nouvelles technologies. Les jeunes apprenants sont habitués aux contenus venus du monde virtuel, du Net et ils captent avec plus d’intérêt l’information passée par ce canal, d’où l’idée de leur proposer un outil qui leur est proche : les leçons du FLE avec l’utilisation d’un TNI.

Plus de mille leçons ont eu lieu entre février et mai 2009 dans les écoles primaires sur tout le territoire polonais.

A la fin de chaque leçon les élèves ont obtenu des dépliants - contenant l’argumentaire en faveur du français - adressés avant tout à leurs parents qui influencent en Pologne le choix des LV dans les écoles ainsi que des calendriers scolaires contenant aussi un argumentaire, cette fois-ci destiné aux élèves.

La distrubution solennelle des TNI par les Attachés régionaux en compagnie des représen-tants de PROF-EUROPE aux directeurs des collèges déjà investis dans l’enseignement du FLE et déclarant vouloir maintenir et/ou augmenter le nombre d’heures de français dans leurs établis-sements.

Signature par l’Ambassade de France de la convention du partenariat de 3 ans avec chaque collège equipé d’un TNI

Formation des enseignants du FLE des collèges équipés d’un TNI. Cette formation est effectuée en deux étapes : 1ère partie au mois de mai/juin 2009 et seconde partie au mois de septembre/octobre 2009. Elle a pour objectif de familiariser les profs avec cet outil et leur montrer comment préparer des activités interactives.

Préparation des CD par l’Ambassade de France en coopération avec les membres de PROF-EU-ROPE contenant des leçons prêtes à utiliser sur un TNI et conforme avec les nouveaux program-mes ministériels au collège.

Commentaire : la première partie de CD promis aux écoles a été envoyée par l’Ambassade de France et ce CD contient juste quelques leçons. Les enseignants attendent la suite promise,

cd. ze s. 25Activités 2008/2009

volet : 1000 leçons de promotion du français dans

les sixièmes classes des écoles primaires

et la distribution d’une centaine de TNI dans

les collèges.COOPÉRATION SCAC

– PROF-EUROPE

Premiers retours qualitatifs du plan de relance du français 2008-2009Le français @@@ c’est branché! Francuski @@@ i kontaktujesz !

Activités pour le collège

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ProfEuroPE 2009 27www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités 2008/2009

à savoir la suite de leçons pour la 1ère classe du collège ainsi que des leçons pour la 2ème et la 3ème classe. Ce cycle de leçons a été promis dans la convention signée entre l’Ambassade et les collèges.

Il a été prévu qu’en 2009-2010 et 2011-2012 cette action sera continuée et d’autres TNI seront fournis aux collèges qui introduiront le français comme LV1 ou LV2.

4. Conclusions qualitatives sur l’impact de l’action:

• A la fin de chaque leçon proposée aux élèves de la 6ème, une question leur a été posée à chaque fois : Voulez-vous apprendre le français ? Tous ont dit « oui » en déclarant leur vo-lonté de choisir cette langue au collège. Commentaire : Reste à voir les chiffres du rapport qui sera préparé par le CODN en

été 2010 et contiendra les statistiques pour l’année scolaire 2009-2010.

• Certains directeurs des écoles primaires ont déclaré leur volonté de proposer le français dans leurs établissements dans le cadre des heures qu’ils ont à leur disposition, appelées « les heures de directeur »

Commentaire : Reste à voir si ce type de leçons est pris en compte dans les statistquesdu CODN.

• Les autorités éducatives ainsi que directeurs ont pu découvrir que le français est non seu-lement une langue d’élite (comme on le répète souvent en Pologne), mais c’est avant tout une langue utile, une valeur ajoutée qui peut aider les élèves dans leur parcours scolaire et dans leurs études supérieures. Commentaire : On a essayé de faire passer le message que la connaissance d’une langue internationale (anglais) semble évidente, mais il faut connaître aussi une langue étrangère, alors : Why not français ?

• Les écoles et leurs trois acteurs principaux : élèves – parents – enseignants déclarent leur contentement dû au fait qu’ils ressentent au quotidien l’intérêt de l’Ambassade quant à leur travail. Commentaire : Ils apprécient surtout les visites des Attachés régionaux car pour beaucoup d’établissements c’était la première visite de ce type : une pratique sans préce-dent en ce qui concerne le nombre des écoles visitées.

• Certains enseignants FLE sans travail et certains étudiants ont trouvé du travail dans les établissements où ils ont effectué leur(s) leçon(s).

• Certains enseignants ont déjà utilisé au mois de septembre les activités interactives envoyées par l’Ambassade et ils signalent la joie des collégiens de travailler avec un outil moderne : TNI. Commentaire : Ils apprécient surtout la modernité et l’actualité de ce type de leçons. L’Ambassade de France a devancé ainsi les autres institutions officielles qui s’occupent de la promotion d’autres langues en montrant que Le français @@@ c’est branché!

5. Conclusion générale :

Le moment est favorable pour le français. Il s’agit de ne pas le rater. Que ça continue à bou-ger du côté du français !

Au nom du Bureau exécutif de PROF-EUROPE :Malgorzata Piotrowska-Skrzypek, présidente

Premiers retours qualitatifs du plan de relance du français

2008-2009Le français @@@ est branché! Francuski @@@ i kontaktujesz

volet : 1000 leçons de promotion du français dans

les sixièmes classes des écoles primaires

et la distribution d’une centaine de TNI dans

les collèges.COOPÉRATION SCAC

– PROF-EUROPE!

E-beam en pratique… cd. na s. 28

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ProfEuroPE 200928 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. ze s. 27Activités 2008/2009

Premiers retours qualitatifs du plan de relance du français

2008-2009Le français @@@ est branché! Francuski @@@ i kontaktujesz

Programme de Promotion 2009 : Le français c’est branché !BILAN du 5 août 2009 : Leçons de promotion du français

Bilan préparé par Urszula Paprocka-Piotrowska et Małgorzata Piotrowska-Skrzypek

Section PROF-EUROPE/Région/Ville

Coordinateur : prénom, nom

Nombre d’écoles participant

au projet

Nombre de classes participant

au projet

Nombre d’élèves participant

au projet

Nombre de leçons

effectuées

Responsables du projet pour la Pologne M. Piotrowska-SkrzypekU. Paprocka-Piotrowska

347 925 20 190 925

REGION : POLOGNE du NORD

M. Piotrowska-Skrzypek 180 522 11 125 522

BIAŁYSTOK Ewa Tyburczy 28 92 2000 92

BYDGOSZCZ – TORUŃ Marta Samolej-Chmielewska 30 82 1763 82

GDAŃSK Grażyna Tarnawska 15 40 1020 40

KOSZALIN Katarzyna Sobańska 7 36 900 36

POZNAŃ Maria Szozda Małgorzata Pietrzak

61 148 3000 148

WARSZAWA Agnieszka Snarska 39 124 2230 124

REGION : POLOGNE du SUD

Renata Klimek-Kowalska 167 403 9 065 423

JASTRZĘBIE – ZDRÓJ, WODZISŁAW ŚLĄSKI, PSZCZYNA, KATOWICE, GLIWICE, SOSNO-WIEC

Renata Klimek-KowalskaEdyta Wojciech 102 213 4591 213

KRAKÓW Małgorzata Pamuła 17 60 1500 60

LEGNICA/Wrocław Lucyna Rybarczyk 4 23 570 23

LUBLINMaria Cichoń (pour l’UMCS)Urszula Paprocka-Piotrowska (pour la KUL)

13

13

29

39

678

891

29

39

ZAMOŚĆ Izabela Świtalska 3 9 230 9

ZIELONA GÓRA Elżbieta Jastrzębska 15 30 605 50

TOTAL POLOGNE 347 925 20 190 925

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ProfEuroPE 2009 2�www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Journées de la Francophonie 2009

Comme chaque année, au mois de mars notre école a fêté la Journée Internationale de la Francophonie. On a commencé par le concours « Francophonie à travers TV5 Monde » qui a eu lieu le 10 mars 2009. Le concours était adressé aux élèves des gimnazjums de toute la Silésie et s’est déroulé en 2 étapes : la Ière étape – test individuel sur la Francophonie et la télévision TV5 Monde (dans les gimnazjums des participants) et la IIème étape – activités pratiques – en équipes de deux personnes en utilisant l’Internet et le site www.tv5.org

Fête de la Francophonie au Gimnazjum no 1 à Mysłowice

Gimnazjum no 1 à Mysłowice

Les gagnants du concours : Ier prix – Patrycja Busse et Paweł Hornik (Gimnazjum nr 3, Mysłowice) ; IIe prix – Magdalena Gor-czowska et Mateusz Demitraszek (Gimnazjum Sportowe, My-słowice); IIIe prix – Karolina Jama et Mateusz Tura (Gimnazjum nr 6, Sosnowiec). Distinctions – Patrycja Kleiber et Rafał Meisel (Gimnazjum nr 1, Mysłowice), Dominika Rewucka et Ewa Balas (Gimnazjum nr 17, Sosnowiec), Weronika Młotek et Piotr Noga-wica (Gimnazjum Publiczne, Kryry).

Le 13 mars a eu lieu la finale du concours « Le collégien tra-duit ». Les gagnants du concours : Ier prix – Paweł Hornik (Gim-nazjum nr 3 Mysłowice), IIe prix – Julia Będkowska (Gimnazjum nr 1 Mysłowice), IIIe prix – Brygida Stasiak (Gimnazjum nr 1, Chorzów). Distinctions – Magdalena Gorzko (Gimnazjum Pub-liczne, Kryry), Magdalena Gorczowska (Gimnazjum Sportowe, Mysłowice) et Dominika Demkowicz (Gimnazjum nr 7, Sosno-wiec). Tous les participants des concours et leurs enseignants ont reçu des diplômes et des cadeaux.

Le 17 mars a eu lieu le dernier point de nos célébrations « Fête de la Francophonie C’était une journée préparée spécia-lement pour les élèves de l’Ecole Primaire nr 9 de Mysłowice et destinée à la découverte de la Francophonie par des jeux, des concours et différentes activités. Les élèves travaillaient en équipes de 5 personnes et se déplaçaient d’une station didacti-que à une autre ; ils ont découvert ainsi la Francophonie et la langue française. Toutes les manifestations ont pu être réalisées grâce à l’aide de sponsors : PROF-EUROPE Association des Pro-fesseurs de Français en Pologne, Télévision TV5 Monde, les ma-isons d’édition : Hachette, Didier, LektorKlett, CLE International, Centrum Informacji o Francji, Instytut Francuski w Warszawie, Bureau du Bas du-Rhin z Oddziałem w Katowicach, Label FRSE, Instytut Francuski w Krakowie, Maison de la France.

Mirosława Bogacz

Découverte de la Francophonie par les stations didactiques

On apprend par la danse

Fête de Francophonie - participants : élèves de Gimnazjum no 1 et de L’Ecole Primaire no 9 avec les enseignantes

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ProfEuroPE 2009�0 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Journées de la Francophonie 2009

Section régionale de Legnica

A Legnica, une ville polonaise de 100 000 habitants dans la région de la Basse Silésie, l’équipe des professeurs de français du Collège Universitaire de Formation des Professeurs de Langues Vivantes, tous membres de PROF-EUROPE (et de ce fait de la FIPF), ont invité, comme chaque année, des élèves de la région avec leurs enseignants à fêter avec eux la Francophonie dans le cadre de la Semaine de la langue française, avec le sujet dominant de la Nature.

« La francophonie 2009 à Legnica – priorité à la nAtURE »

Cours avec notre lectrice française, Annick Borski.

Un concours de traduction littéraire : un poème et l’extrait d’un récit de J.M.G.Le Clézio (Prix Nobel oblige !) offrant de splendides descriptions de paysages à traduire en polonais, une dictée en langue française avec des animaux, des plantes et des « mauvaises herbes » pour des collégiens et des lycéens, un cours de français pour des collégiens, avec pour trame con-ductrice « la protection de la nature » et un concours d’art au-tour des «10 mots français venus d’ailleurs », ont réuni près de 150 personnes francophones et francophiles.

Brassens à Legnica – le 2� mars 200�

Et enfin, pour couronner notre plaisir : a eu lieu un superbe concert, intitulé « Brassens, mon amour » de Justyna Bacz avec son ensemble ( Piotr Olszewski, guitare ; Klaudiusz Baran, accor-déon ). Encore une preuve – et de qualité – qu’il fait bon vivre... en français, bien sûr !

Justyna Bacz

Bref, un succès dans une ville où un bon groupe de pas-sionnés lutte pour le maintien de la langue de Baudelaire dans les écoles. Ce succès n’aurait pas été possible sans soutien de l’Ambassade de France en Pologne, de l’Association PROF-EU-ROPE, du Centre Culturel de Legnica et d’un sponsor particulier généreux. Un grand Merci.

Deux semaines après ....

La remise solennelle des prix a eu lieu le 2 avril 2009, lors de la Journée des Portes Ouvertes au NKJO de Legnica. Au palmarès des Journées de la Francophonie au NKJO de Legnica se sont trouvés :

- le Concours des « �0 mots » :

Nikola Müller (Lycée N° 3 de Wałbrzych), Karol Szmigielski (Collège N° 5 de Lubin), Katarzyna Czusnyk (Lycée N° 1 de Głogów), Aleksandra Janiec (Lycée N° 3 de Wałbrzych), Klaudia Kitlińska et Maja Szerel (Collège N° 5 de Lubin ) ;

Des collégiens et des lycéens aux prises avec l’orthographe française.

Justyna Bacz

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ProfEuroPE 2009 ��www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

- la dictée en langue française pour les collégiens :

Kamila Dryja (Collège de la TWP de Legnica), Łukasz Świątek (Collège N° 5 de Lu-bin), Anna Kwasek (Collège N° 5 de Lubin) et Sylwia Mól (Collège de la TWP de Leg-nica) ;

- la dictée en langue française pour les lycéens :

Damian Karykowski (Lycée N° 1de Legnica), Aleksandra Wysocka (Lycée N° 1 de Legnica), Daniel Śledzikowski (Lycée Salésien de Lubin);

- le concours de la traduction littéraire:

en poésie – Katarzyna Sobkowiak (Lycée N° 3 de Wałbrzych), Marlena Godek (Collège N° 5 de Lubin) et Paulina Groch (Lycée N° 2 de Legnica),

en prose – Anna Winiarska (Lycée N° 1 de Legnica), Natalia Ardel (Lycée N° 2 de Lubin) et Jowita Jabłońska (Lycée N° 1 de Legnica).

Et voici quelques photos - souvenirs de la remise des prix aux lauréats des concours...

Journées de la Francophonie 2009

Section régionale de Legnica

Danuta Sut-Karykowska, Lucyna Rybarczyk

Félicitations sincères à tous les lauréats et à leurs enseignants... et à l’année prochaine!

Activités proposées dans le cadre de la Journée de la Francophonie organisée au NKJO de Legnica pour des élèves des Collèges de Lubin et de Legnica.

Vous trouverez ci-dessous les éléments pour faire ces activités en classe et le commentaire que j’ai ajouté en tant qu’enseignante native suite à cette « leçon » un peu particulière puisqu’il s’agissait d’une rencontre d’une heure environ avec des élèves que je ne connaissais pas et qui ne se connaissaient pas tous entre eux. Thème : La protection de l’environnement en rapport avec le thème choisi cette année pour la Journée de la Francophonie à Legnica: « La nature »Objectifs :

• dialoguer avec une native• développer la compréhenson orale et l’expression orale• attirer l’attention sur certains comportements et encourager à faire « les bons gestes »pour la

Planète. • enrichir le vocabulaire

Supports et matériaux didactiques :• Le site internet www.defipourlaterre.org/juniors • Un ordinateur portable et un rétroprojecteur•Les photocopies des exercices créés à partir du site internet

FRANCOPHONIE 2009 À LEGNICA

cd. na s. 32

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ProfEuroPE 2009�2 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activité � = Mise en route :L’enseignant annonce le sujet et pose la question suivante :« Qu’est-ce que vous faites, vous, au quotidien comme bons gestes pour protéger l’environnement ? » (Ce fut l’occasion pour l’enseignante qui ne connaissait pas les élèves de voir quel vocabulaire ils utilisaient et d’introduire des mots comme « gaspiller », « trier », « déc-hets »).

Activité 2 : « Les aventures de Polo » Pour accéder aux films, à partir de la page d’accueil du site, il faut cliquer sur l’icône « Récré ’Actions ».L’enseignant montre le premier petit dessin animé et demande aux élèves de raconter l a situation présentée : « Que fait Polo avant l’alarme ? », « Pourquoi l’alarme sonne ? » et enfin « Quel est le bon geste de Polo ? »(Ce fut l’occasion pour l’enseignante d’expliquer toujours en français le vocabulaire inconnu comme « quitter une pièce », « les appareils électriques en veille », « se déplacer », « les petits trajets » et également de faire parler les élèves en leur demandant:

Film 1 : « Qui éteint l’ordinateur ou la télévision comme il faut ? »,Film2 : « Comment allez-vous à l’école ?», «Qui y va à pied ? en voiture ? en bus ? » Film3 : « Qui prend un bain ? une douche ? » et les élèves de rire lorsque l’enseignante fait

remarquer que certains n’ont pas du tout levé la main !!!).L’enseignant procède de la même façon avec les deux autres dessins animés.

Activité � : �er exercice photocopié : « Les bons gestes au quotidien » (doc.1)L’enseignant distribue les photocopies et fait remarquer que, pour ne pas gaspiller, les deux faces de la feuille de papier sont utilisées.... cela leur servira pour l’exercice !Ce 1er exercice est réalisé à partir du site internet (doc.2) que l’on peut utiliser éventuellement lors de la mise en commun. Une autre présentation est disponible en cliquant sur l’icône « les bons gestes au quotidien »Consigne : associez les images aux phrases proposées.(ce fut l’occasion pour l’enseignante de faire un tour dans la classe et de parler avec les élèves en particulier, d’aider pour le vocabulaire en cas de besoin. Par exemple, on a expliqué « baisser le chauffage », « une pile », « une ampoule » . De plus, il a fallu expliquer un élément civilisa-tionnel pour le dessin 10 : le composteur de billets présent dans les gares françaises ! Mais certains élèves ont bien vu la valise pour associer pour associer à la phrase contenant les mots « voyages » et «train » !!!)Mise en commun.

Activité � : 2nd exercice (doc.3) créé pour, d’une part, répéter le vocabulaire et vérifier que les élèves l’ont compris, d’autre part, pour que les élèves partent avec ce qu’ils ont appris (les élèves étaient en visite au NKJO et donc ils n’avaient pas de cahier). Consigne : associez les phrases synonymes. Mise en commun.

Activité 5 : Jeu « Le test défi pour la Terre » Il faut cliquer sur « test défi pour la Terre » de la page d’accueil. Il y a une courte explication de la règle du jeu. Il s’agit de 10 questions auxquelles on doit cho-isir de répondre « toujours », « parfois » ou « jamais ». Suivant la réponse cliquée, on obtient « bravo » suivi d’une courte explication ou bien la bonne réponse apparaît avec la possibilité de s’engager à faire ce bon geste ! Avant de commencer le test, l’élève doit inscrire son prénom, son âge et eventuellement son adresse mail. A la fin du test, l’élève découvre son score et la liste des engagements qu’il a pris. Il peut cliquer pour découvrir à l’écran son Diplôme du Défi pour la Terre avec possibilité de l’imprimer.Avec le peu de temps qu’il me restait, j’ai choisi l’élève qui avait le plus participé. Les autres voy-aient sur grand écran ce qu’il avait sur l’écran de l’ordinateur. Mais on peut tout à fait envisager, si on a accès à une salle informatique, de faire faire le test en travail individuel.

A la fin, l’enseignante a demandé à l’élève d’éteindre l’ordinateur et, en sortant de la salle, a souligné qu’on éteignait la lumière!

Annick Borski

Journées de la Francophonie 2009

FRANCOPHONIE 2009 À LEGNICA

cd. ze s. 31

1.Polo et l’énergie

Polo et les transports

Polo et les économies d‘eau

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ProfEuroPE 2009 ��www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Journées de la Francophonie 2009

FRAnKOFOnIA w BIAŁyMStOKUCzłonkowie białostockiego oddziału Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego w Polsce PROF-EUROPE

i studenci II. roku filologii francuskiej zorganizowali w ramach XIII. edycji Wiosny Francuskiej w Białymstoku konkurs recytatorski „Francophonie poétique”.

Finał konkursu odbył się 21 marca 2009 roku w III LO im. K. K. Baczyńskiego w Białymstoku. Przystąpiło do niego 19 uczniów, którzy recytowali jeden utwór w języku francuskim i jego tłumaczenie w języku polskim, wybrany z poniższej listy :

Zaproponowane uczestnikom konkursu wiersze, a publiczności konkursowej atrakcje nawiązywały do motywu przewodniego XIII Wiosny Francuskiej – Belgii francuskojęzycznej. Uczniowie III LO, pod opieką pani Barbary Ma-jewskiej, przygotowali prezentację multime-dialną i quiz wiedzy o Belgii, wykonali taniec belgijski oraz wystawili spektakl na podstawie autorskiego scenariusza Karoliny Sochoń pod tytułem: „Kevin sam w Brukseli”.

Wyniki ogłoszono w obecności Podlaskiego Kuratora Oświaty, pana Jerzego Kaszkiela. Jury wyróżniło następujących uczniów:

4W kategorii gimnazjum:

1. miejsce – Natalia Kuncewicz (PG nr 18 w Białymstoku)

2. miejsce – Kalina Cukrowska (SG nr 4 w Białymstoku) wyróżnienie – Przemysław Wojszel (PG nr 6 w Białymstoku)

4 W kategorii liceum:

1. miejsce – Paulina Kozłowska (III LO w Suwałkach)

2. miejsce – Dominika Panek (I LO w Suwałkach)

3. miejsce ex aequo – Emilia Sobieska (VII LO w Białymstoku) i Krzysztof Kurianowicz (III LO w Białymstoku) wyróżnienie – Błażej Zarzecki i Olga Łanczkowska (I LO w Suwałkach)

Udział białostockiego oddziału PROF -EUROPE w organizacji konkursu polegał m.in. na:• przekazaniu informacji o konkursie nauczy-

cielom i uczniom,• zaproszeniu uczniów, którzy uczą się języ-

ka francuskiego poza szkołą na eliminacje szkolne do II LO im. księżnej Anny z Sapie-hów Jabłonowskiej w Białymstoku,

• zorganizowaniu prezentacji nowości wydaw-nictwa Didier dla nauczycieli towarzyszą-cych uczniom w półfinale konkursu,

• zakupie nagród książkowych.

Sądzę, że zamierzone efekty konkursu zo-stały osiągnięte. Młodzież gimnazjów i liceów naszego regionu miała okazję lepiej poznać literaturę francuskojęzycznej Belgii. Wzmoc-niliśmy też naszą współpracę z placówkami szkolnictwa różnych szczebli - Kuratorium Oświaty, Uniwersytetem w Białymstoku, podla-skimi liceami i gimnazjami. Mogliśmy wreszcie pochwalić się naszymi uczniami i ich umiejęt-nościami recytatorskimi. Nawet ci, którzy nie znaleźli się w gronie laureatów konkursu, nie wrócili do domu rozczarowani. Karolina Rut-kowska, uczennica II LO w Białymstoku, powie-działa: ”Szkoda, że tym razem się nie udało, ale taki występ to był dobry trening przed innym, jeszcze ważniejszym występem – maturą ust-ną, którą będę zdawać również przed niezna-nymi mi osobami”.

Zuzanna Kopeć

II LO im. księżnej Anny z Sapiehów Jabłonowskiej

Wiersze w języku francuskim

Wiersze w języku polskim

Le lait, Emile VerhaerenBelle lune d’argent, Jean Moréas Où es-tu ? Jacques Roubaud1983 janvier 1985 juin, Jacques RoubaudAutomne, Guillaume ApollinaireAdieu, Guillaume ApollinaireL’oiseau bleu, Blaise CendrarsLa nuit monte, Blaise CendrarsVoyelles, Arthur RimbaudIci, toujours ici, Yves Bonnefoy L’arbre, la lampe, Yves Bonnefoy

Mleko (tłum. Allan Kosko)Lubię, srebrny księżyc (tłum. Bronisława Ostrowska)Gdzie jesteś? (tłum. Krystyna Rodowska)1983 styczeń 1985 czerwiec (tłum. Krystyna Rodowska)Jesień (tłum. Czesław Miłosz)Pożegnanie (tłum. Jerzy Lisowski)Błękitny ptak (tłum. Julia Hartwig)Noc wschodzi (tłum. Marian Ośniałowski)Samogłoski (tłum. Jerzy Lisowski)Tutaj, zawsze tutaj (tłum. Artur Międzyrzecki)Drzewo, Lampa (tłum. Artur Międzyrzecki)

„Francophonie poétique”.

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Journées de la Francophonie 2009Collaboration

de deux écoles secondaires :Zespół Szkół Ekonomiczno

– Administracyjnych et Zespół Szkół Plastycznych

Coordination : Beata Urbaniak

et Agnieszka KasprzakChaque année, dans deux écoles secondaires on organise une fête de la culture française. Cette année, nous avons décidé d’organiser ensemble, c’est à dire nos deux écoles, la Fête de la Francophonie dans notre ville natale à Koło. C’était une bonne expérience pour tous les lycéens et leurs enseignants. Nous avons préparé le projet de cette manifestation pendant 4 mois. Les élèves cherchaient les informations sur la Francophonie, les enseignants élaboraient les présentations multimédia, les décorations, il y avait également des répétitions de chants, de danses collectifs et de scènes de théâtre d’après le scénario préparé . Nous nous rencontrions régulièrement après les cours et c’était un bon moment pour se connaître mieux et nouer de nouvelles amitiés. Nous avons vécu des moments vraiment inoubliables.

LA FÊtE DE LA FRAnCOPHOnIE à KOŁO

Le 27 avril à 10 heures du matin, à la Maison de la Culture avait lieu l’ouverture solennelle de la Fête de Fran-cophonie à Koło. La scène s’est transformée en Collège Parisien. De façon amusante ou parfois sérieuse, la culture et la civilisation des pays fran-cophones ont été présentées auprès du public de Koło : les lycéens, les élèves des gimna-zjums, les profs, les parents et les représentants des autori-tés locales. Les présentations multimédia sur la culture des pays francophones, les chan-sons classiques et contempo-

raines, le cancan et la danse africaine ; tout s’est mélangé en permettant aux invités de partir vers des pays lointains. Les spectateurs avaient l ‘oc-casion de participer au conco-urs sur l ‘histoire de France. Les gagnants ont reçu une statue de la Tour Eiffel et un crois-sant. Tout le monde s’est bien amusé malgré des questions parfois difficiles. Le public a vivement manifesté sa sym-pathie à la vue des danseuses du Moulin Rouge, le cuisinier français, les Mousquetaires et le Prof du Collège. À la fin du spectacle nous avons chanté Ensemble, la chanson de Ce-lina Ramsauer. Après le spe-ctacle tout le monde a goûté des gâteaux en buvant du café.

Le lendemain, le 28 avril tous les lycéens ont parti-cipé à la fête. Ce jour-là les couloirs et le hall des deux écoles étaient décorés et on entendait partout la musique française. À 10h30 au Lycée

Professionnel d’Économie et d’Administration avait lieu une courte présentation des informations sur la Francopho-nie. Ceci, était adressé à tous les élèves qui n’apprennent pas le français. Pendant ce temps-là nous avons acceuilli un groupe des Ukrainiens qui avait participé à toutes ces manifestations et féstivités.

Pour conclure, il faut men-tionner que notre projet com-mun était un bon exemple de la coopération sur la pro-motion de la langue et de la culture françaises ainsi qu’une présentation du savoir et du savoir- faire linguistiques et socioculturels de nos élèves sur la Francophonie auprès du milieu scolaire et local. Les apprenants et les profes-seurs ont gardé beaucoup d’enthousiasme et d’émotions positives pour continuer ce projet l’année prochaine.

Beata Urbaniakenseignante de français

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Journées de la Francophonie 2009

Po raz kolejny „Marcinek” ma swój wkład w obchody Dni Frankofonii. „Piękna historia” („Une belle histoire”) została opowiedziana przede wszystkim przez uczniów klas gimnazjalnych. Ada Bartkowiak odegrała rolę Zakochanej, a w postać główną, Francuza, wcielił się Janek Kiernicki, uczeń drugiej klasy licealnej.

Idea Dni Frankofonii jest bardzo piękna i słuszna, gdyż jej celem jest krzewienie kultury francuskiej i promowanie języka francuskiego. Cel ten doskonale zrealizowali w swoim spektaklu autorzy scenariu-sza, Malwina Lebioda i Wojtek Biernacki, a jego realizację umożliwiła im również pani Magdalena Ba-naszak, nauczycielka szkoły muzycznej, wraz z muzykami, wokalistami, aktorami, obsługą techniczną, których nazwisk tutaj nie wymienię, gdyż lista byłaby zbyt długa. Warto podkreślić, że nawet szkolne przedstawienie stać się może spektaklem multimedialnym. „Piękną historię” buduje bowiem – oprócz wykonawców występujących na scenie - ascetyczna, ale i autentyczna scenografia udostępniona przez PKP (podziękowania dla p. Henryka Zięby, pasjonata kolejnictwa z Poznania), nagrania refleksji bohate-ra oraz seria nakręconych na potrzeby przedstawienia filmów.

Akcja rozgrywa się pewnego wiosennego dnia na dworcu małej miejscowości gdzieś w Polsce. Spektakl przeprowadza widza przez stacje o symbolicznych nazwach Ucieczka, Ramy, Wyzwolenie, Trudności, Poszukiwanie, Kochać, Odpowiedzialność, Życie... Na pustym peronie stoi Francuz, który dzieli się z publicznością swoimi przemyśleniami zaczerpniętymi z książki „Twierdza” („La Citadelle”) Antoine’a de Saint-Exupéry. Historię o tym, co w życiu ważne opowiadają też muzycznie wokaliści i orkiestra kameralna, których występ możliwy był dzięki aranżacji muzycznej autorstwa poznańskiego kompozytora prof. Mirosława Bukowskiego.

Chciałabym, aby uczniowie z Marcinka (i nie tylko), zdawali sobie sprawę z faktu, że poznawanie języka francuskiego, a poprzez naukę tego języka, poznawanie kultury Francji i krajów francuskoję-zycznych, jest dla nich szansą na tzw. lepsze jutro. Jak powiedział w marcu tego roku prezes TPSA Ma-ciej Witucki podczas warszawskiej konferencji „La langue française en Pologne, en Europe et dans le monde”, znajomość języka francuskiego to „dobro rzadkie”. Attention! Powiedział to ekonomista, a nie nauczyciel języka francuskiego. A w ekonomii, dobro rzadkie jest to takie dobro, którego dostępność nie jest w stanie pokryć potrzeb ludzkich.

Jestem przekonana, że przynajmniej część uczniów z Marcinka wie, że apprendre le français, c’est d’abord le plaisir d’apprendre une belle langue, riche et mélodieuse qui offre de belles perspectives d’avenir.

Anna Klinger, nauczycielka języka francuskiego z « Marcinka »

powyższy opis przedstawienia ze zdjęciami na stronie internetowej szkoły http://marcinek.poznan.pl/dni_frankofonii

17 kwietnia 2009 – Dni FrankofoniiPo raz kolejny „Marcinek” ma swój wkład w obchody Dni Frankofonii. „Piękna historia” („Une belle histoire”) została opowiedziana przede wszystkim przez uczniów klas gimnazjalnych. Ada Bartkowiak odegrała rolę Zakochanej, a w postać główną, Francuza, wcielił się Janek Kiernicki, uczeń drugiej klasy licealnej

cd. na s. 36

17 kwietnia 2009 – Dni Frankofonii

przygotowane przez uzdolnionych uczniów

z „Marcinka” - Zespół Szkół

Ogólnokształcących nr 1 w Poznaniu

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Journées de la Francophonie 2009cd. ze s. 35

17 kwietnia 2009 – Dni Frankofonii

przygotowane przez uzdolnionych uczniów

z „Marcinka” - Zespół Szkół

Ogólnokształcących nr 1 w Poznaniu

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17 kwietnia 2009 – Dni Frankofonii

przygotowane przez uzdolnionych uczniów

z „Marcinka” - Zespół Szkół

Ogólnokształcących nr 1 w Poznaniu

Journées de la Francophonie 2009

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Journées de la Francophonie 2009

KoszalinEliminatoires Régionales du Concours National de Poésie et de Prose francophones à Koszalin

Un des meilleurs moyens de promouvoir une langue étrangère est de promouvoir la culture, les arts et la littérature de ceux qui la parlent. Le 20 mars dernier Zespół Kolegiów Na-uczycielskich de Koszalin a accueilli les jeunes participants des Eliminatoires Régionales du XXVIIe Concours National de Poé-sie et de Prose Francophones. Les candidats, venus des écoles secondaires de la région, de Kołobrzeg à Świdwin, présentaient chacun un poème et un extrait de prose chosis par eux-mêmes. Ainsi, Monika Iwańczuk du Groupe d’Ecoles des Beaux-Arts de Koszalin, qui avait déclamé « Page d’écriture » de Jacques Pré-vert et un extrait de « L’Africain » de J.-M. G. Le Clézio a gagné la première place. Monika et la lauréate de la deuxième place,

Nous leur souhaitons bonne chance !

dr Agnieszka Kühnl-Kinel

Urszula Świder du Ier Lycée d’Enseignement Général Bogusław X à Białogard sont parties à Varsovie pour repré-senter notre région au niveau national.

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Journées de la Francophonie 2009

Le 30 mars 2009, dans le siège accueillant du Groupement des Collèges de Forma-tion des Maîtres (Zespół Kolegiów Nauczycielskich - ZKN) à Koszalin, une grande fête se déroule: nos invités, les lycéens et les collégiens venus de toute la Poméranie (Gdańsk, Wejherowo, Lębork, Kołobrzeg, Szczecin, Słupsk), sont très occupés : ils participent aux concours préparés spécialement pour eux.

Les collégiens prennent part à un atelier sur les bandes dessinées francophones. Une pré-sentation amusante est préparée par les étudiantes de IIIe année de la section française du ZKN, où Tintin, les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe et Astérix défilent, en faisant rigoler le jeune public. Ensuite, au boulot ! Les collégiens, en quatre équipes, répondent aux questions de concours

en retrouvant dans la mémoire les details de la présenta-tion. En plus, ils se découvrent créatifs : ils créent de nouvel-les histories de Boule et Bill ! Les lycéens, émotionnés par le stress du concours “Questions pour un champion”, essayent de répondre le plus vite possible aux questions “malicieuses” sur la Francophonie et les pays francophones, préparées au-ssi par nos étudiants et par leur charmante prof, Magdalena Kasprzak, qui est aussi responsable de toute la Journée fran-cophone.

Les organisateurs ont aussi leur fête : comme tous les ans, les étudiants de la IIIe année préparent un concours sur la Francophonie, destiné aux étudiants de la deuxième.

A la fin, un moment de plaisir: des prix intéressants sont remis aux participants. Ce sont des livres, albums d’art, dis-ques et dictionnaires offerts par notre sponsor, l’Association PROF-EUROPE et par le ZKN.

Voici les gagnants de nos concours:

• Bande dessinée francophone : équipe de Gimnazjum nr IV de Koszalin - Paulina Chwalińska, Patrycja Pytaszyńska et Aleksandra Wolny• Questions pour un champion : équipe de I LO im. M. Koper-nika de Gdańsk - Joanna Drozd et Honorata Hara• Concours pour les étudiants du ZKN : Natalia Kujawa

Vive la Francophonie!

Joanna WłodarczykPROF-EUROPE Koszalin

Koszalin 2009

Fête Internationale de la Francophonie

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Journées de la Francophonie 2009

Section Régionale

de Zamość

C’est déjà pour la quatrième fois que nous avons fêté la Francophonie à zamość. Cette année la célébration a commencé le 16 mars 2009 par la deuxième édition du Festival Régional de la Chanson Francophone. Six lycées, deux gymnasiums de zamość, Biłgoraj, Łaszczów et Komarów ainsi qu’une fondation de Hrubieszów (qui organise et finance les cours de français aux jeunes y habitant), tous d’une région qui s’étend jusqu’à la frontière avec l’Ukraine, avaient envoyé leur demande de participation au Festival. Grâce à la bienveillance de la direction de l’Orchestre Symphonique de Karol namysłowski, les jeunes chanteurs ont pu se présenter dans un cadre prestigieux, à savoir le siège de l’Orchestre, situé dans la Vieille Ville de zamość.

Sur la grande scène d’une salle équipée de tout le matériel nécessaire et décorée par les élèves du Lycée d’Enseignement Général

No 2 les 27 candidats ont interprété en solo, duo ou à plusieurs une chanson en frança-is, devant un jury (composé de professeurs de français et de musique – Izabela Śwital-ska, Krystyna Szczepanik et Lech Górski), et un public d’environ cent personnes. Le jury qui appréciait la prononciation, la voix, l’interprétation et la présence sur la scène, a constaté le niveau artistique et linguistique élevé et a attribué les prix et les distinctions par catégories : dans la catégorie gymna-sium et catégorie lycée. En ce qui concerne le répertoire, parmi les grands classiques les candidats ont choisi Edith Piaf, parmi les confirmés Céline Dion et Lara Fabian (qui était leur préférée - 4 interprétations), le public a pu aussi entendre les chansons des représentants de toute nouvelle génération québécoise (Natasha St-Pier) et française (Ali-zée, Jennifer Bartoli et Emmanuel Moire).Une candidate a chanté la chanson « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni. Après les auditions et les délibérations du jury, a eu lieu la remise des diplômes, des prix et de petits cadeaux à tous les participants. Les diplômes ont été remis aux professeurs de français qui ont préparé les candidats au festival. Cette jour-née, pleine d’émotions, s’est terminée par le concert final : les lauréats désignés par le jury ont interprété leurs chansons. Le public était sous le charme. Des lettres officielles de re-merciements ont été remises aux sponsors.

Association des Professeurs de Français en Pologne PROF-EUROPELes Journées de la Francophonie à Zamość

Participants du Concours Connaissons

la Suisse par ateliers tournants

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Journées de la Francophonie 2009Section

Régionale de Zamość

Le 21 mars 2009 au Lycée d’Enseignement Général No 2 a eu lieu le IVe concours Champion de l’Orthographe française. 24 élèves (gymna-siums et lycées) ont écrit une dictée et ont fait

un test d’orthographe. Les gagnants ont accumulé presque maximum de points ! L’évaluation a été faite par le jury composé de tous les professeurs de français qui sont arrivés au concours avec leurs élèves. Pendant les trav-aux du jury, le public a pu voir l’exposition des affi-ches « Dix mots » et le mu-sic-hall « Le Roi Soleil ».

Le 28 mars 2009 plusie-urs équipes ont tenté leur chance dans le concours Connaissons la Suisse par ateliers tournants. En travaillant par deux et en

se déplaçant d’une station didactique à une autre, les équipes ont eu à écrire une carte postale de Suisse, déchiffrer les paroles d’une chanson suisse, écrire une dictée en boîte ma-gique, compléter la carte géographique de Suisse, identifier les Suisses illustres, recon-naître les plats typiques.

Toutes les manifestations ont pu être réa-lisées grâce à l’effort commun des membres les plus actifs de la section et à l’aide des spon-sors qui ont offert les prix de valeur pour les gagnants et tous les participants : Ambassade

de France en Po-logne, Ambassa-de de Belgique – Délégation de la Communauté Française et de la Région Wallonne, Ambassade de Suisse en Polog-ne, Bank PKO BP oddział Zamość, Fondation de l’Amitié et de la Culture Franco-Polonaise Kry-

styna et Stefan du Château à Hrubieszów, les maisons d’édition : Hachette, Wydawnictwa Szkolne PWN, Wydawnictwo Szkolne Omega, Lektorklett, Nowela de Poznań, Clé Internatio-nal, aussi Księgarnia Językowa im B. Leśmiana de Zamość, IIe Lycée de Zamość, Pâtisserie WASIL, Firme TRADIS.

« Le II Festival de la Chanson Francophone »

Les gagnants de la catégorie « gimnazjum »• Ier prix : Amanda Lupa ( Gimnazjum Nº2

Zamość)

• IIe prix: Ewelina Grossman ( Fondation de l’Amitié et de la Culture Franco-Polonaise Krystyna et Stefan du Château de Hrubieszów )

• IIIe prix ex aequo: Dominika Kwiecińska i Kinga Panasiewicz (Fondation de l’Amitié et de la Culture Franco-Polonaise Krystyna et Stefan du Château de Hrubieszów) et Iwona Szymków (Gimnazjum Komarów).

Les gagnants de la catégorie « lycée »

• IIe prix ex aequo: Iwona Oszmaniec (Ie Lycée Zamość) et Żaneta Magryta (IIe Lycée Zamość)

• IIIe prix: Dominika Osuch ( Zespół Szkół Ponadgimnazjalnych Łaszczów)

« Le Champion de l’Orthographe Française »

Les gagnants de la catégorie « gimnazjum »

• Ier prix : Julia Paszko (Gimnazjum Nº2 Zamość)

• IIe prix: Katarzyna Stefańczyk (Gimnazjum Nº3 Zamość )

• IIIe prix: Karolina Ciećwierz (Gimnazjum Nº3 Zamość)

Les gagnants de la catégorie « lycée »• Ier prix : Anna Grechuta (IIIe Lycée Zamość)• IIe prix: Magdalena Piskor (IIIe Lycée Za-

mość)• IIIe prix: Anita Chmielewska (IIIe Lycée

Zamość)

« Connaissons la Suisse par ateliers tournants »

Les gagnants de la catégorie « gimnazjum »

• Ier prix : Julia Paszko et Katarzyna Bojar (Gimnazjum Nº2 Zamość)

• IIe prix: Wojciech Korona et Artur Dąbrowski (Gimnazjum Nº1 Zamość)

• IIIe prix: Joanna Lewkowicz et Aleksandra Trześniowska (Gimnazjum Nº5 Zamość)

Les gagnants de la catégorie « lycée »

• Ier prix : Małgorzata Świtalska et Paulina Kiliańska (IIIe Lycée Zamość)

• IIe prix: Anita Chmielewska et Wioletta Jabłońska (IIIe Lycée Zamość)

• IIIe prix: Anna Łyś et Marlena Chorecka ( IIIe Lycée Zamość)

Izabela Świtalska

Bernarda Paszko

Festival Régional de la Chanson Francophone

Participants du Concours Connaissons la Suisse

par ateliers tournants

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Le vendredi 27 mars Zespół Szkół Gastronomiczno-Odzieżowych de Grudziądz a accueilli les élèves et invités venus participer à la deuxième édition de la journée de la Francophonie. Parmi les invités il y avait Monsieur Pascal Schaller, Attaché de Coopération pour le français, Madame Irena Kruszka, directrice de l’Alliance Française de Toruń, Monsieur Janusz Dzięcioł, député de Grudziądz, Monsieur Andrzej Cherek, chef du Département Education de la mairie de Grudziądz et les directeurs des écoles partenaires.

Journées de la Francophonie 2009

GRUDZIĄDZJOURnÉE DE LA FRAnCOPHOnIE À GRUDzIĄDz

„Balade à Paris”

Les organisateurs ont prévu un riche pro-gramme. Les invités ont participé au cours de cuisine et de français de spécialité (de-puis septembre 2008 Zespół Szkół Gastro-nomiczno-Odzieżowych réalise une inno-vation pédagogique « Je cuisine en parlant français »). Entre temps, les profs de français ont invité les élèves à jouer avec la langue dans un parcours linguistique. Ensuite tout le monde a regardé le spectacle «Une balade à Paris», réalisé par les élèves de la termina-le de ZSG-O, pendant lequel s’enchaînaient les tubes français et des informations sur les monuments parisiens. A la fin, les élèves de Gimnazjum no 2 de Grudziądz ont présen-té la pièce de théâtre « Le Petit Chaperon Rouge ».

Le soir, à la salle de fêtes de ZSG-O on a pu écouter les chansons d’Edith Piaf, de Patricia Kaas, de Gilbert Bécaud, de Carla Bruni, in-terprétées par Ewa Rzeszotarska.

Après avoir goûté à la nourriture spiri-tuelle, les invités ont goûté à la nourriture terrestre lors du banquet. C’est ainsi que la deuxième édition de la journée de la Fran-cophonie s’est terminée.

Magdalena Krzyśprof de français à ZSG-O de GrudziądzLe Petit Chaperon Rouge

Participantes de le leçon de technologie gastronomique avec M. Pascal Schaller

Récital de Ewa Rzeszotarska

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Journées de la Francophonie 2009

TORUŃ

Dans le cadre des Journées de la Francophonie, le Collège de Formation des Maîtres de Toruń en coopération avec la section régionale PROF-EUROPE de Bydgoszcz-Toruń a organisé le concours „À la découverte des pays francophones“ destiné aux élèves des collèges et lycées de Toruń et de la région. La finale de ce concours a eu lieu le 25 mars 2009, lors de la Journée de la Francophonie, fêtée au NKJO de Toruń.

Les élèves des collèges de Toruń et des lycées de Grudziądz, Lipno, Włocławek, Rypin et même de Bartoszyce ont participé au concours sur les pays francophones qui se composait de trois éta-pes. La première consistait à trouver des réponses au questionnaire de connaissances et les faire parvenir aux organisateurs par courriel dans un délai imposé. La deuxième consistait à préparer la présentation d’un des pays francophones et la troisième - à la présenter au public lors de la finale du concours. Ce jour-là, les finalistes au nombre de 10, venus de Bartoszyce, Włocławek et Toruń, sont arrivés au Collège de Formation des Maîtres de Toruń, accompagnés de leurs collègues de classe et de leurs professeurs.

Le jury se composait de 4 personnes : Małgorzata Kaczmarek, Anna Żurawska, Martine Lesz-czynski – toutes les trois travaillant dans la section française du NKJO de Toruń et Agnieszka Ja-błońska qui représentait M. Pascal Schaller, attaché de coopération pour le français de l’Ambassade de France en Pologne (antenne de Toruń).

• Le jury a décidé d’attribuer les prix comme suit : • Ier prix dans la catégorie “collège” pour Monika Bartkowska; • Ier prix dans la catégorie “lycée” pour Anna Pazdyka.

Pendant les travaux du jury, les invités ont pu assister au programme artistique préparé par les étudiants de la section française du NKJO de Toruń. Ce programme a prévu : le spectacle “Image-parole-son: Le Petit Prince”, la dictée pour tous les étudiants de la section du français et la “danse bretonne”: présentation de la région de Bretagne, de sa danse traditionnelle et la fête aux rythmes bretons pour tous!

En tant qu’organisateurs de la Journée Francophone qui se propose de promouvoir la langue française et l’apprentissage du français dans notre région, nous voulons bien remercier Monsieur Artur Mikiewicz, directeur du NKJO de Toruń, Monsieur Pascal Schaller, attaché de coopération pour le français de l’Ambassade de France en Pologne et Marta Samolej – Chmielewska, prési-dente de la section de Bydgoszcz-Toruń pour leur aide dans l’organisation du concours: „ A la découverte des pays francophones“.

Sabina Kwiatkowskaresponsable de la section du français au NKJO de Toruń

Les Journées de la Francophonie 2009 à tORUŃ

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Journées de la Francophonie 2009

WROCŁAW

11 marca 2009, w ramach obchodów Dni Krajów Francuskojęzycznych we Wrocławiu, po raz pierwszy odbył się Koncert Szkół FRANKOFONIA – Wrocław 2009. W ten sposób, wrocławskie szkoły, w których nauczany jest język francuski włączyły się w obchody tego międzynarodowego święta.

Koncert zorganizowała pani Renata Kalińska-Delipacy, prezes wrocławskiego oddziału PROF-EUROPE, przy współudziale pani Anny Karp, członka stowarzyszenia i byłej dyrektor wrocławskie-go NKJO. Odbył się on w sali widowiskowej Gimnazjum nr 31 przy ulicy Szkockiej.

W koncercie wzięły udział dzieci z wrocławskich przedszkoli nr 79 i 33, szkół podstawowych nr 113, 74, 82 i 25, gimnazjów nr 30 i 34 oraz liceów nr VIII i XV. Zarówno młodsi jak i starsi uczest-nicy koncertu zaprezentowali swoje artystyczne talenty w wielu dziedzinach – piosence, grze na instrumentach muzycznych, tańcu, recytacji wierszy, a także w przepięknej oprawie plastycznej, przygotowanej przez uczniów Gimnazjum nr 34, którzy poprowadzili cały koncert.

Gośćmi koncertu byli attaché ds. języka francuskiego z ramienia Ambasady Francji, pan Michel Imbert, dyrektor wrocławskiego NKJO, pani Magdalena Konopko, członek zarządu PROF-EUROPE Wrocław i była dyrektor NKJO, pani Anna Karp, dyrektor Gimnazjum nr 34, pani Magdalena Synal, dyrektor Gimnazjum nr 31, pani Bożena Wąs oraz nauczyciele języka francuskiego wrocławskich szkół.

KOnCERt SzKÓŁ FRANKOFONIA - WROCŁAW 200�

Powitanie uczestników koncertu: Michel Imbert, attaché ds. języka francuskiego i Magdalena Synal,

dyrektor Gimnazjum nr 34

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Journées de la Francophonie 2009

WROCŁAW

Dzieci z Przedszkola nr 79 w piosence

Quelle heure est-il?

Nauczyciele j. francuskiego: Monika Walczyk (LO nr XV)

i Renata Kalińska-Delipacy (G 34)

Wielki finał – kankan w wykonaniu uczennic Gimnazjum nr 34

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Une édition suivante du CONCERT DES CHANTS DE NOËL en langue française a été organisée en décembre 2008 par trois écoles : Collège no 2 d’Ustroń, Collège no 2 de Skoczów et Lycée Mikołaj Kopernik de Cieszyn en coopération avec PROF – EUROPE Association des Professeurs de Français en Pologne

Le concert a eu lieu le 17 décembre 2008 à la Maison de la Culture « Prażakówka » à Ustroń où il y avait environ 200 participants, venant de la Silésie et de la Slovaquie. Les élèves ont chanté des chants de Noël en français.

Les participants :Gimnazjum nr 2 d’UstrońGimnazjum nr 2 de SkoczówII LO im. M. Kopernika de CieszynGimnazjum im. Marii Skłodowskiej-Curie de ŚwinnaGimnazjum Publiczne de KryryGimnazjum im. Ziemi Wodzisławskiej de Wodzisław ŚląskiGimnazjum nr 8 de Bielsko-BiałaGimnazjum i Liceum Towarzystwa Ewangelickiego de CieszynZespół Szkół Gastronomiczno-Hotelarskich im. W. Reymonta de WisłaGimnazjum de Żylina en Slovaquie

De nombreux invités sont arrivés : les enseignants, les directeurs d’écoles, les pa-rents et bien sur ceux pour qui la culture francophone est très proche. Le concert a été enrichi par la présence de deux lecteurs de la langue française : Monsieur Jean-Pierre Darcel de l’Ambassade de France en Pologne qui a joué de la vielle - un instru-ment ancien de musique et Monsieur Axel Louvrier - le lecteur de la Délégation de Wallonie-Bruxelles (Ambassade de Belgique) qui a animé le concert.

Ce concert est une initiative inscrite aux actions des professeurs du français qui réalisent le programme des « Classes francophones en Silésie » et a pour but de vul-gariser l’apprentissage de la langue française aux écoles en Silésie ainsi qu’enrichir la coopération entre les enseignants et les élèves de la région. De plus, c’est une grande motivation pour apprendre le français.

Organisateurs :Aleksandra Żołnowska - Lycée Mikołaj Kopernik de Cieszyń

Joanna Iskrzycka-Marianek - Collège no 2 d’Ustroń

Tomasz Szkudliński - Collège no 2 de Skoczów

Sections régionales PROF-EUROPE

JastrzębieZdrój

COnCERt DES CHAntS DE nOËL en langue française

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Sections régionales PROF-EUROPE

Oddział w Legnicy

NKJO w Legnicy zorganizowało 27 maja 2009 r. konferencję adresowaną do dyrektorów i na-uczycieli języków obcych przedszkoli, szkół podstawowych i gimnazjów z Legnicy i regionu, zatytułowaną „Różnorodność językowa atutem ucznia i szkoły”.

Tematyka konferencja obejmowała następujące zagadnienia : 1. Różnorodność językowa na wczesnych etapach edukacyjnych w kontekście nowej podsta-

wy programowej2. Kompetencje nauczyciela języków obcych w nauczaniu wczesnoszkolnym3. Wielojęzyczność jako istotny element polityki językowej4. Przykłady dobrej praktyki i rozwiązań organizacyjnych związanych z nauczaniem języków

obcych na wczesnych etapach edukacyjnych.Wśród prelegentów mogliśmy usłyszeć wieloletnich metodyków w nauczaniu różnych języ-

ków obcych na wczesnych etapach edukacyjnych.W części poświęconej przykładom dobrych praktyk odbyła się, między innymi, prezentacja

projektu nauczania języka francuskiego w przedszkolach realizowanego już od kilku lat przez stu-dentów specjalności języka francuskiego na terenie Legnicy.

Pani D. Sut-Karykowska, metodyk i opiekun projektu, przedstawiła zebranym krótki film z zajęć języka francuskiego w przedszkolu oraz omówiła specyfikę pracy nauczyciela języka obcego z dziećmi.

Ważnym momentem konferencji była prezentacja akcji promocyjnej „Le français, c’est bran-ché” . Pan Michel Imbert, Attaché ds. współpracy językowej Ambasady Francji w Polsce omówił kolejne etapy projektu oraz spotkał się z przedstawicielami 6 gimnazjów z Legnicy i regionu, w których nauczany jest język francuski. Szkoły otrzymają urządzenie interaktywne e-beam w ramach programu wsparcia dla szkół realizowanego przez Ambasadę Francji oraz Stowarzyszenie Nauczycieli Języka Francuskiego Prof-Europe.

Nauczyciele języków obcych mogli uczestniczyć w warsztatach metodycznych na temat e-Twinningu i Europejskiego Portfolio Językowego oraz zapoznać się z aktualną ofertą wydawnictw przeznaczoną do nauczania języka obcego na wczesnych etapach edukacyjnych.

Organizatorzy mają nadzieję, że konferencja przyczyni się do zróżnicowania oferty językowej w placówkach oświatowych (przedszkola, szkoły podstawowe i gimnazja), a rozpowszechnienie informacji o kolejnym etapie akcji promocyjnej „Le français, c’est branché”, której współorganiza-torem jest PROF-EUROPE zachęci kolejne szkoły do wprowadzenia języka francuskiego.

Lucyna RybarczykProf-Europe Legnica

Różnorodność językowa atutem ucznia i szkoły

Otwarcie konferencji, Bożena Kulczycka,

Dyrektor NKJO w Legnicy

Stoiska wydawnicze

Rozdanie świadectw uczestnikom projektu

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Oddział w Legnicy

Konferencja „Różnorodność językowa atutem ucznia i szkoły”NKJO w Legnicy, 27 maja 2009

Moduł I - Konferencja dla dyrektorów I piętro i II piętro

10.00 sala 203

12.00 - 12.20

12.20 sala 203

14.00 – 14.30sala 203

Otwarcie konferencji, Bożena Kulczycka, dyrektor NKJO w Legnicy

Nauczanie języków obcych na wczesnych etapach edukacyjnych w kontekście podstawy programowej kształcenia ogólnego, dr Małgorzata Szulc-Kurpaska (NKJO Wrocław)

Kompetencje nauczyciela języków obcych w nauczaniu wczesnoszkolnym, dr Ewa Wieszczeczyńska (NKJO Wrocław)

wielojęzyczność jako istotny element polityki językowej, dr Małgorzata Pamuła (Uniwersytet Pedagogiczny im. KEN w Krakowie)

Przerwa

Przykłady dobrych praktyk na wczesnych etapach edukacyjnych, mgr Danuta Sut-Karykowska (NKJO Legnica) , Anna Sękowska (Niepubliczne Przedszkole „Źródełko” w Legnicy), dr Małgorzata Szulc-Kurpaska

Przykłady skutecznych rozwiązań organizacyjnych dotyczących nauczania języków obcych w szkole – dyskusja

Projekty promocji językowych dla szkół:- język niemiecki – prezentacja projektu Deutsch-Wagen-Tour

mgr Małgorzata Urlich-Kornacka, Polskie Stowarzyszenie Nauczy-cieli Języka Niemieckiego

- język francuski - projekt wsparcia dla szkół „Francuski i kontak-tujesz” („Le français, c’est branché”) Michel Imbert, przedstawi-ciel Ambasady Francji ds. współpracy językowej , oddział SCAC we Wrocławiu

12.00 – 15.00Prezentacjepublikacji wydawniczychdo nauczania języków obcych na etapach wczesnoszkolnych(przedstawiciele wydawnictw i księgarni językowych)

14.30 – 16.30

Moduł II - Część szkoleniowa dla nauczycieli języków obcych

sala 103

sala 104

Program eTwinning - europejska współpraca szkół. Dorota Wojdyga, przedstawiciel Fundacji Rozwoju Systemu Edukacji

Rozwijanie autonomii uczniów poprzez pracę z EPJ (Europejskie Port-folio Językowe), dr Małgorzata Pamuła

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Sections régionales PROF-EUROPE

PROF-EUROPE LUBLIN 2008-2009

cd. na s. 50

Adresse postale du siège :Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA, KUL-IFR, ul. Racławickie 14, 20-950 LublinFax du siège : 0/81.445.43.55Site Internet : www.profeurope.pl puis cliquez sur « Lublin »Courriel : [email protected] Téléphone portable : (00/48)602.55.88.35

• Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA : KUL (Université Catholique de Lublin), Présidente d’Honneur.

• Maria CICHOŃ: UMCS (Université Marie Curie-Skłodowska), Lublin, Vice-Présidente.• Anna BIAŁEK-MAREK: Gimnazjum (Collège) No 9 de Lublin, Vice-Présidente.• Marlena DECKERT: XXIII LO im. Nauczycieli Tajnego Nauczania (Lycée No 23

des Enseignants de l’Enseignement Clandestin), Lublin, Trésorière.• Justyna PASTERNAK: Gimnazjum (Collège) No 9 de Lublin, Secrétaire.• Richard SORBET: UZG (Université de Zielona Góra), Président.

Association des Professeurs de Français en Pologne – Section de Lublin

Le Bureau actuel reflète la majorité

des institutionsoù on enseigne

à Lublin et dans la Région de Lublin

Création de la Section de Lublin : 1994.

Irmina TOMANKIEWICZ-KOZACZYŃSKA

a été Présidente de la section de Lublin

de 1994 à 2005 !!!

Membres : 63 Professeurs de Français enseignant dans les Écoles Primaires, les Collèges, les Lycées, les

Écoles Supérieures et les Universités de la Région de Lublin.

Activités de la Section en 2008-200�: - Réunions - Échanges de fiches pédagogiques sur différents thèmes : Compréhension ora-

le et Compréhension écrite (le 20 septembre 2008) ; Expression orale (le 24 janvier 2009).- Présentations des nouveautés des éditions de manuels FLE : DIDIER (le 7 mars 2009) ;

HACHETTE (le 25 mars 2009).- Informations sur le BAC polonais 2009 (le 24 janvier 2009) .- Leçons de promotion du français dans les classes de 6ème des écoles primaires de la

région de Lublin.- Émissions « TAKA PIOSENKA » (Chansons françaises) sur RADIO LUBLIN (un dimanche par

mois de 13h07 à 14h).- Manifestations : 4ème Dictée Intercollèges de Lublin (le 26 novembre 2008) ; 3ème

Concours Présentations Multimédia « Une région de France » (le 27 février 2009) ; 4ème Concours Régional « Connaissance de la France » (le 27 mars 2009) ; 4ème Festival Régio-nal Interscolaire de Chansons Françaises (le 27 avril 20069) ; 2ème Festival Régional de Théâtre Francophone pour les Collèges et les Lycées (le 22 mai 2009).

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Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 49

PROF-EUROPE LUBLIN 2008-2009

Christophe SIMON pendant la 4ème Dictée Intercollèges

de Lublin

Intervention de Sebastian PIOTROWSKI pendant

le 3ème Concours Présenta-tions Multimédia

« Une région de France »

La salle de la Maison de la Culture LSM de

Lublin était pleine à craquer

lors du 4ème Festival Régional Interscolaire

de Chansons Françaises !!!

Collège no 9 cc mjr Jérôme Dekutowski, pseudonyme « Barrage »ul. Lipowa 25 20-020 Lublin

Mercredi 26 NOVEMBRE 2008

GIMNAZJUM No 9

4ème DICtÉE IntERCOLLÈGES DE LUBLIn

ORGANISATRICES :

• Anna BIAŁEK-MAREK: [email protected]

• Justyna PASTERNAK: [email protected]

• Association PROF-EUROPE

PARRAINAGES:

• AMBASSADE DE FRANCE EN POLOGNE• ASSOCIATION PROF-EUROPE• CLE INTERNATIONAL• DIDIER

INAUGURATION :Madame Anna PAStUSIAK, Directrice du Gimnazjum no 9 de Lublin.

Texte de la dictée 2008 :Chaque fin de semaine, je vais à la campagne avec ma famille. J’adore ça.Et l’hiver, c’est encore meilleur ! C’est beau la neige, elle est blanche, douce ettrès froide. Le matin, je me lève très tôt. Tout de suite après le déjeuner, je m’habille et je vais patiner avec ma sœur. On a toujours beaucoup de plaisir. On glisse très vite. C’est fantastique ! Puis l’après-midi, on joue dans la neige, on fait un gros bonhomme avec deux ou trois boules de neige. C’est aussi le moment où je peux faire du ski avec mon père. Quand on a froid, on rentre etmaman nous prépare un bon chocolat chaud. Vive l’hiver !

Le texte de la dictée a été lu par Christophe Simon.

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Sections régionales PROF-EUROPE

cd. na s. 52

Lp. Imię i nazwisko Klasa Szkoła1 Magdalena Szymańska 2f Gimnazjum nr 1, im.ks. Stanisława Konar-

skiego, Lublin

2 Patrycja Kępa 2f Gimnazjum nr 1, Lublin

3 Agata Dybiec 3f Gimnazjum nr 1, Lublin

4 Julia Szpakowska 3f Gimnazjum nr 1, Lublin

5 Jacek Bąk IIIxPrywatne Gimnazjum i Liceum Ogólnokształcące im. I.J. Paderewskiego w Lublinie

6 Katarzyna Czyżewska IIz j.w.

7 Małgorzata Kozak IIIz j.w.

8 Natalia Pisarska IIIz j.w.

9 Iga Pejas 2a Gimnazjum nr 9, im. cc mjr Hieronima Deku-towskiego ps. „Zapora”, Lublin

10 Rafał Łoszak 2a j.w.

11 Łukasz Klin 2a j.w.

12 Alicja Sidorowicz 2a j.w.

13 Marcelina Kasperowicz 2a j.w.

14 Wojciech Kuzmienko 3a j.w.

15 Martyna Kłos 3a j.w.

16 Natalia Haratym 3a j.w.

17 Ewa Paśniczek 3a j.w.

18 Kamila Żak 3a j.w.

19 Luiza Zarzeczna 3a j.w.

JURY :• MARLENA DECKERT, enseignante de français au Lycée 23 à Lublin et au Gimnazjum Privé

de Ignacy Jan Paderewski , secrétaire et trésorière de PROF-EUROPE de Lublin • CHRISTOPHE SIMON, lecteur de la philologie romane à la KUL et l’UMCS• SEBASTIAN PIOTROWSKI, enseignant de français de la philologie romane à la KUL• JUSTYNA PASTERNAK, enseignante de français au Gimnazjum nr 9 de Lublin• ANNA BIAŁEK-MAREK, enseignante de français au Gimnazjum nr 9 et membre du Bureau

de PROF-EUROPE de Lublin

LES PRIX:- niveau intermédiaire ( élèves de la deuxième classe)

1ère – Alicja Sidorowicz - Gimnazjum nr 9 de Lublin 2ème – Iga Pejas - Gimnazjum nr 9 de Lublin 3ème – Łukasz Klin - Gimnazjum nr 9 de Lublin

- niveau avancé (élèves de la troisième classe) 1ère – Natalia Haratym - Gimnazjum nr 9 2ème – Wojciech Kuzmienko - Gimnazjum nr 9 3ème – Marta Mączka - Gimnazjum nr 9

LES PARTICIPANTS

Mercredi 26 NOVEMBRE 2008

GIMNAZJUM No 9

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Mercredi 26 NOVEMBRE 2008

GIMNAZJUM No 9

La Présidente du Jury Anna Białek-Marek a annoncé les résultats et offert les diplômes et les prix aux gagnants : dictionnaires Larousse et CLE INTERNATIONAL, cours multimédia pour ap-prendre le français, tableaux grammaticaux, grammaires avec des exercices. Tous les éleves ont obtenu de petits cadeaux et les professeurs des remerciements.

Après la partie officielle , les élèves ont regardé leurs dictées et Madame Justyna Pasternak a expliqué les fautes commises par les participants et corrigé le texte de la dictée.

Un grand merci à tout le monde qui nous a aidé à préparer ce concours, aux enseignants, aux élèves et à nos parrains.Nous vous invitons l’année prochaine!

Compte rendu : Justyna Pasternak

Consultation linguistique : Richard Sorbet

III. KOnKURS nA PREzEntACJĘ MULtIMEDIALnĄ „ REGIOn FRAnCJI” LUty 2009ORGANIZATOR

GIMNAZJUM NR � im. CC MJR H. DEKUTOWSKIEGO PS. „ ZAPORA” w LUBLINIE oraz PROF-EUROPE STOWARZYSZENIE NAUCZYCIELI JĘZYKA FRANCUSKIEGO w POLSCE

JURY KONKURSU W SKŁADZIE:

• RICHARD SORBET- prezes lubelskiego oddziału Stowarzyszenia PROF-EUROPE• URSZULA PAPROCKA - wykładowca romanistyki KUL• MARLENA DECKERT – nauczyciel języka francuskiego• LIDIA SARAT- nauczyciel matematyki i informatyki• ANNA BIAŁEK-MAREK- nauczyciel języka francuskiego • JUSTYNA PASTERNAK- nauczyciel języka francuskiego

KONKURS

LISTA UCZESTNIKÓW

Lp. Imię i nazwisko ucznia Klasa temat prezentacji nauczyciel -opiekun

nazwa szkoły

1. Kinga WszołaMarta WnukowskaKamil Zamojski

2b La Lorraine Anna FilipowskaGimnazjum nr 2 im. J. Zamoyskiego XVI OrdynataZamość

2. Michał CzarnyKonrad JózefkoMaja Wysocka

3a L’Ile-de France Kalina SzymalaGimnazjum nr 3 im. Jana Pawła IIZamość

3. Angelika SzpyraPaulina PłoszajJustyna Oleszczuk

3c L’Auvergne Anna FilipowskaGimnazjum nr 2 im. J. Zamoyskiego XVI OrdynataZamość

4. Emilia BorEwelina Kołacz Magda Kiszczuk

2bPays de la Loire Beata Bochyńska

I LO im. St. StaszicaLublin

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Sections régionales PROF-EUROPE

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Lp. Imię i nazwisko ucznia Klasa temat prezentacji nauczyciel -opiekun

nazwa szkoły

5. Magdalena GłąbPatrycja JarosławskaKrzesimir Korona

3b La Champagne Anna FilipowskaGimnazjum nr 2 im. J. Zamoyskiego XVI OrdynataZamość

6.Dominika Rycerz 2 La Corse Kalina Szymala

Gimnazjum nr 3 im. Jana Pawła IIZamość

7. Dominika KmitaMagdalena LalikWeronika Sowa

2fLa Bretagne que vous ne con-naissez pas

Grażyna KrasPubliczne Gimna-zjum im. Jana Pawła IIJanów Lubelski

8. Magdalena WiktorAdrianna Prokop

1a L’Aquitaine Anna Białek- Marek Gimnazjum nr 9 Lublin

9. Milena LipiecZuzanna ToruńŁukasz Klin

2a La Lorraine Anna Białek- MarekGimnazjum nr 9Lublin

10. Aleksandra SadowskaŁukasz Klin

2a L’Aquitaine Anna Białek- Marek Gimnazjum nr 9Lublin

Nagrody ufundowane przez AMBASADĘ FRANCJI, PROF-EUROPE i CLE INTERNATIONALKRYTERIA OCENY PREZENTACJI MULTIMEDIALNYCH (maks. liczba punktów: 10)

POPRWANOŚĆ JEZYKOWAKLAROWNOŚĆ

ORYGINALNOŚĆ

KONKURS ZOSTAŁ ROZSTRZYGNIĘTY W KATEGORII GIMNAZJALNEJ:

I miejsce

Aleksandra SadowskaŁukasz Klin, Gimnazjum nr 9, Lublin , „L’Aquitaine”- 51,8 pktMilena LipiecZuzanna ToruńŁukasz Klin, Gimnazjum nr 9, Lublin , „La Lorraine”- 50,8 pkt

II miejsce

Michał CzarnyKonrad JózefkoMaja Wysocka, Gimnazjum nr 3 w Zamościu „L’Ile-de France ” – 47,3 pkt

III miejsce

Dominika Rycerz, Gimnazjum nr 3 w Zamościu „ La Corse” – 46,2 pktDominika KmitaMagdalena LalikWeronika Sowa, Publiczne Gimnazjum im. Jana Pawła II , Janów Lubelski, « La Bretagne que vous ne connaissez pas » - 46 pkt

EFEKTY SPECJALNE/ TECHNICZNEASPEKT OGÓLNY

LOGIKA

KONKURS

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Mercredi 26 NOVEMBRE 2008

GIMNAZJUM No 9

WYNIKI

ZAPRASZAMY DO KOLEJNEJ EDYCJI ZA ROKSprawozdanie przygotowała:

Justyna Pasternak

Lp. Temat prezentacji Liczba punktów

1. La Champagne 40,8

2. L’Ile –de- France 47,3

3. L’Auvergne 30,7

4. Les Pays de la Loire 35

5. La Lorraine 1 34,5

6. La Corse 46,2

7. La Bretagne 46

8. L’Aquitaine 1 45,4

9. La Lorraine 2 50,8

10. L’Aquitaine 2 51,8

COMPTE RENDU du IVe Concours

«Connaissance de la France» le vendredi 27 mars 200�

ORGANISATEURS :PROF-EUROPE LublinAnna Białek-Marek Collège nº9 de Lublin

Beata Bochyńska Lycée nº1 de LublinEliza Urban Lycée nº3 de Lublin

Parrainage:Ambassade de France en PologneProf-Europe LublinHypermarché E. LeclercMaisons d’édition Hachette et DidierCollège Nº9 de LublinLycée Nº1 de LublinLycée Nº3 de LublinORDRE DU JOUR

1. Accueil au lycée Nº 3 par la Directrice Mme Anna Suszyna2. Présentation du Jury Président du jury – M. Sebastian Piotrowski , Professeur de FLE, KUL Lublin Marle-

na Deckert - professeur de FLE , enseignante de français au Collège et Lycée privés I.J. Paderewski de Lublin Beata Bochyńska - professeur de FLE , enseignante de français au Lycée Nº1 de Lublin Anna Bia-łek-Marek - professeur de FLE , enseignante de français au Collège Nº9 de Lublin Fabio Scetti – assistant Comenius au Collège nº 9 de Lublin

3. 10:00-10:50 - Concours pour les collégiens

4. 10:50-10:55 – Prix et diplômes pour les gagnants et diplômes pour les professeurs tuteurs Résultats de la catégorie gimnazjums :Ire place - Collège Nº9 de Lublin– groupe Nº12 (Mme Justyna Pasternak) Paulina Dwornicka, Alicja Bolibok, Aleksandra Ziółek

COMPTE RENDU

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Sections régionales PROF-EUROPE

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IIe place – Collège de Janów Lubelski - groupe Nº2 (Mme Grażyna Kras) Jakub Krzysztoń, Grzegorz Pachuta, Weronika Sowa IIIe place - Collège de Janów Lubelski - groupe Nº1 (Mme Grażyna Kras) Daniel Ciupak, Łukasz Matysek, Maciej Rdziewicz

5. 11:00-11:50 - Concours pour les lycéens6. 11:55-12:00 - Prix et diplômes pour les gagnants et pour les professeurs tuteurs Résultats de la catégorie lycées

Ire place - LO Nº2 de Lublin - groupe Nº8 (Mme Marzanna Kędzierska)Marta Ratomska, Zuzanna Stelmańska, Rafał GromadaIIe place - LO Nº1 de Lublin - groupe Nº1 (Mme Barbara Kędra, Mme Beata Bochyńska) Katarzyna Karolak, Katarzyna Oleksińska, Joanna Mazik IIIe place - LO Nº1 de Lublin - groupe Nº 5 (Mme Beata Bochyńska) Katarzyna Klimek, Ewelina Kołacz, Joanna Kozyra

7. 12:00-12:50 - Concours pour les étudiants8. 12:55-13:00 - Prix et diplômes pour les gagnants , diplôme pour les tuteurs

Résultats de la catégorie étudiants Ire place - KUL( Université Catholique de Lublin) - groupe Nº2, (M. Sebastian Piotrowski) Kamila Szewczyk, Marcelina Tkaczyk, Tomasz Wojewoda IIe place – KUL - groupe Nº1 , (M. Sebastian Piotrowski)amanta Zając, Filip DawidowiczIIIe place - UMCS - groupe Nº3 , (Mme Maria Cichoń)Anna Chartoniuk, Ilona Darczuk, Kamila Paszkowska

9. Clôture du concours par Mme Anna Białek-Marek Élaboration des questions:

- pour les collèges (gimnazjums) : Anna Białek-Marek – Collège Nº9 de Lublin- pour les lycées : Beata Bochyńska - Lycée Nº 1 de Lublin - pour les étudiants : Sebastian Piotrowski - IFR Lublin

Soyez les bienvenus en 20�0!Compte rendu élaboré par:

Anna Białek-Marek

COMPTE RENDU

pour les collégiens et les lycéens27 avril 200�

Maison de la Culture LSM de Lublin( Dom Kultury Lubelskiej Spółdzielni Mieszkaniowej)

ORGANISATEURS DU FESTIVAL

• Collège No 9 im. cc mjr Hieronima Dekutowskiego ps.”Zapora”, Lipowa 25, Lublin• Lycée d’Enseignement Général No 1 Stanisław Staszic, ul. Aleje Racławickie 26, Lublin• Association des Professeurs de Français en Pologne PROF-EUROPE, Section de LUBLIN• Maison de la Culture LSM de Lublin

INAUGURATION

Beata Bochyńska du Lycée No 1 de LublinAnna Białek-Marek du Collège No 9 de Lublin Justyna Pasternak du Collège No 9 de Lublin

DÉCORS

Ewa KOŁODZIEJCZYK du Collège No 9 de Lublin

Festival Interscolaire IVème Festival Interscolaire de Chansons Françaises de Lublin

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Festival Interscolaire INVITÉS D’HONNEUR

Antoni Kamiński, Vice-Directeur du Collège No 9 de Lublin Sebastian Piotrowski, Professeur de l’Université Catholique de LublinAndrzej Zdunek,Directeur de la Maison de la Culture LSM de Lublin

PRÉSENTATION BILINGUE

Catégorie « Collèges »Alicja Sidorowicz - élève du Collège No 9 de LublinPiotr Montusiewicz - élève du Collège No 9 de LublinCatégorie « Lycées »Katarzyna Klimek - élève du Lycée No 1 de LublinJoanna Kozyra - élève du Lycée No 1 de Lublin

MUSIQUE, SON, ORDRE DES CHANSONS

Mateusz Sarzyński- élève du Lycée No 1 de Lublin, s’occupait de la musique, du son, de l’ordre des chansons

COMPOSITION DU JURY

Président du Jury : Richard Sorbet, professeur de FLE et Président de PROF-EUROPE LublinMałgorzata Iwanicka , Professeur de musique, représentante de la Maison de la Culture LSM de Lublin Krzysztof Chołaj, Professeur de musique du Centre de Développement de l’Enfant de LublinFabio Scetti – assistant linguistique COMENIUS au Collège No 9 de Lublin

LES DONATEURS

• L’Ambassade de France en Pologne• Le Maire de Lublin• Les maisons d’éditions: HACHETTE, Didier, CLE International• L’Hypermarché LECLERC-Zana de Lublin

Prix spéciaux : deux lecteurs DVD fondés par l’Hypermarché LECLERC-Zana de Lublin. Autres prix : de beaux livres, des dictionnaires, des grammaires, des livres de conjugaisons des verbes, des méthodes de FLE, des CD de chansons françaises, des stylos, des calendriers, etc.

Ordre des chansons interprétées /présentation multimedia par Maciej Trzaskalski, élève du Collège No 9/

École Élève titre de la chanson et nom de l’interprète original(e)

Professeur-tuteur

Gimnazjum nr 11 w Lublinie

1. Agnieszka Paruch Je t’aimeLara Fabian

Katarzyna WicińskaUrszula Plis

Gimnazjum nr 11 w Lublinie

2. Emilia Pastuszko Un ange frappe à ma porteNatasha St-Pier

Katarzyna WicińskaUrszula Plis

Gimnazjum nr 1 w Lublinie

3. Magdalena Szymańska

Ma philosophieAmel Bent

Agnieszka Drzewiecka

Gimnazjum nr 9 w Lublinie

4. Marta GlinkaMilena Lipiec5. Ewa Porzyć

Mon essentiel Emanuel Moire Loin du froid de décembre Hélène Segara

Anna Białek-Marek

Gimnazjum w Zespole Szkół im. Św. St. Kostki w Lublinie

6. Aleksandra Bator 7. Aleksandra Bodys

Étrange Dobacaracol Quelqu'un m'a dit Carla Bruni

Eliza Urban

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cd. na s. 58

École Élève titre de la chanson et nom de l’interprète original(e)

Professeur-tuteur

Fundacja Kultury i Przyjaźni Polsko-Francuskiej im.Stefana i Krystyny Du Chateau w Hru-bieszowie

8. Joanna Grossman 9. Kinga Panasiewicz 10. Monika Łukasiuk

11.Dominika Kwiecińska

Moi, Lolita AlizéeMilord Édith PiafLaissez-moi danser Dalida Padam,padam Édith Piaf

Aneta Tarłowska Aneta Daniluk

Zespół Szkół Ogól-nokszt. LO im. ONZ W Biłgoraju

1. Magdalena SkakujDawid Chołyst

Toi et moi Mireille MathieuPaul Anka

Małgorzata Osińska

II LO w Lublinie

2. Katarzyna Woźniak 3. Joanna Mróz4. Joanna Mróz

5. Adam Sadowski6.Sylwia Łukaszuk

Nos rendez-vousNatasha St-PierButterfly Danyel GérardTombe la neige AdamoEt si tu n'existais pas Joe DassinQuelqu'un m'a dit Carla Bruni

Marzanna Kędzierska

Zespół Szkół im. księcia Pawła Sanguszki w Lubartowie

7. Magdalena Kożuch Tu m'envoles Natasha St-Pier

Anna Przybysławska

IX LO w Lublinie 8. Agata Kawałek 9.Natalia Bukowska

Je t'aime Lara Fabian Amies Ennemies Nâdiya

Anna Szafran

I LO w Lublinie

10. Elżbieta Smolińska Michał Serocki11. Aleksandra

Sinilewicz12. Ewelina Papierz

13.Emilia Skępska

La bonne personneVictoria PetrosilloD'Allemagne Patricia KaasMa philosophie Amel Bent Tant que c’est toi Natasha St-Pier

Beata Bochyńska Barbara Kędra

I LO im Jana Zamoyskiego w Zamościu

14.Iwona Oszmaniec Les Homéricains Lara Fabian

Katarzyna Wyszyńska-Gwozda

VI LO w Lublinie15. Wioletta Kośka 16. Kamila Wojtyła

17. Anna Rębacz18. Agnieszka Kołodziej

Au soleil Jenifer Viens, viens Marie Laforêt Tu trouveras Natasha St-Pier Ma philosophie Amel Bent

Anna Wlizło

III LO w Lublinie

19. Justyna Strużek

20. Agata Bartłomiejczyk21. Magdalena

Milewska

Poupée de cire, poupée de son France GallL’envie d’aimercommandements)Ne me quitte pas Jacques Brel

Eliza Urban

VIII LO w Lublinie 22 . Maja Karkosińska

23. Anna Łoś 24. Piotr Turski

Milord Édith PiafPour que tu m'aimes encoreCéline DionRêve d'enfant Shy’m

Barbara Grabowska

I LO im. S. Stas-zica w Ostrowcu Świętokrzyskim

25. Kaja Klauzińska Mon mec à moi Patricia Kaas Joanna Gibalska

Festival Interscolaire

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Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 57

Festival InterscolaireÉcole Élève titre de la chanson et nom de

l’interprète original(e) Professeur-tuteur

XXI LO im św. Stanisława Kostkiw Lublinie

26. Kinga Nadłonek Les Feuilles mortes Yves Montand Danuta Buczek

VII LO w Lublinie 27. Patrycja Lipiec On ne change pasCéline Dion

Grażyna Barszcz

Fundacja Kultury i Przyjaźni Polsko-francuskiej w Hrubieszowie

28. Elżbieta Kuźmińska Mateusz Harpeniuk

29. Paulina Zielińska

Mon essentielEmmanuel Moire(Le Roi Soleil)Gigi l'Amoroso Dalida

Aneta Tarłowska Aneta Daniluk

LO im. Marszałka Józefa PiłsudskiegoW Poniatowej

30.Sylwia ZasempaAgata Nawrot

Elżbieta ChabrosPaweł Gołofit

Pour un flirtMichel Delpech

Iwona Olender

RÉSULTATS

Dans la catégorie « Collèges »

�er prix:Kinga Panasiewicz : Milord - Édith Piaf Fondation de la Culture et de l’Amitié Franco-Polonaise Stéphane et Christine Du Château de Hrubieszów

2ème prix:Ewelina Grossman : Moi, Lolita - AlizéeFondation de la Culture et de l’Amitié Franco-Polonaise Stéphane et Christine Du Château de Hrubieszów

�ème prix ex æquo:• Aleksandra Bator : Étrange - Dobacaracol Collège St. Stanislas Kostka de Lublin • Ewa Porzyć : Loin du froid de décembre - Hélène Segara Collège No 9 de Lublin Dans la catégorie « Lycées »

�er prix:Kinga Nadłonek : Les feuilles mortes -Yves MontandLycée No 21 St. Stanislas Kostka de Lublin

2ème prix:Justyna Strużek : Poupée de cire, poupée de son - France GallLycée No 3 de Lublin

�ème prix:Sylwia Zasempa, Agata Nawrot, Elżbieta Chabros, Paweł Gołofit : Pour un flirt - Michel DelpechLycée du Maréchal Józef Piłsudski de Lublin

Distinction pour l’aspect artistique :Elżbieta Kużmińska et Mateusz Harpeniuk, de la Fondation de la Culture et de l’Amitié Fran-co-Polonaise Stéphane et Christine Du Château de Hrubieszów, « Mon essentiel »- Emmanuel MoireDiplômes :Tous les candidats et les lauréats ont reçu des diplômes. Les Professeurs-Tuteurs ont également obtenu des diplômes qui pourront leur être utiles pour leur promotion professionnelle.

Nous vous invitons en 20�0 !!!LES ORGANISATRICES :

ANNA BIAŁEK-MAREK et JUSTYNA PASTERNAKCompte rendu élaboré en français par Justyna Pasternak

Consultation linguistique : Richard Sorbet

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cd. na s. 60

Maison de la Culture LSM,

le 22 mai 2009 de 11h à 14H.

La deuxième édition du festival destiné aux collégiens et lycéens de la région de Lublin a eu lieu le 22 mai dans la Maison de la Culture LSM à Lublin. Il a été mis en place par l’Association PROF-EUROPE Lublin avec le soutien du Collège et Lycée Privés I. J. Paderewski à Lublin.

2ÈME FEStIVAL DE tHÉÂtRE FRAnCOPHOnE DE LUBLIn

Thème de ce festival : Une adaptation du « Fantôme de l’Opéra», d’après Gaston Leroux.

Participants et programme des � spectacles présentés :

Lublin – Prywatne Gimnazjum i Liceum Ogólnokształcące im. I. J. Paderewskiego. Spectacle: « Rencontre inattendue dans un café ».Enseignantes responsables: Marlena Deckert, Anna Kucharska.

Dęblin – Zespół Szkół Zawodowych nr 1.Spectacle « Le Fantôme de l’Opéra ».Enseignants responsables : Beata Liszkiewicz, Małgorzata Radomska, Michał Pastuszak.

Chełm – I Liceum Ogólnokształcące im. Stefana Czarneckiego w Chełmie.Spectacle „Le Fantôme de l’Opéra”.Enseignante responsable : Dorota Kidała.

Biała Podlaska - Troupe Tsunami, IV Liceum Ogólnokształcące im. S.Staszica.Spectacle : „Le Fantôme de l’Opéra”.Enseignante responsable : Małgorzata Górak

Prix décernés :• Meilleur spectacle• Meilleure comédienne • Meilleur comédien• Prix de la langue française

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Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 59

Critères d’évaluation :Le jury a évalué les spectacles en se basant sur les observations suivantes : la prononciation,

la diction, l’intonation, le jeu d’acteur et la présence sur scène (gestuelle, déplacements, prise en compte du public et des autres comédiens), originalité de la mise en scène ainsi que des options d’adaptation choisies.

Remerciements et parrainage pour les prix: Le Président du Conseil Municipal de la ville de Lublin, l’association PROF-EUROPE, Prywatne Gimnazjum i Liceum Ogólnokształcące im. I.J. Paderewskiego w Lublinie, Lubzel Dystrybucja, Librairie Marjanna, Radio Lublin.

Remerciements chaleureux à la Maison de la Culture LSM en la personne de son directeur Monsieur Andrzej ZDUNEK pour la mise à disposition gracieuse de la salle de spectacle.

Ce festival vous attend l’année prochaine pour sa 3e édition. Le thème sera en 2010 « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-ExupéryÀ vous de jouer !

RENDEZ-VOUS LORS DES JOURNÉES DE LA FRANCOPHONIE 2010 !Compte rendu rédigé en français par Marlena DECKERT

Courriel : [email protected]

Maison de la Culture LSM,

le 22 mai 2009 de 11h à 14H.

Remise des prix : MEILLEUR SPECTACLE

ex-aequo

La troupe de Chełm – I LO im. Stefana Czarneckiego, enseignante

responsable : Dorota KIDAŁA et la troupe de Lublin –

Prywatne Gimnazjum i LO im. I.J. Paderewskiego,

enseignantes responsables : Marlena Deckert et Anna Kucharska.

Membres du jury (de gauche à droite) :

Présidente du jury : Renata JAKUBCZUK, professeure Institut de Philologie Romane –UMCS, spécialiste de théâtre;Maria CICHOŃ, professeure Institut de Philologie Romane - UMCS, vice-présidente de PROF-EUROPE Lublin ;Richard SORBET, président de PROF-EUROPE Lublin ;Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA, professeure Institut de Philologie Romane - KUL, vice-présidente de PROF-EUROPE Nationale;Kazimierz DERYŁO, directeur de l’Alliance

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cd. na s. 62

XXVII. FEStIwAL PIOSEnKI FRAnCUSKIEJPodobnie, jak od dziesięciu już lat, w murach II. Liceum Ogólnokształcącego im. Gen. Zamoyskiej i H. Modrzejewskiej w Poznaniu odbył się XXVII. Festiwal Piosenki Francuskiej. Organizatorami byli, tradycyjnie, Towarzystwo Przyjaźni Polsko-Francuskiej oraz II LO.

Poznań

Wykonawcy, którzy przyjechali do Po-znania 7 lutego z całej Wielkopolski oraz z województwa zachodniopomorskiego pod opieką nauczycieli języka francuskie-go oraz w towarzystwie akompaniujących muzyków, reprezentowali następujące miejscowości: Ostrów Wielkopolski, Nowe Miasto, Skórzewo, Śrem, Konin, Rawicz, Leszno, Zbąszyń, Choszczno i Poznań. Wykonali 61 piosenek z repertuaru takich piosenkarzy, jak np. Dalida, Céline Dion, Joe Dassin, Vanessa Paradis, Edith Piaf, Jacques Brel, Lara Fabian. W sumie na Fe-stiwal przybyło około 130 osób.

Po raz pierwszy zaprezentował się ze-spół z Przedszkola nr 148 w Poznaniu „Mali Europejczycy”.

Impreza mogła się odbyć dzięki na-stępującym sponsorom:

• Urząd Miasta Poznania• Kuratorium Oświaty w Poznaniu• Ambasada Francji• Towarzystwo Przyjaźni

Polsko-Francuskiej• Księgarnia Nowela• II Liceum Ogólnokształcące w Poznaniu

Kandydatów oceniało jury w składzie:

• Antoni Urban, profesor Policealnego Studium Piosenkarskiego przy Zespole Szkół Muzycznych

• Mariola Samulska-Musiał, dyrektor Domu Bretanii

• Elżbieta Tchórz, starszy wykładowca Alliance Française

• Edyta Mosorka, starszy wykładowca Alliance Française

• Pascal Schaller, Ambasada FrancjiPatronat medialny objęło, tradycyj-

nie, Radio Merkury. W trakcie imprezy pojawiła się również ekipa Teleskopu z poznańskiej telewizji, która zarejestrowała fragmenty koncertu.

Laureaci XXVII Festiwalu Piosenki Francuskiej:

Szkoły podstawowe• Wyróżnienie: Barbara Wojciechowska,

Szkoła Podstawowa nr 56 Poznań

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Gimnazja• I nagroda: Klaudia Skrzypczak, Gimnazjum nr

2 Śrem• II nagroda: Anna Witasik, Zespół Szkół Nowe

Miasto• III nagroda: Maria Taciak, Gimnazjum nr 29,

Poznań• IV nagroda: Anna Dehmel, Gimnazjum Sióstr

Urszulanek• Wyróżnienie: Magdalena Szymanderska,

Gimnazjum nr 2 Śrem, Aleksandra Mantaj, Poznańska Ogólnokształcąca Szkoła Muzyczna

Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 61

Poznań

Licea• I nagroda: Dawid Kwieciński, ZS Górniczo-Energetycznych, Konin• II nagroda: Sandra Rusin, I LO Konin, Anna Alexandrowicz, Zespół Szkół Pijarów• III nagroda: Marcelina Górska, XXIV LO Poznań, Piotr Glanc, II LO Konin• IV nagroda: Michał Rassek, II LO Poznań• Wyróżnienie: Sabina Krauze, II LO Poznań, Anna Maria Orwat, I LO Poznań, Krzysztof Jaskól-

ski, VI LO Poznań, Magdalena Turowska, Michalina Radomska, Anna Babicz I LO Poznań, Jan Kiernicki, Piotr Remlau I LO Poznań Przesłuchania trwały wiele godzin. W szkole królowała tego dnia piosenka francuska. Dużą po-

moc ofiarowali uczniowie klas europejskich, w których w zakresie rozszerzonym nauczany jest język francuski. Przygotowali wcześniej plakaty, udekorowali szkołę, wprowadzali do komputera dane uczestników. W dniu festiwalu dyżurowali w szkole oraz byli konferansjerami.

W tym roku, dzięki wsparciu finansowemu Kuratorium Oświaty w Poznaniu, zdobywca pierw-szej nagrody w kategorii szkół ponadpodstawowych pojechał na wycieczkę do Paryża, razem z uczniami klasy pierwszej II Liceum Ogólnokształcącego w Poznaniu.

Zofia LisII LO Poznań

Poznań w Zielonej Górze

Krótka relacja z Festiwalu Krótkiego Metrażu Francuskojęzycznego 2009

14 maja 09 w Zielonej Górze odbył się V Ogólnopolski Festiwal Krótkiego Metrażu Francuskojęzycznego (Festival Court Fran-cophone de Pologne Cinquième Edition). Tematem przewodnim dla zgłoszonych filmów była „zapałka” („allumette”).

Filmy zostały pogrupowane w trzy kategorie: szkoły ponadgimnazjalne, szkoły wyższe i inni. http://francuski.fr/wp-con-tent/uploads/2009/05/brochure-programme-pdf.pdf

W ciągu siedmiu godzin autorzy filmów, reżyserowie, aktorzy, jury i widzowie (głównie studenci z Uniwersytetu Zielonogór-skiego) obejrzeli …. 25 filmów konkursowych.

Zapałka zainspirowała młodych ludzi do różnego rodzaju przemyśleń, które zostały przelane na papier (…może nie do koń-ca na papier). Duża część z pokazanych filmów była przygnębiająca: życie unicestwione jak płonący domek z zapałek, chora psychicznie kobieta rzucająca się z okna podczas, gdy zdradzający ją wcześniej mąż chce zapalić świeczki na jej torcie urodzi-nowym, wpadająca pod samochód dziewczyna, która wybiega z domu po zapałki dla swojego chłopaka, któremu nie chce się wyjść z domu. Publiczność odetchnęła z ulgą, gdy na ekranie pojawili się młodzi aktorzy (14/15 lat), którzy z poważnymi (na ile to było możliwe) minami relacjonowali w dzienniku telewizyjnym nowy wynalazek: zapałkę turbo. Reżyserem i aktorami występującymi w filmie byli uczniowie z Gimnazjum Dwujęzycznego im. Karola Marcinkowskiego w Poznaniu. Zostali docenieni przez publiczność i …. jury, i zdobyli Złotą Zapałkę (Allumette d’Or)!

Zainteresowanym proponuję obejrzenie filmiku. Kłopotów ze zrozumieniem nie będzie żadnych, gdyż jednym z wymogów Festiwalu jest umieszczenie napisów w języku polskim.

http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=56856108Znany już jest temat VI Festiwalu – „gwóźdź”, a właściwie „clou”. Został rok czasu na przygotowanie. Serdecznie zachęcam

do zainteresowania się Festiwalem. UWAGA! Aktorzy muszą mówić oczywiście po francusku, ale wymagany poziom znajomości języka nie powinien odstraszyć uczących się języka francuskiego w wymiarze nie-dwujęzycznym.

Zachęcam do udziału w maju 2010!

Anna Klinger, KJO przy UAM, sekcja francuska

i nauczycielka języka francuskiego w „Marcinku” (Poznań)

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Sections régionales PROF-EUROPE

Jastrzębie Zdrój

FRAnKOFOnIADA 2009

29 kwietnia br. w Młodzieżowym Domu Kultury w Chorzowie miało miejsce uroczyste podsumowanie wojewódzkiego konkur-su znajomości języka francuskiego oraz kultury frankofońskiej „Frankofoniada 2009”, współorganizowanego przez Gimnazjum nr 1 z Chorzowa i Gimnazjum nr 1 z Mysłowic. Konkurs został objęty honorowym patronatem Prezydenta Miasta Chorzów dr inż. Joachima Otte oraz Instytutu Języków Romańskich i Trans-latoryki Uniwersytetu Śląskiego. Uzyskał on również wsparcie Stowarzyszenia Nauczycieli Języka Francuskiego PROF-EUROPE oraz telewizji TV5 Monde.

Pierwszy etap, który miał formę testu gramatyczno-leksykalne-go z elementami wiedzy o cywilizacji krajów frankofońskich, odbył się 3 marca 2009 w gimnazjach, do których uczęszczali zaintereso-

wani konkursem uczniowie. Zgromadził on ponad 120 gimnazjalistów województwa śląskiego. Do drugiego etapu zostało zakwalifikowanych 67 uczniów z Radlina, Bielska-Białej, Zabrza, Mysło-wic, Mikołowa, Sosnowca, Woli, Pszczyny oraz Chorzowa. W trzecim etapie uczestnicy konkursu mogli spróbować swych sił w rozmowie z członkami jury panią dr Anną Czekaj z Uniwersytetu Śląskiego oraz przedstawicielem Ambasady Królestwa Belgii, panem Axelem Louvrier. Ostatecz-nie najlepsza okazała się Karolina Borner z Zabrza (ZSO nr 11), drugie miejsce zdobyła Katarzyna Staszkiewicz z Bielska-Białej (Gimnazjum Towarzystwa Szkolnego im. M. Reja), a trzecie Agata Mik-siewicz z Zabrza (ZSO nr 11). Oczekiwanie na wyniki uatrakcyjnił swą prezentacją na temat Belgii

Uroczysta inauguracja drugiego etapu konkursu „Frankofoniada 2009”

Spotkanie metodyczne z panią Barbarą Klimek, przedstawicielem

Hachette Polska

pan Axel Louvrier, natomiast nauczyciele języka francuskiego w tym czasie uczest-niczyli w szkoleniu zorganizowanym przez panią Barbarę Klimek, doradcę metodycz-nego wydawnictwa Hachette.

Aleksandra Rabsztyn

Mirosława BogaczPROF-EUROPE

Oddział Jastrzębie Zdrój

Finaliści trzeciego etapu konkursu „Frankofoniada”

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Sections régionales PROF-EUROPE

KoszalinConcours de la Chanson francophone à Koszalin

Comme tous les ans, les amateurs de la chanson française et francophone de la Poméranie se sont réunis le 20 mai à Koszalin, dans la Maison du Bourreau. Les organisateurs de la dernière édition du Concours de la Chanson Francophone, c’étaient Zespół Kolegiów Nauczycielskich w Koszalinie, l’Association Prof-Europe et Centrum Kultury 105 de Koszalin.

Les jeunes chanteurs, élèves des écoles secondaires de la ré-gion, ont présenté aussi bien de grands classiques, tels que Jacqu-es Brel et Edith Piaf, que des tubes d’aujourd’hui. Le jury a accordé la première place à Agnieszka Cza-pla du Ier Lycée d’Enseignement Général Stanisław Dubois de Ko-szalin. Ses camarades du même

lycée, Beata Kawczyńska et Arnika Rakowska, étaient les lauréates de la deuxième place (ex aequo). De même, la troisième place a été accordé ex aequo à Sandra Schreiber du Ier Lycée d’Enseignement Général Maria Skłodowska – Curie de Tczew et à Małgorzata Staszewska du Groupe d’Ecoles Secondaires Władysław Broniewski de Świdwin.

Les participants ont donné preuve non seulement de leur talent vocal, mais également de leur amour pour la chanson et pour la langue française. Le Concours était aussi l’occasion pour les enseignants de partager un bon moment ensemble et d’échanger leurs impressions.

Les organisateurs tiennent à remercier les sponsors du Concours, l’Association Prof-Europe, l’Ambassade de France et la Librairie Nowela de Poznań pour les prix offerts aux lauréats et parti-cipants du Concours, ainsi qu’aux ensegnants qui avaient consacré leur temps pour la préparation de leurs élèves.

dr Agnieszka Kühnl-Kinel

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Sections régionales PROF-EUROPE

Section régionale PROF-EUROPENotre adresse:

Ośrodek Alliance Française Uniwersytetu Łódzkiegoul. Składowa 41/4390-127 Łódźtél.: +48 42 665 52 85 fax: +48 42 665 52 87www.alliance.uni.lodz.pl, [email protected]

Structure de la section régionale de Łodź:Président : Włodzimierz Glamaciński, [email protected], +48 500 08 58 17

- doradca metodyczny języka francuskiego, hiszpańskiego, włoskiego Łódzkie Centrum Dosko-nalenia Nauczycieli i Kształcenia Praktycznego

- wykładowca języka francuskiego Alliance Française Uniwersytetu Łódzkiego - nauczyciel języka francuskiego w klasach delf’owskich i „romańskich”II Liceum Ogólnokształ-

cące im. G. Narutowicza w Łodzi

Vice-présidente : Bożena Borciuch, [email protected] - wykładowca języka francuskiego Alliance Française Uniwersytetu Łódzkiego- nauczyciel języka francuskiego w klasach delf’owskich VI Liceum Ogólnokształcące im. J.

Lelewela w Łodzi

Secrétaire : Urszula Bendkowska, [email protected] - nauczyciel języka włoskiego XXXIV Liceum Ogólnokształcące im. K. Kieślowskiego w Łodzi- nauczyciel języka francuskiego Szkoła Podstawowa-Gimnazjum Wyższej Szkoły Informatyki- lektor języka włoskiegoAlliance Française Uniwersytetu Łódzkiego

Trésorière: Beata Twarkowska-Ostafińska, [email protected] - nauczyciel języka francuskiego Miejski Zespół Szkół – Szkoła Podstawowa, Gimnazjum w

Aleksandrowie Łódzkim

Membre du Bureau de Łódź: Anna Perlińska, [email protected] - wykładowca języka francuskiego Alliance Française Uniwersytetu Łódzkiego- wykładowca języka francuskiego Akademia Sztuk Pięknych w Łodzi- nauczyciel języka francuskiego Liceum Plastyczne w Łodzi

Membres de la section régionale de Łodź:Magdalena Krygier - wykładowca języka francuskiego,

kierownik Ośrodka AF de Łódź Alliance Française Uniwersytetu ŁódzkiegoKatarzyna Grabowska-Bilicka- wykładowca języka francuskiego

Alliance Française Uniwersytetu ŁódzkiegoBarbara Zając- wykładowca języka francuskiego

Alliance Française Uniwersytetu ŁódzkiegoWładysława Świerczyńska - wykładowca języka francuskiego

Alliance Française Uniwersytetu Łódzkiego - nauczyciel języka francuskiego XXVIII Liceum Ogólnokształcące w Łodzi

Katarzyna Agaciak-Kubiak - nauczyciel języka francuskiego II Liceum Ogólnokształcące w ŁodziJoanna Jaworska-Hołysz - nauczyciel języka francuskiego XXXIV Liceum Ogólnokształcące w ŁodziDominika Przytulska - nauczyciel języka francuskiego XXXI Liceum Ogólnokształcące w ŁodziKatarzyna Karolczak-Barczyńska - nauczyciel języka francuskiego Szkoła Podstawowa nr 83 w ŁodziBeata Czerwińska - nauczyciel języka francuskiego Publiczne Gimnazjum nr 28 w ŁodziAneta Marciniak - nauczyciel języka francuskiego

Szkoła Podstawowa i Gimnazjum Łódzkiego Stowarzyszenia Oświatowego w ŁodziJoanna Pawlak - nauczyciel języka francuskiegoZespól Szkół Ogólnokształcących Nr 8 w Łodzi

Łódź

cd. na s. 66Partenaires

de la section régionale de Łódź

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Historique• Création de la section régionale de Łódź - le 9 avril 2009.• Nombre des personnes venues pour mettre au monde la section régionale de Łódź : 16 ense-

ignants de tous les niveaux éducatifs.• Activités:- organisation du projet éducatif „D R E P T A K – francuska ścieżka” - organisation des concours régionaux de la langue française pour les élèves;- organisantion des manifestastions culturelles: vernissages, concerts, spectacles;- organisation: Journée de la Francophonie, Journée de France, Journée de la Promotion de la

Langue Française;- organisation des ateliers de formation pour les enseignants, séminaires et conférences du FLE,

présentations du FLE des maisons d’édition;- réédition du journal „Alchimie Française – Correspondances des arts”.• Manifestations mises en marche: - „D R E P T A K – francuska ścieżka”. 1ère/4ème édition.

Projet pour les enseignants de français et pour les élèves de tous les niveaux éducatifs. Objectif de D R E P T A K: faire connaître aux élèves et aux enseignants toutes les institutions françaises commerciales, industrielles, scientifiques, culturelles ayant leurs sièges à Łodź. D R E P T A K est un jeu collectif, est aussi une sorte de compétition sportive pour les petits et les grands, une fa-buleuse rallye, une promenade faite à toute vitesse. En parcourant la ville de Łódź, en cherchant toutes les sièges des institutions françaises de Łódź et toutes les informations concernant ces institutions, on arrive enfin à la cachette. Et là, il y a un trésor...! des trésors...! les organisateurs de D R E P T A K!!!..... qui distribuent des cadeaux ¬¬à tous!

Organisateurs du concours: Alliance Française de Łódź, Łódzkie Centrum Doskonalenia Nauczycieli i Kształcenia Praktycznego, Prof.-Europe de Łódź. Patronat du concours: Consul honoraire de la République Française à Łódź.juin 2009

- Concours Régional de la Langue Française pour les élèves des écoles primaires. 1ère/8ème édition. Organisateurs du concours: Alliance Française de Łódź, Łódzkie Centrum Doskona-lenia Nauczycieli i Kształcenia Praktycznego, Prof.-Europe de Łódź. Patronat du concours: Délégué Général de l’Alliance Française de Pologne juin 2009

- Concours Régional de la Langue Française pour les élèves des lycées. 1ère/5ème édition Organisateurs du concours : Alliance Française de Łódź, Łódzkie Centrum Doskonalenia Nauczycieli i Kształcenia Praktycznego, Prof-Europe de Łódź. Patronat du concours : Délégué Général de l’Alliance Française de Pologne juin 2009

• Manifestations prévues pour l’année scolaire 2009/2010- „D R E P T A K – francuska ścieżka” pour les enseignants parlant français 2ème/5ème éditionoctobre ou novembre 2009

- „DREPTAK – francuska ścieżka” pour les élèves apprenant le français 3ème/6ème éditionmai ou juin 2010

- Réunion de rédaction du journal „Alchimie Française. Correspondances des arts”novembre 2009

- Concours Régional de la Langue Française pour les élèves des écoles primaires.2ème/9ème éditiondécembre 2009 et janvier 2010 et avril 2010

- Concours Régional de la Langue Française pour les élèves des lycées.2ère/6ème édition décembre 2009 et janvier 2010 et avril 2010

Sections régionales PROF-EUROPE

Partenaires de la section régionale de Łódź

Łódź

cd. ze s. 65

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Sections régionales PROF-EUROPE

WROCŁAW

Dnia 27 lutego 2009 r. odbyło się zebranie założycielskie wrocławskiego oddziału Stowarzysze-nia PROF-EUROPE należącego do Międzynarodowej Federacji Nauczycieli Języka Francuskiego z siedzibą w Sèvres, pod Paryżem.

Gośćmi naszego spotkania byli : Iwona Bugajska, wice dyrektor Wydziału Edukacji, Magdalena Konopko, dyrektor NKJO, Michel Imbert , attaché ds. języka francuskiego, Anna Karp, była dyrek-tor NKJO, Magdalena Synal, dyrektor Gimnazjum Nr 34 oraz nauczyciele szkół Wrocławia.

Uczestnicy spotkania zostali zapoznani ze statutem i formami działalności Stowarzyszenia PROF-EUROPE. Następnie przeprowadzono tajne głosowanie w wyniku którego wybrano nastę-pujący skład Zarządu Oddziału Wrocław:

Renata Kalińska-Delipacy - prezes oddziałuMagdalena Synal - vice-prezesElżbieta Worobiec-Nowak - sekretarzEwa Kieś - skarbnikAnna Karp - członek

Sprawozdanie:

Renata Kalińska-Delipacy

zebranie założycielskie wrocławskiego oddziału Stowarzyszenia PROF-EUROPE

cd. na s. 68

Na zakończenie spotkania 30 nauczycieli

wypełniło deklaracje członkowskie

Pani Magdalena Synal zapoznała nauczycieli

ze statutem Stowarzyszenia

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Sections régionales PROF-EUROPE

WROCŁAW

cd. ze s. 69

Data Miejsce Działania Odpowiedzialni

27 luty 2009 WrocławLO Nr VIII(siedziba zarządu O/Wrocław)

Zebranie założycielskie Stowarzyszenia PROF-EUROPE – wybór zarządu Oddziału Wrocław

Renata Kaliń[email protected] [email protected]

Luty-marzec 2009 SCAC Wrocław

Udział w pracach Komitetu Organizacyjnego Dni Krajów Frankofońskich we Wrocławiu

Michel [email protected]. Kalińska-Delipacy

Luty 2009 WrocławWCDN

Zorganizowanie Konferencji dla dyrektorów szkół gimnazjalnych Wrocławia promującej projekt „Le français, c’est branché”

Michel ImbertR.Kalińska-DelipacyAnna [email protected]

11 marzec 2009WrocławGimnazjum Nr 31

Zorganizowanie KONCERTU SZKÓŁ w ramach Dni Krajów Frankofońskich

R.Kalińska-DelipacyAnna [email protected]

marzec -kwiecień 2009

Wrocławszkoły podstawowe

Przeprowadzenie 13 lekcji promujących naukę języka francuskiego z użyciem tablicy interaktywnej eBeam

R.Kalińska-DelipacyAnna Natkaniec

29 kwiecień 2009

WrocławAlliance Française

Spotkanie z wydawnictwem Clé International

Adriana Kowalska-wydawnictwo [email protected]żyna Sojkawww.alliance.uni.wroc.pl

maj 2009WrocławSCAC

Utworzenie i przesłanie do Kuratorium Oświaty listy gimnazjów z Wrocławia i regionu, które otrzymają tablicę interaktywną eBeam w ramach programu „Ambasada Gimnazjum”

R. Kalińska-DelipacyMichel Imbert

7 maj 2009Głubczyce k/OpolaGimnazjum Nr 2 Wyjazdowa lekcja promocyjna

Anna NatkaniecMichel ImbertR.Kalińska-Delipacy

19 maj 2009 WrocławAlliance Française

Spotkanie z wydawnictwem Hachette-„Apprendre, enseigner et évaluer avec Le Nouveau Taxi”

Robert Menand – autor podręcznikaBarbara KlimekGrażyna Sojka

22 maj 2009WrocławAlliance Française

Spotkanie z wydawnictwem Clé International – metoda „Amis et compagnie”

Adriana KowalskaGrażyna SojkaR.Kalińska-Delipacy

9 czerwiec 2009 WrocławLO Nr VIII

Szkolenie dla nauczycieli gimnazjum Wrocławia i regionu dotyczące wykorzystania tablicy interaktywnej eBeam w nauce języka francuskiego

Anna NatkaniecR.Kalińska-DelipacyMichel Imbert

czerwiec -lipiec 2009

WrocławTeatr Lalek

Udział w spotkaniach organizacyjnych przygotowujących Europejski Dzień Języków (26 września 2009)- projekt edukacyjny Teatru Lalek pod patronatem Dolnośląskiego Kuratora Oświaty

Roberto [email protected] ImbertGrażyna SojkaR.Kalińska-Delipacy

PROF-EUROPE Oddział wrocław

We Wrocławiu corocznie organi-zowane jest 6 konkursów związanych z językiem francuskim:

1. Konkurs Języka Francuskiego dla Szkół Podstawowych (3 etapowy)

2. Konkurs Języka Francuskiego dla Gimnazjum (3 etapowy)

3. Turniej Wiedzy o Francji – dla Liceum

4. Szkolny Poliglota – dla Liceum5. Konkurs Multimedialny o Franko-

fonii – dla Gimnazjum6. Konkurs Multimedialny o Franko-

fonii – dla Liceum

Dotychczas konkursy te były or-ganizowane pod patronatem WCDN i doradcy metodycznego w zakresie języka francuskiego.

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Sections régionales PROF-EUROPE

WROCŁAW

LA VISItE À GŁUBCzyCEEn présence d’Anna Kaczmarek, directrice de l’Alliance française d’Opole ainsi que celle de

Mmes Delipacy et Natkaniec, une rencontre a été organisée le 7 mai 2009 au collège n°2 de Glu-buczyce. Il est important que le représentant du SCAC de Wroclaw, accompagné des responsables de l’enseignement du français dans le Sud-Ouest du pays, soient à l’écoute des enseignants et des autorités des villes plus petites mais où l’enseignement du français est de qualité.

Rappelons ici l’excellent de l’accueil des autorités éducatives, des enseignants et des parents ainsi que de celle du maire et du conseil municipal qui nous ont montré à quel point l’enseignement du français demeure une priorité pour eux : il permet de nouer des contacts pérennes au sein de l’Europe par de nombreux échanges scolaires notamment. Grand merci aux habitants de Glub-czyce!

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Sections régionales PROF-EUROPEFestival

Court Francophone à Zielona Góra

L’Institut de Philologie Romane de l’Université de Zielona-Góra a organisé le 14 mai 2009 dans le cadre des « Bachanalia » la cinquième édition du « Festival Court Francophone de Pologne ». Le thème retenu cette année était : l’allumette. Les films de 5 à 15 minutes devaient porter à l’écran une idée originale sur ce thème, dans le genre de la fiction en intégrant des dialogues en français et des sous-titres polonais.

COMPtE REnDU

Vingt films ont été présentés au jury et au public venu nombreux (environ 200 personnes) au cinéma « Newa ». Les courts-métrages en compétition se répartissant en trois catégories (« Etab-lissements d’Enseignement Secondaire », « Etablissements d’Enseignement Supérieur », « Autres »), provenaient de toute la Pologne : Białystok, Bydgoszcz, Gdynia, Kraków, Legnica, Łódź, Poznań, Szczecin, Warszawa, Wrocław, Zielona Góra. Une production praguoise était également en lice.

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Sections régionales PROF-EUROPE

Les films aux qualités techniques homogènes ont tous traité le thème proposé avec beaucoup d’originalité et respecté les points essentiels du règlement.

Le jury, dont Monsieur Richard Kępiński Consul Honoraire de France à Wrocław assurait la pré-sidence, a décerné « L’Allumette d’Or » (premier prix), « Le Grand Prix du Jury » et « Le Prix Spécial du Jury » dans la catégorie « Etablissements d’Enseignement Secondaire » ; « L’Allumette d’Or » et « Le Grand Prix du Jury » dans la catégorie « Etablissements d’Enseignement Supérieur ». La catégorie « Autres » ne comptant qu’un film, s’est vue attribuer « Le Prix Spécial du Jury ». Plusieurs distinctions ont par ailleurs récompensé certaines réalisations.

Cette manifestation a bénéficié du soutien de l’ambassade de France en Pologne, de l’Université de Zielona-Góra, de commerces locaux (Auchan, la librairie « Zielone Wzgórza ») et régionaux (l’agence de voyage « Juventur » à Gorzów ; Le centre de loisirs « Zielona Dolina » à Łagów). L’Institut « alpha. b » de Nice a offert deux séjours linguistiques avec hébergement. « TV5Monde » a financé l’impression de l’affiche et de la brochure du festival.

L’annonce du « Festival Court Francophone de Pologne » a été relayée par de multiples sites internet tels : francuski.fr, Prof Europe, Uniwersytet Zielonogórski, Filmowagora, gazeta Uzetka.

Les médias locaux ont couvert l’événement, notamment le quotidien « Gazeta Lubuska », la radio « index » et le journal étudiant « Uzetka ».

Ce festival donne lieu à des créations singulières et attire un public jeune et enthousiaste. La cinquième édition du « Festival Court Francophone de Pologne » est un véritable succès qui en appelle d’autres.

Nouveau thème en 2010 : le clou.Site Dailymotion du Festival : www.dailymotion.pl/FCFPologne

Laurent Vavon – [email protected] du « Festival Court Francophone de Pologne »

Festival Court Francophone

à Zielona Góra

Section PROF-EUROPE de Zielona Góra en 2008/2009

Notre année associative 2008/2009 s’est déroulée d’une façon harmonieuse et travailleuse. Nous avons continué nos activités traditionnelles (de formation et de promotion) en y ajoutant celles liées avec notre engagement dans le programme «Le Français c’est branché»

Quant aux activités de formation à l’intention des enseignants, elles ont eu cette année une forte dominante TICE (TNI, diaporamas) et pédagogie de projets (projets d’établissements, régionaux et eu-ropéens). Nous avons consacré pas mal de temps à la chanson et au théâtre dans la classe de langue. Nous avons aussi organisé au mois de juin, en synergie avec nos collègues de la philologie romane et ceux de la philologie anglaise de l’Université de Zielona Góra, une journée de conférences sur le thème: Langue, communication, créativité, en y invitant les enseignants de langues de la région.

Nous avons mené de nombreuses actions de promotion de la langue et de la culture françaises dans les établissements scolaires de notre région dont je ne cite que quelques-unes : ateliers de langue pour les élèves du secondaire (gimnazjums et lycées), concours sur la culture francophone à l’intention des lycéens de la région, concours multimédia pour les élèves des gimnazjums, spectacle des enfants des écoles maternelles et primaires de la région

dans le cadre de la Francophonie, visite des nos membres dans les écoles ...etc.Comme chaque année, nous nous sommes engagés à coeur joie dans l’organisation des Journées

Internationales de la Francophonie à l’Université de Zielona Góra.Ce qui nous réjouit particulièrement, c’est le renforcement des liens et de la collaboration avec les

autorités éducatives de la voïvodie Lubuskie, celles de la Ville de Zielona Góra, ainsi qu’avec les direc-teurs des établissements scolaires. Nous avons organisé ou participé dans de nombreuses rencontres et réunions de travail, sans compter des contacts par téléphone et par courriel. Les leçons de promotion dans les écoles primaires dans le cadre du programme «Le français c’est branché ainsi que d’autres actions dans les gimnazjums de la région ont eu beaucoup de succès.

Je tiens ici à remercier ceux de nos collègues qui ont investi beaucoup de leur temps et d’énergie pour ces actions, à savoir : Andrzej Kaczmarek, Richard Sorbet, Anna Gołaszewska, Liliana Kozar. UN GRAND MERCI À TOUS!

Elżbieta JastrzębskaPrésidente de la section régionale PROF-EUROPE de Zielona Góra

Zielona Góra

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Sections régionales PROF-EUROPE

StOwARzySzEnIE nAUCzyCIELI JĘzyKA FRAnCUSKIEGO w POLSCE PROF-EUROPE Działalność 200�

DataMiejsce (miasto,

instytucja)Rodzaj wydarzenia/spotkania Kontakt z organizatorami

24.02.2009I LO im. Bolesława Chrobrego, Pszczyna

Zebranie założycielskie oddziałuPrzedstawienie etapów zakładania oddziałów regionalnych, ogólnych celów stowarzyszenia oraz celów pszczyńskiego oddziału. Zapoznanie ze statutem Stowarzyszenia, wypełnienie deklaracji członkowskich. Przeprowadzenie wyborów Zarządu Oddziału.Omówienie form i terminów wpłacania składek członkowskich. Przedstawienie strony www.francuski.fr i akcji „Le français, c’est branché”. Omówienie najbliższych planów związanych z akcją (lekcje pokazowe w szkołach podsta-wowych)

Edyta Wojciech [email protected] [email protected]

19.03.2009 RODN Bielsko-Biała

Prezentacja idei powstania oddziałuPROF-EUROPE w Pszczynie

Edyta Wojciech [email protected]

20.03.2009OFICJALNE POWOŁANIE PROF-EUROPE STOWARZYSZENIE NAUCZYCIELI JĘZYKA FRANCUSKIEGO ODDZIAŁ W PSZCZYNIE

20.03.2009 NKJO Cieszyn Frankofonia w Cieszynie Halina Chmiel-Boż[email protected]

03.04.2009I LO w Pszczynie PG nr 5 StudzionkaPG nr 1 Pszczyna PG w Kryrach

Dzień Frankfonii dla uczniów powiatu pszczyńskiego – 20091. 1. Konkursy plastyczne :

- wykonanie projektu nadruku na koszulkę, promującego Francję;

- afisz prezentujący flagę Kanady;- zdobienie naczynia na syrop klonowy;2. Konkursy literackie:- najlepsza recenzja przygód TINTINa;- tłumaczenie fragmentu komiksu „LES SCHTROUMPFS”;- Quiz wiedzy o krajach frankofońskich - Francja, Belgia,

Kanada);

Edyta Wojciech [email protected] Renata [email protected] Alina Jaworska [email protected] Janina Juraszczyk [email protected] Koczy [email protected] Małgorzata Korczewska [email protected] Daria Siatka [email protected] Axel [email protected]

04.06.2009I LO im. Bolesława Chrobrego, Pszczyna

Zebranie OddziałuSpotkanie z p. Barbarą Klimek z Hachette -Polska. Warsztaty metodyczne „Jak efektywnie nauczać i skutecznie uczyć języka francuskiego realizując wytyczne ESOKJ i pod-stawy programowej MEN z podręcznikami wydawnictwa Hachette”.Podsumowanie działań oddziału, akcji „Le français, c’est bran-ché”, zestawienie lekcji promocyjnych w szkołach podstawowych

Edyta Wojciech [email protected]

21.06.2009Park przed Zamkiem w Pszczynie

Piknik z Telewizją KatowicePromocja oddziału i jego działalności.„Le français, c’est branché” - „Francuski i kontaktujesz”

Edyta Wojciech [email protected] Jaworska [email protected] [email protected] [email protected]

Oddział PSZCZYNA

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Sections régionales PROF-EUROPE Bydgoszcz

Section de Bydgoszcz-toruń8ème Forum Régional d’Echanges Didactiques

Quand ?

le 27 mars 2009

Où ?

NKJO de Bydgoszcz

Par qui ?

Section de français du NKJO de Bydgoszcz PROF-EUROPE Section Régionale de Bydgoszcz - Toruń

Pour qui ?

Enseignants de français langue étrangère de la région Coujavie-Poméranie

Qui et quoi ?

Hanna Reich-Tholonias La poésie en cours? Pourquoi pas

cd. na s. 74

Poésie en cours ? Pourquoi pas ?Nous voilà à une époque où on ne parle que d’Internet, du monde virtuel, où l’on vit dans la

société de consommation où l’on réfléchit de moins en moins parce que toutes les réponses sont données, on est bel et bien servi sans faire le moindre effort… ce qui est visible, hélas, à l’école. Certes, les élèves passent beaucoup de temps devant l’ordinateur, ils oublient ce qu’est un livre. Contrairement à ce phénomène social, je me suis dit « Je vais travailler la poésie avec eux ! » - je veux qu’ils sachent qui étaient Charles Baudelaire ou Jacques Prévert… Evidemment je me posais plein de questions, par exemple, si ce support didactique allait attirer l’attention de mes élèves (surtout les garçons), s’ils seront intéressés tout simplement. Alors avant d’entrer dans la classe, équipée en recueil de poèmes, j’ai réfléchi à deux questions fondamentales – avec quel public travailler et quels thèmes choisir.

Pour que le travail avec l’interprétation soit bien exercé, il faut choisir le public dont le niveau permettra de prendre la parole en groupe, et de présenter les points de vue pour établir le sens caché du texte et décrypter des implicites. Peu de lycéens parviennent à ce niveau, mais on peut guider le travail avec des exercices appropriés.

Les thèmes devraient être conformes aux attentes des apprenants : l’école, l’amour, l’amitié, la place dans la société, etc. Les textes, bien qu’ils soient parfois difficiles, sont quand même explo-itables par le biais d’une compréhension semi-guidée. Pour faciliter la compréhension pourquoi ne pas donner le texte en polonais.

Il s’avère qu’à partir d’un poème on peut travailler toutes les compétences linguistiques.

Exemple de fiche pédagogique :Où peut-on trouver le bonheur ? - « Le bonheur» de Paul Fort

Niveau : après 100 heures de françaisDurée du cours : 45 min.

Objectifs :• Linguistiques :- compréhension globale, puis détaillée du texte ;- acquisition du vocabulaire (parler du bonheur).• Communicatifs :- s’exprimer en public ;- élaborer la recette du bonheur.

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Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 73

Bydgoszcz Matériel : photocopie du texte du poème ; dictionnaire ; feutres, papier.

Déroulement du cours : • Entraînement lexical :

Salutations, inscription du sujet dans le registre. • Introduction au sujet :

parler du bonheur – remue-méninges. • Découverte et travail sur le sujet : (travail en tandem, travail avec le dictionnaire si besoin)

les apprenants lisent le texte et repèrent les lieux où l’on peut trouver le bonheur ;(travail commun, expression orale libre)les apprenants essayent d’expliquer la fin du poème en précisant ce qui s’est passé ;

(travail en groupes de quatre personnes)les élèves préparent une affiche – la recette du bonheur en s’appuyant sur les dessins,

les photos. • Devoir à la maison :

Les apprenants font, à leur tour, la liste des endroits où ils peuvent chercher/trouver le bonheur.

Paul Fort (1872-1960)

Extrait de „Ballades du beau hasard”

Le bonheurLe bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer *.Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tuveux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

Dans l’ache* et le serpolet*, cours-y vite, cours-y vite,dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, surles cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

Sur le flot du sourcelet*, cours-y vite, cours-y vite, surle flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, depommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.saute par-dessus la haie, cours-y vite ! il a filé !

* FILER – courir vite* l’ache – sorte de céleri (mot rare)* le serpolet – sorte de thym* le sourcelet – petite source

Source : http://membres.lycos.fr

Conclusion :

Pour conclure, il faut dire que l’utilisation de la poésie comme outil en classe change la façon de travailler et représente un point nouveau en cours. A la base d’un texte on peut imaginer plu-sieurs scénarios, il suffit de chercher non seulement à la bibliothèque mais aussi sur Internet dont j’ai parlé comme étant « un ennemi » du livre .

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Sections régionales PROF-EUROPE

Bydgoszcz

cd. na s. 76

Bien que l’école soit universelle, il est bien évident que les systèmes scolaires diffèrent d’un pays à l’autre. Ainsi, en arrivant en Pologne il y a maintenant 7 ans afin de vivre ma première expérience dans l’enseignement, je m’attendais à percevoir des différences avec le système français (même si mon expérience française ne se situait que du côté élève/étudiant et non du côté enseignant). Cependant, ces différences n’étaient pas nécessairement là où je les attendais…

Tout d’abord, la première chose à signa-ler concerne les cours, et surtout la durée des cours : 1 heure = 45 minutes donc en faisant un peu de calcul, 2 heures = 90 minutes… Au-delà du côté mathématiques, il a donc fallu un temps d’adaptation pour préparer et mener des cours de 45 minutes alors que le système français nous prépare pour des cours où 1 heu-re = 55 minutes…

Le deuxième « problème » (car c’en est un) concerne la notation et ce système qui va de 1 à 6 (voire de 2 à 6 en ce qui concerne le système universitaire). Moi qui étais habitué aux notes sur 20, la transition n’a pas été facile car l’élaboration d’un barème est un vrai casse-tête : un bon 15/20 correspond-t-il à 3,5, à 4. Et 16/20 ? Et 14/20 ? la nuance est vraiment assez difficile à trouver.

Quant aux enseignants, trois remarques me viennent à l’esprit. Tout d’abord le système d’avancement (de Stażysta à Dyplomowany) qui peut être à double tranchant : ce système pousse les enseignants à s’engager activement dans leur travail, mais une fois le dernier degré atteint, cela peut mettre fin à cet engagement. Ensuite, mais là c’est mon côté français qui res-sort, c’est le peu de mobilisation constatée chez les profs, qui ont pourtant bien des raisons de se plaindre et de descendre dans la rue pour se faire entendre… Enfin, je ne comprends toujours pas pourquoi ce sont les enseignants qui doivent surveiller les couloirs du lycée pen-dant les intercours. Je regrette nos étudiants français qui venaient nous surveiller au collège et au lycée.

En ce qui concerne les élèves/étudiants, j’étais et je suis toujours enchanté par l’engagement dont ils font preuve au quoti-dien, que ce soit pendant les cours ou pendant les activités extra-scolaires telles que le théâtre ou les concours divers qui sont organisés. Ou ça vient de moi, ou des écoles que je fréquen-tais, mais ce fut vraiment un « choc » de les voir s’engager si activement.

Et enfin, pour finir, après ma première année de travail au lycée, beaucoup de choses m’ont frappé, surpris (agréablement ou non). Voici un petit inventaire à la Prévert :

• Une grande diversité de filières dispo-nible (comparée aux 4, proposées en France),

• Le baccalauréat où il faut choisir 3 matières minimum (une sinécure par rapport au marathon imposé par le bac français, personnellement, 8 matières à passer),

• Pas de bulletin scolaire trimestriel (sûrement un soulagement pour les élèves polonais),

La fiche présentée ci-dessus n’est qu’un échantillon de ce qui a été montré lors du Forum Ré-gional d’Echanges Didactiques 2009. Au travers de quatre poèmes les enseignants ont pu voir que toutes les compétences peuvent être travaillées de manière variée, ainsi que les règles de grammaire.

Il est également intéressant de signaler que ces quatre présentations, qui ont été introduites durant le Forum, ont reçu un accueil très favorable de la part des lycéens : d’une part, ceux-ci ont pu découvrir quelque poètes français ; et d’autre part, ils se sont sentis plus impliqués dans le cours, car la poésie est un outil non-traditionnel au milieu du programme scolaire.

Hanna Reich-TholoniasLycée n°6 de Bydgoszcz

Le système scolaire polonais… vu par un Français

Sébastien Tholonias Le système scolaire polonais

vu par un Français

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Sections régionales PROF-EUROPEcd. ze s. 75

Bydgoszcz • Pas de conseil de classe chaque trime-stre, ce qui est, selon moi, dommage car cela permet à tous les acteurs de la vie scolaire (direction, enseignants, élèves, parents d’élèves) de se rencontrer et de débattre ensemble,

• Studniówka, qu’on me demande chaque année de traduire en français (bal de fin d’année ?), et à laquelle (si c’est féminin en français) je me dis chaque année que je ne vais pas participer mais où je me retrouve tout de même chaque mois de janvier…

En un mot, pour conclure, il n’était pas question dans cet article de comparer les deux systèmes, polonais et français, et de dire lequel est le meilleur, mais simplement d’es-sayer de faire partager mon expérience et mes remarques sur le système scolaire polonais. Un système qui d’ailleurs me convient puisque j’y suis et j’espère en faire partie pour un bon mo-ment encore.

Sébastien Tholonias NKJO, Alliance Française et Lycée n°2 à Bydgoszcz

Les partenariats scolaires ComeniusIl existe un assez grand nombre de sites Internet qui facilitent la mise en oeuvre d’une correspondance scolaire internationale,

d’autres mettent l’accent sur les échanges, la coopération pédagogiques ou encore permettent aux enfants de développer des con-naissances sur l’Europe ou le monde, de collaborer avec d’autres enfants.

La Commission Européenne développe et soutient de nombreuses actions et a placé ses diverses initiatives en matière d’enseignement et de formation sous la tutelle du programme pour l’Education et la Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV, ou Life Long Learning Program).

Les projets de partenariats scolaires Comenius donnent l’opportunité aux élèves et aux enseignants d’au moins trois différents pays européens, de travailler ensemble pendant deux années, sur des thèmes définis conjointement. Ces projets sont soutenus par le programme EFTLV.

Pendant les 2 années, des représentants des équipes pédagogiques se réunissent plusieurs fois dans les pays partenaires. Ces visites de projet ont pour but : l‘échange des produits réalisés, les échanges pé-dagogiques autour de la réalisation des produits, la régulation du projet, (réunions de concertation, travail en équipe), la visite d’établissements scolaires, la présentation d’activités pédagogiques (connaissance des systèmes éducatifs), la découverte du patrimoine culturel du lieu d’accueil.

Un budget est alloué pour la réalisation des activités et pour les dépenses liées aux déplacements.

Le projet européen Comenius à l’Ecole Elémentaire no4 Janusz Kusociński

Notre projet de partenariat scolaire multilatéral Comenius « Mon pays est le tien marchent ensemble main dans la main » ras-semblait initialement des écoles de cinq pays : Bulgarie, France, Pays-Bas, Pologne, Roumanie. Après acceptation, ce projet a débuté en octobre 2007, nos collègues hollandais n’ont pas été retenus par leur agence nationale. Environ 200 élèves de l’école sont engagés dans ce projet.

Les objectifs établis en commun lors de la rédaction visent surtout la connaissance de la vie quotidienne et culturelle des enfants de chaque pays : découverte, connaissance, comparaison des façons de vivre, des traditions, des jeux mais aussi des contextes géo-graphique et historique de chaque pays.

Ce projet s’inscrit également dans la pratique de langues étrangères et permet “d’établir des liens entre les apprentissages re-levant de champs disciplinaires divers” de même que dans le cadre de la découverte et la valorisation de langues européennes moins répandues.

Thème central pour la première année : « Notre vie: vie scolaire, vie de famille,lieu de vie » (quartier, ville, pays), pour la deuxième année : « Chantons, fêtons, jouons ensemble ».

Chaque trimestre, chaque école engagée réalise une production collective (commentaires rédigés en anglais et français + cer-tains mots-clés traduits dans les quatre autres langues, rassemblés et illustrés dans un lexique). Un produit est prévu et adressé à chaque école partenaire. Les productions sont numérisées, mises sur CD, puis en ligne sur le site du partenariat. Les lexiques sont rassemblés en fin de partenariat avec une sonorisation.

Les visites de projetFin décembre 2007, les délégations d’enseignants des pays partenaires ont été accueillies à Marseille. Par la suite les visites se

sont déroulées dans les autres villes des écoles partenaires: début avril 2008, 2ème réunion de projet à Ploiesti en Roumanie, début

Notre aventure avec Comenius

http://www.s.p.4.pl

http:// bulfranedrum.spaces.live.com

notre aventure avec Comenius

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ProfEuroPE 2009 77www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Sections régionales PROF-EUROPE

juin 2008, 3ème réunion de projet à Vratza en Bulgarie, début novembre 2008, 4ème réunion de projet à Inowroclaw en Pologne, début mars 2009, 5ème réunion de projet à Vratza en Bulgarie, début juin 2009, réunion de fin de projet à Ploiesti en Roumanie.

Lors de chaque visite de projet, nous sommes accueillis par l’école partenaire, mais nous visitons également d’autres établisse-ments afin de mieux connaître les systèmes éducatifs des pays partenaires. Des temps de travail commun permettent une régulation de l’avancée du projet. Les repas pris en commun et la découverte de lieux typiques favorisent une meilleure connaissance de tous.

Nos partenairesFrance École élémentaire Arenc Bachas à MarseilleBulgarie Celodnevna Detskagradina n 6 Vratza École primaire no 6 à VratzaRoumanie Gradinita nr40 Ploiesti École primaire no40 à Ploiesti

Thème I „Qui je suis?”octobre/décembre 2007 On s’est bien connu. On dessinait nos portraits et on parlait de nos hobby. On en a fait des albums et on les a échangés. Grâce à

cela on a enrichi nos connaissances sur nos amis français, bulgares et roumains.

Thème II „Moi et ma famille” janvier/mars 2008 Pendant cette activité on a eu la possibilité de présenter nos familles. On l’a fait de différentes manières : les enfants plus grands

ont préparé des arbres généalogiques et les plus petits ont fait des dessins accompagnés des photos.

Pologne

France

Bulgarie

Roumanie

Thème I „Qui je suis?”

Thème III „Ma ville, mon pays”avril/juin 2008 En conséquence de la réalisation de cette activité on a fait des albums présentant les plus beaux endroits de nos villes: de Mar-

seille, Ploiesti, Vratza et Inowrocław.

Thème IV „Chantons et dansons ensemble”septembre/novembre 2008 Les élèves de Pologne et de France ont présenté les chansons enfantines cependant les enfants de Roumanie et de Bulgarie ont

montré leurs danses régionales.Thème V „Raconte-moi une coutume de ton pays”décembre 2008/février 2009 Chaque partenaire a présenté une coutume : les élèves polonais - LE CORTÈGE AVEC LA CHÈVRE, les élèves français – LA TRA-

DITIONS DES SANTONS, les élèves bulgares –une coutume LAZUROVANE, les élèves roumains – une coutume MĂRŢIŞOR.

Thème VI „Jouons ensemble”mars/juin 2009Tous les pays partenaires ont proposé un ou plusieurs jeux enfantins et après, les enfants ont eu la possibilité d’apprendre un jeu

de chaque partenaire.

Renata Sadowska, Ecole Primaire n°4 d’Inowrocław

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Kryry

sous le patronnage de Monsieur Zénon KowalDélégué des Gouvernements de la Com-munautéfrançaise de Belgiqueet de la Région wallonneet du maire de la commune Suszec, Monsieur Marian Pawlas

Le Premier Festival de la Chanson fran-cophone Magie de la chanson, organisé par le Collège de Kryry, a eu lieu le 19 mai 2009 à Su-szec. Près de 130 élèves (collégiens et lycéens) provenant de tous les coins de la région de Silé-sie ont participé à la première édition du Festi-val. C’était une bonne occasion de connaître la chanson francophone et aussi de partager la passion pour la langue française et la musique.

Trois concours interscolaires se sont dé-roulés pendant le Festival : chanson francopho-ne, imitation des chanteurs (playback-show) et affiche. Pendant les pauses, les participants ont eu la possibilité de voir des représentations des invités spéciaux ainsi que de prendre un bon repas et évidemment un bon gâteau, préparé par les parents d’ élèves de l’école à Kryry.

Monsieur Axel Louvrier et deux élèves, Ju-styna Polok et Piotr Nogawica, étaient présen-tateurs du Festival.

Le jury déliberait comme suit : Jean-Pierre Darcel et Marianna Lubińska, Barbara Garus, Gwen Sharp, Andrzej Mróz.

Les gagnants du Festival :La chanson francophone:

I. Solo – collèges :1. P.Wituła, Kryry2. A. Kotysa, Studzionka3. M. Mamok, Studzionka

II. Solo – lycées : 1. J. Smajdor, Jastrzębie Zdrój2. J. Okręt, Racibórz3. P. Mika, Pszczyna

III. Groupes – collèges 1. Chanson : Le sucre et le sel (Kryry ) et

J’en ai marre (Zebrzydowice)2. Chanson : Et si tu n’existais pas (Mysło-

wice)3. Chanson : Le pouvoir des fleurs (Kryry)

IV. Playback1. Musical Roi Soleil : Ça marche (LO

Gilowice)2. Roc (Chorzów – MDK)3. Un monde parfait (Jastrzębie Zdrój )

V. Affiche1. Dominika Smyk et Anna Malik – MDK

Chorzów2. Dominika Marzec – MDK Chorzów3. Ilona Leszczyna et Agata Jędrzejczyk

– MDK Chorzów Le Premier Festival Magie de la Chanson

a vu le jour le 19 mai grâce à l’appui de nombreux sponsors, tels que: Déléga-tion Wallonie-Bruxelles, Hachette, CLE International , Nowela, księgarnia fran-cuska Marjanna , Cavilam Vichy, Europe.direct, Auchan Żory, Fundacja Rozwoju Edukacji Label, Pierron Polska.

Notre manifestation s’est achevé dans la joie et en se disant Au revoir et à l’année prochaine.

Daria SiatkaProfesseur de français Kryry

Magie de la chanson�er Festiwal Interscolaire de la Chanson francophone

Laureatka Festiwalu Patrycja Wituła

-1. miejsce w kategorii „Star College”

Laureaci 1. Międzyszkolnego Festiwalu Piosenki Frankofońskiej Magie de la chanson

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Varsovie

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Le 30 mai 2009 nous avons eu le plaisir d’assister à la 4e édition du Festival théâtral, organisé par la section de Varsovie de notre association. Le festival s’est déroulé comme d’habitude au Centre Culturel de Białołęka, où nous avons été accueillis très chaleureusement par le directeur du Centre, M.tomasz Służewski, qui est depuis trois ans notre grand enthousiaste.

Cette année le festival avait réuni plus de 75 élèves de différentes écoles (lycées, collèges et écoles primaires). Le groupe représentant les collèges (gimnazjum) était le plus nombreux. Les professeurs qui avaient préparé les éuipes à jouer sur scène étaient au nombre de 10 : Ewa Het-manek, Ewa Tulej, Joanna Molińska, Ewa Kołodziej, Magdalena Miałkowska, Anna Bakiel, Marta Michalik, Filip Doroszewski, Benoit le Gros et Ewa Ziemińska. Les pièces présentées différaient beaucoup les unes des autres : nous avons vu des spectacles policiers (« Le cambrioleur », « Ernest Croquette ou le fantôme de la momie »), poétiques (« Le Petit Prince »), comiques (« Pour faire un bon Petit Chaperon rouge ») et didactiques (« La chaîne Panorama »). Il y a avait aussi un spectacle ethnique africain (« Rafara-conte africain ») accompagné des tambours et des danses africains.

Le jury se composait de 5 personnes: Anna Grzegorowska, présidente de la section de Varsovie de PROF-EUROPE, Justyna Kazior, vice-présidente de la section de Varsovie, Paul Romanovitch, at-taché pour le français, de l’Ambassade de France en Pologne, Lidia Kowalska, membre du bureau de Varsovie et Jerzy Machowski, lauréat du Festival Théâtral PROF-EUROPE en 2007. Il a décidé d’attribuer des prix dans différentes catégories :

1. pour l’engagement dans le jeu d’acteurs - au groupe „LA FEUILLE” de l’Atelier Linguistique de Mme Ewa Hetmanek pour le spectacle « Chaîne Panorama » ;

2. pour le dynamisme du jeu d’acteurs – au groupe de „Nasza Szkoła” sous la direction de Mme Ewa Tulej pour le spectacle « Le cambrioleur » ;

3. pour le meilleure interprétation du texte littéraire – au groupe « 3D » du gimnazjum 53 sous la direction de Mme Ewa Kołodziej pour le spectacle « Le Petit Prince » ;

Festival théâtral „PROF-EUROPE 2009” Varsovie

Rafara-conte africain spectacle préparé par les élèves de gimnazjum 53 sous la direction d’Anna BAKIEL

Hélène Chareix - membre du Bureau

de Varsovie et les participants du quizz sur

la Francophonie organise par le Centre „VOILA”

cd. na s. 80

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Varsovie

cd. ze s. 79

4. pour les meilleurs créations artistiques – au groupe du gimnazjum 83 sous la direction de Mme Magdalena Miałkowska pour le spectacle « Pour faire un bon Petit Chaperon rouge »

5. pour l’expression scénique – au groupe du gimnazjum 53 sous la direction de Mme Anna Bakiel pour le spectacle « Rafara-conte africain » ;

6. pour la maturité des créations scéniques- au groupe de Mme Ewa Ziemińska du lycée Lele-wel pour le spectacle « Ernest Croquette ou le fantôme de la momie ».

Parallèllement, le jury a décidé d’attribuer des prix individuels pour le meilleur jeu d’acteur à :Julia Hetmanek – qui a joué la Grand Mère dans la « Chaîne Panorama » ;Maria Luiza Korpała qui a joué la jeune fille dansante dans « Le cambrioleur » ;Justyna Klimek dans le rôle de Charles Perrault dans « Pour faire un bon Petit Chaperon Rouge » ;Marta Basak qui a joué le Petit Prince dans le spectacle « Le Petit Prince » ;Katarzyna Zienkiewicz qui a joué le Renard dans « Le Petit Prince » ;Karol Rudnicki qui a joué Ernest Croquette dans le spectacle « Ernest Croquette ou le fantôme de la mômie ».

Karol a aussi gagné le quizz organisé par le Centre de la Langue Française « Voilà » , ce qui lui donnera la possibilité d’étudier gratuitement le français à l’école VOILA. Le jury a attribué aussi un prix spécial à Mme Anna Bakiel, qui est fidèle à notre festival depuis 4 ans et depuis ces mêmes 4 ans gagne regulièrement des prix avec ses élèves.

La remise des prix s’est déroulée avec la participation du Maire de Białołęka M. Jacek Kaznowski et celle du Directeur du Centre Culturel de Białołęka- M.Tomasz Służewski. Tous les participants ont reçu des diplômes de participation et de petites balles anti-stress sous forme du globe + ins-cription « Dans le monde entier on parle français ».

Les prix pour cette édition du festival ont été sponsori-sés par l’Ambassade de France, la librairie MARJANNA, les éditions HACHETTE et par la librairie NOWELA. Le Maire de Białołęka a fondé, en plus, les plaques commémoratives pour les professeurs qui préparent leurs élèves à jouer sur scène. Le directeur du Centre Culturel de Białołęka a sponsorisé les jeux de boules reçus par chaque équipe.

Le Festival s’est terminé par un coctail, sponsorisé par le Bureau national de PROF-EUROPE pendant lequel les acteurs de toutes les équipes avaient la possibilité de se réjouir de leurs succès et de se connaître mieux entre eux.

Nous espérons que le Festival théâtral se poursuivra dans l’avenir et que nos lauréats auront de vrais succès sur scène dans leur vie adulte, comme c’est le cas de Jerzy Machowski qui, chaque année, nous présente une autre pièce de Molière mise en scène par lui-même.

Nous remercions de tout coeur tous les sponsors de notre festival ainsi que les professeurs engagés dans la préparation des spectacles et les élèves eux-mêmes.

Bonne chance pour l’année prochaine !

par Anna Grzegorowska

Participants du festival après la remise des prix

Jury du festival : A.Grzegorowska, P.Romanovitch, J.Kazior, Jerzy Machowski

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zEBRAnIE zAŁOŻyCIELSKIESEKCJI REGIOnALnEJ StOwARzySzEnIA PROF-EUROPE w OLSztynIE

Data: 25.09.2009Miejsce: Centrum Polsko-Francuskie w OlsztynieLiczba uczestników: 18

W spotkaniu wzięli udział nauczyciele z województwa warmińsko-mazurskiego oraz przedstawiciele Centrum Polsko-Francuskie go w Olsztynie, Kuratorium Oświaty w Olsztynie, ODN w Elblągu i Ambasady Francji w Polsce, przedstawicielstwo w Toruniu.

Po przedstawieniu się wszystkich uczestników Anaïs Fourrier (Centrum Polsko-Francuskie) i Pascal Schaller (Ambasada Francji w Polsce, przedstawicielstwo w Toruniu) dokonali prezentacji Stowarzyszenia Prof-Europe, jego celów i przykładowych działań i projektów. Następnie Pascal Schaller omówił współpracę Stowarzyszenia Prof-Europe z Ambasadą Francji w Polsce.

Osoby zdecydowane przystąpić do Stowarzyszenia wypełniły deklaracje członkowskie i rozpo-częto wybory Zarządu Regionalnego.

Zarząd Regionalny został wyłoniony w następującym składzie:Przewodniczący: Jan HorbaczZastępca przewodniczącego: Małgorzata KobusińskaSekretarz: Monika ByćSkarbnik: Dorota Duchińska.

OLSZTYN

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Méthodologie - Réflexion

Dans la didactique francophone des langues vivantes, évoluée en didactique/didactologie des langues-cultures dans les années quatre-vingt-dix du XX siècle, le postulat de l’intégration de la vision instrumentale de l’éducation avec sa vision formative est devenu fondamental. Selon de nombreux auteurs, la formation à l’interculturel - par-

tie intégrante du processus de l’enseignement/ apprentissage d’une langue, n’est possible que dans le cadre de l’éducation humaniste. Elle contribue au développement personnel de chaque individu étant non seulement une éducation pour les langues-cultures, mais aussi une éducation grâce aux langues-cultures (Galisson, 2002 ; Lenouvel, 2007; Forestal, 2007). L’apprentissage d’une nouvelle langue est d’un côté, une création de soi-même nouveau, de l’autre, une expérience de l’autrui (Bourdet, 1999, s. 265-275, Forestal, 2002, s. 279 ). L’identité personnelle et sociale de l’apprenant constitue un po-int de départ de l’éducation interculturelle car c’est grâce à la découverte de sa culture qu’il arrivera à comprendre celles des autres (De Carlo et Acquistapace, 1997, s. 27). Cette éducation interculturelle dans le but de comprendre l’Autre implique le développement des attitudes de l’ouverture, de l’acceptation et de l’empathie dans toutes leurs dimensions: cognitive, affective et communicative (Zarate, Gohard-Radenkovic, Lussier et Penz, H., 2003, p. 112-113, Zawadzka, 2004, p. 212-213; Wilczyńska, 2005, p. 72-73). Valoriser la formation à l’interculturel c’est valoriser les locuteurs des langues qu’on apprend avec tout leur bagage culturel et toutes leurs différences (Beacco, 2004).s

Les chercheurs en didactologie des langues-cultures insistent de plus en plus souvent sur la dimension éthique de l’éducation interculturelle qui devient un principe pour une réelle éduca-tion aux langues-cultures étrangères (Galisson, 1998; Demorgon, 2005, 2007; Forestal, 2007). De nombreuses publications de la dernière décennie témoignent de la pertinence et actualité du problème. De revues spécialisées de grand prestige comme Etudes de la linguistique appliquée et Langues modernes y ont consacré les numéros entiers.

La notion de la compétence éthique, employée pour la première fois par Francisco Varela en 1996, a retrouvé sa place dans la didactique des langues-cultures en élargissant son cadre con-ceptuel durant les dernières années, en grande partie grâce aux grands projets linguistico-cul-turels entrepris et réalisés par La Commission de la Culture du Conseil de l’Europe (Fenner,2002 ; Zarate et alli, 2003; Hufeisen et Neuner, 2004, Huber-Kriegler, Lázár et Strange, 2005).

La compétence éthique, d’abord presque synonymique à la compétence interculturelle, com-prenait des savoirs faire interculturels, un savoir être personnel et un savoir être avec les autres. Actuellement, on souligne la nécessité du développement de la compétence éthique autonome, délibérative et réflexive en DLC. Le développement de l’esprit critique, de l’hônneteté intellectu-elle, du courage d’exprimer ses émotions ainsi que des savoir faire sociaux (coopération, partage des tâches) ne devrait pas nous cacher l’existence des situations conflictuelles ni des limites de négociations des valeurs entre des diverses sociétés (Zarate, 1999). Il s’agirait plutôt d’une capa-cité à réfléchir sur les valeurs ancrées dans les modalités d’organisation de cette société, et de comparer celle-ci à d’autres sociétés (Chantal Forestal, 2007). La tâche de former les apprenants à cette réflexion évoque des thèmes comme le contenu de ces valeurs, leurs hiérarchies et com-plémentarité ainsi que la possibilité des antagonismes entre elles. La compétence éthique devrait rendre possible le respect des valeurs de chaque culture sans pourtant devoir les partager toutes . C’est aussi la capacité de séparer l’élément culturel moral de tout ce qui est politique et économi-que (Demorgon, 2005; Forestal, 2007) ainsi que celle de gérer le conflit inévitable.

La formation éthique devient également une nécessité dans la perspective de la menace du relativisme culturel absolu qui consisterait à l’acceptation aveugle et inconditionnelle de toutes les valeurs, à la mise de côté de tout sentiment valorisant ou dévalorisant (Forestal, 2007) ou bien à la négation de ses propres convictions.

De la réflexion sur la dimension éthique de l’éducation interculturelle est née la stratégie de «l’adaptation antagoniste» de Jacques Demorgon (2005, 2007), laquelle, avec la pensée d’un grand sociologue, Edgar Morin, a donné les fondements de la pédagogie du conflit dans la didactique des langues-cultures. La conviction qu’on peut atteindre une vraie complementarité des cultures par le maintien des différences et non par leur nivellement constitue un point de départ de cette approche. Le travail sur les différences dans la perspective du conflit constructif n’engendre pas le désaccord mais, au contraire, amène à la compréhension authentique. La non compréhension des cultures par les autres est une chose normale au début et peut être surmontée par une action commune, par exemple, un projet interculturel (Morin, 2001, p.58). Nous retrouvons ici l’idée de la

Elżbieta JastrzębskaZielona Góra

LA COMPEtEnCE EtHIQUE DAnS L’EDUCAtIOn IntERCULtURELLE

1 En effet une éducation en langue étrangère ne se rédu-it pas à un but plus ou moins fonctionnel qu’il faut atteindre dans les échanges langagiers. Elle est aussi une éducation à l’infini de l’autre et de soi-même.

2 Etudes de la linguistique appli-quée: « De l’éthique en didacti-que des langues», 1/1998 et Langues Modernes: «Enseigner le mal», avril-mai 2006.

3 Dan son livre «Quel savoir po-ur l’éthique? Action, sagesse et cognition.

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Méthodologie - Réflexion

coopération avec les représentants des autres cultures dans la réalisation d’une tâche sociale qui est une notion fondamentale de la perspective actionnelle de la didactique des langues-cultures (Puren, 2002, 2005).

Le thème de l’éthique dans l’enseignement de l’interculturel entraîne aussi la réflexion déon-tologique sur le rôle des enseignants des langues-cultures. En luttant contre le mythe de la neu-tralité idéologique des enseignants des langues-cultures dans la classe de langue, on se propose d’ établir les zones de leur responsabilité dans la formation de la compétence interculturelle des apprenants. Dans la littérature de référence (Forestal, 2007) on souligne le besoin de construire les programmes de formation professionnelle en méta-communication et en pédagogie du conflit qui développeraient la compétence éthique personnelle des enseignants. Pour le moment, ce n’est qu’un postulat qui attend à être actualisé en pratique pédagogique.

En quise de conclusion, je me permets de citer les propos de Mahatma Gandhi qui, d’après moi, expriment métaphoriquement l’essentiel de l’éducation interculturelle:

Je ne veux pas que ma maison soit murée de tous les côtés et que mes fenêtres soient fermées. Je veux plutôt que les cultures de tous les pays soufflent aussi librement que possible autour de ma maison, mais je refuse d’être emporté par l’une ou l’autre d’entre elles.

Elżbieta JastrzębskaZielona Góra

Ouvrages cités :1. Beacco, J.-C. (2004). « L’Europe des langues aujourd’hui: de technique en politique », Synergies

Italie: revue de didactologie des langues-cultures 1, ressources-cla.univ fcomte.fr/gerflint/Pay-sscandinaves1/

2. Bourdet, J.-F. (1999). « Fiction, identité, apprentissage », Etudes de linguistique appliquée 115 3. De Carlo, M. i Acquistapace, S. (1997). « Civilisation/culture: histoire et développement de con-

cepts », Études de Linguistique Appliquée 1054. Demorgon, J. (2005). « Langues et cultures comme objets et comme aventures: particulariser,

généraliser, singulariser », Études de Linguistique Appliquée 1405. Demorgon, J. (2007). « La construction antagoniste des langues-cultures synchronie et dia-

chronie », Études de Linguistique Appliquée 1456. Forestal, Ch. (2002). « Le parcours d’une auto-didacticienne », Etudes de linguistique appliquée

1097. Forestal, Ch. (2007). « Pour une compétence éthique et déontologique en didactique des langu-

es-cultures », APLV, www.aplv-languesmodernes.org 8. Galisson, R. (1998). « A la recherche de l’éthique dans les disciplines d’intervention », Etudes de

linguistique appliquée 1099. Huber-Kriegler, M., Lázár, I. et Strange, J. (2005). Miroirs et fenêtres. Manuel de communication

interculturelle, Strasbourg : Editions du Conseil de l’Europe10. Hufeisen, B. i Neuner, G. (2004). Le concept de plurilinguisme: Apprentissage d’une langue

tertiaire – l’allemand après l’anglais, Strasburg/Graz : Editions du Conseil de l’Europe11. Lenouvel, S. (2007). « Des conflits culturels au cœur de la DLC : une dynamique de l’évolution »,

Etudes de linguistique appliquée 14512. Morin, E. (2001). Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur, Paris : Seuil13. Puren, Ch. (2002). « Perspectives actionnelles et perspectives culturelles en didactique des

langues : vers une perspective co-actionnelle-co-culturelle », Les Langues Modernes 314. Puren, Ch. (2005). « Quelle dynamique engager pour une plus grande efficacité ? », Le Français

dans le Monde 33815. Wilczyńska,W. (2005). „O postawie otwartości interkulturowej”, dans : K. Karpińska-Szaj.(red.)

(2005). Nauka języków obcych w dobie integracji europejskiej, Łask: Oficyna Wyd.: LEKSEM.16. Zarate, G. (1999). « La certification des compétences interculturelles des langues en Europe »,

dans : Guide de l’interculturel en formation, Paris : Retz17. Zarate, G., Gohard-Radenkovic, A., Lussier, D. i Penz, H. (2003). « Médiation culturelle et didacti-

que des langues », Strasbourg/Graz : Editions du Conseil de l’Europe18. Zawadzka, E. (2004). Nauczyciel języków obcych w dobie przemian, Kraków: Oficyna Wydaw-

nicza «Impuls».

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Méthodologie - Réflexion

Halina Chmiel-BożekNKJO Cieszyn Quoique nous soyons tous conscients que c’est l’écriture qui reste la meilleure activité pour faire progresser toutes

les compétences langagières à la fois (orthographe, grammaire, structures de phrases, élaboration et structura-tion d’idées), chacun de nous, même après plusieurs années d’enseignement, peut rencontrer certaines difficultés

pour persuader les apprenants du poids et du rôle de cette activité. Nous avons souvent tendance à croire que les élèves n’aiment pas simplement écrire, surtout en langues étrangères. La question de savoir comment les motiver à cette activité reste pour nous toujours ouverte. Cet article a donc pour objet de présenter un exercice concret, pratique et ce qui nous semble le plus important, « faisable » dans nos conditions scolaires. Nous l’avons vérifié. Il s’agit de l’élaboration d’un roman écrit collectivement par les élèves d’une même classe.

Passons donc au déroulement du projet. La première partie de l’exercice est écrite collecti-vement. Après avoir expliqué aux apprenants les étapes et le but de l’exercice, c’est l’enseignant qui les incite à prendre part activement au travail. Il s’agit de créer un climat bienveillant pour de grandes discussions qui auront lieu. Ensuite, ce sont déjà les apprenants qui doivent définir en classe la situation initiale de leur récit. En d’autres termes, ils sont obligés d’inventer leur héros (leurs héros) et le décrire. Il s’agit de créer une sorte de sa carte d’identité, le nommer, tracer que-lques moments de son passé, décrire son environnement. Il est recommandé de noter au tableau les propositions acceptées par la classe.

Après avoir défini leur héros, les apprenants tracent, d’une façon encore très générale, la trame de l’histoire. Tout d’abord, ils doivent poser un problème qui déclenchera l’intrigue, ensuite construire un schéma, inspiré de l’Odysée, qui conduira à la résolu-tion. Pour veiller à la cohérence du récit il faut tracer le résumé d’une histoire dont on ne connaît pas encore tous les détails. A titre d’exemple, un héros qui est contraint de chercher à travers le monde entier une personne ou un objet précieux peut, dans chaque pays où il séjourne, rencontrer une énigme qu’il doit résoudre ; en plus, la résolution de cette énigme lui permettra de rallier le pays suivant. Au début, il faut donc énumérer les pays qu’il visitera. Dans un projet plus modeste, on peut suivre le héros durant huit ou quinze jours et présenter son emploi du temps.

La phase suivante de l’exercice est la répartition des chapitres aux élèves. Ceux-ci peuvent les rédiger individuellement ou en groupe de deux. Chaque élève ou chaque tandem écrit un chapitre, c’est-à-dire une partite concrète de l’histoire. Les élèves situent leur héros dans un moment donné de l’histoire en prenant en considération tous les événements passés et ceux à venir. Les chapitres rédigés, les élèves les envoient par courriel à l’enseignant qui corrige. Celui-ci doit être conscient que plusieurs relectures, réécritures et corrections seront nécessaires pour arriver à un résultat satisfaisant. L’ensemble doit être harmonisé en classe où chaque élève indivduellement (ou chaque petit groupe) présente ses écrits. Pour assurer la cohérence du texte et vérifier les effets produits on peut lire le « roman » aux élèves d’autres classes qui n’ont pas participé au projet.

Enfin, il reste la réflexion au niveau du paratexte. Il faut choisir un titre et élaborer la première page de couverture, rédiger la table des matières, décider du format du livre. On peut aussi prépa-rer et intercaler des illustrations à leur place. L’enseignant doit veiller à ce que tous les apprenants fassent parvenir tous leurs textes par courrier électronique à une personne désignée qui les met-tra en page. Finalement, la mise en page effectuée, on imprimer le texte. Le récit ressemble déjà à un livre qu’il suffit de photocopier et distribuer à tous les auteurs.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les avantages de cet exercice sont multiples. A chaque étape du travail (en groupe, en tandems ou individuellement) tous les apprenants sont impli-qués dans la construction de l’histoire, ce qui les incite à participer activement aux cours. En plus, l’alternance des travaux permet à chaque élève de s’inscrire dans le projet en adoptant des rôles différents. Enfin, grâce à la production du roman les apprenants développent leurs compétences langagières ce qui pour nous – profs de français – est le plus important. Ils développent ainsi, au moins, trois grands domaines de la maîtrise de la langue à savoir : le langage (s’exprimer et communiquer pour défendre un argument, discuter, questionner, se confronter à des points de vue différents, etc.), la lecture (comprendre et utiliser différents types de textes, chercher des in-formations, savoir les rapporter, analyser la structure du texte, présenter oralement les textes lus, etc.) et l’écriture (rédiger un résumé pour souligner la structure du récit, planifier l’organisation du texte, produire un texte cohérent, se servir des notes prises, utiliser un traitement de texte, etc.). La conscience de la variété des cultures et de la spécificité de la culture francophone semble aussi importante.

P.S. Personnellement j’ai réalisé ce projet au Collège de Formation des Maîtres à Cieszyn avec un groupe d’étudiants de la première année. J’ai été agréablement étonnée de voir mes étudiants trouver du plaisir en inventant leur récit, en exprimant leurs avis, en communiquant et en éco-utant les autres. En plus, ils n’étaient ni las, ni contrariés bien que la réalisation de l’exercice ait duré quelques semaines. Il me semble également qu’ils ont pris conscience de leurs progrès et de l’utilité de cette activité. Bref, ce succès m’encourage à poursuivre cette initiative les prochaines années.

Pour lire la production de mes étudiants:http://www.halinachmiel.cba.pl/

PRODUIRE Un ROMAn En CLASSE

1 En rédigeant cet article, l’auteur s’appuyait sur le dossier « Ecrire un roman collectif » de Jacky Caillier, distribué aux partici-pants du stage pédagogique en août 2005 à l’Université de Perpignan.

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Méthodologie - Réflexion

Ewa Kalinowska,Varsovie

– ses caractéristiques, son histoire, son exploitation pédagogique

Il ne sera jamais inutile de mettre en relief le bien-fondé de la présence durable de la littérature dans l’enseignement – tout aussi bien au sein de la culture maternelle que celle de la langue étrangère. La littérature possède une dimension axiologique importante ce qui en fait un instrument de vision et de connaissance du monde. Il semble également indispensable de souligner que l’enseignement de et par la littérature ne doit en aucun cas devenir synonyme d’ennui ou de pathos, ce qui risque d’arriver si la notion de la littérature est réduite aux oeuvres litttéraires classiques, canoniques, représentatives de la meilleure « production » nationale.

Les genres mineurs, la paralittérature, la littérature populaire ou de masse, tous les qualificatifs semblent être dévalorisants et pourtant, il est nécessaire d’abondonner la notion trop rigide de la haute littérature. Ceci est nécessaire pour deux raisons fondamentales :

• à l’époque des métissages culturels, il devient ringard de s’agripper aux conceptions tra-ditionnalistes du littéraire ; aussi est-il juste d’accepter les genres et textes négligés jusqu’à une époque très récente ainsi que maints phénomènes littéraires (paratextes, adaptations cinématographiques, etc.) ;

• à l’époque du visuel, de l’oral et de l’électronique, ces genres dépréciés donnent une plus grande chance d’inciter d’abord les jeunes à la lecture, de maintenir ensuite leur intérêt à connaître des histoires, des intrigues et les émotions évoquées.

Nombreux sont les genres et domaines de la littérature dits paralittéraires. La bande dessinée, le fantastique, la science-fiction, le policier, l’aventure, le thriller, l’heroic-fantasy.... En dépit de la formation traditionnelle reçue majoritairement par les enseignants et leur hésitation ou résistan-ce face à l’idée d’exploitation pédagogique de ces genres, il faut qu’ils fassent un effort pour mie-ux les connaître. Il deviendra alors évident qu’il y a, parmi ces genres trop souvent décriés, de bons livres comme de mauvais livres, comme dans toute la littérature, qu’elle soit grande ou « petite »... Et, il est plus que possible que les résultats de ces premières connaissances se transforment en un intérêt plus profond ou, qui sait, en une passion...

L’objet d’étude déterminé, il deviendra indispensable de mettre en pratique des approches ap-propriés et une didactique permettant un investissement personnel de l’enseignant et des élèves ainsi que le perfectionnement linguistique et culturel.

Argumentaire pour le genre policier

1. L’école devrait susciter le plaisir de lire, et l’entrée en lecture passe plus facilement par des genres mineurs, dont le policier.

2. Le plaisir passe ainsi par la découverte de thématiques proches de l’imaginaire des jeunes, de héros permettant l’identification et la projection.

3. Le policier, avec les autres genres paralittéraires, par sa place spécifique dans le système éditorial et dans les lieux de diffusion, est d’un accès aisé, non intimidant, pour un large public et des non-lecteurs.

4. Le suspense est un des grands effets de chaque acte de lecture, il occupe une place cen-trale dans les scénarios policiers.

5. La structure narrative du roman policier, facilement répérable de par son caractère stable, est l’occasion d’un apprentissage des structures de tout récit romanesque.

6. La thématique policière est présente dans différents genres : roman, nouvelle, film, feu-illeton télévisé, bande dessinée. Il sera donc intéressant de comparer l’adaptation d’une même oeuvre dans des genres différents, selon les supports.

7. Une question existentielle – celle de la mort – pourra être abordée à travers le genre poli-cier, sans tomber dans des réflexions philosophiques théoriques.

8. Le policier, comme les autres genres paralittéraires, permet d’aborder des questions de sociologie de la littérature et de poser le problème des limites du littéraire.

LE GEnRE POLICIER

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9. Le roman policier, oeuvre d’imagination, entretient des rapports privilégiés avec la réalité, entre autres par le fait divers – ce qui soulève les questions du rapport entre réel et fiction.

10. La structure narrative stéréotypée du genre policier, mentionnée déjà ci-dessus, permet un passage relativement aisé à la production écrite, individuelle ou collective.

(selon Marc Lits, « Le Policier », in : « De la paralittérature », Français 2000 179/180, mai 2002)

POLICIER – traits du genre

Le policier – le plus souvent il sera question du roman policier, bien que la pratique prouve que ce genre n’est nullement le seul de ce type de création – englobe différentes formes – histoires dont la trame est constituée par une énigme, suivie d’une enquête policière ou celle de détective privé.

Comme va le démontrer la caractéristique du genre qui va suivre, les oeuvres relevant du po-licier sont rigoureusement construites et strictement codifiées : au-delà de différences, leur stru-cture est stable. La présence de six éléments invariants est incontournable : le crime ou délit (= énigme à résoudre), le mobile, le coupable, la victime, le mode opératoire et l’enquête.

Définitions du policier

« Nous nous croyons donc autorisé maintenant à définir le detective novel, qu’il s’agisse d’un roman ou d’une courte histoire, comme un récit consacré avant tout à la découverte méthodique et graduelle, par des moyens rationnels, des circonstances exactes d’un événement mystérieux. »

Régis Messac (1929)

« Le roman policier est une enquête qui a pour but d’élucider un certain mystère, un mystère en aopparence incompréhensible, accablant pour la raison. »

Boileau-Narcejac (1965)

« ... le roman policier semble un film projeté à l’envers. Il prend le temps à rebours et renverse la chronologie. Son point de départ n’est autre que le point d’arrivée du roman d’aventures : le meurtre qui met fin à quelque drame qu’on va reconstituer au lieu de l’avoir exposé d’abord. Dans le roman policier en effet, le récit suit l’ordre de la découverte. »

Roger Caillois (1974)

« Le roman policier est le récit rationnel d’une enquête menée sur un problème dont le ressort dramatique principal est le crime. » Jacques Sadoul (1980)

« Le genre policier se caractérise par une structure narrative duelle : un récit qui en recherche un autre, le premier découlant de la découverte (ou de l’anticipation) d’un crime, le second fournissant l’identité du criminel, ses motivations et les modalités de son acte. »

Uri Eisenzwig (1983)

« Le roman policier est peut-être en fait, de tous les genres, le plus littéraire, en ce qu’il dévoile la structure de tout récit, et particulièrement sa prétention de retrouver la trace d’événements ayant déjà eu lieu. Le détective qui se lance à la poursuite du criminel, suit les traces de son précurseur, met bout à bout les indices qu’il a laissés en une narration continue, constitue une représentation du processus même de la repré-sentation narrative. »

Jacques Dubois (1988)

« Un récit rationnel dont le ressort dramatique est un crime, vrai ou supposé. » Anne Pambrun (2006).

Plusieurs littéraires, chercheurs, journalistes, sociologues ou autres ont ainsi tenté de définir le genre policier. Même si les points de vue changent et certains aspects diffèrent, il ne s’agit jamais de différences fondamentales ; en effet, ce sont les éléments stables, incontournables qui sont mis en relief dans toutes ces caractéristiques. L’histoire se déroule de manière non linéaire – le crime (impliquant la victime) a déjà eu lieu et il est essentiel de découvrir le coupable (et son mobile), grâce aux indices et au raisonnement logique de celui qui mène l’enquête. Il est juste de préciser que le crime ne doit pas nécessairement aboutir à la présence d’un cadavre et qu’il peut s’agir d’un autre acte criminel. Le genre policier se déroule pratiquement toujours dans un milieu urbain – comme s’il avait attendu, pour apparaître et s’implanter, l’avènement de la société indu-strielle et le développement souvent démesuré de grandes métropoles avec des groupes et types hantant les rues ainsi que la police organisée. Tous ces éléments du policier permettent l’étude des aspects sociologiques du genre, sans exclure toutefois l’imaginaire. Il ne sera pas trop pathé-tique de rappeler que le policier représente l’affrontement du Bien et du Mal ce qui lui confère plus d’une fois une dimension existentielle ou même tragique. La présence de la mort permet des réflexions sur l’inévitable et le fragile dans la vie humaine.

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N’oublions pas non plus la force imaginatrice des policiers et leur expressivité – les personna-ges tels que Sherlock Holmes, Arsène Lupin ont acquis une indépendance quasi-totale par rap-port à leurs créateurs. Ils vivent leur propre vie au point que des milliers de gens les connaissent parfaitement bien sans avoir la moindre idée quant à leurs « pères ». Doter ses personnages d’une existence autonome, une telle ambition est rarement réalisée ! Les classiques n’y ont réussi guère. Ce seul phénomène devrait nous inciter à regarder autrement les policiers (il est bon de rappeler que tel est le lot des oeuvres appartenant aux paralittéraires – d’autres exemples, et il n’y en a pas en dehors des genres paralittéraires – Monte-Cristo, John Rambo appartiennent au genre d’aventures ou thriller).

Schéma des invariants du genre policier

À côté de ces composants invariants sont présents plusieurs éléments complémentaires : • jeux d’apparences et d’alibis (vrais ou faux)• apparition de suspicions (réelles ou déjouées)• pistes que suit l’enquête (fausses ou justes)• suspense• composante psychologique, sociologique, culturelle (plus ou moins intense – en fonction de la mise en relief de tel ou autre élément).

Histoire du roman policier

La naissance du genre policier est d’habitude située vers le milieu du XIXe siècle. Il aurait été possible de chercher les ancêtres bien avant – Zadig de Voltaire met les lecteurs en présence d’une énigme résolue grâce à la perspicacité et au raisonnement du héros ; des romans feuilletons du début du XIXe, Eugène Sue avec les Mystères de Paris ou Ponson du Terrail avec la série de Rocambole, contiennent bien des éléments proches du genre policier (crimes et délits, milieux criminels, victimes...). Mais, présenter l’histoire complète du policier n’est pas notre intention ; nous ne voulions qu’indiquer certains exemples pour qu’il soit évident que le policier ne surgit pas du néant.

Les exégètes du policier reconnaissent que le véritable père du genre est Edgar Allan Poe. Sa nouvelle, The Murder in the rue Morgue, publiée dans le Graham’s Magazine de Philadelphia en 1841, apparaît ainsi comme l’oeuvre fondatrice. Poe écrit encore d’autres nouvelles policières in-spirées de faits divers ; à titre de curiosité, ajoutons que leur lieu d’action, c’est toujours ... Paris.

Le premier policier français arrive quelque peu plus tard : Émile Gaboriau publie, en 1863, L’affaire Lerouge, avec un sous-titre significatif « roman judiciare ». L’oeuvre est d’abord publiée en feuilleton (1863), l’édition en volume est légèrement postérieure (1866).

Il faut cependant souligner que ces premiers auteurs du genre ne sont reconnus comme tels qu’a posteriori. Ni l’un ni l’autre n’étaitent pas des créateurs conscients d’un nouveau genre ; il faudra attendre la fin du siècle, avec le succès extraordinaire de Conan Doyle pour pouvoir parler

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de la cristallisation du nouveau genre – policier. En effet, c’est seulement avec l’auteur britannique qu’émerge la première figure de détective vraiment scientifique, Sherlock Holmes. D’autres écri-vains, cultivant le récit classique d’énigme, vont bientôt rejoindre Conan Doyle – G.K. Chesterton et Agatha Christie en Angleterre, Gaston Leroux en France... Cette première période de l’histoire du genre mettait en relief le personnage du détective et les subtilités de l’enquête.

Plus tard sont venues les oeuvres qui semblaient valoriser l’habileté du coupable (Arsène Lu-pin !!!) et celles qui menaient un jeu avec les lecteurs (romans à suspense). Les détectives irrépro-chables – Holmes, Poirot, Rouletabille – ont été rejoints par d’autres, fatigués par la vie, plus ou moins honnêtes, souvent cyniques, agissant aux confins de la légalité – Philip Marlow de Ray-mond Chandler (pex. Le Grand Sommeil), Sam Spade de Dashiel Hammet (pex. Le Faucon de Malte), San Antonio de Frédéric Dard ou Nestor Burma de Léo Malet. D’autres tendances encore semblent mettre en scène surtout les victimes – avec les textes appelés « romans de la peur » ou « romans de la victime » , dont les récits de Boileau-Narcejac (Les Louves ou Celle qui n’était plus), ceux de Sébastien Japrisot (pex. Piège pour un Cendrillon). Le genre policier français intégrera également les traits du roman noir américain et revendiquera une nouvelle appellation « néo-po-lar ». L’énigme semble alors repoussée au second plan, la peinture des moeurs et la dénonciation de la société pourrie prennent le dessus.

Ces quelques remarques, en dépit de leur caractère évidemment lacunaire, semblent néan-moins suffisantes pour témoigner de la diversité de formes et de types du genre policier. Ainsi, ce genre déprécié apparaît-il comme flexible, sans cesse inventif, capable d’évoluer et de se transfor-mer pour suivre le mieux les réalités nouvelles. Bref, force est de reconnaître qu’il s’agit d’un gen-re riche et protéiforme. Séries noires, thrillers, romans d’espionnage, récits de suspense, romans policiers historiques, néo-polars et maints autres, de nouvelles variétés apparaissent sans cesse depuis les années 30-40 du XXe siècle et marquent l’histoire du genre jusqu’à nos jours.

PROPOSITIONS DIDACTIQUES

L’argumentaire pour le policier ainsi que tous les traits caractéristiques du genre semblent té-moigner en faveur de son exploitation didactique et de sa présence utile en classe de langue. Des romans, des nouvelles policières, des films policiers, des bandes dessinées, pour n’en citer que les plus importants, tous ces supports constituent une source inépuisable d’idées, d’activités et d’exercices pour la classe de langue. Aussi serait-il peu raisonnable de ne pas les utiliser et explo-iter – à bon escient et avec une approche didactique appropriée.

Nous allons proposer ci-dessous des listes de diverses connaissances liées au policier qui per-mettront d’orienter des recherches afin de proposer des supports pertients aux élèves.

Et surtout, n’oublions pas un fait évident : puisque l’apprentissage d’une langue étrangère ressemble fréquemment à la résolutions d’énigmes, il peut s’avérer que la lecture de policier et l’exploitation du polar en classe de français est la mieux placée possible !

Quelques listes et rappels de divers phénomènes liés au policier

I. Héros de romans policiers�. Détectives amateurs – français et francophones

• Franck Kaska, détective surréaliste, créé par Daniel Gindraux,• Joseph Rouletabille, journaliste, créé par Gaston Leroux,• Gabriel Lecouvreur, dit „Le Poulpe”, enquêteur libertaire, créé par Jean Bernard Pouy ;

2. Détectives privés – français et francophones• Hercule Poirot, détective privé belge (ancien policier), créé par Agatha Christie, • Nestor Burma, détective privé, le fondateur de l’agence Fiat Lux, créé par Léo Malet,• Roger Borniche, célèbre policier de l’après-guerre (567 arrestations) reconverti détective,

mettra en mémoire certaines de ses enquêtes : « Dossiers très privés » (1999) « Le Privé » (1996 - Presses de la Cité),

• Harry Dickson, détective privé secondé par Tom Wills, créés par Jean Ray ;

�. Détectives institutionnels – français et francophones• Maud Graham, détective à la police de Québec, créée par Chrystine Brouillet,• Antoine San-Antonio, créé par un San-Antonio (Frédéric Dard), • L’ inspecteur Cadin, créé par Didier Daeninckx, • Lecoq, agent de la sûreté, créé par Émile Gaboriau,• Fabio Montale, héros de la trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo (au début, il est policier,

ensuite détective privé), • Le commandant Camille Zegranian de la PJ de Sarlat, Dordogne, créé par Claude

L’Hermitte,

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• Le commissaire Jules Maigret, créé par Georges Simenon,• Le commissaire parisien Adamsberg, créé par Fred Vargas, • Le couple de policiers – Aïcha et Michael – créé par Tafsir Ndické Dièye.

Pour d’autres recherches : <www.grandsdetectives.fr>

�. Hors la loi • Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, créé par Maurice Leblanc

II. Quelques auteurs policiers de langue française(liste arbitraire et, par excellence, incomplète...)

A.D.G., Français Boileau-Narcejac, deux Français Didier Daeninckx, Français Frédéric Dard, FrançaisExbrayat, Français Frédéric H. Fajardie, Français Jean-Claude Izzo, Français Sébastien Japrisot, Français Fred Kassak, Français Yasmina Khadra, Algérien Claude Klotz, Français ( + pseudonyme : Patrick Cauvin)Fred Vargas, Française

Jean Vautrin, Français Daniel Pennac, Français Georges Simenon, Belge Albert Simonin, Français Pierre Siniac, Français Stanislas-André Steeman, Belge Maud Tabachnik, Française Claude L’Hermitte, Français Auguste Le Breton, Français Maurice Leblanc, Français Gaston Leroux, Français Léo Malet, Français Tafsir Ndické Dièye, Sénégalais

III. Collections de la littérature policière

Fleuve Noir www.fleuvenoir.fr Le Masque www.lemasque.com Policier (Point) Rivages / Noir Série noire (Gallimard)Spécial suspense (Albin Michel) (...)

IV. Prix littéraires du policier en France

le Grand Prix de Littérature policière le Prix Mystère de la Critique le Prix du Quai des Orfèvres (...)

V. Bibliographie sélective 1.Baudou J. et Schelert J.-J. (2001), Le Polar, Paris, Larousse, coll. Guide Totem2. Benvenuti S., Rizzoni G. et Lebrun M. (1982), Le Roman criminel, Nantes, Ed. de l’Atalante3. Bonniot R. (1984), Émile Gaboriau ou la naissance du roman policier, Paris, Librairie philo-

sophique J. Vrin. 4. Breton J. (1992), Les Collections policières en France. Au tournant des années 1990, Paris,

Editions du Cercle de la Librairie5. Deleuse R. (1991), Les Maîtres du Roman policier, Paris, Bordas, coll. Compacts6. « Destination polar », dossier thématique, Le Français dans le monde 316, juillet-août

20017. Dubois J. (1992), Le Roman policier ou la modernité, Paris, Nathan, coll. Le Texte à

l’oeuvre8. Fondanèche D. (2000), Le Roman policier, Paris, Ellipses 9. Lacassin F. (1993), Mythologie du roman policier, Paris, Christian Bourgois éditeur

10. Lits M. (1999), Le Roman policier : introduction à la théorie et à l’histoire d’un genre litté-raire, Liège, Éditions du CEFAL , coll. Paralittératures

11. idem (1994), Pour lire le Roman policier, Bruxelles, De Boeck-Duculot, coll. Formation continuée

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12.idem (1991), Le Récit d’énigme criminelle. Vade-mecum du professeur de français, Bruxel-les, Didier-Hatier, coll. Séquences

13. Mesplède C.(dir.) (2007), Dictionnaire des littératures policières, Nantes, Joseph K.14. Narcejac th. (1975), Une machine à lire : le Roman policier, Paris Denoël, coll. Méditations 15. Reuter Y. (1997), Le Roman policier, Paris, Nathan, coll. 128 16. Tulard J. (2005), Dictionnaire du roman policier, Paris, Fayard 17. Vanoncini A. (2003), Le Roman policier, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?

Activités de sensibilisationI. Proposer des images

(photographies, images de film) qui représentent des situations, person-nes et lieux susceptibles d’inciter les apprenants à formuler des suppositions concernant un délit, un vol ou une autre situation de conflit avec la loi. Quelqu-es exemples – dans le fichier : tirés de films et de séries policiers.

II. Demander aux élèves de parler de situations de conflit avec la loi qu’ils auraient observées eux-mêmes (en se concen-trant, de préférence, sur des faits divers ou actes menus).

III. Demander aux élèves quels sont des domaines de l’art qui exploitent le policier : littérature, pho-tographie, film (cinéma, télévision) ... + donner des exemples concrets ( de la culture francophone et autres).

IV. Demander de raconter brièvement quelque film (long métrage ou série) ou roman policier.

V. Proposer l’observation des catalogues des maisons

d’édition (ou – sites Inter-net) pour connaître leurs noms, les noms de collec-tions, la part du policier parmi les publications, etc.

Activités lexicalesVI. Demander de chercher

des mots et expressions liés à l’énigme policière: ex. énigme – enquête, détective, police, indices, preuves, pièces de conviction, suspect, élucider, alibi.

VII. Etablir un champ lexical du mot « crime » : criminel (adjectif et nom), délit, méfait, infraction, meurtre, homicide, assas-sinat, auteur, co-auteur, complice, témoin, coupable, innocent, tribunal, avocat, peine, condamnation (...)

Activités thématiquesVIII. Faire évoquer (avec plus

d’exactitude par rap-port au p. III) des noms d’auteurs de romans ou de nouvelles policiers, de metteurs en scènes de films policiers (avec des

Images pour l’introduction du genre policier en classe (téléchargées le 14 octobre 2008)

POLICIER – POLARPropositions d’activités et d’exercices

http://www.ecrans.fr/local/cache-vignettes/L450xH300/arton1471-e6fee.jpg

http://medias.lepost.fr/ill/2007/11/04/h-20-1046687.jpg

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titres, éventuellement): pex. Arthur Conan Doyle, Raymond Chandler, Agatha Christie, Georges Simenon, Hening Mankell, Donna Leon, Marek Krajewski (...)

IX. Demander de citer des noms de célèbres personnages de détectives, enquêteurs, policiers :pex. Vidocq, Sherlock Holmes, Hercule Poirot, commissaire Jules Maigret, lieutenant Colombo, détective Monk. Demander aux élèves de préparer (en groupes ou individuellement) les fiches d’identité de ces personnages. Demander de dresser – à cette base – le portrait d’un « détective-modèle ».

X. Demander d’imaginer des situations ou événements inexpliqués – survenus en réalité ou imaginés - et de créer de courtes histoires policières. Les élèves doivent ajouter une explication de l’énigme (travail en petits groupes).

Consigne : Vous êtes témoin d’une situation d’énigme criminelle dans votre maison, votre lieu de travail ou bien dans un lieu public. Présentez-la brièvement et essayez de trouver une résolution.

http://img5.allocine.fr/acmedia/medias/nme-dia/18/62/88/96/18689087.jpg

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Enigme Explication

• Diamants disparus du cof-fre de notre oncle richis-sime

• Le voisin jette dans la po-ubelle des tissus ensan-glantés

• ..............................• ..............................

• La seconde épouse de l’oncle, infidèle, est partie avec les diamants et l’amant

• Il soignait son chien blessé pendant la chasse

••

XI. Proposer un dépouillement des rubriqu-es des faits divers dans la presse. Deman-der d’indiquer les événements relevant du crime, d’énigme criminelle.

XII. Elaborer avec les élèves la liste d’éléments indispensables à une bonne et intéressante intrigue / énigme policière. Pour ce faire – s’appuyer sur les faits divers connus lors de l’activité précédente, sur les films vus/racontés et d’autres connaissances d’élèves. Prendre en compte les éléments suivants (considérés comme indispensa-bles) :

• ambiance réaliste, quotidienne, tranquille (afin de créer un choc face à un événement criminel)

• acte criminel (vol, meurtre, hold-up, dispari-tion de quelque personne ou d’un objet de valeur...)

• personnages expressifs - détective qui mènera l’enquête, principal suspect, témoin(s)

• quelques possibilités d’explication (plus d’un suspect, quelques pistes de l’enquête)

• la surprise finale (découverte du vrai coupable)

Déterminer les éléments suivants :• intrigue simple ou plus complexe• narration : plus neutre - à la 3e personne,

plus subjective – à la 1e personne• lieu(x) typique(s) ou plus particulier(s)

XIII. Demander aux apprenants de rédiger de courts scénarios de nouvelles policières

- avec 2-3 personnages principaux (détective, victime, suspect...)

- intrigue résumée en 3-4 points- résolution finale.

XIV. Chercher d’autres possibilités d’activités sur le site : www.polarfle.com (site de Thierry Perrot et Anne Fournier, pro-fesseurs de FLE à Nice, spécialisé en exploitation du policier dans l’enseigne-ment du français langue étrangère). Chercher d’autres sites qui contiennent des propositions d’exploitation pédagogi-que du polar.

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traduction des noms propres�. Caractéristique du corpusPour effectuer notre analyse concernant la traduction des noms propres, nous avons choisi un corpus homogène constitué du même type d’émissions, à savoir le journal télévisé. Les émissions dont nous disposons ont été diffusées du 15 avril jusqu’au 30 avril 2002, ce qui constitue au total 480 minutes, soit 8 heures de bande enregistrée. Les émissions ont été enregistrées lors des dernières élections présidentielles en France et des élections régionales en Allemagne (en Saxe-Anhalt) et comprennent en majeure partie les campagnes électorales des candidats dans les deux pays et les premières estimations selon des Instituts de sondage (du 15 au 19 avril 2002), le premier tour de la présidentielle en France et les résultats approximatifs des scrutins (le 21 avril 2002), ainsi que les premières réactions après les élections françaises et allemandes (du 22 au 30 avril 2002). Cela ne veut pas dire que d’autres sujets d’actualité n’apparaissaient pas pendant cette période-là mais leur présence sur l’écran a été marginale.

Le choix de ce laps de temps pour faire des enregistrements n’était pas un hasard. On tenait beaucoup à ce que ce soit un recueil d’informations de caractère national qui renvoyaient à des événements tantôt français, tantôt allemands. Les éléments relevant des réalités socioculturelles et les spécificités culturelles des deux pays constituaient un critère de départ pour notre choix. Ainsi, les élections dans les deux pays répondaient parfaitement à nos attentes et aux besoins de notre étude sur les procédés de transfert des aspects culturels.

Dans ce qui suit nous présenterons les typologies des aspects socioculturels proposées par les différents chercheurs pour enfin esquisser la nôtre. Elle nous permettra de systématiser le conte-nu du corpus et de voir que « les potentiels porteurs de l’étrangeté » apparaîssent majoritaire-ment sous forme de noms propres.

2. Typologie des phénomènes socioculturels et la division des noms propres

Les classifications des aspects d’ordre extra-linguistque ont été déjà proposées par plusieurs chercheurs, notamment par E.Nida (1964), P.Newmark (1988), M.Ballard (1993), T.Grass (2001) ou bien R.Lewicki (2000). E.Nida, par exemple, classe les problèmes posés par la recherche des équivalences – lors de la traduction de la Bible – selon cinq domaines : « l’écologie, la culture matérielle (technologies au sens larges, toutes les prises de l’homme sur le monde au moyen d’outils, d’actions matérielles), la culture sociale, la culture religieuse et la culture linguistique » (in : Mounin, 1963 : 61-62). Pour illustrer chaque catégorie, il fournit aussi des exemples. C’est ainsi que dans le domaine de l’écologie, Nida réfléchit « comment traduire en maya (...) (en pleine zone tropicale à deux saisons, la sèche, et l’humide), la notion de nos quatre saisons différenciées tout autrement par rapport aux températures, aux précipitations, aux cycles de végétation ? » (1963 : 62).

En adaptant la division des aspects culturels de Nida, Newmark (1988) distingue aussi cinq catégories principales de « mots culturels » en constatant que « frequently where there is cultu-ral focus, there is a translation problem due to the cultural ‘gap’ or ‘distance’ between the source and target languages » (1988 : 94). En énumérant les catégories qui suivent, il offre également quelques exemples typiques : Ecology (flora, fauna, winds, plains, hills : (...) ‘sirocco’, ‘pampas’, ta-buleiros’, ‘savanna’ ; Material culture : food (‘zabaglione’, ’Kaiserschmarren’), clothes (‘anorak’, ‘kan-ga’), Houses and towns (‘kampong’, ‘chalet’), Transport (‘cabriolet’, ‘rickshaw’) ; Social culture : work and leisure (‘biwa’, ‘boule’) ; Organisations, customs, activities, procedures, concepts : Political and Administrative (‘Bundestag’, ‘Hôtel Matignon’), Religious (‘dharma’, ‘karma’), Artistic (‘pas de deux’, ‘Jugendstil’) ; Gestures and Habits (‘cock a snook’, ‘spitting’) (1988 : 95-103).

Lewicki (2000), par contre, en soulignant à maintes reprises dans son ouvrage que l’étrangeté est activée au moment de la réception du texte traduit par le lecteur (2000 : 22), évoque deux types de porteurs de l’étrangeté potentiels dans le texte d’arrivée (2000 : 45). L’un se rapporte aux éléments du texte traduit et comprend entre autres les groupes suivants : les noms propres (les toponymes, les anthroponymes), les appellatifs, les unités lexicales, comme barbarismes ou néo-logismes, les éléments grammaticaux (morphologiques et syntaxiques), les expressions phraséo-

1 Expression introduite par R.Lewicki “po-tencjalne nośniki obcości” (2000: 46).

2 Les mots comme “monsoon”, “steppe”, “dharma”, “sake” ou bien “ tagliatelle” sont

appelés par Newmark “cultural words” (1988:94).

3 Le nombre total d’exemples provenant de notre corpus est de 109 (y compris les noms

propres et les noms communs). Les noms propres sont au nombre de 91, ce qui consti-

tue 83,48% de la totalité des cas.

Paulina BorowczykUniversité de Poznań

/ Université de Zielona Góra

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Méthodologie - Réflexion

4 “Wśród nazw własnych wyróżnia się dwie podstawowe grupy: nazwy osobowe (antro-

ponimy) i nazwy geograficzne (toponimy). Przedmiotem zainteresowania antroponi-

mii – dyscypliny zajmującej się nazwami osób są nazwy narodowości, plemion, na-

zwy mieszkańców wsi i miast, nazwiska , imiona i przezwiska, a także nazwy herbów i zawołania. Toponimia zajmuje się nazwa-

mi geograficznymi (inaczej miejscowymi), w związku z czym koncentruje swoją uwagę na wyrazach nazywających państwa, kraje,

miasta, wsie, osady i przysiółki, zbiorniki wodne (oceany, morza, jeziora, stawy, rze-

ki, itp.), lasy, pola, góry oraz ulice i place” (Grzenia, 1998: 19-20).

5 Selon Jonasson, “le savoir spécifique com-porte souvent une identification plus ou

moins exacte de l’entité” (1994: 126). Pour assurer cette identification et la spécificité

de l’entité désignée, on doit pouvoir fournir des coordonnées spatiales, temporelles (lieu

et date de naissance) ou personnelles (les rapports de la personne en question avec d’autres personnes déjà connues, comme

des rapports de parenté, de mariage, de voisinage, d’amitié, des rapports profes-

sionnels, sociaux, etc. (1994: 17).

logiques, ainsi que les éléments graphiques. L’autre concerne des traits caractéristiques de la stru-cture du texte, comme le type de texte et ses éléments distinctifs (2000 : 45-85). On voit qu’aussi bien les noms propres que d’autres structures lexicales et grammaticales ou même le type de texte peuvent être perçus comme faisant partie d’une autre culture dans le texte d’arrivée.

En ce qui concerne notre corpus, nous avons relevé que la plupart des exemples relevant du socioculturel, à savoir 83% d’entre eux , appartiennent à la catégorie des noms propres. Ceux-ci se laissent en général diviser en fonction du type d’objet qu’ils désignent. Ainsi, en commençant par la contrainte que « le nom propre n’a pas de signification véritable, de définition » (1995 : 136), les auteurs de l’ouvrage Bon usage, Grevisse et Goosse considèrent comme de véritables noms pro-pres : « les noms de lieux (villes, villages, rues, monuments, régions, pays, îles, montagnes, cours d’eau, mers, étoiles et astres) et les noms de personnes (noms de famille, prénoms, pseudonymes) » (1995 : 136). Cependant, comme nous allons le voir plus loin, nous avons trouvé dans notre corpus des noms d’organisations ou d’institutions ou bien des toponymes « à base descriptive ou mixte » (Jonasson, 1994 : 36), c’est-à-dire ceux qui contiennent plusieurs noms communs (p.ex. la Place de l’Opéra, le Pont du Carrousel) ou bien ceux qui se composent d’un nom propre « pur » (1994 :35) et d’un nom commun (p.ex. la rue de Rivoli, le Palais de l’Elysée). C’est pour cela que la division de Grevisse et Goosse, quoique juste et actuelle, nous paraît trop générale, voire insuffi-sante. Une acception du terme de noms propres que nous proposons dans cet atricle est aussi à trouver dans le dictionnaire Le petit Robert des noms propres où les rédacteurs ont introduit une distinction typographique entre les types de particuliers désignés. Ainsi, les majuscules sont ré-servées aux noms propres de personnes réelles (p.ex. HANDKE Peter) et aux dignités et aux noms de lieux (p.ex. POITIERS) tandis que les miniscules sont utilisées pour les noms propres de créa-tions humaines, telles que les œuvres littéraires (p.ex. Madame Bovary) ou artistiques (p.ex. A l’est d’Eden), les organisations (p.ex. Organisation des Nations Unies), les institutions, les collectivités ou bien les événements et les périodes de l’histoire (p.ex. Dreyfus (affaire) ou mai 1968).

Nous tenons aussi à citer certains linguistes, comme Zabeeh (1968) ou Le Bihan (1974) qui ont dressé une liste maximale des noms propres. Ils y distinguent :

1. « Les noms de personnes ou anthroponymes : Jean, Homère, Reagan, etc.2. Les noms d’animaux : Médor (...).3. Les appellatifs et titre : Papa, Maman, etc.4. Les noms de lieux : Paris, Aix-en-Provence, La Normandie, la France, etc.5. Les noms de temps : midi, lundi, septembre, Pâques, la Renaissance, etc.6. Les noms d’institutions : Renault, la C.G.T., etc.7. Les noms de produits de l’activité humaine : la 5e Symphonie, Madame Bovary,

Concorde, etc.8. Les noms de symboles mathématiques et scientifiques : pi, etc.9. Les autres noms propres : en effet, tout peut, dans certaines circonstances et pour un

public donné, recevoir un nom propre ; je peux par exemple appeler ma voiture Trotinette, etc. ». (in : Molino, 1982 : 6).

Bien que, comme le remarque Molino, certains candidats au statut de nom propre sont dou-teux dans cette longue liste (3. et 8. en particulier), on ne peut pas nier le fait que le champ du nom propre reste très vaste. « (...) même si l’on excluait, avec de bons arguments, telle ou telle catégorie, on ne saurait arriver à l’unité que par un coup de force dont l’arbitraire enlèverait toute valeur à la définition ainsi obtenue. Une théorie adéquate du nom propre doit tenir compte de cette multiplicité » (1982 : 6) Comme nous verrons plus loin sur l’exemple des noms propres pro-venant de notre matériel, cette multiplicité est en plus intérieure à chaque catégorie.

De plus, Molino remarque aussi que les diverses catégories peuvent être ramenées à trois pôles principaux qui « correspondent exactement aux trois dimensions de la deixis : dimension de la personne-ego (catégories 1, 2 et 3) ; dimension de l’espace-hic (catégorie 4) ; diemension du tem-ps-nunc (catégorie 5) » (1982 : 7). A ces trois, il ajoute le quatrième : celui « que l’on peut appeler le pôle de la production humaine, symbolique ou matérielle (catégories 6, 7 et 8) » (1982 :7).

Nous appuyons la division de nos exemples sur l’onomastique « distinguant deux groupes principaux de noms propres : les noms de personne (les anthroponymes) et les noms de lieux (les toponymes) » (Grzenia, 1998 : 19). La présence des noms propres à base « descriptive ou mixte » dans notre corpus que nous avons mentionnée plus haut fait apparaître une troisième catégorie, notamment celle de « référents culturels » (Ballard, 2001 : 13). Les trois catégories suivantes seront examinées au cours de l’analyse :

�. Les anthroponymes qui traitent des noms de personnes; la plupart des antrophonymes provenant de notre corpus désignent les hommes politiques français ou allemands et les can-didats à la présidentielle et aux élections régionales, ainsi que les personnalités connues dans le monde audiovisuel.

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6 Ballard (2001) a distingué deux formes de métonymie, notamment la métonymie toponymique et anthroponymique. Cette première ”permet au Npr de passer de la

désignation du lieu (Teneriffe: l’île de Téné-riffe) à celle du produit du lieu (a Teneriffe:

un napperon de Ténériffe). La métonymie antrophonymique permet, par exemple, de désigner à l’aide du nom de l’auteur une ou

plusieurs de ses oeuvres: un Picasso = un tableau de Picasso” (Ballard, 2001: 87).Ballard (2001) a distingué deux formes

de métonymie, notamment la métonymie toponymique et anthroponymique. Cette première ”permet au Npr de passer de la

désignation du lieu (Teneriffe: l’île de Téné-riffe) à celle du produit du lieu (a Teneriffe:

un napperon de Ténériffe). La métonymie antrophonymique permet, par exemple, de désigner à l’aide du nom de l’auteur une ou

plusieurs de ses oeuvres: un Picasso = un tableau de Picasso” (Ballard, 2001: 87).

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2. Les toponymes qui se rapportent aux noms de lieux (villes, départements, régions, mais aussi les noms des monuments).

�. Les référents culturels qui comprennent les noms des partis politiques, des fêtes, des insti-tutions scolaires, administratives ou culturelles, ainsi que les noms des périodiques.

Étant donné un nombre important de noms propres que nous avons relevé dans nos enregistre-ments, on se penchera, dans ce qui suit, sur l’étude plus détaillée de ceux-ci. Tout d’abord, en ad-optant la perspective cognitive proposée par Jonasson (1994) on essayera, malgré les problèmes liés à la délimitation de la catégorie du nom propre, de le définir et de décrire sa fonction typi-que, notamment la fonction référentielle. De plus, la question de la sémantique du nom propre sera également soulevée. Ensuite, seront brièvement examinées les propriétés caractéristiques présentées par les noms propres français et allemands au niveau morpho-lexical où on fera une distinction entre les noms propres « purs » et les noms propres « à base descriptive ou mixte ». (Jonasson, 1994). De plus, la présence de l’article défini dans le nom propre sera examinée. Fina-lement, on verra les techniques de traduction à l’aide desquelles les traducteurs traduisent les noms propres. On montrera les exemples adéquats pour illustrer chaque procédé.

2.�. Perspective cognitive du nom propreSelon Jonasson (1994), la délimitation des noms propres (dorénavant Npr) des noms com-

muns (dorénavant Nc) a souvent posé des problèmes aux linguistes. « Si bien des études sur les Npr ont pour objet de distinguer ces deux catégories, on constate pourtant que, quels que soient les critères adoptés (la majuscule, l’intraduisibilité, l’absence de l’article, l’incompabilité avec des déterminants ou le manque de sens) de telles études réussissent rarement à séparer nettement les deux catégories de noms » (1994 : 13). Effectivement, il suffit de prendre quelques exemples de notre corpus pour constater que les critères mentionnés ne permettent pas de délimiter sans ambiguïté le champ des Npr. Ainsi, si l’on prend le critère de la majuscule, on s’aperçoit « qu’il est inadéquat » (Molino, 1982 : 7) parce qu’il existe des Npr sans majuscules (il s’agit de Npr de rues, d’avenues ou de ponts associés toujours à un particulier qui sont introduits par le Nc « dénotant la catégorie dans laquelles s’inscrit la particulier » (Jonasson, 1994 : 31), p.ex. la rue de Rivoli, la place de la Nation, le pont Alexandre III) ou des mots avec majuscule qui ne sont pas Npr (p.ex. les noms des habitants, tels que un / des Anglais ou un / des Parisiens qui « n’étant pas généralement associés dans la mémoire à un particulier mais à un concept, n’ont aucunement un statut proprial » (Jonasson : 1994 : 28). De plus, la majuscule ne peut en aucun cas servir comme marque spéc-ifique du Npr en allemand parce que tous les substantifs y prennent une majuscule. On va voir plus loin qu’en ce qui concerne l’intraduisibilité, ceratins noms de monuments ou de bâtiments, et notamment ceux qui contiennent un Nc, peuvent avoir une tradcution (p.ex. le Palais de l’Elysée – der Elysée-Palast). Cette confusion concernant la délimitation de la catégorie du Npr s’explique, selon Jonasson si on admet que « la vraie nature du Npr ne se laisse saisir ni au niveau du système linguistique, ni au niveau du discours, mais à un niveau plus profond, à savoir le niveau cognitif » (1994 : 15). Une telle optique sera donc adoptée cet article.

En faisant la distinction entre le Npr et le Nc, Charaudeau (1992) remarque qu’« il [le nom pro-pre] permet d’exprimer l’intention d’identifier de façon unique et propre (= qui n’appartient qu’à lui-même) l’être désigné, par opposition au nom commun qui inclut dans un ensemble tous les êtres de la même espèce » (1992 : 21-22). Il s’en suit que les Nc servent à rassembler des objets, des personnes ou des phénomènes ayant des propriétés en commun alors que les Npr nomment les particuliers à l’intérieur des groupes établis. Ces derniers « nous aident à structurer un savoir spécifique à côté du savoir général systématisé par les catégories conceptuelles. En associant à un particulier une image acoustique qui lui sera « propre », on pourra le séparer et le désigner parmi ses semblables sans avoir à définir chaque fois les propriétés spécifiques qui le distinguent des autres membres de la catégorie. Ainsi, la fonction cognitive fonadementale du Npr serait de nommer, d’affirmer et de maintenir une individualité » (Jonasson, 1994 : 16-17). A titre d’exemple : parmi un nombre considérable d’hommes politiques en Allemagne, il y en a un qui s’appelle Gerhard Schröder et qui désigne le chancelier allemand. En lui attribuant ce Npr, on reconnaît son individualité, son unicité. Ce Npr doit être employé comme un « désignateur rigide » dans le sens de Kripke (1972), c’est-à-dire « désigner le même particulier dans tous les mondes possibles » (in : Jonasson, 1994 : 17), ou, comme le dit Kleiber, comme une expression qui n’est pas liée « aux situations passagères et aux propriétés accidentelles que peut connaître un particulier » (in : Jonasson, 1994 : 18).

La perspective cognitive adoptée par Jonasson situe donc le lien entre le Npr et le particulier au niveau de la conscience et de la mémoire stable au lieu de le situer au niveau communicatif. L’auteur définit le Npr en termes cognitifs comme « une classe d’expressions linguistiques asso-ciées dans la mémoire à long terme à un particulier, c’est-à-dire à un savoir spécifique et non à un savoir général » (1994 : 19). Ce sont les Nc qui en vertu de leur « sens lexical codifié » (1994 : 18) s’associent à un savoir général, à un concept. Par contre, « un Npr ne se contentera pas de désigner un particulier dans l’acte communicatif, mais sera associé à ce particulier par un lien plus

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7 Le terme proposé Delisle (1994) et ensuite repris par Ballard (2001).

8 Nous n’avons trouvé dans aucune gram-maire, ni dictionnaire de langue allemande

(p.ex. 8 Duden, Wahrig, Bertelsmann Un-versal Lexikon) si les articles masuclins dé-

terminant les noms de départements ou de région français se tradusient en allemand

ou non. On sait seulement qu’il est de règle de traduire les articles féminins précédant

les noms de départements français, p.ex. la Bretagne: die Bretagne, la Picardie: die

Picardie, la Normandie: die Normandie. Le contexte dans lequel figurent ces Npr ne nous apporte pas de solution car dans la totalité des cas, les Npr en question sont

précédés dans le TA d’un développment dé-finitionnel “das Departement”.

9 Terme proposé par Ballard (2001).

10 E.Nida “Toward a Science of Transla-ting”, 1964 et J.-C. Margot “Traduire sans

trahir”, 1979.

11 Terme introduit par M.Ballard (2001).

12 Terme proposé par Ballard (2001). cd. na s. 96

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stable, subsistant en dehors de tout acte communicatif entrepris. Ce lien direct et stable entre un Npr et un particulier est une convention sociale résultant d’une dénomination préalable et sera dit lien dénominatif » (Jonasson, 1994 : 19). Dans le cas de la traduction, l’interprétation correcte des Npr reposera surtout sur une connaissance préalable du caractère dénominatif du lien qui l’associe au particulier qu’il désigne.

Dans l’optique proposée par Jonasson et que nous adoptons dans le présent article, le lien dénominatif entre le Npr et le particulier visé est associatif et non seulement communicatif et se situe dans la mémoire à long terme et pas seulement dans la communication. Il en résulte que la fonction référentielle n’est pas la seule fonction assumée par le Npr (l’auteur distingue aussi les fonctions vocative et celle de nomination) et qu’elle n’est pas réservée au seul Npr. Mais elle est fondamentale : « le Npr est le moyen de référence par excellence » (Jonasson, 1994 : 65). C’est dans sa fonction référentielle que Kripke l’appelle un « désignateur direct et rigide ». Le désignateur est direct parce qu’il désigne le particulier sans l’intermédiaire d’un sens lexical codifié ; le désigna-teur est rigide parce qu’il peut « désigner constamment et de manière unique un individu unique » (Benveniste : 1974 : 200). Cette fonction est omniprésente dans notre corpus de façon à ce que chaque Npr relevé réfère de façon unique à un particulier.

L’opinion que Npr est vide de sens a été émise surtout par J.S. Mill (1843) et défendue ensuite entre autres par Gardiner (1954), Ullmann (1969), Kripke (1972) et Conrad (1985). Selon la théorie de Mill « les noms propres n’ont pas de sens, ce sont des marques sans signification, ils dénotent mais ne connotent pas » (in : Ballard, 2001 : 11). Pourtant, on est d’avis que même si les Npr sont dépourvus du sens lexical codifié, attribué généralement aux Nc, ils sont susceptibles de véhicu-ler plusieurs types d’informations. La valeur sémantique du Npr résulte du « savoir spécifique » rattaché et transmis par celui-ci. D’après Ballard, « on n’emploie pas un nom propre pour ne rien dire (...) ; l’essentiel du sens d’un nom propre est contenu dans un extralinguistique réel ou ima-ginaire, avec lequel il est pratiquement en relation de désignation directe ; l’existence de ce sens suppose une connaissance directe du référent ou indirecte par le biais d’une description de type encyclopédique. (...) Le nom propre possède en réalité un potentiel de signification aussi riche et un rapport au sens au moins aussi complexe que le simple nom commun dont il est issu et auquel parfois il retourne » (Ballard, 2001 : 107-108). C’est ainsi qu’il énumère les principaux axes pouvant servir à prouver le sémantisme des Npr : la référence, un sens étymologique, les connotations qui « interviennent à des degrés divers dans la constitution du sens » (2001 : 108), ainsi que la méto-nymie. (c’est nous qui soulignons).

Le problème du sémantique des Npr a été aussi soulevé par L.Chetouani et S.Heiden (2000) qui sur les exemples de lexicogrammes de France et Algérie ont essayé de montrer « la variété des emplois et des entourages lexicaux qui donnent du sens au nom propre dans le discours » (2000). Ainsi, en soutenant que la signification du Npr « est assujettie au contexte situation-nel de l’énonciation et au réglage de sens lors de leur actualisation », ils ont démontré que le lexicogramme d’Algérie met en évidence les termes française et guerre. Par contre, le slogan « vive la France » s’est situé en tête de liste dans le lexicogramme du pôle France. Comme disent les auteurs, « le programme a permis de montrer (...) que les deux noms de lieux ont des valeurs sémantiques totalement opposés. France donne l’idée d’un pays authentique, réel, libre, autono-me, agréable, tandis que Algérie suggère l’idée d’un espace irréel, mythique, double, déchiré, en guerre, sous la violence » (2000). Cette étude montre aussi que les Npr ont avant tout un grand pouvoir d’évocation. C’est ainsi que chaque locuteur, sous l’emprise de la détermination cultu-relle, historique, sociale et de son expérience personnelle du monde, est capable de dire quelles représentations il associe à tel ou autre Npr.

De son côté, Jonasson (1994 : 124-169) a distingué plusieurs types de sens, ou plutôt plusieurs types d’informations susceptibles d’être transmises par le Npr. Pour bien interpréter un énoncé comportant le Npr, il faut d’abord un savoir métalinguistique qui aidera à reconnaître le statut proprial du Npr (p.ex. la majuscule dans la plupart des Npr français ou bien l’absence de déter-minant) et à établir directement le lien dénominatif entre celui-ci et un particulier, impliquant en même temps l’existence et l’unicité du porteur du Npr. Ensuite, à côté de ce savoir métalinguisti-que, pour identifier le particulier associé au Npr, il faut des connaissances encyclopédiques d’une part, et des facteurs relevant du contexte de l’autre. Les premières se reflètent « dans la capacité de fournir la description d’un porteur du Npr instauré dans notre mémoire stable » (1994 : 150), par contre, le contexte doit fournir un nombre d’informations suffisant pour pouvoir distinguer le référent visé des autres référents.

C’est en adoptant la définition du Npr en termes cognitifs et en soutenant, d’après Jonas-son, qu’« un Npr [employé] dans un énoncé qui fait partie d’un discours cohérent ayant un but communicatif n’est jamais dénué de sens » (1994 : 135) que nous poursuivons notre analyse des Npr. Elle ne concernera que l’interprétation du Npr non modifié. Dans ce qui suit, on examinera d’abord les propriétés typiques des Npr provenant de notre corpus en distinguant deux types morphologiques de ceux-ci.

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2.2. Propriétés typiques des Npr

Sur le plan de la constitution morphologique et lexicale, nous avons cerné dans notre corpus et distingué deux types principaux de Npr français et allemands, à savoir les Npr « purs » et les Npr « à base descriptive ou mixte » :

1. Dans le premier cas, il s’agit « de formes nominales spécialisées dans le rôle de Npr » (Jonas-son, 1994 : 35) ; « ce sont les Npr purs qui sont les Npr par excellence, les Npr prototypiques » (1994 : 38). Les Npr purs sont en général utilisés pour désigner les personnes : Lionel Jo-spin, Wolfgang Böhmer, François Mitterrand, Jean-Marie Le Pen, Olivier Besancenot, Reinhard Höppner, Gerhard Schröder, Pierre Lescure, Angela Merkel, Arlette Laguiller, Edmund Stoiber, Jean-Pierre Chevènement, José Bové, etc., et lieux : le Tarn, l’Aveyron, la Seine, Carmaux, Cala-is, Paris, Cannes, Saran, Albi, Montpellier, la France, Erfurt, Berlin, Köln, Aachen, Deutschland, Ramstein, Sachsen-Anhalt, etc. Nous pouvons voir que l’absence d’article est de règle pour les anthroponymes français et allemands : « en règle générale, l’article est absent devant le nom propre – surtout devant ceux qui désignent les personnes » (Charaudeau, 1992 : 24) ; « Personnennamen ohne Beifügung werden im Allgemeinen ohne Artikel gebraucht » (Duden, 1998 : 566). Par contre, on a les toponymes dans les deux langues qui sont précédés de l’article. Ainsi, en français, les noms de pays, de fleuves et de départements sont introduits par l’article défini. Les noms géographiques désignant les villes en sont dépourvus. En allemand, les noms de pays, de régions et de villes s’emploient en général sans article. « Länder-, Gebiets- und Ortsnamen haben im Allgemeinen keinen Artikel » (Duden 1998 : 312). En ce qui concerne les noms de Länder indiquant la division administrative du territoire allemand, les noms de région sont accompagnés de l’article défini, p.ex. die Pfalz, das Ruhrgebiet, mais les noms d’unités administratives ne prennent pas d’article, p.ex. Bayern, Sachsen, Hessen... Or, dans le cas des noms de Länder qui s’écrivent avec un trait d’union, l’article est absent. « Ländernamen, die gewöhnlich einen Artikel haben, stehen ohne ihn, wenn sie in Koppelungen auftreten : das Rheinland, die Pfalz, aber Rheinland-Pfalz » (Duden, 1998 : 312) ou bien comme dans notre cas Sachsen-Anhalt.

2. Le deuxième groupe comprend les Npr descriptifs ou mixtes qui sont majoritairement asso-ciés à d’autres types de lieux que ceux mentionnés plus haut, notamment à des rues, places, ponts, bâtiments, monuments, ainsi qu’à des organisations, partis politiques, institutions et à des journaux, etc. Quand on va le voir, un grand nombre d’entre eux « constitue une véritable description du particulier qu’ils désignent » (Jonasson, 1994 : 36). Ainsi, les Npr descriptifs sont constitués « par une ou plusieurs forme(s) lexicale(s) commune(s) ou descriptives(s), (...) qui peuvent être un ou plusieurs Nc, éventuellement accompagnés de modificateurs adjectivaux ou prépositionnels (1994 : 36). C’est le cas des exemples comme l’Ecole des Ponts et Chaus-sées, la Bastille, l’Opéra de la Bastille, la place du Châtelet, la place de l’Opéra, la place de la République, la place de la Nation, le pont du Carrousel, la Croisette, die Süddeutsche Zeitung, Bild, le Canal plus, le CSA (le Conseil supérieur de l’audiovisuel), le CSA (le Conseil Scientifique Analyse), das BKA (das Bundeskriminalamt), la CGT (la Confédération générale du travail), la FDSEA (la Fédération départamentale des syndicats d’exploitants agricoles). Nombreux sont dans notre corpus les noms des partis politiques qui sont composés uniquement de Nc : die CDU (die Christlich Demokratische Union), le PS (le Parti socialiste), le PC (le Parti communi-ste), die FDP (die Freie Demokratische Partei), le FN (le Front National), die PDS (die Partei des Demokratischen Sozialismus), le RPR (le Rassemblement pour la République),l’UDF (l’Union pour la démocratie française), l’UMP (l’Union pour la majorité présidentielle). On constate éga-lement l’existence de Npr appartenant à des types mixtes, qui contiennent des Npr purs et des Nc, tels que la rue de Rivoli, la rue Racine, le Palais de l’Elysée, le Centre Georges Pompidou, le Nord-Pas-de-Calais, la Haute-Garonne, Madame Figaro, die SPD (die Sozialdemokratische Par-tei Deutschlands). Comme le remarque Jonasson, l’absence et la présence de l’article devant le Npr peut être liée aux caractères respectivement purs et descriptifs ou mixtes. Ainsi, elle constate que « si l’absence de l’article est de règle pour certains types de Npr purs, les Npr descriptifs ainsi que les Npr mixtes exigent avec quelques exceptions la présence de l’article défini » (1994 : 38). Les exemples cités ci-dessus le prouvent : ils prennent presque tous l’article lorsqu’ils sont employés pour référer au particulier qu’ils désignent. Il faut pourtant signaler une exception, telle que le Npr du journal allemand Bild. On peut donc constater, d’après Jonasson que les Npr purs sont ceux qui morphologiquement

et lexicalement forment « le noyau dur de la catégorie des Npr. Leur forme lexicale spécialisée dans le rôle du Npr les fait en général reconnaître comme tels en dehors de tout contexte (en vertu du manque d’association à un concept) » (1994 : 41). Par contre, quant aux Npr contenant des éléments descriptifs auxquels est associé un contenu conceptuel, « leur statut de Npr est plus périphérique » mais ils se distinguent pourtant des Nc par « le figement de leur formule » (au lieu de place de la Nation, on ne pourra pas dire Place Nationale, si on veut référer au même endroit particulier à Paris, bien que les deux formules soient à peu près synonymes), et par « le lien déno-minatif qui les lie directement à un seul particulier » (1994 : 41).

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Dans la partie qui suit, nous allons examiner les différentes façons de traduction des Npr et d’autres termes relevant de la socioculture. On présentera d’abord les différentes attitudes de traducteurs et de traductologues envers le transfert des réalités étrangères. Ensuite, on observera les Npr tels quels, hors contexte pour voir la manière dont ils sont traités en traduction.

�. Traduction des NprL’intraduisibilité des Npr apparaît quasiment comme un trait définitionnel de la catégorie du

Npr. Il en est ainsi dans un article de Mańczak (1981), selon qui l’intraduisibilité des Npr serait « la propriété la plus pertinente pour caractériser les Npr et les distinguer des Nc » (Jonasson, 1994 : 25). Selon ses calculs basés sur quelques chapitres de Misérables de Hugo, plus de 99% des Npr restent non-traduits dans la traduction polonaise de ce roman. Par ailleurs, cela fait plus d’un siècle déjà que Georges Moore affirmait que « tous les noms propres, quelque imprononçables qu’ils soient, doivent être rigidement respectés » (cité par Connes, 1959 : 138, in : Ballard, 2001 : 11). Plus de nuance concernant la possibilité de francisation des Npr est cependant observable chez G.Mounin (1955) : « (...) la volonté d’atteindre à l’illusion d’un texte écrit directement dans no-tre langue (...) comporte tout au moins une limite infranchissable : les noms propres, qu’il faut gar-der dans la forme étrangère toutes les fois qu’elle n’est pas francisée » (1995 : 78, in : Ballard, 2001 : 15). Plus tard, en joignant en quelque sorte la position de Mounin, J.Delisle (1993) parlera de l’adaptation des Npr dans TA : « Tout texte à traduire renferme une proportion variable d’éléments d’informations qui échappent presque complétement à l’analyse du sens. Le traducteur les re-transcrit tout simplement dans le TA sans vraiment avoir besoin d’interroger le contexte ou la situation pour en dégager le sens, d’où le terme « report ». (...) Les éléments d’information faisant généralement l’objet d’un report sont les noms propres, les nombres, les dates, etc. (...) Bien sûr, il y a des exceptions : les unités de mesure qu’il faut parfois convertir (10 m.p.h. : 16km/h), les noms propres qu’il convient d’adapter dans certains genres de textes (Mrs Smith : Mme Dupont), certa-ins toponymes (Antwerp : Anvers ; London : Londres), etc. (Delisle, 1993 : 124, in : Ballard, 2001 : 15-16). Comme le remarque Ballard, ce qui réunit ces textes à la manière d’un fil conducteur, c’est le principe de la non-traduction du Npr, « présenté comme une sorte d’impératif catégorique chez Moore, assorti d’une petite restriction pour ce que Mounin appelle la francisation et Delisle, l’adaptation » (2001 : 16).

Or, les études de Ballard (1993, 1998, 2001), Newmark (1984), Bagajewa (1992), Lehrer (1992) sur la traduction des Npr montrent que « les choses ne sont pas toujours si simples » (Ballard, 1993 : 193) et qu’il existe tout un éventail de traitements de Npr dans le processus de la traduction. On ne peut pas nier le fait que le Npr, en tant qu’élément faisant partie de la culture d’une société donnée et en tant que désignateur d’un référent unique, n’a pas d’équivalents dans la langue et culture d’arrivée. Or, « la traduction étant par nature recherche d’équivalence, il est évident qu’il y a contradiction théorique entre les termes. De ce point de vue la non-traduction du nom pro-pre s’apparenterait au processus de l’emprunt tel qu’on le pratique couramment avec des termes dont la contrepartie n’existe pas dans l’autre langue » (Ballard, 1998 : 201-202).

Or, il existe un bon nombre de ceux-ci qui ne suivent pas la règle de la non-traduisibilité et par conséquent qui ne sont pas identiques dans les deux langues. « Le développement des études traductologiques a fait apparaître que si la visée de l’identité était fort louable, elle représente un idéal impossible. A cette notion mythique on a substitué la vision plus réaliste d’une équivalence négociée entre deux langues-cultures » (2001 : 17). C’est alors cette négociation que nous allons observer dans ce qui suit à travers des procédés concernant le Npr situé hors contexte. En se se-rvant des témoignages, on visera à explorer les différents degrés de traduisibilité du Npr. Ceux-ci s’étendent du simple report à la traduction plus ou moins littérale, en passant par les procédés d’assimilation graphique et phonétique.

�.�. Le report Delisle (1999) définit le terme « report » comme une « opération du processus de la traduction

par laquelle certains éléments d’information du texte de départ qui ne nécessitent pas une ana-lyse interprétative sont transcodés tels quels ou non dans le texte d’arrivée » (1999 : 68). Ballard (2001) ajoute que « le report constitue le degré zéro de la traduction du signifiant » (2001 : 18). On a remarqué qu’un nombre considérable de Npr se traduit par report dans notre corpus et cela concerne les trois catégories dégagées, à savoir les anthroponymes, les toponymes et les référents culturels :

1.Tous les anthroponymes, c’est-à-dire les prénoms et les noms de famille des personnes ap-partenant au monde réel résistent à la traduction et sont préservés dans leur forme originale dans le TA. Ainsi, on ne traduit pas les noms de Jacques Chirac, Lionel Jospin ou bien Jean-Pierre Chevènement en allemand, ni les noms de Gerhard Schröder ou Angela Merkel en français.

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2. Comme le remarque Newmark (1984), les noms de lieux à l’intérieur des villes (rues, pla-ces, etc.) ne sont généralement pas traduits : « names of streets and squares are not usually translated : (1984 : 73). Nous évoquerons ainsi quelques sous-catégories relevées dans notre corpus où le report est pratiqué :

- Les noms de villes, de départements ou de région :Carmaux : Carmaux le Tarn : TarnAlbi : Albi l’Aveyron (m) : AveyronCannes : Cannes le Val-de-Marne : Val-de-MarneMontepellier : Montpellier le Nord-Pas-de-Calais : Nord-Pas-de-Calais Calais : Calais la Haute-Garonne : die Haute-GaronneSaran : SaranErfurt : ErfurtRamstein : Ramstein

- Les noms de places :la place du Châtelet : die place du Châteletla place de l’Opéra : die place de l’Opérala place de la République : die place de la République la place de la Nation : die place de la Nation

On peut voir que le nom commun français « place » n’est pas traduit en allemand mais rapporté dans sa forme originale. De plus, il est à noter que l’article féminin défini français « la » est traduit en allemand par l’article féminin défini.

- Les noms de rues ou de boulevard :la rue de Rivoli : die rue de Rivolila Croisette : die CroisetteComme dans les cas précédents, ici aussi, le substantif français « rue » est gardé dans sa forme

d’origine dans la langue allemande. Les articles français sont traduits en allemand.- Le nom d’école :l’Ecole des Ponts et Chaussées : die Ecole des Ponts et ChausséesLe substantif français « école » n’est pas traduit dans la langue allemande. L’article défini frança-

is « l’ » (f ) devient « die » en allemand.- Les noms de monuments :le Louvre : der Louvrela Bastille : die BastilleSeuls les articles masculin et féminin français sont traduits en allemand.

3. Dans la catégorie des référents culturels, on peut signaler que les noms de journaux ou de périodiques ne se traduisent pas ; or, on note que les Français traduisent l’article des journaux allemands :

die Süddeutsche Zeitung : la Süddeutsche ZeitungBild : BildMadame Figaro : Madame FigaroDe plus, on a aussi relevé que le nom de chaîne française est préservé tel quel en allemand.

L’article français « le » est traduit par l’article « der » en allemand.le Canal plus : der Canal plus

Nous avons vu plus haut les cas où le Npr est préservé dans son intégrité. Cela permet de conserver dans le TA des éléments sonores ou visuels qui rappellent son origine et de renvoyer à une réalité différente dont il « représente des aspects spécifiques en tant qu’expression d’un réfé-rent unique » (Ballard, 2001 : 102). On est d’accord avec Ballard lorsqu’il dit que « le fait d’utiliser le terme report, comme opération élémentaire de traduction, signifie bien que l’on n’est pas en situation d’échec face à un intraduisible, mais en situation de traduction face à un élément qui ne peut être traité que de cette façon en raison de sa nature » (2001 : 16). La nature de désignateur rigide de Npr constitue l’une des raisons pour laquelle on pratique le report.

De plus, comme le fait remarquer Jarmołowicz (2004 : 111), le report d’un terme étranger dans le texte cible permet de garder le mieux la couleur de la culture de départ. « Za przeniesieniem bez zmian przemawia wiele argumentów. Pozawala ono najlepiej zachować koloryt kultury wyjścio-wej, służy zaakcentowaniu egzotyki, odmienności realiów (...) » (2004 : 111). Pourtant, on ne peut pas négliger le fait qu’un nombre trop élevé de termes étrangers peut bloquer la compréhension du message « Negatywną stroną może być zablokowanie rozumienia, gdyż zbyt dużo obcych słów może spowodować przejściowe zakłócenia w komunikacji. Tłumacz, stosując tę strategię, musi brać pod uwagę, ile usłyszanych obcych słów jest w stanie przyjąć i znieść dany język, dana kultura i jej publiczność » (2004 : 111).

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Nous verrons dans ce qui suit que le procédé de report peut être limité par les phénomènes d’assimilation phonétique et graphique ou la traduction plus ou moins littérale des Npr. Ce dont nous allons traiter maintenant, c’est l’assimilation phonétique et graphique qui « tirent le signe étranger vers la langue réceptrice et constituent (...) le premier degré de la traduction du signifiant du nom propre (...) » (Ballard, 2001 : 28).

�.2. L’assimilation graphique et phonétique Les procédés d’assimilation graphique et phonétique dictés par le confort de la prononciation

et de la lecture sont observables aussi bien dans l’histoire que dans les pratiques contemporai-nes. C’est ainsi que Mounin (1955) a décrit le processus de l’assimilation phonétique : « Jusqu’au XVIIIe siècle à peu près, l’acquisition des noms propres étrangers se faisant surtout par la voie de la langue parlée, les langues étrangères étant d’ailleurs peu lues, c’est presque toujours une phonétique française qui les exprime en français ; Londres et non London, Douvres et non Dover, Brême et non Bremen, Mantou, Milan, Naples, et non Mantova, Milano, Napoli (...) (1955 : 78-79, in : Ballard, 2001 : 44). Le souci de privilégier la prononciation et l’orthographe de la langue réc-eptrice était aussi l’un des principes dont s’occupaient E.Nida (1964) ou J.-C. Margot (1979) . Leurs recommnodations consistent à se conformer aux exigences du système phonologique de la lan-gue d’arrivée car si on le fait pas, on risque d’exposer le lecteur aux problèmes de prononciation. « Par exemple, en ngambay (Tchad), il serait faux de rendre Jésus par Jezu, alors que cette langue ne connaît ni le son « j », ni le son « z », ni le son « u » du français (...) » (Margot, 1979 : 51, in : Ballard, 2001 : 46).

Une position analogue semble également être défendue par M.Voituriez (1994) qui dit : « Dans un excellent article de la revue néerlandaise Van taal tot taal (septembre 1993) F.De Mulder-Bonel-lo traite de ce sujet. Ayant participé aux émissions en langue espagnole de la radio néerlandaise, il sait de quoi il parle. La règle d’or dans ce cas est d’être compris, donc de traduire, dans la mesure du possible, les noms propres et les noms de lieu, dans la langue de l’auditeur ...du XXe siècle ! » (Voituriez, 1994 : 45). On est pourtant d’avis que l’essentiel est de respecter une certaine identité culturelle et de ne pas essayer à tout prix de naturaliser les termes étrangers, sans oublier que certains d’entre eux existent sous une forme « nationalisée » et possèdent des équivalents dans le TA. Il en est ainsi de certains toponymes relevés dans notre corpus :

1. Comme il s’agit des noms de lieux appartenant aux deux « langues-cultures » (français-alle-mand), nous avons distingué des noms allemands qui existent sous une forme francisée :

Köln : Cologne Aachen : Aix-la-ChapelleSachsen-Anhalt : la Saxe-Anhalt Berlin : Berlin... et des noms français qui existent sous une forme germanisée :

Paris : Parisla Seine : die Seine

Même si la différence n’est pas graphiquement marquée dans les noms tels que Berlin, Paris ou la Seine, elle est pourtant audible. Le nom de la capitale allemande est prononcé par les Al-lemands comme [bєrli:n] où le « i » est une voyelle longue, fermée et accentuée tandis que les Français l’articulent avec une nasale finale [bєrlє]. Quant au nom du fleuve français, il est pronon-cé en allemand comme [sє:n], avec une voyelle longue. Il est aussi à noter que l’article français « la » est traduit par l’article défini « die » en allemand. De plus, le nom de land allemand « Saxen-Anhalt » qui n’pas d’article en allemand, en reçoit pourtant en français « la Saxe-Anhalt ».

Etant donné le contact permanent des langues et l’oralité comme son caractère primordial, l’assimilation phonétique est « un processus vivant qui affecte aujourd’hui encore les emprunts faits d’une langue à l’autre » (Ballard, 2001 : 28).

�.�. Traduction plus ou moins littérale Nous avons remarqué que certains noms de monuments, de bâtiments ou de place peuvent

avoir une traduction. Il s’agit des Npr mixtes ou descriptifs contenant soit un Nc et un Npr, soit uniquement des Nc. « Ce sont des cas où le nom propre fonctionne en tout ou en partie com-me un surnom, une définition descriptive » (Ballard, 2001 : 31). C’est la raison pour laquelle nous parlons, d’après Ballard, de la traduction littérale : le nom propre est constitué par un syntagme dont la structure est préservée et dont le Npr même est gardé dans sa forme originale et dont les éléments lexicaux sont rendus par leur équivalent habituel. Voici les exemples :

le Palais de l’Elysée : der Elysée-Palastle Centre Georges Pompidou : das Zentrum Georges Pompidou

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Ainsi, dans les deux premiers exemples, c’est le terme générique indiquant la classe d’objet à laquelle appartient le Npr considéré qui est traduit. On peut noter que les Nc traduits en allemand sont également accompagnés des articles définis.

Or, on a aussi relevé deux exemples à base descriptive où les deux Nc sont traduits en allemand :

le pont du Carrousel : die Karussellbrückela Place de la Bourse : der Börsenplatz

Dans le premier cas, le substantif allemand das Karussell ayant subi l’assimilation phonétique et graphique est un emprunt à la langue française le carrousel. Dans le deuxième exemple, deux substantifs français la place et la bourse sont traduits en allemand par leurs équivalents lexicaux : der Platz et die Börse. Ainsi, le Npr est un mot composé dans lequel le Nc catégorisateur se trouve à la fin et détermine l’article du mot.

�. En guise de conclusionEn résumé, nous pouvons dire que les procédés de traduction de Npr montrent qu’un bon

nombre de cas repose sur le simple report du terme étranger. Or, ceux-ci sont parfois limités par le processus d’assimilation phonétique et graphique d’un Npr dans la LA et la traduction plus ou moins littérale. De plus, les éléments relevant de la grammaire, comme p.ex. les articles définis su-bissent, eux aussi, une traduction. C’est au traducteur de tenir compte du fait que les mêmes Npr peuvent prendre une autre forme dans une autre langue. « He [the translator] must be extremely sensitive to the nuances of current developments, international relations and national feelings, which are immediately reflected in some of the geographical names, especially in those of the unicultural group » (Bagajewa, 1992 : 353). Le matériau analysé confirme que cette remarque ne concerne pas uniquement les toponymes mais aussi d’autres Npr.

Bibliographie :1. Bagajewa I., (1992), “Geographical names: Problems of equivalence and translatability”, in : B. Lewandowska-Tomasz-

czyk, M. Thelen (eds.), Translation and Meaning, Part 2, Maastricht: Rijkshogeschool Maastricht, Faculty of Translation and Interpreting, pp. 349-354.

2. Ballard, M. (1993), Le nom propre en traduction, in : Babel, Revue Internationale de la Traduction 39, pp. 194-211.3. Ballard, M. (1998), La traduction du nom propre comme négociation, in : Palimpsestes XI Traduire la culture, Presses de la

Sorbonne Nouvelle.4. Ballard, M. (2001), Le nom propre en traduction, Paris : Ophrys.5. Benveniste, E. (1974), Problèmes de lingistique générale, tome II, Paris.6. Charaudeau, P. (1992), Grammaire du sens et de l’expression, Paris : Hachette Education.7. Duden - das Fremdwörterbuch (1998), Mannheim : Brockhaus.8. Grevisse, M. et Goose, A. (1995), Nouvelle grammaire française, Louvain-la-Neuve : Duculot.9. Grzenia, J. (1998), Słownik nazw własnych, Warszawa : Wydawnictwo Naukowe PWN.

10. Jarmołowicz, J. (2004), „Specyfika przekładu utworów dramatycznych na podstawie wybranych węgierskich dramatów współczesnych”, in : Hungarologia : język i kultura, Poznań : Prodruk, pp. 89-119.

11. Jonasson, K. (1994), Le nom propre. Constructions et interprétations, Louvain-la Neuve : Editions Duclot.12. Lehrer, A. (1992), “Principles and Problems in Translating Proper Names”, in : B. Lewandowska-Tomaszczyk, M. Thelen

(eds.), Translation and Meaning, Part 2, Maastricht: Rijkshogeschool Maastricht, Faculty of Translation and Interpreting.13. Lewicki, R. (2000), Obcość w odbiorze przekładu, Lublin : Wydawnictwo Uniwersytetu Marii Curie-Skłodowskiej.14. Molino, J. (1982), « Le nom propre dans la langue », in : Langages 66, pp. 5-20.15. Mounin G., (1963), Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard.16. Newmark, P. (1984), Approaches to translation, Oxford – New York : Pergamon Press.17. Newmark, P. (1988), A Textbook of Translation, New York : Prentice Hall.18. Nida, E. (1964), Towards the Science of Translating, Leiden : Brill.

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Le Bulletin PROF-EUROPE attend vos propositions !Écrivez-nous !

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Expériences /Projets/

Mais c’est au mois de décembre que tout a commencé. Après la première réunion en décembre 2008 à Varsovie, pendant laquelle ce projet nous a été présenté par Monsieur Patrick Renard de l’Ambassade de France, moi, je ne croyais pas que les résultats à la fin de mois de mai soient tellement spectaculaires.

Outre cela, il y a encore une raison pour laquelle je me suis décidée à rédiger quelques mots présentant ce projet, c’est-à-dire, je dois remercier beaucoup de personnes qui se sont spontanement engagées au projet de promotion de la langue française en Grande Pologne. Grâce à cette action de promotion, le groupe de militants pour la langue française dans notre région compte beaucoup plus de membres qu’avant le projet. Ce qui me parraît tout particulièrement important, c’est le fait que ces militants sont de plus en plus jeunes. Il est évident que les résultats ne seraient, sans aucun doute, si impres-sionants sans engagement volontaire des étudiants de l’Université Adam Mickiewicz de Poznań, ceux de Section Française du Collège Universitaire des Professeurs des Langues Etrangères et de l’Institut de la Philologie Romane. Dès le début, les étudiants ont accepté de consacrer une grande partie de leur stage pédagogique ou même leur temps libre pour réaliser les leçons de promotion en se déplaçant souvent d’un petit village à l’autre dans toute la région. J’étais vraiment émue de pouvoir leur remettre les attestaions de participation au programme de promotion du français préparées par l’Ambassade de France et les diplômes LABEL de l’étudiant actif que j’avais préparés moi-même pour mettre en valeur leur effort et engagement pendant cette action. Ils ont tous avoué que, grâce à cette action de promotion, la langue française leur est devenu plus proche et qu’ils ont compris que la mission du professeur du français consiste, entre autres, à défendre la langue et la culture françaises par les arguments réels et pertinents qui peuvent convaincre les sceptiques, ou en proposant les techniques innovantes en classe de langue, par exemple en utilisant du TNI. Les étudiants de Grande Pologne ont réalisé 75 leçons de promotion dans différentes écoles primaires de la région.

On ne peut oublier non plus le travail et l’engagement de certains enseignants du français qui, eux-aussi, réalisaient en mars et en avril les leçons de promotion dans leurs villes et villages. Je dois mentionner telles collègues que Magdalena Madajczyk-Głowacka, Agnieszka Pietraszak, Dorota Górna, Magdalena Papiórkowska et enfin Małgorzata Pietrzak qui est toujours à côté de moi s’il faut faire quelque chose pour la langue française. Les enseignants ont réalisé 67 leçons de pro-motion.

Il y a encore d’autres personnes et les institutions qui nous ont aidé tout au long de l’année, parmi lesquelels : - La Maison de la Bretagne, où nous avons organisé notre réunion finale en mai, l’Alliance Française qui a accepté de donner sa salle multimédia à l’organisation des formations d’initiation à l’utilisation du TNI en novembre et en mai, - la directrice de Zespół Szkół Zawodowych nr 6 im. J. Lelewela où a eu lieu en février la première rencontre avec les directeurs des écoles posnaniennes pour découvrir le projet.

Notre succès régional n’aurait pas lieu sans bienveillance et appui de la part des autorités éducatives : Kuratorium Oświaty et Wydział Oświaty Miasta Poznania qui, après la première rencontre en décembre 2008, avaient déclaré leur aide concrète dans la réalisation du projet : une lettre ouverte adressée aux directeurs des établissements scolaires concernés (Curateur), la réunion des direceturs des collèges et des écoles secondaires pour présenter les atouts du projet de promo-tion de l’Ambassade a été organisé par le Directeur du Secteur d’Education de ville de Poznań, Monsieur Andrzej Tomczak. D’ailleurs, les représantants des ces institutions étaient toujours présents pendant toutes nos rencontres ou réunions orga-nisées durant la réalisation du projet : Le français@@@ c’est branché.

Puisque les chiffres sont les meilleurs arguments et les meilleures preuves d’un travail bien fait, je me permets de don-ner quelques-unes :

• les leçons de promotion en Grande Pologne ont eu lieu dans 54 écoles, • 142 leçons de promotion ont été dispensées dans 142 classes• les leçons ont touché environ 3000 élèves.

Vendredi le 10 juillet pendant la rémise des 10 TNI offerts aux collèges sélectionnés nous avons ressenti, Pascal Schaller et moi, un soulagement et une satisfaction que nos efforts aient été appréciés par les autorités éducatives, les directeurs

En tant qu’coordinateur du projet de promo-tion 2009 en Grande Pologne, je me permets

de présenter mes propres impressions et réflexions après avoir terminé la première

phase du projet qui avait son dénouement solennel le 10 juillet dans le bâtiment de Cu-

ratorium et de Maréchalat, avec la présence de Madame le Curateur Elżbieta Walkowiak

et du Consul Honnoraire de la République française Monsieur le Professeur Tomasz

Schramm, par la remise des TNI aux direc-teurs des collèges sélectionnés.

Projet de promotion 2009Le français @@@ c’est branchéen Grande Pologne

Directeurs des 10 collèges sélectionnés signent les conventions de la remise du TNI (le 10 juillet 2009)

des établissements scolaires, les en-fants, les étudiants.

Mais nous sommes convaincus que ce n’est qu’une première étape qui a été fate pour promouvoir l’apprentissage du français dans notre pays, si nous voulons que cette belle langue soit enseignée à nosenfants et à nos petits-enfants.

Maria SZOZDAcoordinateur du projet de promotion

en Grande Pologne en 2008/2009

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Les projets du CELV dans le domaine des conte-nus et de l’éducation aux languesLe Centre européen pour les langues vivantes (CELV) à Graz est une institution du Conseil de l’Europe dont la mission est d’encourager l’excellence et l’innovation dans l’enseignement des langues et d’aider les Européens à apprendre les langues de manière plus efficace. Les objectifs stratégiques du CELV consistent à aider ses États membres à mettre en œuvre des politiques efficaces d’enseignement des langues en:

• valorisant la pratique dans le domaine de l’apprentissage et de l’enseignement des langues ;• faisant la promotion du dialogue et de l’échange entre les personnes actives dans ce domaine ;• formant les agents multiplicateurs ;• apportant son soutien aux réseaux et aux projets de recherche liés au programme du Centre.

Afin d’atteindre ses objectifs, le CELV a lancé un nouveau programme des activités intitulé Va-loriser les professionnels en langues : Compétences - Réseaux - Impact – Qualité. Il s’agit d’un pro-gramme à moyen terme dont l’organisation se déroule entre 2008 et 2011. Les centres d’intérêt actuels s’articulent autour de quatre champs thématiques:

• l’évaluation ; • la continuité dans l’apprentissage des langues ;• les contenus et l’éducation aux langues ;• l’éducation plurilingue.

Dans ce texte, nous voudrions présenter en particulier l’intérêt des projets axés sur l’intégration des contenus et de l’éducation linguistique. Les approches de ce type (désignées le plus souvent par les termes : l’enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère (EMILE), l’enseignement bilingue, l’immersion, etc.) gagnent en popularité dans toute l’Europe. Les enjeux politiques, sociaux, économiques, culturels et éducatifs de ce type d’enseignement sont de plus en plus évidents. Cependant, l’état actuel des recherches n’a pas encore donné de réponses à de

Expériences /Projets/

Andrzej KaczmarekUniversité de Zielona Góra

01.Bâtiment du CELV à Graz

nombreuses questions. Pare-illement, les programmes de formation des enseignants travaillant dans ces contextes sont quasiment inexistants (cf. Duverger, 2005).

Comme l’enseignement de l’anglais domine en Eu-rope, le CELV s’est impliqué notamment dans le déve-loppement des projets con-cernant les langues autres que l’anglais. C’est pourquoi, nous trouvons que les acti-vités, dont la présentation se fait par la suite, peuvent intéresser les enseignants de français.

EPLC

Enseignement précoce des langues modernes par des contenus

Ce projet élabore une ap-proche interculturelle, trans-disciplinaire et basée sur l’autonomie de l’apprenant en mettant au point des mo-dules basés sur les contenus pour l’utilisation dans les

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Expériences /Projets/

cours de langue à l’école primaire. Cette approche prend en compte l’exigence du Comité des Ministres citée dans le Cadre européen commun pour les langues (p. 11) « de développer les stra-tégies de diversification et d’intensification de l’apprentissage des langues afin de promouvoir le plurilinguisme en contexte pan-européen ». En vue de cet objectif, les concepteurs du projet indiquent les situations où les apprenants peuvent faire l’expérience que le monde est multilin-gue lorsqu’ils travaillent avec des matières spécifiques dans la langue étrangère, lorsqu’ils utilisent des sources d’information rédigées en langue étrangère ou qu’ils échangent des informations avec des jeunes de leurs âges venant d’autres pays. Ils sont ainsi préparés à utiliser les langues étrangères dans leur future vie professionnelle et privée.

Dans le cadre de ce projet, une série de modules pour l’enseignement précoce des langues étrangères (français, allemand, russe) basés sur des contenus des matières histoire/géographie, musique, arts, sport avec des fiches de travail pour les apprenants et des fiches pédagogiques pour les enseignants seront produits et diffusés. Les thèmes choisis, ainsi que l’approche didacti-

que et méthodique, s’adapteront aux intérêts et aux besoins des apprenants, ainsi qu’à leur niveau. L’enseignement d’un contenu significatif et original doit susciter l’intérêt des apprenants et les encourager à se servir de la L2 comme moyen de communication.

Ces modules, créés pour des apprenants ayant entre 6 et 11 ans, pourront être utilisés dans toutes les écoles primaires eu-ropéennes. Le système des modules offre une grande flexibilité, chaque enseignant pourra les utiliser selon ses besoins. Ils devront pouvoir être intégrés sans difficultés dans n’importe quel cours de langue étrangère, mais aussi dans des cours transdisciplinaires ou des projets. On pourrait également intégrer le Portfolio européen des langues. Les modules basés sur des contenus sont en harmo-nie avec les programmes scolaires basés sur des thèmes existant dans la plupart des pays européens.

Les modules devront être disponibles sur un site web. Le site web contiendra une introduction avec une courte description de l’approche de l’enseignement des contenus par les langues et du fonctionnement du travail avec les modules proposés. Les modules seront présentés dans des chapitres conformément aux matières auxquelles ils se rapportent. Chaque module contiendra des fiches de travail pour les apprenants et des fiches pédagogiques pour les enseignants. La méthode sera basée sur les principes de l’autonomie des apprenants, de l’enseignement transdi-sciplinaire et de l’interculturalité.

Tout le matériel sera disponible dans deux langues: français et allemand. Les fiches pédagogi-ques et les fiches de travail pour les apprenants seront également rédigées en russe. Une partie des fiches pour les apprenants pourront être rédigées aussi en bulgare, espagnol et néerlandais. La conception d’EMILE pourrait ainsi être étendue à un plus grand cercle d’utilisateurs.

CONBAT+

Enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère + conscience plurilin-gue et pluriculturelle

L’acronyme ConBaT+ signifie que l’approche EMILE (ang. Content-Based Teaching) est enrichie par des activités encourageant le plurilinguisme et le pluriculturalisme. Les changements qui se produisent dans l’enseignement des langues secondes et étrangères qui consistent à utiliser les langues pour enseigner d’autres contenus doivent prendre en compte des réalités plurielles si fré-quentes en Europe. L’objectif du projet ConBaT+ est de produire des matériaux dans trois langues (anglais, français et espagnol) pour l’enseignement d’autres matières aux niveaux primaire et se-condaire. Les établissements scolaires sont aussi confrontés aux phénomènes du plurilinguisme et du pluriculturalisme dans leurs classes; c’est pourquoi les matériaux qui seront élaborés dans ce projet contiendront des activités d’éveil au plurilinguisme et au pluriculturalisme afin de déve-lopper des attitudes positives envers les langues, leurs locuteurs et leur/s culture/s. Par la suite, un kit de formation sera publié.

Selon le Cadre européen commun de référence pour les langues, un des objectifs des matéri-aux produits au sein de ce projet sera l’élaboration d’un répertoire linguistique, dans lequel toutes les compétences linguistiques auront une place. De plus, les matériaux incorporeront une appro-che interculturelle favorisant „le développement harmonieux de la personnalité de l’apprenant et de son identité en réponse à l’expérience enrichissante de l’altérité en matière de langue et de culture” (p.9). Ainsi, une attitude plus ouverte et tolérante envers d’autres cultures est plus suscep-tible de se développer chez des apprenants en contact direct avec d’autres langues.

ConBat+ s’inscrit dans une progression naturelle qui a commencé avec l’élaboration de maté-riaux pour la classe au sein d’EVLANG et de JaLing, pour ensuite cibler le concept de la diversité plurilingue et pluriculturelle chez l’enseignant en tant qu’individu, et enfin toucher les approches d’enseignement et d’apprentissage des langues telles que l’EMILE.

Andrzej KaczmarekUniversité de Zielona Góra

Equipes réunies des projets CLIL-LOTE-START i CLIL-LOTE-GO

(deuxième à gauche – Andrzej Kaczmarek)

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Expériences /Projets/

Andrzej KaczmarekUniversité de Zielona Góra

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Sur le site, on peut trouver une abondance de documents et de références utiles. Dans la ru-brique « Ressources », on énumère une longue liste des sites pratiques et théoriques concernant le sujet du plurilinguisme avec des exemples de documents de travail. Pareillement, dans la rubri-que « Documents de l’atelier », l’équipe du projet présente ses propres élaborations. Parmi les plus intéressantes, on peut découvrir des fiches de travail sur la comparaison des proverbes ou bien sur les Droits de l’Homme dans une perspective pluriculturelle.

CLIL-LOTE-GO

Bonnes pratiques d’enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère au-tre que l’anglais

Pour le CLIL (Content and Language Integrated Laearning), il existe depuis une dizaine d’an-nées, dans différents pays d’Europe, une formation universitaire initiale „EMILE” (par ex. le „Euro-palehramt” au Baden-Wurttemberg, le Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE spécial) et sa formation de PE2 bilingue au CEFB (IUFM d’Alsace), la mention „bilingue“ au Diplôme des HEP (Suisse), etc.). Trois des quatre membres du projet travaillent depuis l’an 2000, dans le ca-dre du réseau COLINGUA, à la conception et la mise en place du Master trinational „Plurilinguisme” ouvert en France en septembre 2006, en Suisse et en Allemagne en 2007. Les différents modules et cours sont assurés par chaque établissement universitaire (cf. http://www.colingua.com/web/projets/tout.htm). Le quatrième membre de l’équipe est l’auteur de cet article.

Il existe de nombreuses publications qui présentent, de façon argumentée, des exemples de bonnes pratiques dans les différentes disciplines non linguistiques (DNL). Cependant, ils sont so-uvent isolés et il manque un manuel cohérent. L’équipe du projet CLIL-LOTE-GO travaille en com-plémentarité avec l’équipe du projet CLIL-LOTE-START, l’objectif commun étant la réalisation d’un kit de formation d’enseignants EMILE/CLIL pour le français et l’allemand. En étroite coopération avec le projet CLIL-LOTE-START qui élabore la partie „allemande”, le projet va mettre en commun les différents modèles, approches et pratiques de formation universitaire de l’enseignement d’u-ne matière par l’intégration d’une langue étrangère (EMILE, également appelé „formation bilin-gue”).

Il s’agit de concevoir un manuel commun de formation d’enseignants en EMILE tant au niveau théorique que sur le plan de l’enseignement dans les classes du primaire et du secondaire (exem-ples de bonne pratique). Nous prendrons en considération les différentes disciplines enseignées en langue cible (entre autres: sciences de la vie, histoire, géographie, éveil, musique, arts plasti-ques, mathématiques). Le produit final pourra être utilisé dans des cycles de formation (initiale et continue) à l’EMILE, ouverts aux enseignants, étudiants en formation bilingue et aux formateurs des pays européens membres du Conseil de l’Europe utilisant l’allemand ou le français comme langue de travail.

Le manuel contiendra une vingtaine de chapitres, entre autres des entrées comme :• Bilinguisme d’un point de vue psycholinguistique et sociolinguistique • Acquisition et apprentissage bilingues• École maternelle et bilinguisme• Concepts de langue • Évolution de la langue cible • Construction de la compétence bilingue • Interactions en classe bilingue• Didactique bilingue• Méthodologie d’enseignement : stratégies de lecture• Méthodologie d’enseignement: l’évaluation en classe bilingue• Méthodologie d’enseignement : lexique

CLIL-LOTE-START

Content and Language Integrated Learning through Languages other than English - Getting started

Ce projet est élaboré en coopération avec le projet précédent. Son objectif est la réalisation d’un kit de formation d’enseignants EMILE/CLIL pour l’allemand. Il contribue à la promotion du plurilinguisme en indiquant l’état des recherches et des pratiques existantes dans le champ de l’enseignement des contenus par l’intermédiaire de la langue allemande. Le site est rédigé en allemand et en anglais.

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ProfEuroPE 2009 �05www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Expériences /Projets/

Andrzej KaczmarekUniversité de Zielona Góra

CLIL-CD

Curriculum development for Content and Language Integrated Learning C’est un autre site à consulter uniquement en anglais et en allemand. Le but de ce projet est

d’élaborer un cadre européen de formation pour les enseignants de CLIL/EMILE qui serait en har-monie avec les besoins des apprenants et suffisamment flexible pour pouvoir être adapté dans des contextes différents.

Dans la rubrique « Resources », en plus des documents en anglais, on peut trouver quelques ressources intéressantes en français. Entre autres, un guide sous format pdf Une introduction à l’enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère pour les parents et les jeu-nes apprenants et des liens vers quelques sites francophones comme EMILANGUES http://www.emilangues.education.fr/ ou Rencontres Bilingues http://rencontres-bilingues-prague.hautetfort.com/.

Chacun des projets décrits possède un site web de même structure. Il est à conseiller de con-sulter en particulier les rubriques « Ressources » et « Glossaire » pour y trouver des références et des informations précieuses. De plus, les sites sont régulièrement actualisés et enrichis. Dans l’exploration du domaine des contenus et de l’éducation aux langues, il est également utile de consulter le programme précédent du CELV des années 2004-2007. Dans le volet des actions « Les langues pour la cohésion sociale », on a élaboré « La matrice de qualité EMILE », un projet dont la suite se matérialise en des projets présentés sur ce sujet.

CLIL MATRIX

L’éducation aux langues dans une Europe multilingue et multiculturelle.La Matrice EMILE est un instrument de sensibilisation et de formation pour les enseignants

souhaitant examiner les compétences et connaissances nécessaires pour un EMILE de qualité. La Matrice est un cadre de base à quatre dimensions construit à partir des quatre éléments clés de l’EMILE: Contenu, Langue, Intégration et Apprentissage. Ces quatre éléments sont atteints grâce à un groupe de quatre paramètres: Culture, Communication, Cognition et Communauté. Ceci donne une matrice composée d’un ensemble de 16 indicateurs. Ces indicateurs permettent de découvrir dans quelle mesure nous sommes prêts à enseigner dans le cadre de l’EMILE. On peut les traiter comme une aide pour assurer une qualité concernant l’apprentissage et l’enseignement à la fois de la matière et de la langue.

Sitographie :http://www.ecml.at/activities/intro.asphttp://coordination.ecml.at/Projects/Content/tabid/1479/language/fr-FR/language/en-GB/

Default.aspxhttp://conbat.ecml.at/http://clil-lote-go.ecml.at/http://clil-lote-start.ecml.at/http://clil-cd.ecml.at/http://www.colingua.com/web/projets/tout.htmhttp://www.ecml.at/mtp2/CLILmatrix/index.htm

Bibliographie :Conseil de l’Europe, 2001, Un Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues, Strasbourg.Duverger, J., 2005, L’enseignement en classe bilingue, Hachette, Paris.

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ProfEuroPE 2009�06 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Expériences /Projets/

Hagège, Claude (2002). Halte à la mort des langues. Paris : Odile Jacob.

Voilà mon choix de citations: Le propos de ce livre est très simple. Il veut

montrer trois vérités : d’une part, que les langu-es sont peut-être ce que nos cultures humaines ont de plus vivant; d’autre part, qu’elles sont mortelles, et meurent en quantités impression-nantes, si on ne lutte pas pour leur maintien; enfin, que leur mort n’est pas anéantissement définitif, et que certaines renaissent, si on sait les promouvoir. (p. 11)

Défendre nos langues, et leur diversité, no-tamment contre la domination d’une seule, c’est plus que défendre nos cultures. C’est défendre notre vie. (p. 11)

La langue nourrit celui qui la parle, tout comme lui permet de vivre l’air qu’il respire. (p.17)

[...] l’existence des langues est un moyen simple, et universel, de tromper le néant. Car ce sont les langues qui permettent l’Histoire, l’évocation des disparus par le discours public ou privé[...]. Aucune espèce animale ne possède de moyen d’évoquer son passé. (p. 17-18)

Aussi vieux que les plus antiques civilisa-tions, un rêve habite certains esprits, celui d’une langue auxiliaire artificielle, moyen uni-que et mondial de communication. Ceux qui n’admettent pas la domination d’une langue existante, ni l’impérialisme qui en est la suite ordinaire, considèrent l’espéranto comme un choix raisonnable. [...] Cela dit, une langue in-ventée a-t-elle la même pusissance qu’une lan-gue naturelle, est-elle également pourvoyeuse de vie ?

La perte de prestige de la langue peut en-traîner sa mort. (p.144)

C’est une illusion de croire que le prestige d’une langue soit un attribut inhérent. [...] Il n’y a rien en soi, dans la phonologie, la morpholo-gie, la syntaxe ou le lexique d’une langue, qui soit porteur de prestige. (p. 145)

Tant il est vrai que sur le marché des valeurs linguistiques, le prix que vaut une langue est étroitement lié à la place qu’occupent ses locu-teurs sur l’échelle de prestige. (p. 153)

La perte de prestige de nombreux idiomes confrontés à une langue véhiculaire et à ce qu’elle représente d’efficacité pour la commu-nication à vaste échelle est, dans le monde contemporain, encore plus redoutable pour la survie lorsque la langue en question est l’anglo-américain. (p. 161)

S’il n’existait sur le globe, aucune autre lan-gue que l’anglais, que connaîtrions-nous du fonctionnement de l’esprit humain, tel qu’il se reflète à travers les structures de la langue, et que saurions-nous des principes fondament-aux de la grammaire ? Assurément, nous con-naîtrions beaucoup car l’anglais, de même que toute autre langue, illustre un grand nombre de ces principes. Mais, il est évident que nous ignorerions aussi un nombre beaucoup plus grand d’autres principes, qui trouvent leur ap-plication dans l’immense diversité des langues humaines. (p. 213)

L’anglo-americain ne peut pas être une véri-table langue internationale, c’est-à-dire un in-strument neutre permettant à chacun de com-muniquer partout. Il est vecteur d’une culture qui risque d’engloutir toutes les autres. [...]. Il a les moyens, sinon la vocation, d’être un jour langue unique. (p. 344)

La défense et l’illustration de la langue frança-ise sont liées à celles de la place qu’occupent la culture française et la francophonie dans le monde. (p.346)

En défendant la culture, c’est-à-dire la vie, le français défend la vie. Il défend aussi, et par la même, celle de l’allemand, de l’italien et d’autres langues d’Europe, pour ne parler que d’ellles. (p.346)

Présentation du livre et choix de citations par

Elżbieta Jastrzębska, Zielona Góra

Une lecture obligatoireJe viens de lire un livre magnifique, un livre qui m’a impressionée, qui m’a émue, qui m’a fait réfléchir. C’est Halte à la mort des langues de Claude Hagège. Chaque enseignant de langue, surtout chaque romaniste, devrait le connaître. Je voudrais tant le partager avec vous ! Cependant, je ne le résumerai pas. Je n’en suis pas capable et, en plus, je pense que les paroles de l’auteur vous encourageront le mieux à le lire tout entier.

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ProfEuroPE 2009 �07www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités pratiques

http://francuski.fr pendant les cours

de français supportés par le tableau interactif

Exploiter le blogue

Cliquer sur « Soyez le premier à réagir » pour afficher le formulaire de saisie de commentaires

De nouveaux formats venant du web 2.0

apparaissent partout au-tour de nous, des scénarios nouveaux devraient aus-si suivre pour intégrer ces nouveaux médias aux cours qui s’ouvrent ainsi à la par-ticipation des apprenants du français : une vraie inte-

Scénario pédagogique 1 – exploiter l’interaction : Auteur – Lecteur, pour apprendre le vocabulaire et perfectionner la compétence médiatique

1. Projetez le site francuski.fr sur le tableau interactif.

raction se crée qui dépasse une simple simulation de dialogues en classe.

N’est-ce pas une réelle application de l’approche actionnelle quand on invite nos élèves et nos étudiants à participer à la création des contenus publiés sur un site dédié au français et la culture française en Pologne ? Pour ceux qui hésitent encore, quelques pi-stes d’exploitation.

2. Proposez à vos élèves la lecture à voix basse et puis la lecture à voix haute du billet de votre choix ou laissez ce choix aux élèves

3. Marquez avec le marqueur les mots difficiles ou les passages incompréhen-sibles.

4. Notez-les à côté du billet, les élèves les notent dans leurs cahiers ou sur leurs blogues d’apprentissage du français.

5. Cliquez sur « soyez premier à réagir » pour afficher le formulaire d’envoi de commentaires.

6. Envoyez vos doutes à l’auteur de l’article. Ainsi vous ne consultez pas un dictionnaire automatique en ligne mais vous demandez les explications du sens en contexte directement à celui qui exprimait ses pensées.

7. Les élèves qui devinent le sens du mot peuvent déjà publier leurs suppo-sitions sous forme de commentaires. Par exemple, est-ce que vous voulez dire que …. ?

8. Les élèves, un par un, peuvent venir au tableau et rédiger les que-stions. Vous pouvez les aider avant qu’ils publient définitivement le(s) commentaire(s).

9. Le commentaire peut être collectif et comprendre toutes les questions collectées dans la classe ou vous pouvez envoyer les commentaires indi-viduels.

Module 2. Exploiter l’image pour la production orale.

10. En attendant la réponse de l’auteur à vos commentaires faites déduire aux élèves le plus d’informations possible à partir de l’image jointe et les liens intégrés à l’article. De nouvelles expressions peuvent être notées sur le tableau à l’endroit correspondant directement sur l’image, ou à côté, avec des flèches.

11. Faites juger aux élèves : la photo est-elle bien adaptée ? Comprennent-ils la correspondance entre le message écrit et visuel ?

12. Ces jugements peuvent être aussi envoyés à l’auteur de l’article. Signez toujours vos commentaires.

13. Faites une copie de l’écran après avoir fini et envoyez-la à vos élèves en tant que notes de cours.

14. N’oubliez pas de lire avec vos élèves les explications de l’auteur pendant le cours suivant. Une fois que l’article est entièrement clair, laissez vos

élèves envoyer les commentaires - les remerciements et les impressions libres sur l’événement présenté.

Faites rapidement un saut dans l’avenir et ses nouvelles méthodes d’apprentissage participatif. Exploitez http://francuski.fr et intégrez-le dans vos cours. Vos élèves apprécieront !

Anna Koenig-Wiśniewska

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ProfEuroPE 2009�08 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités pratiques

HUMOUR en classe de langueL’humour est un élément indispendsable du processus didactique. Tout d’abord, c’est

l’enseignant qui peut en tirer des profits. Ces profits ne concernent pas seulement le fonction-nement de la classe et de ses membres dont chaque enseignant est responsable, mais aussi le fonctionnement du professeur lui-même. Quant aux apprenants, le rire leur permet de mieux apprivoiser le contenu du cours, de même que de développer leurs compétences émotionnelles. De plus, dans le cadre d’un cours de langue étrangère, l’humour du pays en question est un bon stimulus pour familiariser les apprenants avec la culture du pays cible, de même qu’enseigner aux apprenants à « jouer » avec la langue enseignée. Ci-contre, nous proposons une fiche pédago-gique qui permet d’exploiter des éléments humoristiques en classe de FLE. L’objectif de la leçon consiste à apprendre aux élèves de relativiser leur point de vue. Pour le faire, nous avons décidé d’exploiter un corpus de blagues sur les Français et les Polonais.

�. Données générales :a. niveau linguistique : B1/B2b. âge : adolescents ou jeunes adultesc. durée : 90 minutesd. sujet : L’autre aux yeux des étrangers.e. objectifs : communicatifs :

- décrire une personne. linguistiques : - employer les adjectifs qualificatifs relatifs aux traits de caractère socioculturels : - présenter l’image des Français aux yeux des Belges et de Suisses,- présenter l’image des Polonais aux yeux des Français.

f. méthodes et techniques de travail : - travail avec toute la classe,- travail en groupes,- travail en binômes

g. supports :- corpus de blagues sur les Français et sur les Polonais,- image d’un Français dit typique- postes d’Internet- projecteur.

2. Déroulement du cours

Radosław Kucharczyk Université de Varsovie

Lycée Kołłątaj à Varsovie

phase déroulement remarques

lancement de la leçon

ancrage en guise d’avant-lecture

1. Projeter aux apprenants la carte postale représentant un Français dit typique. Poser la question de type « Qui est-ce ? Quelle est sa nationalité ? ». Demander de préciser quels éléments de l’image peuvent prouver qu’il s’agit d’un Français.

2. Ecrire le sujet de la leçon au tableau, en soulignant que durant ce cours, les élèves vont connaître l’image des Français aux yeux des Belges et des Suisses, image qui sera peut-être différente de celle men-tionnée tout à l’heure.

Cette mise en train permet de cibler l’attention des ap-prenants sur le sujet de la leçon.

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ProfEuroPE 2009 �0�www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités pratiques

Radosław Kucharczyk Université de Varsovie

Lycée Kołłątaj à Varsovie

phase déroulement remarques

présentation et exploitation 1. Diviser les élèves en groupes de deux personnes.

2. Leur proposer un corpus de blagues sur les Français. Souligner que les blagues en question viennent des sites belges et suisses.

L’exercice a pour l’objectif de réviser des adjectifs qua-lificatifs que les apprenants ont déjà connus. Alors, ne pas introduire de nouveaux adjectifs

Blagues sur les Français

1. Comment appelle-t-on quelqu’un qui parle trois langues ? – Un trilingue.

Comment appelle-t-on quelqu’un qui parle deux langues ? – Un bilingue.

Comment appelle-t-on quelqu’un qui ne parle qu’une langue ? – Un Français.

.2. Pourquoi les Français aiment-ils passer

leur vacances en Afrique ? Pour voir moins d’arabes.

3. On va rebaptiser le stade vélodrome Stade Victor Hugo …C’est parce que qu’on y joue Les Misérables tous les 5 jours.

4. Comment fait-on pour sortir un Français de sa baignoire ? Il suffit de mettre de l’eau dedans !

5. Quel est le comble du pléonasme ? Un Français moyen…

6. Un Français rencontre ses amis au café et leur annonce : Vous êtes tous cocus, j’ai couché avec ma femme ! d’après http://www.delire.com/francais.html

7. Comment gagner beaucoup d’argent ? Acheter un Français pour ce qu’il vaut, puis le revendre pour ce qu’il pense valoir.

8. Quelle est la différence entre un Français et Dieu ?Dieu ne se prend pas pour un Françaisd’après http://revenium.free.fr/francaisri.

html 9. Dialogue français :

- et quel est votre métier ?- Moi, je travaille dans un bureau.- Ah bon ! … dans quel tiroir. d’après http://thgarr.chez.tiscali.fr/Français.htm idiot / intelligent / orgueilleux / im-pertinent / sale / raciste / mal formé /

cd. na s. 110

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ProfEuroPE 2009��0 www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

phase déroulement remarques

pendant-lecture

après-lecture

expression orale

enrichissement du lexique

compréhension écrite

3. Expliquer aux apprenants l’activité : lire les blagues pour en relever des traits de caractère des Français. Pour faciliter la tâche, donner à côté des blagues une liste des adjectifs qualificatifs parmi lesquels il y a les adjectifs dont les élèves ont besoin.

4. La correction de l’exercice terminée, ar-ranger une discussion autour des questions suivantes :«Est-ce que vous croyez que les Français sont vraiment comme ça ? Quelles sont vos propres expériences ? ».

5. Introduire la définition du mot stéréotype (par exemple celle tirée du Petit Robert 2000 : opinion toute faite, réduisant les singularités), donner son synonyme (cliché).

6. Pour confirmer cette définition, distribuer un corpus de blagues sur les Polonais et procéder de la même manière que dans l’exercice précédent.

Permettre aux élèves de se corriger eux-mêmes (par exemple, après chaque réponse, poser la question à toute la classe Etes-vous d’accord avec Maciek ?). N’intervenir qu’au cas où la correction est mal faite. Ce-la permet de développer l’autonomie des apprenants.

Les principes de la correction sont les mêmes que dans l’exercice précédent

cd. ze s. 109Activités pratiques

Radosław Kucharczyk Université de Varsovie

Lycée Kołłątaj à Varsovie

Blagues sur les Polonais

1. En Pologne, la moitié des habitants attend qu’on leur installe le téléphone … l’autre moitié attend d’obtenir la tonalité.

2.Quel est le mois pendant lequel les Polonais boivent le moins ?Février : c’est celui qui a le moins de jours… d’après http://www.cote.azur.fr/bla-gue_internationale

4. Diction polonaise : Boire ou conduire ?

3. De toute manière on n’a pas de voitures !

4. Tu connais une phrase avec trois mensonges ?Polonais honnête avec sa propre vo-iture cherche du travail.

5. Vous savez comment on prépare un sandwich polona-is ? Un ticket de pain, un tic-ket de jambon, un ticket de pain.d’après http://oferriere.free.fr/Humour/polonais.htm

6. malhonnête / buveur /avan-cé en technique / intelligent / timide / pauvre / riche / frugal / gourmet / arriéré en technique / honnête

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ProfEuroPE 2009 ���www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

Activités pratiques

Radosław Kucharczyk Université de Varsovie

Lycée Kołłątaj à Varsovie

L’objectif principal de ce cours est de convaincre les élèves que les stéréotypes sont presque toujours chargés négativement et qu’il faut s’en méfier. De plus, cette leçon donne une occasion pour réviser des adjectifs qualificatifs et de les mettre dans un contexte différent de celui qui d’habitude proposé par les méthodes de français. Ce cours familiarise aussi les étudiants avec les coutumes propres à quelques régions françaises. Enfin, en faisant recours au travail avec l’ordinateur et l’Internet , cette leçon propo-se l’enseignement interactif. Il va de soi que la fiche de la leçon présentée ci-dessus peut etre exploitée selon le goût de l’enseignant qui doit prendre en considération non seulement le niveau linguistique des apprenants mais aussi leur sens de l’humour . A vous d’essayer !

phase déroulement remarques

exploitation d’un document visuel

éléments socioculturels

exploitation de nouvelles technologies

7. Corriger l’exercice et le résumer par une phrase de type: « Vous voyez donc que le stéréotype n’est presque jamais vrai, il ne concerne jamais toute la société »

8. Ensuite, présenter aux élèves la carte postale qui représente des vaches, sym-bolisant des villes et des régions françaises. Accentuer que cette carte a été créée pour promouvoir la France à l’étranger, elle constitue donc « un stéréotype positif ».

9. Faire associer les termes mis à côté de la carte postale aux images. Encourager les apprenants à caractériser ces villes et régions. Demander de comparer les caractérisations aux expériences que les élèves ont eues.

10. Diviser la classe en groupes plus nombreux (de 3-4 personnes). Leur demander de créer, en se servant d’Internet, une carte pareille faisant la publicité de la Pologne.

bilan 1. Tout d’abord, demander aux apprenants de donner la définition du mot stéréo-type.

2.Puis, lire à voix haute les définitions de quelques adjectifs qualificatifs, employé pendant le cours et demander aux élèves de deviner de quel adjectif il est question.

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Autres Associations

Jørgen Stormgaard

Lorsqu’ un artiste se sert de votre langue maternelle, il y a la possibilité d’une compréhension et d’une identification immédiates. Mais quand l’artiste en question vit à l’autre bout du monde, quand il fait partie d’une culture qui, à beaucoup de niveaux, diffère de la vôtre, il y a un décalage qui se crée entre l’artiste et le public. Ceci ne mène pas forcément à l’incompréhension : souvent, comme c’est le cas des rapports de Lynda Lemay avec les Français, le public est plus à l’écoute car il ne sait pas exactement à quoi s’attendre. Peut-être les Français, en accueillant chez eux Lynda Lemay, sont-ils curieux de découvrir un univers qui leur semble reconnaissable mais qui fait pourtant fréquemment appel à des repères différents.

Les jeunes années de Lynda Lemay Née le 25 juillet 1966 dans une petite ville située à quelques kilomètres de Québec, Lynda

Lemay a deux soeurs. Son père est dessinateur tandis que sa mère assure le foyer. Très tôt, elle se passionne pour la poésie et l’écriture et, à l’âge de neuf ans, elle écrit son premier texte, Papa es-tu là ? Depuis lors, l’écriture ne la quitte guère et à 18 ans, après avoir appris à jouer de la guitare, elle sort gagnante du concours « Québec en chansons ».

Pourtant, sa trajectoire ne s’est pas encore précisée. Une fois son bac en poche, elle entreprend des études de lettres et commence à rédiger un roman. Mais sa passion pour la musique finit par l’emporter. D’abord, elle chante dans les bars, ensuite elle réussit à se faire engager pour des con-certs. Finalement, en 1989, au concours de Granby, elle remporte le prix d’auteur-compositeur-interprète pour la chanson La Veilleuse :

Tu sais, la nuit fait peur à ceux qui sont petitsAlors, on se garde un peu de lumièreJe veux un rayon de soleil après ma vieUne veilleuse dans la terreJe veux trouver au fond de mes vieilles chansonsLe feu qui me les a fait faireEt puis, garder cette bougie d’inspirationComme unique souvenir d’hier

Ici, la chanteuse, qui a à peine vingt-trois ans, rend hommage à l’art, création éternelle qui

donne à la vie une profondeur réconfortante et qui constitue en quelque sorte un barrage contre le ratatinement des années qui passent, l’éffritement des choses. La vie mène à la destruction et, chaotique, elle peut faire peur. L’art, par contre, confère aux choses une dimension claire et solide, ce qui rassure les artistes et ceux qui s’en laissent inspirer. En même temps, le mot veil-leuse a deux sens : outre que désigner une lampe ou une chandelle qui reste allumée la nuit, ce mot signifie ‘une femme qui veille sur les malades ou ceux qui ont besoin d’être consolés’. Pour certains artistes, ceci constitue leur raison d’être la plus importante: aider les autres, les soutenir, les réconforter.

Grâce à ce prix, elle arrive à enregistrer des disques et se fait connaître par un public plus grand. En 1991, c’est la sortie de son premier album Nos Rêves, suivi en 1994 par Y. Ayant reçu un prix aux Francofolies de La Rochelle en 1995, elle sort l’album La Visite l’année suivante. Depuis, elle est régulièrement arrosée de prix et il n’est guère étonnant que l’album Lynda Lemay live, sorti

La chanson francophone: échos et diversités (suite)Lynda Lemay: une voix intime venue de loin

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ProfEuroPE 2009 ���www.ceco-fipf.eu www.profeurope.pl

cd. na s. 114

Autres Associations

en 1999, ait énormément de succès ainsi que les albums suivants: Les Lettres rouges (2002), Les secrets des oiseaux (2003), Un paradis quelque part (2005) et Ma Signature (2006).

Son succès en France

En février 2003, on lui décerne en France la Victoire de la meilleure interprète féminine de l’année, une étape étonnante dans un parcours hors pair. Mais la reconnaissance de Lynda Lemay en France relève surtout d’une rencontre survenue quelques années auparavant et qui lui servira de carte de visite pour accéder à l’Europe francophone.

En effet, l’année 1996 est remplie de tournées en Europe au cours desquelles Lynda Lemay participe à l’hommage à Charles Trenet au festival de jazz à Montreux en Suisse. Dans la salle, il y a un monsieur célèbre qui est frappé par la fraîcheur et la sincérité de la voix de la jeune Québéc-oise : Charles Aznavour. Celui-ci lui propose d’emblée de signer un contrat avec les éditions Raoul Breton qu’il dirige lui-même. Par la suite, Aznavour ne cesse de faire part au public de son admi-ration pour la chanteuse venue de l’autre côté de la mer. Grâce à cette rencontre, beaucoup de voies s’ouvrent à Lynda Lemay et elle a pu brûler des étapes difficiles qui freinent le parcours de certains artistes.

Donc, en France, le succès a très vite été au rendez-vous bien que dans l’oeuvre de la jeune chanteuse il y ait un décalage par rapport à la culture franco-française. Comme l’a remarqué Roch Voisine, autre chanteur québécois: « On n’a pas les mêmes goûts, on n’a pas la même vision sur la vie en général » . Effectivement, comme nous allons le voir par la suite, le regard de Lynda Lemay est différent, surtout à cause de son humour. N’ayant rien fait pour plaire à son époque ni pour miser sur un public particulier, elle-même s’étonne de sa popularité : « Je l’apprécie. Je me dis que j’ai raison d’y croire. Mes chansons sont appréciées, les gens ont de l’affection pour moi. Pourtant, mes chansons ne sont pas à la mode. Mais elles parlent à toutes les générations » .

Plus qu’un phénomène de mode remportant un succès éphémère, Lynda Lemay a la solidité et l’universalité d’une vraie artiste et peut-être est-ce pour cela qu’elle a si vite réussi à s’ancrer dans le coeur des Français. En plus, elle possède cette qualité si primodiale pour les chanteurs: une voix dont émane une sincérité touchante et une personnalité à part. Car pour ceux qui chan-tent, il est particulièrement difficile de tricher : « la voix nous trahit, elle nous met à nu même quand on essaie de se cacher ou de sa travestir. Chaque chanteuse a son phrasé. Un look, c’est bien, mais ce n’est qu’une image qu’on peut reprendre. En revanche, on ne peut pas calquer la respiration, l’accent, l’empreinte vocale d’une artiste, sa vraie différence » .

L’univers de Lynda LemayIl y a quelques années, Aznavour définit la chanson française ainsi: c’est une tradition qui, au

niveau musical, n’est guère novatrice mais qui se distingue par les multiples histoires racontées à travers les paroles. Car beaucoup plus que dans la tradition anglo-saxone, les paroles et les histoires qu’elles véhiculent constituent le propre de la chanson française. Bien que Québécoise, l’univers artistique de Lynda Lemay correspond parfaitement à cette définition.

Pourtant, on la sent issue d’un autre monde, d’une culture différente. Et par le foisonnement de sujets qui peuplent son univers, et par la distance ironique qui la caractérise en tant que parolière et interprète. Ceci ne veut pas dire, bien sûr, qu’il n’y ait pas d’humour dans la chanson française - Brassens, Brel et Gainsbourg n’ont pas vécu pour rien! - mais Lynda Lemay ose se moquer d’elle-même et des autres là où les Français hésitent. Prenons par exemple la chanson Les souliers verts (1999), qui évoque l’infidélité du compagnon de la narratrice. Le plus souvent, en France, cette sorte de situation constitue un drame, comme dans la chanson de Patricia Kaas Je voudrais la connaître (1997) :

C’est fou comme ça m’attireCette envie d’avoir mal

Oh, jusqu’au bout, jusqu’à mourirOh, je voudrais tout savoir

Et son âge et sa peauTout ce qui nous sépare

Et nous ressemble, c’est idiotEt te surprendre avec elle

Ici, ce qui frappe, c’est la volonté de la femme trompée de s’enfoncer dans la douleur avec une morbidité auto-destructrice. En revanche, chez Lynda Lemay, l’infidélité est traitée sur un ton

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complètement différent. S’étant présentée comme une femme moderne qui ne succombe pas facilement à l’amour, la narratrice raconte le drame ainsi:

J’étais sceptique, j’étais peureuseT’as mis deux moisÀ remettre ma confiance boiteuseEn bon état J’avais baissé mon bouclierCessé de nous prédire une guerreJ’étais en train d’emménagerLorsque j’ai vu … les souliers verts

Prise de jalousie, la jeune femme est pourtant à des années-lumière de l’héroïne de la chanson de Patricia Kaas. Elle vit les affres du doute sans pour autant perdre son sens de l’humour:

J’me sentais en sécurité Une paire de souliers verts de femmeJusqu’à c’que j’voie… les souliers verts ! Ou de tapetteDes souliers verts à talons hauts J’les ai r’gardés droit dans les semellesSur la tablette Dieu merci, c’était pas ta pointure

Lorsqu’elle confronte son compagnon à sa découverte, il nie tout : il n’a aucune idée comment les souliers en question aient pu aboutir chez lui … Comme elle sent qu’elle n’en saura pas plus, elle décide de jeter à la poubelle les maudits souliers pour en finir avec cette histoire. En plus, elle a suffisamment de recul pour donner un conseil aux jeunes femmes qui vivent le même con-flit: ”Allez chercher vos gants d’vaiselle / Puis jetez-moi ça à la poubelle / Vous saurez pas l’fond d’l’histoire / Puis c’est p’t-être mieux de n’pas l’savoir!”

Lynda Lemay s’est fait connaître et aimer par le public grâce à la diversité de son oeuvre et la sincérité de son approche. Elle semble maîtriser tous les genres au point qu’on arrive facilement à l’identifier aux personnages dont les drames et les sentiments sont présentés dans ses chansons. Son imagination est si riche qu’elle réussit à se mettre au diapason avec des personnages dont elle ne partage pas le vécu. Elle n’est, bien évidemment, pas vieux garçon comme dans la chanson Le vieux garçon (2003) ni vieille fille comme dans Les filles seules (1999). Elle n’a pas non plus cent ans telle que la vieille dame de La centenaire (2002). Pourtant, elle réussit parfaitement à entrer dans l’univers de ses personnages en leur donnant une voix qui semble si vraie qu’on a du mal à ne pas les confondre avec l’interprète.

Un regard différentLynda Lemay se distingue avant tout par le regard différent qu’elle porte sur les choses et par

la diversité de sa palette artistique. Il est rare de voir une jeune femme qui arrive à se mettre dans la peau de personnages si disparates.

Dans Le vieux garçon (2003), l’artiste raconte le parti pris d’un homme célibataire:Le vieux garçonS’la coulait douceEn rabâchant qu’on devrait tousVivre la vie à sa façon Persuadé qu’la liberté rendait moins con

En quelques vers, elle peint parfaitement l’univers de ce personnage solitaire qui s’accroche à ses habitudes et qui n’aime guère qu’on le dérange. Il évite autant que possible les changements, reste avec ”cette nostalgie d’une autre époque / Dont il savait tous les refrains”, il tient beaucoup au vin, à ses livres et à ”ses bonheurs au quotidien / Bien à l’abri dans son p’tit coeur”. Pour cer-tains, ce genre de personnage serait triste et fortement à plaindre. Chez d’autres, il inspirerait un certain dégoût. Pour Lynda Lemay, il est attendrissant et fascinant, et par ses ruses, la narratrice de la chanson réussit à s’approcher de lui. En France, on a tendance à valoriser les dragueurs, les hommes forts qui savent courtiser les filles. Le vieux garçon de Lynda Lemay se trouve à des an-nées-lumière de cette image et pourtant, nous savons tous que ce genre d’homme existe. Chez la chanteuse québécoise, ce personnage est décrit comme un être séduisant et l’héroïne de la chanson décide même de faire des concessions afin de pouvoir se lover dans ses bras de temps en temps :

C’est un privilège, je le sais Mais si j’y ajoute une toucheD’être la bienv’nue dans ses bras Du bout d’la voixDe vieux garçon Et des mouvements de mon corpsChez qui je couche Le vieux garçon Sans lui chambarder son décor Ne m’en veut pas

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Jørgen Stormgaard En couple ou célibataire De la vie privée de Lynda Lemay, on sait qu’elle a épousé en juillet 1995 l’humoriste

Patrick Huard dont elle a eu une fille (Jessie). Par la suite, le couple a divorcé. Lemay s’est remariée en 2005. Peut-être ressemble-t-elle un peu à la narratrice de Le plus fort, c’est mon père (1992) qui exprime le désarroi et l’incompréhension de toute une génération de femmes qui n’arrivent pas à construire un couple stable et durable :

Comment t’as fait, mamanPour savoir que papaBeau temps mauvais tempsIl ne partirait pasEst-ce que t’en étais sûreOu si tu ne savais pasEst-ce que les déchirures, ça se prévoitComment t’as fait, mamanPour trouver le bon garsTu l’as connu commentTu l’as aimé pourquoi

Cette chanson aurait pu sombrer dans le sentimen-

talisme mais grâce à certaines références, la souffrance exprimée par la jeune femme est teintée d’ironie. Par exemple, l’expression ”le plus fort, c’est mon père” qui évoque la conviction naïve mais sincère de tant de pe-tites filles. Bien sûr, si cette manière de voir les choses guide encore votre vie à l’âge adulte, vous n’êtes pas arrivée à la maturité qui correspond à votre âge ! Mais peut-être Lynda Lemay voudrait-elle nous signaler qu’on peut bien assumer sa vie d’adulte tout en gar-dant à l’intérieur de soi cet enfant qui a des préoccupa-tions et une vision des choses simples et ’naïves’.

Dans la chanson Les filles seules (1999), il est que-stion de ces femmes célibataires qu’on appelait autre-fois des vieilles filles et qu’on méprisait ou, au moins, on plaignait parce qu’elles n’avaient pas de mari. Depuis, le monde a bien évolué et, de nos jours, les femmes qui ne vivent pas en couple ont des possibilités extraordi-naires. Mais chez Lynda Lemay, ce n’est pas ainsi: c’est encore l’ancienne version des femmes célibataires qui l’emporte:

Les filles seulesElles habitent avec des copines, les filles seulesParlent des plats qu’elles se cuisinentElles engueulentÀ propos de choses anodines qui les agacentElles dorment avec des pyjamas très confortablesElles ont l’horaire du cinéma dans un cartableOù elles se font aussi des listes interminablesLes filles seulesElles rêvent pourtant d’aventures et de voyages

Il semble qu’ici Lynda Lemay n’échappe pas aux clichés. Ou, au contraire, peut-être se moque-t-elle de l’attitude des ‘braves’ gens qui ne prennent pas au sérieux les femmes en question? C’est une possibilité mais ce n’est pas sûr car certaines paroles de la chanson semblent impregnées de sincérité: ”Et pendant ce temps-là, elles ne se rendent plus compte / Qu’elles se sentent seules jusqu’au bout des ongles / Et que cette maudite solitude leur fait honte.” N’empêche que de nou-veau Lynda Lemay a essayé de découvrir un univers qui n’est pas le sien.

Les grands dilemmes de l’homme moderneC’est lorsqu’elle réussit à réunir l’émotion, l’humour et l’absurdité que le talent de Lynda Lemay

rayonne le mieux. Et c’est sans doute dans ces cas-là qu’elle touche le plus son public. Dans son oeuvre, il y a une poignée de chansons qui se distinguent nettement des autres : en font partie Ceux que l’on met au monde (1999) et La centenaire (2002).

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Ceux que l’on met au monde traite d’un dilemme douloureux que vivent la plupart des parents : ils savent que leurs enfants ne leur appartiennent pas mais tout de même, ils vivent souvent mal leur éloignement inévitable. Peut-être ont-ils de temps en temps souhaité pourvoir les garder pour toujours ? Voilà, c’est ce qui arrive à la femme qui raconte son histoire. En apprenant que son enfant a un problème mental, elle est sûre qu’il pourra rester avec elle toute la vie:

Ta jeunesse me suivra Jusque dans ma vieillesseTon docteur a dit ça C’était comme une promesse Moi qui avais tellement peur De te voir m’échapperVoilà que ton petit coeur Me jure fidélitéToute ma vie durant Je conserverai mes droitsMes tâches de maman Et tu m’appartiendras

Le souhait exaucé s’avère un cauchemar: elle n’avait pas bien mesuré le prix qu’il y aurait à pay-

er : ”Tu seras le bâton / De ma vieillesse précoce / En même temps que le boulet / Qui drainera mes forces.” Dans ce contexte, le mot ’précoce’ est significatif et dépourvu de connotations positives car la dépendance constante des enfants adultes use forcément les parents. C’est d’ailleurs pour cela que la chanson se termine ainsi : ”C’est une belle histoire / Que celle qui est la nôtre / Pourtant je donnerais ma vie / Pour que tu sois comme les autres.”

Les paroles doux-amer de la chanson sonnent tellement justes et l’interprétation de Lynda Lemay est si sincère que nombreux sont ceux qui ont cru qu’elle était elle-même la mère d’un enfant autiste. Mais il n’en est rien: ses filles Jessie et Ruby sont tout à fait normales. Pourtant, l’intensité avec laquelle Lynda Lemay raconte cette histoire montre à quel point elle est capable de s’identifier aux autres et à vivre les sentiments qui les traversent. La thématique de la chanson montre également à quel point il est important pour la jeune chanteuse d’aborder des sujets diffi-ciles afin de briser les tabous qui les entourent. Elle s’est d’ailleurs expliquée sur ce choix : ”Quand on brise un tabou, ça fait du bien. Le fait d’écrire m’aide à mieux comprendre ces tabous. Je vois plus clair dans les problèmes, les questionnements. Il est clair que des thèmes dérangent, mais je décortique toutes les facettes qu’ils représentent. Je m’impose une lucidité qui fait mal, mais au moins, cette lucidité prépare au pire.” La volonté de voir la réalité telle qu’elle est, le courage de parler de ce qui fait mal constitue une des caractéristiques de Lynda Lemay.

Au XXIe siècle, la jeunesse est souvent vue comme une qualité en soi et, en même temps, paradoxalement, la longévité semble être le but de beaucoup de personnes. Sans doute est-ce pour cela que dans la chanson La centenaire, Lynda Lemay se met dans la peau d’une femme de cent ans. Celle-ci a encore toute sa lucidité et sa tête est remplie de souvenirs des gens qu’elle a vus naître et de ceux, tout aussi nombreux, qu’elle a vus mourir. Au fur et à mesure que la vieille dame raconte sa vie, on se rend compte que ce qui touche Lynda Lemay dans cette histoire n’est pas uniquement le décalage que vit la centenaire par rapport au monde moderne mais aussi l’évolution historique dont la vieille dame a été témoin:

J’ai vu la Première GuerreLe premier téléphoneMe voilà centenaireMais bon, qu’est-ce que ça me donneLes grands avions rugissentY’a une rayure au cielC’est comme si l’éternelM’avait rayé d’sa liste

Bizarrement, sa malédiction, c’est qu’elle est en parfaite santé tout en se sentant inutile. Ayant enterré son mari et ses quatre enfants, elle a envie de boucler sa vie, elle est prête à partir, car ”Je suis d’une autre école / J’appartiens à l’histoire / J’ai eu mes années folles / J’ai eu mes heures de gloire.” Autrement dit : ”(son) passé déborde” mais ”(son) avenir est vide.”

Lynda Lemay, qui n’a pas, bien sûr, cent ans, a parfaitement su se mettre dans l’esprit d’une

femme de cet âge-là. Or, la chanson comporte une perspective en plus : étant donné que ce n’est guère une vieille dame qui radote, la chanteuse se sert de son regard pour décrire l’évolution absurde de certains phénomènes de l’ère moderne. Comme dans Lettres persanes de Montes-quieu où l’écrivain critique son époque par le biais de deux étrangers qui s’étonnent de la vie en France, Lynda Lemay laisse aussi parler quelqu’un d’autre à sa place. Pourtant, on ne peut aucunement être sûr que l’artiste revendique les propos de ses personnages, il n’y a pas moyen de savoir s’il s’agit vraiment de convictions personnelles. Peut-être Lynda Lemay fait-elle exprès de ne pas nous éclaircir là-dessus car elle n’est pas politicienne : c’est une artiste qui fait parler ses personnages afin de nous inspirer et de nous pousser à la réflexion.

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1 Dans l’émission TV5 Monde Acoustic le 17 septembre 2006.

2 Le Matin le 15 avril 2004.3 Barbara, Il était un piano noir … Mé-

moires interrompus (1998), France Loisirs, 1999, p. 61.

4 Paroles et musique de Jean-Jacques Goldman

5 Le Matin le 15 avril 2004.

Les oeuvres à venirLynda Lemay a tout juste quarante ans. Aussi peut-on espérer qu’elle aura encore beaucoup de

choses à nous dire. De toute façon, sa force créatrice ne vit pas au ralenti : en 2005, elle a sorti un nouvel album intitulé Un paradis quelque part où il est question de l’euthanasie et de la noyade d’un enfant. La même année, elle a également présenté son opéra ’folk’ Un éternel hiver dont elle a signé les paroles et la musique et dont elle-même s’est occupée de la mise en scène. Il y a cinq chanteurs qui font partie de ce projet, elle-même y tient un rôle aussi. L’histoire tourne autour de l’amour, la famille et la culpabilité et selon les critiques, cet opéra est ”poétique et séduisant.”

Lynda Lemay n’est pas un phénomène éphémère : elle a su se creuser une vraie place dans le monde de la chanson française et francophone. Avec ses yeux de gazelle et son épaisse chevelure tombant en cascades sur ses épaules, elle peut se permettre de dire de gros mots à la télévision sans pour autant sombrer dans la vulgarité : même en faisant référence à des choses lubriques, elle garde son charme. En plus, elle a réussi à établir un rapport sain avec les médias: en évitant d’être surexposée, sa vie privée n’est importante que dans la mesure où cela nous signale que la plupart de ses chansons ne parlent pas d’elle, au moins pas directement. Pourtant, son coeur est assez gros pour vivre nos émotions avec nous et nous faire vivre celles des autres.

ConclusionLa chanson française se porte bien mais heureusement, en France, on est aussi influencé par

les chanteurs francophones. Grâce à eux, les Français ont droit à des regards différents, à des voix qui leur proposent des appoches nouvelles. Au lieu de rester repliée sur elle-même, la chanson française est poussée à s’ouvrir et elle évolue désormais d’une manière souvent imprévisible mais fort intéressante.

Comme nous avons pu le constater, les thèmes pour lesquels optent les chanteurs français ne sont guère différents de ceux choisis par les chanteurs francophones. Mais le regard est différent ainsi que l’humour qui mène souvent à de nouvelles voies, à des visions inconnues. Dans le mon-de de la globalisation, il est quasiment impossible de rester ancrés à nos habitudes. Et, dans cette évolution, la chanson francophone a une place plus importante qu’on ne le croit.

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Le Canada d’aujourd’hui se compose de 10 provinces et 3 territoires qui appartiennent à la Confédération canadienne. En plus du gouvernement fédéral, chaque province et chaque territoire possède son propre gouvernement qui vote les lois et détermine son statut au sein de la fédération.

Grâce aux efforts du premier ministre Pier-re Elliott Trudeau, depuis 1969, le Canada est officiellement un pays bilingue, où l’anglais et le français ont un statut spécial et sont utilisés dans la même mesure au niveau fédéral, par les instances gouvernementales et législatives. Néanmoins, chaque province a le droit de déc-réter ses propres langues officielles.

Bilinguisme officiel et individuel

Les trois provinces où le taux de bilinguisme est le plus élevé ce sont : le Québec, le Nouveau Brunswick et l’Ontario.

La province du Québec est unilingue grâce à la Loi 101 (connue également comme Char-te de la langue française) introduite en 1977, qui fait du français la langue officielle dans l’enseignement, dans la communication quo-tidienne ainsi que dans l’environnement pro-fessionnel. Néanmoins, le Québec présente le taux de bilinguisme le plus haut dans le pays, car presque 41 % des québécois se disent bi-lingues.

Le Nouveau Brunswick est la seule province officiellement bilingue. Ici, le taux de bilinguis-me entre les francophones est beaucoup plus élevé – 71% qu’entre les anglophones – 15%. Ensemble, plus de 34 % de la population de cette région parlent aussi bien l’anglais que le français.

En revanche, seulement un peu au dessus de 11% des résidents de l’Ontario, la province qui n’a jamais reconnu ni français ni anglais en tant que ses langues officielles (mais où la langue d’usage est l’anglais), sont capables de converser en deux langues. La plupart d’entre eux demeurent dans la région d’Ottawa, la capitale nationale, et la seule ville où tous les enseignes et les inscriptions officielles sont presque toujours présentés en deux langues officielles.

Cependant, la question de bilinguisme se complique quand on examine la situation des allophones et des autochtones. Il paraît qu’ils présentent le taux de bilinguisme le moins élevé. Toutefois, il ne faut pas oublier que le bilinguisme canadien n’englobe que le français

et l’anglais, ce qui veut dire que les personnes, parlant uniquement une des deux langues offi-cielles en plus de leur langue maternelle, ne se trouvent pas dans les statistiques en tant que citoyens bilingues.

En effet, même jusque 35% de la population parle plus d’une langue, mais seulement envi-ron 18% des habitants du Canada sont recon-nus comme bilingues.

Propagation du français dans le Canada anglophone

En pratique, toutes les provinces offrent plus ou moins de services en deux langues ainsi que de l’éducation de la maternelle jusqu’au niveau universitaire. Le seul problème est qu’il ne suffit pas de suivre des cours obligatoires de langue pour se considérer bilingue, mais il paraît que certains vivent toujours dans cette illusion.

Cependant, le système éducatif du Canada offre un grand choix quant à l’éducation élé-mentaire et secondaire. Prenons pour exemple l’Ontario; les parents peuvent ici choisir entre les écoles publiques, catholiques ou privées ain-si qu’entre les langues d’enseignement (anglais et français bien sûr), mais indépendamment de son statut ou de la langue d’instruction tous les établissements éducatifs doivent suivre le cur-riculum ontarien, ce qui a pour but de garantir la même qualité d’enseignement.

En général, les enseignants, surtout ceux qui travaillent dans les écoles privées, ont beauco-up de liberté quant au choix des méthodes de français avec lesquelles ils veulent travail-ler. Donc, à part les manuels proposés par les plus grandes maisons d’édition de France, ils peuvent également choisir parmi les métho-des canadiennes qui sensibilisent les étudiants aux différences entre le français standard et le français québécois et aux particularités cultu-relles des régions et des pays francophones.

À ceux qui veulent apprendre le français, les écoles ontariennes offrent quelques options qui se distinguent par leur intensité.

Le programme, qui fait partie du curricu-lum de base, offert par la plupart des écoles – French as a Second Language (FSL) ou Core French – Français Langue Seconde – consiste en une période de 20 à 40 minutes par jour pendant quatre ans. Dans le cadre de ce pro-gramme, les élèves apprennent surtout de la grammaire; les cours sont menés en grande partie en anglais et parfois, l’enseignement se fait à partir des feuilles distribuées par le pro-fesseur.

Le deuxième programme – Extended French – Le Français Intensif – commence au début de la quatrième année où une moitié des cours sont enseignés en français. Cette répartition change graduellement et après trois ans, à peu

1 Les données d’après les recherches, qui ont été menées pendant le recensement en 2001 et qui ont englobé toute la population du Canada. L’enquête, faite par une firme de recherche – CROP – en décembre 2006, présente les pourcentages plus élevés, mais seulement 2001 personnes ont été interviewées pour cette étude.

Enseignement du français au Canada

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près environ 60% de l’enseignement se fait déjà en anglais et seulement 40% – en français. La connaissance préalable du français est requise.

French Immersion – Immersion française – peut commencer déjà à l’école maternelle et jusqu’à la quatrième année de l’école primaire tout l’enseignement se fera uniquement en français. Ensuite, l’anglais en tant que langue d’instruction est introduit progressivement pour atteindre à peu près le même statut que le français. L’Immersion française partielle – re-pose sur la règle que dès le début à la fin du programme l’enseignement se fait en deux langes.

French Language Education (FLE) – Éduca-tion en langue française (ÉLF) – est un réseau d’écoles qui offrent des programmes scola-ires et parascolaires menés entièrement en français. L’anglais fait bien sûr partie du cur-riculum. Par conséquent, les étudiants, qui en majorité se servent de l’anglais en dehors de l’école et qui sont entièrement immergés dans l’environnement francophone pendant les heures d’instruction, ont une opportunité d’acquérir un bilinguisme de haut niveau. Mal-heureusement, le processus d’admission aux écoles de langue française est un plus com-pliqué. Certains citoyens (surtout ceux, dont la langue maternelle est le français, ou bien ceux, qui ont reçu l’instruction en français au Canada) reçoivent automatiquement le droit à l’éducation en langue française pour leurs enfants. Les autres doivent soumettre une de-mande d’admission qui sera traitée par le co-mité d’admission.

Apparemment, le jeu vaut la chandelle, car d’après les statistiques, les étudiants, qui ont reçu leur instruction en langue française obtiennent, de meilleurs résultats en mathé-matiques, en écriture et en lecture que leurs

collègues des écoles anglophones. En bref, la réussite scolaire va ici de pair avec la lan-gue d’instruction, ce qui en effet augmente la chance d’être accepté dans le programme du premier choix au niveau universitaire.

L’ ÉLF en Ontario obtient de l’aide et du su-pport de la part du Ministère de l’éducation et semble être le seul réseau scolaire au Canada tellement bien organisé.

La propagation de la langue française re-pose également sur d’autres initiatives gou-vernementales, comme : des programmes de subventions ou des bourses d’échange pour les étudiants. Mais la meilleure façon de pro-mouvoir l’apprentissage du français et la cultu-re franco-canadienne, ce sont des entreprises socio-culturelles ; par exemple : chaque année Théâtre Français de Toronto offre des spectac-les du répertoire tant français que canadien et attire des centaines de spectateurs, ou bien, une communauté, Le meetup de la langue française, rassemblent régulièrement des fran-cophones et des francophiles du Toronto mé-tropolitain pour un pur plaisir de bavarder en français.

En somme, il ne manque pas d’idées, alors…

… pourquoi tout le monde n’est pas encore bilingue?

Le premier facteur à mentionner, c’est la politique décentralisée des provinces qui propagent l’enseignement du français avec l’enthousiasme et les moyens variables.

La difficulté d’accès à l’éducation ou toute sorte d’activités qui favorisent l’apprentissage de la deuxième langue officielle peut égale-ment être un obstacle difficile à surmonter.

Il est évident que les habitants de grandes métropoles, telle que Toronto, se trouvent dans une situation privilégiée, car les écoles de langue française sont là-bas plus nombreuses qu’ailleurs dans la province, et la communauté francophone y est plus active.

Mais malgré un assez grand choix des éco-les de langue française pour les enfants et les adolescents, les opportunités d’apprendre le français, pour les adultes, sont assez limitées. Les écoles des langues sont à Toronto assez ra-res, et en majorité, offrent des cours d’anglais pour les étudiants internationaux. Il n’y a que deux écoles qui donnent exclusivement des cours de la langue française.

Donc, en général, la prédominance an-glophone est accablante et la minorité fran-cophone ou francophile doit faire de l’effort pour y trouver sa place. Même à Toronto, qui semble être assez privilégié, la situation n’est pas tellement rose. Il y a trois mois, la seule librairie francophone, qui avait presque 50 ans de tradition, a été fermée à cause des

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problèmes économiques. Pour l’instant, le seul moyen de se procurer de la lecture en français, c’est d’en commander en ligne…

Mais le facteur le plus important, qui empêche les Canadiens d’atteindre un bilin-guisme durable est le fait qu’ils ne continuent pas leur instruction. Plusieurs gradués des écoles secondaires qui ont appris le français pendant quelques années, n’ont jamais la po-ssibilité de le pratiquer. C’est le même cas de ceux, qui commencent l’apprentissage de la deuxième langue seulement au niveau univers-itaire. Tous les ans, des centaines d’étudiants de la première année s’inscrivent aux cours de français pour les débutants qui sont très intenses et offrent une base solide. Malheureu-sement de nombreux étudiants, à cause de di-vers conditions (p. ex. : limites du nombre des cours de la première année, ou bien surchar-ge du programme), ne poursuivent pas leur apprentissage. En conséquence, ils n’arrivent jamais à atteindre le niveau de connaissances langagières qui permettrait une communica-tion quotidienne.

Pour conclure, 40 ans après l’adoption de la Loi sur les langues officielles, il semble que le taux de bilinguisme augmente de manière lente, mais constante. Il n’est pas obligatoire d’être bilingue pour bien fonctionner au Cana-da, mais les Canadiens sont favorables au bilin-guisme, surtout parce que l’habileté de parler les deux langues officielles est perçue comme un grand atout au marché du travail.

Cependant, le bilinguisme, qui avait pour but d’unifier ce pays partagé entre les an-glophones, les francophones et les allophones, devrait être plutôt « un mode de vie », une quo-tidienneté, mais c’est encore à venir…

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Culture et coutumes de la francophonie

Chaque 15 août, au Canada, au Nouveau-Brunswick, on fête en faisant le plus de bruit possible. A 18 heures précises, les Acadiens, les familles au complet, descendent dans les rues, maquillés et vêtus de costumes particuliers. Ils sortent crécelles et klaxons, cloches et casseroles, sifflets, sirènes et trompettes pour célébrer la fête de l’Acadie en démontrant bruyamment la vivacité du peuple acadien. C’est le Grand Tintamarre !

LE GRAnD tIntAMARRE ACADIEn

Mais la francophonie acadienne n’a pas toujours été festive. Les origines du tintamarre sont dramatique : il faut remonter au Grand Dérangement de 1755, une déportation massive des Acadiens à partir du territoire de la Nouvelle-Ecosse vers la Louisiane. Le Conseil de cette province anglophone du Canada a décidé de se débarrasser des Acadiens afin que ceux-ci ne prennent parti dans la guerre à venir entre la France et l’Angleterre (guerre de Sept Ans). 46 bateaux sont chargés de plus de 13 mille Acadiens que l’on force de cette manière de quitter le Canada. Plus de la moitié périssent lors de la déportation. Les survi-vants se retrouvent dispersés dans plusieurs territoires britanniques, nombre d’entre eux forment la communauté des Cajuns en Louisiane. D’autres revien-nent dans leurt terre natale.

Dans les années 1960, les Acadiens commencent à militer ouvertement pour la reconnaissance de leur langue et leur culture ancestrales. En 1968, à Moncton, ville très francophone mais où le français n’a pas droit de cité, des étudiants parviennent à obtenir une audience du maire, Mr Jones, anglopho-ne opposé à tout bilinguisme. La confrontation attendue est un échec : Jones refuse d’écouter les doléances si elles ne sont pas exprimées ... en anglais. In-dignés, deux étudiants font alors parvenir au maire une magnifique tête de cochon, bien emballée. Traduits devant la justice, ils exigent que leur procès se déroule en français et, suite au refus du juge, portent l’affaire devant la Cour Suprême du Canada. Quoique vaine, cette démarche n’en apporte pas moins une belle notoriété à la cause acadienne : les responsables de la communauté acadienne sont reçus à l’Elysée en grande pompe.

Le temps de la reconnaissance arrive enfin : le Nouveau-Brunswick devient province bilingue. Et en 1999, une cinquantaine de Chefs d’Etat se réunissent à Moncton pour le Sommet de la Francophonie. C’est alors toute la Francopho-nie qui rend hommage au peuple le plus bruyant d’Amérique !

(réd. EK)

Carte du Nouveau Brunswick

Défilé

Grand tintamarre

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Le carnaval de Binche est le plus célèbre de Belgique et figure parmi les plus connus dans le monde. Des visiteurs étrangers (surtout de France, mais pas uniquement...) de plus en plus nombreux viennent dans cette ville wallonne pour assister aux festivités. Le carnaval de Binche a reçu une consécration officielle en 2003, l’année de sa reconnaissance par l’UNESCO en tant que partie du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.

Les événements festifs se font à deux temps : le carnaval proprement dit et la période qui le précède, temps des soumonces. Le commencement du carnaval se situe à 49 jours avant Pâques et les soumonces débutent six semaines avant les trois « jours gras ».

Le carnaval de Binche reste le plus fidèle à la tradition et soumis au codes parmi d’autres car-navals de la la Région du Centre. Ses personnages principaux s’appellent les Gilles : ils dansent au son des airs traditionnels du carnaval (joués par des batteries de cuivres et de tambours – le plus souvent, il y a six tamboureurs par batterie, et une grosse caisse).Les Gilles binchois sortent dans les rues seulement le Mardi-Gras (ce qui n’est pas le cas dans des localités environnantes). Ils sont obligés de respecter certaines coutumes : ne se déplacent pas sans l’accompagnement d’un joueur de tambour au moins, ne s’assoient pas en public, ne sont jamais saouls et sont obligatoi-rement Binchois d’origine...

D’autres personnages, formant les sociétés dites „de fantaisie”, rejoignent les Gilles lors du carnaval : l’Arlequin, le Paysan, les Pierrots. Dans le passé, d’autres sociétés de fantaisie, disparues de nos jours, ont participé aux cortèges du Mardi-Gras - Marins, Princes d’Orient, Mousquetaires, etc.

Culture et coutumes de la francophonie

Carnaval de Binche

Gilles dans leurs masques de cirewww.mondoramas.com/uploads/

voyage/med/

Le moment le plus « intense » du carnaval, c’est le Mardi gras. Les manifestations commencent très tôt, à l’aube (4 heures du matin !) avec le ramassage. Les Gilles se rendent les uns chez les autres pour se rassembler. Ils s’accueillent avec une coupe de champagne. Ils continuent leur route, chaque groupe de Gilles se dirige vers leur local où ils se réunissent pour pren-dre leur petit déjeuner, composé d’huîtres et de champagne, selon la tradition. En fin de matinée, Gilles, Paysans, Pierrots et Arlequins se dirigent vers la Grand-Place pour accomplir le rondeau matinal après avoir revêtu un masque de cire, unique que portent seul le Gille et le Paysan de Binche et qui symbolise l’égalité de tous. Les Arlequins portent eux un masque spécial (les masques viennent selon toute probabilité de la commedia dell’arte. Dans l’hôtel de ville, ils reçoivent du bourgmestre ou parfois d’un invité de marque, des médailles qui récompensent les participations au carnaval (selon les catégories d’âge). Après des danses sur les pavés et un passage au local attitré, chaque Gille rentre chez lui, accompagné d’un tamboureur pour pren-dre un bon repas et se reposer.

Dans l’après-midi, les Gilles et autres sociétés se réunissent pour participer au cortège qui va de la statue du « Paysan » (lieu dit Battignies) à la Grand-Place. Lors du cortège certains Gilles portent des coiffes blanches spéciales avec des plumes d’autruche. Un autre élément à remarquer : des « oranges de Gille » sont distribuées aux gens venus assister au cortège. Les groupes continuent de se promener dans la ville jusqu’au soir et ne s’arrêtent que vers 21 heures. Ils se réunissent alors pour le rondeau final sur la place qui se fait à la lumière des feux d’artifice. Les festivités terminent par l’embrasement de la devise de la ville « PLVS OVLTRE ». Les tambours des batte-ries doivent cesser de jouer avant le lever du soleil, le matin du Mercredi des Cendres.

Site officiel du Carnaval de Binchehttp://www.carnavaldebinche.be/

(EK)

Gilles dans leurs coiffeshttp://blogsimages.skynet.be/

De grands Gilles et de petits Gilleshttp://blogsimages.skynet.be/

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cd. na s. 124

Coin littéraire

Né en 1923 à Anvers. Il est tôt attiré par l’écriture, mais ses débuts sont difficiles. Il s’installe en France, travaille dans une cartonnerie, vit dans des conditions matérielles dures et a du mal à se faire connaître. Lentement, il arrive à publier ses textes. Il participe, avec Jodorowsky, Topor et Arrabal, à la fondation de Panique (1962). Il écrit des articles dans la presse, des essais, des romans et des nouvelles.

Il situe ses textes dans des lieux étranges (labyrinthes, villes mortes... ) où les hommes subissent un destin absurde. Les person-nages de Sternberg ne sont ni des gens riches, ni des ouvriers, mais de simples employés. Ils appartiennent au seul monde qu’il a con-nu et qu’il est en mesure d’imaginer. Avec un humour noir et sarca-stique, Sternberg évoque un univers standardisé, à la manière de Kafka. La mort est d’ailleurs mon unique sujet, en réalité (interview de 1989). D’autres textes plongent dans l’atmosphère de l’érotisme. Parmi ses romans, on citera : La Géométrie dans l’impossible (1953), L’Employé (1958), Le Coeur froid (1974). Ses recueils de nouvelles les plus connus : Contes glacés (1974), 188 contes à régler (1988), Histoires à mourir de vous (1991). Sternberg nous a laissé en tout un millier de nouvelles ( !!!). Il a également écrit pour le théâtre et pour le cinéma (pex. le scénario de Je t’aime, je t’aime d’Alain Res-nais, 1968). Il meurt à Paris le 11 octobre 2006.

Site à visiter : www.guydarol.fr/tag/Jacques+Sternberg

Lire cette opinion de Roland Topor sur les nouvelles de Stern-berg: « Ecrire un roman de plus de 250 pages, c’est à la portée de n’importe quel écrivain plus ou moins doué (...) Mais écrire 270 contes [= Contes glacés], généralement brefs, c’est une autre histo-ire. Ce n’est plus une question de cadence, mais d’inspiration : cela demande 270 idées ».

Et encore celle de Sternberg lui-même : « ... je ne vibre vraiment qu’en écrivant des nouvelles – avec chute et sujets bien précis – et je naufrage généralement au cours d’un roman. D’ailleurs, je n’en lis presque jamais, je m’y ennuie ».

(Ewa Kalinowska)

Jacques STERNBERG

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Culture et coutumes de la francophoniecd. ze s. 123

L’EvadéIl y avait plus de dix jours que le directeur de la prison, ivre de la liberté, tenait tête aux trois mille

détenus qui voulaient absolument l’empêcher de s’évader.Contes glacés,1974

La TimiditéIl avait un tel souci de ne pas causer de dérangement qu’il referma la fenêtre derrière lui, après s’être

jeté dans le vide du haut du sixième étage.Contes glacés,1974

L’allianceIl était séparé de sa femme depuis plusieurs années quand un jour il enleva son alliance qui le déran-

geait. Il avait barré son voilier tout l’été et ses doigts en avaient souffert. C’est alors qu’il vit, à l’intérieur de cette alliance, ces chiffres gravés : 2. 3. 75.

Cela lui fit un choc. Il ne gardait pas le souvenir d’avoir fait graver quoi que ce fût et ne portait cer-tainement pas l’alliance d’un autre.

2. 3. 75. Ces chiffres évoquaient une date, cela paraissait évident. Mais laquelle ? Pas celle de sa naissance en tout cas. Ni celle de son mariage qui s’était déroulé en 1962. Pas davantage la date de sa rencontre avec la jeune femme qui partageait sa vie depuis l’été 71. Et ce ne pouvait pas être non plus la date de sa mort puisqu’on était en 1976 et, de toute évidence, il était toujours en vie. Dès lors, il oublia cette date, ce chiffre.

Avec sa nouvelle compagne, il profitait de tous ses loisirs, hiver comme été, pour faire de la voile, toujours en dériveur, parce que ni l’un ni l’autre n’appréciait les voiliers de croisière.

Un jour, en février, ils hissèrent les voiles par un temps glacial, assez incertain et, le vent ayant passé soudain de force 4 à 7, ils n’eurent même pas le temps d’affaler au moins le foc, et dessalèrent alors qu’ils naviguaient assez loin des côtes. De toute façon, il n’y avait en cette saison aucune surveillance côtière. Ils arrivèrent à redresser une première fois leur voilier qui se coucha sous le vent avant qu’ils n’aient pu remonter à bord. Et cette fois, bientôt épuisés par leurs efforts, ils ne purent le redresser et demeurèrent accrochés à leur épave.

La température de l’eau ne devait pas atteindre 6˚. Le froid les prit bientôt aux aisselles, les paralysa inexorablement et ils moururent d’hydrocution avant d’être repérés par un chalutier qui rentrait au port.

Leur voile portait le matricule 2375.Histoires à mourir de vous, 1991

L’appelIl y avait quinze ans qu’il était sans nouvelles de la femme qu’il avait passionnément aimée. A cette

époque, elle venait d’atteindre ses vingt ans alors que lui allait doubler le cap de la quarantaine. Elle était demeurée le plus grand regret de sa vie sentimentale : elle le fascinait et il la voulait sans oser la prendre ; elle l’aimait à sa façon, secrète et narquoise, mais ne le désirait pas et n’avait jamais cédé.

Par un ami, il croyait savoir qu’elle s’était mariée avec un homme qui s’était tué en moto, puis rema-riée parce qu’elle avait un enfant. Quinze ans d’absence résumés en trois vagues informations.

Jusqu’au soir où elle lui téléphona, sans doute avec l’assurance qu’il n’avait pas dû changer de do-micile.

- C’est moi, dit-elle de cette voix rauque et lasse, vierge de toute sentimentalité qu’il reconnaissait si bien.

Il en eut le souffle coupé, vidé de toute pensée.- Corinne, réussit-il à balbutier.- Oui, Corinne, répondit-elle aussi calmement.Il retrouva son émoi de l’entendre, presque sa fièvre d’autrefois, lui demanda comment elle avait pu

disparaître de sa vie sans un signe, ce qu’elle était devenue, ce qu’elle faisait. Elle lui répondit, sans le moindre effet vocal, qu’elle épluchait des pommes de terre pour accompagner un rôti de veau.

Histoires à mourir de vous, 1991

L’infidélitéIl était amoureux d’une jeune femme si volage, si coureuse, que même s’il l’enfermait dans son ap-

partement, elle le trompait avec tous les ohms de sa chaîne Hi – Fi.Histoires à mourir de vous, 1991

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Coin littéraire

VISAGES DE BREtAGnEEffets de vagues sur les rochersDe hautes et basses maréesPort de l’Orient vu de la mer Goût de l’eau salé et amerMa Bretagne aiméeLa Bretagne inoubliée

La Côte sauvage de QuiberonUne jeune femme nostalgiqueLes rayons de soleils jouantSur les voiliers à l’horizonMa Bretagne magiqueLa Bretagne de vieux temps

Une mouette sur les rocher, pensiveVeillant sa pleine marineGarder ce moment fugitifComme l’a fait poète LamartineMa Bretagne des oragesLa Bretagne de paysages

Des mots clés des vacances bretonnesCrêpes, cidre, fruits de la merLorient, Morbíhan, FinistèreDes maisons en granit sévèreMa Bretagne de Sainte AnneBretagne d’églises romanes

Boire du soleil au Fort BloquéA Carnac voir des menhirsDe leur beauté s’émerveillerLeur mystère éternel toucherLa Bretagne de mon amie Annick,La Bretagne de souvenirs

Voir Concarneau beau et austèreDécouvrir Pont-AvenSa rivière, des maisons fleuriesChristine était gaie, si en vie,Ma Bretagne de fontainesLa Bretagne de calvaires

Le Festival interceltiqueConcert avec ArmelleToutes les rues pleines de gens dansantDe magnifiques danses médievalesMa Bretagne musicaleLa Bretagne éternelle.

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Le célèbre cimetière du Père Lachaise est l’ultime

demeure et un lieu de promenade, verdoyant

et poétique. Allées bordées d’arbres,

sentiers à s’y perdre pour plusieurs heures,

morts illustres, modestes et quasi anonymes,

promeneurs solitaires...Le Père Lachaise

est un lieu de repos, d’histoire

et de méditation.

www.pere-lachaise.com

PÈRE LACHAISE, LIEU DE MÉMOIRE Et DE POÉSIE

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Une nouvelle génération de francophones est déjà là !!!

Le présent numéro du bulletin PROF-EUROPE a été édité avec le soutien de la Délégation des Gouvernements de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne à Varsovie

www.wbri.be

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Francuski.fr, le premier portail participatif du français et de la culture française en Pologne.

Infos pratiques, cours de français, pages culture, le blog associé Rue des Lecteurs pour une info complète

et nos coups de cœur sur le livre français en Pologne,les revues de presse des Bref Culture,

et toutes les vidéos du français près de chez vous, c’est sur Francuski.fr

La France au bout du clic.

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