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Les conférences de l’Institut de l’Elevage
L'acidose ruminale subaiguë
dans les troupeaux de chèvres laitières
Une partie des informations est issue du CASDAR AcID
Jean LEGARTO et Yves LEFRILEUX (Institut de l’Elevage)
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Les définitions de l’Acidose Ruminale Subaigüe
(ARSA),
Les étude épidémiologiques publiées, les
témoignages…
A la recherche d’une méthode de référence et
d’une méthode de routine pour définir l’ARSA :
programme CASDAR AcID,
Quelques réflexions et conclusion.
Plan
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Les définitions de l’ARSA
Définitions physico-chimiques complexes et
variables :
-« Etat prolongé (4 heures / jour), durant lequel le pH
ruminal instantané (ruminocentèse) reste entre 5,6 et 6,0
avant de remonter ».
- « Etat d’un ruminant qui a un pH ruminal moyen
journalier inférieur à 6,2 »
Les définitions ne prennent pas en compte les profils
fermentaires du rumen même si l’instabilité
fermentaire est citée comme conséquence.
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Illustration de quelques définitions pour
vaches (Dragomir et al. 2008, Marguet, 2015)
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Plusieurs méthodes et types de prélèvement
du liquide ruminal Invasive :
ruminocentèse avec canulation ponctuelle ou plus pérenne (sonde crépine standardisée vers crânio-ventral ou sonde-bolus émettrice en test),
Moins invasive : sonde crépine œsophagienne (longueur variable et lieu incertain du prélèvement).
5
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Prélèvement à la sonde œsophagienne
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Des évolutions de pH ruminal moins
connues en caprin
CASDAR AcID
Effet « salivation » de la sonde oesophagènne estimé à +0,7 pH par rapport à canulation (INRA - MoSAR, 2015),
pH caprin plus élevé qu’en bovin (moins de valeurs faibles) mais le seuil de pH à 6,2 peut convenir pour le pH moyen journalier,
Des distributions d’aliments plus fréquentes en caprin qu’en bovin, même si naturellement la chèvre a tendance à faire 2 repas importants :si un seul prélèvement privilégier 4 h après repas du matin (hypothèse de pH le plus faible).
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Par les facteurs de risques ou d’exposition :
alimentation, distribution…
Par les comportements des animaux,
Par la production et la composition du lait
(TB/TP…), les fèces…
Par la clinique et les autopsies…
L’ARSA, mal mesurée, est estimée
indirectement ou à postériori
Les conférences de l’Institut de l’ElevagePrincipaux indicateurs utilisés pour détecter
des suspicions d’ARSAIndicateurs issus de Signes / Symptômes Interprétations A recouper avec : Spécificité avec l’ARSA
L’épidémiologie
Ramollissements des crottes Les consistances en « boudins » ou en
« bouses » sont de plus en plus fréquentes
un niveau d’ingestion élevé et
croissant (transit rapide), fibres non
digérées dans les crottes (difficiles à
observer)
Facteur de risque favorable à
davantage d’AGV dans le rumen et
une pression osmotique plus élevée.
Lien probable avec l’ARSA mais non
quantifié
Diarrhées (dites tournantes ou sporadiques)
Critère d’alerte important de « troubles
digestifs » pouvant se généraliser.
Si la cause alimentaire est avérée, les chèvres
peuvent adopter des comportements correctifs
(moindre ingestion et moins rapide...)
les autres causes de diarrhées (virale,
infectieuse, …) doivent être
considérées
Pression osmotique plus élevée en cas
d’ARSA. Cas d’acidose aiguë possible
étant parfois la conséquence autant
que la cause d’une morbidité
Entérotoxèmies, mortalitésAboutissement possible de « troubles
digestifs »
d’autres indicateurs diagnostiques
décrits dans ce tableau doivent être
recoupés et convergents pour poser le
diagnostic
Non spécifique à l’ARSA mais dans la
continuité de l’acidose aiguë
rapidement létale
Fourbures, déplacements des chèvres plus lents
L’ARSA engendre davantage d’endotoxines,
histamines et leurs passages vers le sang et les
muscles diminuent la vivacité de la locomotion
Les fourbures caprines sont plus
difficiles à diagnostiquer qu’en bovin,
mais les modifications des vitesses de
déplacements « habituels » sont
observables facilement
La production laitière
Baisse du TB de plus de 2g/l par rapport à un TB
« normal » et TP maintenus.
La composition du lait du tank permet cette
observation
La diminution de la synthèse des AG courts et
moyens dans la mamelle est liée à une baisse
du C2/C3 ruminal et explique une baisse du TB.
L’effet inhibiteur du C18 :1 t10 (ration
amylacée) est moins avéré en caprin qu’en
bovin.
Pour bien interpréter ces variations ; il
faut bien connaitre le « TB normal »
qui est celui corrigé du stade, de l’effet
« types d’aliments », saison, mode de
prélèvement de l’échantillon
Variabilité journalière supérieure à +/- 5%Des phénomènes comportementaux
d’autocorrection de l’ingestion à la baisse suite
à un épisode d’ingestion élevée est une des
causes possibles de la variabilité des ingestions
engendrant celle des productions
Cette variabilité doit être reliée à celle
de l’ingestion avec parfois un décalage
d’une ou deux traites
L’interprétation de la variabilité des
productions et des ingestions n’est
pertinente que si les pratiques et
l’alimentation sont constantes dans le
temps.
L’ingestion totaleVariabilité journalière de plus de 15% non
expliquée par d’autres causes
L’ingestion des
concentrésRefus de consommation fréquents non
expliqués
La présence notable de refus de concentrés
révèle une perte d’appétit et un
dysfonctionnement digestif important. Il peut
s’agir d’un phénomène d’autocorrection suite à
un épisode assez généralisé d’ARSA.
Les causes de mauvaises palatabilité
liées aux aliments doivent être
recherchées et corrigées
Il s’agit d’agir comme si le lien avec
l’ARSA était avéré. La réduction des
concentrés s’impose sans
déséquilibrer fortement la ration pour
autant.
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Par exemple l’approche alimentaire à 2 niveaux:
la chèvre,
le troupeau,
Variabilité individuelle des ingestions, des
comportements et de l’auto-correction /
résilience,
Difficulté de bien connaître les compositions
fines des rations mais il faut parfois rester avec
les données de base connues…
Une approche de terrain par recoupement
mais non étalonnée
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Les concentrés, les quantités (+), les
distributions (+)
La formulation des composés (-)
Les fourrages,
La structure « qualitative » ou fibrosité physique
des fourrages :
foin (+) / ensilages (-)
En « alimentation + distribution » ce qui est
connu et ce qui l’est moins…
Les conférences de l’Institut de l’ElevageDes indicateurs rationnement « sécurisés »
Indicateurs de
rationnement
Seuil à respecter
pour diminuer
l’ARSA
Conditions de validité
pour troupeau ou lot
Obtention en élevage A interpréter en recoupant
avec d’autres indicateurs
complémentaires
Fourrages / concentrés (%
en MS)
> (50/40)
Distributions et accès
maîtrisés pour garantir le
respect par 95 % de
l’effectif du troupeau
Facile et fiable si les
distributions sont maîtrisées
Voir la fibrosité physique du
fourrage et la vitesse de
dégradation des concentrés
Quantité de fourrages longs
ingérée (kg MS/j
>0,2 kg/j paille
ou > 0,5 kg/j foin
Estimation difficile lors des
distributions en balle entière
Critère pertinent pour les rations
riches en concentrés ou avec des
fourrages très feuillus ou souples
Parois totales (NDF) issu des
fourrages (% MS ingérée)
>30 Connaissance assez facile du
NDF par analyse (Van Soest ou
SPIR) ou par recoupement avec
des valeurs de tables
Valable pour des rations dont la
teneur en Amidon rapide,
pectines et sucres < 20 %
Parois totales (NDF) de la
ration ingérée (en % MS
ingérée)
>35 Valable pour des rations dont la
teneur en Amidon < 25 %
Amidon total de la ration
ingérée (en % MS)
<25 Teneur non indiquée pour les
concentrés composés du
commerce, analyses coûteuses
Fonction du NDF de la ration et de
la vitesse de dégradation ruminale
des amidons (DT, a)
Amidon dégradable (<4 h) +
pectines + sucres (% MS)
<45 Difficile à évaluer avec les
données disponibles en élevage
Fonction du NDF issu des
fourrages
Quantité de concentrés par
distribution
<400 g si céréales Si formulation sécurisée du
concentré (fibres +
substances tampons), le
seuil peut être augmenté
de 100 à 300 g
Facile Fonction de la vitesse d’ingestion
(élevée à jeun et sur auge sans
fourrage) et de la régularité
linéaire de la distribution
Place à l’auge >=1 place / chèvre Facile Le blocage des chèvres lors des
distributions améliore
l’homogénéité des ingestions
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
30 novembre 2009 Journées laitières 64 et 40
Facteurs de risques Facteurs de
sécurisation
MSI
MSrdég
Rapidement
dégradable
+- Fibres physiques
efficaces
pH 6.2
Amidon rapide + sucres
totaux + pectines
Parois totales (NDF)
des fourrages
Amidon rdég + Sucres totaux + pectines
--------------------------------------------------- < 1Parois totales des fourrages
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Assez peu d’enquête terrain sur l’ARSA
RAPPEL : pas de Gold standard,
suspicion par recoupement des facteurs de risques ou d’exposition à l’ARSA
avec des signes extérieurs (épidémiologiques, comportements, composition
majeure du lait…)
autopsie post-mortem (nécroses, kératinisation des muqueuses ruminales…)
Peu d’enquête épidémiologique en caprin :
-- étude dans le 79 : Bousquet, C.A., 2005 : (57% troupeaux
atteints et 14 % des chèvres),
-- enquête UMT SPR / Inosys 2010-2011(le syndrome « mort
subite, entérotoxémie, acidose » représentait 17% de la mortalité
et 7 % des causes de réforme subies),
-- enquête OMACAP : 2014,
-- enquête AcID : 2015,
-- sans doute d’autres non publiées.
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
OMACAP 2012, étiologie suspectée
Caprinov, 2012
15
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
OMACAP 2014,
Prévalence estimée du cas « Acidose-Entérotoxémie » pour les BSE 2012-2013 : 27%
des élevages
Sur un échantillon de 145 élevages visités en 2010-2011, la prévalence estimée était
de 20%
Parmi les 29 élevages identifiés à problème en2012 et 2013, 10 élevages avaient desproblèmes récurrents et non résolus en 2014
lors des entretiens avec les vétérinaires.
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Programme plus complet que l’approche
« classique » de l’ARSA avec la recherche d’une
méthode de référence et d’une détection de
l’ARSA à partir de la composition du lait en
routine,
2014 à 2017
CASDAR AcID : 94 élevages enquêtés
Les conférences de l’Institut de l’ElevageCASDAR AcID:
2014 à 2017
PROGRAMME AcID
UMR PEGASE
UMR MoSAR
UMR IHAP
CasDAR
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Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Enquêtes quantitatives et qualitatives en élevages caprins
• Zone géographique de l’étude • Protocole d’échantillonnage des élevages
Objectif : 100 enquêtes
691 troupeaux au CL National
Stratifications au
hasard
Système
d’alimentation
+
Effectifs d’élevages
par ECEL
Multicritères
Taille , pâturage
Supplémentation
MG
Profil éleveur
Liste : 120 élevages caprins
CASDAR AcID
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Description générale
• -- période de juin à juillet 2015 : épisodes de fortes températures
• -- 3,02 kg lait/j TB faible de 32,0 g/kg, TB/TP = 1,05, 38 % des taux inversés
• -- 2,77 kg MS/j, 1,2 kg MS de concentrés
• -- peu de pratiques à risques
• -- morbidité et mortalité moyennes
Journées mai 2016 SNGTV à Nantes
20CASDAR AcID
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QUELQUES INDICATEURS
Facteur de risque Enquête moyenne Enquête Q3 ou Q1
UFL / kg Msi >0,88 0,87 0,92
% amidon + sucres >25% 18,0 21,7
% concentré MSr >55% 43 48,7
Kg concentré / j MS
>1,5 1,19 1,36
% NDF fourrage MSr
<25% 28 25,2
Kg fourrage longs /j en MS
<0,5 0,97 0,44
Nbr de repas /j concentréfourrage
>7 4,11,5
Max 10
Kg concentré / repas
>0,4 0,42 2,7
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
Signes associés à l’ARSA
• Morbidité totale entre CL t0 et CL t1 =3,20 %
→ Cas de diarrhées < 2 chèvres/lot
• Mortalité totale entre CL t0 et CL t1 = 0,35 % < 1
chèvre/lot
• Examen des fèces
Fèces normales
> 50 % des lots
Fèces « en bouse »> 23 % des
crottes observées
• Observation rumination : suffisante dans 80 % des lots
22
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
L’ARSA ET L’OPINION DES ÉLEVEURS
• 22 % ne se prononcent pas
• 58 % déclarent « pas d’ARSA » le dernier mois
• 20 % en déclarent
• 66 % associent l’ARSA à des diarrhées du type tournantes
• 16 % notent le ramolissement des crottes comme indicateurs
• Le TB, la PL…cité que 3 fois…
23CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
EN PLUS DE L’ENQUÊTE : MESURES IN VIVO DANS
LE RUMEN DES CHÈVRES ET ANALYSES DU LAIT
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’ElevageProgramme CASDAR AcID plus complet
à la recherche d’une méthode de référence
Prédire l’état d’acidité du rumen à partir
de la composition du lait
Les fondements physiologiques sont
avérés mais quelles méthodes d’analyses
utiliser ?
-- de référence : CPG mais coûteux,
-- de routine : SMIR mais très imprécis.
PREDICTION
25CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
26
C2/C3 ruminal, flore ruminale et profils AG du lait
AG impairs
∑ à partir du C3 (ou du C5)
AG pairs
∑ à partir du C2 (ou du C4)
AG anteiso
Flore amylolitique
AG iso
Flore cellulolitique
Diminution du pH ruminal /
changement populations
bactérienne
Lipolyse et biohydrogénation
des AG (saturation) ↘
C18:0 ↘Intermédiaire C18:1trans ↗C18:1 trans10 et trans11
26CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’ElevageEn CPG on retrouve ces liens mais
avec une faible détermination• Le pH du rumen n’est pas prédit par le profil AG
(CPG) du lait (r² de 0,04 à 0,12)
• Le C2/C3 du rumen est prédictible à partir de « AGP/AGI » et « AGiso/AG anté » mais aussi à partir du « TB/TP » mais r² = 0,4, ETR=15%
• Les supplémentations en MG alimentaires brouillent le profil AG du lait
• La traite et le protocole de prélèvement du lait (matin, soir, jour) modifient le TB et le TB/TP du lait
27CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
En méthode de routine SMIR du lait, les liens avec le rumen sont mauvais
• Iso/anté iso non prédits en SMIR
• AGP / AGI mal prédit même pour une mise en classe
• La prédiction directe du C2/C3 ruminalpar le SMIR du lait :-- peu de données (220)-- C2/C3 caprin plus élevé qu’en bovin (1 point), effet fort du rationnement + mode de distribution sur le C2/C3 C2/(C3+C4) moins variable-- très faible valeur de prédiction des vrais positifs VPP de cette méthode
CASDAR AcID
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Prédiction du C2/C3 ruminal ) partir du lait de chacune des chèvres en MIR
C2/C3 moyen =
4.22
ET = 0.40
• Continue • Binaire « ARSA OUI » : C2/C3
< 3,4
« ARSA NON »
→100 animaux prédits en ARSA (11 élevages)
CASDAR AcID
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Quantification et hiérarchisation des facteurs de risque de l’ARSA à partir des
prédictions
• ANOVA multifactorielle : Variable à expliquer = prédiction continue C2/C3 (55% de la variabilité
prédite)
concentrés < 41 %
Fourrages grossiers > 1 kgConcentrés > 55 %
Fourrages grossiers < 0,5 kg
(-) 0,61
C2/C3 moyen en MIR = a TP + b PF2 + c Stade de lactation + d
Système d’alimentation + R
Relation C2/C3 ET TP R² = (-) 0,34
Précoces et moyens
< 249 j
- 0,23 à - 0,27
Très tardifs
> 350 j
Ensilage de maïs
- 0,73
Foin
C2/C3
C2/C3
C2/C3
4 critères retenus, parmi une cinquantaine, pour expliquer
l’indicateur fermentaire ruminal retenu : C2/C3 :
-- TP du lait – Profil de fibrosité physique
– stade de lactation – Régime alimentaire CASDAR AcID
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Variables de profils alimentaires
Profils nutritionnels
Profils de fibrosité
Profils de distribution
PN1
PN2
Indicateur 1
Densité énergétique
% amidon
% amidon
% concentrés
Kg concentrés/j/chèvre
Indicateur 2
Niveau d’ingestion
% couverture besoins en UFL
% NDF f
Kg fourrages grossiers
Nombre repas concentrés/j
PF1
PF2
PD1
PD2 Première distribution de concentrés : à jeun et sur auge propre
+
+
+
+
+
PF2 : le profil de fibrosité construit à partir d’éléments
connus de l’éleveur
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
PF2
Modalités de risque d’ARSA :
• Le plus élevé + +
• Le plus faible - -
+ +
- -
% concentrés MSI
Kg
fourrages
grossiers
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
CE C2/C3 N’EST PAS EXPLIQUÉ PAR
• La PL, le TB et le TB/TP
• La race, le rang de lactation
• Les pathologies, les comportements observés
• Les profils nutritionnels, les profils de distribution
• Les profils de fibrosité « estimés »
• …
CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
PRÉDIRE L’ARSA À PARTIR DE LA
COMPOSITION DU LAIT N’EST PAS ENCORE AU
POINT
• La prédiction de l’ARSA en routine à partir de la composition du lait n’est pas assez fiable (comme en vache),
• Vu les enquêtes en élevage, a-t-on beaucoup d’ARSA dans les troupeaux caprins suivis par les ECEL ?
• Beaucoup de prévention de l’ARSA a déjà eu lieu :-- recommandations nutritionnelles et de distributions-- des concentrés du commerce sécurisés…
Pourtant les autopsies
révèlent encore des signes
d’acidose dans les
muqueuses !
34CASDAR AcID
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
L’ARSA : RESTE UN CONCEPT
IMPRÉCIS
• Affection digestive d’origine ruminale ?• Trouble digestif d’origine métabolique ?• Syndrome acidosique chronique
ou fugace ?• ….• Une définition excessive avec de la fausse
précision n’est pas un problème s’il n’y a pas de surmédication, s’il n’y a que de la prévention,
• Mais on fait parfois travailler un peu plus les éleveurs en ne conseillant pas des simplifications
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
MERCI DE VOTRE ATTENTION
Les conférences de l’Institut de l’Elevage
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