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1 Liste des abréviations PDM : Préparation De Masse I E : Indice Environnementale T PA : Transport des Approvisionnements de l'Atelier CSA : Conditionnement et Stockage des Approvisionnements BSB : Broyage et Stockage de la Barbotine I M : Intervention Mécanique N : Nettoyage ASP : Atomisation et Stockage de la Poudre QSE : Qualité Sécurité Environnement ISO : International Organization for Standardization SME : Système de management de l’environnement

Rapport final elmouftaquir iliace 4

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Page 1: Rapport final elmouftaquir iliace 4

1

Liste des abréviations

PDM : Préparation De Masse

I E : Indice Environnementale

T PA : Transport des Approvisionnements de l'Atelier

CSA : Conditionnement et Stockage des Approvisionnements

BSB : Broyage et Stockage de la Barbotine

I M : Intervention Mécanique

N : Nettoyage

ASP : Atomisation et Stockage de la Poudre

QSE : Qualité Sécurité Environnement

ISO : International Organization for Standardization

SME : Système de management de l’environnement

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2

Liste des Tableaux Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise……………………………………….…....8

Tableau 2 : Echelle de gravité…………………………………………………...….30

Tableau 3 : Echelle de l’exposition………………………………………………….31

Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts……………………........31

Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec

leurs aspects…...……………………………………….…………………………....32

Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage

des matières premières….………………………………………………………...36

Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage

de la barbotine……………………………………..…………………...…………...39

Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage

de la poudre………………………………………………………………………...42

Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM ……..…44

Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier PDM……...49

Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et

impacts environnementaux de l’atelier ………………………………………….56

Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration……………………………......63

Page 3: Rapport final elmouftaquir iliace 4

3

Liste des Figures

Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME…………………………………………..9

Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME………………..10

Figure 3 : Tambour broyeur………………………………………………………………..12

Figure 4: Atomiseur…………………………………………………………………………13

Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME ………………………………..…14

Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME…………………………………………15

Figure7: Application de type sérigraphique……………………………………………….16

Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux……………………………………………..28

Figure 9 : Etape de déroulement du projet………………………………………………...31

Figure10 : Lieu de stockage des argiles rouges et violettes……………………………….34

Figure11 : Lieu de stockage du reste la matière première……………………………….34

Figure 12 : Site final de stockage des MP………………………………………………….35

Figure 13 : Les entrepôts de la bascule……………………………………………………35

Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère…………………….……………..46

Figure15 : Déchets solides des industries………………………………………………….46

Figure 16 : Répartition des aspects par priorité…………………………………………..57

Page 4: Rapport final elmouftaquir iliace 4

4

Liste des Annexes

Annexes 1 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie stockage et

dosage des matières premières……………………………………………………...67

Annexes 2 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie broyage et

stockage de la barbotine……………………………………………………………69

Annexes 3 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie atomisation et

stockage de la poudre………………………………………………………………..72

Page 5: Rapport final elmouftaquir iliace 4

5

Avant Propos

A la Faculté des Sciences et Techniques de MOHAMMEDIA, et dans le cadre de notre

formation du Master en Sciences et Techniques Management de la Qualité, Hygiène, Sécurité

et Environnement, les étudiants sont amenés à réaliser des projets de fin d’études en faisant

des stages dans les entreprises.

Le monde de travail est très bénéfique et indispensable pour compléter la formation théorique

et acquérir des connaissances nouvelles tant sur le plan professionnel que humain en prenant

parti mentalement et physiquement aux différentes activités effectuées dans l’entreprise.

Ce travail a été effectué au sein de la direction QSE de Multicerame, entreprise industrielle

située à Berrechid, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des carreaux en

céramique pour le revêtement sol et mur.

Notre projet de fin d’étude s’intitule :

« Contribution à l’analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier

préparation de masse au sein de Multicerame ».

Page 6: Rapport final elmouftaquir iliace 4

6

Introduction

Il est unanimement reconnu actuellement que le seul modèle viable du développement est

celui du développement durable intégrant la dimension environnementale au sein du

processus de développement socio-économique.

Si cette approche reste un objectif difficile à atteindre pour la majeure partie des nations, elle

l’est encore d’avantage pour un pays en développement tel que le Maroc. L’équation à

résoudre est en faite compliquée et le droit à l’erreur n’est pas admis.

Dans cette optique, Multicerame, certifiée ISO 9001 version 2008 depuis Mai 2011, s’est

engagée dans cette démarche d’intégration de la composante environnementale et projette de

mettre en place un système de management environnementale.

Ainsi, dans le présent travail nous nous somme intéressés à l’analyse des aspects et impacts

environnementaux, l’évaluation de ces derniers et la proposition des actions d’amélioration

visant à éliminer ou réduire les impacts significatifs.

Le présent projet de fin d’étude est structuré comme suit :

La première partie sera consacrée à la présentation de l’entreprise ainsi que le cadre

général du travail entrepris.

Au niveau de la deuxième partie, nous détaillons les différentes étapes menées pour

l’analyse des aspects et impacts environnementaux au sein de l’atelier de préparation

de masse.

Les principales conclusions de ce travail sont présentées à la fin du présent rapport.

Page 7: Rapport final elmouftaquir iliace 4

7

CCChhhaaapppiiitttrrreee III :::

.

Revue Bibliographique

I)-Présentation de la société MULTICERAME

II)- L’état de l’environnement au Maroc

III-Principaux problèmes environnementaux liés à

l’industrie des céramiques

Page 8: Rapport final elmouftaquir iliace 4

8

I)- Présentation de la société MULTICERAME :

1) - Historique :

MULTICERAME est une société SARL qui sise à Berrechide démarrée en 2006, qui se veut

telle une plate forme internationale spécialisée dans la fabrication et la commercialisation

d’un carrelage de prestige à base de pâte rouge.

L’objectif de MULTICERAME est de satisfaire les attentes du marché de revêtement haut

standing, en produit de qualité, fiable, innovateur et haut de gamme.

2)-Fiche technique de l’entreprise :

Dénomination Sociale MULTICERAME

Forme Juridique Société SARL

Nationalité Marocaine

Capital Social 100.000.000 DH

Siège social et usine Km 4, route de Khouribga

Date de Création 2006

Activité Production carreaux Mur/Sol

Effectif 170 personnes

C.N.S.S 6729670

Banque BMCI, BP, BCM, WB

Principaux distributeurs CERABATIM, IBNOU BACHIR

Clientèles Marché national et international

Patente 55860743

Téléphone ( 212)522713370/71

Fax (212)0522337456

E-mail [email protected]

Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise

Page 9: Rapport final elmouftaquir iliace 4

9

Directeur Général

Directeur commercial

Directeur Technique

Responsable Four

Responsable Maintenance

Responsable Presse

Responsable Production

Responsable PDE

Responsable PDM

Contrôleur

gestion

Responsable

informatique

Responsable

QSE

Resp. Labo Artistique

Chef

comptable

Responsable R-

H

3)- Domaine d’activité de la société :

L’activité principale de la société MULTICERAME consiste à la production et la

commercialisation des carreaux céramiques.

Elle détient une gamme très riche et très diversifiée de carreaux céramique pour le mur et

pour le sol. Elle produit essentiellement deux types de carreaux :

Carreaux de mur, préparés par mono poreuse.

Carreaux de sol, préparés par mono cuisson.

4) -Organisation de la société :

4.1 Organigramme de l’entreprise

Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME

Figure 1Figure 2

Page 10: Rapport final elmouftaquir iliace 4

10

Stockage de la matière première

Préparation de la formule

Broyage par voie humide

Stockage de la barbotine

Atomisation

Stockage de la poudre dans les silos

Mise en forme des carreaux par

pressage

Emaillage et sérigraphie ou polymère

Triage et emballage

Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME

Séchage

Argile rouge

Argile violette

Sable

Chaux

Feldspath

Préparation

des émaux et

couleurs

Cuisson dans un four à bi canal

M

O

N

O

P

O

R

E

U

S

E

C

A

R

R

E

A

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X

M

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M

O

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C

U

I

S

S

O

N

C

A

R

R

E

A

U

X

S

O

L

5)- Procédé de fabrication:

Page 11: Rapport final elmouftaquir iliace 4

11

5.1 Préparation de la poudre atomisée :

5-1)-1 Préparation de la formule:

Pour la confection de la pâte, l’industrie céramique fait appel à des matières premières très

variées qui peuvent être classées en trois catégories qui sont :

Matières plastiques.

Matières dégraissantes.

Matières fondantes.

En général, les matières premières utilisées dans la préparation du tesson des carreaux

céramiques à MULTICERAME sont: les argiles violettes et rouges (matières plastiques), le

sable (matière dégraissante), la chaux (matière fondante) et la casse (en cas de besoin), la

composition de la formule diffère selon s'il s'agit des carreaux de mur (monoporeuse) ou de

sol (monocuisson).

Pour la formule monoporeuse:

On utilise:

Les argiles rouges;

Les argiles violettes;

Le sable;

La chaux.

Pour la formule monocuisson :

On utilise:

Les argiles rouges;

Les argiles violettes;

Le sable.

Les différentes matières sont mises dans des trémies de stockage, une fois pesées elles se

dirigent vers la trémie PDM qui alimente le broyeur.

Page 12: Rapport final elmouftaquir iliace 4

12

5-1)-2 Broyage:

C’est une opération qui s’exécute dans des broyeurs qui fonctionnent par frottement,

écrasement et percussion. Il s’agit en effet de produire à partir des matières premières

transportées et de l’eau sans oublier les défloculants, une suspension appelée la barbotine.

Celle-ci est caractérisée par un ensemble de paramètres qu’il faut respecter ; notamment : la

densité, la viscosité et le refus.

Le mélange des matières premières est broyé à l'eau mélangée avec le défloculant dans un

broyeur qui travaille en continue, ce broyeur est constitué de deux chambres, chaque chambre

est remplie de billes d'alumine servants comme des corps broyant, la première chambre

contient des billes de 60 mm de diamètre alors que la deuxième contient des billes de 30mm.

Le remplissage du broyeur se fait de telle sorte que le niveau vide soit de 10%, puis on

ajoute les matières à broyer avec la quantité adéquate d’eau et de défloculant, l’ensemble

(corps broyant et matières à broyer) ne doit pas dépasser 90% du volume total du broyeur.

Le broyage consiste en la réduction des dimensions d'un composé solide. Il peut se faire par

voie sèche ou par voie humide. C’est cette dernière technique qui est utilisée à

MULTICERAME.

Lorsque la barbotine sort du broyeur, elle passe dans un tamis, puis elle se pompe à d'autres

tamis à 2 toiles de 110 µm pour enlever le refus ensuite elle passe à travers un tamis de 60

µm. A ce moment des contrôles de densité, de viscosité et de refus sont effectués .

Figure 3 : Tambour broyeur

Page 13: Rapport final elmouftaquir iliace 4

13

La barbotine est pompée ensuite et stockée dans des cuves souterraines (MULTICERAME

dispose de 6 cuves souterraines, trois pour la barbotine destinée à la monocuisson et trois

pour la monoporeuse.), elle est maintenue sous agitation continue dans la cuve de service afin

de préserver l’homogénéité de la barbotine.

5-1)-3 Atomisation:

L’atomisation ou la pulvérisation est un processus qui permet de transformer une barbotine en

vue d'obtenir une poudre. La barbotine stockée dans les cuves est acheminée vers l’atomiseur

grâce à des pompes à membranes après son passage par des tamis.

Elle est pulvérisée à la sortie des buses à l’intérieur de l’atomiseur sous forme d’un brouillard.

Ce brouillard est soumis à un contre courant d’air chaud (de 450 à 500°C) ce qui permet de le

sécher en grande partie et de récupérer en bas de l’atomiseur la poudre atomisée.

Les particules très fines sont aspirées par des ventilateurs et dégagées soit sous forme de

fumés vers l’extérieur à travers la cheminée, soit sous forme de poudre récupérée par les

cyclones, qui permettent aussi l’homogénéisation de la chaleur dans toute la chambre.

Les particules grossières tombent directement dans le fond de la chambre, l’ensemble des

grains grossiers et fins est acheminé vers les silos de stockage à l’aide des bandes

transporteuses, le stockage dure au moins 24 heures avant le pressage, pour

l’homogénéisation de l’humidité (4-5%).

Figure 4: Atomiseur chez MULTICERAME

Page 14: Rapport final elmouftaquir iliace 4

14

5.2 Pressage:

La mise en forme des carreaux céramiques est réalisée par pressage de la poudre dans des

moules à l’aide d’une presse hydraulique. Le pressage s'effectue en deux étapes :

Premier pressage: permet de chasser l’air piégé entre les grains et de

donner la forme désirée aux carreaux.

Deuxième pressage: permet la compactassions finale des carreaux.

La poudre, à répartition granulométrique et teneur en eau bien définies, obtenue lors de

l'atomisation est injectée dans les moules qui lui donnera le format désiré pour obtenir un

carreau de compactassions appropriée.

Le carreau cru ainsi obtenu a une résistance qui lui permet d'être transporté et de passer aux

différentes étapes de fabrication. Le ramasseur de presse a la fonction de réceptionner les

carreaux qui sortent des moules de la presse, de les parachever, basculer, brosser puis de les

envoyer à la phase de séchage.

Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME

Page 15: Rapport final elmouftaquir iliace 4

15

5.3 Séchage:

Les produits « crus », c’est-à-dire n’ayant pas encore subi de traitement thermique, doivent

perdre une bonne part de l’eau qu’ils contiennent avant d’être cuits. En effet, la réalisation

d’une cuisson d’un produit céramique « cru » conduit à un risque plus grand de fissuration et

d’éclatement de la pièce céramique.

D’une façon générale, le séchage des carreaux est réalisé progressivement en contrôlant deux

paramètres primordiaux : la température et le degré d’humidité du milieu du séchage. Ce

dernier s'effectue dans des séchoirs dans lesquels les produits progressent lentement dans des

zones possédant des caractéristiques de température et d’humidité bien spécifiques.

Un cycle de séchage débute toujours par une atmosphère chaude et très humide qui permet

une évaporation aisée de l’eau contenue dans l’argile avec des tensions internes faibles au

niveau de la structure solide. Le séchage des pièces doit être minutieusement contrôlé pour

éviter les fissurations, les retraits différentiels importants et les distorsions des pièces. Le rôle

du séchage est d’augmenter la résistance à la flexion du carreau pour qu’il puisse parcourir la

ligne d’émaillage.

Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME

5.4 Emaillage :

Les carreaux sortent du séchoir avec une température de 90 à 100 °C, passent à la ligne

d’émaillage et de coloration, cette étape reste extrêmement importante, car c’est elle qui va

donner l’aspect externe des carreaux.

Page 16: Rapport final elmouftaquir iliace 4

16

Les carreaux subissent plusieurs applications à ce niveau, d’abord l’engobe puis l’émail et en

fin le décor.

5- 4-1) -L’engobe :

C’est une barbotine préparée avec (des frittes, kaolin, zirconium, néphéline…), son rôle est

de masquer la couleur rouge du tesson, de corriger sa surface en la rendant plus lisse et

d’assurer l’adhésion email-tesson.

5- 4-2)-L’émail :

C’est un mélange de frittes (produits silicatés vitreux obtenus par fusion d’un mélange de

divers minéraux ou de composées chimiques, après refroidissement en aboutit à des verres

complexes constitués de plusieurs oxydes), de matières complémentaires (kaolin), d’additifs

et d’eau.

Le rôle de l’émail est de rendre les surfaces lisses et plus agréables visuellement et

d'améliorer de façon notoire de nombreuses propriétés techniques importantes du produit à

émailler (par exemple, sa résistance mécanique, sa résistance aux produits chimiques).

Figure7: Application de type sérigraphique

5-4-3)- Décoration :

C’est la coloration du carreau émaillé, grâce à des machines de sérigraphie ou

d’impression (kerajet imprimante d’impression des carreaux).

Page 17: Rapport final elmouftaquir iliace 4

17

5.5 Cuisson:

La cuisson permet de consolider thermiquement une céramique en un corps dense composé de

grains fins et uniformes. On l'associe régulièrement à une agglomération ou à une

densification des particules de la céramique. Une cuisson conventionnelle est accomplie à

environ deux tiers de la température de fusion des matériaux à pression atmosphérique.

Elle a lieu dans un four à gaz, constitué des zones suivantes :

Zone de séchage

Zone de préchauffage

Zone de cuisson

Zone de refroidissement

5. 6 Triage:

C’est l’opération finale du procédé de fabrication des carreaux, elle consiste à contrôler la

planéité, la dimension ainsi que l’aspect des carreaux Ce service dispose de plusieurs

machines automatiques qui assurent l'acheminement du carreau de sa sortie du four jusqu'à

son emballage. Ce service est divisé en plusieurs unités:

Le testeur: évite le passage des carreaux en cas de choc thermique.

Contrôle de nuance: trois nuances sont données: normal (carreaux témoins), claire et

foncée.

Table de trieuse: contrôle de la nuance des carreaux et les défauts majeurs au niveau de

l'aspect général des carreaux.

Appareil calibre/plannar: Contrôle des dimensions des carreaux; ainsi que le contrôle de

la concavité et de la convexité des carreaux, par rapport au seuil installé dans l'appareil.

Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux

Page 18: Rapport final elmouftaquir iliace 4

18

II)- L’état de l’environnement du Maroc :

Introduction :

La protection de l’environnement, c’est d’abord une conscience sociale, suivie d’une volonté

politique, et enfin une mobilisation de tous les moyens socio-économiques tant au niveau

national qu’international. Ce processus complexe dépend fondamentalement d’un levier

commun : la connaissance et l’information.

Connaître l’environnement, suppose une description scientifique et objective de ses

principales composantes en prenant en considération leur évolution en fonction des réalités

sociales et économiques. Cette première étape est nécessaire afin qu’on puisse appréhender

les problèmes de l’environnement, prendre les décisions adéquates et convaincre l’ensemble

d’y adhérer.

1. Les milieux physiques :

L’eau:

Les ressources hydriques dont dispose le Maroc sont limitées. Les ressources en eau

renouvelables sont évaluées à 29 milliards de. m³ /an, soit un peu plus de 1000

m³/hab./an..L’eau déjà rare, est aussi soumise à l’augmentation continue des besoins, due à

l’évolution rapide de la population, à l’amélioration du niveau de vie, au développement

industriel et à l’extension de l’agriculture irriguée.

Ces pressions sur les ressources en eau s’accompagnent d’une dégradation croissante et de

plus en plus grave de leur qualité.

L’accroissement rapide de la demande en eau ainsi que la dégradation continue de la qualité

des ressources vont inévitablement accentuer les tensions entre utilisateurs et accélérer, à

terme, l’épuisement des ressources.

Au Maroc, la confrontation des ressources en eau mobilisables et des besoins de l’agriculture,

de l’industrie et de la population annonce un déficit général en 2020.

Dans certaines régions, cette comparaison annonce à court terme, un «stress hydrique»

prononcé, dû à l’inégale répartition des ressources. En 1990, la dotation annuelle moyenne en

eau par habitant était de 800 m3. En 2020, elle ne serait que de moitié, soit 400 m³.

Page 19: Rapport final elmouftaquir iliace 4

19

Pour satisfaire les besoins en eau des différents secteurs, en constante évolution, des

investissements d’un coût excessif seraient nécessaires et doivent être pris en charge par l’état

et par le consommateur ainsi qu’une application de la réglementation en vigueur.

L’air :

Les activités humaines génèrent des rejets gazeux et des substances polluantes qui affectent la

qualité de l’air et les équilibres climatiques. Ces émissions provoquent une dégradation de

l’air, qui entraîne un danger pour la santé publique, et cause des dommages au milieu naturel.

L’importance des effets de ces polluants dépend des conditions météorologiques.

L’augmentation des besoins énergétiques nécessaires pour le développement industriel et

urbain pose des problèmes à deux échelles :

Au niveau local, il s’agit de la pollution urbaine (industrielle et automobile) perçue par

tous, en raison de ses manifestations évidentes sur la qualité de vie et la santé des

populations, notamment dans les grandes agglomérations et les zones industrielles ;

Au niveau planétaire, il s’agit de l’effet de serre qui est à l’origine des changements

climatiques et de l’appauvrissement de la couche d’ozone.

L’intérêt que porte le Maroc à ces problèmes n’est pas seulement motivé par le respect des

engagements internationaux, mais aussi parce qu’il est l’un des pays où les risques potentiels

des changements climatiques sont les plus importants, à cause de sa position géographique. Il

est important que le Maroc lutte contre la pollution de l’air par les moyens réglementaires

techniques et financiers. Ce qui permettra d’améliorer le rendement des matières premières,

d’économiser l’énergie et d’augmenter la productivité du travail.

Le sol :

Les sols constituent une ressource naturelle et le support de l’ensemble des activités

économiques. Leur rôle est particulièrement déterminant en agriculture. La dégradation des

ressources en sol résulte des effets synergiques du climat, de l’agressivité de certaines

conditions naturelles, et surtout des activités humaines exercées sur des sols généralement

fragiles et peu fertiles. Toute activité agricole, forestière et pastorale doit contribuer, afin

d’assurer un développement durable, au maintien de ce capital naturel, à l’amélioration de sa

productivité et à la préservation de l’environnement.

Au Maroc, les sols sont très diversifiés puisqu’ils se sont développés sur différents substrats

géologiques et dans divers contextes climatiques, topographiques, et biotiques. Les études

d’inventaire et de cartographie des sols ne couvrent actuellement que 20% du territoire

national.

Page 20: Rapport final elmouftaquir iliace 4

20

Les sols marocains sont généralement fragiles, à l’exception de ceux des grandes plaines

alluviales. Cependant, même dans les zones humides, les sols restent fragiles, s’ils sont

surexploités.

Nous pouvons conclure que les ressources en sols subissent une pression excessive. Les

causes de cette pression sont liées au contexte naturel défavorable et au déséquilibre entre la

disponibilité des ressources naturelles limitées et les besoins d’une population sans cesse

croissante.

2. La biodiversité du milieu naturel :

Le Maroc dispose d’une position géographique particulière qui lui procure une remarquable

variété de bioclimats, allant de l’humide dans le Rif, le Moyen et le Haut Atlas (altitudes

dépassant les 1500-2000 m), au saharien aride au sud du pays, en passant par le subhumide et

le semi-aride dans les zones de plaines et de piémonts. A cette diversité du relief et du climat

correspond une grande diversité biologique, caractérisée par une grande variété de milieux

naturels.

Cependant, de sérieuses menaces, dues essentiellement aux multiples activités de l’homme

pèsent sur la biodiversité au Maroc .dans des cas extrêmes , ces activités aboutissent à une

disparition irrémédiable d’espèces animales ou végétales et à des dégradations irréversibles de

certains "écosystèmes".

3. Les milieux humains :

Les déchets :

Le Maroc doit faire face à une augmentation continue du volume des déchets produits dans le

pays. Cette augmentation est due non seulement à la croissance régulière du nombre

d’habitants, mais aussi au changement des modes de production et de consommation, et en

même temps, à l’amélioration du niveau de vie. Il s’agit des déchets très divers : des déchets

ménagers, de l’industrie, des commerces, des activités de soins, du bâtiment, des services du

nettoiement, des espaces verts, etc.

L’amélioration de la gestion des déchets solides se heurte à d’énormes obstacles qui dépassent

parfois les capacités des différents intervenants dans ce secteur.

Page 21: Rapport final elmouftaquir iliace 4

21

Protection et promotion de la santé :

Le Maroc a réalisé des progrès considérables dans le domaine de la santé et il accorde une

attention particulière à sa promotion. L’assainissement a connu une amélioration et les

programmes de vaccination se sont développés. Une attention particulière est accordée aux

besoins sanitaires des populations susceptibles d’être exposées à des problèmes

environnementaux notamment au sein des zones rurales.

La dégradation de l’environnement ne se fait pas sans influence sur l’état de santé de la

population. Les agents biologiques (virus, bactéries, germes pathogènes), physiques et

chimiques (rayonnements ultraviolets, fibres minérales, pesticides) présents dans l’eau, le sol

et l’atmosphère provoquent des maladies graves, des épidémies et une mortalité souvent

élevée.

4. Les engagements du Maroc relatifs à l’environnement :

Suite aux problèmes environnementaux au Maroc et l’épuisement des ressources naturelles, le

Maroc a adhéré au concept de développement durable qui repose sur les trois piliers

interactifs suivants : le développement économique, le développement social et la protection

de l’environnement.

Le Maroc a ratifié de nombreux traités relatifs à l’environnement et notamment, ceux

concernant :

La protection de la couche d’ozone: le protocole de Montréal en 1992, la convention

de Vienne et les amendements de Londres et Copenhague en 1995 ;

La convention sur les changements climatiques en 1995 et ensuite l’adhésion au

protocole de Kyoto en 2002 ;

La convention sur la diversité biologique en 1995;

Le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination;

La convention de Bâle en 1995 ainsi que le protocole relatif à la prévention de la

pollution de la mer méditerranée.

Page 22: Rapport final elmouftaquir iliace 4

22

III- Principaux problèmes environnementaux liés à l’industrie des

céramiques :

En fonction des procédés de production mis en œuvre, les installations de fabrication des

carreaux sols et murs en céramiques rejettent des émissions dans l'air et dans l'eau et

produisent des déchets.

Peuvent s'y ajouter des nuisances sonores et olfactives. Le type et le volume des polluants

atmosphériques, des déchets et des eaux résiduaires dépendent de plusieurs paramètres,

notamment des matières premières utilisées, des auxiliaires de fabrication, des combustibles

employés et des méthodes de production appliquées:

Émissions dans l'atmosphère: la fabrication des céramiques peut entraîner des

émissions de particules/poussière, de suie et de gaz (oxydes de carbone, oxydes

d'azote, oxydes de soufre, composés inorganiques fluorés et chlorés, composés

organiques et métaux lourds).

Émissions dans l'eau: les eaux résiduaires des installations de production contiennent

principalement des substances minérales (particules insolubles) et d'autres matières

inorganiques, de petites quantités de matières organiques et certains métaux lourds.

Pertes/déchets: les pertes résultant de la fabrication des céramiques consistent

essentiellement en différents types de boues, en articles cassés, moules en plâtre

usagés, agents de sorption usés, résidus solides (poussières, cendres) et déchets

d'emballage.

Consommation d'énergie/émissions de Co2 : tous les secteurs de l'industrie céramique

sont de grands consommateurs d'énergie, puisqu'une partie essentielle de la fabrication

consiste en un séchage suivi d'une cuisson à des températures comprises entre 800 et

2000°C.

Page 23: Rapport final elmouftaquir iliace 4

23

Aujourd'hui, le gaz de pétrole liquéfié (propane et butane) et le fioul sont

principalement utilisés pour la cuisson, mais le fioul lourd, le gaz naturel liquéfié

GNL), le biogaz/la biomasse, l'électricité et les combustibles solides (charbon, coke de

pétrole) peuvent également servir de sources d'énergie pour les brûleurs.

Consommation de matières premières : L’'industrie céramique est consommatrice d'un

vaste éventail de matières premières. Cela comprend les matières qui constituent la

pâte principale, lesquelles représentent des tonnages élevés, et les différents additifs,

agglomérants et matériaux de décoration appliqués en surface, qui s'utilisent à plus

petite échelle.

Page 24: Rapport final elmouftaquir iliace 4

24

CCChhhaaapppiiitttrrreee IIIIII :::

.

Déroulement du projet

I)- Planification du projet

II)- Méthodologie de travail

III)-Réalisation du projet

Page 25: Rapport final elmouftaquir iliace 4

25

I. Planification du projet :

1. Les objectifs du projet :

L’objectif principal du présent projet réside, dans la protection de l’environnement et la

réduction des impacts négatifs afin de le préserver pour les générations futures. En parallèle

d’autres objectifs pourront être atteins :

Réduire les risques :

L’engagement environnemental des entreprises consiste principalement au respect de

l’environnement dans le but d’éliminer ou bien de réduire les risques qui peuvent atteindre

les différentes composantes environnementales.

Réduire les coûts:

Une meilleure performance environnementale au regard des entreprises se traduit par la

réduction des coûts. C’est dans ce contexte là, l’élimination ou la réduction des impacts

négatifs permet de réaliser des économies comme par exemple par le biais d’une meilleure

gestion des déchets et d’un management efficace de l’énergie.

Obligations liées à la certification :

L’organisme doit satisfaire les exigences de la norme ISO 14OO1 par l’identification des

aspects environnementaux et l’élaboration d’un plan de maitrise pour les aspects significatifs.

Communication environnementale :

A travers le respect des obligations légales et réglementaires et la prise de conscience de

l’importance de la protection de l’environnement, une communication environnementale sera

produite d’une manière transparente vis-à-vis du personnel.

Mise en place d’une veille réglementaire interne :

Dans toute entreprise, quels que soient son domaine d’activité, sa taille et son secteur

géographique, l’application des textes légaux et réglementaires est la première étape de toute

démarche de maîtrise des risques de l’environnement.

Ainsi une nécessite de mise en place d’une veille réglementaire interne s’impose dans cet

objectif.

Page 26: Rapport final elmouftaquir iliace 4

26

2. Les exigences de la norme ISO 14001 relative à l’identification et la maitrise

des aspects environnementaux :

Les chapitres ci-dessous de la norme ISO 14001 incitent sur l’identification des aspects

environnementaux et la maitrise opérationnelle des aspects significatifs :

Planification (4.3) :

Aspects environnementaux (4.3.1)

«L'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour :

a) identifier les aspects environnementaux de ses activités, produits et services, dans le

cadre du domaine d'application défini pour le système de management

environnemental, qu'il a les moyens de maîtriser, et ceux sur lesquels il a les moyens

d'avoir une influence en tenant compte des développements nouveaux ou planifiés ou

des activités, produits et services nouveaux ou modifiés, et

b) déterminer ceux de ces aspects qui ont ou qui peuvent avoir un (des) impact(s)

significatif(s) sur l'environnement (c'est-à-dire aspects environnementaux

significatifs). »

Mise en œuvre et fonctionnement (4.4)

Maîtrise opérationnelle (4.4.6)

« L'organisme doit identifier et planifier celles de ces opérations qui sont associées aux

aspects environnementaux significatifs identifiés en cohérence avec sa politique

environnementale et ses objectifs et cibles, afin de s'assurer qu'elles sont réalisées dans

les conditions requises, en :

a) établissant, mettant et œuvre et tenant à jour des procédures documentées pour

maîtriser les situations où l'absence de telles procédures pourrait entraîner des écarts

par rapport à la politique environnementale et aux objectifs et cibles,

b) stipulant les critères opératoires dans les procédures, et

c) établissant, mettant en œuvre et tenant à jour les procédures concernant les aspects

environnementaux significatifs identifiés des biens et services utilisés par l'organisme,

et en communiquant les procédures et exigences applicables aux fournisseurs, y

compris aux sous-traitants. »

Page 27: Rapport final elmouftaquir iliace 4

27

Contrôle (4.5)

Surveillance et mesurage (4.5.1)

« L'organisme doit établir mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour

surveiller et mesurer régulièrement les principales caractéristiques de ses opérations qui

peuvent avoir un impact environnemental significatif. Cette (ces) procédure(s) doit

(doivent) inclure la documentation des informations permettant le suivi de la performance,

des contrôles opérationnels applicables et la conformité aux objectifs et cibles

environnementaux de l'organisme.

L'organisme doit s'assurer que des équipements de surveillance et de mesure étalonnés ou

vérifiés sont utilisés et entretenus et doit en conserver les enregistrements associés. »

Page 28: Rapport final elmouftaquir iliace 4

28

3. Les étapes du processus d’analyse des aspects et impacts environnementaux :

Les étapes du présent projet sont présentées comme suit :

Figure 9 : Etape de déroulement du projet

Besoin d’identification des aspects

et impacts environnementaux.

Inventaire des activités, produit,

service et unités de travail.

Identification des aspects et

impacts environnementaux des

activités, produit et service.

Evaluation et hiérarchisation des

aspects environnementaux

Mise en place des actions

d’amélioration prévisionnelle de

maitrise

Définitions (norme ISO 14004 :2004) :

Aspect

environnemental :

Élément des activités,

produits ou services d’un

organisme susceptible

d’interactions avec

l’environnement.

Définitions (norme ISO 14004 :2004) :

Impact

environnemental : Toute

modification de

l’environnement, négative

ou bénéfique, résultant

totalement ou

partiellement des aspects

environnementaux d’un

organisme.

Page 29: Rapport final elmouftaquir iliace 4

29

II. Méthodologie de travail :

La méthodologie que nous avons adopté pour réaliser l’analyse des aspects et impacts

environnementaux à pour objectif l’identification, l’évaluation, la hiérarchisation et la

maitrise de ces derniers.

C’est une méthode d’usage très générale utilisée surtout lors du démarrage d’un système

SME. Les étapes de sa réalisation sont comme suit :

1- L’inventaire des activités, produits et services :

L’objectif de cette étape consiste en l’identification des différentes activités de l’atelier

PDM.A partir des cartes d’identité des processus et des constations journalières qui ont été

faite durant le stage, nous avons procédé au découpage de l’atelier (PDM) en activités et au

recensement des matières premières utilisées, des déchets produits, ainsi que les consommations

de l'eau et de l'énergie.

2- Identifications des aspects environnementaux :

L’identification des aspects environnementaux est établie par rapportaux activités, produits

de chaque unité et aux domaines de l’environnement.

Cette détermination tient compte en environnement :

Des situations normales de réalisation de l’activité ;

Des situations anormales survenues lors de l’exécution des activités.

3- Identifications des impacts environnementaux :

Cette étape consiste à associer les impacts possibles aux aspects environnementaux identifiés

précédemment.

4- Procédure d’évaluation des aspects et impacts environnementaux :

La méthode d’évaluation des aspects et impacts environnementaux choisie repose sur la

cotation des aspects par rapport à des critères d’évaluation.

Chaque aspect environnemental est coté par rapport à :

La gravité,

L’exposition,

Le niveau de maitrise actuel.

Page 30: Rapport final elmouftaquir iliace 4

30

La gravité (G) : C’est une estimation de la gravité du dommage selon la pondération

suivante :

Indices

Critères

1 2 3

Air Substance inerte dans les

normes

Rejet de substance

modifiant l'air (limite

plus ou moins 10% de

la norme)

substance toxique (>

normes)

Eau :

Rejet (effluent)

Présence de substance

non dangereuse

(inerte/neutre)

Eau usée dans la limite

des normes

modifiant la

température, le pH,

suspension, DBO, DCO,

Salinité…..

de substances

dangeureuse: métaux

lourds,produit

toxique... Ou très

supérieur à la norme

Sous et Sous sol Substance

biodégradable

Substance non

biodégradable Substance nocive

(radioactive,métaux

lourd ,huile…)

Sonore Dérangeante (<70dB) Bruyante (70dB-100dB) Insupportable

Déchets Déchet inerte Déchet banal (assimilées

aux déchets ménagers,

déchet agricole…)

Déchet spéciaux

(dangeureux, nocif,

radioactif)

Epuisement RN

consommation,

eau, énergie,

papier)

Consommation par unité

de production normale

Consommation par unité

de production anormale:

élevé

Surconsommation

Nuisance olfactive Odeur non nuisible, non

nauséabondes

Odeur dérangeantes Odeur insupportable

Tableau 2 : Echelle de gravité

Page 31: Rapport final elmouftaquir iliace 4

31

L’exposition : Elle est déterminée en se référant au tableau ci-dessous :

Le niveau de maitrise : Le niveau de maitrise est évalué en fonction des situations de

maitrise répertorié dans le tableau suivant :

Matrice de calcul de

l'exposition

1= Peu exposé 2= Exposé 3=Très Exposé

I-Débit faible

Quantité des

émissions faible

(inférieur au norme

si elles existent)

II-Débit moyen

Quantité des

émissions

moyenne (limite

des normes si

elles existent)

III-Débit élevé

Quantité des émissions

supérieur aux normes

si elles existent

A-Fréquente :

pollution/production/

consommation

permanente ou

continue (quotidienne)

2 3 3

B-Fréquente :

pollution/production/

consommation

discontinue (quelque

fois par mois)

1 2 3

C-Fréquente :

pollution/production/

consommation rare

(quelque fois par ans)

1 1 2

Indice

Critères 1 0.5 0.25

Maitrise actuelle

Aucune action

n'est mise place

pour mairiser

l'aspect

environnemental

Des actions

partielles sont

mise en place

L'entreprise

maitrise

totalement son

aspect

environnemental

Tableau 3 : Echelle de l’exposition

Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts

Page 32: Rapport final elmouftaquir iliace 4

32

5- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects

significatifs :

Après avoir donné les notations pour les critères environnementaux précités au paravent, on

passe au calcul de l’indice environnemental.

Formule de calcule de l’indice environnementale :

Le calcul de cet indice nous permet d’identifier le niveau d’importance des impacts

environnementale conjointement avec leurs aspects. Ainsi selon le score obtenu un plan de

maitrise sera établi dans le but de l’élimination ou l’atténuation des conséquences

prévisibles dû aux activités de l’atelier PDM.

L’indice environnemental peut être classé selon la grille suivante :

Importance IE Décision de maitrise

Significatif > 5

L'aspect environnemental est prioritaire, il faut

affecter les ressources pour l'elimination ou la

réduction de l’impact.

Peu significatif

5

4

3

La maîtrise de cet aspect pourrait générer des

effets positifs sur l’environnement, il convient

donc de surveiller l'impact et le réduire par le

biais d'action rentable.

Non significatif

2

1

L'aspect environnemental n'est pas prioritaire, il

n'est pas nécessaire d'entamer des actions qui

pourraient avoir un coût.

IE = (gravité X exposition X maitrise actuelle)

Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec leurs aspects

Page 33: Rapport final elmouftaquir iliace 4

33

6. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :

Les actions d’amélioration seront élaborées en fonction des résultats issus de la

hiérarchisation des aspects environnementaux.

La description des actions nécessaires pour l’élimination, la réduction ou la maîtrise de

l’impact, est basée sur les facteurs techniques (installation, équipement..), organisationnels

(procédure, consigne…) et humains (compétences et formation…).

III. Réalisation du projet

Introduction :

Les premiers constats qui ont été faite au niveau de l’atelier PDM nous ont permis

d’identifier les principales unités de travail :

- Unité de stockage et de dosage des matières premières.

- Unité de broyage et de stockage de la barbotine.

- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.

Pour chaque unité de travail nous avons recensé les activités direct et indirect et détecter

les flux d’entrer et de sorties (consommation, énergie, déchet, émission…).

Ensuite nous avons établie une synthèse générale des principaux aspects environnementaux

liés a ces unités

Par ailleurs après analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier PDM, des

actions d’amélioration ont été proposés permettant de maîtriser les impacts identifiés .

Page 34: Rapport final elmouftaquir iliace 4

34

1- Unité de stockage et de dosage des matières premières.

1-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :

Au sein de l’entreprise Multicérame, il existe trois sites de décharge de la matière

première (Les argiles rouges; l’argile violette 2, l’argile violette 3, le sable; la chaux le

feldspath et la casse crue) qui est utilisée dans la fabrication de la barbotine.

- Le premier site situé à l’air libre est réservé au stockage de différentes catégories

d’argiles.

Figure10 : lieu de stockage des argiles rouges et violettes. (1er

site)

- Le deuxième site sous forme de hangar servant à l’entreposage des restes de la

matière première (le sable, la chaux et le feldspath) et aussi d’autre matières et substances

achetées pour d’autre fin.

Figure11 : lieu de stockage du reste la matière première. (2ème

site)

- Le dernier site final à coté des entrepôts de la bascule (doseur), une décharge finale

pour toutes les matières premières en provenance des deux sites précités.

Page 35: Rapport final elmouftaquir iliace 4

35

Les différentes matières (l’argile blanche, Quartzite, Feldspath et la chaux) sont pesées

dans un doseur (bascule), sont véhiculées par un convoyeur vers le broyeur.

Par ailleurs des constatations effectuées au niveau de l’unité de stockage et de dosage des

matières premières peuvent être résumé comme suit :

- Un flux important de circulation des engins. Il s’agit essentiellement des grands

camions chargés de divers matières premières en provenance des sites d’extraction, ou

encore des petits engins véhiculant en interne et qui assure l’acheminement des matières

premières en vrac vers la zone de stockage du dernier site final et des entrepôts de la

bascule. Ces matières sont soumises à des contrôles d’humidité et de calcimètrie.

- Par ailleurs des émissions dans l'air de nature essentiellement diffuse au niveau des

lieux de stockage.

Au niveau du doseur on note des entretiens réguliers tels que le changement du tapis de

roulement des matières premières assemblés, le nettoyage et l’évacuation des débris

résultant.

Figure 12 : Derniers final de stockage

des matières premières

Figure 13 : Les entrepôts de la bascule

Page 36: Rapport final elmouftaquir iliace 4

36

1-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :

Energie

Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du

doseur),

Consommation du Carburant des engins (300 L/ mois)

Matières premières de la pâte

Les argiles rouges; L’argile violette 2, l’argile violette 3 (en provenance de Jamaat

Ryah) , le sable (en provenance de Meknès) ; La chaux(en provenance de Béni

me skin), le feldspath(en provenance du Portugal)

Consommation

Pièce de rechange, d’entretien pour le doseur.

Emissions dans l'air

Poussières, Emission des gaz d'échappement (CO2 , NO2, particules fines)

Déchets direct et indirect de l’activité

Poussière, le reste de matière première non utilisé, rejet occasionnel de déchet divers

(tapis en caoutchouc, pièce de rechange usée du doseur)

Matières premières dosées et mélangées

Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage des

matières premières.

S

O

R

T

A

N

T

E

N

T

R

A

N

T

Page 37: Rapport final elmouftaquir iliace 4

37

2-Unité de broyage et de stockage de la barbotine.

2-1 Recensement des activités directes et indirectes et observations diverses :

Muticerame dispose de deux broyeurs utilisés pour le de broyage des matières

premières. Cette technique génère un liquide fluide appelé barbotine stockée dans

de grandes citernes liées à l’atomiseur.

- Activités inventoriées dans cette unité :

Un système de surveillance continue du procédé.

L’approvisionnement (transport et stockage) régulier en produits utilisés dans le

procédé (Défloculant et bille d’alumines).

L’apport régulier du bois servant pour le stockage des corps broyants (bille

d’alumine).

Le vas et vient des engins de véhiculant en interne pour l’évacuation des déchets vers

l’extérieur issu de ce processus (refus des tamis, des boues.)

La barbotine subit très souvent des contrôles de densité, de viscosité et de refus.

- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :

Le nettoyage interne et externe de la chambre d’armoire.

Le nettoyage du réservoir de la barbotine.

Grattage des tamis.

Changement des manchons.

Le grattage des gliciéres.

Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans le broyeur et ses

installations annexes

Le renouvellement quotidien de la toile de fer pour les tamis.

Le nettoyage de la plate forme entrée, la plate forme sortie et de l’enceinte du

broyeur.

Page 38: Rapport final elmouftaquir iliace 4

38

Constats enregistrés au niveau de cette unité :

Le déversement de l’eau en haut de la trémie de stockage à cause de la défaillance

instantané du détecteur du niveau d’eau.

L’utilisation d’eau pour des usages divers :

o L'eau utilisée comme matière première lorsqu’il est ajouté aux mélanges de

pâtes céramiques dans le processus de broyage

o L'eau utilisée comme agent de nettoyage.

Des colmatages au niveau de l’enceinte du broyeur (des gros blocs de matières

première non broyé) ce qui génère par conséquent une augmentation de la vitesse de

rotation du broyeur et ainsi une surconsommation de l’électricité.

Dans le cas ou les résultats de contrôle ne sont pas satisfaisants des quantités d’eau et

de matières premières peuvent être ajoutées ou diminuées.

Le convoyage des matières premières vers le broyeur provoque la diffusion de

poussières fines.

L’utilisation du bois pour le stockage des caisses des billes d’alumines.

Les activités d’entretien précité précédemment génèrent des quantités considérables de

poussière (en interne), des blocs de boue constitués essentiellement matières

premières mal broyées.

..

Page 39: Rapport final elmouftaquir iliace 4

39

2-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :

Energie Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du

broyeur) Consommation du carburant et des huiles hydrauliques

Matières premières dosées et mélangées (10T /h)

Pour la pate mono poreuse : Les argiles rouges (18%) ; L’argile violette 2 (37%),

l’argile violette 3(22%), le sable (5.5%) ; La chaux (10%), le feldspath (7%)

Pour la pate mono cuisson : Les argiles rouges (15%) ; L’argile v2 (30%),

l’argile violette 3(30%), le sable (15%) ; le feldspath (10%)

Consommable

Pièce de rechange pour l’entretien du broyeur et ses installations annexes , bois

pour l’entreposage, fer pour la conception des toiles des tamis, les billes d’alumine

(corps broyant) et le défloculant (100 L /h)

Eau

Eau de puits et eau des cuves récupération environ (11600 L /h) utilisé dans le

processus broyage.

Eau de puits utilisé aussi pour le nettoyage du site.

Emissions dans l'air

Poussières, Emission des gaz d'échappement ( CO2 , NO2 ;particules fines)

Déchets directs et indirects de l’activité

Poussière, le reste de matière première mélangé mal broyé (souvent en bloc de

boue ), refus tamis(silicate d’alumine), rejet occasionnel des huiles

hydrauliques (issu du coupleur de démarrage hydraulique), déchet divers (tapis en

caoutchouc, toile en fer usée, , bois, emballage et gros bidons en plastique )

Eaux de procès

Les eaux de procès sont principalement produites sous forme d'eau de nettoyage

dans les unités de préparation .L’eau est souvent réutilisée en circuit fermé.

La barbotine

Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage de la

barbotine.

S

O

R

T

A

N

T

E

N

T

R

A

N

T

Page 40: Rapport final elmouftaquir iliace 4

40

3- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.

3-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :

Muticerame dispose de deux atomiseurs utilisés dans le processus d’atomisation

qui permet de transformer une barbotine en vue d'obtenir une poudre atomisé qui

sera acheminé dans les silos de stockage.

- Activités inventoriées dans cette unité :

Un système de surveillance continue du procédé.

L’approvisionnement régulier en fioul utilisé dans les bruleurs de l’atomiseur.

Le vas et vient des engins de véhiculant interne pour l’évacuation des déchets issu

de ce processus (le restant de la poudre atomisé, des boues)

La poudre atomisée subit les contrôles de granulométrie, taux d’humidité et de

calcimétrie.

- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :

Le nettoyage de la tour de séchage de l’atomiseur essentiellement avec de

l’eau.

Le nettoyage du réservoir et des conduites qui assure le préchauffage

et l’acheminement du fioul vers le bruleur.

Le nettoyage de la chambre d’armoire (service de surveillance du procédé)

L’entretien des silos de stockage se fait par le biais du sablage.

Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans cette zone.

Page 41: Rapport final elmouftaquir iliace 4

41

Constats enregistrés au niveau de cette unité :

Le convoyage de la poudre atomisée vers les silos de stockage provoque le

soulèvement de poussières fines, cette dernière est souvent retenue au niveau des

cotes du convoyeur.

Le stockage du fioul dans les grands blocs de l’usine génère des odeurs assez

puissantes et gênantes. Ces blocs sont isolés à l’extérieur de l’usine, aucune

consigne de sécurité n’est dédiée à ce niveau par contre on enregistre un bornage

des lieux par une muraille en béton pour entasser l’ensemble des déversements issus

de l’opération du stockage.

L’entretien de la tour de séchage de l’atomiseur génère de la boue et de gros blocs à

base de poudre humide colmatés au niveau des parois de la tour.

Des gaz d’échappement du principalement à la combustion du fioul sont éjectés à

l’extérieur par une cheminée.

L’utilisation du gaz GPL comme combustible en cas de problème issu de la

consommation du fioul (rupture de stock, problème liée au conditionnement du

fioul).

Perte de chaleur thermique du fait des admissions gazeux de la cheminée à une

température de 135°C.

Le nettoyage des réservoirs et des conduites du fioul génère des quantités assez

importantes de fioul usé.

Page 42: Rapport final elmouftaquir iliace 4

42

3-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :

Energie Electricité (l’éclairage des lieux 24h/24, fonctionnement des parties annexes

de l’atomiseur consommation du fioul (620401,35Kg/mois), gaz GPL

(occasionnel), Chaleur thermique (échappement gazeux à 135 °C),

consommation du carburant pour les engins de transport

Consommation

Pièce de rechange soit issue à l’entretien de l’atomiseur et ses installations

annexes et, fer pour la conception des toiles des tamis

Emissions dans l'air

Emission des gaz d'échappement des engins ( CO2 , NO2 ;particules fines),

Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau, poussière)

Déchets direct et indirect de l’activité

Poussière, reste de la masse atomisé issus des chaines d’acheminement,

des bloc ou de boue issues de l’enceinte de l’atomiseur lors du nettoyage ,

rejet du fioul usé, rejet de déchet solide (tapis en caoutchouc)

Eaux de procès

Les eaux de procès sont principalement produites sous la forme d'eau de

nettoyage dans les unités de préparation. L’eau est souvent réutilisée en

circuit fermé.

Eau

Eau de puits pour le nettoyage du site

Poudre atomisée stockée

Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage de la

poudre

S

O

R

T

A

N

T

E

N

T

R

A

N

T

Page 43: Rapport final elmouftaquir iliace 4

43

4- Synthèse générale des aspects environnementaux de l’atelier PDM :

La synthèse générale exposée dans le tableau ci-dessous a été faite à partir des résultats de

l’analyse des aspects environnementaux des trois principales unités de travail (l’unité

stockage et dosage des matières premières, l’unité de broyage et stockage de la

barbotine et l’unité d’atomisation et stockage de la poudre). (Voir partie annexe)

Activité /Service Aspects environnementaux Situation

(N/AN)

Composantes

de

l’environnement

Transport des

approvisionnements

de l'atelier PDM

Emission des gaz d'échappements Normal Air

Déversement du défloculant sur le sol Anormale Sol

Déversement du fuel Anormale

Conditionnement et

stockage des

approvisionnements

Génération des déchets à base de bois Normal

Sol et aspect

visuel

Génération des déchets des conteneurs

en plastic du défloculant Normal

Génération des déchets en plastique les

emballages des billes d'alumine Normal

Emission de poussière fine (au niveau

du stockage des matières en vrac) Normal

Air Emission d'odeur gênante lors du

stockage du fioul Normal

Déversement du fuel Anormale

Sol Déversement du défloculant (silicate

de sodium.) Normal

Broyage et stockage

de la barbotine

Consommations des huiles Normal

Ressource

naturelle Consommation des matières premières Normal

Consommation de l'eau Normal

Génération des déchets refus des tamis Normal Sol et aspect

visuel

C S A

/BSB/ASP/N/IM Consommation de l'électricité Normal Ressource

naturelle

C S A / N Consommation du carburant Normal

Emission des gaz d'échappements Normal Air

Page 44: Rapport final elmouftaquir iliace 4

44

Activité /Service Aspects environnementaux Situation

(N/AN)

Composantes

de

l’environnement

Intervention

mécanique

(entretien)

Génération des déchets à base de

caoutchouc Normale

Sol et aspect

visuel

Génération des déchets à base de fer Normale

Génération des déchets à base de bille

d'alumine Normale

Génération des déchets à base de

différents huiles usées issues du

broyeur (huile hydraulique, huile de

moulin de roulement, huile réducteur

Normale

Evacuation du fioul usé lors des

purges Normale

Déversement du fioul sur le sol Anormale

Sol

Nettoyage

Evacuation des eaux de nettoyage +

défloculant (silicate de soude) dans des

cuves de récupération

Normale

Génération des déchets à base de boue Normale

Sol et aspect

visuel Génération des déchets solides divers

(papier, cartons, câble usée) Normale

Consommation de l'eau Normale Ressource

naturelle Atomisation et

stockage de la

poudre atomisé

Consommation du fioul Normale

Rejet de la cheminée de l'atomiseur

(fumées+vapeur d'eau+poussière fine) Normale Air

Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM

Page 45: Rapport final elmouftaquir iliace 4

45

5-Identification des impacts environnementaux de l’atelier PDM :

Suite à l’identification des aspects environnementaux découlant de diverses activités

recensées précédemment, nous avons procédé au décèlement des impacts prévisible sur

l’environnement et entrainent une détérioration des composantes de l’écosystème.

Ces impacts peuvent être résumés comme suit :

5-1 L’épuisement des ressources naturelles :

Le secteur des carreaux céramiques pour sols et mur est un gros consommateur de ressource

naturelle vue à ses rendements en tonnages et ses activités à cadence continue. On retrouve les

éléments suivants :

Consommation d’énergies :

- Une consommation accrue de l’électricité qui réside dans l’éclairage des lieux, le

fonctionnement des installations et machines.

- La consommation du carburant diesel pour les engins véhiculant en interne.

- Une surconsommation du fioul utilisé dans le démarrage des bruleurs de l’atomiseur.

Consommation des eaux :

-Une consommation importante des eaux utilisées pour différents usage.

Consommation des matières premières :

-L’industrie du carrelage sol et mur en céramique est consommatrice d’un vaste éventail de

matières premiers (Argile rouge, argile violette, la chaux, le feldspath,) en quantités

pharaoniques (environs 500T par jour).

Page 46: Rapport final elmouftaquir iliace 4

46

5-2 Pollution du milieu :

Pollution du sol

Au niveau de l’atelier PDM ces pollutions se présentent sous divers aspects :

o Du fait des déversements accidentelles des rejets liquides suite aux diverses

activités entretenu danse le site PDM (intervention mécanique pour l’évacuation

des huiles, conditionnement et stockage du fioul et du défloculant).

Caractérisé par une altération des niveaux de qualité et pureté de l’air .Cette dégradation est

généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières...) dont les

degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique

ou écotoxique

Elle est distinguée lorsque le sol devient une source présentant un risque ou des naissances pour

la santé de l’homme, les ressources biologique et les écosystèmes.

Pollution de l’air :

Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère

Figure15 : Déchets solides des industries

Page 47: Rapport final elmouftaquir iliace 4

47

o Des fuites accidentelles des eaux de nettoyages peuvent survenir au niveau

des cuves de récupérations.

o Des déchets solides peuvent entrainer une dégradation du sol en cas d’absence

des moyens de contrôle et de maîtrise.

o Des rejets de la cheminée de l’atomiseur (fumée, vapeur d’eau).

o Des émissions de fine particule de matières premières.

o Des gaz d’échappement issus des engins de véhiculassions (camion, chariot

élévateur …)

o Eventuellement des fuites du fuel peuvent subsister suite des anomalies au

niveau des installations de conditionnements et d’acheminement de ce

dernier.

5-3 Synthèse générale des impacts environnementaux de l’atelier PDM :

-Les principaux impacts environnementaux identifiés sont résumé dans le tableau ci-

dessous :

Page 48: Rapport final elmouftaquir iliace 4

48

Activité

/Service Aspects environnementaux

Situation

des

aspects

(N/AN)

Composantes

de

l’environnement

Impact

associé à

l'aspect

TAP

Emission des gaz d'échappements Normal Air Pollution

d’air

Déversement du défloculant sur le sol Anormale Sol

Pollution

du sol Déversement du fioul Anormale

CSA

Génération des déchets à base de bois Normal

Sol et aspect

visuel

Pollution

du sol, effet

sur la santé

Génération des déchets des

conteneurs en plastic du défloculant Normal

Génération des déchets en plastique

les emballages des billes d'alumine Normal

Emission de poussière fine (au niveau

du stockage des matières en vrac) Normal

Air Pollution

d’air Emission d'odeur gênante lors du

stockage du fioul Normal

Déversement du fuel Anormale

Sol Pollution

du sol Déversement du dé floculant (silicate

de sodium.) Normal

BSB

Consommations des huiles Normal

Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Consommation des matières premières Normal

Consommation de l'eau Normal

Génération des déchets refus des tamis Normal Sol et aspect

visuel

Pollution

du sol, effet

sur la santé

CSA

/BSB/ASP/

N/

IM

Consommation de l'électricité Normal Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

C S A / N

Consommation du carburant Normal

Emission des gaz d'échappements Normal Air Pollution

d’air

Page 49: Rapport final elmouftaquir iliace 4

49

Activité

/Service Aspects environnementaux

Situation

des

aspects

(N/AN)

Composantes

de

l’environnement

Impact

associé à

l'aspect

IM

Génération des déchets à base de

caoutchouc Normale

Sol et aspect

visuel

Pollution du

sol, effet sur

la santé

Génération des déchets à base de fer Normale

Génération des déchets à base de bille

d'alumine Normale

Génération des déchets à base de

différents huiles usées issues du

broyeur (huile hydraulique, huile de

moulin de roulement, huile réducteur

Normale

Evacuation du fuel usé lors des

purges Normale

Déversement du fuel sur le sol Anormale Sol Pollution du

sol

N

Evacuation des eaux de nettoyage +

défloculant (silicate de soude) dans

des cuves de récupération

Normale Sol

Pollution du

sous sol et

des eaux

souterraines

Génération des déchets à base de

boue Normale

Sol et aspect

visuel

Pollution du

sol, effet sur

la santé Génération des déchets solides divers

(papier, cartons, câble usée) Normale

Consommation de l'eau Normale Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles A S P

Consommation du fuel Normale

Rejet de la cheminée de l'atomiseur

(fumées+vapeur d'eau+poussière fine) Normale Air

Pollution

d’air

Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier

PDM

Page 50: Rapport final elmouftaquir iliace 4

50

6- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects

significatifs :

Grâce à la méthode utilisée pour l’hiérarchisation des aspects environnementaux, on a pu

classer ces derniers selon l’ordre d’importance en trois catégories :

- Aspects significatifs avec un IE> 5

- Aspects peu significatifs avec un IE compris entre 2 et 5.

- Aspect non significatif avec un IE égale à 1ou 2

Les résultats de cette analyse sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :

Page 51: Rapport final elmouftaquir iliace 4

51

Activité

/Service

Aspects

environnementaux

Situation

des

aspects

Gravité L'exposition

Niveau

de

maitrise

actuel

Moyen de

maitrise actuel IE

Composantes

de

l’environnement

Impact

associé à

l'aspect

TAA

Emission des gaz

d'échappements Normal 3 2 0,25

Maintenance

préventive sur les

engins effectués

par le fournisseur

1,5 Air Pollution

d’air

Déversement du défloculant

sur le sol Anormale 3 2 0,25

Procédure et

consigne de

sécurité appliquée

par le fournisseur

1,5

Sol Pollution

du sol

Déversement du fioul Anormale 3 2 0,25

Procédure et

consigne de

sécurité appliquée

par le fournisseur

1,5

C S A / N

Consommation du carburant Normal 1 2 1

************* 2 Ressource naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Emission des gaz

d'échappements Normal 3 2 0,5

Maintenance

des engins peu

efficace 3 Air

Pollution

d’air

Page 52: Rapport final elmouftaquir iliace 4

52

CSA

Génération des déchets à

base de bois Normal 2 1 0,25

Prise en charge par

une entreprise

externe 2

Sol et aspect visuel

Pollution du

sol, effet sur

la santé

Génération des déchets des

conteneurs en plastic des

défloculant

Normal 3 2 0,5

Tri et isolation

réutilisation dans

d'autres activités 3

Génération des déchets en

plastique résultant des

emballages des billes

d'alumine

Normal 2 2 0,25

Tri des déchets

Revente à un

récupérateur pour

recyclage

1,5

Emission de poussière fine

(au niveau du stockage des

matières en vrac)

Normal 3 3 1 ************* 9

Air Pollution

d’air Emission d'odeur gênante lors

du stockage du fuel Normal 2 2 1 ************* 4

Déversement du fioul Anormale 3 2 0,5

Mise en place d'un

bac de rétention en

béton autour des

blocs de stockage

3

Sol Pollution du

sol

Déversement du défloculant

(silicate de sodium.) Anormale 3 3 0,5

Mise en place d'un

bac de rétention en

béton autour des

blocs de stockage

4,5

Page 53: Rapport final elmouftaquir iliace 4

53

BSB

Consommations des huiles Normal 1 1 1 ************* 1

Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Consommation des matières

premières Normal 3 3 1 ************* 9

Consommation de l'eau Normal 3 3 0,5

Mise en place d'une

cuve de récupération

des eaux (circuit

fermé), ces dernières

sont réutilisées dans

le processus de

broyage

4,5

Génération des déchets

refus des tamis (silicate

d’alumine)

Normal 3 3 0,5

Le refus est mis dans

sac plastique et

stocké dans

l'enceinte de l'usine

4,5 Sol et aspect visuel

Pollution

du sol, effet

sur la santé

C S A

/BSB/A/

N/IM

Consommation de

l'électricité Normal 3 3 0,5

Réalisation des

audits énergétiques

et mise en place

d'un futur système

de management de

l'énergie

4,5 Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Page 54: Rapport final elmouftaquir iliace 4

54

IM

Génération des déchets à

base de caoutchouc Normale 2 1 1 ******* 2

Sol et aspect visuel Pollution du

sol, effet sur

la santé

Génération des déchets à

base de fer Normale 2 2 1 ******* 4

Génération des déchets à

base de bille d'alumine Normale 2 2 1 ******* 4

Génération des déchets à

base de différents huiles

usées issues du broyeur

(huile hydraulique, huile

de moulin de roulement,

huile réducteur

Normale 3 1 1 ******* 3

Evacuation du fioul usé

lors des purges Normale 3 2 1

Moyen de maitrise

actuel peu efficace 6

Déversement du fuel sur

le sol Anormale 3 2 1

Absence

d’instruction de

travail pour

l’opération de

purge

6 Sol Pollution du

sol

Page 55: Rapport final elmouftaquir iliace 4

55

N

Evacuation des eaux de

nettoyage + défloculant

(silicate de soude) dans des

cuves de récupération

Normale 3 3 0,5

Mise en place d'une

cuve de récupération

des eaux (circuit

fermé), ces dernières

sont réutilisées dans

le processus de

broyage

4,5 Sol

Pollution du

sous sol et

des eaux

souterraines

Génération des déchets à

base de boue Normale 2 2 1 ******* 4

Sol et aspect

visuel

Pollution du

sol, effet sur

la santé Génération de déchets

solides divers (papier,

cartons,)

Normale 2 1 1 ******** 2

Génération de déchets

solides (câble usée) Normale 3 1 1 ******** 3

Sol et aspect

visuel Evacuation

des déchets

Consommation de l'eau Normale 2 2 0,5

Mise en place d'une

cuve de récupération

des eaux (circuit

fermé), ces dernières

sont réutilisées dans

le processus de

broyage

2 Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Page 56: Rapport final elmouftaquir iliace 4

56

ASP

Consommation du fuel Normale 3 3 0,5

Une étude

d'optimisation du

fioul est encours de

réalisation

4,5 Ressource

naturelle

Epuisement

des

ressources

naturelles

Rejet de la cheminée de

l'atomiseur

(fumées+vapeur

d'eau+poussière fine)

Normale 3 3 1 ******** 9 Air Pollution

d’air

Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et impacts

environnementaux de l’atelier

Page 57: Rapport final elmouftaquir iliace 4

57

Interprétation des résultats :

Les résultats obtenus de l’analyse de l’analyse environnementale ont montré l’existence

d’une trentaine d’aspects environnementaux dans le degré de priorité diffère en fonction de

la particularité de chacun.

Le graphe suivant montre la répartition des aspects environnementaux selon leur

importance :

Figure 16 : Répartition des aspects par priorité.

16.66% reflète les aspects significatifs, ces derniers nécessitent l’affectation de

ressource pour l’élimination ou la réduction des impacts générés au niveau de

l’atelier PDM

50% représentent les aspects peu significatifs ceci s’explique que l’entreprise a déjà

mis en place des actions de maitrise. Cependant, d’autres actions de maitrise doivent

être amenées pour la réduction des impacts générés au niveau de l’atelier PDM.

33.33% renvoie les aspects non significatifs, dont 20% sont plus au moins maîtrisés.

En général ils nécessitent aucune action à entamer mais une surveillance et un suivie

reste toujours souhaitable à entreprendre.au niveau de l’enceinte PDM.

50% 33,33%

16,66%

Répartition des aspects par priorité

Aspect peu significatif Aspect non significatif

Aspect significatif

Page 58: Rapport final elmouftaquir iliace 4

58

7. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :

La pluparts de ces actions futures ont été dédié pour les aspects ayant un IE supérieur ou

égale à 3. Ces actions sont basées sur d es facteurs techniques (installation, équipement..),

organisationnels (procédure, consigne, instruction..) et humains (compétences et formation.).

Le tableau ci-dessous résume l’ensemble des actions proposées pour la maîtrise des impacts

identifiés :

Page 59: Rapport final elmouftaquir iliace 4

59

Activité

/Service

Aspects

environnementaux

Situation

des

aspects

(N/AN)

IE

Composantes

de

l’environnement

Impact associé à

l'aspect Moyen de maitrise prévisionnel

BSB Consommation des

matières premières Normal 9

Ressource

naturelle

Epuisement des

ressources

naturelles

- Prévoir une étude sur l'optimisation de la

consommation des matières premières.

- Etablir une instruction de travail pour

l’opération de stockage des matières premières.

CSA

Emission de poussière fine

(au niveau du stockage des

matières en vrac)

Normal 9 Air Pollution d’air

-Protéger ces lieux de stockage en vrac au

moyen de murs ou d'une clôture formant un

mur végétal (barrières

artificielles ou naturelles contre le vent pour la

protection des cases de stockage à ciel ouvert

contre le vent.

ASP

Rejet de la cheminée de

l'atomiseur (fumées+vapeur

d'eau+poussière fine)

Normale 9 Air Pollution d’air

-Effectuer des mesures au niveau des cheminés

pour contrôler les polluants réglementaires.

IM

Evacuation du fioul usé

lors des purges Normale 6

Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

- Mettre en place des retentions au niveau des

purgeurs.

- Etablir une instruction pour l’opération de

purge.

- Etablir une procédure de gestion en cas de

déversement.

Déversement du fioul sur

le sol. Anormale 6 Sol

Evacuation des

déchets

Page 60: Rapport final elmouftaquir iliace 4

60

BSB

Consommation de l’eau. Normal 4,5 Ressource naturelle

Epuisement des

ressources

naturelles

-Installer des compteurs au niveau de chaque

puits.

- Instaurer des objectifs de consommation.

-Prévoir un système de traitement des eaux de

procès

Génération des déchets

refus des tamis (silicate

d’alumine)

Normal 4,5 Sol et aspect visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

-Explorer la fiche technique du produit pour

entreprendre des mesures préventive adéquate

vis -à vis du produit.

–Etablir une procédure de gestion de déchet

solide (silicate d'alumine).

C S A

/BSB/A/

N/IM

Consommation de

l'électricité Normal 4,5 Ressource naturelle

Epuisement des

ressources

naturelles

-Installer des compteurs par unité de travail.

-Instaurer des objectifs de consommation

-Sensibiliser les opérateurs sur la maintenance

préventive des moteurs.

-Formation sur l'efficacité énergétique

CSA

Déversement du

défloculant (silicate de

sodium.)

Anormale 4,5 Sol Pollution du sol

-Etablir une procédure en cas de

déversement.

-Etablir des instructions de travail pour

l'opération de stockage.

Page 61: Rapport final elmouftaquir iliace 4

61

CSA

Déversement du

défloculant (silicate de

sodium.)

Anormale 4,5 Sol Pollution du sol

-Etablir une procédure en cas de

déversement.

-Etablir une instruction de travail pour

l'opération de stockage.

ASP Consommation du fuel Normale 4,5 Ressource

naturelle

Epuisement des

ressources

naturelles

-Installer un débitmètre au niveau de

l’atomiseur.

-Instaurer des objectifs de consommation.

- Mettre en place un dispositif de récupération

de la chaleur résiduelle.

-Exploiter le rapport d’étude d'optimisation

énergétique de l'atomiseur.

N

Evacuation des eaux de

nettoyage + défloculant

(silicate de soude) dans des

cuves de récupération

Normale 4,5 Sol Pollution du sous

sol et des eaux

souterraines

-Prévoir un système de traitement des eaux

de procès.

Génération des déchets à

base de boue Normale 4

Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

- Etablir une procédure de gestion de déchet

solide. (les boues) à établir.

Prévoir une valorisation des boues.

Page 62: Rapport final elmouftaquir iliace 4

62

IM Génération des déchets à

base de bille d'alumine Normale 4

Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

- Etablir une procédure de gestion de déchet

solide (Bille d'alumine) à établir.

IM Génération des déchets à

base de fer Normale 4

Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

-Etablir une procédure de gestion de déchet

solide (Fer)

CSA Emission d'odeur gênante

lors du stockage du fuel Normal 4 Air Pollution d’air

Mettre à disposition du personnel des

équipements adéquats pour les opérations de

stockage du fuel

N Génération de déchets

solides divers câble usée Normale 3

Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

-Etablir une procédure de gestion de déchet

solide (câble usé).

IM

Génération des déchets à

base de différents huiles

usées issues du broyeur

(huile hydraulique, huile de

moulin de roulement, huile

réducteur)

Normale 3 Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

-Etablir des instructions de travail pour les

opérations d'évacuation des huiles.

- Etablir une procédure de gestion en cas de

déversement.

Page 63: Rapport final elmouftaquir iliace 4

63

Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration

CSA Déversement du fioul sur

le sol Anormale 3 Sol Pollution du sol

- Etablir une instruction de travail pour les

opérations de stockage du fuel

- Etablir une procédure de gestion en cas de

déversement.

CSA

Génération des déchets

des conteneurs en plastic

des défloculant

Normal 3 Sol et aspect

visuel Pollution du sol,

effet sur la santé

-Recherche d'un organisme externe qui

assure le traitement des bidons.

C S A /

N

Emission des gaz

d'échappements Normal 3 Air Pollution d’air

Accentuer la maintenance préventive des

engins.

N Consommation de l'eau Normale 2 Ressource

naturelle

Epuisement des

ressources

naturelles

Installation d'un système haute pression au

sein de l'usine, à des fins de nettoyage (ou de

matériel

de nettoyage haute pression).

Page 64: Rapport final elmouftaquir iliace 4

64

Conclusion générale

Conformément aux objectifs fixés au début de ce travail, nous avons contribué à l’analyse des

aspects environnementaux de l’atelier PDM qui fait partie de la société Multiceramme.

En premier lieu, nous avons réalisé une analyse environnementale des différentes unités de

travail de l’atelier PDM en dégageant les principales activités et flux d’entrée et sorties de

chacune d’entre elle.

Les constats de l’analyse environnementale nous ont permis d’identifiés les principaux

aspects et impacts environnementaux découlant des activités de l’atelier PDM.

En deuxième lieu, nous avons réalisé l’hiérarchisation des aspects environnementaux en

suivant une méthodologie bien déterminée pour cette fin.

Enfin, nous avons suggéré des actions d’amélioration qui constituent globalement les

perspectives du ce projet.

Conjointement avec ces actions de maitrise recommandées, le présent travail permettra aussi

d’envisager à l’avenir proche l’élaboration d’un outil de veille réglementaire relatif aux

exigences légales en matière de l’environnement.

Les résultats de cette étude ont révélé des points forts et d’autres moins fort qui seront

d’avantage valorisés ou améliorés dans le but d’obtenir la certification ISO 14001 pour

l’environnement.

Et en ce qui me concerne, ce projet m’a permis d’acquérir plusieurs compétences, et

d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’environnement. Il m’aussi été très

utile pour confronter notre formation théorique à la réalité industrielle et à faire face à

certaines réalités professionnelles. Par ailleurs quelques difficultés que j’avais rencontrées

lors de mon séjour se résument essentiellement dansla complexité et la multiplicité des

activités, ce qui m’a pris par conséquent un temps important surtout au niveau de la

réalisation de l’identification des aspects et des impacts environnementaux.

Page 65: Rapport final elmouftaquir iliace 4

65

Bibliographie

Norme internationale ISO 14001: 2004, « Système de management environnemental

- Exigences et lignes directrices pour son utilisation », ISO, 2004.

Document de référence sur « Les meilleures techniques disponibles de fabrication

des céramiques » Août 2007 publiée par la Commission européenne.

Rapport de stage effectué au sein de Multicerame .

Rapport sur l’état de l’environnement du Maroc (REEM) Observatoire National de

l’Environnement du Maroc

Webographie www.minenv.gov.ma

Page 66: Rapport final elmouftaquir iliace 4

66

Annexes

Page 67: Rapport final elmouftaquir iliace 4

67

Annexes 1 :

Synthèse des aspects

environnementaux de la

Partie stockage et dosage des

matières premières.

Page 68: Rapport final elmouftaquir iliace 4

68

Activité

/Service Aspects environnementaux Situation (N/AN)

Composantes

de

l’environnement

TAA Emission des gaz d'échappements Normal

Air

CSA Emission de poussière fine (au niveau du

stockage des matières en vrac) Normal

IM Génération des déchets à base de

caoutchouc Normal

Sol et aspect

visuel

C S A

/IM/N Consommation de l'électricité Normal

Ressource

naturelle

N Génération des déchets solides divers

(papier, cartons, câble usée) Normal

Sol et aspect

visuel

C S A / N

Consommation du carburant Normal Ressource

naturelle

Emission des gaz d'échappements Normal Air

Page 69: Rapport final elmouftaquir iliace 4

69

Annexes 2 :

Synthèse des aspects

environnementaux de la

Partie broyage et stockage de

la barbotine.

Page 70: Rapport final elmouftaquir iliace 4

70

Activité

/Service

Aspects

environnementaux Situation (N/AN)

Composantes de

l’environnement

CSA

Génération des déchets à base

de bois Normal

Sol et aspect visuel

Génération des déchets des

conteneurs en plastic des

défloculant

Normal

Génération des déchets en

plastique résultant des

emballages des billes d'alumine

Normal

Déversement du défloculant

(silicate de sodium.) Anormale Sol

TAA

Emission des gaz

d'échappements Normal Air

Déversement du défloculant sur

le sol Anormale Sol

BSB

Consommations des huiles Normal

Ressource naturelle Consommation des matières

premières Normal

Consommation de l'eau Normal

Génération des déchets refus

des tamis (silicate d’alumine) Normal

Sol et aspect visuel

IM

Génération des déchets à base

de caoutchouc Normal

Génération des déchets à base

de fer Normal

Génération des déchets à base

de bille d'alumine Normal

Génération des déchets à base

de différents huiles usées issues

du broyeur (huile hydraulique,

huile de moulin de roulement,

huile réducteur

Normal

Page 71: Rapport final elmouftaquir iliace 4

71

C S A / N Consommation du carburant Normal Ressource naturelle

Emission des gaz

d'échappements Normal Air

C S A

/BSB//N/IM Consommation de l'électricité Normal Ressource naturelle

N

Evacuation des eaux de

nettoyage + défloculant (silicate

de soude) dans des cuves de

récupération

Normal Sol

Génération des déchets à base

de boue Normal

Sol et aspect visuel Génération des déchets solides

divers (papier, cartons, câble

usée)

Normal

Consommation de l'eau Normal Ressource naturelle

Page 72: Rapport final elmouftaquir iliace 4

72

Annexes 3 :

Synthèse des aspects

environnementaux de la

Partie atomisation et stockage

de la poudre.

Page 73: Rapport final elmouftaquir iliace 4

73

Activité

/Service Aspects environnementaux

Situation

(N/AN)

Composantes de

l’environnement

ASP

Consommation du fuel Normale Ressource naturelle

Rejet de la cheminée de l'atomiseur

(fumées+vapeur d'eau+poussière

fine)

Normale Air

TAA

Emission des gaz d'échappements Normal Air

Déversement du fuel sur le sol Normal Sol

CSA

Emission d'odeur gênante lors du

stockage du fuel Normal Air

Déversement du fuel sur le sol Anormale Sol

C S A

ASP/N/IM Consommation de l'électricité Normal

Ressource naturelle

C S A / N Consommation du carburant

Normal Emission des gaz d'échappements Air

N

Consommation de l'eau Normal Ressource naturelle Génération des déchets à base de

boue Normal

Sol et aspect visuel Génération des déchets solides

divers (papier, cartons, câble usée) Normal

IM

Evacuation du fioul usé lors des

purges Normal

Déversement du fuel sur le sol Normal Sol

Génération des déchets à base de

caoutchouc Normal Sol et aspect visuel