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Qu’est-ce qu’un Développement Durable ? Le développement durable est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliqué à la croissance économique et reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux d'une planète globalisée. le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre les besoins du futur, en intégrant aussi bien les aspects environnementaux , sociaux, que politiques . Rapport brundtland

urbanisme durable , développement durable

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Qu’est-ce qu’un Développement Durable ?

Le développement durable est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliqué à la croissance économique et reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux d'une planète globalisée.

le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre les besoins du futur, en intégrant aussi bien les aspects environnementaux , sociaux, que politiques . Rapport brundtland

1968: Création du Club de Rome regroupant quelques personnalités 1972 : Rapport:les limites de la croissance

5 au 16 juin 1972: une conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm 7891: Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur l'environnement et le

développement 22 Mai 1992: le Premier ministre français Edith Cresson, qui vient de créer un Ministère de l'Environnement

(attribué à Brice Lalonde) évoque le terme de développement durable dans son discours de politique générale. 3 au 14 juin1992: Deuxième sommet de la Terre, à Rio de Janeiro

1994: publication de la charte d'Aalborg sur les villes durables, au niveau européen. Du 1 au 12 décembre1997 : 3e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques,à Kyōto,au cours

duquel sera établi le protocole de même nom 2005: Entrée en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'Union

européenne

OBJECTIF ET BUT • L’objectif du développement durable est de

maintenir l’équilibre entre les trois piliers dans toutes les actions et modifications éventuelles tant aujourd’hui qu’à l’avenir.

• Donc, en générale , répondre aux besoins des générations actuelles et à venir.

CONCLUSION

Le développement durable n'est pas un état statique d'harmonie mais un processus de transformation dans lequel l'exploitation des ressources, le choix des investissements, l'orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent

c’est pour cela qu’il a fallu intégrer le DD a l’urbanisme et a l’architecture.

SES PILIERS

• Cette démarche complexe vise à inscrire les constructions, quelle que soit leur taille, dans une perspective de développement durable.

• La haute qualité environnementale est l'application du développement durable au secteur du résidentiel.

• La haute qualité environnementale est un concept inspiré du label haute performance énergétique (HPE) auquel il ajoute une dimension sanitaire, hydrologique, et végétal

Cibles et exemples :

Le Lycée Léonard de Vinci à CALAIS

1- Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat 5- Gestion de l’eau par l’utilisation de l’eau non potable là ou c’est possible.

8- Confort Hygrothermique 4- Gestion de l ’énergie

9- Confort Acoustique 10- Confort Visuel

Lycée Jacquard à CAUDRY

12- Qualité sanitaire des espaces 13- Qualité sanitaire de l ’air

7- Gestion de l ’entretien et de la maintenance

2- Choix intégré des matériaux de construction

Les matériaux naturelles durables : le brique, le bois non traité, les

tuiles, l’aluminium ,l’inox.

11- Confort Olfactif

Recommandation :

Traiter l’insertion du batiment dans son environnement, en réalisant une étude préalable au projet, une étude d’organisation de la parcelle, une étude de traitement des espaces extérieurs.

Analyser le niveau de pollution et dépolluer si nécessaire. Utiliser des procédés et des produits économes en matière et en énergie. Etudier les possibilités de recyclages des déchets d’adaptation et de démolitions des batiments. Renforcer l’efficacité énergétique des projets. Rechercher des systèmes qui limitent la consommation d’eau potable. Envisager une collecte des eaux pluviales pour l’alimentation des WC , le nettoyage , et l’arrosage,… Séparer le stockage des déchets ménagers de la circulation des personnes. Assurer le confort thermique d’été. Réduire les niveaux de pression acoustique en protégeant les logements contre les bruits émis a l’intérieur et a

l’extérieur. Respecter les exigences relatives a l’installation éléctrique. Faciliter l’entretien et le ménage. Dimensionner correctement le renouvellement d’air et utiliser des systèmes de ventilation performants.

Développement urbain durable

Contexte : - ville étouffé - ville étalée - manques d’espaces verts

Donc on définit le DUD comme suite :

Le DUD relève de la responsabilité des femmes et des hommes politiques, ainsi que de la compétence des professionnels de la ville, de l’environnement, des travaux public, de l’architecture et de la construction.il permet de maitre en valeur le patrimoine bati ou végétal et la richesse sociale et économique d’une commune.

Pour avoir un bon développement urbain durable on a quelques destinés et méthodes a suivre :

Renouvellement urbain :

Définition :

C’est une pratique utilisé pour récupérer les fonciers perdus comme les bidonvilles, constructions a risque d’effondrement.

_C’est une forme d’évolution de la ville qui désigne l’action de reconstruction de la ville sur elle-même et de recyclage de ses ressources bâties (détruire et reconstruire).

Objectifs

- restructurer des quartiers d'habitat social - transformer les quartiers en difficulté, dans le cadre d'un projet urbain. - rétablir l'équilibre de la ville. - Reconquérir des terrains laissés en friche.

L'urbanisme durable. Le modèle urbain qui a prévalu de l'après-guerre jusqu'à ces dernières années a été construit sur l'illusion de ressources illimitées (en espace et en énergie par exemple). Aujourd'hui, on voit bien qu'on ne peut plus étendre les villes sans grignoter les espaces agricoles et naturels. Mais que restera-t-il des terres cultivables pour les prochaines générations ?

- Toute démarche d'urbanisme a un impact sur l'environnement (pollution de l'air, de l'eau et des sols, consommation d'énergie, etc.). Aujourd'hui, se dessine une nouvelle culture de l'aménagement car il est désormais nécessaire de "penser" l'urbanisme de manière globale pour répondre aux enjeux climatiques et énergétiques.

- Concilier urbanisme et environnement, c'est développer des constructions performantes et écologiques, répondre aux besoins de déplacements, gérer les déchets, les eaux de pluie et le bruit, donner de la qualité aux espaces publics et privés, penser à la proximité des services, etc. C'est aussi sensibiliser les habitants dans les choix urbains.

Les éléments de l’urbanisme durable

Le concept d’urbanisme durable peut être considéré selon des optiques différentes. Il peut consister en

- un étalement urbain maîtrisé. - une mixité des fonctions et une proximité - Réhabilitée. Un habitat à faible consommation énergétique - Une politique de transports ambitieuse - Une nouvelle gouvernance urbaine - Et enfin une plus grande maîtrise du foncier

La ville durable

L’Insee définit la ville comme une unité urbaine constituée d'une ou plusieurs communes, comptant plus de 2 000 habitants et présentant une continuité dans l'habitat . Elle est un lieu de concentration de la population et des activités humaines (commerce, industrie, culture, éducation, etc.). Elle se caractérise notamment par la présence d’activités de commandement, qui permettent d’organiser la vie sociale. Ainsi, « les villes représentent des formes de cristallisation du social .

Pourquoi faire de la ville le terrain privilégié du développement durable, alors que celui-ci fait référence à la protection de la planète ? En tant que lieu privilégié de l’organisation d’une société, la ville toujours été un lieu d’utopies: celle du développement durable s’y est naturellement implantée. La ville durable n’est autre que la transposition dans l’espace du discours du développement durable. Comment les villes pourraient-elles l’omettre alors qu’elles sont responsables de 70 % des émissions de CO2 selon les Nations Unies ? Elles contribuent très largement au processus de changement climatique et continueront à le faire, puisque 75 % de l’humanité devrait vivre en ville d’ici 2050 .

La ville durable : une nécessité pour demain

- La ville durable, c’est la ville de demain. Celle qui se construira dans le respect du développement durable pour, ainsi, s’inscrire dans l’avenir.

- Les villes actuelles sont développées selon le schéma suivant : les habitations, les lieux de travail et les commerces se situent souvent dans des endroits différents, d’où le recours aux transports pour se rendre d’un lieu à un autre. Du fait de l'extension des périphéries, des banlieues, les immeubles ont remplacé de nombreux espaces verts.

- Les centres villes sont aujourd'hui accessibles plutôt à des populations aisées. - Les transports publics se sont beaucoup améliorés et étendus ces dernières années mais certaines grandes banlieues

ne disposent pas de services fréquents et bien maillés ; les populations dépendent alors de la voiture pour de nombreux déplacements.

- Ainsi, beaucoup de questions se posent autour d’une ville durable : quel aménagement urbain concevoir, comment développer des transports qui conviennent à la constante croissance urbaine, mais qui soient également écologiques, comment faciliter l’accession à des logements économes en énergie à tous les habitants ? Cette question de l’urbanisme durable préoccupe de plus en plus compte tenu de la croissance urbaine en augmentation permanente.

Ville durable • Ville juste

• Ville belle

• Ville créatrice

• Ville écologique

• Ville conviviale

• Ville compacte et polycentrique

• Ville diversifiée

Objectifs stratégiques pour rendre une ville durable : -Préserver et gérer durablement les ressources de la planète (énergie, air, eau, sol, climat, matériaux, biodiversité). -Améliorer la qualité de l’environnement local (qualité sanitaire, réduction des nuisances et des risques). -Améliorer l’équité sociale en renforçant l’accessibilité pour tous à l’emploi, aux logements, à l’éducation, à la santé, aux services et équipements collectifs et en luttant contre les inégalités sociales et écologiques. -Améliorer l’équité et la cohésion entre les territoires (à l’échelle infracommunale, celle des quartiers, mais aussi à l’échelle intercommunale et dans le cadre de la coopération décentralisée). -Améliorer l’efficacité et l’attractivité du tissu économique

Aménagement urbain, plan de déplacements : les initiatives des villes qui se lancent

La ville durable est un défi de taille à relever. Plusieurs villes de France, comme Angers et Besançon, cherchent à s’améliorer dans ce domaine. Elles multiplient notamment les projets de construction durable avec des bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale) qui ont besoin de moins d’énergie pour être chauffés ou rafraîchis. Elles mettent également en place de nouvelles solutions pour les transports : mise à disposition des vélos, construction de tramways et flottes de véhicules peu polluants… De plus en plus, nous voyons naître des projets d’éco-quartiers. La véritable ville durable n’est pas encore née ; cependant, ici et là, certaines villes font de nombreux efforts pour que leurs aménagements urbains répondent à des critères écologiques et sociaux.

La ville durable doit donc inventer son propre mode de développement, articulant des problématiques locales et globales. Ces solutions sont testées essentiellement en milieu urbain, notamment à travers les écoquartiers.

Aalborg – Danemark

• T roisième ville danoise, 193 000

habitants

• Ville portuaire et industrielle en

reconversion

- Ouverture de la campagne en mai 1994 à Aalborg et accueil en 2004 de la quatrième conférence européenne.

La Charte d’Aalborg et les « Engagements d’Aalborg » adoptés à l’issue de ces deux conférences se sont imposés comme les textes de référence pour les collectivités locales.

Protection de l’eau et agriculture raisonnée :

- Boisement des champs captant d’eau potable, fin des pesticides pour les espaces verts.

- Contractualisation avec 25 % des agriculteurs pour une agriculture raisonnée ; 10 % d’agriculteurs en bio.

- Eau potable délivrée sans traitement, conformément à la législation danoise.

Reconquête du front portuaire :

- Programme de régénération urbaine concernant 200 ha de part et d’autre du fjord.

- Coutures urbaines restaurant la continuité des berges, voie rapide sur berges ramenée de quatre à deux voies.

- Reconversion d’une ancienne centrale thermique en centre culturel, édification d’une cité de la musique et d’un centre pour l’architecture par Jorn Utzon.

Une reconversion économique et portuaire bien engagée, qui mise sur la culture plus que sur l’écologie

>Séville – Espagne

• Capitale de l’Andalousie, 700 000 habitants, 1,2

million pour l’aire métropolitaine

• Ville tertiaire et touristique

• Accueil de deux conférences de la campagne

européennedes villes durables (1999, 2007)

Métamorphose du centre historique par les transports doux :

- Piétonisation du centre historique en 2005 et extension du réseau cyclable : 77 km de pistes. Installation en 2007 d’un système de vélos en location comptant 44 000 abonnés.

- Inauguration d’une première ligne de tramway en 2007 et d’un métro en 2009.

- Reconquête des berges du Guadalquivir et restauration de la biodiversité.

- Ratio de 40 % de logements sociaux imposé dans la construction neuve pour palier la carence de logements locatifs.

Le solaire imposé dans le neuf

- Ordonnance solaire depuis 2002 pour tous les bâtiments neufs et fiscalité municipale favorable aux énergies renouvelables.

- 50 000 m2 de panneaux thermiques sur 11 600 logements (première ville espagnole pour le solaire thermique) et réseau photovoltaïque à partir de 63 collèges équipés.

Une métamorphose du centre de Séville par les modes de transport doux, l’implication de la ville dans la campagne des villes durables ayant permis de vaincre certaines résistances au changement.

l’éco quartier

Un objet urbanistique singulier : l’écoquartier Concomitamment à la ville durable, apparaît un objet urbain nouveau : l’écoquartier. Né en Europe du Nord à la fin des années 1980-début des années 1990 avec les quartiers Vauban à Fribourg-en-Brisgau, Bo01 à Malmö ou encore BedZed à Londres, il se veut un quartier exemplaire au regard du développement durable. Ces quartiers expérimentaux n’ont en fait pas grand-chose en commun, certains ne servant que de démonstration éco-technologique et d’autres ayant entièrement été construits par leurs habitants, mais sont moins performants sur le plan environnemental

Précisons à ce stade que par souci de simplicité, nous utiliserons indistinctement les termes écoquartiers et quartiers durables. En effet, il existe une distinction fréquente selon laquelle l’écoquartier serait centré sur l’aspect environnemental du développement durable, tandis que le quartier durable intégrerait en plus des préoccupations économiques et sociales.

Qu’est-ce qu’un quartier durable ?

Un quartier durable n’est pas un ghetto écologiste, une vitrine technologique, du business à la mode… C’est un morceau de ville intégré à la ville entière. C’est un quartier dont les habitants et les usagers veulent réduire l’empreinte écologique et dans la vie duquel ils veulent s’implique

Pourquoi les quartiers ?

Parce que le quartier est la maille de base du tissu urbain et de ses réseaux. Et parce que l’échelle locale assure l’échange entre les usagers, permet la collaboration à des démarches collectives et garantit l’efficacité des services de proximité.

Quels sont les enjeux ?

Un écoquartier présente quelques caractéristiques récurrentes, qui peuvent constituer des éléments de définition :

- la recherche d’une mixité sociale et fonctionnelle, des formes urbaines denses. - la construction écologique, - la sobriété énergétique, - la production locale d’énergie renouvelable, - la promotion des modes de transport doux, - la protection de la biodiversité urbaine et rurale, - le retour de la nature en ville et du paysage, - le traitement optimal des déchets, - la valorisation et la gestion durable de l’eau, - la promotion des circuits courts, - la participation des habitants .

Ces caractéristiques pourraient être synthétisées par quatre principes : « …haute qualité de vie, économie des ressources, maîtrises des déchets et rejets, participation. »

La planification des quartiers durables a pour objectif de fonder un quartier sur des principes environnementaux, économiques, et sociaux en mettant l’accent sur :

Présentation de l’éco-quartier « Les 3 Fées » à Cébazat (63118)

Focus sur la ville de Cébazat

Situation géographique

Les + de la ville

Présentation générale de l’éco-quartier

Contenu de l’éco-quartier

Objectifs et enjeux

Les chiffres-clés

La partie TRADIMAISONS

Les réalisations en image

Situation géographique Cébazat est située au nord de Clermont Ferrand.

Transports et accès :

Bus T2C : Lignes de 3 et 21

Tramway : Croix de Neyrat.

A proximité de l’A71

(Direction Paris/Montpellier

Les avantages de Cébazat :

Une situation géographique remarquable :

Entre ville et espaces naturels,

Entourée des volcans d’Auvergne et de la plaine de la Limagne…

Un riche patrimoine naturel protégé.

Un dynamisme culturel, sportif et associatif reconnu avec 80 associations.

Une activité économique dense :

commerce de proximité actif,

zones d’activités en développement constant…

Définition :

Un éco quartier est un quartier urbain à caractéristiques écologiques modernes…

L’éco quartier des 3 Fées est constitué de 3 sites :

- Les Quartières

- La Charvance

- Le Couchet

Il est situé en périphérie du centre ville de Cébazat .

Les 3 sites représenteront au total plus de 900 logements offrant une offre résidentielle diversifiée :

Maisons individuelles,

Appartements (collectif, intermédiaire, location et accession)…

Les espaces verts seront également mis à l’honneur avec notamment :

Des traversées vertes pour une circulation à pieds ou à vélo

plus aisée et sécuritaire,

Des aires de jeux,

Un verger autogéré,

Des jardins familiaux…

Objectifs :

Les volonté de la Mairie de Cébazat :

Créer un quartier à vivre respectueux de l’environnement et de son cadre de vie,

Proposer des logements diversifiés de qualité à des prix abordables et énergétiquement performants,

Donner la priorité aux espaces verts, dédiés à la convivialité et au bien-être des habitants,

Offrir la possibilité d’habiter dans une ville dynamique aux nombreux commerces et au tissu économique, culturel et sportif important aux portes de Clermont-Ferrand.

Description des projets :

- Situation privilégiée au cœur de l’éco-quartier.

- Maisons labellisées BBC Effinergie.

- Maisons vendues en l'état futur d'achèvement (VEFA ou « vente sur plans ») avec garantie d'achèvement de la part du constructeur.

- Proximité des services :

Création de 2 ilots constitués de :

- Ilot 1 : 4 maisons en version 3 CH. - Ilot 2 : 7 maisons en versions 3 et 4 CH.

Panneaux solaires pour la production d'eau chaude sanitaire pour allier économies d'énergie et respect de l'environnement.

- Esthétique agréable et écologique avec le bardage bois en façade et les toitures -terrasses végétalisées.

Les réalisations en image :

Lyon confluence ( ZAC 1 : le quartier Denuzière)

Fiche technique

Superficie : 14 290 m²

Promoteur : Nacarat

Concepteur (pilotage) : Vera & Barrand

Livraison : fin 2014

Logements : 6 813 m² (50 logements sociaux et 28 logements

en accession)

Bureaux/activités : 4 800 m² (4 commerces en pied d’immeuble)

Espaces verts en cœur d’îlot : 2 000 m²

Une des étapes de la première phase du projet urbain de Lyon Confluence appelé ZAC 1, le quartier Dernière s’accroche au quartier de Sainte-Blandine au sud de la gare de Perrache. Cet ensemble original est organisé autour d’une place de quartier, reliée au cours Charlemagne par un passage piéton sous la voie ferrée et irrigué du nord au sud par la rue Dernière.

Quatre grands îlots le composent : G, H, J et K.

La conception du quartier Dernière poursuit l’objectif d’une mixité très développée. La nature des infrastructures représentées (une offre diversifiée de logements, une nouvelle place, des résidences étudiantes, une clinique d’ostéopathie…) offre la possibilité de vivre la ville autrement.

La place Dernière, un lieu de détente unique à La Confluence

En complément des grands espaces publics déjà présents à La Confluence, la place Dernière se compose de deux places propices à la vie de quartier. Elle offrira un lieu de détente et permettra aux promeneurs comme aux habitants de « respirer » grâce à la végétalisation et à l’aménagement pensés pour.

A l’est, côté Sainte-Blandine, un espace très planté et fleuri permettra aux promeneurs et habitants de faire une pause pour profiter de l’environnement. Repos mais également animations avec les commerces en rez-de-chaussée. A noter : une combrière avec banquette en bois sera installée pour « compléter le tableau ».

A l’ouest, côté Saône, la place devient plus minérale, une sorte de prolongement des espaces privés des immeubles environnants avec jeux d’enfants. Animée de jour par ses acteurs, elle le sera également la nuit par une lumière douce et diffuse. Les passages piétons seront protégés par des barrières et des bandes podot actiles reconnaissables par les personnes visuellement déficientes.

La place Denuzière sera traversée par la rue Denuzière. La circulation sera alternée pour assurer sécurité et tranquillité pour tous. Les premiers chantiers engagés progressent autour de la place Denuzière : les îlots H (Résidétape , les résidences Le Denuzière et Bayard Studium, la clinique d’ostéopathie ISOstéo) livrés en 2013, le K s’élève déjà hors de terre et inauguré en 2014.

UNE CONCEPTION DES ÎLOTS ALLIANT MIXITÉ ET MAÎTRISE ÉNERGÉTIQUE

Pour répondre aux exigences posées en termes de mixité, de performances énergétiques ou de fonctionnement des bâtiments, un véritable dialogue a été engagé avec les promoteurs, en amont du choix des architectes, permettant ainsi l’élaboration de solutions créatives et originales.

Ces réflexions se concrétisent aujourd’hui par une offre de logements d’une grande diversité (de l’accession sociale au locatif libre), et par des choix architecturaux alliant l’esthétique au fonctionnel de manière harmonieuse.

Une prise en compte environnementale

Afin de permettre une bonne maîtrise énergétique et de s’inscrire dans les exigences du Plan Climat, les îlots suivent les principes de conception bioclimatique

En septembre 2008, l’équipe Nacarat et celle de l’architecte Stéphane Vera partagent une idée, une envie, celle de façonner un lieu de vie urbain innovant, basé sur le concept de mixité verticale

- Dans chaque bâtiment sculpté en fonction de l’ensoleillement, façades, espaces intérieurs, sont pensés en fonction de ses spécificités, de ses besoins en lumière et en calme, mais aussi des possibles vues sur Lyon.