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1 /VG/MBD CONSEIL DE DISTRICT DU 12 DECEMBRE 1996 Résumé du procès-verbal Affiché le 19 décembre 1996 *** L'an mil neuf cent quatre vingt seize, le douze décembre, le Conseil de District de l'Agglomération Alençonnaise, dûment convoqué le 6 décembre 1996, s'est réuni en séance publique à la Halle aux Toiles sous la présidence de Monsieur Lambert. Etaient présents Mesdames et Messieurs les Conseillers en exercice, sauf : M. CUIOC qui a donné pouvoir à M. LAMBERT, M. CAPELLARI qui a donné pouvoir à M. ESNAULT, M. BOUGEARD représenté par son suppléant M. BRUNEAU, M. BONNIOL représenté par son suppléant M. LAGRESLE, M. REBOUSSIN représenté par son suppléant M. SCHNERING, (au cours de la question n° 11) M. VIELLE excusé pour la question n° 1, M. HINAULT excusé. M. BORDEAUX est nommé secrétaire de séance. ---- Monsieur le Président fait part au Conseil de 3 décisions qu'il a été amené à prendre depuis la dernière réunion et qui concernent : - une convention de mise à disposition d'un véhicule avec l'Association de Développement Touristique du Pays d'Alençon et ce, pour une période de 100 jours par an, - un marché négocié n° 96-047 D passé avec l'entreprise Viafrance, d'un montant de 64 334,07 F TTC pour les travaux d'aménagement d'accès aux logements de fonction de l'école Jules Verne à Alençon, - la réalisation d'un emprunt de 6 625 000 F auprès du Crédit Mutuel de Maine Anjou et Basse-Normandie destiné à la réalisation du programme d'investissement du service de l'eau et de l'assainissement, aux conditions suivantes : * durée : 15 ans, * taux : 6,13 %, * périodicité des échéances : semestrielle, * semestrialité : 340 848,70 F.

Pv conseil de district du 12 decembre 1996

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    /VG/MBD

    CONSEIL DE DISTRICT DU 12 DECEMBRE 1996

    Rsum du procs-verbal

    Affich le 19 dcembre 1996 ***

    L'an mil neuf cent quatre vingt seize, le douze dcembre, le Conseil de District de l'Agglomration Alenonnaise, dment convoqu le 6 dcembre 1996, s'est runi en sance publique la Halle aux Toiles sous la prsidence de Monsieur Lambert.

    Etaient prsents Mesdames et Messieurs les Conseillers en exercice, sauf :

    M. CUIOC qui a donn pouvoir M. LAMBERT, M. CAPELLARI qui a donn pouvoir M. ESNAULT, M. BOUGEARD reprsent par son supplant M. BRUNEAU, M. BONNIOL reprsent par son supplant M. LAGRESLE, M. REBOUSSIN reprsent par son supplant M. SCHNERING,

    (au cours de la question n 11)

    M. VIELLE excus pour la question n 1, M. HINAULT excus.

    M. BORDEAUX est nomm secrtaire de sance. ----

    Monsieur le Prsident fait part au Conseil de 3 dcisions qu'il a t amen prendre depuis la dernire runion et qui concernent :

    - une convention de mise disposition d'un vhicule avec l'Association de Dveloppement Touristique du Pays d'Alenon et ce, pour une priode de 100 jours par an,

    - un march ngoci n 96-047 D pass avec l'entreprise Viafrance, d'un montant de 64 334,07 F TTC pour les travaux d'amnagement d'accs aux logements de fonction de l'cole Jules Verne Alenon,

    - la ralisation d'un emprunt de 6 625 000 F auprs du Crdit Mutuel de Maine Anjou et Basse-Normandie destin la ralisation du programme d'investissement du service de l'eau et de l'assainissement, aux conditions suivantes :

    * dure : 15 ans, * taux : 6,13 %, * priodicit des chances : semestrielle, * semestrialit : 340 848,70 F.

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    11 - Transformation du District en Communaut Urbaine

    En prambule et faisant rfrence la cration du District le 29 novembre 1969, Monsieur Lambert tient rappeler au Conseil les dclarations effectues par Monsieur Jean Cren, 1er Prsident du District, lors de l'installation de l'tablissement public :

    "La runion d'aujourd'hui devra rester dans l'Histoire de nos communes une date mmorable. Elle marquera pour chacune d'elles, la fin de son isolement, le dbut d'une association qui, tout en respectant l'autonomie communale, permettra des ralisations impensables et impossibles ce jour. De longues tudes, de nombreuses discussions animes mais toujours amicales nous ont fait comprendre mes collgues, Maires, et moi-mme que nous avions les mmes proccupations, les mmes besoins satisfaire, que nous soyons ruraux ou que nous soyons citadins.

    De l, est n notre District qui reprsente prs de 40 000 habitants, soit environ 1/7 de la population du dpartement. Nous sommes, dsormais, une force et nous le serons d'autant plus que nous saurons rester unis et faire appel, dans l'avenir, au sentiment qui nous anime aujourd'hui, savoir, les sentiments de justice et de solidarit. Ces deux principes nous ont guid dans nos tudes et il importe que nous les gardions toujours prsents l'esprit dans nos runions et dans nos discussions futures."

    Sur le regret qui tait le sien que les communes voisines de la Sarthe et limitrophes d'Alenon n'appartiennent pas au District, Monsieur Cren s'exprimait ainsi : "peut-tre ont-ils craint l'importance numrique de la Ville d'Alenon, s'il en est ainsi, il faut que la composition de notre Bureau donne de quoi les rassurer. En tout cas, la porte reste ouverte et nous sommes prts les accueillir."

    Aussi Monsieur Lambert se rjouit-il qu'au cours de ces annes, les unes et les autres se soient ainsi runies.

    Sur les perspectives d'avenir du District, Monsieur Lambert reprend les propos de Monsieur Cren : "Je n'ai pas, mes chers collgues, la possibilit de dvelopper, ds aujourd'hui, nos projets mais sans vouloir empiter sur l'avenir, je crois cependant pouvoir dfinir les premiers objectifs que nous devons nous efforcer d'atteindre, donner chacune de nos communes les services dont elles ont besoin, notamment en ce qui concerne l'eau et l'assainissement, poursuivre l'industrialisation de notre District en crant les quipements ncessaires, qu'ils soient conomiques, sociaux, scolaires ou universitaires. Je veux dire notre confiance dans l'association que nous venons de crer et notre espoir de voir cettre grande agglomration alenonnaise prosprer et devenir une agglomration digne de notre dpartement et digne de notre rgion."

    Monsieur Lambert intervient, ensuite, en ces termes :

    "Ce qui explique, mes chers collgues, que ces mots qui viennent d'tre rappels sont ceux que j'ai trs souvent utiliss depuis que j'occupe cette fonction et je crois qu'ils ont inspir ceux qui ont exerc, au cours de ces 27 annes, des responsabilits, soit ma place,

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    Jean Cren d'abord, Pierre Mauger ensuite, moi-mme en cet instant mais aussi les Vice-Prsidents qui se sont succds dans ces fonctions.

    Lors de notre prcdente sance, j'ai appel votre attention sur la ncessit de nous dterminer sur l'volution qu'il convient, dsormais, de donner notre coopration intercommunale.

    Je vous ai donn les raisons qui ont motiv l'imminence de la dcision prendre attendu la suppression probable de la structure districale dans la nouvelle loi sur l'intercommunalit qui devrait tre soumise au Parlement au premier semestre 1997 et l'opportunit, si nous choisissions la voie de la Communaut Urbaine, d'tre placs dans cette configuration juridique avant le vote de la loi, en particulier, afin de pouvoir accder aux dotations de l'Etat qui sont offertes aux Communauts Urbaines.

    Je vous ai dit ma conviction, lors de cette sance, qu'une modification du cadre juridique de notre structure intercommunale en Communaut Urbaine ne devrait pas engendrer de changement important par rapport au fonctionnement actuel de notre District.

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    Je vous avais indiqu et je l'indique toujours, qu'au regard de l'Histoire, c'est ce qui m'a conduit, tout l'heure, vous rappeler dans quel esprit s'est fonde notre institution, il est du devoir de chacun d'entre nous de prendre ses responsabilits et c'est pourquoi j'ai souhait soumettre cette question notre Conseil afin que chaque commune qui forme, dsormais, le District et vous voyez que lors de l'installation, nous parlions de 40 000 habitants - je salue l'un de ces fondateurs, prsent ce soir dans la salle, Monsieur le Maire Honoraire de Saint-Germain-du-Corbis, Yves Dossal, qui fut pendant de trs nombreuses annes le premier Vice-Prsident de cette institution - afin que chaque commune puisse se dterminer sur la forme de coopration qu'elle souhaite mettre en oeuvre au sein de notre agglomration.

    Depuis notre dernire sance de Conseil de District, j'ai eu la chance de rencontrer de trs nombreux collgues, membres des Conseils Municipaux, en particulier l'occasion de deux runions, l'une qui s'est tenue Saint-Germain, l'autre Champfleur et nous avons pu changer avec ces collgues nos avis sur l'volution qu'il est souhaitable de donner notre coopration intercommunale.

    Des travaux ont t mens l'initiative du groupe de travail qui s'est d'abord constitu et puis des Bureaux qui se sont succds sur cette question. Il est ressorti de ces travaux que la transformation du District en Communaut Urbaine serait, sans doute, la perspective d'avenir la plus favorable notre agglomration dans la mesure o elle permettrait d'accrotre ses ressources et d'tre ligible la Dotation Globale de Fonctionnement des Communauts Urbaines, qui vous le savez, est plus importante que celle des Districts ou des Communauts de Communes, permettant de limiter, pour l'avenir, l'augmentation de la pression fiscale des contribuables du District et d'accrotre ses possibilits de dveloppement.

    Notre tablissement public, c'est--dire notre outil de coopration dans lequel nous sigeons, bnficierait d'un plus grand rayonnement, d'une meilleure attractivit, d'une efficience accrue et d'un renforcement de la solidarit entre toutes les communes.

    Par ailleurs, en raison du nombre important des comptences qui sont, ds aujourd'hui, exerces par notre District, sa transformation en Communaut Urbaine n'engendrerait pas de changements fondamentaux par rapport au fonctionnement actuel du District. Le Bureau de District du 5 dcembre dernier a demand, qu'en cas de transformation, les comptences de la Communaut Urbaine soient identiques celles du District ce jour.

    A ce titre, je vous rappelle qu'il est prcis l'article L 5215-21 du Code Gnral des Collectivits Territoriales que la Communaut Urbaine est substitue de plein droit et pour la totalit des comptences qu'il exerce au District prexistant constitu entre toutes les communes qui composent la Communaut.

    Par consquent, les comptences de la Communaut Urbaine seraient les suivantes :

    Comptences obligatoires :

    1 - chartes intercommunales de dveloppement et d'amnagement, schmas directeurs, plans d'occupation des sols ou document d'urbanisme en tenant lieu,

    - programmes locaux de l'habitat, - constitution de rserves foncires intressant la communaut, les conseils municipaux

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    devant tre saisis pour avis,

    2 - cration et ralisation de zones d'amnagement concert, - actions de dveloppement conomique, - cration et quipement des zones d'activit industrielle, tertiaire, artisanale,

    touristique, portuaire ou aroportuaire ; actions de rhabilitation d'intrt communautaire,

    3 - prise en considration d'un programme d'amnagement d'ensemble et dtermination de secteurs d'amnagement mentionns l'article L 332-9 du Code de l'urbanisme,

    4 - construction, amnagement et entretien des locaux scolaires dans les zones et secteurs mentionns aux 2 et 3 et raliss ou dtermins par la communaut ; l'expiration d'un dlai de dix ans dater de leur mise en service, la proprit et l'entretien de ces locaux sont transfrs, sur sa demande, la commune sur le territoire de laquelle ils sont situs ; en ce cas, les conditions de prise en charge des annuits d'emprunt affrentes ces locaux sont dtermines par dlibrations concordantes du conseil de communaut et du conseil municipal intress,

    A cette occasion, j'indique qu'il rsulte des discussions au sein du Bureau qu'il n'est pas dans l'intention du Bureau de vous proposer une pratique diffrente de celle qui a toujours t celle du District jusqu' ce jour.

    5 - services d'incendie et de secours, sous rserve des dispositions du chapitre IV du titre II du livre IV de la premire partie,

    6 - transports urbains de voyageurs,

    7 - lyces et collges, (participation jusqu'en 1999 aux dpenses de fonctionnement)

    S'agissant de ces deux questions, j'en profite pour prciser que, l encore, le Bureau a rappel qu'il n'avait pas l'intention de changer les rgles de fonctionnement qui sont les siennes depuis l'origine.

    8 - eau, assainissement, l'exclusion de l'hydraulique agricole, - ordures mnagres (collecte et traitement),

    10 - abattoirs, abattoirs marchs, marchs d'intrt national,

    11 - voirie des zones d'activits, entres d'agglomration et entretien des ronds points.

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    Il est, enfin, indiqu que les comptences figurant aux 9 (cration de cimetires et extension des cimetires ainsi crs, crmatorium) et 12 (parcs de stationnement) seraient exclues.

    Par ailleurs, la Communaut Urbaine continuerait d'exercer les comptences suivantes :

    - enseignement suprieur, - terrains destins aux nomades, - garanties d'emprunts, - service de portage des repas domicile, - Conseil de Prvention de la Dlinquance.

    Il vous est donc demand, mes chers collgues, de bien vouloir vous prononcer sur l'ventuelle transformation de notre District en Communaut Urbaine.

    J'ajoute, simplement, pour que notre discussion puisse s'oprer dans les meilleures conditions, que le Bureau a souhait, ds lors que les textes qui rgissent la Communaut Urbaine le permettent, que les comptences qui sont actuellement exerces par le District soient celles qui soient exerces par la Communaut Urbaine et que cette ventuelle transformation ne donne pas lieu - en tout cas pour l'instant, il n'a pas t voqu d'autres hypothses - une modification du fonctionnement de notre tablissement de coopration intercommunale en terme de comptences".

    Monsieur Lambert ouvre la discussion.

    Monsieur Reboussin fait savoir que le Conseil Municipal d'Aronnay, afin de pouvoir prendre une dcision dfinitive demande :

    - que la reprsentativit des lus au Conseil Communautaire soit identique celle du District actuellement,

    - qu'un projet de rglement intrieur sur le fonctionnement de la Communaut Urbaine lui soit adress pour le 18 dcembre,

    - que les lus des communes puissent tre intgrs aux Commissions, lesquelles doivent disposer d'un pouvoir de force de proposition au Bureau,

    - que le Bureau, la majorit, soit souverain pour dcider de prsenter ou non un dossier au Conseil de Communaut, rtablissant ainsi l'quilibre de reprsentativit.

    Compte tenu de ces lments, il indique que les dlgus de la commune d'Aronnay ne prendront pas aujourd'hui position sur la transformation du District en Communaut Urbaine

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    Madame Chanu fait la dclaration suivante :

    "Le Conseil Municipal de Damigny s'est runi, hier soir aussi, pour s'exprimer sur l'ventuelle transformation du District en Communaut Urbaine.

    En prambule cette runion, j'ai donn lecture du courrier que je vous avais adress, Monsieur le Prsident, dans lequel je vous ai fait part de mon sentiment ainsi que de la rponse crite que vous m'avez fait parvenir.

    Sensibiliss depuis plusieurs mois cette question, les membres du Conseil ont, aprs dbat, donn un accord sur le fond, assorti toutefois de rserves sur la forme.

    Les conseillers, conscients de la ncessit de l'intercommunalit ont, dans leur ensemble, regrett de devoir prendre une dcision aussi importante sur le devenir du regroupement sans apprhender exactement ni les avantages, ni le risque de cette transformation en Communaut Urbaine. Ils ont galement regrett que cette dcision doive intervenir avant la promulgation de la loi Perben qui aurait permis une comparaison entre les diffrentes structures.

    La reprsentation des communes membres au sein d'une Communaut Urbaine et, notamment lors des votes du Conseil, a t un des sujets d'inquitude du Conseil Municipal de Damigny.

    L'incertitude du devenir de la DGF des communes est galement une proccupation majeure.

    Je souhaite que la rflexion dj engage sur l'quit et la solidarit entre les communes et, notamment en matire de rpartition des ressources, puisse se poursuivre au-del de cette transformation.

    Je suis trs consciente des avantages reus par la commune de Damigny, comme d'autres communes, grce leur appartenance au District mais il reste, nanmoins, assurer la progression de cet ensemble.

    Je tenais vous faire part, Monsieur le Prsident et chers collgues, de la position de notre Conseil".

    Monsieur Maignan prcise, qu'aprs une longue discussion, le Conseil Municipal de Valframbert a dcid d'mettre un avis favorable qu'il qualifie de "sans enthousiasme" la transformation du District en Communaut Urbaine dans la perspective de la ncessaire volution du District, compte tenu d'une part, de la suppression probable du cadre juridique districale prvue par la loi Perben et, d'autre part, du meilleur traitement de la Communaut Urbaine en matire de dotations d'Etat.

    Cependant, il signale que des rserves ont t mises par les Conseillers Municipaux, notamment en ce qui concerne la reprsentativit puisque le rapport de force entre la Ville-centre et les communes priphriques se trouve boulevers.

    De plus, il ajoute que l'absence de supplants a t galement dplore.

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    Par ailleurs, Monsieur Maignan aimerait que les communes les plus modestes, telle Valframbert, conservent une certaine identit, laquelle se traduit par l'animation et le service de proximit.

    Aussi, souhaite-il que les comptences de la Communaut Urbaine soient exclusivement celles du District ce jour et qu'un rglement intrieur dfinisse les modalits de son fonctionnement afin que chaque commune puisse, comme par le pass, travailler sans arrire-pense avec le sentiment d'avoir toute sa place l'intrieur de la nouvelle structure intercommunale.

    Soulignant la place prdominante du Bureau au regard de sa composition inverse par rapport celle du Conseil de Communaut, Monsieur Maignan suggre son aval quant aux dossiers soumettre l'assemble dlibrante.

    S'agissant des commissions, il convient, selon lui, de faire en sorte qu'elles aient un lien plus troit avec la Commission des Finances et le Bureau et que les communes priphriques y soient reprsentes.

    Concernant les transferts fiscaux ventuels et rappelant les difficults rencontres par les communes lors du transfert du contingent d'aide sociale, Monsieur Maignan dsire, qu' l'avenir, ceux-ci soient prpars plus sereinement afin d'viter les situations douloureuses qu'ont connues certaines communes.

    Monsieur Esnault prcise que le problme de la reprsentativit a t galement voqu par le Conseil Municipal de Cond-sur-Sarthe, lequel a souhait que le Bureau ait un rle essentiel quant la prsentation des dossiers au Conseil de Communaut.

    Partageant les propos de Monsieur Maignan sur le transfert du contingent d'aide sociale et rappelant la position qu'il avait soutenue, l'an pass, sur ce sujet, il indique qu'il ne s'agissait pas de transfert de comptences mais de transfert de charges, lesquelles ont d tre supportes par les contribuables.

    S'agissant de la comptence "lyces et collges, (participation jusqu'en 1999 aux dpenses de fonctionnement)", laquelle n'existe pas dans l'actuel rglement du District, Monsieur Esnault souhaiterait connatre les modalits de prise en charge de ces frais de fonctionnement par la Communaut Urbaine, lesquels relvent respectivement de la comptence de la Rgion et du Dpartement.

    En ce qui concerne la comptence "voirie des zones d'activits, entres d'agglomration et entretien des ronds-points", il aimerait que les secteurs relevant de la Communaut Urbaine soient dfinis afin que chaque commune puisse connatre ceux incombant soit la Communaut Urbaine, soit la commune.

    Evoquant les diffrentes propositions relatives aux frais de fonctionnement du dojo et de la Plaine de Sports, il demande que les quipements qui devront tre assums par la Communaut Urbaine soient pralablement dtermins.

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    Toutefois, le District ayant donn son accord sur la construction d'une piscine et par consquent, accept le principe de son fonctionnement futur, il estime que seul cet quipement devra tre pris en charge par la Communaut Urbaine.

    Par ailleurs, il lui semble injuste que des structures juridiques intercommunales ayant des comptences identiques ne bnficient pas des mmes dotations d'Etat.

    Considrant que les transferts de comptences qui pourraient s'effectuer, court terme, entre les communes et la Communaut Urbaine, amlioreraient le coefficient d'intgration fiscale de l'tablissement public, Monsieur Esnault espre que les communes disposeront de suffisamment de Dotation Globale de Fonctionnement communal leur permettant de garder leur identit propre.

    N'ayant eu que des runions informelles, Madame Le Coutour pense que l'ensemble du Conseil Municipal de Saint-Germain-du-Corbis mettra un avis tout fait favorable l'volution propose du District.

    Faisant rfrence aux fondateurs du District qui, voici plus de 27 ans, ont eu une marche difficile gravir, elle estime qu'il est temps de donner un nouvel lan l'agglomration alenonnaise et saisir l'opportunit d'une transformation en Communaut Urbaine, laquelle apparatra, dans les esprits, comme une image d'ambition et de dynamisme pour l'avenir de l'agglomration.

    Comme l'ont dj voqu ses collgues, elle prcise qu'il sera important de dfinir le rle des commissions et plus particulirement celui, essentiel, du Bureau.

    En outre, elle confirme la ncessit d'tablir un rglement intrieur afin de prciser clairement les attributions de la Communaut Urbaine.

    Par ailleurs, Madame Le Coutour considre qu' l'occasion de la naissance d'une nouvelle structure, il conviendrait que chaque commune labore les projets qu'elle souhaiterait voir mener bien afin d'tablir ensemble un vrai projet d'agglomration.

    Monsieur Roiss fait part des inquitudes du Conseil Municipal de Saint-Paterne quant la reprsentativit et du souhait des lus municipaux d'tre davantage associs aux travaux des commissions.

    Il rejoint les propos de Madame Le Coutour afin qu'un schma directeur de l'ensemble de l'agglomration soit dfini, lequel permettrait de dterminer les orientations futures de la Communaut Urbaine, certaines communes ayant le sentiment d'tre lses dans le fonctionnement actuel du District.

    Monsieur Roiss, pour sa part, fait savoir qu'il votera pour la transformation du District en Communaut Urbaine sans prjuger de la dcision que prendra son Conseil Municipal sur ce sujet.

    Monsieur Russeau indique que le Conseil Municipal du Chevain a, lui aussi, soulev les inquitudes qui ont t voques par ses collgues.

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    De plus, il s'interroge sur les possibilits d'accrotre le renforcement de solidarit entre les communes grce au changement de structure juridique du District.

    Madame Chauvin prcise que les diffrentes questions abordes l'ont t galement par le Conseil Municipal de Pac, runi en commission, tel que le problme de reprsentativit. Le rle prdominant du Bureau a t galement abord. Il a souhait que chaque commune y soit reprsente afin de prserver un rapport de force entre les communes priphriques et la ville-centre.

    Elle signale, toutefois, que la commune de Pac se dclare favorable la transformation du District en Communaut Urbaine considrant les charges supplmentaires qui devront tre supportes par les contribuables tant au niveau des mises au normes europennes dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des ordures mnagres, que du fonctionnement futur de la piscine.

    Soulignant que les comptences de la Communaut Urbaine seront quasi identiques celles du District ce jour, il conviendrait, selon elle, que le changement de structure juridique du District permette d'accentuer le dveloppement conomique de l'agglomration.

    Enfin, elle exprime le souhait que chaque commune puisse trouver un certain quilibre dans la nouvelle Communaut Urbaine pour le dveloppement et l'amnagement de l'espace du bassin de vie.

    Faisant rfrence l'adhsion toute rcente de la commune de Champfleur au District, Monsieur Maillet indique que son Conseil Municipal s'est prononc favorablement sur cette transformation.

    Nanmoins, il signale que son Conseil Municipal a voqu le problme de la reprsentativit, la commune de Champfleur n'ayant plus qu'un seul dlgu, sans supplant, au Conseil de Communaut.

    En outre, il a t souhait que, d'une part, l'ordre du jour soumis au Conseil de Communaut soit labor par le Bureau, lequel devra tre compos par l'ensemble des communes priphriques attnuant ainsi le rle prdominant de la ville-centre.

    S'agissant du Conseil Municipal de Lonrai, Madame Romain fait part galement des inquitudes mises concernant la reprsentativit mais aussi sur l'espoir d'un nouveau dynamisme de projets et surtout, d'un vritable dveloppement conomique, lequel pourra apporter des ressources financires supplmentaires pour l'avenir.

    Associ la prparation du projet de loi sur l'intercommunalit, Monsieur Deniaud fait savoir qu''il est prvu de dater les crations de Communauts Urbaines ainsi, celles cres aprs le vote de la loi ne bnficieraient plus du traitement actuel, particulirement favorable en matire de dotations, mais de celui des Communauts de Villes et District, lesquels seraient fusionns en une seule entit.

    Concernant les problmes de reprsentativit, il indique que les modifications apportes par les textes tendraient une harmonisation des conditions de reprsentation quelle

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    que soient les formes d'intercommunalit, apaisant ainsi les inquitudes des uns et des autres sur ce point.

    Considrant la situation particulirement difficile que traverse l'agglomration et la population de toutes les communes en matire d'activit conomique et d'emplois, Monsieur Deniaud souligne qu'elle devra crer, par le dveloppement conomique, les moyens durables de ses ressources et de son dveloppement.

    Afin de se rindustrialiser et de se doter d'quipements lui permettant d'tre particulirement attractive, il ajoute que l'agglomration devra solliciter des aides financires importantes dont elle aura besoin.

    Aussi, estime-t-il que dans cette priode dlicate, le District doit saisir l'opportunit de bnficier, au-del des subventions exceptionnelles, d'un apport de financement supplmentaire, lequel, selon lui, devrait vraisemblablement durer un certain temps, au moins jusqu' la fin du prsent mandat.

    Pour cette raison, il engage les membres du Conseil approuver la transformation du District en Communaut Urbaine et ce, afin de ne pouvoir se faire aucun reproche de n'avoir nglig aucune chance de mobiliser toutes les ressources possibles permettant le dveloppement de l'agglomration.

    Suite ces diffrentes interventions, Monsieur Lambert tient rpondre aux proccupations exprimes par l'ensemble de ses collgues.

    Sur la question constante de la reprsentativit, voque en premier lieu par Monsieur Reboussin, Monsieur Lambert prcise que la reprsentation de chacune des des communes au Conseil de Communaut est fixe par la loi. Si tel n'tait pas le cas, il ajoute qu'il aurait propos l'application pure et simple du systme de reprsentativit pratique actuellement au District.

    Evoquant les propos de Monsieur Deniaud sur l'harmonisation ventuelle des rgles de reprsentation, quel que soit le cadre juridique, propos par le projet de rforme sur l'intercommunalit, il fait remarquer que, le cas chant, le District se verrait dans l'obligation de modifier ses rgles de reprsentation si celles-ci n'taient pas conformes la loi nouvelle.

    Dans l'laboration du projet de loi, il indique, pour ce qui le concerne, qu'il appuiera pour aller vers une plus grande libert possible des communes runies en EPCI afin qu'elles fixent aussi librement que possible leur reprsentation.

    Sur ce sujet, Monsieur Lambert considre que les craintes doivent tre apaises. En effet, bien que les fondateurs du District aient veill ce que la Ville d'Alenon ne dtienne pas, elle seule, la majorit, il fait observer que, depuis 27 ans, le vote des lus alenonnais et ceux d'une autre commune suffisait pour qu'une dcision puisse tre adopte la majorit.

    Si les Prsidents successifs du District, Monsieur Cren, Monsieur Mauger, avaient choisi cette stratgie, il estime qu'ils auraient, ses yeux, port atteinte l'entente au sein

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    de l'agglomration. Il confirme qu'aucun d'entre eux n'a eu cette tentation, laquelle aurait sign, sous une forme ou sous une autre, sinon la fin, en tout cas l'affaiblissement de l'tablissement public.

    En consquence, il se dit ne pas tre inquiet sur ce point, car si vritablement la Ville d'Alenon commettait un jour cette folie d'abuser de sa majorit, celle-ci signerait, selon lui, la fin de l'alliance entre la Ville et toutes les communes composant l'agglomration.

    S'agissant des moyens de corriger les excs de reprsentation de la Ville d'Alenon par le rle prdominant du Bureau, Monsieur Lambert indique qu'il avait t souhait que des rgles imposent l'accord du Bureau pour prsenter toute question l'ordre du jour du Conseil de Communaut.

    Quant la ncessit d'un rglement intrieur, il invite les membres du Conseil y rflchir ensemble considrant qu'il s'agit l d'une oeuvre collective.

    Aussi, confie-t-il le soin de son laboration au groupe de travail qui s'est constitu et plac sous la prsidence de Madame Le Coutour.

    Sur l'absence de supplants dplore au sein du Conseil de Communaut, il se dclare favorable l'instauration d'un rgime de supplants compte tenu du besoin ressenti par beaucoup de maires, lesquels n'envisagent pas de pouvoir siger toutes les nombreuses runions.

    En outre, il ne voit pas d'inconvnient ce que les lus municipaux puissent tre invits par les Prsidents de Commissions afin d'clairer leurs travaux.

    Evoquant l'intervention de Madame Chanu, il reconnat que les diffrentes modalits d'volution de la coopration intercommunale de l'agglomration demande un examen trs approfondi de plusieurs mois.

    Cependant, il souligne que ce travail a t effectu dans les dlais qui taient les seuls possibles.

    En effet, il tient rappeler que les lections municipales ont eu lieu en juin 1995, suivies de la priode des vacances.

    En dcembre de la mme anne, le District s'est largi en accueillant de nouvelles communes qui ont souhait rejoindre la dmarche intercommunale.

    Il fait tat galement des pripties juridiques rencontres par les communes de la Ferrire Bochard, Mieuxc et ensuite Champfleur, l'arrt interprfectoral fixant le primtre du District s'tant vu annul par le Tribunal Administratif

    A ce propos, il signale que la commune de Champfleur a d prendre 40 dlibrations successives afin de pouvoir intgrer le District.

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    Monsieur Lambert rappelle qu'il a, ds avril 1996, demand aux membres du Bureau de rflchir aux formes juridiques les plus appropries pour l'volution de l'intercommunalit de l'agglomration.

    En outre, il souligne qu'il avait indiqu les raisons pour lesquelles il tait opportun, de prendre une dcision avant la fin dcembre de cette anne pour pouvoir bnficier des avantages financiers ventuels d'une transformation de structure juridique.

    Quant aux incertitudes relatives la Dotation Globale de Fonctionnement des Communauts voques par Madame Chanu, Monsieur Lambert reconnat qu'il en existe mais ce, quel que soit le cadre juridique intercommunal.

    Pour l'avenir, il estime, nannmoins, que la voie de la Communaut Urbaine lui parat la moins risque que le pari sur la Dotation Globale de Fonctionnement des Districts et Communauts de Communes.

    A Monsieur Maignan, lequel prcise que la commune de Valframbert se tourne sans enthousiasme vers la Communaut Urbaine, Monsieur Lambert lui fait observer que dans la priode de morosit actuelle, une des premires responsabilits des lus est de s'engager avec enthousiasme et de "renchanter" la population dont ils ont la charge.

    Par ailleurs, il lui affirme que l'identit de la commune de Valframbert n'est pas menace mais, au contraire, renforce par les moyens supplmentaires que donne la coopration intercommunale.

    Sur le transfert de charges du budget communal au budget districal, Monsieur Lambert fait savoir que cette opration, rendue ncessaire pour augmenter le coefficient d'intgration fiscale du District, est indpendante de la transformation de structure juridique envisage.

    Soulignant l'ambition des fondateurs du District, il dplore de constater que les lus qui le composent aujourd'hui aient cess de l'tre.

    En effet, faisant rfrence aux organes de coopration intercommunale dans le Dpartement de l'Orne, il fait remarquer que le District se trouve tre l'un des tablissements publics ayant le plus faible coefficient d'intgration fiscale, rvlant ainsi un esprit de coopration insuffisant dans l'agglomration.

    Si, lors du transfert de charges, les communes esprent que chaque investissement qui sera ralis sur le territoire d'une commune devra faire l'objet d'un financement sous une forme ou sous une autre par cette mme commune, Monsieur Lambert est convaincu que toute ide de solidarit et de mise en commun disparatra alors dfinitivement entre les diffrentes communes de l'agglomration.

  • 14

    Sur ce point, il tient la disposition des lus, d'une part, les investissements qui ont t faits sur les communes et, d'autre part, les versements effectus par leurs contribuables afin de savoir, pour chacune d'entre elles, en quoi elle a t dbitrice ou crditrice.

    A ce titre, il dclare, au nom de ceux qui l'ont prcd dans sa fonction, qu'aucune commune n'a t pnalise par son entre de l'agglomration et souhaite que celles qui l'ont rejointe y trouvent aussi leur part.

    S'agissant des remarques de Monsieur Esnault, Monsieur Lambert confirme la ncessit du rle essentiel du Bureau.

    Quant la comptence relative aux dpenses de fonctionnement des lyces et collges, il raffirme sa volont de conserver le systme actuellement pratiqu.

    Pour ce qui concerne les ronds-points, il indique que le Bureau a fix la liste des giratoires entretenus par le District, actuellement au nombre de 11, savoir :

    - route de Paris - ZAT du Londeau, - rues Lazare Carnot et Arago, - route de Bretagne - zone de Cond, - route du Mans et PAE d'Aronnay, - entre de Saint-Germain, - zone artisanale de Saint-Germain, - site universitaire de Montfoulon.

    A la question de savoir quelle volution en matire de dpenses de fonctionnement est envisage, notamment au niveau des quipements sportifs, il prcise Monsieur Esnault qu'il appartiendra la Communaut Urbaine de se dterminer sur son volution en terme de comptences.

    Monsieur Lambert exprime sa satisfaction quant aux propos tenus par Madame Le Coutour, laquelle rappelait la marche franchie par leurs prdcesseurs puisqu'ils taient parmi les premiers s'engager dans une dmarche de coopration intercommunale.

    Il tient leur rendre hommage, soulignant ainsi, contrairement aux lus d'aujourd'hui, leur confiance en l'avenir malgr leur manque d'exprience en ce domaine.

    Il estime, comme l'a indiqu Madame Le Coutour, la ncessit de dlivrer un message positif la population, afin de dvelopper une image dynamique marquant ainsi l'ambition de l'agglomration.

    En outre, il souscrit pleinement l'invitation de Madame Le Coutour pour que toutes les communes dfinissent leurs propres projets afin que ceux-ci puissent s'insrer dans un projet global de l'agglomration.

    En effet, cette initiative que Monsieur Roiss a qualifi de "schma directeur" serait, selon lui, la bienvenue l'occasion de la naissance d'une Communaut Urbaine.

  • 15

    Sur le renforcement de la solidarit au sein de la Communaut Urbaine, Monsieur Lambert lui indique que celui-ci se fera, terme, par la mise en commun des ressources, en particulier celles lies la prsence des entreprises sur le territoire des communes.

    A la demande de Madame Chanu, il fait savoir que des simulations financires ont t effectues sur la mise en commun des ressources prleves sur les entreprises, laquelle ne peut tre mise en application actuellement en raison de la lgislation en vigueur.

    Pour l'avenir, Monsieur Lambert souhaite que le renforcement de la solidarit entre les communes, tel que l'a voqu galement Monsieur Maillet, aille dans ce sens.

    Sur la proposition de Madame Chauvin de l'ajout de la fourrire pour les chiens comme nouvelle comptence de la Communaut Urbaine, il lui suggre de s'en tenir, pour le moment, celle inscrite au rglement du District pour la transformation de structure juridique.

    Quant la ncessit d'un dveloppement conomique pour l'agglomration voqu par Madame Romain, Monsieur Lambert indique qu'on ne peut que souscrire cette ambition en souhaitant qu'un renouveau de l'activit conomique puisse permettre l'accueil d'entreprises nouvelles.

    Avant de consulter les membres du Conseil de District sur la dcision importante qui leur est demande de prendre pour l'avenir de l'agglomration, Monsieur Lambert fait la dclaration suivante :

    "Je pense que nous dlivrerons par notre vote, ce soir, un message fort, un message de courage politique car c'est une dcision difficile prendre pour les lus, je le mesure bien. C'est aussi vrai pour les lus d'une commune de moins de 500 habitants que pour une commune de plus de 30 000 habitants.

    Un message de courage politique, un message de volont de dveloppement de notre agglomration qui a, d'ailleurs, t exprim par beaucoup de collgues autour de la table.

    Ce message est dlivr aux entreprises qui font le dveloppement conomique de l'agglomration, il doit tre dlivr galement aux familles .

    Aux entreprises, nous marquons notre volont d'avoir la puissance ncessaire pour les soutenir dans leur propre dveloppement au service de l'emploi car nous attendons d'elles qu'elles crent des emplois.

    Le message aux familles est que nous les clairions sur la marche que nous voulons poursuivre pour rendre plus attractive notre agglomration en soutenant la cration et l'accueil d'entreprises dont je parlais tout l'heure, la cration d'emplois en dotant notre territoire commun de vie d'quipements qui sont structurants en matire conomique et sociale, nous avons parl de l'eau et de l'assainissement, de l'universit, du transport urbain, des loisirs avec la piscine.

  • 16

    Je voudrais que nos entreprises, nos familles sachent que l'agglomration d'Alenon, si elle vote dans le sens de la transformation, ce soir, aura scell comme il y a 27 ans, Yves Dossal et Jean Cren et tous ceux qui l'entouraient avaient scell un pacte, et bien nous aurons scell un nouveau pacte de progrs pour l'avenir de notre agglomration d'Alenon".

    Le Conseil, aprs en avoir dlibr, la majorit (2 abstentions : MM. Schnering et Launay pour la commune d'Aronnay) :

    - DECIDE le principe de la transformation du District en Communaut Urbaine, compter du 1er janvier 1997, laquelle exercerait les comptences suivantes :

    chartes intercommunales de dveloppement et d'amnagement, schmas directeurs, plans d'occupation des sols ou document d'urbanisme en tenant lieu, - programmes locaux de l'habitat, - constitution de rserves foncires intressant la communaut, les conseils municipaux

    devant tre saisis pour avis,

    cration et ralisation de zones d'amnagement concert, - actions de dveloppement conomique, - cration et quipement des zones d'activit industrielle, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aroportuaire ; actions de rhabilitation d'intrt communautaire,

    prise en considration d'un programme d'amnagement d'ensemble et dtermination de secteurs d'amnagement mentionns l'article L 332-9 du Code de l'urbanisme,

    construction, amnagement et entretien des locaux scolaires dans les zones et secteurs mentionns aux 2 et 3 et raliss ou dtermins par la communaut ; l'expiration d'un dlai de dix ans dater de leur mise en service, la proprit et l'entretien de ces locaux sont transfrs, sur sa demande, la commune sur le territoire de laquelle ils sont situs ; en ce cas, les conditions de prise en charge des annuits d'emprunt affrentes ces locaux sont dtermines par dlibrations concordantes du conseil de communaut et du conseil municipal intress,

    services d'incendie et de secours, sous rserve des dispositions du chapitre IV du titre II du livre IV de la premire partie du Code Gnral des Collectivits Territoriales,

    transports urbains de voyageurs,

    lyces et collges,

    eau, assainissement, l'exclusion de l'hydraulique agricole, - ordures mnagres (collecte et traitement),

    abattoirs, abattoirs marchs, marchs d'intrt national,

    voirie des zones d'activits, entres d'agglomration et entretien des ronds points,

  • 17

    enseignement suprieur, terrains destins aux nomades, garanties d'emprunts, service de portage des repas domicile, Conseil de Prvention de la Dlinquance, construction d'une piscine et prise en charge de son fonctionnement.

    tant prcis que les comptences "cration de cimetires et extensions, crmatorium" ainsi que "les parcs de stationnement" seront exclues,

    - SOLLICITE de Messieurs les Prfets de l'Orne et de la Sarthe la dfinition du primtre de consultation,

    - AUTORISE Monsieur le Prsident ou son dlgu signer tous documents utiles relatifs ce dossier.

    L'ordre du jour tant puis et personne ne demandant plus la parole, la sance publique est leve 20 H 30.

    VU, Le Prsident,

    Alain Lambert