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Présentations de Drs Barnett, Dery, Côté, Van Hulst, Koifman, Fortin, Van Campen, Vrins, Desrochers et Guindon, dans le cadre du colloque du 5 juin 2012 : Présentations du Colloque d'échange de connaissances vers des environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie
Citation preview
L'environnement alimentaire et la santL'environnement alimentaire et la santéé
des jeunes : des jeunes : ééllééments de vision ments de vision
Vision dans le cadre du projet des machines distributrices du Vision dans le cadre du projet des machines distributrices du
Centre dCentre d’’excellence en promotion de la santexcellence en promotion de la santéé
au CHU Sainteau CHU Sainte‐‐Justine Justine
VVééronique Dronique Dééry, ry, M.D., M.Sc., FRCPCM.D., M.Sc., FRCPC
Le 5 juin 2012Le 5 juin 2012
Plan de la prPlan de la préésentationsentation
Origine et contexte du projet Éléments de vision
Hôpital promoteur de la santé
Aperçu de l’ensemble de la démarche
Dimensions considérées
Souci de développement durable
Conclusions – Quelques constats
Origine du projet Origine du projet ‐‐
CommuniquCommuniquéé
de presse de presse
27 juin 2007 27 juin 2007
Le CHU Sainte‐Justine annonce la création d’un
Centre d’excellence en promotion de la santé
Montréal,
27
juin
2007
‐
Monsieur
Khiem
Dao,
directeur
général
du
CHU
Sainte‐Justine,
monsieur André
Chagnon, président du conseil et chef de la direction de la Fondation Lucie et
André
Chagnon, et monsieur Raymond Boucher, président sortant du CA de la Fondation de
l’Hôpital
Sainte‐Justine,
ont
annoncé
ce
matin
la
création
d’un
Centre
d’excellence
en
promotion de la santé
au CHU Sainte‐Justine.
«
La
création
du
Centre
d’excellence
constitue
un
moyen
privilégié
de
contribuer
de
façon
significative à la promotion
de
la
santé
et
la
prévention
de
la
maladie grâce
à une
approche
axée
sur
le
développement
optimal
des
enfants
et
à
l’acquisition
de
saines
habitudes
de
vie(…).
»
Dans
le
cadre
de
la
mise
sur
pied
de
ce
Centre
d’excellence
regroupant
plusieurs
expertises
en promotion de la santé
en pédiatrie, plusieurs projets ont déjà
été
identifiés :
La premiLa premièère prioritre prioritéé
est de fournir (exclusivement) des aliments sains aux patients,est de fournir (exclusivement) des aliments sains aux patients,
aux aux
employemployéés, aux ms, aux méédecins et aux visiteursdecins et aux visiteurs
Contexte Contexte ––
Lecture des positions dLecture des positions d’’organismes organismes phares en juin 2007 phares en juin 2007
AVANT LA SORTIE AVANT LA SORTIE EN 2009 DE EN 2009 DE ……
Les hôpitaux promoteurs de la santLes hôpitaux promoteurs de la santéé
ppéédiatriquesdiatriques
Les fondements normatifs des hôpitaux Les fondements normatifs des hôpitaux promoteurs de la santpromoteurs de la santéé
(HPS) sont notamment pr(HPS) sont notamment préécisciséés s
par: par:
La Déclaration de Budapest (1992)Les recommandations de Vienne (1997)Les normes HPS de l’OMS
La DLa Dééclaration ou Charte de Budapest (1992) et les claration ou Charte de Budapest (1992) et les objectifs du robjectifs du rééseau des HPS seau des HPS
Des mesures pour le développement des perspectives, des objectifs et des structures
orientées vers la santé.
Une identitidentitéé, une culture qui inclut la sant, une culture qui inclut la santéé..
Une prise de conscience de ll’’impact de limpact de l’’environnement hospitalier sur lenvironnement hospitalier sur l’é’état de tat de
santsantéé
des patients, du personnel et de la communautdes patients, du personnel et de la communautéé. La construction et la
disposition interne de l’hôpital devraient être adaptées pour diminuer les préjudices
potentiels.
Une participation active du patient en fonction de ses capacités spécifiques.
Des ddéémarches participatives marches participatives d’amélioration de la santé.
Des conditions de travail compatibles avec la santé
du personnel.
LL’’hôpital comme un modhôpital comme un modèèle le pour les services de santé
et les lieux de travail.
Une collaboration entre les initiatives de promotion de santcollaboration entre les initiatives de promotion de santéé
de la communautde la communautéé
et
les autorités.
La DLa Dééclaration ou Charte de Budapest (1992) et les claration ou Charte de Budapest (1992) et les objectifs du robjectifs du rééseau des HPS seau des HPS
LL’’amaméélioration de la communication et la collaboration lioration de la communication et la collaboration avec les services sociaux/de
santé
de la communauté.
L’amélioration du réseau des aides à
domicile disponibles pour le patient.
L’identification de groupes cibles spécifiques dans l’hôpital avec leurs besoins
particuliers.
La reconnaissance des valeurs, croyances et cultures des populations qui fréquentent
l’institution.
La crcrééation de conditions de support, dation de conditions de support, d’’environnement humain et physique environnement humain et physique
favorables pour les patients.
La qualitqualitéé
de la nourriture offerte de la nourriture offerte aux patients et au personnel.
LL’’amaméélioration de la quantitlioration de la quantitéé
et la qualitet la qualitéé
des informations donndes informations donnéées es au patient et sa
famille de même que la communication avec celui‐ci.
Des programmes de formation du personnel.
Le développement d’une base de données épidémiologiques spécifiques et la
communiquer aux autorités.
Les grandes orientations stratLes grandes orientations stratéégiques et giques et ééthiques thiques des Recommandations de Vienne (1997)des Recommandations de Vienne (1997)
Source: WHO Europe. First Workshop on Health Promotion for Children and Adolescents in hospitals. Report on a WHO Workshop. Barcelona, Spain. April 29-30, 2004
La participation du patient
L’implication de tous les professionnels
La reconnaissance des droits des patients
La promotion d’un environnement sain dans l’hôpital
La participation du patient
L’implication de tous les professionnels
La reconnaissance des droits des patients
La promotion d’un environnement sain dans l’hôpital
Approche Approche éécologique du milieu de vie de lcologique du milieu de vie de l’’enfant dans enfant dans une perspective de promotion de la santune perspective de promotion de la santéé
Macro système:
Environnement physique et social
Eso système:
Communauté extérieure
Meso système:
Communauté de vie
Micro système:Famille
Micro système:Famille
Micro système:École
Micro système:École
Micro système:
Autres
Micro systMicro systèème:me:
AutresAutres
Milieu utérinMilieu utérin Micro système:Hôpital
Micro système:Hôpital
Nouveau néEnfant / Adolescent
Nouveau néEnfant / Adolescent
Micro système:Autres
Micro système:Autres
Promotion de la santPromotion de la santéé pour enfants pour enfants ÀÀ ll’’hôpitalhôpital
Promotion de la santPromotion de la santéé pour enfants PAR lpour enfants PAR l’’hôpitalhôpitalSource : HPH Task Force on Health Promotion for Children and Adolescents in and by Hospitals [HPH-CA], 2007
Milieu de travail
Milieu d’enseignement, de
recherche, de transfert de
connaissances
Milieu de soins
PH
ASE
PH
ASE
PR
PR
ÉÉH
OSP
ITA
LI
HO
SPIT
AL
I ÈÈR
ER
E
PH
ASE
PH
ASE
PO
STP
OST
-- HO
SPIT
AL
IH
OSP
ITA
LI ÈÈ
RE
RE
Le modèle conceptuel d’ensemble
COMMUNAUTÉCOMMUNAUTCOMMUNAUTÉÉ
Le premier chantier : Le premier chantier : un environnement alimentaire revu et amun environnement alimentaire revu et amééliorlioréé
La malbouffe dans les hôpitaux pLa malbouffe dans les hôpitaux péédiatriques diatriques
« La présence de fast‐food dans un hôpital influence les perceptions des parents. En effet, ceux‐ci percoivent que ces aliments sont de bonne qualité
puisqu’ils sont
offerts à l’hôpital. »(Sahud et coll., 2006)
DDéémarche dmarche d’’ensemble pour un concept et un contenu amensemble pour un concept et un contenu amééliorlioréés de s de distributrices alimentairesdistributrices alimentaires
Revue de littératureet analyse politico-environnementale
Revue de littératureet analyse politico-environnementale
Étude d’observation du contenu
des distributrices
Étude d’observation du contenu
des distributrices
Identification des critèresnutritionnels devant
guider les choix(en plus des ANR, 2007)
Identification des critèresnutritionnels devant
guider les choix(en plus des ANR, 2007)
Identificationd’aliments répondantsaux critères (« R / D »)
Identificationd’aliments répondantsaux critères (« R / D »)
Observation des comportementsdes consommateurs
Observation des comportementsdes consommateurs
Groupes de discussion• Enfants• Adolescents• Parents • Personnel
Groupes de discussion• Enfants• Adolescents• Parents • Personnel
Déploiement du projet
DDééploiement ploiement du projet du projet
ÉÉVALUATIOVALUATIO NN
Développement d’un concept amélioré
Développement d’un concept amélioré
Choix du conceptChoix du conceptet contenu pouret contenu pourexpexpéérimentationrimentation
Conception et
développement
de la borne
interactive
Conception et
développement
de la borne
interactive
Parmi les dimensions considParmi les dimensions considéérréées es LL’’adaptation aux clientadaptation aux clientèèles ciblles cibléées es
Le contexte de la consommation (travail, visite, consultation, hospitalisation)
Les groupes d’âges concernés (pédiatrique et adulte)
Les besoins nutritionnels correspondants
La taille et la forme des aliments vs. risque d’étouffement
La considLa considéération des principaux problration des principaux problèèmes de santmes de santéé
possibles possibles
L’obésité
Le diabète mellitus
Les dyslipidémies,
Les allergies alimentaires (clarté
des limites de l’approche)
Dans une approche de santDans une approche de santéé
populationnellepopulationnelle
Le contenu en gras, sucre, sel, fibres, etc.
La taille des portions
La place accordée à l’eau et au lait (et aux jus de petits formats)
Une préoccupation à l’égard de la santé
dentaire
Avec une considAvec une considéération des enjeux de ration des enjeux de ««
marketingmarketing
»»
Le coût des aliments
Leur goût, leur fraîcheur et leur apparence
Leur taux de roulement
Le contrat de location de machines et d’approvisionnement
Avec un souci pour le dAvec un souci pour le dééveloppement durable veloppement durable
Ce souci pour le développement durable
Son expression :
La taille, le format et la nature
des contenants;
La récupération facilitée;
La provenance des aliments.
Constat dès le départ :
Difficulté
de conciliation
«
distributrice‐santé‐environnement
».
Remerciements
Diane DecellesDiane Decelles, Dt. P., MSc., chef professionnel de nutrition clinique* puis directrice adjointe de la Direction de la
promotion de la santé
(DPS)
Lise MarcotteLise Marcotte, Dt. P. , chef professionnel des services alimentaires*
Lyse VanierLyse Vanier, Dt. P., MSc., consultante, DPS*
GeneviGenevièève Côtve Côtéé, Dt. P., MSc., consultante, DPS
AndrAndrééanne Charbonneauanne Charbonneau, Dt. P., M.B.A., consultante, DPS
Ginette LGinette Léépinepine, assistante administrative, DPS*
Lise RenaudLise Renaud, chercheure, UQAM (Groupes de discussions)
Monique CaronMonique Caron‐‐BouchardBouchard, chercheure, (Groupes de discussions)
Tracie BarnettTracie Barnett, Ph.D., chercheure, Centre de recherche, CHUSJ
Andrea Van HulstAndrea Van Hulst, inf. Msc.
AniAnièèle Lecoq et Isabelle Ple Lecoq et Isabelle Pééanan, Fondation du CHU Sainte‐Justine
Dr Michel BoivinDr Michel Boivin, Vice‐président*, Fondation Lucie et André
Chagnon
Louise BoisvertLouise Boisvert, directrice des communications, CHUSJ et son équipe, notamment Sylvie Noêl
Tony BuccTony Bucci, directeur des finances et des installations matérielles*, CHUSJ et son équipe
Le groupe COMPASS, QuLe groupe COMPASS, Quéébec Ltbec Ltééee
FranFranççois Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob ois Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob (consultations ad hoc)
Les médecins, les gestionnaires et les autres membres du personnel ayant soutenu le projet.
Les parents, employés, médecins et visiteurs ayant participé
aux groupes de discussion
La haute direction du CHUSJ
L’Association québécoise des allergies alimentaires et Équiterre (consultations ad hoc)
L’équipe de l’Émission L’Épicerie
Toutes les autres personnes ayant participé
de près ou de loin au projet!
* Fonction au moment de la mise en place du projet en 2007‐2008, la plupart au CHU Sainte‐Justine (CHUSJ)
Conclusions –
Quelques constats
La démarche présentée en est une qui a nécessité
une mobilisation large
bien que réalisée dans un lieu d’application qui semble à 1ère
vue circonscrit.
Une approche de santé
populationnelle était de rigueur quoique déployée
dans un milieu clinique.
En conséquence, ce projet de démonstration (et ceux qui seront présentés
plus tard aujourd’hui) a déjà
et peut constituer un potentiel encore plus
important de partage de connaissances :
Vers d’autres milieux hospitaliers
Vers d’autres groupes d’âges
Et aussi et surtout, vers d’autres milieux de vie.
Il y a lieu de capitaliser sur l’expertise développée au Québec dans ce
domaine. Parmi les moyens à considérer :
Mettre en place une structure de type «
clearing house
»
ou un registre des expériences
en cours au Québec pour mettre à profit les expériences, les outils, les enseignements et
enfin, les résultats formels d’évaluation;
Soutenir et développer l’expertise en recherche évaluative dans ce domaine;
DDéésigner des centres dsigner des centres d’’expertise dont les mandats seraient soient la expertise dont les mandats seraient soient la ««
rechercherecherche
»»
et le et le
ddééveloppement pour une application dans divers milieux de vie inclveloppement pour une application dans divers milieux de vie incluant le uant le ««
clearing clearing
househouse
»», soit l, soit l’é’évaluation des initiatives, idvaluation des initiatives, idééalement les deux.alement les deux.
Prendre un enfant (par la main)
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas, (…)
Paroles et Musique: Yves Duteil
LL’’offre des machines offre des machines distributrices et son impact distributrices et son impact
sur la santsur la santéé
Tracie A Barnett, PhDChercheur adjoint
Département de médecine sociale et préventive, Faculté
de médecine de l’Université
de MontréalCentre de recherche du CHU Sainte‐Justine
Colloque d’échange de connaissances: vers des
environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie
Montréal, le 5 juin 2012
Le raisonnementLe raisonnement
Les interventions individuelles faisant la promotion de saines
habitudes de vie ont vu un succès limité
Nous favorisons une approche socio‐écologique, visant
l’individu ET son environnement
EX: Interventions avec des composantes environnementales
touchant le prix des aliments sains, ou qui favorise le
transport actif comme la marche ou le vélo, auront plus de
potentiel pour améliorer la santé
au niveau populationnel
Le raisonnementLe raisonnement
On considère généralement que les machines distributrices contribuent à créer un environnement
‘obésogène’
puisque, typiquement, ce sont des aliments riches en calories et en gras qui sont offerts,
elles encouragent le ‘grignotage’
à
tout moment, et elles remplacent potentiellement des aliments plus sains
Le raisonnementLe raisonnement
Malgré
ces croyances, les machines distributrices sont encore très prévalentes, notamment dans les écoles,
les centres communautaires, et les hôpitaux, parce qu’elles offrent un point d’achat pratique et sont une
source de revenu importante En modifiant le contenu pour encourager des choix
sains, il est possible de faire la promotion d’une alimentation saine
Recherche avec les mots Recherche avec les mots ‘vending machine’
Google = plus de 52 millions de résultats
Pubmed = 99 articles scientifiques, US & Canada
Milieu scolaire/mileu de travail : +++
Milieu communautaire (centres sportifs/récréatifs): peu (tous au Canada)
Milieu de la santé
: peu
Que retrouveQue retrouve‐‐tt‐‐on parmi les articles on parmi les articles scientifiques?scientifiques?
Des études d’observation (description simple) ou
d’intervention (évaluation de la satisfaction ou de la
consommation de nouveaux produits; évaluation de l’impact
d’une nouvelle politique)
La plupart des interventions remplacent une proportion des
aliments/breuvages offerts avec des choix sains, exploitant
divers devis (pré‐post, essai randomisé, etc)
Des interventions ‘point d’achat’
ont été
évaluées en milieux
de travail et scolaire, visant la sensibilisation à sa propre
consommation, e.g.
En rajoutant de l’information sur l’apport calorique des aliments ou des boissons dans les
machines distributrices
En réduisant les prix des options plus saines
Quels rQuels réésultats sont dsultats sont déécrits?crits?
En général, la présence de machines distributrices est associée à un
indice de masse corporelle plus élevé
Les politiques scolaires limitant l’accès aux aliments/boissons ‘non
santé’
sont efficaces pour limiter l’achat de ces produits
Les consommateurs auront moins tendance à choisir les options
saines si les options ‘non santé’
sont toujours présentes
Barrières à
l’offre/exploitation: présence de contrats non‐flexibles,
financement, manque de ressources, manque de connaissance,
manque de motivation, inquiétude due aux faibles ventes,
ignorance des préférences des consommateurs
Barrières à l’achat: abondance de choix malsains, piètre qualité
des
aliments, manque de variété, coût trop élevéChaumette et al.2009 (Québec); Naylor et al 2010 (Colombie‐Britannique); Thomas et al 2010 (ONT); Minaker et
al.2011; Fox et al.2009; Ludwig et al.2001; Neumark‐Sztainer et al.2005)
Quels rQuels réésultats sont dsultats sont déécrits?crits?
Saoud et al.2006
: Étude de l’impact de la présence de
restaurants (McD)dans les hôpitaux. Les répondants avaient
plus tendance à considérer l’offre alimentaire du McD comme
étant Santé
quand un McD était présent dans l’établissement
de santé
Gorton et al.2010
: Intervention dans deux hôpitaux a résulté
en une réduction d’énergie(‐24%), de matière grasse(‐32%),
de gras saturés(‐41%), et de sucre(‐30%) par 100g de produits
vendus.
Selon les auteurs, les ventes n’ont pas diminué
et la
satisfaction des consommateurs a augmenté
Quelles sont leurs conclusions? Quelles sont leurs conclusions?
Essentiel de savoir ce que les usagers seraient prêts à acheter
Nécessité
d’avoir des lignes directrices/politiques alimentaires pour guider le contenu des machines distributrices
Les améliorations à
l’environnement alimentaire devraient viser l’élimination des options non‐saines
Concept novateur de machines distributrices santé au CHU Ste-Justine
Objectifs du projet
Offre alimentaire cohérente avec les recommandations nutritionnelles en vigueur
Faciliter l’accès à une saine alimentation
Servir d’exemple…si un aliment est offert à l’hôpital c’est qu’il est bien d’en manger! (Sahud et coll., 2006)
Avant…juin 2007
Après…octobre 2008
ÉTAPES DU PROJET
Juin à octobre 2007Revue de littérature et étude d’observation de
l’offre alimentaire dans les machines du pavillon principal.
Novembre 2007 à février 2008
Développement d’un concept de distributrices faisant la promotion d’une saine alimentation
Tenue de groupes de discussions incluant des dégustations auprès d’employés, mères, adolescents et enfants.
Ajustements faits au concept
ÉTAPES DU PROJET
Mai à octobre 2008Développement
de messages de promotion de la santé
de messages de mise en garde
d’outils de communicationLogistique et installation des nouvelles machines
Octobre 2008Lancement officiel
Juin 2008 à juin 2009Évaluation du projet
CHOIX des CRITÈRES NUTRITIONNELS
Guide alimentaire canadien
“Nutrition Standards for food in schools”, Institute of Medicine, 2007
ANREF 2005
COLLATIONS ACCEPTÉES
Fruits
Légumes
Céréales entières
Légumineuses
Aliments transformés fournissant au moins une portion de fruit, de légume, de céréales entières ou de légumineuses. Les combinaisons de ces aliments sont aussi acceptées (Ex: ½ fruit et ½ céréale)
Produits laitiers écrémés et faibles en gras (2% M.G. ou moins).
COLLATIONS ACCEPTÉES
Exclusion des arachides, des noix et des graines ensachéesMesure de sécurité pour éviter qu’elles soient consommées dans l’environnement proche d’enfants ou d’adultes allergiques. (Critère laissé pour contre en 2011 afin d’élargir l’offre.)
COLLATIONS ACCEPTÉES
Calories 200 calories ou moins par portion
Gras totaux 35% ou moins des calories
Gras saturés
Moins de 10% des calories
Gras trans 0,5 g ou moins par portion
Sodium 200 mg ou moins par portion
COLLATIONS ACCEPTÉES
Sucres totaux
35% ou moins des caloriesLes produits dont le premier ingrédient est du sucre sont exclus. Exceptions: yogourt à boire où l’on accepte jusqu’à 30g par portion de 175 g (ou 175 mL). Ce critère ne s’applique pas aux fruits et aux légumes.
METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS
Les mets principaux acceptés doivent être une combinaison d’au moins deux portions des aliments suivants : fruits, légumes, céréales entières en plus de répondre aux critères nutritionnels ci-dessous.
Tous les sandwichs sont servis avec un sachet de crudités.
METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS
Calories Plus de 200 calories par portion
Protéines 10 à 35% des calories
Gras totaux
35% ou moins des calories
Gras saturés
Moins de 10% des calories
Gras trans 0,5 g ou moins par portion
Sodium 730 mg ou moins par portion 1/3 AMT 2200 mg pour les 9 à 13 ans (et non 480 mg)
BOISSONS ACCEPTÉESEau non aromatisée
Jus de fruits 100% pur En format de 250 ml ou moins
Jus de légumes 100% pur En format de 250 ml ou moins
Lait nature ou substitut du lait En format de 250 ml ou moins Contenant 2% M.G. ou moins sauf pour les 1 à 3 ans (3,25% M.G.)
Lait ou substitut du lait aromatisé En format de 250 ml ou moins Contenant 22 g ou moins de sucres totaux par portion de 250 ml
GROUPES DE DISCUSSION: exemple d’ajustement
Collations salées permises
Rangée supérieure de la machine, hors de la vue des enfants.
Mêmes critères de calories et de gras que les autres collations.
360 mg ou moins de sodium par portion versus 200 mg (augmenté à 480 mg en 2011).
NOUVELLES MACHINES: quelques considérations
Disponibilité d’aliments attrayants, abordables, québécois, écologiques et savoureux qui répondent aux critères nutritionnels choisis.
Machine « combinée » à collation qui permet d’offrir des produits frais et secs.
NOUVELLES MACHINES: quelques considérations
Clientèle variée: besoins et goûts différents.
Besoins particuliers des 1 à 3 ans.
Clientèle avec des allergies alimentaires.
Choix des messages éducatifs.
Messages éducatifs choisis
L’eau: meilleur choix pour s’hydrater
Les meilleurs choix d’aliments
Légumes et fruits
Produits céréaliers à grains entiers
Produits laitiers faibles en matières grasses
Besoins particuliers des 1 à 3 ans
Messages de mise en garde
Alerte aux allergies alimentaires
Attention aux étouffements
Carie dentaire vs collations sucrées ou collantes
Les outils de communication
Habillage des machines
Écran tactile interactif
Dépliant « BOISSON ou COLLATION… Je fais un choix JUDICIEUX »
Pour plus de détails…
Guide d’implantation des machines distributrices disponible sur: www.chu-sainte-justine.org
Merci de votre attention
ÉÉvaluation des machines valuation des machines distributrices santdistributrices santéé
du CHU du CHU
SainteSainte‐‐JustineJustine
Andraea
Van Hulst, inf., M.Sc.
École de santé
publique de l’Université
de Montréal
Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine
Colloque d’échange de connaissances:
vers des environnements alimentaires sains dans nos
milieux de vie
5 juin 2012
MMééthodologiethodologie
6 semaines
plus tardQuestionnaire
de base
n=296
Suivi au téléphone
n=118
Avant
Mai 2008 Octobre 2008
Questionnaire de base
n=239
Suivi au téléphone
n=98
Après
Mai 2009
Installation des machines distributrices santé
6 semaines
plus tard
Participants: utilisateurs potentiels des machines distributrices
de l’entrée principale
CaractCaractééristiques des participantsristiques des participantsAVANT(N= 296)
APRÈS(N=239)
%
Sexe:
(Femme) 68 80
Age: 18‐24 ans 10 13
25‐39 ans 61 57
≥
40 ans 29 31
Statut: Parent d’un patient 68 71
Patient 11 11
Employé 8 8
Autres 13 10
Éducation Études secondaires ou moins 31 22
Collégiale/professionnelle 29 36
Universitaire 41 41
Achats faits pour un enfantAchats faits pour un enfant
0
20
40
60
80
1‐3 ans 4‐12 ans 13‐17 ans
AVANT (25%, n=75) APRÈS (38%, n=92)
%
Âge des enfants
Ce que les participants ont achetCe que les participants ont achetéé
0
10
20
30
Lait &substitut
Eau Jus Lég. & Fruit
AVANT (340 produits) APRÈS (248 produits)
%
Représente les achats effectués par les participants de l’étude
Facteurs qui influencent le choixFacteurs qui influencent le choix
0
20
40
60
Goût Valeurnutritive
Prix Taille desportions
AVANT (n=155) APRÈS (n=198)
Participants interviewés dans la période APRÈS sont plus enclins à
mentionner l’apport nutritionnel et la taille adéquate de la portion
comme éléments qui ont influencé
leur sélection
%
Proportion de participants se disant Proportion de participants se disant satisfaits de leur achatsatisfaits de leur achat
7580859095100
Tous Scolarité faible
Scolaritémoyenne
Scolaritéélevée
AVANT (n=155) APRÈS (n=198)
%
Les consommateurs sont généralement satisfaits
Augmentation de la satisfaction seulement parmi les participants
ayant une scolarité
élevée
Perception de lPerception de l’’offre alimentaire des machines offre alimentaire des machines distributricesdistributrices
AVANTn=118
APRÈSn=98
À Sainte‐Justine … % Valeur P
… il y a plusieurs choix santé
dans les machines
distributrices
D’accord 31 89
Pas d’accord 47 9 < 0.001
Ne sait pas 23 2
… les choix santé
dans les
machines distributrices sont
abordables
D’accord 40 69
Pas d’accord 40 25 < 0.001
Ne sait pas 20 6
… il devrait seulement y avoir
des aliments bons pour la
santé
dans les machines
distributrices
D’accord 77 80
Pas d’accord 20 19 0.512
Ne sait pas 3 1
•Questions posées lors du suivi téléphonique
•À
quel point êtes‐vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants:
Rappel des outils de communication intRappel des outils de communication intéégrgréés s aux machines distributrices santaux machines distributrices santéé
Lors du suivi téléphonique de la période APRÈS:
65 % des participants se souvenaient d’au moins un outil
Outils retenus le plus souvent:
L’habillage autour des machines distributrice (35%)
L’information nutritionnelle de l’écran tactile (31%)
Jeu « Choix santé
»
de l’écran tactile (17% )
Utilisation de lUtilisation de l’é’écran tactilecran tactile
0
10
20
30
40
50
60
70
80
nov-08 déc-08 janv-09 févr-09 mars-09 avr-09 mai-09 juin-09
Nb moyen de sessions par jour Heures d'utilisation (total)
Conclusions de lConclusions de l’é’évaluationvaluation
Faire du choix santé
le choix facile à faire
Importance de l’information au point d’achat
Machines distributrices santé, un moyen à privilégier pour contribuer à la création d’environnements
alimentaires sains
RemerciementsRemerciements
Les machines distributrices santé
ont été
développées
par la Direction de la promotion de la santé
du CHU
Sainte‐Justine et financées par la Fondation du CHU
Sainte‐Justine.
L’évaluation du projet a été
réalisée avec le soutien de la
Fondation Lucie et André
Chagnon.
Distribuer la santé
Une question de choix
Arie Koifman, MBA Membre ACAD & PDG Servomax
L’Association Canadienne �de l’auto-distribution
• Depuis 1953, l’Association canadienne d’auto-distribution est la seule association représentant les intérêts des exploitants de distributeurs automatiques, des fabricants de machines distributrices et des fournisseurs de produits et de services au Canada.
• Notre mission est de promouvoir et faire évoluer les industries de la distribution automatique et service de pause-café du Canada.
• L'Association promeut les plus hauts standards en matière d'honnêteté, intégrité et responsabilité dans l'industrie de la distribution automatique et des services de pause-café au Canada.
• Les membres de l'ACAD s'engagent à respecter les standards éthiques en affaire et s'engagent à ne pas entreprendre d'actions qui pourraient nuire à ou atteindre la réputation de d’autres membres ou de l’association.
La santé est au coeur de mes valeurs.
Au coeur de nos valeurs familiales.
UN DÉFI DE SOCIÉTÉ
• Au Québec, seulement de 6 % à 11 % des jeunes de 6 ans à 16 ans consomment quotidiennement les portions suggérées par le Guide alimentaire canadien.
• Plus d’un tiers des enfants de 6 ans à 8 ans consomment tous les jours un aliment considéré comme de la malbouffe (frites, boisson gazeuse, grignotines, bonbons, etc.)
• 44% des 15 ans à 16 ans consomment tous les jours un aliment faisant partie de la malbouffe.
• Chez les 12 ans à 16 ans, 25% mangent des frites tous les jours ou tous les 2 jours
• 75 % des 6 ans à 16 ans mangent des frites au moins une fois par semaine.
• FQSE, La dénormalisation de la malbouffe auprès des jeunes, juin 2010. Pour consulter le rapport :www.sportetudiant.com/Malbouffe.pdf [consulté le 8 septembre 2010]
TENDANCE POSITIVE 2005-2009
NOTRE ÉCOSYSTÈME
L’auto-distribution�une industrie très compétitive
Entreprises rentables par rapport aux entreprises non rentables : 2008 Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
Moyenne de l'industrie Rentables Non rentables Total
Pourcentage des entreprises 70,7 % 29,3 % 100,0 %
Revenus totaux (milliers de $) 293,5 287,1 291,6
Dépenses totaux (milliers de $) 267,0 307,1 278,7
Bénéfice net/perte nette (milliers de $) 26,6 -20,0 12,9
Source : Statique Canada, totalisation spéciale, données non publiées.
L’enjeux : la rentabilité
Ventilation des dépenses totales : 2008�Pourcentage des revenus totaux�Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
LE DÉFI PRODUITS SANTÉ
• Faible demande.!• Faible disponibilité.!• Défi format.!• Coûts et prix plus élevés.!• Quantités minimums élevés.!• Faible durée de vie.!• Langue de l'emballage - USA.!• Rentabilité.!
UN PROJET CONCRET !
NOUS SOMMES PARTANTS
• Responsabilité comme bon citoyen corporatif.!
• C’est dans l’intérêt de tous.!
• Répondre au besoins de nos clients.!
• Un meilleur partenaire.!
MERCI
1 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .Ce document est confidentiel et les renseignements qui y sont contenus sont la propriété exclusive du CTAC. Toute reproduction, divulgation ou usage d’une partie quelconque de l’information contenue dans le présent document est strictement interdite.
Le 5 juin 2012
Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation
2 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Qu’est-ce que le CTAC ?Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de
consommation (CTAC) a été créé en 1999 par la fusion de:
Depuis, les groupes suivants se sont joints au CTAC:
3 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Qu’est-ce que le CTAC ?Dans la dernière année le CTAC a aussi participé à la création du CCTA:
A créé le Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA):
Et a renouvelé l’entente d’agir comme l’organisme porteur du programme:
4 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Qu’est-ce que le CTAC ?
Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l’industrie qui qui représente plus de 400 entreprises pour un volume annuel d’affaires de 15 milliards de dollars, dans une industrie globale de 22 milliards de dollars.
Le CTAC a pour mission, d’une part, d’assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l’ensemble des intervenants de l’industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et, d’autre part, de mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés québécois, canadien et extérieur.
La vision du CTAC est :• De créer une industrie de transformation agroalimentaire de classe mondiale au
Québec.
5 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Premier employeur du secteur manufacturier au Québec
Le 2e plus important secteur manufacturier (après les métaux) avec près de 22 G$ en livraisons
Près de 170 000 emplois directs et indirects (plus de 1,6 % des emplois du Québec et 12 % des emplois manufacturiers )
Plus de 2 000 entreprises réparties dans toutes les régions de la province. 52 % de l’activité à Montréal et en Montérégie.
L’importance de l’industrie de la transformation alimentaire au Québec
6 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Près de 70 % de la production agricole du Québec compte sur cette industrie comme principal débouché commercial.
Contribution économique et sociale (Club des petits déjeuners, banque alimentaire, etc.)
L’importance de l’industrie de la transformation alimentaire au Québec
7 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Une concurrence de plus en plus forte;
La fusion des grandes chaînes alimentaires et des concurrents;
La compétitivité sur les prix et les coûts/la profitabilité;
Le recrutement d’une main-d’œuvre compétente, la formation la rétention et la relève;
Les exportations et fluctuations du taux de change;
Les coûts reliés aux projets d’innovation, de recherche et développement;
Les crises dans le secteur de l’alimentation et la confiance des consommateurs;
Le cadre réglementaire de plus en plus lourd et exigeant;
Les normes moins rigoureuses pour les produits importés;
L’accès aux tablettes;
Les changements technologiques.
Le positionnement de la transformation alimentaire
Les principaux enjeux
8 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
La transformation agroalimentaire - répartition géographique
Zone agricole
Transformation alimentaire
Légende
9 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Plus de 1 700 établissements* - de différentes tailles
(Total : 1731 sur 2388) *
85 % des établissements
20 % des emplois
15 % des établissements
80 % des emplois
Source : ISQ, Compilation MAPAQ, Politiques agroalimentaires* Exclut les établissements dont le niveau d’emplois est inconnu
Transformation alimentaire Taille des établissements
61%
18%
6% 6% 6%3%
6% 8% 6%11%
24%
46%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
1 à 9 10 à 29 30 à 49 50 à 99 100 à 249 250 et +
10 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .Compilation : MAPAQ, Politiques agroalimentaires
Interdépendance des maillons
67%
7%
21%
5%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Transformation Québec
Ventes f rais Québec
Marché hors Québec
Non alimentaire
Destination des produits agricoles du Québec, moyenne 2006-2008
(en % de la valeur)
Sources d’approvisionnement de la transformation alimentaire du Québec, moyenne 2006-2008
(en % de la valeur)
45%
22% 22%
11%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Agriculture Québec
Transformation Québec
Canada International
Les marchés Interdépendance des maillons
11 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Ventes finales de l’appareil production- transformation québécois selon les marchés
desservis
100 %
45 %
24 %
31 %
Source : Activité bioalimentaire au Québec, bilan 2008, compilation MAPAQ
Les marchés - Destination de nos produits
12 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
La distribution alimentaire Destination des produits et principaux clients
Principaux canaux de distribution au Québec
Source : ACNielsen 2010.
Grande distribution et détail – canal dominant
Forte concentration
S’approvisionne partout sur la planète
Grande convoitise des tablettes
Expansion des marques privées (distributeurs)
Accès direct et privilégié au consommateur
HRI – canal avec ses spécifications propres
Restauration (chaînes, cuisines régionales, traiteurs)
Institutions (écoles, hôpitaux, résidences)
Circuits courts – canal alternatif émergent
Marchés publics, kiosques, agrotourisme, etc.
Année 2010Clubs
entrepôts8%
Metro20%
Loblaws26%
Autres magasins
9%
Marchandise générale
8%Pharmacies7%
Sobey's et IGA22%
13 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
• Évolution des IMPORTATIONS québécoises … de plus en plus transformées
Source : Stratégis, Compilation MAPAQ, Politiques agroalimentaires
Les marchés Importations agroalimentaires
4,6 milliards de $
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Boissons alcoolisées et autres
Produits transformés
Produits primaires
Milliards de $
14 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Marge bénéficiaire nette* (moyenne 2006-2008)
Aliments Boissons et tabac
8%
10%
6%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
Autresprovinces
Ontario
Québec
25%
34%
33%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
Autresprovinces
Ontario
Québec
•Après amortissement et intérêts
Source : Statistique Canada
Tiré de: Activité bioalimentaire au Québec en 2008, MAPAQ
La marge bénéficiaire stagne en bas de la moyenne canadienne
Extrait de l’Actualité bioalimentaire au Québec en 2009
15 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
16 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
PRESSION À LA HAUSSE SUR LES COÛTS
MARGE DE PROFIT DIMINUÉE
PRESSION À LA BAISSE SUR LES PRIX
Nouvelles attentes des consomma-
teurs
Réglementation lourde
Consolidation des fournisseurs
Concurrence accrue
Consolidation des distributeurs
Croissance des marques privées
Innovationcontinue
Mondialisation
Meilleur accès au
capital
Disponibilité de la main--
d’oeuvre
Infra
structu
reL’industrie québécoise de transformation alimentaire fait face à de nombreux enjeux diminuant encore plus la rentabilité des entreprises
… alors qu’elle doit investir dans ses équipements et son personnel pour réduire les coûts tout en développant de nouveaux produits et en consacrant davantage de moyens dans la mise en marché de ceux-ci.
17 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Rappel des actions et contributions de l’industrie de la transformation alimentaire
18 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Rappel des actions et contributions de l’industrie de la transformation alimentaire
Guide réduction des gras trans
Guide réduction du sodium
CIPA
19 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006
20 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
21 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
22 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
À qui s’adresse le programme
23 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Une réponse structurée et crédible
24 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Les engagements 1
Composition nutritionnelle
• Diminution de la perception sucrée ou salée
25 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Les engagements 2
Accessibilité des produits
26 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Faire partie de la solution
27 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
28 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
www.progresalimentaire.org
|
Murielle Vrins5 juin 2012
Verdir ses opérations en cuisine
| Notre mission
Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires
| Faits saillants
• 500 000 visiteurs sur notre site Internet• 84 000 lecteurs de notre bulletin mensuel• 15 000 adeptes de nos pages Facebook• 8 500 abonnées sur Twitter• 8 000 membres cotisants• 45 employés à Montréal et à Québec• Des centaines de bénévoles en Outaouais, en
Mauricie, à Sherbrooke, à Québec, à Montréal• Maison du Développement Durable à Montréal
| Projets en agriculture et alimentation
• Réseau d’Agriculture soutenue par la communauté
(ASC)
• Recherche sur la mise en marché des circuits courts
• Maillages entre institutions et producteurs agricoles
• Service-conseil en alimentation et développement
durable
• Analyse des politiques agricoles publiques
• Vitrine sur l’alimentation responsable à Montréal
• Campagnes sur le commerce équitable
|Pour des cuisines
vertes…
1. Un approvisionnement alimentaire local et
solidaire
2. Une bonne gestion des matières
résiduelles (tri, recyclage, récupération,
compostage)
3. Une vaisselle durable
4. Une efficacité énergétique
| Approvisionnement alimentaire
| Contexte global1. Impacts socio-économiques
• Baisse de revenus des producteurs• Diminution du nombre de fermes• Concentration du marché
(transformation, distribution, commercialisation)
2. Impacts environnementaux• Monoculture et intensification de
l’agriculture• Pollution de l’eau, de l’air et des sols• Transport des aliments et suremballage
3. Impacts sur la santé• Augmentation du diabète et de l’obésité• Diminution de la part investi par les
ménages • Détérioration nutritive des aliments et
augmentation des préparations alimentaires
Selon le MAPAQ, si chaque ménage achetait pour 30$ de plus de produits québécois, ils injecteraient, en 5 ans, un milliard de dollars de plus dans l’économie locale.
| Manger local
Un choix alimentaire: fraîcheur exceptionnelle et grande qualité nutritive
Un choix environnemental: diminution du transport (émission de GES) et suremballage
Un choix économique: meilleur prix payé au producteur et vitalité de l’économie locale
Un choix social: pérennité du monde agroalimentaire lavallois et le maintien des paysages agricoles lavallois
Un choix politique
|
.
Besoin des HRI
• Forte demande pour des ingrédients locaux et biologiques dans les secteurs institutionnel et hôtelier, mais obstacle du coût
• Les institutions sont organisées afin de gérer de multiples fournisseurs : peut-être avantageux pour les plus petits.
• Les écoles secondaires et primaires semblent le segment le moins porteur
• Les HRI ont de plus en plus recours aux produits transformés (coupés, surgelés, emballés) afin de réduire les coûts de main d’œuvre.
• Le service alimentaire idéal pour les producteurs locaux serait capable d’offrir un menu assez fixe (donc prévisible en termes d’ingrédients), mais qui peut varier à des intervalles réguliers pour offrir des produits saisonniers.
|
.
Besoin des HRI
Intérêt signalé pour les produits biologiques ou locaux
Écoles primaires et secondaires
(n=22)
Éducation Supérieure
(n=13)
Réseau santé
(n=25)
Hôtellerie (n=15)
Biologique 0% 0% 0% 0%
Local/Circuits courts
5% 8% 24% 20%
Les deux 27% 54% 56% 40%Total 32% 62% 80% 60%
| Approvisionnement local en milieu institutionnel
À la soupe!
•Projet-pilote 2007-2009•32 établissements (écoles, centres de santé, garderies), 19 fermes biologiques•Trousse pédagogique: 17 activités service de garde, primaire et secondaire, 5000 élèves sensibilisés•Retombées positives: augmentation de la consommation, satisfaction générale, gratification, qualité, fraîcheur, retombées externes•Obstacle: prix, main d’œuvre, ressources humaines et financières, saison courte, petits volumes, maillage inadéquat, contrats d’approvisionnement
|
.
Approvisionnement local à Laval
• Mandat de la Ville de Laval• 10 institutions en 2011, 15 en
2012• Coopérative Paniers-Saveurs
de Laval• Satisfaction générale• Faible volume des commandes• Prix le plus gros obstacle• Négociation gré à gré et offre
d’un grade B
|
• Secteur important:• Forte demande• Forte utilisation des fruits et
légumes frais et congelés• Volume important• Présence de la politique
alimentaire et du cadre de référence
• Barrières légales:• Ouvertures et possibilités
selon les montants d’achat: négociation gré à gré et appel d’offre sur invitation
• Étude de cas:• 15% des fruits et légumes
locaux en saison
Approvisionnement local dans le milieu de la santé
| Solutions
• Fruits et légumes locaux – coopératives ou producteurs
• Aliments du Québec• Produits transformés ou surgelés
du Québec• Congélation et conservation des
produits• Substitution des produits• Lundi sans viande • Contrat d’approvisionnement
|
Cré
dit:
flit
Une bonne gestion des matières résiduelles
| Contexte et problématique
• La génération des matières résiduelles varie selon le
type d’institution, et les actions qui s’y rapportent
doivent aussi être adaptées localement
• Nouvelle Politique de gestion des matières
résiduelles 2011
|
Tonnes de matières résiduelles par personne par année
Source: Recyc-Québec 2009
Nouvelle politique 2011-2015
Politique de gestion des matières résiduelles du Québec 1998-2008
|
Source: Recyc-Québec 2008
Résidus alimentaires : 51 % Résidus verts : 27 % Autres résidus organiques : 22 %
Déchets résidentiels au Québec
|
• Total• 265 783 tonnes/an• 171kg par employé/an
• Papier • Le plus généré (27.9% du total)• Le plus récupéré (87%)
• Résidus organiques • Très abondants • Très mal valorisés
Recyc-Québec et NI Environnement 2009
Résidus générés dans les institutions au Québec
|
Recyc-Québec et NI Environnement 2009
• Réseau de la santé (génération)
• Matières non valorisables (39,8 %)
• Matières organiques (35,9 %)
• Santé et Éducation• Forte génération• Faible récupération
(11.4% et 30.9% respectivement)
Résidus générés dans les institutions au Québec
| Types de compostage
Compostage simple Compostage contrôlé
Compostage limité
Solutions
• Hiérarchie des modes de gestion
• Tri et récupération efficaces
|
(MDDEP 2010)
• Régime minceur dans les cuisines• Approvisionnements non-suremballés
• Fournisseur qui réutilise ses boîtes ou glaciaires• Vaisselle réutilisable pour emporter ou pour le service• Dons à des banques alimentaires
• Vaisselle pour emporter recyclable ou compostable• Compostage des résidus alimentaires
• Enfouissement des résidus ultimes
• Enfouissement avec captage des gas• Incinération avec capture d’énergie
Hiérarchie des modes de gestion
| Tri et récupération
Pictogrammes et mots clésImages et couleurs
Uniformisés et regroupés
Descriptif
Ergonomiques
| Centre universitaire de santé McGill
• Premier menu « à la carte » au Canada dès 2005
• 30 plats chauds, 600 sandwichs
• Taux de satisfaction de 94%
• Gaspillage réduit de 25%
Photo Alain Roberge / La Presse
| Réutilisation des emballages par les fournisseurs
• FritoLay • réutilise ses boîtes d’expédition pour les croustilles 5 ou 6 fois après quoi
le carton est recyclé. • ceci économise 120 000 tonnes de moins d’emballage par année• le taux de participation à ce programme est de 99%.
• Autres exemples: caisses de lait, caisses de pain, etc.
Crédit: carbonated
|
• Baisse majeures GES• Usage du compost sur site• Rentabilité possible
Compostage sur site
Con
cord
ia
Uni
vers
ity
GC
PL
• Subventions disponibles• Sensibilisation facilité• Utile lorsque collecte non-
disponible
• Exemples: Université Concordia, Ville de Verdun, Hôpital Douglas, IGA
| Une vaisselle durable
Cré
dit:
Jere
my
K
|
1. Impacts socio-économiques• Emplois locaux et possibilité d’intégration personnes
avec des déficiences (tri des déchets et lavage de la vaisselle)
2. Impacts environnementaux• Réduction de la génération de déchets• Réduction de la consommation d’énergie• Réduction des émissions de GES
3. Impacts sur la santé• Produits chimiques toxiques dans les contenants jetables
• Phtalates, Bisphénol A, polystirènes• Porcelaine et verre inertes
Contexte
| Assiettes en porcelaine ou compostables?
ACV Yale University
Cré
dit:
Juliu
d S
chor
zman
| Lave-vaisselle ou lavage à la main?
Un lave-vaisselle est plus écologique seulement si le comportement est adéquat!
• Modèle éconergétique• Pas de rinçage manuel• Utilisation à pleine capacité• Choisir mode approprié (éco ou
normal ou ‘heavy’)• Savon écologique
| Solutions
• Vaisselle réutilisable• Vaisselle recyclable ou
compostable pour emporter
• Bannir la vaisselle jetable en plastique toxique
• Encourager les tasses et bouteilles réutilisables
• Remplacer les bâtons de café plastique par cuillère durable
• Serviettes recyclées et non blanchies et éducation
• Achat d’un lave-vaisselle Énergie Star
| Solutions
Conseils pour minimiser les dangers des emballages alimentaires et de la vaisselle jetable• Préférer les aliments emballés
dans le verre ou le métal• Éviter de chauffer les aliments
dans des contenants de plastique• Éviter d’entreposer les aliments
gras ou acides dans des contenants de plastique ou de la pellicule plastique
• Éviter tous les produits contenant du PVC, du styrène, du bisphénol A et des phthalates
|Une bonne efficacité
énergétique
| Contexte• Les cuisines utilisent 5 fois plus d’énergie
que le reste de l’édifice• Il faut comptabiliser l’énergie consommée
à toutes les étapes de la préparation des aliments (ACV)
Répartition de la consommation énergétique d’un restaurant
| Solutions
• Comportement• Plan d’efficacité énergétique• Mesures d’économie
• Équipement• Appareils Énergie Star
• Bâtiments• Éclairage naturel• Diminution de la climatisation et du
chauffage
| Conservation de l’eau
• Changer les comportements• Servir l’eau sur demande• Décongeler au réfrigérateur• Utiliser les cycles de lavage
(textiles, vaisselle) appropriés• Balayer au lieu d’arroser!
• Entretenir les équipements• Réparer les fuites• Réduire température chauffe-eau
• Remplacer les équipements à forte consommation
• Investissements rentables à long terme
• Toilettes faible débit• Lave-vaisselle éco-énergétique• Chauffe-eau instantanés• Cuits-vapeurs à vapeur
| Initiatives• Laiterie de Coaticook
• Système multifonctionnel de réfrigération à l’ammoniac
• IGA Cookshire• Système de réfrigération au CO2
• Restaurants Culver’s• Hottes plus efficaces• Chauffage de l’eau avec l’huile
de cuisson • Économie de 270$ par mois
pour un seul restaurant
• Osteria Nonna Maria• Restaurant dans un édifice de
1800• Chauffage de l’eau sans
réservoir
| Contacts
Murielle VrinsConseillère en alimentation responsable514 522-2000 #[email protected]
| Merci beaucoup!
Plus de choix sains dans les machines distributrices: un processus en continu !
par Julie Desrochers. Dt.P., Chef d’activités d’alimentation, Hôpital Pierre-Boucher
et Roxane Guindon, Dt.P., Conseillère en promotion de la santé
CSSS Pierre-Boucher
Le CSSS Pierre-Boucher, c’est …
1 hôpital 3 CLSC7 Centres d’hébergementet plus de 4 250 employés
Plan de la présentation
1. Contexte
2. Études de cas : Hôpital Pierre-Boucher et CH Contrecoeur
3. Freins et facteurs clés de succès
Contexte
2006 Fondation de l’hôpital Pierre-Boucher sensibilise la Direction générale à la malbouffe offerte à la cafétéria
2007 Mise sur pied du comité Bonne bouffe
2008 Portrait global de l’offre alimentaire dans les 11 installations
Machines distributrices (2008)
Hôpital
7 CH et 3 CLSC
Aliments promoteurs de santé
≈
15% des collations ≈
33% des boissons
Aliments promoteurs de santé
≈
15% des collation ≈
20% des boissons
Quelques critères nutritionnels tirés du cadre de référence “Miser sur une saine alimentation: une question de qualité”,MSSS 2009
Aliments de collations (par portion) :
moins de 30 grammes de glucides
moins de 480 mg de sodium
contenu en gras saturés représente 10 % ou moins de la teneur calorique de l’aliment
2 grammes ou plus de fibres
Boissons:
Offrir des jus de fruits 100 % pur, jus de légumes, lait ou substitut de lait, éviter les formats excédant 384 ml
Éliminer les boissons sucrées et les boissons contenant des édulcorants
Contexte
Juin 2010 : Adoption de la Politique pour une saine alimentation
Déc 2010: Activité de lancement de la politique alimentaire et présentation des grandes lignes du plan d’action
Contexte
Octobre 2011: Activité de lancement du Virage-Santé dans les machines distributrices du CSSS
Objectifs généraux du Virage-Santé
au niveau des machines distributrices du CSSS
1. Étape
d’implantation:
Hôpital
et 3 CLSC
Offrir des collations et des boissons qui respectent les critères nutritionnels du cadre de référence du MSSS
7 Centres
d’Hébergement
Augmenter la proportion de boissons et d’aliments sains de manière progressive dans le respect du contexte “milieu de vie”
2. Étape
de maintien
et d’évaluation
Assurer le suivi des actions mises en place (ex.: comité d’amélioration continue pour les machines distributrices)
ÉÉtude de cas: hôpital Pierretude de cas: hôpital Pierre--BoucherBoucher
4. Évaluer les besoins
en machines distributrices
Principalesétapes
2. Recherche des produits conformes aux critères nutritionnels du
cadre de référence
3. Sondage sur le retrait des boissons gazeuses auprès de
la clientèle
5. Activités d’éducation et
communication6. Suivi et évaluation: rapport des ventes,
analyse de nouveaux produits
1. Analyse des produits
dans les 9 machines
distributrices
Pourcentage d’aliments sains dans les machines distributrices de l’HPB en 2008 et 2011
15%
33%
90% 90%
0%
20%
40%
60%
80%
2008 2011
Collations Boissons
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Des freins à
l’amélioration de l’offre alimentaire
La clientèle principale des machines distributrices sont les visiteurs, plus difficiles à rejoindre, et par le fait même à sensibiliser au Virage- Santé.
Aucun budget supplémentaire n’a été alloué pour réaliser ce projet à l’exception de l’achat de deux distributrices.
Le Cadre de référence gagne à être mieux connu de la part de l’industrie alimentaire pour développer davantage de produits conformes à ces critères
Assez souvent, les représentants de l’industrie proposent des produits sains intéressants, mais nécessitant un grand volume d’achats pour pouvoir devenir disponibles chez les principaux fournisseurs
Facteurs clés de succès
Dès le début du projet, s’assurer que les pertes de revenus ainsi que l’augmentation du coût des aliments seront entérinés par la Direction
La gestion des machines distributrices par l’hôpital procure une très grande flexibilité (aucune négociation contractuelle)
Planification d’activités de communication pour annoncer le retrait des aliments de faible valeur nutritive afin de diminuer l’effet de surprise et aussi les réactions négatives de la part du personnel
Étude de cas: CH de Contrecoeur
Principales étapes pour améliorer le contenu des machines distributrices:
1. Réviser les planogrammes en faisant ressortir les aspects positifs et en déterminant certaines cibles réalistes par exemple …
Au moins 2 variétés: jus de fruits purs à 100 % , barres de céréales, mélange de noix ou d’arachides
CH de Contrecoeur (suite)
2. Proposer des idées de mise en valeur des choix sains
Dégustation des nouveaux produits (sondage)
Politique de prix avantageuse pour les produits sains
Utilisation d’images d’aliments sains pour l’habillage des distributrices
Pourcentage d’aliments sains dans les machines distributrices du CH en 2008 et 2011
15% 20%
40%
60%
0%
20%
40%
60%
80%
2008 2011
Collations Boissons
Quelques facteurs clés de succès
Dès l’élaboration de la politique alimentaire, la Fondation a été consultée et sensibilisée à l’amélioration de son offre alimentaire.
Offre de soutien continu à la démarche par la conseillère en promotion de la santé
Des freins à
l’amélioration de l’offre alimentaire
Variété de produits limitée due au fait que les bénévoless’approvisionnent dans les magasins de grande surface
Faible volume de ventes qui ne permet pas l’achat d’une distributrice à produits frais
Diminution de la rentabilité (ex.: prix coûtant du jus deux fois plus cher que celui de la boisson gazeuse)
Image de la distributrice associée à la malbouffe
Quelques retombées positives du Virage-Santé
Contribue au rayonnement de notre organisation et à sa mission d’améliorer la santé et le bien-être de la population et de son personnel
Les partenaires comme les Fondations sont fières de s’associer à ce Virage-Santé
Un grand nombre d’employés et de médecins adhère à ce Virage-Santé. Ils deviennent en quelque sorte « des ambassadeurs » des saines habitudes de vie
Le CSSS Pierre-Boucher, une organisation engagée dans un Virage-
Santé
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