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MEJORAMIENTO DE LOS INDICADORES DE LAS ENFERMEDADES METABÓLICAS Y CARDIOVASCULARES POR MEDIO DE LA ACTIVIDAD FÍSICA (PROGRAMACIÓN Y PROYECCIÓN) Georges CAZORLA

Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

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Page 1: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

MEJORAMIENTO DE LOS INDICADORES DE LAS ENFERMEDADES

METABÓLICAS Y CARDIOVASCULARES POR MEDIO DE LA ACTIVIDAD

FÍSICA (PROGRAMACIÓN Y PROYECCIÓN)

Georges CAZORLA

Page 2: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Apport nutritionnel trop important, alimentation énergétiquement trop dense (gras et glucides), sédentarité, et prédispositions génétiques…

Alimentation équilibrée, Activité physique Prédispositions génétiques

= Gain en masse grasse: souvent associé

au syndrome métabolique … : risques accrus de maladies cardiovasculaires,

espérance de vie diminuée…

Mais attention, il est possible : 1) de souffrir du syndrome métabolique sans être obèse, 2) Être obèse sans souffrir du syndrome métabolique

Page 3: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

• Le concept du ... F.A.I.T. « un » P.A.S.

…mais…dans la bonne direction !

A d’Assiduité

Page 4: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

• F de fréquence :

combien de fois pratiquer une activité physique par semaine ?

Minimum 2 fois (entretien et développement modeste), pour débuter

pour les personnes âgées, les diabétiques, hypertendues ou souffrant

maladies cardiovasculaires ,

Optimum 4 fois par semaine mais plus de résultats obtenus avec une

activité par jour pendant toute la semaine.

Page 5: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

« A » d’assiduité :

la condition physique optimale s’acquiert lentement (8 à 12

semaines en pratiquant une activité physique 4 à 5 fois par

semaine, 12 à 14 semaines en pratiquant 2 à 3 fois) s’entretient

aisément (2 à 3 fois par semaine) et se perd très rapidement

(en 2 à 3 semaines).

Page 6: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Indicateurs Groupes Au début du programme

A la fin du programme

3 mois après la fin du programme

Indice de masse corporelle (kg/m2)

Entraîné Témoin

27,5 27,1

26,9* 27,6*

28,2* 27,8*

Triglycéridémie (mmol/L)

Entraîné Témoin

1,3 1,0

0,9* n.d.

1,5 1,5*

Lipoprotéines de haute densité (mmol/L)

Entraîné Témoin

1,3

1,4

1,3

n.d.

1,6

0,9*

Glycémie à jeun (mmol/L)

Entraîné Témoin

5,2 4,6

4,0* n.d.

5,4 5,1*

Insulinémie mU/L)

Entraîné Témoin

29,2 37,6

18,5* n.d.

39,7 43,8

Variations chez de jeunes en surpoids, des indicateurs de santé métabolique et de condition physique selon leur participation ou non à un programme d’entraînement supervisé. (D’après Chang et al., 2008)

* Valeurs significativement différentes de la valeur au début du programme. n.d. : information non disponible

Page 7: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

« I » d’intensité :

la gestion individuelle de l’intensité est aujourd’hui très accessible grâce à

l’évaluation et aux références qui en résultent : maxima estimés, % du

maximum de la force (1 RM), % de la vitesse aérobie maximale (VAM),

des fréquences cardiaques maximales (FCmax), des % de FCmax, des

appréciations exprimées en notes sur l’échelle de Borg.

Page 8: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

FCmax estimée

• Adultes

– FCmax = 220 – AGE (Fox, 1971)

– FCmax = 215 – 0.71 x AGE (Cooper, 1977)

– Régression multiple (Londeree et al., 1984)

• Adultes et enfants

– FCmax = 206 – 0.46 x AGE (Léger et al. 1988)

Page 9: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Plus simple ! Zones cibles d’entraînement en fonction de l’âge

Page 10: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires
Page 11: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Echelle de perception de Borg

Page 12: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Sédentaire 500 1000 1500 2000 2500 3000

Quantité d’activité physique (kcal / semaine)

Relation « quantité-bénéfice » illustrant le lien entre la dépense

hebdomadaire d’énergie et les bénéfices attendus pour la santé

chez les personnes sédentaires (D’après Kino-Québec 1999)

Page 13: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

• « T » de temps :

Temps ou durée d’un exercice nécessaire pour :

mobiliser une source énergétique particulière : 1 à 6s pour les sources

des phosphagènes, 7 s à 2 min pour les sources de la glycolyse

lactique, 2 min et plus… pour la source aérobie, (minimum 15 min pour

l’endurance aérobie),

durée de la récupération pour reconstituer les réserves énergétiques

sollicitées.

durée d’une séance et durée d’activité physique hebdomadaire.

Page 14: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Sédentaire 100 200 300 400 500 600

Durée hebdomadaire (en minutes)

Relation entre la durée hebdomadaire de participation à des

activités physiques et les bénéfices attendus pour la santé

chez les personnes sédentaires (d’après Kino-Québec 1999)

Page 15: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

« P » de progressivité

:

Une augmentation progressive, du volume d’abord et de l’intensité

nsuite esont indispensables aux réactions d’adaptations physiologiques

recherchées.

La gestion des intensités requises dépend aussi de l’évaluation préalable et

ensuite répétée à périodes régulières des capacités physiques.

Page 16: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

SI NON...

• Vous pouvez entamer votre programme de remise en condition

physique en prenant la sage précaution de commencer vos exercices

à faible intensité et n’augmenter cette dernière que très

progressivement.

• Exemple des premières séances pour une personne adulte sédentaire

: règle des 2-4-4 : marcher 2 km à 4 km/h, 4 fois par semaine pour

progressivement aller vers le 4-4-4… augmenter d’1 km/h en deux

semaines pour atteindre le 2-5-4 et enfin le 2-6-4 et 2-6-5

• se fixer l’objectif du 5-6-5 en fin de programme.

Page 17: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

7 -

6 -

5 -

4 -

3 -

2 -

1 -

30 min/séance

4 fois/semaine 40 min/séance

4 fois/semaine

50 min/séance

4 fois/semaine

60 min/séance

4 fois/semaine

Semaines

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Vitesse d

e la m

arc

he (

km

.h-1

) EXEMPLE D’UN PROGRAMME DE MARCHE SUR 24 SEMAINES

Page 18: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

« A » d’alternance

Alternance des exercices, des séances d ’activité physique, et de

la récupération. la récupération fait partie intégrante de

l’entraînement :

ce qui est mobilisé au cours de l’exercice se régénère et

s’améliore au cours de la récupération (effets réparateurs,

épurateurs et de surcompensation).

Page 19: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

NE PAS OUBLIER DE BIEN RECUPERER ENTRE

DEUX EXERCICES OU DEUX SEANCES

Page 20: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

« S « de spécificité.

Les intensités des activités physiques doivent être spécifiquement adaptées

aux capacités propres de la personne qui s’entraîne.

Encore une fois, avant d’entreprendre un programme de développement de

la condition physique, l’évaluation des capacités physiques , physiologiques et

médicales s’avère indispensable.

Savoir choisir la ou les activités physiques les mieux adaptées aux goûts et

aux capacités physiques de chacun.

Page 21: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

LE SYNDROME METABOLIQUE (ou syndrome X, ou encore SM )

Désigne l’association d’une série de problèmes de santé ayant en commun

un mauvais métabolisme corporel dont l’origine reste controversée :

Sédentarité + nutrition inappropriée + dérèglement des cibles métaboliques

avec des mécanismes communs… ?

COMMENT AMELIORER LES INDICATEURS

DES MALADIES METABOLIQUES ET CARDIOVASCULAIRES :

SYNDROME METABOLIQUE ?

DEFINITION :

Page 22: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Malgré les nombreuses définitions qui ont varié dans le temps et selon les organismes de santé ou selon les pays, OMS, 1998 ; EGIR, 1999 (European Group for the study of Insulin Resistance); NCEP-ATPIII 2001 et 2005 (National Cholesterol Education / Program-Adult Treatement Panel III); IDF 2005 (International Diabetes Federation) Il y a consensus pour parler de « syndrome métabolique » dans la cas où au moins 3 des problèmes suivants sont associés chez la même personne :

FACTEURS DE RISQUE NORMES LIMITES

Obésité viscérale (Tour de taille) Homme > 100 cm; Femme > 88 cm

Hypertriglycéridémie Homme > 1,75 g/L (> 2 mmol/L) Femme > 1,6 g/L (> 1,7 mmol/L)

Hypercholestérolémie avec concentration de cholestérol HDL (bon cholestérol)

Homme < 1,04 mmol/L (0,4 g/L) Femme < 1,29 mmol/L (0,5 g/L)

Hyperglycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L (1,1 à 1,26 g/L)

Hyper insulinémie permanente Dépend de la masse corporelle

Hypertension artérielle (dépend de l’âge) ≥13-14mmHg systolique; ≥ 8,5-8,9 diastolique

Page 23: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Aujourd’hui, Il y a cependant consensus sur le fait que le

syndrome métabolique détecté chez une personne n'ayant

déclaré aucun symptôme particulier correspond à un risque

d'accident cardio-vasculaire multiplié par trois par rapport à un

individu réellement en bonne santé.

Page 24: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Le syndrome métabolique décrit un état qui est considéré comme préfigurant plusieurs maladies graves : diabète de type 2 (DT 2), avec par exemple un risque 7 fois plus élevé chez les porteurs de SMET que pour le reste de la population. troubles cardiovasculaires artériopathie des membres inférieurs accident vasculaire cérébral (AVC) ; risque 1,26 à 2,2 fois plus élevé selon l'OMS, Cancers ? notamment cancer du côlon et du sein.

Page 25: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Pourraient s'y ajouter : dépression ou anxiété

déclin cognitif et peut-être démence, voire même maladie d’Alzheimer, ou d'autres maladies en cours d'étude... Tabagisme et/ou alcoolisme augmentent encore le risque cardiovasculaire et de cancer

Page 26: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

INSULINO RESISTANCE ET DIABETE DE TYPE 2

Page 27: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

INSULINO-RESISTANCE

DIABETE NON INSULINO-DEPENDANT DNID = diabète de type 2

8 à 10 ans

COMMENT COMPRENDRE ?

Page 28: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Cellule β

Pro-insuline

Insuline

Pancréas

Insuline

Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie

Transporteurs GLUT4

Glycogène synthase, lipogénèse

Dégradation par hormones antagonistes anticorps anti insuline

Nombre insuffisant et affinité moindre des récepteurs

Activité kinase et auto phosphorylation insuffisantes

Transport insuffisant

Activité insuffisante

GLYCEMIE ↗

Glucose Glucose

GLUT2

GLYCEMIE ↙

Page 29: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Cellule β

Pro-insuline

Insuline

Pancréas

Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie

Transporteurs GLUT4

Glycogène synthase, lipogénèse

Hyper glycémie

Glucose

GLUT2

Hyperinsulinémie

1- INSULINO-RESISTANCE

Page 30: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Glycémie (mmol/L) x Insulinémie (microU/mL)

22,5

Résistance à l'insuline : indice HOMA (Homeostasis Model Assessment)

HOMA > 2,4 = résistance à l’insuline

Page 31: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Bien que les mécanismes sous-jacents ne soient pas tous

élucidés, il apparaît de plus en plus évident que l’insulino-

résistance est un facteur commun à l’hypertension

artérielle, à la maladie coronarienne, à l’obésité et au diabète

Page 32: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Cellule β

Pro-insuline

↓Insuline

Pancréas

Cellule cible : muscles strié, tissu adipeux, foie

Transporteurs GLUT4

Glycogène synthase, lipogénèse

Hyper glycémie↗

Glucose

GLUT2

↘Insulinémie puis = 0

2- INSULINO-DEFICIENCE

Page 33: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Le diabète de type 2 est installé

PRINCIPAUX FACTEURS CLINIQUES DE L’INSULINO-RESISTANCE : Obésité Graisse totale + graisse viscérale Sédentarité Facteurs génétiques Âge

PRINCIPALES CONSEQUENCES DE L’INSULINO-RESISTANCE : Hypertension artérielle essentielle Augmentation des triglycérides Baisse du HDL cholestérol

Page 34: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

DIABETE DE TYPE 2

Dans le monde entier on dénombre plus de 100 millions de diabétiques… sans compter les, au moins, 50 millions qui s’ignorent ! Le terme diabète recouvre en fait deux maladies différentes : Le diabète insulino-dépendant (type 1) qui survient souvent avant 20 ans et représente 10 à 15% des diabètes, Le diabète non-insulino-dépendant (DNID de type 2) qui , en principe arrive plus tard…après l’âge de 50 ans, mais on l’a déjà diagnostiqué chez des enfants et des adolescents. Le diabète de type 2 représente de 85 à 90 %. C’est le diabète de type 2 qui pose un problème de santé publique. Dans les pays industrialisé et émergents sa prévalence augmente avec le vieillissement des population, l’urbanisation, la sédentarisation et avec le développement de l’obésité.

Page 35: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Le diabète de type 2 se définit par une hyperglycémie chronique : Glycémie à jeun ≥ à 1,26 g/L (7 mmol/L) à deux reprises Ou : glycémie ≥ à 2 g/L (11,1 mmol/L) à n’importe quel moment de la journée. Souvent diagnostiqué de façon fortuite

Est asymptomatique (silencieux)

Arrive chez les sujets sédentaires et en surpoids

Après 40 ans

Hérédité familiale

Accompagné d’HTA et d’hypertriglycéridémie

DEFINITION, PRESENTATION

Page 36: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

RÔLE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE POUR LUTTER CONTRE

L’INSULINO-RESISTANCE ET LE DIABETE DE TYPE 2

Page 37: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

La sédentarité représente probablement la première cause comportementale

de la prévalence croissante de l’insulino-résistance et du diabète de type 2

(LaMonte et al.2005).

Le plus souvent associée à un régime, l’activité physique est très efficace pour

prévenir l’apparition du diabète de type 2 chez les sujets à risque, avec en

moyenne une diminution de 50% de son incidence (Hu et al., 1999; Tuomilheto et al. 2001).

La réduction de l’incidence du diabète peut aller jusqu’à 65% si le niveau d’activité

physique est important ( Laaksonen et al., 2005);

Les effets positifs peuvent être obtenus à la fois :

- par l’activité de longue durée d’intensité intermédiaire (60% VO2max, 70%, de

FCmax ou appréciation 14 à 15 sur échelle de Borg,

- que par par des exercices de renforcement musculaire contre résistance

Page 38: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Effets d’origine multiple de l’activité physique sur le diabète de type 2 :

Amélioration du transport et de l’utilisation du glucose par le muscle

(Goodyear et al. 1998)

Réduction de l’insulino-résistance (Zinman et al., 2003) que l’activité physique soit

pratiquée de façon intense ou modérée (Hoummard et al., 2004)

Réduction l’incidence des maladies cardiovasculaires lorsque le diabète de

type 2 est avéré (Barry et al., 2002).

Utilisée comme prévention primaire et prévention secondaire,

l’activité physique fait partie des recommandations des sociétés

Savantes (Albright et al., 2000; American Diabetes Association, 2002)

Page 39: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

HYPERCHOLESTEROLEMIE

Page 40: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Quand l'augmentation concerne à la fois le cholestérol et les

triglycérides, il s'agit d'une dyslipidémie mixte (c'est-à-dire une

augmentation des lipoprotéines qui transportent le cholestérol

et de celles qui transportent les triglycérides).

Il peut aussi exister une augmentation isolée des triglycérides.

Quand seul le cholestérol est augmenté, il s'agit d'une hypercho-

lestérolémie pure.

HYPERCHOLESTEROLEMIE ET DYSLIPIDEMIE

COMMENT COMPRENDRE ?

Page 41: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Cholestérol alimentaire triglycérides

Lipoprotéines

Triglycérides

LDL

Artère

Athérome LDL

LDL +

Cellule

HDL

HDL

HDL = cholestérol total

Endotélium

énergétique

30% +

70%

Synthèse

MECANISME

Page 42: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Quelques indicateurs biologiques à surveiller... pour ceux qui ont choisi le statut de sédentaire !

Valeurs usuelles

• Glycémie à jeun : 0.80 - 1 g/l

• Cholestérol total : 1.80 - 2.50 g/l

• Cholestérol HDL : ≥ 0.35 g/l

• Triglycérides : 1.50 g/l

Page 43: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

QUE FAIRE QUAND ON A TROP DE MAUVAIS CHOLESTEROL (LDL) ?

La première étape est de modifier son alimentation

• manger beaucoup de légumes verts et de crudités,

• utiliser des huiles végétales (tournesol, olive, colza...) pour la cuisine et les assaisonnements

• manger légèrement le soir et se rattraper le matin au petit déjeuner (c'est pendant la nuit

que le foie fabrique du cholestérol, donc si au dîner vous mangez beaucoup de graisses

saturées, elles vont favoriser l'augmentation du mauvais cholestérol (LDL),

• manger du poisson (y compris les poissons gras) au moins deux fois par semaine.

Aliments à éviter, beurre, crème, charcuteries, viandes grasses, fromages gras, pâtisseries,

viennoiseries, tartes salées et pizzas qui comportent souvent une grande quantité de graisses.

Apprenez à lire les étiquettes sur les aliments et les plats préparés que vous achetez. Souvent

elles apportent de nombreuses informations sur la quantité de lipides et leur type (évitez les

graisses animales ou les plats comportant une grande quantité de lipides).

Page 44: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

La deuxième étape simultanément à la première : faire de l’activité physique

Si aucune complication cardiaque n’est diagnostiquée, recommandations identiques comme préventions primaire et secondaire de l’insulino-résistance, du diabète, des dyslipidémies et des hypercholestérolémie. Utiliser la marche, le vélo, la natation, le jogging, le rowing et le renforcement musculaire avec charges à des pourcentages progressivement de plus en plus élevés (60 à 80% de 1 RM).

Recommandations générales :

- Fréquence : 4 à 6 entraînements /semaine

- Être assidu au moins pendant les 3 premiers mois et ensuite entretien de sa condition

physique par, au moins, 3 entraînements/semaine,

- Intensité modérée (12-13 sur échelle de Borg) alternée avec des périodes à intensité

sensiblement plus élevée (16-18 sur échelle de Borg),

- Temps : durée moyenne de 30 minutes,

- Progressivité de 15 à 45 min/séance,

- L’alternance d’exercices pendant 8 à 10min et de récupération passive de 1 à 2 min

doit être observée au début du programme puis progressivement remplacée par l’activité

continue,

- Spécificité : Tenir compte de l’état du sujet et de ce qu’il ressent pour ajuster les contenus

Page 45: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

PATHOLOGIES CARDIO-VASCULAIRES

Page 46: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires
Page 47: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires
Page 48: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

- le vieillissement,

- la sédentarité,

- l’obésité,

- les lipides sanguins,

- l’hypertension artérielle,

- le tabac

Les facteurs de risques

cardiovasculaires :

Page 49: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

LES PRINCIPAUX TYPES D ’AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES

• La maladie coronarienne

• L ’hypertension artérielle,

• L ’accident vasculaire cérébral,

• L ’insuffisance cardiaque,

• Les autres affections cardiovasculaires :

- affections vasculaires périphériques,

- les maladies valvulaires,

- le rhumatisme articulaire aigu,

- les malformations congénitales

Page 50: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

FACTEURS DE RISQUE DE MALADIE CORONARIENNE

Facteurs de risques primaires :

• tabagisme

• hypertension artérielle,

• hyperlipémie :

LDL-cholestérol élevé

HDL-cholestérol bas,

triglycérides élevés,

• inactivité physique

Facteurs de risques secondaires :

Susceptibles de prévention :

• obésité,

• diabète,

• stress,

Non susceptibles de prévention :

• antécédents familiaux,

• sexe masculin,

• âge avancé

Page 51: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Risque d’événements coronariens selon le niveau d’activité physique

d'après Manson (1999)

72 488 infirmières suivies pendant 8 ans - Nurse Health Study

Activité physique (h/semaine)

Risque relatif

IMC

1.2

0.8

0.4

0.0 1 2 3 4 5

1.2

0.8

0.4

0.0

> 29

< 29 0.79 0.7 0.6 0.6 0.4

0.6 0.6 0.8 0.8

1.0

Page 52: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

FACTEURS DE RISQUE DE L ’HYPERTENSION ARTERIELLE

Risques susceptibles de

prévention :

• résistance à l ’insuline,

• obésité,

• régime alimentaire,

• prise de contraceptifs oraux,

• inactivité physique

Risques non susceptibles de

prévention :

• hérédité, antécédents familiaux,

• âge,

• race (africains et latins)

Page 53: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

L ’hypertension artérielle idiopathique ou essentielle

résulte de l ’inter-action de plusieurs facteurs :

• génétiques,

• consommation élevée de sodium,

• surcharge pondérale,

• résistance à l ’insuline,

• inactivité physique,

• stress,

• tabac, caféine, drogues...

HYPERTENSION ARTERIELLE

Page 54: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Chiffres limites des différents niveaux d'hypertension

Pression systolique Pression diastolique

HTA sévère > 180 mm Hg > 110 mm Hg

HTA stade 2 > 160 mm Hg > 100 mm Hg

HTA stade 1 > 140 et < 159 mm Hg > 90 et < 99 mm Hg

pré HTA > 120 et < 139 mm Hg > 80 et <89 mm Hg

Page 55: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

Associé aux traitements médicamenteux, l’entraînement physique régulier fait partie des recommandations dans la prise en charge de l’hypertension. Entraînement modéré à une intensité correspondant à 40-50% de la PAM et à raison de 5 séances par semaine : réduction de la pression sanguine artérielle de : - 3,4 mmHg pression systolique - 2,4 mmHg pression diastolique chez les normotendus (Fagard, 2001 et 2006)

- Et respectivement de 11 et 8 mmHg chez les sujets hypertendus (Hagberg et al. 2000)

- Si assiduité à au moins pendant 3 ans, l’amélioration se maintien aussi bien au repos qu’à l’effort et son effet est comparable, voire supérieur à celui d’une monothérapie médicamenteuse (Ketlhut et al., 2004).

L’activité physique régulièrement pratiquée en respectant les recommandations du F.A.I.T.P.A.S. est susceptible de différer voire de rendre inutile le traitement médicamenteux chez un sujet hypertendu (prévention secondaire)

EFFETS ATTENDUS DE LA PRATIQUE REGULIERE D’UNE ACTIVITE PHYSIQUE

Page 56: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

MECANISMES POSSIBLES

Neurohumoral Vasculaire Structurelle

↘ effets vasoconstricteurs du système sympathique : ↘ niveau catécholamine

Cœur : ↗ remplissage diastolique ventriculaire; ↗ vasodilatation endothélium-dépendante. Vaisseaux : ↗ production oxyde nitrique (NO) par l’endothélium d’où relâchement des fibres lisses et vasodilatation vasculaire

Angiogenèse périphérique, débit capillaire augmenté, « lit » périphérique plus important

Adaptations résultant de l’entraînement aérobie

Page 57: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL ( AVC )

Infarctus cérébral :

• thrombose cérébrale : obstruction d ’une artère cérébrale : caillot

de sang à l’endroit d ’une lésion athéromateuse

,

• embol cérébral : migration d ’un amas divers : caillot, amas graisseux,

débris cellulaires, bloqué par un vaisseau cérébral obstrué,

• lésions athéromateuses sévères : rétrécissement considérable

voire total de la lumière du vaisseau

Page 58: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

PRATIQUE DE L’ACTIVITE PHYSIQUE : THERAPIE RECENTE DES CONSEQUENCES DE L’AVC

Sujets habituellement déconditionnés à l’effort après AVC :- - Renforcement musculaire dynamique contre résistance (Teixeira-Salmela et al.,

1999) ou bien en isocinétique (Sharp et Brouwer, 1997).

- Rééducation sur tapis roulant avec suspension par un harnais de soutien : activer l’automatisme de la marche

- Entraînement aérobie + renforcement musculaire = amélioration de la vitesse et la durée de la marche et de VO2max (Pang et al., 2006)

Page 59: Activité physique, maladies métaboliques et cardiovasculaires

GRACIAS POR SU ATENCIÓN

Pour leur santé À nous de faire bouger les choses et les gens