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BAROMÈTRE 2013 DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION EN RHÔNE-ALPES / JUIN 2013 www.rhonealpes.fr barometretic.rhonealpes.fr

le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

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Quel est l'état des usages du numérique en Rhône-Alpes ?

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Page 1: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

BAROMÈTRE 2013DE LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION EN RHÔNE-ALPES / JUIN 2013www.rhonealpes.fr barometretic.rhonealpes.fr

Page 2: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes
Page 3: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

édito ............................................ 2

synthèse....................................... 3

ménages ..................................... 4

entreprises ................................... 8

communes ................................ 14

jeunes ........................................ 18

méthodologie ........................... 24

sommaire

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 1

Page 4: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

« Un baromètre est un instrument qui mesure la pression de l’atmosphère et dont les indi-cations ont des rapports plus ou moins marqués avec les changements de temps ». Cette définition extraite du Wiktionnaire cadre parfaitement avec les objectifs que la Région veut donner au baromètre des TIC, dont vous tenez en main la cinquième édition. Ses indicateurs permettent d’appréhender au mieux les changements qu’implique le numérique.

En effet, si l’équipement en numérique (en dehors des smartphones) évolue peu, l’usage lui prend toute son importance. Que faire de ces outils ? Quelles compétences mobiliser ? Quelles compétences faut-il acquérir ?

Pour répondre à ces questions, nous avons souhaité évaluer au travers de cette édition 2013, le niveau de compétences numériques des ménages, entreprises et jeunes de notre Région. Celui-ci est avant tout plus pratique que théorique et les savoir-faire sont souvent acquis en autodidacte.

Afin de développer les compétences numériques pour tous, la Région, au travers de sa politique Rhône-Alpes Numérique, mobilise ses partenaires et ses moyens en déployant le Pass Numérique. Cet outil permettra aux Rhônalpins de déve-lopper leurs connaissances en matière d’utilisation d’Internet dans les domaines professionnels, personnels et citoyens. Dans sa volonté d’accompagner les plus fragiles, Rhône-Alpes accompagne également, les TPE et les artisans pour une meilleure utilisation des outils numériques dans leur quotidien.

Cette année est aussi celle du lancement du nouveau portail en ligne où vous retrouverez les chiffres de cette édition et des précédentes.

Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition 2013.

André FriedenbergConseiller spécial en charge du numérique

édito

2 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Page 5: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Sur certains indicateurs tels que le taux de connexion ou les usages Internet, le marché se stabilise, quels que soient les typologies de population étudiées. Internet fait partie du quotidien pour s’informer et communiquer pour une grande majorité des individus, au travail comme au domicile. Les plus de 60 ans restent encore en marge de cette généralisa-tion : moins d’un individu sur deux est internaute.

Ce qui évolue surtout désormais c’est le mode de consommation d’Internet : les terminaux mobiles connaissent un vé-ritable engouement. Les jeunes en sont particulièrement friands : 77% d’entre eux possèdent un téléphone connecté à Internet. Mais le phénomène ne se cantonne pas aux plus jeunes : les smartphones et les tablettes tactiles gagnent aussi du terrain dans les entreprises, au même rythme dans les TPE et PME.

L’Internet accessible partout ( à la maison, au travail ou dans la poche), le taux d’équipement élevé en PC et la multi-plication des terminaux ont probablement favorisé l’acquisition de compétences Internet et informatique. Les individus maîtrisent les logiciels les plus courants et savent utiliser Internet dans un cadre professionnel ou privé. Ce sont majori-tairement des autodidactes, aux compétences plus pratiques que théoriques. Auprès des jeunes, les B2i et C2i, diplômes basés sur un socle commun de compétences, ne semblent pas être valorisés.

Enfin, à l’instar des terminaux mobiles, la fibre optique sera-t-elle un facteur d’évolution des usages Internet? Il est encore trop tôt pour le dire car seules 7% des communes et 5% des entreprises en bénéficient. Elle apporte pour le moment un confort d’usage, notamment pour la transmission de documents spécifiques et consommateurs de bande passante. L’in-térêt semble en tout cas plus vif dans les communes pour qui le manque de couverture actuel est le principal frein à une migration vers la fibre optique. Du coté des entreprises, 66% d’entre elles ne voient pas encore l’utilité de cette technolo-gie. Cette barrière devraient tomber au vu de la progression des usages et du nombre croissant de terminaux connectés.

synthèse

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 3

Page 6: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Le haut débit et les smartphones se taillent la part du lion

ménagesHaut et Très Haut Débit et smartphones en hausse Des usages stablesDes disparités qui demeurentDes compétences numériques à développer

4Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes// Juin 2013 //

Belle progression du Haut Débit dans les foyers Rhônalpins Alors que le nombre de foyers Rhônalpins connectés à Internet stagne (71%), ils sont aujourd’hui 69% à être connectés en Haut Débit ou Très Haut Débit (+6 pts/2012).

La fibre optique reste quant à elle cantonnée à 3% des foyers et ne suscite pas encore de véritable intérêt pour près de 2/3 des ménages.

Les smartphones détrônent les mobiles classiquesPrès d’1 mobile personnel sur 2 est aujourd’hui un smartphone. Avec une progression de 11 points par rapport à 2012, la tendance s’inverse donc.

Il existe cependant de fortes disparités selon les tranches d’âge, avec un plus fort taux d’équipement des 15‑29 ans particulièrement consommateurs d’Internet, de téléchargements et, d’une manière plus générale, de services innovants.

Taux de connexion internet haut et très haut débit des foyers

80%

60%

40%2008 2009 2010 2011 2012 2013

Connexion internet HD ou THD

Base : Foyers équipés Internet (71%)

50%56%

60% 63%69%

Taux d’équipement en smartphone personnel en fonction de l’âge

15-29 ans 74%

30-44 ans 55%

45-59 ans 39%

Plus de 60 ans 14%

Région 48%Base  : Individus possédant un téléphone mobile personnel (85%)Base : Foyers équipés Internet, mais non connectés en fibre optique (66%)

Projet de migration vers une offre très haut débit

30% Non, l’offre est non disponible sur mon domicile

6% Oui

50% Non, je ne le souhaite pas

14% Ne sait pas

Base : Ensemble des individus (100%)

Les téléphones mobiles personnels en Rhône-Alpes

15% Pas de téléphone personnel

41% Smartphone personnel

44% Téléphone personnel classique

Page 7: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Équipement des ménages en Rhône-Alpes en 2013

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 5

Rhône-Alpes(juin 2013 – Région Rhône-Alpes) 78% 69% 91% 48%

+1 +6 0 +11

France(jan 2013 - Credoc)

81% 75% - -+3 +4 - -

Aquitaine(mars 2012 – AEC)

74% 65% 90% 26%- - - -

Midi-Pyrénées (oct 2011 – Ardesi) 74% - 90% 39%

- - - -

Ain

80% 71% 95% 50%0 +5 +1 -

Ardèche

74% 68% 89% 42%0 +9 +3 -

Drôme

73% 66% 86% 42%-1 +7 -1 -

Isère

76% 65% 93% 51%-2 +5 +1 -

Loire

70% 58% 86% 45%-1 +1 0 -

Rhône

81% 75% 92% 52%+1 +7 +3 -

Savoie

80% 68% 92% 43%+6 +7 +4 -

Haute-Savoie

80% 70% 92% 45%+2 +10 +2 -

Ordinateur

Connexion Internet haut débit et trés haut débit

Mobile

smartphone (base individus équipés en mobile)

+x évolution / 2012

- pas de donnée

Evolution des indicateurs équipement en ordinateurs et connexion Internet des ménages entre 2008 et 2013

100%

80%

60%

40%

20%

0%2008 2009 2010 2011 2012 2013

Ordinateur Connexion Internet

62%

72% 75% 77% 78%

53%

66% 69% 71% 71%

Recherche d’information : 33% vs 78% Envoi/réception des méls : 28% vs 75%Réseaux sociaux : 24% vs 48%Lire la presse : 21% vs 53%TV/vidéos/musique : 18% vs 52%Achats avec paiement : 7% vs 60%

Usages mobiles vs usages fixes d’Internet

Page 8: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Les usages internet se stabilisent et les disparités demeurent

Le nombre d’internautes progresse faiblement 81% des plus de 15 ans utilisent Internet, quel que soit le lieu de connexion et le support (+1 pt/2012), et 77% d’entre eux se connectent tous les jours.

Il existe cependant toujours des disparités selon la tranche d’âge, pénalisant notamment les plus de 60 ans.

Les usages innovants toujours largement tirés pas les jeunesL’âge des internautes reste un critère discriminant en matière d’usages innovants de l’Internet, même si l’en‑semble des usages se diffuse progressivement dans les tranches d’âge supérieures de la population.

59% des internautes de la région utilisent les réseaux sociaux, sans progression par rapport à 2012. Un taux supérieur de 6 points à la moyenne nationale.

Sans surprise, le taux d’usage des réseaux sociaux est beaucoup plus important chez les 15‑29 ans (84%) que pour le reste de la population (entre 20 et 60 points d’écart selon la tranche d’âge).

Des usages Internet évoluant peu Si le niveau d’usage global stagne les usages en mobi‑lité progressent.

6 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Taux d’internautes de plus de 15 ans

100%

80%

60%

40%2008 2009 2010 2011 2012 2013

Internautes

59%65% 68%

80% 81%

Pénétration de l’usage internet selon l’âge des individus

15-29 ans 99%

30-44 ans 94%

45-59 ans 87%

Plus de 60 ans 46%

Région 81%

Usages des services innovants chez les internautes de 15-29 ans

Utilisation quotidienne d’Internet 77%

96%

Visionner des films, des vidéos/ écouter de la musique ou la radio

64% 88%

Aller sur les réseaux sociaux 59%

84%

Télécharger de la musique, de la vidéo ou de la radio

38% 63%

Utiliser la messagerie instantannée

42% 54%

Jouer à des jeux en réseau 26%

40%

Ensemble des internautes Internautes de 15 à 29 ans

Base : Ensemble des individus (100%)

Base : Ensemble des individus (100%)

Base : Internautes (81%)

Principales fonctionnalités d’Internet

Rechercher des informations générales 96% (-1)

Envoyer des messages (méls ) 93% (-2)

Rechercher des itinéraires ou des localisations 88% (-2)

Rechercher des informations touristiques 81% (-3)

Réserver ou commander en ligne avec paiement en ligne 74% (-4)

Gérer les comptes bancaires en ligne 70% (-3)

Remplir ou télécharger des formulaires administratifs 69% (-4)

Lire la presse 66% (-6)

Visionner des films, des vidéos/écouter de la musique ou la radio 64% (+29)

Aller sur les réseaux sociaux 59% (+1)

Télécharger de la musique, de la vidéo ou de la radio 38% (+6)

Jouer à des jeux en réseau 26% (+3)

Faire de la formation/enseignement en ligne 13% (-1)

Gérer à distance votre consommation énergétique 6% (0)

Faire de la télésurveillance de votre domicile 2% (-1)

+x évolution / 2012

Base : Internautes (81%)

Page 9: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Des compétences à développer

Une population majoritairement autodidacte85% de la population régionale se dit familière aux pra‑tiques informatiques et Internet.

La formation autodidacte est largement majoritaire (61%). Le lieu de travail, la famille et le système scolaire constituent également des environnements propices à l’acquisition de compétences informatiques et Internet.

Seuls 2% de la population déclarent avoir été formés dans le cadre d’une association ou d’un Espace Public Numérique.

Le niveau de compétence informatique et Internet des individus est en adéquation avec le taux d’informatisa-tion des ménages (78%), le taux de connexion Internet des foyers (71%) et l’utilisation quotidienne de l’ordina-teur familial (60%).

Un bon niveau de compétence informatique42% des individus savent effectuer six à huit des neuf activités citées dans l’enquête et 12% possèdent une compétence large sur l’ensemble des neuf activités pro‑posées (gérer des fichiers sur un ordinateur, envoyer un mail avec fichier attaché, créer un compte en ligne).

Les 15‑29 ans ont un indice global de compétence plus élevé : près de 9 jeunes sur 10 savent effectuer six des neuf activités citées.

Freins et impacts dus au manque de connaissance numérique 14% de la population estiment que leur manque de com‑pétence informatique impacte de façon négative leur progression professionnelle.

Près d’1/3 des individus considèrent que leur manque de compétence numérique limite leur utilisation de lo‑giciels ou matériels spécifiques, tous âges confondus à l’exception des seniors moins intéressés par ce type d’usage.

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 7

Les modes de formation à l’informatique et à Internet

En autodidacte 61%

Au travail 22%

En famille 22%

Au cours des études, à l’école 21%

Non formé et ne sait pas s’en servir 15%

Par des amis 14%

Dans le cadre d’une association ou d’un Espace Public Numérique (EPN) 2%

Autre 1%

Dans le cadre de formation pôle emploi 1%

Indice global de compétence informatique et Internet

42% Six à huit activités

12% Toutes les activités 19% Aucune activité

21% Trois à cinq activités

6% Une ou deux activités

Indice de compétence informatique et Internet en fonction de l’âge

15-29 ans 88%

30-44 ans 71%

45-59 ans 48%

Plus de 60 ans 13%

Région 54%

Sentiment d’un manque de connaissance numérique sur l’usage de matériels et logiciels spécifiques selon l’âge des individus

15-29 ans 31%

30-44 ans 32%

45-59 ans 35%

Plus de 60 ans 23%

Région 30%

Les impacts induits par un manque de compétence / connaissance numérique

Vous limite dans l’utilisation de logiciels et de matériels spécifiques (retouche photos, smartphone, scanners…) 30%

Vous empêche d’accéder à des services administratifs en ligne que vous souhaiteriez utiliser 15%

Vous empêche d’accéder à d’autres services en ligne que vous souhaiteriez utiliser (loisir/vie courante) 14%

Vous pose des problèmes dans votre progression professionnelle 14%

Base : Ensemble de la population (100%)

Base : Ensemble de la population (100%)Base : Ensemble de la population (100%)

Base : Ensemble de la population (100%)

Base : Ensemble de la population (100%)Indice basé sur la maîtrise de six des neufs activités citées.

Page 10: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Dans un contexte atone, la mobilité se poursuit dans les entreprises

entreprisesLa mobilité se poursuit Les modes de connexion changentLes applicatifs évoluent peuLes applications distantes (Saas) se développent

8Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes// Juin 2013 //

1/3 des entreprises possèdent au moins 1 smartphone dans leur parc de téléphonesAlors que le parc total de téléphones mobiles stagne (66% des entreprises), l’équipement en smartphones progresse (+4 pts/2012) et 27% des entreprises équipées en mobiles possèdent exclusivement des smartphones.

L’écart entre TPE et PME reste important (30 points) mais ce sont les TPE qui tirent la croissance : leur taux d’équipement en smartphone a progressé de 5 points par rapport à 2012.

L’Information/Communication (70%) et l’Immobilier (66%) sont les secteurs les plus équipés. Mais, mis à part le secteur agricole et les services aux particuliers, au moins 30% des entreprises sont équipées de smart-phones, tous secteurs confondus.

Les entreprises confirment leur engouement pour la tablette tactile11% des entreprises sont équipées d’au moins une ta-blette tactile. C’est presque deux fois plus qu’en 2012.

Conjuguée aux intentions pour 2014 qui devrait porter le taux d’équipement à 18%, cette belle progression confirme l’intérêt de la tablette tactile dans le cadre professionnel.

Notons que si les TPE sont moins équipées (10%) que les PME (18%), elles poursuivent leurs investissements dans ce type de terminal au même rythme que les PME (+5 pts).

Comme pour les smartphones, l’Information/Communi-cation est le secteur le plus équipé en tablettes tactiles (54%).

Présence d’au moins un smartphone - TPE vs PME

29%

TPE

59%

PME

32%Région

Niveau d’équipement en tablettes tactiles dans les entreprises

20%

10%

0%2008 2009 2010 2011 2012 2013 Projet 2014

Tablettes tactiles

6%11%

18% (+7%)

Base : Ensemble des TPE/PME (100%)

Base : Ensemble des TPE/PME (100%)

Page 11: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Équipement des entreprises en Rhône-Alpes en 2013

La mobilité tire la croissance numérique et les TPE ont davantage investi - en primo-adoptant - dans ces types de terminaux que les PME en 2012

Taux d’équipement

tablette11% (+5 pts)

Taux d’équipement smartphone32% (+4 pts)

Taux d’équipement

en PC portable51% (+2 pts)

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 9

Rhône-Alpes(juin 2013 – Région Rhône-Alpes) 82% 76% 66% 36%

0 +1 -1 +3

France(jan 2013 - Credoc)

88% 78% - 34%+2 +2 - -

Aquitaine(mars 2012 – AEC)

82% 78% 68% 34%- - - -

TPE(Région Rhône-Alpes)

79% 72% 63% 32%0 0 -2 +4

PME (Région Rhône-Alpes)

100% 99% 85% 74%+1 0 -1 +5

Ain

79% 72% 63% 30%+3 +1 +2 -

Ardèche

82% 73% 65% 30%-1 -3 -4 -

Drôme

82% 70% 63% 36%+4 +5 - -

Isère

80% 70% 62% 32%-2 +4 +5 -

Loire

78% 75% 64% 34%-1 -3 +2 -

Rhône

85% 79% 68% 40%+2 -2 -4 -

Savoie

75% 73% 68% 39%-1 +1 -8 -

Haute-Savoie

85% 80% 68% 39%0 -1 -7 -

Ordinateur

Connexion Internet

Mobile

Site internet

+x évolution / 2012

- pas de donnée

Evolution des indicateurs TIC entreprises entre 2008 et 2013

100%

80%

60%

40%

20%

0%2008 2009 2010 2011 2012 2013

Ordinateur Connexion internet Site Internet Mobile

67% 68% 69%

82% 82%

23%

54%

22%

55%

26%

67%

33%

66%

36%

62%

55%

63%

75% 76%

Page 12: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

La connexion Internet fixe stagne mais les modes d’accès évoluent

Le taux de connexion Internet fixe stagne dans les TPESi 99% des PME sont aujourd’hui connectées à Internet fixe, les TPE peinent à réduire l’écart.

28% d’entre elles ne bénéficient toujours pas de ce type de connexion à Internet, sans changement par rap-port à 2012.Au global, le niveau de connexion des entreprises régio-nales s’affiche toujours autour de 76%.

Comme pour l’informatisation (82% des entreprises, sans changement par rapport à 2012), le niveau de connexion à Internet fixe des entreprises régionales s’inscrit dans une tendance à la stabilité.

Les entreprises diversifient leurs modes d’accès à Internet61 % des entreprises disposent d’au moins une station nomade (PC portable, tablette, smartphone, etc.), ce qui impacte et diversifie les modes de connexion à Internet.

• 4 entreprises sur 10 équipées de stations nomades disposent d’au moins un abonnement 3G.

• L’accès Wifi gratuit croît au détriment de l’accès Wifi payant.

Une appétence croissante pour la fibre optique5% des entreprises connectées de la région sont au-jourd’hui connectées à Internet par fibre optique.

Si la progression est faible comparé à 2012, les projets de connexion à la fibre optique démontrent un véritable intérêt pour le Très Haut Débit (THD), majoritairement dans les plus grosses PME.

La non disponibilité de la fibre optique sur le territoire (25%), le manque d’information sur le service (9%), le coût élevé de raccordement (3%) ou de l’abonne-ment (3%) sont autant de freins à la croissance des connexions à la fibre optique.

66% des entreprises, autant TPE que PME, n’y voient pas d’utilité pour l’instant, cette barrière tombera sans doute avec l’évolution des usages et du nombre de ter-minaux connectés.

10 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Niveau de connexion à Internet fixe selon la taille : TPE vs PME

72%

TPE

99%

PME

Evolution du niveau de connexion à la fibre optique dans les entreprises

15%

10%

5%

0%2008 2009 2010 2011 2012 2013 Projet 2014

Fibre optique

4%

0.3%0.2%0.2%

5%

10% (+5%)

Base : Ensemble des TPE/PME (100%)

Bases : Ensemble des TPE/PME équipées d’au moins une station nomade

Base : TPE/PME connectées à Internet

Modes d’accès à Internet (fixe et mobile) utilisés pour les stations nomades

Région TPE PME

Abonnement 3G 41% 39% 48%

Réseau fixe de l'entreprise 50% 49% 56%

Wifi/Hotspot gratuit 18% 16% 26%

Wifi/Hotspot payant 3% 3% 5%

Aucun, travail hors connexion 21% 23% 11%

Rappel : % des entreprises équipées d’au moins une station nomade

61% 57% 85%

Page 13: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Alors que les applicatifs évoluent peu, le SaaS1 fait son chemin dans les entreprises

La bureautique et la sécurité se généralisent mais......il existe de grandes disparités entre TPE et PME concernant les applicatifs de gestion courante ou les lo-giciels intégrés de type CRM2 et ERP3.

Seulement 12% des TPE utilisent un logiciel de CRM ou ERP, soit 3 fois moins que les PME. La nature de leurs besoins, le prix de tels outils et la technicité que néces-site le déploiement jouent en défaveur des petites struc-tures.

Les applicatifs sont également présents de façon très hétérogène selon les secteurs. L’information/Communi-cation et la Finance/Assurances sont, de loin, les deux secteurs les plus consommateurs d’applicatifs diversi-fiés.

Le SaaS en phase de décollage ?

34% des entreprises connectées ont recours au SaaS1, toutes applications confondues, soit +10 points par rapport à 2012.

Si l’on exclut la messagerie mail, ce taux de pénétration du SaaS chute à 18%, en progression tout de même de 8 points par rapport à 2012.

Notons que le SaaS, hors messagerie mail, est aussi bien représenté dans les TPE que dans les PME.

S’il est difficile d’identifier aujourd’hui les applicatifs les plus porteurs en mode SaaS, les plus porteurs semblent toucher la sécurité, les applicatifs métiers et le colla-boratif sont davantage déployés dans les entreprises utilisatrices du SaaS.

La licence propriétaire toujours préférée au logiciel libreL’utilisation de logiciels libres concerne 1 TPE/PME in-formatisée sur 3, avec un niveau de présence encore contrasté selon le domaine applicatif.

La licence propriétaire reste la configuration la plus cou-rante quel que soit le périmètre applicatif considéré.

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 11

Niveau de diffusion des applicatifs selon la taille : TPE vs PME

Logiciels bureautiques (traitements de texte, tableur…)

92% 91%

100%

Logiciels de sécurité 86% 85%

96%

Logiciels de gestion de Paye, de gestion comptable/financière ou de

gestion des RH

50% 45%

76%

Logiciels de sauvegarde 42%

38% 64%

Logiciel de CRM, ERP 17%

12% 39%

Applications collaboratives de type partage de contenu/Plateforme de

travail collaboratif

11% 8%

26%

Région TPE PME

Base : TPE/PME informatisées (83%)

Base : TPE/PME connectées à l’Internet fixe et mobile (77%)

1 - Software as a Service ou logiciel en tant que service2 - Customer Relationship Management ou gestion des relations avec les clients 3 - Enterprise Resource Planning ou progiciel de gestion intégré

Niveau de souscription à des offres SaaS selon la taille et le secteur

TPE PME Région

Au moins une application hors messagerie mail

18% 17% 18%

Au moins une application y compris messagerie mail

33% 38% 34%

Rappel Entreprises connectées 73% 100% 77%

Base globale : TPE/PME équipées d’au moins une application (83%)

Logiciel libre versus licence propriétaire en fonction des applicatifs

Logiciel libre

Licence propriétaire SaaS

Bureautique 16% 83% 2%

Sécurité 24% 58% 18%

Paie/Compta/RH 6% 90% 4%

Sauvegarde 26% 69% 6%

CRM, ERP 14% 74% 12%

Plateforme Collaborative 40% 51% 9%

Au moins une parmi ces applications

33% 100% 18%

Page 14: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

focusCLUSTER filière logicielle, PRESENTATION ET ATTENTESPrésentation du Cluster filière logicielle les chiffres clés Le Cluster de la filière logicielle rassemble les acteurs de la filière de l’édition de logiciel sur le territoire Rhônalpin dans l’objectif de favoriser l’émergence d’outils collaboratifs et le développement de la compétitivité des entreprises. 450 entreprises en font partie.

Tendance de développement du secteurLa filière des éditeurs du logiciel en Rhône-Alpes, composée en grande majorité de TPE, voit son activité progresser avec une croissance de CA (+19%) et d’effectifs (+15%) entre 2009 et 2011.

Typologie des entreprises du Cluster• 86% des éditeurs du logiciel avec un effectif moyen

de 35 personnes en 2011.• Le chiffre d’affaires moyen des éditeurs de logiciel

en Rhône-Alpes a connu une croissance de 19% entre 2009 et 2011 pour atteindre près de 3 M€.

Activités principales des entreprises de la filière• Edition de progiciels : 71%• Conseil et Audit : 39%• Formation : 38%• Assistance et Maintenance : 35%• Développement sur mesure de logiciels : 34%

International, recrutement et compétences numériques, innovation : 3 enjeux majeurs pour la filièreUne majorité d’entreprises souhaitent se développer à l’international, mais les interrogations sont nombreuses et constituent souvent des freins :

• Quels marchés investir ?• Quels moyens mettre en œuvre ?• Comment recruter des salariés ?• Au vu des moyens financiers élevés à y consacrer, à

quel terme espérer un retour sur investissement ?

Les structures régionales d’accompagnement sont considérées comme efficaces…«L’équipe export de Rhône-Alpes est assez efficace, malgré les recouvrements possibles entre les différents acteurs régionaux…»

En termes de compétences numériques, le recrutement semble un problème épineux :

• Les profils sont peu nombreux et très convoités• Les coûts de recrutement sont élevés• Les canaux traditionnels de recrutement sont

partiellement inopérants

Le cluster devrait permettre de mutualiser les ressources et de donner une visibilité accrue aux entreprises

«Le cluster pourrait également permettre la constitution d’une CVthèque/BDD centrée sur l’emploi.»

«Il doit participer à la visibilité de la filière auprès des écoles et des universités !»

30 à 40% du chiffre d’affaires est consacré à la R&D; l’innovation est donc un enjeu majeur pour ces entreprises.

Elles ont le sentiment d’être bien accompagnées sur l’innovation (OSEO/iDeclic, ARI, Crealys …)...

...mais regrettent l’effet mille-feuilles, lié à la démultiplication des structures

«Attention à ne pas trop multiplier les structures associatives : ENE, ARDI, les clusters, … face à cette profusion, on se perd…»

«Peut-être qu’un guichet unique nous serait utile !»

Le capital risque est considéré comme une source potentielle de financement pour certains«On a levé 1 million d’euros en 2012. On s’est fait approcher par des investisseurs qui nous ont permis d’ouvrir dans des conditions idéales.»

La problématique de l’industrie du libre«Concernant les petits industriels de l’open source, il y a un énorme problème de compréhension de ce que l’on fait qui nous ferme souvent certains financements…»

Observatoire du logiciel en Rhône-Alpes - 2013 - KPMG, Région Rhône-Alpes, Grand Lyon, Etat.

Le focus groupe a mobilisé 9 entreprises, membres du cluster EDIT.

12 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Page 15: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

focusLEVIERS ET FREINS À LA MIGRATION VERS LA FIBRE OPTIQUE ET MODIFICATION DES USAGES ET DES COMPÉTENCES NUMÉRIQUES ASSOCIÉS, À TRAVERS LA MONOGRAPHIE D’UNE PME DE L’AIN

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 13

Qui ?• PME de 13 personnes dont une partie est sur les chantiers

• 6 personnes qui travaillent à temps plein via Internet

• Bureau d’études 3D et collaboration avec des architectes

Quel accès fibre aujourd’hui ?

• L’arrivée de la fibre a permis une grosse différence de débit : “On est passé du 512 Kbits, voire moins, au 10 Mbits”

• Pas de changement de fournisseur, la solution fibre a été proposée par l’opérateur en place : “CFI est notre Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) et fait la maintenance de notre parc de 6 unités”

• Pas de frein lié au Frais d’Accès au Service (FAS) : “On est sur une zone d’activité artisanale et on n’a pas payé de FAS !”

• Des tarifs très avantageux, qui n’excèdent pas un seuil rédhibitoire pour des entreprises de la taille visée : “On paie moins de 100 EUR/mois, plus on ne pourrait pas se le permettre !”

• Une durée de contractualisation, qui n’est pas vécue comme un frein : “Notre durée de contrat actuelle est de 2 ans, ce qui ne me pose pas de problème. Je ferai jouer la concurrence à terme comme pour nos autres contrats télécoms…”

L’univers d’usages fibre ?

• La fibre optique (FO), avant tout un gain de productivité et de confort général :

“ On arrivait à perdre 1 journée de travail d’une personne par semaine avec l’ADSL. Il nous fallait absolument trouver une solution !”

“ On travaille beaucoup sur le pays de Gex et la région genevoise et les échanges étaient compliqués car les gens ont l’habitude d’avoir de l’instantané.”

• Mais des usages spécifiques également : sauvegarde externalisée, 3D, accès distants, collaboratif

“ Il nous fallait aussi sauvegarder nos fichiers et en basculant via la FO on est passé des disquettes au Data Center/sauvegarde en ligne !”

“ Nos fichiers sont très lourds (2D/3D) … la FO nous a permis de répondre présent et de ne plus perdre de temps dans le transfert de fichiers… On a d’ailleurs poussé la logique plus loin et l’objectif est de s’équiper d’un outil informatique nomade pour aller chercher des dessins et croquis 2D et 3D sans surcharger les PC.”

“En clientèle on a aussi besoin de cet outil pour montrer et expliquer ce que l‘on fait !”

• Une ouverture vers une extension des usages : “Pour le moment, on a un site web qui est un site vitrine.... grâce à l’arrivée de la FO on réfléchit à l’idée de proposer un service de création de maison par le particulier!”

Des enjeux autour de la fibre?

• Pas d’enjeu spécifique en matière de compétence en interne :

“Notre prestataire s’est occupé de tout.” “Pas de formation particulière du personnel !”

• Nouveaux modes d’organisation dans le travail ? : “Non car nous étions les derniers à ne pas être équipés dans la chaine de travail !”

Page 16: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Des sites web en phase de généralisation mais encore peu de téléprocédures

communesGénéralisation des sites web Peu de téléprocéduresDes sites riches en information actualisée Un web 2.0 communal encore en devenirUne couverture insuffisante en fibre optique

14Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes// Juin 2013 //

Les sites web municipaux se généralisent...71% des communes sont aujourd’hui équipées d’un site web, soit une progression de 18 points par rapport à 2009.

Le département de la Drôme accuse toujours un retard significatif malgré une progression de 19 points depuis 2009.

Mais les téléprocédures sont encore peu développéesSeulement 1 mairie sur 4 propose au moins un service en téléprocédure. Les plus fréquentes concernent les actes d’état civil et la consultation des plans cadastraux.

Niveau de diffusion des sites web dans les mairies selon le département et le territoire

Ain 7%

67%

Ardèche 8%

68%

Drôme 8%

53%

Isère 7%

72%

Loire 3%

69%

Rhône 6%

88%

Savoie 5%

77%

Haute-Savoie 8%

80%

Territoire

Urbain 7%

90%

Rural 7%

65%

Région 7%

71%

Actuel Projet à 1 an

Base : Ensemble des communes (100%)

Créd

its Ju

an R

ober

t

Base : Communes équipées d’un site web (71%)

Téléservices et téléprocédures proposés sur les sites web communaux

Actuel Projet à 1 an

Au moins un teléservice/téléprocédure

24% 7%

Acte d’Etat-civil (décès, mariage, naissance)

13% 5%

Consultation du plan cadastral 10% 6%

Inscription sur les listes électorales 7% 4%

Inscription/paiement aux garderies 6% 6%

Demande de diffusion de messages sur les journaux électroniques d’information

4% 4%

Recensement citoyen obligatoire 4% 3%

Inscription/paiement aux centres aérés

3% 4%

Changement d’adresse 3% 3%

Inscription/paiement aux crèches 2% 5%

Demande de stationnement pour déménagement

2% 2%

Demande d’enlèvement de graffitis 1% 2%

Demande de logement social 1% 2%

Demande de vignette de stationnement

0% 2%

Page 17: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Équipement des communes en Rhône-Alpes en 2013

A retenir :• Le haut débit à maturité : toutes les communes sont informatisées et sur Internet.

• Plus de 2/3 des communes équipées en téléphone mobile : une progression relativement lente (3pts/an)

• Moins de 2 mobiles sur 10 sont des smartphones

• Près de 6 communes sur 10 équipées d’un ordinateur portable : progression soutenue (+5pts/an). L’ordinateur fixe reste néanmoins largement majoritaire (88% du parc)

• Percée timide des tablettes

Logiquement la présence de solutions collaboratives évoluées est liée à la taille de la structure : l’utilisation est plus importante dans les communes urbaines et dans les territoires les plus denses disposant d’effectifs importants.

Plateforme de travail

collaboratif4%

Intranet16%

Serveur de partage

de documents39%

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 15

Ain

96% 66% 11% 67% 49% 2%+4 +10 nc +22 +15 -

Ardèche

95% 56% 11% 68% 44% <1%+3 +7 nc +6 +12 -

Drôme

92% 48% 8% 53% 41% 1%+3 +6 nc +19 +10 -

Isère

92% 74% 10% 72% 67% 4%-2 +10 nc +19 +21 -

Loire

89% 64% 15% 69% 56% 1%-6 +8 nc +12 +17 -

Rhône

100% 80% 17% 88% 71% 11%0 +9 nc +12 +17 -

Savoie

98% 81% 13% 77% 66% 5%+4 +9 nc +33 +18 -

Haute-Savoie

96% 85% 18% 80% 75% 7%0 +7 nc +11 +15 -

Rhône-Alpes

96% 69% 14% 71% 58% 4%+2 +9 nc +18 +16 -

Connexion Internet haut débit (THD inclus)

Mobile

Smartphone

Site internet

Micro ordinateur portable

Tablettes

+x évolution 2010-2013

- pas de donnée

Page 18: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Des sites riches en information actualisée mais un web 2.0 encore en devenir

Des informations locales variées mais un manque d’interactivitéUne large majorité des sites municipaux diffusent des informations locales (94%), touristiques et culturelles (84%) et mettent à disposition les délibérations des conseils municipaux (78%).

En revanche à peine 1 site sur 2 diffuse de l’information sur le développement économique.

Les sites manquent encore d’interactivité : seuls 37% permettent de laisser une contribution et 42% d’entrer en contact avec les services.

Le rythme d’actualisation progresseAujourd’hui près de 50% des communes équipées d’un site web l’actualisent de façon hebdomadaire et 13% de façon quotidienne.

Notons que l’actualisation quotidienne des sites est beaucoup moins importante en milieu rural qu’en milieu urbain (8% vs 25%).

Les sites sont très majoritairement gérés en interne (96%) par un élu ou un agent dont ce n’est pas la fonc-tion principale (71%).

Les réseaux sociaux sont encore peu utilisés5% seulement des communes sont présentes sur les ré-seaux sociaux et les communes urbaines y sont 4 fois plus nombreuses que les communes rurales.

53% des comptes sont gérés par un élu/agent dont ce n’est pas la fonction et 36% par le service communication.

16 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Niveau de présence des mairies sur les réseaux sociaux selon le département et le territoire

Ain 5%

3%

Ardèche 1% 4%

Drôme 3% 3%

Isère 7%

4%

Loire 9%

6%

Rhône 6% 9%

Savoie 3%

7%

Haute-Savoie 6% 7%

Territoire

Urbain 8%

12%

Rural 4% 3%

Région 5% 5%

Actuel Projet à 1 an

Base : Communes équipées d’un site web (71%)Base : Communes équipées d’un site Web (71%)

Base : Ensemble des communes (100%)

Rubriques des sites web communaux selon les territoires

Urbain Rural Région

Information locale 97% 92% 94%

Adresses et contacts utiles 96% 91% 93%

Tourisme et culture 87% 82% 84%

Délibérations du conseil municipal 85% 75% 78%

Développement économique 57% 41% 45%

Contact avec chaque service 50% 38% 42%

Commentaires et contributions 39% 36% 37%

Rythme de mise à jour des sites web dans les mairies selon le territoire

Urbain Rural Région

Quotidienne 25% 8% 13%

Hebdomadaire 50% 48% 48%

Trimestrielle ou plus espacée 14% 28% 24%

Jamais 1% 4% 3%

Ne sait pas 9% 13% 12%

Page 19: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Une commune sur deux regrette l’absence d’une offre fibre optique sur son territoire

Des projets de migration vers la fibre optique mais un manque d’offres7% des établissements communaux sont aujourd’hui raccordés à la fibre optique. L’Ain se démarque avec un taux de connexion de 14%.

La non disponibilité de la fibre optique sur le territoire est, de loin, la première raison de l’absence de projet de raccordement des communes (50%). Seulement 8% des communes n’en voient pas l’utilité.

MONOGRAPHIE : Retour d’expérience d’une petite commune rurale de 733 habitants passée à la fibre optique (FO)1 seul agent de mairie qui travaille en permanence sur informatique.

Conditions d’accès• Un raccordement encore parcellaire : “Je suis souvent sollicité par des demandes de raccordement

en FO car seule une partie de la commune est raccordée à la FO”

• Des coûts très compétitifs, sans surcoût par rapport à l’ADSL pro : “Notre FAI nous donne entière satisfaction. On n’a plus qu’un seul abonnement et on est passé de 95 à 80 euros.”

Usages• Un confort d’usage général : “A la mairie on a beaucoup plus de facilités de travail notamment sur

les plans…” “On dématérialise de plus en plus nos actes administratifs et la FO est appréciable !” “On a accès au cadastre numérisé et la FO apporte de gros avantages.”

• Un bénéfice pour les administrés et notamment pour les télétravailleurs

Quels enjeux spécifiques?• Pas besoin de compétence en interne :

“Notre FAI s’est occupé de tout.” “Pas de formation particulière de la secrétaire, suite au passage à la fibre.”

• Le THD, un enjeu d’avenir pour les petites communes : “ Ce qui est sûr c’est qu’on est en train de valider le PLU et la CCI nous a demandé d’inclure l’insertion des réseaux numériques.”

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 17

Base : Commune non connectées et sans projet fibre (82%)

Projet de migration vers la fibre et raisons de l’absence de migration

Projet à un an 11%

Raison principale de l’absence de projet Fibre

Pas disponible sur notre territoire 50%

Ne sait pas 18%

Manque d’information sur le service 11%

Coût de raccordement trop cher 8%

Pas d’utilité 8%

Coût de l’abonnement trop cher 5%

Page 20: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Une région numérique en formation

jeunesRAPPEL : L’enquête a été réalisée auprès d’une popu-lation cible de jeunes de 16 à 25 ans, détenteurs de la carte M’ra. Pour plus de commodité ils sont ici appelés «les jeunes», mais il est important de se souvenir que la population ciblée n’est pas statistiquement repré-sentative de l’ensemble des jeunes rhônalpins âgés de 16 à 25 ans.

18Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes// Juin 2013 //

Des jeunes multi équipés et multi connectésTous les jeunes disposent d’au moins 1 ordinateur à domicile et 45% possèdent 1 ordinateur portable per-sonnel. Contrairement à l’ordinateur portable, l’ordina-teur fixe est rarement l’équipement personnel du jeune, mais celui du foyer. Entre 16 et 25 ans, plus l’âge croit, plus l’ordinateur fixe familial est remplacé par l’ordina-teur portable personnel.

Près d’1 jeune sur 4 a également accès à une tablette, qu’il s’agisse d’une tablette familiale ou personnelle.

6% des tablettes sont connectées à Internet avec un abonnement 3G dédié. 3 jeunes sur 4 possèdent un téléphone mobile connecté à Internet quels que soient l’âge, le sexe ou le départe-ment de résidence.

Des compétences pratiques plus que théoriques2/3 des jeunes se disent autodidactes, bien que 45% d’entre eux bénéficient d’un apprentissage informa-tique à l’école.

Ce mode d’apprentissage explique probablement la na-ture plus pratique que théorique des compétences ac-quises.

Ainsi seul 1 jeune sur 3 (33%) comprend la notion de système d’exploitation par mais seulement 8% peuvent l’expliquer clairement.

D’une manière générale, les hommes, les individus les plus âgés situés dans la tranche d’âge 20-25 ans et les jeunes suivant une formation dans un CFA s’avèrent plus compétents et plus autonomes que la moyenne des jeunes au niveau régional.

Base : Ensemble des individus (100%)

Niveau de connaissance sur la notion de « système d’exploitation » selon le sexe et l’âge

Hom

me

Fem

me

16-1

7 ans

18-1

9 ans

20-2

5 ans

x% - Connaissance claire de la notion x% - Compréhension de la notion sans savoir l’expliquer

33%

13%

17%

4%25%

5%

20%

8% 37%

17%

Niveau d’équipement en tablette et ordinateur

23% Tablette et ordinateur

0.3% Ni tablette, ni ordinateur 77% Pas de tablette

mais ordinateur

Page 21: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Compétences des jeunes en Rhône-Alpes en 2013

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 19

Rhône-Alpes

66% 45% 67%

Hommes

72% 32% 65%

Femmes

59% 57% 70%

CFA

71% 45% 50%

Missions locales - CNED

34% 60% 45%

Lycées enseignement général

68% 40% 73%

Etablissements de formations sanitaireset sociales

55% 69% 52%

Apprentissage autodidacte

Apprentissage école

Certification B2i (Brevet Informatique et Internet, préparé dans les lycées)

Ain

71% 62% 63%

Ardèche

66% 36% 63%

Drôme

68% 30% 45%

Isère

70% 29% 74%

Loire

76% 55% 61%

Rhône

63% 39% 76%

Savoie

54% 25% 47%

Haute-Savoie

55% 86% 72%

Utiliser une solution de partage de

documents en ligne42%

Comprendre la notion

de système d’exploitation

33%

Être autonome dans

l’installation d’un antivirus

33%

Effacer les traces

laissées sur un ordinateur

après avoir navigué sur

Internet87%

Repérer qu’un site est sécurisé pour acheter en

ligne71%

Être autonome dans

l’installation d’un nouveau

logiciel65%

Page 22: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

Internet, un quotidien pour les jeunes !

Des compétences informatiques et Internet de bon niveau100% des jeunes sont internautes, contre 81% de la po-pulation de plus de 15 ans.

La diversité des informations recherchées montre qu’In-ternet fait partie du quotidien. 91% des jeunes effec-tuent des recherches liées à leur orientation profession-nelle et 61% pour trouver un emploi ou un stage.

La qualité des informations est le plus souvent évaluée en fonction de la notoriété du site (49%) et de l’avis des proches (36%).

56% des jeunes ont au moins deux adresses mail.

Près d’1/3 des individus considèrent que leur manque de compétence numérique limite leur utilisation de lo-giciels ou matériels spécifiques, tous âges confondus.

Facebook, réseau social le plus cité89% des jeunes sont présents sur les réseaux sociaux, sans discrimination de département, d’âge ou de sexe.

Les résultats selon les filières sont plus contrastés : 70% pour les CFA vs 100% pour les carrières sanitaires et sociales.

84% des jeunes ont un profil Facebook.

Les jeunes ont pris conscience de l’importance de sécu-riser leurs données. 61% d’entre eux ont déjà changé 1 à 5 fois les paramètres de confidentialité de leur compte Facebook et près d’un tiers l’ont fait plus de cinq fois.Seuls 2% ne savent pas comment procéder.

Utilisation des services en ligne de la carte M’RA50% des jeunes détenteurs de la carte M’ra ne sont ja-mais allés sur le site Internet dédié à la carte.

Plus de la moitié des jeunes visitent le site pour com-mander la carte et consulter le solde de leurs avantages.Seulement 11% de jeunes ont connaissance de la page Facebook M’ra, alors qu’ils sont massivement présents sur ce réseau social.

L’intérêt d’une application smartphone fait presque l’unanimité (93%), notamment pour s’informer sur le solde des avantages sur la carte (89%), les actualités locales (81%) et les offres partenaires (72%).

20 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

Typologie des informations utiles que les jeunes trouvent sur Internet

Information pour se déplacer 92%

Information pour les loisirs 91%

Information pour l’orientation professionnelle 91%

Information pour les achats 81%

Information pour les recherches d’emploi ou de stage 61%

Information pour se loger 61%

Information pour la santé 43%

Principales raisons incitant les jeunes à consulter le site de la carte M’Ra

Commander la carte 56%

Consulter le solde de ses avantages sur son espace 52%

Consulter les bons plans 47%

Consulter l’annuaire des partenaires (où utiliser ses avantages) 45%

Déclarer un incident avec sa carte (perte, vol, carte inutilisable …) 16%

Autres 9%

Principaux réseaux sociaux utilisés

Un (ou plusieurs) profil(s) Facebook 84%

Un (ou plusieurs) profil(s) Youtube 33%

Un (ou plusieurs) profil(s) Twitter 15%

Un (ou plusieurs) profil(s) Daylimotion 4%

Un (ou plusieurs) profil(s)sur des réseaux professionnels

(Viadeo, Linkedin) 1%

Base : Internautes (99%)Base : Internautes (99%)

Base : Individus ayant consulté le site de la carte M’Ra (50%)

Page 23: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

focusCompétence numérique et consommation d’équipement numérique chez les adosChoix d’un smartphone : des consommateurs avertis!

Des adolescents autonomes dans leur choix«J’ai eu mon Samsung à Noël, j’avais le choix entre plusieurs appareils et c’est moi qui ai choisi celui-là car c’est une bonne marque !»

«Moi, je préfère me faire ma propre opinion et je n’écoute pas les autres (notamment les copains).»

«On connait mieux les critères de choix que nos parents en général !»

Des connaissances techniques certaines«Bien sûr que l’on sait quel est le système d’exploitation sur notre smartphone !»

«Le câblage et les périphériques c’est très important, on regarde les chargeurs qu’il faut et si d’autres l’ont dans notre famille/amis.»

Une forte conscience des prix élevés«C’est le prix qui nous empêche d’acheter les smartphones qu’on préfère !»

Les forfaits restent maîtrisés pas les parentsHormis 2 participants, tous ont un forfait bloqué. L’option tarifaire retenue est choisie et payée par les parents.

Une bonne maîtrise des usages courants

Le smartphone est l’équipement favori des jeunes : «s’il ne devait en rester qu’un, ce serait celui-là. La communication passe plutôt par les SMS que par la voix.»

Usage n°1 : les SMS (100 à 200 par jour)«depuis le réveil jusqu’au coucher, y compris en classe quand le professeur ne nous regarde pas !»

Usage n°2 : les réseaux sociaux«On est connecté de 2 à 4 heures sur les réseaux sociaux surtout par le smartphone et le PC quand il est allumé !»

Le mail est plutôt utilisé sur PC et les jeunes ont plusieurs adresses mail.«On a tous une ou plusieurs adresses mél que l’on s’est créées nous-mêmes, nos parents ne savent pas toujours le faire.»

Des applications bien gérées afin d’optimiser la mémoire «On gère nos applis pour avoir des capacités de mémoire et ne pas bloquer nos smartphones.»

Mais des sauvegardes aux oubliettes!«On a tous une fois perdu des données !»

« On a entendu parler du Cloud… mais on n’en fait pas !»

Pas d’usage marchand et une conscience des risques potentiels

«On sait qu’il peut y avoir de la fraude sur Internet et on est vigilant...»

Une critique mitigée sur les apprentissages à l’école

L’école joue bien son rôle pour ce qui est de la e-réputation, de la sécurité et de la qualité des informations en ligne« On apprend les problèmes de sécurité à l’école ; on nous a appris aussi à vérifier si une information récupérée sur Internet est valide ou non.»

«On fait attention à ne pas insulter les gens car on sait qu’on risque d’avoir des plaintes…»

Des attentes pour utiliser l’informatique de façon plus importante à l’école«Ce serait bien qu’on puisse travailler sur ordinateur tous les jours. Bientôt les feuilles n’existeront plus !»

«On a des applis de traduction de langues sur nos PC et smartphone ce serait bien de pouvoir s’en servir en cours !»

Le focus groupe a mobilisé 7 collégiens de 13 à 14 ans habitant Saint Chamond.

Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 // 21

Page 24: le baromètre 2013 de la sociétè de l'information en Rhône-Alpes

focusCompétence numérique et jeunes en formation professionnelleAcquisition de compétences et utilisation du numérique à l’IUT : peut mieux faire!

Les certifications professionnelles sont plus valorisées que le C2i C2i : lors du «stage de rentrée» quelques heures de pratique sont dispensées puis un livret théorique est délivré. Les étudiants sont ensuite interrogés sur les parties théoriques et pratiques via un QCM.

«Le C2i ? L’entreprise s’en moque, ou ne le connait pas… de mon côté j’ai une certification d’un équi-pementier… laquelle est réellement valorisée sur le marché du travail.»

L’utilisation des ordinateurs en cours pourrait être renforcée«C’est complètement incohérent, tous les cours sont informatisés, on a tous des portables et pourtant on n’a pas le droit de faire de la prise de notes sur PC, il faut revenir à la prise de note manuelle, comme au lycée !»

Des présentations de cours sous Power Point, sans véritable valeur ajoutée«On a l’impression que les cours sous PPT sont inutiles car en général ils ne sont pas interactifs et beaucoup trop rapides… les profs déroulent leurs trucs sans se soucier de nous… mais cela dépend des intervenants.»

Hormis pour les filières dédiées (comme STID), le temps consacré aux apprentissages numériques est jugé insuffisant et l’adéquation avec le monde de l’entreprise est à renforcer.

Les jeunes se sentent compétents dans le monde de l’entreprise

Les jeunes se disent armés pour répondre aux attentes des entreprises«Pour les applications en entreprise, on a l’impression qu’on maîtrise l’outil !»

«On utilise de nouveaux logiciels dans le cadre de nos stages et on a l’impression qu’on les intègre rapidement, même si on ne les a pas appris en IUT.»

«L’informatique n’est pas un problème dans nos stages !»

Et aussi autonomes, forces de proposition... voire en avance!«Dans le cadre de l’installation d’un nouveau serveur, c’est moi qui m’occupe de cette tâche et on développe des négociations et des relations avec le client… on me laisse une entière autonomie !»

«J’ai souvent eu pendant mes stages le sentiment que je ne pouvais pas installer des outils spécifiques sur mon PC, alors que cela m’aurait aidé dans mon travail…»

Certaines compétences numériques sont ressenties comme un pré-requis implicite«Il y a des logiciels de base (type suite bureautique) qu’il est inutile de faire apparaitre sur le CV, car en tant que génération Y on doit les connaître !»

Les proches et Internet sont les premiers vecteurs d’acquisition de compétences

Une génération immergée dès son enfance dans un environnement numérique«C’est le cercle familial qui est le premier lieu d’apprentissage pour les étudiants : installation de jeux…»

«En fait, on fait beaucoup de choses de façon instinctive, l’informatique on est né dedans !»

Internet et les proches permettent de se perfectionner et de trouver des solutions en cas de problèmes«On a besoin d’apprendre des informations à l’IUT mais si on a des questions, on les trouve partout y compris sur Internet si on cherche une formule par exemple, même si elle est compliquée…»

«Tout ce qu’on sait faire on l’a appris par nous-mêmes, sur lnternet … et si ça suffit pas on appelle notre pote Geek.»

Une conscience des risques en matière d’image et de contenus«L’Internet, on maitrise la manière de s’en servir mais on est conscient que c’est diffusé partout et qu’on ne maitrise pas forcément toutes nos informations !»

Le focus groupe a mobilisé 8 participants, tous étu-diants à l’IUT Lumière à Lyon, dans 3 cursus différents. Tous s’inscrivent dans une formation en alternance.

22 Baromètre de la Société de l’Information en Rhône-Alpes // Juin 2013 //

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focusCompétence numérique et jeunes en recherche d’emploiInternet, moyen indispensable et complémentaire aux autres modes de recherche

Plusieurs structures sollicitées pour maximiser les chances de trouver un travail «Je rédige un CV au CRIJ, puis je vais le déposer en ligne sur les autres plates-formes.»

Internet un moyen indispensable pour trouver un emploi…«Internet est un média plus qu’efficace.»

…qui ne remplace pas le réseau et les rencontres physiques«Le numérique m’aide à trouver l’information, mais une fois que je l’ai, je me rends directement sur place.»

«80% des offres d’emploi sont cachées. Beaucoup d’embauches se font par le réseau.»

«Du numérique oui, mais davantage de réseau physique.»

«Le CRIJ organise tous les mois des cafés métiers pour organiser des rencontres entre professionnels. C’est ce genre de chose qu’il faut encourager.»

Les réseaux sociaux sont peu exploités et les moyens limités

L’usage des réseaux sociaux professionnels n’est pas généralisé (1 usager sur 4 déclare les utiliser)«J’avais un profil sur LinkedIn et Viadeo, mais j’ai gardé uniquement celui sur LinkedIn en raison de sa dimension internationale plus importante.»

Des moyens financiers restreints qui impactent les usages«Je viens au CRIJ car l’accès est gratuit et l’espace est convivial.»

«Je ne dispose pas de smartphone faute de moyens.» (aucun des 4 interlocuteurs ne dispose de smartphone faute de moyens suffisants)

Un déficit de maîtrise des outils de recherche sur Internet des demandeurs d’emploi comme des accompagnateurs«Les animateurs aident, mais ne sont pas assez spécialisés.»

«Il y a trop d’information sur Internet. Il faut savoir faire le tri. Il faudrait quelqu’un qui coache.»

Attentes face au marché professionnel

Les compétences numériques acquises durant le parcours scolaire sont appréciées«Au début j’avais peur de l’informatique. Au collège, les cours m’ont permis de progresser.»

Internet est un outil indispensable à la pratique professionnelle« Internet est indispensable. On est obligé de le maitriser.»

«Il est important de bien maîtriser l’informatique, dans la mesure où nous sommes amenés à changer plusieurs fois de métier dans une carrière.»

La mise en place d’outils et de bases de données centralisées pour faciliter la recherche d’emploi et la création d’entreprise est attendue« Ce serait bien d’avoir une liste présentant les sites de référence.»

«Il serait également important de fournir davantage d’information sur la création d’entreprise, pour nous permettre à défaut de trouver un emploi, de nous le créer.»

Le focus groupe a mobilisé 4 jeunes en situation de précarité en recherche d’emploi, entre 24 et 26 ans, recrutés par le CRIJ de Lyon.

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L’édition 2013 de l’Observatoire Numérique Rhône-Alpes poursuit le travail d’observation et de prospective déjà engagé avec les 4 éditions précédentes, en s’appuyant sur la méthodologie développée dans le réseau SOU-RIR*.

Le baromètre 2013, dont la réalisation est confiée par la Région Rhône-Alpes à l’IDATE - en partenariat avec Cohda et AEC, s’appuie à la fois sur des enquêtes quantitatives TIC généralistes et sur des focus groupes, dédiés à des questions plus spécifiques, centrés cette année sur de la notion de «compétence numérique».

Données et résultats disponibles sur le site : barometretic.rhonealpes.fr

methodologie

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4 enquêtes généralistes TIC• Pour ces enquêtes les échantillons ont été construits afin d’être représentatifs des populations concernées.• Les indicateurs régionaux bénéficient d’un très bon niveau de précision statistique du fait de la taille, suffisamment importante, des échantillons globaux.• Les indicateurs croisés sur des sous catégories (par exemple, par département, PCS, secteur...) sont communiqués sous condition, dans la mesure où l’intervalle de confiance associé est nécessairement plus large.• Dans tous les cas, malgré ces précautions méthodologiques, les résultats restent soumis à des biais statistiques inhérents à la démarche, qui peuvent conduire à une révision de certains indicateurs d’une campagne à l’autre.• Période de recueil : janvier à mars 2013.

Cible Taille des populations Protocole de recueil Echantillon Quotas/redressement

Ménages/Individus2,6M de ménages et 6.2M d'individus de 15 ans et + Téléphone 2 200 Type de ligne (fixe versus mobile), taille du foyer, département, sexe, âge, PCS, territoire rural versus urbain, avec des

quotas relatifs aux individus, d'autres aux foyers.

TPE/PME380 000

(dont 93% de TPE et 7% de PME) Téléphone 1200(dont 400 TPE et 800 PME) Taille salariale, secteur, département, territoire rural versus urbain.

Communes 2 879 Courrier + en ligne 1100 Taille de la commune, département.

Jeunes de 16 à 25 ans détenteurs de la carte M’ra 294 000 Téléphone 400 Age, sexe, filière de formation suivie par les individus, département.

* SOURIR = Synergie des Observatoires des Usages Régionaux de l’Internet et des Réseaux. Ce réseau est un réseau d’échange de résultats et de méthodes pour la mesure d’indicateurs TIC régionaux. Il regroupe aujourd’hui plus de 15 régions francophones.www.sourir.org

5 Focus groupes spécifiques (Les focus group sont des entretiens collectifs semi-orientés)• Des focus centrés sur la notion de «compétence numérique».• Pas de recherche de représentativité mais des profils homogènes dans un même groupe.• Période de recueil : avril-mai 2013.

Thématiques Protocole : réunions participativesco-animée par 2 experts IDATE

«Trois enjeux de la filière du logiciel en Rhône-Alpes : compétences numériques et recrutement, stratégie à l’international et Innovation» 9 participants

«La migration vers la fibre en entreprise : leviers/freins à la migration et modification de l’univers d’usages et des compétences numériques associées» 4 participants

«Compétence numérique et consommation d’équipements numériques chez les ados» 7 participants «Compétence numérique et jeunes en formation professionnelle» 8 participants «Compétence numérique et jeunes en recherche d’emploi» 4 participants

• La mise en œuvre du baromètre (méthodologies d’enquêtes, traitements, focus groupes, et analyses) est assurée par l’IDATE (www.idate.org)• Les terrains d’enquête sont administrés par Cohda (www.cohda.fr)• La plaquette de synthèse est réalisée par AEC (www.aecom.org)

Le dispositif global mis en place en 2013 :

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Ce projet a été co-financé par l’Union Européenne. L’Europe s’engage en Rhône-Alpes avec le Fonds européens de développement régional.

CONSEIL RÉGIONAL RHÔNE-ALPES1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRANDCS 20033 - 69269 LYON CEDEX 02TEL. 04 26 73 40 00 / [email protected]