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WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Novembre 2015

What's Hot ?! - Novembre 2015

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Page 1: What's Hot ?! - Novembre 2015

WHAT’S

HOT ?! Tous les mois, un

peu de prise de hauteur + une

fracture des méninges

Weave

Business Technology

Novembre 2015

Page 2: What's Hot ?! - Novembre 2015

Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois

d’ Octobre 2015…

Page 3: What's Hot ?! - Novembre 2015

Alpha, le futur du vélo à hydrogène

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Page 4: What's Hot ?! - Novembre 2015

Pragma Industries, société française spécialisée dans les piles à combustibles basée à Biarritz a présenté lors du

Congrès Mondial des Systèmes de Transport Intelligent son tout nouveau vélo à assistance électrique. La nouveauté :

Alpha fonctionne grâce à une pile à hydrogène qui lui confère une autonomie de 100km pour seulement cinq minutes

de recharge.

Si Alpha n’est pas le premier vélo de ce genre, c’est sans doute le plus performant – et le plus prometteur. Finis les 4

à 5km d’autonomie des premiers vélos à hydrogènes, et les trois heures de chargement des vélos électriques

fonctionnant au lithium. Sa pile à hydrogène, cachée dans son cadre, est rechargeable en quelques minutes à une

station. Le vélo est ensuite capable de parcourir entre 100 et 130km, selon le poids du cycliste et les conditions

météorologiques du trajet. Ajoutez à cela que contrairement aux vélos électriques traditionnels, il sera possible de

connaître à tout moment le niveau d’hydrogène et donc le nombre de kilomètres que l’on peut encore parcourir sans

user ses mollets.

Au-delà de l’aspect pratique, c’est une véritable solution écologique que propose Pragma Industries avec ce vélo éco-

friendly en bien des aspects. En effet, en plus de ne rejeter dans l’air que de l’eau pure, la pile à hydrogène est

entièrement recyclable, avec une empreinte carbone 20 fois plus faible que celle d’une batterie au lithium. Le

président et fondateur de Pragma a même assuré que les stations de recharge pourront produire l'hydrogène à partir

d'énergies renouvelables, comme l'éolien ou le solaire.

Pragma Industries a annoncé une première commercialisation de cent unités en 2016, puis d’un millier en 2017. Le

principal obstacle reste le coût, la taille et l’implantation des bornes de chargement. Pragma s’est pour cela associé

avec l’entreprise savoyarde Atawey, experte en autonomie énergétique, et espère ainsi séduire les professionnels et

les collectivités.

Quant au prix, il se situera aux alentours de 2300€, soit dans la fourchette des vélos électriques haut de gamme.

Une autonomie de 100km pour

seulement 5 minutes de

recharge

Il ne rejette dans l’air que de l’eau

pure

Première commercialisation

en 2016

#PragmaIndustries #VélosElectriques #PileàHydrogène

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/technologies-de-l-energie-thematique_89428/alpha-premier-velo-electrique-a-hydrogene-fabrique-en-serie-

article_297158/

http://www.connaissancedesenergies.org/alpha-un-nouveau-type-de-velo-assistance-electrique-151002

Page 5: What's Hot ?! - Novembre 2015

« Donner la vue à vos robots », la promesse de Pixmap 3D

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Page 6: What's Hot ?! - Novembre 2015

Ce n’est pas moins de onze ans qu’il a fallu aux trois fondateurs de la start-up française Pixmap 3D pour mettre au

point leur technologie. Le résultat est prometteur : Pixmap 3D rend possible la cartographie 3D en temps réel. Ainsi,

les robots passeraient d’une vision plane à une vision en trois dimensions, gagnant ainsi sensiblement en autonomie.

La plupart des robots actuels utilisent des capteurs 2D pour analyser leur environnement. Malgré le niveau de

perfectionnement des robots, cette représentation simpliste ne leur permet pas d’atteindre une autonomie suffisante

pour exploiter leurs capacités au maximum.

C’est le problème que se propose de résoudre Pixmap 3D grâce à sa technologie innovante : il suffit qu’un utilisateur

se déplace avec une caméra RGB-D ou Kinect relié à une tablette. La technologie Pixmap 3D localise et estime le

mouvement de la caméra. Les images produites sont fusionnées, et l’environnement instantanément scanné de

manière photo-réaliste. On obtient ainsi une cartographie 3D en temps réel, retranscrivant les couleurs, les formes et

les textures, le tout avec une précision millimétrique.

Grâce à des caméras bon marché (de l’ordre de 150€), Pixmap 3D se démarque de ses concurrents qui proposent

des solutions onéreuses utilisant des capteurs spécialisés. La start-up met aussi en avant sa portabilité : la

technologie est adaptable à tous les robots, sans préparation préalable de l’environnement, et avec une simplicité

d’utilisation qui la rend accessible au grand public.

Bien qu’avant tout destiné à la robotique, Pixmap 3D propose de nombreuses perspectives d’utilisation. Embarquée

dans un drone, cette technologie permettrait d’explorer sans assistance humaine des environnements hostiles ou

sinistrés, pour les cartographier, ou encore repérer au centimètre près une présence humaine. Un peu moins

héroïque mais tout aussi utile, cette technologie pourrait être utilisée pour surveiller les ponts et barrages, faire visiter

virtuellement les biens immobiliers, ou encore pour faire progresser la robotique industrielle

Grâce à ses offres « SDK » destinée aux éditeurs de logiciels, et « Application » pour les professionnels, Pixmap 3D

espère bien s’imposer sur la scène internationale en permettant aux robots d’appréhender des environnements de

plus en plus complexes.

Les robots passeraient d’une vision plane à une

vision en 3D

Une cartographie 3D en temps réel, avec une précision

millimétrique

Explorer sans assistance humaine

#Pixmap3D #Cartographie3D #TempsRéel

http://www.pixmap3d.com/

http://humanoides.fr/2015/10/pixmap-la-start-up-qui-donne-la-vue-a-nos-machines/

Page 7: What's Hot ?! - Novembre 2015

Search FYI, le moteur de

recherche par Facebook

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Page 8: What's Hot ?! - Novembre 2015

Facebook a annoncé le 22 octobre le lancement de son nouveau moteur de recherche, Search FYI (For Your

Interest). Conformément à son nom, ce moteur de recherche permettra de trouver en quelques clics les informations

qui vous intéressent parmi les 2000 milliards de posts publics indexés pour l’occasion. Un pas de plus sur les

platebandes de Google ?

Tom Stocky, le vice-président du département Recherche chez Facebook, a déclaré que Facebook Search a pour

but de rendre les posts publics plus facilement accessibles. Pour cela, le moteur de recherche propose des résultats

personnalisés, basés sur vos préférences, vos activités, vos amis, ou encore les événements auxquels vous avez

participé. Facebook affirme pouvoir ainsi offrir à chacun des résultats uniques, assortis d’une présentation claire et

des conversations publiques liées au sujet. Il sera également possible de suivre en temps réel des posts jugés

pertinents sur un sujet d’actualité, rappelant ainsi la nouvelle fonction Moments de Twitter.

Ce nouvel outil s’inscrit dans la stratégie à long terme de Facebook. Avec des fonctions telles que Facebook at Work,

Facebook Doodle, l’assistant M et maintenant Search FYI, le réseau social compte bien s’imposer comme

l’incontournable du web. Sa méthode : couvrir à lui seul toutes les fonctionnalités offertes par plusieurs applications

distinctes.

Search FYI ne fait en réalité que partiellement concurrence à Google. En effet, le moteur de recherche de Facebook

offre, comme Google Actu, la possibilité de consulter les articles de presse publiés sur le réseau social, enrichis des

commentaires publics de ses utilisateurs. Néanmoins, les résultats sont restreints au monde clos de Facebook, loin

des 100 000 000 gigaoctets de l’index de Google. Enfin, la personnalisation des résultats de Search FYI s’oppose à

l’objectivité des recherches Google. Une alternative donc, mais pas encore une substitution, même si la tendance

semble être à l’augmentation des recherches effectuées via des réseaux sociaux.

La fonction n’est pour le moment disponible que sur la version en anglais de Facebook, mais sera très prochainement

étendue aux autres langues. Attention donc à vos publications publiques !

2000 milliards de posts publics

indexés par Facebook

Les résultats sont personnalisés

selon notre activité sur Facebook

Facebook compte englober toutes

les fonctionnalités du web

#FYI #Facebook #MoteurdeRecherche

https://newsroom.fb.com/news/2015/10/search-fyi-find-what-the-world-is-saying-with-facebook-search/

http://www.cnetfrance.fr/news/avec-search-fyi-facebook-ressemble-de-plus-en-plus-a-google-actu-39827028.htm

http://techcrunch.com/2015/10/22/facebook-search/

Page 9: What's Hot ?! - Novembre 2015

Le petit robot humanoïde Pepper débarque chez Carrefour

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Page 10: What's Hot ?! - Novembre 2015

Pour la première fois depuis son lancement en 2014, Pepper, le robot compagnon développé par Aldebaran, sort du

Japon pour s’installer dans le magasin Carrefour de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. Capable d’aiguiller et de

conseiller les clients, la mise en place de Pepper a surtout pour objectif de divertir les clients, et de tester leur réaction

à la vue du robot.

Pepper, du haut de ses 1m20, avait fait parler de lui lors de son lancement en 2014. Le robot de la société française

Aldebaran – détenue à 98% par le groupe japonais Softbank – a en effet été conçu pour vivre aux côtés des humains,

et est capable de communiquer, de décrypter les émotions, de s’y adapter, et de faire sa vie de manière autonome.

Pepper est à la fois interactif et évolutif grâce à sa connexion constante à un cloud qui lui est dédié.

Depuis le 20 octobre, quatre robots écument les rayons du Carrefour de Claye-Souilly. Pour cette première

expérience européenne, les Pepper ont pour rôle d’animer le magasin en rendant de menus services aux clients. Ils

les renseignent sur les produits, recueillent leur avis ou les divertissent grâce à des jeux et des quizz, des

chorégraphies, ou encore des selfies.

Avec un prix d’achat de 1500€ assorti d’un abonnement de 200€ par mois, Pepper tend à se démocratiser. Aldebaran

déclare avoir vendu 4000 exemplaires depuis son lancement au Japon en juin, et vend désormais quelques mille

robots par mois. Le but d’Aldebaran est à terme de faire de Pepper à la fois un compagnon à domicile et un robot à

usage commercial, grâce au développement d’applications propres aux entreprises.

Pepper s’installe dans le magasin

Carrefour

Les Pepper ont pour rôle

d’animer le magasin

Vendu à 4000 exemplaires depuis son lancement

#Pepper #Carrefour #Robotique

http://hightech.bfmtv.com/breves-et-depeches-high-tech/le-robot-pepper-debarque-dans-un-supermarche-carrefour-923952.html

http://www.clubic.com/robotique/actualite-783530-robot-pepper-francais.html

https://www.aldebaran.com/fr/presse/communiques-de-presse/pepper-chez-carrefour

http://www.strategies.fr/actualites/marques/1026022W/le-robot-pepper-fait-ses-debuts-europeens-chez-carrefour.html

Page 11: What's Hot ?! - Novembre 2015

The end of heavy metal : un matériau ultra-léger

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Page 12: What's Hot ?! - Novembre 2015

Boeing a commencé à s’intéresser aux applications que pourrait avoir un matériau ultra léger à base de métal dans

les domaines de l’aéronautique et l’aérospatiale. Ce matériau, Microlattice, conçu en 2011 par le géant américain, est

le plus léger du monde alors qu’il est fait à partir de métal !

La structure de Microlattice est inspirée de celle des os humais et est constituée de microtubes creux. Cette structure

permet une grande résistance de nos os sans pour autant qu’ils ne soient trop lourds. En imitant cette prouesse de la

nature, Boeing a créé un matériau composé de 99,99% d’air et ne pesant que 900 grammes par mètre cube, soit

environ 100 fois moins que le polystyrène et plus de 1000 fois moins que l’eau.

Microlattice est fabriqué à partir d’un polymère liquide qui est coulé sous forme de microtubes creux, environ 1000 fois

plus fin qu’un cheveu humain, qui sont ensuite séchés et endurcis par UV. Les tubes sont enfin recouverts d’une

couche microscopique de nickel et de phosphore. Cela nous donne le métal le plus léger du monde.

En plus de son poids hors normes, Microlattice offre une capacité d’absorption d’énergie qui lui procure un avantage

de plus sur d’autres solutions. Cela en fait un matériau de choix en termes de protection des véhicules contre les

chocs. Boeing illustre l'efficacité de Microlattice avec l’exemple classique de la chute de l'œuf. Si on voulait protéger

un œuf d’une chute de 25 étages avec du film à bulles, il faudrait utiliser au moins un mètre de rouleau sans garantie

de succès. Boeing prétend qu’un simple cube de Microlattice d’environ 15 cm de côté ferait l’affaire.

Il paraît donc logique, vu les propriétés du matériau, que Boeing tente à présent de l’intégrer dans la composition

d’éléments structurels de ses avions où des projets spatiaux auxquels la société participe. La légèreté de Microlattice

permettrait une économie considérable en carburant, ce qui donnerait des moyens de transport beaucoup plus

écologiques. Par ailleurs, sa capacité d’absorption des chocs permettrait de remplacer les matériaux habituels tout en

conservant, si ce n’est plus, le même niveau de sécurité à bord des appareils.

Bien qu’étant encore difficile à mesurer, on peut s’attendre à un certain impact de Microlattice dans le monde des

transports. Il se pourrait même qu’il y ait des applications de tels matériaux dans le domaine de la construction.

Le matériau – et le métal – le plus léger du monde

1000 fois moins lourd que l’eau

Capacité d’absorption des

chocs

#Boeing #microlattice #ultraléger

http://hitek.fr/actualite/materiau-plus-leger-monde_7298

http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3270060/The-end-heavy-metal-Boeing-shows-material-99-99-AIR-lead-new-generation-planes-

spaceships.html

Page 13: What's Hot ?! - Novembre 2015

Tesla : un pas de plus vers la voiture autonome

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Page 14: What's Hot ?! - Novembre 2015

Depuis mi-octobre, les heureux propriétaires d’une Tesla datant de 2015 peuvent bénéficier du nouveau mode

“autopilot” développé par la marque. Cette fonction résulte d’une mise à jour logicielle qui permet d’exploiter l’étendue

des capacités des capteurs dont dispose le véhicule. Sous certaines conditions bien définies, il est maintenant

possible pour les conducteurs de Tesla de laisser leur voiture électrique faire le travail à leur place.

Cette nouvelle fonctionnalité va au-delà de la simple régulation de vitesse disponible chez de nombreux constructeurs

et qui permet aux conducteurs de lâcher la pédale d’accélérateur sur l’autoroute. La mise à jour permet à la Tesla de

se piloter seule. Le véhicule peut réguler sa vitesse mais aussi suivre la courbe décrite par un virage sans

l’intervention de l’utilisateur.

Il faut toutefois préciser que ce mode n’est censé fonctionner que dans un cadre bien défini en dehors duquel utiliser

la fonction “autopilot” peut s’avérer dangereux. Tesla recommande très fortement que l’autopilot ne soit utilisé que sur

les autoroutes et par beau temps. Le constructeur demande aussi que l’utilisateur garde ses mains sur le volant

même si le véhicule peut se piloter de manière autonome.

C’est en réalité une technologie qu’il faudrait qualifier de semi-autonome. Elle se base sur quatre systèmes qui

fonctionnent en couplage. Un radar longue portée contrôle ce qui se passe à l’avant avec l’assistance d’une caméra.

Un capteur ultrason détecte tout obstacle pouvant apparaître aux alentours du véhicule. Enfin, un système GPS

cartographie les routes et renseigne le système sur l’état du trafic tout au long de l’itinéraire. Toutes les données sont

recueillies et envoyées en temps réel vers un cloud auquel tous les véhicules Tesla ont simultanément accès.

Le logiciel gérant l’autopilot intègre les données captées par le véhicule pour suivre la route et adapter la conduite de

la voiture à la trajectoire du véhicule devant. Les modèles bénéficiant de cette technologie deviendront de plus en plus

intelligents grâce aux données du cloud. Celles-ci sont traitées par des logiciels fonctionnant sur le principe du

machine-learning qui permettront d’améliorer perpétuellement la sécurité de l’autopilot.

Tesla nous rapproche donc du moment où les voitures seront devenues parfaitement autonomes mais en attendant,

le conducteur reste entièrement responsable de son véhicule.

Le véhicule peut réguler sa vitesse

et suivre la courbe décrite par un

virage

Ce mode n’est censé fonctionner que dans un cadre

bien défini

Le machine-learning permettra

d’améliorer continument la

sécurité de l’autopilot

#Tesla #VoitureAutonome #MachineLearning

http://fortune.com/2015/10/16/how-tesla-autopilot-learns/?xid=entrepreneur

http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/voiture-tesla-mode-autopilot-modeles-s-prete-confusion-60225/

Page 15: What's Hot ?! - Novembre 2015

Construire des superstructures dans l’espace deviendrait possible

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Page 16: What's Hot ?! - Novembre 2015

Un des freins majeurs à la conquête spatiale est la difficulté d’envoyer de grandes structures dans l’espace. Leurs

dimensions et leur poids rendent le transport physiquement, ou du moins économiquement, impossible avec les

moyens actuels. De plus les conditions dans l’espace rendent très difficile toute tentative de construction en orbite. En

effet, la microgravité, les températures extrêmes et l’exposition aux UV que filtre notre atmosphère, représentent de

grands obstacles que nous avons du mal à surmonter.

La Defense Advance Research Projects Agency (DARPA) a breveté une solution utilisant des bulles de polymère qui

utilisent à leur avantage tous les facteurs autrefois perçus comme des difficultés dans l’espace. Le problème du

transport de structures entières ou en parties ne se pose plus puisque la construction se fait en orbite. En plus de

cela, la technologie ne nécessiterait que peu de matière et ne serait donc pas lourde ni coûteuse à envoyer dans

l’espace.

La technique imaginée par DARPA permet de construire des structures planes ou arrondies. Des ports injecteurs,

dont l’extrémité est recouverte d’un liquide à base de polymères durcissant aux UV, injectent un gaz à l’intérieur du

mélange. Celui-ci, sous l’effet de la microgravité, se met à gonfler jusqu’à atteindre plusieurs centaines de mètres de

diamètre dans certains cas. Les UV du Soleil durcissent ensuite la bulle, puis les ports injecteurs vaporisent de métal

la surface interne de la bulle. On obtient donc une bulle géante à surface réfléchissante.

Cette méthode imaginée par DARPA permet aussi de construire des surfaces planes. Il suffit pour cela de gonfler

deux bulles et de les mettre en contact. On peut ensuite vaporiser du métal à l’intérieur d’une des bulles pour obtenir

un disque métallique. On pourrait ainsi construire des voiles solaires, des réflecteurs pour télescopes voire même de

très grandes cabines, pour les plus optimistes.

Il ne manque plus que des tests grandeur nature à effectuer selon DARPA. Le matériel nécessaire pour réaliser ces

essais en orbite basse tiendrait facilement dans un CubeSat (1 à 10kg, volume de quelques litres). Selon l’agence

américaine, le seul frein au perfectionnement de la technologie et à son déploiement est le financement. Elle espère

donc que ses tests montreront le plein potentiel de leur technologie.

La construction se fait en orbite

Construire des voiles solaires, des réflecteurs

pour télescopes… voire de très

grandes cabines

Le matériel nécessaire

tiendrait dans un CubeSat

#DARPA #Superstructures #ConstructionEnOrbite

http://motherboard.vice.com/read/how-blowing-massive-polymer-bubbles-could-help-us-build-structures-in-space?utm_source=mbtwitter

http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-

Parser?Sect1=PTO1&Sect2=HITOFF&d=PALL&p=1&u=%2Fnetahtml%2FPTO%2Fsrchnum.htm&r=1&f=G&l=50&s1=9108370.PN.&OS=PN/9108370&RS=

PN/9108370

Page 17: What's Hot ?! - Novembre 2015

Kasita, un logement smart

et mobile

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Page 18: What's Hot ?! - Novembre 2015

La start-up américaine Kasita lancera en 2016 la construction de ses premiers logements. Grâce à des appartements

petits mais bien conçus, semblables à des tiroirs insérables dans des structures fixes, Kasita espère résoudre la crise

du logement urbain. Mais plus encore, Kasita propose des logements connectés et totalement amovibles, qui

permettront d’emporter son appartement avec soi à chaque déménagement.

A l’origine de ce concept se trouve Jeff Wilson, professeur en environnement. Sa philosophie : un logement « petit »

mais « pensé pour la ville ». Il s’est inspiré pour créer ce micro-appartement d’une année qu’il a lui-même vécue dans

une benne à ordure. Avec ses 19,3m² mais un design impeccable, Kasita permettra une vie confortable et à moindre

coût, grâce à son loyer très inférieur aux prix – faramineux – du marché américain.

Mais Kasita est surtout un logement amovible et mobile. Finis les cartons ! Grâce à des structures dans de

nombreuses villes américaines, la start-up promet un déménagement rapide et peu contraignant. Le locataire pourra,

par le simple biais d’une application mobile, réserver son prochain emplacement, ainsi que le camion qui viendra

déplacer le logement.

Et Kasita n’est pas n’importe quel appartement en boîte. Il intégrera dans sa construction des éléments de la

domotique, qui permettront de régler la température, la luminosité, lancer la musique et plus encore. Ce cocon tout-

confort sera donc à la pointe de la technologie.

Il faudra néanmoins attendre encore un peu avant de pouvoir déménager en un clic de Paris à Marseille. Les premiers

appartements devraient voir le jour en 2016 à Austin, Texas, avant de se développer dans une dizaine d’autres villes

américaines telles que New York ou Los Angeles d’ici 2017.

Des logements connectés et totalement amovibles

Un loyer très inférieur aux prix

du marché américain

Premiers appartements en

2016 à Austin

#Kasita #CriseUrbaine #Domotique

http://inhabitat.com/tiny-and-affordable-kasita-apartment-can-move-wherever-you-go/

http://kasita.com/

Page 19: What's Hot ?! - Novembre 2015

Blockchain, vers des

échanges plus sûrs

2

Page 20: What's Hot ?! - Novembre 2015

La technologie Blockchain fait de plus en plus parler d’elle dans les médias. Selon Barclays, ce serait même la

technologie disruptive qui bouleversera tous les secteurs d’activité. Un nombre croissant d’acteurs à l’échelle globale

ont exprimé leur fort intérêt pour Blockchain et beaucoup d’entrepreneurs ont monté des sociétés dont l’offre s’axe

autour de cette technologie.

L’application la plus connue de cette technologie est le Bitcoin. Cette cryptomonnaie, créée en 2009, a suscité l’intérêt

de 22 des plus grandes banques du monde, dont Barclays, HSBC et la Société Générale, pour la technologie

Blockchain. Elles prennent d’ailleurs part à un projet commun mené par la fintech américaine R3 CEV. Cette startup

se base sur Blockchain pour développer, aux côtés des 22 banques, de nouveaux outils financiers et une technologie

permettant de répertorier toutes les transactions sans risque de faille.

Blockchain permet de tenir un registre consultable par tous qui peut répertorier tout type de données, comme des

transactions dans le cas du Bitcoin. Blockchain possède deux arguments de poids : la technologie est capable de

s’auto-réguler et ses données sont stockées de manière décentralisée. Le système est composé de nœuds -

généralement des serveurs - qui contiennent une copie complète ou partielle du registre et qui sont en communication

permanente les uns avec les autres. Cela rend quasiment impossible toute tentative de modification frauduleuse des

données car les différents nœuds pourront comparer leurs données entre eux et déterminer celles qui sont

vraisemblablement erronées afin de les corriger.

La promesse du Blockchain est donc d’offrir une traçabilité des données et une résistance à toute tentative de

malversation. La technologie propose une transparence inimitable qui permet de s’y référer comme certificat

d’authenticité et qui élimine le besoin d’un tiers qui garantirait cela et daterai les transactions.

Cette technologie peut donc être utilisée pour des applications très variées. On peut imaginer une Blockchain

permettant de s’assurer de la provenance d’un produit alimentaire pour vérifier qu’il soit bien issu de l’agriculture

biologique. Il est même possible d’utiliser cette technologie pour lutter contre la fraude, la contrefaçon ou le piratage.

Les applications sont innombrables et offrent de belles perspectives d’avenir.

22 des plus grandes banques

du monde s’intéressent à

Blockchain

Blockchain est une technologie à

l’épreuve de la fraude

La technologie est capable de

s’autoréguler

#Blockchain #AntiFraude #TrustedTransactions

http://www.bbc.com/news/technology-34278163

http://techcrunch.com/2015/10/03/the-blockchain-might-be-the-next-disruptive-technology/

http://www.institutionalinvestor.com/blogarticle/3500314/reality-check-for-blockchain-its-a-long-term-solution/banking-and-capital-markets-trading-and-

technology.html#/.Vi-bqrcvddg

http://www.newsbtc.com/2015/09/30/13-more-global-banks-join-r3-blockchain-tech-project/

http://r3cev.com/

https://bitcoin.fr/comment-la-blockchain-se-constitue-t-elle/

Page 21: What's Hot ?! - Novembre 2015
Page 22: What's Hot ?! - Novembre 2015

Une ville fantôme à 1 Md$ dédiée au progrès technologique

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Page 23: What's Hot ?! - Novembre 2015

Pegasus Global Holding a décidé d’aller encore plus loin dans sa quête pour booster l’innovation technologique. La

société de télécommunications et transports a décidé de construire une ville entière d’une capacité de 35 000

habitants afin d’y tester les dernières innovations technologiques. Le projet se nomme CITE city pour Center for

Innovation Testing and Evaluation et coûtera 1 Md$.

Jamais un tel projet n’a aussi bien porté son nom puisque CITE city permettra d’effectuer des tests grandeur nature

dans un environnement propice à l’innovation. En effet, la ville n’accueillera jamais d’habitants. Il sera donc possible

de dépasser les problèmes liés à la sécurité des habitants et pouvant freiner les progrès initiaux d’un projet.

Si les travaux avancent comme prévu, CITE sera entièrement construite d’ici 2018 et pourra héberger des projets

innovants du monde entier liés à la ville intelligente, les objets connectés, les énergies renouvelables et le monde des

transports. La ville de 39 km2 sera située à l’Ouest de la ville d’Hobbs dans le désert du Nouveau-Mexique. CITE est

fortement soutenue par la gouverneur de l’Etat, Susanna Martinez qui espère qu’elle favorisera l’économie du

Nouveau-Mexique.

La ville se veut une représentation fidèle de l’organisation d’une zone urbaine américaine avec un quartier d’affaires,

un centre commercial, une église, un poste de police, une banlieue en périphérie et même une petite réplique

d’aéroport. De cette manière, il sera possible de simuler l’ensemble des cas d’utilisation possibles d’un objet connecté

ou d’une technologie avant sa mise en production.

Parmi les projets qui ont choisi d’élire domicile dans CITE on retrouve les voitures autonomes de Google et des

projets liés aux smart grids ou à la production individuelle d’énergie. Un des avantages du site est qu’il est financé et

géré par des acteurs privés qui sont donc libres de contraintes politiques.

Un campus de recherche sera construit sur place pour permettre une collaboration et un échange d’informations fluide

entre les différents acteurs sur place. Il servira aussi de base arrière à partir de laquelle les tests pourront être pilotés

et ajustés. On peut donc espérer voir l’innovation technologique s’accélérer à partir de 2018 !

Une capacité de 35 000 habitants…

mais aucun habitant

Pour dépasser les problèmes liés à la sécurité des

habitants

Simuler l’utilisation d’une technologie avant

sa mise en production.

#VilleFantôme #CITE #GrandeurNature

http://www.pegasusglobalholdings.com/test-center.html

http://www.cite-city.com/

http://sciencepost.fr/2015/10/cite-ville-fantome-a-1-milliard-de-dollars/

https://www.youtube.com/watch?time_continue=51&v=UfJ8t4bBkLQ (vidéo)

Page 24: What's Hot ?! - Novembre 2015

Be loud…be proud!

Let your clients know about next

“Business-Technology” innovations

If you don’t tell them…who will?

Weave

Business Technology

Novembre 2015