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Rapport final – octobre 2006
Évaluation du Contrat de Ville de Lodève
2
Sommaire
Bilan physique et financier Aspects généraux Le fonctionnement Les investissements
Évaluation qualitative Évaluation qualitative par axe Évaluation du fonctionnement
Évaluation globale Pistes d’avenir
3
Aspects généraux
Bilan physique et financier
4
247 actions menées entre 2001 et 2005 228 actions de fonctionnement soit 9 actions sur 10 19 actions d’investissement
Le coût total s’élève à 14 059 531 € : 3 399 519 € en prévisionnel 10 660 012 € réalisé (soit les trois quarts)
93 actions différentes
Aspects généraux
5
En 2001 : 39 actions nouvelles dont 10 ne sont pas reconduites en 2002
En 2002 : 51 actions dont 23 nouvelles
En 2003 : 50 actions dont 10 nouvelles
En 2004 : 55 actions dont 11 nouvelles
En 2005 : 52 actions dont 9 nouvelles
Un rythme de renouvellement d’action assez faible par rapport à un territoire comme Lodève. Entre 2001 et 2002, il y a eu des ajustements importants, près de la moitié des actions étant nouvelles.
Aspects généraux
6
Le fonctionnement
Bilan physique et financier
7
Le coût total des actions de fonctionnement s’élève à 9 354 819 € soit 67% des coûts totaux engagés entre 2001 et 2005 92% des actions du contrat de ville entre 2001 et 2005 (228 actions) Un coût moyen par action de 41 030 €
Synthèse générale
Fonctionnement
8
64 actions sont portées par la ville ce qui représente environ 60% des sommes versées pour 28% des actions Principale source de financement : les crédits de la ville à hauteur de 44%
Synthèse générale
Fonctionnement
9
Montants financés Nb d’actions
Éducation Jeunesse Animation 75% 184Développement culturel Prévention de la délinquance
Développement économique 17% 30Formation Insertion Emploi
Animation politique de la ville 7% 10
Habitat Renouvellement 1% 4Urbain déplacements
Répartition par thématique
Fonctionnement
10
Montants financés Nb d’actions
I . Animation culturelle 67% 136
II. Développement économique 17% 30Formation Insertion Emploi
III. Animation Politique de la ville 7% 10
IV. Éducation 4% 29
V. Prévention de la délinquance 4% 19
VI. Habitat Renouvellement 1% 4Urbain déplacements
Répartition par objectifs généraux
Fonctionnement
11
6 236 383
1 592 509
690 697
383 490
353 992
97 748
0 2 000 000 4 000 000 6 000 000 8 000 000
Animation culturelle
Développement économique
Animation PV
Prévention de la délinquance
Education
Habitat Renouvellement
Répartition par objectifs générauxSelon le coût total en euros
Fonctionnement
12
Répartition par objectifs générauxSelon le coût total en euros
L’animation culturelle est l’objectif général vers lequel la majeure partie des financements ont été dirigés. 5 actions représentent à elle seule environ 2,4 M€ pour les expositions d’été au musée. 5 autres actions représentent environ 2 M€. Si on enlève ces 4,4M€, cet objectif se rapproche du niveau du développement économique.
Fonctionnement
13
Répartition par objectifs générauxSelon le coût total en euros
Le développement économique arrive en seconde position en volume de financements.
La prévention de la délinquance est le troisième objectif général hors équipe d’animation.
Fonctionnement
14
Évolution de la programmation par année
Après une montée significative des coûts totaux entre 2001/02. Les financements se stabilisent ainsi que le nombre d’actions.
0 €
500 000 €
1 000 000 €
1 500 000 €
2 000 000 €
2 500 000 €
2001 2002 2003 2004 2005
0
10
20
30
40
50
60
Coûts totaux
Nbre d'actions
Fonctionnement
15
Répartition par organisme
- €
1 000 000 €
2 000 000 €
3 000 000 €
4 000 000 €
5 000 000 €
6 000 000 €
MJC
REP
AZETAAPP
CCL
LUTEVA
VILLE
0
10
20
30
40
50
60
70
Coûts totaux
Nbre d'actions
Fonctionnement
16
Répartition par organisme
Sur le graphique page précédente on peut relever que : 7 organismes principaux représentent 92% des actions de fonctionnement. Si l’on regarde le nombre d’action, deux opérateurs auront réalisé plus de 120 actions sur 228 : Lutéva et la ville. En terme de coût total, la ville est nettement le premier des opérateurs des actions de fonctionnement avec 5,7 M€ sur 9,3 M€. On retrouve dans cette somme les deux actions exposition d’été au musée et Festivals des voix de la Méditerranée qui représentent une part importante.
Fonctionnement
17
Répartition par financeurs
La ville est le principal financeur du contrat.
Fonctionnement
19%
44%
12%
9%
7%
3%
2%
3% 1%
Etat
Ville
Conseil général
Autres financements(autofinancement)
Conseil régional
CCL
FASILD
CAF
18
Répartition par financeurs
La ville et l’État sont logiquement les deux principaux financeurs.
44% des dépenses de fonctionnement viennent de la ville soit 4 087 628 €.
19% des dépenses de fonctionnement sont issues d’un financement de l’État soit 1 818 972 €.
Le Conseil Général a participé à hauteur de 12% aux financements des actions de fonctionnement.
On constate une part de près de 10% d’autofinancement inscrits dans les annexes financières.
Le FASILD est très peu intervenu sur ce contrat de ville dont il n’était pas signataire.
Fonctionnement
19
30%
22%2%4%0%
41%DIV
DRAC
DDASS
DDJS
PJJ
Autres
Répartition par financeurs
30% sont des crédits DIV 41% sont d’autres crédits de l’Etat La part importante de la DRAC s’explique par le soutien du festival Voix de la Méditerranée et les expositions d’été au musée
Répartition des financements de l’Etat
Fonctionnement
20
Répartition par financeurs
54% sont des crédits de la ville 14% sont des crédits Conseil Général
Répartition des autres financements
54%
14%11%
9%
4%3%
2%
2%1%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Ville
Conseil général
Autres f inancements (autofinancement)
Conseil régionale
CCL
FASILD
CAF CTL
CE
CAF prestation
Fonctionnement
21
Les investissements
Bilan physique et financier
22
Le coût total des investissements s’élève à 4 704 712 € soit 33% des coûts totaux engagés entre 2001 et 2005 3 019 085 € de prévisionnel soit 64% du coût total de fonctionnement 1 685 627 de réalisé 8% des actions entre 2001 et 2005 (19 actions)
Synthèse générale
Investissements
23
Un coût moyen par action de 247 616 € Quatre opérateurs principaux : la CCL, Hérault Habitat, Lutéva, la ville de Lodève Principales sources de financement :
L’Etat : 37% des montants financés La CCL : 30% des montants financés
Synthèse générale
Investissements
24
Montants financés Nb d’actions
Éducation Jeunesse Animation 3% 4Développement culturel Prévention de la délinquance
Développement économique 62% 5Formation Insertion Emploi
Habitat Renouvellement 35% 10Urbain déplacements
Répartition par thématique
Investissements
25
Organisme Coût en euros Etat du financement
Maison de l’emploi CCL 1 700 226 prévisionnelet de la formation Pépinières Métiers d’art CCL 1 223 383 prévisionnel Entrée ville CCL 1 144 201 réalisé Logements sociaux Premelet Hérault Habitat 179 014 réalisé Rénovation immeuble des oliviers Erilia 93 876 prévisionnel Réhabilitation cinéma Lutéva 82 231 réalisé Logements sociaux Hérault Habitat 69 870 réaliséquai des Ormeaux Travaux bâtiments scolairesVille 63 231 réalisé Façades et portes anciennes Hérault Habitat 59 263 réalisé Réhabilitation de l’esplanade du Ville 58 789 réaliséfer à cheval Rénovation salle de danse Lutéva 15 919 réalisé Équipement piste roller Ville 13 109 réalisé Instruments de musique Lutéva 1 600 prévisionnel
Répartition des coûts totaux par action
Investissements
26
Évolution de la programmation par année
A partir de 2003 les investissements connaissent une montée en charge importante en terme de coût, ce qui indique que c’est sur ces années que des opérations plus « lourdes » ont été réalisées
Répartition selon le nombre d’action et le coût total par année
0 €
200 000 €
400 000 €
600 000 €
800 000 €
1 000 000 €
1 200 000 €
1 400 000 €
1 600 000 €
1 800 000 €
2 000 000 €
2001 2002 2003 2004 2005
0
1
2
3
4
5
6
Coût total
Nb d'actions
Investissements
27
Répartition par organisme
5 organismes sont porteurs des actions d’investissement.1 organisme majeur : La Communauté de Communes du Lodévois. Elle totalise 86% des coûts totaux d’investissement du fait de trois actions importantes et structurantes pour la ville.
0 €
500 000 €
1 000 000 €
1 500 000 €
2 000 000 €
2 500 000 €
3 000 000 €
3 500 000 €
4 000 000 €
4 500 000 €
CCL ERILIA HéraultHabitat
Luteva Ville
0
1
2
3
4
5
6
7
Coût total
Nb d'actions
Investissements
28
Répartition par financeurs
37%
2%10%3%10%
30%
0%
0%8%
Etat
Ville
Conseil général
Autres f inancements(autofinancement)Conseil régionale
CCL
FASILD
CAF
CE
Investissements
29
Répartition par financeurs
L’État et la CCL sont les principaux financeurs des investissements : 37% des dépenses d’investissement sont issues d’un financement de
l’État soit 1 728 915 €.
30% des dépenses d’investissement concernent la CCL soit 1 407 884 €.
La CCL a cette importance du fait des compétences de la communauté de communes sur le développement économique et l’emploi.
Le Conseil Régional et le Conseil Général ont une participation à peu près équivalente de 10%.
Seulement 3% d’autofinancement sont ici identifiés.
Investissements
30
Répartition par financeurs
47% sont des crédits CCL 17% sont des crédits Conseil Régional 15% sont des crédits Conseil général
Répartition des autres financements
Investissements
54%
14%
11%
9%4%
3%
2%
2%
1%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Ville
Conseil général
Autres f inancements (autofinancement)
Conseil régional
CCL
FASILD
CAF CTL
CE
CAF prestation
31
Évaluation qualitative par axe
Évaluation qualitative
32
Évaluation qualitative par axe
L’évaluation de la réalisation des objectifs se base sur les objectifs tels que formulés dans la convention cadre du contrat de ville de Lodève 2000 / 2006 (datée de janvier 2001). Nous les présentons dans un premier temps un par un, puis nous proposons une évaluation d’ensemble.
33
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
C’est l’axe prioritaire le plus travaillé dans le cadre de ce contrat de ville en nombre d’action mais aussi en poids financier. L’accent a été particulièrement mis sur la culture et l’éducation. Il ressort un véritable choix sur Lodève d’utiliser la culture sous toutes ses formes pour atteindre des objectifs d’insertion sociale et professionnelle, de mixité sociale, de prévention de la délinquance. Les actions à dimensions plus sociale sont moins nombreuses sans être absentes. Les relations avec les établissements scolaires, le réseau d’éducation prioritaire ont été développées pour rechercher une cohérence d’actions éducatives.
34
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions prévues Évaluation
Favoriser les conditions d’accueil et de suivi
Favoriser la continuité et la cohérence des apprentissages de l’école au collège
Mise en place des activités d’aides au devoir, de soutien scolaire et de remédiation offrant des programmes d’aides personnalisés
Ces objectifs opérationnels ont été travaillés. Des actions leur ont été consacrées.
Les acteurs du territoire ressentent des évolutions positives du fait des actions mises en place. Le Réseau d’Éducation Prioritaire est le lieu de cohérence entre les établissements. Il est soutenu dans le cadre du contrat de ville.
Renforcer le suivi des élèves en difficulté
Renforcer la liaison entre les différents niveaux de scolarité obligatoire
Valoriser les établissements scolaires et participer à l’amélioration de la mixité sociale
Conforter les pôles d’excellence
Articuler une démarche pédagogique avec le musée Fleury
Ces objectifs opérationnels ont aussi été travaillés. Ce qui permet de dire que l’objectif général est atteint sur sa partie valorisation des établissements scolaires. L’impact en terme de mixité sociale sera à mesurer à plus long terme.
Actions consacrées aux métiers d’art et au commerce
Création de BCD au sein des écoles
35
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectif général Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Assurer un égal accès de tous au savoir
Développer et coordonner la culture partenariale
Maintien des moyens humains et financier du Contrat de réussite
Dans la suite des objectifs finaux précédents, celui-ci a aussi été prise en compte par les actions et les relations tissées dans le cadre du contrat de ville.
Le CTL a été développé et va se transformer en CEJ, nouvelle contractualisation de la CAF.
Le CEL , pour sa part, a été mise en place puis a été mis en sommeil depuis 1 an.
Amélioration des relations de l’institution scolaire avec les parents et la mise en œuvre d’un réseau associatif
Accroissement de la coopération du Contrat Educatif local en l’associant à un Contrat Temps Libre et à un Centre de Loisir Associé à l’Ecole
36
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Favoriser l’accès à la culture et son appropriation par tous les habitants
Renforcer l’accessibilité des publics aux équipements et aux activitésMettre en place des stratégies de médiation
Développement de la médiation
Des actions de médiation interculturelles ainsi que des actions favorisant u’accès facilité aux équipements culturelles ont été développées au cours du contrat de ville.
Adaptation des horaires
Renforcer le rôle centre de Lutéva
Coordonner les différents opérateurs
Élaborer un véritable projet social assorti de la création d’un centre social
Le centre social n’a pas été créé. Par contre Lutéva a effectivement un rôle central dans l’animation et l’éducation sur Lodève. Comme nous l’avons vu elle réalise une grande partie des actions de fonctionnement du contrat de ville. Cette lecture doit être complétée par le fait que Lutéva fait intervenir 6 associations différentes dans ses activités et sert de support au cinéma, au théâtre, au CLSH…
Renforcer et structurer la vie associative agissant en faveur de la jeunesse et des familles
Développer la participation des habitants
La participation des habitants s’est notamment concrétisé dans un livre récits sur l’évolution d’une cité.
37
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Renforcer la politique en direction de la petite enfance
Favoriser la scolarisation précoce
Création d’une classe passerelle
Les actions prévues ont été réalisées. La politique en direction de la petite enfance a effectivement été renforcée.
Accueil des enfants par le Contrat Enfance
38
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Favoriser le développement culturel et artistique
Favoriser la mise en réseau des acteurs et des équipements
Signature d’une convention de développement culturel entre le Ministère de la culture et de la communication et la ville de Lodève.
Cet objectif final se trouve particulièrement prise en compte dans ce contrat de ville. L’APP et son action « le tiers lieu » ont contribué à la réalisation de cet objectif. Des croisements entre lutte contre l’illettrisme et la culture se sont développés et semblent avoir bien contribué à une amélioration de la situation des personnes.
Favoriser le soutien des pratiques amateurs
Favoriser le développement des cultures émergentes
Lutter contre l’illettrisme
39
Éducation, Animation jeunesse, Culture et prévention de la délinquance
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Définir une politique de prévention
S’appuyer sur une élaboration collective et une culture partagée
Actions en directions des préadolescents, des familles et des femmes
Un lieu d’écoute parents enfants a été mise en place en 2005 par l’école des parents. Des actions de prévention routière, des toxicomanies sont inscrites au contrat de ville.
La prévention semble avoir moins fait l’objet directement d’actions spécifiques. Les actions d’animation et d’éducation sont probablement aussi à inscrire dans cet objectif final.
Actions de prévention dans le cadre de l’école et du collège
Mise en place au CCAS d’un lieu d’écoute parents - adolescents
Susciter la participation Redynamiser le Conseil Communal de Prévention de la délinquance
Poursuivre le travail engagé sur le partenariat et la coordination entre les différentes structures et institutions
L’aide et le rôle de l’adulte relais à amélioré la participation des habitants.
Des jeunes ont participé à la création de leurs propres associations.Susciter l’intercommunalité
sur certaines actions
Travail de proximité effectué par l’Assistant des Actions d’Accompagnement et les Agents Locaux de Médiation Sociale (de 2000 à 2004)
40
L’emploi et le développement économique
Cet axe prioritaire vient en second en nombre d’actions de fonctionnement avec 30 actions. (184 pour l’éducation…) La thématique de l’emploi et du développement économique apparaît comme relativement peu travaillée alors que des besoins existent sur le territoire, notamment pour les jeunes qui ont un taux de chômage important. La communauté de commune est compétente pour ce qui est du développement économique et de l’emploi. Elle porte la moitié des actions de cet axe. En réalité, il y 5 actions renouvelées d’année en année. Ce n’est donc pas un axe sur lequel le contrat de ville a beaucoup investi. Il a réellement plus développé les actions éducatives et culturelles. Mis à part les actions portées par la C/C du lodévois, le contrat de ville a soutenu des actions comme l’atelier de création arts textiles (tout au long du contrat) ou l’épicerie solidaire (une année).
41
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions prévues Évaluation
Favoriser la création d’un pôle emploi - insertion
Assurer la mutualisation des informations
Mise en place d’un langage et de critères communs concernant les priorités et les publics en difficulté
Cette thématique est de compétence intercommunale. Le contrat de ville a contribué au développement d’un pôle emploi – insertion au travers de la Maison de l’emploi et de la formation. Le contrat de ville a aussi soutenu des actions de la MLI et d’autres acteurs impliqués dans l’emploi et l’insertion. Cet objectif final peut être considéré comme atteint.
Améliorer la coordination et les complémentarités
Poursuivre voire étendre les actions pour les demandeurs de longue durée, les jeunes en difficulté d’insertion et les allocataires du RMI
Soutenir et consolider les dispositifs existants
Mise en place de chantiers d’insertion sur les secteurs de l’environnement, du bâtiment et du tourisme
Aide à la mobilité et à la formation
Mise à l’emploi à travers le développement du GEIQ BTP, l’entreprise d’insertion Sorevie, le dispositif « un pas vers l’emploi » et le RILE
L’emploi et le développement économique
42
L’emploi et le développement économique
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions prévues Évaluation
Renforcer les articulations au processus de requalification urbaine et à la politique culturelle
Développer l’attractivité de la zone
Poursuivre le processus de revitalisation économique du centre ville
Le processus est en cours. L’impact des aménagements sera à mesurer ultérieurement.
Poursuivre la politique de changement de l’image de la ville
Mettre en valeur du patrimoine
Développer l’action culturelle et touristique
Cet objectif final est, comme nous l’avons déjà vu, très travaillé par le contrat de ville sur la dimension culturelle. La requalification de l’entrée sud de la ville a été entreprise.
Requalification de l’entrée sud de la ville
Favoriser une démarche d’ouverture
Participer à la stratégie de développement de l’attractivité touristique
Inscription de la ville dans le réseau des perles Vertes et Les plus Beaux détours de France
Des démarches et des projets ont vu le jour pour favoriser une ouverture et un développement économique. Ce type de processus est assez long et demande une mobilisation régulière des acteurs. Il est trop tôt pour cette évaluation d’aller plus loin dans son appréciation.
Développer un partenariat fort avec les acteurs locaux, commerçants, artisans…au niveau de l’intercommunalité
Formaliser le projet de reconversion su site de la COGEMA
43
L’emploi et le développement économique
Favoriser l’insertion des jeunes
Faciliter l’accès des jeunes aux dispositifs d’insertion
Priorité donnée à l’accessibilité des jeunes aux dispositifs TRACE et ASI en relation avec l’éducation nationale, MIJEN
La PAIO est effectivement devenue une mission locale dont le territoire va au-delà de Lodève.
Une action a notamment été financée par le contrat de ville pour la MLI : la création d’un site Internet.
Transformation de la PAIO en Mission Locale
44
Politique de l’habitat
Comme nous l’avons vu dans l’analyse du bilan physique et financier, cet axe est le plus faiblement travaillé par le contrat de ville en nombre d’action. 14 actions sur les 247 menées en totalité. Le peu d’action semble avoir été un choix. Il s’agissait de pouvoir suivre les opérations avec attention et précision. On peut regretter l’absence de démarches formalisées du type Gestion Urbaine de Proximité qui font partie d’un accompagnement social de la vie dans les quartiers d’habitat social. Pour autant cela ne présuppose pas l’inexistence d’un travail sur le quotidien des habitants des quartiers prioritaires. Cependant, des actions très intéressantes mais qui ne relèvent pas directement de la thématique sont à prendre en considération car elle invite à réfléchir autrement les questions de l’habité : ce sont par exemple les actions sur la mémoire de Montifort ou les récits pro cités.
45
Politique de l’habitat
La stratégie sur cet axe semble surtout avoir été de réhabiliter et de redynamiser le centre ville et son entrée sud. Lodève a la particularité d’avoir un vrai centre ville où la population des quartiers fragiles viennent pour diverses activités. Cette stratégie est donc pertinente. Elle a pour finalité de maintenir une certaine cohésion sociale d’ensemble sur Lodève.
46
Politique de l’habitat
Objectif général Objectifs opérationnels Actions prévues Évaluation
Structurer la politique de l’habitat
Définir le périmètre du bassin de l’habitat
Soutenir les démarches intercommunales : Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat rurale, Programme Local de l’Habitat, Convention intercommunale du logement
Les démarches intercommunales ont été soutenues mais avec les limites d’un territoire intercommunal avec beaucoup de petites communes qui n’ont pas des moyens d’investissements très importants.
La politique de l’habitat s’est structurée et articulée avec les différents plans et projets élaborés pour le territoire.
Définir une politique foncière Extension des zones constructibles
Densifier la zone actuellement mitée
élaborer un schéma directeur pour l’extension de cette réflexion à l’échelle intercommunale
Déterminer des logiques d’intervention
Actions fortes d’aménagements de logements intégrés
Améliorer la qualité des espaces de vie
Mise en place d’une action de qualité
47
Politique de l’habitat
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Optimiser et améliorer le cadre de vie
Connaître et comprendre l’offre de demande
Mise en place d’une action de qualité
Des études ont été faites avant les opérations et actions à entreprendre. On peut penser qu’elles ont contribué à une meilleure connaissance de la demande. 3 opérations ont directement portés sur des logements sociaux en investissement. Cela fait relativement peu.
Un bureau logement a été mis en place. D’abord porté par la communauté de commune, c’est ensuite la ville qui assure son animation par le biais du contrat de ville. Le partenariat dans ce projet ne semble pas avoir été très développé et n’a pas donné lieu à la mise en place de la conférence intercommunale du logement.
Diversifier et adapter l’offre de logement
Orientation à la fois sur des opérations de logement social et opérations privées
Reconquête des logements anciens et inconfortables : prise en compte à la fois de la taille des ménages, les ressources des ménages, l’âge des ménages et un certain niveau de confort
Favoriser le développement d’un habitat adapté
Ramener l’habitat vers le centre ville
Mise en place d’une conférence intercommunale : bureau de l’habitat
Mise en place d’un bureau de l’habitat
48
Politique de l’habitatObjectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Une politique locative sociale
Encourager le rôle social du parc locatif
Veiller au respect des équilibres territoriaux et de la mixité sociale
Page suivante nous avons pu voir les limites de l’intercommunalité dans la mise en place et la gestion de la question des logements sociaux.
Requalifier le centre ville Engager une approche par îlot
Mise en place d’OPAH successives
Une OPAH a été menée.
Elaborer une stratégie spécifique pour le centre ville
Attention soutenue et réflexion urbaine globale sur les quartiers de Capiscolat et Montbrun
Requalifier des quartiers d’habitat social
Améliorer l’image des quartiers
Favoriser l’insertion des bailleurs sociaux à la ville
Des actions comme l’aménagement de l’entrée sud de Lodève ont contribué à cet objectif final. Pour ce qui est de l’image, l’ensemble des actions du contrat de ville, en particulier tout ce qui est fait sur la culture, l’accès aux activités… peut être considéré comme une contribution à l’image des quartiers. Enfin, le travail fait sur la mémoire à Montifort , et l’action récits pro cités sont bien sur des éléments de l’amélioration de l’image des quartiers
Donner une meilleure image de la cité de Montifort et de l’entrée sud
49
Politique de l’habitat
Objectifs généraux Objectifs opérationnels Actions Évaluation
Partager et agir ensemble Mettre en place une synergie intercommunale
Application du PLHContractualisation et respect d’un cahier des charges
Les opérations d’aménagements, les équipements ouverts, et les actions mises en œuvre à Lodève sont accessibles aux habitants des autres communes. Cela contribue à la mixité sociale et à la solidarité intercommunale.
Poursuite des actions contribuant à renforcer la solidarité à l’échelle intercommunale
Un suivi et une gestion de proximité
Renforcer la cohérence et l’amélioration dans le champ de l’insertion par l’habitat
Multiplication des tâches du Bureau de l’Habitat
50
Évaluation du fonctionnement
Évaluation qualitative
51
Évaluation qualitative du fonctionnement
Le Comité de pilotage s’est réuni régulièrement tout au long de la durée du contrat de ville. Les partenaires disent avoir trouvé satisfaction dans son fonctionnement. Par contre le comité technique partenarial n’a pas eu un fonctionnement régulier. Des contacts bilatéraux avaient lieu entre le chef de projet et l’un ou l’autre des partenaires pour préparer la programmation. De fait, la programmation n’était pas réellement construite de façon collégiale et partagée. Entre le contrat de ville et les opérateurs il en est de même, les contacts ont parfois été cloisonnés. La dynamique globale en a certainement pâtie. Le taux de renouvellement d’actions assez faible s’explique en partie par ce manque de travail collectif des partenaires. Par le croisement des connaissances et des projets, plus d’actions nouvelles auraient pu être développées.
52
Évaluation qualitative du fonctionnement
Malgré tout, les acteurs rencontrés, qui ont des habitudes de travailler ensemble, disent avoir toujours eu des informations « claires et transparentes » sur la programmation du contrat de ville et les possibilités de s’y inscrire (pour les opérateurs). La suivi des données et des financements a été peu efficace, notamment pour les actions de financements pour lesquels nous avions encore beaucoup de montants prévisionnels. Les divers changements de personnes n’ont manifestement pas aidés à avoir un système de suivi stable et régulier. Des groupes de travail et des réunions thématiques ont eu lieu mais il y a une attente pour aller plus loin, plus régulièrement. Une limite que connaissent nombre de contrat de ville de la taille de Lodève tient aux moyens humains disponibles pour l’animation.
53
Évaluation globale
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Évaluation globale
Une majorité d’acteurs utilisent les termes d’apaisement, de moins d’agressivité pour faire un bilan subjectif du contrat de ville. Ce ressenti est intéressant car il est propre à Lodève. Il est le signe qu’un réel changement est certainement intervenu dans la vie de la cité. La particularité du contrat de ville de Lodève aura été le développement important des actions culturelles et éducatives. Elles ont certainement contribué au climat décrit par les acteurs locaux. Elles s’inscrivent pour partie dans une logique de prévention de la délinquance. Il est aussi intéressant de constater que cette stratégie s’articule avec l’identité et la stratégie de développement de la commune dans son ensemble. Autrement dit, il nous semble pleinement pertinent de mettre en avant ce type d’actions parce qu’elles contribuent à la participation de ces populations au développement du territoire.
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Évaluation globale
Globalement, le contrat de ville de Lodève a atteint les objectifs qu’il s’était fixé au départ. La politique de la ville pour des communes comme Lodève est importante car elle permet, et les actions programmées le montrent bien, de développer une politique sociale (au sens large) en direction de populations prioritaires. Ce faisant, elle rend possible la maintien d’une cohésion sociale sur le territoire communal. Le contrat de la ville a permis aussi de mettre en cohérence un ensemble d’objectifs et d’actions qui, comme nous l’avons noté plus haut, se sont trouvés aussi en bonne articulation avec la stratégie de développement de la ville. Une des limites dans la mise en œuvre de ce contrat de ville tient à la faiblesse des moyens d’animation et de suivi. 247 actions ont été programmées ce qui est beaucoup en comparaison avec des communes de taille supérieure comme Lunel ou Frontignan (228 et 157 actions). L’équipe devrait pouvoir être renforcé à l’avenir.
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Pistes d’avenir
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La circulaire définissant les contenus des Contrats Urbains de Cohésion Sociale indiquent 5 thématiques sur lesquelles les efforts doivent porter et des pistes d’avenir être définies :
L’habitat et le renouvellement urbain L’accès à l’emploi et le développement économique La réussite éducative La santé La citoyenneté et la prévention de la délinquance
Pistes d’avenir
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L’habitat et le renouvellement urbain Sur cette thématique de l’habitat et du renouvellement urbain nous
avons vu que quelques grandes opérations structurantes avaient été entreprises. En plus de ces grandes opérations, un ensemble de petites actions de réhabilitations ont été réalisées. L’avenir pourrait être d’une part à la poursuite de cet ensemble d’actions et d’autres part au maintien et au développement de l’accompagnement social lié à l’habitat.
Un enjeu reste la construction d’une vision encore plus partagée des objectifs de travail sur le logement entre les différents partenaires qui interviennent sur cette thématique.
L’accès à l’emploi et le développement économique Comme nous l’avons vu, il existe pour cette thématique un
ensemble d’outils présents sur le territoire et que le contrat de ville a en partie contribué à développer.
Une articulation plus importante serait cependant à trouver avec ces outils et les opérateurs de l’emploi / insertion.
Pistes d’avenir
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La réussite éducative La réussite éducative ne se réduit pas à la scolarité ou au dispositif
du même nom. Il s’agit de l’éducation au sens large. Nous avons pu mettre en avant dans l’analyse évaluative que c’était là un des points forts de ce contrat de ville.
L’enjeu sera de maintenir une dynamique socioéducative sur le territoire et de trouver des modalités pour renouveler les actions.
La santé Peu ou pas d’actions ont été entreprises sur cette thématique au
cours du contrat de ville qui vient de passer. Les problématiques santé ne semblent pas bien connues sur le
territoire. Il s’agirait donc dans un premier temps de faire un diagnostic pour ensuite proposer des actions adaptées.
Pistes d’avenir
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La citoyenneté et la prévention de la délinquance La citoyenneté et la prévention de la délinquance ont été mises en
lien avec les thématiques éducative, culturelle et d’animation de la jeunesse. Cela a eu pour conséquence d’être avant tout sur des actions préventives plutôt que sécuritaires.
Se positionnement nous semble adapté à la taille de la commune de Lodève (moins de 10 000 habitants) et aux faibles problématiques de délinquance qu’elle connaît. Une vigilance sera a avoir en fonction de l’évolution de la commune, notamment au regard de l’arrivée de population venue de l’agglomération montpelliéraine.
Pistes d’avenir
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Une piste d’avenir est aussi à considérer : celle du fonctionnement. Les attentes de l’Etat et sa stratégie définie par la mise en place des CUCS modifie sensiblement celle des contrats de ville. Le fonctionnement peut en être impacté :
par la circonscription des actions à des territoires prioritaires déterminés,
par une mobilisation prioritaire des actions et dispositifs de droit commun (cela suppose une collaboration accrue avec les animateurs de ces actions et dispositifs sur chaque thématique),
par une demande d’évaluation au terme des trois premières années avant une reconduction,
et enfin, par une mise en place de financements pluriannuelles.
Enfin, il semble important que des instances formelles partenariales existent et fonctionnent au niveau technique comme au niveau politique. La mobilisation et la coordination du droit commun ne pourra se faire efficacement que dans des cadres dans lequel tout le monde se retrouve.
Pistes d’avenir
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