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AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT EN FINISTÈRESYNTHÈSE ET CHIFFRES CLÉSÉDITION JUIN 2014
3AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
ÉDITORIAL2004-2014. Voilà 10 ans déjà que la Chambre d’agriculture du Finistère a initié une Base de Données en Environnement (BDE) en partenariat avec quelques structures économiques. L’idée centrale est de valoriser toutes les données disponibles au sein de la profession pour disposer d’indicateurs sur l’évolution des pratiques agricoles au regard des enjeux environnementaux et économiques du département. Tous les deux ans, depuis 2010, une brochure synthétise les principaux résultats.
Grâce à ce suivi on peut mesurer le chemin parcouru et les efforts accomplis par l’ensemble des agriculteurs sur différentes thématiques environnementales. Tout le monde s’accorde notamment à reconnaître aujourd’hui la constante et sensible amélioration de la teneur en nitrates des eaux. Notre région est la seule à pouvoir se prévaloir de tels résultats. Nous devons le faire savoir. L’implication des agriculteurs à répondre aux enjeux énergétiques tant au niveau des économies que de la production d’énergie renouvelable est aussi exemplaire.
Mais suivre l’évolution de critères environnementaux indépendamment de celle de l’activité économique n’a pas de sens. L’enjeu est bien de concilier pour l’avenir de nos territoires la création de richesse et le dynamisme socioéconomique avec la préservation d’un milieu de qualité. Si le volet environnemental a été particulièrement prégnant ces dernières années, la crise qui déstabilise actuellement notre secteur, nous rappelle l’impératif de maintenir des volumes de production suffisants sous peine d’impacter encore plus fortement toute la filière agro-alimentaire et détruire l’emploi.
L’heure est donc à simplifier, à stabiliser la réglementation et à réhabiliter la production. Notre agriculture a aujourd’hui besoin de moderniser ses outils de production pour s’adapter et pour maintenir son dynamisme, tout en poursuivant ses engagements face aux enjeux environnementaux. Les résultats présentés dans cette brochure sont de nature à consolider la confiance nécessaire à une telle évolution.
Thierry Merret, Elu chambre d’agriculture du Finistère
En charge du dossier BDE
4AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
SOMMAIREt Représentativité de la Base de Données en Environnement (BDE) . . . . . 5t L’occupation du territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6t Les productions animales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7t Les productions agricoles dans les SAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8t Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
(ICPE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
t Bon état écologique des masses d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10t Qualité générale des eaux en nitrates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11t Qualité des eaux en nitrates des zones sensibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12t Résorption des excédents d’azote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13t Azote organique épandu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14t Azote minéral épandu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15t Azote total épandu et balance azotée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16t La fertilisation azotée dans les SAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
t Phosphore : qualité du milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18t Phosphore des déjections animales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19t Phosphore minéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
t Qualité des eaux et produits phytosanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21t Evolution des dépenses en produits phytosanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22t Evolution des Indices de Fréquence de traitement (IFT) . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
t Collectes de déchets phytosanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24t Collectes d’emballages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25t Collectes de films plastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
t Mesures Agro Environnementales (MAE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27t Aménagements bocagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
t Economies d’énergie dans les serres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29t Evolution des dépenses de carburant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30t Economies d’énergie dans les élevages bretons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31t Production d’énergies renouvelables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
t Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
REPRÉSENTATIVITÉ DE LA BASE DE DONNÉES EN ENVIRONNEMENT
Cette base de données est issue d’un parte-nariat entre la Chambre d’agriculture et les centres de gestion du département depuis 2004 . Elle compile un certain nombre de données comptables en rapport avec l’envi-ronnement . Le CER, ICOOPA et COGEDIS fournissent ces données agrégées par com-mune (depuis 2004) et par bassin versant (depuis 2009) à la Chambre d’agriculture qui les synthétise .La représentativité par canton et par SAGE est très stable suivant les années et reste très bonne, supérieure à 65 % dans les deux tiers d’entre eux .
Par contre l’approche par commune ou par petit bassin versant nécessite des précau-tions dans l’analyse et l’utilisation des don-nées .La BDE offre une très bonne photographie annuelle de l’activité agricole du départe-ment et de son évolution .
Les productions sous serres ne sont pas intégrées à l’échantillon (Références à l’hectare non comparables aux autres pro-ductions), la représentativité est donc sous-estimée dans certains communes telles que Daoulas, Saint-Pol de Léon…
Représentativité de notre échantillon en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPA. Base de Données Environnement 2012
L’échantillon de la BDE représente plus de 75 %des exploitations moyennes ou grandes et 79 % de la SAU.
A RETENIR
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6AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
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RE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE
En 2012, l’échantillon représente 4781 exploitations pour 313 416 ha de SAU .Depuis 2006, le nombre d’exploitations a diminué de 10 .5 % . La SAU cumulée s’est accrue de 2 % et la SAU moyenne de 13 .5% .
Source : Exploitations suivies en gestion BDE CA 2012
120000
145000
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
ha d
e S
AU
Nb
Nombre d’exploitations BDE
SAU BDE (hectares)
25 25 24 25 28 28 28 27 27
10 6 10 6 4 2 3 4 7
26 27 25 26 22 23 22 21 22
9 8 7 8 9 8 7 8 5
30 34 34
35 37 38 40 40 40
0%
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90%
100%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 RA 2010
Autres cultures et jachères Herbe Légumes (dont PDT) Maïs Céréales à paille
Evolution du nombre d’exploitations suivies en gestion et SAU
Evolution de la répartition des cultures
Evolution de l’assolement de l’échantillon depuis 8 ans :v Céréales à paille : baisse de 4 % .v Maïs (grain + ensilage) : hausse de 2 % .v Herbe : hausse de 9 % .v Recul des surfaces en « autres cultures et jachère » .v L’échantillon rassemble légumes frais et légumes industrie contrairement au recensement agri-
cole 2010 .La répartition des cultures de notre échantillon est très proche de celle du RA 2010, confirmant sa bonne représentativité .
Une SAU moyenne de 66 hectares dans la BDE.
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion BDE CA 2012
7AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES PRODUCTIONS ANIMALES
La représentativité de la BDE est excellente pour les porcs et les vaches laitières (85%) et très bonne pour la volaille (66%) . L’évolution des effectifs 2012 est marquée par la confirmation de la baisse des truies entamée depuis 2008 (-12% en 6 ans) mais surtout pour la première fois par une baisse des porcs char-cutiers (-2%) . Les vaches laitières augmentent un peu ainsi que les volailles qui depuis 2006 ont perdu 15% des surfaces en chair et 29% des effectifs en ponte .
v Depuis 2006, les volumes de productions animales du Finistère sont en baisse . v Le lait et le porc qui jusqu’à présent présentaient une faible progression sont depuis 2012
également en baisse de 2 à 3% .v La viande bovine est en recul . Les gros bovins ont perdu 6% en 5 ans alors que les veaux de
boucherie se situent 20% en dessous de leur niveau de 2006 .v Les volailles de ponte après un fort un recul en 2010 retrouvent à peu près leur niveau de
2006 et les volailles de chairs se maintiennent .
Source : Exploitations suivies en gestion BDE CA 2012
Source : Agreste 2012
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70
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110
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Vaches laitières (effectif)
Truies (effectif)
Porcs charcutiers
Vaches allaitantes
Poules pondeuses (effectif x 1 000)
Total vol. de chair (m )
40
50
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Lait
Viande de gros bovins Viande de veau
Viande porcine
Viandes de volailles
Œufs
Evolution des effectifs animaux du Finistère
Evolution des volumes de production animale du Finistère
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Des effectifs animaux et des volumes de production en baisse depuis 2006.
A RETENIR
8AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
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RE LES PRODUCTIONS AGRICOLES
DANS LES SAGE
Le SAGE de l’Aulne est le plus étendu avec 20% de la SAU et les SAGE Léon Trégor et Bas Léon présentent le plus d’exploitations (20% chacun) . La taille moyenne des exploi-tations est la plus im-portante dans le SAGE Bigouden Cap Sizun (79 ha) et la plus faible dans le Bas Léon (50 ha) .
La production légumière concerne principalement les 3 SAGE du Bas Léon, du Trégor et de l’Elorn . Les Sage de l’Isolde Laïta, de l’Odet et de l’Aulne sont les plus herbagers autour de 40% . Le maïs est plus représenté dans le Sage du Bas Léon et de la Baie de Douarnenez (33%) alors que la part de céréales les plus importantes est sur le SAGE Bigouden Cap Sizun et celui de la Baie de Douarnenez .
Plus de 35% des vo-lailles de chair sont sur la SAGE de l ‘Aulne . Le SAGE du Bas Léon a la plus forte proportion de porcs (29%) et de vaches laitières (26%) .
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20
25
% /département
SAG
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SAG
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ON
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SAGE
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ODET
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SAGE
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Nb exploitations
SAU
0%
10%
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30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
SAGE BAIE DE LANNION
SAGE LEON TREGOR SAGE BAS
LEON SAGE ELORN SAGE AULNE
SAGE BAIE DE
DOUARNENEZ
SAGE BIGOUDEN CAP SIZUN
SAGE ODET SAGE DE L'ODET A L'AVEN
SAGE ISOLDE LAITA SAGE SCORFF
Autres
Légumes
Prairie
Mais
Céréales
0
5
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15
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40
SAG
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OR
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SAG
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SAGE
SCO
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Porc charcutier
vache laitière
Volaille chair
% /département
Source : Exploitations suivies en gestion BDE CA 2012
Répartition des principales productions végétales par SAGE
Répartition des effectifs animaux par SAGE
Répartition des exploitations et de la SAU par SAGE
9AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
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RELES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)
La réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) est diffé-renciée en fonction de la taille des ateliers . Le régime de l’autorisation est le plus contraignant . Les élevages de volailles restent soumis à ce régime à plus de 90% . 498 élevages (porcs et volailles) ont des effectifs supérieurs aux seuils de la directive européenne des émissions industrielles (IED) et doivent répondre à des exigences supplémentaires (déclaration d’émission d’ammoniac, meilleures techniques disponibles…) .Depuis 2014, le régime enregistrement, dont les contraintes se situent entre celles de l’autorisation et de la déclaration, concerne les deux tiers des élevages porcins .Les productions bovines sont par contre plus concernées par le régime de la déclaration .
Source : DDTM 29
Source : Base de données ICA Chambre d’agriculture
28%
36%
4%
19%
9% 4% Régime Sanitaire Départemental
ICPE déclaration
ICPE déclaration CP
ICPE Enregistrement
ICPE autorisation
ICPE autorisation soumis à IED
Répartition des élevages en fonction de leur régime réglementaire.
Répartition des élevages en fonction de la réglementation ICPE
72 % des élevages sont concernés par la réglementation des ICPE.
A RETENIR
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
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100%
Porc Volaille VL BV
Autorisation IED
Autorisation
Enregistrement
Déclaration Contrôle périodique
Déclaration
10AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTE
61 % des cours d’eau du Finistère en bon état écologique en 2010.
A RETENIR
BON ÉTAT ÉCOLOGIQUE DES MASSES D’EAU
Le bon état écologique d’une masse d’eau est la synthèse entre des critères écologiques témoi-gnant de l’activité biologique (poissons, diatomées, invertébrés) et des critères chimiques caracté-risant la plus ou moins altération du milieu (ex : produits phyto sanitaires, métaux lourds, nitrates, DCO…) .La Directive Cadre Européenne (DCE) a imposé aux états membres de fixer des objectifs de recon-quête de la qualité des masses d’eau d’ici 2015 . Ainsi le SDAGE Loire Bretagne prévoit que 66% des masses d’eau soient en bon état écologique à cette date .
Cours d’eau : dans le Finistère, 61 % des cours d’eau sont d’ores et déjà en bon ou très bon état écologique et seuls 3 % sont dans un état médiocre ou mauvais .
Plans d’eau : le Finistère dispose de peu de plans d’eau . La retenue de Saint Michel dans les Monts d’Arrée est de bonne qualité, par contre celle du Moulin Neuf, près de Pont L’abbé est de qualité médiocre du fait de la prolifération de micro algues .
Masse d’eau côtière : les Baies touchées par les marées vertes sont de qualité médiocre (Baie de Douarnenez) ou moyenne (Baie de Morlaix, Côtes du Léon-Trégor et Baie de Concarneau) .
Source Agence de l’eau Loire Bretagne 2013
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
22Bzh 29 35 56
Inconnu
Mauvais
Médiocre
Moyen
Bon
Très bon
Etat écologique des eaux de surface 2010
11AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTEQUALITÉ GÉNÉRALE DES EAUX
EN NITRATES
Le pic des concentrations en nitrates a été constaté au milieu des années 1990 . Depuis, les te-neurs moyennes des captages souterrains ont baissé de 31%, du fait notamment de la mise en place de périmètre de protection . Cette baisse est un peu plus forte en zone très agricole .Les teneurs en nitrates des prises d’eau de surface ont baissé en moyenne de 30% depuis le pic de 1995 . Pour certaines prises d’eau la baisse atteint 40 % .La baisse a été plus irrégulière que pour les captages souterrains . Les teneurs aujourd’hui obser-vées sont meilleures que celles du milieu des années 80, alors même que les productions agricoles étaient inférieures à celles d’aujourd’hui . Cela traduit une amélioration effective des pratiques .
Source : DDASS 2012
Source : DDASS 2012
0
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1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
mg
No3
/l zone polyculture développée
indicateur global
zone agriculture peu développée
20
25
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1982
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1992
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1996
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2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
mg
NO
3/l
teneur en nitrates maxi
teneur en nitrates moyenne
Teneurs moyennes en nitrates des captages souterrains d’alimentation en eau potable du Finistère
Teneur en nitrates des prises d’eau potable de surface du Finistère
- 31 % des teneurs en nitrates depuis 1995 sur les prises d’eau potable.
A RETENIR
12AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTE QUALITÉ DES EAUX EN NITRATES DES
ZONES SENSIBLES
La qualité des eaux de surfaces en nitrates n’est pas uniforme . Plusieurs captages font l’objet de contraintes réglementaires plus fortes en terme de plafonnement des apports azotés .L’amélioration depuis le milieu des années 90 est sensible partout :
v Horn : - 20 % . Les teneurs restent toutefois fortes (environ 70 mg NO3/l) .v Aber Wrach : - 40 % . Ce captage respecte depuis 3 ans les valeurs limites .v Goyen : - 14 % avec un quantile 90 autour de 40 mg/l .v Dourduff : -14% depuis 2005 avec un quantile 90 à 41 .5 mg/l
Les eaux souterraines s’améliorent également même si les secteurs de l’ouest Cornouaille et du Léon restent localement avec des teneurs supérieures à 50 mg/l
La problématique de l’échouage des algues vertes a également conduit à identifier les zones les plus sensibles et à mettre en place des chartes de territoire visant à limiter les fuites d’azote . Sont concernées les baies du Douron, de Guisseny, de l’Horn Guillec, de Douarnenez et de Concarneau . Ces chartes signées entre 2012 et 2013 sont en cours d’application .
Perspectives :Le nouveau programme régional d’action de la Directive nitrates applicable depuis mi-mars 2014, regroupe l’ensemble des zones sensibles précédemment existantes (Zones d’Excédent Structurel (ZES) ; Zone d’Action Complémentaire (ZAC), Bassins Versants Algues vertes) sous la nouvelle appellation ZAR (Zone d’Action Renforcée) .
13AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTELA RÉSORPTION DES EXCÉDENTS
D’AZOTE
5 700 tonnes d’azote sont transformées annuellement en azote gazeux non polluant par traite-ment . 80 % concernent des effluents porcins . Le traitement biologique (nitrification et dénitrifica-tion) représente 71 % des stations et 92 % de l’azote traité . Le compostage, représente 29 % des stations . Il est plus fréquent chez les volaillers . Il ne concerne que 6 % de l’azote traité .
Le transfert représente 41 % de l’azote résorbé (hors alimentation biphase) soit environ 4 000 tonnes d’azote . Les producteurs de volailles exportent 54 % de l’azote transféré (fientes sèches et compost de fumier) . Les éleveurs de porcs exportent essentiellement les refus de centrifugeuse (30 %) et du lisier composté avec de la paille ou des déchets verts (5 %) . Le transfert des fumiers de bovins est anecdotique . L’essentiel part en zone céréalière, hors Bretagne, une partie reste en zone légumière, pour satis-faire les besoins en matière organique .
Source : Base ICPE Chambre d’agriculture 29
Source : Base ICPE Chambre d’agriculture 29
Stations de traitement et proportion d’azote traité
Proportion d’azote transféré hors Bretagne par type de traitement
Biologique Compost Autre Total
Nombre % N traité Nombre % N traité Nombre % N traité Nombre % N traitéBovins 0 0% 0 0% 0 0% 0 0%porcs 163 73% 36 3% 4 2% 203 78%
Volailles 0 0% 34 2% 0 0% 34 2%Collectifs 22 19% 1 1% 0 0% 23 20%
Total 185 92% 71 6% 4 2% 260 100%
260 stations de traitement sont actuellement en fonctionnementdans le Finistère.
9 700 t d’azote résorbé dont 5 700 t par traitement et 4 000 t par transfert.
A RETENIR
A RETENIR
Biologique Compost Lit Biom Séchage Autre Total
%N transferé
%N transferé
%N transferé
%N transferé
%N transferé
%N transferé
Bovins 0% 1% 1%porcs 30% 5% 0% 0% 1% 36%
Volailles 0% 26% 3% 25% 54%Collectifs 8% 1% 9%
Total 38% 33% 3% 25% 1% 100%
14AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTE L’AZOTE ORGANIQUE ÉPANDU
Ces données ont été réactualisées par rapport à la brochure 2010 par application d’une nouvelle méthode de calcul des rejets azotés mais sans intégration des nouvelles normes CORPEN vaches laitières .La production d’azote organique a baissé de 7 % depuis 2006 et la pression d’azote organique à l’hectare de 9 % . Cela traduit la diminution du cheptel .En tenant compte de l’azote résorbé par traitement et transfert, la baisse de la pression azotée à l’hectare est de 15 % sur la même période .
Evolution des pressions d’azote organique par hectare de SAU
Baisse de 15 % de la pression de N/ha SAU après résorption depuis 2006.
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion BDE CA 2012
80
90
100
110
120
130
140
150
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
kg N
/ha
SAU
uN produit par ha SAU
uN par ha SAU après résorption
102,9
125,6
137,3
120,9
Azote organique après résorption par ha de SAU en propre en 2006
Azote organique après résorption par ha de SAU en propre en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPA. Base de Données Environnement
15AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTEL’AZOTE MINÉRAL ÉPANDU
Entre 1998 et 2012, les ventes d’engrais minéral azoté ont baissé de 17 % dans le Finistère (-20% au niveau Bretagne) . Depuis 2007, les évolutions annuelles sont beaucoup plus irrégulières qu’au début des années 2000 du fait des fl uctuations plus importantes du prix du pétrole .
Les coûts d’engrais minéral par hectare ont fortement progressé depuis 2006 en parti-culier pour les céréales . La campagne 2011-2012 a été marquée par un niveau élevé par l’effet conjugué d’une hausse des prix et des quantités utilisées . Les quantités d’azote mi-néral par ha demeurent imprécises et suresti-mées en zone légumière .
Evolution des ventes d’engrais azotés dans le Finistère
Evolution du coût d’engrais minéral par culture (Base 100 en 2006)
Depuis 1998, les ventes d’engrais azotés ont diminué de 17 %.
A RETENIR
Source : Charte des prescripteurs 2013
28564 27853 26325
24491 24460 25879
24686 24685 25258
28271
21046
24093 23313 25669
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
tonn
e d'
azot
e
Quantité d’azote minéral estiméepar hectare en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPA. Base de Données Environnement
Évolution des coût/ha base 100 en 2006
2005/2006
2006/2007
2007/2008
2008/2009
2009/2010
2010/2011
2011/2012
Culture
Blé 100 111 118 143 181 113 151
Orge 100 107 120 149 174 112 155
Maïs 100 103 104 145 152 110 130
Artichaut 100 105 107 122 124 97 114
Chou-fl eur 100 112 121 154 140 123 115
Haricot vert 100 109 110 147 156 118 138
Pois 100 96 110 124 145 97 109
Herbe 100 101 122 147 121 103 130
Total SAU 100 102 112 142 146 113 142
16AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTE AZOTE TOTAL ÉPANDU ET
BALANCE AZOTÉE
La pression d’azote total est en baisse de 9% depuis 2006 . Cette baisse est essentiellement due à la diminution de l’azote organique (-15%) . L’azote minéral après une baisse de 10% entre 2006 et 2009 retrouve un niveau comparable à 2006 . La différence entre les apports totaux d’azote et les exportations des cultures affiche un solde voisin de 35 uN/ha de SAU, correspondant à un stockage dans la matière organique des sols et aux pertes dans l’eau et dans l’air . La méthode a là aussi été affinée par rapport à la brochure 2012 .
Perspectives :
Le nouveau programme d’action de la Directive Nitrates impose à toutes les exploitations ayant plus de 3 ha en ZAR que la balance globale azotée soit inférieure à 50 uN/ha à l’issue de la campagne . Ce calcul doit désormais intégrer les nouvelles références de rejets azotés des vaches laitières qui représente en moyenne 15% d’azote en plus par rapport à l’ancien forfait ainsi que les nouvelles modalités de calcul du bilan fourrager validé par le GREN* .
Evolution des apports d’azote organique et minéral par hectare de SAU
Balance azotée entre les apports au sol et les exportations des cultures
La pression d’azote total à l’épandage est en baisse de 9 % depuis 2006.
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012
118 109 107 107 105 106 105
74 74 67 66 74 71 74
0
50
100
150
200
250
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Kg
azot
e pa
r ha
de S
AU
N minéral/ha sAU
N organique net/ha Sau
2009 2010 2011 2012
Apports d’azote au sol (kg/ha) 173 180 177 180
Exportation par les plantes (kg/ha) 145 146 144 145
Balance azotée globale (kg/ha) 28 34 33 35
17AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’A
ZOTELA FERTILISATION AZOTÉE
DANS LES SAGELes pressions organiques brutes les plus élevées s’observent sur les SAGE du Bas Léon et de l’Elorn . Mais c’est là également que l’effort de résorption est le plus signifi -catif (-40 uN/ha) .Les plus grosses consommations d’engrais minéral à l’hectare se situent dans les SAGE Léon Trégor et de l’Elorn . Ces valeurs sont diffi cilement interprétables en valeur absolue du fait de l’importance des cultures légumières sur ces deux SAGE . En effet, d’une part méthodologiquement il est plus diffi cile d’appréhender pour ces cultures les apports d’azote minéral à travers les données comptables . D’autre part, en lé-gumes il est fréquent que plusieurs cultures soient réalisées sur la même parcelle durant la même campagne, ce qui augmente les apports exprimés par hectare de SAU . Les balances globales azotées s’en ressen-tent et ce sont les deux SAGE qui présentent aussi des valeurs supérieures à 50 un/ha .
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012
Données BDE 2012N organique
produit /ha SAU
N organique épandu /ha SAU
N minéral /ha de SAU
N total épandu /ha SAU
%évol /2010
ApportN - Export N BGA 2012
SAGE BAIE DE LANNION 110-120 110-120 <50 150-160 -14% <25
SAGE LEON TREGOR 110-120 < 100 >90 190-200 -8% >50
SAGE BAS LEON >150 120-130 70-80 190-200 -11% 40-50
SAGE ELORN 140-150 100-110 >90 190-200 -5% >50
SAGE AULNE 120-130 100-110 50-60 150-160 -5% <25
SAGE BAIE DE DOUARNENEZ 120-130 110-120 50-60 170-180 -14% 40-50
SAGE BIGOUDEN CAP SIZUN 110-120 100-110 50-60 150-160 -14% 25-40
SAGE ODET 110-120 100-110 50-60 150-160 -10% 25-40
SAGE DE L’ODET A L’AVEN < 100 < 100 50-60 < 150 -21% <25
SAGE ISOLDE LAITA 110-120 100-110 50-60 150-160 -13% <25
SAGE SCORFF 100-110 100-110 70-80 170-180 -1% 40-50
18AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LE P
HO
SP
HO
RE LE PHOSPHORE : QUALITÉ DU MILIEU
Ces résultats correspondent à la compilation des résultats des analyses de sol . Il n’y a pas de données disponibles plus récentes que celles de 2009 .Ils montrent un accroissement régulier des teneurs en phosphore des sols du essentiellement aux épandages de déjections animales et de coproduits de trai-tement riches en phosphore . Même si depuis 2004 les apports de phosphore ont nettement baissé du fait de la résorption des excédents de déjections l’effet d’accumulation perdure .Entre 1990 et 2009, les teneurs en phosphore des sols ont augmenté dans 75% des cantons . La valeur agronomique souhaitable se situe entre 400 et 450 mg/kg . En 2009, 57% des analyses présentaient des teneurs supérieures à 400 mg/Kg et 32% des teneurs étaient supérieures à 450 mg/Kg . En 1994, ce taux était de 16% .
Les teneurs en phosphore des sols ne sont pas corrélées avec les teneurs en phosphate des eaux de surface, qui sont dans l’ensemble jugées bonnes à très bonnes . En s’accumulant dans les sédiments le phosphore concourre parfois à l’eutrophisation de plans d’eau . Dans le Finistère, c’est le cas de la retenue du Moulin Neuf à Pont l’Abbé, identifi ée par le SDAGE comme zone sensible à ce titre .
Valeur médiane des teneurs en phosphore assimilable de l’horizon de surface des sols (P2O5 – Méthode Dyer)
Qualité des eaux de surfaces en phosphore
57 % des analyses de sols présentent des teneurs en phosphore supérieuresà la valeur agronomique souhaitable.
A RETENIR
Source : BDAT 2012
Source : DREAL Bretagne 2012
1990-1994 2000-2004 2005-2009
19AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LE P
HO
SP
HO
RELE PHOSPHORE DES DÉJECTIONS
ANIMALES
L’estimation du phosphore résorbé est plus délicate méthodologiquement que celle de l’azote . Elle repose ici sur l’analyse des données transferts des dossiers ICPE (Base CA), méthode différente de celle utilisée en 2012 .La pression de phosphore organique à l’hectare a baissé de 11 % depuis 2006 . Cette évolu-tion s’explique par la baisse du cheptel, notamment de volailles dont les effl uents sont riches en phosphore, et par les efforts au niveau de l’alimentation animale (biphase, phytase…) . En tenant compte du phosphore résorbé par transfert des coproduits, la baisse de la pression à l’hectare est de 19 % sur la même période .
Évolution des ventes d’engrais phosphatés dans le Finistère
Baisse de 19 % de la pression de phosphore par hectare de SAUaprès résorption depuis 2006.
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012
40
45
50
55
60
65
70
75
80
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
kg P
2O5/
ha S
AU
Kg P2O5/ha Sau résorbé
kg P2O5 org/ha SAU après résorption
79
70 69
56
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
Phosphore brut produit par hectare de SAU en 2006
Phosphore brut produit par hectare de SAU en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPA. Base de Données Environnement
20AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LE P
HO
SP
HO
RE LE PHOSPHORE MINÉRAL
Les ventes d’engrais phosphatés ont connu une baisse importante depuis 2003 (-35%) . Depuis plusieurs années elles fluctuent beaucoup en fonction des cours du pétrole . La campagne 2008-2009 avait été une année de faible consommation mais suivie l’année suivante par une hausse sensible . Ce phénomène de rattrapage est lié à une adaptation à la fluctuation des prix . Certains agriculteurs faisant une impasse sur la fertilisation phosphorée lorsque les cours sont trop élevés . Depuis 2010, la baisse se confirme .
Perspectives :
Malgré une diminution importante des apports de phosphore organique et minéral, les pres-sions moyennes restent supérieures aux exportations des cultures . Or la recherche de l’équi-libre est un objectif affiché du SDAGE .Il est difficile de concilier l’équilibre simultané en azote et en phosphore avec des déjections animales notamment en production porcine et avicole . Des progrès dans la formulation des ali-ments et l’utilisation de phytase améliorant la digestibilité du phosphore ont permis une baisse significative de la part de phosphore des déjections . Toutefois aujourd’hui seul un traitement permettant une séparation de phase et une exportation de la fraction solide permet un respect simultané des besoins en phosphore et en azote .
Évolution des ventes d’engrais phosphatés dans le Finistère
Depuis 2003, les ventes d’engrais phosphorés ont diminué de 35 %.
A RETENIR
Source : Charte des prescripteurs 2013
6431
5510 5232
4339 4675
2392
4233
3329 3110
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Tonn
e P2
O5
21AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES
PH
YTO
SA
NIT
AIR
ESQUALITÉ DES EAUX ET PRODUITS
PHYTOSANITAIRES
Les produits phytosanitaires sont utilisés par les agricul-teurs, les gestionnaires de réseau (routes, chemin de fer), les particuliers . En tonnage, c’est le secteur agricole qui en utilise le plus pour la protection des cultures .Dans l’eau, le glyphosate et son produit de dégradation (l’AMPA) sont les molécules dépassant le plus fréquemment le seuil de 0,1microg/l . On constate depuis 2009 une forte hausse de cette fréquence pour l ‘AMPA alors que celle du glyphosate a continué de baisser . Ceci peut s’expliquer par une plus forte stabilité de l’AMPA dans l’eau mais aussi par une éventuelle formation d’AMPA à partir d’autres produits que le glyphosate, notamment certains détergents .
Fréquence de dépassement du seuil de 0,1microg/l
Des fréquences de dépassement des seuils en baisse mais qui restent importantes pour le produit de dégradation du glyphosate (l’AMPA).
A RETENIR
Source DDASS 29 2012
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Acetoclhore
Oxadizon
Diuron
Alachlore
Atrazine
Dimetheramide
Isoproturon
AMPA
Glyphosate
Metolachlore
Source DDASS 29 2012
Recherche des phytosanitaires dans l’eau
Concentrations maximales admissibles :Eaux brutes : 2 microg/l par substance5 microg/l toutes substances confonduesEaux traitées :0,1 microg/l par substance0,5 microg/l toutes substances confondues
22AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES
PH
YTO
SA
NIT
AIR
ES EVOLUTION DES DÉPENSES
EN PRODUITS PHYTOSANITAIRES
L’évolution des dépenses de produits phyto-sanitaires à l’hectare est diffi cile à interpréter en terme d’évolution de pratique . Plusieurs facteurs peuvent intervenir :- le climat : le temps humide favorise les risques de maladie . - L’évolution des types de produits utilisés et de leur prix : ces dernières années beaucoup d’an-
ciens produits ont été retirés du marché et les molécules de substitution sont souvent plus chères (par exemple sur haricots et pois) .
- L’évolution des doses : les produits récents sont souvent utilisés à des doses plus faibles et l’amélioration du dispositif d’alerte amélioré .
Dans le département ce sont les secteurs légumiers (plein champ et industrie) qui présentent les plus forts coûts par hectare .
Évolution des dépenses phytosanitaires par hectare de SAU
Des dépenses phyto-sanitaires plus importantes dans les zones légumières.
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012.
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
eu
ro/
ha S
AU
Coût /ha
Coût des produitsphytosanitaires parhectare en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPABase de Données Environnement
23AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES
PH
YTO
SA
NIT
AIR
ESEVOLUTION DES INDICES DE FRÉQUENCE
DE TRAITEMENT (IFT)L’IFT indique le nombre de doses homologuées apportées en moyenne par hectare au cours d’une campagne : IFT = (Dose appliquée * surface traitée)(Dose homologuée mini * surface de la parcelle)
C’est l’indicateur le plus pertinent pour apprécier les pratiques d’utilisation . Il se calcule pour chaque traitement .
Les enquêtes culturales synthétisées par la DRAAF (2006) montrent que sur céréales et sur maïs la Bretagne présente des IFT inférieurs aux IFT nationaux
Depuis 2008, le plan ECOPHYTO vise à diminuer les consommations de produits phyto sanitaires . En Bretagne, la profession agricole s’est mobilisée pour établir un plan d’action ambitieux et concerté .Une des actions phare a consisté à mettre en place en 2011 un réseau de Démonstration, Expé-rimentation Production de références sur les systèmes économes en produits PHYto-sanitaires (DELPHY) .Dans le Finistère deux groupes d’exploitants participent à ce réseau (polyculture élevage et lé-gumes industrie) ainsi que 3 stations expérimentales (CATE, Trévarez et SAVEOL) .
Ci-dessous les premiers résultats du groupe « Exploitations de polycultures élevages du centre Finistère » regroupant 12 exploitations .On dispose encore de peu de recul pour tirer des enseignements de ces résultats . Toutefois on constate au sein de chaque groupe de réelles possibilités de réduction des produits phyto-sani-taires mais qui peuvent aussi être contrariées par les aléas climatiques .
Evolution des IFT moyens du groupe polyculture élevage centre Finistère
Est en place en Bretagne un plan ECOPHYTO ambitieux pour optimiserl’utilisation des produits phyto-sanitaires.
A RETENIR
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
2010 2011 2012
IFT Herbicide
IFT Hors Herbicide
IFT total
Source : Réseau EXOPHYTO
24AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
GE
STI
ON
DE
S D
ÉC
HE
TS LES COLLECTES DE DÉCHETS PHYTOSANITAIRES
Depuis 2009, la collecte est autofinancée grâce à la mise en place d’une éco contribution intégrée au prix de vente et gérée par ADIVALOR . Compte tenu de la dangerosité de ces déchets et des plus faibles tonnages concernés, leurs collectes s’avèrent plus compliquées à mettre en œuvre par les distributeurs . Plusieurs dispositifs existent suivant la taille de la clientèle des structures concernées . Annuellement le tonnage moyen collecté en Bretagne est actuellement voisin de 11 t .
Cette collecte connaît une croissance régulière . Elle permet actuellement de collecter plus de 300 t de déchets par an en Bretagne soit un taux de collecte de plus de 60% . Depuis 2002, ce sont plus de 2300 tonnes d’emballages qui ont été ainsi recyclés .
Évolution des tonnages de produits phytosanitaires non utilisables (PPNU)
Evolution des tonnages des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP) collectés en Bretagne
Un tonnage moyen annuel de PPNU collectés voisin de 11 tonnes.
Plus de 300 t d’emballages de produits phyto-sanitaires recyclés chaque année.
A RETENIR
A RETENIR
Source : ADIVALOR 2013
Source : ADIVALOR 2013
0
10
20
30
40
50
60
70
2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
ton
ne
29
BZH
2 3
déstockage collecte autofinancée ADIVALOR
0
50
100
150
200
250
300
350
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
To
nn
ag
e
25AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
GE
STI
ON
DE
S D
ÉC
HE
TSLES COLLECTES D’EMBALLAGES
Les tonnages collectés sont en continuelle progression depuis les premières collectes de 2007 . 369 tonnes ont été collectées en 2012-2013 soit 4 .5% de plus qu’en 2011 et 46% de plus qu’en 2011 . Les données départementales sont à interpréter avec précaution, car elles traduisent les lieux de prise en charge par ADIVALOR et non les lieux d’origine des déchets . Certains distributeurs regroupent des déchets de plusieurs départements pour les presser . Des volumes collectés dans le Finistère par Triskalia sont ainsi regroupés dans les Côtes d’Armor . Ceci explique pourquoi les tonnages collectés du Finistère restent faibles par rapport aux autres départements bretons . Le taux de collecte en Bretagne est de plus de 65% .
La collecte initiée par le CNIEL a été mise en place en 2011 . Le tonnage progresse encore de 12% en 2013 par rapport à 2012 mais reste encore en deça des attentes par rapport au gisement potentiel .
Évolution des tonnages collectés d’emballages vides de produits fertilisants (EVPF)
Tonnage collecté des emballages vides de produits d’hygiène des élevages laitiers (EVPHEL)
Un taux de collecte de 65% des emballages de produits fertitisants.
A RETENIR
Source : ADIVALOR 2013
Source : ADIVALOR 2013
0
50
100
150
200
250
300
350
400
2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
To
nn
e c
ollect
ée
22
29
35
56
Bretagne
353
EVPHEL en t 2011 2012 2013
Finistère 9 9,7 9,5
Bretagne 50 66,3 72
26AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
GE
STI
ON
DE
S D
ÉC
HE
TS LES COLLECTES DE FILMS PLASTIQUES
Depuis 2010, la filière nationale est en place et l’organisation des collectes est sous la responsa-bilité des distributeurs, avec l’appui d’ADIVALOR .3000 t de différents films plastiques ont été collectées en 2013 soit une progression de 4% par rapport à 2012 . Ce sont de loin les films de paillage légumes qui représentent les plus gros ton-nages . Les bâches d’ensilage et les films d’enrubannage progressent également mais principa-lement en Ille et Vilaine où la coordination de la collecte est la plus efficace . Dans le 22, 29 et 56 des marges de progrès restent à faire pour ce type de déchet . Une période commune de collecte à la mi-janvier a été proposée en 2014 pour ces trois départements avec une intensification de la communication .
Perspectives :
ADIVALOR est un éco-organisme rassemblant depuis 2001 des représentants des agriculteurs, des coopératives et des négociants dans le but de mettre en place des filières nationales d’éli-mination des déchets de l’agro-fourniture . Le financement est assuré par une éco-contribution intégrée dans le prix d’achat des produits . Les collectes sont sous la responsabilité des distri-buteurs . En 2013 ont été mises en place les premières collectes de ficelles et de filets d’enrubannage . Sont encore en cours de réflexion le recyclage des Equipements de Protection Individuelle (EPI), des filets pare grêle ou encore des gaines souples d’irrigation .Par contre, les pneus utilisés en couverture d’ensilage ne peuvent pas être repris par la filière de recyclage existante sans paiement .
Évolution des tonnages de films plastiques collectés.
Détail des tonnages de films collectés dans le Finistère
Plus de 2300 tonnes de films de paillage pour légumes collectées en 2013.
A RETENIR
Source : ADIVALOR 2013
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Tonn
es
Finistère
Côtes d'armor
Ille et Vilaine
Morbihan
Bretagne
Source : ADIVALOR 2013
Données Finistère 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Films paillage légumes 719 1150 1150 1110 1545 1647 2315
Bâches ensilageet films d’enrubannage
54 85 0 190 19 265,7 123,3
27AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES
AU
TRE
S IN
DIC
ATE
UR
SLES MESURES AGRI-ENVIRONNEMENTALES (MAE)
Les Mesures Agro-Environnementale ne rencontrent pas une adhésion massive dans le Finistère surtout depuis que la CAB et la MAB ne sont plus éligibles et que les territoires concernés par les mesures territoriales ont été réduits aux Bassins algues vertes, aux bassins versants en conten-tieux et aux Zones Natura 2000 . Les retards de paiement, certains contrôles tatillons et une évo-lution favorable de la conjoncture pour les laitiers expliquent aussi le peu d’adhésion aux mesures proposées .
Évolution des contrats MAE dans le Finistère.
Évolution des contrats MAE par type de mesure dans le Finistère.
800 contrats MAE signés depuis 5 ans couvrant 21 000 ha
A RETENIR
0
50
100
150
200
250
300
350
400
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
Nom
bre
de
contr
ats
Surf
ace
contr
actu
alis
ée (
ha)
Surfaces
Nb contrats
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Source : DRAAF 2013
Source : DRAAF 2011
2009 2010 2011 2012 2013
Nbre Surfaces Nbre Surfaces Nbre Surfaces Nbre Surfaces Nbre Surfaces
PHAE2 4 212 5 120 0 0 1 90 0
SFEI 40 1 670 73 3 300 25 940 65 2 511 36 1 428
CAB 13 240 33 1297Plus éligible Plus éligible Plus éligible
MAB 1 0,6 56 2370
APICULTURE (ruches) 4 950 6 2450 2 585 3 275 2 175
PRM (races menacées) 1 4 13 107 6 86 6 31 7 31
Total mesure système 63 2 123 186 10 287 33 940 75 940 45 1 428
Mesures territoriales 68 1003 172 2492 46 735 60 683 52 425
28AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LES
AU
TRE
S IN
DIC
ATE
UR
S LES AMÉNAGEMENTS BOCAGERS
Le Finistère est le département breton disposant du linéaire bocager le plus important avec près de 60 000 km, soit un tiers du linéaire breton .Les actions incitatives fi nancées par le Conseil général dans le cadre des échanges amiables ont permis depuis 12 ans la réimplantation de 452 km de haies et de talus .
Depuis 2009, le programme Breizh bocage a également permis la création ou la rénovation de talus et de haies . 2013 est une année où les réalisations ont bien progressé avec un linéaire annuel de 160 km . Depuis le début du programme, 298 Km de haies et talus ont ainsi été créés ou restaurés .
Linéaires de talus et de haies créés par an par des mesures incitatives.
Linéaires de talus et de haies créés par an dans le cadre du programme Breizh Bocage.
En 5 ans, 407 km de talus et haies ont été créés, soit 80 km par an.
A RETENIR
Source : Conseil général du Finistère
Source : Conseil général du Finistère
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
2011 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
ml/
an
Création de Haies (m)
Création de Talus (m)
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
160000
180000
2009 2010 2011 2012 2013
Création de bocage
Restauration de haie
Rénovation de talus
29AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
ECONOMIES D’ÉNERGIE DANSLES SERRES
Le Finistère concentre 62% de la production bretonne essentielle-ment dans le nord du département .Face à l’importance du coût éner-gétique dans le prix de revient (30 %) et face à la perspective d’une hausse durable des prix des énergies fossiles, les serristes ont entrepris un gros effort d’adaptation en explorant plusieurs voies d’éco-nomie d’énergie : optimisation de la chaleur produite, adaptation du cycle de cultures, modifi cation des sources d’énergie .Depuis 2007, le Plan Végétal pour L’Environnement (PVE) permet d’aider un certain nombre d’in-vestissements répondant à cet objectif . 139 dossiers ont été déposés par les serristes en 6 ans en Bretagne .Cela représente une économie d’énergie de 158 GWh/an (- 9,5 % depuis 2006) :- 66 % de ces économies provient de la mise en place d’écrans thermiques destinés à optimiser l’utilisation de la chaleur .- 17 % viennent de l’installation d’Open buffer permettant de stocker de la chaleur sous forme d’eau chaude .- 13 % de l’amélioration de la régulation des chaudières .
Sources d’économie d’énergie en serres 2007 - 2013 en Bretagne.
Une économie de 158 GWh/an (soit 36.6 MW fonctionnant 4 000 h).
A RETENIR
Source : DRAAF 2013
67%
17%
13% 3%
0%
Ecrans thermiques
Open Buffer
Système de régulation
L’E
NE
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IE
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
Localisation des serreset mode de chauffage
Source : CER, COGEDIS, ICCOPABase de Données Environnement
30AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
L’E
NE
RG
IE EVOLUTION DES DÉPENSESDE CARBURANT
Sur l’ensemble des exploitations de notre échantillon, les dépenses en carburants s’élèvent à près de 34 millions d’euros soit une dépense moyenne de 110 € par hectare de SAU . Cela représente une hausse de 44% depuis 2006 . Les moyennes les plus basses par canton se situent à environ 27 € par hectare alors que le maximum est de 280 € !Les valeurs les plus fortes sont atteintes dans la zone légumière où les cultures nécessitent un temps d’utilisation des tracteurs plus important .Cette hausse suit les évolutions des cours du pétrole sans corrélation avec l’évolution des volumes consommés .
Évolution de la dépense carburant par ha de SAU.
Une tendance à la hausse des coûts à l’hectare (+44% depuis 2006).
A RETENIR
Source : Exploitations suivies en gestion, BDE CA 2012.
76,3 77,2 84,6
100,3
77,8
94 110
0
20
40
60
80
100
120
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Eu
ro /
ha S
AU
Consommation de carburant en 2012
Source : CER, COGEDIS, ICCOPABase de Données Environnement
31AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
ECONOMIE D’ÉNERGIE DANS LES ÉLEVAGES BRETONSLe Plan de Performance Energétique (PPE) est un plan d’aide de l’Etat, qui encourage les exploita-tions agricoles à investir en vue de limiter les consommations d’énergie (isolation des bâtiments, échangeurs de chaleur, ventilation adaptée, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire…) .
Le dispositif, ECO ENERGIE LAIT est piloté par le GIE Lait Viande . Financé par les Conseils généraux et le Conseil régional, il a pour but d’aider à la mise en place de pré-refroidisseurs ou récupérateurs de chaleur chez les éleveurs laitiers .
Le programme ECO ENERGIE LAIT a permis une baisse de 7 .3 GWh de la consommation électrique .
Gains énergétiques induits par le PPE en Bretagne.
Évolution du nombre de dossiers PPE déposés en Bretagne et des montants d’investissement concernés.
Évolution du nombre de dossiers ECO ENERGIE LAIT en Bretagne.
2 107 bénéficiaires en 5 ans pour une économie de 86 GWh/an.
Depuis 2009, ces programmes ont permis une économie de 93 GWh soit 7 %de la consommation d’énergie en élevages.
A RETENIR
A RETENIR
Source : DRAAF 2013
Source : DRAAF 2013
Source : DRAAF 2013
L’E
NE
RG
IE
Gain d’économie d’énergie desinvestissements PPE en GWh/an
2009 2010 2011 2012 2013 Total
Volaille 7,03 13,09 18,94 16,68 5,10 60,84
Porc 2,19 3,91 3,00 4,34 2,78 16,22
Bovins 1,54 1,67 2,14 1,16 2,03 8,54
Total 10,76 18,67 24,08 22,18 9,91 85,60
ECO ENERGIE LAIT (bzh) 2009 2010 2011 2012 2013 Total
Prérefroidisseurs 42 271 336 258 233 1140
Récupérateur de chaleur 2 5 57 79 101 244
PPE Bretagne 2009 2010 2011 2012 2013
Nb dossiers engagés 451 378 507 510 261
Montant Investissement moyen parexploitation (euro)
24 300 31 200 28 050 28 996 36 230
Financement agriculteur 61% 60% 59% 59% 61%
32AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
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IE PRODUCTION D’ÉNERGIE RENOUVELABLE
Depuis 2007, le plan Biogaz financé par l’ADEME, la Région Bretagne et les départements vise à faciliter l’émergence de projets de méthanisation agricoles en Bretagne et Pays-de-la-Loire en apportant une aide à l’investissement .Dans le Finistère, on compte début 2014, 3 unités en fonctionnement à la ferme et 1 en construc-tion . Une vingtaine d’autres sont à un stade avancé de leur projet . Un pilote expérimental sans cogénération est en place depuis 2010 sur la Station de Guernévez .
La très grande majorité des installations produisent de l’électricité par cogénération . La puissance installée moyenne dans le Finistère est de 190 KWe (contre 286 KWe en Bretagne) .
Installations de valorisation du biogaz en Bretagne• LA MÉTHANISATION
4 unités en fonctionnement pour une puissance installée de 570 KWeet une vingtaine de projets en cours dans le Finistère.
A RETENIR
Source : CRAB - Mars 2014
22 29 35 56 BZHNb d’installations en fonctionnement 7 4 6 5 22dont cogénération 6 3 6 5 20Puissance totale installée (kWé) 2650 kW 570 kW 740 kW 1762 kW 5722Puissance moyenne installée (kWé) 442 kW 190 kW 123 kW 352 kW 286 kWTonnage total substrat 119000 38080 29627 49450 236157Tonnage moyen substrat 17000 9520 4938 9890 10734
33AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
Ces chaudières permettent de chauffer des piscines (Scaër, Rosporden, Concarneau, Morlaix, Quimperlé), un hôpital (Lanmeur) ou une maison de retraite (Pleyber-Christ) ainsi que le siège du PNRA et de la Cocopaq .
Il n’existe pas de statistique propre aux installations agricoles, mais on estime que 80% des ins-tallations de plus de 3KWc concernent des exploitations agricoles . Cela fait près de 500 dans le Finistère et 2000 en Bretagne pour une puissance de plus de 83 MWc installés .
Chaudières collectives à base de bois de bocage dans le Finistère.
Installations photovoltaïques.
• LE BOIS ÉNERGIE
• LE PHOTOVOLTAÏQUE
17 chaudières collectives représentant 7000 kWde puissance et 6300 tonnes de bois.
Plus de 500 installations photovoltaïques dans le Finistèrepour une production de 20 GWh/an.
A RETENIR
A RETENIR
Source : Chambre d’agriculture du Finistère
Source : Service de l’Observation des Statistiques (SOES)
L’E
NE
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IE
COLLECTIF BOIS ENERGIE Commune Puissance (kw)
t de bois utilisées
Annéecréation
SCIC Morlaix
Pleyber Christ 150 120 2007
Pleyber Christ 350 350 2009
Morlaix 450 400 2008
Garlan 300 150 2001
Lanmeur 780 850 2007
Roscoff 1500 1500 1984
Plougonven 220 200 2012
Guiclan 200 200 2012Glazic Bois énergie Briec 800 300 2011
PNRA Le Faou 200 200 2013
SCIC Bois Energie Sud
Scaër 300 350 2005
Rosporden 250 350 2010
Quimperlé (cocopaq) 50 50 2012
Saint Yvi 50 50 2013
Le Trévoux 50 50 2013
Quimperlé (piscine) 500 500 2009
Concarneau 900 700 2012
mars-13Installations > 3KWc dont installations agricoles estimées
Nombre total Puissance (MWc) Nombre Puissance (MWc)Côtes d’Armor 512 21,7 410 17,36
Finistère 617 24,4 493,6 19,52Ille et Vilaine 903 36,8 722,4 29,44
Morbihan 493 21,4 394,4 17,12Bretagne 2525 104,3 2020 83,44
34AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT
LEXI
QU
E LEXIQUE
ADEME . . . . . . . . . . . . Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’EnergieBDAT . . . . . . . . . . . . . . . Base de Données des Analyses de TerreBDE . . . . . . . . . . . . . . . . . Base de Données en EnvironnementCAB . . . . . . . . . . . . . . . . . Conversion à l’Agriculture BiologiqueCNIEL . . . . . . . . . . . . . . Centre National Interprofessionnel de l’Economie LaitièreCORPEN . . . . . . . . . . . Comité d’Orientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l’ENvironnementEVPF . . . . . . . . . . . . . . . . Emballage Vide de Produit FertilisantEVPHEL . . . . . . . . . . . Emballage Vide de Produits d’Hygiène des Elevages LaitiersEVPP . . . . . . . . . . . . . . . . Emballage Vide de Produits Phyto-sanitairesICPE . . . . . . . . . . . . . . . . Installations Classées pour la Protection de l’EnvironnementIED . . . . . . . . . . . . . . . . . . Industrial Emission DirectiveDDASS . . . . . . . . . . . . . Direction Départementale des Affaires Sanitaires et SocialesDDTM . . . . . . . . . . . . . . Direction Départementale des Territoires et de la MerDRAAF . . . . . . . . . . . . . Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la ForêtDREAL . . . . . . . . . . . . . Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du LogementECOPHYTO . . . . . . ECOnomie de produits PHYTOsanitairesGREN . . . . . . . . . . . . . . . Groupe d’Expert NitratesGWh . . . . . . . . . . . . . . . . . Giga Watt heureIAA . . . . . . . . . . . . . . . . . . Industrie Agro-AlimentaireIFT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indice de Fréquence de TraitementMAB . . . . . . . . . . . . . . . . . Maintien en Agriculture BiologiqueMAE . . . . . . . . . . . . . . . . . Mesure Agro-EnvironnementaleMWc . . . . . . . . . . . . . . . . Méga Watt crêtePAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . Politique Agricole CommunePHAE . . . . . . . . . . . . . . . Prime Herbagère Agro-EnvironnementalePMPOA . . . . . . . . . . . . Programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine AnimalePNRA . . . . . . . . . . . . . . . Parc Naturel Régional d’ArmoriquePPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . Plan de Performance EnergétiquePPNU . . . . . . . . . . . . . . . Produit Phyto-sanitaire Non UtilisablePRM . . . . . . . . . . . . . . . . . Protection des Races MenacéesPVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . Plan Végétal pour l’EnvironnementRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Recensement AgricoleRSD . . . . . . . . . . . . . . . . . Règlement Sanitaire DépartementalSAGE . . . . . . . . . . . . . . . Schéma d’Aménagement et de Gestion des EauxSAU . . . . . . . . . . . . . . . . . Surface Agricole UtileSCIC . . . . . . . . . . . . . . . . Société Coopérative d’Intérêt CollectifSDAGE . . . . . . . . . . . . . Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des EauxSFEI . . . . . . . . . . . . . . . . . Surface Fourragère Econome en IntrantSPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . Surface Potentiellement EpandableSRD . . . . . . . . . . . . . . . . . Surface Recevant des DéjectionsZAC . . . . . . . . . . . . . . . . . Zone d’Action ComplémentaireZAR . . . . . . . . . . . . . . . . . Zone d’Action RenforcéeZSCE . . . . . . . . . . . . . . . . Zone Soumise à Contraintes EnvironnementalesZES . . . . . . . . . . . . . . . . . . Zone d’Excédent Structurel
LES PARTENAIRESDE LA BASE DE DONNÉES
EN ENVIRONNEMENT
| Q
uim
per
| 02
98
52 7
8 78
Les travaux de la base de données en environnement
reçoivent l’appui fi nancier du Conseil Général du Finistère.
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