Apprendre à comprendre maternelle - un exemple de travail de compréhension - l'éclairage...

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Apprendre à comprendrematernelle

- un exemple de travail de compréhension- l'éclairage théorique de Perfetti

pause- à partir d'un texte- l'éclairage théorique de Goigoux

Cette animation a été préparée à l'aide des documents suivant:

- travail de Mme Myriam Patte (CPC Maromme)

- Enseigner la compréhension Goigoux/Cèbe- Travaux de Perfetti

- Apprentissage progressif de l'écrit à l'école maternelle Brigaudiot

Un exemple de travail de

compréhension autour d'un livre

« Le diable des rochers »G.Solotareff

Comprendre un récit

Les élèves de moyenne section ont appris à maîtriser le langage d’évocation.

• Désigner les protagonistes

• Utiliser les temps corrects

• Situer les faits par rapport aux autres

• et dans l’espace

Méthodologie

STRUCTURATIONmode de regroupement : petits groupes

homogènes• Les enfants sont associés à ce travail dont les

enjeux leur sont explicités :savoir ce que l’on apprend, pourquoi, comment

• Réalisation des cartes des 6 « familles » sur de grands panneaux.

Qui ? Où ? Quoi ? Pourquoi ?Quand ? Comment ?

« La famille des qui » :auteur- illustrateur-héros-personnages

« la famille des où » :lieux différents rencontrés dans l’histoire

« la famille des quoi » : les actions

« la famille des pourquoi » : le ou les problèmes, les causes

«  la famille des comment » :La résolution du problème

« la famille des quand » : les saisons, la journée, la nuit

Les familles de questions

début

Canevas de l’histoireCanevas de l’histoire

fin

Pourquoi ?

Comment ?

Qui ?

Où ?

Quoi ?

Quand ?Le canevas de l’histoire est réécrit

avec les élèves

Le canevas de l’histoire illustré par les enfants

Le canevas de l’histoire est illustré par les élèves

• Chaque enfant va alors essayer de placer son dessin à l’endroit adéquat sur la montagne

→ Dans tous les cas (réponse correcte ou incorrecte) le groupe validera et vérifiera avec l’objet livre

• L’enfant met en mot sa logique avec l’appui cognitif que représente son illustration

STRUCTURATIONmode de regroupement : collectif

Les enfants vont s’entraîner à disposer leur illustration sur le canevas de l’histoire

• Qui as-tu représenté sur ton dessin ?• Que fait-il ?• Où veux-tu le placer ?• Que se passe-t-il avant ?• Que se passe-t-il après ?• Qu’en pensent les autres enfants ?• Nous validons en vérifiant avec l’album.

La maîtresse commente alors ce qu’elle fait pour trouver la réponse dans le livre.

Le canevas de l’histoire est réécrit avec les élèves

Apprendre à poser des questions

Un cube où les questions

qui ? où ? quoi ? quand ?

pourquoi ? Comment ?

sont

reproduites sur chaque

face.

L'éclairage théorique dePerfetti (et collectif)

Des difficultés liées aux connaissances

1. l'étendue et la connaissance du vocabulaire

2. les connaissances du domaine qui peuvent aider le lecteur à interpréter le texte

Des difficultés liées aux opérations cognitives

3. Des processus lexicaux et syntaxiques

Le calcul syntaxiqueLe processus qui consiste à affecter un rôle aux mots

dans la phrase est nommé calcul syntaxique. La compréhension de la phrase nécessite que l'on

sache qui effectue l'action ,qui en est l'objet, etc

Just et Carpenter dénombrent 6 types d'indices qui vont permettre le

traitement syntaxique de la phrase:

1.l'ordre des mots :

(sujet -verbe -complément)

2. la classe grammaticale des mots :

(nom, verbe, adjectif …)

3. les mots fonctionnels :

Il existe des mots qui ont un statut particulier, les

connecteurs comme : puisque ,pendant ,mais ,si …

4. Les indices morphologiques :

les connaissances liées à la morphologie des mots.

Par exemple, l'affixe qui complète la racine des mots

permet souvent de connaître la classe grammaticale

du mot comme dans affirm -era (verbe).

5. Le sens des mots : Les connaissances sémantiques sur le mot permettent, ellesaussi, d'inférer son rôle.Par exemple, nos connaissances sémantiques permettent de

savoir à quel syntagme rattacher le mot comme dans :

« Diana voit un hamburger avec de la moutarde » et

« Diana voit un hamburger avec des lunettes » 

6. La ponctuation : le point final indique la fin de la phrase, les virgules séparent

les propositions.

Des difficultés liées à la mémoire

4. une capacité de mémoire limitée

La compréhension est basée sur la construction d'un modèle mental de la

situation.

 L'enfant lit .

Le jeune homme attend devant la gare délabrée .

MAIS notre mémoire de travail est limitée !

Jean part en voyage en train.

Mémoire à long terme…

En abordant un texte, des connaissances préalables sont mobilisées sous la forme d'un modèle de la situationmodèle de la situation décrite par le texte, où interagissent les savoirs fournis

par le texte et ceux du lecteur.

Activation de la mémoire à long termeou

comment ménager la mémoire de travail …

Les scripts :Les scripts :représentation des évènements, des actions, des personnages,du monde décrit par le texte.

Il s'agit d'une suite d'actions propres à un objectif.Il s'agit d'une suite d'actions propres à un objectif.

Ainsi, le script « aller au restaurant »« aller au restaurant » sera probablementconstitué des éléments :

ouvrir la porte, choisir une table, commander, manger, ouvrir la porte, choisir une table, commander, manger, régler l'addition…régler l'addition…

Activation de la mémoire à long termeou

comment ménager la mémoire de travail …

Des schémas particuliers sont propres aux types de texteseux-mêmes.

Une fable est constituée d'un récit et d'une morale. Dans un texte narratif, on trouve une situation initiale, uneaction et une situation finale. (schéma narratif).

Ces connaissances fournissent des modèles possibles pour lamacrostructure.

Ces 4 sources de difficultés peuvent

affecter la compréhension de textes

aussi bien des bons que des faibles

compreneurs.

Deux autres sources de difficultés semblent distinguer les compreneurs efficaces des

compreneurs moins efficaces:

5. les stratégies de contrôle de la compréhension ou stratégies d'autorégulation

6. les processus d'inférences

les problèmes liés à la production des inférences

Dans un texte, tout n'est pas dit. Il y a de l'implicite. Les inférences sont les opérations qui vont nous conduire à rendreexplicite l'implicite.

Les inférences réalisées pendant la compréhension peuvent être dediverses sortes et comporter des degrés de complexité également divers.

Trois dimensions pour distinguer les différentes inférences :

1. les inférences nécessaires et les inférences élaboratives2. les inférences logiques ou pragmatiques3. Les inférences rétrogrades et antérogrades

1. Les inférences nécessaires

Les inférences nécessaires, comme leur nom

l'indique, sont nécessaires à la compréhension

d'un texte.

Exemple :

les anaphores (relation de référence)

Les inférences nécessaires : les anaphores

Anaphore pronominale : « Maman prépare un gâteau pour Nicolas, elle le

laisse brûler » 

Anaphore synonymique : « Maxence et Marine jouent dans la cour de l'école,

le garçonnet glisse et tombe à terre » 

Anaphore métaphorique : « le loup entre chez la grand-mère, le monstre la

dévore ».

Les inférences élaboratives

Les inférences élaboratives ou optionnelles renforcent etenrichissent la compréhension mais ne sont pas strictementnécessaires.

Par exemple, après la lecture de "Cet été, maman, mes deux sœurs et moi, nous avons pris le

car et nous sommes allées au zoo "  

On peut inférer que le groupe est composé de"maman et ses 3 filles et /ou de maman et ses 3 enfants ".

Cette inférence enrichit la compréhension sans être vraimentnécessaire et n'est probablement que très rarement effectuéepar les enfants.

2. Les inférences logiques Les inférences logiques découlent de la mise enœuvre des règles du calcul logique.

Leur résultat est vrai, en principe, comme parexemple dans :« Pierre est à droite de Paul et Paul est à droite de

Marie : Pierre est à droite de Marie. »

« A la cantine, deux desserts sont proposés : une glace et un fruit. Laura n'aime pas les glaces : Laura choisira un fruit. »

Les inférences pragmatiquesLes inférences pragmatiques nous permettent de faire desdéductions probables mais non certaines, fondées sur desconnaissances usuelles sur le monde comme par exemple:

"Ah! C'était terrible! Jamais je n'avais vu un animal aussirapide avec des yeux aussi luisants et qui ronronnait aussifort "  qui peut conduire à l'inférence plausible mais non certaine:"il s'agit d'un chat sauvage ".

"Sophie pédale jusqu'à la maison ": inférence probable mais non certaine :"Sophie se déplace à vélo "

3.Les inférences rétrogrades

Une inférence est dite rétrograde quand elle

consiste à relier l’information en cours de

traitement avec la portion de texte déjà

interprétée.

Les inférences anaphoriques sont la plupart du

temps des inférences rétrogrades.

Les inférences antérogrades

On parle d’inférence antérograde lorsque le processus

d’inférence vise à conserver les informations dans la mémoire

de travail et la mémoire à long terme, les garder disponibles et

ainsi connecter l’information en cours de traitement avec

quelque chose qui va suivre.

Les anticipations anticipations rentrent dans cette catégories d’inférences

(l’inférence pragmatique ci-dessus « il s’agit d’un chat

sauvage » formulée de cette manière est une anticipation).

Entraîner des habiletés spécifiques…1. Repérer les superstructures textuellesRepérer les superstructures textuelles (schéma narratif),

repérer les principales caractéristiques d'un texte (documentaire, instrumental, imaginaire …)Repérer la structure des histoires : suivre l'organisation temporelle et causale des évènements

2. Répondre à des questions en « qui, comment, où, quand et pourquoi  », dont les réponses sont corrigées immédiatement par le maître.

3. Se poser des questions : apprendre à se poser des questions en « qui, comment, où, quand et pourquoi » ; apprendre aussi à anticiper.

4. Résumer : identifier les idées principales qui intègrent l'ensemble dans une structure unitaire et cohérente

Entraîner des habiletés spécifiques…

5. Travailler, modifier le texte pour faciliter la tâche du lecteur pour attirer son attention

- Produire des titres, des mots clés, des résumés pour faciliter l'intégration en mémoire- Travailler la typographie pour attirer l'attention du lecteur : gras, illustrations, schémas, positionnement des éléments, présentation du texte en paragraphe, mots importants soulignés.- Utiliser des organisateurs graphiques ou sémantiques qui permettent de représenter graphiquement la signification et les relations entre les idées.

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Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s’appelait Zouzou.

Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture. Le problème, c’est que chaque fois, il salissait tout.

Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.

Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.

Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.

Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.

Le renard fut effrayé en pensant qu’il deviendrait vert, et il partit en courant.

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Apprendre à comprendre les textes écrits

à l’école maternelle et au cycle 2

Roland Goigoux

Professeur des Universités, laboratoire PAEDI (JE 2432)

Processus d’action des enseignants : déterminants et impacts

IUFM d’Auvergne & Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand

rgoigoux@auvergne.iufm.fr

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Hypothèses des maîtres sur l’origine des difficultés des élèves

• le lexique

• la syntaxe 

• Les anaphores

• les inférences

• la temporalité

• la spatialité

• les connaissances du domaine évoqué (maladie, alimentation, peinture, animaux, sentiments humains,etc.)

• les difficultés à accepter qu’une mère puisse mentir

• le raisonnement conditionnel

• le traitement des relations causales implicites

• l’indécidable

• la théorie de l’esprit

• les connaissances sur les récits de ruses

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Évaluation individuelle : l’incompréhension de nombreux élèves

• Plusieurs lectures avec explication du vocabulaire et syntaxe adaptée (Boisseau)

• Question « pourquoi le renard se sauve ?» « Eh ben, parce que Zouzou il est malade ! Alors si le renard il le mange il va être malade après ».

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Une pratique d’enseignement fréquente (scénario n°1)

• Lecture à haute voix

• Echanges collectifs : « Vous avez aimé cette histoire ? »

• Questions de vérification de la compréhension

- De qui parle cette histoire ?

- Qu’est-ce qui arrive à Zouzou ?

- Que dit maman au renard ?

- Est-ce que le renard mange Zouzou ?

- Pourquoi le renard se sauve-t-il ?

• Activité individuelle de remise en ordre de 4 images réalisées par l’institutrice

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Trois tâches majoritaires à l’école maternelle (Boiron, 2003)

1. Répondre aux questions de l’enseignant(e)

2. Remettre en ordre des images

3. Restituer un récit

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Ecueils à éviter

Sous-estimation des difficultés de compréhension des élèves

Activités solitaires et autonomes trop précoces: évaluer avant d’enseigner

Surabondance de tâches d’anticipation et d’invention (versus retour en arrière dans le texte)

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Des alternatives

I. Tâches de découverte : aider les élèves à comprendre

II. Tâches de transposition : approfondir et exercer la compréhension

III. Tâches de transfert : réinvestir les habiletés exercées (et évaluer la compréhension)

IV. Tâches décrochées : exercer des stratégies propres aux tâches scolaires

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Scénario n°2 (proposé dans le fichier PROG)

« Je lis, vous écoutez. Vous allez fabriquer les images de l’histoire dans votre tête »

« Dites-moi ce que vous avez compris de cette histoire » Questions de la maîtresse pour aider à comprendre la ruse de la

maman :

- Est-ce que c’est vrai que Zouzou a une maladie ?

- Comment ça se fait qu’elle ne dit pas la vérité cette maman ?

- Est-ce que le renard sait que Zouzou a seulement de la peinture ?

Récapituler l’histoire (activité collective et guidée) Relecture à haute voix

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Scénario n°3 (zone d’éducation prioritaire)

• Lecture à haute voix

• Premiers échanges : « qu’est-ce qu’elle raconte cette l’histoire ? »

puis : « est-ce que vous avez bien compris ? »

• Relecture de la première page : rappel immédiat (R1)

(lapin, bébé, blanc, Zouzou)

• Relecture de la seconde page : reformulation puis rappel des deux premières pages (R 1+2)

(« C’est l’histoire de Zouzou. C’est un bébé lapin, il est blanc. Il aime faire de la peinture mais il se salit beaucoup »)

• Relecture de la troisième page : nouvelle reformulation et nouveau rappel (R1+2+3)

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R1+2+3 ; à l’issue de la lecture de la troisième page

« Zouzou c’est un bébé lapin tout blanc

Il s’est mis de la peinture verte sur lui

Sa maman lui dit d’aller dehors pour se laver dans l’herbe

Mais le renard arrive pour le manger »

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II. Tâches de transposition : approfondir et exercer la compréhension

Trois activités fondamentales

– Reformuler, paraphraser

– Résumer, relier

– Mémoriser, rappeler

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Du dialogue au monologue

Rappel du récit : raconter collectivement puis individuellement• Sans support mais avec l’aide de la maîtresse et/ou du

groupe• À l’aide de dessins déjà organisés chronologiquement• Théâtralisation : jouer les dialogues (discours indirect /

discours direct)• À l’aide d’une maquette et de figurines

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Scénario n°4 : rappel de récit avec support

• Relire en prenant appui sur un décor (plan ou maquette) : les différents espaces dans lesquels évoluent les personnages (ici le terrier, la prairie, le bois où vit le renard)

• Reprendre le récit en demandant aux élèves de venir chercher, dans une boîte, les choses dont on a besoin pour raconter l’histoire (un petit lapin blanc, de la peinture verte, des pinceaux, une feuille, une grande lapine, un renard, …).

• Prendre soin de placer des choses inutiles (un petit lapin marron, une poule, des feutres, un stylo plume, un loup…).

• Demander systématiquement aux élèves de justifier leur choix (« Pourquoi ne prends-tu pas le petit lapin marron ? »). Utiliser les données du texte pour argumenter.

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• Les élèves racontent à leur tour en prenant appui sur les figurines et accessoires sélectionnés.

• Reprendre le récit et demander aux élèves de le mettre en scène (de déplacer les personnages).

• Utiliser le même matériel (plan, personnages et objets) pour imaginer et de expliciter ce que pensent les différents personnages aux différents moments du récit

Mettre en mots des émotions et des intentions

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Scénario n°5 : une page à insérer (Jeu-problème proposé dans le fichier PROG)

« Tu vois, dit la maman de Zouzou à son fils, pour tromper le renard, il faut être plus malin que lui ! »

Elle se mit à réfléchir et trouva une bonne idée.

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III. Tâches de transfert : réinvestir les habiletés exercées (suite)

• Inventer une suite ou un dialogue qui ferait suite au dénouement

• Choisir une phrase « titre » ou « résumé » parmi plusieurs proposées

• Raconter la même histoire des trois points de vue : Zouzou, sa maman, le renard

• Détecter une erreur dans une relecture effectuée par la maîtresse

• Interpréter les erreurs d’autres enfants

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Scénario n°6 : juger de la qualité de réponses d’élèves fictifs (la meilleure, la pire, pourquoi…)

Élève n°1

La maman de Zouzou elle emmène Zouzou chez le docteur.

Élève n°2

La maman de Zouzou, elle dit : « on l’a bien eu ce renard ! »

Élève n°3

La maman de Zouzou elle pleure parce que le renard il a emporté son fils.

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Scénario n°7: expliciter l’implicite

Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.

Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.

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Rendre explicite l’implicite

Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.

Comme l’herbe était mouillée, Zouzou essaya d’enlever la Comme l’herbe était mouillée, Zouzou essaya d’enlever la peinture verte en se roulant dans l’herbe.peinture verte en se roulant dans l’herbe.

Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.

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Une nouvelle inférence causale

Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.

Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.

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Rendre explicite l’implicite (2)

Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.

Elle se mit à réfléchir pour sauver son fils. Elle trouva une Elle se mit à réfléchir pour sauver son fils. Elle trouva une bonne idée : inventer un mensonge pour faire peur au bonne idée : inventer un mensonge pour faire peur au renard.renard.

Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.

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Débattre et conclure qu’on ne peut pas toujours trancher (indécidable) : pourquoi la maman de Zouzou lui demande-t-

elle de sortir pour se laver ?

• « peut-être elle veut pas qu’il salisse la salle de bain »• « peut-être y a pas d’eau dans la maison de Zouzou »• « peut-être y a de l’eau dehors » • « peut-être c’est comme à l’école : on sort de la classe

pour aller se laver »• « peut-être que chez les lapins on se lave dans l’herbe

mouillée, on se roule dedans »

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Scénario n°8 : apprendre à mettre des images en ordre

• Faire observer et décrire très précisément les cinq images qui représentent les différentes scènes (montrées dans le désordre)

• Montrer une image intrus et demander aux élèves de dire pourquoi cette image ne convient pas.

• Placer ensuite toutes les images dans une boîte et demander aux élèves de décrire celle qui sera placé au début (celle qui illustre le début de l’histoire). Inciter à justifier leur choix en ayant recours au texte.

• Demande à un élève de venir chercher la bonne image, de justifier son choix et d’expliquer pourquoi les autres ne conviennent pas.

• Procéder de la même manière jusqu’à la fin de l’histoire. • Demande aux élèves de venir, à tour de rôle, raconter l’histoire en

s’aidant des images.

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Merci de votre compréhension...