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METHODES D’ETUDE DE LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE
Professeur Brice SINSIN
Université d’Abomey-Calavi, Bénin
QU’EST- CE QUE LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE ?
QU’EST- CE QUE
LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE ?
La théorie de
l’évolution
Dérive des continents
Dérive des continents
QU’EST- CE QUE LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE ?
Les 5 règnes
d’organismes
vivants
DEFINITIONS
Diversité biologique : la diversité biologique
ou biodiversité est l’ensemble des gènes, des
espèces et des écosystèmes d’une région. C’est la
variabilité des organismes vivants de toute région y
compris entre autres, des écosystèmes terrestres,
marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font partie.
La diversité biologique comprend la diversité au
sein des espèces et entre espèces ainsi que celle
des écosystèmes.
Species
Species
Protected
Sites
Areas
Protected
Landscapes
Corridors
Protected
Increasing scale of ecological organization
Genes BiosphereOutcomes at Multiple Scales
DEFINITIONSDiversité génétique : elle désigne la diversité des
gènes et codes génétiques (nucléotides, gènes,
chromosomes) au sein des espèces. Elle recouvre
des populations distinctes de la même espèce
(plusieurs milliers de variétés de riz en Inde) ou la
variabilité génétique au sein d’une population (très
élevée chez les rhinocéros en Inde et très faible chez
les guépards).
DEFINITIONS
Diversité génétique : environ 190 espèces ont leur
génome complètement séquencé ainsi donc on
dénombre :
• 3200 gènes pour la bactérie Escherichia coli
• 6000 gènes pour la levure Saccharomyces
cerevisiae
• 19000 gènes pour la nématode Caenorhabditis
elegans
• 13500 gènes pour la Drosophila melanogaster
• 25000 gènes pour la plante Arabidopsis thaliana
et le rat roux Rattus norvegicus
• 25000 gènes pour l’Homme Homo sapiens.
DEFINITIONS
Diversité génétique : Niveau de détermination
• diversité des allèles par locus
• diversité de l’hétérozygotie au niveau des loci
• différences entre nucléotides
Variétés de plantes
DEFINITIONS
Diversité génétique : Niveau de détermination
DEFINITIONS
Diversité génétique : elle désigne la diversité des gènes au sein des
espèces. Elle recouvre des populations distinctes de la même espèce
(plusieurs milliers de variétés de riz en Inde)
ou la variabilité génétique au sein d’une
population (très élevée chez les rhinocéros
en Inde et très faible chez les guépards).
DEFINITIONS
Diversité spécifique : elle désigne la diversité des
espèces d’une région.
DEFINITIONS
Diversité taxonomique : qui considère les relations
mutuelles entre espèces.
DEFINITIONS
Diversité taxonomique : qui considère les relations
mutuelles entre espèces.
5 règnes d’organismes vivants : Plantae, Animalia,
Fungi, Protoctista, Monera)
Diversite taxonomique
DEFINITIONSDiversité écosystémique : elle désigne la diversité
entre les écosystèmes d’une région. Il est plus
difficile de mesurer la diversité écosystémique car
les frontières entre communautés et écosystèmes
sont parfois floues.
DEFINITIONS
Ressources biologiques : ce sont les ressources
génétiques, les organismes ou éléments de ces
organismes, des populations ou de tout autre
élément biotique des écosystèmes ayant une
utilisation ou une valeur effective ou potentielle
pour l’humanité. Ressources renouvelables ou
Non renouvelables.
HISTORIQUE
Connaissances taxonomiques = très anciennes
Notion de biodiversité apparue avec Wilson en 1986
Notions de richesse spécifique, abondance spécifique,
diversité spécifique = formalisées bien plus tard avec les
besoins d’évaluation des données taxonomiques
Les extinctions d’organismes vivants s’amplifient
avec le développement technologique et la
communauté internationale en a été sensibilisée
depuis la Conférence de Stockholm sur
l’environnement en 1972.
HISTORIQUE
1988 : création d’un groupe d’experts par le PNUE pour
réfléchir sur les arguments scientifiques pouvant conduire à
une prise de loi supra nationale (Convention) pour prendre
contrôle de la diversité d’organismes vivants
1990 : Recommandation d’une monographie nationale de la
diversité biologique
Mai 1992 : première proposition de texte d’une Convention
sur la Diversité Biologique (CBD) prête
Juin 1992 : Sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil et
ouverture de la CBD aux signatures
Décembre 1993 : CBD adoptée et mise en œuvre
1994 : Stratégie Mondiale de la Biodiversité (WRI, IUCN,
PNUE, FAO, UNESCO)
COMBIEN Y - A -T - IL D’ESPECES ?
Océans : 340,1 millions Km2 (67 %)
Terre : 170,3 millions Km2 (33 %)
Eaux douces (lacs & rivières): 1,5 millions Km2 (0,3 %)
Neiges et glaciers : 16 millions Km2
Zones humides et permafrost: 2,6 millions Km2
96 phyla dont :
69 en milieu marin (15 % espèces décrites)
55 terrestres
60 dans les eaux douces (6 % des espèces)
COMBIEN Y - A -T - IL D’ESPECES ?
Il y aurait sur terre entre :
• 3 et 10 millions d’espèces ;
• voire 30 millions (100 millions) d’espèces
selon certaines estimations
• dont environ 1,8 million espèces
décrites par la science.•
COMBIEN Y - A -T - IL D’ESPECES ?
COMBIEN Y - A -T - IL D’ESPECES ?
COMBIEN Y - A -T - IL D’ESPECES ?
COMMENT SE CREENT
LES ESPECES ?
(SPECIATION)
Evolution
COMMENT SE CREENT
LES ESPECES ?
(SPECIATION)
COMMENT SE CREENT
LES ESPECES ?
COMMENT SE CREENT
LES ESPECES ?
COMMENT SE CREENT LES ESPECES ? (SPECIATION)
On connaît chez les plantes la polyploïdie qui
se manifeste par une multiplication des
chromosomes chez une même espèce et au fil
des générations les descendants finissent par ne
plus pouvoir s’accoupler aux parents.
Environ 40 % des espèces végétales auraient
été créées par polyploïdie.
DUREE DE VIE D’UNE ESPECE
La durée de vie d’une espèce (D) est égale à
l’inverse de son taux d’extinction (T). Le taux
d’extinction est le nombre d’espèces (n) qui
disparaît par unité de temps sur le nombre d’espèces
de départ (n) :
T = n/n (espèce par espèce par an) = taux
d’extinction
D = 1/T = n/n = durée de vie d’une espèce
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA
DIVERSITE
BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
Faune
associée
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
Les espèces de liaison :
disperseurs de semences,
détritivores, pollinisateurs,
envahissantes, migrateurs, etc.
QU’EST - CE QUI FAVORISE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
Les espèces de liaison : disperseurs de semences,
détritivores, pollinisateurs, envahissantes, migrateurs, etc.
Nepenthes rajah
Musaraigne arboricole
Dr Charles Clarck
Une diversité biologique élevée :
• accroît d’une manière générale
l’efficience des écosystèmes et de leur
productivité,
• stabilise le fonctionnement des
écosystèmes, et
• rend les écosystèmes plus résistants
aux perturbations.
VALEURS DE LA BIODIVERSITE
Valeurs directes :
Valeur de consommation (autosubsistance) et les
ressources biologiques de valeur non marchande
Valeur de production : bois d’œuvre, chasse, pêche,
etc.
Valeurs indirectes :
Valeur culturelle : recherche, écotourisme, culte, etc.
Valeur optionnelle : conservation pour les
générations futures
Valeur éthique : sauvegarde de la vie sauvage.
A QUOI SERT LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?•3000 plantes à fleurs = aliments
pour hommes et animaux
• 200 espèces domestiquées
• 15 à 20 espèces de grandes
cultures
• Principales familles botaniques:
Poaceae et Leguminosae
• Nombre de plantes à bois
commercialisées très important
• 21000 espèces végétales =
Médicaments dont 5000
analysées chimiquement
A QUOI SERT LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ?
•119 substances chimiques extraites de 90 espèces de
plantes et utilisées au niveau mondial en médecine
• 80 % des populations des PVD utilisent directement
les plantes comme médicaments
• Le marché mondial des plantes ornementales a
rapporté au niveau mondial quelques 19 milliards $ US
en 1999.
• Ecotourisme = source importante de devises.
Produits Ventes minimales
/ An (Millards $ US)
Ventes maximales /
An ( Millards $ US)
Pharmaceutiques 75 150
Plantes médicinales 20 40
Produits agricoles > 300 400
Horticulture
décoratives
16 19
Protection des
cultures
0,6 3
Biotechno (Santé et
agriculture)
60 120
Cosmétique 2,8 2,8
500 800
Estimation
des
marchés
annuels de
certains
produits
dérivés des
ressources
génétiques
INDICATEURS DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
• Définition :
• outil de gestion et d’exploitation de
données complexes ;
• permet de réduire le nombre de mesures
nécessaires pour prendre une décision ;
• permet de prévoir les changements dans
le temps.
TYPES D’INDICATEURS DE LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE
• Indicateurs d’état
• Indicateurs de pression
• Indicateurs de conservation = Réponses
• Espèces indicatrices
• Groupes taxonomiques indicateurs
• Groupes fonctionnels indicateurs
• Espèces Drapeau
• Groupes Parapluie
• Groupes fonctionnels indicateurs
• Indicateurs d’état
•Quel est l’état actuel de la biodiversité ? des biens ?
des services générés par la biodiversité ?
• Cet état de la biodiversité est-il stable ? s’améliore-t-il
ou se dégrade-t-il ?
• Quelle est l’étendue des changements ?
• Quelle est la part des changements attribuables à
l’homme ?
• Quel est l’état des connaissances ?
• Connaît-on les causes de changement ? les mesures
de conservation ? les facteurs de durabilité ? les bases
de partage des bénéfices ?
• Ces connaissances s’améliorent-elles ?
• Quel est l’état des organismes conservés ex situ ?
• Indicateurs d’état …
• Connaît-on l’abondance des espèces ? leur
distribution ? le fonctionnement des
écosystèmes ?
• Connaît-on la valeur d’usage de la
biodiversité ?
• Le système de gestion de l’information est-il
performant ? efficient ?
• Quel est le degré de compréhension des effets
et des impacts sur la biodiversité ?
• Le système de gestion de l’information est-il
performant ? efficient ?
• Indicateurs d’état …
• Quel est le degré de compréhension des
effets et des impacts sur la biodiversité ?
• L’impact des utilisations est-il bien connu
•Existe-t-il des cas de pratiques d’utilisation
durable ?
• Les bénéfices d’utilisation ou de protection
sont-ils connus ?
• Les charges et les bénéfices de l’utilisation de
la biodiversité sont-ils équitablement partagés ?
• Quelle est l’ampleur des pertes de la
biodiversité ?
• Indicateurs de pression
• Quelles sont les menaces effectives ?
• De quels types de menace s’agit-il ?
• Quelles sont les menaces naturelles qui ont cours
naturellement ?
• Quelles sont les menaces d’origine naturelle qui ont
des impacts sévères dus à la récente dynamique de la
biodiversité ?
• Quelles sont les nouvelles menaces ?
• Quelles sont les menaces qui résultent directement
des activités humaines ?
• Quelles sont les menaces qui influent directement sur
la biodiversité ?
•
• Indicateurs de pression ….
•Quelles sont les causes socio-économiques qui
menacent directement la biodiversité maintenant et
dans le futur ?
• Quel est le degré des impacts ?
• Combien d’espèces et/ou habitats sont menacés et à
quel degré ?
• Ces menaces sont-elles stables, en baisse ou en
progression ?
• Quels sont les statuts de menace connus pour les
gènes, espèces, écosystèmes ou habitats en cause ?
• Y-a-t-il des signes précurseurs pour ces menaces qui
requièrent une attention particulière ?
• Indicateurs de réponse
En rapport avec la formation et les
compétences
•Y-a-t-il une institution viable qui gère la
conservation de la biodiversité ?
• Quels sont les moyens pour gérer ou pour
évaluer la perte de biodiversité et pour
laquelle de ses composantes ?
• Quelles sont les ressources financières
disponibles ?
• Quelles sont les ressources
complémentaires requises pour lutter contre
les menaces ?
• Indicateurs de réponse …..
En rapport avec la gestion
•Y-a-t-il un programme adéquat de conservation
de la biodiversité ?
• Est-ce que les menaces sont effectivement
prises en compte dans les plans d’actions ?
• Est-ce que l’aménagement a accordé la priorité
aux menaces à la biodiversité ?
• Y-a-t-il des problèmes par rapport au statut légal
des plans d’aménagement ou de protection de la
biodiversité ?
• Y-a-t-il des programmes pour améliorer la
connaissance de la biodiversité ?
• Quelle est l’effectivité des mesures adoptées ?
En rapport avec la gestion…..
•Est-ce que l’aménagement a prévu des ressources pour
renverser les tendances négatives ?
• Y-a-t-il des progrès dans l’accomplissement des
objectifs de sauvegarde de la biodiversité ?
• Quel est le degré de prise en compte de la conservation
de la biodiversité dans les programmes des autres
secteurs du développement local ou régional ou national ?
• Quelle est l’effectivité de cette intégration ?
•
En rapport avec la gestion…..
• Quelle est l’effectivité du système de suivi
écologique en place ?
• Y-a-t-il un réseau d’aires protégées et quelle est
son effectivité ?
• Est-ce que les collections de spécimens sont
conformes aux normes internationales ?
• Est-ce que ces collections bénéficient d’un niveau
de maintenance adéquat ?
INDICATEURS DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
TYPES D’INDICATEURS DE LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE
• Espèces indicatrices
• Groupes taxonomiques indicateurs
• Groupes fonctionnels indicateurs
• Espèces Drapeau
• Groupes Parapluie
MENACES A LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
Définition:
Les menaces sont les activités,
processus ou évènements d’origine
naturelle ou anthropique ayant ou
susceptibles d’avoir un effet néfaste sur
les éléments de la diversité biologique
ou sur leur utilisation durable.
MENACES A LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
Croissance démographique:
10.500 ans = Agriculture : 3–4 millions d’Hommes
1800 : 950 millions d’Hommes
1950 : 2,5 Milliards d’Hommes
1987 : 5 Milliards d’Hommes
2010 : 6,8 Milliards d’Hommes
2100 : 10 à 12 Milliards d’Hommes
==== Pression inévitable sur les
ressources naturelles
MENACES A LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
MENACES A LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
Projected changes in population, cattle, forest and grass
stock in Developing Countries (Shah, 1982)
0
5
10
15
20
25
1981 1991 2001 2011 2021 2031 2041
Années
Séries
Human population
Cattle
Forest stock
Grass stock
300 km0
Lamto Res.
Comoé N.P./Mole G.R.
W N.P./Gaya/(Pendjari N.P.)
The Dahomey Gap
300 km0
Lamto Res.
Comoé N.P./Mole G.R.
W N.P./Gaya/(Pendjari N.P.)
The Dahomey Gap
Disparition des
populations de girafe en
Afrique de l’Ouest
Forest removal
Land degradation
process
Food and cash crop planting
Savanna
Field 1st year
Field 2nd year
Forest
Cultivated area
at Lamto
Savanna
Field 1st year
Field 2nd year
Field 3rd year
Forest
Cultivated area
at Lamto
Savanna
Field 2nd year
Field 3rd year
Field 4th year
Cultivated area
Field 1st year
Forest fragment
at Lamto
— Road
Forest
Non-forest
3 km
1956
Forest loss, example Lamto region
Forest
Non-forest
3 km
— Limit Lamto
Reserve
— Road
2004
Forest loss, example Lamto region
FRAGMENTATION
3 km
2004
Forest loss, example Lamto region
3 km
1956
FRAGMENTATION
FRAGMENTATION
Wisconsin (USA)
1831 à 1950
Level of Fragmentation in Catchment areas
Global hectares used
per Km2
DEFORESTATION
RATE
Two Senarios of speciation patterns based on habitat
fragmentation
Climate change impact
1972
2007
L’inconvénient des sélections variétales
Le problème des espèces envahissantes
Impact des espèces
envahissantes
Effet de la pollution sur les
écosystèmes
Le problème de la chasse illégale
ou braconnage
Catégorie de risque Critique (CR) En danger (EN) Vulnérable (V)
Etat des populations
Probabilité
d’extinction
> 50%
En 5 ans ou 2
générations
> 20% en 20 ans ou
10 générations
> 10% en 100 ans
Effectif population et
nombre et effectif des
sous-populations
<250
+/- 2 et > 125
< 2500
+/- 2 et >1250
< 10.000
+/- 2 et > 5000
Déclin observé 20% / an ou
50 % en une
génération
5% / an ou
10% / génération
>1% / an au cours
des 10 dernières
années
Déclin prévisible 20% en
3 ans
20% en
5 ans
10 % en
un siècle
Effet de catastrophes
démographiques
(crash des effectifs)
> 50 % chaque 5 à 10
ans ou chaque 2 à 4
générations
> 20% chaque 5 à 10
ans ou chaque 2 à 4
générations
> 10% chaque 5 à 10
ans ou chaque 2 à 4
générations (50% en
50 ans)
Concept de la rareté en biodiversité et conservation des
ressources naturelles (Rabinowitz et al., 1986)
Distribution géographique
Large Etroite
Etendue de
l’habitat
Grande Restreinte Grande Restreinte
Taille
population
locale
Par endroit
grande
C b e G
Partout
petite
a d f R
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
I = Immigration rate
Ix = maximum colonization rate
R = Richesse spécifique de l’île
P = Richesse spécifique maximale que
l’île peut accueillir
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
E = Extinction rate
Ex = maximum extinction rate
E augmente avec P si toutes les
espèces ont la même chance de
disparaître
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
ILES ECOLOGIQUES
I = Ix – (Ix/p)R
I = Immigration rate
Ix = maximum colonization rate
R = Richesse spécifique de l’île
P = Richesse spécifique maximale que
l’île peut accueillir
ILES ECOLOGIQUES
E = (Ex/P)R
E = Extinction rate
Ex = maximum extinction rate
E augmente avec P si toutes les
espèces ont la même chance de
disparaître
ILES ECOLOGIQUES
I = Ix – (Ix/p)R
Rt+1 = Rt + It – (Ix/P)Rt – (Ex/P)Rt
E = (Ex/P)R
Rt+1 = Rt + It – Et
ILES ECOLOGIQUES
A l’équilibre on a :
Rt+1 = Rt
Rt+1-Rt = Ix –(Ix/P)R – (Ex/P)R = 0
Le nombre d’espèces à l’équilibre est
tel que :
Ix/E = R2eaR
ILES ECOLOGIQUES
D’une manière générale la relation entre le
nombre d’espèces N et la surface d’un habitat
S est telle que :
N = Sα
∆N/N = α∆S/S
0,15 ≤ α ≤ 0,25
∆N/N = Taux d’Extinction
∆S/S = Taux de disparition (perte d’habitat)
ILES ECOLOGIQUES
Relation entre richesse spécifique (S) et l’aire (A)
d’un habitat :
S = cAz
0,15 ≤ z ≤ 0,25
Pour qu’une zone locale de surface (a) incluse
dans une région de surface (A) ait une richesse
spécifique (s), cette région devrait avoir une
richesse spécifique (S) telle que :
S = s (A/a)z
ILES ECOLOGIQUES
Turnover = nombre d’espèces disparues et
remplacées par unité de temps :
T = (l + g)/(S x ci)
T= turnover (Diamond & May, 1977)
l = nombre d’espèces perdues
g = nombre d’espèces gagnées (immigration)
S = Total des espèces pour les 2 recensements
ci = temps entre 2 recensements
Types of use Type of linkage
Habitat
mosaic
Specific habitats
Stepping
stones
Habitat
corridors
A. Less-disturbed landscape
Species tolerant of habitat disturbance *** *** -
Species intolerant of habitat disturbance * * ***
Wide-ranging and mobile species *** *** *
Communities and ecological processes *** * ***
B. Greatly-disturbed landscape
Species tolerant of habitat disturbance * *** *
Species intolerant of habitat disturbance - * ***
Wide-ranging and mobile species * *** *
Communities and ecological processes - - ***
DIVERSITE SPECIFIQUE
DIVERSITE
SPECIFIQUE
DIVERSITE
SPECIFIQUE
INDICE DE DIVERSITE SPECIFIQUE INTER-
COMMUNAUTAIRE OU
INDICE DE DIVERSITE BETA
Indice de similarité de Jaccard (IJ):
IJ = c/(a + b + c)c = nombre d’espèces communes à A et B
a = nombre d’espèces de A
b = nombre d’espèces de B
INDICE DE DIVERSITE SPECIFIQUE INTER-COMMUNAUTAIRE OU
INDICE DE DIVERSITE BETA
Pour des échantillons de communautés, Pielou
(1984) suggère pour l’ordination l’indice CT :
CT = ∑Ujk/n
Ujk = Sj + Sk – 2Vjk
Sj = nombre d’espèces de A
Sk = nombre d’espèces de B
Vjk = nombre d’espèces communes à A et B
n = nombre d’échantillons
INDICE DE DIVERSITE SPECIFIQUE INTER-COMMUNAUTAIRE OU
INDICE DE DIVERSITE BETA
Indice de communauté de Sorensen IS :
IS = 2c/(a + b)
Pour tenir compte de l’abondance de chaque
espèce Bray & Curtis ont suggéré l’indice CN :
INDICE DE DIVERSITE BETA
Pour tenir compte de l’abondance de chaque
espèce Bray & Curtis ont suggéré l’indice CN :
CN = 2JN/(Na + Nb)
Na = nombre d’individus de A
Nb= nombre d’individus de B
JN = somme des plus petites abondances des
espèces communes à A et B, i.e. si 12
individus de l’espèce x sont présents dans A
et si x a plutôt 29 individus dans B alors c’est
le nombre 12 qui est pris en compte pour JN
INDICE DE DIVERSITE SPECIFIQUE INTER-COMMUNAUTAIRE OU
INDICE DE DIVERSITE BETA
Analyses multivariables :
Classification
et
Ordination
INDICE DE DIVERSITE BETA
Analyses multivariées : Classification et
Ordination :
Arbre de 47 relevés
Méth. de Ward
Dist. Euclidiennes
(Dcla
./D
max)*
100
0
20
40
60
80
100
120
R3
7
R5
R4
5
R
43
R2
7
R
28
R4
4
R
26
R3
9
R
29
R4
2
R
22
R1
8
R
31
R3
2
R
30
R2
5
R
38
R1
5
R
36
R
4
R
47
R4
6
R
41
R4
0
R
35
R3
4
R
33
R2
4
R
23
R2
1
R
19
R1
6
R
13
R2
0
R
14
R1
2
R
17
R
3
R9
R
6
R
10
R
8
R7
R
2
R
11
R
1
Classification hiérarchique ascendante
Dendrogramme
Analyses multivariées : Classification
Analyses multivariées : Ordination
2. Les analyses factorielles (AFC, ACP, DCA)
-1.0 +9.0
-2.0
+7.0
R29R39
R22
R27R5R37
R36R4R26
R45
R43R42R18
R28
R44R15R38
R30
R31R32
R34
R25
R40R35
R47
R41
R12
R46
R16
R33
R24
R21
R20
R19
R23
R14
R13
R3
R17
R1
R8
R11
R2R6
R9
R7
R10
Analyses multivariées : Ordination
2. Les analyses factorielles (AFC, ACP, DCA)
-1.0 +9.0
-2.0
+7.0
R29R39
R22
R27R5R37
R36R4R26
R45
R43R42R18
R28
R44R15R38
R30
R31R32
R34
R25
R40R35
R47
R41
R12
R46
R16
R33
R24
R21
R20
R19
R23
R14
R13
R3
R17
R1
R8
R11
R2R6
R9
R7
R10
-2.0 + 8.0
-1.0
+6
.0
P 44
P 46
P 45
P 98
P 51
P 50P 40
P 20P 49
P 36
P 4
P 41
P 5P 74
P 35P 42
P 56
P 6
P 67
P 68
P 21P 17
P 55P 65P 53
P 3P 30
P 71P 88
P 64P 63
P 62
P 60
P 14
P 61
P 57
P 81
P 31P 28
P 95P 94
P 75
P 59
P 16
P 70
P 73
P 83
P 86
P 25
P 96
P 39
P 93
P 11
P 7
P 97
P 92
P 48
P 15
P 1
P 24
P 54
P 85
P 26
P 34
P 79
P 52
P 29
P 2
P 32
P 22
P 84
P 18
P 19
P 82
P 33
P 99
P 72
P 69
P 43
P 78P 91
P 47
P 87
P 8
P 66
P 10
P 38
P 90
P 77
P 89
P 76P 58
P 9
P 80
P 12
P 27P 23P 37P 13
Savanes
boisées
Espèces Rivières (Ri)
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10
E1 - 13 21 14 5 22 13 8 4 27
E2 2 2 4 4 1 1 1 - 1 6
E3 - 1 - - - - - 1 - -
E4 1 - 1 2 - 6 - - 1 2
E5 - - 1 2 - - 1 - - 1
E6 1 1 2 1 - 1 - - 1 5
E7 1 - - - - - - - - -
E8 2 - - - - - - - - -
E9 - 1 - - - - - - - -
E10 - - 1 - - - - - - -
E11 - - 3 - - - - - - 2
E12 - - 5 1 - 2 - - - 3
E13 - - - - - - - 1 - -
E14 8 36 14 19 3 22 6 8 5 41
Tableau 1 : Richesse spécifique en poissons dans 10 rivières
Espèces Rivières (Ri)
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10
E1 - 13 21 14 5 22 13 8 4 27
E2 2 2 4 4 1 1 1 - 1 6
E3 - 1 - - - - - 1 - -
E4 1 - 1 2 - 6 - - 1 2
E5 - - 1 2 - - 1 - - 1
E6 1 1 2 1 - 1 - - 1 5
E7 1 - - - - - - - - -
E8 2 - - - - - - - - -
E9 - 1 - - - - - - - -
E10 - - 1 - - - - - - -
E11 - - 3 - - - - - - 2
E12 - - 5 1 - 2 - - - 3
E13 - - - - - - - 1 - -
E14 8 36 14 19 3 22 6 8 5 41
Tableau 1 : Richesse spécifique en poissons dans 10 rivières
GAP ANALYSIS
TYPE DE GAP ANALYSIS
1. Representative gap :
• Présence/Absence
• Combien d’espèces sont protégées ?
2. Ecological gap:
• Taille ou fonctionnement écologique
• Est-ce l’espèce est bien écologiquement
protégée ?
3. Management gap :
• système de gestion
• Est-ce ce que l’espèce protégée est sous
bonne gestion ?
GAP ANALYSIS
WHAT DOES GAP ANALYSIS TELL US?
PAPA
PA
1. Species distribution map
2. Protected areas map
3. Species coverage map
1
2
3
IRREPLEACIBILITY AREA
IRREPLEACIBILITY AREA
IRREPLEACIBILITY AREA
IRREPLEACIBILITY AREA
GAP ANALYSIS
GAP ANALYSIS
Sites of high urgency for the coverage of
mammal, birds and amphibia
Protected areas and
vertebrate richness in Sub
Sahara Africa
Aujourd’hui…
… 180 États parties ont signés la Convention
… 812 biens sont inscrits sur la Liste du patrimoine
mondial dans 137 pays:
628 biens culturels
160 biens naturels
24 biens mixtes (naturelle et culturelle)
Critère i (viii):
être des exemples éminemment représentatifs
des grands stades de l’histoire de la terre, y
compris le témoignage de la vie, de processus
géologique en cours dans le développement
des formes terrestres ou d’éléments
géomorphiques ou physiographiques ayant
une grande signification.
Critère ii (ix):
être des exemples éminemment
représentatifs de processus écologiques
et biologiques en cours dans l’évolution et
le développement des écosystèmes et
communautés de plantes et d’animaux
terrestres, aquatiques, côtiers et marins.
E.g. Comoé, Banc d’Arguin, Aïr et Ténéré
Critère iv (x):
Contenir les habitats naturels les plus
représentatifs et les plus importants pour
la conservation in situ de la diversité
biologique, y compris ceux où survivent
des espèces menacées ayant une valeur
universelle exceptionnelle du point de
vue de la science ou de la conservation.
E.g. W, Niokolo-Koba, Banc d’Arguin
Critère iii (vii):
représenter des phénomènes naturels
remarquables ou des aires d’une beauté
naturelle et d’une importance esthétique
exceptionnelles.
E.g. Taï, Falaises de Bandiagara, Djoudj
Une des plus anciennes
conventions
internationales de
l’environnement (1972)
Les biens ayant une
« valeur universelle
exceptionnelle »
La Convention du
patrimoine mondiale
Outstanding Universal Value
Emphasis:
Representativeness: ecosystem,
landscape, habitat and species
conservation through effective PA
systems
& ecological networks
Determinant:
Outstanding Universal Value
Sites nominated individually or serially can
cross the threshold if they meet one or
more WH criteria
and stringent
requirements of
integrity
Relationship of World Heritage Sites to other types of protected areas (PAs) in terms of Outstanding Universal Value versus
Representativeness
as key determinants
Decreasing
Global
Numbers
Increasing
International
Recognition
Patrimoine mondial en Afrique
• 32 biens naturels en Afrique (sans les Etats arabes)
• 14 biens naturels sur 33 biens sur la Liste en péril
• 12 biens naturels en Afrique sur la Liste en péril
• 4 dans la région d’Afrique de l’Ouest
• Exposé de la position de l’Afrique
• Fond pour le patrimoine mondial Africain
Biens naturels en Afrique de l’Ouest
Côte d’Ivoire – PN Taï (iii, iv)
Côte d’Ivoire - PN Comoé (ii, iv)
Côte d’Ivoire / Guinée – Res. nat. intégrale du mont Nimba (ii, iv)
Mali – Falaises de Bandiagara (N iii / C v)
Mauritanie – PN du Banc d’Arguin (ii,iv)
Niger – Reserves nat. de l’Aïr et du Ténéré (ii, iii, iv)
Niger – PN du W de Niger (ii, iv)
Sénégal – PN Niokolo-Koba (iv)
Sénégal – PN des oiseaux de Djoudj (iii, iv)
Paysages culturels en Afrique de l’Ouest
Nigéria - Paysage culturel de Sukur
Nigéria - Forêt sacrée d’Osun-Oshogbo
Togo - Koutammakou, le pays des Batammariba
2. Etat de conservation
• Rapports périodiques (par région, 6 ans)
• Suivi réactif
• Biodiversity Hotspots (Myers 1990, Mittermeier et al. 2000)
• 25 Areas of exceptional levels of endemism and of threat; i.e. areas of the planet that hold as endemics at least 1,500 plant species (0.5 % of global plant species) and have lost at least 70 % of their natural habitat.
World Heritage natural sites Gap analysis (in
red)
Hotspots Gap analysis (in red)
PA and the Ramsar Convention sites
The Ramsar Convention encourages
Parties to designate and manage important
wetlands in a way that does not change
their ecological character. Protection status
sometimes helps to persuade governments
to designate sites under Ramsar when they
would be reluctant to make them national
protected areas.
Endemic Bird Areas (EBAs) (Stattersfield et al. 1998)
• 218 regions (1 % of earth land) of world noticeable for their levels of bird endemism; they correspond to regions where two or more restricted-range bird species (those with historically breeding ranges smaller than 50,000 km2) completely or partially overlap. That concerns some 27 % of the world’s birds (more than 2500 species).
AIRE PROTEGEE
LES AIRES DE CONSERVATION
COMMUNAUTAIRES
Ecosystèmes naturels ou modifiés des ressources
importantes et les services des écosystèmes
conservés et gérés par les communautés locales à
travers des règles et coutumes endogènes.
NOUVEAU PARADIGME DE GESTION
DES AIRES PROTEGEES
•De la protection fixiste à la Conservation
Participative comme méthode gestion des aires
protégées
http://www.iucn.org/themes/wcpa/index.html
http://whc.unesco.org
http://www.unep-wcmc.org
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