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Endoscopie sous sommeil induit
Indications
Pierre-Jean Monteyrol – Bordeaux SFORL 2014
Définition
• L’endoscopie sous sédation est la méthode diagnostique la plus répandue et la plus connue pour évaluer sous fibroscopie les VADS dans le cadre du ronflement et/ou du SAOS
• Les controverses portent essentiellement sur la technique anesthésique et sur l’évaluation des éléments recueillis
Technique AIVOC
( Anesthésie Intraveineuse à Objectif de Concentration)
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
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Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
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Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
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Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
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Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
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Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Sleep Breath (2014) 18:453–465Olivier M. Vanderveken
Indications
1. Sur patients vierges de tout geste chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - détecter le(s) niveau(x) de collapsus - chercher une explication physiopathologique non évaluée en consultation - en préopératoire systématique ?
2. Sur un patient en échec de traitement chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - en évaluer la cause- réorienter le diagnostic et le plan chirurgical
3. Sur un patient dont le traitement envisagé est l’orthèse d’avancée mandibulaire ou stimulation du XII
4. Les contre-indications
European position paper on drug-induced sedation endoscopy (DISE)
Andrea De Vito & Marina Carrasco Llatas & Agnoletti Vanni & Marcello Bosi &Alberto Braghiroli & Aldo Campanini & Nico de Vries & Evert Hamans &
Winfried Hohenhorst & Bhik T. Kotecha & Joachim Maurer & Filippo Montevecchi &
Ottavio Piccin & Giovanni Sorrenti & Olivier M. Vanderveken & Claudio Vicini Sleep Breath (2014) 18:453–465
« La bonne information pour le bon patient »
Bon patient ( non opéré)- ronflement simple entrainant une gêne sociale ?- apnéique chez qui la PPC n’est pas indiquée, non supportée, refusée
La bonne information ( échec)- pour une nouvelle orientation thérapeutique non chirurgicale- recherche d’un niveau d’obstruction non identifié et acceptant l’idée d’une nouvelle intervention plus efficace
L’E.S.I. et P.P.C. - retour à la PPC - Aide à la détermination d’une P° efficace
Indications
• Sur patients vierges de tout geste chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - détecter le(s) niveau(x) de collapsus - chercher une explication physiopathologique non évaluée en consultation - en préopératoire systématique ?
• Sur un patient en échec de traitement chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - en évaluer la cause- réorienter le diagnostic et le plan chirurgical
• Sur un patient dont le traitement envisagé est l’orthèse d’avancée mandibulaire
Does drug-induced sleep endoscopy change the treatment concept of patients with snoring and obstructive sleep apnea?
Eichler CSleep Breath. 2012
Pour les options chirurgicales(% recommandations)
69,9% ont une indication différente sur 1 ou 4 niveaux78,4% si OAM inclue dans les possibilités thérapeutiques
Par niveau (% changement)
-24,7%% palais mou -12,4% amygdales -33% langue (base de )-27,8% épiglotte -38,1% OAM
L’éventualité « orthèse » et
« BDL »
Drug-Induced Sleep Endoscopy in Sleep-Disordered Breathing: Report on 1,249 Cases
Anneclaire V. Vroegop Laryngoscope, 124:797–802, 2014
Level of Evidence: 4.
Le plus fréquent se situe en retro vélaire ( 81%)La prévalence de l’obstruction complète , multi-niveaux (68%)et concentrique augmente avec l’IAH et l’IMC.Ces résultats indiquent que l’évaluation supplémentaire reste indispensable pour obtenir un aperçu des types d’obstruction et pour établir un plan de traitement
The role of drug-induced sleep endoscopy in the diagnosis and management of obstructive
sleep apnoea syndrome: our personal experience
E. De Corso ACTA otorhinolaryngologica ita lica 2013;33:405-413
100% sur x sites 100% ou>50% sur x sites
Options ttt après ESI sur 138 p.
Indications
• Sur patients vierges de tout geste chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - détecter le(s) niveau(x) de collapsus - chercher une explication physiopathologique non détectée en consultation - en préopératoire systématique ?
• Sur un patient en échec de traitement chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - en évaluer la cause- réorienter le diagnostic et le plan chirurgical
• Sur un patient dont le traitement envisagé est l’orthèse d’avancée mandibulaire
Analysis of the Influence of Head Rotation During Drug-Induced SleepEndoscopy in Obstructive Sleep Apnea
Nico de Vries Laryngoscope, 124:2195–2199, 2014
Amélioration = voile AP, BDL, épiglotte pour les complètesAggravation = voile AP , épiglotte pour les incomplètes
100 patients SAOS > 15/h + Positionnel
En rotation le collapsus s’améliore plus chez le positionnel
Indications
1. Sur patients vierges de tout geste chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - détecter le(s) niveau(x) de collapsus - chercher une explication physiopathologique non évaluée en consultation - en préopératoire systématique ? Ronfleur simple ?
2. Sur un patient en échec de traitement chirurgical pour SAOS et/ou ronflement - en évaluer la cause- réorienter le diagnostic et le plan chirurgical
3. Sur un patient dont le traitement envisagé est l’orthèse d’avancée mandibulaire
Sûrement ……?Se pose la question de la cotation
de la pathologie initiale Ronflement =0
Apnées sommeil ≥ 30/h
Drug-induced sleep endoscopy changes snoring management plan very significantly compared to
standard clinical evaluation
Karen Pilaete Eur Arch Otorhinolaryngol (2014) 271:1311–1319
Impact de l’ESI sur la planification du traitement chez le
ronfleur simple
Drug-induced sleep endoscopy changes snoring management plan very significantly compared to standard clinical evaluation
Karen Pilaete Eur Arch Otorhinolaryngol (2014) 271:1311–1319
14,7%
6,6%
Site palais présent 93,4%Site BDL 78,7%Site épiglotte 49,2%Site oropharyngé 23%
Le flutter = site de collapsusPattern circulaire oropharyngé 10/14Pattern laterolateral 4/14Epiglotte tjs ant-post
78,7% sont multisites21,3% unisites 100 Patients
Après ESI seuls 41% des protocoles initiaux sont identiques
Indications
Sur patients vierges de tout geste chirurgical pour SAOS et/ou ronflement 1.- détecter le(s) niveau(x) de collapsus - chercher une explication physiopathologique non évaluée en consultation - en préopératoire systématique ?
Sur un patient en échec de traitement chirurgical pour SAOS et/ou 2.ronflement - en évaluer la cause- réorienter le diagnostic et le plan chirurgical
Sur un patient dont le traitement envisagé est l3. ’orthèse d’avancée mandibulaire
Nonresponders to Pharyngeal Surgery for Obstructive Sleep Apnea: Insights from Drug-Induced Sleep Endoscopy
Eric J. Kezirian Laryngoscope, 121:1320–1326, 2011
Tous les patients ont subi une AA + UVPP d’où leur faible participation à l’obstruction résiduelle sous ESI
Après UVPP l’échec est situé en retrobasilingual 55%
Riley constate une augmentation distance hyoïde-mandibule (angle cervico-mentonier)
La constatation de la persistance de l’obstruction retrovélaire est probablement due a la multitude de techniques=
avancement palais ,pharyngoplastie latérale, Z plastie
Participation pharyngée latérale +++
Les meilleurs résultats sont epiglottiques (suspension ou traction)
Lateral Oropharyngeal Wall and Supraglottic Airway Collapse Associated With Failure in
Sleep Apnea Surgery
Ho-Sheng Lin Laryngoscope. 2012 February ; 122(2)
Preinspiration inspiration AP vélaire APV inspiration
LL vélaire LLV inspiration LL lingual LLL inspiration
AP retrobasilingual APRBL inspiration supraglotique
Sur un patient dont le traitement envisagé est l’orthèse d’avancée mandibulaire ou
stimulation du XII
Sleep endoscopy with simulation bite for prediction of oral appliance treatment outcome
PAUL H. VAN DE HEYNING J Sleep Res. (2013) 22, 348–355
ES simple simulation (43,9% libérés) manœuvre (63%)
Evaluation of Drug-Induced Sleep Endoscopy as a Patient Selection Tool for
Implanted Upper Airway Stimulation for Obstructive Sleep Apnea
Paul H. Van de Heyning J Clin Sleep Med 2013;9(5):433- 438.
Diaphragme de Venn
Quid chez enfant ?
Drug-Induced Sleep Endoscopy for Upper Airway Evaluation in Children With Obstructive Sleep Apnea
Peter Szmuk Laryngoscope, 123:292–297, 2013
Petites amygdales = possibilité d’obstruction complète
Pas de ≠ Plus de participation voile chez les SAS graves et modérés
Lingual tonsils hypertrophy; a cause of obstructive sleep apnea in children after adenotonsillectomy: Operative problems and management
Mosaad Abdel-Aziz International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 75 (2011)
Lingual tonsils hypertrophy; a cause of obstructive sleep apnea in children after adenotonsillectomy: Operative problems and management
Mosaad Abdel-Aziz International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 75 (2011)
L’ablation des amygdales linguales chez l’enfant SAOS est efficace lorsque celles-ci en sont la cause
Attention au post-opératoire ( œdème ) La persistance de symptômes après chirurgie serait due
à des anomalies craniofaciales, obésité , mucopolysaccharidoses
Conclusions sur les indications de l’E.S.I.
• Nécessaire au moment de poser une indication opératoire
• Elle ne peut s’accommoder que - si l’examen initial fait au cabinet est complet comprenant l’histoire de la maladie et le contexte incluant les comorbidités - que la notion « d’échec chirurgical » peut déjà être visible dès ce stade évitant que l’E.S.I. soit pratiquée de façon systématique
• Garder la notion d’un examen dont les modes de pratiques peuvent être très différents ( temps, dose, BIS?, VOTE, NOHL, etc…..)
Et puis …….contre- indications
• Apnéiques dits sévères dont le traitement envisagé est la P.P.C. ou V.N.I.- IAH>50 - avec comorbidités interdisant toute chirurgie ORL pour SAOS- syndrome d’obésité-hypoventilation - angle cervico-mentonnier ≈ 180°
• Intolérances au Midazolam et /ou Propofol
• ASA>4
Que dit …….
Implications de recherche
Si la chirurgie ne montre pas son efficacité ….
Il n’en va pas de l’indication car il semble que certains sous groupes de patients soient guéris….
Difficulté d’associer l’évidence de la participation obstructive d’avec les symptômes
Absence d’études comparatives
Plus d’études sur effet UVPP sur efficacité/adhésion
Mieux identifier le(s) site(s) responsable(s)
merci
Merci
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