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ÉTUDEFAO
FORÊTS
179
ISSN 1014-2894
ÉTUDE FAO FORÊTS
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Il est essentiel d’avoir des informations adéquates sur les contributions socioéconomiques des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages ainsi que sur leur rôle dans la réduction de la pauvreté, pour assurer aux pays un développement durable dans le cadre du Programme de développement pour l’après 2015. Alors que les multiples rôles que jouent les forêts dans le développement durable sont de plus en plus reconnus, il est difficile de les démontrer sur la base de faits concrets car dans de nombreux pays, les données nécessaires ne sont pas collectées de manière systématique. Faute d’informations fiables, les forêts et la foresterie ne reçoivent pas toujours l’attention qu’elles méritent lors de l’élaboration des politiques nationales. Ce recueil a pour objet de contribuer à améliorer la collecte de données sur des questions liées aux forêts qui ont une incidence sur le bien-être et les moyens d’existence des ménages. Il fournit des conseils pratiques et des instruments de mesure qui peuvent être intégrés dans les enquêtes sociales ou socioéconomiques existantes réalisées par les bureaux nationaux des statistiques, ou dans des enquêtes nationales indépendantes.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
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Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
I6206FR/1/02.20
ISBN 978-92-5-131211-7 ISSN 1014-2894
9 7 8 9 2 5 1 3 1 2 1 1 7
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêtsOrientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE etCENTRE DE RECHERCHE FORESTIÈRE INTERNATIONALEetRÉSEAU INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LES INSTITUTIONS ET RESSOURCES FORESTIÈRESetBANQUE MONDIALE
Rome, 2020
ÉTUDE FAO
FORÊTS
179
parRiyong Kim BakkegaardArun AgrawalIllias AnimonNicholas HogarthDaniel MillerLauren PershaEwald RametsteinerSven WunderAlberto Zezza
Citation recommandée: FAO, CIFOR, IFRI et Banque mondiale, 2020. Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts: orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages, par R.K. Bakkegaard, A. Agrawal, I. Animon, N. Hogarth, D. Miller, L. Persha, E. Rametsteiner, S. Wunder et A. Zezza. Étude FAO Forêts No. 179. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Centre de recherche forestière internationale, Réseau international de recherche sur les institutions et ressourcesforestières et Banque mondiale. https://doi.org/10.4060/i6206fr
Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du CIFOR, de l’IFRI ou de la Banque mondiale aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminées ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, du CIFOR, de l’IFRI ou de la Banque mondiale aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. Les opinions exprimées dans ce produit d’information sont celles du(des) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement les vues ou les politiques de la FAO, du CIFOR, de l’IFRI ou de la Banque mondiale.
ISBN 978-92-5-131211-7 (FAO)© FAO, CIFOR, IFRI, Banque mondiale, 2020
La FAO encourage l’utilisation, la reproduction et la diffusion des informations figurant dans ce produit d’information. Sauf indication contraire, le contenu peut être copié, téléchargé et imprimé aux fins d’étude privée, de recherches ou d’enseignement, ainsi que pour utilisation dans des produits ou services non commerciaux, sous réserve que la FAO soit correctement mentionnée comme source et comme titulaire du droit d’auteur et à condition qu’il ne soit sous-entendu en aucune manière que la FAO approuverait les opinions, produits ou services des utilisateurs.
Toute demande relative aux droits de traduction ou d’adaptation, à la revente ou à d’autres droits d’utilisation commerciale doit être présentée au moyen du formulaire en ligne disponible à www.fao.org/contact-us/licence-request ou adressée par courriel à copyright@fao.org.
Les produits d’information de la FAO sont disponibles sur le site web de la FAO (www.fao.org/publications) et peuvent être achetés par courriel adressé à publications-sales@fao.org.
Photo de couverture: Les populations tirent leurs moyens d’existence de nombreux produits forestiers (village de Burera, Rwanda). © FAO/Giulio Napolitano
iii
Table des matières
Avant-propos pour l’édition française ...................................................................... v
Remerciements ......................................................................................................... vii
Sigles et abréviations ................................................................................................ ix
1. Introduction ................................................................................................... 1Justification et objectif du recueil ............................................................................ 1
Public visé et portée: comment utiliser le recueil .................................................... 4
2. Informations générales concernant l’intégration de questionsliées aux forêts dans les enquêtes sur les ménages ..................................13Situation des enquêtes sur les ménages ................................................................ 13
Les forêts et les moyens d’existence ....................................................................... 17
Extension à l'échelle nationale des enquêtes réalisées au niveau infranational : questions méthodologiques ................................................... 28
Mode d’emploi des modules forestiers .................................................................. 29
3. Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-êtreet aux moyens d’existence des ménages .................................................. 35Définitions ................................................................................................................ 35
Méthodes utilisées pour la collecte des données .................................................. 39
Problèmes liés à la collecte des données ................................................................ 41
4. Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biaisdes modules forestiers .................................................................................47Modules forestiers séparés ...................................................................................... 49
Modules intégrés: ajout de questions sur les forêts dans des enquêtes préexistantes sur la mesure des niveaux de vie .............................................. 60
5. Opérationnalisation des modules forestiers ..............................................67Essais sur le terrain ................................................................................................... 67
Portée, sujet et limites de la collecte de données ................................................. 68
6. Conclusion .................................................................................................... 73
Références ........................................................................................................ 77
iv
Annexe A. Définitions ..................................................................................... 89
Annexe B. Modules forestiers ......................................................................... 95
Annexe C. Modules/modèles supplémentaires pour les enquêtes autres que les études LSMS ................................................127
Annexe D. Modules forestiers intégrés .........................................................139
Annexe E. Livre des codes ..............................................................................147
Annexe F. Sources de données et liens .........................................................175
Annexe G. Principales conclusions des essais sur le terrain ........................179
Tableaux1 Thèmes et indicateurs des modules forestiers ................................................ 7
2 Les forêts, les arbres et l’environnement: classification des systèmes de végétation selon l’intensité l’aménagement ..................... 35
3 Détails des essais sur le terrain en Indonésie, en République-Unie de Tanzanie et au Népal .................................................... 67
Figures1 Arbre de décision pour les modules forestiers .............................................. 32
2 Couverture des revenus environnementaux, des forêts, des arbres et leur origine dans les modules de foresterie et autres modules LSMS-ISA ........................................................................... 38
Encadrés1 Les types d’enquêtes ......................................................................................... 2
2 Structure des modules forestiers pour les enquêtes de type LSMS ............. 48
3 Modules et modèles supplémentaires pour les enquêtes non-LSMS .......... 49
v
Avant-propos pour l’édition française
Comme l’indiquent les éditions 2018, 2016 et 2014 du rapport de la FAO sur la Situation des forêts du monde, les forêts et les arbres contribuent de plusieurs façons à réduire l’insécurité alimentaire et la pauvreté, et à améliorer les moyens d’existence durables. L’accès aux biens et aux services provenant des forêts est vital non seulement pour obtenir un revenu monétaire et en nature, mais aussi pour atténuer les chocs. Certains de ces avantages sont illustrés dans les rapports de 2014 et 2018 sur la Situation des forêts du monde, portant respectivement sur les avantages socioéconomiques des forêts et sur les contributions du secteur forestier aux objectifs de développement durable. Ainsi, le rapport de 2018 indique que 40 pour cent des ruraux en situation d’extrême pauvreté vivent dans des zones de forêt ou de savane, tandis que le rapport de 2014 montre que, pour un tiers environ de la population mondiale, le bois est la principale source d’énergie, voire la seule, de sorte que la sécurité de l’approvisionnement en bois est un élément important de la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions.
Nos connaissances sur la nature et l’ampleur des avantages socioéconomiques fournis par les forêts et les arbres à l’échelle mondiale sont encore très incomplètes. Les approches actuellement disponibles pour mesurer ces avantages ne couvrent en général qu’un petit nombre de pays ou de sous-régions et s’avèrent limitées à un petit nombre d’indicateurs. Les estimations mondiales sont difficilement réalisables faute de données cohérentes, fiables et comparables. Il s’ensuit que le rôle des forêts dans le développement durable est sous-estimé, voire invisible dans certains sous-secteurs, de sorte que les avantages de la production et de la consommation des produits forestiers ne peuvent pas être pleinement pris en compte dans la formulation des politiques qui concourent au bien-être social.
Les enquêtes nationales réalisées auprès des ménages pour mesurer les contributions des forêts aux niveaux de vie peuvent permettre d’obtenir des estimations fiables, cohérentes et comparables de la valeur des forêts et de leurs incidences sur les conditions de vie en milieu rural. Dans le but d’intégrer des enquêtes de ce type, le Département des forêts de la FAO a entrepris d’élaborer, en collaboration avec le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), le Réseau international de recherche sur les institutions et ressources forestières (IFRI), l’Étude sur la mesure des niveaux de vie (LSMS) et le Programme sur les forêts (PROFOR) de la Banque mondiale, une série de modules d’enquête sur les produits forestiers, qui est présentée dans cette étude. Les modules sont principalement examinés en liaison avec des enquêtes de type LSMS, mais ils sont applicables à un large éventail d’enquêtes multisujets auprès des ménages.
Dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et des objectifs forestiers mondiaux du Plan stratégique des Nations Unies sur les forêts (2017-2030), des données socioéconomiques plus précises sur les forêts peuvent concourir à la
vi
réalisation de ces objectifs, grâce à la mise en œuvre de politiques mieux ciblées et plus efficaces par rapport au coût.
J’espère que les pays et les autres institutions compétentes utiliseront les modules et les orientations données dans cette publication pour combler les lacunes d’information sur les multiples interactions entre le bien-être des ménages et les forêts, afin de mieux prendre en compte les contributions des forêts dans les stratégies et les politiques de développement durable.
Hiroto Mitsugi Sous-directeur général Département des forêts de la FAO, Rome
vii
Remerciements
Le document Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts: orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages a été élaboré sous la coordination d’Illias Animon, Forestier (économie), et sous la direction et la supervision technique d’Eva Muller, Directrice, et de Thaís Linhares-Juvenal et d’Ewald Rametsteiner, Forestiers principaux à la Division des politiques et des ressources forestières de la FAO.
Cette publication a pu être réalisée grâce aux contributions financières du CIFOR, d’UK Aid, de la FAO (notamment du programme FAO-Finlande et du projet sur les critères et indicateurs financé par le Ministère fédéral allemand de l’alimentation et de l’agriculture), de l’IFRI et des bailleurs de fonds du PROFOR et des projets LSMS-ISA (Fondation Bill et Melinda Gates entre autres). Cette publication fait partie du Programme de recherche du GCRAI sur les forêts, les arbres et l’agroforesterie (ALE), financé par le Fonds du GCRAI (on.cgiar.org/CGIARFundDonor).
Nous tenons à remercier les membres du groupe directeur ci-dessous pour leurs conseils, ainsi qu’Aske Bosselmann, Alessandra Garbero, Martha Riggott, Laura Russo, Carsten Smith-Hall, Thorsten Treue et Yuan Zheng pour leurs apports. Nous remercions aussi Carola Fabi, Monica Madrid Arroyo et Dalisay Maligalig pour l’examen par les pairs; Flavio Bolliger, Anne Branthomme, Josefine Durazo, Christine Holding, Sooyeon Jin, Panagiotis Karfakis, Arvydas Lebedys, Yanshu Li, Juan Carlos Muñoz, Marco Piazza, Dominique Reeb, Priya Shyamsundar et Rebecca Tavani pour leurs contributions; Arun Agrawal, Nicholas Hogarth et Alberto Zezza pour les essais sur le terrain; Indah Waty Bong, Albina Chuwa, Willy A. Daeli, Firmus P. Juandi, Noah Kamasho, Birendra Karna, Emilian Karugendo, Emmanuel Msoffe, Pascas et les enquêteurs Lauren Persha et Kharisma Tauhid pour la mise en œuvre sur le terrain; et Marcelo Rezende qui a fourni un appui pour les enquêtes sur tablette au Népal.
Merci également à Suzanne Lapstun et Jessica Mathewson qui ont facilité le processus de publication et l’accord de coédition; Caroline Lawrence pour son travail de révision; Kate Ferrucci pour la conception graphique et la mise en page; James Varah pour la correction des épreuves; Patricia Tendi pour les révisions finales; lslam Abdelgadir, Giulia Barbanente, Angela Bernard, Francesca Bertola et Pierre Bouillon pour leur apport éditorial; Michela Mancurti et Susy Tafuro pour leur soutien administratif et Maria De Cristofaro pour son appui en matière de communication.
Nous exprimons notre gratitude à Sophie Tiné pour la traduction en français, à Isabelle Hannebicque pour sa révision et à Claire Guichoux pour la relecture.
viii
COMITÉ DE PILOTAGE (par ordre alphabétique après la FAO)FAO: Illias Animon, Thaís Linhares-Juvenal, David Morales, Anssi Pekkarinen, Ewald Rametsteiner et Adrian WhitemanCIFOR: Nicholas Hogarth et Sven WunderIFRI: Arun Agrawal, Heather McGee, Pete Newton et Lauren PershaBanque mondiale: Gero Carletto et Alberto Zezza (Étude sur la mesure des niveaux de vie) et Werner L. Kornexl, Daniel Miller, Stefanie Sieber et Sofia Elisabet Ahlroth (Programme sur les forêts).
AUTEURS (par ordre alphabétique après l’auteur principal)Riyong Kim Bakkegaard, Arun Agrawal, Illias Animon, Nicholas Hogarth, Daniel Miller, Lauren Persha, Ewald Rametsteiner, Sven Wunder et Alberto Zezza.
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Sigles et abréviations
CCNUCC Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiquesCIFOR Centre de recherche forestière internationale (Center for International Forestry Research) CITI Classification internationale type, par industrie (Division des statistiques des Nations Unies)CPC Classification centrale des produitsDFID Ministère britannique du développement international (Department for International Development, United Kingdom)DFO Bureau forestier de district (Népal) (District Forest Office)ERP Évaluation rurale participativeFAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations)FBCF Formation brute de capital fixeFECOFUN Fédération des usagers des forêts communautaires, Népal (Federation of Community Forestry Users Nepal)FIDA Fonds international de développement agricoleGCRAI Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climatGPS Système de positionnement mondial (Global Positioning System)HAI Household, Assets, IncomeIFRI Réseau international de recherche sur les institutions et ressources forestières (International Forestry Resources and Institutions)LSMS Étude sur la mesure des niveaux de vie (Banque mondiale) (Living Standards Measurement Study)LSMS-ISA Étude sur la mesure des niveaux de vie – Enquêtes intégrées sur l’agriculture (Banque mondiale) (Living Standards Measurement Study – Integrated Surveys on Agriculture)MIP Produit principal (Most Important Product)NAFORMA Suivi et évaluation des ressources forestières nationales (République-Unie de Tanzanie) (National Forestry Resources Monitoring and Assessment)NFMA Suivi et évaluation des ressources forestières nationales (FAO) (National Forest Monitoring and Assessment)NPS Enquête nationale par panel (National Panel Survey)NSO Bureau national de statistiques (National Statistical Office)OMD Organisation mondiale des douanesONG Organisation non gouvernementale
x
PEN Réseau Pauvreté-Environnement (CIFOR) (Poverty Environment Network)PFNL Produit forestier non ligneuxPIB Produit intérieur brutPROFOR Programme sur les forêts (Banque mondiale) (Program on Forests)PSE Paiement des services environnementauxREDD+ Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développementSCEE Système de comptabilité économique et environnementaleSH Système harmonisé (Organisation mondiale des douanes)UICN Union internationale pour la conservation de la natureWRI Institut des ressources mondiales (World Resources Institute)
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Perches utilisées pour la construction de logements (République-Unie de Tanzanie)
1
1. Introduction
JUSTIFICATION ET OBJECTIF DU RECUEIL Les forêts contribuent de façon importante à l’approvisionnement et aux moyens d’exis-tence des ménages ruraux (Byron et Arnold, 1999; Sunderlin et al., 2005) et beaucoup de gens qui vivent dans l’extrême pauvreté en dépendent dans une certaine mesure pour leur subsistance. Les produits issus d’écosystèmes non cultivés comme les forêts naturelles, les terres boisées, les marécages, les lacs, les rivières et les prairies peuvent être une source majeure de revenus pour les ménages ruraux, qui utilisent leurs ressources en énergie, aliments, matériaux de construction et plantes médicinales pour couvrir leurs propres besoins ou obtenir un revenu monétaire. D’importantes études sur l’utilisation de ces ressources environnementales (par exemple Cavendish, 2000) montrent que les ressources forestières et les autres ressources environnementales constituent une part significative du revenu des ménages. D’après des données comparatives récentes, les revenus provenant des forêts et de l’environnement représentent 28 pour cent du revenu total des ménages vivant à l’intérieur ou à proximité de forêts (Angelsen et al., 2014). Plus de 750 millions de personnes vivent dans des zones au couvert arboré peu dense et sont tributaires des ressources forestières et sauvages environnantes (Shepherd, 2012); une récente étude du Fonds international de développement agricole (FIDA, 2011) a estimé le nombre de personnes tributaires des forêts à 1,1-1,3 milliard, principalement dans les pays en développement. Au moins 1,3 milliard de personnes utilisent des produits des forêts pour se construire un logement et environ 2,4 milliards de personnes se servent de combustibles ligneux pour la cuisson des aliments (FAO, 2014a).
Etant donné l’importance des forêts pour le bien-être des populations rurales dans une grande variété de contextes à travers le monde, toute enquête sur le niveau de vie des ménages conduite aux fins de l’élaboration et de l’évaluation des politiques devrait comprendre des questions sur la dépendance des ménages à l’égard des produits forestiers et sauvages et la nature de cette dépendance. Au cours de la dernière décennie, on a pris de plus en plus conscience de l’importance du revenu forestier dans les moyens d’existence des populations pauvres, en particulier en milieu rural, ce qui a conduit à réaliser des études transnationales à grande échelle comme le Réseau Pauvreté-Environnement (PEN; www.cifor.org/pen) du CIFOR et la boîte à outils PROFOR sur les liens pauvreté-forêts (http://www.profor.info/node/3). Il a été difficile d’effectuer des comparaisons systématiques de la dépendance des populations à l’égard des forêts et des ressources environnementales car jusqu’à présent les recherches ont principalement été réalisées sous la forme d’études de cas au moyen de méthodologies disparates. Les disponibilités de ces données au niveau national sont aussi la plupart du temps limitées, et la contribution du secteur forestier au produit intérieur brut (PIB) est souvent incluse dans celle de
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts2
l’agriculture et des pêches en raison du manque de données spécifiques sur les forêts. Par ailleurs, les enquêtes réalisées auprès des ménages ne collectent généralement pas de données sur l’utilisation des produits forestiers. Il est donc crucial pour l’avenir de collaborer avec des organisations publiques qui réalisent ce type d’enquête à une échelle globale (FAO, 2014a). Le déploiement d’une enquête à l’échelle nationale présente plusieurs avantages. Cela permet de rassembler un très grand nombre de répondants et de données, et d’obtenir une base de données factuelles plus solide pour aider les décideurs à concevoir leurs interventions. En outre, si la collecte de données est systématiquement réalisée au niveau national, elle se fait à intervalles réguliers et fréquents, ce qui facilite
ENCADRÉ 1
Les types d’enquêtes
Les bureaux d’enquêtes de statistiques conduisent diverses enquêtes sur les ménages, qui se
différencient par leur portée et leurs objectifs. Certaines enquêtes sur les ménages ont pour
objectif de recueillir des données à des fins spécifiques, notamment pour l’établissement
de statistiques sur l’emploi (enquêtes sur la population active), le calcul d’indices de prix
à la consommation et l’établissement des comptes nationaux (enquêtes sur le budget des
ménages, enquêtes sur le revenu et les dépenses des ménages).
Les «enquêtes multisujets sur les ménages» sont généralement des enquêtes réalisées
auprès des ménages qui, comme leur nom l’indique, recueillent des données sur plusieurs
thèmes à la fois de façon à pouvoir analyser le bien-être dans une perspective et un contexte
plus larges. Ces enquêtes peuvent être conçues et désignées sous des noms différents, tels
que (liste non exhaustive):
• Étude sur la mesure des niveaux de vie (LSMS) et ses enquêtes intégrées sur l’agriculture
(LSMS-ISA);
• Enquêtes sur les conditions de vie;
• Enquêtes sur l’emploi et le bien-être;
• Enquête sur le suivi de la pauvreté;
• Enquêtes intégrées sur les ménages.
Alors que l’analyse exposée dans ce recueil peut être utile pour aider à concevoir toutes les
enquêtes multi-sujets sur les ménages, ce rapport se réfère de façon explicite à celles qui sont
habituellement liées au programme LSMS de la Banque mondiale. D’autres ouvrages centrés
sur des secteurs spécifiques ont été élaborés pour le programme LSMS, entre autres:
• Design and implementation of fishery modules in integrated household surveys in
developing countries (Béné et al., 2012);
• Improving household survey instruments for understanding agricultural household
adaptation to climate change: water stress and variability (Bandyopadhyay et al., 2011); et
• Energy policies and multitopic household surveys guidelines for questionnaire design
in living standards measurement studies (O’Sullivan et Barnes, 2006).
Voir également: http://www.worldbank.org/lsms.
Introduction 3
le suivi et la surveillance. Enfin, l’approche nationale garantit que des données seront collectées même en provenance de zones non forestières ou de zones forestières dont les ressources sont peu utilisées. En effet, ces zones sont fréquemment ignorées dans les recherches forestières, alors qu’elles sont essentielles pour obtenir une représentation complète de l’utilisation des ressources forestières dans n’importe quel pays.
Des méthodes standards capables d’évaluer de manière cohérente la contribution des forêts et de l’environnement au bien-être des ménages, en termes de revenu et de réduction de la pauvreté, pourraient permettre de saisir la valeur réelle des forêts et des autres produits environnementaux dans divers paramètres standards importants des moyens d’existence, tels que les mesures de la pauvreté nationale et le PIB. C’est cependant une tâche difficile en raison de plusieurs problèmes de mesure et de collecte des données.
Voici quelques-uns des principaux problèmes qui se posent: 1) il est difficile de réaliser une enquête détaillée et de prendre en compte un nombre suffisant de ménages dans l’échantillon de façon à faire une analyse significative et pertinente de la dépendance à l’égard des forêts et de l’utilisation des forêts; 2) dans le même ordre d’idées, il est difficile de saisir des données sur l’utilisation de produits forestiers à faible incidence ou hautement spécialisés en raison de facteurs comme la saisonnalité; 3) l’utilisation des produits forestiers étant souvent illégale ou informelle, les répondants peuvent hésiter à rendre compte ouvertement de la manière dont ils utilisent les forêts dans une enquête sur les ménages; 4) les forêts fournissent plusieurs services non liés au marché, indirects ou moins ouvertement tangibles, qui contribuent aux moyens d’existence mais sont difficiles à mesurer de façon précise au moyen des approches classiques basées sur le marché (PROFOR, 2008). En dépit de ces problèmes, il est important de normaliser la collecte de données sur la contribution des forêts au bien-être des ménages, car l’obtention de données plus spécifiques au niveau national peut améliorer considérablement notre connaissance du rôle des forêts et des environnements naturels dans la lutte contre la pauvreté rurale, et éclairer les débats sur les politiques, la programmation et la prise de décision.
Cependant pour obtenir des chiffres représentatifs au niveau national de la contribution des produits forestiers et sauvages au bien-être des ménages à l’échelle d’un pays, il faut une approche plus systématique couvrant tous les types de végétation et de forêts, toutes les régions écologiques et les différents facteurs influençant les niveaux d’utilisation des ressources (par exemple: densité de population, ethnicité, couvert forestier, proximité des routes). C’est pourquoi la FAO, le CIFOR, l’IFRI et la Banque mondiale, avec ses programmes LSMS (Étude sur la mesure des niveaux de vie) et PROFOR (Programme sur les forêts) ont décidé d’élaborer ensemble des modules concernant spécifiquement les produits forestiers et sauvages (les «modules forestiers») afin de combler les lacunes d’informations actuelles sur les liens entre les produits forestiers et sauvages et le bien-être des ménages.
Le travail a comporté deux phases. Durant la première, qui a pris fin en janvier 2014, trois rapports ont été produits: 1) un examen de la couverture des questions socioéconomiques liées aux forêts dans des enquêtes sélectionnées (Russo, 2014); 2) une analyse des microdonnées des enquêtes socioéconomiques sélectionnées (Riggott, 2014); et 3) une analyse de l’enquête du Réseau Pauvreté-Environnement (PEN) du CIFOR
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts4
(Bakkegaard, 2013). Durant la seconde phase, achevée en avril 2016, des questionnaires d’enquête standards et élargis sur les produits forestiers et sauvages ont été élaborés et testés sur le terrain (également pour la version sur tablette) dans trois pays différents, à savoir: l’Indonésie (Bong et al., 2016), la République-Unie de Tanzanie (Persha, 2015) et le Népal (Karna, 2015). Les modules ont ensuite été plusieurs fois révisés sur la base des conclusions de chaque cycle d’essais sur le terrain1.
Ce recueil s’appuie sur les résultats de ces essais sur le terrain pour présenter une série de modules d’enquête sur les produits forestiers et sauvages ayant pour vocation de fournir des informations sur les contributions socioéconomiques des forêts et des environnements non forestiers au bien-être et aux moyens d’existence des ménages. Bien que ces modules soient principalement examinés ici en liaison avec les enquêtes LSMS, ils peuvent être utilisés pour un large éventail d’enquêtes multisujets sur les ménages (voir l’encadré 1 pour une description des types d’enquêtes). Le recueil donne des indications sur l’utilisation des différentes composantes des modules forestiers et offre un aperçu de la situation actuelle des enquêtes sur les forêts et de la littérature sur les multiples contributions des forêts et des produits sauvages au bien-être et aux moyens d’existence des ménages. Il formule également des recommandations pour «personnaliser» les modules en les adaptant aux besoins des autres utilisateurs intéressés.
PUBLIC VISÉ ET PORTÉE: COMMENT UTILISER LE RECUEIL Étant donné qu’ils ont pour objectif de renforcer la collecte de données sur les produits forestiers et sauvages au niveau national, le recueil et les modules forestiers s’adressent en premier lieu aux bureaux nationaux de statistiques. Ces bureaux sont habituellement chargés de mettre en œuvre les enquêtes socioéconomiques nationales sur les ménages, notamment les enquêtes LSMS et les autres enquêtes sur les conditions de vie centrées sur le bien-être et les moyens d’existence des ménages dans leurs pays respectifs. Il est particulièrement intéressant pour les pays en développement, riches en forêts, de produire des mesures plus précises des contributions des forêts et des autres écosystèmes non cultivés à l’économie nationale et aux moyens d’existence des populations.
Les autres utilisateurs visés sont les organisations de recherche, les donateurs, les autres institutions gouvernementales et les organisations non gouvernementales (ONG) qui souhaitent recueillir des données comparables sur la manière dont les ménages et les communautés locales utilisent les produits forestiers et sauvages, au niveau national ou à d’autres niveaux.
Les modules d’enquête contribueront à combler les lacunes en fournissant les données nécessaires pour estimer la valeur ajoutée par le sous-secteur forestier, tout en facilitant la compilation des comptes économiques nationaux et des comptes satellites (système de comptabilité économique et environnementale [SCEE]). Plus spécifiquement, l’enquête
1 Les modules forestiers ont été testés en Asie (Indonésie et Népal) et en Afrique (République-Unie de Tanzanie). On a cependant fait en sorte qu’ils puissent être utilisés dans différents continents, en tenant compte de l’expérience des institutions qui les ont créés. Les utilisateurs sont invités à continuer à adapter les modules en fonction des circonstances locales et à les tester sur le terrain avant de les mettre en œuvre à l’échelle nationale.
Introduction 5
fournira plus de données de meilleure qualité sur les forêts, surtout en ce qui concerne la production brute et la consommation intermédiaire (deux variables clés pour estimer la création de valeur ajoutée); les avoirs fixes et les variations des stocks nécessaires pour estimer la formation brute de capital fixe (FBCF) ou l’investissement dans le PIB; le revenu et les dépenses liés aux activités forestières; et les principaux aspects permettant de mesurer le bien-être des populations, à savoir l’emploi et les traitements et salaires. En ce qui concerne le SCEE, l’enquête peut être essentielle pour estimer les flux physiques et les comptes monétaires, y compris les flux au sein d’une unité. Dans la mesure où il peut rendre compte de la production utilisée par une même unité économique dans le cadre de sa consommation finale dans le SCEE, le recueil est très intéressant pour quantifier la production utilisée par un ménage pour sa consommation. Les informations fournies par l’enquête aideront à isoler les contributions du sous-secteur forestier et faciliteront les estimations des décideurs en analysant la création de valeur ajoutée et les taux de croissance réels par sous-secteur.
Le tableau 1 offre un aperçu des thèmes et des sections correspondantes dans les modules forestiers et décrit les indicateurs utilisés pour analyser chaque thème. Les questionnaires des modules forestiers destinés aux ménages et aux communautés ont pour objet de recueillir des informations sur la contribution des biens et des services provenant des forêts et des zones non cultivées au bien-être des ménages ruraux. Ils analysent aussi les contributions des produits sauvages, c’est-à-dire essentiellement des produits provenant de systèmes forestiers et non forestiers non cultivés à faible coefficient d’intrants (voir section 3 et annexe A de ce manuel pour les définitions et figure 2, page 38, pour la couverture des produits dans les modules). L’inclusion des produits sauvages est importante car dans certains cas, la part des produits issus de ces environnements non forestiers dans le revenu des ménages est plus grande que celle des produits issus des forêts (par exemple: Pouliot et Treue, 2013). Les modules forestiers couvrent également la collecte de produits forestiers ou sauvages dans les environnements arborés non forestiers, bien que la plantation d’espèces arboricoles et le volume des récoltes soient inclus dans le module agricole des enquêtes LSMS (par exemple: section 7 du module agricole; Banque mondiale, 2015a). Par ailleurs, cette enquête ne comprend ni les produits issus de l’agriculture, de l’élevage ou de l’aquaculture (Banque mondiale, 2015a) ni les produits des pêches de capture, pour lesquels des données sont déjà collectées dans les modules sur l’agriculture et les pêches des enquêtes LSMS (par exemple: Module F: Production halieutique; Banque mondiale, 2015b).
Le recueil est structuré de la façon suivante. La section 2 donne des informations générales sur les questions liées aux forêts dans les enquêtes sur les ménages. Après avoir brossé un tableau des enquêtes multisujets sur les ménages en mettant l’accent sur les enquêtes de type LSMS, la section décrit les principales contributions des produits forestiers et sauvages aux moyens d’existence ruraux et au bien-être des ménages, la diversité des utilisateurs des forêts, et les questions de l’accès, des droits et de la gouvernance. Elle offre ensuite un aperçu de l’élargissement des enquêtes sur les ménages à l’ensemble du pays puis donne des indications sur l’utilisation des modules forestiers aux fins des enquêtes de type LSMS et à d’autres fins.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts6
La section 3 offre une vue d’ensemble des méthodes permettant de mesurer les contributions au bien-être des ménages ainsi que le rôle des produits forestiers et sauvages. Les définitions des produits forestiers et sauvages sont données et les diverses méthodes utilisées dans les modules forestiers sont expliquées. Les problèmes de mesure des données relatives à ces produits, liés notamment à la difficulté des concepts, à la saisonnalité et aux périodes de remémoration, à l’identification de l’origine des produits, aux unités de mesure et aux prix, sont évoqués.
La section 4 présente les modules forestiers. Quinze domaines thématiques représentant les diverses contributions des produits forestiers et sauvages au bien-être des ménages sont passés en revue et chaque domaine thématique guide le lecteur vers les sections pertinentes des modules. En plus des modules forestiers, des questions supplémentaires ont été mises au point, en vue de les intégrer aux questionnaires destinés aux ménages et aux communautés des enquêtes LSMS existantes. Les exemples de questions fournis pour cette enquête intégrée sont inspirés des Études sur la mesure des niveaux de vie – Enquêtes intégrées sur l’agriculture (Banque mondiale) (LSMS-ISA) existantes sur les ménages et les communautés mises en œuvre au Malawi et en République-Unie de Tanzanie.
La section 5 porte sur l’opérationnalisation des enquêtes. La conception des essais sur le terrain effectués sur trois sites – en Indonésie, au Népal et en République-Unie de Tanzanie – est décrite en détail. La portée, les sujets et les limites des modules forestiers sont également présentés, y compris la formation des enquêteurs et le contrôle de la qualité, ainsi que l’utilisation de tablettes électroniques sur le terrain. La section 6 résume les conclusions générales.
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Le bois d’œuvre (principalement bois ronds de Bornéo et Shorea sp.) a été coupé et utilisé pour construire des maisons (Indonésie).
13
2. Informations générales concernant l’intégration de questions liées aux forêts dans les enquêtes sur les ménages
SITUATION DES ENQUÊTES SUR LES MÉNAGES
Enquêtes sur la mesure des niveaux de vie Le programme d’enquête relatif aux LSMS a été mis en place en 1980 par la Banque mondiale pour systématiser la collecte de données au niveau des ménages. Ce programme a pour objet de fournir des données adéquates sur les niveaux de vie des ménages dans les pays en développement, en particulier parmi les populations défavorisées, afin d’élaborer et d’évaluer des politiques et des programmes sociaux susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie. Au fil des années, l’utilisation des enquêtes s’est généralisée pour recueillir auprès des ménages des informations utiles pour élaborer des politiques et évaluer les taux de pauvreté. Les enquêtes devraient dans l’idéal être effectuées tous les trois à cinq ans, mais la fréquence de leur mise en œuvre et leurs composantes varient d’un pays à l’autre.
Les enquêtes LSMS sont généralement représentatives de la population nationale ainsi que des strates urbaines et rurales, des principales régions macroéconomiques ou, dans certains cas, des échelons administratifs inférieurs (par exemple: les districts au Malawi). Elles sont généralement administrées par le Bureau national de statistiques d’un pays ce qui explique qu’elles aient des noms différents selon les pays, et que le programme LSMS ne soit souvent pas mentionné dans leur titre.
L’une des principales caractéristiques des enquêtes LSMS est leur caractère multithématique (enquêtes «multisujets»). En effet, elles intègrent des modules concernant différents aspects des moyens d’existence des ménages, ce qui permet d’effectuer une analyse intégrée de leurs stratégies de subsistance. Généralement, les enquêtes LSMS sur les ménages comprennent des modules sur la démographie, les conditions de logement, l’éducation, la santé, l’emploi salarié, les entreprises non agricoles des ménages, l’agriculture, les dépenses de consommation et la propriété des actifs. Les enquêtes LSMS ne sont pas complètement normalisées d’un pays à l’autre, mais elles sont suffisamment flexibles pour que les pays puissent les adapter à leur situation (Grosh et Glewwe, 2000). Les modules supplémentaires qui sont souvent inclus dans les enquêtes nationales portent sur les informations anthropométriques, la pauvreté subjective, la
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sécurité alimentaire, les chocs et les stratégies d’adaptation, la vulnérabilité, le crédit, l’épargne, le capital social, etc.2
Dans les enquêtes LSMS, les modules existants sur l’environnement examinent les priorités générales des ménages dans ce domaine. Elles comprennent des modules sur l’attitude des ménages envers l’environnement et sur leurs perceptions de la qualité de l’air en milieu urbain, de l’utilisation de l’eau, de l’hygiène et de l’utilisation des combustibles, ainsi qu’une évaluation contingente d’une amélioration des prestations de services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et de la qualité de l’air en milieu urbain (Whittington, 2000). Ces modules environnementaux ne quantifient pas systématiquement les revenus ou les autres avantages provenant des forêts, des produits sauvages ou des services écosystémiques.
En 2008, les études sur la mesure des niveaux de vie menées dans le contexte d’enquêtes intégrées sur l’agriculture (LSMS-ISA) ont été mises au point. Le but était d’améliorer la représentativité des données sur l’agriculture, qui comprenaient les contributions de l’agriculture, de l’élevage et des plantations arboricoles aux revenus et à la consommation de subsistance des ménages. La mise au point de solides enquêtes sur l’agriculture, menées auprès de panels de ménages représentatifs au niveau national, pourrait permettré de résoudre de sérieux problèmes de mesure, tels que les incohérences dans le temps alloué à la collecte de données agricoles, l’isolement institutionnel et sectoriel, et les défaillances des méthodologies. Notre connaissance des contributions de l’agriculture au bien-être a ainsi été considérablement améliorée (Banque mondiale, 2011; LSMS-ISA, 2011).
Toutefois, entre les modules sur l’environnement et les enquêtes intégrées sur l’agriculture, l’inclusion de données en rapport avec le secteur forestier était limitée à 12 variables de synthèse liées aux forêts, à savoir: les combustibles de cuisson, les dépenses en bois de feu, les matériaux pour la construction de murs extérieurs, les matériaux de toiture, les matériaux de plancher, les sources d’éclairage, les sources de chauffage, la superficie de forêt, le nombre d’arbres, la collecte du bois de feu, les produits forestiers et le revenu forestier (FAO, 2013b; Russo, 2014).
Le principal ouvrage de référence sur la conception des enquêtes LSMS est celui de Grosh et Glewwe (2000). Au cours des années récentes, le projet LSMS a édité un certain nombre d’ouvrages sur l’élaboration de questionnaires portant sur des thèmes spécifiques tels que le changement climatique (McCarthy, 2011; Bandyopadhyay et al., 2011), les conflits (Brück et al., 2013), les pêches (Béné et al., 2012), la justice (Himelein et al., 2010) et l’énergie (O’Sullivan et Barnes, 2006). Le présent ouvrage est le dernier de cette série. Les modules forestiers et les modules sur les pêches partagent un même objectif, qui est de réussir à capter une source de revenu largement négligée dans les recherches, bien qu’elle tienne une place importante dans l’économie des ménages.
2 Voir http://iresearch.worldbank.org/lsms/lsmssurveyFinder.htm pour une liste complète des modules LSMS disponibles dans les bases de données LSMS existantes.
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3 Programme mondial du recensement de l’agriculture, http://www.fao.org/economic/ess/ess-wca/fr/.4 Open Foris, http://www.fao.org/forestry/fma/openforis/en/, Collect Mobile http://www.openforis.org/
tools/collect-mobile.html.
Recensement agricoleEn 1950, les pays ont commencé à collecter des données comparables au niveau internatio-nal sur l’agriculture dans le cadre du Programme mondial du recensement de l’agriculture de la FAO3. Le recensement, qui doit en principe être mis en œuvre au moins une fois tous les dix ans, utilise une méthodologie, des définitions et des concepts communs de l’agriculture. Il a pour objectif de recueillir des données complètes et détaillées sur les paramètres structurels de l’agriculture dans un pays (par exemple: nombre et superficie des exploitations agricoles, régimes fonciers et utilisation des terres, cultures et intrants agricoles, nombre de têtes de bétail). Des données relatives aux indicateurs économiques, sociaux et environnementaux peuvent aussi être recueillies, mais les données concernant les forêts sont limitées aux éléments suivants: superficie de forêts et de terres boisées, nombre d’arbres menés comme des cultures permanentes, plantations d’essences fores-tières, superficie de pépinières forestières, produits ligneux, produits non ligneux, bois de feu et charbon de bois, revenu forestier et gestion des forêts. Le recensement agricole est la propriété des pays, c’est pourquoi la FAO n’est pas intervenue dans sa mise en œuvre (FAO, 2013a; Russo, 2014).
Enquêtes nationales sur l’utilisation des terres Depuis 2000, la FAO fournit un appui aux États membres pour renforcer leurs capacités de surveillance à long terme des forêts, ainsi que leurs capacités de suivi socioéconomique. Le programme d’évaluation de l’utilisation intégrée des terres en Zambie, mené de 2005 à 2008, a été un des premiers à compléter les évaluations de l’utilisation des terres par des enquêtes socioéconomiques. Cependant, il s’agissait d’enquêtes non normalisées reposant sur des entretiens semi-structurés, si bien que le degré de fiabilité des réponses était très variable. De même, le Programme de suivi et d’évaluation des ressources forestières nationales (NFMA) mis en œuvre par la FAO en Gambie de 2009 à 2010, a eu recours à des entretiens semi-structurés pour les enquêtes socioéconomiques au niveau des communautés et des ménages.
En 2009, le Programme FAO-Finlande de gestion durable des forêts dans le contexte du changement climatique a été mis en œuvre pour renforcer les capacités nationales de collecte et d’analyse d’informations sur les forêts, grâce à la conception et à la mise en œuvre d’inventaires biophysiques des forêts, à la collecte de données socioéconomiques liées aux forêts (ménages, informateurs clés, groupes et institutions ciblés) et à l’élaboration d’un logiciel connexe4 au Siège de la FAO (FAO, 2014b). Le programme a été lancé dans cinq pays pilotes (Équateur, Pérou, République-Unie de Tanzanie, Viet Nam et Zambie). À travers son Programme de suivi et d’évaluation des ressources forestières nationales (NAFORMA), la République-Unie de Tanzanie a réalisé sa propre enquête socioéconomique couvrant la sécurité alimentaire et les risques des ménages, le revenu des ménages, les produits et les services forestiers, la participation aux organisations
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et aux groupes d’utilisateurs des forêts, et la gouvernance des forêts. Les pays peuvent aussi mener des enquêtes nationales portant spécifiquement sur l’utilisation des terres.
Réseau Pauvreté-Environnement du CIFORLe projet comparatif mondial du PEN du CIFOR a été le premier à tenter d’utiliser une méthode cohérente pour mesurer de façon détaillée les multiples contributions des forêts et de l’environnement au revenu des ménages. Entre 2004 et 2009, les partenaires du PEN (principalement des étudiants de troisième cycle) ont recueilli chaque trimestre des données socioéconomiques auprès de ménages et de villages pendant une année entière dans 58 sites situés dans 24 pays en développement (Wunder et al., 2014a). Des définitions et des questionnaires normalisés quantifiant à la fois les revenus monétaires et les revenus de subsistance ont été utilisés pour garantir la comparabilité des données entre tous les sites du monde en développement (Afrique, Asie et Amérique latine). Les sites de l’enquête couvraient principalement les paysages tropicaux et subtropicaux essentiellement constitués de petites exploitations agricoles et dotés d’un accès aux ressources forestières; les zones rurales pauvres en forêt et densément peuplées sont légèrement sous-représentées dans l’échantillon mondial (Angelsen et al., 2014).
La structure de base de cette enquête a été conçue pour recueillir des informations sur toutes les sources de revenu des ménages, y compris les forêts et l’environnement, les salaires, les entreprises, l’agriculture, l’élevage, etc., afin d’en établir le degré de dépendance à l’égard du revenu forestier (mesurée par le pourcentage du revenu forestier total dans le revenu total des ménages). Des données sur les actifs des ménages, l’accès aux forêts, les types de forêts et les caractéristiques de la gouvernance forestière ont été utilisées. Des questionnaires au niveau des ménages et des villages ont été utilisés. L’échantillonnage des villages a été effectué selon des gradients déterminés (couvert forestier, densité de population, proximité des routes, etc.). Les résultats sont donc en principe représentatifs d’un paysage, d’une région ou d’une province déterminée, mais pas de l’ensemble du pays dans lequel l’étude a été réalisée.
IFRILes méthodes du Réseau international de recherche sur les institutions et ressources forestières (IFRI) comprennent 11 instruments d’enquête ayant pour objet de recueillir des données écologiques sur les forêts, ainsi que des données socioéconomiques et insti-tutionnelles dans les communautés forestières concernées par l’enquête, sur la base des connaissances théoriques et empiriques des ressources communes. Grâce à l’application de ces instruments de recherche dans l’espace et dans le temps, les études visaient à réunir les informations nécessaires pour tester diverses hypothèses sur les interactions entre l’utilisation des forêts, leur gestion et leur structure institutionnelle, sur les résultats qui en découlent pour l’état des ressources forestières, et les résultats socioéconomiques au sein des communautés tributaires des forêts. Les instruments de recherche couvrent les attributs physiques des forêts aux niveaux du site et des ménages, des informations démographiques sur les établissements humains et les connexions aux marchés et aux centres administratifs, les attributs des groupes d’utilisateurs forestiers, les arrangements
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institutionnels en matière de gouvernance et de gestion des forêts, les produits forestiers récoltés par des groupes d’utilisateurs, ainsi que les règles d’exploitation forestière et les sanctions, etc. (Wertime et al., 2008).
Le PROFOR et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)La boîte à outils sur les liens pauvreté-forêts (PROFOR, 2010) est en partie basée sur des techniques bien connues d’évaluation rurale participative (ERP). Elle est systéma-tiquement centrée sur les questions liées aux forêts et aux ressources naturelles, et elle conçoit une manière simple de saisir les revenus monétaires et non monétaires. À partir de 2007, elle a été perfectionnée par l’UICN et utilisée dans 23 autres pays dans le cadre de l’Initiative sur les moyens d’existence et les paysages. L’UICN élabore actuellement une base de données qui fournira un ensemble de méthodologies, d’outils, de normes et d’approches capables de générer systématiquement de nouvelles connaissances sur l’utilisation des espèces et des écosystèmes et la dépendance humaine à l’égard de ces espèces et de ces écosystèmes. Centrée sur l’approvisionnement et les services culturels et environnementaux des forêts, le but est de recueillir systématiquement des données empiriques sur les avantages que retirent les ménages et les communautés de l’utilisation directe des espèces et des écosystèmes, afin de faciliter la formulation des politiques (Shepherd, 2012). En outre, l’UICN a conduit en 2014 une enquête quantitative stan-dard pour évaluer la contribution des forêts et des environnements non forestiers au revenu des ménages dans le Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie), en Europe orientale (Bélarus, République de Moldova, Ukraine) et dans la Fédération de Russie (Bakkegaard, 2014).
LES FORÊTS ET LES MOYENS D’EXISTENCE L’une des premières études à rendre compte sur une base empirique de la part du revenu des ménages provenant des forêts et de l’environnement a été réalisée par Cavendish (2000), au Zimbabwe. L’enquête auprès des ménages sur laquelle reposait cette étude a recueilli des données sur le revenu provenant de l’agriculture, des entreprises, d’un travail salarié et des ressources environnementales, et a montré que les ménages pauvres tiraient en moyenne à peu près un tiers de leur revenu des forêts et des autres ressources naturelles. L’étude a également constaté qu’au Zimbabwe, le revenu environnemental absolu augmente avec le revenu total, alors que dans le même temps la part du revenu environnemental dans le revenu total des ménages diminue. L’étude de Cavendish était à l’époque très souvent citée dans les débats sur les politiques liées à l’environnement et à la pauvreté, et c’est aussi principalement cette étude qui a inspiré les concepteurs du projet PEN du CIFOR (voir page 23).
Plusieurs autres études (Angelsen et al., 2014; Heubach et al., 2011; Jagger, 2010; Vedeld et al., 2007) confirment que la dépendance à l’égard du revenu environnemental tend à diminuer quand le revenu total augmente. Cette tendance n’est cependant pas universelle. Dans le cadre des études du PEN, Uberhuaga et al. (2012) ont constaté que dans les communautés tributaires des forêts des basses terres de Bolivie, les ménages les plus aisés avaient le revenu forestier total et relatif le plus élevé. Selon une étude réalisée
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par l’UICN dans les forêts tempérées et boréales du nord, les ménages les plus riches vivant en Azerbaïdjan, au Bélarus et dans la Fédération de Russie, étaient aussi ceux qui avaient les revenus forestiers totaux et relatifs les plus élevés, car dans cette région les produits forestiers se vendaient cher (Bakkegaard, 2014).
Si l’on veut éclairer le dialogue national sur les politiques et refléter correctement les contributions des produits forestiers et sauvages au bien-être et aux moyens d’existence des ménages, il faut donc prendre en compte d’autres d’aspects liés aux forêts dans les enquêtes nationales standards.
Rôle des produits forestiers et sauvages dans le bien-être et les moyens d’existence des ménages Le rôle des produits forestiers et sauvages dans les moyens d’existence varie suivant les ménages et les périodes. Angelsen et al. (2014) mentionnent trois fonctions essentielles du revenu environnemental: 1) soutenir la consommation actuelle; 2) assurer la sécurité de filet de sécurité en cas de chocs et de crises et de tampon durant les pénuries saisonnières; et 3) accumuler des actifs et fournir un moyen de sortir de la pauvreté.
Le rôle le plus important est la fonction d’appui à la consommation des ménages que remplissent les ressources forestières et environnementales, puisque les produits forestiers ou sauvages représentent une part conséquente des aliments consommés et des intrants agricoles utilisés par les ménages, ou de leur revenu. Dans une méta-analyse de 17 pays comprenant 51 cas, Vedeld et al. (2007) constatent que la contribution du revenu forestier vient au troisième rang derrière les activités non agricoles et l’agriculture (y compris l’élevage), puisqu’elle représente en moyenne 22 pour cent du revenu des ménages. En se référant à plusieurs études récentes, Angelsen et al. (2014) estiment que la part du revenu forestier oscille entre 6 pour cent et 44 pour cent du revenu total des ménages. Les résultats de l’étude mondiale du CIFOR confirment que la contribution du revenu forestier au revenu total du ménage est de 22 pour cent mais passe à 28 pour cent si l’on prend en compte d’autres revenus environnementaux. Ces chiffres sont confirmés par d’autres études de cas (par exemple: Tigré dans le nord de l’Éthiopie [Babulo et al., 2009] et Nigéria rural [Fonta et al., 2011]). Compte tenu de la part significative des revenus forestiers et environnementaux dans les revenus des ménages, il est indispensable de les prendre en compte pour avoir une représentation exacte de l’ampleur et de la gravité de la pauvreté, et pouvoir formuler des politiques appropriées pour améliorer le sort des groupes défavorisés.
La deuxième fonction des forêts est de servir de tampon durant les périodes où les revenus ou les disponibilités alimentaires sont faibles (notamment durant les périodes de soudure entre les récoltes) et en cas de pertes de revenus ou d’actifs (par exemple: mauvaise récolte ou décès d’un membre de la famille). Wunder et al. (2014b) font un bref tour d’horizon des études qui constatent que, d’une manière générale, la dépendance des ménages ruraux à l’égard des forêts augmente après les chocs entraînant des pertes de revenu ou d’actifs: les ménages vendent plus de produits forestiers durant les crises affectant leurs revenus et leurs moyens de subsistance, et ils en récoltent davantage en cas ou en prévision de mauvaises récoltes et lorsque des phénomènes climatiques extrêmes
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se produisent. Ces auteurs notent également que les ménages prélèvent, consomment et vendent plus de produits forestiers pour combler les manques ou lisser leurs revenus lorsque leurs revenus provenant d’autres sources sont faibles, au lieu de réduire leur consommation. Toutefois, dans le même document, Wunder et al. (2014b) constatent, en s’appuyant sur la série de données mondiales du PEN, qu’en cas de perte de revenus, l’extraction de produits forestiers n’est pas la solution préférée des ménages par rapport à d’autres (trouver un emploi salarié, vendre des actifs, demander de l’aide à des voisins, etc.). Seuls les ménages les plus pauvres dont la principale activité était déjà liée à l’exploitation forestière, utilisaient les forêts comme premier recours dans la série de réponses possibles aux chocs économiques.
On estime aussi que les forêts jouent un rôle majeur dans l’accumulation d’actifs, et qu’elles offrent par conséquent un moyen de sortir de la pauvreté: les revenus et l’épargne générés grâce aux prélèvements de produits forestiers peuvent être utilisés pour accumuler des actifs et réinvestir dans des activités économiquement plus rentables qui permettront au ménage d’échapper à la pauvreté (Angelsen et Wunder, 2003). Peu d’études peuvent confirmer ce fait qui dépend d’éléments très spécifiques au contexte, et ne peut être documenté de façon précise que par des données de panel. En utilisant des séries de données recueillies en République démocratique du Congo sur quatre périodes, Bakkegaard et al. (2016b) observent qu’il existe une nette corrélation entre les revenus provenant de la chasse au gibier et l’accumulation de têtes de bétail. Les ménages qui avaient peu d’animaux au début de l’étude ont augmenté plus rapidement leur cheptel. En s’appuyant sur une série de données de panel collectées sur deux périodes, Jagger (2012) a enquêté sur les améliorations du revenu forestier dans plusieurs zones de la République de l’Ouganda et fait état de résultats contrastés selon les zones, en partie à cause de changements au niveau des institutions et des droits fonciers durant l’intervalle entre les deux périodes de l’enquête. Dans les zones de forêts sèches d’Afrique du Sud, au moins quelques ménages se livrant à des activités forestières informelles ont réussi à sortir de la pauvreté (Shackleton et al., 2007). En outre, la propriété des terres est aussi une forme de capital naturel pour les ménages, même si les droits de jouissance et d’accès prévalent le plus souvent sur toute autre forme de propriété formelle des terres (voir page 39).
Rôle des caractéristiques au niveau des ménagesLes caractéristiques au niveau des ménages peuvent également être des déterminants majeurs des montants totaux et relatifs des revenus forestiers, mais aussi des types de produits prélevés dans la forêt.
Alors que le capital humain (sous la forme de compétences) est un atout supplémentaire pour réussir à transformer des produits forestiers et sauvages à haut rendement, les niveaux d’instruction élevée riment fréquemment avec une moindre dépendance à l’égard des forêts (par exemple: Godoy et Contreras, 2001; Adhikari et al., 2004), et ce, pour plusieurs raisons. L’éducation facilite l’accès à des activités plus rémunératrices (Kamanga et al., 2009; Fisher et al., 2010a; Uberhuaga et al., 2012), permet d’émigrer plus facilement (Mamo et al., 2007), et peut même favoriser un changement de goût
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se traduisant par une désaffection pour les produits de la terre et une augmentation de la demande de produits de luxe achetés sur le marché (Byron et Arnold, 1999; Vedeld, 2004).
L’utilisation des forêts et la récolte de certains produits forestiers peuvent varier selon le sexe. En général, les hommes tendent à se réserver les activités qui rapportent le plus ou la récolte de produits destinés à la vente (par exemple: Wickramasinghe et al., 1996; Cavendish, 2000; Fisher, 2004). En Amérique latine et en Afrique de l’Est, les groupes d’utilisateurs des forêts essentiellement composés de femmes récoltaient des produits de moindre valeur et avaient moins souvent des droits exclusifs sur l’utilisation des forêts que les groupes d’utilisateurs de sexe masculin (Suna et al., 2011). La récolte de produits forestiers autres que le bois d’œuvre est un élément crucial des stratégies qu’adoptent les ménages dirigés par une femme pour gagner leur vie, en raison non seulement de leur mobilité limitée qui ne leur permet pas de s’engager dans d’autres activités (par exemple: Clarke et al., 1996, cité dans Shackleton et Shackleton, 2006), mais aussi de la facilité d’accès et de la possibilité de combiner les activités de récolte avec leurs tâches ménagères (par exemple: Paumgarten, 2005). Il n’est donc pas étonnant que certaines études indiquent que les ménages dirigés par une femme sont plus pauvres que ceux dirigés par un homme (par exemple: Adhikari et al., 2004), que la part de leurs revenus provenant des produits forestiers non ligneux (PFNL) est plus élevée et que, dans certains cas, ils dépendent presque entièrement des forêts pour couvrir les besoins du foyer (par exemple: Osemeobo, 2005). Toutefois, l’étude mondiale du PEN du CIFOR montre que les femmes et les hommes prélèvent des quantités à peu près similaires de produits forestiers et environnementaux, même si chaque sexe se spécialise dans la récolte de produits différents (Sunderland et al., 2014).
La taille du ménage est aussi un déterminant important de l’utilisation des forêts. Comme l’indiquent les études du PEN, les familles plus nombreuses, ayant un ratio travailleurs-consommateurs élevé, disposent de plus de main-d’œuvre pour récolter les produits forestiers et sauvages, de sorte que leur revenu forestier total est plus élevé (Uberhuaga et al., 2012; Angelsen et al., 2014). D’autres études, comme celle de Bakkegaard et al. (2016b) en République démocratique du Congo, constatent que le choix d’activités forestières à haut rendement telles que la chasse au gibier dépend de la disponibilité de main-d’œuvre, mais que le résultat final, c’est-à-dire la quantité de produits récoltés, est plus faible. Selon Kamanga et al. (2009), le manque de main-d’œuvre est un des principaux facteurs qui explique que les ménages les plus pauvres aient le revenu forestier absolu le plus bas.
L’âge entre aussi en ligne de compte: les ménages dont le chef de famille est plus jeune peuvent s’engager dans des activités très rentables comme la coupe du bois ou la production de charbon de bois, compte tenu de leur état de santé et des opportunités qui leur sont offertes. En revanche, les ménages plus âgés peuvent préférer des activités de récolte demandant moins de travail (par rapport à l’agriculture proprement dite) et généralement accessibles à tous, mais peu rentables; les personnes plus âgées peuvent en outre avoir une meilleure connaissance de la répartition des produits forestiers (de Merode et al., 2004, Mamo et al., 2007).
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Avantages et produits obtenus grâce aux activités forestières La valeur combinée des revenus monétaires et des revenus de subsistance est l’indicateur le plus fréquemment utilisé pour évaluer l’importance du revenu forestier et des autres revenus environnementaux non forestiers dans l’économie des ménages ruraux. Cette valeur est dérivée de divers avantages et produits découlant des activités forestières, tels que ceux décrits ci-dessous.
Emploi Les forêts et les arbres fournissent aux membres des ménages des emplois formels et informels. Les emplois dans les plantations forestières, les scieries et les entreprises connexes, la production commerciale d’objets d’artisanat, et les activités d’écotourisme font partie des emplois du secteur forestier formel. En outre, les grandes entreprises forestières, comme les plantations commerciales et les scieries industrielles, créent souvent des emplois formels en aval, dans des domaines liés à leur fonctionnement et à leurs produits, comme l’approvisionnement en eau et en électricité, les services d’assainisse-ment, les opérations de maintenance et l’entretien des routes. Le secteur forestier peut aussi offrir d’autres possibilités d’emploi officiel (garde forestier, employés de bureau ou de terrain des départements des forêts, ou travail dans des ONG spécialisées dans la gestion des forêts).
Alors que la majorité des emplois du secteur forestier formel sont pris en compte dans les enquêtes LSMS standards sur les ménages couvrant les revenus provenant de l’emploi et des entreprises, il est difficile que les revenus provenant des emplois forestiers informels y figurent. Le secteur forestier informel comprend généralement les activités d’exploitation et de transformation des produits forestiers illégales mais organisées, comme le commerce du gibier et du charbon de bois, etc., ainsi que des activités légales ou quasi légales comme la collecte, la transformation et la vente de certains produits forestiers autres que le bois d’œuvre (PFNL). La production de charbon de bois dans les réserves forestières et les forêts domaniales est généralement interdite, mais largement tolérée et organisée, dans la plupart des pays. Au Malawi par exemple, dans certaines zones concernées par l’enquête, la production et le commerce du charbon de bois sont pratiqués par la majorité des ménages ruraux (Zulu, 2010).
Alimentation, santé et plantes médicinales Une part substantielle du revenu de subsistance provenant des forêts est souvent dérivée de la cueillette d’aliments forestiers, notamment de fruits, champignons, racines et tubercules, miel, huiles végétales, poisson et gibier. Les produits forestiers et sauvages peuvent donc contribuer à satisfaire les besoins de consommation quotidiens des ménages et jouer un rôle important dans leur nutrition et leur sécurité alimentaire, surtout s’ils sont pauvres (Angelsen et al., 2014). Hogarth et al. (2013) constatent que les pousses de bambou tiennent une place importante dans l’alimentation des ménages. Au Soudan, les fruits du baobab et du dattier du désert , le lalob, contribuent de façon significative à satisfaire les besoins de subsistance (Adam et al., 2013). Dans le sud du Nigéria, près de la moitié des repas des ménages ruraux comprennent des fruits et des légumes récoltés
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dans la nature (Chukwuone et Okeke, 2012), et Delang (2006) constate que certaines communautés rurales de l’ouest de la Thaïlande consomment plus d’aliments sauvages que d’aliments achetés sur le marché.
Les forêts et les autres zones naturelles fournissent aussi des plantes médicinales que les ménages utilisent pour rester en bonne santé ou pour se soigner. Selon l’enquête, un tiers des ménages ruraux sud-africains vivant dans des zones recouvertes de différents types de végétation cueillent des plantes médicinales, alors que l’utilisation de ces plantes diminue au fur et à mesure que le revenu augmente, les ménages les plus pauvres en récoltent au moins deux fois plus que les ménages les plus aisés (Cocks et al., 2008). En effet, l’accès aux plantes médicinales et leur utilisation peuvent être influencés, entre autres, par la capacité de payer des médicaments modernes souvent plus chers. Les faibles niveaux d’instruction, l’éloignement et l’âge ont également une incidence sur l’utilisation des plantes médicinales dans le Burkina Faso rural, où plus de la moitié des maladies sont traitées avec des plantes médicinales (Pouliot, 2011). En outre, les ménages tirent une partie de leurs revenus monétaires de la cueillette de plantes médicinales; par exemple, le commerce des plantes médicinales fait partie intégrante des stratégies de subsistance des ménages ruraux, et c’est la principale activité génératrice de revenus dans certaines communautés montagnardes du Népal (Smith-Hall et Larsen, 2003).
Les autres aspects en rapport avec la santé peuvent comprendre les utilisations esthétiques, récréatives et culturelles des forêts. Des études conduites dans des pays développés (par exemple: de Vries et al., 2003; Nielsen et Hansen, 2007) montrent que les ménages pauvres peuvent aussi tirer profit de l’utilisation des forêts et de leurs produits à des fins récréatives, en particulier en milieu urbain. Les utilisations des forêts à des fins esthétiques et récréatives par les ménages ruraux des pays en développement sont rarement prises en compte dans les études sur l’utilisation des forêts, bien que les zones naturelles et certains arbres puissent avoir une signification culturelle ou religieuse, et par conséquent, jouer un rôle dans le bien-être des ménages. La FAO (1990) offre un aperçu de l’importance culturelle des forêts.
Fourrage Dans certaines régions du monde, l’élevage de bétail peut dépendre dans une large mesure du fourrage récolté dans les forêts et dans d’autres zones non cultivées. Cavendish (2000) et Kamanga et al. (2009) constatent l’un comme l’autre que la récolte de fourrage est une des principales activités forestières des ménages. Dans la méta-analyse de Vedeld et al. (2007), le fourrage est le troisième élément (par ordre d’importance) qui contribue aux revenus que les ménages retirent de l’environnement forestier. Le fourrage peut être récolté et rapporté à la ferme, mais on laisse généralement le bétail – notamment les chèvres et les bovins – paître en liberté dans les zones non cultivées, comme les zones semi-arides de la République-Unie de Tanzanie et du Kenya (Trench et al., 2009), ou dans les forêts du Caucase du Sud (Bakkegaard, 2014). L’accès aux forêts et aux zones non cultivées est particulièrement indispensable pour les éleveurs nomades des zones arides, qui ne possèdent pas leurs propres parcelles de terre mais qui mènent leurs troupeaux paître dans des zones parsemées d’arbres et d’arbustes fourragers (Maselli et al., 2011).
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D’après Angelsen et al. (2014), le fourrage représente une plus grande part du revenu environnemental non forestier que du revenu forestier car les zones de pâturage sont souvent des prairies naturelles et des zones arbustives, des savanes et des types de couvert végétal similaires, qui fournissent un fourrage adéquat pour le bétail et où il est plus facile de garder les animaux. Pour de nombreuses communautés pastorales vivant dans des zones semi-arides ou arides comprenant des zones boisées naturelles peu denses, le fourrage est un avantage capital.
Source d’énergieDans les pays en développement, les forêts et les arbres sont habituellement des sources d’énergie conséquentes pour les ménages ruraux et même urbains. Les combustibles ligneux, sous la forme de bois de feu ou de charbon de bois, sont utilisés pour le chauffage, la cuisson, l’éclairage (en particulier dans les lieux non raccordés à un réseau électrique) ou comme intrants de production (entre autres pour la briqueterie) (Heltberg, 2004). Les combustibles ligneux sont parmi les principaux produits forestiers récoltés par les ménages. Selon Vedeld et al. (2007), ils représentent un tiers du revenu environnemental forestier total, ce qui les place au deuxième rang, juste derrière les aliments sauvages. Dans les pays d’Europe de l’Est et dans la Fédération de Russie, les ménages ruraux doivent fréquemment récolter des combustibles ligneux pour pouvoir survivre durant les longs mois d’hiver, et cette activité représente 27 pour cent de leurs revenus forestiers de subsistance (17 pour cent du revenu forestier total). Toutefois, la récolte de bois de feu est probablement largement sous-estimée car elle est illégale dans la plupart des pays couverts par l’étude (Bakkegaard, 2014).
Sur la base d’une série de données mondiales du PEN provenant de 24 pays, Angelsen et al. (2014) constatent que les combustibles ligneux sont encore plus importants que les aliments sauvages, puisqu’ils représentent 35 pour cent du revenu forestier et 8 pour cent du revenu total. La même étude montre que l’importance des combustibles ligneux varie considérablement selon les régions, puisqu’elle représente 13 pour cent du revenu forestier en Amérique latine, mais jusqu’à 42 pour cent en Afrique. À l’échelle mondiale, le continent africain est aussi le premier producteur de charbon de bois, un produit issu des zones rurales et souvent commercialisé et consommé dans les zones urbaines (Chidumayo et Gumbo, 2013).
Logement et infrastructures Les forêts et les arbres fournissent des perches et des planches pour la construction de maisons et de clôtures, alors que les forêts et d’autres types de paysages peuvent fournir des fibres, des feuilles, du bambou et d’autres matériaux de construction, (confection de toitures en chaume, construction de murs, etc.). Dans l’analyse du PEN du CIFOR, les matériaux de construction et les fibres représentent 25 pour cent du revenu forestier, les produits non ligneux tels que les feuilles, le chaume et le bambou étant les matériaux les plus importants dans toutes les régions tropicales, à l’exception de l’Amérique latine, où les poteaux sont les principaux contributeurs, en valeur, dans cette catégorie (Angelsen et al., 2014). De la même manière, Vedeld et al. (2007) constatent que l’herbe
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts24
et le chaume représentent une part considérable du revenu environnemental forestier (12 pour cent), mais font observer que la valeur du bois d’œuvre coupé (représentant une part de 4 pour cent) est probablement largement sous-estimée, étant donné que cette activité est généralement illégale. Comme dans le cas d’autres utilisations des produits forestiers axées sur la subsistance, les ménages à faible revenu utilisent davantage de matériaux récoltés pour la construction de maisons. Les ménages pauvres des zones rurales sont en général entièrement tributaires de produits issus des forêts et d’autres zones non cultivées pour les matériaux de construction (par exemple: Mamo et al., 2007), alors que les ménages plus aisés ont habituellement les moyens de les acheter (toits de tôle, notamment).
Services environnementaux de régulation et de soutien La notion de service environnemental/écosystémique5 est reconnue par tous depuis l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire de l’Institut des ressources mondiales (WRI) (MA, 2005). Définis au sens large, les services environnementaux comprennent les services d’approvisionnement (tels que la production de matériaux, d’aliments ou de produits énergétiques), les services de soutien (tels que la conservation de l’eau douce, la lutte contre l’érosion, la pollinisation, la lutte contre les ravageurs, la fourniture d’ombre pour le bétail), les services culturels (tels que les activités récréatives et le tourisme), et les services de régulation (tels que l’influence de la végétation sur les régimes climatiques).
Depuis quelques décennies, les services de régulation rendus par les écosystèmes forestiers sont sur le devant de la scène, en particulier les rôles des forêts et des arbres dans la lutte contre le changement climatique (par exemple: fixation du carbone et régulation du climat). En outre, ces services contribuent souvent aussi au bien-être des ménages ruraux grâce à leurs effets sur la production agricole. Les enquêtes ne permettent cependant pas toujours d’évaluer les avantages qu’en retirent les ménages, qui n’ont qu’une conscience limitée de ces services (par exemple: la pollinisation des cultures par des insectes sauvages), et de leur valeur réelle non basée sur le marché. Lorsque des forêts et des arbres disparaissent, les communautés et les ménages, en particulier ceux qui pratiquent des activités agricoles, peuvent être confrontés à des problèmes d’érosion, à des modifications des cours d’eau et de leur débit, et à des changements des microclimats locaux. Il est possible que ces problèmes amènent les populations locales à prendre conscience de l’utilité des forêts et des arbres et des services qu’ils rendent, même si l’expression «services environnementaux» n’est pas toujours bien comprise.
En dehors des avantages que procurent les écosystèmes forestiers, les ménages ruraux peuvent aussi dans certains endroits tirer un revenu des services environnementaux qu’ils rendent grâce à leurs activités. En général, ils reçoivent de l’argent en échange de toute une gamme de services bénéfiques pour l’environnement, tels que la conservation des forêts pour la protection des bassins-versants, la conservation de la biodiversité ou la fixation du carbone. Les programmes de rémunération de ces services peuvent avoir une portée nationale (comme au Costa Rica et au Mexique), ou infranationale (par exemple, dans le cas d’un bassin-versant). Selon Hogarth et al. (2013), dans une région de la Chine méridionale, ces versements constituent la troisième source de revenus forestiers
Informations générales concernant l’ intégration de questions liées aux forêts 25
des ménages ruraux. Compte tenu de l’attention croissante portée aux mécanismes d’incitation économique visant la conservation, la gestion durable et la remise5 associés à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD+) pourraient aussi représenter une part croissante des contributions économiques au bien-être des ménages.
L’adaptation au changement climatique et les forêts Il existe un lien de réciprocité entre les forêts et l’adaptation: «l’adaptation pour les forêts» et «les forêts pour l’adaptation» (Locatelli et al., 2011). D’une part, l’adaptation est bonne pour les forêts dans la mesure où elle leur permet de maintenir leur fonction. Le change-ment climatique a d’ores et déjà une incidence sur les forêts et les arbres; ainsi, la hausse des températures et la baisse des précipitations entraînent une diminution des ressources arborées et une expansion des zones arides au Sahel, au Soudan et en Guinée (Gonzalez et al., 2012), se traduisant par une dégradation des ressources environnementales dont disposent les populations locales. Les stratégies d’adaptation pour les forêts consistent à aider les écosystèmes forestiers à s’adapter à ces changements de façon progressive au fur et à mesure qu’ils se produisent, au moyen de diverses mesures − élimination des espèces envahissantes, création de banques de semences, modification les calendriers de récolte, etc. (Millar et al., 2007).
D’autre part, les forêts œuvrent pour l’adaptation dans la mesure où elles peuvent faciliter l’adaptation des systèmes de subsistance aux changements climatiques. Les ménages ruraux des pays en développement sont particulièrement vulnérables aux diverses conséquences de la variabilité et des aléas climatiques, telles que les modifications de la pluviométrie, les sécheresses et les inondations, la hausse des températures, la fréquence et l’intensité accrues des attaques de ravageurs, et l’augmentation du vent. Les forêts pourraient les aider à s’adapter à ces changements en faisant office de filets de sécurité, en comblant des manques et en remplissant des fonctions bénéfiques pour l’environnement local, lorsque les fluctuations du climat entraînent une baisse des disponibilités alimentaires. Par exemple, la plantation d’arbres sur les exploitations agricoles permet de fournir de l’ombre, d’abaisser les températures et d’atténuer l’impact des fortes pluies et des vents violents, tant sur les cultures (systèmes agroforestiers) que sur le bétail (pratiques sylvopastorales) (Verchot et al., 2007).
Il existe jusqu’à présent très peu d’études empiriques démontrant la contribution des forêts aux stratégies d’adaptation parmi les ménages ruraux, en raison de la difficulté d’attribuer directement l’adaptation au climat (par exemple: dans l’agriculture, Mertz et al., 2009), et du nombre encore limité d’études systématiques sur le changement climatique dans le monde en développement. Cependant, les données du PEN ont récemment été analysées de façon transversale en même temps que des données sur le climat concernant des sites particuliers sur les 30 dernières années (Noack et al., 2015).
5 Les expressions «services écosystémiques» et «services environnementaux» sont utilisées indifféremment dans toute la littérature et largement considérées comme synonymes (Wunder, 2015). Dans cet ouvrage, nous avons retenu l’expression «services environnementaux».
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts26
D’après les auteurs, il semble que les ménages touchés par des aléas climatiques ayant un effet néfaste sur les conditions de végétation et sur le revenu agricole tendent à accroître légèrement leur dépendance à l’égard des revenus d’activités extractives (en particulier des forêts), et à l’égard d’emplois salariés, de façon à lisser leurs flux de revenus. Ces résultats transversaux devront être confirmés par des études de séries chronologiques. Le type d’enquête socioéconomique sur les ménages élaboré dans cet ouvrage peut être utile à cette fin.
Diversité des groupes d’utilisateurs des forêts et nature de leur dépendanceLes gens ont une manière différente d’utiliser les forêts et d’en bénéficier. Les activités de production forestière dans lesquelles ils s’engagent sont différentes et ils dépendent à des degrés divers des forêts pour leur subsistance. Byron et Arnold (1999) ont développé une typologie utile des groupes d’utilisateurs des forêts tropicales, en fonction des liens qui unissent les ménages aux forêts. Le premier de ces groupes est constitué des personnes résidant dans un environnement forestier et vivant d’activités traditionnelles liées aux forêts telles que la chasse et la cueillette. Ce groupe vit principalement d’activités liées aux forêts qui remplissent des fonctions importantes sur le plan social et culturel. Le deuxième groupe est surtout constitué de personnes qui ont une activité agricole et qui utilisent des produits des forêts, des terres boisées et d’autres zones environnementales, comme intrants pour compléter leur production agricole. Le troisième groupe est celui des personnes qui tirent essentiellement leurs moyens d’existence d’activités commerciales liées aux forêts, telles que la production, la transformation, l’utilisation et la vente de produits forestiers à l’échelle artisanale dans le cadre d’entreprises familiales, ou d’un emploi salarié dans de grosses industries forestières modernes (sans que ces activités aient nécessairement lieu à l’intérieur ou à proximité d’une forêt). Les ménages de ce dernier groupe sont donc moins étroitement liés aux forêts que ceux des précédents. Les modules intégrés ont été élaborés en tenant compte de cette diversité, pour recueillir des données forestières auprès de ces différents groupes d’utilisateurs (voir la section 4, page 50).
Rôle des droits, des règles et des régimes fonciersDans beaucoup de pays en développement, les terres forestières tendent à être caractérisées par des régimes fonciers complexes, confus et souvent contradictoires (formels/informels). En outre, dans ces pays, c’est généralement l’État qui détient les droits de propriété et de cession officiels sur de nombreuses terres forestières, alors que leur utilisation et leur gestion effectives sont transférées à diverses institutions, communautés ou individus. Les zones forestières, qui sont la plupart du temps des ressources collectives dans les pays en développement, font généralement l’objet de régimes fonciers mal définis ou précaires, de droits de propriété contestés et de conflits. Dans les faits et d’une manière générale, les terres ne sont pas utilisées par les détenteurs des droits officiels, et le régime de libre accès aux ressources naturelles (communes) prédomine.
À l’échelon opérationnel, ou dans la vie quotidienne des ménages, les droits de propriété peuvent être scindés en droits d’accès (ou «droits d’entrée») et droits de prélèvement (ou «droits de récolte»). Les règles opérationnelles peuvent être modifiées à la discrétion de
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la communauté, qui comprend des institutions formelles et informelles. À ce niveau, on cherche à influencer ceux qui peuvent modifier les règles opérationnelles et le degré d’accord requis pour introduire un changement. C’est là qu’interviennent les droits de gestion (pour manipuler la base de ressources), d’exclusion (pour bloquer l’accès des parties prenantes) et d’aliénation (pour vendre ou céder à bail les droits ci-dessus) (Schlager et Ostrom, 1992). Cependant, même avec un droit officiel d’exclusion ou d’aliénation, les ménages ou les communautés peuvent dans les faits être dans l’incapacité d’exclure d’autres utilisateurs plus puissants, tels que les compagnies forestières. Par ailleurs, des ménages défavorisés peuvent être empêchés d’exercer leur droit de jouissance par les structures locales du pouvoir. C’est pourquoi on fait couramment la distinction entre les droits d’utilisation des forêts de jure (reconnus par la loi et entérinés par des textes officiels) et les droits de facto (droits informels, ou normes de comportement comprises au niveau local, qui peuvent être définis ou mis en exécution par des groupes qui utilisent les ressources forestières ou contrôlent leur utilisation) (Schlager et Ostrom, 1992). La complexité des droits de propriété et de jouissance dépend habituellement de la culture, de l’histoire, de la législation et d’autres institutions formelles et informelles; c’est pourquoi l’accès individuel aux ressources, c’est-à-dire la capacité d’en tirer profit, peut être plus important que le droit aux ressources (Ribot et Peluso, 2003).
L’accès d’un ménage aux forêts et aux arbres est donc gouverné par tout un éventail de droits formels et informels, de coutumes et de conventions, ainsi que par la capacité d’exercer ces droits. La manière dont le ménage pense pouvoir accéder aux forêts et aux arbres, pour le présent et le futur, influence sa façon de les gérer et son degré de dépendance vis-à-vis de ces ressources. Si un ménage ne s’attend pas à bénéficier d’un accès continu ou s’il est en compétition avec d’autres utilisateurs, il n’aura guère intérêt à investir ou à gérer les ressources de manière durable pour obtenir des gains futurs. C’est pourquoi il est crucial de connaître les régimes fonciers existants et de savoir dans quelle mesure ils sont respectés pour déterminer le degré de dépendance des ménages à l’égard des ressources forestières et environnementales.
La propriété de jure des forêts et des autres zones non cultivées est traditionnellement détenue par les gouvernements, dans les pays tropicaux et partout ailleurs dans le monde (White et Martin, 2002). Là où les capacités de gestion et les structures de gouvernance sont inefficaces et où l’application des règlements et les sanctions sont faibles, les forêts domaniales peuvent être exploitées par tous ceux qui en ont la possibilité. Si par ailleurs, les structures de gouvernance informelle (de facto) sont également déficientes, on peut se trouver dans un scénario de libre accès, dans lequel les ressources forestières et arborées sont exploitées sans restriction et finissent par être surexploitées (Sunderlin et al., 2005).
Au cours des dernières décennies, la propriété ou la gestion des forêts a traversé une phase de transition, du gouvernement centralisé vers d’autres systèmes dits de «gouvernance moderne des forêts» (Agrawal et al., 2008). Ces formes modernes de gouvernance comprennent la décentralisation de la gestion des forêts ou, dans certains cas, le transfert pur et simple de la propriété aux administrations ou aux communautés locales. Cette transition a été favorisée par plusieurs facteurs, tels que:
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts28
1. La prise de conscience de la marginalisation des peuples autochtones et des autres communautés locales dans le système de gouvernance centralisée des forêts, tant au niveau national qu’international. Cette reconnaissance conduit à l’élaboration de nouvelles politiques forestières qui reconnaissent les revendications traditionnelles et profondément ancrées au niveau local, concernant l’utilisation et la propriété des forêts.
2. La démonstration croissante que la gestion communautaire des forêts est au moins aussi efficace que la gestion centralisée des forêts, en termes de développement économique et de protection de l’environnement.
3. La prise de conscience accrue de l’incapacité des gouvernements et des responsables publics à gérer les forêts, qui favorise la corruption et l’accaparement des ressources par les élites dans les forêts gérées par l’État (White et Martin, 2002; Wright et al., 2007; Porter-Bolland et al., 2012).
Le transfert des droits de gestion des forêts aux communautés permet aux ménages de prendre part à la gestion des forêts pour en retirer des avantages à long terme, en améliorant leur accès aux ressources forestières et arborées et en intégrant mieux la récolte, l’utilisation et la vente des produits forestiers dans les stratégies de subsistance des ménages. Toutefois, la gestion communautaire des forêts pose aussi des problèmes. Elle peut notamment restreindre l’accès des ménages n’appartenant pas à la communauté aux ressources forestières et environnementales et, dans la pratique, elle n’échappe pas à l’influence des règles formelles et informelles, des structures d’incitation divergentes, des structures locales du pouvoir, et de la compétition pour les ressources (Menzies, 2007; Tole, 2010). Il s’ensuit que la gestion communautaire des forêts ne garantit pas aux ménages individuels un meilleur accès aux ressources forestières et arborées.
Les ménages ou les communautés peuvent également être autorisés à prélever certains produits forestiers, principalement des PFNL, sans pour autant se voir reconnaître des droits de gestion des forêts. Au Malawi par exemple, les populations locales sont autorisées à récolter du bois sec, du fourrage, des fruits et des légumes sauvages dans les réserves forestières de l’État (Kamanga et al., 2009). Si les ménages ont un droit individuel de récolter des PFNL dans une réserve forestière, ils sont incités à gérer durablement la ressource, et à faire en sorte que la récolte, l’utilisation et la vente de ces produits contribuent de manière durable à leurs moyens d’existence.
EXTENSION À L’ÉCHELLE NATIONALE DES ENQUÊTES RÉALISÉES AU NIVEAU INFRANATIONAL : QUESTIONS MÉTHODOLOGIQUESLes questionnaires utilisés dans les modules forestiers pour réaliser des enquêtes de type LSMS ont été conçus de manière à pouvoir saisir des informations pertinentes sur un large éventail de gradients socioéconomiques, environnementaux, démographiques et culturels. Les modules forestiers ont eux-mêmes été conçus en tirant parti des enseignements tirés de la conception et de la mise en œuvre des enquêtes PEN/CIFOR sur les ménages, mentionnées à la section 2 (page 16), qui ont une portée infranationale et concernent des cas particuliers (CIFOR, 2008). La mise à l’échelle nationale de ces enquêtes pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, la conception doit être suffisamment flexible pour
Informations générales concernant l’ intégration de questions liées aux forêts 29
qu’il soit possible de modifier l’échelle de mise en œuvre. La possibilité de choisir les modules pertinents dans les modules forestiers devrait offrir la flexibilité nécessaire. Les enquêteurs ne sont pas toujours des experts de la foresterie, de la gouvernance et de la collecte de ces types de données, aussi faut-il utiliser des définitions et des concepts clairs et un vocabulaire très spécifique pour le libellé des questions, de façon à éviter toute ambiguïté. À cette fin, les enquêteurs peuvent se référer aux définitions fournies dans cet ouvrage ainsi qu’aux explications données dans le manuel de l’enquêteur. Les enquêteurs intervenant aux différents niveaux peuvent souhaiter poser des questions spécifiques et parfois différentes. Le degré de détail et de spécificité des données peut être modulé en fonction des ressources disponibles aux différents niveaux. La figure 1 (page 32) montre comment se prennent les décisions concernant l’utilisation des modules forestiers dans les enquêtes infranationales.
Étant donné que les modules forestiers peuvent être utilisés à des niveaux différents, le choix des méthodes peut varier, ce qui a des implications sur le degré de détail des données. Les enquêteurs sont invités à lire des publications sur la mise en œuvre des travaux de terrain et les méthodes d’enquête (par exemple: Angelsen et al., 2011; Luckert et Campbell, 2012). Le manuel de terrain qui accompagne cet ouvrage (Bakkegaard et al., 2016a) donne également des conseils sur l’utilisation des modules. Dans les études plus modestes, on peut avoir le temps, les compétences et les moyens nécessaires pour procéder à une enquête plus approfondie au moyen de méthodes qualitatives, telles que des discussions avec le groupe cible, ou des données subjectives, qui peuvent donner des informations fiables et valides si elles sont appliquées de façon rigoureuse. Dans les enquêtes nationales, on ne dispose pas toujours de la souplesse nécessaire pour modifier la mise en œuvre de certaines sections des modules. Par exemple, il est vivement recommandé d’avoir une discussion avec les communautés pour pouvoir identifier les principaux produits saisonniers avant de procéder à une enquête auprès des ménages, car c’est souvent la seule possibilité d’obtenir une liste des produits. On verra cependant à la section 3 que ce n’est pas toujours réalisable sur le plan logistique.
MODE D’EMPLOI DES MODULES FORESTIERS Les modules forestiers sont constitués de questionnaires standards et élargis adressés aux ménages et aux communautés, et ils présentent certaines caractéristiques qui méritent d’être mentionnées.
Premièrement, les modules du questionnaire standard adressé aux ménages (Module_MEN) recueillent des données quantitatives dans le but de reconstruire une mesure complète du revenu pouvant servir d’indicateur clé de la contribution des produits forestiers et sauvages au bien-être des ménages. Joints à d’autres modules LSMS (par exemple, sur les salaires et les entreprises des ménages, l’agriculture, la pêche et l’élevage), les modules forestiers permettent de dresser un tableau complet du revenu, dont le revenu forestier est une composante. À partir de là, il est possible de calculer les parts du revenu des ménages provenant des produits forestiers et sauvages.
Deuxièmement, les modules du questionnaire standard destiné aux communautés (Modules_COM) fournissent les informations nécessaires pour mieux comprendre le
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts30
contexte spécifique des sites de l’enquête. Les Modules_COM standards reposent en grande partie sur une discussion de groupe avec des membres de la communauté, durant laquelle il est demandé aux participants de parvenir à un consensus sur l’utilisation de certains produits majeurs. La collecte d’informations selon une méthode qualitative auprès d’un groupe, permet de comprendre l’importance des produits pour la communauté, sans se limiter à leurs contributions purement économiques et quantitatives.
Troisièmement, grâce à la conception modulaire des modules forestiers, les questionnaires standards et élargis, qui sont centrés sur un thème particulier, peuvent être compilés de façon à recueillir des données pertinentes pour les utilisateurs intéressés. Les modules forestiers pourront ainsi être utilisés aussi bien par les enquêteurs LSMS que par d’autres utilisateurs indépendants.
Pour les utilisateurs des enquêtes LSMS Les modules forestiers sont conçus pour collecter des données au niveau national, par exemple dans des enquêtes de type LSMS. C’est en mettant en œuvre l’enquête dans son intégralité (solution vivement recommandée) que l’on obtiendra la compréhension la plus complète de l’ensemble des contributions des forêts au bien-être des ménages. Les instruments sont néanmoins organisés en modules séparés pour chacun des thèmes, de façon à permettre aux utilisateurs qui ont des intérêts plus spécifiques de choisir les modules qu’ils souhaitent mettre en œuvre en fonction de leurs propres besoins. Aux fins des études LSMS, il est recommandé de mettre en œuvre au moins tous les modules standards, car ils contiennent les informations minimales requises pour analyser la contribution des produits forestiers et sauvages au bien-être et aux moyens d’existence des ménages.
Les Modules_MEN standards s’articulent autour d’une séquence de questions portant sur les caractéristiques des ménages, leurs actifs et leur revenu, ainsi que sur d’autres dimensions supplémentaires jugées importantes pour évaluer la contribution des produits forestiers et sauvages au bien-être des ménages (structure HAI+ [du sigle anglais Household, Assets, Income]) (Lund et al., 2011). Les caractéristiques des ménages et les actifs qu’ils possèdent sont documentés par les enquêtes LSMS standards sur les ménages, alors que le revenu lié aux forêts est saisi dans le module forestier standard sur les ménages. Les modules intégrés (Module_INT) sont spécifiquement conçus pour les enquêtes LSMS sur les ménages, et ils sont constitués d’une série de questions et de codes supplémentaires qui portent sur des aspects en rapport avec les produits forestiers et sauvages décrits à la section 4, et qui doivent être intégrés aux enquêtes LSMS existantes. Les autres sujets couverts par les modules forestiers sur les ménages comprennent la base de ressources forestières et ses utilisations dans les domaines de la santé, de l’énergie et de la construction, ainsi que les stratégies d’adaptation basées sur les forêts adoptées par les ménages pour faire face aux chocs et aux pénuries alimentaires. Les modules élargis explorent d’autres dimensions de l’utilisation des forêts. Au niveau des ménages, ces dimensions englobent les variations du couvert forestier et la déforestation.
Les composantes du questionnaire Communautés standard sont le calendrier saisonnier des produits forestiers et sauvages, les principaux produits forestiers et sauvages (MIP),
Informations générales concernant l’ intégration de questions liées aux forêts 31
les unités de mesure et les prix, ainsi que les avantages des services environnementaux pour les communautés. À l’échelle des communautés, le questionnaire élargi se penche sur les institutions forestières et sur les avantages des programmes relatifs aux services environnementaux pour les communautés.
Comme les composantes des enquêtes LSMS ne sont pas les mêmes dans tous les pays, il n’a pas été possible d’établir un modèle standard, mais on trouvera à l’annexe D des exemples de questions supplémentaires à intégrer dans les questionnaires des enquêtes LSMS existantes réalisées au Malawi et dans la République-Unie de Tanzanie. Il est important de souligner que l’intégration de questions supplémentaires modifie la structure de la saisie, de l’évaluation et de l’analyse des informations que ces enquêtes LSMS cherchaient à obtenir.
Pour d’autres utilisateursLes modules forestiers peuvent aussi être utilisés dans des enquêtes autres que les études LSMS, qui ont une portée infranationale. Dans ces situations, la pertinence des modules varie selon le contexte, car l’utilisation des produits forestiers et sauvages peut varier considérablement selon les lieux, les communautés et même selon les ménages et les membres qui les composent. Les décisions concernant la mise en œuvre de l’instrument peuvent donc dépendre de la zone concernée par l’enquête. L’arbre de décision présenté à la figure 1 peut faciliter la prise de décision concernant le choix des modules à utiliser.
En conséquence, des sections spéciales ont été conçues pour recueillir des informations supplémentaires sur la démographie des ménages, les participants et l’identification des répondants lorsque l’enquête LSMS sur les ménages n’est pas effectuée (voir l’annexe C1). En outre, les contributions des forêts à des sources de revenu telles que les salaires, les entreprises et les actifs, peuvent aussi être saisies en utilisant les exemples présentés aux annexes C2, C3 et C4, si les enquêteurs ne prévoient pas d’utiliser les modules forestiers en association avec une enquête LSMS sur les ménages.
Les utilisateurs intéressés par un sujet particulier peuvent en outre suivre les indications données à la section 4. Sous chaque thème, l’utilisateur est renvoyé aux sections des modules qui fournissent des données en rapport avec le thème pertinent, et des exemples de questions de recherche auxquelles les données recueillies permettent de répondre sont fournis. Une synthèse est présentée au tableau 1 (pages 7 à 11).
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts32
FIGURE 1Arbre de décision pour les modules forestiers
Oui
Non/peu
Non/peuRarement
Oui
Non
Oui
Oui
Non/peu
OuiNon
OuiSouvent
Modules_INT sur les forêts
Utiliser les modules élargis pertinents
Questionnaire_MEN standard + Non sup. A3, A4, A5
Questionnaire_ COM Standard LSMS
Les habitants de la zone de l’enquête
utilisent-ils des produits
Les gens ont-ils accès (de jure ou
de facto) aux ressources forestières?
À quelle fréquence utilisent-ils les
ressources forestières?
Questionnaire_MEN standard
Questionnaire_COM standard
Les utilisez-vous conjointement à des
enquêtes LSMS
Êtes-vous intéressé par:1. Variations couvert forestier et déforestation2. Institutions forestières3. Services environnementaux
Y a-t-il des forêts près de la zone de l’enquête?
© I.W
. BO
NG
Paysan Dayak (en Indonésie) réparant un panier destiné à contenir le riz de montagne à peine récolté.
35
3. Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
DÉFINITIONSLes facteurs socioéconomiques, biophysiques et culturels, en particulier les concepts relatifs aux forêts, la propriété des ressources et leur utilisation, varient généralement considérable-ment selon les sites de l’enquête. D’où la nécessité d’avoir une liste commune des définitions admises au niveau international à employer de manière systématique de façon à permettre des comparaisons entre les différents sites. Cette section fournit des définitions des concepts les plus essentiels des forêts, des produits forestiers, des produits environnementaux (qui poussent dans la nature) et des revenus, pour guider l’enquêteur dans la classification des produits. Une liste complète des définitions utilisées dans les modules forestiers figure à l’annexe A, alors que le tableau 2 présente une classification des produits en fonction du système de végétation et de l’intensité de culture, avec les codes d’origine utilisés dans les instruments d’enquête. Les définitions doivent dans la mesure du possible être compatibles avec celles de la FAO (2012) (voir http://www.fao.org/docrep/017/ap862e/ap862e00.pdf).
TABLEAU 2Les forêts, les arbres et l’environnement: classification des systèmes de végétation selon l’intensité l’aménagement
Système de végétation
Forêt Non forestier-arboré
Non forestier, non arboré, naturel
Agriculture
Systèmes environnementaux («sauvages», c-à-d. non cultivés ou à faible coefficient d’intrants)
Forêt naturelle et ancienne (code d’origine = 1), forêt secondaire et en régénération (code d’origine = 2)
Autres terres, savanes/miombo6 jachère (code d’origine = 4)
Parcours, Pâturages, terrains broussailleux (code d’origine = 6)
Systèmes cultivés (plantés ou gérés de façon intensive)
Forêt plantée aménagée de façon intensive (code d’origine = 3)
Parcelles boisées, arbres à la ferme, jardins potagers ou autres systèmes agroforestiers7 (code d’origine = 5)
Arbres fruitiers, plantations de palmiers à huile, cultures non arborées (y.c. des systèmes agroforestiers)
Sphère des systèmes, des produits et des revenus forestiers et arborés
Sphère des systèmes, des produits et des revenus environnementaux non forestiers
Sphère inexistante (cases vides) 6 Selon la densité et la distribution des arbres. 7 Certains systèmes agroforestiers, comme le système «Taungya», qui ne portent de cultures que pendant les
premières années de la rotation forestière, sont considérés comme des forêts.
Intensité de culture
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts36
La définition du système de végétation «forêt» utilisée dans les modules forestiers est reprise dans FAO (2006, p. 169):
«Terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectare avec des arbres atteignant une hauteur supérieure à 5 mètres et un couvert forestier de plus de 10 pour cent, ou avec des arbres capables d’atteindre ces seuils in situ. Sont exclues les terres à vocation agricole ou urbaine prédominante8.»
La définition des forêts donnée par la FAO est à la fois large au sens où le seuil du couvert forestier est bas, et assez restrictive au sens où elle exclut les systèmes mixtes tels que les jardins potagers ou les parcelles boisées d’une superficie inférieure à 0,5 hectare. Il est rare que ce critère de délimitation soit respecté quand il s’agit des «produits forestiers», notamment dans les statistiques de production. Le problème peut être illustré par un exemple: supposons qu’un ménage rural vivant dans une zone d’altitude utilise des pins pour sa consommation domestique de bois d’œuvre, de perches et de bois de feu. Certains arbres proviennent d’une forêt communale de pins (> 0,5 ha), et d’autres de sa ferme, où le ménage a planté quelques arbres (< 0,5 ha).
Si les «produits forestiers» devaient provenir uniquement de «forêts» on devrait exclure des comptes de l’enquête sur ce ménage tous les produits en bois de pins issus des arbres plantés dans sa ferme (techniquement «non forestiers») et non de la forêt communale, même si ce sont en réalité exactement les mêmes espèces de pins. Or, on ne fait généralement pas cette distinction au niveau local, et il serait illusoire de penser qu’elle peut être respectée dans une enquête sur les ménages: les produits dérivés du bois sont en général appelés «produits forestiers», quelle que soit leur origine, c’est-à-dire même s’ils proviennent de parcelles boisées, de systèmes agroforestiers (y compris de systèmes sylvopastoraux et de jardins potagers), de jachères ou d’autres formations végétales arborées qui ne sont pas considérés comme des «forêts» au sens strict9.
Lorsque l’on arrive au stade de la détermination de la valeur économique du «revenu forestier», faut-il se conformer à la définition étroite des «forêts» ou à celle, plus large, des «produits forestiers»? Dans la pratique, les deux types de délimitation du revenu peuvent présenter un intérêt pour les décideurs et les gestionnaires des ressources forestières. En effet, en termes de bien-être, l’origine exacte des revenus forestiers et arborés présente sans doute un intérêt limité, mais si l’on se place sur le plan de l’aménagement des zones forestières, il est capital de pouvoir quantifier le revenu qu’elles peuvent procurer. Par exemple, si une zone appelée à devenir protégée fournit aux populations locales un flux conséquent de revenus «extractifs», le fait d’en interdire totalement l’accès pourrait avoir des conséquences inéquitables en termes de bien-être.
8 Pour une explication détaillée, voir http://www.fao.org/docrep/017/ap862f/ap862f00.pdf 9 Dans le questionnaire de l’enquête sur les ménages, nous demandons l’origine principale du produit. Or,
pour connaître les différentes origines d’un même produit, il faudrait élargir le questionnaire pour demander d’autres sources de provenance, et par exemple demander aux ménages d’indiquer une proportion approxi-mative du total provenant de chaque source. Nous avons estimé que cette distinction était surtout importante dans les enquêtes spécialisées, et qu’il n’y avait pas lieu de la faire dans l’enquête standard sur les ménages.
Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-être et aux moyens d’existence 37
En outre, les systèmes forestiers peuvent être plus efficaces pour fournir des services écosystémiques importants (par exemple: protection de la biodiversité, stockage du carbone ou valeurs récréatives) que les systèmes arborés non forestiers. Cette distinction est particulièrement pertinente s’il s’agit de systèmes de forêt naturelle ou quasi naturelle. C’est ainsi que la classification du tableau 2 retient trois critères de délimitation différents: systèmes forestiers/non forestiers, systèmes arborés/non arborés, et zones sauvages/non cultivées. Dans la pratique, les paysages en mosaïque, qui sont le fruit d’une succession d’influences anthropogéniques complexes, créent des «zones grises» difficile à caser dans nos systèmes de classification simplifiés, mais en principe les catégories du tableau 2 (ainsi que les autres instruments fournis ici) devraient être suffisantes pour évaluer les flux de produits et de revenus dans l’économie des ménages.
En ce sens, nous rangeons principalement dans la catégorie des «produits forestiers», les produits naturels, non plantés ou les produits «sauvages» récoltés dans des forêts naturelles anciennes, dans des forêts naturelles secondaires en régénération, ainsi que les produits cultivés ou plantés provenant de plantations forestières aménagées. Les produits forestiers peuvent comprendre le bois d’œuvre et une vaste gamme de PFNL, y compris les produits des arbres (certains fruits), diverses plantes (par exemple les tubercules), et la faune sauvage (par exemple les phacochères). Toutefois, les produits arborés non forestiers provenant de jardins potagers, d’arbres poussant dans les fermes, ou d’autres systèmes agroforestiers sont également inclus dans la catégorie «produits des forêts et des arbres». Cette classification pose aussi d’autres problèmes de compatibilité avec des codes comme ceux de la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activités économique (CITI)10.
Dans le tableau 2, les systèmes non forestiers peuvent être ventilés en «non forestiers arborés» (colonne 2 du tableau 2), et «non forestiers naturels» (colonne 3 du tableau 2). Les systèmes non forestiers arborés comprennent les savanes ou les jachères, ainsi que les arbres cultivés présents dans les systèmes agroforestiers –désormais pris en compte dans notre définition du revenu forestier. Il est souvent difficile de définir l’espace entre ce qui est classé dans les catégories «forêt» et «agriculture», car ces zones ne rentrent dans aucune des multiples définitions du couvert végétal de sorte que c’est un véritable défi d’en mesurer l’importance (Angelsen et al., 2011). Dans un souci de simplification, les produits et les revenus provenant des systèmes «non forestiers» et «sauvages» (codes d’origine 4 et 6 dans le tableau 2) sont considérés comme des «produits sauvages» et des «revenus des produit sauvages» (figure 2, page 38).
En ce qui concerne le revenu, la catégorie «revenu forestier» comprend trois sous-catégories distinctes. Premièrement, le «revenu des forêts naturelles» est le revenu provenant de sources «environnementales» extractives, c’est-à-dire qu’il est dérivé d’essences forestières sauvages (ou soumises à des interventions humaines minimes), présentes à l’état naturel dans des forêts anciennes ou dans des forêts naturelles secondaires
10 Les produits saisis dans cette section peuvent donc se trouver en dehors des codes de la catégorie «sylviculture et exploitation forestière » du système de classification standard CITI. Par exemple, les produits animaux chassés, pêchés et pris au piège relèveront respectivement des codes Agriculture et Pêche (http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/regcs.asp?Cl=27&Lg=1&Co=A).
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts38
FIGURE 2Couverture et origine des revenus forestiers, arborés et environnementaux
dans les modules forestiers et les autres modules LSMS-ISA
Poissons sauvages capturés
Poisson d’élevage
Modules sur les pêches
REVENUS TIRES DES ARBRES HORS FORÊT
Système naturel non forestier
REVENU ENVIRONNEMENTAL NON FORESTIER
Système arboré non forestier
Parcours, terrains broussailleux,
herbages
Savanes
Fermes et terres arables
Pâturages
Modules agricoles
Modules forestiers
Surfaces agroforestières
BoisJachères
Arbres dans les fermes
Système de forêts plantées
Système de forêts naturelles
Forêt secondaire en régénération
Forêt naturelle ancienne (tous types)
Plantation forestière aménagée
REVENU FORESTIER
en régénération. Deuxièmement, le «revenu des forêts plantées» est dérivé de produits que l’on trouve dans des plantations forestières aménagées. Dans les pays en développement où la petite exploitation rurale domine, il est clair que le revenu environnemental forestier est l’élément dominant11. Enfin, comme on l’a déjà fait observer, il est intéressant de 11 Dans l’enquête PEN, la part moyenne globale du revenu des plantations forestières représentait seulement
5 pour cent du revenu forestier total, mais dans les régions où il restait peu de forêts naturelles (par exemple: l’Asie), cette part pourrait être sensiblement plus élevée (Angelsen et al., 2014).
Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-être et aux moyens d’existence 39
déterminer le revenu non forestier arboré provenant des parcelles boisées, des arbres présents dans les exploitations, des jardins potagers, et des autres systèmes agroforestiers – mais il est souvent difficile de le différencier de façon certaine des revenus forestiers. Les «revenus des forêts et des arbres» regroupent donc les trois composantes (codes d’origine 1, 2, 3 et 5 dans le tableau 2).
Il est important de souligner que nous excluons les produits agricoles cultivés provenant des terres agricoles (terres arables, pâturages, plantes cultivées récoltées dans des systèmes agroforestiers et sylvopastoraux, terrains en jachère), ainsi que les ressources aquacoles et halieutiques provenant des environnements aquatiques, qui sont actuellement pris en compte dans les modules LSMS-ISA sur l’agriculture et les pêches12. Signalons aussi que les arbres cultivés provenant des plantations et les arbres présents dans des parcelles agricoles et dans d’autres systèmes agroforestiers peuvent être pris en compte à la fois dans le module forestier et dans le module agricole. À plus long terme, il appartiendra au Bureau national des statistiques et aux autres utilisateurs des modules de décider de l’outil approprié pour prendre en compte ces produits, même si d’une manière générale, il nous semble naturel de les placer dans les modules forestiers pour évaluer ces flux de revenus de façon suffisamment détaillée13.
Les utilisateurs sont invités à employer dans la mesure du possible les codes et les définitions admis par les systèmes de classification internationalement reconnus dans cette enquête; sauf indication contraire dans cet ouvrage, on donnera la préférence au code CITI de toutes les activités économiques (CITI Rev.4, http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/isic-4.asp) et à la Classification centrale des produits (CPC Ver.2.1: http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/cpc-21.asp). Pour plus de détails sur d’autres systèmes de classification et tableaux de correspondances, on peut consulter le site https://unstats.un.org/unsd/classifications/. Alors qu’en principe tous les produits peuvent être attribués aux codes de classification existants, l’analyste risque de regrouper des produits forestiers spécifiques dans des catégories génériques telles que «cueillette de produits forestiers non ligneux» et de surcharger les catégories résiduelles. Pour éviter cela, une liste élargie des codes de produits élaborée par le CIFOR est fournie à l’annexe E, section 1.3, à l’intention des utilisateurs intéressés. Voir également http://www.fao.org/3/a-be999f.pdf pour la liste des noms scientifiques et locaux des bois de feuillus tropicaux, utilisée pour la nomenclature du Système harmonisé (SH) mise à jour par l’Organisation mondiale des douanes (OMD).
MÉTHODES UTILISÉES POUR LA COLLECTE DES DONNÉESLes modules forestiers comprennent des questions ciblées sur des ménages individuels et sur des groupes de ménages, au niveau de la communauté. Pour affecter les questions aux modules respectifs, on s’est fondé sur la possibilité (ou non) que la variable étudiée
12 Il se peut que les composantes de notre enquête ne couvrent pas la totalité des «revenus environnemen-taux» car les poissons sauvages pêchés dans les rivières, les lacs naturels, etc., seront pris en compte dans le module sur les pêches.
13 De la même manière, toute classification de produit qui ferait double emploi devrait être clarifiée par l’analyste au cours de l’analyse des données, au moyen des codes d’origine du produit.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts40
diffère au sein de la communauté. Si la variable est censée rester inchangée au niveau des ménages, on économise de l’argent en collectant des données directement auprès des communautés, mais il est parfois utile de recueillir des informations aux deux niveaux. Si l’unité d’analyse est représentée par les ménages individuels, les données au niveau de la communauté fourniront des informations relatives au contexte et pourront aussi être utilisées pour l’élaboration des enquêtes sur les ménages. À l’inverse, les données collectées au niveau des ménages peuvent être nécessaires aux enquêtes ciblées sur les com-munautés pour fournir des informations sur des variations spécifiques entre les différents ménages, notamment sur la manière dont les différents types de ménages appartenant à la communauté perçoivent et respectent les règles locales concernant l’utilisation des ressources. La disponibilité de données recueillies au niveau des ménages dans une étude ciblée sur une communauté réduit aussi le risque de tirer des conclusions erronées en se basant uniquement sur des données agrégées (Robinson, 1950; Rindfuss et al., 2004). Par exemple, des paramètres comme les portefeuilles de revenus, la consommation de produits forestiers et les stratégies d’adaptation en cas de chocs varient généralement considérablement selon les ménages, de sorte qu’il est préférable de les étudier au niveau des ménages. En revanche, les informations sur les principaux produits (MIP), en particulier sur leurs périodes de récolte/vente, leurs unités de mesure et leurs prix, et sur les programmes/services de vulgarisation forestière ne varient généralement pas au sein d’une communauté, de sorte qu’elles sont collectées à ce niveau. On a également constaté que les données recueillies auprès des communautés étaient dans certains cas de meilleure qualité; il en a notamment été ainsi dans l’essai de terrain tanzanien pour les règles entourant l’utilisation des produits forestiers (Persha, 2015).
Une méthode couramment utilisée pour renseigner les questionnaires adressés aux communautés est celle des discussions de groupe (modules standards sur les principaux produits et le calendrier saisonnier, et modules élargis sur les institutions forestières et les services environnementaux communautaires). Les réunions de villageois ou les discussions de groupe sont des instruments pratiques pour recueillir des données qualitatives importantes, car elles permettent de comprendre les valeurs et l’importance globales qui vont au-delà des avantages économiques immédiats (par exemple, pour les produits forestiers et sauvages). Les discussions par petits groupes permettent aux membres de délibérer pour parvenir à un consensus. Dans l’essai de terrain indonésien des modules forestiers, les groupes de discussions comprenaient en moyenne 13 personnes, un nombre jugé approprié pour permettre des discussions efficaces et inclusives (Bong et al., 2016). Les Modules_COM A à F servent de guide pour structurer les interviews, faciliter les discussions de groupe et collecter des données de façon systématique et complète. Néanmoins, compte tenu du manque de temps et de moyens dont disposent les Bureaux nationaux de statistiques pour organiser les discussions de groupe au niveau des communautés, ces sections pourraient être remplies en consultant un informateur clé.
Dans le questionnaire Communautés, les informations quantitatives sur des éléments comme les unités de mesure et les prix sont recueillies auprès d’informateurs clés. Ces derniers sont en général des responsables du village et d’autres parties prenantes qui ont vécu pendant longtemps dans la communauté et qui sont bien informés des changements
Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-être et aux moyens d’existence 41
14 Les perceptions de la variabilité du changement climatique et les stratégies d’adaptation en découlant dans le secteur agricole, en rapport avec le stress hydrique et la gestion des terres, ont été traitées respectivement par Bandyopadhyay et al. (2011) et McCarthy (2011).
et des tendances des conditions socioéconomiques, politiques et culturelles locales. Ces entretiens sont souvent des sources d’informations précieuses, surtout en l’absence de témoignages écrits. Pour obtenir de bonnes informations sur les quantités et les prix, il faut que l’informateur clé participe activement à la collecte et à la vente de divers produits forestiers, et les essais sur le terrain des modules forestiers séparés conduits en Indonésie et en République-Unie de Tanzanie (Bong et al.; 2016, Persha, 2015) ont montré que les discussions de groupe étaient efficaces pour recueillir des données sur une vaste gamme de produits différents.
Les données secondaires sont d’importantes sources d’informations contextuelles sur les infrastructures (par exemple: route, écoles), sur la démographie (population, distribution des âges) et sur la superficie et les utilisations des terres du village (forêts, terres agricoles). Les enquêteurs peuvent aussi avoir recours à des observations ou à des mesures pour contextualiser les données recueillies. Dans la pratique, la triangulation des données − consistant à recueillir des informations auprès de différentes sources et au moyen de différentes méthodes − est majeure pour garantir leur exactitude.
La collecte de données de perception (également appelées «données subjectives») est une méthode très usitée, même dans les enquêtes LSMS14, pour savoir ce que pensent les gens d’un sujet particulier (Takeuchi et al., 2015). Même s’il est clair que certaines conditions sont quantifiables, on peut demander aux gens d’évaluer de façon subjective ces conditions objectives (Takeuchi et al., 2015), afin de comprendre l’importance qu’eux-mêmes leur attachent (Deressa et al., 2011). Le Module_COM élargi sur les services environnementaux communautaires consiste essentiellement à recueillir des données de perception sur le changement climatique (section F1), en vue d’identifier des mesures appropriées pour s’adapter à ses effets. L’un des principaux avantages de ces données subjectives est qu’elles avertissent en temps opportun des prochains domaines d’intervention appropriés des pouvoirs publics. Par exemple l’échelle de l’insécurité alimentaire subjective de la FAO peut détecter des signes annonciateurs de malnutrition alors que les indicateurs objectifs correspondants, tels que le poids insuffisant, se détectent après coup (Takeuchi et al., 2015).
PROBLÈMES LIÉS À LA COLLECTE DES DONNÉES
Difficultés des concepts Pendant leur travail, les enquêteurs peuvent s’apercevoir que certains concepts et termes sont mal compris par les personnes interrogées, probablement parce que les questions sont mal posées (voir par exemple la section 5, page 69, sur les conclusions des essais sur le terrain, concernant les questions relatives aux services environnementaux). C’est pourquoi il est impératif de former les enquêteurs et de tester au préalable les question-naires pour les corriger et les ajuster en conséquence. Les enseignements tirés de l’essai
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts42
de terrain tanzanien ont montré qu’en raison de la difficulté de la terminologie et des concepts forestiers, l’organisme d’exécution de l’enquête LSMS devrait s’associer avec une ONG. ou une institution nationale spécialisée dans les forêts, afin qu’au moins les coordonnateurs de terrain et les superviseurs (et éventuellement les enquêteurs) puissent suivre une formation suffisante, avant de mettre en œuvre le module forestier. Cela pourrait non seulement renforcer la qualité des données recueillies au niveau des ménages mais aussi élever le niveau d’engagement des membres des groupes de discussion communautaires (Persha, 2015).
Lorsque l’on s’aperçoit que les répondants ne connaissent pas les concepts, il peut être nécessaire de modifier les questions à poser. Si les enquêteurs doivent expliquer longuement les concepts, cela peut fausser les réponses. Ainsi, les données de perception sur la variabilité du climat à court terme, c’est-à-dire sur cinq ans ou moins, se sont avérées plus fiables que les tendances à long terme (Maddison, 2007; Gbetibouo, 2009; Bandyopadhyay et al., 2011).
Saisonnalité et période de remémorationComme les activités forestières sont souvent caractérisées par une saisonnalité mar-quée, le moment de l’enquête et les périodes de remémoration des données sont très importants. Il est préférable d’effectuer des enquêtes fréquentes avec des périodes de remémoration inférieures à un an (par exemple trimestrielles) pour mieux saisir les vari-ations saisonnières des utilisations des forêts. Toutefois, c’est rarement possible dans les enquêtes nationales. Pour les informations sur les transactions et les activités régulières, non saisonnières, telles que la collecte de bois de feu, il est recommandé d’utiliser des périodes de remémoration plus courtes, alors que pour les activités irrégulières, telles que la collecte saisonnière des PFNL, ou une grave inondation, il peut être nécessaire de faire appel à des souvenirs plus lointains.
D’une manière générale, les questions rétrospectives avec des périodes de remémoration longues posent des problèmes, surtout quand il faut se souvenir de transactions peu importantes (par exemple: Angelsen et Lund, 2011). Les résultats des enquêtes peuvent aussi être faussés par le «télescopage des souvenirs» qui se produit lorsque les répondants se remémorent des souvenirs trop anciens (par rapport à la période de remémoration), ce qui conduit à surestimer les revenus (Fisher et al., 2010b). Certaines techniques personnalisées permettent d’améliorer l’exactitude des réponses, notamment en reliant les périodes de remémoration à des événements externes ou en apprenant aux enquêteurs à faire des contrôles croisés avec des réponses à d’autres questions du questionnaire (voir aussi Beckett et al., 2001). Dans des enquêtes normalisées comme les études LSMS où les réponses doivent être normalisées, les possibilités d’introduire des aides personnalisées à la mémorisation peuvent cependant être limitées.
Les modules forestiers recueillent des données sur le revenu annuel des ménages lié aux forêts, avec une période de remémoration annuelle par défaut, dans un souci de compatibilité avec l’échelle temporelle adoptée dans les enquêtes LSMS existantes. Théoriquement, pour améliorer la qualité et la fiabilité des données, le calendrier saisonnier relevant du Module_COM A devrait être conduit avant les Modules_MEN
Mesure de la contribution des forêts et des arbres au bien-être et aux moyens d’existence 43
de façon à commencer à identifier les MIP récoltés/vendus pendant l’année dans la communauté, et à les inclure directement dans les questionnaires (voir la section 4, s’il n’est pas possible de procéder dans cet ordre). On sera ainsi assuré que des questions sont posées sur tous les produits saisonniers et qu’aucun n’est oublié. En alternative, on peut effectuer l’enquête au moment où ces produits sont récoltés, en particulier parce qu’il peut être difficile de se souvenir d’événements saisonniers si la collecte de données est peu fréquente. Toutefois, il est à la fois coûteux et difficile sur le plan logistique d’adopter cette méthode pour mettre en œuvre des enquêtes nationales à grande échelle.
Différenciation des origines des produitsLes modules forestiers séparés recueillent des informations plus ou moins détaillées sur l’origine des produits forestiers dans les différents modules de l’enquête: le Module_COM A standard concerne le calendrier saisonnier, le Module B les principaux produits forestiers et sauvages, le Module_MEN A1 les revenus provenant des produits forestiers et sauvages et le Module B les ressources forestières − énergie, santé et construction. Les catégories d’origine comprennent les forêts naturelles anciennes (code = 1), les forêts naturelles secondaires/en régénération (code = 2), les plantations forestières aménagées (code = 3), les systèmes sauvages arborés non forestiers comprenant la savane et les jachères (code = 4), les systèmes cultivés arborés non forestiers, qui comprennent les arbres présents sur les exploitations agricoles, les parcelles boisées hors forêt et les systèmes agroforestiers (code = 5), et les systèmes naturels non forestiers comprenant les parcours animaux, les pâturages, les terrains broussailleux et les paysages en mosaïque (code = 6) (voir page 35). La validation et la comparabilité des données peuvent poser des problèmes durant l’analyse lorsque l’enquête est centrée sur différentes sources d’origine. Le fait de relier les produits à leurs zones de provenance, dans lesquelles ils ont été récoltés, permet de comprendre quelles sont les zones qui peuvent être soumises à une pression accrue de la part des utilisateurs des ressources et d’évaluer la durabilité de la base de ressources. Ces codes aident aussi les analystes des données à classer les produits en fonction de leur définition spécifique et à repérer d’éventuels produits également pris en compte dans le module sur l’agriculture. En outre, du fait qu’ils seront mieux informés des conditions d’accès à ces zones et de leur statut de propriété, les décideurs comprendront où il peut être nécessaire de mettre en place des interventions pour conserver les ressources ou en réglementer l’utilisation.
Unités de mesure et prix Pour vendre les produits forestiers et sauvages sur les marchés locaux, on utilise le plus souvent des unités de mesure de poids ou de volume non normalisées au niveau international, ce qui peut poser des problèmes si l’on veut estimer le revenu et faire des comparaisons/agrégations entre les différents sites. Les modules forestiers permettent d’enregistrer les données dans les unités locales et une liste complète des codes est fournie dans la section du Livre des codes sur les unités. Quand les données sont enregistrées dans les unités locales, elles sont généralement plus exactes. Néanmoins, il est nécessaire d’uniformiser les mesures locales pour obtenir des unités communes de façon à faciliter
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts44
15 L’équipe LSMS prépare un manuel sur les unités non normalisées, à paraîre prochainement, qui fournira des informations plus détaillées et expliquera comment intégrer ces unités non normalisées dans la collecte des données.
les analyses et la comparaison des données entre les communautés, les régions et même les pays. De plus, cette uniformisation sera utile pour assigner des valeurs manquantes, notamment pour le calcul du revenu de subsistance. La conversion des unités et la détermination du prix de chaque produit se feront avec l’aide d’un informateur clé, souvent le chef du village, dans le Module_COM C, où sont enregistrés les équivalents métriques des principales unités locales utilisées et les prix unitaires15. Autrement, ces opérations peuvent être effectuées durant la discussion de groupe, comme cela a été fait dans l’essai de terrain tanzanien (Persha, 2015).
La méthode d’évaluation préférée consiste à enregistrer les prix des produits indiqués par le répondant. Cette méthode, dite des «valeurs autosignalées», peut présenter l’avantage de recueillir des données sur les prix locaux à la production, plutôt que sur les prix urbains qui sont augmentés des frais de transport et de commercialisation (Cavendish, 2002). Toutefois, les valeurs autosignalées ne sont pas toujours fiables, si les marchés sont étroits ou si certains produits sont rarement commercialisés, utilisés uniquement à des fins de subsistance ou vendus à des prix différents tout au long de l’année (Wunder et al., 2011). Le prix moyen (moyenne calculée pour chaque saison le cas échéant) peut être utilisé si le produit est vendu tout au long de l’année; sinon le prix unitaire courant ou le plus récent est demandé. Si le produit est utilisé pour la subsistance, on peut prendre la valeur de troc des biens échangés (par exemple le riz ou le sucre), indicative de la quantité de ménages qui sont théoriquement disposés à accepter en échange, ou alors le prix monétaire hypothétique que les ménages accepteraient de payer (ou qu’on leur paye) pour le produit. Wunder et al. (2011) examinent en outre les avantages et les inconvénients des différentes méthodes de détermination des prix. Étant donné que le revenu de subsistance tient une place prépondérante dans le revenu environnemental, il peut être indispensable de trouver le prix juste (pour une multitude) de produits de subsistance si l’on veut obtenir des chiffres exacts pour les revenus forestiers et environnementaux. Dans le projet PEN, les personnes interrogées ont généralement eu moins de mal à quantifier la disponibilité à accepter des prix hypothétiques lorsque les bien produits n’étaient pas commercialisés.
Pour les utilisateurs d’enquêtes autres que les LSMS, les informations concernant les unités et les prix ainsi que les avantages pour les communautés (Modules_COM C et D) sont recueillies par le biais d’entretiens avec des informateurs clés ou de discussions de groupe. Pour les utilisateurs LSMS, les données sur les prix sont habituellement collectées dans des questionnaires LSMS existants destinés aux communautés. En ce qui concerne les unités, les pays ont été invités à établir et à diffuser des listes d’unités non normalisées à utiliser tout au long de l’enquête. Ces listes peuvent être compilées de manière coordonnée à l’occasion de la mise en œuvre de n’importe quelle enquête.
© F.P. JU
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DI
© L. PER
SHA
Villageois mettant à sécher des feuilles de Puri (Kratom de Borneo, Mitragyna
speciosa). En Indonésie, les villageois récoltent les feuilles des arbres qui
poussent dans les forêts marécageuses pour les faire sécher au soleil et les vendre.
Le Puri est utilisé à des fins médicinales comme antidouleur et comme
antidépresseur, ou à des fins récréatives.
Fruits sauvages récoltés par des ménages à l’ intérieur et aux alentours des forêts (République-Unie de Tanzanie).
47
4. Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers
Comme on l’a expliqué dans la section 2, les modules forestiers ont pour principal objectif de compléter les enquêtes de type LSMS pour recueillir des informations essentielles sur la contribution des produits forestiers et sauvages au bien-être et aux moyens d’existence des ménages au cours de la période de référence de l’enquête (habituellement les 12 derniers mois précédant l’entretien)16. Le ménage est «un groupe de personnes (normalement membres d’une famille) vivant sous le même toit et partageant les mêmes ressources (travail et revenu)» (voir annexe A), ce qui exclut en principe les visiteurs temporaires, les locataires, etc.
La structure des modules forestiers conçus pour les enquêtes de type LSMS est présentée à l’encadré 2. Diverses méthodes d’enquête sont utilisées. Les modules sur les ménages (Modules_MEN) sont mis en œuvre au moyen d’entretiens en face à face avec les ménages alors que les modules sur les communautés (Modules_COM) comprennent à la fois des exercices participatifs, notamment des discussions de groupe, pour l’identification et la collecte saisonnière de données sur les principaux produits forestiers et sauvages (MIP), et des entretiens avec des informateurs clés pour recueillir des informations de base, telles que les unités de mesure, les prix et les interventions communautaires. Les différents modules peuvent se fournir mutuellement des informations. Par exemple, dans le Module_COM, le calendrier saisonnier fournit une liste des MIP dérivée au niveau local, qui peut être utilisée dans le Module_MEN sur les revenus provenant des produits forestiers et sauvages. Des ajustements spécifiques aux pays peuvent être nécessaires et il n’est pas toujours possible de respecter l’ordre de succession des modules, surtout s’ils sont utilisés dans le cadre de l’étude LSMS nationale, en raison de contraintes logistiques ou autres.
Les questionnaires et les composantes communautaires procurent aux enquêteurs des informations majeures relatives au contexte sur des produits importants et sur les règles concernant l’utilisation des produits par les ménages locaux. Lorsque des discussions
16 Les modules forestiers collectent des données sur le revenu annuel des ménages provenant des forêts, pour adopter une échelle temporelle compatible avec celle des enquêtes LSMS existantes. Les enquêteurs doivent cependant être conscients du fait que les activités forestières ont un caractère saisonnier et que par conséquent le moment de l’enquête et les périodes de remémoration revêtent une importance particulière. Des périodes de remémoration plus courtes (par exemple trimestrielles) et des visites fréquentes sont plus adaptées pour saisir des informations saisonnières, surtout si elles portent sur des transactions et des activités régulières (comme la collecte de bois de feu) qui s’oublient plus facilement au fur et à mesure que le temps passe. Pour les événements sporadiques ou inattendus, en revanche, il est préférable d’utiliser des périodes de remémoration plus longues.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts48
de groupe ne sont pas possibles, il faut laisser de côté les questionnaires destinés aux communautés. On pourra obtenir les informations sur les unités et les prix en consultant d’autres enquêtes nationales existantes (même si elles ne contiennent pas de données sur les unités spécifiques aux produits) et d’autres sources de données secondaires.
ENCADRÉ 2
Structure des modules forestiers pour les enquêtes de type LSMS
Questionnaire Communautés standard
Module_COM A: Calendrier saisonnier
Module_COM B: Principaux produits forestiers et sauvages
Module_COM C: Unités et prix
Module_COM D: Avantages pour les communautés
Module_COM D1: Pratiques
Module_COM D2: Soutien
Questionnaire Communautés élargi
Module_COM E: Gouvernance
Module_COM E1. Institutions forestières
Module_COM E2. Mise en application et sanctions
Module_COM F: Services environnementaux communautaires
Module_COM F1: Perceptions du changement climatique
Questionnaire Ménages standard
Module_MEN A: Revenu
Module_MEN A1. Revenus provenant des produits forestiers et sauvages
Module_MEN A2. Autres sources de revenus liées aux forêts, y compris programmes PSE
Module_MEN B: Ressources forestières – énergie, santé et construction
Module_MEN B1. Base de ressources forestières
Module_MEN B2. Forêts et énergie – bois de feu et charbon de bois
Module_MEN B3. Forêts et santé
Module_MEN B4. Forêts et construction
Module_MEN C: Pénuries et crises alimentaires
Module_MEN C1. Pénuries alimentaires
Module_MEN C2. Chocs et crises
Questionnaire Ménages élargi
Module_MEN D: Variations du couvert forestier et déforestation
Module_MEN D1. Variations du couvert forestier
Module_MEN D2. Déforestation
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 49
Les connaissances locales de l’équipe chargée de l’enquête peuvent être suffisantes pour identifier et enregistrer les principaux produits forestiers et sauvages saisonniers.
Il peut être utile d’organiser un essai pilote des modules, pour déterminer le moment, la séquence et le déroulement les plus appropriés pour leur réalisation; avant de mettre en œuvre le module principal sur le terrain, on peut se rendre sur place ou effectuer une enquête basée sur des données secondaires, pour identifier les principaux produits forestiers et sauvages dans la zone de l’enquête. Des modules supplémentaires ont été conçus pour les enquêtes non-LSMS (encadré 3; annexe C). Des modules forestiers modifiables peuvent être téléchargés à partir du site http://www.fao.org/forestry/forestry-modules.
MODULES FORESTIERS SÉPARÉS
Revenus provenant des forêts et de l’environnementLe Module_MEN A1 a pour objectif général de générer les informations nécessaires pour évaluer la contribution économique des produits forestiers et sauvages aux moyens d’existence et au bien-être économique des ménages, au cours des 12 derniers mois. Cette section du module donne des informations sur le revenu brut, les coûts de trans-formation et les autres coûts de production, ce qui permet de saisir la valeur ajoutée et le revenu net (au net du coût des intrants). Le temps consacré par l’ensemble du ménage à la récolte des produits est aussi pris en compte, en nombre d’heures par jour, de jours par semaine et de semaines par mois, pour calculer le temps consacré à cette activité et la valeur du travail familial.
Le premier tableau (questions 1.1 à 1.14) couvre le revenu provenant des produits forestiers et sauvages non transformés (bruts). Il commence par une question filtre (1.1) et
ENCADRÉ 3
Modules et modéles supplementaires pour les enquêtes non-LSMS
1) Modèles pour les données de base au niveau des ménages et des communautés
I. Identification du ménage
II. Informations de base sur les membres du ménage
III. Identification des principaux répondants
I. Identification préalable à la réunion communautaire
II. Liste des participants à la réunion communautaire
2) Modules supplémentaires sur le revenu et les actifs liés aux forêts
Module_EXT A3. Revenu des salaires liés aux forêts
Module_EXT A4. Revenu des entreprises liés aux forêts
Module_EXT A5. Actifs liés aux forêts
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts50
s’articule autour des composantes suivantes: les produits forestiers/sauvages spécifiques récoltés par les ménages (produit); les membres du ménage qui récoltent le produit (1.2); le nombre de personnes participant à cette activité (1.3); le lieu de la récolte qui reflète l’accès à chaque produit (1.4); le (temps de) travail consacré par le ménage à la récolte du produit (1.5)17; la quantité totale du produit (1.6); l’unité de mesure du produit récolté (1.7); la quantité récoltée pour un usage personnel (subsistance) (1.8b); la quantité destinée à la vente (revenu monétaire) (1.9b); le prix unitaire (1.10) qui, multiplié par la quantité totale, permet de calculer la valeur brute du produit (1.11); les frais de transport et de commercialisation (1.12b); les coûts associés aux achats d’intrants, à la main-d’œuvre recrutée, les loyers ou les redevances (1.13b), qui, s’ils sont déduits du revenu brut, permettent d’estimer le revenu net provenant de chaque produit (1.14).
Le deuxième tableau (couvrant les questions 1.15 à 1.27) détaille le revenu provenant des produits transformés. Ici, la matière première est considérée comme un intrant; elle n’est donc pas enregistrée en tant que matière première (1.1 à 1.14), mais en tant qu’intrant-matière première (1.26) pour éviter les doubles comptages. Cette section peut aider à déterminer la valeur du processus de création de valeur ajoutée.
Comme ces données sur le revenu sont collectées au niveau des ménages, il est également possible d’évaluer si les ménages retirent une part équitable du revenu monétaire et de subsistance que perçoit la communauté des principaux produits forestiers et sauvages (voir la question posée dans le Module_COM B standard). Cela permet une analyse plus détaillée des MIP, notamment de l’importance et de l’hétérogénéité de certains produits, qui peuvent varier selon les ménages et les communautés.
Le degré de spécificité des données à collecter sur les produits dépend des intérêts de l’utilisateur, mais aussi du temps et des ressources disponibles et de la fiabilité des données. Autant il peut être utile de recueillir des données détaillées au niveau des noms d’espèces pour les organisations de conservation, autant les questions trop détaillées peuvent poser des problèmes, surtout si les personnes interrogées n’ont pas les éléments pour y répondre avec exactitude (par exemple, s’ils ne sont pas en mesure d’identifier les différentes variétés de champignons). En général, quand les questions sur les produits sont trop spécifiques, le nombre d’observations faites dans chaque groupe diminue, de sorte que les données peuvent être inutilisables au niveau national. Pour les enquêtes nationales, il suffit généralement de connaître les catégories de produits et/ou les produits courants. Les informations peuvent aussi être essentielles pour identifier les produits utiles à de multiples égards aux différentes parties prenantes (par exemple: moyens d’existence/conservation).
À partir de ces données, on peut aussi analyser les enlèvements de produits forestiers et sauvages en interrogeant les principales personnes qui récoltent le produit pour déterminer comment des facteurs sociaux, tels que l’âge, le sexe et l’instruction, peuvent influencer la collecte de certains produits. Si elles sont utilisées conjointement avec des
17 Il peut être difficile de répondre à cette question, surtout si les apports en travail se font par petits bouts. S’ils estiment qu’il n’est pas important de chiffrer avec précision les apports en travail, les concepteurs de l’enquête peuvent décider d’enregistrer uniquement les informations sur les membres du ménage qui participent à la récolte des produits (questions 1.2 et 1.3), et passer la question 1.5.
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 51
enquêtes LSMS, ces données sont déjà recueillies dans le questionnaire LSMS standard adressé aux ménages.
D’autres avantages du revenu lié aux forêts sont pris en compte dans le Module_MEN standard A2 (autres sources de revenu liées aux forêts). Cette section enregistre le revenu perçu au cours des 12 derniers mois de programmes de PSE ou d’autres types d’indemnisation.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur le revenu permettent de répondre:
• Comment le revenu provenant des produits forestiers et sauvages contribue-t-il aux moyens d’existence des ménages?
• Quels sont les produits particuliers qui sont importants pour les moyens d’existence (en termes de revenus monétaires ou de subsistance)?
• Comment les produits forestiers et sauvages sont-ils utilisés par les hommes, par les femmes et par les différents groupes d’âge?
• Quels sont les types de forêts qui fournissent l’essentiel des produits forestiers?• Quelle est la proportion du revenu des ménages provenant du paiement des services
environnementaux?
Alimentation et nutrition (gibier/viande de brousse, autres PFNL)Les forêts et les environnements non forestiers remplissent une fonction primordiale pour le bien-être des ménages, en particulier en leur fournissant des produits qu’ils utilisent à des fins alimentaires. Les aliments forestiers peuvent compléter l’alimentation quotidienne des ménages et leur fournir des vitamines, des minéraux, des calories et des protéines indispensables. Ils peuvent aussi combler des manques, durant les saisons de soudure et les périodes de crise. Les informations concernant les produits utilisés par les ménages pour leur propre consommation (subsistance), qui peuvent comprendre divers légumes, fruits et gibiers ainsi que leurs quantités, sont saisies dans le Module_MEN standard A1 (question 1.8b). Toutefois, ce module ne prend pas toujours en compte la totalité des aliments consommés par les ménages car il concerne uniquement les produits récoltés dans les forêts et dans la nature, et ne tient pas compte de ceux qui sont achetés ou reçus en cadeau. Le Module_COM B sur les principaux produits forestiers et sauvages saisit des données qualitatives sur les produits les plus importants pour les communautés (en termes de subsistance et de revenu monétaire). Le Module_COM A sur le calendrier saisonnier donne des renseignements sur la haute saison pour la récolte et la vente des principaux produits forestiers et sauvages récoltés dans la communauté.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur l’alimentation et la nutrition permettent de répondre:
• Quel est le degré d’importance des produits forestiers et sauvages pour les communautés rurales?
• Quels sont les principaux produits utilisés ou vendus par les communautés et dans quelle mesure leur exploitation est-elle durable?
• Quelle est la quantité de produits forestiers consommés?• Quels sont les différents produits composant le régime alimentaire des ménages?
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts52
Avantages provenant de l’emploi ou d’entreprises liés aux forêtsLes ménages peuvent retirer des avantages d’un emploi ou d’entreprises en rapport avec les produits forestiers et sauvages. Ces avantages, essentiellement économiques, sont habituellement pris en compte dans l’enquête LSMS sur les ménages (voir par exemple les sections E et N du questionnaire Ménages de l’enquête nationale par panel (NPS) réalisée en République-Unie de Tanzanie ([NPS 2012-2013]); il est important de fournir les bons codes liés aux forêts pour saisir les données sur le travail et les entreprises.
Une section sur les salaires et les entreprises a été spécialement élaborée pour les enquêtes non-LSMS (annexes C2 et C3). Le Module_EXT A3 (revenu des salaires liés aux forêts) s’ouvre sur une question filtre (3.1), puis il identifie le membre du ménage concerné (3.2), pose des questions sur le type de travail que fait le membre du ménage (3.3), l’unité de période et le taux par période (3.4a et 3.4b), le nombre de périodes travaillées au cours des 12 derniers mois (3.5), le nombre de semaines travaillées par mois (3.6), et le nombre d’heures travaillées par semaine (3.7), afin de calculer le revenu total des salaires (3.8). Cette section concerne uniquement les activités liées aux forêts, dans le but de comprendre les avantages de l’emploi forestier.
Le Module_EXT A4 (revenu des entreprises lié aux forêts) s’ouvre sur une question filtre (4.1); il continue avec le type d’entreprise (4.2), le revenu brut total gagné (sous forme de ventes) (4.3), le revenu net total (4.4), le nombre d’employés qui ne sont pas membres du ménage (4.5), les dépenses liées aux traitements et salaires (4.6), les dépenses liées aux matières premières et aux intrants (4.7), les frais de transport et de commercialisation (4.8), les autres dépenses de fonctionnement (carburant, électricité) (4.9), les autres coûts (4.10), et les mois de fonctionnement au cours des 12 derniers mois (4.11). La valeur actuelle du stock de capital de l’entreprise (4.12) est également signalée. Cette section vise à démontrer les avantages provenant des entreprises forestières mais elle ne comprend pas la transformation des produits forestiers, prise en compte dans le Module_MEN A1 (1.15 à 1.27).
Exemples des types de questions auxquelles les données sur l’emploi lié aux forêts permettent de répondre:
• Quelles sont les entreprises/activités basées sur les ressources naturelles les plus courantes?
• Quelles sont les entreprises/activités basées sur les ressources naturelles qui contribuent le plus au revenu des ménages?
Actifs liés aux forêts Les questionnaires Ménages des enquêtes LSMS comprennent une section sur les actifs (par exemple la section M de l’enquête Ménages tanzanienne); cependant, il faut mettre au point des codes appropiés pour les actifs liés aux forêts afin de saisir et de documenter de façon claire ces derniers. Parfois polyvalents, ces actifs peuvent être mentionnés dans plusieurs modules, entre autres dans la section sur les actifs du questionnaire sur l’agriculture. Il peut être difficile de distinguer leurs utilisations agricoles et forestières pour les enregistrer séparément.
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 53
Une session sur les actifs liés aux forêts a été conçue pour les enquêtes non-LSMS (annexe C4). Le Module_EXT A5 commence par une question filtre (5.1), puis il pose des questions sur un actif particulier possédé par le ménage (5.2), la quantité d’actifs possédés (5.3), l’âge de l’actif (5.4), la valeur de l’actif s’il était vendu aujourd’hui (5.5), et la fréquence d’utilisation de l’actif pour des activités liées aux forêts (5.6). Les principaux actifs à examiner sont ceux servant au transport des produits forestiers, notamment les animaux (chevaux, ânes), les véhicules motorisés (camions, pick-ups) et les bateaux, les installations, équipements et matériels comme les tronçonneuses et les scieries employées pour la coupe et la transformation du bois, ainsi que les fusils de chasse ou les carabines pouvant être utilisés pour la chasse au gibier. Certains actifs peuvent être détenus de manière illégale, aussi faut-il prendre des précautions particulières lorsque l’on pose des questions à leur sujet.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur les actifs liés aux forêts permettent de répondre:
• Quelles sont la quantité et la valeur des actifs liés aux forêts possédées par le ménage?• À quelle fréquence les ménages utilisent-ils (certains) actifs liés aux forêts pour
(certaines) activités?• La possession de certains actifs est-elle liée à une utilisation plus intensive de
certains produits?
Énergie (bois de feu/charbon de bois)La contribution des forêts aux besoins énergétiques est étudiée dans le Module_MEN B2 Forêts et énergie − bois de feu et charbon de bois. Le Module_MEN A1 standard recueille des informations sur les quantités récoltées pour la consommation (1.8b) ou la vente (1.9b), ainsi que sur le revenu de subsistance (1.8b*1.10) et le revenu monétaire (1.9b*1.10) tirés du bois de feu et du charbon de bois. Cette section commence par une question filtre (2.1) pour ensuite fournir des évaluations subjectives des utilisations de subsistance du bois de feu pour la cuisson (2.2), la stérilisation de l’eau (2.3), le chauffage (2.4), et l’éclairage (2.5) comparées à d’autres sources d’énergie. Elle pose également des questions sur les quantités de bois de feu et de charbon de bois achetées (2.6, 2.7), ainsi que sur la propriété des terres (2.8) et l’accès aux terres (2.9) d’où proviennent le bois de feu et le charbon de bois.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur l’énergie permettent de répondre:
• Quelle est la quantité de bois de feu utilisé, vendu, transformé?• Qui sont les principales personnes qui ramassent le bois de feu ou le transforment
en charbon de bois et où cette ressource est-elle récoltée?• Quelle est la part de l’énergie ligneuse dans l’énergie consommée par les ménages,
comparée aux autres sources d’énergie?• Quels sont le statut de propriété ou les conditions d’accès des terres sur lesquelles
les ménages récoltent le bois de feu ou le transforment en charbon de bois?• Quelles sont les conséquences de l’accès et de l’utilisation pour l’utilisation future
des ménages et leur dépendance à l’égard de l’énergie ligneuse?
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts54
Santé (plantes médicinales)Le Module_MEN A1 standard collecte des informations sur les quantités de produits récoltées aux fins de la consommation (1.8b) ou de la vente (1.9b), ainsi que sur le revenu de subsistance (1.8b*1.10) et le revenu monétaire (1.9b*1.10) tirés de produits dérivés de plantes médicinales. Le Module_MEN B3 standard Forêts et santé contient une section détaillée examinant de façon plus approfondie l’origine, la disponibilité des plantes médicinales et leur importance pour la santé des ménages. Après une question filtre (3.1), le module demande des informations sur la manière dont les plantes médicinales sont obtenues (3.2), la propriété (3.3) et l’accès à la terre (3.4) sur laquelle elles sont récoltées, les modifications des périodes de récolte (3.5) et des disponibilités (3.6) au cours des cinq dernières années, les réactions des ménages à la diminution des disponibilités de plantes médicinales (3.7), et l’utilisation comparée entre les plantes médicinales et les médicaments modernes (préférence) pour le traitement des maladies (3.8).
Exemples des types de questions auxquelles les données sur la santé permettent de répondre:
• Quelles sont les quantités et les valeurs des plantes médicinales récoltées aux fins de la consommation et de la vente?
• Quels sont l’origine, les régimes fonciers et l’accès aux terres sur lesquelles les plantes médicinales sont récoltées?
• Comment les ménages ont-ils réagi aux variations des disponibilités de plantes médicinales?
• Quelles sont les conséquences de l’accès et des variations des disponibilités pour la santé des ménages?
• Dans quelle mesure la récolte de ce produit peut-elle être durable?
Matériaux de construction et produits à base de fibres (produits forestiers utilisés comme matériaux de construction, autres utilisations du bois)Les produits forestiers et sauvages fournissent des ressources souvent utilisées pour la construction de logements ruraux, d’abris et de clôtures (par exemple: bois d’œuvre, rotin, fibres, plantes grimpantes et lianes, chaumes, bambou, fabrication de briques), ainsi que pour la construction de canoës, de bateaux et d’autres matériels. Le Module_MEN A1 standard recueille des informations sur les quantités de produits récoltés aux fins de la consommation (1.8b) ou de la vente (1.9b), ainsi que sur le revenu de subsistance (1.8b*1.10) et le revenu monétaire (1.9b*1.10) tirés de ces produits. Le Module_MEN B4 Forêts et construction porte spécifiquement sur les produits récoltés pour construire des abris; il commence par une question filtre (4.1), puis il s’informe sur les principaux produits utilisés (4.2), la dépendance à l’égard des produits forestiers pour la construction, comparée aux autres produits (4.3), la propriété (4.4) et l’accès à la terre (4.5) sur laquelle les produits ont été récoltés. Cette section s’informe aussi sur l’accès des ménages aux matériaux utilisés pour la construction de logements ou d’abris.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur les produits utilisés comme matériaux de construction permettent de répondre:
• Quelles sont les quantités et les valeurs des ressources récoltées, et quel est le régime
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 55
foncier des terres dont proviennent la majorité de ces matériaux?• Quelles sont les conséquences pour la durabilité du produit?
Autres produits issus des forêts/arbres (fourrage, mobilier, objets d’art et d’artisanat)Les forêts peuvent fournir divers autres produits qui sont utilisés pour la fabrication de vêtements (par exemple: teintures, peaux), de meubles, d’objets d’artisanat (sculptures sur bois, instruments de musique) ou pour l’hygiène personnelle (par exemple: cure-dents); elles peuvent également être des sources de métaux ou de pierres précieuses (or et diamants) ainsi que de broutage et de fourrage pour le bétail. Le Module_MEN A1 standard collecte des données sur les quantités de produits récoltées pour la consom-mation (1.8b) ou pour la vente (1.9b), ainsi que sur le revenu de subsistance (1.8b*1.10) et le revenu monétaire (1.9b*1.10) tirés de ces produits. Le Module_COM A standard sur le calendrier saisonnier peut en outre faire la lumière sur les différents produits forestiers et sauvages récoltés par la communauté. Soulignons qu’il peut s’agir de produits peu courants, nécessitant une attention particulière de l’enquêteur lorsqu’il pose des questions à leur sujet.
Exemples des types de questions auxquelles les données sur les autres produits forestiers permettent de répondre:
• Quels sont les différents types de produits forestiers et sauvages que récoltent les ménages de la communauté?
• Quelles sont les quantités utilisées et vendues par les ménages?• Existe-t-il des produits forestiers qui soient des intrants essentiels pour des activités
génératrices de revenu, y compris en aval (cas du fourrage pour l’élevage) et/ou importants pour le bien-être des ménages, et quelle est l’ampleur de leur contribution?
Services environnementaux de régulation et de soutien Les modules forestiers recueillent des informations sur les services de régulation et de soutien – pour reprendre la terminologie employée dans l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (2005). À un niveau très général, le revenu dérivé des divers programmes de paiement des services environnementaux (PSE) est enregistré dans le Module_MEN A2 standard sur les autres sources de revenu liées aux forêts. Les questions figurant dans cette section s’informent sur la valeur des paiements relatifs à certaines pratiques des ménages pouvant être en rapport avec des services environnementaux. Après une question filtre (2.1), le module demande si des sommes d’argent ont été perçues par les ménages pour effectuer certaines tâches (2.2), puis il s’informe sur les programmes associés à ces paiements (2.3). Il questionne aussi sur le montant total payé (2.4) et la durée de la participation à l’exécution de ces tâches (2.5).
Le module demande ensuite si un contrat officiel a été passé pour percevoir le paiement (question 2.6), et pose des questions sur la durée du contrat (2.7), le nombre d’hectares ou d’arbres couverts par le contrat (2.8), le montant total perçu par hectare ou par arbre (2.9), les types d’avantages en nature (2.10) et leur valeur (2.11), et l’organisme payeur (2.12). Globalement, ces données permettent de recueillir des données plus complètes et
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts56
détaillées sur les divers programmes de PSE et leur contribution au bien-être des ménages. Elles identifient en outre l’entité responsable du PSE, qui peut-être une importante partie prenante de la gestion des ressources locales. La dernière partie de cette section se renseigne sur les activités auxquelles renoncent les ménages pour participer aux programmes PSE, de façon à fournir un tableau plus exact des changements qu’ils peuvent entraîner dans les stratégies de subsistance des ménages.
Les questions afférentes aux services environnementaux et à leurs avantages pour les communautés sont traitées dans deux sections. Le Module_COM D standard sur les avantages que retirent les communautés des programmes d’utilisation ou de gestion des terres liés aux forêts donne des informations sur la participation des communautés à des programmes en rapport avec certaines pratiques (questions 1 et 2), puis il indique si les communautés ont poursuivi ces pratiques au cours des 12 derniers mois (3), s’informe sur les avantages directs (en nature et en espèces) découlant de la participation des communautés, la durée de leur participation (5) et l’organisme d’exécution du programme (6).
Un Module_COM F élargi sur les services environnementaux à l’échelle communautaire est constitué d’une section qualitative sur les perceptions du changement climatique (Module_COM F1). Il commence par demander comment le groupe cible estime que le changement climatique affecte sa communauté (questions 1 et 2), notamment en ce qui concerne les mesures prises pour lutter ou se protéger contre ces changements (3 et 4). Il dérive aussi des perceptions sur l’efficacité des activités mises en œuvre pour corriger les effets négatifs des changements climatiques (5), et sur l’utilité de la poursuite de ces actions (6).
Les données concernant les services environnementaux peuvent aider à répondre aux questions suivantes:
• Comment les programmes PSE contribuent-ils au bien-être économique des ménages?• Quelle est la nature des activités auxquelles renoncent les ménages en raison de
leur adhésion aux programmes PSE et quel impact cela a-t-il sur leurs stratégies de subsistance?
• À l’échelle de la communauté, quelles sont les principales pratiques adoptées par les communautés qui ont été une source d’avantages en nature ou en espèces, et quels sont les principaux organismes d’exécution de ces programmes?
Le module sur les services environnementaux de régulation et de soutien a été élaboré et testé dans les pays pilotes (voir section 5) pour recueillir des informations plus spécifiques sur le changement climatique et les stratégies d’adaptation, ainsi que sur les caractéristiques des programmes PSE au niveau des ménages. Lors de l’essai de terrain indonésien des modules forestiers, les enquêteurs ont eu des difficultés à expliquer le concept de «services environnementaux». De nombreux répondants n’avaient jamais entendu parler de ce concept, de sorte qu’ils avaient des difficultés à le mettre en corrélation avec les forêts, notamment à répondre aux questions sur les services d’atténuation et d’adaptation rendus par les forêts (Bong et al., 2016). L’essai de terrain tanzanien a montré que les enquêteurs connaissaient mal certains de ces concepts et que leur formation et leurs connaissances techniques étaient insuffisantes (Persha, 2015). Compte tenu de ces problèmes, les sections sur les services environnementaux ont ensuite été retirées du questionnaire Ménages, mais conservées dans le questionnaire Communautés.
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 57
Le Module_MEN sur les services environnementaux a été relégué à l’annexe C5 à l’intention des utilisateurs intéressés qui souhaiteraient progresser et utiliser ces questions.
Services de vulgarisation Le Module_COM D2 sur le soutien demande si les communautés ont reçu un appui lié aux forêts (sous la forme d’une assistance technique ou d’une formation) au cours des cinq dernières années (question 7), si un appui a été fourni au cours des 12 derniers mois (8), et par qui (9). Ce module permet d’identifier les domaines dans lesquels un appui externe devrait être fourni en priorité, de montrer comment l’appui est ciblé et d’identifier les principaux fournisseurs d’appui pour coordonner les efforts de vulgarisation.
Variations du couvert forestier et déforestationLes variations du couvert forestier sont traitées dans le Module_MEN D1 élargi, qui enquête sur les changements observés dans la superficie des forêts au cours des cinq dernières années (question 1.1) et sur les principales raisons de ces changements (1.2). Notons qu’il est difficile de saisir des données sur cette question, pour plusieurs raisons: les forêts sont utilisées à de multiples fins et par plusieurs communautés à la fois, avec des valeurs et des rayons de collecte différents; elles peuvent être privées ou collectives, etc. Des enquêtes spécialisées indépendantes éventuellement complétées par des données de télédétection sont probablement plus appropriées pour résoudre ces difficultés. Néanmoins, les données permettent de comprendre quelles sont, selon les ménages locaux, les principales raisons des changements constatés au cours des cinq dernières années.
Le Module_MEN D2 Déforestation commence par une question filtre (2.1), puis il enquête sur la superficie de forêt défrichée par le ménage au cours des cinq dernières années (2.2), la superficie de forêt défrichée par la communauté au cours des cinq dernières années (2.3 et 2.4), la taille des zones laissées à l’abandon et reconquises par la végétation naturelle (2.5), les superficies reboisées (2.6, 2.7) et l’objectif des boisements (2.8). Le module fournit ensuite des informations sur les défrichements effectués par le ménage au cours des 12 derniers mois (2.9), la superficie défrichée (2.10), l’objectif des défrichements (2.11), les cultures plantées dans la forêt défrichée (2.12), le type (2.13), l’âge (2.14) et le statut de propriété de la forêt défrichée (2.15), l’accès aux terres déboisées (2.16) et la distance à laquelle se trouve la forêt défrichée (2.17). Étant donné que la question des défrichements est délicate car ils peuvent être illégaux, les données recueillies dans cette section peuvent être sous-estimées. Grâce au géoréférencement, il est beaucoup plus facile de vérifier la correspondance entre les informations fournies par le ménage et les données de télédétection sur la taille et l’état de santé des zones forestières environnantes, et par conséquent de les valider.
Les données sur les variations du couvert forestier et la déforestation peuvent aider à répondre aux questions suivantes:
• À combien le ménage estime-t-il la variation du couvert forestier?• Quels sont les types de forêts que l’on défriche et les zones que l’on reboise?• Quels sont les principaux facteurs de la déforestation et ceux des boisements/
reboisements au niveau local?
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts58
• Quelle est l’accessibilité de la terre déboisée?• Dans quelle mesure les données autodéclarées par les ménages sur le défrichement
des forêts correspondent-elles avec les données sur la déforestation obtenues par télédétection (par exemple par imagerie satellite)?
Chocs et stratégies d’adaptationLe Module_MEN C1 sur les pénuries alimentaires demande aux ménages s’ils ont été confrontés à des pénuries alimentaires au cours des 12 derniers mois (questions 1.1 et 1.2), et s’ils ont réagi en utilisant des produits forestiers et sauvages (1.3). La section donne des renseignements sur l’importance du rôle des produits forestiers et sauvages pour faire face aux pénuries alimentaires, comparée à d’autres stratégies (1.4). Elle demande ensuite quels sont les produits forestiers sauvages qui ont été utilisés (1.5), notamment comment ils ont été obtenus (1.6), et s’ils ont été vendus ou consommés (1.7). En utilisant conjointement les sections standards de l’enquête LSMS auprès des ménages (par exemple: section H sur la sécurité alimentaire), les analystes peuvent déterminer quand et dans quelle mesure les besoins découlant des pénuries ont été satisfaits grâce à la récolte de produits forestiers et sauvages.
Le Module_MEN C2 sur les chocs et les crises complète la section sur les chocs de l’enquête LSMS sur les ménages existante (par exemple: section R sur les chocs récents affectant le bien-être des ménages) qui ne prend pas en compte les stratégies d’adaptation liées aux forêts. Ce module a pour objectif d’enquêter de manière systématique sur l’importance que les ménages attribuent aux forêts pour faire face aux chocs, par rapport à d’autres stratégies. Les enquêteurs demandent aux ménages s’ils ont été confrontés aux chocs mentionnés (question 2.1), puis de classer par ordre d’importance les trois principaux chocs (2.2), s’ils ont fait face en récoltant des produits forestiers et sauvages (2.3), quels sont les produits qui ont été utilisés ou récoltés, par ordre d’importance (2.4), si les produits sont consommés et/ou vendus par les ménages (2.5), d’où proviennent ces produits (2.6), et enfin dans quelle mesure les ménages estiment que la stratégie de survie est efficace (2.7). Ces données permettront de déterminer, sur la base d’éléments concrets, si les forêts servent de filets de sécurité pour les utilisateurs locaux, et d’identifier les principaux groupes d’utilisateurs et produits concernés.
Les données sur les chocs et les stratégies d’adaptation peuvent aider à répondre aux questions suivantes:
• Pendant combien de mois les ménages sont-ils confrontés à des pénuries alimentaires et utilisent-ils des produits forestiers et sauvages pour y faire face?
• Quelle est l’importance des produits forestiers et sauvages pour la résilience des ménages face aux crises et aux chocs, par rapport à d’autres stratégies?
• Quels sont les produits les plus couramment utilisés pour faire face à des crises et comment sont-ils utilisés?
• Les stratégies d’adaptation basées sur les forêts sont-elles plutôt axées sur la consommation directe des produits ou sur l’obtention d’un revenu grâce à la vente des produits?
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 59
Gouvernance, accès et régimes fonciers Les régimes fonciers et l’accès à la terre sur laquelle les produits sont récoltés sont des aspects transversaux abordés dans différents modules: Modules_MEN B1, B2, B3, B4 standards pour l’accès et la propriété de la base de ressources forestières d’où proviennent l’énergie ligneuse, les plantes médicinales et les matériaux de construction; Module_MEN D2, pour l’accès et de la propriété des terres défrichées et Module_COM B, pour l’accès et la propriété des terres qui fournissent la plupart des principaux produits forestiers et sauvages.
À l’échelon communautaire, le Module_COM E élargi sur la gouvernance a pour objet de clarifier la situation sur les règles formelles (de jure) et informelles (de facto) gouvernant l’utilisation des MIP identifiés dans le Module_COM B standard sur les principaux produits forestiers et sauvages. Le Module_COM E1 explore les règles formelles et informelles gouvernant la récolte et l’utilisation des MIP (question 1.1), et cherche à identifier qui formule les règles (1.2), les activités influencées par les règles (1.3), si les règles sont respectées et mises en application (1.4), le statut de ces règles (de facto ou de jure) (1.5), les permis requis pour récolter les MIP (1.6), ainsi que les détails du permis (par exemple: montant à payer pour le permis, 1.7; entité délivrant le permis, 1.8). Il demande également si la zone où les produits sont récoltés est soumise à un plan d’aménagement durable (1.9), et, dans l’affirmative, si le permis d’utilisation a été approuvé par l’autorité compétente (1.10). Le Module_COM E2 sur la mise en application et les sanctions enquête sur l’application des règles formelles (2.1) et informelles (2.4), les principaux types de sanctions prévus pour les infractions aux règles de jure et de facto (2.2, 2.3, 2.5, 2.6), ainsi que sur le nombre de sanctions infligées au cours des 12 derniers mois (2.7).
Les données sur la gouvernance peuvent être utiles pour répondre aux questions suivantes:
• Statut de propriété et accès aux terres: d’où proviennent les produits utilisés par le ménage, notamment comme source d’énergie et à des fins médicinales?
• Quelles sont les différences entre les règles formelles (de jure) et informelles (de facto) en termes de respect, de mise en exécution et de sanctions?
• Quels sont les produits qui sont habituellement réglementés, et sur quels aspects particuliers de leur récolte portent les règles et leur mise en application?
• Quelles sont les caractéristiques de l’accès des ménages aux forêts: droits, distances, temps de trajet?
Caractéristiques au niveau du ménage Comme on l’a fait observer à la section 2, des caractéristiques comme l’âge, le sexe, le niveau d’instruction et l’effort de travail peuvent avoir une influence significative sur les types de produits récoltés dans la forêt, le montant total du revenu forestier, la part du revenu forestier, et les raisons pour lesquelles certains groupes socioéconomiques et démographiques dépendent des forêts. Le Module_MEN A1 standard renseigne l’identité (âge, nombre d’années d’instruction et sexe) de la principale personne qui récolte le produit forestier (question 1.2) ou qui le transforme (1.16); le module est donc lié au tableau d’information de base sur les ménages ou au tableau de l’enquête LSMS
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts60
standard sur les ménages, selon le cas. Il permet de différencier la manière dont des groupes sociodémographiques distincts peuvent exploiter divers produits. Les questions 1.3 et 1.17 indiquent également le nombre de membres du ménage qui sont intervenus dans la collecte ou la transformation.
L’effort de travail, en termes d’heures, de jours et de semaines consacrées à la récolte (1.5) et à la transformation (1.18) des produits est aussi documenté, pour mettre en évidence la valeur du travail familial qui peut être consacré à la récolte ou à la transformation.
Les données fournies dans ces sections sont importantes car elles permettent de répondre aux types de questions suivants:
• Comment la valeur des produits récoltés ou transformés varie-t-elle suivant le sexe, l’âge, le niveau d’instruction et/ou l’activité professionnelle?
• Ces produits sont-ils principalement utilisés pour la subsistance ou pour la vente?• Quel est, approximativement, le temps de travail familial consacré aux activités
de récolte ou de transformation? Et en comparaison à d’autres sources de revenu?
Origine des produits L’origine des produits est en outre un thème transversal; elle permet de repérer les zones où les produits sont récoltés, ce qui est capital pour déterminer la durabilité de la base de ressources.
Des données sur l’origine de chaque produit sont recueillies dans le Module_MEN A1 sur les revenus (question 1.4), dans le Module_MEN C2 sur les chocs et les crises (question 2.6 mettant en évidence l’origine des produits utilisés pour aider les ménages à se remettre des chocs) et dans le Module_MEN D2 sur la déforestation (question 2.13 qui identifie les types de terres qui ont été défrichées), ainsi que dans le module Module_COM B − Principaux produits forestiers et sauvages (question 2 sur la provenance des MIP).
MODULES INTÉGRÉS: AJOUT DE QUESTIONS SUR LES FORÊTS DANS DES ENQUÊTES PRÉEXISTANTES SUR LA MESURE DES NIVEAUX DE VIELes modules intégrés sont un ensemble de questions additionnelles sur les produits forestiers et sauvages qui peut être annexé aux sections existantes des questionnaires LSMS adressés aux ménages et aux communautés. Étant donné que le style et l’orga-nisation des modules varient en fonction des pays, il peut être nécessaire d’apporter des ajustements propres aux différents pays. Ces modules recueillent les informations minimales requises pour comprendre comment sont utilisés les produits forestiers et sauvages dans les ménages qui dépendent à un degré intermédiaire des forêts, sans que les forêts soient un aspect dominant de leurs stratégies de subsistance, si bien qu’il n’est a priori pas justifié d’utiliser des modules forestiers complets.
Notons que cette section donne des informations sur le degré d’utilisation des ressources forestières en aval de la chaîne des approvisionnements − un niveau où les quantités récoltées sont limitées mais où la consommation reste élevée, notamment dans le cas du bois de feu, du charbon de bois et des produits forestiers autres que le bois d’œuvre (PFNL). Les modules intégrés pourraient aussi être mis en œuvre dans les zones urbaines où des produits forestiers sont consommés et récoltés occasionnellement
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 61
(par exemple, le week-end). Pour montrer comment on peut ajouter des questions forestières dans des enquêtes LSMS préexistantes, nous prendrons pour exemple les enquêtes LSMS du Malawi18 et de la République-Unie de Tanzanie19.
Questions à intégrer aux questionnaires axés sur les ménages
Consommation alimentaire au cours de la semaine passée Cette section de l’enquête LSMS contient divers types d’aliments de base (par exemple: céréales, grains), matières grasses, sucres et épices, fruits et légumes, viandes, poissons et produits animaux, lait et produits laitiers, et autres boissons. Des questions concernant des produits forestiers supplémentaires doivent être ajoutées sous forme de codes dans la section sur les aliments consommés au cours de la semaine passée, bien que quelques-uns y figurent déjà (par exemple: oiseaux, insectes et légumes sauvages). L’origine des produits ne peut pas être étudiée, mais l’inclusion de cette composante liée aux forêts permettra d’obtenir un minimum d’informations sur les produits forestiers bruts et transformés consommés par les ménages, même s’ils ne participent pas à la récolte de produits forestiers. Telle qu’elle se présente actuellement, la section recueille des données sur les quantités consommées et les prix payés pour chaque produit; elle offrira un aperçu de la distribution de l’utilisation des produits forestiers dans le pays, ainsi que du volume et de la valeur des produits utilisés.
SantéDans la section sur la santé, une question est ajoutée concernant les dépenses totales des ménages (en espèces et en nature) consacrées aux plantes médicinales au cours des quatre dernières semaines. Ces données servent à compléter les sections existantes qui contiennent des questions sur les sommes dépensées par les ménages pour des consul-tations médicales, des maladies ou blessures, des soins de santé préventifs et contrôles médicaux, des médicaments délivrés sans ordonnance, ainsi que des hospitalisations.
TravailDans la section sur le travail, les questions existantes, visant à savoir si les membres du ménage ont participé à une activité agricole au cours des 12 derniers mois, devraient inclure l’option récolte des produits forestiers. Généralement, dans les études LSMS, cette section indique 1) si un membre du ménage a pris part à ce type d’activité, et 2) si les produits récoltés ont été vendus ou consommés. Les données sur les quantités récoltées ne sont pas saisies à ce stade car elles figurent dans les modules forestiers, et les utilisateurs qui souhaitent avoir des informations à ce sujet doivent mettre en œuvre la section A1 des modules forestiers sur le revenu. Les questions d’ordre général sur le
18 http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154327242/IHS3.Household.Qx.FINAL.pdf.
19 http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154345427/NPS_Household_Qx_Y3_Final_English.pdf
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts62
temps consacré aux activités agricoles devraient inclure la récolte des produits forestiers et indiquer le nombre de mois, de semaines par mois, de jours par semaine et d’heures par jour consacrés à cette activité. Cette dimension supplémentaire liée aux forêts complétera les questions existantes sur l’emploi du temps et le travail dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Avantages provenant des entreprises Les avantages provenant d’entreprises liées à la foresterie sont probablement saisis dans les sections existantes des LSMS, de sorte que les codes pertinents relatifs aux entre-prises forestières sont ajoutés à la section sur les entreprises des ménages. Cette section contient actuellement des données sur les revenus et les dépenses des ménages, la valeur des stocks des entreprises et des professions non agricoles (par exemple: mécanique automobile, restaurants, transports), sur la transformation des produits forestiers, et sur les gestionnaires et les propriétaires.
Actifs La section LSMS existante sur les actifs sera suffisante pour recueillir des données sur les matériels liés aux forêts, à condition que les codes nécessaires pour enregistrer les actifs liés aux forêts (par exemple: tronçonneuse, fusil de chasse, etc.) soient assignés à l’enquête LSMS standard sur les ménages.
Autres revenus Les paiements perçus en rémunération de services forestiers doivent être incorporés dans les codes de la rubrique «autres revenus» dans la section LSMS existante sur les finances, pour compléter les données disponibles sur les recettes provenant de transferts ou de dons d’amis ou de parents, de pensions et d’investissements, de la location ou de la vente des actifs et d’autres sources telles que l’héritage et la loterie. Les codes à ajouter sont les suivants: 1) paiement relatif à l’écotourisme; 2) paiement relatif à la fixation du carbone/programme REDD+; 3) paiement provenant du programme de conservation de la biodiversité; 4) paiement provenant du programme de protection des bassins-versants; 5) paiement lié à l’utilisation des forêts (émanant par exemple d’une société forestière ou minière); et 6) autres mesures de soutien liées aux forêts (par exemple: plantules gratuites, matériels forestiers, engrais ou intrants de protection des cultures).
Dépenses non alimentaires La section sur les dépenses non alimentaires comprend des questions sur l’énergie (charbon de bois) et les matériaux de construction (perche et chaume), mais elle pourrait être élargie aux combustibles ligneux.
Sécurité alimentaire Des questions supplémentaires sur la consommation de produits forestiers en périodes de pénuries alimentaires doivent être insérées dans la section sur la sécurité alimentaire. Elles compléteront les questions LSMS existantes visant à savoir si les ménages ont été
Collecte de données sur le bien-être des ménages par le biais des modules forestiers 63
confrontés à des pénuries alimentaires au cours de la dernière semaine/année et pendant combien de jours (au cours des sept derniers jours), lorsque des stratégies différentes ont été adoptées pour y faire face (réduire l’apport alimentaire/la taille des portions, en particulier chez les adultes, et demander de l’aide à d’autres personnes − famille, amis). Plus spécifiquement, les questions qu’il est proposé d’ajouter sur les forêts viseront à déterminer 1) si des produits forestiers sont utilisés en cas de pénuries alimentaires; 2) vers quels produits forestiers les ménages se tournent; et 3) l’importance de la dépendance à l’égard des produits forestiers et sauvages, par rapport aux autres stratégies. Les données permettent ensuite d’évaluer si certains produits forestiers sont consommés seulement quand la nourriture vient à manquer. Cela aide à comprendre si les produits forestiers et sauvages contribuent à atténuer les pénuries alimentaires.
Chocs et stratégies d’adaptationLes réactions liées aux forêts sont ajoutées sous forme de codes dans la section sur les chocs et les stratégies d’adaptation afin de comprendre si et comment la consommation ou la vente de produits forestiers a atténué les chocs et les crises au cours des cinq dernières années. La section LSMS existante examine un certain nombre d’autres stratégies d’adaptation (assistance extérieure, ventes forcées d’actifs, changement des habitudes alimentaires, recherche d’un autre emploi, retrait des enfants de l’école et exercices spirituels).
Questions à intégrer aux questionnaires CommunautésPour donner un exemple des questions supplémentaires à intégrer aux questionnaires Communautés, nous nous sommes référés au questionnaire Communautés de la troisième enquête intégrée sur les ménages réalisée au Malawi (sauf indication contraire).
Activités économiques Des activités liées aux forêts peuvent être insérées en tant que codes supplémentaires à la liste disponible des codes dans la section sur les activités économiques où sont examinées les principales sources d’emplois offertes à la communauté. Diverses pratiques faisant partie des moyens d’existence ont déjà été incorporées dans la section des activités économiques (agriculture, pêche, commerce, industrie, fourniture de services, transport et activités professionnelles/gouvernementales). Alors que des activités liées aux forêts comme la vente de bois de feu/charbon de bois et la production d’objets d’artisanat, sont parfois prises en considération, la vente d’autres produits des forêts (par exemple: bois d’œuvre, plantes médicinales, fourrage, aliments sauvages et produits aquatiques) et la chasse peuvent être ajoutées en tant que codes.
Évolution des ressourcesLa section sur les changements examine l’évolution de la situation de la communauté découlant des variations des disponibilités des diverses ressources. L’enquête contient déjà des questions sur les disponibilités de bois de feu et de charbon de bois, ainsi que sur les disponibilités d’infrastructures de base, les services de soins de santé et l’environnement
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts64
social au sein de la communauté. Toutefois, les changements relatifs aux disponibilités des ressources forestières (bois d’œuvre, plantes médicinales, aliments sauvages et animaux) et à l’accès aux forêts doivent être ajoutés aux codes de la section.
Récolte des produits forestiers La section sur l’agriculture porte actuellement sur les différentes dimensions de la récolte et des semis de cultures agricoles. Une section pourrait être annexée ici pour s’enquérir brièvement des trois produits forestiers et sauvages les plus importants (MIP) pour la communauté.
Unités et prixDans le questionnaire destiné aux communautés de la NPS de la Tanzanie pour 2012-2013, les sections sur les prix du marché et les unités locales pourraient incorporer les produits forestiers et sauvages importants les plus couramment utilisés. Si les modules forestiers séparés ne sont pas mis en œuvre et si ces produits ne sont pas identifiés dans le module communautés, un entretien avec un informateur clé peut permettre de les identifier.
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L’équipe de terrain chargée de tester les modules forestiers en Indonésie (de gauche à droite: Indah, Kharisma, Firmus, Willy).
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5. Opérationnalisation des modules forestiers
Avant d’utiliser des instruments forestiers destinés à compléter une enquête nationale existante, il est important de réaligner les objectifs d’un module sur ceux de l’enquête nationale. Par exemple, dans le cas des enquêtes nationales qui ont des objectifs plus généraux, comme les enquêtes LSMS (qui visent à mesurer les niveaux de vie), il est souvent nécessaire de mettre en œuvre l’ensemble des modules forestiers. Les autres utilisateurs qui ont des intérêts plus spécifiques peuvent choisir de mettre en œuvre certains modules qu’ils compléteront avec des informations déjà disponibles dans des bases de données existantes ou auprès d’autres sources.
La qualité et l’étendue des données sur les forêts qui peuvent être recueillies dans une enquête sur les ménages sont cependant limitées pour des raisons liées à la portée de l’enquête et à son opérationnalisation (par exemple: méthodes de sondage et périodes de remémoration, voir plus loin). Cette section offre aux utilisateurs un aperçu des aspects qu’ils doivent prendre en considération lors de la mise en œuvre des modules forestiers séparés.
ESSAIS SUR LE TERRAINLes modules forestiers ont été testés sur le terrain dans trois pays: l’Indonésie, la République-Unie de Tanzanie et le Népal (figure 1). Chacun de ces pays a testé de façon rigoureuse tous les modules; les modules ont ensuite été améliorés et à nouveau testés dans le pays suivant. Les enseignements précieux tirés de ces essais effectués sur le terrain dans les pays ont permis d’améliorer les sections des modules forestiers et d’établir la présente version finale. Une synthèse des essais sur le terrain est fournie à l’annexe G. Des rapports détaillés des essais sur le terrain décrivent les difficultés particulières de l’opérationnalisation des modules en Indonésie (Bong et al., 2016), en République-Unie de Tanzanie (Persha, 2015) et au Népal (Karna, 2015).
TABLEAU 3Détails des essais sur le terrain en Indonésie, en République-Unie de Tanzanie et au Népal
Données Indonésie République-Unie de Tanzanie Népal
Type de questionnaire Papier Papier Tablette
Modules testés Tous Tous Tous
Zone géographique Sous-district de Kalis, district de Kapuas Hulu dans la province du Kalimantan occidental, Indonésie
District de Kilwa dans la région de Lindi; district de Lushoto dans la région de Tanga
District de Parbat dans les moyennes montagnes
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts68
Données Indonésie République-Unie de Tanzanie Népal
Taille de l’échantillon (nombre de communautés)
4 hameaux 5 communautés 20 communautés
Nombre de ménages 120 ménages 188 ménages 200 ménages
Taux de sondage (effectif sondé/population totale)
47% Variable Environ 10%
Durée moyenne de mise en œuvre de tous les modules Ménages
1h50 1h28 1h
Équipe de terrain 1 chef de projet 1 coordonnateur de terrain 3 enquêteurs
1 coordonnateur de terrain 2 superviseurs de terrain 8 enquêteurs
1 chef de projet 2 enquêteurs
Sélection des ménages Aléatoire au moyen de listes
Aléatoire, en excluant les ménages comprenant uniquement des personnes âgées
Échantillonnage stratifié selon le groupe de richesse
Description générale de la zone
Éloignée, collinaire et montagneuses forêt ombrophile tropicale
Miombo en plaine, forêt côtière et forêts de montagne
Collinaire, forêt de haute et de basse altitude
Principales utilisations des terres des forêts et autres utilisations des terres
Agriculture nomade, pêche, fruits des forêts, rotin, tubercules, chasse, exploitation forestière, caoutchouc
Agriculture, exploitation forestière, charbon de bois, matériaux de construction, plantes médicinales, fruits
Bois de feu, bois d’œuvre, litière de feuilles, plantes médicinales et alimentaires
Des directives techniques concernant la mise en œuvre de chaque section du module sont fournies dans le tableau 3 du manuel de terrain associé à ce document (Bakkegaard et al., 2016a).
PORTÉE, SUJET ET LIMITES DE LA COLLECTE DE DONNÉESLe sujet et l’échelle d’une collecte de données dépendent de l’objectif de l’enquête, qui peut aller d’une intervention ciblée au niveau local dans un site particulier à une enquête de portée nationale visant à déterminer les contributions des produits forestiers au PIB. La conception modulaire des questionnaires sur les forêts a pour objet de répondre à tous les besoins, mais aussi de compléter d’autres modules de la série d’enquêtes LSMS.
Les enquêtes sur les niveaux de vie sont habituellement des enquêtes «multisujets» couvrant plusieurs composantes ou indicateurs − revenu, santé, sécurité alimentaire, accès aux services publics, etc. − qui, à eux tous, permettent d’obtenir une mesure générale des niveaux de vie. Exactement comme dans les enquêtes spécialisées, les questions liées aux forêts sont pertinentes pour de nombreuses composantes potentielles d’un niveau de vie. Les questionnaires sur les forêts peuvent être intégrés dans des modules d’enquête spécifiques ou être mis en œuvre comme une série de modules séparés couvrant les produits forestiers et sauvages dans les différents thèmes de la section 4 ayant trait aux niveaux de vie et au bien-être des ménages. La mise en œuvre d’un module forestier séparé prend plus de temps car elle suppose d’ajouter une composante supplémentaire
Opérationnalisation des modules forestiers 69
à une enquête qui peut déjà être importante, mais elle permet de recueillir des données détaillées sur les ressources forestières et environnementales nécessaires pour éclairer la prise de décision, faciliter la formulation des politiques et clarifier le rôle des forêts dans les moyens d’existence.
Ce type d’enquêtes auprès des ménages a ses limites. Premièrement, elles recueillent principalement des données quantitatives et des valeurs réalisées (en général des produits) provenant des forêts et d’autres environnements, notamment sur les avantages matériels et les contributions au bien-être des ménages (Kepe, 2008); en revanche, elles ne saisissent pas les données de type plus qualitatif, comme les informations sensibles ou très spécifiques au contexte, par exemple sur les arrangements institutionnels locaux concernant l’utilisation des ressources. Dans ce cas, l’enquête peut être complétée par des méthodes de collecte de données qualitatives décrites dans de nombreux ouvrages (Denscombe 2010; Berg et Lune 2004; Cundill et al. 2011). Enfin, contrairement à une enquête sur la chaîne de valeur, une enquête auprès des ménages ne fournit pas toujours une représentation complète de la manière concrète dont la collecte, la transformation et le commerce des produits forestiers et sauvages ajoutent de la valeur aux différents stades de la chaîne de valeur d’un produit (Jagger et Angelsen, 2011). Il faudrait pour cela interroger tous les acteurs intervenant aux différents stades de la chaîne de valeur, sur les dépenses qu’ils engagent pour l’achat et si possible la transformation, le conditionnement, le transport et la commercialisation du produit, ainsi que sur les revenus qu’ils retirent de la vente du produit ou des prestations de services liés à sa transformation et à sa commercialisation (par exemple: chaîne de valeur du charbon de bois au Sénégal; Ribot, 1998).
L’opérationnalisation des modules sur le terrain comprend plusieurs aspects d’ordre général, qui sont examinés en détail dans Angelsen et al. (2011). Parmi ceux-ci, on peut citer le choix du site de l’enquête, la base de sondage, la manière d’aborder et de choisir les personnes à interroger, ainsi que d’autres questions liées au travail de terrain. L’échantillonnage et d’autres aspects pertinents de la mise en œuvre de l’enquête varient selon que les modules sont mis en œuvre dans le cadre d’enquêtes LSMS ou non. Des informations utiles pour choisir entre ces questions sont disponibles auprès de nombreuses sources20.
Formation des enquêteurs La formation est une étape essentielle préalable à une enquête, afin de s’assurer de la compréhension commune des objectifs de l’enquête, de la cohérence des informations recueillies, des questions posées, de l’explication des concepts difficiles et des techniques d’entretien et de saisie des données. Jagger et al. (2011) décrivent en détail les aspects pratiques du recrutement, de la formation et de la gestion des enquêteurs. Si plusieurs équipes se rendent en même temps sur le terrain, il est bon qu’elles aient toutes été for-mées par la même personne afin de garantir la cohérence des données collectées ou des matériaux décrits. Des jeux de rôles peuvent être utiles pour permettre aux enquêteurs
20 Par exemple: http://unstats.un.org/unsd/hhsurveys/pdf/Household_surveys.pdf, http://go.worldbank.org/E0QUSB5XB0, et http://lsms.adeptanalytics.org/course/fscommand/session3/Ses3_eng.html.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts70
de s’exercer à conduire des entretiens. Pour faciliter la formation des enquêteurs et leur servir de guide, un manuel de terrain séparé a été préparé pour accompagner cette étude (Bakkegaard et al., 2016a).
Contrôle de la qualité et tests préalablesIl est impératif de tester le questionnaire avant de l’utiliser, non seulement pour permettre aux enquêteurs d’acquérir plus d’expérience pratique, mais aussi pour l’ajuster et l’améliorer en fonction du contexte local et de la capacité des personnes interrogées à comprendre les questions et à y répondre. Quand les questionnaires sont traduits dans des langues locales, il est notamment indispensable de tester le libellé des questions pour s’assurer qu’elles sont bien comprises au niveau local (sans pour autant en modifier le sens).
Il faut aussi consacrer suffisamment de temps à la vérification (de préférence quotidienne) des données pour s’assurer que les questionnaires sont correctement remplis, que les réponses ont un sens et qu’elles sont lisibles. Cette remarque concerne principalement les questionnaires remplis à la main sur papier. Durant le processus de vérification, des problèmes peuvent être détectés, mis en évidence et résolus à temps sur le terrain, en se remémorant les entretiens ou en retournant voir les ménages. Il est essentiel d’instaurer une communication étroite avec les enquêteurs, ce qui suppose de participer activement au travail de terrain, d’écouter attentivement les observations en retour de l’enquêteur et de faire des suggestions pour améliorer l’enquête.
Pour les utilisateurs d’enquêtes LSMS, la saisie simultanée de données ou la saisie sur le terrain assistée par ordinateur (CAFE) est recommandée. Le logiciel de saisie des données est élaboré et testé préalablement à l’enquête, et l’équipe d’enquêteurs comprend un préposé à la saisie des données; les données sont saisies à la fin de chaque journée, afin de pouvoir être vérifiées pendant que l’équipe se trouve encore sur le site et peut apporter des corrections. Pour les utilisateurs non-LSMS, les données peuvent être saisies dans des bases de données électroniques fonctionnant sur Microsoft Excel ou Access. Des programmes courts peuvent être élaborés pour tester la qualité des données, notamment pour contrôler les doubles entrées, les questions sans réponse, les données manquantes et les incohérences, en particulier les différences significatives entre le revenu total des ménages et les revenus provenant de chaque source. Les logiciels peuvent détecter les problèmes, mais les données doivent être corrigées à la main, en revoyant les données saisies sur le questionnaire papier initial. La FAO (2011) a élaboré un manuel de formation avec des exemples de questions pour contrôler les séries chronologiques de données sur Microsoft Access.
Utilisation de tablettes sur le terrain L’utilisation des tablettes s’étant généralisée, on a récemment mis au point un logiciel qui permet de saisir les données pendant l’entretien ou l’enquête par questionnaire. Cela permet d’améliorer le coût efficacité de la collecte des données et de réduire les risques d’erreur de saisie si le programme ou l’application informatique a été configuré correctement.
Des outils de collecte de données sur terminal mobile, sous la forme d’applications pour tablettes, sont accessibles à tous, gratuitement et sous licence. C’est le cas de Collect
Opérationnalisation des modules forestiers 71
21 http://www.fao.org/forestry/fma/openforis/en/22 http://www.worldbank.org/en/events/2015/06/08/survey-solution
Mobile, une application développée par Open Foris21 sous la conduite de la FAO, et de Survey Solutions22, développée par la Banque mondiale et la FAO. L’application Collect Mobile a été utilisée pour l’essai de terrain du module forestier au Népal. Les applications diffèrent par leur convivialité, leur capacité à saisir des questions complexes (par exemple, les grands tableaux) et la flexibilité d’ajustement du logiciel aux besoins spécifiques. Les questions des entretiens peuvent être présentées sous une forme que les enquêteurs pourront lire et manier facilement sur le terrain. Les réponses peuvent être insérées «en direct» pendant les entretiens soit en tapant le texte, soit en sélectionnant des réponses prédéfinies dans une liste déroulante ou à puces; les entrées peuvent comprendre uniquement des chiffres (par exemple: âges) ou du texte (par exemple: noms) et certaines questions ne peuvent être ouvertes que si des réponses à des questions précédentes le permettent; par exemple, si la personne interrogée répond «non» quand on lui demande si elle a un partenaire, toutes les questions relatives au conjoint n’apparaîtront pas. Grâce au Système de positionnement mondial (GPS) de la tablette, la zone de l’entretien est automatiquement localisée et d’autres données spatiales peuvent être ajoutées (par exemple, le périmètre de l’exploitation). Grâce à ces caractéristiques, les données peuvent être contrôlées presque immédiatement et validées automatiquement. Par ailleurs, les données sont instantanément stockées dans une base de données, ce qui supprime le coût et le travail de saisie des données, qui peut prendre beaucoup de temps. Si la tablette est connectée à Internet, les données peuvent être téléchargées en temps réel dans un espace de stockage sur le Cloud, et une tierce personne peut superviser la saisie des données et contrôler leur qualité en temps réel. Par ailleurs, les enquêteurs peuvent être supervisés et contrôlés au moyen du GPS de la tablette, en repérant le lieu et l’itinéraire, et il est même possible d’activer à distance la caméra et le microphone, non sans en avoir pleinement informé au préalable les enquêteurs et les répondants.
L’utilisation de tablettes sur le terrain n’est pas sans poser de problèmes. L’autonomie de la batterie peut par exemple être insuffisante si l’enquête de terrain se déroule pendant une période prolongée dans une zone mal desservie par le réseau électrique. Les chargeurs nomades ou les chargeurs de batterie fonctionnant à l’énergie solaire peuvent résoudre le problème. Il faut aussi un certain temps avant de savoir utiliser une tablette, notamment pour se familiariser avec l’application et la programmation du questionnaire, d’où l’importance de prévoir suffisamment de temps pour ajuster et mettre au point les programmes avant de démarrer l’enquête sur le terrain. La formation des enquêteurs peut donc prendre énormément de temps, surtout s’ils sont novices en matière de tablette. Enfin, un enquêteur qui travaille sur tablette peut avoir plus de mal à établir une relation positive avec les personnes interrogées, ou même susciter leur méfiance, même (et surtout) si elles connaissent bien les fonctionnalités audio, vidéo et de suivi des tablettes.
On trouve aujourd’hui des tablettes de bonne qualité dans une fourchette de prix raisonnable, même s’il faut en équiper de nombreux enquêteurs. La suppression du coût de la saisie manuelle des données devrait compenser l’investissement.
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Assortiment de fruits et légumes issus des forêts. À partir du haut à gauche dans le sens des aiguilles d’une montre: feuilles de Gendang et fruits de lepang, champignons Jamur kuping (Auricularia auricula), fougère, red beng et fruits de tohek (Indonésie).
Maisons érigées sur pilotis pour fournir une protection contre les inondations et les animaux sauvages (Indonésie).
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6. Conclusion
Les forêts peuvent remplir des fonctions d’approvisionnement, de soutien, de régulation et fournir des services culturels essentiels pour les ménages et les communautés. Elles sont aussi d’importantes sources d’aliments, de fourrage, de matériaux de construction, d’énergie et de plantes médicinales. D’une manière générale, elles améliorent les conditions de vie des ménages en leur procurant de très nombreux avantages sous diverses formes (revenu direct provenant de leurs produits − utilisés pour la subsistance ou vendus −, revenus provenant des salaires et des entreprises, et services environnementaux), tout en leur apportant un soutien crucial dans les périodes difficiles. Jusqu’à une époque récente, ces contributions des produits forestiers et sauvages étaient systématiquement ignorées ou incluses dans les données agricoles. Toutefois, diverses études montrent que, dans de nombreuses zones rurales des pays en développement, les ressources environnemen-tales prélevées dans les forêts naturelles et les espaces sauvages non forestiers peuvent contribuer tout autant que les cultures agricoles, aux moyens d’existence des ménages de petits exploitants. Ces stratégies reposent cependant sur une plus vaste gamme de produits que dans le cas des cultures agricoles, et la part des utilisations de subsistance est plus grande. Ainsi, les revenus forestiers et environnementaux sont indéniablement des composantes majeures du bien-être, mais il est plus difficile de les quantifier de façon précise. Ce manuel et les modules d’enquête présentés dans les annexes qui suivent ont pour objet d’enregistrer l’ensemble des éléments qui contribuent au bien-être des ménages, de façon à mieux comprendre ce qui déclenche les variations qui se produisent dans le temps et l’espace, et à identifier les mesures et les interventions à mettre en œuvre pour exploiter au mieux le potentiel des forêts.
Comme les enquêtes mises en œuvre au niveau national ne contiennent pratiquement pas de données sur les produits forestiers et sauvages, la contribution de ces produits a été dans une large mesure ignorée, de sorte qu’elle est sous-estimée dans les politiques et les stratégies nationales. Si l’on veut remédier à ce problème, la première chose à faire est de recenser ces sources de revenu. L’objectif général de ce recueil est de servir de guide pour utiliser les modules forestiers dans les enquêtes LSMS nationales, les modules forestiers séparés et intégrés pouvant être utilisés conjointement aux questionnaires LSMS existants destinés aux ménages et aux communautés. Soulignons que le recueil propose aussi des options permettant aux utilisateurs qui font des enquêtes d’un autre type que les LSMS (utilisateurs non-LSMS) de choisir et de mettre en œuvre les modules forestiers qui les intéressent et de saisir les données nécessaires pour pouvoir porter un jugement rationnel sur les contributions des produits forestiers et sauvages au bien-être des communautés et des ménages locaux. Enfin, outre le fait qu’ils ont le choix entre mettre en œuvre les modules forestiers intégrés ou séparés, les utilisateurs LSMS ont la possibilité d’utiliser des modules Communautés et Ménages élargis pour approfondir des thèmes spécifiques
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts74
dans lesquels les produits forestiers et sauvages tiennent une place prépondérante. Cette flexibilité dans le choix des modules devrait donner aux utilisateurs les moyens d’obtenir des informations spécifiquement adaptées à leurs besoins et à leurs objectifs.
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Feuilles de Perupuk (un type de pandan). Des villageois de la zone de Rantau Bumbun (Indonésie) récoltent du perupuk dans la forêt pour fabriquer des paniers et des nattes.
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Références
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Wunder, S., Luckert, M. et Smith-Hall, C. 2011. Chapter 8: Valuing the priceless: what are non-marketed products worth? Dans A. Angelsen, H.O. Larsen, J.F. Lund, C. Smith-Hall et S. Wunder (eds). Measuring livelihoods and environmental dependence. Methods for research and fieldwork, pp. 163-174. Londres, Earthscan.
Zulu, L.C. 2010. The forbidden fuel: charcoal, urban woodfuel demand and supply dynamics, community forest management and woodfuel policy in Malawi. Energ. Pol., 38(7): 3717-3730.
Annexes
© N
. HO
GA
RTH
Le fleuve Mandai (Indonésie) au niveau du village de Ranan Bumbun situé le plus en amont du fleuve. Tous les villages de l’échantillon sont situés le long de ce fleuve, d’amont en aval.
89
Annexe A Définitions
Terme/concept Définition Origine
Accès libre Aucun droit spécifique n’est attribué à personne, et personne ne peut être exclu. Un exemple typique est celui des étendues marines, l’accès à la haute mer étant généralement libre à tous; cela peut s’appliquer également aux pâturages, aux forêts, etc., quand les ressources sont à la libre disposition de tous. (Une différence importante entre la liberté d’accès et un régime communautaire est que, dans ce dernier cas, les personnes n’appartenant pas à la communauté concernée ne sont pas autorisées à utiliser les terres mises en commun.)
FAO (2002, p. 10)
Adaptation (au changement climatique)
Réaction des systèmes naturels ou anthropiques aux stimuli climatiques réels ou prévus ou à leurs effets, en vue d’en atténuer les inconvénients ou d’en exploiter les avantages
GIEC (2001)
Agroforesterie Terme collectif qui désigne des systèmes et techniques de mise en valeur des terres dans lesquels des végétaux ligneux pérennes (arbres, arbustes, palmiers, bambous, etc.) sont délibérément associés sur un même terrain à des cultures herbacées ou à l’élevage, soit simultanément selon un certain agencement dans l’espace, soit en succession dans le temps.
D’après Nair (1993); Lundgren et Raintree (1982)
Biodiversité Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
UICN (2010)
Changement climatique
Variation de l’état du climat, qu’on peut déceler (par exemple au moyen de tests statistiques) par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste pendant une longue période, généralement pendant des décennies ou plus. Les changements climatiques peuvent être dus à des processus internes naturels ou à des forçages externes, notamment les modulations des cycles solaires, les éruptions volcaniques ou des changements anthropiques persistants dans la composition de l’atmosphère ou dans l’utilisation des terres.
GIEC (2013)
Don Transfert d’un produit ou d’un service sans aucune compensation directe (présente ou future)
CIFOR (2007)
Droits de facto Droits informels qui ont été définis et mis en application au sein d’un groupe d’utilisateurs des ressources.
Schlager et Ostrom (1992)
Droits de jure Droits formels qui sont reconnus par la loi et entérinés par des instruments légaux officiels et qui, de ce fait, sont plus garantis.
Schlager et Ostrom (1992)
Écotourisme Forme de tourisme responsable axé sur la nature, qui favorise la conservation de l’environnement et le bien-être des populations locales, et comprend des services d’interprétation et d’éducation.
Société internationale d’écotourisme
Forêt Terres occupant une superficie de plus 0,5 ha, avec un couvert arboré supérieur à 10%, où les arbres sont capables d’atteindre une hauteur d’au moins 5 m in situ. Cette définition exclut les terres à vocation essentiellement agricole ou urbaine.
FAO (2006, p. 169)
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts90
Terme/concept Définition Origine
Forêt aménagée Forêt principalement constituée de végétation indigène, gérée de façon active pour accroître la fréquence et la productivité des espèces bénéfiques. L’aménagement comprend les opérations de coupe (ébranchages, éclaircies, et abattages faisant partie de l’exploitation forestière régulière) ainsi que la plantation d’espèces indigènes ou exotiques. Peut inclure les forêts aménagées pour la production de bois d’œuvre et celles gérées pour les PFNL.
CIFOR (2007)
Forêt naturelle (ou forêt naturelle ancienne)
Forêt constituée d’essences indigènes (locales) soumise à un aménagement très limité: on peut par exemple pratiquer un «aménagement forestier tolérant» dans lequel la conservation et la régénération de la végétation indigène sont principalement assurées par les processus de succession.
CIFOR (2007) et Wiersum (1997)
Forêt ouverte Couvert arboré compris entre 10 et 40%. Les forêts ouvertes ont généralement un couvert herbacé continu. Ex.: savane boisée et terres boisées, en Afrique et une partie du cerrado et du chaco en Amérique latine.
CIFOR (2007)
Forêt secondaire ou forêt naturelle secondaire/en régénération
Forêts se régénérant dans une large mesure naturellement, après une importante perturbation d’origine humaine ou naturelle de la végétation forestière originelle à un moment donné et durant une période prolongée, et dont la structure ou la composition des essences formant la canopée présente des différences notables avec celles des forêts primaires voisines, situées sur des sites similaires.
Chokkalingam et de Jong (2001)
Institution Ensemble de règles suivies par des individus ou groupes d’individus, et pouvant avoir des retombées sur d’autres.
Ostrom (1999, p. 51)
Jachère Terre arable en friche qui fait partie d’un système de rotation agricole (cultures ou pâturages), mais qui est laissé temporairement en repos (depuis moins de 15 ans).
D’après CIFOR (2007)
Ménage Groupe de personnes (normalement membres d’une même famille) vivant sous un même toit et mettant leurs ressources en commun (travail et revenu). La mise en commun du travail signifie que les membres du ménage travaillent (notamment sur l’exploitation) sans être rémunérés. La mise en commun du revenu signifie que tous les membres du ménage «mangent dans la même assiette» même si une partie du revenu peut être gardée par le membre du ménage qui le gagne.
CIFOR (2007)
Paiement des services environnementaux (PSE)
Transaction volontaire relative à un service écologique déterminé, impliquant au moins un acheteur et au moins un prestataire, en vertu de laquelle le(les) acheteurs ne paie/nt que si le(s) prestataire(s) continuent à fournir le service environnemental concerné au fur et à mesure que le temps passe.
Wunder (2005)
Pâturages Zones où des graminées et/ou des légumineuses ont été semées par l’homme, impliquant une forme quelconque d’aménagement actif.
CIFOR (2007)
Forêt plantée de production
Peuplements forestiers établis par plantation et/ou ensemencement dans le cadre d’un processus de boisement ou de reboisement. Il peut s’agir d’essences introduites (ensemble des peuplements plantés) ou de peuplements d’essences indigènes soumis à un aménagement intensif (une ou deux essences au maximum, de la même classe d’âge, avec un espacement régulier entre les arbres.
D’après FAO (2000)
Prairie Terre principalement recouverte d’une végétation herbacée naturelle. Peut être appelée savane ou prairie arborée si elle porte des arbres épars (et un couvert arboré inférieur à 10%).
D’après CIFOR (2007)
Produits de rapport
Produits destinés à être vendus pour fournir aux ménages un revenu en espèces.
Élaborée pour ce manuel
Produits de subsistance
Produits destinés à satisfaire les besoins de consommation essentiels du ménage
Élaborée pour ce manuel
Suite du tableau page suivante
Annexe A — Définitions 91
Terme/concept Définition Origine
Produits environnementaux non forestiers
Tout produit provenant de systèmes naturels non cultivés («sauvages»).
Élaborée pour ce manuel
Produits forestiers Produits ramassés ou récoltés dans les forêts, qu’il s’agisse de forêts naturelles anciennes, de forêts naturelles secondaires en phase de régénération ou de forêts plantées, englobant le bois d’œuvre et une vaste gamme de PFNL, y.c. des produits des arbres (quelques fruits), diverses plantes (ex.: tubercules) et les animaux sauvages (ex.: phacochères). Comprennent aussi les produits des arbres provenant de systèmes non forestiers, notamment des arbres des fermes, des parcelles boisées et des systèmes agroforestiers.
Élaborée pour ce manuel
Protection d’un bassin-versant
Protection d’une zone regroupant un ensemble de cours d’eau et de rivières qui se jettent dans un plan d’eau plus grand (fleuve plus gros, lac ou océan).
D’après Missouri Botanical Garden (2002)
REDD+ Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement
CCNUCC (2011)
Régime foncier communautaire
Un droit communautaire peut exister au sein d’un groupe lorsque chaque membre de celui-ci a le droit d’utiliser de façon indépendante les biens détenus par la communauté, par exemple pour faire paître son bétail dans un pâturage collectif.
FAO (2002, p. 10)
Régime foncier privé
L’attribution de droits à une partie privée pouvant être un particulier, un couple marié, un groupe d’individus ou une entité constituée, comme une société commerciale ou une organisation à but non lucratif. Par exemple, au sein d’une collectivité, différentes familles peuvent jouir de droits exclusifs sur des parcelles résidentielles, des parcelles agricoles et certains arbres. D’autres membres de cette même collectivité peuvent être privés du droit d’utiliser ces ressources sans le consentement des détenteurs des droits.
FAO (2002, p. 10)
Régime foncier public
Les droits de propriété sont attribués à une entité du secteur public. Par exemple, dans certains pays, les terres forestières peuvent être régies par l’État, qu’il s’agisse du gouvernement central ou d’un niveau décentralisé de celui-ci.
FAO (2002, p. 8)
Règles/institutions formelles
Les institutions formelles comprennent la constitution écrite, les lois, les politiques, les droits et les règlements mis en exécution par des tiers.
North (1990); Leftwich et Sen (2010)
Règles/institutions informelles
Normes, coutumes, ou traditions sociales généralement orales qui façonnent les façons de penser et les comportements.
North (1990), Leftwich et Sen (2010)
Revenu Revenus du travail et du capital, mis au service d’activités productives ou créatrices de valeur ajoutée exercées pour compte propre (travail autonome ou entreprise) ou offertes sur le marché du travail (emploi salarié). Cette définition inclut les transferts, notamment sous la forme d’envois de fonds des travailleurs émigrés ou de pensions, ainsi que les revenus des ressources, (pétrole, minéraux ou PSE).
Élaboré pour ce manuel, d’aprèsCIFOR (2007)
Séquestration du carbone
Absorption et stockage du carbone de l’atmosphère dans des puits de carbone (comme les océans, les forêts et les sols) par le biais de processus physiques et biologiques tels que la photosynthèse.
GreenFacts
Stratégies d’adaptation
Stratégies adoptées par les ménages à la suite de chocs pour lisser la consommation.
Dercon (2002)
Système naturel non forestier
Zones non classées comme forestières ou agricoles, recouvertes de végétation naturelle, telles que les prairies, les terrains broussailleux et les parcours.
Élaborée pour ce manuel
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts92
Terme/concept Définition Origine
Systèmes cultivés arborés non forestiers
Zones non classées comme forestières ou agricoles, recouvertes d’une végétation ligneuse pérenne cultivée/plantée (parcelles boisées, arbres des fermes, systèmes agroforestiers).
Élaborée pour ce manuel
Systèmes non cultivés («sauvages»)arborés non forestiers
Zones non classées comme forestières, mais caractérisées par une végétation ligneuse pérenne dense, ex.: savane, terres boisées de type miombo, jachères.
Élaborée pour ce manuel
Terres arables Cette catégorie comprend les terres affectées aux cultures temporaires (les superficies récoltées deux fois n’étant comptées qu’une fois), les prairies temporaires à faucher ou à pâturer, les jardins maraîchers ou potagers et les terres en jachères temporaires. Les terres abandonnées à la suite de cultures itinérantes ne figurent pas dans cette catégorie. Sont également incluses les terres sous cultures permanentes, c’est-à-dire les terres consacrées à des cultures qui occupent le terrain pendant de longues périodes et ne doivent pas être replantées après chaque récolte, comme le cacao, le café et le caoutchouc.
FAO (2014c)
Terres récoltées Toute terre plantée ou gérée par l’homme – pour l’agriculture, l’élevage ou la foresterie.
CIFOR (2007)
Troc Opération consistant à échanger un produit (ex.: produit agricole) ou un service (ex.: main-d’œuvre) contre un autre produit ou service, sans qu’il y ait aucune transaction monétaire.
CIFOR (2007)
Village La plus petite unité administrative dans une zone. CIFOR (2007)
© I.W
. BO
NG
Jeune fille préparant du fourrage (issu de produits sauvages) pour nourrir les cochons du ménage (Indonésie).
95
Annexe B Modules forestiers
La version modifiable des modules forestiers peut être téléchargée sur http://www.fao.org/ forestry/forestry-modules.
Questionnaire Communautés standardModule_COM A: Calendrier saisonnierModule_COM B: Principaux produits forestiers et sauvages Module_COM C: Unités et prix Module_COM D: Avantages pour les communautés Module_COM D1. Pratiques Module_COM D2. Soutien
Questionnaire Communautés élargiModule_COM E: Gouvernance Module_COM E1. Institutions forestières Module_COM E2. Mise en application et sanctions Module_COM F: Services environnementaux communautaires Module_COM F1. Perceptions du changement climatique
Questionnaire Ménages standardModule_MEN A: Revenu Module_MEN A1. Revenus provenant des produits forestiers et sauvages Module_MEN A2. Autres sources de revenu liées aux forêts, y compris programmes PSE Module_MEN B: Ressources forestières – énergie, santé et construction Module_MEN B1. Base de ressources forestières Module_MEN B2. Forêts et énergie – bois de feu et charbon de bois Module_MEN B3. Forêts et santé Module_MEN B4. Forêts et construction Module_MEN C: Pénuries et crises alimentaires Module_MEN C1. Pénuries alimentaires Module_MEN C2. Chocs et crises
Questionnaire Ménages élargiModule_MEN D: Variations du couvert forestier et déforestation Module_MEN D1. Variations du couvert forestier Module_MEN D2. Déforestation
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts96
Questionnaire Communautés standardFacilitateurs: avant de commencer le questionnaire Communautés, engagez les membres du groupe cible dans une discussion générale sur les forêts et leur utilisation dans cette communauté. Il devrait s’agir d’une conversation plutôt que d’une série de questions et de réponses fixées à l’avance. Pour engager la conversation, vous pouvez vous aider des questions suivantes (l’ordre dans lequel vous les poserez est sans importance).
Pouvez-vous nous raconter en quelques mots l’histoire des forêts de votre village, ou de celles qui sont utilisées par les villageois? Quels sont ces types de forêts? Quelle est la superficie de chacune de ces forêts? Sous quels noms les villageois de cette communauté désignent-ils chacune de ces zones forestières?
Comment ces différentes forêts sont-elles aménagées, et quel est le type d’aménagement forestier?
À quel moment ces différents types d’aménagement ont-ils été mis en place pour chacune de ces forêts?
Comment les habitants de ce village utilisent-ils ces forêts? Pouvez-vous nous décrire les différentes règles et lois qui gouvernent actuellement leur utilisation?
Enquêteurs: enregistrez ci-dessous les informations essentielles sur chacune des forêts présentes ou utilisées par cette communauté, et référez-vous en cas de besoin à ces données tout au long de la discussion.
Nom utilisé par la communauté pour désigner la forêt
Type d’aménagement Année de plantation (le cas échéant)
Taille de la forêt (ha)
MODULE_COM A: Calendrier saisonnierNote: à remplir dans le cadre d’une discussion de groupe avec les membres de la communauté.
MODULE_COM A. CALENDRIER SAISONNIER
Dans cette communauté, pendant quels mois/saisons les principaux produits forestiers et sauvages sont-ils récoltés? Veuillez dresser une liste de tous les produits mentionnés par les membres de la communauté dans le cadre de la discussion de groupe.CODES: 1 = récolte principale; 2 = vente; 3 = les périodes de récolte et de vente sont les mêmesNote: cette liste de produits doit être incluse dans le Module_MEN A standard (revenu) pour que des questions soient posées sur chaque produit et pour qu’aucun produit saisonnier important ne soit oublié.
NOM DE LA SAISON(utiliser le nom local)
No. PRODUIT Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août. Sept. Oct. Nov. Déc. Notes
Annexe B — Modules forestiers 97
MODULE_COM B: Principaux produits forestiers et sauvagesNote: à remplir dans le cadre d’une discussion de groupe avec les membres de la communauté. Référez-vous au manuel de l’enquêteur pour les définitions.
MODULE_COM B. PRINCIPAUX PRODUITS FORESTIERS ET SAUVAGES
ENTREZ UN SEUL CODE PRODUIT PAR CASE (CHERCHEZ LES CODES PRODUIT DANS LA LISTE DES CODES)
RAPPORT SUBSISTANCE
1er produit principal [MIP]
2e produit principal [MIP]
3e produit principal [MIP]
1er produit principal [MIP]
2e produit principal [MIP]
3e produit principal [MIP]
1. Quels sont les trois produits forestiers et sauvages les plus importants [MIP]? s’il y en a, pour les moyens d’existence des villageois, (produits de rapport et/ou de subsistance)? (CODE PRODUIT)SI LE MÊME PRODUIT EST UTILISÉ À LA FOIS COMME PRODUIT DE RAPPORT ET DE SUBSISTANCE, REMPLISSEZ LES DEUX COLONNES, CAR LES RÉPONSES AUX QUESTIONS SUIVANTES PEUVENT VARIER EN FONCTION DE CES DEUX UTILISATIONS
2. D’où provient principalement le produit récolté (origine)? (choisir une provenance)CODE D’ORIGINE1 = forêt naturelle ancienne2 = forêt secondaire/en régénération3 = forêt plantée aménagée4 = système sauvage arboré non forestier 5= système cultivé arboré non forestier6 = zone de végétation naturelle, non forestière 99 = autres, préciser:
3. Quel est le statut juridique de propriété des terres où ce produit est généralement récolté? (en choisir un)CODE FONCIER1 = communautaire2 = privé3 = public99 = autre, préciser:
4. Quel est le degré de facilité avec lequel les membres de cette communauté peuvent accéder à la terre dans la pratique, sans craindre de sanctions?CODES: 1 = très facile2 = plutôt facile 3= ni facile ni difficile 4 = plutôt difficile5 = très difficile
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts98
MODULE_COM B. PRINCIPAUX PRODUITS FORESTIERS ET SAUVAGES
5. Par qui sont principalement récoltés ces produits? (choisir un type d’utilisateurs)1 = utilisateurs du village pour la subsistance2 = utilisateurs du village pour le petit commerce3 = utilisateurs du village pour le commerce à grande échelle4 = utilisateurs externes pour la subsistance5 = utilisateurs externes pour le petit commerce6 = utilisateurs externes pour le commerce à grande échelle99 = autres, préciser:
6. Par qui ces produits sont-ils principalement achetés? (choisir un type d’utilisateurs)1 = utilisateurs du village pour la subsistance2 = utilisateurs du village pour le petit commerce3 = utilisateurs du village pour le commerce à grande échelle4 = utilisateurs externes pour la subsistance5 = utilisateurs externes pour le petit commerce6 = utilisateurs externes pour le commerce à grande échelle99 = autres, préciser:
7. Comment les disponibilités de MIP ont-elles varié au cours des cinq dernières années, (dans la zone où ils ont principalement été prélevés)? 0 = inchangé >> [MODULE SUIVANT]1 = augmenté >> [9]2 = diminué >> [8]
8. Si les disponibilités de MIP ont diminué, quelles sont les principales raisons?
RAISONS Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Suite du tableau page suivante
Annexe B — Modules forestiers 99
MODULE_COM B. PRINCIPAUX PRODUITS FORESTIERS ET SAUVAGES
Classez les trois principales raisons par ordre d’importance SI LES PRODUITS SONT LES MÊMES QU’ILS SOIENT UTILISÉS POUR LA VENTE OU POUR LA SUBSISTANCE, ET QUE LES RAISONS SONT DIFFÉRENTES, REMPLISSEZ CHAQUE COLONNE SÉPARÉMENT. SI LES RAISONS SONT LES MÊMES, IL EST INUTILE DE REMPLIR CHAQUE COLONNE
1 = augmentation de la récolte de MIP pour la vente
2 = réduction de la superficie forestière due à des défrichements à petite échelle
3 = réduction de la superficie forestière due à des défrichements à grande échelle
4 = augmentation de la demande locale de MIP pour la subsistance
5 = demande accrue de MIP due à l’augmentation des quantités prélevées par des utilisateurs externes pour leur usage personnel
6 = restriction de l’accès à la forêt par le gouvernement central ou l’État (à des fins de conservation)
7 = réduction de l’accès à la forêt due à l’achat de terres par des gens extérieurs au village
8 = restrictions de l’utilisation des MIP/forêts, imposées par le gouvernement
9 = restrictions locales de l’utilisation des MIP/forêts (règles internes ou communautaires)
10 = changement climatique (ex.: sécheresse et baisse des précipitations)
11 = plantes peu adaptées ou difficiles à cultiver
99 = autres; préciser:
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts100
MODULE_COM B. PRINCIPAUX PRODUITS FORESTIERS ET SAUVAGES
9. Si les disponibilités de MIP ont augmenté, indiquez pour quelles raisons
RAISONS Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Rang (1 à 3)
Classez les trois principales raisons par ordre d’importance SI LES PRODUITS SONT LES MÊMES QU’ILS SOIENT UTILISÉS POUR LA VENTE OU POUR LA SUBSISTANCE, ET QUE LES RAISONS SONT DIFFÉRENTES, REMPLISSEZ CHAQUE COLONNE SÉPARÉMENT. SI LES RAISONS SONT LES MÊMES, IL EST INUTILE DE REMPLIR CHAQUE COLONNE
1 = disponibilités accrues grâce à une meilleure gestion de la forêt
2 = baisse de la demande de MIP pour la vente
3 = moins de locaux (villageois) récoltent pour leur usage personnel
4 = moins d’utilisateurs externes (de subsistance) récoltent pour leur usage personnel
5 = moins d’externes récoltent/utilisent à des fins commerciales
6 = amélioration des droits d’accès au produit
7 = exploitation de nouvelles zones forestières
8 = les défrichements accroissent l’offre de produits (ex. : bois de feu)
9 = changement climatique (ex.: des précipitations)
10 = plantes adaptées ou faciles à cultiver
99 = autres, préciser:
Si vous devez mettre en œuvre un module élargi, passez directement à ce module.
Annexe B — Modules forestiers 101
MODULE_COM C: Unités et prixNote: le répondant peut être le chef du village ou un informateur clé, mais il peut aussi faire partie du groupe de discussion.
MODULE_COM C1. UNITÉS ET PRIX
CONVERSION DES UNITÉS ET PRIX DE TOUS LES PRODUITS IDENTIFIÉS DANS LE CALENDRIER SAISONNIER (MODULE A). CE MODULE ENREGISTRE LES ÉQUIVALENTS MÉTRIQUES DES PRINCIPALES UNITÉS LOCALES UTILISÉES DANS LE MODULE_MEN A STANDARD (REVENU), ET DANS D’AUTRES MODULES. AJOUTEZ AUTANT DE LIGNES QUE NÉCESSAIRE. SI UN PRODUIT EST DISPONIBLE DANS PLUSIEURS UNITÉS LOCALES, SAISISSEZ CHAQUE COMBINAISON PRODUIT-UNITÉ DANS UNE LIGNE SÉPARÉE
No. PRODUIT NOM DE L’UNITÉ LOCALE
TERME ANGLAIS ÉQUIVALENT ÉQUIVALENT DES UNITÉS STANDARDS (CES MESURES DOIVENT ÊTRE INDIQUÉES EN POIDS [kilogrammes, tonnes, livres]; EN VOLUME [litres, mètres cubes], OU EN LONGUEUR [mètres, pieds…])
1
2
3
4
5
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts102
MODULE_COM D: Avantages pour la communauté découlant de programmes d’utilisation ou de gestion des terres liés aux forêtsNote: le répondant peut être le chef du village ou un informateur clé, mais il peut aussi faire partie du groupe de discussion.
MODULE_COM D1. PRATIQUES
1. Au cours des cinq dernières années, votre communauté a-t-elle participé à un programme relatif à [PRATIQUE]?1 = oui2 = non >> [PRATIQUE SUIVANTE]
2. Quels sont les principaux programmes/objectifs pour lesquels ces pratiques ont dû être mises en œuvre? CODES: 1 = beauté du paysage2 = séquestration du carbone/REDD+3 = protection des bassins-versants4 = conservation de la biodiversité5 = paiement pour utilisation des forêts (par exemple: émanant des compagnies forestières ou minières)99 = autres, préciser:
DEMANDEZ AUX MEMBRES DU GROUPE CONSULTÉ DE DÉCRIRE CHAQUE PROGRAMME AUQUEL ILS ONT PARTICIPÉ, POUR CONFIRMER LE TYPE DE PROGRAMME
3. Cette[PRATIQUE]était-elle encore en cours à un moment quelconque au cours des 12 derniers mois CODES:1 = oui2 = non
4. Pendant le temps où le programme lié à [PRATIQUE] était opérationnel, certains habitants du village ou la communauté dans son ensemble ont-ils reçu de l’argent ou obtenu d’autres avantages de cette [PRATIQUEE]?CODES:0 = non1 = oui, paiements en espèces aux ménages2 = oui, autres avantages pour les ménages(préciser)3 = oui, paiements en espèces au village 4 = oui, autres avantages pour le village (ex.: un projet de développement communautaire, une salle de classe, un dispensaire ou un autre service)5 = oui, pour les ménages et pour le village
5. Pendant combien de mois le programme lié à [PRATIQUE]a-t-il été poursuivi?
NOMBRE DE MOIS:
6. Qui mettait en œuvre ce programme lié à [PRATIQUE]?
CODES:1 = gouvernement organisme public2 = institution financière internationale3 = ONG99 = autre groupe, préciser:
1 Utilisation durable de la forêt (exploitation forestière durable)
2 Conservation de parties de forêts pour leur biodiversité (ex.: habitats de faune)
Suite du tableau page suivante
Annexe B — Modules forestiers 103
MODULE_COM D1. PRATIQUES
3 Conservation de parties de forêts pour la protection des bassins-versants
4 Lutte contre les feux de forêt et les ravageurs
5 Gestion des pâturages
6 Permis d’accès à la forêt
99 Autres, préciser:
MODULE_COM D2. SOUTIEN
7. Au cours des cinq dernières années, le village a-t-il reçu un [SOUTIEN] externe lié aux forêts?
CODES:1 = oui2 = non
8. Ce soutien a-t-il été maintenu à un moment quelconque au cours des 12 derniers mois
CODES:1 = oui2 = non
9. Qui a fourni le soutien externe lié aux forêts?
CODES:1 = gouvernement/organisme public2 = institution financière internationale 3 = ONG99 = autre groupe, préciser:
1 Assistance technique pour une pratique forestière (gestion communautaire des forêts)
2 Formation à la gestion des forêts
3 Information sur les politiques et les lois
4 Formation sur la transformation des produits forestiers
5 Plantules gratuites
6 Matériel gratuit pour les opérations forestières
7 Intrants de croissance/protection (ex.: engrais) gratuits
99 Autres, préciser:
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts104
Questionnaire Communautés élargi
MODULE_COM E: GouvernanceNote: à effectuer dans le cadre d’une discussion de groupe, pour approfondir les modules A et B.
MODULE_COM E1. INSTITUTIONS FORESTIÈRES
Rapport Subsistance
1er [MIP]
2e
[MIP]3e
[MIP]1er [MIP]
2e
[MIP]3e
[MIP]
NOTE: PRENDRE LES MIP (NOM) DANS LE MODULE_COM B STANDARD: PRINCIPAUX PRODUITS FORESTIERS ET SAUVAGES.1. Quels sont les trois produits forestiers et sauvages [MIP] les plus importants, s’il y en a, pour les moyens d’existence des habitants du village (utilisés pour la vente ou pour la subsistance)? (CODE PRODUIT)
1.1 Y a-t-il des règles (formelles ou informelles) gouvernant la récolte et l’utilisation des MIP dans le village?CODES:0 = aucune/très peu >> [1.6] 1 = oui, mais floues/peu claires 2 = oui, des règles claires3 = ne sait pas
1.2 Si oui (code 1 ou 2 ci-dessus), qui formule généralement les règles gouvernant la récolte et l’utilisation des MIP?CODES:1 = chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires 3 = responsable forestier (départements gouvernementaux des forêts)4 = autres règlementations/départements gouvernementaux (nom:) 5 = propriétaires privés des terres6 = entreprise privée (nom:) 99 = autres, préciser:
1.3 Quel est le principal élément qui est influencé par ces règles?CODES: 1 = période où les MIP peuvent être récoltés/prélevés de la forêt 2 = quantité de MIP récoltés3 = qui a le droit de récolter les MIP4 = endroits de la forêt où les MIP peuvent être récoltés 99 = autres, préciser:
Suite du tableau page suivante
Annexe B — Modules forestiers 105
MODULE_COM E1. INSTITUTIONS FORESTIÈRES
1.4 Ces règles concernant l’utilisation de la forêt sont-elles respectées par les habitants du village?CODES: 0 = non/très peu1 = à peu près, par certains groupes de villageois 2 = à peu près, par tous3 = oui, mais seulement par quelques groupes de villageois 4 = oui, par tous
1.5 Quels types de règles gouvernent l’utilisation des MIP dans le village? CODES: 1 = régles établies par la loi ou règles officielles (de jure) 2 = régles informelles en usage généralement suivies par la communauté, même si ce ne sont pas des règles établies par la loi ou des règlementations officielles (de facto)3 = les deux99 = autres, préciser:
1.6 Ces règles prévoient-elles que les utilisateurs doivent avoir une autorisation pour récolter les MIP?CODES:0 = non >> [MODULE SUIVANT]1 = oui, les utilisateurs doivent informer les autorités 2 = oui, autorisation écrite requise
1.7 Si oui (code 1 ou 2 ci-dessus), l’utilisateur doit-il payer pour avoir un permis?CODES:1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
1.8 Si oui, qui délivre le permis?CODES:1 = le chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires 3 = responsable forestier (départements des forêts)4 = autre fonctionnaire du gouvernement99 = autres, préciser:
1.9 La zone où les MIP sont récoltés est-elle soumise à un plan d’aménagement durable?CODES: 1 = oui2 = non >> [E.2]
1.10 Le permis d’utilisation des MIP est-il délivré par l’autorité compétente?CODES: 1 = oui2 = non
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts106
MODULE_COM E2. MISE EN APPLICATION ET SANCTIONS
Rapport Subsistance
1er [MIP]
2e
[MIP]3e
[MIP]1er [MIP]
2e
[MIP]3e
[MIP]
2.1 Qui met en application les règles officielles gouvernant l’utilisation des MIP forestiers? CODES:1 = le chef du village;2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires 3 = responsable forestier (départements des forêts)4 = autres règlementations/départements du gouvernement (nom:) 5 = propriétaires privés des terres6 = entreprise privée (nom:) 99 = autres, préciser:
2.2 Des sanctions sont-elles prévues à l’encontre de ceux qui violent les règles officielles gouvernant l’utilisation des MIP forestiers?CODES: 1 = oui 2 = non >> [2.4]
2.3 Quel est le principal type de sanction?CODES: 1 = amende (paiement en espèces)2 = restitution des produits récoltés 3 = travail (travail supplémentaire)4 = avertissement5 = interdiction temporaire d’utiliser les ressources 6 = interdiction permanente d’utiliser les ressources 99 = autres, préciser:
2.4 Qui met en application les règles informelles relatives à l’utilisation des MIP?CODES: 1 = le chef du village;2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires 3 = responsable forestier (départements des forêts)4 = autres réglementations/départements du gouvernement 5 = propriétaires privés des terres, entreprises privées99 = autres, préciser:
2.5 Des sanctions sont-elles prévues à l’encontre de ceux qui violent les règles informelles sur l’utilisation des MIP forestiers?CODES: 1 = oui 2 = non >> [FIN]
2.6 Quel est le principal type de sanction?CODES: 1 = amende (paiement en espèces)2 = restitution des produits récoltés 3 = travail (travail supplémentaire)4 = suppression des droits d’utilisation 5= avertissement6 = interdiction d’utiliser les ressources 99 = autres, préciser:
2.7 Quel est le nombre (total) de sanctions qui ont été infligées aux contrevenants au cours des 12 derniers mois?
Annexe B — Modules forestiers 107
MODULE_COM F: Services environnementaux communautairesNote: à faire avec le groupe de discussion.
MODULE_COM F1. PERCEPTIONS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
1. On entend beaucoup parler des effets néfastes du changement climatique sur les habitants des communautés rurales. Avez-vous observé des signes du changement climatique dans votre village, et si oui, quels sont les principaux?
DÉCRIVEZ BRIÈVEMENT LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES OBSERVÉS DANS CE VILLAGE
LES ENQUÊTES DE TYPE LSMS NE SE PRÊTENT PAS AUX QUESTIONS OUVERTES. LES UTILISATEURS SONT INVITÉS À ÉLABORER UN ENSEMBLE CODÉ DE RÉPONSES/OPTIONS ADAPTÉ AU CONTEXTE SPÉCIFIQUE DE LA ZONE DE L’ENQUÊTE.
2. Pouvez-vous décrire les incidences particulières qu’a le changement climatique sur les habitants de votre village?
DÉCRIVEZ BRIÈVEMENT LES EFFETS NÉFASTES:
LES ENQUÊTES DE TYPE LSMS NE SE PRÊTENT PAS À DES QUESTIONS OUVERTES. LES UTILISATEURS SONT INVITÉS À ÉLABORER UN ENSEMBLE CODÉ DE RÉPONSES/OPTIONS ADAPTÉ AU CONTEXTE SPÉCIFIQUE DE LA ZONE DE L’ENQUÊTE
3. Les habitants de votre village prennent-ils des mesures pour lutter ou se protéger contre ces changements?CODES: 1 = oui 2 = non
4. Si oui, décrivez jusqu’à trois activités principales que pratiquent les habitants de votre village pour se protéger contre les effets néfastes du changement climatique?
DÉCRIVEZ BRIÈVEMENT LES PRINCIPALES ACTIVITÉS:
LES ENQUÊTES DE TYPE LSMS NE SE PRÊTENT PAS AUX QUESTIONS OUVERTES. LES UTILISATEURS SONT INVITÉS À ÉLABORER UN ENSEMBLE CODÉ DE RÉPONSES/OPTIONS ADAPTÉ AU CONTEXTE SPÉCIFIQUE DE LA ZONE DE L’ENQUÊTE
1.
2.
3.
5. Jusqu’à présent, dans quelle mesure chacune de ces activités a-t-elle été utile pour permettre à votre communauté de faire face aux effets néfastes du changement climatique?CODES: 1 = très utile 2 = plutôt utile 3 = sans effet 4 = plutôt inutile (va plutôt à l’encontre de nos objectifs) 5 = tout à fait inutile (a un effet néfaste ou opposé à celui recherché)
CODE pour l’activité #1:
CODE pour l’activité #2:
CODE pour l’activité #3:
6. À l’avenir, dans plus de cinq ans, pensez-vous que ces activités aideront votre communauté à mieux surmonter les effets négatifs du changement climatique?CODES: 1 = très utile 2 = plutôt utile 3 = sans effet 4 = plutôt inutile (va plutôt à l’encontre de nos objectifs) 5 = tout à fait inutile (a un effet néfaste ou opposé à celui recherché)
CODE pour l’activité #1:
CODE pour l’activité #2:
CODE pour l’activité #3:
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts108
Questionnaire Ménages standard
MODULE_MEN A: Revenu
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
1.1 Au cours des 12 derniers mois, avez-vous (vous ou un membre de votre ménage) récolté des produits forestiers (ex.: fruits sauvages, noix et miel, bois, champignons, plantes médicinales, etc.) ou des produits environnementaux («sauvages») (ex.: dans les prairies, terrains en jachères, etc.) pour votre usage personnel ou pour les vendre?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
AJOUTEZ AUTANT DE LIGNES QUE NÉCESSAIRE. LES UTILISATEURS DE CE GUIDE SONT INVITÉS À SE SERVIR DANS LA MESURE DU POSSIBLE DE LISTES PRÉ-IMPRIMÉES, ET À DEMANDER AUX ENQUÊTEURS DE PROCÉDER ARTICLE PAR ARTICLE, AFIN DE NE PAS RISQUER D’EN OUBLIER, CE QUI CONDUIRAIT À SOUS-ESTIMER LE REVENU. AJOUTEZ LES ARTICLES DANS LA SOUS-CATÉGORIE PERTINENTE, EN VOUS RÉFÉRANT AUX CODES FOURNIS DANS LA LISTE DES CODES.
RÉFÉREZ-VOUS AU CALENDRIER SAISONNIER POUR VOUS ASSURER QUE DES QUESTIONS SONT POSÉES SUR TOUS LES PRODUITS. DEMANDEZ LA QUANTITÉ MOYENNE RÉCOLTÉE PAR SEMAINE PENDANT LA SAISON ET MULTIPLIEZ PAR LE NOMBRE DE SEMAINES DE RÉCOLTE (APRÈS L’ENQUÊTE) POUR OBTENIR LE CHIFFRE ANNUEL. LE PRIX UNITAIRE DOIT ÊTRE LE PRIX COURANT/LE PLUS RÉCENT
Produit 1.2Quelle est la personne principale qui a récolté le produit?
PRENDRE LES NUMÉROS ID INDIVIDUELS DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.3Combien de membresdu ménage ont récolté ce produit au moins une fois au cours des 12 derniers mois?
1.4D’où provient le produit récolté?CODES: 1 = forêt naturelle ancienne 2 = forêt secondaire/en régénération3 = forêt plantée aménagée 4 = zone sauvage arborée non forestière 5 = zone cultivée arborée non forestière 6 = zone de végétation naturelle non forestière
1.5 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines [MEN] a-t-il consacré à la récolte de [PRODUIT] b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la récolte de [PRODUIT]?c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la récolte de [PRODUIT]?
1.6Quelle est la quantité totale récoltée?
1.7Quelle est la nature de l’unité récoltée?
1.8a Avez-vous (ou le ménage) utilisé ou consommé une quantité de[PRODUIT]récolté (y.c. cadeaux et quantités perdues/gaspillées?)Oui/non? Si non >> [1.9a]
1.8b Si oui, en quelle quantité?
1.9aAvez-vous (ou le ménage) vendu le produit (y.c. troc)? Oui/non? Si non >> [1.10]
1.9b Si oui, en quelle quantité?
1.10Quel est le prix unitairecourant/le plus récent?
1.11Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance? (1.6*1.10)
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.12aAvez-vous payé des frais de transport/commer-cialisation?Oui/non?
1.12b Si oui, combien? (TOTAL)
1.13aAvez-vous eu des frais sur les intrants achetés (ou détenus en propre), et sur la main-d’œuvre recrutée ou sur la location des terres/la récolte?
1.13bSi oui, à combien se montaient-ils? (TOTAL)
1.14Quel est le montant des recettes nettes? (1.11– 1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
Notes/commen-taires
N° Code produit
Membre du ménage
N° Code origine 1.5.ANb de sem.
1.5.B j/sem
1.5.C h/j
Quantié totale
Unité Quantité utilisée
Quantité utilisée
Vente Quantité vendue
Prix unitaire
Transport/commer-cialisation
Coûts de transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
A Non ligneux
Fruits
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Annexe B — Modules forestiers 109
Questionnaire Ménages standard
MODULE_MEN A: Revenu
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
1.1 Au cours des 12 derniers mois, avez-vous (vous ou un membre de votre ménage) récolté des produits forestiers (ex.: fruits sauvages, noix et miel, bois, champignons, plantes médicinales, etc.) ou des produits environnementaux («sauvages») (ex.: dans les prairies, terrains en jachères, etc.) pour votre usage personnel ou pour les vendre?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
AJOUTEZ AUTANT DE LIGNES QUE NÉCESSAIRE. LES UTILISATEURS DE CE GUIDE SONT INVITÉS À SE SERVIR DANS LA MESURE DU POSSIBLE DE LISTES PRÉ-IMPRIMÉES, ET À DEMANDER AUX ENQUÊTEURS DE PROCÉDER ARTICLE PAR ARTICLE, AFIN DE NE PAS RISQUER D’EN OUBLIER, CE QUI CONDUIRAIT À SOUS-ESTIMER LE REVENU. AJOUTEZ LES ARTICLES DANS LA SOUS-CATÉGORIE PERTINENTE, EN VOUS RÉFÉRANT AUX CODES FOURNIS DANS LA LISTE DES CODES.
RÉFÉREZ-VOUS AU CALENDRIER SAISONNIER POUR VOUS ASSURER QUE DES QUESTIONS SONT POSÉES SUR TOUS LES PRODUITS. DEMANDEZ LA QUANTITÉ MOYENNE RÉCOLTÉE PAR SEMAINE PENDANT LA SAISON ET MULTIPLIEZ PAR LE NOMBRE DE SEMAINES DE RÉCOLTE (APRÈS L’ENQUÊTE) POUR OBTENIR LE CHIFFRE ANNUEL. LE PRIX UNITAIRE DOIT ÊTRE LE PRIX COURANT/LE PLUS RÉCENT
Produit 1.2Quelle est la personne principale qui a récolté le produit?
PRENDRE LES NUMÉROS ID INDIVIDUELS DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.3Combien de membresdu ménage ont récolté ce produit au moins une fois au cours des 12 derniers mois?
1.4D’où provient le produit récolté?CODES: 1 = forêt naturelle ancienne 2 = forêt secondaire/en régénération3 = forêt plantée aménagée 4 = zone sauvage arborée non forestière 5 = zone cultivée arborée non forestière 6 = zone de végétation naturelle non forestière
1.5 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines [MEN] a-t-il consacré à la récolte de [PRODUIT] b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la récolte de [PRODUIT]?c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la récolte de [PRODUIT]?
1.6Quelle est la quantité totale récoltée?
1.7Quelle est la nature de l’unité récoltée?
1.8a Avez-vous (ou le ménage) utilisé ou consommé une quantité de[PRODUIT]récolté (y.c. cadeaux et quantités perdues/gaspillées?)Oui/non? Si non >> [1.9a]
1.8b Si oui, en quelle quantité?
1.9aAvez-vous (ou le ménage) vendu le produit (y.c. troc)? Oui/non? Si non >> [1.10]
1.9b Si oui, en quelle quantité?
1.10Quel est le prix unitairecourant/le plus récent?
1.11Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance? (1.6*1.10)
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.12aAvez-vous payé des frais de transport/commer-cialisation?Oui/non?
1.12b Si oui, combien? (TOTAL)
1.13aAvez-vous eu des frais sur les intrants achetés (ou détenus en propre), et sur la main-d’œuvre recrutée ou sur la location des terres/la récolte?
1.13bSi oui, à combien se montaient-ils? (TOTAL)
1.14Quel est le montant des recettes nettes? (1.11– 1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
Notes/commen-taires
N° Code produit
Membre du ménage
N° Code origine 1.5.ANb de sem.
1.5.B j/sem
1.5.C h/j
Quantié totale
Unité Quantité utilisée
Quantité utilisée
Vente Quantité vendue
Prix unitaire
Transport/commer-cialisation
Coûts de transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
A Non ligneux
Fruits
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts110
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
Produit 1.2Quelle est la principale personne qui a récolté le produit?
PRENDRE LES NUMÉROS ID INDIVIDUELS DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.3Combien de membres du ménage ont récolté ce produit au moins une fois au cours des 12 derniers mois?
1.4D’où provient le produit récolté?CODES: 1 = forêt naturelle ancienne 2 = forêt secondaire/en régénération3 = forêt plantée aménagée 4 = zone sauvage arborée non forestière 5 = zone cultivée arborée non forestière 6 = zone de végétation naturelle non forestière
1.5 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines[MEN] a-t-il consacré à la récolte de [PRODUIT]?b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la récolte de [PRODUIT]?c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la récolte de [PRODUIT]?
1.6Quelle est la quantité totale récoltée?
1.7Quelle est la nature de l’unité récoltée
1.8a Avez-vous (ou le ménage) utilisé ou consommé une quantité de [PRODUIT] récolté (y.c. cadeaux et quantités perdues/ gaspillées?)Oui/non Si non >> [1.9a]
1.8b Si oui, quelle quantité?
1.9aAvez-vous (ou le ménage)vendu le produit (y.c. troc)? Oui/non? Si non >> [1.10]
1.9b Si oui, quelle quantité?
1.10Quel est le prix unitaire courant/le plus récent?
1.11Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance? (1.6*1.10)
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.12aAvez-vous payé des frais de transport/commer-cialisation?Oui/non?
1.12b Si oui, combien? (TOTAL)
1.13aAvez-vous eu des frais sur les intrants achetés (ou détenus en propre), et sur la main-d’œuvre recrutée ou sur la location des terres/la récolte?Oui/non?
1.13bSi oui, à combien se montaient-ils? (TOTAL)
1.14Quel est le montant des recettes nettes? (1.11– 1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
Notes/commen-taires
N° Code produit
Membre du ménage
N° Code d’origine 1.5a Nb de sem.
1.5b j/sem.
1.5c h/j
Quantité totale
Unité Quantité utilisée
Quantité utilisée
Vente Quantité vendue
Prix unitaire
Transport/commer-cialisation
Coûts de transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
Légumes
11
12
13
14
Champignons/noix
15
16
Miel
17
Semences
18
Autres
19
20
21
B Animaux
22
23
C Plantes médicinales
D Produits ligneux
Bois de feu
Bois
Tableau suite
Annexe B — Modules forestiers 111
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
Produit 1.2Quelle est la principale personne qui a récolté le produit?
PRENDRE LES NUMÉROS ID INDIVIDUELS DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.3Combien de membres du ménage ont récolté ce produit au moins une fois au cours des 12 derniers mois?
1.4D’où provient le produit récolté?CODES: 1 = forêt naturelle ancienne 2 = forêt secondaire/en régénération3 = forêt plantée aménagée 4 = zone sauvage arborée non forestière 5 = zone cultivée arborée non forestière 6 = zone de végétation naturelle non forestière
1.5 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines[MEN] a-t-il consacré à la récolte de [PRODUIT]?b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la récolte de [PRODUIT]?c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la récolte de [PRODUIT]?
1.6Quelle est la quantité totale récoltée?
1.7Quelle est la nature de l’unité récoltée
1.8a Avez-vous (ou le ménage) utilisé ou consommé une quantité de [PRODUIT] récolté (y.c. cadeaux et quantités perdues/ gaspillées?)Oui/non Si non >> [1.9a]
1.8b Si oui, quelle quantité?
1.9aAvez-vous (ou le ménage)vendu le produit (y.c. troc)? Oui/non? Si non >> [1.10]
1.9b Si oui, quelle quantité?
1.10Quel est le prix unitaire courant/le plus récent?
1.11Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance? (1.6*1.10)
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.12aAvez-vous payé des frais de transport/commer-cialisation?Oui/non?
1.12b Si oui, combien? (TOTAL)
1.13aAvez-vous eu des frais sur les intrants achetés (ou détenus en propre), et sur la main-d’œuvre recrutée ou sur la location des terres/la récolte?Oui/non?
1.13bSi oui, à combien se montaient-ils? (TOTAL)
1.14Quel est le montant des recettes nettes? (1.11– 1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
Notes/commen-taires
N° Code produit
Membre du ménage
N° Code d’origine 1.5a Nb de sem.
1.5b j/sem.
1.5c h/j
Quantité totale
Unité Quantité utilisée
Quantité utilisée
Vente Quantité vendue
Prix unitaire
Transport/commer-cialisation
Coûts de transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
Légumes
11
12
13
14
Champignons/noix
15
16
Miel
17
Semences
18
Autres
19
20
21
B Animaux
22
23
C Plantes médicinales
D Produits ligneux
Bois de feu
Bois
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts112
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
1.15 Au cours des 12 derniers mois, avez-vous (vous ou un membre de votre ménage) transformé des produits forestiers ou d’autres produits sauvages (ex.: provenant des prairies, des terrains en jachère, etc.) pour votre usage personnel ou pour les vendre?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
Produit transformé
1.16Quelle est la principale personne qui a transformé le produit?
PRENEZ LE NUMERO INDIVIDUEL DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.17 Combien de membres du ménage ont participé à la transfor-mation de ce produit?
1.18 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines [MEN] a-t-il consacrées à la transformation du [PRODUIT]b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la transformation du [PRODUIT]c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la transformation du [PRODUIT]?
1.19Quelle est la quantité totale transformée? (1.21b + 1.22b)?
1.20Quelle est la nature de l’unité de produit?
1.21a Vous (ou votre ménage) avez-vous utilisé ou consommé le produit? (y.c. cadeaux et quantités perdues/gaspillées?)Oui/non? Si no >> [1.22a]
1.21b Si oui, quelle quantité?
1.22a Avez-vous (ou votre ménage) vendu le produit (y compris troc)? Oui/non? Si non >> [1.23]
1.22b Si oui, quelle quantité?
1.23Prix unitaire?
1.24Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance (1.19*1.23)?
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.25a Avez-vous payé des frais de transport/commercialisa-tion?
Oui/non? Si non >> [1.26a]
1.25b Si oui, combien? (TOTAL)
1.26a Avez-vous eu des frais à payer sur la main-d’œuvre recrutée, loyers/redevances, des matières premières ou intrants achetés (ou détenus en propre) utilisés pour la transformation? Oui/non?
1.26b Si oui, combien? (TOTAL)
1.27Quel est le montant des recettes nettes? (1.11–1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
N° Code produit
Membre du ménage
N° 1.18a Nb de sem.
1.18b j/sem.
1.18c h/j
Quantité totale
Unité Utilisation Quantité utilisée
Ventes Quantités vendues
Prix unitaire
Transport/ commercialisa-tion
Coûts transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
E Résine/sève
Transformé
F Transformé
Charbon de bois
Mobilier bois
Autres produits en bois
Boissons alcoolisées
Autres produits, préciser
Pour les codes des membres du ménage des questions 1.2 et 1.16, référez-vous à la fiche d’identification des ménages.
Tableau suite
Annexe B — Modules forestiers 113
MODULE_MEN A1. REVENU DES PRODUITS FORESTIERS ET ENVIRONNEMENTAUX
1.15 Au cours des 12 derniers mois, avez-vous (vous ou un membre de votre ménage) transformé des produits forestiers ou d’autres produits sauvages (ex.: provenant des prairies, des terrains en jachère, etc.) pour votre usage personnel ou pour les vendre?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
Produit transformé
1.16Quelle est la principale personne qui a transformé le produit?
PRENEZ LE NUMERO INDIVIDUEL DANS LA LISTE DES MÉNAGES
1.17 Combien de membres du ménage ont participé à la transfor-mation de ce produit?
1.18 Travaila) Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines [MEN] a-t-il consacrées à la transformation du [PRODUIT]b) Au cours de ces semaines, combien de j/sem. ont été consacrés à la transformation du [PRODUIT]c) Au cours de ces journées, combien d’h/j ont été consacrées à la transformation du [PRODUIT]?
1.19Quelle est la quantité totale transformée? (1.21b + 1.22b)?
1.20Quelle est la nature de l’unité de produit?
1.21a Vous (ou votre ménage) avez-vous utilisé ou consommé le produit? (y.c. cadeaux et quantités perdues/gaspillées?)Oui/non? Si no >> [1.22a]
1.21b Si oui, quelle quantité?
1.22a Avez-vous (ou votre ménage) vendu le produit (y compris troc)? Oui/non? Si non >> [1.23]
1.22b Si oui, quelle quantité?
1.23Prix unitaire?
1.24Quelle est la valeur brute des produits vendus et utilisés pour la subsistance (1.19*1.23)?
SERA CALCULÉE PLUS TARD
1.25a Avez-vous payé des frais de transport/commercialisa-tion?
Oui/non? Si non >> [1.26a]
1.25b Si oui, combien? (TOTAL)
1.26a Avez-vous eu des frais à payer sur la main-d’œuvre recrutée, loyers/redevances, des matières premières ou intrants achetés (ou détenus en propre) utilisés pour la transformation? Oui/non?
1.26b Si oui, combien? (TOTAL)
1.27Quel est le montant des recettes nettes? (1.11–1.12b– 1.13b)
SERA CALCULÉ PLUS TARD
N° Code produit
Membre du ménage
N° 1.18a Nb de sem.
1.18b j/sem.
1.18c h/j
Quantité totale
Unité Utilisation Quantité utilisée
Ventes Quantités vendues
Prix unitaire
Transport/ commercialisa-tion
Coûts transport/commer-cialisation
Intrants Coût des intrants
E Résine/sève
Transformé
F Transformé
Charbon de bois
Mobilier bois
Autres produits en bois
Boissons alcoolisées
Autres produits, préciser
Pour les codes des membres du ménage des questions 1.2 et 1.16, référez-vous à la fiche d’identification des ménages.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts114
MODULE_MEN A2. AUTRES SOURCES DE REVENUS LIÉES AUX FORÊTS, Y COMPRIS PROGRAMMES DE PAIEMENT DES SERVICES ENVIRONNEMENTAUX (PSE)
2.1 Au cours des 12 derniers mois, votre ménage a-t-il perçu de l’argent ou un revenu lié aux forêts (ex.: paiements en rapport avec l’utilisation durable, la gestion des pâturages, des permis d’accès, etc.)
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
PRATIQUE 2.2 Au cours des 12 derniers mois, votre ménage a-t-il perçu des paiements en rémunération de [PRATIQUES] liées aux forêts?
CODES: 1 = oui2 = non >> [PRATIQUE SUIVANTE]
2.3 Quels sont les programmes qui ont contribué à la rémunération de cette [PRATIQUE] effectuée par le ménage?
2.4 Quel a été le montant total versé au ménage au cours des 12 derniers mois pour cette [PRATIQUE]?
2.5 Au cours des 12 derniers mois, pendant combien de mois le ménage a-t-il effectué cette [PRATIQUE]?
2.6 Votre ménage a-t-il effectué cette [PRATIQUE] ou reçu ce paiement en vertu d’un contrat officiel?
CODES: 1 = oui2 = non >> [PRATIQUE SUIVANTE]
2.7 Quelle est la durée totale de votre contrat?
2.8 Sur combien d’hectares (ha) ou d’arbres porte le contrat?
ENTOUREZ L’UNITÉ UTILISÉE (ha OU arbres)
2.9 Quel est le montant total du paiement par ha ou par arbre pendant la durée du contrat?
2.10 Quels autres avantages en nature avez-vous reçus ou allez-vous recevoir en échange de votre participation au [PROGRAMME]
CODES: 1 = liés à la consommation du ménage (y.c. nourriture, vêtements, redevances)2 = liés au patrimoine du ménage (y.c. actifs)3 = avantages pour le village4 = autres, préciser:5 = aucun >> [2.12]
2.11 Quelle est la valeur de ces avantages en nature?
2.12 Qui effectue ces paiements (en espèces ou en nature) à votre ménage?
CODES: 1 = ONG/société civile2 = gouvernement3 = municipalité4 = secteur privé99 = autre, préciser
CODE CODE PROGRAMME (voir plus loin)
MONTANT (en monnaie locale)
NOMBRE DE MOIS
CODE NOMBRE (années)
NOMBRE UNITÉ (ha/arbres)
MONTANT (monnaie locale)
CODE MONTANT (monnaie locale)
CODE
1 Utilisation durable de la forêt (ex.: exploitation forestière durable)
2 Conservation de parties de forêts pour préserver la biodiversité (ex.: habitats de faune)
3 Conservation de parties de forêts pour la protection des bassins-versants
4 Lutte contre les feux de forêt et les ravageurs
5 Gestion des pâturages
6 Octroi de permis d’accès à la forêt
99 Autres, préciser
Annexe B — Modules forestiers 115
MODULE_MEN A2. AUTRES SOURCES DE REVENUS LIÉES AUX FORÊTS, Y COMPRIS PROGRAMMES DE PAIEMENT DES SERVICES ENVIRONNEMENTAUX (PSE)
2.1 Au cours des 12 derniers mois, votre ménage a-t-il perçu de l’argent ou un revenu lié aux forêts (ex.: paiements en rapport avec l’utilisation durable, la gestion des pâturages, des permis d’accès, etc.)
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
PRATIQUE 2.2 Au cours des 12 derniers mois, votre ménage a-t-il perçu des paiements en rémunération de [PRATIQUES] liées aux forêts?
CODES: 1 = oui2 = non >> [PRATIQUE SUIVANTE]
2.3 Quels sont les programmes qui ont contribué à la rémunération de cette [PRATIQUE] effectuée par le ménage?
2.4 Quel a été le montant total versé au ménage au cours des 12 derniers mois pour cette [PRATIQUE]?
2.5 Au cours des 12 derniers mois, pendant combien de mois le ménage a-t-il effectué cette [PRATIQUE]?
2.6 Votre ménage a-t-il effectué cette [PRATIQUE] ou reçu ce paiement en vertu d’un contrat officiel?
CODES: 1 = oui2 = non >> [PRATIQUE SUIVANTE]
2.7 Quelle est la durée totale de votre contrat?
2.8 Sur combien d’hectares (ha) ou d’arbres porte le contrat?
ENTOUREZ L’UNITÉ UTILISÉE (ha OU arbres)
2.9 Quel est le montant total du paiement par ha ou par arbre pendant la durée du contrat?
2.10 Quels autres avantages en nature avez-vous reçus ou allez-vous recevoir en échange de votre participation au [PROGRAMME]
CODES: 1 = liés à la consommation du ménage (y.c. nourriture, vêtements, redevances)2 = liés au patrimoine du ménage (y.c. actifs)3 = avantages pour le village4 = autres, préciser:5 = aucun >> [2.12]
2.11 Quelle est la valeur de ces avantages en nature?
2.12 Qui effectue ces paiements (en espèces ou en nature) à votre ménage?
CODES: 1 = ONG/société civile2 = gouvernement3 = municipalité4 = secteur privé99 = autre, préciser
CODE CODE PROGRAMME (voir plus loin)
MONTANT (en monnaie locale)
NOMBRE DE MOIS
CODE NOMBRE (années)
NOMBRE UNITÉ (ha/arbres)
MONTANT (monnaie locale)
CODE MONTANT (monnaie locale)
CODE
1 Utilisation durable de la forêt (ex.: exploitation forestière durable)
2 Conservation de parties de forêts pour préserver la biodiversité (ex.: habitats de faune)
3 Conservation de parties de forêts pour la protection des bassins-versants
4 Lutte contre les feux de forêt et les ravageurs
5 Gestion des pâturages
6 Octroi de permis d’accès à la forêt
99 Autres, préciser
2.13 Votre ménage a-t-il cessé de pratiquer ou réduit une [ACTIVITÉ] en raison de votre participation au programme de paiement des services forestiers?
ACTIVITÉ
CODES: 1 = oui, arrêté2 = non, pratique encore 3 = oui, réduit 4 = n.d. (ne pratiquait pas cette [ACTIVITÉ])
1 Extraction de bois d’œuvre
2 Récolte de bois de feu
3 Récolte de produits forestiers non ligneux
4 Chasse
5 Production agricole (cultures et élevage)
99 Autres, préciser:
CODE PROGRAMME pour la question 2.3: 1 = paiements autres que salaires ou activité commerciale liée à l’écotourisme; 2 = séquestration du carbone/programme REDD+; 3 = programme de protection des bassins-versants; 4 = programme de conservation de la biodiversité; 5 = paiement pour l’utilisation de la forêt (émanant d’entreprises forestières ou minières); 99 = autres, préciser; 9 = ne sait pas.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts116
MODULE_MEN B: Ressources forestières – énergie, santé et constructionDans ce module, nous cherchons à savoir comment les produits forestiers et sauvages sont utilisés par les ménages, dans les domaines de l’énergie, de la construction et de la santé.
MODULE_MEN B1. BASE DE RESSOURCES FORESTIÈRES
1.1 Quelle distance y a-t-il entre votre maison/ferme et la lisière de la forêt naturelle ou aménagée la plus proche à laquelle vous avez accès et que vous pouvez utiliser?
a. Mesurée en termes de distance (trajet aller)?
SI VOUS UTILISEZ DES UNITÉS DE MESURE LOCALES, VEILLEZ À CE QU’ELLES SOIENT ENREGISTRÉES ET CONVERTIES EN ÉQUIVALENTS MÉTRIQUES DANS LE MODULE_COM SUR LES UNITÉS ET LES PRIX
b. Mesurée en minutes (trajet aller) par le mode de transport principal (CHOISISSEZ LE PRINCIPAL MOYEN DE TRANSPORT UTILISÉ PAR LE MÉNAGE)
CODES: 1 = marche à pied2 = bateau3 = voiture/camion4 = bicyclette99 = autres, préciser:
NOMBRE UNITÉ (KM/UNITÉ DE DISTANCE LOCALE)
CODE TRANSPORT (MIN)
Annexe B — Modules forestiers 117
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Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts118
MODULE_MEN B3 – FORÊTS ET SANTÉ
3.1 Avez-vous (ou un membre de votre ménage) utilisé des plantes médicinales au cours des 12 derniers mois?
CODES:1 = oui 2 = non >> [MODULE SUIVANT]
3.2 Si votre ménage utilise parfois des plantes médicinales, comment les obtenez-vous?
CODES:1 = récolte2 = achat à un marché ou vendeur local >> [3.8]3 = visite chez un guérisseur pour traitement >> [3.8]
3.3 Quel est le statut de propriété légal (régime foncier) de la terre où vous récoltez vos plantes médicinales?
CODES:1 = commu-nautaire2 = privé3 = public
3.4 Quel est le degré de facilité d’accès de votre ménage à la terre, dans la pratique, sans craindre de sanctions?
CODES:1 = très facile 2 = plutôt facile3 = ni facile ni difficile4 = plutôt difficile5 = très difficile
3.5 Votre ménage passe-t-il plus ou moins de temps à récolter la plante qu’il y a cinq ans?
CODES:1 = plus2 = à peu près pareil3 = moins
3.6 Dans quelle mesure les disponibilités de plantes ont-elles varié au cours des 5 dernières années?
CODES:0 = inchangé >> [3.8]1 = augmenté >> [3.8]2 = diminué
3.7 Comment votre ménage a-t-il réagi à la pénurie de plantes médicinales? Recensez les réactions les plus importantes.
CODES:1 = plus de temps passé à récolter (plus loin de la maison)2 = trouvé d’autres plantes médicinales 3 = acheté d’autres médicaments4 = pris des mesures préventives (plus d’exercice physique)5 = cultivé des plantes médicinales6 = n’a rien fait99 = autres, préciser:
3.8 En général, si vous êtes malade, préférez-vous vous soigner avec des plantes médicinales ou par la médecine moderne?
CODES:0 = sans préférence1 = plantes médicinales2 = médecine moderne
CODE CODE CODE RÉGIME FONCIER
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MODULE_MEN B4. FORÊTS ET CONSTRUCTION
4.1 Avez-vous (ou un membre de votre ménage) utilisé des produits forestiers/sauvages (ex.: bois d’œuvre provenant des forêts locales, lianes, chaume) comme matériaux de construction ou d’entretien au cours des 12 derniers mois?
CODES:1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
4.2 Si oui, quels produits forestiers/sauvages avez-vous utilisé?
CODE PRODUIT
4.3 Quel est votre degré de dépendance à l’égard des produits forestiers/sauvages pour la construction/entretien, par rapport à d’autres options?
CODES:0 = pas du tout1 = très peu2 = environ la moitié du temps3 = la plupart du temps4 = toujours9 = ne sait pas
4.4 Quel est le statut de propriété légal (régime foncier) de la terre où vous récoltez les produits?
CODE RÉGIME FONCIER1 = communautaire2 = privé3 = public
4.5 Quel est le degré de facilité d’accès de votre ménage à cette terre, dans la pratique, sans craindre de sanction?
CODES:1 = très facile 2 = plutôt facile3 = ni facile ni difficile4 = plutôt difficile5 = très difficile
CODE CODE CODE CODE FONCIER CODE
Annexe B — Modules forestiers 119
MODULE_MEN C: Pénuries et crises alimentairesDans ce module, nous aimerions savoir comment votre ménage utilise les produits forestiers et sauvages en périodes de pénuries et de crises alimentaires.
MODULE_MEN C1. PÉNURIES ALIMENTAIRES
CODE
1.1 Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé de ne pas avoir suffisamment d’aliments pour nourrir le ménage? CODES: 1 = oui 2 = non >> [MODULE SUIVANT]
1.2 Au cours des 12 derniers mois, pendant combien de mois n’avez-vous pas eu suffisamment d’aliments pour nourrir le ménage?
1.3 Pendant les mois critiques où vous n’aviez pas suffisamment d’aliments pour nourrir le ménage, votre ménage a-t-il consommé ou utilisé des produits forestiers ou sauvages pour subvenir à ses besoins?CODES: 1 = oui 2 = non >> [MODULE SUIVANT]
1.4 Quel a été le degré d’importance des produits forestiers ou sauvages pour aider votre ménage à passer les mois critiques, par rapport à d’autres stratégies adoptées par votre ménage pour surmonter ces pénuries (ex.: puiser dans les réserves agricoles, emprunter à des amis et à des parents, ou trouver un travail)? CODES: 1 = très importants, nous dépendons surtout des produits forestiers pour surmonter les pénuries alimentaires 2 = plutôt importants, mais nous dépendons aussi d’autres ressources pour surmonter les pénuries alimentaires3 = ni plus ni moins importants que d’autres ressources dont nous dépendons pour surmonter les pénuries alimentaires4 = pas très importants (nous dépendons généralement d’autres ressources pour surmonter les pénuries alimentaires5 = très peu importants (nous ne comptons sur les produits forestiers que quand il n’y a aucune autre possibilité
1.5 Pouvez-vous indiquer jusqu’à trois produits forestiers et sauvages qui ont été utilisés durant les mois de pénurie alimentaire?CODE PRODUIT
Produit 1
Produit 2
Produit 3
1.6 Comment votre ménage a-t-il (principalement) obtenu chacun de ces produits forestiers ou sauvages?CODES: 1 = achat; 2 = récolte; 3 = charité/dons; 4 = combinaison de ces modes
Produit 1
Produit 2
Produit 3
1.7 Qu’avez-vous fait de ces produits forestiers ou sauvages?CODES: 1 = tous consommés; 2 = consommés et vendus; 3 = tous vendus
Produit 1
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Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts120
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Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts122
Questionnaire Ménages élargi
MODULE_MEN D: Variations du couvert forestier et déforestationDans ce module Ménages élargi, nous cherchons à comprendre les changements survenus dans la forêt utilisée par le ménage, ainsi que l’étendue et le but de la déforestation.
MODULE_MEN D1. VARIATIONS DU COUVERT FORESTIER
1.1 La superficie de forêts naturelles a-t-elle changé dans votre village au cours des 5 dernières années?
CODES:0 = aucun changement >> [MODULE SUIVANT]1 = a augmenté2 = a diminué
1.2 Quelle est la principale raison de la variation du couvert de forêts naturelles?
CODES:1 = expansion/réduction de l’agriculture2 = expansion/réduction résultant de l’élevage 3 = changement climatique/catastrophes naturelles4 = exode rural 5 = guerres/conflits6 = migration des villes vers les campagnes 7 = modification des régimes fonciers8 = exploitation artisanale du bois d’œuvre9 = exploitation industrielle du bois d’œuvre10 = projets/législation de protection des forêts11 = développement des infrastructures (routes, électricité)12 = crise économique13 = développement de l’écotourisme14 = législation forestière nouvelle ou révisée 99 = autres, préciser:
CODE CODE CHANGEMENT
MODULE_MEN D2. DÉFORESTATION
2.1 Au cours des 5 dernières années, le ménage a-t-il défriché une partie de la forêt?1 = oui 2 = non >> [2.3]
2.2 Quelle surface approximative (TOTALE) de forêt le ménage a-t-il défriché au cours des 5 dernières années?
NOMBRE UNITÉ
2.3 Une partie de la forêt a-t-elle été défrichée par la communauté?1 = oui 2 = non >> [2.5]
2.4 Quelle surface approximative (TOTALE) de forêt la communauté a-t-elle défriché au cours des 5 dernières années?
NOMBRE UNITÉ
2.5 Au cours des 5 dernières années, quelle est la surface des terres généralement utilisées par le ménage qui a été laissée à l’abandon (et recolonisée par la végétation naturelle)?
NOMBRE UNITÉ
2.6 Votre ménage a-t-il planté des arbres au cours des 5 dernières années?1 = oui 2 = non >> [2.9 ou MODULE SUIVANT si 2.1 = non]
2.7 Au cours des 5 dernières années, combien d’arbres (y compris arbres hors forêts) ont été plantés, et sur combien d’hectares/unités locales? INDIQUEZ LE NOMBRE TOTAL D’ARBRES DANS LA PREMIÈRE COLONNE ET LA SUPERFICIE TOTALE DE TERRES SUR LESQUELLES ILS ONT ÉTÉ PLANTÉS DANS LA SECONDE COLONNE
NB ARBRES NB UNITÉS
UNITÉ
Suite du tableau page suivante
Annexe B — Modules forestiers 123
MODULE_MEN D2. DÉFORESTATION
2.8 Quel(s) est (sont) le(les) principal(aux) objectif(s) des arbres plantés?CLASSEZ LES TROIS PLUS IMPORTANTES RÉPONSES D’APRÈS LES CODES CI-DESSOUS
Rang 1
CODES:1 = bois de feu à usage domestique 2 = bois de feu destiné à la vente3 = fourrage à usage personnel4 = fourrage destiné à la vente5 = bois/perche à usage personnel6 = bois/perche destiné à la vente7 = usage médicinal (ex.: margousier)8 = usage alimentaire (ex.: fruit)9 = autres usages domestiques10 = autres produits destinés à la vente99 = autres, préciser:
11 = séquestration du carbone12 = autres services environnementaux13 = ombrage des cultures14 = réduction de l’érosion du sol15 = raisons esthétiques16 = délimitation des terres17 = valorisation des terres18 = laisser ces arbres aux enfants et petits enfants19 = améliorer la fertilité des sols20 = améliorer les rendements agricoles
Rang 2
Rang 3
2.9 Sur la quantité de forêt défrichée par votre ménage au cours des 5 dernières années, une partie a-t-elle été défrichée au cours des 12 derniers mois?CODES: 1 = oui 2 = non >> [2.13]
2.10 Quelle est la superficie (totale) de forêt défrichée au cours des 12 derniers mois?SI VOUS UTILISEZ DES UNITÉS LOCALES DE SURFACE, ASSUREZ-VOUS QU’ELLES SOIENT ENREGISTRÉES ET CONVERTIES EN ÉQUIVALENTS MÉTRIQUES DANS LE MODULE_COM C SUR LES PRIX ET LES UNITÉS
NOMBRE UNITÉ
2.11 Quelles sont les principales raisons pour lesquelles la forêt a été défrichée au cours des 12 derniers mois? Classez par ordre d’importance les trois principales raisons.CODES: 1 = conversion à l’agriculture2 = plantation d’arbres3 = pâturages4 = utilisations non agricoles5 = prélèvement de bois d’œuvre6 = carbonisation99 = autres, préciser:
Rang 1
Rang 2
Rang 3
2.12 Si les terres ont été converties à l’agriculture (code 1 de la question ci-dessus), quelles sont les principales cultures qui ont été semées?
(CODE PRODUIT)
CLASSEZ PAR ORDRE D’IMPORTANCE LES 3 PRINCIPALES CULTURES
Rang 1
Rang 2
Rang 3
2.13 Quel type de forêt avez-vous défriché? (CODE D’ORIGINE, voir ci-dessous)
2.14 Si c’était une forêt secondaire, quel était l’âge de cette forêt? ANNÉES
2.15 Quel était le statut de propriété légal de la forêt défrichée? (CODE FONCIER)CODES: 1 = communautaire; 2 = privé; 3 = public
Tableau suite
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts124
MODULE_MEN D2. DÉFORESTATION
2.16 Dans quelle mesure est-il facile pour votre ménage d’accéder à cette forêt, dans la pratique, sans crainte de sanctions?CODES: 1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile4 = plutôt difficile5 = très difficile
2.17 Quelle est la distance entre votre maison/ferme et la lisière de la forêt que vous avez défrichée (trajet aller)?SI VOUS UTILISEZ DES UNITÉS LOCALES DE DISTANCE, ASSUREZ-VOUS QU’ELLES SOIENT ENREGISTRÉES ET CONVERTIES EN ÉQUIVALENTS MÉTRIQUES DANS LE MODULE_COM C SUR LES PRIX ET LES UNITÉS.
NOMBRE UNITÉ
CODE D’ORIGINE: 1 = forêt naturelle ancienne; 2 = forêt secondaire/naturelle en régénération; 3 = forêt plantée aménagée; 4 = systèmes sauvages arborés non forestiers (ex.: savane et jachères); 5 = systèmes arborés non forestiers cultivés, arbres de fermes ou vergers agricoles; 6 = systèmes de végétation naturelle (non boisés) non forestiers; 99 = autres, préciser:
Tableau suite
© L. PER
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Fruits sauvages récoltés par des habitants du village de Mchakama (République-Unie de Tanzanie)
127
Annexe C Modules supplémentaires/Modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS
1) Modèles pour les données de base au niveau des ménages et des communautésA. Niveau ménagesI. Identification du ménageII. Informations de base sur les membres du ménageIII. Identification des principaux répondantsB. Niveau communautésI. Identification préalable à la réunion communautaireII. Liste des participants à la réunion communautaire
2) Modules supplémentaires sur le revenu et les actifs liés aux forêtsModule_EXT A3. Revenu des salaires liés aux forêtsModule_EXT A4. Revenu des entreprises liés aux forêtsModule_EXT A5. Actifs liés aux forêts
C1. Modèles pour les données de base au niveau des ménages et des communautés
A. Niveau ménages
I. IDENTIFICATION DU MÉNAGE
ENQUÊTEUR DATE DE L’ENTRETIEN
COPIÉ/SCANNÉ/PHOTOGRAPHIÉ? 1 = oui 2 = non
HEURE DE DÉBUT (H/MIN)
DURÉE TOTALE DE LA DISCUSSION (H/MIN)HEURE DE FIN (H/MIN)
VÉRIFIÉ PAR (NOM) VÉRIFIÉ LE (DATE)
Avant de commencer l’entretien, expliquez brièvement qui nous sommes, les objectifs de l’enquête, comment nous sélectionnons les ménages et les personnes à interroger, le processus d’enquête et la confidentialité des réponses et, une fois la personne informée, demandez lui son consentement.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts128
Nous travaillons pour [NOM DE L’ORGANISATION] qui s’occupe de [OBJECTIF DE L’ORGANISATION]. Nous cherchons à comprendre quel est le rôle des produits forestiers et sauvages dans les moyens d’existence, afin de déterminer dans quelle mesure et comment les forêts et les arbres hors forêts contribuent au bien-être des ménages de ce village.
Nous sélectionnons au hasard [NOMBRE] villages et [NOMBRE] ménages pour tester cette enquête.Votre ménage a été sélectionné. Nous avons rendu visite au chef de [NOM DU VILLAGE], qui nous a autorisés à procéder à cet entretien.
Vous pouvez interrompre la discussion à tout moment pour poser des questions ou demander une explication. Toutes les informations sont confidentielles. Vos réponses resteront anonymes et votre nom ne sera communiqué à personne d’autre qu’aux membres de notre équipe. Cet entretien est volontaire et nous vous remercions de participer à notre enquête. Si vous acceptez de répondre à nos questions, nous allons commencer l’entretien. Êtes-vous d’accord pour que nous commencions maintenant? OUI NON
II. INFORMATIONS DE BASE SUR LES MEMBRES DU MÉNAGE (ajouter autant de lignes que nécessaire) Nous souhaitons avoir quelques informations de base sur tous les membres du ménage (référez-vous aux définitions du terme «ménage»).
1. N°.
2. Nom du membre du ménage
3. Lien de parenté avec le chef du ménage CODES CI-DESSOUS
4. Sexe 0 = masculin 1 = féminin
5. Âge (en années)
6. Éducation (en nombre d’années)
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3
4
5
6
7
8
9
10
Note : seules les activités des membres du ménage doivent être documentées
Codes colonne 3: Lien de parenté avec le chef du ménage
1 = chef du ménage 6 = père/mère 11 = nièce/neveu
2 = conjoint(e) 7 = beau-père/belle-mère 12 = beau-fils/enfant adopté
3 = fils/fille 8 = frère/sœur 13 = autres membres de la famille
4 = gendre/belle-fille 9 = beau-frère/belle-sœur 14 = membres sans lien de parenté avec le chef du ménage
5 = petit-fils/petite-fille 10 = oncle/tante
III. IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX RÉPONDANTS Indiquez les numéros (colonne 1 du tableau II) et les noms (colonne 2 du tableau II) des deux répondants principaux. S’il n’y a qu’un seul répondant, indiquer le code -8 pour la deuxième entrée.
N° Nom Contact
N° Nom Contact
Annexe C — Modules supplémentaires/modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS 129
B. Niveau communauté
I. IDENTIFICATION PRÉALABLE À LA RÉUNION COMMUNAUTAIRE
PRENEUR DE NOTES DATE DE LA DISCUSSION DE GROUPE
FACILITATEUR COPIÉ/SCANNÉ/PHOTOGRAPHIÉ? 1 = oui 2 = non
HEURE DE DÉBUT (H/MIN) DURÉE TOTALE DE LA DISCUSSION (H/MIN)HEURE DE FIN (H/MIN)
VÉRIFIÉ PAR (NOM) VÉRIFIÉ LE (DATE)
Avant de commencer la discussion, expliquez brièvement qui nous sommes, les objectifs de la discussion de groupe, la confidentialité des réponses, et une fois ces informations fournies, demandez le consentement des intéressés.
Nous travaillons pour [NOM DE L’ORGANISATION] qui s’occupe de [OBJECTIF DE L’ORGANISATION]. Nous cherchons à comprendre quel est le rôle des produits forestiers et sauvages dans les moyens d’existence, afin de déterminer la contribution des forêts et des arbres hors forêts au bien-être des ménages de ce village.
Nous sélectionnons au hasard [NOMBRE] villages pour tester cette enquête. Votre village a été sélectionné. Nous avons rendu visite au chef de [NOM DU VILLAGE], qui nous a donné l’autorisation de conduire cette discussion de groupe.
Vous pouvez interrompre la discussion à tout moment pour poser des questions ou demander une explication.
Toutes les informations sont confidentielles. Vos réponses resteront anonymes et votre nom ne sera communiqué à personne d’autre qu’aux membres de notre équipe. Cette discussion est volontaire et nous vous remercions de participer à l’enquête.
Êtes-vous tous d’accord pour participer à cette discussion? OUI NON
II. LISTE DES PARTICIPANTS À LA RÉUNION COMMUNAUTAIRE (prévoir un nombre de lignes égal au nombre de participants)
N° Nom du participant Profession Sexe (M/F) Âge Village/voisinage
1
2
3
4
5
C2. Revenu des salaires liés aux forêtsCeux qui n’utilisent pas l’enquête sur les ménages de type LSMS, peuvent prendre le Module A3 ci-dessous qui couvre le revenu des salaires. Le Module_MEN A3 élargi (revenu des salaires liés aux forêts) traite uniquement des professions liées aux forêts, dans le but de comprendre les avantages que procurent les forêts, en termes d’emploi.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts130
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Annexe C — Modules supplémentaires/modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS 131
C3. Revenu des entreprises lié aux forêtsCeux qui n’utilisent pas l’enquête sur les ménages de type LSMS peuvent utiliser le Module_MEN A4 élargi (revenu commercial lié aux forêts) ci-dessous, qui a pour but de déterminer les avantages commerciaux retirés des forêts, mais ne comprend pas la transformation des produits forestiers, prise en compte dans le Module_MEN A1. Revenu.
MODULE_EXT A4. REVENU DES ENTREPRISES LIÉ AUX FORÊTS
Note: ne doit être utilisé que dans le cadre d’une enquête indépendante. Remplissez une colonne pour chaque activité. N’incluez aucun type d’activité de transformation des produits forestiers/sauvages à partir de matières premières récoltées par le ménage – ces dernières doivent être enregistrées dans le Module A1.
4.1 Au cours des 12 derniers mois, avez-vous (ou un membre de votre ménage) géré un type quelconque d’entreprise en rapport avec la foresterie, les PFNL, ou le paiement des services environnementaux?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
Description entreprise 1 (5 mots)
Code entreprise 1
Description entreprise 2 (5 mots)
Code entreprise 2
Description entreprise 3 (5 mots)
Code entreprise 3
4.2 Quel est votre type d’entreprise?
Décrivez brièvement chaque entreprise en rapport avec les forêts que votre ménage a gérée au cours des 12 derniers mois. Quel est le principal produit vendu ou le principal service fourni?
CODE ENTREPRISE:1 = commerce des produits forestiers2 = artisanat3 = menuiserie4 = transformation du bois5 = exploitation forestière6 = autre activité basée sur les forêts (ex.: récolte de PFNL)7 = autre organisation d’entreprise/travail qualifié dans une activité liée aux forêts (ex.: service de garde forestier) 8 = transport de produits forestiers (ex.: voiture, bateau)9 = écotourisme (ex.: service de guide, gîte rural)10 = herboriste/guérisseur traditionnel11 = travail sous contrat en rapport avec la gestion de produits/services forestiers 12 = location d’équipement pour la gestion de produits/services forestiers99 = autres, préciser
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts132
MODULE_EXT A4. REVENU DES ENTREPRISES LIÉ AUX FORÊTS
4.3 Quelles ont été les recettes totales brutes (ventes) de votre [ENTREPRISE] au cours des 12 derniers mois?
4.4 Quelles étaient les recettes nettes (profit) de votre [ENTREPRISE] au cours des 12 derniers mois?
COÛTS:
4.5 Combien avez-vous d’employés qui ne sont pas membres du ménage?
4.6 Quel a été le montant total de vos dépenses de salaires au cours des 12 derniers mois?
4.7 Quel a été le montant total de vos dépenses relatives aux matières premières/autres intrants (ex.: pesticides, engrais, vaccins, etc.) utilisées par votre entreprise au cours des 12 derniers mois?
4.8 Quelles ont été les dépenses totales de transport/commercialisation au cours des 12 derniers mois?
4.9 Quel a été le montant de vos autres frais de fonctionnement (pour cette entreprise), tels que carburant, kérosène, électricité, etc., au cours des 12 derniers mois?
4.10 Quel est le montant des autres dépenses (non couvertes ci-dessus) de cette entreprise?
4.11 Au cours des 12 derniers mois, pendant combien de mois avez-vous géré cette entreprise?
4.12 Quelle est la valeur actuelle de votre stock de capital?
C4. Actifs liés aux forêtsCe module sur les actifs a été établi à l’intention de ceux qui n’ont pas recours à une enquête sur les ménages de type LSMS (utilisateurs non-LSMS). Il est important de prendre en compte les actifs liés aux forêts car ils peuvent donner des indications sur certaines activités de récolte de certains produits forestiers (par exemple: bois d’œuvre) ainsi que sur la durabilité à long terme de ces produits et de leur base de ressources. Certains actifs peuvent être détenus illégalement, de sorte qu’il faut faire preuve de prudence lorsque l’on pose des questions à ce sujet.
Tableau suite
Annexe C — Modules supplémentaires/modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS 133
MODULE_EXT A5. ACTIFS LIÉS AUX FORÊTS
Note: à utiliser uniquement dans le cadre d’une enquête indépendante. Tous les actifs utilisés pour la collecte et la vente de produits forestiers et la fourniture des services forestiers doivent être mentionnés.Note: ajoutez autant de lignes que nécessaire.
5.1 Votre ménage possède-t-il des actifs liés aux forêts (matériel, moyens de transport, mobilier)?
1 = oui2 = non >> [MODULE SUIVANT]
Code Actif 5.2Votre ménage possède-t-il actuellement [ACTIF]?
CODES:1 = oui2 = non >> [ARTICLE SUIVANT]
5.3Combien d’ [ACTIFS]votre ménage possède-t-il actuellement?
5.4Quel est l’âge de l’ [ACTIF]que possède votre ménage? S’IL Y EN A PLUSIEURS DEMANDEZ L’ÂGE DE L’[ACTIF] LE PLUS PRÉCIEUX.
5.5Si vous vendiez cet [ACTIF] aujourd’hui, combien en obtiendriez-vous?S’IL Y A PLUSIEURS ACTIFS, DEMANDEZ LA VALEUR MOYENNE GLOBALE DES [ACTIFS]
5.6 À quelle fréquence votre ménage utilise-t-il cet [ACTIF] pour des activités liées aux forêts?CODES: 1 = très rarement, à peine une ou 2 fois par an 2 = pas souvent, mais au moins plusieurs fois par an3 = au moins une ou 2 fois par mois4 souvent, plusieurs fois par mois5 = très souvent, plusieurs fois par semaine
CODE NOMBRE POSSÉDÉ
ÂGE(années)
VALEUR(monnaie locale)
CODE
TRANSPORT
Chevaux
Ânes
Bicyclettes
Camions
Bateaux – à moteur
Bateaux – non motorisés
Voitures
Motocyclettes
MATÉRIEL
Tronçonneuse
Carabine/fusil de chasse
Hache
Petite scierie mobile
C5. Services environnementaux de régulation et de soutienCes modules ont été testés sur le terrain dans trois pays (voir la section 5). Plusieurs problèmes ayant été constatés lors de leur mise en œuvre, ils ont été retirés des modules forestiers. Les utilisateurs peuvent les améliorer et les utiliser, le cas échéant.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts134
Cette section repose dans une large mesure sur les perceptions des ménages (voir la section 4). Le Module_MEN F1 fournit des informations sur les perceptions du changement et de la variabilité climatiques, les effets de ces changements et de cette variabilité sur les forêts, et leurs répercussions sur les conditions de vie des ménages (disponibilités alimentaires, revenu, actifs, santé, etc.). Il cherche à savoir si les ménages ont recours à des interventions liées aux forêts pour faire face aux effets négatifs sur leurs conditions de vie, et si les ménages perçoivent ces changements comme une menace pour leur bien-être futur.
Le Module_MEN F2 cherche à obtenir des informations sur les stratégies d’adaptation liées aux forêts qu’adoptent les ménages, et il se fonde lui aussi sur les perceptions des ménages. Il documente en particulier les stratégies d’adaptation des ménages, leur aptitude à les mettre en œuvre et les éventuelles contraintes qui les en empêchent. Il cherche également à savoir ce que pensent les ménages de l’efficacité de ces stratégies pour améliorer les moyens d’existence et atténuer les effets du changement climatique sur les ménages et sur la société en général. Comme on dispose de très peu d’informations sur le potentiel des forêts en matière d’adaptation au changement climatique, les données de ce type seront utiles pour harmoniser les stratégies d’adaptation des forêts et les mesures d’atténuation, en identifiant les domaines de synergies entre les deux.
Les données sur les services environnementaux peuvent être utiles pour répondre aux questions suivantes:
• Comment les communautés perçoivent-elles les impacts du changement climatique et dans quelle mesure leurs perceptions concordent-elles avec les effets réels?
• Quelles sont les principales contraintes auxquelles se heurtent les ménages pour s’adapter au changement climatique, et dans quelle mesure les ménages considèrent-ils que ces stratégies sont efficaces?
Le Module_MEN F3 sur les services forestiers a pour objet de recueillir des données permettant de déterminer si les ménages ont tiré profit de divers services environnementaux rendus par les forêts, le but étant d’obtenir des renseignements qualitatifs en classant par ordre d’importance les trois principaux services dont les ménages pensent avoir tiré profit.
MODULE_EXT F: Services environnementaux de régulation et de soutienCe Module_MEN a pour objet de comprendre les perceptions des ménages face au changement climatique et les stratégies qu’ils adoptent pour s’y adapter.
Annexe C — Modules supplémentaires/modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS 135
MODULE_EXT F1. CHANGEMENT ET VARIABILITÉ CLIMATIQUES
EFFET 1.1 Au cours des 5 dernières années, avez-vous noté des variations de [EFFET] dans votre village?
CODES:0 = inchangé1 = augmenté2 = diminué
1.2 À votre avis, cette variation de [EFFET] a-t-elle eu une incidence négative sur les forêts dans lesquelles vous récoltez généralement vos produits forestiers?
CODES:1 = oui2 = non
1.3 Cette variation de [EFFET] a-t-elle entraîné des changements dans les conditions de vie de votre ménage. Décrivez les 2 principaux changements dans les conditions de vie de votre ménage.ENQUÊTEURS: Rédigez une brève description des changements, puis ajoutez le(s) code(s) correspondant(s) ci-dessous (on peut indiquer plusieurs codes par effet)
CODES CONDITIONS DES MÉNAGES:0 = inchangées1 = augmentation des disponibilités alimentaires2 = diminution des disponibilités alimentaires3 = augmentation du revenu4 = baisse du revenu5 = augmentation des actifs6 = diminution des actifs7 = amélioration de la santé8 = dégradation de la santé99 = autre, préciser:
1.4 Votre ménage a-t-il récolté des produits forestiers ou sauvages pour favoriser ce changement des [CONDITIONS DE VIE DU MÉNAGE]
CODES:1 = oui, souvent2 = non, pas du tout3 = oui, quelquefois
1.5. Selon vous, une modification de [EFFET] représente-t-elle une menace pour le bien-être futur de votre ménage?
CODES:1 = oui, importante2 = oui, un peu3 = sans opinion4 = non, pas vraiment5 = non, pas du tout99 = ne sait pas
Description succincte
CODE
1 Température
2 Précipitations
3 Fréquence et gravité des inondations
4 Fréquence et gravité des feux
5 Fréquence et gravité des sécheresses
6 Disponibilité de plans d’eau naturels dans les forêts
99 Autre, préciser:
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts136
MODULE_EXT F2. STRATÉGIES D’ADAPTATION
ACTIVITÉ 2.1 Au cours des 12 derniers mois, un membre de votre ménage a-t-il exercé une des [ACTIVITÉS] suivantes
CODES:1 = oui >> [2.4]2 = non
2.2 Votre ménage voudrait -il faire cette [ACTIVITÉ] mais il n’a pas les capacités requises?
CODES:1 = oui; 2 = non >> [MODULE SUIVANT]
2.3 Quelle est la principale contrainte qui l’empêche de mettre en œuvre cette[ACTIVITÉ]?
CODES:1 = manque d’argent2 = connaissances insuffisantes3 = manque de main-d’œuvre4 = manque d’accès à la terre 5 = manque de technologies/outils/infrastructures99 = autres, préciser:
2.4 À votre avis, les conditions de vie de votre ménage se sont-elles améliorées grâce à cette[ACTIVITÉ]?
CODES:1 = oui2 = non
2.5 Selon vous, dans quelle mesure cette [ACTIVITÉ] a-t-elle aidé votre ménage à réduire les effets néfastes du changement climatique auquel il a été confronté?
CODES:1 = inutile jusqu’à présent2 = plutôt utile jusqu’à présent3 = très utile jusqu’à présent
2.6 Selon vous,cette [ACTIVITÉ] a-t-elle été globalement efficace pour atténuer les effetsde la variabilité du climatmentionnés plus haut (1.1)?
CODES:1 = oui2 = non 3 = en partie
1 Plantation d’arbres
2 Réduction de la surface de forêt défrichée par votre ménage
3 Protection des arbres de votre exploitation
4 Agroforesterie ou activité sylvopastorale
5 Modification ou élargissement des sources de revenu de votre ménage
6 Modification de la période de récolte des produits forestiers
99 Autres, préciser:
Annexe C — Modules supplémentaires/modèles pour les enquêtes autres que les études LSMS 137
MODULE_EXT F3. SERVICES FORESTIERS
3.1 Au cours des 12 derniers mois, votre ménage a-t-il bénéficié de SERVICES FORESTIERS (voir la liste ci-dessous) à l’intérieur ou en provenance de la forêt?
LISEZ TOUS LES SERVICES FORESTIERS ET INDIQUEZ LE CODE
CODES:1 = oui 2 = non
3.2 Parmi les services dont votre ménage a bénéficié, classez les trois principaux par ordre d’importance.
SERVICES FORESTIERS CODE Rang 1 Rang 2 Rang 3
CODES:1 = conservation eau douce/eau2 = pâturage/broutage du bétail dans la forêt 3 = fourniture d’ombre (notamment pour le bétail)4 = protection du sol, lutte contre l’érosion(champs agricoles ou voies d’eau environnants) 5 = brise-vents naturels6 = récréation/tourisme7 = services agricoles (pollinisation des cultures par les insectes des forêts, lutte contre les ravageurs agricoles grâce à la proximité des forêts)8 = valeurs religieuses/culturelles/spirituelles9 = esthétique10 = éducation/études scientifiques 11 = régulation du climat99 = autres, préciser:
© I.W
. BO
NG
L’équipe de terrain en route pour le village suivant.La rivière relie les deux villages (Indonésie).
139
Annexe D Modules forestiers intégrés
Questions à intégrer aux questionnaires existants des Enquêtes intégrées sur l’agri-culture de l’Étude sur la mesure des niveaux de vie (LSMS-ISA).
ConventionsLe Module/section et le numéro de la question sont ceux du questionnaire original, tels que MODULE/SECTION E: EMPLOI DU TEMPS ET TRAVAIL, E01. Les modifi-cations apportées aux questions/codes existants figurent en italique et en caractères gras.
Les numéros des nouvelles questions intégrées dans une section existante sont constitués de deux éléments. Le premier se réfère à la question originelle qui figure dans les enquêtes LSMS et après laquelle la nouvelle question doit être insérée. Le second élément correspond à l’ordre d’insertion. Par exemple, Q27 + 2 indique qu’il s’agit de la deuxième question à insérer après la question 27.
Les numéros des nouveaux codes d’une question existante sont aussi composés de deux éléments. Le premier se réfère au code originel après lequel le nouveau code doit être inséré; le second indique l’ordre d’insertion. Par exemple, 8 + 1 indique qu’il s’agit du premier code à insérer après le code numéro 8 existant.
Cas de la République-Unie de Tanzanie
Enquête LSMS intégrée sur les ménagesLes questions suivantes doivent être insérées dans les questionnaires concernant les ménages et les individus de la NPS 2012-2013 de la République-Unie de Tanzanie. Les questions sont intégrées au module principal dans l’ordre d’insertion indiqué.
SECTION D: SANTÉInsérer entre les questions 9 et 10
ID INDIVIDUEL 9 + 1Montant total (en nature/en espèces) dépensé par le ménage en plantes médicinales au cours des quatre dernières semaines, pour [NOM]?
1
2
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts140
SECTION E: TRAVAILModifier les questions existantes 4e et 8e; 66-69
ID INDIVIDUEL
4e
Au cours des 12 derniers mois, [NOM] a-t-il participé à des activités agricoles du ménage (agriculture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance), ne serait-ce que pendant une heure?
8e
Au cours des 7 derniers jours, [NOM] a-t-il participé à des activités agricoles du ménage (agriculture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance), ne serait-ce que pendant une heure?
... 66Au cours des 12 derniers mois, combien de mois [NOM] a-t-il consacré à des activités agricoles du ménage (agriculture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance)?QUANTITÉ MAX: 12 MOIS
67Au cours des 12 derniers mois, combien de semaines par mois [NOM] a-t-il consacré à des activités agricoles du ménage (agriculture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance)?QUANTITÉ MAX: 5 SEMAINES
68Au cours des 12 derniers mois, combien d’heures par semaine [NOM] a-t-il consacré à des activités agricoles du ménage (agricuture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance)?QUANTITÉ MAX: 168 heures
69Au cours des 7 derniers jours, combien d’heures [NOM] a-t-il consacré à des activités agricoles du ménage (agriculture, élevage, pêche ou récolte de produits forestiers, à des fins commerciales ou de subsistance)?QUANTITÉ MAX: 168 heures
1
2
3
Ajouter des codes d’activités liées aux forêts à CODE: SECTEUR CITI dans E21
SECTION H. SÉCURITÉ ALIMENTAIREInsérer la question 10
10 + 1Existe-t-il des produits que votre ménage a consommés seulement en période de pénurie alimentaire? Si oui, indiquez jusqu’à trois produits, par ordre d’importance (CODE PRODUIT)
10 + 2Votre ménage a-t-il consommé des produits forestiers pour se nourrir en période de pénurie alimentaire?
1 = oui >> [3]2 = non >> [SECTION SUIVANTE]
10 + 3Indiquez par ordre d’importance jusqu’à trois produits forestiers, consommés par votre ménage en période de pénurie alimentaire.
CODE PRODUIT
10 + 4Dans quelle mesure les produits forestiers ou sauvages ont-ils été importants pour aider votre ménage à passer les mois critiques, par rapport à d’autres stratégies adoptées par votre ménage pour surmonter les pénuries alimentaires (ex.: puiser dans les stocks de produits agricoles, emprunter à de la famille ou des amis, ou trouver un travail)?CODES: 1 = très importants, nous dépendons principalement des produits forestiers en cas de pénuries alimentaires2 = plutôt importants, mais nous dépendons aussi d’autres ressources en cas de pénuries alimentaires3 = ni plus ni moins importants que d’autres ressources dont nous dépendons en cas de pénuries alimentaires4 = pas très importants (nous dépendons généralement d’autres ressources en cas de pénuries alimentaires)5 = très peu importants (nous dépendons des produits forestiers uniquement quand il n’y a pas d’autre possibilité
1er 2e 3e 1er 2e 3e
Annexe D — Modules forestiers intégrés 141
SECTION J: CONSOMMATION D’ALIMENTS AU COURS DE LA SEMAINE PASSÉEAjouter des produits spécifiques au CODE ARTICLE selon le contexte.
SECTION K: DÉPENSES NON ALIMENTAIRES – AU COURS DE LA SEMAINE ET DU MOIS PASSÉSModifier le CODE ARTICLE «207 charbon de bois» sous «PÉRIODE DE REMÉMORATION UN MOIS» en “207 Charbon de bois/bois de feu”
SECTION M: ACTIFS DU MÉNAGEAjouter des actifs spécifiques liés aux forêts dans la colonne CODE
SECTION N: ENTREPRISES FAMILIALES NON AGRICOLESAjouter des codes spécifiques pour les entreprises liées aux forêts
SECTION O: ASSISTANCE ET GROUPESAjouter aux codes relatifs à la question 1, entre «E. Bourses d’études et d’entretien pour l’enseignement secondaire:» et «F. Autres types d’assistance (non mentionné dans la liste ci-dessus), préciser:»
E + 1 PAIEMENT ÉCOTOURISMEE + 2 PAIEMENT SÉQUESTRATION CARBONE/REDD+E + 3 PAIEMENT DU PROGRAMME DE CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ E + 4 PAIEMENT DU PROGRAMME DE PROTECTION DES BASSINS-VERSANTSE + 5 PAIEMENT UTILISATION DE LA FORÊT (ex.: ÉMANANT D’ENTREPRISES FORESTIÈRES OU MINIÈRES)E + 6 AUTRES SOUTIENS LIÉS AUX FORÊTS (ex.: FOURNITURE GRATUITE DE PLANTULES, MATÉRIELS FORESTIERS, INTRANTS DE CROISSANCE/PROTECTION)
SECTION R: CHOCS RÉCENTS ET BIEN-ÊTRE DU MÉNAGEAjouter aux codes relatifs à la question 6, entre «18. ENGAGÉ DANS DES EFFORTS SPIRITUELS – PRIÈRE, SACRIFICES, CONSULTATIONS DE DEVINS» ET «19. N’A RIEN FAIT»18. + 1 PRODUITS RÉCOLTÉS DANS LA FORÊT POUR LA VENTE18. + 2 PRODUITS RÉCOLTÉS DANS LA FORÊT POUR LA CONSOMMATION PERSONNELLE18. + 3 PRODUITS SAUVAGES RÉCOLTÉS EN DEHORS DE LA FORÊT POUR LA VENTE18. + 4 PRODUITS SAUVAGES RÉCOLTÉS EN DEHORS DE LA FORÊT POUR LA CONSOMMATION PERSONNELLE
SECTION U-2: QUESTIONS-FILTREInsérer entre les questions 8 et 98. + 1 Quelqu’un dans le ménage a-t-il récolté, transformé ou vendu des produits forestiers au cours des 12 derniers mois?1 = oui; 2 = nonModifier la question 99. AVANCER AU MODULE ÉLEVAGE/PÊCHE/FORÊTS
Note: les AUTRES REVENUS liés aux services forestiers/environnementaux n’ont pas été inclus dans l’enquête LSMS de la Tanzanie, de sorte qu’elle ne contient aucune question portant sur les AUTRES REVENUS liés aux forêts. Pour trouver des suggestions de questions à insérer, voir l’Enquête LSMS sur les ménages du Malawi.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts142
Enquête LSMS intégrée CommunautésLes questions suivantes doivent être insérées dans le questionnaire Communautés de la NPS 2012-2013 de la République-Unie de Tanzanie. Les questions sont intégrées au module principal dans l’ordre d’insertion indiqué.
SECTION CE. DÉMOGRAPHIE, TERRES ET ÉLEVAGEInsérer entre les questions 4 et 5
1.Existe-t-il des groupements de coopératives agricoles dans ce village?
1 = oui 2 = non>> [4 + 1]
1….4 4 + 1 Existe-t-il des groupements formels ou informels de personnes qui entreprennent des activités liées aux forêts dans ce village?
1 = oui, 2 = non >> [5]
4 + 2 Combien de groupements différents de ce type trouve-t-on dans la communauté?
NOMBRE
4 + 3Combien de personnes participent à des groupes au total?
NOMBRE
4 + 4Dans la liste ci-dessous, quelles sont les activités que les membres du groupe font collectivement?
ENCERCLEZ LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENTCODES:
1 = fixer les règles d’utilisation2 = contrôle et police3 = sylviculture et aménagement4 = récolte des produits forestiers5 = vente des produits forestiers6 = planter des arbres7 = liées au tourisme (entretien des infrastructures touristiques; guide touristique, etc.)8 = soutien à l’éducation/vulgarisation9 = épargne et crédit99 = autres, préciser:
SECTION CF: PRIX DU MARCHÉAjouter des produits forestiers spécifiques au CODE ARTICLE suivant le contexte.
SECTION CG: UNITÉS LOCALESAjouter des produits forestiers spécifiques au CODE ARTICLE suivant le contexte.
SECTION CH: QUESTIONS FILTRE (À AJOUTER)Quelqu’un dans cette communauté a-t-il récolté, transformé ou vendu des produits forestiers au cours des 12 derniers mois? 1 = oui, 2 = nonSi oui, AVANCEZ JUSQU’AUX MODULES FORESTIERS COMMUNAUTÉS
Exemple du Malawi
Enquête LSMS intégrée MénagesLes questions suivantes doivent être intégrées dans le questionnaire Ménages de la troisième enquête intégrée sur les ménages du Malawi (2010/11). Les questions doivent être intégrées au module principal dans l’ordre d’insertion indiqué.
Annexe D — Modules forestiers intégrés 143
MODULE E. EMPLOI DU TEMPS ET TRAVAILInsérer entre E07 et E08
CODE ID
E07 + 1Au cours des 7 derniers jours, combien d’heures avez-vous consacré à la récolte de bois d’œuvre et de PFNL (à l’exclusion du bois de feu) dans la forêt (abattages et prélèvements compris)?
E07 + 2Au cours des 7 derniers jours, combien d’heures avez-vous consacré à la transformation du bois d’œuvre et des PFNL?
E07 + 3En plus des produits forestiers, du poisson et des produits aquatiques, combien d’heures avez-vous consacré au cours des 7 derniers jours à la récolte de matières premières dans d’autres environnements (par exemple: prairies, jachères, etc.)?
E07 + 4Au cours des 7 derniers jours, combien d’heures avez-vous consacré à la chasse?
1
2
3
4
Ajouter des codes d’activités liées aux forêts au CODE.OCCUP dans E19
MODULE G. CONSOMMATION ALIMENTAIRE AU COURS DE LA SEMAINE PASSÉEAjouter des produits forestiers spécifiques au CODE ARTICLE suivant le contexte. MODULE H. SÉCURITÉ ALIMENTAIREInsérer après H06
H06 + 1Existe-t-il des produits que votre ménage a consommés seulement en période de pénurie alimentaire? Si oui, indiquez jusqu’à trois produits, par ordre d’importance
CODE PRODUIT
H06 + 2Votre ménage a-t-il consommé des produits forestiers pour se nourrir en période de pénurie alimentaire?
1 = oui >> [3]2 = non >> [SECTION SUIVANTE]
H06 + 3Indiquez par ordre d’importance jusqu’à trois produits forestiers, consommés par votre ménage en période de pénurie alimentaire.
CODE PRODUIT
H06 + 4Dans quelle mesure les produits forestiers ou sauvages ont-il été importants pour aider votre ménage à passer les mois critiques, par rapport à d’autres stratégies adoptées par votre ménage pour surmonter les pénuries alimentaires (ex.: puiser dans les stocks de produits agricoles, emprunter à de la famille ou des amis, ou trouver un travail)?CODES: 1 = très importants, nous dépendons principalement des produits forestiers en cas de pénuries alimentaires2 = plutôt importants, mais nous dépendons aussi d’autres ressources en cas de pénuries alimentaires3 = ni plus ni moins importants que d’autres ressources dont nous dépendons en cas de pénuries alimentaires4 = pas très importants (nous dépendons généralement d’autres ressources en cas de pénuries alimentaires)5 = très peu importants (nous dépendons des produits forestiers uniquement quand il n’y a pas d’autre possibilité)
1er 2e 3e 1er 2e 3e
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts144
MODULE N. ENTREPRISES DES MÉNAGESModifier N04.N04 … offert ou vendu un service ou un produit quelconque dans la rue ou sur un marché, y compris des produits forestiers à l’état brut et transformés?Insérer après N07N07 + 1 … géré une entreprise liée aux forêts?
MODULE P. AUTRES REVENUSAjouter aux codes relatifs aux sources de revenu la section sur le paiement des services environnementaux.116 + 1 paiement relatif à l’écotourisme116 + 2 paiement relatif à la séquestration carbone/programme REDD+116 + 3 paiement du programme de conservation de la biodiversité 116 + 4 paiement du programme de protection des bassins-versants116 + 5 paiement pour utilisation de la forêt (ex.: émanant d’entreprises forestières ou minières)116 + 6 autres soutiens liés aux forêts (ex.: fourniture gratuite de plantules, matériels forestiers, intrants de croissance/protection)
MODULE U. CHOCS ET STRATÉGIES D’ADAPTATIONAjouter aux codes relatifs à U04, entre 18. «ENGAGÉ DANS DES EFFORTS SPIRITUELS – PRIÈRE, SACRIFICES, CONSULTATIONS DE DEVINS» et 19. «N’A RIEN FAIT»18 + 1 PRODUITS RÉCOLTÉS DANS LA FORÊT POUR LA VENTE18 + 2 PRODUITS RÉCOLTÉS DANS LA FORÊT POUR LA CONSOMMATION PERSONNELLE18 + 3 PRODUITS SAUVAGES RÉCOLTÉS EN DEHORS DE LA FORÊT POUR LA VENTE18+4 PRODUITS SAUVAGES RÉCOLTÉS EN DEHORS DE LA FORÊT POUR LA CONSOMMATION PERSONNELLE
SANTÉ: Le Module sur la Santé n’est pas inclus dans l’Enquête Ménages LSMS du Malawi de sorte qu’elle ne contient aucune question ayant trait aux plantes médicinales. Si le module est inclus, les questions indiquées pour l’enquête LSMS Ménages de la Tanzanie peuvent être ajoutées.
Enquête LSMS intégrée CommunautésLes questions suivantes doivent être intégrées au questionnaire Communautés de la troisième enquête intégrée sur les ménages du Malawi 2010/11. Les questions doivent être intégrées au module principal dans l’ordre d’insertion indiqué.
MODULE CE: ACTIVITÉS ÉCONOMIQUESAjouter aux CODES ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE entre 2. PÊCHE et 3. VENTE BOIS DE FEU, CHARBON DE BOIS 2 + 1 CHASSE2 + 2 VENTE DE BOIS D’ŒUVRE2 + 3 VENTE DE PLANTES MÉDICINALES2 + 4 VENTE D’ALIMENTS SAUVAGES (ex.: FRUITS, CHAMPIGNONS, LÉGUMES, BOISSONS)2 + 5 VENTE DE PRODUITS AQUATIQUES (ex.: CREVETTES, CRABES, LANGOUSTES)
Annexe D — Modules forestiers intégrés 145
MODULE CF. AGRICULTUREInsérer après CF17
CF1Existe-t-il des ménages qui cultivent des plantes ou élèvent du bétail dans cette communauté?
1 = oui, 2 = non >> [CF17 + 1]
CF2 … CF17
CF17 + 1 Existe-t-il des ménages qui récoltent des produits forestiers dans cette communauté?
1 = oui, 2 = non >> [MODULE SUIVANT]
CF17 + 2Indiquez, dans l’ordre d’importance, jusqu’à trois produits forestiers
CODE PRODUIT
1er 2e 3e
MODULE CG. CHANGEMENTSInsérer entre CG7 et CG8 CG7 + 1 disponibilité de bois d’œuvreCG7 + 2 disponibilité de plantes médicinalesCG7 + 3 disponibilité de produits sauvages (ex.: fruits, champignons, boissons) CG7 + 4 accès à la forêt
MODULE CL. QUESTIONS FILTRE (à ajouter)Y a-t-il quelqu’un dans cette communauté qui a récolté, transformé ou vendu des produits forestiers au cours des 12 derniers mois? 1 = oui, 2 = nonSI OUI, PASSER AUX MODULES FORESTIERS COMMUNAUTÉS
© B
. KA
RN
ABois coupé au Népal.
147
Annexe ELivre des codes1
1.1Code des liens avec le chef du ménage
Lien avec le chef du ménage Code
Chef du ménage 1
Conjoint(e) 2
Fils/fille 3
Gendre/belle-fille 4
Petit-fils/petite-fille 5
Père/mère 6
Beau-père/belle-mère 7
Frère/sœur 8
Beau-frère/belle-sœur 9
Oncle/tante 10
Nièce/neveu 11
Beau-fils/enfant adopté 12
Autres membres de la famille 13
Membres sans lien de parenté avec le chef du ménage 14
1.2Code ménage
Lien avec le chef du ménage Code
Seulement/principalement par l’épouse et les membres du ménage de sexe féminin 1
Les adultes des deux sexes participent de façon à peu près égale 2
Seulement/principalement par l’époux et les membres du ménage de sexe masculin 3
Seulement/principalement par les filles (<15 ans) 4
Seulement/principalement par les garçons (<15 ans) 5
Seulement/principalement par les enfants (<15 ans), les filles et les garçons participant de façon à peu près égale
6
Tous les membres du ménage participent de manière égale 7
Personne employée par le ménage et vivant sous le même toit 8
Aucune de ces situations 9
1 Ce livre des codes est inspiré de la liste des codes PEN du CIFOR (2014) (http://www1.cifor.org/fileadmin/subsites/PEN/doc/PEN_Codes_Version_7.7_February_2014.pdf).
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts148
1.3Code produit
Produit Code
1. Produits récoltés dans la nature (y compris dans les forêts) – à l’état brut 1-100
i. Plantes ligneuses pérennes et produits ligneux 1-20
ii. Plantes non ligneuses et produits d’origine végétale 21-50
iii. Animaux et produits d’origine animale 51-70
iv. Minéraux et autres 71-100
2. Produits provenant de la nature (y.c. des forêts) transformés 101-200
i. Produits dérivés du bois 101-130
ii. Produits non ligneux 131-200
3. Cultures agricoles 201-500
Céréales 201-220
Racines et tubercules 221-240
Légumineuses 241-270
Légumes 271-310
Fruits 311-350
Boissons 351-360
Épices 361-380
Autres cultures alimentaires 381-400
Cultures non alimentaires et parties non comestibles des cultures 401-420
Divers et non classés 421-500
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
1. Produits récoltés dans la nature (y compris dans les forêts) – à l’état brut
(1-100)
I. Plantes ligneuses pérennes et produits ligneux
(1-20)
Bois d’œuvre 1 Comprend les arbres coupés pour la production de charbon de bois
Perches 2
Combustibles ligneux/bois de feu 3
Écorces d’arbres 4
Feuilles d’arbres 5
Racines d’arbres 6
Lianes et vigne 7
Rotin 8
Bambou 9
Palmes 10 Feuilles de palmiers
Branches d’arbres 11
Suite du tableau page suivante
Annexe E — Livre des codes 149
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Grumes 12 Peuvent aussi être classées dans la catégorie plus large du bois d’œuvre (le mot «grume» désigne généralement des rondins de bois courts)
Jeunes plants d’arbres 13
Piquets de clôture 14
Balais 15 Non transformés
Feuille comestible 16
Feuille médicinale 17
Racine médicinale 18
Écorce médicinale 19
ii. Plantes non ligneuses et produits d’origine végétale
(21-50)
Fruits sauvages 21
Noix 22 Les noix du Brésil ont un code à part (45)
Champignons 23
Racines et tubercules 24 Les racines d’arbres sont incluses plus haut (code 6)
Légumes sauvages 25
Semences 26
Plantes médicinales 27 Toutes les (parties de) plantes médicinales doivent figurer ici (ex.: une racine d’arbre ou un champignon utilisé à des fins médicinales; ne pas les ranger dans les catégories qui précèdent)
Ornemental/esthétique/mode 28
Latex et résine 29 Le latex et la résine peuvent aussi provenir des arbres; le caoutchouc a un code à part (46)
Huiles 30
Teintures 31
Fumier non animal 32
Graminées/arbres et arbustes fourragers
33
Chaume 34
Autres graminées 35 Ex.: pour la vannerie
Roseaux 36
Épices 37
Tiges 38 Ex.: de mil
Fibres de bananier 39
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts150
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Feuilles de bananier 40
Igname sauvage 41 Note: pas les tubercules, classées comme igname «normal» (224)
Caféier sauvage 42
Jeunes plants de caféier sauvage 43
« Chou palmiste » 44 Cœur de palmier en phase de croissance (Sénégal, Choux palmiste)
Noix du Brésil 45 Bertholletia excelsa
Noix en général = code 2
Caoutchouc 46 Hevea brasiliensis
Latex issu d’un arbre (latex en général = code 29)
iii. Animaux et produits d’origine animale
(51-70)
Gibier – mammifères 51
Gibier – reptiles 52
Gibier – oiseaux et chauve-souris 53
Gibier – insectes et vers 54
Nids d’oiseaux 55
Poissons 56
Peaux d’animaux 57
Médicament d’origine animale 58 Comme pour les plantes médicinales, saisissez tous les animaux ou parties d’animaux utilisés à des fins médicinales
Miel 59
Gibier – amphibien 60
Fumier animal 61 Fumier récolté, en tant que resource environnementale
Animaux sauvages 62 Code général
Jerky 63 Viande séchée et salée
iv. Minéraux et autres produits (71-100)
Or 71
Diamants 72
Pierres de carrière 73
Argile/boue 74
Ardoise 75
Sable 76
Brindilles pour le brossage des dents 77
Pierres 78
Potasse 79
Sel 80
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 151
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
2. Produits provenant de la nature (y compris des forêts) transformés
(101-200)
i. Produits dérivés du bois (101-130)
Sciages 101
Charbon de bois 102
Mobilier en bois 103
Autres outils/matériels en bois 104 Ex.: cuillères, bols, manches de houes
Objets d’artisanat en bois 105 Ex.: statuettes, objets culturels et symboliques
Mobilier en rotin 106
Autres produits en rotin 107
Mobilier en bambou 108
Autres produits en bambou 109
Canoës 110
Tambours 111
Autres instruments de musique 112
Cannes 113
Chutes 114 Résidus de sciages
Chaussures en caoutchouc 115
Bardeaux 116
ii. Produits non ligneux (131-200)
Produits tissés 131 Nattes, paniers, balais, chapeaux, etc.
Jus et huiles issus de produits forestiers
132 Ex.: savons
Boissons alcoolisées 133
Poterie 134
Briques 135
Noix de cajou grillées 136
Tapette à mouches 137 Faite avec une branche de palmier
Piège/filet à poisson 138
Catapulte 139
Balai 140
Panier 141
Toit de maison 142
Plancher de maison 143
Maison 144
Remise 145
Véranda de maison 146
Mur de maison 147
Vêtements 148
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Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts152
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
3. Cultures agricoles (201-500) Note: les codes suivants peuvent aussi être utilisés si le produit provient des forêts ou d’autres environnements
Céréales (201-220)
Riz 201 Oryza sativa Voir aussi 215
Maïs 202 Zea mays
Blé 203 Triticum sp.
Orge 204 Hordeum vulgare
Mil 205 Panicum miliaceum, Setaria italica, Pennisetum glaucum
Sorgho 206 Sorghum sp.
Simsim 207
Teff 208
Sarrasin 209
Orge à grains nus 210
Amarante 211 Amaranthus sp.
Également utilisée comme légume vert
Maïs frais 212 Maïs en général: 202
Maïs sec 213 Maïs en général: 202
Avoine 214 Avena sativa
Riz (des basses terres) 215 Oryza sativa Riz en général: 201
Racines et tubercules (221-240)
Manioc/tapioca (frais) 221 Manihot esculenta
Pomme de terre 222 Solanum tuberosum
X
Patate douce 223 Ipomoea batatas
Igname 224 Dioscorea sp.
Taro 225 Colocasia sp.
Manioc (séché) 226 Manioc en général: 221
Manioc (farine) 227 Manioc en général: 221
Caladium 228 Xanthosoma lindenii
Malanga 229 Xanthosoma spp.
Tapioca 230 Amidon dérivé du manioc
Curcuma 231
Souchet 232 Herbe agricole
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Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 153
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Légumineuses (241-270)
Soja 241 Glycine max
Haricot mungo 242 Cicer arietinum X
Petai 243 Parkia speciosa
Pois d’Angole 244 Cajanus cajan
Dolique 245 Vigna unguiculata
Ambérique 246 Ambérique ou haricot velu
Arachide (cacahuète) 247 Arachis hypogaea
Haricot (mustang) 248
Haricot vert 249
Haricot rouge 250
Féverole (fraîche) 251
Féverole (sèche) 252
Sésame 253 Sesamum indicum
Haricots 254 Phaseolus vulgaris
Code général des haricots
Enkole 255 Type de haricot (Ouganda)
Légumineuses (code général) 256
Fèverole, grosse fève 257 Vicia faba
Pueraria 258 Pueraria spp.
Voandzou, pois bambara 259 Vigna subterranea
Pois 260 Pisum sativum
Feuilles de haricot vert 261
Mungo 262 Vigna radiate
Pois chiche 263 Cicer arietinum
Guar/cyamopsis 264 Cyamopsis tetragonolobus
Légumes (271-310)
Chou 271 Brassica oleracea
Carotte 272 Daucus carota
Chou fleur 273 Brassica oleracea
Piment 274 Capsicum sp.
Concombre 275 Cucumis sativus
Augurk (Suriname)
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Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts154
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Aubergine 276 Solanum melongena
Voir codes 295-296
Ail 277 Allium sativum
Gingembre 278 Zingiber officinale
Laitue 279 Lactuca sativa
Oignon 280 Allium cepa
Paprika 281
Poivre 282 Piper nigrum La plante; épice = code 367
Citrouille 283 Cucurbita sp.
Épinard 284 Spinacea oleracea
Courge 285 Cucurbita sp.
Tomate 286 Lycopersicon esculentus
Radis 287 Raphanus sativus
Navet 289 Brassica rapa
Calebasse, courge boutelle 290 Lagenaria vulgaris; L. sciceraria
Tomate d’arbre (tamarillo) 291 Cyphomandra betacea
Okra (gombo) 292 Abelmoschus esculentus
Calalou 293
Bitter solum 294
Nakati 295 Solanum aethiopicum
Autres noms: diakhatou, tomate amère, aubergine éthiopienne
Aubergine amère 296 Solanum macrocarpon
Également appelée aubergine africaine
Fenouil 297 Sauropus androgynus
Luffa (courge éponge) 298
Chayote 299
Épinard d’eau 300 Ipomoea aquatica
Oignon vert 301 Allium fistulosum
Chicorée 302 Cichorium intybus
Concombre des Antilles, concombre marron
303 Cucumis anguria
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 155
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Feuilles de chou vert 304 Brassica oleracea
Persil 305 Petroselinum crispum
Roquette 306
Jambú 307
Eru, okok 308 Gnetum africanum
Nfumbwa en République démocratique du Congo
Légumes non spécifiés 309 Code général légumes rares
Betterave 310 Beta vulgaris
Fruits (311-350)
Avocat 311 Persea americana
Banane 312 Musa sp. Comprend tous les types, on peut utiliser des codes plus détaillés 345-349
Carambole/pomme de Goa 313 Averrhoa carambola
Noix de coco 314 Cocos nucifera
Durian 315 Durio grandiflorus
Goyave 316 Psidium guajava
Jacque 317 Artocarpus heterophyllus
Citron 318 Citrus limon
Citron vert 319 Citrus spp.
Litchi 320 Litchi chinensis
Mangue 321 Mangifera indica
Mangoustan 322 Garcinia mangostana
Orange 323 Citrus spp.
Papaye 324 Carica papaya
Fruit de la passion 325 Pasiflora spp.
Ananas 326 Ananas comosus
Plantain 327 Musa paradisiaca
Ramboutan 328 Nephelium lappaceum
Corossol, cachiman épineux 329 Annona muricata
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts156
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Pastèque, melon d’eau 330 Citrullus lanatus
Pomme 331 Malus domestica
Pêche 332 Pirus communis
Prune 333 Prunus spp.
Abricot 334 Prunus armeniaca
Cantaloup 335 Cucumis melo
Amande 336 Prunus spp.
Corossol des marais 337 Annona glabra Également appelé cachiman-cochon
Cherimoya 338 Annona cherimola
Rollinier Rollinia deliciosa
Pomélo, pamplemousse 339 Citrus paradisi
Anacardier 340 Anacardium spruceanum
Également sauvage
Noix de cajou 341 Anacardium spruceanum
Moureiller des Caraïbes 342
Banane – à cuire (plantain) 343
Banane – à bière 344
Banane – à rôtir 345
Banane – douce (petite) 346
Banane – douce (grande) 347 Bogoya en Ouganda
Mandarine 348 Citrus reticulata
Boissons (351-360) Sans les jus de fruit
Cacao 351 Theobroma cacao
y.c. sauvage
Café 352 Coffea arabica; Coffea robusta
Thé 353 Camellia sinensis
Café frais 354
Café séché 355
Graines de cacao 356 Theobroma cacao
Épices (361-380)
Cardamome 361 Elettaria cardamomum
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 157
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Cannelle 362 Cinnamomum zeylanicum
Clou de girofle 363 Eugenia caryophyllata
Curry 364 Murraya koenigii
Curcuma 365 Curcuma longa
Menthe 366 Monardella spp.
Poivre 367 Piper nigrum L’épice; plante = code 282
Vanille 368 Vanilla planifolia
Poivre de Sichuan 369
Poivre rouge 370 Capsicum spp.
Coriandre 371 Coriandrum sativum
Également appelé cilantro
Origan 372 Origanum vulgare
Citronnelle 373 Également appelée lemon-grass
Autres cultures alimentaires (381-400)
Huile de palme 381 Elaeis guineensis
Canne à sucre (et jus) 382 Saccharum officinarum
Tournesol 383 Helianthus annus
Moutarde 384 Sinapis alba
Moutarde noire Brassica negra
Bonbons fabriqués à partir de fruits cultivés
385
Aloe vera 386 Aloe vera
Sucre non raffiné 387
Liqueur 388 Boisson
Cultures non alimentaires ou parties non comestibles des plantes cultivées
(401-420)
Coton 401 Gossypium spp.
Jute 402 Corchorus capsularis
Sisal 403 Agave sisalana
Caoutchouc 404 Hevea brasiliensis
Tabac 405 Nicotiana tabacum
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts158
Produit Code Nom scientifique
Commentaires
Feuilles de coca 406 Erythroxylum coca
Eucalyptus 407 Eucalyptus spp.
Stipe du palmier 408
Pétiole de palme 409
Fleurs de roselle 410 Hibiscus sabdariffae
Aliment apprécié à Maranhão, au Brésil
Feuilles de roselle 411
Tige de mil 412
Espèces d’acacia 413 Acacia spp.
Espèces de pin 414 Pinus spp.
Acajou 415 Swietenia mahagoni; Swietenia macrophylla
Musizi 416 Essence arborée indigène à croissance rapide (Ouganda)
Cèdre d’Amérique 417 Cedrela odorata
Châtaignier du Brésil/bertholletie 418 Bertholletia excelsa
Cannabis 419
Atimezia 420 Plante médicinale (Ouganda)
Divers et non classés (421-500)
Herbe pour aimaux domestiques 421
Légumineuses pour animaux domestiques
422
Feuilles de plantes cultivées 423 Les feuilles de bananier ont un code à part (40)
Résidus de récolte 424
Graminée Brachiaria 425 Brachiaria spp.
Herbe à éléphant 426 Pennisetum purpureum
Kikuyu 427 Pennisetum clandestinum
Kudzu 428 Pueraria montana
Engrais vert
n.d. 429 Stizolobium terrarium
Engrais vert
Herbe de Guinée 430 Panicum maximum
Jaraga 431 Hyparrhenia rufa
Andropogon 432 Andropogon gayanus
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 159
1.4Code origine
Origine Code
Forêt naturelle ancienne 1
Forêt naturelle secondaire/en régénération 2
Plantation forestière aménagée 3
Zone sauvage arborée non forestière y compris savane, miombo, jachère 4
Système cultivé arboré non forestier, y compris arbres de ferme, parcelles boisées, agroforesterie
5
Système naturel non forestier y compris parcours, herbages et terrains broussailleux 6
1.5Code programme
Programme Code
Paiements (autres que salaires et revenus des entreprises) en rapport avec l’écotourisme 1
Séquestration du carbone/programme REDD+ 2
Programme de protection des bassins-versants 3
Programme de conservation de la biodiversité 4
Paiement pour utilisation de la forêt (émanant exemple d’entreprises forestières ou minières)
5
Autres, préciser: 99
Ne sait pas 9
1.6Code transport
Transport Code
Marche à pied 1
Bateau 2
Voiture/camion 3
Bicyclette 4
Autres, préciser: 99
1.7Code foncier
Régime foncier Code
Communautaire 1
Privé 2
Public 3
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts160
1.8Code source
Source Code
Forêt naturelle/primaire ancienne 1
Forêt secondaire ou en régénération 2
Plantation forestière aménagée 3
Systèmes sauvages arborés et non forestiers (savane, jachères) 4
Systèmes cultivés arborés non forestiers (arbres des fermes, parcelles boisées, agroforesterie) 5
Zones de végétation naturelle non forestière (prairies, broussailles, parcours, paysages en mosaïque)
6
Acheté par le ménage 7
Donné par des parents ou autres 8
Autres, préciser: 99
1.9Code changement
Changement Code
Expansion/réduction agriculture 1
Expansion/réduction élevage 2
Changement climatique/catastrophes naturelles 3
Exode rural 4
Guerres/conflits 5
Migration des villes vers les campagnes 6
Changement des régimes fonciers 7
Exploitation forestière à petite échelle 8
Exploitation forestière à grande échelle 9
Projets/législation de protection des forêts 10
Développement des infrastructures (ex.: routes, électricité) 11
Crise économique 12
Développement de l’écotourisme 13
Législation forestière nouvelle ou révisée 14
Autre, préciser: 99
1.10Code objectif
Objectif Code
Bois de feu à usage domestique 1
Bois de feu destiné à la vente 2
Fourrage à usage personnel 3
Suite du tableau page suivante
Annexe E — Livre des codes 161
Objectif Code
Fourrage destiné à la vente 4
Bois d’œuvre/perches à usage personnel 5
Bois d’œuvre/perches destinés à la vente 6
Usage thérapeutique (ex.: margousier) 7
Usage alimentaire (ex.: fruit) 8
Autres utilisations domestiques 9
Autres produits destinés à la vente 10
Séquestration du carbone 11
Autres services environnementaux 12
Fournir de l’ombre aux cultures 13
Réduire l’érosion des sols 14
Raisons esthétiques 15
Délimitation des terres 16
Augmentation de la valeur de la terre 17
Permettre aux enfants/petits enfants de voir ces arbres 18
Améliorer la fertilité du sol 19
Améliorer les rendements des cultures 20
Autre, préciser: 99
1.11Code unité de période
Unité de période Code
Heure 1
Jour 2
Semaine 3
Mois 4
Année 5
Unité, préciser: 6
Autre, préciser: 99
1.12Code occupation
Occupation Code
Foresterie – exploitation 1
Foresterie – transformation (ex.: carbonisation, sciages) 2
Foresterie – transport 3
Foresterie – autres 4
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts162
Occupation Code
PFNL – récolte 5
PFNL – transformation 6
PFNL – transport 7
PFNL – commercialisation/gestion 8
Garde forestier 9
Guide forestier/tourisme 10
Liée au PSE 11
Fabrication d’objets d’artisanat 12
Menuiserie 13
Autre, préciser: 99
1.13Code entreprise
Entreprise Code
Commerce de produits forestiers 1
Fabrication d’objets d’artisanat 2
Menuiserie 3
Transformation du bois 4
Exploitation forestière 5
Autre activité basée sur les forêts (ex.: récolte de PFNL) 6
Autre organisation d’entreprise/travail qualifié dans une activité liée aux forêts (service de garde forestier)
7
Transport de produits forestiers (ex.: voiture, bateau) 8
Liée à l’écotourisme (services de guide, gîte rural) 9
Herboriste/guérisseur traditionnel 10
Sous-traitance dans le domaine de la gestion des services/produits forestiers 11
Location d’équipement dans le domaine de la gestion des services/produits forestiers 12
Autres, préciser: 99
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 163
1.14Codes supplémentaires
Questionnaire Communautés standard
Module_COM A COM_Module Calendrier saisonnier
Question 1 1 = récolte principale 2 = vente 3 = les périodes de récolte et de vente coïncident
Module_COM BPrincipaux produits forestiers et sauvages (MIP)
Module_COM BPrincipaux produits forestiers et sauvages (MIP)
Question 1 Code produit
Question 2 Code origine
Question 3 Code foncier
Question 4Accès
1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile 4 = plutôt difficile5 = très difficile
Questions 5et 6 Principal collecteur/acheteur
1 = utilisateurs du village pour la subsistance2 = utilisateurs du village pour le petit commerce3 = utilisateurs du village pour le commerce à grande échelle4 = utilisateurs externes pour la subsistance5 = utilisateurs externes pour le petit commerce6 = utilisateurs externes pour le commerce à grande échelle99 = autres, préciser:
Question 7Disponibilités
0 = inchangé 1 = augmenté2 = diminué
Question 8 Code raison (diminution)
1 = augmentation de la récolte de MIP pour la vente2 = réduction de la superficie forestière due à des défrichements à petite échelle 3 = réduction de la superficie forestière due à des défrichements à grande échelle4 = augmentation de la demande locale de MIP pour la subsistance5 = demande accrue de MIP due à l’augmentation des quantités prélevées par des utilisateurs externes pour usage personnel6 = restriction de l’accès à la forêt par le gouvernement central ou l’État (à des fins de conservation)7 = réduction de l’accès à la forêt due à l’achat de terres par des gens extérieurs au village8 = restriction de l’utilisation des MIP/forêt, imposées par le gouvernement9 = restriction locale de l’utilisation des MIP/forêt (règles internes ou communautaires) 10 = changement climatique (sécheresse et baisse des précipitations) 11 = plantes peu adaptées ou difficiles à cultiver99 = autres, préciser:
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts164
Questionnaire Communautés standard
Question 9 Code raison (augmentation)
1 = disponibilités accrues de MIP grâce à une meilleure gestion de la forêt2 = baisse de la demande de MIP sur le marché3 = moins de locaux (villageois) récoltent pour leur usage personnel4 = moins de gens de l’extérieur récoltent pour leur propre subsistance5 = moins de gens de l’extérieur récoltent/utilisent à des fins commerciales 6 = amélioration des droits d’accès aux produits 7 = exploitation de nouvelles zones forestières8 = les défrichements accroissent l’offre de produits (ex.: bois de feu)9 = changement climatique (ex.: des précipitations 10 = plantes adaptées ou faciles à cultiver99 = autres, préciser:
Module_COM D Avantages pour la communauté découlant de programmes d’utilisation ou de gestion des terres liés aux forêts
Module_COM D1Pratiques
Question 1 Participation à un programme lié à [PRATIQUE]
1 = oui2 = non
Question 2 Principaux objectifs des programmes nécessitant ces pratiques
1 = écotourisme/beauté du paysage 2 = séquestration du carbone/REDD+ 3 = protection des bassins versants4 = conservation de la biodiversité5 = paiements pour l’utilisation des forêts (émanant d’entreprises forestières ou minières)99 = autres, préciser:
Question 3 Participation au cours des 12 derniers mois
1 = oui2 = non
Question 4 Avantages monétaires ou autres
0 = non1 = oui, versements d’espèces aux ménages2 = oui, autres avantages pour les ménages (préciser)) 3 = oui, versements d’espèces au village 4 = oui, autres avantages pour le village (ex.: projet de développement communautaire, salle de classe, dispensaire, ou autre service) 5 = oui, pour les ménages et pour le village
Question 6 Responsable de la mise en œuvre
1 = gouvernement/organisme public2 = institution financière internationale 3 = ONG99 = autre entité, préciser:
Module_COM D2 Soutien
Question 7 Reçu un soutien externe
1 = oui2 = non
Question 8 Soutien maintenu
1 = oui2 = non
Question 9Qui a fourni un appui
1 = gouvernement/organisme public2 = institution financière internationale 3 = ONG99 = autre entité, préciser:
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 165
Tableau suite
Questionnaire Communautés élargi
Module_COM EGouvernance
Module_COM E1Institutions forestières
Question 1.1 Existe-t-il des règles?
0 = aucune/très peu1 = oui, mais vagues/peu claires 2 = oui, des règles claires3 = ne sait pas
Question 1.2Qui fixe les règles?
1 = chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires3 = responsable forestier (départements des forêts) 4 = autre département gouvernemental/règlementations (Nom:)5 = propriétaires fonciers privés6 = entreprise privée (Nom:)99 = autres, préciser:
Question 1.3Types d’activités
1 = période d’extraction/récolte des MIP dans la forêt 2 = quantité de MIP récoltés3 = qui a le droit de récolter les MIP4 = où les MIP peuvent-ils être récoltés dans la forêt? 99 = autres, préciser:
Question 1.4Règles respectées?
0 = non/très peu1 = jusqu’à un certain point par quelques groupes de villageois 2 = jusqu’à un certain point par tous3 = oui, mais seulement par quelques groupes de villageois 4 = oui, par tous
Question 1.5Quelles sont les règles?
1 = règles établies par la loi ou règlements officiels (de jure)2 = règles d’usage informelles généralement suivies par la communauté, même si ce ne sont pas des règles de droit officielles (de facto)3 = les deux99 = autres, préciser:
Question 1.6Autorisation
0 = non1 = oui, les utilisateurs doivent informer les autorités 2 = oui, autorisation écrite requise
Question 1.7Permis payant
1 = oui2 = non
Question 1.8 Qui délivre le permis?
1 = chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires3 = responsable forestier (départements des forêts) 4 = autre fonctionnaire du gouvernement99 = autres, préciser
Question 1.9 Aménagement durable
1 = oui2 = non
Question 1.10 Autorité compétente
1 = oui2 = non
Suite du tableau page suivante
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts166
Questionnaire Communautés élargi
Module_COM E2 Mise en application et sanctions
Question 2.1 Qui met en exécution les règles officielles?
1 = chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires3 = responsable forestier (département gouvernemental des forêts) 4 = autre département gouvernemental/règlementations (Nom:)5 = propriétaires fonciers privés6 = entreprise privée (nom:) 99 = autres, préciser:
Question 2.2 Sanctions en cas de violation des règles officielles
1 = oui2 = non
Question 2.3 Type de sanction
1 = amende (paiement en espèces)2 = restitution des poduits récoltés 3 = travail (supplémentaire)4 = avertissement5 = interdiction temporaire d’utiliser la ressource 6 = interdiction permanente d’utiliser la ressource 99 = autres, préciser:
Question 2.4 Qui met en application les règles informelles en usage?
1 = chef du village2 = associations forestières/institutions coutumières communautaires3 = responsable forestier (départements des forêts) 4 = autre département gouvernemental/règlementations 5 = propriétaires fonciers privés, entreprises99 = autres, préciser:
Question 2.5 Sanctions pour les règles informelles
1 = oui 2 = non
Question 2.6 Type de sanction
1 = amende (paiement en espèces)2 = restitution des produits récoltés 3 = travail (supplémentaire)4 = suppression des droits de l’utilisateur5 = avertissement6 = interdiction temporaire d’utiliser la ressource 99 = autres, préciser:
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 167
Questionnaire Communautés élargi
Module_COM F Services environnementaux communautaires
Module_COM F1 Perceptions du changement climatique
Question 3 Mesures de lutte contre le changement climatique
1 = oui 2 = non
Question 5Utilité des mesures pour remédier aux effets du changement climatique
1 = très utiles2 = plutôt utiles3 = aucune différence4 = plutôt inutiles (plutôt contreproductives)5 = tout à fait inutiles (effet négatif ou allant à l’encontre de l’objectif recherché)
Question 6Utilité après 5 ans
1 = très utiles2 = plutôt utiles3 = aucune différence4 = plutôt inutiles (plutôt contreproductives)5 = tout à fait inutile (effet négatif ou allant à l’encontre de l’objectif recherché)
Questionnaire Ménages standard
Module_MEN A Revenu
Module_MEN A1 Revenu provenant des produits forestiers et sauvages
Question 1.1 Produits forestiers ou sauvages récoltés
1 = oui2 = non
Question 1.2 Récolteur principal
MEMBRE DU MÉNAGE – ID INDIVIDUEL donné au ménage dans la section IDENTIFICATION DE BASE de l’enquête LSMS, ou dans la section INFORMATIONS DE BASE SUR LES MEMBRES DU MÉNAGE (ANNEXE C1 dans le recueil)
Question 1.4 Où
Code origine
Question 1.16 Transformateur principal
MEMBRE DU MÉNAGE – ID INDIVIDUEL donné au ménage dans la section IDENTIFICATION DE BASE de l’enquête LSMS, ou dans la section INFORMATIONS DE BASE SUR LES MEMBRES DU MÉNAGE (ANNEXE C1 dans le recueil)
Module_MEN A2 Autres sources de revenu liées aux forêts y compris programmes PSE
Question 2.1Autres revenus
1 = oui2 = non
Question 2.2Paiements reçus
1 = oui2 = non
Question 2.3Programmes liés aux paiements
Code programme
Question 2.6Reçu un contrat
1 = oui2 = non
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts168
Questionnaire Ménages standard
Question 2.10Avantagesen nature
1 = liés à la consommation du ménage (nourriture, vêtements, redevances)2 = liés au patrimoine du ménage (y.c. actifs)3 = avantage au niveau du village4 = autres, préciser:5 = aucun
Question 2.12Payeur
1 = ONG/société civile2 = gouvernement3 = municipalité4 = secteur privé99 = autres, préciser:
Question 2.13Activité
1 = oui, arrêté2 = non, encore en cours3 = oui, réduite4 = n.d. ne faisait pas [ACTIVITÉ]
Module_MEN BRessources forestières – énergie, santé et construction
Module_MEN B1 Base de ressources forestières
Question 1.1b 1 = à pied2 = bateau3 = voiture/camion4 = bicyclette99 = autre, préciser:
Module_MEN B2Forêts et énergie – bois de feu et charbon de bois
Question 2.1Utilisé par quelqu’un
1 = oui2 = non
Question 2.2Cuisson
0 = pas utilisé du tout 1 = très peu2 = à peu près la moitié du temps3 = le plus souvent4 = toujours9 = ne sait pas
Question 2.3Stérilisationde l’eau
0 = pas utilisé du tout 1 = très peu2 = à peu près la moitié du temps3 = le plus souvent4 = toujours9 = ne sait pas
Question 2.4Chauffage
0 = pas utilisé du tout 1 = très peu2 = à peu près la moitié du temps3 = le plus souvent4 = toujours9 = ne sait pas
Question 2.5Éclairage
0 = pas utilisé du tout 1 = très peu2 = à peu près la moitié du temps3 = le plus souvent4 = toujours9 = ne sait pas
Question 2.6Achat
1 = oui2 = non
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 169
Questionnaire Ménages standard
Question 2.7Quantitésachetées
1 = très peu2 = à peu près la moitié3 = la plupart4 = tout9 = ne sait pas
Question 2.8Régime foncier
Code foncier
Question 2.9 Facilité d’accès
1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile4 = plutôt difficile5 = très difficile
Module_MEN B3Forêts etsanté
Question 3.1Utilisation de plantes médicinales par le ménage
1 = oui2 = non
Question 3.2 Mode d’obtention des plantes
1 = nous les récoltons nous-mêmes2 = nous les achetons sur un marché ou à un vendeur local 3 = consultation d’un guérisseur pour obtenir un traitement
Question 3.3Régime foncier
Code foncier
Question 3.4Facilité d’accès
1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile4 = plutôt difficile5 = très difficile
Question 3.5Temps passé à la récolte, par rapport à il y a 5 ans
1 = plus2 = à peu près pareil3 = moins
Question 3.6Disponibilités
0 = inchangé 1 = accrues 2 = diminuées
Question 3.7Réaction aux disponibilités insuffisantes de plantes médicinales
1 = augmentation temps de récolte (plus loin de la maison)2 = trouvé d’autres plantes pour se soigner3 = acheté d’autres médicaments4 = pris des mesures de prévention (par exemple: plusd’exercice physique)5 = cultivé des plantes médicinales6 = n’a rien fait99 = autre, préciser
Question 3.8Préférence
0 = sans préférence1 = plantes médicinales 2 = médecine moderne
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts170
Questionnaire Ménages standard
Module_MEN B4 Forêts et construction
Question 4.1 Utilisation pour la construction
1 = oui2 = non
Question 4.2 Principaux produits utilisés
Code produit
Question 4.3Dépendance à l’égard du produit
0 = pas utilisé 1 = très peu2 = à peu près la moitié du temps 3 = le plus souvent4 = toujours9 = ne sait pas
Question 4.4 Régime foncier
Code foncier
Question 4.5Facilité d’accès
1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile 4 = plutôt difficile5 = très difficile
Module_MEN CPénuries et crises alimentaires
Module_MEN C1Pénuries alimentaires
Question 1.1Connu une pénurie alimentaire
1 = oui2 = non
Question 1.3 Utilisé produits forestiers ou sauvages en cas de pénurie alimentaire
1 = oui2 = non
Question 1.4 Importance des produits forestiers et sauvages
1 = très importants, nous comptons principalement sur les produits forestiers en cas de pénurie alimentaire2 = assez importants, mais nous comptons aussi sur d’autres ressources en cas de pénurie alimentaire3 = ni plus ni moins importants que d’autres ressources que nous utilisons en cas de pénurie4 = pas très importants (nous comptons généralement sur d’autres ressources en cas de pénurie alimentaire)5 = très peu importants (nous ne comptons sur les produits forestiers que lorsqu’il n’y a pas d’autre possibilité)
Question 1.5 Produits utilisés en cas de pénuries alimentaires
Code produit
Question 1.6Mode d’obtention
1 = achat2 = récolte3 = charité/donation4 = combinaison de ces modes
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 171
Questionnaire Ménages standard
Question 1.7Utilisation faite des produits
1 = consommé tout2 = consommé et vendu3 = vendu tout
Module_MEN C2 Chocs et crises
Question 2.1Ménage touché par un choc
1 = oui2 = non
Question 2.2Degré de sévérité
1 = le plus sévère2 = deuxième plus sévère 3 = troisième plus sévère
Question 2.3Récolté ou utilisé des produits forestiers pour faire face
1 = oui2 = non
Question 2.4Produits utilisés ou récoltés
Code produit
Question 2.5Utilisation faite des produits?
1 = vendu2 = consommé3 = vendu et consommé
Question 2.6Source
Code source
Question 2.7 Efficacité du produit pour faire face
0 = pas important du tout 1 = un peu important 2 = plutôt important3 = aussi important que d’autres mesures prises par le ménage pour faire face4 = plus important que d’autres5 = très important pour aider le ménage à faire face
Questionnaire Ménages élargi
Module_MEN D Variations du couvert forestier et déforestation
Module_MEN D1 Variations du couvert forestier
Question 1.1 Variation du couvert forestier au cours des 5 dernières années
0 = inchangé 1 = augmenté2 = diminué
Question 1.2 Principale raison du changement
Code changement
Module_MEN D2 Déforestation
Question 2.1Déforestation par le ménage au cours des 5 dernières années
1 = oui2 = non
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts172
Questionnaire Ménages élargi
Question 2.3Déforestation par la communauté au cours des 5 dernières années
1 = oui2 = non
Question 2.6Arbres plantés
1 = oui2 = non
Question 2.8But des boisements
1 = bois de feu à usage domestique 2 = bois de feu destiné à la vente3 = fourrage pour usage personnel 4 = fourrage destiné à la vente5 = bois d’œuvre/perches pour usage personnel 6 = bois d’œuvre/perches destinés à la vente7 = but médicinal (ex.: margousier) 8 = but alimentaire (ex. fruit)9 = autres usages domestiques10 = autres produits destinés à la vente 11 = séquestration du carbone12 = autres services environnementaux 13 = fourniture d’ombre pour les cultures14 = réduction de l’érosion du sol 15 = raisons esthétiques16 = délimitation des terres17 = accroîre la valeur de la terre18 = permettre aux enfants/petits-enfants de voir les arbres19 = améliorer la fertilité du sol 20 = améliorer les rendements des cultures 99 = autres, préciser:
Question 2.9Forêt défrichée au cours des 12 derniers mois
1 = oui2 = non
Question 2.11 Objectif des défrichements des 12 derniers mois
1 = cultures agricoles2 = plantation d‘arbres 3 = pâturages4 = utilisations non agricoles5 = prélèvement bois d’œuvre6 = carbonisation99 = autres, préciser:
Question 2.12Principales cultures
Code produit
Suite du tableau page suivante
Tableau suite
Annexe E — Livre des codes 173
Questionnaire Ménages élargi
Question 2.13 Type de forêt défrichée
Code origine
Question 2.15 Régime foncier
Code foncier
Question 2.16 Facilité d’accès
1 = très facile2 = plutôt facile3 = ni difficile ni facile 4 = plutôt difficile5 = très difficile
Autres modules possibles
Module_EXT Module_EXT A3 Revenu des salaires
Question 3.1Travail salarié effectué
1 = oui2 = non
Question 3.3Type de travail
Code occupation
Question 3.4Paiement par période
Code unité de période
Module_EXT A4 Revenu des entreprises
Question 4.1Entreprise gérée
1 = oui2 = non
Question 4.2 Type d’entreprise
Code entreprise
Module_EXT A5 Actifs liés aux forêts
Question 5.1Actifs possédés
1 = oui2 = non
Question 5.2Actifs actuellement possédés
1 = oui2 = non
Question 5.6Fréquence d’utilisation
1 = très rarement, seulement 1 ou 2 fois par an2 = pas souvent, mais au moins plusieurs fois/an 3 = au moins 1 ou 2 fois/mois4 = souvent, plusieurs fois/mois5 = très souvent, plusieurs fois/semaine
Tableau suite
© L. PER
SHA
Établissement d’une liste des principaux produits forestiers pendant une discussion de groupe (République-Unie de Tanzanie).
175
Annexe FSources de données et liens
Adaptation des ménages d’agriculteurs au changement climatique • Options de gestion des terres et d’investissement: http://siteresources.
worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294259038276/Adaptation_to_Climate_Change_Land_Management.pdf
• Stress hydrique et variabilité des ressources en eau: http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294259038276/Adaptation_to_Climate_Change_Water_Stress.pdf
Service forestier du Brésil• Enquête socioéconomique: http://ifn.florestal.gov.br/images/stories/Link_
Documentos/formulario%20f14_levantamento%20socio%20ambiental.pdf
Ressources du PEN/CIFOR• Questionnaire prototype du PEN: https://www.cifor.org/pen/the-pen-
prototype-questionnaire/• Directives techniques du PEN: https://www.cifor.org/pen/the-pen-technical-
guidelines/ (en anglais)
Critères et indicateurs de l’aménagement durable des forêts:• Évaluations des ressources forestières mondiales: http://www.fao.org/forestry/fra/
fra2015/fr/ • Forests Europe: http://www.foresteurope.org/documentos/State_of_Europes_
Forests_2011_Report_Revised_November_2011.pdf • Critères et indicateurs de l’Organisation internationale des bois tropicaux
(OIBT): http://www.itto.int/fr/feature04/• Processus de Montréal: http://www.montrealprocess.org/
LSMS Malawi• Questionnaire Ménages: http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/
Resources/7420178-1294154327242/IHS3.Household.Qx.FINAL.pdf (anglais)• Questionnaire Communautés: http://siteresources.worldbank.org/
INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154327242/IHS3.Community.Qx.FINAL.pdf
• Questionnaire Agriculture: http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154327242/IHS3.Agriculture.Questionnaire.FINAL.pdf
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts176
LSMS République-Unie de Tanzanie• Questionnaire Ménages: http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/
Resources/7420178-1294154345427/NPS_Household_Qx_Y3_Final_English.pdf • Questionnaire Communautés: http://siteresources.worldbank.org/
INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154345427/NPS_Community_Qx_Y3_Final_English.pdf
• Questionnaire Agriculture: http://siteresources.worldbank.org/INTSURAGRI/Resources/7420178-1294154345427/NPS_Agriculture_Qx_Y3_Final_English.pdf
Ressources PROFOR • Outils du PROFOR sur les liens pauvreté-forêts: http://www.profor.info/node/3
Ressources pour la mise en œuvre des enquêtes• Angelsen et al., 2011. Measuring livelihoods and environmental dependence:
Methods for research and fieldwork: http://www.cifor.org/publications/pdf_files/Books/BAngelsen1102.pdf
© L. PER
SHA
Interview d’un ménage dans le village de Mehakama (République-Unie de Tanzanie).
179
Annexe GPrincipales conclusions des essais sur le terrain
1. Essai sur le terrain des modules forestiers, en IndonésieCette section résume le contexte, les méthodes et les principales constatations de l’essai de terrain (Bong et al., 2016) et de l’évaluation, conduits par le CIFOR sur les modules forestiers élaborés conjointement par la FAO, le CIFOR, l’IFRI et les programmes LSMS et PROFOR de la Banque mondiale. Les modules forestiers sont destinés à être mis en œuvre à grande échelle soit en association avec les enquêtes LSMS de la Banque mondiale, soit en tant qu’enquête de base autonome − pour mesurer la contribution des produits forestiers et sauvages à l’économie des ménages, ainsi que le rôle d’un certain nombre de facteurs ayant une incidence sur le bien-être des ménages. Nous avons testé trois modules forestiers différents: 1) le questionnaire Ménages standard (qui est censé constituer une enquête autonome, et qui recueille des informations quantitatives sur les produits forestiers et sauvages et leur contribution au bien-être des ménages, même s’il ne prend pas en compte les sources de revenu non liées aux forêts); 2) le questionnaire Communautés standard (qui repose sur des entretiens avec des informateurs clés et des discussions de groupe et qui fournit des informations contextuelles complémentaires sur le site et l’utilisation locale des principaux produits); 3) les questionnaires élargis (qui contiennent des questions détaillées sur les variations du couvert forestier et la déforestation; la participation aux programmes relatifs aux services environnementaux, l’adaptation au changement climatique et les institutions forestières).
En février 2015, ces modules forestiers ont été testés sur le terrain, comme des enquêtes autonomes, dans le sous-district Kali du district de Kapuas Hulu, dans la province du Kalimantan occidental (surnommée le «cœur de Bornéo»), en Indonésie. Trente ménages ont été sélectionnés au hasard dans chacun des quatre villages sélectionnés (soit au total 120 ménages), afin de tester l’enquête dans diverses conditions de développement, d’utilisation des forêts et d’accessibilité, dans la zone du fleuve Mandai. Le village situé le plus en amont du fleuve se caractérisait par un couvert de forêt naturelle dense, des systèmes traditionnels d’agriculture itinérante et une faible accessibilité; en revanche, le village situé le plus en aval avait peu de forêt naturelle, des paysages le plus souvent cultivés (avec notamment de petites plantations d’hévéa), et il était relativement facile d’accès (car proche du chef-lieu du district).
Quatre enquêteurs locaux expérimentés ont suivi une formation intensive sur les particularités des modules forestiers avant de traduire les enquêtes. Ensuite, lors de la
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts180
conduite des enquêtes sur les ménages, les enquêteurs ont utilisé une échelle de Likert à cinq niveaux pour enregistrer systématiquement leurs observations et leurs impressions concernant les questions des enquêtes individuelles. Les résultats ont été analysés afin d’évaluer de manière quantitative la structure et le déroulement de l’entretien, le temps passé à remplir les modules d’enquêtes individuels (ainsi que la durée totale de l’entretien), et d’identifier les questions qui posaient des problèmes aux enquêteurs ou aux répondants. Des observations générales ainsi que la durée des Modules_COM et des entretiens avec les informateurs clés ont également été enregistrées. Les principales constatations et recommandations sont présentées ci-dessous.
En ce qui concerne la durée de l’enquête, les questionnaires Ménages ont pris en moyenne 1 heure 50 minutes, contre 70 minutes pour les questionnaires Communautés, alors que les entretiens avec les informateurs clés duraient entre 9 et 23 minutes. Le temps consacré aux questionnaires Communautés et aux entretiens avec les informateurs clés a été jugé raisonnable, contrairement à celui consacré aux questionnaires Ménages qui devrait être réduit de façon significative. Les questions qui posaient des problèmes et qui prenaient trop de temps dans l’enquête sur les ménages ont été identifiées grâce à une analyse des observations consignées par l’enquêteur et, sur cette base, plusieurs recommandations ont été formulées pour rendre le questionnaire plus clair, plus efficace et plus rapide.
La plupart des questions étaient facilement comprises même si quelques-unes, en rapport avec des concepts complexes comme les «services environnementaux» ou le «changement climatique», étaient difficiles à poser et trop longues. Ces concepts et la terminologie connexe étaient nouveaux pour la majorité des personnes interrogées qui ne les comprenaient pas, même après des explications soigneuses. Il a été suggéré d’éviter d’employer les concepts qui étaient une source de confusion et de décomposer les questions pour les recomposer ultérieurement au moment d’aborder les questions concernées.
Par ailleurs, de nombreuses suggestions concernant des révisions et des changements d’ordre technique ont été faites pour améliorer la clarté, la logique et la fluidité de l’enquête. Ces changements concernaient la structure des tableaux, l’ordre des modules et la séquence des questions ainsi que l’amélioration des définitions et des codes. Par exemple, pour les questions portant sur des sujets potentiellement sensibles, comme l’exploitation illégale du bois d’œuvre, il a été proposé de remanier la liste des produits afin qu’elle commence par des produits moins «sensibles» que le bois d’œuvre, comme les légumes/fruits des forêts. De la même manière, il a été suggéré de ne pas mettre en tête de la liste des actifs des articles controversés comme les tronçonneuses et les fusils.
L’enquête auprès des ménages comprenait des questions suggestives/de présélection (questions oui/non) au début de nombreuses sections; il a été suggéré de les supprimer pour éviter que des sections tout entières soient laissées de côté du fait que les personnes interrogées répondraient par «oui» ou «non», sans trop réfléchir et sans bien comprendre la question posée (on a en effet remarqué, que quand les enquêteurs «creusaient» pour en savoir plus, les personnes interrogées changeaient souvent leur réponse initiale). Pour les questionnaires Communautés, il a été recommandé de modifier l’ordre des modules
Annexe G — Principales conclusions des essais sur le terrain 181
et de traiter le calendrier saisonnier (Module B) avant le Module A sur les MIP, afin d’améliorer la fluidité de l’enquête. Nous avons également recommandé de prévoir des discussions de groupe différenciées selon le sexe, pour éviter les biais sexistes et obtenir des réponses plus équilibrées. Il a été suggéré d’avoir au moins deux informateurs clés dans chaque village − au lieu de consulter uniquement le chef du village en particulier s’il était aussi sélectionné pour répondre au questionnaire ménages − pour ne pas risquer de fatiguer le répondant. Par ailleurs, pour le Module_COM C sur les unités et les prix, on a estimé qu’une discussion de groupe permettrait d’obtenir des informations plus précises qu’un entretien avec un informateur clé.
Il a été tenu compte de ces suggestions et recommandations pour réviser les modules forestiers et en établir une nouvelle version qui a ensuite été testée dans la République-Unie de Tanzanie.
Contribution de Nicholas Hogarth et Sven Wunder
2. Essai sur le terrain des modules forestiers en République-Unie de Tanzanie
Site de l’enquêteL’essai de terrain tanzanien a été conduit auprès de 188 ménages dans cinq villages des districts de Kilwa et de Lushoto représentatifs de plusieurs environnements forestiers différents de la République-Unie de Tanzanie: mangrove, forêt côtière, zones boisées en miombo des basses terres; et zones de forêts d’altitude et de montagne. Les habitants de ces villages participent à des degrés variables à toute une gamme d’activités d’aménagement forestier pratiquées sur une grande partie du territoire national (gestion communautaire des forêts, programmes PSE, cogestion avec le gouvernement, et système plus traditionnel des réserves forestières gouvernementales). Pour assurer leur subsistance, les habitants intervenaient dans la récolte de bois d’œuvre ou de produits ligneux, dans des programmes PSE et dans des activités forestières de type extractif et non extractif.
Des discussions de groupe réunissant 10 à 15 villageois (membres de la communauté) ont eu lieu le premier jour où les enquêteurs se sont rendus dans chaque village. Les groupes de villageois sélectionnés étaient composés d’hommes et de femmes; ils comprenaient des membres de l’administration du village, des représentants de comités des ressources naturelles ou de l’environnement, des guérisseurs traditionnels, des membres d’associations de groupes d’utilisateurs des forêts et d’autres personnes bien informées sur les ressources et les institutions forestières du village. L’enquête ménages a été mise en œuvre auprès de 40 ménages par village selon une stratégie aléatoire. Les enquêteurs ont interrogé chaque troisième ou quatrième ménage rencontré, le long d’un transect partant du centre de chaque village vers les zones forestières. Cette stratégie s’est avérée suffisante pour obtenir une gamme de ménages plus pauvres et plus riches dans chaque village et saisir les différents modes d’utilisation des forêts adoptés par les ménages vivant à proximité et plus loin de la lisière de la forêt. Les ménages constitués uniquement de personnes âgées ou de personnes âgées et d’enfants en bas âge n’ont pas été interrogés car on a considéré qu’il était peu probable qu’ils participent aux activités forestières.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts182
L’équipe chargée de la mise en œuvre a expérimenté des moyens d’améliorer les instruments tout au long de l’essai de terrain. Les changements ont consisté à modifier le libellé et l’ordre des questions ainsi que les catégories de réponses, et à ajouter des questions ou à modifier le texte pour expliquer de nouvelles sections. Les instruments ont été largement modifiés après le test effectué dans le district de Kilwa, et les versions révisées ont été utilisées dans les deux villages du district de Lushoto.
Principales observationsEnquêtes communautés: les sections les plus problématiques étaient celles sur les avantages que retirait la communauté des programmes liés aux forêts et à la gestion des terres, ainsi que celles sur les services environnementaux. Il est très difficile de conduire une enquête communautaire dans une zone où les villageois ont accès et utilisent de multiples types de forêts ou dans laquelle il existe des forêts soumises à différents types d’aménagement ou utilisées différemment par les habitants d’un même village. Le module sur les services environnementaux est celui qui a posé le plus de problèmes aux facilitateurs, et c’est aussi celui qui semble avoir fourni les informations les moins fiables. Il est indispensable d’avoir des compétences spécifiques au secteur pour utiliser ce module et en faciliter l’exécution. Il a fallu en moyenne 2 heures et 28 minutes pour mettre en œuvre dans son intégralité l’instrument destiné aux communautés.
Enquêtes ménages: l’une des principales difficultés rencontrées par les enquêteurs a été de recueillir des informations sur le revenu et l’utilisation concernant les activités forestières illégales rémunérées, comme la carbonisation et la récolte de bois d’œuvre ou d’autres produits des forêts. Sachant que les revenus tirés des forêts par les ménages tanzaniens proviennent pour une large part d’activités illégales quoique très répandues, il est indispensable qu’il existe un bon rapport entre l’enquêteur et le répondant pour pouvoir établir un tableau des revenus basé sur des informations exactes. Dans l’enquête Ménages, les sections les plus problématiques étaient celles sur le revenu des salaires, les autres revenus liés aux forêts, les chocs et les crises, le changement et la variabilité climatiques, les stratégies d’adaptation et les PSE. Il a fallu en moyenne 88 minutes pour mettre en œuvre l’intégralité de l’instrument sur les ménages.
Principaux enseignements tirésL’essai de terrain tanzanien et les enquêteurs de terrain ont bénéficié d’une formation supplémentaire, dispensée par un représentant de l’institution forestière nationale au début de l’essai. Cette formation s’est avérée très précieuse pour permettre aux enquêteurs LSMS de se familiariser avec toute une gamme de questions techniques sur les forêts couvertes par l’enquête. Les institutions qui mettent en œuvre des enquêtes LSMS auraient tout intérêt à s’associer avec des représentants des institutions forestières nationales pour conduire des formations similaires, voire plus étendues, à l’intention de leur personnel clé; cette formation pourrait par exemple porter sur des termes techniques et sur le contexte général des activités forestières, notamment sur les règles généralement applicables dans le contexte des villages et sur les situations auxquelles leur personnel a des probabilités d’être confronté. Armés d’une telle formation, les facilitateurs et les
Annexe G — Principales conclusions des essais sur le terrain 183
1 Cette observation se réfère aux modules élargis. 2 Idem.
enquêteurs pourraient acquérir une connaissance suffisante du secteur pour être plus performants et engager des discussions efficaces avec les villageois sur les questions abordées dans les deux instruments.
L’ensemble de l’enquête doit être considéré comme standard, ce qui signifie qu’aucun module ne devrait être considéré comme facultatif1. D’une part, parce que c’est plus simple pour l’organisme d’exécution qui n’a ainsi pas besoin de former les superviseurs et les enquêteurs pour leur apprendre quand utiliser les différents modules, et, d’autre part, parce qu’une grande partie des données collectées dans les modules»facultatifs»2
sont souvent essentielles pour interpréter les informations que contiennent les modules standards. L’idéal est donc de recueillir des informations sur l’ensemble des questions figurant dans tous les instruments.
L’adjonction d’une section réservée à une discussion ouverte au début de la discussion de groupe a été jugée utile pour examiner le contexte général des forêts et des questions relatives à ce secteur dans la zone. Il a également été utile d’ajouter au questionnaire un tableau structuré pour identifier: 1) les différents types de forêts utilisés par la communauté villageoise; 2) leurs nom, superficie, statut d’aménagement, année d’établissement, régime foncier; et 3) les groupes intervenant dans leur gestion et les différentes règlementations qu’ils utilisent ou qui s’appliquent. Ces ajouts ont également permis aux facilitateurs d’améliorer considérablement l’efficacité des discussions de groupe.
L’essai de terrain a montré que les trois sections indiquées ci-dessous fournissaient des informations redondantes (répétées dans d’autres tableaux) ou des informations qui paraissaient peu fiables, ou nécessitaient des compétences importantes sur le secteur et étaient difficiles à mettre en œuvre:
• Section sur les forêts et la construction. Cette section ne contenait aucune autre information que celles déjà fournies dans le Module_MEN A.
• Section sur les variations du couvert forestier. Les informations fournies par les différents ménages d’un même village étaient très incohérentes. Elles pourraient aussi être recueillies de façon beaucoup plus efficace dans le cadre d’une discussion de groupe, de façon à obtenir une réponse consensuelle de la communauté sur l’augmentation ou la diminution du couvert forestier, et sur les raisons des variations.
• Section sur les services environnementaux. Les informations obtenues gagneraient en fiabilité si cette section était exclusivement réservée au questionnaire Communautés; en effet, une discussion de groupe permettrait aux membres de la communauté de parvenir à un consensus, compte tenu des concepts abordés et des conclusions que l’on devrait logiquement tirer de ce tableau.
Contribution de Lauren Persha
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts184
3. Essai sur le terrain des modules forestiers au Népal
Site de l’enquêteL’essai de terrain a été réalisé du 10 septembre au 10 octobre dans le district de Parbat qui se trouve dans les moyennes montagnes de la Région de développement Ouest du Népal, entre 28°00’19” et 28°23’59” de latitude Nord, et entre 83°33’40” et 83°49’30” de longitude Est. Cette zone, au relief compris entre 520 et 3 300 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer, est constituée de versants de collines, de forêts, de champs cultivés, de fleuves et de rivières. Le chef-lieu de ce district est la ville de Kushma Bazaar, située au confluent des fleuves Kali Gandaki et Modi. Dans les sites de l’enquête, la végétation comprend des essences latifoliées tropicales (Shorea robusta), des essences sub-tropicales, comme le pin (Pinus roxburghii), et des espèces latifoliées de Castonopsis indica et Schima wallichi. Le bois d’œuvre, le bois de feu, les graminées, les arbres fourragers et les litières de feuilles sont les produits forestiers couramment utilisés dans la région.
MéthodologieUne équipe de terrain composée de trois membres a été sélectionnée pour tester les modules forestiers dans le district de Parbat. L’équipe a testé les versions pour tablette au moyen du logiciel Open Foris de la FAO. Des données ont été collectées auprès de 200 ménages et de 20 groupes forestiers communautaires (sélectionnés à partir de la base de données nationales sur les forêts communautaires du Bureau forestier de district (DFO) en concertation avec les responsables forestiers de district et avec le Président de la Fédération des usagers des forêts communautaires, Népal (FECOFUN) du district de Parbat. Le principal critère de sélection des communautés a été la distance entre la forêt communautaire et une voie navigable, et on a choisi dix forêts communautaires proches d’une tête de voie et dix autres plus éloignées pour la collecte des données. Pour l’enquête Ménages, l’équipe a procédé à un échantillonnage aléatoire stratifié de dix ménages de chaque communauté utilisant les 20 forêts sélectionnées pour l’échan-tillon. L’équipe a sélectionné des ménages représentatifs des trois différents groupes de richesse constitués, à savoir les groupes de ménages riches, intermédiaires et pauvres.
Une fois les 20 forêts communautaires sélectionnées (sur la base de discussions avec le DFO et la FECOFUN), l’équipe a contacté le président, le secrétaire et d’autres responsables des comités exécutifs des forêts communautaires et organisé des réunions par petits groupes de 10 à 15 personnes dans chaque zone. Durant les réunions, les membres du groupe devaient inviter des utilisateurs des deux sexes, représentant les différentes appartenances ethniques et groupes de richesse, à participer à la collecte des données.
L’équipe n’a eu aucune difficulté à organiser les réunions par petits groupes, et les résidents locaux se sont empressés de répondre aux questions posées. Ils étaient également intéressés par ce que pouvait leur apprendre l’équipe sur le projet. Dans ces réunions de groupe, l’équipe a proposé de sélectionner au hasard dix ménages en fonction de leur niveau de richesse, pour les enquêtes ménages.
Après identification des dix ménages, l’équipe les a contactés pour les interroger dans le cadre de l’enquête ménages. Lors de la conduite des questionnaires Ménages, l’équipe
Annexe G — Principales conclusions des essais sur le terrain 185
s’est généralement efforcée d’interroger le chef du ménage et de faire intervenir d’autres membres de la famille dans la discussion.
Principales observationsLes réunions de groupes communautaires ont en général duré deux heures alors que les enquêtes auprès des ménages ont pris une heure. Lorsque l’entretien durait plus d’une heure, les membres du ménage interrogés avaient plus de mal à rester concentrés. Les réponses étaient souvent fiables car les enquêteurs étaient à peu près au courant des paramètres essentiels des groupes d’utilisateurs des forêts et de l’utilisation et de la gestion des forêts, grâce aux discussions de groupe qui avaient précédé l’enquête ménages.
Le téléchargement des données sur et à partir des tablettes est trop complexe; il faut le faciliter et le rendre plus transparent. Il était souvent difficile de distinguer les nouvelles données des anciennes, après le téléchargement sur les tablettes. Le problème pourrait être résolu en surlignant en couleur les données déjà téléchargées, ou en les effaçant, de façon à ce que les enquêteurs repèrent celles qui ont été transférées et enregistrées dans la base de données.
La personne qui supervise la collecte des données doit avoir accès au serveur afin de suivre les données extraites de la base et faire part de ses observations aux enquêteurs et au responsable de la mise en œuvre du projet, en particulier si des erreurs ont été commises, ou si d’autres retours d’information sont attendus.
Contribution de Birendra Karna
1 Forest utilization contracts on public Land, 1977 (E F S)
2 Planning forest roads and harvesting systems, 1977 (E F S)
3 World list of forestry schools, 1977 (E F S)
3 Rev.1 World list of forestry schools, 1981 (E F S)
3 Rev.2 World list of forestry schools, 1986 (E F S)
4/1 World pulp and paper demand, supply and trade – Vol. 1, 1977 (E F S)
4/2 World pulp and paper demand, supply and trade – Vol. 2, 1977 (E F S)
5 The marketing of tropical wood in South America, 1976 (E S)
6 National parks planning, 1976 (E F S)7 Forestry for local community
development, 1978 (ar E F S)8 Establishment techniques for forest
plantations, 1978 (Ar C E * F S) 9 Wood chips – production, handling,
transport, 1976 (C E S)10/1 Assessment of logging costs from forest
Inventories in the tropics – 1. Principles and methodology, 1978 (E F S)
10/2 Assessment of logging costs from forest inventories in the tropics – 2. Data collection and calculations, 1978 (E F S)
11 Savanna afforestation in Africa, 1977 (E F)
11 China: forestry support for agriculture, 1978 (E)
12 Forest products prices 1960-1977, 1979 (E F S)
13 Mountain forest roads and harvesting, 1979 (E)
14 Rev.1 Logging and transport in steep terrain, 1985 (e)
15 AGRIS forestry – world catalogue of information and documentation services, 1979 (E F S)
16 China: integrated wood processing Industries, 1979 (E F S)
17 Economic analysis of forestry projects, 1979 (E F S)
17 sup.1 Economic analysis of forestry projects: case studies, 1979 (E S)
17 Sup.2 Economic analysis of forestry projects: readings, 1980 (C E)
18 Forest products prices 1960-1978, 1980 (E F S)
19/1 Pulping and paper-making properties of fast-growing plantation wood species – Vol. 1, 1980 (E)
19/2 Pulping and paper-making properties of fast-growing plantation wood species – Vol. 2, 1980 (E)
20 Forest tree improvement, 1985 (C E F S)20/2 A guide to forest seed handling, 1985
(E S)21 Impact on soils of fast-growing species
in lowland humid tropics, 1980 (E F S)22/1 Forest volume estimation and yield
prediction – Vol. 1. Volume estimation, 1980 (C E F S)
22/2 Forest volume estimation and yield prediction – Vol. 2. Yield prediction, 1980 (C E F S)
23 Forest products prices 1961-1980, 1981 (E F S)
24 Cable logging systems, 1981 (C E)25 Public forestry administrations in Latin
America, 1981 (e)26 Forestry and rural development, 1981
(E F S)27 Manual of forest inventory, 1981 (E F)28 Small and medium sawmills in
developing countries, 1981 (E S)29 World forest products, demand and
supply 1990 and 2000, 1982 (E F S)30 Tropical forest resources, 1982 (E F S)31 Appropriate technology in forestry,
1982 (E)32 Classification and definitions of forest
products, 1982 (Ar E F S)33 Logging of mountain forests, 1982
(E F S)34 Fruit-bearing forest trees, 1982 (E F S)35 Forestry in China, 1982 (C E)36 Basic technology in forest operations,
1982 (E F S)37 Conservation and development of
Tropical forest resources, 1982 (E F S)38 Forest products prices 1962-1981, 1982
(E/F/S)
ÉTUDES FAO: FORÊTS
39 Frame saw manual, 1982 (E)40 Circular saw manual, 1983 (E)41 Simple technologies for charcoal
making, 1983 (E F S)42 Fuelwood supplies in the developing
countries, 1983 (Ar E F S)43 Forest revenue systems in developing
countries, 1983 (E F S)44/1 Food and fruit-bearing forest species –
1. Examples from eastern Africa, 1983 (E F S)
44/2 Food and fruit-bearing forest species – 2. Examples from southeastern Asia, 1984 (E F S)
44/3 Food and fruit-bearing forest species – 3. Examples from Latin America, 1986 (E S)
45 Establishing pulp and paper mills, 1983 (E)
46 Forest products prices 1963-1982, 1983 (E/F/S)
47 Technical forestry education – design and implementation, 1984 (E F S)
48 Land evaluation for forestry, 1984 (C E F S)
49 Wood extraction with oxen and agricultural tractors, 1986 (E F S)
50 Changes in shifting cultivation in Africa, 1984 (E F)
50/1 Changes in shifting cultivation in Africa – seven case-studies, 1985 (E)
51/1 Studies on the volume and yield of tropical forest stands – 1. Dry forest formations, 1989 (E F)
52/1 Cost estimating in sawmilling industries: guidelines, 1984 (E)
52/2 Field manual on cost estimation in sawmilling industries, 1985 (E)
53 Intensive multiple-use forest management in Kerala, 1984 (E F S)
54 Planificación del desarrollo forestal, 1984 (S)
55 Intensive multiple-use forest management in the tropics, 1985 (E F S)
56 Breeding poplars for disease resistance, 1985 (E)
57 Coconut wood – Processing and use, 1985 (E S)
58 Sawdoctoring manual, 1985 (E S)59 The ecological effects of eucalyptus,
1985 (C E F S)
60 Monitoring and evaluation of participatory forestry projects, 1985 (E F S)
61 Forest products prices 1965-1984, 1985 (E F S)
62 World list of institutions engaged in forestry and forest products research, 1985 (E F S)
63 Industrial charcoal making, 1985 (E)64 Tree growing by rural people, 1985
(Ar E F S)65 Forest legislation in selected African
countries, 1986 (E F)66 Forestry extension organization, 1986
(C E S)67 Some medicinal forest plants of Africa
and Latin America, 1986 (E)68 Appropriate forest industries, 1986 (E)69 Management of forest industries, 1986
(E)70 Wildland fire management
terminology,1986 (E F S)71 World compendium of forestry and
forest products research institutions, 1986 (E F S)
72 Wood gas as engine fuel, 1986 (E S)73 Forest products: world outlook
projections 1985-2000, 1986 (E F S)74 Guidelines for forestry information
processing, 1986 (E)75 Monitoring and evaluation of social
forestry in India – an operational guide, 1986 (E)
76 Wood preservation manual, 1986 (E)77 Databook on endangered tree and
shrub species and provenances, 1986 (E)78 Appropriate wood harvesting in
plantation forests, 1987 (E)79 Small-scale forest-based processing
enterprises, 1987 (E F S)80 Forestry extension methods, 1987 (E)81 Guidelines for forest policy formulation,
1987 (C E)82 Forest products prices 1967-1986, 1988
(E F S)83 Trade in forest products: a study of
the barriers faced by the developing countries, 1988 (E)
84 Forest products: World outlook projections – Product and country tables 1987-2000, 1988 (E F S)
85 Forestry extension curricula, 1988 (E F S)
86 Forestry policies in Europe, 1988 (E)87 Small-scale harvesting operations of
wood and non-wood forest products involving rural people, 1988 (E F S)
88 Management of tropical moist forests in Africa, 1989 (E F P)
89 Review of forest management systems of tropical Asia, 1989 (E)
90 Forestry and food security, 1989 (Ar E S)91 Design manual on basic wood
harvesting technology, 1989 (E F S) (Published only as FAO Training Series, No. 18)
92 Forestry policies in Europe – An analysis, 1989 (E)
93 Energy conservation in the mechanical forest industries, 1990 (E S)
94 Manual on sawmill operational maintenance, 1990 (E)
95 Forest products prices 1969-1988, 1990 (E F S)
96 Planning and managing forestry research: guidelines for managers, 1990 (E)
97 Non-wood forest products: the way ahead, 1991 (E S)
98 Timber plantations in the humid tropics of Africa, 1993 (E F)
99 Cost control in forest harvesting and road construction, 1992 (E)
100 Introduction to ergonomics in forestry in developing countries, 1992 (E F I)
101 Management and conservation of closed forests in tropical America, 1993 (E F P S)
102 Research management in forestry, 1992 (E F S)
103 Mixed and pure forest plantations in the tropics and subtropics, 1992 (E F S)
104 Forest products prices 1971-1990, 1992 (E F S)
105 Compendium of pulp and paper training and research institutions, 1992 (E)
106 Economic assessment of forestry project impacts, 1992 (E F)
107 Conservation of genetic resources in tropical forest management – Principles and concepts, 1993 (E F S)
108 A decade of wood energy activities within the Nairobi Programme of Action, 1993 (E)
109 Directory of forestry research organizations, 1993 (E)
110 Proceedings of the Meeting of Experts on Forestry Research, 1993 (E F S)
111 Forestry policies in the Near East region – analysis and synthesis, 1993 (E)
112 Forest resources assessment 1990 – tropical countries, 1993 (E)
113 Ex situ storage of seeds, pollen and in vitro cultures of perennial woody plant species, 1993 (E)
114 Assessing forestry project impacts: issues and strategies, 1993 (E F S)
115 Forestry policies of selected countries in Asia and the Pacific, 1993 (E)
116 Les panneaux à base de bois, 1993 (F)117 Mangrove forest management
guidelines, 1994 (E)118 Biotechnology in forest tree
improvement, 1994 (E)119 Numéro non assigné120 Decline and dieback of trees and forests
– a global overview, 1994 (E)121 Ecology and rural education – Manual
for rural teachers, 1995 (E S)122 Readings in sustainable forest
management, 1994 (E F S)123 Forestry education – New trends and
prospects, 1994 (E F S)124 Forest resources assessment 1990 –
Global synthesis, 1995 (E F S)125 Forest products prices 1973-1992, 1995
(E F S)126 Climate change, forests and forest
management – An overview, 1995 (E F S)
127 Valuing forests: context, issues and guidelines, 1995 (E F S)
128 Forest resources assessment 1990 – Tropical forest plantation resources, 1995 (E)
129 Environmental impact assessment and environmental auditing in the pulp and paper industry, 1996 (E)
130 Forest resources assessment 1990 – Survey of tropical forest cover and study of change processes, 1996 (E)
131 Ecología y enseñanza rural – Nociones ambientales básicas para profesores rurales y extensionistas, 1996 (S)
132 Forestry policies of selected countries in Africa, 1996 (E F)
133 Forest codes of practice – Contributing to environmentally sound forest operations, 1996 (E)
134 Estimating biomass and biomass change of tropical forests – A primer, 1997 (E)
135 Guidelines for the management of tropical forests – 1. The production of wood, 1998 (E S)
136 Managing forests as common property, 1998 (E)
137/1 Forestry policies in the Caribbean – Volume 1: Proceedings of the expert consultation, 1998 (E)
137/2 Forestry policies in the Caribbean – Volume 2: Reports of 28 selected countries and territories, 1998 (E)
138 Fao Meeting on Public Policies Affecting Forest Fires, 2001 (E F S)
139 Governance principles for concessions and contacts in public forests, 2003 (E F S)
140 Global Forest Resources Assessment 2000 – Main report, 2002 (E F S)
141 Forestry Outlook Study for Africa – Regional report: opportunities and challenges towards 2020, 2003 (Ar E F)
142 Cross-sectoral policy impacts between forestry and other sectors, 2003 (E F S)
143 Sustainable management of tropical forests in Central Africa – In search of excellence, 2003 (E F)
144 Climate change and the forest sector – Possible national and subnational legislation, 2004 (E)
145 Best practices for improving law compliance in the forest sector, 2005 (E F R S)
146 Microfinance and forest-based smallscale enterprises, 2005 (Ar E F S)
147 Global Forest Resources Assessment 2005 – Progress towards sustainable forest management, 2006 (E F S)
148 Tendencias y perspectivas del sector forestal en América Latina y el Caribe, 2006 (S)
149 Better forestry, less poverty – a practitioner’s guide, 2006 (Ar E F S)
150 The new generation of watershed management programmes and projects, 2006 (E F S)
151 Fire management – Global assessment 2006, 2007 (E)
152 People, forests and trees in West and Central Asia – Outlook for 2020, 2007 (Ar E R)
153 The world’s mangroves 1980–2005, 2007 (E)
154 Forests and energy – Key issues, 2008 (Ar C E F R S)
155 Forests and water, 2008 (E F S)156 Global review of forest pests and
diseases, 2009 (E) 157 Human-wildlife conflict in Africa –
Causes, consequences and management strategies, 2009 (E F)
158 Fighting sand encroachment – Lessons from Mauritania, 2010 (E F)
159 Impact of the global forest industry on atmospheric greenhouse gases, 2010 (E)
160 Criteria and indicators for sustainable woodfuels, 2010 (E)
161 Developing effective forest policy – A guide, 2010 (E F S)
162 What woodfuels can do to mitigate climate change, 2010 (E)
163 Global Forest Resources Assessment 2010 - Main report (Ar C E F R S)
164 Guide to implementation of phytosanitary standards in forestry, 2011 (C E F R)
165 Reforming forest tenure – Issues, principles and process, 2011 (E S)
166 Community-based fire management – a review (E)
167 Wildlife in a changing climate (E) 168 Soil carbon monitoring using surveys
and modelling – (E)169 Global forest land-use change 1990–
2005 (E F S)170 Sustainable management of Pinus
radiata plantations (E)171 Edible insects – Future prospects for
food and feed security (E F)172 Climate change guidelines for forest
managers (E F S)173 Multiple-use forest management in the
humid tropics (E S)174 Towards effective national forest funds,
2015 (E)
175 Global guidelines for the restoration of degraded forests and landscapes in drylands – Building resilience and bene ting livelihoods, 2015 (E)
176 Forty years of community-based forestry – A review of its extent and effectiveness, 2016 (E)
177 Forestry for a low-carbon future – Integrating forests and wood products in climate change strategies, 2016 (E)
178 Guidelines on urban and peri-urban forestry, 2016 (E)
Ar – Arabe Multil – MultilingueC – Chinois * – ÉpuiséE – Anglais I – Italien F – Français P – PortugaisS – Espagnol R – Russe
Les documents de la FAO sont disponibles auprès des agents de vente de la FAO, en s’adressant directement au Groupe des ventes et de la commercialisation, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italie ou à l’adresse suivante: www.fao.org/forestry/58718/fr/
1.02 cm spine for 204 pg on 90g paper
ÉTUDEFAO
FORÊTS
179
ISSN 1014-2894
ÉTUDE FAO FORÊTS
179
Il est essentiel d’avoir des informations adéquates sur les contributions socioéconomiques des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages ainsi que sur leur rôle dans la réduction de la pauvreté, pour assurer aux pays un développement durable dans le cadre du Programme de développement pour l’après 2015. Alors que les multiples rôles que jouent les forêts dans le développement durable sont de plus en plus reconnus, il est difficile de les démontrer sur la base de faits concrets car dans de nombreux pays, les données nécessaires ne sont pas collectées de manière systématique. Faute d’informations fiables, les forêts et la foresterie ne reçoivent pas toujours l’attention qu’elles méritent lors de l’élaboration des politiques nationales. Ce recueil a pour objet de contribuer à améliorer la collecte de données sur des questions liées aux forêts qui ont une incidence sur le bien-être et les moyens d’existence des ménages. Il fournit des conseils pratiques et des instruments de mesure qui peuvent être intégrés dans les enquêtes sociales ou socioéconomiques existantes réalisées par les bureaux nationaux des statistiques, ou dans des enquêtes nationales indépendantes.
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
179FA
OEn
qu
êtes socio
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om
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nales su
r les forêts
Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Enquêtes socioéconomiques nationales sur les forêts Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
Orientations et modules d’enquête pour mesurer les multiples contributions des forêts au bien-être et aux moyens d’existence des ménages
I6206FR/1/05.20
ISBN 978-92-5-131211-7 ISSN 1014-2894
9 7 8 9 2 5 1 3 1 2 1 1 7
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