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Facteurs de la réussite auxActivités Physiques et Sportives
et santé du pratiquant d’APS
G PérèsMédecine du sport
Faculté de Médecine site Pitié-SalpétrièreUniversité Pierre et Marie Curie Paris VI
gilbert.peres@upmc.fr
• Activité Physique - Tout mouvement corporel produit par la contraction
des muscles squelettiques, entraînant une augmentation de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense de repos
• Sport – Activité physique codifiée, réglementée (fédération sportive) ATTENTION AP et SPORT : DIFFERENCES
• Exercice physique –Activité physique planifiée, structurée et répétée dont le but est d’améliorer ou de maintenir les capacités physiques d’un individu
Quelques définitions
Quelques définitions (suite)Aptitude physique
– Capacités globales (ostéomusculaires, cardiorespiratoires, sensorimotrices, psychologiques…) d’un individu à réaliser une activité physique donnée
•Condition physique– Niveau d’entraînement physique et psychologique minimum nécessaire pour satisfaire aux exigences d’une activité physique
– « ensemble de qualité dont les unes sont associées à la neuro-motricité : l’agilité, l’équilibre, la coordination, le temps de réaction, la vitesse et les autres à la santé : condition cardio-respiratoire, capacité aérobie, souplesse, force, puissance et endurance musculaires » (Pate et Shephard, 1989).
Quand est - on in / actif : souvent ?
Moins de 30 minutes d’AP (toutes…) / jour
3 types d’activité physique (AP) :- AP lors des activités de loisirs (loisirs, jardinage, sports) - AP dans le cadre de la vie domestique et de la vie courante (toilette, manger, transports, ménage...)- AP lors des activités professionnelles (port de charges)
Le comportement sédentaire ne représente pas seulement une AP faible ou nulle mais correspond à des occupations dont la dépense énergétique (DE, en kilocalories) est proche de la DE de repos (regarder TV, assis, vautré … au lieu vélo dvt TV!)
Classification des sports
• NON pas une mais DES classifications …• Très grande diversité des pratiques et
pratiquants:• âge : du bébé nageur au senior 4ème âge• sexe : femme → forme ; homme → compétition• fréquence : d’occasionnel à 3 fois / jour tous les
jours• niveau de pratique : du débutant au
professionnel• types de sport : nombreuses classifications
Qu’est-ce qui différencie les APS entre elles?
leurs exigences, facteurs ou répercussions:- sociologiques- économiques,- psychologiques- physiologiques énergétiques- (psycho)motrices (« qualité gestuelle »)- sur lesles santés pulmonaire, cardiologique,
locomotrice, excrétrice, nutritionnelle, mentale ... Attention aux discours réducteurs « la santé » … c’est quoi?
Morphologie actuelle et en devenir
A P S
FacteursImpliquésdans APS
1
2
34
Un peu arbitraire sommaire, globalMais réflexion,
démarche analytique
ATTENTION:AP «générale»vs SPECIALITE
sportive
Facteurs sociologiques :en quoi sont-ils facteurs
de réussite de la pratique de l’APS ?
Quelle importance : facteur sans effet, limitant, favorisant, déterminant ? (de la marche au polo…)
Environnement social : familial, scolaire, professionnel, sportif, qui rencontrer, quel encadrement ?
Environnement physique : disponibilité et accessibilité installations et terrains, climatologie, type d’habitat (Socio en 1er, par commodité)
Facteurs psychologiques et mentaux• Les objectifs individuels : motivation, plaisir• Lesquels, pour réussir dans sa « spécialité » :
personnalité, équilibre et force psychologiques / mentales, contrôle de l’émotivité, de la vigilance, qualité de stratégie, intelligence du jeu: qq exemples?
• Quels troubles psy rencontrés en sport : (a)normaux: névrose SHN, tr comportement, TCA
• Quels moyens d’analyse (bilan, entretien)?• Comment interpréter les données et résultats?• Pour qui (niveau de pratique) ?• Par qui (cadre sportif, psychologue, médecin) ?• Quelles retombées (conséquences pratiques) :
qui peut intervenir en cas de problème ?
Sport de haute compétition/patient:* gestion du (des) risque* gestion du (des) stress* astreintes, contraintes, * récupération, (mal)adaptations•surentraînement, surcharge, saturation, méforme du sportif … et du patient« qui n’en fait pas assez » …jusqu’à celui qui « en fait trop »
A noter : ni suppléments diététiques (placebo) ni médicaments : autonomie, responsabilité /dépendance et … pas d’effet secondaire
Blessure fortuite « pas de chance »? Sportif … et patient ?
et maladies
Critères Disciplines sportivesFaible poids : Apports
énergétiques chroniquement insuffisants destinés à réduire la masse adipeuse à un minimum et à assurer une silhouette considérée comme optimale
Gymnastique, gymnastique rythmique, patinage artistique, aérobic, voltige équestre, sports hippiques, natation synchronisée et par extension, les danses, en particulier classique
Poids de compétition : Régimes amaigrissants drastiques pour atteindre catégorie de poids désirée
Sports à catégories de poids : judo, lutte, aviron, boxes…
Diminution des graisses : Réduction pondérale radicale, pour diminuer la masse grasse
Culturisme
Athlètes végétariens Sports de fond (course à pied, ski de fond…)
Sports à haut risque d’insuffisance nutritionnelle:Quelles fréquentations… ! (vélo, fitness)
(Brouns, 1994)
TCA du sportif
COMPORTEMENTS ANORMAUXCOMPORTEMENTS ANORMAUX
• Accès de boulimie• Vomissements forcés• Jeûnes répétés• Prise de laxatifs non justifiée• Pilules diététiques pour maigrir• Prise de diurétiques (de fait dopants)• Attention aux changements de poids• Triade : Anorexie, aménorrhée, ostéoporose• SUIVI MEDICAL SPORTIF voire PSYCHIATRIQUE
Dépistage rapide des troubles du Dépistage rapide des troubles du comportement alimentaire TCAcomportement alimentaire TCA
Score SCOFF : oui à 2 : forte présomptionScore SCOFF : oui à 2 : forte présomption(figure dans PNNS enfants ados)(figure dans PNNS enfants ados)
- Vous faites-vous vomir parce que vous vous sentez mal d’avoir trop mangé ?- Vous inquiétez-vous d’avoir perdu le contrôle de ce que vous mangez ?- Avez-vous récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois?- Pensez-vous que vous êtes grosse alors que d’autres vous trouvent trop mince ?- Diriez-vous que la nourriture domine votre vie ?
- Prise en charge médicale obligatoire
Facteurs morphologiquesde la réussite physique ou sportive
Dimensions corporelles, masse grasse/masse maigre, souplesse…
Quelle importance : sans effet, favorisant, limitant, déterminant ?
Quelles mensurations, quelles techniques?
Dimensions corporelles et performances
Mesure de l’épaisseur de plis cutanés (méthodes de Durnin et Rahaman et de Siri :
4 plis bien codifiés; 5-6 mesures, suppression de la plus diff des autres, moyenne sur 4 – 5, somme et report table)
Bicipital brachial pris verticalement face antérieure du bras à la partie moyenne du membre
Tricipital brachial pris verticalement face dorsale du bras, partie moyenne supérieure du membre
Sous(ou rétro)-scapulaire pris en oblique sous la pointe de l’omoplate
Supra(ou sus)-iliaque pris en oblique entre ombilic et crête iliaque (à hauteur EIAS)
Méthode de l’épaisseur de plis cutanés
Méthode à la pince
MESURE DES PLIS CUTANES : ESTIMATION MG1 – En premier : Calcul densité corporelle (DC) équations Durnin & Womersley, prédictives en fonction de l’âge et du sexe; souvent une seule utilisée 20-29 ans qq soit âge)
Tranchesd’âge (ans)
17-1920-2930-3940-49>= 50
Hommes
1,1620-0,0630 (logS)1,1631-0,0632 (logS)1,1422-0,0544 (logS)1,1620-0,0700 (logS)1,1715-0,0779 (logS)
Femmes
1,1549-0,0678 (logS)1,1599-0,0717 (logS)1,1423-0,0632 (logS)1,1333-0,0612 (logS)1,1339-0,0645 (logS)
*(S = ∑ bicip + tricip + Sous-scap + Supra-il.)
2 – Puis : Calcul p. cent. tissu adipeux (% Tad) équation de Siri :% Tad = [(4,95 / DC) - 4,50] x 100
3 - Calcul quantité masse grasse (MG) : MG = Poids(kg) x (% Tad /100)
Autres méthodes de mesure de l’épaisseur des plis cutanés; validité
- Réfraction infrarouge : - principe d ’absorption et de réflexion de la lumière IR dans la graisse sous-cutanée bicipitale; Pb : inégalité de répartition du TA sous-cutané, erreurs dans la réflexion (IR + abandonné)-Réfraction ultra-sons : en cours de validation ENSAM – Laboratoire National d’essai (Paris) à suivre
Avantages : simple, pratique, commode, petits logiciels ou tables, très apprécié et motivant pour les patients, Inconvénients : évaluation quantité de graisse locale pour extrapolation à la masse grasse totale : équations prédictives + validéesErreurs ++ pour obèses (TA sous-cut. + mou)
Application composition corporelle (CC):POIDS : «spontané»/ optimal/ de FORME
-Faire le poids (quel poids)… de fait quelle CC, pour quoi (faire), pourquoi, pour qui, (quel morphotype (Heath et Carter…)) quand, à quel prix (quels moyens, quels sacrifices) ?
• Masse grasse (MG, tissu adipeux) / masse maigre (MM) : le « juste équilibre » ?
• Taille, poids et morphotype• Le poids de forme / P optimal (% MG) :
comment l’atteindre … quels besoins / quel risque… TCA (voir questions initiales) ?
Facteurs énergétiques de la réussite physique ou sportive
= filières énergétiques de resynthèse de l’ATP musculaire
• anaérobie alactique (force, vélocité)• Anaérobie lactique (15 s à 90 s), et• aérobie (endurance) ;aptitudes, sollicitations, contre-indicationsSe référer au cours : Métabolisme énergétique
Facteurs moteurs de la réussite sportive:ce sont toutes les « qualités » (caractéristiques)
d’un geste ou d’un enchaînement de gestes
• Contrôle, précision, dextérité, agilité, coordination gestuels,
• latéralité,• posture, équilibre,• performances sensitives et sensorielles
Facteurs moteurs =« qualité » (contrôle) des mouvements
(mal)habileté motrice• Lesquels sont sollicités, quelles exigences (sans effet …)
→ lesquels (part dans) pour la réussite ?• Quels moyens (épreuves) d’analyse / d’évaluation ?
(mêmes critères ? participation du patient, rôle présence expérimentateur : grille d’observation, vidéo, photos, chronométrage, résultats à épreuves (geste, parcours test)
• Comment interpréter les résultats (qu’en faire) ?• Quelles retombées pratiques = mises en situation de jeu
adaptées, progression dans difficulté, pédagogie ?• Qui peut intervenir en cas de problème (anomalie
d’équilibre… → neurologue, ORL, ophtalmo, médecin ou kiné ostéopathe, kiné posturologue, psychomotricien …) ?
«Qualité» gestuelle : rendement
La plus économique
Astrand et Rodahl, trad. Lacour, 1971
L’équilibration, l’équilibre• Nécessaire à de nombreuses APS, notion d’âge de
réceptivité / développement optimal chez l’enfant• Importance (sans, favorisant, limitant, déterminant) très
différente selon APS : exemple sports co, gymnastique, trampoline (10/20), patinage …
• Techniques d’évaluation (épreuve: principe, technique, protocole, échelle de notes, qualités, précautions) :
• Problèmes : (mal)adaptation : si défaut : origine ? Très complexe : Oreille interne, mandibule, articulé dentaire rachis cervical, dorsal, lombaire, articulations MI (hanche, genou, cheville) pied (articulations, voûte, peau), (proprioception : mécanorécepteurs, tensio-R…)
• => Explorations spécialisées
Centre de projection des pressions au sol
In polygone de sustentation
Posturologie : étude du tonus postural
• Maintien de la position du corps dans son polygone de sustentation et relation dans les différents segments corporels permettant de se tenir debout vs de se mouvoir (notions d’équilibre statique vs dynamique).
• Système de muscles toniques (à fibres lentes) et de muscles phasiques (à fibres rapides) avec des propriétés anatomiques, histologiques, physiologiques, chimiques différentes.
Eléments intervenant sur le système postural
1. Réflexes oculo-céphalogyres (vue, oculomotricité,
2. Réflexes otolitiques (vestibule oreille interne),3. Mastication (articulation mandibulaire,
articulé/occlusion dentaire),4. Déglutition et 5. Phonation,6. Respiration (ventilation pulmonaire),7. Locomotion (n niveaux, propriocepteurs
muscles paravertébraux (cou à lombes) et MI),8. Capteurs des pieds (sole plantaire).
Notion +++Boucle de
contrôle =Qualité geste,fonction de la
qualité dessignaux d’infos … / …
Rôle des capteurs extéroceptifs et proprioceptifsdans le maintien de l’équilibre orthostatique
Le bilan peut :
• Orienter de façon étiologique le traitement et la rééducation
• Sensibiliser le médecin du sport à des pathologies liées au syndrome de déficience posturale.
• Attirer l’attention de l’entraîneur et de l’éducateur sur certaines difficultés de coordination, de transfert de pied, de précision…
ENTRETIEN
• Postural
• Ostéopathique
• Testing musculaire contre résistance
Traumatismes Soins dentaires ou orthodontiques ATCD chirurgicauxSuccion du pouce, chewing-gum, tabac…Caractéristiques du sommeil
EXAMEN CLINIQUE
Sommeil :
• Position• Heure d’endormissement, de réveil• Fatigue matinale ? prise de médicaments ?• Parafonctions (bruxisme, serrement de dents…)• Qualité du sommeil, somniloquie,
somnambulisme,• Ronchopathie (ronflements), syndrome d’apnée
du sommeil (SAS), hypoxémie nocturne ou diurne.
EQUILIBRATION
•
• Importance : selon l’implication dans le sport considéré: de la personne âgée au footballeur
• Rappel : si problèmes : quelle origine?• oreille interne• mandibule, articulé dentaire• rachis cervical, dorsal, lombaire,• articulations MI (hanche, genou, cheville)• pied (articulations, voûte, peau)
(proprioception, mécanorécepteurs)
Examen postural (en + ex. locomoteur)
• Equilibre monopodal D, G (yeux ouverts puis fermés), pieds nus
• Podoscope• Verticale de Barré• Planchettes Fleischman, Freeman• Romberg postural• Test de Fukuda-Hinterberger ou natureL• Examen oculo-moteur, test de convergence• Articulations temporo-maxillaires (ATM) :
occlusion, langue…• Testing musculaire contre résistance• ……………• Epreuve spécialisée : posturographie, stabilométrie
Examen de la fonction vestibulo-spinale
• "Déviation des index" : sujet assis, sans appui sur le dos, on lui demande de tendre les index vers l'examinateur. On attend 20 à 30 secondes avant d'évaluer l'existence ou non d'une déviation latéralisée
• Test de Romberg : sujet debout, pieds joints en position anatomiques, bras collés au corps, yeux ouverts puis fermés. On examine les petits mouvements qu'ils utilisent pour garder l'équilibre
• Test de piétinement aveugle (ou test de Fukuda) : on demande au sujet de piétiner à raison d'un pas/seconde, en levant le genou d'environ 45°, les bras tendus en avant. On notera les rotations sur place, les déviations latéralisées
• Test de marche en étoile aveugle : on demande au sujet de faire quelques pas en avant et en arrière, les yeux fermés. En cas de pathologie vestibulaire périphérique, le parcours du sujet réalise une marche en étoile, tournant du côté du déficit.
Test de Romberghttp://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=4hOSkmDYAR4
Test de Fukudahttp://www.youtube.com/watch?v=atXCNq_CgHk&feature=related
Test de coordinationhttp://www.youtube.com/watch?v=i0Jhx-OTi3w&feature=channel
Épreuve doigt – nezhttp://www.youtube.com/watch?v=xmLPgY3KoWQ&feature=related
Examen motricité oculairehttp://www.youtube.com/watch?v=YrLuKbTXIcY&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=P6uTlnyNaTs&NR=1
Quelques épreuves neurologiques
Signe de Romberg
signe explorant la sensibilité proprioceptive (c'est-à-dire la sensibilité profonde, qui renseigne sur la position spatiale de chaque membre par rapport aux autres).Le patient doit se tenir debout, talons joints, bras tendus, puis fermer les yeux. Si l'on observe une aggravation non latéralisée du déséquilibre à l'occlusion des yeux" ou une oscillation des membres supérieurs, on en conclut que le patient est atteint d'une défaillance de la sensibilité proprioceptive, car il n'y a plus d'adaptation automatique.
Test de Fukuda
Il consiste à piétiner sur place, yeux fermés et bras tendus, 30 pas en 30 secondes en levant les genoux à 45 degrés
Il condense l'épreuve de Romberg et marche en étoile....Il est positif si la déviation atteint ou dépasse 30°....Il permet également d'observer une latéralisation, une ataxie (piétinement maladroit, instable, périlleux), un déficit postural
TEST FUKUDA 2Les bras le long du corps, le patient effectue un piétinement sur place (yeux fermés) en levant les pieds 50 fois. On mesure l'angle de rotation qui ne doit pas excéder 60°.
Examen ostéopathique : médecin ostéopatheTraitement (sur prescription) par
médecin ou kiné ostéopathe
• Traitement test de Littlejohn,• Chaînes musculaires : (Mézières,
Struyff-Denis, Busquet, Fabre, Ceccaldi…),
• Fascias,• Points “gachettes” de Travell Janet,• Zones de Jones, Chapmann, Knapp, …
Posturographie, stabilométrie Le sportif / patient placé sur plate-forme à
capteurs de pression regarde : – en statique pendant 52 secondes le fil à plomb,
et suit différents tests : yeux ouverts (YO), yeux fermés (YF), stimulation plantaire (avec mousse), avec calage dentaire, avec lunettes…,
– en dynamique, oscillations pendant 26 secondes sur plateau oscillant G/D, Av/Ar,YO et YF.
Divers appareils disponibles + spécialisés
Plate-forme de forces formée d’un plateau indéformable qui repose sur trois capteurs rigides, en combinant les informations fournies par les trois capteurs, un ordinateur est capable, à tout moment, de donner la position du centre de pression des pieds du sujet qu’on assimilera à la projection au sol du centre de gravité.
Méthode : STABILOMETRIE
Enregistrement stabilométrique1) statique :avec yeux ouverts YOEgalement :- YO avec cale dentaire- YO sur mousse- Yeux fermés YF
Enregistrement stabilométrique2) dynamique- YO antéro-postérieur- YO latéral- YF (éventuel)
Paramètres stabilométriques retenus ici
1) Surface approche statistique de l’ellipse de confiance contenant 90% des positions successives du centre de pression
2) Longueur du Stato-kinésigramme STK : Longueur de la trajectoire du Centre de Forces rapportée à la durée d’enregistrement : valeur de la distance parcourue par le centre de pression au cours de l’enregistrement.
3) Quotient de Romberg: Q.R =SYF/SYO * 100
• STK représentation graphique de l’évolution de la position du centre de pression par rapport à un axe OX (droite/gauche) , OY (avant/arrière)
Analyse :(pour chaque enregistrement (position))
- la vitesse de déplacement, dépense d’énergie- la surface yeux ouverts, yeux fermés- la longueur yeux ouverts, yeux fermés- la L.F.S : longueur en fonction de la surface- le stabilogramme (déplacement G/D , Av/Ar)- la variance de la vitesse de déplacement du centre de pression- le quotient de Romberg- les corrélations d’oscillations antéro-postérieures et droites-
gauches- les F.F.T : transformées de Fourier → exemple de présentation de résultats pour 1 enregistrement
Bandes de fréquence (Hz)
Conclusion évidente :Moins bon Avt / Ar que latéral D / G
Passe par le SNC… très complexe
Cas clinique : joueur de 18 ans
ANTECEDENTS :Chutes, lombalgies droites améliorées par talonnette depuis 1997 (soit-disant jambe courte de 1 cm à droite). Depuis talonnette, tendinopathies à répétition à droite (I.J…)
Examen ostéopathique et postural : Scoliose, bascule bassin, hyperlordose lombaire, SIL droit, natureL perturbé (+80°), Romberg OK, tests oculaires OK
Stabilométrie StatiqueYO, X et S corrects mais au prix d’une forte dépense énergétique. Amélioration par l’occlusion, forte aggravation par talonnette ou simple mousse.
Stabilométrie dynamiqueBien YO, aggravation YF avec instabilité Av / Ar et déport à gauche.
TraitementSuppression semellesCorrection ostéopathique + chaînes musculaires postérieuresTravail proprioceptif sur plateau de Freeman + Biofeed back, correction équilibreTraitement occlusal par gouttières de repositionnement Equilibration ostéopathique
Test 6 mois après : Excellent statique et dynamique.
Groupe de 25 joueurs footballPerturbations retrouvées chez 15
(NB : jeunes de 14 à 18 ans)• 5 (33 %) troubles occlusaux dentaires• 3 (20 %) troubles visuels (oculomotricité ou
acuité)• 1 (~7 %) troubles vestibulaires• 2 (13 %) troubles appuis plantaires• 4 (26 %) grippages ostéopathiques• 2 (13 %) autres• Différent de 15 et 100 %, un au moins avec
plusieurs anomalies
Au niveau de la MANDIBULE + associé :exemples d’anomalies rapportées par le médecin
posturologue et ostéopathe et l’orthodontiste
•Côté de mal-occlusion :Faisceau antérieur du temporal étiréFaisceau postérieur du temporal contractéSCOM contracté, trapèze étiréTête inclinée côté SCOM contractéHorizontalité du regard modifiéEpaule contractée se relèveRotation compensatoire du bassin et ilium, Etc… toute la chaîne perturbée
•Côté opposé :Faisceau antérieur du temporal contractéFaisceau postérieur du temporal «en position relâchée» contractéImplique une analyse très fine, méticuleuse, systématisée
La posturologie étant pluridisciplinaire, les médecins du sport, médecins posturologues ostéopathes et kinésithérapeutes sont amenés à travailler en réseau avec des médecins rééducateurs fonctionnels, des rhumatologues traumatologues du sport, des chirurgiens orthopédistes, des O.R.L., des neurologues, des ophtalmologistes, des dentistes, des orthodontistes, des podologues, des psychomotriciens, des orthoptistes et des orthophonistes, et les cadres sportifs
Importance bilan et ttt posturalBon équilibre postural : optimisation performances, par ex. en
appui limite monopodal, tir de précision… prévention de lésions tendino-musculaires,
ligamentaires et du rachis prévention chutes vérification récupération post-traumato lutte contre dégénérescence
articulaire des sportifs et stress oxydatifOptimisation, efficience des gestes sportifs de haute
précision nécessitant des appuis / un équilibre postural très performants
Et prévention d’accidents aigus et chroniques
Contrôle du geste / mouvement:Un organe récepteur essentiel : l’œil
• Pour une bonne intégration du schéma corporel + anticipation => effecteur musculaire => geste pertinent
• A la base : qualités visuelles : Acuité v, Champ v, Vision stéréoscopique, résistance à l’éblouissement… :cela s’explore assez facilement (médecin…)
• Intégration : observation / mémorisation visuelle• Anticipation = projet moteur, stratégie motrice,
visualisation, intention gestuelle, ordre moteur• Puis : coordination visio - motrice pour contrôle précis
des gestes, selon la vitesse + contrôle postural• Observation, perception => nouvelle mémorisation,
optimisation anticipation, décision vers une association de gestes pour concrétiser actions de jeu de + en + complexes
CONCLUSION• Démarche lors programmation d’une APS
• D’abord d’ANALYSE puis de SYNTHESE• 1) les éléments santé (sollicitations, risques,
contraintes, morbidité-accidents) : dépistage de contre-indications et limites (EMA nci)
• 2) les facteurs de réussite : exigences, sollicitations, lesquelles impliquées en fonction du type, niveau… visé (socio., psycho., morpho., énerg., motrices…)Enjeu : quelles investigations à la hauteur de :
• quels risques pour la « santé » et• quels besoins/aspiration/motivation ? rapport bénéfices / risques / coût rapport bénéfices / risques / coût FIN
Comment mesurer la dépense d’énergie de l’exercice ?
AccélérométrieGPS …
Les plus utilisés : podo, cardiofréquencemètre, GPS
DE (kcal) = n * Lpas * Poids (distance (km) * poids (kg))
DE (kcal) = ΔFC * pouls O2 * 5(pouls O2 : mesure en labo)
GPS = podo = distance (mais en plus mesure de la pente …)
Autres actimètres : accéléromètre
PMA, en Watts
PMA, en p. cents
Prédiction indirecte de VO2max à partir FC / W
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Facteurs de la réussite auxActivités Physiques et Sportives
et santé du pratiquant d’APS
G PérèsMédecine du sport
Faculté de Médecine site Pitié-SalpétrièreUniversité Pierre et Marie Curie Paris VI
gilbert.peres@upmc.fr
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• Activité Physique - Tout mouvement corporel produit par la contraction
des muscles squelettiques, entraînant une augmentation de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense de repos
• Sport – Activité physique codifiée, réglementée (fédération sportive) ATTENTION AP et SPORT : DIFFERENCES
• Exercice physique –Activité physique planifiée, structurée et répétée dont le but est d’améliorer ou de maintenir les capacités physiques d’un individu
Quelques définitions
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Quelques définitions (suite)Aptitude physique
– Capacités globales (ostéomusculaires, cardiorespiratoires, sensorimotrices, psychologiques…) d’un individu à réaliser une activité physique donnée
•Condition physique– Niveau d’entraînement physique et psychologique minimum nécessaire pour satisfaire aux exigences d’une activité physique
– « ensemble de qualité dont les unes sont associées à la neuro-motricité : l’agilité, l’équilibre, la coordination, le temps de réaction, la vitesse et les autres à la santé : condition cardio-respiratoire, capacité aérobie, souplesse, force, puissance et endurance musculaires » (Pate et Shephard, 1989).
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Quand est - on in / actif : souvent ?
Moins de 30 minutes d’AP (toutes…) / jour
3 types d’activité physique (AP) :- AP lors des activités de loisirs (loisirs, jardinage, sports) - AP dans le cadre de la vie domestique et de la vie courante (toilette, manger, transports, ménage...)- AP lors des activités professionnelles (port de charges)
Le comportement sédentaire ne représente pas seulement une AP faible ou nulle mais correspond à des occupations dont la dépense énergétique (DE, en kilocalories) est proche de la DE de repos (regarder TV, assis, vautré … au lieu vélo dvt TV!)
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Classification des sports
• NON pas une mais DES classifications …• Très grande diversité des pratiques et
pratiquants:• âge : du bébé nageur au senior 4ème âge• sexe : femme → forme ; homme → compétition• fréquence : d’occasionnel à 3 fois / jour tous les
jours• niveau de pratique : du débutant au
professionnel• types de sport : nombreuses classifications
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Qu’est-ce qui différencie les APS entre elles?
leurs exigences, facteurs ou répercussions:- sociologiques- économiques,- psychologiques- physiologiques énergétiques- (psycho)motrices (« qualité gestuelle »)- sur lesles santés pulmonaire, cardiologique,
locomotrice, excrétrice, nutritionnelle, mentale ... Attention aux discours réducteurs « la santé » … c’est quoi?
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Morphologie actuelle et en devenir
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FacteursImpliquésdans APS
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Un peu arbitraire sommaire, globalMais réflexion,
démarche analytique
ATTENTION:AP «générale»vs SPECIALITE
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Facteurs sociologiques :en quoi sont-ils facteurs
de réussite de la pratique de l’APS ?
Quelle importance : facteur sans effet, limitant, favorisant, déterminant ? (de la marche au polo…)
Environnement social : familial, scolaire, professionnel, sportif, qui rencontrer, quel encadrement ?
Environnement physique : disponibilité et accessibilité installations et terrains, climatologie, type d’habitat (Socio en 1er, par commodité)
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Facteurs psychologiques et mentaux• Les objectifs individuels : motivation, plaisir• Lesquels, pour réussir dans sa « spécialité » :
personnalité, équilibre et force psychologiques / mentales, contrôle de l’émotivité, de la vigilance, qualité de stratégie, intelligence du jeu: qq exemples?
• Quels troubles psy rencontrés en sport : (a)normaux: névrose SHN, tr comportement, TCA
• Quels moyens d’analyse (bilan, entretien)?• Comment interpréter les données et résultats?• Pour qui (niveau de pratique) ?• Par qui (cadre sportif, psychologue, médecin) ?• Quelles retombées (conséquences pratiques) :
qui peut intervenir en cas de problème ?
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Sport de haute compétition/patient:* gestion du (des) risque* gestion du (des) stress* astreintes, contraintes, * récupération, (mal)adaptations•surentraînement, surcharge, saturation, méforme du sportif … et du patient« qui n’en fait pas assez » …jusqu’à celui qui « en fait trop »
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A noter : ni suppléments diététiques (placebo) ni médicaments : autonomie, responsabilité /dépendance et … pas d’effet secondaire
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Blessure fortuite « pas de chance »? Sportif … et patient ?
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Critères Disciplines sportivesFaible poids : Apports
énergétiques chroniquement insuffisants destinés à réduire la masse adipeuse à un minimum et à assurer une silhouette considérée comme optimale
Gymnastique, gymnastique rythmique, patinage artistique, aérobic, voltige équestre, sports hippiques, natation synchronisée et par extension, les danses, en particulier classique
Poids de compétition : Régimes amaigrissants drastiques pour atteindre catégorie de poids désirée
Sports à catégories de poids : judo, lutte, aviron, boxes…
Diminution des graisses : Réduction pondérale radicale, pour diminuer la masse grasse
Culturisme
Athlètes végétariens Sports de fond (course à pied, ski de fond…)
Sports à haut risque d’insuffisance nutritionnelle:Quelles fréquentations… ! (vélo, fitness)
(Brouns, 1994)
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TCA du sportif
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COMPORTEMENTS ANORMAUXCOMPORTEMENTS ANORMAUX
• Accès de boulimie• Vomissements forcés• Jeûnes répétés• Prise de laxatifs non justifiée• Pilules diététiques pour maigrir• Prise de diurétiques (de fait dopants)• Attention aux changements de poids• Triade : Anorexie, aménorrhée, ostéoporose• SUIVI MEDICAL SPORTIF voire PSYCHIATRIQUE
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Dépistage rapide des troubles du Dépistage rapide des troubles du comportement alimentaire TCAcomportement alimentaire TCA
Score SCOFF : oui à 2 : forte présomptionScore SCOFF : oui à 2 : forte présomption(figure dans PNNS enfants ados)(figure dans PNNS enfants ados)
- Vous faites-vous vomir parce que vous vous sentez mal d’avoir trop mangé ?- Vous inquiétez-vous d’avoir perdu le contrôle de ce que vous mangez ?- Avez-vous récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois?- Pensez-vous que vous êtes grosse alors que d’autres vous trouvent trop mince ?- Diriez-vous que la nourriture domine votre vie ?
- Prise en charge médicale obligatoire
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Facteurs morphologiquesde la réussite physique ou sportive
Dimensions corporelles, masse grasse/masse maigre, souplesse…
Quelle importance : sans effet, favorisant, limitant, déterminant ?
Quelles mensurations, quelles techniques?
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Dimensions corporelles et performances
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Mesure de l’épaisseur de plis cutanés (méthodes de Durnin et Rahaman et de Siri :
4 plis bien codifiés; 5-6 mesures, suppression de la plus diff des autres, moyenne sur 4 – 5, somme et report table)
Bicipital brachial pris verticalement face antérieure du bras à la partie moyenne du membre
Tricipital brachial pris verticalement face dorsale du bras, partie moyenne supérieure du membre
Sous(ou rétro)-scapulaire pris en oblique sous la pointe de l’omoplate
Supra(ou sus)-iliaque pris en oblique entre ombilic et crête iliaque (à hauteur EIAS)
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Méthode de l’épaisseur de plis cutanés
Méthode à la pince
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MESURE DES PLIS CUTANES : ESTIMATION MG1 – En premier : Calcul densité corporelle (DC) équations Durnin & Womersley, prédictives en fonction de l’âge et du sexe; souvent une seule utilisée 20-29 ans qq soit âge)
Tranchesd’âge (ans)
17-1920-2930-3940-49>= 50
Hommes
1,1620-0,0630 (logS)1,1631-0,0632 (logS)1,1422-0,0544 (logS)1,1620-0,0700 (logS)1,1715-0,0779 (logS)
Femmes
1,1549-0,0678 (logS)1,1599-0,0717 (logS)1,1423-0,0632 (logS)1,1333-0,0612 (logS)1,1339-0,0645 (logS)
*(S = ∑ bicip + tricip + Sous-scap + Supra-il.)
2 – Puis : Calcul p. cent. tissu adipeux (% Tad) équation de Siri :% Tad = [(4,95 / DC) - 4,50] x 100
3 - Calcul quantité masse grasse (MG) : MG = Poids(kg) x (% Tad /100)
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Autres méthodes de mesure de l’épaisseur des plis cutanés; validité
- Réfraction infrarouge : - principe d ’absorption et de réflexion de la lumière IR dans la graisse sous-cutanée bicipitale; Pb : inégalité de répartition du TA sous-cutané, erreurs dans la réflexion (IR + abandonné)-Réfraction ultra-sons : en cours de validation ENSAM – Laboratoire National d’essai (Paris) à suivre
Avantages : simple, pratique, commode, petits logiciels ou tables, très apprécié et motivant pour les patients, Inconvénients : évaluation quantité de graisse locale pour extrapolation à la masse grasse totale : équations prédictives + validéesErreurs ++ pour obèses (TA sous-cut. + mou)
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Application composition corporelle (CC):POIDS : «spontané»/ optimal/ de FORME
-Faire le poids (quel poids)… de fait quelle CC, pour quoi (faire), pourquoi, pour qui, (quel morphotype (Heath et Carter…)) quand, à quel prix (quels moyens, quels sacrifices) ?
• Masse grasse (MG, tissu adipeux) / masse maigre (MM) : le « juste équilibre » ?
• Taille, poids et morphotype• Le poids de forme / P optimal (% MG) :
comment l’atteindre … quels besoins / quel risque… TCA (voir questions initiales) ?
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Facteurs énergétiques de la réussite physique ou sportive
= filières énergétiques de resynthèse de l’ATP musculaire
• anaérobie alactique (force, vélocité)• Anaérobie lactique (15 s à 90 s), et• aérobie (endurance) ;aptitudes, sollicitations, contre-indicationsSe référer au cours : Métabolisme énergétique
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Facteurs moteurs de la réussite sportive:ce sont toutes les « qualités » (caractéristiques)
d’un geste ou d’un enchaînement de gestes
• Contrôle, précision, dextérité, agilité, coordination gestuels,
• latéralité,• posture, équilibre,• performances sensitives et sensorielles
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Facteurs moteurs =« qualité » (contrôle) des mouvements
(mal)habileté motrice• Lesquels sont sollicités, quelles exigences (sans effet …)
→ lesquels (part dans) pour la réussite ?• Quels moyens (épreuves) d’analyse / d’évaluation ?
(mêmes critères ? participation du patient, rôle présence expérimentateur : grille d’observation, vidéo, photos, chronométrage, résultats à épreuves (geste, parcours test)
• Comment interpréter les résultats (qu’en faire) ?• Quelles retombées pratiques = mises en situation de jeu
adaptées, progression dans difficulté, pédagogie ?• Qui peut intervenir en cas de problème (anomalie
d’équilibre… → neurologue, ORL, ophtalmo, médecin ou kiné ostéopathe, kiné posturologue, psychomotricien …) ?
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«Qualité» gestuelle : rendement
La plus économique
Astrand et Rodahl, trad. Lacour, 1971
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L’équilibration, l’équilibre• Nécessaire à de nombreuses APS, notion d’âge de
réceptivité / développement optimal chez l’enfant• Importance (sans, favorisant, limitant, déterminant) très
différente selon APS : exemple sports co, gymnastique, trampoline (10/20), patinage …
• Techniques d’évaluation (épreuve: principe, technique, protocole, échelle de notes, qualités, précautions) :
• Problèmes : (mal)adaptation : si défaut : origine ? Très complexe : Oreille interne, mandibule, articulé dentaire rachis cervical, dorsal, lombaire, articulations MI (hanche, genou, cheville) pied (articulations, voûte, peau), (proprioception : mécanorécepteurs, tensio-R…)
• => Explorations spécialisées
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Centre de projection des pressions au sol
In polygone de sustentation
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Posturologie : étude du tonus postural
• Maintien de la position du corps dans son polygone de sustentation et relation dans les différents segments corporels permettant de se tenir debout vs de se mouvoir (notions d’équilibre statique vs dynamique).
• Système de muscles toniques (à fibres lentes) et de muscles phasiques (à fibres rapides) avec des propriétés anatomiques, histologiques, physiologiques, chimiques différentes.
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Eléments intervenant sur le système postural
1. Réflexes oculo-céphalogyres (vue, oculomotricité,
2. Réflexes otolitiques (vestibule oreille interne),3. Mastication (articulation mandibulaire,
articulé/occlusion dentaire),4. Déglutition et 5. Phonation,6. Respiration (ventilation pulmonaire),7. Locomotion (n niveaux, propriocepteurs
muscles paravertébraux (cou à lombes) et MI),8. Capteurs des pieds (sole plantaire).
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Notion +++Boucle de
contrôle =Qualité geste,fonction de la
qualité dessignaux d’infos … / …
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Rôle des capteurs extéroceptifs et proprioceptifsdans le maintien de l’équilibre orthostatique
pour conserver sa verticalité, L'homme doit continuellement adapter son corps à son environnement en fonction des signaux reçus par différents capteurs:podal, proprioceptif, vestibulaire et oculaire: Ces signaux sont transmis au cerveau qui à son tour , envoie des messages à différentes parties du corps afin qu'il " s'adapte" au fur et à mesure aux nouvelles situations, or si au départ l'information traitée est erronnée, la posture s'avérera inadéquate autrement dit si le corps lit mal son environnement à cause d'un trouble oculaire ,orthopédique ou autre, ces signaux tromperont le cerveau et créeront une confusion dans tout l'organisme
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Le bilan peut :
• Orienter de façon étiologique le traitement et la rééducation
• Sensibiliser le médecin du sport à des pathologies liées au syndrome de déficience posturale.
• Attirer l’attention de l’entraîneur et de l’éducateur sur certaines difficultés de coordination, de transfert de pied, de précision…
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ENTRETIEN
• Postural
• Ostéopathique
• Testing musculaire contre résistance
Traumatismes Soins dentaires ou orthodontiques ATCD chirurgicauxSuccion du pouce, chewing-gum, tabac…Caractéristiques du sommeil
EXAMEN CLINIQUE
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Sommeil :
• Position• Heure d’endormissement, de réveil• Fatigue matinale ? prise de médicaments ?• Parafonctions (bruxisme, serrement de dents…)• Qualité du sommeil, somniloquie,
somnambulisme,• Ronchopathie (ronflements), syndrome d’apnée
du sommeil (SAS), hypoxémie nocturne ou diurne.
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EQUILIBRATION
•
• Importance : selon l’implication dans le sport considéré: de la personne âgée au footballeur
• Rappel : si problèmes : quelle origine?• oreille interne• mandibule, articulé dentaire• rachis cervical, dorsal, lombaire,• articulations MI (hanche, genou, cheville)• pied (articulations, voûte, peau)
(proprioception, mécanorécepteurs)
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Examen postural (en + ex. locomoteur)
• Equilibre monopodal D, G (yeux ouverts puis fermés), pieds nus
• Podoscope• Verticale de Barré• Planchettes Fleischman, Freeman• Romberg postural• Test de Fukuda-Hinterberger ou natureL• Examen oculo-moteur, test de convergence• Articulations temporo-maxillaires (ATM) :
occlusion, langue…• Testing musculaire contre résistance• ……………• Epreuve spécialisée : posturographie, stabilométrie
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Examen de la fonction vestibulo-spinale
• "Déviation des index" : sujet assis, sans appui sur le dos, on lui demande de tendre les index vers l'examinateur. On attend 20 à 30 secondes avant d'évaluer l'existence ou non d'une déviation latéralisée
• Test de Romberg : sujet debout, pieds joints en position anatomiques, bras collés au corps, yeux ouverts puis fermés. On examine les petits mouvements qu'ils utilisent pour garder l'équilibre
• Test de piétinement aveugle (ou test de Fukuda) : on demande au sujet de piétiner à raison d'un pas/seconde, en levant le genou d'environ 45°, les bras tendus en avant. On notera les rotations sur place, les déviations latéralisées
• Test de marche en étoile aveugle : on demande au sujet de faire quelques pas en avant et en arrière, les yeux fermés. En cas de pathologie vestibulaire périphérique, le parcours du sujet réalise une marche en étoile, tournant du côté du déficit.
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Test de Romberghttp://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=4hOSkmDYAR4
Test de Fukudahttp://www.youtube.com/watch?v=atXCNq_CgHk&feature=related
Test de coordinationhttp://www.youtube.com/watch?v=i0Jhx-OTi3w&feature=channel
Épreuve doigt – nezhttp://www.youtube.com/watch?v=xmLPgY3KoWQ&feature=related
Examen motricité oculairehttp://www.youtube.com/watch?v=YrLuKbTXIcY&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=P6uTlnyNaTs&NR=1
Quelques épreuves neurologiques
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Signe de Romberg
signe explorant la sensibilité proprioceptive (c'est-à-dire la sensibilité profonde, qui renseigne sur la position spatiale de chaque membre par rapport aux autres).Le patient doit se tenir debout, talons joints, bras tendus, puis fermer les yeux. Si l'on observe une aggravation non latéralisée du déséquilibre à l'occlusion des yeux" ou une oscillation des membres supérieurs, on en conclut que le patient est atteint d'une défaillance de la sensibilité proprioceptive, car il n'y a plus d'adaptation automatique.
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Test de Fukuda
Il consiste à piétiner sur place, yeux fermés et bras tendus, 30 pas en 30 secondes en levant les genoux à 45 degrés
Il condense l'épreuve de Romberg et marche en étoile....Il est positif si la déviation atteint ou dépasse 30°....Il permet également d'observer une latéralisation, une ataxie (piétinement maladroit, instable, périlleux), un déficit postural
TEST FUKUDA 2Les bras le long du corps, le patient effectue un piétinement sur place (yeux fermés) en levant les pieds 50 fois. On mesure l'angle de rotation qui ne doit pas excéder 60°.
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Examen ostéopathique : médecin ostéopatheTraitement (sur prescription) par
médecin ou kiné ostéopathe
• Traitement test de Littlejohn,• Chaînes musculaires : (Mézières,
Struyff-Denis, Busquet, Fabre, Ceccaldi…),
• Fascias,• Points “gachettes” de Travell Janet,• Zones de Jones, Chapmann, Knapp, …
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Posturographie, stabilométrie Le sportif / patient placé sur plate-forme à
capteurs de pression regarde : – en statique pendant 52 secondes le fil à plomb,
et suit différents tests : yeux ouverts (YO), yeux fermés (YF), stimulation plantaire (avec mousse), avec calage dentaire, avec lunettes…,
– en dynamique, oscillations pendant 26 secondes sur plateau oscillant G/D, Av/Ar,YO et YF.
Divers appareils disponibles + spécialisés
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Plate-forme de forces formée d’un plateau indéformable qui repose sur trois capteurs rigides, en combinant les informations fournies par les trois capteurs, un ordinateur est capable, à tout moment, de donner la position du centre de pression des pieds du sujet qu’on assimilera à la projection au sol du centre de gravité.
Méthode : STABILOMETRIE
La méthode d'analyse des variations du centre de pression , la projection du centre de gravité au sol est appelée la stabilométrie Dans le cadre d'un bilan statique , on utilise une plate-forme de forces dite stabilomètre qui est constitué d'un plateau indéformable reposant sur trois capteurs.Les capteurs transforment le signal de pression en signal électrique transmis à l'unité informatique pour le traitement des données via un logiciel de la posture fourni par le concepteur.
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Enregistrement stabilométrique1) statique :avec yeux ouverts YOEgalement :- YO avec cale dentaire- YO sur mousse- Yeux fermés YF
Enregistrement stabilométrique2) dynamique- YO antéro-postérieur- YO latéral- YF (éventuel)
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Paramètres stabilométriques retenus ici
1) Surface approche statistique de l’ellipse de confiance contenant 90% des positions successives du centre de pression
2) Longueur du Stato-kinésigramme STK : Longueur de la trajectoire du Centre de Forces rapportée à la durée d’enregistrement : valeur de la distance parcourue par le centre de pression au cours de l’enregistrement.
3) Quotient de Romberg: Q.R =SYF/SYO * 100
• STK représentation graphique de l’évolution de la position du centre de pression par rapport à un axe OX (droite/gauche) , OY (avant/arrière)
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Analyse :(pour chaque enregistrement (position))
- la vitesse de déplacement, dépense d’énergie- la surface yeux ouverts, yeux fermés- la longueur yeux ouverts, yeux fermés- la L.F.S : longueur en fonction de la surface- le stabilogramme (déplacement G/D , Av/Ar)- la variance de la vitesse de déplacement du centre de pression- le quotient de Romberg- les corrélations d’oscillations antéro-postérieures et droites-
gauches- les F.F.T : transformées de Fourier → exemple de présentation de résultats pour 1 enregistrement
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Bandes de fréquence (Hz)
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Conclusion évidente :Moins bon Avt / Ar que latéral D / G
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Passe par le SNC… très complexe
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Cas clinique : joueur de 18 ans
ANTECEDENTS :Chutes, lombalgies droites améliorées par talonnette depuis 1997 (soit-disant jambe courte de 1 cm à droite). Depuis talonnette, tendinopathies à répétition à droite (I.J…)
Examen ostéopathique et postural : Scoliose, bascule bassin, hyperlordose lombaire, SIL droit, natureL perturbé (+80°), Romberg OK, tests oculaires OK
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Stabilométrie StatiqueYO, X et S corrects mais au prix d’une forte dépense énergétique. Amélioration par l’occlusion, forte aggravation par talonnette ou simple mousse.
Stabilométrie dynamiqueBien YO, aggravation YF avec instabilité Av / Ar et déport à gauche.
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TraitementSuppression semellesCorrection ostéopathique + chaînes musculaires postérieuresTravail proprioceptif sur plateau de Freeman + Biofeed back, correction équilibreTraitement occlusal par gouttières de repositionnement Equilibration ostéopathique
Test 6 mois après : Excellent statique et dynamique.
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Groupe de 25 joueurs footballPerturbations retrouvées chez 15
(NB : jeunes de 14 à 18 ans)• 5 (33 %) troubles occlusaux dentaires• 3 (20 %) troubles visuels (oculomotricité ou
acuité)• 1 (~7 %) troubles vestibulaires• 2 (13 %) troubles appuis plantaires• 4 (26 %) grippages ostéopathiques• 2 (13 %) autres• Différent de 15 et 100 %, un au moins avec
plusieurs anomalies
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Au niveau de la MANDIBULE + associé :exemples d’anomalies rapportées par le médecin
posturologue et ostéopathe et l’orthodontiste
•Côté de mal-occlusion :Faisceau antérieur du temporal étiréFaisceau postérieur du temporal contractéSCOM contracté, trapèze étiréTête inclinée côté SCOM contractéHorizontalité du regard modifiéEpaule contractée se relèveRotation compensatoire du bassin et ilium, Etc… toute la chaîne perturbée
•Côté opposé :Faisceau antérieur du temporal contractéFaisceau postérieur du temporal «en position relâchée» contractéImplique une analyse très fine, méticuleuse, systématisée
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La posturologie étant pluridisciplinaire, les médecins du sport, médecins posturologues ostéopathes et kinésithérapeutes sont amenés à travailler en réseau avec des médecins rééducateurs fonctionnels, des rhumatologues traumatologues du sport, des chirurgiens orthopédistes, des O.R.L., des neurologues, des ophtalmologistes, des dentistes, des orthodontistes, des podologues, des psychomotriciens, des orthoptistes et des orthophonistes, et les cadres sportifs
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Importance bilan et ttt posturalBon équilibre postural : optimisation performances, par ex. en
appui limite monopodal, tir de précision… prévention de lésions tendino-musculaires,
ligamentaires et du rachis prévention chutes vérification récupération post-traumato lutte contre dégénérescence
articulaire des sportifs et stress oxydatifOptimisation, efficience des gestes sportifs de haute
précision nécessitant des appuis / un équilibre postural très performants
Et prévention d’accidents aigus et chroniques
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Contrôle du geste / mouvement:Un organe récepteur essentiel : l’œil
• Pour une bonne intégration du schéma corporel + anticipation => effecteur musculaire => geste pertinent
• A la base : qualités visuelles : Acuité v, Champ v, Vision stéréoscopique, résistance à l’éblouissement… :cela s’explore assez facilement (médecin…)
• Intégration : observation / mémorisation visuelle• Anticipation = projet moteur, stratégie motrice,
visualisation, intention gestuelle, ordre moteur• Puis : coordination visio - motrice pour contrôle précis
des gestes, selon la vitesse + contrôle postural• Observation, perception => nouvelle mémorisation,
optimisation anticipation, décision vers une association de gestes pour concrétiser actions de jeu de + en + complexes
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CONCLUSION• Démarche lors programmation d’une APS
• D’abord d’ANALYSE puis de SYNTHESE• 1) les éléments santé (sollicitations, risques,
contraintes, morbidité-accidents) : dépistage de contre-indications et limites (EMA nci)
• 2) les facteurs de réussite : exigences, sollicitations, lesquelles impliquées en fonction du type, niveau… visé (socio., psycho., morpho., énerg., motrices…)Enjeu : quelles investigations à la hauteur de :
• quels risques pour la « santé » et• quels besoins/aspiration/motivation ? rapport bénéfices / risques / coût rapport bénéfices / risques / coût FIN
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Comment mesurer la dépense d’énergie de l’exercice ?
AccélérométrieGPS …
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Les plus utilisés : podo, cardiofréquencemètre, GPS
DE (kcal) = n * Lpas * Poids (distance (km) * poids (kg))
DE (kcal) = ΔFC * pouls O2 * 5(pouls O2 : mesure en labo)
GPS = podo = distance (mais en plus mesure de la pente …)
Autres actimètres : accéléromètre
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PMA, en Watts
PMA, en p. cents
Prédiction indirecte de VO2max à partir FC / W
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Recommended