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IRM ostéo-articulaire de l’enfant : Apports de l’injection de chélate de gadolinium
Robin Azoulay, Marianne Alison, Amina Sekkal, François Chalard, Bogdana Tiléa, Guy Sebag
Service d’Imagerie PédiatriqueHôpital Robert Debré, Assistance Publique, Paris, France,
Université Paris VII-Denis Diderot.
Introduction
� Le tissu squelettique de l’enfant est en
croissance.
� Le cartilage de croissance permet la
croissance en longueur des os longs de l’enfant.
On parle d’ossification enchondrale.
Introduction
� Une pathologie du cartilage de croissance risque d’entraver la croissance normale d’un enfant.
� L’enjeu des examens d’imagerie est d’évaluer ce risque.
� L’IRM est la seule technique d’imagerie in vivo pour l’analyse morphologique et l’étude de la vascularisation des cartilages de croissance.
Introduction
� Objectifs pédagogiques :
� Rappels anatomiques : Comment
s’organise le cartilage de croissance ?
� Quelles séquences en IRM ?
� Pour quelles pathologies en pratique
clinique ?
Plan
1. Considérations anatomiques et définition des termes
2. Technique de l’IRM: Quelles séquences ?
3. Principales pathologies et applications
Localisation du cartilage de conjugaison encore appelée la physe
� Une forme discoïde
� Située entre épiphyse
et métaphyse
Épiphyse
Métaphyse
Cartilage de conjugaison
Composition du cartilage de conjugaison
� Plusieurs couches de cellules en voie de maturation :
� la zone germinale, sur le versant épiphysaire, contient
des cellules jeunes en multiplication. Ces cellules sont à
l’origine de la croissance cartilagineuse,
� la zone de croissance, qui contient du cartilage sérié,
des cellules formant des colonnes entre lesquelles la
substance intercellulaire est abondante,
� la zone d’hypertrophie, qui contient des cellules plus
volumineuses que les précédentes, une substance
intercellulaire de moins en moins abondante.
� le front d’ossification ou zone de calcification
provisionnelle avec des cellules se chargeant en sel
calciques. Le front d’ossification fait face à la spongieuse
primaire sur le versant métaphysaire.
sens de maturation
Région épiphyso-métaphysaire
� L’acrophyse a la même
nature histologique que
la physe et assure plus
particulièrement la
croissance du noyau
d'ossification.
Région épiphyso-métaphysaire
� La virole périchondrale est
un anneaux
fibrocartilagineux
prolongeant le périoste.
C’est un élément de
protection de la physe.
La vascularisation du cartilage de croissance
� 2 réseaux vasculaires indépendants :
- les artères épiphysaires :
donnant la vascularisation
épiphysaire à savoir celle du le noyau
d'ossification, du cartilage épiphysaire et
de ses canaux vasculaires, et le versant
épiphysaire de la physe à savoir la zone
germinale.
La vascularisation du cartilage de croissance
� 2 réseaux vasculaires indépendants :
- les artères métaphysaires,
vascularisent le front d’ossification
de la physe.
� Au dela de 18 mois de vie, ces 2
reseaux ne sont plus anastomosés, et la
zone hypertrophique, située entre les
deux réseaux est avasculaire
La vascularisation du cartilage de croissance
� La vascularisation du cartilage de
croissance évolue parallèlement à la
vitesse de croissance, intense dans
les premières années de vie,
diminuant par la suite.
IRM morphologique
Séquence T1 Echo de gradient 3D avec suppression du signal de la graisse (3D FFE SPIR chez Phillips).
� Avantages :
� Résolution en contraste élevée :
� cartilages de croissance en hypersignal relatif
� Fronts d'ossification en hyposignal relatif
� Reformatages multiplanaires possibles
IRM morphologique
Séquence T1 3D FFE avec saturation du signal de la graisse
Cartilage épiphysaire
Physe
Front d'ossificationde la physe
Front d'ossificationdu noyau
Hanche d'un enfant de 4 ans : - hypersignal relatif du cartilage épiphysaire et de la physe- hyposignal relatif des fronts d'ossification
IRM dynamique après gadolinium
� Aujourd’hui, l’IRM avec séquences dynamiques apporte
les mêmes renseignements fonctionnels que la
scintigraphie osseuse en terme de vascularisation.
� Avantages de l’IRM versus la scintigraphie :
- une meilleure résolution spatiale
- un examen non irradiant
� L’injection intraveineuse de chélate de gadolinium est
indispensable (0,1 mmol/kg) dans la plupart des cas.
IRM dynamique après gadolinium
� Certaines astuces techniques sont à connaître chez l’enfant :
- enfant convoqué plusieurs heures avant le début de l’examen,
- sédation nécessaire avant l'âge de 6 ans,
- une heure avant la pose du cathéter d’injection, nous appliquons une
dose de crème anesthésique local EMLA au point d’injection,
- pose d'un cathéter de 22 à 24 G permettant l’injection d’un bolus de gadolinium,
- 1 mètre 50 de tubulure sont posés, au bout duquel nous plaçons un robinet à 3
voies. Ce robinet nous permet d’injecter à la main le produit de contraste en moins
de 15 secondes, puis de rincer la tubulure avec du sérum physiologique et enfin
de laisser une perfusion de sérum physiologique en garde-veine.
IRM dynamique après gadolinium
� Nous utilisons uneséquence dynamiquepondérée T1 3D en Echo degradient. Cette séquence estdéclenchée 20 à 60 secondesavant le début de l’injectiondu chélate de gadoliniumafin d’acquérir une ligne debase sans injection. La séquence dure 4 à 5 minutes après le début de l’injection.
IRM dynamique après gadolinium
� La séquence est ensuite traitée de la manière suivante :
- nous soustrayons les différentes dynamiques à la séquence
de base précédant l’injection afin d’obtenir des images de
soustraction. Les soustractions donnent l’avantage de pouvoir
apprécier visuellement le rehaussement, alors qu’il est plus difficile,
voire impossible de le faire sur les dynamiques natives où certaines
structures comme la moelle osseuse jaune ont déjà un signal élevé en
T1.
IRM dynamique après gadolinium
� Un post-processing simple disponible sur les consoles
cliniques d’IRM permet d’obtenir des courbes de
rehaussement au cours du temps (courbe intensité/temps).
Les résultats peuvent également être interprétés et rendus
sur des cartographies paramétriques couleurs.
IRM dynamique après gadolinium
� Différents paramètres sont
mesurables:
- le rehaussement relatif, le
rehaussement absolu, le rehaussement
relatif maximum, le temps d’arrivée, le
time-to-peak, le wash in rate, le
washout, rate et le volume sanguin
régional.
IRM dynamique: rehaussement physiologique des cartilages de croissance
� Le rehaussement précoce
et intense de la physe et de
l’acrophyse est décelable sur
les séquences dynamiques
précoces.Hanche normale d’un enfant de 10 ans. Rehaussement précoce et intense de - de l’acrophyse (flèche rouge) - de la physe (flèche bleu)
T1 dynamique, 60 sec après injection.
acrophyse
physe
IRM dynamique: rehaussement physiologique des cartilages de croissance
� Avec une meilleure résolution spatiale, on
discerne dans la physe :
� Le rehaussement intense de la zone
d’ossification provisionnelle en rouge
(artères métaphysaires),
� La zone avasculaire dite zone de cartilage
hypertrophique en vert,
� Le rehaussement d’intensité intermédiaire
sur le versant épiphysaire de la physe en
bleu (zone germinale, vascularisée par les
artères épiphysaires).
• Épaule normale d’un enfant de 14 ans.
La séquence dynamique avec soustraction (A)et la cartographie paramétrique couleurs (B)permettent d’approcher la prise de contrastedes différents constituants de la physe (C).
versant épiphysaire de la
C
Séquence tardive de type 3D T1 Echo degradient avec suppression du signal de la graisse
� Le rehaussement de la physe, de l’acrophyse et
des canaux vasculaires de l’épiphyse est persistant au cours du
temps. Après la séquence dynamique, nous réalisons une
séquence tardive de type 3D T1 Echo de gradient avec
suppression du signal de la graisse (7-10 minutes
post-gadolinium), permettant l'analyse de la prise de contraste du
cartilage de croissance.
IRM dynamique: un exemple
- Hanche normale d’un enfant de 10 ans.
- T1 dynamique avec injection et
soustraction.
- Cinétique normale de rehaussement
du cartilage de croissance et de la
moelle osseuse après
injection de chélate de gadolinium.
- le rehaussement de la physe est le plus
intense, suivi par celui de l’acrophyse.
- le rehaussement médullaire est
également analysable.
+ 30 sec
IRM dynamique: un exemple
- Hanche normale d’un enfant de 10 ans.
- T1 dynamique avec injection et
soustraction.
- Cinétique normale de rehaussement
du cartilage de croissance et de la
moelle osseuse après
injection de chélate de gadolinium.
- le rehaussement de la physe est le plus
intense, suivi par celui de l’acrophyse.
- le rehaussement médullaire est
également analysable.
+ 30 sec+ 1 min
IRM dynamique: un exemple
- Hanche normale d’un enfant de 10 ans.
- T1 dynamique avec injection et
soustraction.
- Cinétique normale de rehaussement
du cartilage de croissance et de la
moelle osseuse après
injection de chélate de gadolinium.
- le rehaussement de la physe est le plus
intense, suivi par celui de l’acrophyse.
- le rehaussement médullaire est
également analysable.
+ 30 sec+ 2 min
IRM dynamique: un exemple
- Hanche normale d’un enfant de 10 ans.
- T1 dynamique avec injection et
soustraction.
- Cinétique normale de rehaussement
du cartilage de croissance et de la
moelle osseuse après
injection de chélate de gadolinium.
- le rehaussement de la physe est le plus
intense, suivi par celui de l’acrophyse.
- le rehaussement médullaire est
également analysable.
+ 30 sec+ 4 min
Rehaussement médullaire
� Le rehaussement de la moelle osseuse est moins
intense que celui des cartilages de croissance. Il est
précoce, survenant entre 0 et 2 min après injection puis
décroît. L'imagerie dynamique précoce est
indispensable pour détecter une ischémie médullaire.
� Le rehaussement de la moelle rouge est plus intense
que celui de la moelle jaune.
� Pour interpréter le rehaussement médullaire, il faut
connaître en fonction de l'âge le phénomène de
conversion graisseuse.
Rehaussement médullaire
Le rehaussement de la moelle
osseuse est plus marqué au
niveau des vertèbres et des
métaphyses (moelle rouge)
qu’au niveau des épiphyses
(moelle jaune).
Le rehaussement de la moelle
osseuse est maximum à 2
minutes après puis décroît.
Ostéochondrites primitives
� L'ostéochondrite primitive de hanche ou
maladie de Legg-Perthes-Calvé est une
atteinte primitive ischémique de l'épiphyse
fémorale du jeune enfant survenant
classiquement entre 4 et 9 ans. La
prévalence est élevée et concerne 1 enfant
sur 1200.
Ostéochondrites primitives
� On définit 4 stades radiologiques:
� Stade débutant à radiographie normale
� Stade de condensation du noyau d'ossification
� Stade de fragmentation du noyau d'ossification
� Stade de réparation et séquelles
Ostéochondrites primitives
� Dans la forme débutante à radiographie
normale, l'IRM avec séquences dynamiques
permet de manière équivalente à la
scintigraphie de porter le diagnostic d'ischémie
ostéomédullaire et d'apprécier son étendue.
Ostéochondrites primitives: forme débutante
Ostéochondrite de hanche droite à un stade débutant, chez un enfant de 9 ans.La sphéricité de l’épiphyse fémorale droite est conservée.Sur la séquence T1 avant injection (A), le noyau épiphysaire a conservé son signal graisseux
et aucun signe de nécrose n’est décelable. La séquence T1 avec injection (B) n’est pas plus informative pour le diagnostic.Seule la séquence dynamique avec soustraction (C) met en évidence l’absence de perfusion de l’épiphyse fémorale droite. Le défect de perfusion, en IRM, est corrélé au défect mesuréen scintigraphie osseuse (D).
Ostéochondrites primitives
� Dans la forme avancée, et nous réalisons
classiquement l’IRM au stade de fragmentation, la
hanche peut se revasculariser schématiquement de
2 façons :
� Par une branche de l'artère circonflexe postérieure, le
pronostic est alors favorable, cette reprise en charge
emprunte et revascularise le pilier postérolatéral puis
médial de la hanche.
� Un exemple de
revascularisation
par le pilier
postérolatéral : de
bon pronostic.
Ostéochondrite de hanche droite chez un enfant de 10 ans. La séquence dynamique après injection de chélate de gadolinium et après soustraction rend compte de l’hypoperfusion globale de la tête fémorale droite. A ce stade évolutif, il y a une revascularisation de la tête fémorale par le pilier postérolatéral de la hanche, apparaissant hypervascularisé (flèche). Revascularisation de bon pronostic.
Ostéochondrites primitivesExemple 1
Ostéochondrites primitives
� Dans l’autre cas, la revascularisation peut
se faire par néovascularisation provenant
des vaisseaux métaphysaires au travers de
la physe. On parle alors de
revascularisation basale transphysaire.
� Ce mode de revascularisation est de
mauvais pronostic car se compliquant
d'épiphysiodèse.
Ostéochondrites primitivesExemple 2
Ostéochondrite de hanche gauche au stade de fragmentation chez un enfant de 4 ans.
Sur les radiographies de face (A) et de profil en Lowenstein (B), le noyau d’ossification
fémoral gauche est plus petit et condensé. Le pilier latéral est collabé de 50 % de sa hauteur.
Il y a une bonne congruence osseuse tête/cotyle sans insuffisance de couverture osseuse.
La séquence en Echo de gradient T1 (C) montre une épiphyse déformée en coxa magna avec un cotyle cartilagineux d’adaptation donc plus large. Les séquences dynamiques montrent une hypoperfusion marquée de la tête fémorale gauche dans son ensemble (F, flèche blanche). La revascularisation se fait ici par voie basale transphysaire qui est un mode de revascularisation de mauvais pronostic (F, flèche noire) : on visualise l’hypervascularisationmétaphysaire sous-capitale, traversant la physe et revascularisant le pilier médial (F, tête de flèche).G-H : images paramétriques montrant la revascularisation par voie basale transphysaire et larevascularisation du pilier médial. Un pont d’épiphysiodèse secondaire est visualisé grâce à laséquence en T1 Echo de gradient (I, flèche blanche).
Ostéonécroses secondaires
� Le terrain de survenue est bien particulier (drépanocytose, corticothérapie, post-traumatique).
� Le diagnostic d'ischémie médullaire peut, comme dans les formes primitives être poséen IRM avec injection alors que les radiographies sont encore normales. L'étendue de la zone avasculaire a également une valeur pronostique.
Ostéonécroses secondaires
Ostéonécrose de hanche droite au stade aigu chez un enfant drépanocytaire âgé de 14 ans. La radiographie standard ne montre pas d’anomalie osseuse (A).
La séquence T2 montre, en plus de l’aspect en hyposignal diffus de la moelle osseuse lié à sa nature hyperplasique au cours de la drépanocytose, un oedème du noyau épiphysaire fémoral droit associé à un épanchement intra-articulaire (B). La séquence dynamique précoce (C) (t = 2 min) montre un défaut de perfusion de l’ensemble de la tête fémorale droite (flèche) et une revascularisation basicapitale (tête de flèche). Les images paramétriques tirées des séquences dynamiques sont informatives et montrent à la fois l’hypoperfusion globale de la tête fémorale ainsi que la revascularisation latérale qui se traduit par une hypervascularisation (D, volume sanguin régional, E, rehaussement maximal). E montre l’hypoperfusion de l’épiphyse fémorale supérieure droite. On peut également en tirer des courbes d’intensité de rehaussement en fonction du temps (F).
Luxation post-traumatique de la hanche gaucheUne intervention chirurgicale a permis de recentrer la tête fémorale gauche. L’IRM a été réalisée dans ce contexte pour rechercher une ostéonécrosesecondaire. Séquence dynamique après injection et soustraction (t = 2 min) (A,B). La tête fémorale gauche reste globalement vascularisée. Par contre, il persisteune zone centrale moins perfusée (B-C), comme en témoigne lacourbe intensité/temps.
Maladie du Blount
� La maladie de Blount est une
déformation progressive de l’extrémité
proximale du tibia aboutissant à un tibia
vara.
� La radiographie standard apprécie
les conséquences osseuses de la
maladie, à savoir l’irrégularité et
l’affaissement du versant interne de la
métaphyse tibiale (flèche). Le noyau
d’ossification épiphysaire tibial supérieur
est de petite taille et irrégulier à sa partie
interne.
� Alors que la radiographie montre le
collapsus osseux, l’IRM est le seul
examen à permettre l’analyse
morphologique tridimensionnelle du
compartiment cartilagineux du plateau
tibial supérieur.
Maladie du Blount
Maladie du Blount
L’IRM aide au choix
de l’ intervention
chirurgicale
Absence de collapsus du
cartilage de croissance tibial: le
cartilage s’hypertrophie et
compense le collapsus osseux
Chirurgie de
relèvement du
plateau tibial interne
Collapsus du cartilage
de croissance tibial
interne
Ostéotomie de
valgisation
� La séquence dynamique évalue la
vascularisation du cartilage de
croissance tibial interne.
� La vascularisation peut être conservée
dans une forme peu sévère ou bien
compromise.
Maladie du Blount
Maladie du Blount: exemple 1
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 3 ans
3D T1 FFE SPIR Dynamique
Maladie du Blount: exemple 1
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 3 ans
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie du cartilage de croissance interne : bonne compensation
Dynamique
Maladie du Blount: exemple 1
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 3 ans
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie du cartilage de croissance interne : bonne compensation
Dynamique
Vascularisationde la physepréservée
Collapsus osseux
Maladie du Blount: exemple 1
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 3 ans
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie du cartilage de croissance interne : bonne compensation
Dynamique
Rehaussement homogène du cartilage épiphysaire� vascularisation préservée
Collapsus osseux
3D T1 FFE SPIR tardif après Gado
Maladie du Blount: exemple 1
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 3 ans
3D T1 FFE SPIR Dynamique
Collapsus osseux
C’est donc une forme bénigne
Simple surveillance
sans intervention chirurgicale
Maladie du Blount: exemple 2
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 4 ans
3D T1 FFE SPIR
Collapsus osseux important
3D T1 FFE SPIR Dynamique
Maladie du Blount: exemple 2
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 4 ans
3D T1 FFE SPIR
Collapsus osseux important
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie compensatrice satisfaisante du
cartilage
Dynamique
Maladie du Blount: exemple 2
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 4 ans
3D T1 FFE SPIR
Collapsus osseux important
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie compensatrice satisfaisante du
cartilage
Dynamique
Défaut de vascularisation interne de la physe
Maladie du Blount: exemple 2
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 4 ans
3D T1 FFE SPIR
Collapsus osseux important
3D T1 FFE SPIR
Hypertrophie compensatrice satisfaisante du
cartilage
Dynamique
Rehaussement peu marqué du cartilage épiphysaire interne
3D T1 FFE SPIR tardif après Gado
Maladie du Blount: exemple 2
Maladie de Blountdu genou gauche chez une fillette de 4 ans
Collapsus osseux important
Ostéotomie de valgisation
Epiphysiodèse
� L’Epiphysiodèse
� Se définit comme une fusion précoce d’un cartilage de croissance
� Elle est la complication d’une pathologie préexistante
� Décollement épiphysaire
� Ostéomyélite
� M. Legg-Perthes-Calvé, Maladie de Blount ...
Epiphysiodèse
� Epiphysiodèse
� D’abord un pont vasculaire vient traverser les
couches du cartilages de croissance.
� Ce pont s’ossifie secondairement et devient
accessible en radiographie
Epiphysiodèse : intérêt de l’IRM
IRM
Diagnostic
positif précoce
Quantification < 50 %
> 50 %
Chirurgie de desepiphysiodèsepossible
Chirurgie de désepiphysiodèsecompromise, épiphysiodèsecontrolatérale
Ostéomyélite de la métaphyse inférieure du radius chez un garçonde 11 ans. Les radiographies (A) montrent une plage d’ostéolysemétaphysaire du radius. La physe est irrégulière et il y a unesuspicion d’atteinte du cartilage de croissance et de l’épiphyse.
Epiphysiodèse : exemple
Les séquences 3D T1 Echo de gradient avec suppression du signal de la graisse aprèsinjection de gadolinium (B) confirment l’atteinte métaphysaire traversant la physe pouratteindre l’épiphyse (flèche). Il existe une atteinte du cartilage de croissance sous forme d’uneinterruption de l’hypersignal normal de la physe.C. La surface d’épiphysiodèse peut être quantifiée à partir d’un MIP épais passant par la physe. Ici la surface d’épiphysiodèse (en blanc) est égale à 15 % de la surface de la physe (enrouge).
Epiphysiodèse : exemple 3D T1 FFE SPIR tardif après Gado
3D T1 FFE SPIR tardif après Gado
Infections ostéoarticulaires
� Les métaphyses des os longs, richement vascularisées, sont des sites de prédilection.
� L'IRM remplace de plus en plus la scintigraphie : � Valeur localisatrice
� Précision anatomiques: extension épiphysaire, articulaire, au cartilage de croissance
� Recherche les complications: abcès, viabilitétissulaire (ischémie ?).
dynamique dynamique
IRM J0Ischémie fémorale droite
IRM J + 21 Hypervascularisationfémorale droite
Ostéoarthrite fémorale droite à staphylocoque chez un garçon de 12 ans• L'injection dynamique de gadolinium montre une ischémie de tête fémorale droite à J0• L'IRM de contrôle à J+21 après draînage chirurgical montre une revascularisation sur le versant « hypervascularisation ».
Exemple 1
Ostéomyélite subaiguë circonscrite de type abcès de Brodie en bouton de chemise métaphyso-épiphysaire.A. Séquence STIR montrant l’atteinte en hypersignal épiphysaire (tête de flèche) et métaphysaire (flèche). La séquence n’est pas adaptée à l’étude précise du cartilage de croissance.B. Séquence en densité de proton.C. Séquence 3D T1 Echo de gradient SPIR après injection de gadolinium.L’infection métaphysaire (flèche blanche) s’étend à l’épiphyse (tête de flèche blanche) en passant par la virole périchondrale (flèche noire). Il existe une interruption de la vascularisation normale du front de calcification provisionnel (étoile). L’absence d’atteinte du cartilage hypertrophique objectivée par le respect de la bande en hyposignal est dans ce cas un élément de meilleur pronostic. La virole périchondrale est soulevée par le processus infectieux. On note une atteinte modérée du cartilage épiphysaire. Elle se traduit par un hyposignal faible de l’épiphyse (tête de flèche blanche).
A B C
*
Exemple 2
Ostéomyélite chronique de la diaphyse fémorale d’un adolescent originaire d’Afrique (A). La séquence en T1 avec injection de chélate de gadolinium (B) montre, en pré-opératoire, l’étendue en hauteur de l’abcès centromédullaire, ainsi que le trajet des différentes fistules dans les tissus mous (C).
A B C
Rhumatismes inflammatoires
� L’arthrite juvénile idiopathique est une atteinte chronique
primitive de la synoviale avec un risque d’atteinte secondaire du
cartilage articulaire. L’IRM permet d’individualiser les différents
constituants de l’articulation atteinte et l’injection de chélate de
gadolinium est ici essentielle.
� Le pannus synovial est la structure clef dans la surveillance au long
cours de cette pathologie. Ce pannus est nettement plus vascularisé que
les autres structures articulaires comme le cartilage articulaire ou bien
encore l’épanchement.
Rhumatismes inflammatoires
A, B. Arthrite chronique juvénile atteignant la cheville d’un enfant de 6 ans. La séquence T1 après injection permet d’évaluer la réponse au traitement par infiltration corticoïde
Avant traitement (A), on détecte un épaississement important de la synoviale. Après plusieurs infiltrations (B), l’épaississement synovial a entièrement régressé, témoignant de la bonne réponse au traitement.
A B
Rhumatismes inflammatoires
La séquence dynamique permet d’identifier la nature des constituants de l’articulation:- prise de contraste de la synoviale- absence de prise de contraste d’un épanchement ou d’un cartilage articulaire.
Pathologie tumorale
� Intérêt de l’injection dynamique en
pathologie tumorale:
� Évaluation de l’efficacité thérapeutique
� Aide à l’identification de la nature
tumorale
� Ostéome ostéoïde
Tumeur d’Ewing
A (T2) et B (T1 Gado tardif). IRM préthérapeutique: Masse de l’aile iliaque droite.
C (T2) et D. E. (dynamique). Après cure de chimiothérapie, importante fonte de la lésion tumorale. Il
persiste un petit reliquat, dont la prise de contraste lente progressive est en faveur d'un
résidu non viable confirmé sur la pièce opératoire.
Exemple 1
Exemple 2 Caractérisation d'un ostéome ostéoïde
Récidive d'un ostéome ostéoïde traité chirurgicalement.
Le TDM est en faveur d'une récidive dont la morphologie est inhabituelle, car très étendue en hauteur.
L'IRM avec injection dynamique confirme la récidive, montrant un nidus dont le rehaussement est de typique d’un ostéome ostéoïde, artérialisé.
Artère
NidusNidus
TDM
Exemple 2 Caractérisation d'un ostéome ostéoïde
Le reformatage tiré de la séquence dynamique confirme qu'il s'agit d'une récidive très étendue en hauteur (20 mm). L’IRM a donc permis de planifier un traitement percutané par LASER relativement étendu en hauteur.
artère
Dynamique. 30 sec après injection. Reformatage coronal
nidus
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