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La basilique de Notre-Dame de Fourvière.
Introduction.
La basilique de Fourvière se situe à Lyon. a été bâtie sur la colline de Fourvière. Cette fameuse
colline est surnommée « la colline qui prie » car, depuis le Moyen-Âge, elle est dédiée à la Vierge
Marie.
Cette basilique est présente dans la liste des monuments historiques au patrimoine mondial de
l’UNESCO. La basilique de Fourvière est très récente, puisqu’elle a été construite de 1872 à 1897.
D’ailleurs c’est pour cela que les écrivains de cette époque l’appelaient : « LA cathédrale du XIXème
siècle. »
Cette basilique a été construite pendant la guerre entre la France et la Prusse. Monseigneur Ginouilhac,
ancien archevêque de Lyon, avait fait le vœu de reconstruire des églises après les destructions
religieuses causées par la Révolution Française.
Nous allons nous poser la question de pourquoi une nouvelle basilique à Lyon au XIXème siècle.
Nous allons également nous demander si c’est une basilique tournée vers le passé ou vers la modernité.
Dans une première partie, nous allons introduire la reconquête religieuse de la basilique dans la
ville de Lyon. Dans une deuxième partie, nous allons expliquer en quoi la basilique s'inscrit dans la
continuité historique, et dans une troisième partie, nous allons montrer la modernité de cette église.
Notre-Dame de Fourvière , vue de façade.
I. Une basilique qui doit accompagner la reconquête religieuse dans la ville de Lyon.
En 1789, lors de la Révolution Française, de gros conflits entre les révolutionnaires et la religion
chrétienne éclatent.
En 1789, le gouvernement mis en place supprime la dîme ( taxe religieuse), les biens religieux sont
ensuite « mis à la disposition » de la Nation. C'est donc la suppression du pouvoir exercé par le clergé
avant la révolution.
La Révolution Française a crée des divisions entre le peuple et l’Église catholique, c'est la période de
déchristianisation. C'est Mirabeau, homme politique important à la révolution, surnommé l' «Orateur
du peuple » qui a donné ce nom avec comme explication :« Vous n'arriverez à rien si vous ne
déchristianisez pas la révolution »
Ce système a pour but de supprimer, comme son nom l'indique, le christianisme de la vie quotidienne
en France.
Le 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale adopte un décret prénommé: La constitution civile du
clergé. Ce décret réorganise le clergé séculier français ( clergé dit « du siècle » vit d'un ordre d'abbaye
ou d'un couvent). Ce qui provoque la division de celui-ci en clergé constitutionnel( ce sont les
hommes du clergé ayant prêter serment à la constitution civile) et en clergé réfractaire ( hommes du
clergé hostiles à la constitution).
De nombreux prêtres (faisant partis du clergé réfractaire) sont assassinés violemment, les religieux
sont contraints de ne plus l'être, les cultes publics de la religion catholique sont interdits ainsi que
pour les fêtes religieuses, pour finir, certaines images et statues à caractère religieux sont détruites.
Nous pouvons même citer quelques évènements qui ont aidé à la déchristianisation, comme le
remplacement du calendrier grégorien par le calendrier républicain le 24 octobre 1792 ou encore
lorsque le gouvernement ordonne la fermeture de toutes les églises de Paris le 23 novembre 1793.
Pour finir, les tombeaux des principaux rois de France ont été profanés.
En 1793, en pleine Révolution Française, au cours du siège de Lyon, de nombreux monuments
publics et églises furent vandalisés et dégradés.
A l'issue du Premier Empire, le catholicisme fait son retour en même temps que la Monarchie,
lors de la Restauration (Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe). L'arrivée au pouvoir de Napoléon
III, même si elle marque la fin de la monarchie, ne remet pas en cause la religion catholique. Au
contraire, Napoléon III s’appuie sur les Catholiques, qui sont conservateurs, hostiles à toute reprise
de la Révolution. Cela se traduit à Lyon par des actions en faveur de l’Église, surtout de sa mission
éducatrice, afin de reprendre le contrôle sur les jeunes esprits, dans un sens antirévolutionnaire.
Ainsi,sont crées les fêtes des illuminations tous les 8 décembre par le Cardinal Bonald, de nombreux
dons sont fait à l’Église de plus l'enseignement et l'éducation des enfants est faite par le clergé selon
les règles strictes de catholicisme.
Toutes ces actions sont mises en place pour reconquérir la population française et par conséquent,
éviter une nouvelle révolution.
Entre 1840 et 1875, dix-sept nouvelles églises sont mises en chantier. La plupart d'entre elles
se situent dans les faux-bourg de la Croix-Rousse et sur la rive gauche du Rhône (dans le premier et
le quatrième arrondissement de la ville).
Cette reconquête religieuse est également une reconquête politique. Le gouvernement de
Napoléon III étant basé sur une religion catholique, le fait de « réconcilier » les français avec cette
dernière leur permettra de mieux accepter l'Empire qui les gouverne.
II .Une basilique qui s'inscrit dans la continuité historique
A. Une architecture historique qui emprunte tous les styles.
Cette basilique est un ensemble de styles divers : le style byzantin , le style roman et le style gothique.
C'est une œuvre architecturale originale et presque unique en son genre.
Elle emprunte son style à plusieurs arts.
L’architecte s'est inspiré tout d'abord de l'art antique avec la rigueur des lignes de la basilique et de
ses proportions. La basilique a une façade faite en pierres blanches , est imposante et se trouve sur
une colline , ce qui ressemble fortement aux traditionnels temples grecs.
Pierre Bossan( le premier architecte de la basilique, qui sera succéder après sa mort pendant sa
construction de Louis Jean Perrin ou plus connu sous le nom de Sainte Marie Perrin)s'est inspiré de
l'art gothique avec l'élancement de ses nefs (au nombre de trois), avec la toiture en arcs brisés et par
la hauteur et grandeur de l'église.
Il s'est également inspiré de l'art oriental avec le répertoire ornemental de la basilique : la décoration
intérieure est chargée en tapisseries , mosaïques et vitraux.
Fourvière et surtout son architecte de génie , Pierre Bossan , s'offrent l'ambition de résumer l'histoire
architecturale occidentale.
Nous allons présenter les trois grandes parties qui composent cette fameuse basilique.
Tout d'abord, elle comporte 4 tours à créneaux qui symbolisent la grandeur de la foi. Chacune
de ces tours représente une vertu Cardinale ( vertus qui rendraient l'homme, plus parfait, selon le
christianisme). Les deux tours de façade représentent la Force (courage) et la Justice. Les deux tours
qui dominent le parvis sont la Prudence (ou sagesse dont dispose la raison) et la Tempérance ( maîtrise
de la volonté de ses instincts).
A l’intérieur de l'église haute, les murs sont recouverts de mosaïques , c'est un véritable lieu d'or et
de lumière.
Toute la basilique est construite selon un schéma symbolique pour faire passer le pèlerin ou visiteur
de l'obscurité à la lumière de la foi.
La première pierre de l'édifice fut posée en 1872, elle est reconnaissable par son ornement de
lys (décoration). Elle fut également bénie par le pape Pie IX. Elle se situe en bas de l'escalier au bas
de la façade .
La façade principale regarde le couchant tandis que la façade opposée, l'abside est au levant,
comme le veut la tradition.
C'est un chantier gigantesque : l'édifice mesure 35 mètres de large et 86 mètres de long.
Joseph Castex, Jean-Baptiste Larrivé, Louis Bertola et Joseph Belloni sont les principaux artistes qui
ont travaillé sur les sculptures et décors muraux extérieurs. Ils ont réalisé la frise située au dessus de
la porte d'entrée, David et Goliath et le Jugement de Salomon sur la tour de la Justice, le décor du
mur sud et les bas-reliefs du mur nord.
Ils n'ont malheureusement pas pu achever quelques décors extérieurs.
En passant par la tour de Tempérance, on accède après quelques marches, à la terrasse Saint-
Michel. Sur cette terrasse, nous avons une vue magnifique sur tout Lyon mais aussi sur les Alpes.
On peut également, de ce lieu, entrevoir la Statue de Saint-Michel Archange terrassant le dragon
(sculpté par Millefaut).
Les colonnes ou arcatures du porche sont surmontées par quatre colonnes de granit. C'est
également la réalisation du sculpteur Millefaut. Cet homme est aussi l'auteur de la galerie des anges
cariatides ( statues de femmes vêtues d'une longue tunique) située au dessus des arcatures.
Sur la grande porte en bronze, dessinée par Sainte Marie Perrin on aperçoit l'Arche de Noé et
l'Arche de l'Alliance ( contient les dix commandements donnés a Moïse).
Le fronton triangulaire ; lui, représente le vœu des échevins de Lyon ( magistrats du Moyen-
Age) d'obtenir l'arrêt de la Peste en 1643 qui avait fait des ravages sur la ville. Ce fronton est l’œuvre
de Charles Dufraine.
Fronton triangulaire surmonté des anges cariatides Porte de bronze.
Archange St Michel terrassant David et Goliath représentés sur la tour de la
le dragon. Justice.
La crypte, chapelle inachevée, se situe sous l'église supérieure. On y accède grâce à un grand
escalier fait de marbre rouge. Le lion de Judah ( emblème de la tribu le Juda, dont descendent les rois
d'Israël) trône devant la porte et garde l'entrée. Ce lion est, comme le fronton triangulaire, l’œuvre de
Charles Dufraine.
La crypte est un lieu relativement sombre car très peu de lumière remplit cette chapelle
( malgré la présence de nombreux vitraux). Ce vaste endroit est entièrement dédié à Joseph.
Ce lieu symbolise l'Ancien Testament et l'ignorance des hommes avant la venue au monde de Jésus-
Christ.
Pierre Bossan (l'initiateur de cette chapelle) voulait en faire un passage obligé des pèlerins
avant d'accéder à l'église haute qui, elle, est emplie de lumière.
Les voûtes sont petites, elle font moins de 10 mètres de haut. Elles sont soutenues par des
piliers. Sur ces piliers, on peut voir des anges supportant les retombées des voûtes.
Sept verrières éclairent le sanctuaire.
Les trente stalles ( rangées de sièges liés les uns aux autres) de l'avant du chœur sont faite de chêne.
De l'ébène et de l'ivoire ont été ajoutés.
Les pavés entourant l'autel de la chapelle sont formés de dix médaillons reliés par des
arabesques de feuillages (rinceaux) où d'étranges animaux représentent des folies vaincues : les sept
péchés capitaux dont l’orgueil symbolisé par un paon et la paresse symbolisée par une tortue .
Au dessus de l'autel trône la statue de Saint Joseph portant l'enfant Jésus. Sous cet autel, on
peut observer un haut-relief qui figure la mort du Saint Patriarche (autorité suprême d'une Église
autonome).
Voûtes de la Crypte. Autel de la Crypte, statue de Joseph au dessus
ainsi que le haut-relief en dessous.
L'église haute regorge d'une incroyable diversité de décoration : vitraux lumineux et
mosaïques en or.
Sur les murs sont inscrits tous les noms des paroisses ayant participé à la réalisation de la
basilique.
L'autel, surélevé de huit marches, est entouré par dix anges ailés dans une mosaïque dorée. Au
dessus de celui-ci, est positionnée une imposante statue de la vierge Marie.
L'abside( partie en demi-cercle d'un bâtiment, très présente dans l’architecture romaine) est
illuminée par sept hautes verrières et cinq vitraux ( réalisés par Gaspard Poncet).
Les six mosaïques murales ont été faite par Charles Lemaire. On peut y observer plusieurs
thèmes, qui auront toujours un lien plus ou moins étroit avec la vierge Marie.
La première mosaïque représente Jeanne d'Arc délivrant Orléans.
La deuxième montre l'arrivée de Saint-Pothin à Lyon (premier évêque de la ville).
La troisième reproduit Le concile d’Éphèse (troisième concile de l'histoire du christianisme - un
concile est une assemblée réunissant tous les évêques chrétiens-).
La quatrième illustre le vœu de Louis XIII ( qui consacra la France à la vierge Marie, le 10 février
1638).
La cinquième présente la bataille de Lépante, une des plus grandes batailles navales de l'histoire, où
la flotte chrétienne est sortie victorieuse de la flotte Ottomane en 1571.
La dernière mosaïque montre la proclamation du dogme de l'Immaculée conception.
Centre de la haute église , vue d'ensemble.
Mosaïque de la bataille de Lépante.
Mosaïque du concile d’Éphèse.
Nous pouvons ajouter que la décoration est symptomatique d’une Église qui combat : le démon
(archange Gabriel), les musulmans (Lépante), qui surmonte la colère divine suite aux péchés des
hommes (Noé et le déluge), etc… On peut y voir un parallèle avec ce que veut dire cette église : la
victoire sur la Révolution, assimilée au mal.
B. Une église qui relance le culte de Marie.
Marie , la mère de Jésus, occupe une place importante dans le cœur des Catholiques lyonnais.
En effet elle est considérée comme ayant protégé plusieurs fois la ville, d'abord au Moyen-Age contre
les épidémies de peste puis au 19ème siècle contre l'invasion des Prussiens.
C'est donc pour cela que la colline de Fourvière est vouée à la Vierge depuis le XIIème siècle
et la création de la première chapelle en 1168.
L'architecte de la basilique a donc choisi logiquement de dédier la basilique qu'il allait faire
construire à Marie.
Chacune des trois nefs est surmontée d'une coupole comportant 3 groupes d'images représentant les
rapports entre Marie et la Trinité ( réalité d'un seul Dieu d'amour de trois personnes distinctes, égales
et invisibles : le père, le fils et le Saint Esprit)
En 1854, le dogme de L'Immaculée Conception renforce la position de Marie dans le catholicisme :
Ce dogme instauré par Pie IX affirme que la vierge Marie, en vue de sa maternité divine, fut elle
même conçue sans être marquée par la tâche du péché originel ( désobéissance d'Adam et Ève qui
ont mangé le fruit de l'arbre de la connaissance).
A la même époque, d'autres édifices sont également consacrés à la vierge Marie, tel le
sanctuaire de Lourdes où Bernadette Soubirous affirme avoir eu la vision de la vierge Marie en 1858,
soit quatre ans après la proclamation du dogme.
Au total, Bernadette Soubirous aurait vu dix-huit fois la Vierge dans la grotte où fut construit le
sanctuaire.
L’Église catholique a reconnu ces apparitions le 18 janvier 1862.
Grotte de Massabielle. Sanctuaire de Lourdes.
Les conséquences de cette histoire sont nombreuses. Après la création de ce sanctuaire,
Lourdes est métamorphosée par les pèlerinages de plus en plus nombreux, qui créent d'importants
revenus touristiques. Aussi ,Lourdes passe de petite ville très peu connue à une grande ville qui
possède une gare très active et un aéroport. C'est également la deuxième ville hôtelière derrière Paris
et devant Nice.
Le culte de Marie est une solution trouvée par l’Église pour faire face à la déchristianisation
intervenue pendant la Révolution Française et poursuivie pendant la Révolution Industrielle du
XIXème siècle.
La Révolution industrielle est une catastrophe pour l’Église car elle a pour conséquences
l'urbanisation des grandes villes et l'exode rural. Le système des villages convenait très bien à l’Église
car chaque village avait sa propre église, ce qui permettait un meilleur contrôle sur la société. Déjà
que la révolution française avait beaucoup fragilisé le pouvoir de l’Église sur le peuple français, cette
révolution industrielle n'était qu'un coup de grâce.
Pour reconquérir le peuple, l’Église se lance dans la construction de lieux de culte dédiés à des des
personnages clés de la chrétienté tel Marie.
Sanctuaires de Lourdes. ↑ Basilique de Fourvière. ↓
III . Une église de modernité.
La basilique de Fourvière, est une des églises emblématiques du XIXème siècle. Certains écrivains,
la qualifiaient même comme étant « La cathédrale du XIXème siècle ».
A. La basilique de Fourvière et la basilique du sacré-cœur de Montmartre.
Ces deux monuments religieux sont similaires car :
Ils ont été édifiés à la même époque : Fourvière a été construite en 25 ans, de 1872 à 1897. Le
Sacré-cœur a été construit en 44 ans, de 1875 à 1919.
Il y a une similitude des emplacements.
Fourvière se situe sur une colline, ainsi que le Sacré-cœur (butte de Montmartre).
Ces deux basiliques ont été construites suite à la défaite de 1870 face à la Prusse.
Le projet de construction de la basilique du Sacré-cœur trouve ses origines dans le discours de
Monseigneur Fournier en 1870, jour de la déclaration de la Troisième République, attribuant la défaite
de la France dans sa guerre contre la Prusse à une punition divine depuis la révolution de 1789.
Ces deux œuvres correspondent à la même mode architecturale.
Fourvière et le Sacré-cœur sont construits avec de la pierre blanche en extérieur et l’intérieur est très
chargé en décoration .
Ce sont des inspirations de plusieurs styles: byzantin, grec, roman et gothique.
Les religieux sont très fiers de leur église qui depuis plus d'un siècle que cette basilique existe,
y assurent jours et nuits un relais ininterrompu d'adorations.
Les lyonnais sont également subjugués par la splendeur de la basilique Notre-Dame de
Fourvière.
« Lyonnaise d'origine, je n'étais pas allée la voir depuis des années […] tout y est magnifique :
mosaïques, statues, décors à la feuille d'or... […] De là haut, la vue sur Lyon est imprenable. C'est une
petite merveille » affirme une lyonnaise sur un forum touristique.
Un autre internaute, lui, n'est pas avare de compliments : « Magnifique, époustouflant, grandiose. Les
mosaïques sont extraordinaires, l'architecture de l'ensemble est remarquable, quel plaisir ! ».
Pour finir, une dernière internaute, qualifie la basilique de Fourvière de « Sacré-cœur Lyonnais ».
B. L'architecture moderne de Fourvière.
Cette basilique a utilisé des matériaux très prisés à cette époque : la pierre blanche de Seine et Marne
( une pierre qui se nettoie au contact de l'eau).
L'or, le bronze et l'argent ont été également choisis pour orner les murs de la basilique, ce sont bien
entendus des métaux nobles et précieux.
Les plans de la basilique sont dressés dès 1847. C'est un véritable laboratoire de formes.
Il y a une cohérence de l'architecture et de son système décoratif assure au style de Bossan une
diffusion considérable dans les paroisses de la région lyonnaise mais aussi dans la vallée du Rhône et
jusqu'à Marseille.
La technique d'architecture de la basilique est en avance par rapport à son temps.
Dans les années 1850-1880, les architectes sont conformés aux modèles médiévaux.
Pierre Bossan et Sainte Marie Perrin font abstraction de cette mode architecturale et suivent leurs
instincts. Ils décident de mélanger tous les styles architecturaux pour obtenir une basilique atypique.
Ce qui sera la mode architecturale dix, quinze ans plus tard.
La basilique du Sacré-cœur, sur la colline de Montmartre.
La basilique Notre-Dame de Fourvière.
Conclusion.
Pour conclure, la basilique de Fourvière est un symbole religieux et une fierté pour Lyon.
Comme nous l’avons vu, c’est une basilique qui a accompagné la reconquête religieuse de Lyon au
XIXème siècle car elle a été construite en partie pour reconquérir la population catholique après la
révolution française. C’est une basilique qui s’inscrit dans une continuité historique avec une
architecture qui emprunte tous les styles et qui relance le culte de Marie. La basilique de Fourvière
est aussi une basilique de modernité car c’est une église caractéristique du XIXème. Elle a été
construite avec les matériaux et les techniques de son époque.
Pour répondre à la problématique, cette basilique résume l’histoire occidentale tout en étant tournée
vers la modernité avec ses matériaux.
Actuellement, la basilique reste implantée dans la culture lyonnaise, notamment par les Nuits de
Fourvière : représentations théâtrales qui se déroulent chaque année pendant 8 semaines aux mois de
Juin et Juillet.
Les nuits de Fourvière édition 2012.
Sources.
●http://www.fourviere.org/fr_FR/histoire-archi.php
●http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Pays-de-la-
Loire/Ressources-et-documents/Etudes-et-publications/Les-edifices-
religieux-du-XIXeme-siècle
●http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Notre-
Dame_de_Fourvi%C3%A8re
●http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaires_de_Lourdes
●
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9christianisation_(R%C3%A9voluti
on_fran%C3%A7aise
● http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_industrielle
● Régis Neyret, Lyon, 25 siècles de confluences, Imprimerie nationale,
2001.
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