L’analyse littéraire

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L’analyse littéraire

Définition de l’analyse littéraire: L’analyse est une opération

intellectuelle complexe qui consiste à décortiquer le texte en ses éléments constituants, à établir des rapports ou les relations que ces éléments entretiennent, dans le but d’en dégager du sens et d’en apprécier la qualité littéraire.

Le thèmeCe dont on parleLes idées qui reviennentAbstrait: courage, mort, amour, trahisonEt non: maison, pierres, monuments Comment trouve-t-on le thème dans le texte:

relevé lexical + relevé de passages clés

Thèmes dans Roméo et Juliette?

Thèmes du film Avatar?

ProposL’ensemble des idées d’un texte

Liens entre les différents thèmes d’un texte

On appelle aussi le propos la thématique

Thème et propos

La forme: appuie le propos et le thèmeStyle de l’auteur: la façon dont l’auteur écrit,

la langue qu’il utilise, la manière d’écrire un texte

Pour ce faire, il utilise des figures de style

Quelle figure de style?Elle a passé la jeune fille, vive et preste comme

un oiseau (Nerval)

Cet homme d’affaires est un requin.

«Les dernières maisons qui allaient se perdre pittoresquement, ou se nicher…» (La Panne)

Ce vin de Toscane, nectar pour le palais, est désormais introuvable.

Soudain un de ces flots singuliers, qu’on appelle vagues sourdes, monta, venu sans bruit, le dos gonflé, irrésistible… (En Bretagne)

Le Poète est semblable au Prince des NuéesQui hante la tempête et se rit de l’archer (Baudelaire)

Forme (Aspect formel)….Ponctuation: intonations et sentiments

! colère, impatience, admiration

… ironie, réserve, état rêveur

? Doute, scepticisme, questionnement

Exemples puisés d’En BretagneL’éternité…Malheur!...Ne jamais cesser de

mourir, ne jamais cesser de se noyer dans un océan de souffrances! (P.12)

«Mon père, allez-vous me laisser mourir?» (p.14)

La tonalité L’effet produit sur un lecteur par un ensemble

de procédés textuelsComique: tournure qui provoque le rireIronique: propos qui signifie le contraire de

ce qu’il ditTragique: le héros se retrouve dans une

impasse et la fin n’est pas heureuseLyrique: l’auteur nous parle de ses

sentiments, il les exalte; il parle de lui-même et du monde qui l’entoure

Dramatique : provoque des émotions intenses reliées à la narration d’actions tendues, d’événement violents qui se succèdent

Devinez de quelle tonalité est-il question?p. 8: « Crevant partout la vague, des rochers, des

troupeaux s’écueils pointus […] Depuis ce lieu, jusqu’au Conquet, c’est le pays des naufrages. »

Et celle-là?De toutes les habitations où j’ai demeuré (et

j’en ai eues des charmantes), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux et ne m’a laissé de si tendres regrets que l’île de St-Pierre au milieu du lac de Bonne.

Les rêveries du promeneur solitaire, J-J Rousseau

Aspect formel (suite)Caractérisation du genre littéraire: Dans le récit de voyage: narration Et dans la poésie?

NarrationNarrateur externeNarrateur interne

Discours direct: discours d’autrui rapporté par la narrateur; à ce moment-là, changement de narrateur

Discours direct vs indirectLe capitaine Haddock demande au lama s’il n’a pas peur de lui.

***Ce sont des discours rapportés qui s’opposent au discours du narrateur principal

Guy de Maupassant (1850-1893)

Connaissez-vous le monde celte?

Expansion du monde celte (du 5ème au 3ème siècle av. J-C.

Passages retenus: imaginaire celtique

«Il y a plein d’îles druidiques, mystérieuses, hantées. Elles portent au dos des tumulus, des menhirs, des dolmens, toutes ces pierres étranges qui furent presque des dieux.» (p. 2)

«Figurez-vous que ces terribles croyances ont en ce lieu tant de force, que j’ai eu, ici même, une vision! Que dis-je! Une véritable apparition! Là sur ce dolmen, un soir, à cette heure, j’ai aperçu distinctement l’enchanteresse Koridwen, qui faisait bouillir l’eau miraculeuse.» (p. 5)

Si c’est une légende, contez-le-moi. Je m’assis sur un menhir, à son côté. Il parla.Le Dieu Hu, père des druides, avait pour épouse l’enchanteresse Koridwen. Elle lui donna trois enfants. (p. 6)  

 «Elles semblent vivantes, ces pierres alignées interminablement, géantes ou toutes petites, carrées, longues, plates, avec des aspects de grands corps minces ou ventrus […] On les voit remuer, se pencher, vivre!» (p. 5)