Liboga et libogaïne: De la forêt au laboratoire Howard S. Lotsof Dora Weiner Foundation Staten...

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L’iboga et l’ibogaïne:De la forêt

au laboratoire

Howard S. LotsofDora Weiner Foundation

Staten Island, NY

Les Journees Gabonaises aux USATacoma, MD

Le 15 août 2008

L’ ibogaïne provient d’un arbuste de

l’Afrique occidentale, le Tabernanthe iboga; elle est utilisée dans la religion du bwiti.

Le premier président du Gabon, Monsieur Léon MBA, était un bwitiste et le défenseur du T. iboga devant les tribunaux de la colonie française.

Pendant 50 ans, la littérature scientifique a décrit ces arbustes comme étant de 1 à 2 m de haut; or, il en existent qui atteignent une hauteur de 5 m dans la forêt (Omboué).

Les alcaloïdes de l’iboga sont concentrés dans l’écorce de la racine.

Parmi les formes utilisables, l’écorce de la racine grattée ou moulue a une teneurde 2 à 4 %.

Extrait total d’alcaloïdes : 15 %

Produit chimique purifié : 95 à 99 %

Proposé comme médicamentautorisé et soumis à la réglementation

Caractéristiques physiques de l’ibogaïne base

Source Merck Index

Formule chimique C20H26N2OPoids moléculaire 310,42Point de fusion 152-153°Pratiquement insoluble dans l’eau,Soluble dans l’éthanol, l’éther, le chloroforme

Structure moléculaire

Molécule tridimensionnelle de l’ibogaïne

Bleu = Azote, Rouge = OxygèneNoir = Carbone, Blanc =Hydrogène

• Provient du Tabernanthe iboga. Employé pendant des centaines d’années dans la médecine et la religion africaines, surtout au Gabon chez les Bwiti.

• 1901 : l’ibogaïne est isolée par Dybowski et Landrin

• 1958 : Détermination de sa structure moléculaire par Bartlett et coll.

• 1962 : Lotsof découvre ses effets anti-addictifs

• 1967 : Claudio Naranjo et Leo Zeff se servent de l’ibogaïne en psychothérapie.

• 1991 : Le « National Institute on Drug Abuse »

(NIDA) entreprend une première évaluation de l’ibogaïne

• 1993 : La « Food and Drug Administration » (FDA) autorise une étude clinique de l’ibogaïne

Historique de l’ibogaïne

• 1994 : Etudes cliniques dans des hôpitaux de la République du Panama

• 1996 : Un établissement situé à St. Kitts entreprend le traitement à l’ibogaïne de 400 pstients

• 2000 : L’ibogaïne est déclarée un trésor national par le gouvernement gabonais

• 2004 : Le Ministère israélien de la Santé autorise des

études cliniques de l’ibogaïne

Historique de l’ibogaïne (suite)

Brevets d’invention dits de développement avancé de M. Lotsof

1. Méthode rapide pour l’interruption du syndrome de

toxicomanie , US 4,499,096 (1985)

2. Méthode rapide pour l’interruption de l’accoutumance

à la cocaïne et aux amphétamines, US 4,587,243

(1986)

3. Méthode rapide permettant d’atténuer le syndrome de

dépendance à l’alcool, US 4,957,523 (1989) 4. Méthode rapide permettant d’interrompre ou d’atténuer

le tabagisme, US 5,026,697 (1991) 5. Méthode rapide permettant d’interrompre ou d’atténuer

la polypharmacodépendance, US 5, 124,994 (1992).

Ibogaïne :Produit anti-addictif à large spectre d’action

1. Opioïdes1. Héroïne2. Mophine3. Opium

4. Opium5. Méthadone

2. Cocaïne3. Méthamphétamine4. Alcool5. Nicotine6. Polypharmacodépendance

Ibogaïne:Autres usages

1. Antibactérien

2. Antifongique

3. Eventuellement antiviral

4. Psychothérapie

Etudes précliniques

Rat, Souris, Chien, PrimatesVoie orale ou IP

Etudes d’auto-administration

Les effets du médicament peuvent être variables

•Selon le sexe, masculin ou féminin•Selon la souche

•Chez le rat “fawn-hooded”•Chez le rat Webster

•Selon l’espèce•Rat•Souris•Chien•Singe•Homme

Première publication scientifique sur les effets anti-addictifs de

l’ibogaïne- Dzoljic et coll.-

Des recherches complémentaires soutiennent les résultats obtenus par le Dr Dzoljic. Le Dr Stanley D. Glick, à l’Albany Medical College, commence la publication de ce qui va devenir des dizaines d’articles de recherche montrant la réduction de l’utilisation des drogues et du sevrage.

Effets de l’ibogaïne sur la cocaïne

Effets de l’ibogaïne sur la cocaïneDose et schéma d’administration

(Cappendijk & Dzoljic)

Effets de l’ibogaïne sur l’alcool

Effets de l’ibogaïne sur l’alcool« Effet de la dose »

(Rezvani et coll. 1995)

Distribution tissulaire et disponibilité

Retour à un état pré-addictif?

Questions sur la neurotoxicité

Xu et coll. ont fini par produire des recherches indiquant l’absence de neurotoxicité aux doses cliniques (2000).

Xu et coll. ont entrepris une partie de leurs recherches au “National Center for Toxicological Research”, qui est un laboratoire de la FDA. Ces recherches ont mis en evidence

l’absence de neurotoxicité chez le rat à la dose de 25 mg/kg.

D’autres recherches n’ont indiqué aucune neurotoxicité chez le primate et la souris, et la même constatation a été faite dans l’examen neuropathologique post-mortem d’une femme traitée par des doses atteignant 30 mg/kg.

Etudes antibactériennes :tuberculose

Etudes antifongiques:

Candida albicans

Ibogaïne : Mécanismes d’action multiples et effets au niveau du système récepteur où les drogues ne montrent aucune activité

•Dopamine

•Opiacé

•Sérotonine•NMDA (accide N-methyl-D-aspartique)

•Nicotinique•GDNF (facteur neurotrophique dérivé de la cellule gliale)

•Signal de transduction indépendant d’une liaison au récepteur

Ces systèmes définissent la pharmacologie du comportement humain affectant les douleurs, le plaisir, l’anxiété et la dépression ainsi que la croissance neuronale, avec un impact sur la mémoire et l’apprentissage.

Etudes cliniques

“Sécurité d’emploi et Efficacité”

En 2004, à l’appui d’études cliniques, le NIDA a soumis à la FDA un DMF comprenant 16 volumes de données d’environ 4000 pages.

Liste partielle des études très diverses contenues dans le DMF de la FDA comprenant 16 volumes de données soumis par le “U.S. National Institute on Drug Abuse » (NIDA)au sujet de l’ibogaïne.

•Etude de la toxicité aiguë du chlorhydrate d’ibogaïne par voie orale chez le Rat.•Etude de 32 jours sur l’éventail des doses d’ibogaïne chez le Rat.•Etude de neurotoxicité concernant la réponse à des doses d’ibogaïne chez le Rat.•Effet de la réponse à des doses d’ibogaïne sur l’analgésie et la mortalité chez le Rat morphino-dépendant.•Etudes pharmacocinétiques du traitement médicamenteux par l’ ibogaïneEtude de toxicité de 14 jours sur l’éventail des doses de chlorhydrate d’ibogaïne chez le Chien. •Etude de neurotoxicité aiguë de chlorhydrate d’ibogaïne chez le Chien.•Epreuve de mutagénicité par incorporation sur plaques de Salmonella-microsomes de mammifères (Test d’AMES)•Epreuve de mutagenèse sur lymphome de souris L5178Y/TK +/-.

Perspectives comparées de sécurité d’emploi - Mortalité liée aux médicaments (m-lméd)

•Ibogaïne/Iboga (1989-2006) 11 m-lméd

•Méthadone (2004) (US) 3965 m-lméd

•Médicaments autorisés par la FDA dans

des hôpitaux américains 112 000 m-lméd

Avantages de l’ibogaïne

1. L’ ibogaïne réduit le syndrome de sevrage de façon significative

2. Elle interromp le besoin impérieux des drogues

3. Elle interromp l’auto-administration des drogues

4. Elle permet le retour des patients à un état pré-addictif

5. Elle élimine les stigmates

6. Elle permet de retrouver un choix libre

7. Action antibactérienne

Ibogaïne:Stades de l’effet

1. Visualisation ou expérience semblable à celle d’un rêve éveillé

3-6 heures

2. Evaluation cognitive 8-20 heures

3. Stimulation résiduelle12-72 heures

Ibogaïne:Effets secondaires

1. Nausée ou vomissement

2. Ataxie

Sevrage des opioïdeschez l’Homme

Signes objectifs du sevrage des opioïdes

Dr Claudio Naranjo, M.D.usage psychothérapeutique

Clinical Toxicology, 2(2):209-224, 1969

Copyright 1973

En dehors de l’Afrique, Naranjo a été le premier à décrire :

1. L’état de rêve éveillé

2. La récupération des premiers souvenirs

3. La nausée en rapport avec les mouvements

Stigmate

Marque déshonorante associée à une circonstance, une qualité ou une personne en particulier, par example le stigmate d’une chimiodépendance.

Effets de l’ibogaïne sur les stigmates

L’ibogaïne a l’aptitude de supprimer la stigmatisation, transformant ainsi le patient qui retrouve un état décrit souvent comme pré-addictif. La transformation d’une personne stigmatisée en une personne qui ne l’est pas aura pour effet de permettre une plus grande contribution à soi et à la société, améliorant la qualité de la vie.

Nombre croissant de patients traités par l’ibogaïne.

Pays inclus dans l’article

1. Etats-Unis2. Chili3. Suisse4. Panama5. Brésil6. St. Kitts7. Mexique

8. République Tchèque9. Royaume-Uni10.Canada11.Pays-Bas12.Slovénie13. Gabon*14.France

*Initiation de personnes étrangères y compris pour un traitement médicamenteux – nombre limité

Typologie des prestataires d’ibogaïne et nombre de patients traités (vers 2006) TOTAL = 3414

1. Modèle medical (824)2. Prestataire non médecin/guide

thérapeutique (1213)3. Activistes/Entraide (200)4. Cadre religieux/spiritualiste (1177)

Motifs du traitement

1. Total = 3414 (vers 2006)2. Troubles dus à la prise de

substances = 68 %3. Sevrage d’opioïdes = 53 %

En prenant compte des estimations (20 à 30 %) de la population occulte, prévoir un chiffre d’environ 4300 à 4900 personnes qui, à la date du mois de février 2006, auraient pris de l’ibogaïne ou d’autres alcaloïdes de

l’iboga en dehors de l’Afrique.

La science de l’ibogaïne poursuit son évolution eu fournissant des centaines d’articles

scientifiques avec comité de lecture