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DIMANCHE 30 JANVIER – 20H
John AdamsSlonimsky’s Earbox
Leonard BernsteinSymphonie n° 1 « Jeremiah »
entracte
Ludwig van BeethovenSymphonie n° 7
Los Angeles PhilharmonicGustavo Dudamel, directionKelley O’Connor, mezzo-soprano
Fin du concert vers 21h40.
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John Adams (1947)Slonimsky’s Earbox
Composition : 1995.
Commanditaires : The Hallé Concerts Society (Manchester) et The Oregon Symphony (Portland).
Dédicace : à Kent Nagano.
Création : 12 septembre 1996, à Manchester, par le Hallé Orchestra dirigé par Kent Nagano.
Effectif : piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois (cor anglais), 2 clarinettes (petite clarinette en mi bémol, clarinette basse), 3 bassons –
4 cors, 4 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, percussion (crotales, marimba, glockenspiel, xylophone, 2 cymbales
suspendues, woodblock, claves, caisse claire, charleston, temple blocks, shaker, castagnettes, tambourin, tam-tam, triangle,
vibraphone), piano, clavier échantillonneur, célesta, petit orgue électronique – harpe – cordes.
Éditeur : Boosey & Hawkes. Durée : environ 13 minutes.
Slonimsky’s Earbox marque, selon John Adams, « un tournant important dans [sa] musique orchestrale, venant après une période d’expérimentation harmonique et contrapuntique qui commence avec [l’opéra] The Death of Klinghoffer [1991] et se poursuit avec la Symphonie de chambre [1992] et le Concerto pour violon [1993] ». Un des modèles avérés de l’œuvre est le poème symphonique Le Chant du rossignol (1917) de Stravinski, qui débute par une véritable explosion orchestrale de timbres et de motifs sonores différents. Outre son intérêt pour certaines couleurs modales développées par les Russes dans les années 1900-1910 (Scriabine, Stravinski, Rimski-Korsakov), Adams exprime dans Slonimsky’s Earbox sa fascination pour Nicolas Slonimsky (1894-1995), compositeur et théoricien doué d’une mémoire et d’une oreille musicales prodigieuses (Perfect Pitch [Oreille absolue] est le titre de son autobiographie) qu’il avait rencontré à Santa Monica en Californie. Slonimsky, à côté de ses activités de compositeur, est l’auteur de plusieurs ouvrages théoriques et musicologiques, dont le Thesaurus of Scales and Melodic Patterns [Thésaurus des échelles et motifs mélodiques], usuel dans lequel Adams dit avoir puisé son inspiration et affermi son goût pour les échelles, gammes et tournures mélodiques modales (John Coltrane, notamment, avait popularisé ce Thésaurus dans les années 1960). Avec Slonimsky’s Earbox, Adam a voulu rendre hommage au grand théoricien après sa mort, survenue le jour de Noël 1995.
L’œuvre, d’un seul tenant, s’avère d’une incroyable virtuosité, et le langage minimaliste d’Adams semble y atteindre un point d’aboutissement. Elle combine, en effet, avec une parfaite maîtrise – et c’est peut-être le « tournant » qu’évoque le compositeur, tant la phase d’expérimentation semble avoir cédé la place à un style affirmé – l’utilisation d’échelles modales et la superposition de motifs répétés qui se développent dans une temporalité étendue et dans un cadre de tonalité élargie. Rutilante, l’orchestration s’inscrit dans une tradition ouvertement américaine (Adams revendique les « racines vernaculaires » de la musique savante), allant de Aaron Copland à Conlon Nancarrow et Leonard Bernstein. On peut même la faire remonter à la Unanswered Question de Charles Ives (1906) dont les fameux accords parfaits aux cordes, disposés de façon inhabituelle et à la sonorité inouïe, semblent avoir influencé la partie médiane, lente, de Slonimsky’s Earbox – avant le grand crescendo final. Également un jeu sur l’écoute, la « boîte à oreille » (traduction littérale de earbox) « pourrait être un mot digne de Slonimsky lui-même, un néologiste qui ne se lassait jamais de forger ses propres mots » (John Adams).
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DIMANCHE 30 JANvIER
Leonard Bernstein (1918-1990)Symphonie n° 1 « Jeremiah »
Prophétie : Largamente
Profanation : vivace con brio
Lamentation : Lento
Composition : 1942.
Dédicace : pour mon père.
Création : le 28 janvier 1944, à Pittsburgh, par Jennie Tourel (mezzo-soprano solo) et l’Orchestre Symphonique
de Pittsburgh dirigé par Leonard Bernstein.
Effectif : piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, petite clarinette en mi bémol, 2 clarinettes, clarinette basse, 2 bassons,
contrebasson – 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, percussion (caisse claire, grosse caisse, cymbales,
woodblock, maracas), piano – cordes – mezzo-soprano solo.
Texte : Extraits de l’Ancien Testament, chantés en hébreu (Lamentations 1 : 1-3 et 8, 4 : 14-15, et 5 : 20-21).
Éditeur : Boosey & Hawkes.
Durée : environ 24 minutes.
La composition de la Première Symphonie de Bernstein remonte à l’été 1939, lorsque le compositeur entreprend d’écrire une lamentation pour soprano et orchestre qui, remise sur le métier trois années plus tard et réécrite pour voix de mezzo-soprano, vient s’insérer dans l’œuvre symphonique comme vaste mouvement conclusif – constituant ainsi un « ensemble logique » (Bernstein) achevé le 31 décembre 1942. Malgré les réserves des professeurs du compositeur et un accueil peu enthousiaste du public lors des premières exécutions, en 1944, la Symphonie reçoit la même année le Prix du Cercle des Critiques Musicaux de New York.
Le sous-titre « Jeremiah » fait référence au Livre des lamentations de l’Ancien Testament, connu aussi sous le nom de Lamentations de Jérémie. En 1944, Bernstein note : « La symphonie ne fait pas grand usage de matériel thématique authentiquement hébraïque […]. Quant aux desseins programmatiques, ils ne répondent pas non plus à une intention de correspondance littérale, mais de teneur émotionnelle. Aussi le premier mouvement (Prophétie) vise-t-il seulement à égaler en émotion l’intensité des intercessions du prophète pour son peuple ; le scherzo (Profanation), lui, cherche à donner une idée générale de la destruction et du chaos que la corruption païenne engendra parmi les prêtres et le peuple. Le troisième mouvement (Lamentation) étant la mise en musique d’un texte poétique, il offre naturellement une conception plus littéraire. C’est le cri de douleur de Jérémie pleurant sa Jérusalem ruinée, saccagée et déshonorée après les efforts désespérés qu’il a faits pour sauver la cité chère à son cœur. » Même si le compositeur s’en défend, des cadences liturgiques, motifs de cantillation, psaumes etc., forment la base des thèmes destinés à être développés dans la Symphonie. Comme dans de nombreuses œuvres de Bernstein (par exemple la Sérénade de 1954), le matériau de chaque nouvelle section provient du développement de celui de la précédente, ce qui crée une impression générale de variations enchaînées. De façon globale, les trois mouvements correspondraient, selon le compositeur Jack Gottlieb, à « une forme sonate géante » : exposition, développement, réexposition.
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Le premier thème, énoncé par les cors, résonne comme un appel solennel et plante le décor qui prend forme dans l’ensemble du premier mouvement. Les phrases s’enchaînent de façon ininterrompue, souvent relayées par les bois dont les nombreux solos, encadrés par les interventions des cuivres, semblent discourir à la manière d’un prophète, conformément au titre du mouvement (Prophétie). Ce long prélude, qui rappelle certaines œuvres de Copland, laisse place au vif scherzo (Profanation). Ici, l’atmosphère est déjà celle du Bernstein influencé par le jazz et les musiques de Broadway, même si son style apparaît encore en gestation. Les rythmes syncopés et dansants annoncent les partitions des années 1950 : la célèbre West Side Story (1957), mais aussi la musique pour le film d’Elia Kazan Sur les quais (1954). Le caractère païen de la Profanation, de la destruction, serait illustré par le chaos des juxtapositions de timbres et de mètres différents, de figures rythmiques obsédantes et accentuées, et d’explosions de cuivres se souvenant du Stravinski des années 1910. Conformément au parcours programmatique de la symphonie, le thème initial de Jérémie réapparaît à la fin du mouvement, au cor solo,– ainsi est souligné le pathos de la prophétie incomprise. Puis c’est l’heure de la lente Lamentation, chantée en hébreu par une voix de femme (troisième mouvement). L’orchestre, aux sonorités souvent mahlériennes, se cantonne dans un rôle d’accompagnement et de ponctuation, les interludes instrumentaux ne faisant que souligner les passages les plus dramatiques. Ici encore, la parenté avec la musique contemporaine américaine – de Copland, mais aussi plus particulièrement de Barber (Knoxville : Summer of 1915) – est manifeste. Ultime méditation, la coda orchestrale résonne comme une invitation à la contemplation.
Grégoire Tosser
LamentationExtraits du Livre des lamentations (version Louis Segond, 1910)
1 : 1Eh quoi ! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée ! Elle est semblable à une veuve ! Grande entre les nations, souveraine parmi les États, Elle est réduite à la servitude ! 1 : 2Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes ; De tous ceux qui l’aimaient nul ne la console ; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis. 1 : 3Juda est en exil, victime de l’oppression et d’une grande servitude ; Il habite au milieu des nations, Et il n’y trouve point de repos ; Tous ses persécuteurs l’ont surpris dans l’angoisse.
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1 : 8Jérusalem a multiplié ses péchés…4 : 14Ils erraient en aveugles dans les rues, Souillés de sang ; On ne pouvait Toucher leurs vêtements.4 : 15Éloignez-vous, impurs ! leur criait-on, Éloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas !…5 : 20Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, Nous abandonnerais-tu pour de longues années ?5 : 21Fais-nous revenir vers toi, ô Éternel !…
Ludwig van Beethoven (1770-1827)Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92
Poco sostenuto – vivace
Allegretto
Presto
Allegro con brio
Composition : 1812
Création : le 8 décembre 1813, à l’Université de vienne, sous la direction du compositeur
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – cordes
Durée : environ 36 minutes
Exactement contemporaine de la Huitième (les deux symphonies sont jumelles comme la Cinquième et la Sixième), la Septième Symphonie est réputée pour son cachet « rythmique », non seulement dans le groupe des neuf symphonies de Beethoven, mais dans le répertoire symphonique en général. Richard Wagner, dans L’Œuvre d’art de l’avenir (1849), l’a gratifiée d’un surnom aussi célèbre que pertinent : « l’apothéose de la danse », distinction valable surtout pour les deux derniers mouvements, mais aussi pour le premier. Quant au deuxième mouvement, c’est une marche lente, sans doute funèbre. En somme, tout l’ouvrage est placé sous le signe du geste physique.Beethoven tenait autant que possible à créer ses œuvres lui-même, malgré sa surdité croissante, et sa direction ne se déroula pas sans quelques petits incidents, car il ne percevait plus les pianissimos. Le succès de l’ouvrage fut néanmoins immédiat, même si quelques notes discordantes ont percé dans la critique : c’est ainsi que Carl Maria von Weber a âprement considéré que « Monsieur Beethoven [était] mûr pour les petites maisons » (l’asile d’aliénés).
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Le premier mouvement est précédé d’une introduction lente considérable et, détail original, cette introduction comprend deux thèmes bien différents, tandis que l’allegro qui suit sera pour ainsi dire monothématique. Cette introduction, pleine d’expectative, est tout un monde, une vaste mise en condition. Première idée : un motif lié, qui se coule d’un pupitre de bois à l’autre, puis prend l’ampleur des grandes ambitions, et que raye en montant une gamme piquée, impatiente d’agir ; deuxième idée : un balancement champêtre, sorte de réminiscence de la Pastorale. L’introduction finit sur un long signal, la note mi, répétée, hésitante, tendue, tremplin vers le vivace qui va suivre. Celui-ci maintient un rythme omniprésent (un peu comme dans la Cinquième), un rythme volontariste et pointé, mais déjà dansant, à 6/8. Certes, la forme sonate est bien là, régulière, mais le compositeur met en avant un facteur beaucoup plus élémentaire : cette trépidation constante, qui interpelle le corps, lui infuse du ressort et du dynamisme. De gros silences, des points d’orgue suspendent parfois le discours avec un sans-façon intimidant. Des à-côtés pleins d’indépendance explorent des tonalités lointaines, créent des effets de recul, de développement, et ce bien avant le développement lui-même : ainsi le pont de l’exposition, long et aventureux. La réexposition à son tour est développante, avec tout un épisode sombre, où les basses remâchent le rythme principal avec une nuance de menace. La coda, très sobre, reprend la conclusion de l’exposition où les cors fêtent leur combativité d’une voix bien cuivrée.
La marche funèbre du deuxième mouvement est étrangement indiquée allegretto ; selon Schindler, l’ami de Beethoven, le maître aurait voulu dire andante quasi allegretto, soit un tempo lent, mais non traînant. Cette page très noble présente bien des parentés avec son homologue dans l’Eroïca : alternance du ton mineur avec, dans les parties secondaires, son homonyme majeur ; présence d’un fugato ; et, dans l’ensemble, la même rencontre sublime entre la grandeur et la résignation. Les contemporains ne s’y trompèrent pas qui, aux deux premières exécutions de l’ouvrage, obtinrent un bis. Le thème initial est d’abord présenté avec dépouillement, tout en rythmes lents et accablés, confinés aux contrebasses, violoncelles, altos ; sans doute inspirera-t-il Schubert quelques années plus tard dans le Wanderer (1816) et La Jeune Fille et la mort (1817). Le crescendo orchestral, par couches successives et par montée d’octave en octave, comporte l’adjonction d’un très beau contrechant ; trois variations se déposent ainsi nappe après nappe, le tutti de la dernière atteignant un sommet d’intensité dramatique. La deuxième section, en contraste total, offre un épisode en majeur, pacifiant, consolateur ; il privilégie le groupe des bois et, par son côté pastoral, il semble découvrir le côté calmement inépuisable de la vie. Cette mélodie balancée permet à la clarinette et au cor de se répondre dans un mini-intermède. Une transition en gammes plongeantes, aussi simple qu’adroite, ramène le premier thème et son chagrin. L’idée initiale est à présent méditée en un fugato, dévolu aux cordes seules comme un camaïeu gris qui, après l’exposé des quatre entrées, s’enflamme vers le tutti et pousse devant lui une version exaspérée du thème. Un retour de l’épisode pacifique, abrégé, fait place à la coda où l’orchestre se fragmente ; les bouts du thème sont tout juste complétés, à-mi-voix, par les pizzicati des cordes. Le mouvement se termine, comme un grand soupir, sur l’accord qui l’avait inauguré.
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Le scherzo et le finale forment un ensemble uni par son rythme irrésistible. Simplement indiqué presto, le scherzo a une structure redoublée, comme celui de la Quatrième Symphonie. Sa partie principale comporte deux reprises dont la première est très courte et la deuxième longue, développée et voyageuse – Beethoven est assez coutumier du fait. La mesure à un temps (à trois temps très vifs), l’incitation fréquente des timbales, l’articulation ferme et quasi percussive de tous les pupitres soulignent beaucoup moins le plan d’ensemble qu’une propulsion vers l’avant, sur la cellule bondissante de l’iambe. Tout à l’opposé, le trio central rêve à la campagne, à la lune et au passé. De longues notes tenues enveloppent les clarinettes, cors, bassons, flûtes, qui se chantonnent doucement à eux-mêmes un petit motif en va-et-vient : quoique tranquille, c’est encore un rythme qui prédomine. Ce scherzo mais surtout le finale illustrent l’irruption somptueuse du dionysiaque dans la musique de concert, grâce à Beethoven. Friedrich Wieck, le père de Clara Schumann, n’y entendait, avec un mélange de justesse et d’effroi, que « l’œuvre d’un homme ivre » ; mais s’il y a ivresse en effet, elle appartient à un niveau élevé et libérateur. Beethoven aurait confié à sa jeune amie Bettina Brentano, tout juste rencontrée en 1810 : « La musique est une révélation supérieure à toute sagesse et à toute philosophie… Je suis le Bacchus qui vendange le vin dont l’humanité s’enivre… Celui qui a compris ma musique pourra se délivrer des misères où les autres se traînent ». Ce vin-là, mis en cuve dans une forme sonate bien classique, fait pendant au premier mouvement dans sa volonté de maintenir une pulsation d’un bout à l’autre ; il rejoint aussi la future Neuvième Symphonie, dans sa divinisation de la joie. Le tempo martialement mené à deux temps pourrait appartenir à une marche militaire, ce que certaines sonneries triomphales de cors évoquent par moments ; mais en réalité, plusieurs rythmes essentiels entretiennent la jubilation chorégraphique. Ainsi, le rythme du début, très sec, lancé dans une brève et fulminante annonce, et qui va notamment marquer les transitions ; le rythme du thème principal, tournoyant comme une foule de bacchantes, en connivence avec le feu et le souffle chaud du vent ; ou les rythmes pointés, infatigables jusque dans les modulations les plus acrobatiques… Le thème principal possède une tournure très populaire (Wagnery entendait une danse hongroise), que renforce sa coupe en deux reprises, plusieurs fois réitérée. La coda, enrichie d’un développement supplémentaire, provoque un long suspense sur un grondement des basses, superbe accumulation de tension ; puis l’énergique bouquet final éclate, comme une consécration de la force humaine.
Isabelle Werck
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Kelley O’Connor
Kelley O’Connor a été récompensée
par le Grammy Award. Pour la saison
2010-2011, son programme de concerts
comprend les Folk Songs de Berio avec
Daniel Harding et le London Symphony
Orchestra au Festival de Berlin, des
extraits de Padmâvatî de Roussel avec
Christoph Eschenbach et le National
Symphony Orchestra, la Messe brève
en fa majeur de Bach avec Franz
Welser-Möst et le Cleveland Orchestra,
les Neruda Songs de Lieberson avec
Stéphane Denève, le Seattle Symphony
et le Royal Scottish National Orchestra,
la Symphonie n° 2 « Résurrection » de
Mahler, d’une part avec David Robertson
et le Saint Louis Symphony Orchestra,
d’autre part avec Edo de Waart et le
Milwaukee Symphony, ainsi que Spring
Symphony de Britten avec Robert
Spano et l’Atlanta Symphony Orchestra.
Elle retrouve le Philharmonique de
New York pour des représentations
scéniques de La Petite Renarde rusée de
Janácek sous la baguette d’Alan Gilbert
et rejoint Gustavo Dudamel et le Los
Angeles Philharmonic pour une tournée
internationale avec la Symphonie n° 1
« Jeremiah » de Bernstein. Kelley
O’Connor fait ses débuts au Lyric
Opera de Chicago en Hippolyta dans
A Midsummer Night’s Dream de Britten
– il s’agit d’une nouvelle production mise
en scène par Neil Armfield et dirigée
par Rory Macdonald. Au printemps
2011, elle débutera avec le Royal
Scottish National Orchestra et avec
le Philharmonia Orchestra, avec lequel
elle interprétera Shéhérazade de Ravel
au Festival International d’Édimbourg
sous la direction d’Esa Pekka Salonen.
Parmi les moments forts des dernières
saisons, on peut citer les Neruda Songs
de Lieberson avec Gustavo Dudamel
et le Los Angeles Philharmonic, Les
Sept Péchés capitaux de Weill avec le
Saint Paul Chamber Orchestra, et la
Neuvième Symphonie de Beethoven avec
Bernard Haitink et le Chicago Symphony
Orchestra, puis en tournée internationale
avec Iván Fischer et l’Orchestre du
Festival de Budapest. Kelley O’Connor a
rejoint Edo de Waart pour la Troisième
Symphonie de Mahler avec le Hong
Kong Philharmonic. Elle a fait ses
débuts aux Proms avec Jirí Belohlávek
et le BBC Symphony Orchestra dans la
Huitième Symphonie de Mahler, ainsi
qu’au Festival International d’Édimbourg
avec James Conlon et le BBC Scottish
Symphony Orchestra dans El Niño
de John Adams. Kelley O’Connor a
interprété la Symphonie « Jeremiah »
de Bernstein avec Marin Alsop et le
Baltimore Symphony Orchestra,
El Niño avec David Robertson et le
Saint Louis Symphony Orchestra, Elias
de Mendelssohn avec Ingo Metzmacher
et le Deutsches Symphonie-Orchester de
Berlin, L’Enfant et les sortilèges de Ravel
avec Lorin Maazel et le Philharmonique
de New York, la Missa in tempore belli
de Haydn avec Bernard Labadie et le
San Francisco Symphony, ainsi que
Noces de Stravinski avec Esa-Pekka
Salonen et le Los Angeles Philharmonic.
Des liens particuliers l’unissent à Franz
Welser-Möst et au Cleveland Orchestra,
avec lesquels elle a chanté la Neuvième
Symphonie de Beethoven (le disque a
été publié par Deutsche Grammophon),
la Symphonie « Jeremiah », Falstaff
de verdi en version scénique (repris
au Festival de Lucerne) et Requiem
Canticles de Stravinski. C’est avec les
Neruda Songs de Peter Lieberson que
Kelley O’Connor s’est hissée au rang
des meilleurs concertistes lors de
deux représentations européennes :
avec le Philharmonique de Berlin, puis
l’orchestre de la Tonhalle de Zurich,
sous la direction de David Zinman.
Par ailleurs, cette œuvre lui a également
valu de débuter au Carnegie Hall de
New York avec le Chicago Symphony
Orchestra dirigé par Bernard Haitink.
Kelley O’Connor a été unanimement
applaudie lors de ses nombreuses
prestations en Federico García Lorca
dans Ainadamar d’Osvaldo Golijov,
rôle qu’elle avait créé en première
mondiale à Tanglewood sous la baguette
de Robert Spano et chanté ensuite
sous la direction de Miguel Harth-
Bedoya avec le Philharmonique de
Los Angeles au Walt Disney Hall.
Elle l’a repris lors de la création de
l’édition révisée de l’œuvre à l’Opéra
de Santa Fe, en 2005, dans une nouvelle
mise en scène de Peter Sellars redonnée
par la suite au Lincoln Center de New
York. À l’été 2006, pour ses débuts
avec l’Atlanta Symphony Orchestra,
elle a rejoint Robert Spano pour de
nouvelles représentations d’Ainadamar
(faisant par la même occasion ses
débuts aux festivals américains d’Ojai
et de Ravinia) et enregistré l’œuvre
pour Deutsche Grammophon. Lors des
dernières saisons, elle a de nouveau
chanté Lorca à l’Opéra de Boston,
au Festival des Arts d’Adelaïde,
en Australie, au Barbican Centre de
Londres, avec le Chicago Symphony
Orchestra, et à l’Opéra de Cincinnati
(où elle débutait) dans une mise en
scène de José Maria Condemi. Parmi ses
autres engagements à l’opéra, on peut
mentionner ses débuts avec la Canadian
Opera Company, dans A Midsummer
Night’s Dream de Britten, et sa Meg
Page (Falstaff) à l’Opéra de Santa Fe.
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Gustavo Dudamel
Né en 1981 à Barquisimeto, au venezuela,
où il étudie le violon avec José Luis
Jiménez au Conservatoire Jacinto
Lara, puis avec José Francisco del
Castillo à l’Académie Latino-Américaine
de violon, Gustavo Dudamel perce
sur la scène internationale en mai
2004 lorsqu’il triomphe au premier
Concours de direction d’orchestre
Gustav Mahler de Bamberg. C’est en
1996 qu’il avait commencé la direction,
avec Rodolfo Saglimbeni. La même
année il est nommé directeur musical
de l’Orchestre de Chambre Amadeus.
En 1999, il devient directeur musical de
l’Orchestre des Jeunes Simon Bolivar
(OJSB) et prend parallèlement des
cours de direction avec José Antonio
Abreu, fondateur de cet orchestre.
À l’automne 2009, Gustavo Dudamel
prend ses fonctions de directeur musical
du Los Angeles Philharmonic – il est
alors directeur musical de l’Orchestre
Symphonique de Göteborg et, pour la
onzième année consécutive, de l’OJSB.
Après avoir été invité par le
Philharmonique de vienne et le
Philharmonique de Berlin, Gustavo
Dudamel voit sa saison inaugurale de
directeur musical de l’orchestre de Los
Angeles s’ouvrir le 3 octobre 2009 par
une célébration de toute une journée
organisée au Hollywood Bowl et intitulée
¡Bienvenido Gustavo!, avec pour point
culminant la Neuvième Symphonie
de Beethoven sous sa baguette. Le 8
octobre, pour le gala d’inauguration du
Walt Disney Concert Hall de Los Angeles,
il dirige l’orchestre dans un programme
associant la création mondiale de City
Noir de John Adams et la Première
Symphonie de Mahler. Ce concert,
diffusé à la télévision américaine dans le
cadre de l’émission Great Performances
de la chaîne PBS, est retransmis dans
le monde entier et fait l’objet d’un
DvD chez Deutsche Grammophon.
Parmi les autres événements de
cette première saison, on peut citer
le festival Americas and Americans,
une série de cinq concerts mettant à
l’honneur la musique et les traditions
communes des trois Amériques (du
nord, centrale et du sud), ainsi que
des concerts couvrant un répertoire
allant du Requiem de verdi jusqu’à
des œuvres phares de Chin, Salonen
et Harrison. En mai 2010, une grande
tournée américaine mène Gustavo
Dudamel et le Los Angeles Philharmonic
à San Francisco, Phœnix, Chicago,
Nashville, Washington, Philadelphie,
New York et dans le New Jersey.
À la tête de l’Orchestre Symphonique
de Göteborg, Gustavo Dudamel se
produit à Hambourg, Bonn, Amsterdam,
Bruxelles et dans les Îles Canaries,
et donne de nombreux concerts en
Suède. Par ailleurs, il continue de
diriger l’OJSB dans plusieurs séries de
concerts à Caracas, et il l’emmène en
tournée en Scandinavie et en Russie.
Depuis 2005, Gustavo Dudamel
enregistre en exclusivité pour Deutsche
Grammophon. Son premier disque, les
Cinquième et Septième Symphonies
de Beethoven avec l’OJSB, sorti en
septembre 2006, reçoit en 2007 le
prix allemand ECHO Klassik dans la
catégorie Nouvel Artiste de l’Année.
Son deuxième enregistrement avec
l’OJSB, la Cinquième Symphonie de
Mahler, paru en mai 2007, est le seul
album classique sélectionné comme
« Next Big Thing » sur iTunes. En mai
2008 sort son troisième disque avec
l’OJSB, intitulé Fiesta et consacré
à un répertoire exclusivement
latino-américain. En mars 2009,
paraît l’album suivant, la Cinquième
Symphonie et le poème symphonique
Francesca da Rimini de Tchaïkovski.
Gustavo Dudamel compte également
plusieurs DvD dans sa discographie :
le concert anniversaire du pape
Benoît XvI (2007), The Promise of Music
(documentaire et concert avec l’OJSB,
2008) et Live from Salzburg (avril 2009)
où figurent les Tableaux d’une exposition
de Moussorgski orchestrés par Ravel et
le Triple Concerto de Beethoven avec
Martha Argerich, Renaud et Gauthier
Capuçon accompagnés par l’OJSB.
Deutsche Grammophon a également
publié sur iTunes la Symphonie
fantastique de Berlioz et le Concerto
pour orchestre de Bartók où
Gustavo Dudamel dirige cette fois-ci
le Los Angeles Philharmonic.
En mai 2007, Dudamel reçoit le Premio
de la Latindad qui récompense sa
contribution exceptionnelle à la vie
culturelle latine et, toujours en 2007,
le Royal Philharmonic Society Music
Award for Young Artists. En 2008,
l’OJSB se voit attribuer le prestigieux
prix espagnol Prince des Asturies.
Avec son mentor, le professeur Abreu,
Gustavo Dudamel obtient en 2008
le Q Prize de l’Université d’Harvard
pour son engagement en faveur de
la cause enfantine et en juin 2009 un
doctorat honorifique de l’Université
Centro-Occidentale Lisandro Alvarado
de sa ville natale. En 2009 encore,
il est fait Chevalier des Arts et des
Lettres et, en 2010, il reçoit le Eugene
McDermott Award in the Arts avec
lequel le Massachusetts Institute of
Technology récompense les jeunes
talents. Gustavo Dudamel a été choisi
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par le magazine Time pour figurer parmi
les 100 personnalités les plus influentes
de 2009 et a participé à deux reprises
à l’émission 60 Minutes de CBS.
Los Angeles Philharmonic
Sous la direction exubérante de Gustavo
Dudamel, le Los Angeles Philharmonic
réinvente le concept d’orchestre au
XXIe siècle. Abordant en 2010-2011
sa quatre-vingt-douzième saison,
il se place en première ligne avec sa
programmation innovante et sa manière
propre de redéfinir l’expérience musicale.
Cette expérience est partagée par
plus d’un million d’auditeurs annuels.
Au cours d’environ trois cents concerts
par an dans deux lieux emblématiques
– le Walt Disney Concert Hall et le
Hollywood Bowl –, le Los Angeles
Philharmonic joue un répertoire d’une
étendue et d’une profondeur inégalées
parmi les orchestres et institutions
culturelles. Il s’engage pour la ville de
Los Angeles au-delà des traditionnels
concerts en salle et va au devant d’un
public vaste et divers dans les écoles,
les églises et d’autres centres
de proximité. Premier orchestre
symphonique permanent de la ville,
le Los Angeles Philharmonic a été
fondé en 1919 par le multimillionnaire
et musicien amateur William Andrews
Clark Junior. Walter Henry Rothwell en
devient le premier directeur musical
et le reste jusqu’en 1927. Depuis, dix
chefs d’orchestre de renom se sont
succédé à ce poste : Georg Schnéevoigt
(1927-1929), Artur Rodzinski (1929-
1933), Otto Klemperer (1933-1939),
Alfred Wallenstein (1943-1956), Eduard
van Beinum (1956-1959), Zubin Mehta
(1962-1978), Carlo Maria Giulini (1978-
1984), André Previn (1985-1989),
Esa-Pekka Salonen (1992-2009)
et Gustavo Dudamel (depuis 2009).
En octobre 2003, le Los Angeles
Philharmonic inaugure un des lieux
les plus prestigieux au monde,
le Walt Disney Concert Hall, œuvre
de l’architecte Frank Gehry. Cette
nouvelle résidence est devenue bien
plus qu’un point de repère culturel local.
Admiré pour son architecture comme
pour son acoustique, le bâtiment aux
courbes originales en acier étincelant
incarne l’énergie, l’imagination
et l’esprit créatif de la ville de Los
Angeles comme de son orchestre.
Encouragés à explorer de nouvelles
voies, l’orchestre et son directeur
musical actuel souhaitent se donner
une programmation fidèle aux traditions
tout en recherchant de nouveaux
champs d’action, de nouveaux publics
et de nouvelles façons de mettre
en valeur l’expérience musicale
symphonique. Durant sa saison
d’hiver au Walt Disney Concert Hall
(cent-dix concerts d’abonnement
répartis sur trente semaines),
le Los Angeles Philharmonic
organise des festivals, des résidences
d’artistes ainsi que des programmes
thématiques dans le but d’approfondir
certains aspects du répertoire.
Le Los Angeles Philharmonic met un
point d’honneur à faire connaître la
musique contemporaine comme le
montrent sa série Green Umbrella, très
prisée du public, et le développement
de ses commandes de nouvelles
œuvres. Depuis vingt-neuf ans,
le Los Angeles Philharmonic New Music
Group se consacre exclusivement à
l’interprétation de compositions d’avant-
garde, attirant des compositeurs et
des interprètes de premier plan.
Dans sa mission de développement
culturel, la Los Angeles Philharmonic
Association produit des concerts
avec des artistes de renom dans les
domaines du récital, du jazz, de la
musique du monde et de la chanson,
des concerts avec des orchestres
invités, des concerts pour des fêtes
particulières, ainsi que des séries
de récitals d’orgue, de musique de
chambre ou de musique baroque.
Le Los Angeles Philharmonic fait figure
de pionnier de l’ère numérique : c’est
le premier orchestre qui propose au
mélomane de télécharger un concert
durant la semaine suivant l’événement.
Dans le cadre d’un partenariat avec
Deutsche Grammophon inauguré en
2006, l’orchestre a publié dans la série
DG Concerts des concerts avec des
œuvres de Beethoven, Debussy, de Falla,
Hillborg, Lutoslawski, Pärt, Prokofiev,
Ravel, Salonen, Sibelius et Stravinski
(sous la direction d’Esa-Pekka Salonen),
lors des festivals Minimalist Jukebox et
Shadow of Stalin, et, plus récemment, de
la musique de Mahler, Bartók et Berlioz
(sous la direction de Gustavo Dudamel).
Gustavo Dudamel, Directeur musical
Walt and Lilly Disney Chair
Esa-Pekka Salonen, Conductor Laureate
Lionel Bringuier, Chef assistant
John Adams, Creative Chair
Deborah Borda, Présidente
Violons I
Martin Chalifour, (Concertmaster)
Marjorie Connell Wilson Chair
Nathan Cole**
Bing Wang, (soliste suppléant)
Mark Baranov (soliste assistant)
Philharmonic Affiliates Chair
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11
DIMANCHE 30 JANvIER
Tamara Chernyak
Michele Bovyer
Rochelle Abramson
Camille Avellano
Elizabeth Baker
Minyoung Chang
Robert vijay Gupta
Mischa Lefkowitz
Edith Markman
Judith Mass
Mitchell Newman
Barry Socher
Lawrence Sonderling
Stacy Wetzel
Violons II
Lyndon Johnston Taylor**
Mark Kashper (soliste suppléant)
Kristine Whitson
Johnny Lee
Dale Breidenthal
Ingrid Chun
Jin-Shan Dai
Chao-Hua Jin
Nickolai Kurganov
Guido Lamell
varty Manouelian
Paul Stein
Yun Tang
Suli Xue
Altos
Carrie Dennis (soliste)
John Connell Chair
Dale Hikawa Silverman (soliste
suppléant)
Dana Hansen (soliste assistant)
Richard Elegino
John Hayhurst
Ingrid Hutman
Hui Liu
Meredith Snow
David Stockhammer
Leticia Oaks Strong
Ben Ullery
Minor L. Wetzel
Violoncelles
Peter Stumpf (soliste)
Bram and Elaine Goldsmith Chair
Daniel Rothmuller (soliste suppléant)
Sadie and Norman Lee Chair
Ben Hong* (soliste assistant)
Jonathan Karoly
David Garrett
Barry Gold
Jason Lippmann
Gloria Lum
Serge Oskotsky
Brent Samuel
Kim Scholes**
Joy Song Thomson**
Contrebasses
Dennis Trembly (soliste)
Christopher Hanulik (soliste)
Oscar M. Meza (soliste assistant)
David Allen Moore*
Jack Cousin
Richard D. Kelley*
Peter Rofé
John Schiavo
Frederick Tinsley
Nathan Farrington**
Susan Wulff**
Flûtes
David Buck (soliste)
Virginia and Henry Mancini Chair
Catherine Ransom Karoly (soliste
suppléant)
Mr. and Mrs. H. Russell Smith Chair
Sarah Jackson
Lawrence Kaplan**
Jung-Wan Kang**
Piccolo
Sarah Jackson
Hautbois
Ariana Ghez (soliste)
Marion Arthur Kuszyk (soliste suppléant)
Anne Marie Gabriele
Carolyn Hove
Cor anglais
Carolyn Hove
Clarinettes
Michele Zukovsky (soliste)
Lorin Levee (soliste)
Monica Kaenzig
Mauk/Nunis Chair
David Howard
Joshua Ranz**
Clarinette en mi bémol
Monica Kaenzig
Clarinette basse
David Howard
Bassons
Whitney Crockett (soliste)
Shawn Mouser (soliste suppléant)
Michele Grego
Patricia Kindel
Contrebasson
Patricia Kindel
Cors
William Caballero**
Eric Overholt (soliste suppléant)
Elizabeth Cook-Shen*
William and Sally Rutter Chair
Brian Drake
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12
Loring Charitable Trust Chair
Bruce Hudson
Ethan Bearman (assistant)
Bud and Barbara Hellman Chair
Mark Adams**
Trompettes
Donald Green (soliste)
James Wilt (soliste suppléant)
Christopher Still
Barry Perkins**
Trombones
James Miller (soliste suppélant)
Abbott and Linda Brown Chair
Herbert Ausman
Kenneth Thompkins**
Trombone basse
John Lofton
Tuba
Norman Pearson
Timbales
Joseph Pereira (soliste)
Cecilia and Dudley Rauch Chair
Edward Atkatz**
Percussions
Raynor Carroll (soliste)
James Babor
Perry Dreiman
Claviers
Joanne Pearce Martin
Katharine Bixby Hotchkis Chair
Gavin Martin**
Harpes
Lou Anne Neill
Sylvia Re**
Bibliothécaires
Kazue Asawa McGregor*
Kenneth Bonebrake
Stephen Biagini*
Manager du personnel de l’orchestre
Jeffrey Neville
Responsable de la production
Paul M. Geller
Chefs assistants
David Afkham
Jean-Michaël Lavoie
Manuel López
Joshua Weilerstein
* non présent sur cette tournée
** musicien supplémentaire
Les pupitres des cordes du Los Angeles
Philharmonic obéissent à un placement
tournant. Les musiciens assis derrière les
solistes, solistes suppléants et solistes
assistants, changent de place régulièrement
et apparaissent ici par ordre alphabétique.
Pour les pupitres ayant deux solistes, ceux-ci
bénéficient du même statut et sont listés
selon leur ancienneté au sein du Los Angeles
Philharmonic.
Les musiciens du Los Angeles Philharmonic
sont représentés par le Professional Musicians
Local 47 de l’American Federation of Musicians.
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Graphiste : Elza Gibus
Stagiaires : Camille Girard, Delphine Anquetil
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Et aussi...
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Les partenaires média de la Salle Pleyel
LUNDI 31 JANVIER, 20H
Gustav Mahler
Symphonie n° 9
Los Angeles Philharmonic
Gustavo Dudamel, direction
LUNDI 28 FÉVRIER, 20H
Anton Dvorák
Carnaval
Concerto pour violon
Symphonie n° 7
Gewandhausorchester Leipzig
Riccardo Chailly, direction,
Gewandhauskapellmeister
Leonidas Kavakos, violon
SAMEDI 5 MARS, 20H
Franz Liszt
Mephisto Waltz n° 1
Richard Wagner
Tannhäuser (Ouverture, Bacchanale)
Les Maîtres chanteurs (Prélude)
Le Crépuscule des dieux (Voyage de
Siegfried sur le Rhin, Marche funèbre de
Siegfried, Scène finale)
Budapest Festival Orchestra
Iván Fischer, direction
Petra Lang, soprano
DIMANCHE 13 MARS, 16H
Boris Blacher
Variations sur un thème de Paganini
Sergueï Rachmaninov
Concerto pour piano n° 4
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 3 « Eroica »
Rundfunk Sinfonieorchester Berlin
Marek Janowski, direction
Nikolaï Lugansky, piano
MARDI 15 MARS, 20H
Ludwig van Beethoven
Ouverture de Coriolan
Richard Wagner
Prélude de Parsifal
Prélude et Mort d’Isolde (version
instrumentale)
Richard Strauss
Quatre Derniers Lieder
Maurice Ravel
La Valse
Orchestre National de Lille
Jean-Claude Casadesus, direction
Anne Schwanewilms, soprano
Coproduction Céleste Productions - Les Grandes voix,
Orchestre National de Lille, Salle Pleyel.
LUNDI 30 MAI, 20H
Henry Cowell
Synchrony
Félix Mendelssohn
Concerto pour violon en mi mineur op. 64
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 5
San Francisco Symphony
Michael Tilson Thomas, direction
Christian Tetzlaff, violon
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