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Numéro 235
Le 13 mai 2015
Réforme de la DGF :
Oui à une meilleure compensation, non à la « DGF locale »
L’APVF a pris connaissance des pistes de réforme de la
DGF présentées par la mission parlementaire au
Comité des Finances locales (CFL). Elle soutient une
meilleure compensation des charges de centralité, mais
s’oppose à la « DGF locale ». Page 2
Partenariat renouvelé avec EDF :
Compte-rendu de la réunion
itre :
Une délégation de l’APVF emmenée par Olivier Dussopt a rencontré le nouveau
président d’EDF Jean Bernard LEVY afin de renouveler le partenariat. Page 4
Rapport 2015 de l’ONZUS :
La situation des quartiers populaires se dégrade
Le rapport annuel de l’ONZUS, publié le 6 mai 2015, dépeint une
situation qui se dégrade avant la signature des contrats de ville. Page 6
Numérique à l’école :
1 milliard pour le collège
Cela financera sur trois ans
l'équipement des collégiens, la
formation des enseignants et une
plateforme de service nationale.
Page 8
Agenda :
Nos prochains rendez-vous
Assises de Paimpol / Formation Gestion
de crise du Maire / Rencontres de
Monteux. Page 10
N e w s l e t t e r H e b d o
Assises de
Paimpol : J-35
P a g e 2 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Réforme de la DGF :
L’APVF s’oppose à la « DGF locale »
itre II
L’Association des petites villes de France a pris
connaissance des pistes de réforme de la DGF présentées par la
mission parlementaire aux membres du Comité des finances
locales.
Dans un communiqué, elle a souhaité rappeler au préalable que des
mesures ne peuvent être abordées efficacement sans que soit réexaminée
la question de la baisse des dotations. Les premiers chiffres de l’année 2015
confirment que l’investissement local poursuit sa baisse alors que la fiscalité
locale se stabilise. Seule une révision de la baisse des dotations dans son
rythme et son montant éviterait une dégradation trop forte de
l’investissement local et du fonctionnement des services publics locaux.
L’APVF a toujours milité pour une DGF plus juste et plus lisible.
Plusieurs pistes de la mission parlementaire tiennent compte des
propositions faites par l’APVF et permettent une meilleure prise en
compte et une plus juste compensation des charges assumées par
les petites villes.
Par exemple, créer une fraction de DGF propre aux « charges de
centralité » répond à une demande ancienne de l’APVF. Cela permettrait
aux petites villes qui assument des charges non financées par
l’intercommunalité - et dont le poids ne cesse de progresser, - d’obtenir
une compensation adaptée à ses capacités budgétaires.
P a g e 3 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Dans le même sens, la proposition de réforme de la DSU et la DSR,
pour supprimer les effets de seuil discriminant au profit d'un lissage, en
déconnectant la fraction « bourg centre » de la DSR du zonage électoral et
en proposant une exonération au FPIC des communes éligibles à la DSU et
DSR cibles, répond également à des attentes exprimées par l’APVF. Ces
mesures permettraient une meilleure prise en compte des spécificités des
petites villes dans une logique de solidarité, en garantissant plus de stabilité
et une vraie articulation entre les péréquations horizontale et verticale.
L’APVF s’oppose en revanche à la création d’une DGF locale.
Cette réforme pénaliserait fortement les communes qui subissent déjà la
baisse des dotations et pourraient les conduire à une impasse budgétaire et
une perte de leur autonomie. Pour l’APVF, il parait plus urgent de travailler
au fonctionnement efficace des intercommunalités dont les périmètres vont
évoluer pour la plupart d’entre elles.
P a g e 4 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Partenariat renouvelé avec EDF :
Compte-rendu de la réunion
Une délégation de l’APVF emmenée par Olivier
DUSSOPT a rencontré mercredi 12 mai dernier le nouveau
président d’EDF Jean Bernard LEVY afin de renouveler un
partenariat ancien, constructif et efficace.
Cette rencontre était précédée par un échange de vues sur le projet
de loi relatif à la transition énergétique. Christophe BOUILLON, Député
de Seine Maritime, membre du Bureau de l’APVF et Vice-président de la
Commission Développement Durable à l’Assemblée nationale, a fait le
point à ce sujet en insistant sur les mesures concernant directement les
collectivités.
Lors de son propos introductif, Olivier DUSSOPT a rappelé
l’engagement de l’APVF et des petites villes en faveur de la transition
énergétique. Nombre de communes se sont lancées dans des chantiers
ambitieux : Agendas 21, éco-quartiers, unités de méthanisation, centrales
photovoltaïques, transports durables, etc. Il a également rappelé que le
passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies
fossiles à une société plus sobre et plus écologique ne pourra se faire sans
une participation de grande ampleur des collectivités locales.
Dans sa présentation, Christophe BOUILLON s’est félicité du fait que
le projet de loi propose d’associer davantage les collectivités
territoriales à la production d’énergie.
P a g e 5 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
L’article 57 reconnaît ainsi un service public communal de chaleur et
de froid et consolide le rôle des collectivités en réaffirmant leur fonction
d’autorité organisatrice du service public de distribution de chaleur.
Comme l’indique Ségolène ROYAL : les projets ancrés dans les
territoires sont « un gage de qualité et d’acceptabilité renforcée
». Le projet de loi prévoit pour les communes, leurs groupements et les
habitants riverains, la possibilité de participer au capital d’une société dont
l’objet social est la production d’énergies renouvelables sur leur territoire.
Un droit à l’expérimentation locale est ainsi ouvert.
L’association des collectivités territoriales à la gestion des concessions
hydrauliques est également prévue dans le projet de loi. Cette disposition
qui permet de mieux associer les collectivités territoriales à la
gestion des usages de l’eau correspond à ce que demandait l’APVF de
longue date.
Concernant les moyens financiers Christophe BOUILLON a rappelé le
doublement du Fonds Chaleur, outil financier géré par l’ADEME,
dorénavant doté d’une enveloppe supplémentaire de 400 millions d’euros
sur la période allant jusqu’à 2017. Il a également évoqué la mise en place
de prêts Transition énergétique et Croissance verte de la Caisse
des dépôts. Ils concernent les bâtiments à énergie positive et la
rénovation énergétique des bâtiments. Ils sont proposés à un taux
avantageux avec la possibilité d’une couverture à 100% des prêts jusqu’à 5
M€, pour des durées de 20 ans et plus. Le « plan national
méthanisation », prévoyant la mise en place de 1 500 unités de
méthanisation dans les territoires ruraux devrait quant à lui permettre
d’augmenter considérablement la production d’énergie à partir de déchets
agricoles.
P a g e 6 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Rapport 2015 de l’ONZUS La situation des quartiers populaires se dégrade
L'Observatoire national des zones urbaines sensibles
(Onzus) a publié, le 6 mai 2015, son rapport annuel. Les
indicateurs dépeignent une situation qui continue de se
dégrader dans les quartiers populaires des grandes
agglomérations. Les contrats de ville, élaborés dans le cadre du
renouvellement de la politique de la ville, devront permettre
une amélioration substantielle de cette situation.
Les chiffres dévoilés par l’ONZUS montrent une dégradation des
conditions de vie dans les quartiers populaires. Ainsi, 38,4% des habitants
de ZUS vivent sous le seuil de pauvreté, contre 12,2% en moyenne en
France métropolitaine. Les habitants disposent d’un revenu annuel moyen
par unité de consommation de12.752 euros, contre 23.712 euros dans les
unités urbaines correspondantes et 22.739 euros en moyenne en France
métropolitaine. Le taux de chômage est 23,2% des actifs en ZUS, contre
9,3% dans le reste de leur agglomération, et atteint jusqu’à 42% des actifs
âgés de 15 à 24 ans. Cette précarité sociale et économique se retrouve
dans les domaines scolaire et de la santé, avec des résultats plus faibles en
matière d’obtention des diplômes (75,5% des collégiens de ZUS
obtiennent le diplôme national du brevet, contre 83,7% des collégiens de
l'agglomération scolarisés hors ZUS) et de santé, avec seulement 59,4%
des adultes résidant en ZUS qui se déclarent en "bonne" ou en "très
bonne" santé, contre 65,6% des habitants hors ZUS.
C’est dans ce contexte que les nouveaux contrats de villes doivent être
signés avant le 30 juin prochain. Ces nouveaux contrats présentent
cependant des enjeux particuliers pour les petites communes.
P a g e 7 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Ainsi, ils s’adressent aux 1.300 nouveaux quartiers prioritaires de la
politique de la ville de métropole, répartis dans 700 communes et dans
370 EPCI et 20 « villes isolées » d’Ile-de-France. Or, parmi les 370 EPCI,
160 sont des communautés de communes et 190 des communautés
d'agglomération (51%) qui englobent de nombreuses petites villes, à
l’image du Pré-Saint-Gervais dans la communauté d’agglomération Est-
Ensemble (Seine-Saint-Denis), qui compte environ 400 000 habitants.
Par ailleurs, un enjeu fort existe en matière de pilotage des contrats de
ville alors que près de 260 communes, dont des petites villes, seront les
seules concernées par la politique de la ville au sein de leur
intercommunalité. Cette situation représente le cas de 90% des
communautés de communes et de 50% des communautés
d’agglomération. Cela peut créer des difficultés dans l’exercice de la
compétence, qui n’est pas obligatoire pour les communautés de
communes, et de mobilisation des moyens de droit commun. Ce sont des
sujets sur lesquels les petites villes devront être particulièrement
attentives lors de l’élaboration du contrat de ville.
P a g e 8 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Numérique à l’école:
Un milliard d’euros pour les collèges
À l’occasion de la conférence de restitution de la
concertation nationale sur le numérique à l’école, le président
de la République a dévoilé le plan numérique à l’école qui
concernera en premier lieu le collège. Le budget consacré à ce
plan s’élève à un milliard d’euros sur trois ans et devrait
permettre de financer l'équipement individuel de tous les
collégiens, la formation des enseignants du second degré et une
plateforme de service nationale pour la diffusion des contenus.
Le premier objectif est qu’à l’horizon 2018 tous les collégiens de la
5ème à la 3ème disposent d’un équipement individuel, tablette ou
ordinateur. Les départements et les équipes éducatives seront ainsi libres
de choisir leur équipement selon le projet défini.
Concernant le financement de ces équipements, le président de la
République a assuré que « pour chaque euro investi par un conseil
départemental dans l'équipement des élèves au collège, l'Etat mettra
également un euro ».
L'expérimentation va s’étendre puisqu’à la rentrée scolaire 2016. 209
collèges pilotes supplémentaires seront engagés dans l'expérimentation,
dont 109 relevant de l'éducation prioritaire ; les 337 écoles situées sur
leur secteur seront associées à une démarche conjointe de mutualisation
de ressources et de mise en réseau pédagogique. Les établissements
choisis seront « représentatifs de la diversité des territoires et des
établissements ».
P a g e 9 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Autre objectif, le programme exceptionnel de formation des
enseignants et des personnels pour les trois prochaines années, de 2016 à
2018. Les écoles supérieures du professorat et de l'éducation assureront
la formation initiale. Et pour les enseignants en activité, un programme de
formation continue bénéficiera à « plusieurs dizaines de milliers
d'enseignants et de chefs d'établissements du second degré ».
Dernier objectif du plan numérique, la création de ressources et de
contenus pédagogiques qui doivent favoriser la mise en œuvre de l'idée
déjà ancienne du « cartable allégé ». Pour ce faire, des appels d'offres
seront lancés dès la rentrée 2015, pour que les contenus soient prêts
pour la rentrée scolaire 2016. Cinq secteurs seront privilégiés : le français,
les mathématiques, les langues étrangères, l'histoire-géographie et les
sciences. Dans le même sens, une grande plateforme « pour partager
toutes les ressources entre tous les professeurs et tous les élèves » sera
créée pour pouvoir accueillir les contenus produits par les éditeurs
scolaires, par les entreprises innovantes et par les enseignants. En soutient
aux industries et entreprises innovantes en éducation, la banque publique
d'investissement consacrera une enveloppe de 15 millions d'euros.
P a g e 10 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Agenda :
XVIIIèmes Assises à Paimpol
P a g e 11 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
XVIIIèmes Assises de Paimpol :
Le programme du 18 juin
P a g e 12 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
XVIIIèmes Assises de Paimpol :
Le programme du 19 juin
P a g e 13 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
XVIIIèmes Assises de Paimpol :
Hôtels et inscriptions
Liste des hôtels
Attention : Terre-Neuvas et Le Goëlo déjà complets !
Les inscriptions pour les Assises : c’est maintenant !
https://www.inscription-facile.com/form/Qwb9qQRpOGO2fdXyBtb9
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P a g e 14 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Agenda :
Le Maire et la gestion de crise
Le Maire et la gestion de crise
Jeudi 4 juin : 10h-17h
Lieu: Locaux de l’APVF, 42, boulevard Raspail, 75007 Paris
ATTENTION NOMBRE DE PLACE LIMITE Formateur : François TOROS, Cervantes Consulting
THEMATIQUES :
Comment appréhender et gérer la crise ?
Comment s’organisent les relations du maire et de ses services, lorsque celle-ci
s’invite dans la gestion des affaires de la commune ?
De quelle crise parlons- nous ? Quelle en est son origine ?
Quels sont les autres acteurs (élus ou représentants de l’Etat), impliqués dans le
déploiement de cette crise au sein de ma commune, mais aussi au-delà ?
Comment s’organise à la fois la gestion de la crise et sa riposte ?
Qu’est-il concrètement attendu du maire (et de ses représentants), vis-à-vis de la
prise à témoin des médias locaux, nationaux, voire internationaux, cette crise est
récurrente et s’amplifie …. Quelles sont les autres parties prenantes vis-à-vis
desquelles il convient de mettre « une stratégie de moyen » spécifique en place
?
Conférence de presse, point presse, déclaration ? Qu’est-ce qui différencient ces
exercices ? Qui sera le/la porte-parole ? Quelles sont les dix questions que je ne
souhaiterais jamais qui me soient posées ? Quels sont les experts sur lesquels je
peux compter, qui m’accompagne ?
P a g e 15 | Petites Villes Hebdo | Newsletter APVF
Agenda :
Rencontres territoriales du Grand Sud-est
Rencontres territoriales des Maires des petites villes du Grand Sud-est (PACA, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon)
L’intercommunalité après la loi « NOTRE » :
quelle place pour les petites villes ?
Vendredi 29 mai 2015 : 9h45 / 12h30
Lieu: Monteux (Vaucluse, Provence Alpes Cotes d’Azur)
P R O G R A M M E
9h45-10h00 : Accueil des participants
10h00-10h15 : Ouverture des travaux
Christian Gros, Maire de Monteux, Président de la Communauté de communes
des Sorgues du Comtat, Membre du Bureau de l’APVF
10h15-11h30 : Séquence n°1 - Gouvernance, périmètre et compétences :
quelle place pour les petites villes dans l’intercommunalité de demain ?
- Après les lois récentes, quels sont les changements à anticiper ?
Philippe BLUTEAU, Avocat au Barreau de Paris
- La place d’une petite ville dans une grande agglomération
Joël GUIN, Maire de Vedène, Vice-président de la Communauté d’agglomération
du Grand Avignon
- L’esprit de la réforme : renforcer l’intercommunalité pour défendre les
petites villes
Olivier DUSSOPT, Président de l’APVF, Maire d’Annonay, Député de l’Ardèche,
Rapporteur du projet de loi NOTRe à l’Assemblée nationale
11h30-12h00 : Séquence n°2 : L’intercommunalité permet-elle la
solidarité à l’échelle de son territoire ? FPIC, unification fiscale, DGF
territoriale : quelles ressources pour les communes ?
Laurence TARTOUR, Docteur en droit, Chargée de mission Finances de l’APVF
12h30 : Cocktail déjeunatoire
Le 27 octobre 2015, l’APVF et le
groupe BPCE proposent une
journée « Tout comprendre du PLF
2015 »
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