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e-‐RECA N°6 – JUIN 2016
SOMMAIRE La Vie du RECA et de ses Membres :
L’Agenda des Ecoles Les Studios Internationaux Recrutent la Promo 2016 d’ArtFx Bellecour Ecole : Barababor Bientôt Diffusé Emile Cohl : Projets en Ligne & Partenariat Pédagogique ENSAD : Présentation des Grands Projets 40 Ans d’Animation aux GOBELINS ISART Digital : une Nouvelle Direction Pédagogique & une MasterClasse Houdini La Poudrière : Projection
Récompenses & Sélections : Les Films des Ecoles du RECA dans les Festivals Les Espoirs de l’Animation 2016 : Palmarès Artist of the Year Autodesk : 2 Etudiants de l’ESMA candidats au titre En Sortant de l’Ecole : Nouvelle Promotion
Concours : Résultats du Disney Art Challenge & Prix du Public
Appel à Films / Appels à Projets :
Festival National du Film d’Animation Animateka : Rendez-‐Vous de l’Animation Internationale en Slovénie
Business News :
Cartoon Springboard : une Nouvelle Opportunité pour les Jeunes Talents Lancement de Talents Around A Bonne Ecole avec l’AFCA
En Bref :
Animation Européenne : Le Rapport de l’Observatoire Présenté à Annecy Le Cinéma d’Animation en France en DVD … et en Livres
L’Interview du Mois : Sébastien Laudenbach, Dessinateur et Explorateur de Films
LA VIE DU RECA ET DE SES MEMBRES
L’AGENDA DES ECOLES
Portes ouvertes Jury Professionnel Concours d’entrée ESMA Toulouse 8 septembre (Jury 3D) GOBELINS, l’école de l’image
Exposition: GOBELINS, 40 ans de talents en animation, du 9 juin au 20 juillet 2016, rdc de l'école
ILOI Courant août 2016 ISART Digital 30 juin Sup’Infograph Paris 30 juin Voir le site de l’école Sup’Infograph Rennes
7 Juillet 2016 29 Août 2016
8 juillet Voir le site de l’école
Institut Sainte Geneviève
30 juin et 1er juillet (jury final)
LES STUDIOS INTERNATIONAUX RECRUTENT LA PROMO 2016 D’ARTFX
Le 24 juin dernier, 40 professionnels des plus grands studios internationaux sont venus à Montpellier pour assister au jury professionnel de fin d’études d’ArtFx. Ils ont ainsi pu découvrir les créations des étudiants de 5ème année qui présentaient leur court métrage et leur bande démo – l’occasion pour eux de se faire remarquer par les représentants des studios, directeurs artistiques et recruteurs venus chercher leurs futurs collaborateurs.
Etaient présents à cette édition 2016 : 25 entreprises françaises et étrangères des secteurs du cinéma traditionnel, du cinéma d’animation, de la post-‐production, des effets spéciaux numériques, de la télévision, de la série animée et du jeu vidéo. Un reportage de TV Sud sur cet événement est en ligne ici : www.tvsud.fr/article/clap-‐fin-‐pour-‐etudiants-‐derniere-‐annee-‐dartfx/CITY_PAD_240616-‐4.
Contact : ArtFx – Montpellier – Tél : 04 78 92 92 83 – Site web : www.artfx.fr/
BELLECOUR ECOLE : BARABABOR BIENTOT DIFFUSE
Barababor, Les Conquistadors en Cart(o)on, le projet de série animée humoristique, créé en 2014 par Fabien Weibel alors en Mastère Réalisation 3D à Bellecour Ecole, est entré en phase de production chez Zeilt Studio au Luxembourg. Fabien Weibel a prévu 52 épisodes de 2’ diffusés dès la rentrée 2017. La série racontera les aventures de conquistadors dont le QI parvient difficilement à dépasser celui d’une huître et qui décident de partir à la conquête de territoires hostiles.
Contact : Bellecour Ecole – Lyon – Tél : 04 78 92 92 83 – Site web : www.bellecour.fr
EMILE COHL : PROJETS EN LIGNE & PARTENARIAT PEDAGOGIQUE Les films des étudiants de 4ème année, option animation, sont consultables ici : https://vimeo.com/cohl. Ces courts-‐métrages constituent leur projet de diplôme de dessinateur-‐concepteur, pour lequel ils ont consacré près de 6 mois de travail. A noter : dès la rentrée 2016-‐2017, le cursus de dessinateur-‐concepteur
passera de 4 à 5 années d'études post bac afin de s'adapter au système européen d'enseignement supérieur dit « LMD ». Les étudiants valideront un diplôme de dessinateur-‐praticien (bac + 3 ; formation de niveau II), avant de se spécialiser en 2 ans dans la discipline de leur choix. Il sera également prévu d'effectuer un stage de fin d'études de 6 mois dans un pays étranger.
Nuno Martins, directeur et co-‐fondateur de l’école sud-‐africaine d'animation The Animation school, est venu signer à Lyon un accord de partenariat pédagogique avec l'Ecole Emile Cohl. Celui-‐ci s'organisera sous forme de master-‐classes : Emile Colh interviendra en direction artistique 2D, tandis que The Animation School apportera des enseignements en technique 3D. Les échanges d'enseignants débuteront au 1er semestre 2017. De plus en plus de Cohliens font le choix d'une première expérience en Afrique du Sud : depuis 2015, 8 étudiants en option animation ou en formation 3D sont partis effectuer un stage de plus de 2 mois dans un studio à Capetown ou à Johannesburg.
Contact : Ecole Emile Cohl – Lyon – Tél : 04 72 12 01 01 – Site web : www.cohl.fr
ENSAD : PRESENTATION DES GRANDS PROJETS L'École nationale supérieure des Arts Décoratifs propose de découvrir les « Grands projets » de sa promotion 2016 les 6 et 7 juillet prochain (respectivement de 12h à 21h et de 9h à 15h30), dans les locaux de son établissement (31 rue d’Ulm – 75005 Paris). Le Grand projet est un travail de création réalisé à un niveau professionnel dont la soutenance est publique. Après le Mémoire, le Grand projet conduit au diplôme de l'École des Arts Déco (grade de master). 10 secteurs artistiques sont représentés, dont le cinéma d’animation. Entrée libre.
Contact : ENSAD – Paris – Site web : www.ensad.fr
40 ANS D’ANIMATION AUX GOBELINS
C’est au cours du dernier Festival International du Film d’Animation d’Annecy que GOBELINS, l’Ecole de l’Image a soufflé les 40 bougies de son département Cinéma d’Animation. 40 flipbooks, réalisés par des étudiants des différentes promotions en animation et imprimés par les élèves du bac pro Réalisation de Produits Imprimés Plurimédias de l’école, ont été fabriqués pour l’occasion. En vente ici : https://www.boutique.cci-‐paris-‐idf.fr/?catid=2215&access=1&language=fr.
Une exposition inédite « 40 ans de talents ! » est également proposée jusqu’au 20 juillet 2016 dans les locaux de l’école à Paris (entrée gratuite de 9h à 18h, du lundi au vendredi) regroupant de nombreux dessins de recherches, études de personnages et décors, story-‐boards, illustrations… réalisés par 40 anciens étudiants aujourd’hui professionnels en France et dans le monde entier. Comme pour chaque édition du festival, les étudiants des Gobelins ont par ailleurs fourni 5 courts métrages d’animation 2D, diffusés en ouverture des différentes projections de l’événement, avec cette année pour thème « La France à l’honneur ». Ces films sont à découvrir ici : http://www.gobelins.fr/decouvrez-‐les-‐5-‐films-‐d-‐animation-‐realises-‐par-‐les-‐etudiants-‐de-‐gobelins-‐l-‐occasion-‐du-‐festival
Contact : GOBELINS, l’école de l’image – Paris – Tel : -‐ Site web : http://www.gobelins.fr
ISART DIGITAL : UNE NOUVELLE DIRECTION PEDAGOGIQUE & UNE MASTERCLASSE HOUDINI
Simon Vanesse quitte le poste de Directeur Pédagogique qu’il occupait à ISART Digital depuis 4 ans. Il rejoint Mikros Animation en tant que Producteur pour accompagner le studio dans sa croissance. Il avait débuté sa carrière chez BUF Compagnie en tant que producteur animation et VFX et travaillé également pour des productions indépendantes. Il sera remplacé par Thierry Brionnet qui a déjà collaboré avec plusieurs écoles (ESMA, MOPA, Méliès).
ISART Digital organise par ailleurs, du 11 au 13 juillet, en collaboration avec Side Effects Software, une masterclass Houdini FX. Réservé aux enseignants des écoles membres du RECA ayant travaillé avec des logiciels 3D depuis plusieurs années, cet atelier est assuré par Rainer Duda. Il couvrira les sujets suivants :
-‐ Introduction aux techniques de production de VFX dans Houdini : Interface d'Houdini, Contextes et Opérateurs (DOPs et SOPs) ; Simulations volumétriques ; Systèmes de destruction ; Rendu avec Mantra. -‐ Modélisation procédurale. -‐ Eléments spécifiques au Jeu Vidéo (si le temps le permet) : Houdini Engine ; Création d'assets.
Contact : ISART Digital – Paris – Tel : 01 48 07 58 48 – E-‐mail : informations@isartdigital.com -‐ Site web : http://www.isartdigital.com/
LA POUDRIERE : PROJECTION
Une projection de l’ensemble des films réalisés à la Poudrière au cours de l’année 2015/2016 est proposée le jeudi 7 juillet à 20H, au cinéma le Navire à Valence. Outre les films de fin d’étude, la soirée
proposera les films d’une minute de 1ère année, les films d’ateliers, les films « Ultra ultra courts, Ambivalence(s) » et les Espoirs de l’Animation. Parmi les œuvres au programme : A perdre haleine de Léa Krawczyk, Asphalte de Lisa Matuszak, Boobzilla change de pneus de Léahn Vivier-‐Chapas, Chandrans' Café de Krishna Chandran A. Nair, Fukushima, cinq ans après de Eve Cecarelli, La Table d’Eugene Boitsov, Pedigree d’Armin Assadipour, Petite Mort d’Antoine Bieber et Service Magique de Dylan Glynn. Entrée libre.
Contact : La Poudrière -‐ Bourg-‐lès-‐Valence – Tel : 04 75 82 08 08 – Site web : www.poudriere.eu
RECOMPENSES & SELECTIONS
LES FILMS DES ECOLES DU RECA DANS LES FESTIVALS
De nombreux films d’étudiants des écoles du RECA continuent d’être sélectionnés dans différents festivals, en France comme ailleurs dans le monde.
Pour ArtFx : Se rendront en Hongrie pour le BuSho -‐ Budapest Short Film Festival : Entre les Lignes (également sélectionné au Port Townsend Film Festival -‐ USA), Irminsul, Iron Mountain, Korser, Ocean Oddity, Robotherapy et The End.
Pour l’ESMA : Tea Time a été sélectionné au Siggraph Festival 2016 (Californie). Château de Sable et Au fil de l'âge partiront quant à eux en Espagne au Mundos Digitales International Festival.
Pour l’école Estienne : 5 films participeront au BuSho : She, AFK, Vague à l’Ame, Le Secret de la Plume d'Or et Redzone.
Pour GOBELINS, l’école de l’image : Sont sélectionnés au BuSho : Shudo, Le dernier Jour d’un Condamné, Wild Fire, Que Dalle, Ama, Une Noce d’Enfer, Teaser et Made in China. Participeront au Supertoon International Festival (Croatie) : Wild Fire, Que Dalle, Ama et Made in China. Shudo est également sélectionné au Port Townsend Film Festival et Une Noce d’enfer au festival Court Métrange (Rennes). Pour ISART Digital : Nella, Le Petit Cordonnier, Tombe & Manège et Paris Rouge sont sélectionnés au BuSho. Nella et Le Petit Cordonnier partiront également en Italie pour le Sedicicorto International Film Festival.
Le programme Enfance et Jeunesse du festival Fantoche (Suisse) accueillera Le Petit Cordonnier et Tombe & Manège. Paris Rouge est également sélectionné au Grossmann Fantastic Film and Wine Festival en Slovénie.
Pour La Poudrière : Deux Amis et Novembre seront en compétition au festival International du Film d'Animation d'Hiroshima 2016.
Pour MOPA : 14 est sélectionné au BuSho, au SICAF (Corée du Sud) et à Filmets Badalona (Espagne). 6 autres films l’accompagneront en Hongrie au BuSho : Anna, Billy & Bud, Conte oriental, Delivery, Putsch et Ressac.
LES ESPOIRS DE L’ANIMATION 2016 : PALMARES
Pour les 15 ans des Espoirs de l’Animation, initiative de Canal J, TiJi et Gulli en partenariat avec le SPFA, le CNC, la SACD, ce sont les étudiants de 6 écoles du RECA (Ecole Estienne, EMCA, Emile Cohl, ESAAT, La Poudrière et pour la 1ère fois Supinfocom Rubika) qui ont eu 1 mois pour réaliser un film d’1 minute sur le thème : « Une Planète pour Tous, Tous pour la Planète ! », et l’adapter à la ligne éditoriale de la chaîne choisie et du public auquel ils souhaitaient s’adresser.
Les lauréats ont été révélés à Annecy, au cours du Festival International du Film d’Animation. Pour cette édition anniversaire, l’Espoir du Jury -‐ attribué en fonction des critères applicables à toute production d’animation (affinité avec le public visé, qualité du graphisme, de l’écriture, de la bande son…) – a été décerné ex aequo à : La Colère des Moules, réalisé par Héloïse Solt, Antoine Maucourt, Estelle Yven et Oscar Aubry (Emile Cohl), et à Les Bébêtes d’Eugène Boitsov (La Poudrière). Les Espoirs du Public ont été quant à eux décernés à : Artie-‐Chou d’Edouard Heutte, Valentin Gloaguen, Stephie Peang, Martin Quemeneur L’Hostis, Marisa Di Vora Peixoto et Mathilde Dourdy (Supinfocom Rubika), Plantage cosmique de Charline Parisot, Victoire Le Dourner, Hugo Bourriez, Juliette Gales, Raphael Guez et Thibaut Wambre (Supinfocom Rubika) et Vestiges d’Ester Rossi, Thomas Carreterro et Jules Boulain-‐Adenis (EMCA).
ARTIST OF THE YEAR AUTODESK : 2 ETUDIANTS DE L’ESMA CANDIDATS AU TITRE
Cette année, Autodesk a sélectionné 2 étudiants de l'ESMA pour le titre de "Artist of the year" : Romain Lavoine et Jacques Leyreloup, étudiants de 3ème année en formation cinéma d'animation 3D (déjà élus "Artist of the Month" chacun leur tour par le site Autodesk Area, respectivement pour Abandonned Train Station, représentant une gare abandonnée, et Autoportrait).
Pour cette compétition, les oeuvres de 12 nominés sont publiées dans l'album du concours Autodesk. 3 juges détermineront le gagnant de cette année. Mais pour passer devant le jury, il y a une présélection basée sur le nombre de "likes" sur facebook. Pour voter, rendez-‐vous ici : https://www.facebook.com/AutodeskME/photos/?tab=album&album_id=10154309962584363
Contact : ESMA – Montpellier & Toulouse -‐ Tel : 04 67 63 01 80 -‐ E-‐mail : contact@esma-‐montpellier.com -‐ Site web : www.esma-‐3d.com/
EN SORTANT DE L’ECOLE : NOUVELLE PROMOTION
Parmi les 13 jeunes créateurs sélectionnés pour la 4ème édition de l’opération « En sortant de l’Ecole » organisée par France Télévision et consacrée cette année à la découverte de la poésie de Paul Eluard, 10 sont issus des écoles du RECA. Il s’agit de : Eugène Boitsov (La Poudrière), Jon Boutin (EMCA), Axel de Laforrest (Supinfocom Rubika), Pierre Grillère (EMCA), Johanna Huck (Emile Cohl), Léa Krawczyk (La Poudrière), Camille Monnier (EMCA), Clélia Nguyen (EMCA), Nicolas Rolland (La Poudrière) et Arthur Sotto (EMCA). Encadrés et accompagnés notamment par Tant Mieux Prod, ces jeunes réalisateurs effectueront leur 1ère expérience de réalisation en
conditions réelles : de la résidence d’artistes à l’abbaye de Fontevraud autour de l’écriture, le story-‐board et la réalisation des animatiques en août, à toutes les étapes de production dans des studios d’animation entre septembre 2016 et février 2017 dans le nord de la France, jusqu’à la diffusion sur France 3 lors de son rendez-‐vous jeunesse, Ludo, au Printemps 2017.
CONCOURS
RESULTATS DU DISNEY ART CHALLENGE & PRIX DU PUBLIC La 4ème édition du Disney Art Challenge invitait cette année les étudiants des écoles d’animation du RECA à créer des planches graphiques autour du thème « Que se passe-‐t-‐il sous l'océan ? » inspiré par LE MONDE DE DORY, le nouveau film Disney Pixar (actuellement en salles). 11 des quelque 340 candidatures avaient été présélectionnées par un jury professionnel pour être envoyées à John Lasseter et Andrew Stanton en charge de désigner les 3 lauréats du concours.
Les prix ont été décernés au cours d’une cérémonie pendant le festival d’Annecy à : 1er Prix (bourse de 8000 €) : Jules Bourgès (Gobelins, l'école de l'image) pour sa planche Curu, 2ème Prix (bourse de 5000 €) : Thibaut Denise (Ecole Georges Méliès) pour Love in plastic, 3ème Prix (bourse de 4000 €) : Agathe Lavillat (L'Atelier) pour Glacier bipolaire.
Les internautes ont désormais la possibilité de choisir leur planche préférée parmi les 11 sélectionnées par le jury et ainsi voter pour le Prix du Public, qui permettra à son/sa lauréat(e) de recevoir à son tour une bourse Disney Art Challenge. Pour voter : http://divertissement.disney.fr/art-‐challenge-‐2016-‐vote-‐du-‐public Clôture des votes : 20 juillet 2016.
Contact : Disney Art Challenge – Paris – E-‐mail : artchallenge@disney.fr -‐ Site web : www.disney.fr/films/art-‐challenge
APPEL A FILMS / APPELS A PROJETS
FESTIVAL NATIONAL DU FILM D’ANIMATION Le prochain Festival national du film d'animation aura lieu en avril 2017. En raison du changement de dates et pour pouvoir participer au Prix Emile-‐Reynaud 2016, les
films candidats peuvent être inscrits dès maintenant. La compétition comprend 2 catégories : courts métrages professionnels & films d’étudiants. La sélection nationale hors compétition comprend 3 catégories : films de commandes, films de télévision & films d’ateliers. Date limite d’inscription pour le Festival : 4 janvier 2017. Les films inscrits avant le 5 septembre 2016 pourront être sélectionnés pour concourir au Prix Emile-‐Reynaud. Les courts métrages retenus seront visibles sur une plate-‐forme de visionnage sécurisée, pour un vote en ligne par l’ensemble des adhérents de l’AFCA, lors de la Fête du cinéma d’animation en octobre. Règlement sur le site du festival : www.festival-‐film-‐animation.fr
Contact : Jeanne Dubost -‐ AFCA – Paris – Tel : 01 40 23 08 13 – E-‐mail : films@afca.asso.fr -‐ Site web : http://www.afca.asso.fr/
ANIMATEKA : RENDEZ-‐VOUS DE L’ANIMATION INTERNATIONALE EN SLOVENIE
La 13ème édition du festival slovène Animateka se tiendra du 5 au 11 décembre 2016 à Lubjljana, en Slovénie. Plus de 400 films et 150 invités internationaux seront attendus pour participer à la programmation : section compétitive, travaux d’étudiants européens, panorama d’Europe de l’est et centrale et autres événements.
L’appel à films est d’ores et déjà ouvert, notamment pour la section « Films d’Etudiants Européens ». Les œuvres candidates doivent avoir été produites en 2015 ou 2016.
Formulaire d’inscription ici : http://www.animateka.si/2016/en/2016_ENTRY_FORM.html . Inscription gratuite. Date limite : 20 septembre 2016.
Contact : Igor Prassel – Animateka -‐ Ljubljana -‐ Slovenie – Tel : 00 386 31 83 64 31 – E-‐mail : igor.prassel@animateka.si -‐ Site web : http://www.animateka.si
BUSINESS NEWS
SPRINGBOARD : UNE NOUVELLE OPPORTUNITE POUR LES JEUNES TALENTS
Du 15 au 17 novembre 2016 sera organisée à Halle, en Allemagne, la 2ème édition de Cartoon Springboard, l’événement européen dédié aux jeunes talents. Durant 3 jours, les étudiants en dernière année d’école d’animation (ou ceux diplômés au cours des 5 dernières années) auront l’opportunité de
pitcher leur projet devant un panel d’experts (distributeurs, diffuseurs, producteurs, experts…) qui pourront les conseiller pour accéder au mieux et rapidement aux marchés audiovisuel et numérique. Sont éligibles : les unitaires (de 26’ minimum) ou séries TV, les longs métrages et les projets cross média. Attention ! Les courts métrages ne sont pas éligibles. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 septembre 2015. Plus d’informations ici : http://cartoon-‐media.com/cartoon-‐masters/cartoon-‐springboard.htm. Coût : 200 euros pour les candidats sélectionnés (repas et hébergement compris – hors transport).
Contact : Agnès Bizzaro – Cartoon – Bruxelles – Belgique – Tel : 00 49 174 906 68 34 – E-‐mail : agnes.bizzaro@cartoon-‐media.eu -‐ Site web : http://cartoon-‐media.com/
LANCEMENT DE TALENTS AROUND
Talents Around est un nouveau site spécialisé dans les secteurs créatifs de mise en relation entre de jeunes talents et des entreprises qui recrutent. Les Entreprises, PME, Start UP, Grands groupes, Agence, ou Institutions peuvent désormais s’abonner et découvrir les jeunes talents dans 4 grands domaines : le Web, les Arts Graphiques et Visuels, le Design, les métiers du Cinéma et de l’Animation. Les étudiants souhaitant entrer en relation avec ces entreprises peuvent s’inscrire à leur sortie d’école. Ils bénéficieront d’un parrainage et d’un accompagnement pour leur entrée dans la vie professionnelle. Pour eux
l’inscription est gratuite. Une commission de 10% sera prélevée sur les missions obtenues grâce au site. Plus d’informations ici : http://www.talentsaround.com/howItWorks
A BONNE ECOLE AVEC L’AFCA
L’AFCA prolonge jusqu’au 31 décembre 2016 l’offre de diffusion de son programme A Bonne Ecole « jeune public ». Créé afin de valoriser la richesse et la diversité des films issus des grandes écoles d'animation françaises, ce programme est composé de courts métrages réalisés
par des étudiants des écoles du RECA qui se sont démarqués en ayant été sélectionnés ou primés dans différents festivals en France et à l'étranger.
Contact : Jeanne Dubost -‐ AFCA – Paris – Tel : 01 40 23 08 13 – E-‐mail : j.dubost@afca.asso.fr -‐ site web : http://www.afca.asso.fr/
EN BREF
ANIMATION EUROPEENNE : LE RAPPORT DE L’OBSERVATOIRE PRESENTE A ANNECY
Le rapport Mapping the Animation Industry in Europe a été présenté lors du dernier festival d’Annecy, dans le cadre du Forum européen du film organisé par la Commission européenne. Il correspond à la 2nde phase d’un projet d’étude consacré au secteur de l’animation réalisé par l’Observatoire européen de l’audiovisuel -‐ dont la 1ère partie avait été présentée l’an dernier au MIFA.
Ainsi que le montre l’analyse effectuée par l’Observatoire, l’animation européenne est la catégorie qui enregistre la meilleure circulation européenne parmi l’ensemble des œuvres audiovisuelles. Toutefois, en ce qui concerne la fréquentation, l’animation européenne ne représente que 20 % du marché en Europe et doit lutter pour rivaliser avec les productions américaines. Ce rapport peut être téléchargé gratuitement ici : https://ec.europa.eu/digital-‐single-‐market/en/news/challenges-‐and-‐opportunities-‐european-‐animation-‐industry
LE CINEMA D’ANIMATION EN FRANCE EN DVD
Doriane Films édite un coffret DVD produit par Qwazar sur « le Cinéma d’Animation en France » proposant un panorama du cinéma d’animation en France : étapes de fabrication de films, dessin animé, papier découpé, 3D, motion capture, longs et courts métrages, série TV, formation, production.... Cette série documentaire de Romain Delerps et Alexandre Hilaire se compose de 3 volets : le 1er est consacré au dessin animé après Paul Grimault. Le 2ème volet, avec la participation de quelques uns des membres du RECA, évoque le développement de ce secteur notamment au travers de l’implantation d’écoles et de studios sur l’ensemble du territoire français. Le 3ème volet, baptisé « un
cinéma de tous les possibles » suit le travail selon diverses techniques de différents artistes. 17 courts métrages viennent par ailleurs illustrer toutes ces techniques d’animation. Coffret 2 DVD 9 – 280 minutes – Couleur PAL Stéréo disponible à 20 € TTC dans les magasins spécialisés, les FNAC et les sites Internet.
Contact : Qwazar – Valence – Tel : 09 51 11 66 44 – E-‐mail : production@qwazar.com
… ET EN LIVRES Les éditions Capricci, spécialisées en cinéma, viennent de publier 2 livres axés sur le cinéma d’animation :
-‐ Le Cinéma d’animation en 100 films, qui propose de retracer plus d’un siècle d’animation, toutes techniques, esthétiques et origines géographiques confondues. Le livre a été dirigé par Xavier Kawa-‐Topor et Philippe Moins, spécialistes du cinéma d’animation. Il contient également des textes de Marco de Blois, Marie-‐Claire Kuo-‐Quiquemelle, Ilan Nguyên, Jean-‐Pierre Pagliano et Pascal Vimenet. 17x24 cm, 352 pages, 30 €. -‐ Cinéma d’animation, au-‐delà du réel, un court essai questionnant la place du
réalisme dans le cinéma d’animation, écrit par Xavier Kawa-‐Topor. 12x17 cm, 96 pages, 8,95 €.
Les éditions L’Harmattan quant à elles publient dans sa collection « Cinémas d’Animation » Un Abécédaire de la Fantasmagorie Suite, rédigé par Pascal Vimenet. L’auteur s’attaque dans cette suite aux lettres D, E et F, avec 42 nouvelles entrées qui « questionnent la propagation internationale de la fantasmagorie et ses manifestations dans le cinéma d’animation sur les plans graphiques, techniques, littéraires, politiques, politiques, philosophiques et plastiques ». Pour mémoire, le 1er volume était préfacé par Marcel Jean, délégué artistique du festival d’Annecy et directeur général de la cinémathèque québécoise.
15,5x24 cm, 316 pages, 33 €.
L’INTERVIEW DU MOIS
SEBASTIEN LAUDENBACH, DESSINATEUR ET EXPLORATEUR DE FILMS
Réalisateur inventif, animateur passionné mais aussi enseignant vacataire à l’ENSAD (l’Ecole Nationale des Arts décoratifs de Paris, membre du RECA), Sébastien Laudenbach vient de recevoir la mention spéciale du jury au dernier Festival d’Annecy pour son 1er long métrage, La Jeune Fille sans Mains, une œuvre originale et poétique qui sortira en salles en février en France.
1) La Jeune Fille Sans Mains est votre 1er long métrage. Il a bénéficié d’une reconnaissance immédiate avec une programmation par l’ACID au festival de Cannes, une sélection au
Festival du Film Romantique de Cabourg, et maintenant une récompense à Annecy… Son développement a-‐t-‐il été aussi rapide ? Comment s’est construit ce film ?
C’est un projet que je porte depuis très longtemps puisque la 1ère version a commencé en 2001. J’avais un partenaire en distribution mais nous n’avions pas trouvé assez d’argent pour faire le film. J’ai dû l’abandonner en 2007. Mais au fond de moi, je n’arrivais pas à quitter cette histoire qui m’avait beaucoup marqué. Je l’ai reprise il y a 4 ans, quand j’ai suivi ma femme, elle-‐même réalisatrice, qui avait été acceptée comme pensionnaire pendant 1 an à la Villa Médicis à Rome. J’ai pu ainsi profiter de temps, d’un espace de travail, et ce sans contrainte financière. J’ai alors décidé de tout recommencer, en mettant à la poubelle tout ce qui avait été fait précédemment ! J’ai travaillé tout seul. En écrivant avec des dessins et en improvisant à partir du canevas du conte, du 1er plan jusqu’au dernier. Sans scénario ni story board. J’avais tellement envie de dessiner que je n’ai même pas pris le temps de faire des line tests du film. Je n’ai fait des tests qu’au bout d’un mois. J’ai vu que ça fonctionnait. Alors j’ai continué de dessiner. Dessiner. Dessiner ! Je suis revenu à Paris avec des montagnes de papiers qu’il a fallu filmer image par image. Alors évidemment, à la fin, quand j’ai fait un bout à bout, je me suis rendu compte que certaines scènes et certains éléments de mise en scène ne fonctionnaient pas ! Les dialogues ont été écrits à la fin. Je savais à peu près les séquences dans lesquelles les personnages allaient parler et je savais à peu près ce qu’ils devaient dire, mais je ne savais pas exactement les mots. Il y avait juste des bouches ouvertes ou fermées. Mais à la fin, des scènes non dialoguées sont devenues dialoguées et des séquences dialoguées sont devenues muettes. Aucune étape n’a jamais été validée, sauf à la fin. C’est à dire que j’étais en train d’écrire le film tout en faisant la post production ! Mais il faut dire aux étudiants de ne surtout pas faire ça ! Pour moi, ça n’a été possible que parce que j’étais seul à l’animation. C’était très difficile de financer un film comme celui-‐là. Souvent, l’animation « économique » est synonyme d’animation limitée. On va gagner du temps, donc de l’argent, en enlevant l’animation, le mouvement ! Ca devient fixe. Ou très peu animé. Moi j’ai décidé de retirer de l’information au niveau graphique. C’est ce qui fait qu’il y a des formes qui ne sont reconstituées que par l’œil et le cerveau. En fait, sur beaucoup de dessins, on ne voit pas ce qu’ils représentent. C’est quelque
chose qui m’intéresse depuis très longtemps et qui est issu de réflexions que j’ai eues avec des camarades… Il y avait un exercice que je donnais aux arts déco, appelé la cryptokinographie, où il s’agissait de faire une animation dans laquelle aucun des photogrammes n’est porteur du sens de l’animation. Par exemple, quand je mets en « pause » je vois des taches. Mais si je lance la lecture, je vois un chat qui marche. C’est une manière très simple de gagner du temps.
Mais j’ai aussi exploré une 2ème piste qui était de me dire que je n’allais pas m’embêter avec les couleurs. Je n’allais pas faire du remplissage, ou du coloriage, ou des formes fermées… Chaque personnage aura une couleur avec une trace derrière. Pour le dissocier du fond. Ces 2 éléments m’ont ouvert les voies d’un langage qui, me semble-‐t-‐il, n’a pas été très souvent utilisé. J’ai mis très exactement 3 ans – du 1er plan du film à la 1ère projection à Cannes. Cannes a mis un véritable coup de projecteur sur le film. Très vite d’autres festivals internationaux s’y sont intéressés. Nous avons aussi eu une presse extraordinaire à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Ensuite, tout est allé très vite.
2) Quel a été votre parcours avant la Jeune Fille sans Mains ?
Mon parcours est assez classique, avec des études secondaires dans un lycée « normal », en filière littéraire. Après le bac, comme je ne savais pas ce que j’allais faire, j’ai suivi une année de fac. Je ne voulais pas que mes parents paient pour mes études mais ils ont fini par me convaincre. Je suis allée à Penninghen. Et j’ai adoré. Et puis j’ai passé le concours des arts déco, surtout parce que tous mes copains le passaient. Et j’ai été reçu… sans absolument savoir ce que j’allais y faire ! Je me suis dirigé vers la BD et l’illustration. Et puis pendant mes études, nous nous sommes regroupés avec d’autres étudiants, dont Marie Paccou et Claire Fouquet, pour demander la création d’un département cinéma d’animation. A l’époque il n’existait pas. Des étudiants, Juliette Marchand ou Lionel Richerand, faisaient des films d’animation dans le cadre du département vidéo. L’administration des Arts Déco réfléchissait déjà à cette possibilité. Nous avons travaillé ensemble à la création de cette section. Et c’est comme ça que j’ai fait cette 1ère année de spécialisation avec Georges Sifianos comme enseignant et Serge Verny. Francois Darrasse est arrivé l’année d’après. Mon film de fin d’étude, Journal, a été vu dans un bar par un distributeur qui est maintenant le distributeur de la Jeune Fille sans Main. Il m’a tout de suite donné du travail : j’ai fait des affiches de films, des génériques. Et puis j’ai rencontré d’autres producteurs, notamment les Films Pelleas qui m’ont demandé en 2001 (et j’étais très jeune en 2001 puisque je suis sorti de l’école en 1999) si ça m’intéressait d’adapter la pièce d’Olivier Py, la Jeune fille, le diable et le moulin. Et ça a commencé comme ça ! J’ai pour l’instant fait 7 films qui sont tous différents. J’aime bien me remettre en question. Avec parfois des choix très étranges dans ma vie. Il y a 6 ans par exemple, un producteur que je ne connaissais pas est venu me voir et m’a proposé un projet au prétexte qu’il aimait beaucoup mon travail. J’ai réfléchi pendant 1 mois avant de refuser. Le producteur s’appelait Didier Brunner et le projet Ernest et Célestine. J’ai refusé… mais, en revanche, j’ai proposé un très bon animateur de souris que je connaissais pour avoir été son parrain sur son film de fin d’étude à la Poudrière, la Queue de la Souris. C’était Benjamin Renner. Et je suis vraiment ravi que ce soit Benjamin qui ait fait le film, avec la complicité de Patar et Aubier. Après avoir vu Ernest et Célestine, je me suis dit 2 choses : pourquoi avoir refusé ? Et : quel film formidable… je n’aurais pas pu faire mieux ! Et pendant ce temps j’ai fait 2 courts métrages : l’un avec de la nourriture animée. L’autre avec du sable animé. Je ne sais pas pourquoi ces choix… Mais j’ai envie de continuer à explorer de nouvelles pistes. Cet hiver je vais, pour 3ème Scène, faire un film autour de l’Opéra de Paris. Et puis pendant mon long métrage, j’ai fait d’autres films partiellement cryptokinographiques avec le poète Luc Bénazet. L’an dernier, au Festival de Bruz, j’ai aussi fait une performance d’animation en direct avec le musicien Olivier Mellano. J’ai très envie de continuer ce genre d’expériences.
3) Vous enseignez toujours parallèlement à votre travail de création. Pourquoi ? Que vous apporte le contact avec la génération future ?
Je suis vacataire à l’ENSAD depuis 16 ans. J’enseigne pour plusieurs raisons. D’abord parce que l’enseignement est pour moi un bon équilibre entre ce qu’il me fait gagner et le temps que ça me
laisse. J’enseigne 1 jour par semaine le cinéma d’animation, principalement en 2ème année mais aussi dans les années supérieures. J’ai donc des élèves qui sont dans leur 1ère année de spécialisation. Tous les ans je me dis que je vais arrêter. Que ça me prend trop de temps. Que j’en ai marre. Mais chaque année je découvre des étudiants qui me touchent beaucoup. J’aime cette jeunesse là. Ce sont finalement les seules personnes que je rencontre réellement. Les jeunes que je vois en 2ème année, je les retrouve quelquefois en 5ème année. Et je vois à quel point ils ont évolué. Ils ont grandi. A quel point ils ont trouvé un chemin qui
n’était pas clair au départ. Et c’est une forte émotion. Ils m’apprennent aussi des choses. J’ai une relation très forte avec eux… même si eux ne s’en rendent pas compte ! Eux ils sont à un moment de leur vie, entre 18 et 22 ou 23 ans, où il y a un basculement énorme. Et comme ils viennent dans une école où l’on privilégie l’épanouissement et la recherche personnels : ce sont toujours des histoires singulières. A chaque début d’année, je n’ai pas envie d’aller à l’école. Et à chaque fin d’année, je suis ému de laisser ces élèves. Eux ils partent. Sans se retourner… Ils sont juste contents d’être en vacances. Moi j’ai toujours un pincement un peu sentimental.
4) Quels conseils donneriez vous à tous les jeunes qui s'orientent vers les métiers de l'animation ?
En tant que prof, ce que je dirais à un jeune qui veut absolument aller vers l’animation c’est d’aller voir des films. Mais pas des films d’animation. Des films en images réelles. Des classiques. Il faut qu’il voit des peintures aussi. Et qu’il écoute de la musique. Il reste un vaste espace de liberté à conquérir dans l’animation. Il est assez bien investi par le court métrage mais a tendance à se refermer. Nous sommes dans un pays qui a beaucoup de formations. De très bonnes formations. Mais ce sont souvent des formations techniques. Certains courts métrages sont des films très finis. Mais un peu creux. Cette finition ne m’intéresse pas beaucoup. Ou alors il faut qu’elle soit justifiée. Je crois que quelqu’un qui se destine à l’animation doit sans cesse s’interroger sur ce qu’il est en train de faire et ne pas appliquer des recettes. J’ai l’air un peu docte en disant cela mais il faut vraiment réussir à dominer la technique. La grande révolution dans l’animation c’est le numérique. C’est une évolution très positive mais aussi très négative. Le fait de pouvoir voir, revoir et re-‐revoir la même animation en boucle, fait que l’on s’accroche à des détails qu’on a envie de corriger. On n’est plus dans des chemins un peu instinctifs. Pour mon long métrage, j’étais très content de ne pas avoir fait de line test. J’ai découvert seulement 1 an après ce que j’avais fait 1 an plus tôt ! Et ça, la technique numérique empêche de le faire ! Avec le numérique, on reste trop collé sur ses animations. Et quand on est trop collé sur ses animations, on a du mal à voir un film dans sa globalité. Les outils d’aujourd’hui sont géniaux mais il ne faut pas qu’ils nous imposent une manière de faire ! Les étudiants sont parfois trop fascinés par les outils.
Contact e-‐RECA : christine.mazereau@reca-‐animation.com
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