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MEMOIRE DESCRIPTIF
Raccordement du Cycle CombinéGaz Naturel de LANDIVISIAU
Région Bretagne
Département Finistère Février 2014
Création d’une liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE-PONANT
entre le futur site de production d’électricité de Landivisiau
et le poste électrique de LA MARTYRE
AVANT-PROPOS
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AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS
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AVANT-PROPOS
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Ce dossier s’adresse à toutes les personnes concernées ou intéressées par le projet de création d’une liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE - PONANT entre le futur site de production d’électricité de Landivisiau et le poste électrique de LA MARTYRE : le public, les élus, les services de l’État, les associations, les propriétaires et les exploitants agricoles ainsi que l’ensemble des concessionnaires des réseaux concernés. Ce projet, d’une longueur d’environ 18 km, est situé dans le Finistère. La liaison souterraine sera constituée de 3 câbles conducteurs isolés (section de 2 500 mm² de cuivre) installés dans des fourreaux en polyéthylène haute densité (PEHD) ou en polychlorure de vinyle (PVC), ainsi que de deux liaisons de fibres optiques nécessaires à la surveillance et l’exploitation de l’ouvrage. Le présent dossier constitue le mémoire descriptif de la liaison souterraine. Ce document a pour objectif :
de décrire les dispositions techniques du projet ;
d’informer de façon précise et explicite sur les fondements technico-économiques des travaux projetés et leur insertion dans le réseau électrique existant ;
de dresser l’historique et faire le bilan de la concertation , qui a eu lieu entre RTE et les acteurs locaux du projet.
AVANT-PROPOS
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
SOMMAIRE
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SOMMAIRE
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AVANT-PROPOS ..................................................................................................................1
SOMMAIRE ...........................................................................................................................5
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE .....................................9
1. DES MISSIONS DEFINIES PAR LA LOI 11
2. ASSURER UN HAUT NIVEAU DE QUALITE DE SERVICE 12
3. ACCOMPAGNER LA TRANSITION ENERGETIQUE ET L’ACTIVITE ECONOMIQUE 12
4. ASSURER UNE INTEGRATION ENVIRONNEMENTALE EXEMPLAIRE 13
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET .................................... 15
1. PRESENTATION DU PROJET 17
2. DESCRIPTION DU TRACE RETENU 17
3. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES OUVRAGES 31
4. CALENDRIER PREVISIONNEL 42
5. COUT ESTIMATIF DU PROJET 42
6. COUTS ENVIRONNEMENTAUX 43
TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET............ 45
1. UN CYCLE COMBINE GAZ NATUREL A L’OUEST DE LA BRETAGNE 47
2. LE SITE RETENU POUR L’IMPLANTATION DU FUTUR CYCLE COMBINE GAZ NATUREL 47
3. LE RACCORDEMENT DU FUTUR CYCLE COMBINE GAZ NATUREL AU RESEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITE 48
QUATRIEME PARTIE : REGLEMENTATION TECHNIQUE DU PROJET ........................... 51
CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX
ENSEIGNEMENTS .............................................................................................................. 55
1. LES ACTEURS DU PROJET 57
2. LES ACTEURS DE LA CONCERTATION 59
3. HISTORIQUE DE LA CONCERTATION 60
SOMMAIRE
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU
MAITRE D’OUVRAGE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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1. DES MISSIONS DEFINIES PAR LA LOI La loi a confié à RTE la gestion du réseau public de transport d’électricité français. Entreprise au service de ses clients, de l’activité économique et de la collectivité, elle a pour mission l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau haute et très haute tension afin d’en assurer le bon fonctionnement. RTE est chargé des 100 000 km de lignes haute et très haute tension et des 46 lignes transfrontalières (appelées "interconnexions"). RTE achemine l’électricité entre les fournisseurs d’électricité et les consommateurs, qu’ils soient distributeurs d’électricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport quelle que soit leur zone d’implantation. Il est garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique quel que soit le moment. RTE garantit à tous les utilisateurs du réseau de transport d’électricité un traitement équitable dans la transparence et sans discrimination.
En vertu des dispositions du code de l’énergie, RTE doit assurer le développement du réseau public de transport pour permettre à la production et à la consommation d’électricité d’évoluer librement dans le cadre des règles qui les régissent. A titre d’exemple, tout consommateur peut faire évoluer à la hausse et à la baisse sa consommation : RTE doit adapter constamment la gestion de son réseau pour maintenir l’équilibre entre la production et la consommation.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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2. ASSURER UN HAUT NIVEAU DE QUALITE DE SERVICE RTE assure à tout instant l’équilibre des flux d’électricité sur le réseau en équilibrant l’offre et la demande. Cette mission est essentielle au maintien de la sûreté du système électrique. RTE assure à tous ses clients l’accès à une alimentation électrique économique, sûre et de bonne qualité. Cet aspect est notamment essentiel à certains process industriels qui, sans elle, disparaîtraient. RTE remplit donc des missions essentielles au pays. Ces missions sont placées sous le contrôle des services du ministère chargé de l’énergie et de l’environnement, et de la commission de régulation de l’énergie. En particulier, celle-ci vérifie par ses audits et l’examen du programme d’investissements de RTE, que ces missions sont accomplies au coût le plus juste pour la collectivité.
3. ACCOMPAGNER LA TRANSITION ENERGETIQUE ET L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Dès l’horizon à dix ans, l’analyse prospective montre d’importants défis à relever à l’échelle mondiale et par la suite au niveau de chaque pays. Les enjeux de la transition énergétique soulignent la nécessité d’avoir une plus grande sobriété énergétique et de se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement que les énergies fossiles. La lutte contre le réchauffement climatique donne à ces préoccupations une importance accrue. Au regard tant du nombre d’acteurs impliqués que des enjeux économiques, les principaux efforts de la transition énergétique portent sur la maîtrise de la demande et l’adaptation des besoins du réseau. En l’absence de technologies de stockage décentralisé suffisamment matures pour être disponibles à la hauteur des besoins, le réseau de transport d’électricité continuera d’assurer dans la transition énergétique, la mutualisation des aléas et par la suite la sécurisation et l’optimisation de l’approvisionnement électrique. Cela nécessitera que RTE développe de manière importante le réseau pendant les dix années à venir ; ainsi plus de dix milliards d’euros devront-ils être investis durant cette période pour contribuer à relever les défis du système électrique. A cet égard, RTE est un acteur important du développement économique, comme le montre l’investissement annuel d’1,4 milliard d’euros comparé aux 213,4 milliards d’euros investis par l’ensemble des entreprises non financières en 2011 (source INSEE, investissement par secteur industriel en 2011). De plus, dans le domaine des travaux liés à la réalisation des ouvrages, on estime que les retombées locales en termes d’emploi représentent 25 à 30% du montant des marchés.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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4. ASSURER UNE INTEGRATION ENVIRONNEMENTALE EXEMPLAIRE
RTE assure l’entretien du réseau, son renforcement et son développement en veillant à réduire son impact environnemental.
RTE s’engage à concilier essor économique et respect de l’environnement : bonne intégration du réseau, économie des ressources, nouvelles technologies et préservation du milieu naturel.
Les services du ministère chargé de l’environnement s’assurent du caractère exemplaire de cette intégration environnementale.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MAITRE D’OUVRAGE
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DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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DEUXIEME PARTIE :
DISPOSITIONS
GENERALES DU PROJET
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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1. PRESENTATION DU PROJET
Le projet consiste à raccorder le site du futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau au réseau public de transport d’électricité par une liaison souterraine à 225 000 volts entre le site de Landivisiau (poste de raccordement électrique du PONANT) et le poste RTE de LA MARTYRE. Il est le résultat d’un appel d’offres lancé par l’Etat en 2011 et remporté début 2012 par le consortium Direct énergie - Siemens. Pour satisfaire la demande de l’opérateur retenu, RTE va devoir créer une liaison souterraine à 225 000 volts entre le futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau et le poste électrique de LA MARTYRE. Cette liaison d’une longueur estimée à 18,3 km devra être capable de transiter la puissance active maximale de l’installation de production : soit environ 450 MW (mégawatts). Au sein du poste de LA MARTYRE, RTE mettra en place un dispositif de maîtrise de la tension (bobine d’inductance de 80 MVAR (méga volt ampère réactif)).
2. DESCRIPTION DU TRACE RETENU
2.1. Préambule
Le tracé de la liaison souterraine est un tracé général à l’échelle du 1/25 000. Les études ultérieures, en vue de l’établissement du tracé de détail, qui sera soumis à approbation du projet d’ouvrage, permettront d’intégrer notamment les éléments résultant des échanges avec les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles concernés. D’ores et déjà, dans certains secteurs présentant des particularités, tels que les secteurs d’intérêt écologique, un tracé de détail est pressenti, afin par exemple d’éviter des arbres ou des zones humides.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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2.2. Description du tracé général
Le linéaire du tracé tel qu’il est décrit ci-après s’élève à 18,3 km. Le point de départ du tracé de la liaison électrique souterraine à 225 000 volts est le site du futur Cycle combiné gaz naturel situé dans la zone activités (ZA) du Vern, sur la commune de Landivisiau. Depuis ce site, le tracé de la future liaison électrique emprunte vers le sud la route de Saint-Pol en direction du carrefour giratoire dit « rond-point du Vern ». Au niveau de ce carrefour, le tracé s’oriente vers l’est en suivant la rue du Pontic jusqu’à l’extrémité est de la zone d’activités du Vern. Dans la traversée de cette zone d’activités, le tracé pressenti de la future liaison souterraine est localisé sous les voiries et/ou sous leurs accotements.
Site d’implantation du futur Cycle combiné gaz naturel
Route de Saint-Pol Rue du Pontic
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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A l’extrémité est de la zone d’activités le tracé pressenti quitte la rue du Pontic pour pénétrer au sein d’une parcelle privée à partir de laquelle un forage dirigé sera réalisé pour franchir en sous-œuvre l’échangeur entre la RN 12 et la RD 69. Après la traversée de la RN 12, le tracé pressenti suit la RD 69 au sein de ses emprises jusqu’au carrefour giratoire « Moulin aux Prêtres » à l’intersection des RD 69 / RD 712. Le mode de franchissement privilégié pour traverser ce carrefour giratoire est le forage dirigé mais, selon les contraintes techniques, un franchissement en demi-chaussée est également envisagé.
RN 12 et bretelle de sortie nord
Intérieur de la parcelle privée rue du Pontic Parcelle privée rue du Pontic
RD 69 franchissant la RN 12
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Le tracé pressenti se poursuit ensuite le long de la RD 69 sous la voirie et/ou ses accotements jusqu’à l’échangeur entre la RD 69 et la RD 32. Cet échangeur est traversé en suivant les bretelles est d’entrée et de sortie de la RD 69 et en franchissant en demi-chaussée la RD 32. Par la suite le tracé de la liaison électrique emprunte les emprises de la RD 69 jusqu’au lieu-dit Coat Mez. A partir de ce lieu-dit, le tracé intègre la possibilité d’utiliser soit les emprises de la RD 69, soit la voie communale parallèle à la RD 69 desservant le lieu-dit précité.
RD 69 vers carrefour giratoire « Moulin aux Prêtres »
RD 69 au sud du carrefour giratoire « Moulin aux Prêtres »
Bretelle d’entrée sur la RD 69 depuis la RD 32 Bretelle de sortie de la RD 69
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Après la traversée de l’avenue Coat Mez, le tracé pressenti suit les emprises de la RD 69 jusqu’au carrefour giratoire du Fromeur. Le franchissement en demi-chaussée de ce carrefour giratoire est privilégié.
Voie communale parallèle à la RD 69
RD 69 vers carrefour giratoire du Fromeur Carrefour giratoire du Fromeur
Passage inférieur avenue Coat Mez / RD 69
« Remontée » sur la RD 69 depuis l’avenue Coat Mez si utilisation de la voie parallèle
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Le tracé emprunte ensuite les emprises de la RD 69 jusqu’au niveau de la zone industrielle du Fromeur. Dans ce secteur deux options sont envisagées pour le franchissement du ruisseau du Quillivaron (en partie busé sur ce secteur) et de la voie ferrée Paris / Brest : un forage dirigé depuis la zone industrielle (ZI) du Fromeur jusqu’aux abords de la
RD 69 ; un passage en encorbellement sur le tablier du pont de la RD 69 (option privilégiée).
RD 69 - Vallée du Quillivaron Ruisseau du Quillivaron en partie busé
Zone d’implantation potentielle de la plateforme d’entrée du forage dirigé dans
la ZI du Fromeur
Zone de sortie potentielle du forage dirigé sud de la vallée du Quillivaron - abords de
la RD 69
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Par la suite le tracé longe la RD 69 sous voirie ou sous ses accotements jusqu’à l’intersection avec la RD 30. Au sein de ce tronçon, la liaison souterraine franchit l’Elorn sous voirie au sein de la charge de la chaussée. En effet, la hauteur entre le haut des ouvrages d’art et la route est suffisante pour utiliser cette technique. Le tracé emprunte ensuite la RD 30 jusqu’à la confluence entre l’Elorn et le ruisseau de An Dour Kamm. Dans ce tronçon localisé au sein de la vallée de l’Elorn, le tracé suit les emprises de la RD 30 (voirie, accotements et délaissés). Dans la mesure du possible, les délaissés pourront être utilisés pour l’implantation de chambres de jonction.
Pont de la RD 69 franchissant la voie ferrée Paris / Brest et le Quillivaron
Ouvrage d’art permettant à la RD 69 de franchir l’Elorn
Boviduc sous la RD 69 en rive gauche de l’Elorn
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Au niveau de la confluence entre l’Elorn et le ruisseau de An Dour Kamm, le tracé pressenti s’oriente vers l’ouest en suivant une voie communale menant jusqu’à la RD 35 au sud du bourg de Loc-Eguiner, puis en empruntant la RD 35 jusqu’à l’est du bourg de Ploudiry. Sur ce tronçon le tracé : est localisé sous la voirie et/ou ses accotements et sous les délaissés. franchit les différents cours d’eau au sein de la charge de la chaussée. En effet, la
hauteur entre le haut des ouvrages d’art et la route est suffisante pour utiliser cette technique.
RD 30 - voirie, accotements et délaissés Zone de parking en bordure de la RD 30
RD 35 - voirie et accotements Voie communale au sud du bourg de Loc-Eguiner
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Il est également localisé en limite du périmètre de protection rapproché de la prise d’eau superficielle de Goasmoal. Le périmètre intègre en effet l’emprise de la voie communale traversant le versant ouest de la vallée de l’Elorn. Après échange avec l’ARS, il a été convenu que la liaison souterraine, sur ce secteur de la voie communale concerné par le périmètre de protection, soit positionnée sur sa demi-chaussée et son accotement nord. A l’est du lieu-dit Balialec, le tracé pressenti quitte la RD 35 pour traverser en plein champ des parcelles agricoles et rejoindre la voie communale reliant le bourg de Ploudiry aux hameaux de Goarem Brézal, Rolocaré, le Rest. Cette voie communale est traversée en demi-chaussée. Le tracé permet à la fois : d’éviter les zones boisées et les principales haies ; de longer les parcelles agricoles.
Buse sous la RD 35 - ruisseau de Creac’h Madel
Buse sous la RD 35 - ruisseau de Coat ar Gall
Tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles et des haies basses
Zone de franchissement de la voie communale reliant le bourg de Ploudiry
aux hameaux de Goarem Brézal
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Le tracé pressenti emprunte ensuite sur environ 200 mètres un chemin agricole en direction du lieu-dit de Pen ar Vern. Il quitte ce chemin agricole pour passer au nord des hameaux de Pen ar Vern et de Roc’h Glaz. La vallée du ruisseau de Roc’h Glaz est franchie en forage dirigé afin de s’affranchir des contraintes environnementales existantes en son sein. Sur ce tronçon trois voies communales seront traversées en demi-chaussée.
Chemin agricole emprunté sur 200 mètres environ
Est de Pen ar Vern - tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles et des
haies basses et/ou discontinues
Ouest de Pen ar Vern - tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles
et des haies basses et/ou discontinues
Roc’h Glaz - tracé en plein champ, parcelle d’implantation du forage dirigé
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Par la suite, le tracé pressenti contourne par le sud le hameau de Kéravel en empruntant tout ou partie d’un chemin agricole et en traversant des parcelles agricoles pour rejoindre la RD 35 franchie en demi-chaussée. Depuis la RD 35, le tracé pressenti emprunte la voie communale d’accès aux hameaux du Coguen et de Douar Ruz pour rejoindre la RD 764.
Ruisseau de Roc’h Glaz Est de Kéravel - tracé en plein champ, parcelle d’implantation du forage dirigé
Sud de Kéravel - tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles
Kéravel - chemin agricole
Voie communale desservant les hameaux du Coguen et de Douar Ruz depuis la RD 35
Voie communale desservant les hameaux du Coguen et de Douar Ruz depuis la RD 764
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Le tracé s’inscrit ensuite dans les emprises de la RD 764 (voirie, accotements et délaissés) jusqu’au hameau du Queff. Dans la mesure du possible, les délaissés pourront être utilisés pour l’implantation de chambres de jonction. Sur ce tronçon le tracé franchit à proximité du lieu-dit Rosquervel un ruisseau affluent du ruisseau de la Boissière. Ce cours d’eau est franchi au sein de la charge de la chaussée. En effet, la hauteur entre le haut des ouvrages d’art et la route est suffisante pour utiliser cette technique. Le franchissement du carrefour entre la RD 764 et la RD 87 au niveau du hameau du Queff est prévu en demi-chaussée.
Buse sous la RD 764 - ruisseau de Rosquervel
RD 764 / RD 87- carrefour au Queff
RD 764 - voirie, accotements et délaissés
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Au nord du hameau du Queff, le tracé pressenti quitte la RD 764 et s’oriente vers l’ouest en direction du poste électrique de LA MARTYRE. Le tracé est localisé en plein champ. Il traverse plusieurs parcelles agricoles pour rejoindre le poste électrique. L’entrée dans le poste électrique s’opère dans l’angle nord-ouest du site.
Nord-ouest du Queff - tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles et quelques haies
Proximité du poste de LA MARTYRE - tracé en plein champ, traversant des parcelles agricoles
Proximité ouest du poste de LA MARTYRE - tracé empruntant les chemins agricoles au sein
d’un boisement
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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3. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES OUVRAGES
3.1. Caractéristiques générales de la liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE – PONANT
La liaison souterraine LA MARTYRE - PONANT est principalement constituée de trois câbles installés dans des fourreaux en polyéthylène haute densité (PEHD) ou en polychlorure de vinyle (PVC). Les conducteurs électriques, isolés par l’air en aérien, ont besoin d’un isolant spécifique en souterrain (isolant synthétique, technologie la plus utilisée aujourd’hui). Ces câbles présentent des variations au niveau de leur composition (âmes cuivre ou aluminium) et de leurs diamètres. Ceci conditionne leur poids et leur capacité à supporter des intensités plus ou moins élevées pour une tension donnée. Le schéma et la photographie ci-après montrent la structure type d’un câble souterrain. La liaison souterraine sera constituée de 3 câbles conducteurs isolés (section de 2 500 mm² de cuivre) ainsi que de deux liaisons de fibres optiques nécessaires à la surveillance et l’exploitation de l’ouvrage. La longueur de la liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE - PONANT à construire devrait être de 18,3 km entre le site du futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau et le poste existant de LA MARTYRE.
Câble seul
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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3.2. Principales modalités de construction de la liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE - PONANT
RTE pratique plusieurs modes de pose en fonction de la nature du câble utilisé, du milieu traversé et des obstacles rencontrés.
Les modes de pose couramment utilisés sont :
la pose en fourreaux polyéthylène haute densité (PEHD) , qui consiste à mettre les câbles dans des fourreaux PEHD posés en pleine terre. Cette pose est utilisée en plein champ ou en accotements de voies lorsqu’il y a un faible encombrement de réseaux ;
la pose en fourreaux P VC, qui consiste à mettre les câbles dans des fourreaux PVC enrobés de béton. Cette pose est utilisée pour les passages sous chaussée ou les zones à fort encombrement du sous-sol.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Exemple d’une chambre de jonction
Les tranchées seront d’une profondeur d’environ 1,6 m et d’une largeur d’environ 0,6 m (fourreaux PEHD) à 0,7 m (fourreaux PVC). La longueur des câbles d’un seul tenant est d’environ 600 à 1 000 m pour le 225 000 volts. Ils sont raccordés entre eux par des jonctions installées dans des chambres souterraines, de dimensions de l’ordre de 12 m x 2 m. Ces chambres de jonction sont recouvertes d’un remblai sur une hauteur de 1 m.
En plein champ, le chantier de pose de la liaison souterraine à 225 000 volts nécessitera une succession de diverses opérations, dont les principales sont présentées ci-après.
Décapage de la terre végétale
Ouverture de la tranchée et mise en place des fourreaux PEHD en pleine terre.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Remblaiement de la tranchée avec pose d’un grillage avertisseur au fur et à mesure de l’avancement linéaire du chantier.
Après déroulage des câbles dans les fourreaux, réalisation des raccordements au sein des chambres de jonctions préalablement réalisées.
Remise en place de la terre végétale, réfection du sol, remise en état du site (au premier plan).
Ci-après, le schéma de la pose d’une liaison souterraine en plein champ.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Sous voirie, le chantier de pose de la liaison souterraine à 225 000 volts suit la même succession d’opérations que la pose en plein champ. Le chantier, qui est un chantier mobile, occupe une demi-chaussée et avance par tronçons d’environ 400 mètres. De part et d’autre du tronçon en chantier, un alternat de circulation est mis en place.
La cadence d’avancement du chantier est comprise entre 120 et 200 mètres par semaine, selon l’environnement de travail, les difficultés techniques, les mesures écologiques à respecter et les aléas. La succession des opérations sur un tronçon de voirie est présentée ci-après.
Après balisage des emprises, ouverture de la tranchée sous voirie ou sous ses accotements, nécessitant le découpage de la chaussée ou le décapage du sol.
Après ouverture de la tranchée et évacuation des déblais au fur et à mesure de l’avancement, installation des supports nécessaires à la pose des fourreaux PVC, puis mise en place des fourreaux PVC au sein de la tranchée - travail en demi-chaussée.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Remblaiement de la tranchée avec pose d’un grillage avertisseur au fur et à mesure de l’avancement linéaire du chantier.
Réfection de la chaussée.
Amenée des câbles sur des tourets près des chambres de jonction, préalablement à leur déroulage.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Déroulage des câbles depuis une chambre de jonction positionnée au sein des accotements d’une voirie.
Après déroulage des câbles dans les fourreaux, réalisation des raccordements au sein des chambres de jonctions préalablement réalisées.
Lors du chantier les emplacements de base vie sont de la responsabilité des entreprises de travaux, elles se situent généralement dans des entrepôts disponibles dans des zones urbaines ou semi-urbaines ou dans des bâtiments ou enclos d’exploitations agricoles ou encore au sein d’emprises municipales en zones rurales.
3.3. Forage dirigé
La technique du forage dirigé sera utilisée sur le parcours de la liaison souterraine LA MARTYRE – PONANT pour franchir des infrastructures routières (échangeur ou carrefour giratoire), tel que l’échangeur entre la RN 12 et la RD 69, et des cours d’eau, comme celui localisé à proximité du lieu-dit Roc’h Glaz (Ploudiry).
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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La courbure d’un forage dirigé dépend à la fois des caractéristiques du sol et de la profondeur de l’obstacle à franchir, ce qui détermine la longueur minimale entre les points d’entrée et de sortie du forage. Cette longueur peut ensuite être allongée de façon à éviter les zones sensibles si nécessaire.
La machine ou foreuse est placée à l’entrée du forage avec le système de mélange du fluide de forage (coulis de bentonite 1 qui est injecté dans le trou et qui sert à lubrifier l’outil et à transporter les débris de roches forées jusqu’en surface), ainsi que le dispositif de retraitement de ce fluide. Le fluide est récupéré à l’autre extrémité du forage dans une fosse étanche pour éviter son écoulement vers le réseau hydrographique.
L’entrée du forage nécessite une installation de chantier importante, en revanche à la sortie, l’emprise du chantier est sensiblement la même que pour les travaux de génie civil en pose courante.
Le forage dirigé comprend la réalisation d’un premier trou appelé "tir pilote" et des alésages successifs de diamètres plus importants jusqu’à obtention d’un trou suffisamment grand pour passer le bloc de fourreaux PEHD (3 fourreaux de Ø 225 mm et deux de Ø 75 mm). Dans certains cas, les forages dirigés sont réalisés avec 4 trous, 1 pour chacun des 3 câbles de puissance et 1 pour les fourreaux de télécommunication et de réserve, suivant le même principe.
1 La bentonite est une argile naturelle contenant une forte proportion de montmorillonite, un silicate d'aluminium hydraté natif dans lequel quelques atomes d'aluminium et de silice ont été remplacés naturellement par d'autres atomes tels que le magnésium et le fer.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Dans le cas d’une mauvaise portance du sol lors de la réalisation du chantier, une piste d’accès et une plateforme pour les engins pourront être aménagées. Elles comprennent la mise en œuvre d’un géotextile et d’un empierrement après décapage de la terre végétale. Dans le cas de zones sensibles, ces aménagements empierrés peuvent être remplacés par des plaques reposant sur le sol.
Les illustrations présentées ci-après décrivent chronologiquement les principales étapes (4) d’un forage dirigé.
3.4. Encorbellement sur le tablier d’un pont
La technique de l’encorbellement sur le tablier d’un pont pourrait être utilisée sur le parcours de la liaison souterraine LA MARTYRE – PONANT pour franchir à la fois la voie ferrée Paris / Brest et le ruisseau du Quillivaron.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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Il s’agira alors de fixer les fourreaux de la liaison souterraine sur le pont de la RD 69 franchissant la voie ferrée et le Quillivaron via des supports ancrés sur l’ouvrage d’art.
Exemple de liaisons souterraines posées en encorbellement
3.5. Caractéristiques des installations nécessaires au poste de LA MARTYRE
Les postes RTE sont des éléments clés du réseau électrique. Ils reçoivent l’énergie, la transforment (en passant d’un niveau de tension à un autre) et la répartissent (en assurant la jonction des différents réseaux électriques). Dans le cas du présent projet, le poste de LA MARTYRE recevra la puissance fournie par le futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau. Au poste de LA MARTYRE, il est prévu :
de raccorder l’extrémité de la liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE - PONANT provenant du site du futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau ;
d’assurer une bonne exploitation du réseau grâce à la mise en place d’un dispositif de maîtrise de la tension (bobine d’inductance cuirassée de 80 MVAR).
L’implantation technique de l’extrémité de la liaison souterraine et de la bobine d’inductance dans le poste de LA MARTYRE ne nécessite pas d’extension de ce dernier.
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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La photographie suivante présente le poste de LA MARTYRE dans son environnement actuel.
4. CALENDRIER PREVISIONNEL
5. COUT ESTIMATIF DU PROJET Le montant des travaux de raccordement s’élève à environ 35 millions d’euros. Il est pris en charge par le producteur.
Concertation préalable
Réalisation de l'étude d'impact
Instruction de la déclarationd'utilité publique et de
l'approbation du projet d'ouvrage
Préparation travaux
Travaux
Mise à disposition du raccordement RTE
Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4
2017
Trim. 1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4Trim. 4 Trim. 1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. 1Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. 1 Trim. 2 Trim. 3
2012 2013 2014 2015 2016
Trim. 1 Trim. 2 Trim. 3 Trim. 4 Trim. 1
Vue du poste électrique de LA MARTYRE
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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6. COUTS DES MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT
Le coût des mesures d’évitement, de réduction ou de suppression d’impact et des mesures compensatoires, envisagées en faveur de l’environnement, s’élève à 779 000 euros hors taxe (valeur octobre 2013).
Coût estimatif en euros hors taxe
Mesures de réduction ou de suppression
d’impact Mesures compensatoires Suivi des mesures
Forage dirigé sous cours d’eau 200 000 - -
Forage dirigé sous route 400 000 - -
Franchissement par encorbellement 100 000 - -
Plantations de haies, retalutage et enherbement
3 000 - 1 000
Clôtures provisoires 10 000 - -
Travaux préparatoires et réparation des réseaux agricoles (drains)
18 000 - 2 000
Indemnités de servitudes aux propriétaires
25 000 - -
Suivi environnemental du chantier
- - 20 000
TOTAL 756 000 23 000
DEUXIEME PARTIE : DISPOSITIONS GENERALES DU PROJET
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TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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TROISIEME PARTIE :
JUSTIFICATION
TECHNICO-ECONOMIQUE
DU PROJET
TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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1. UN CYCLE COMBINE GAZ NATUREL A L’OUEST DE LA BRETAGNE Face à la situation de fragilité électrique de la Bretagne, le préfet de Région et le président du Conseil régional ont signé le 14 décembre 2010, en collaboration avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et RTE, un « pacte électrique » qui allie :
maîtrise de la demande en électricité (MDE) ;
développement des énergies renouvelables (EnR) ;
sécurité d’approvisionnement électrique. Ce « pacte électrique » prévoit notamment dans le cadre de ce dernier point l’implantation d’un nouveau moyen de production électrique classique en Bretagne. Selon le pacte, le mode de production le plus adapté est un Cycle combiné gaz naturel d’une puissance active d’environ 450 MW. Au regard de l’efficacité électrique, la localisation la plus pertinente de ce futur site de production électrique se situe au sein d’une aire définie autour de Brest et plus précisément : dans un rayon de 25 kilomètres autour des postes de LOSCOAT et LA MARTYRE ;
dans un rayon de 30 kilomètres autour du poste de BRENNILIS.
C’est sur ces bases, définies dans le « pacte électrique » breton, que l’Etat a lancé à l’été 2011 (27 juin 2011) une procédure d’appel d’offres visant à retenir un opérateur pour le futur Cycle combiné gaz naturel. Sur le principe d’une installation du futur Cycle combiné gaz naturel au sein d’une aire autour de Brest, RTE a envisagé plusieurs solutions de raccordement à son réseau de transport d’électricité en fonction de la localisation du site de production électrique. Elles consistent en :
un raccordement en souterrain à 225 000 volts sur l’un des postes de LOSCOAT, LA MARTYRE, BRENNILIS ou SQUIVIDAN ;
un raccordement direct sur la ligne aérienne à 400 000 volts CORDEMAIS – LA MARTYRE.
2. LE SITE RETENU POUR L’IMPLANTATION DU FUTUR CYCLE COMBINE GAZ NATUREL
A l’issue de la procédure d’appel d’offres, l’Etat, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui a analysé les différentes offres déposées, a annoncé le 29 février 2012, en présence du président de la région Bretagne et du préfet de département, par la voix du ministre chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique l’opérateur retenu : le consortium Direct énergie - Siemens et par conséquent le site d’implantation du futur Cycle combiné gaz naturel.
TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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Celui-ci est localisé sur le territoire de Landivisiau (30 kilomètres à l’est de Brest) au nord de l’agglomération. Il est plus précisément situé route de Saint-Pol, au sein de la zone d’activités du Vern, sur une friche industrielle (ancienne scierie) et des terrains agricoles.
3. LE RACCORDEMENT DU FUTUR CYCLE COMBINE GAZ NATUREL A U RESEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITE
3.1. La solution retenue
Parmi les solutions de raccordement au réseau électrique proposées dans l’appel d’offres le consortium Direct énergie - Siemens a choisi de porter le raccordement d’un Cycle combiné gaz naturel à Landivisiau sur le poste électrique de LA MARTYRE. C’est sur cette base que le projet du consortium Direct énergie - Siemens a été sélectionné par l’Etat.
TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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La cartographie ci-après situe le raccordement du futur site de production d’électricité de Landivisiau dans son environnement électrique et géographique.
Réseau de transport d’électricité à 225 000 (vert) et 400 000 (rouge) volts en Bretagne et localisation du futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau
TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET
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QUATRIEME PARTIE : REGLEMENTATION TECHNIQUE DU PROJET
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QUATRIEME PARTIE :
REGLEMENTATION
TECHNIQUE DU PROJET
QUATRIEME PARTIE : REGLEMENTATION TECHNIQUE DU PROJET
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QUATRIEME PARTIE : REGLEMENTATION TECHNIQUE DU PROJET
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Le courant électrique présentant certains risques, une réglementation rigoureuse a, depuis l'origine de son emploi industriel, fixé les conditions d'installations des ouvrages de distribution d'énergie électrique. Il existe une réglementation spécifique sous forme d'arrêté interministériel, régulièrement mise à jour pour répondre à l'évolution de la technique et à l'avancement des connaissances dans les domaines électrique et mécanique. Il est usuellement dénommé « Arrêté technique ». Le dernier en date est celui du 17 mai 2001. Cet arrêté contient un ensemble de normes techniques concernant la solidité de tous les types de matériels et leur isolement électrique vis-à-vis de toutes les variétés d'environnement. Il précise, dans le cadre des règlements nationaux et de la normalisation internationale, les règles de l'art de la sécurité mécanique et électrique, des isolements, des distances à respecter et des dispositions à prendre dans certains cas particuliers (article 4 de l'arrêté). Le respect des règles édictées par l'arrêté technique est garanti par le contrôle effectué par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), ainsi que par l'examen des dossiers techniques par les différents services et administrations. Il fera l’objet d’une procédure d’Approbation de Projet d’Ouvrage. De plus, les services études et recherches de RTE poursuivent la mise au point et le perfectionnement des dispositions, structures et appareillages entrant dans le cadre de la construction des ouvrages électriques. Les contrôles de qualité et de conformité sont en permanence assurés par les services de RTE, tant lors de la phase de réalisation des ouvrages que lors de leur phase d'exploitation.
QUATRIEME PARTIE : REGLEMENTATION TECHNIQUE DU PROJET
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CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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CINQUIEME PARTIE :
ACTEURS ET HISTORIQUE
DE LA CONCERTATION
CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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1. LES ACTEURS DU PROJET
RTE Trois interlocuteurs RTE ont participé à l’étude, il s’agit :
Jean-Marc BOYADJIS, Responsable Raccordement
RTE Centre Développement et Ingénierie de Nantes
75 bd Gabriel Lauriol - BP 42622
44326 NANTES CEDEX 3
Tél. : 02.40.67.37.85
Eric PAGES, Chef de lot liaison souterraine
RTE Centre Développement et Ingénierie de Nantes
75 bd Gabriel Lauriol - BP 42622
44326 NANTES CEDEX 3
Tél. : 02.40.67.34.61
Olivier BRISSET, Chargé de concertation
RTE Centre Développement et Ingénierie de Nantes
75 bd Gabriel Lauriol - BP 42622
44326 NANTES cedex 3
Tél. : 02.40.67.39.45
CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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Bureau d’études en environnement L’étude d’impact relative au projet de création de liaison souterraine à 225 000 volts LA MARTYRE - PONANT entre le futur site de production d’électricité de Landivisiau et le poste électrique de LA MARTYRE a été réalisée par EGIS FRANCE :
Parc du Perray 7, rue de la Rainière
CS 83 909 44339 NANTES CEDEX
Tél. : 02 28 01 90 90 Fax : 02 28 01 90 91
Chef de projet Environnement : Jean-Philippe BARROIS
Chargés d’étude Environnement : Camille DAUSSIN & David FURCY
Graphistes : Pascale LOUERAT et Sophie-Anne TAUPIN
L’expertise écologie a été menée par EGIS ENVIRONNEMENT :
11, avenue du Centre CS 30 530 Saint-Quentin-en-Yvelines
78 286 GUYANCOURT CEDEX Chef de projet : Nicolas HUGOT Chargé d’étude écologue : Christian XHARDEZ
Chambre d’agriculture La chambre d’agriculture du Finistère par l’intermédiaire d’Anne CASTEX et de Jérôme VACQUET a rédigé une étude agricole relative au projet de création de liaison souterraine à 225 000 volts entre le futur site de production d’électricité de Landivisiau et le poste électrique de LA MARTYRE.
5 allée Sully
29322 QUIMPER CEDEX
Tél : 02.98.52.49.49
Fax : 02.98.52.49.90
CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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2. LES ACTEURS DE LA CONCERTATION
Les représentants de l’État
Le préfet du Finistère
Les services de l’Etat
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) de Bretagne
Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) du Finistère
Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne
Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bretagne
Service départemental de l’architecture et du patrimoine (SDAP) du Finistère
Les collectivités locales
Conseil général du Finistère
Commune de Bodilis
Commune de Lampaul-Guimiliau
Commune de Landivisiau
Commune de La Martyre
Commune de La Roche-Maurice
Commune de Loc-Eguiner
Commune de Pencran
Commune de Locmélar
Commune de Ploudiry
Commune de Plougourvest
Commune de Plounéventer
Commune de Saint-Servais
Commune de Sizun
Communauté de communes du pays de Landerneau - Daoulas
Communauté de communes du pays de Landivisiau
Les autres acteurs du territoire
Chambre d’agriculture du Finistère
Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Finistère
Les concessionnaires de réseaux
Des associations
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3. HISTORIQUE DE LA CONCERTATION Avant de soumettre le projet de création de la liaison souterraine à 225 000 volts à l’enquête publique, une concertation préalable pilotée par la préfecture du Finistère avec les élus, services et associations a été mise en œuvre entre mars 2012 et septembre 2013 pour répondre au mieux aux différents enjeux du secteur où l’implantation de l’ouvrage est projetée. Cette concertation s’est déroulée en plusieurs étapes exposées ci-après. Le 22 mars 2012, dans le cadre de la Conférence bretonne de l’énergie réunissant entre autres la DREAL et la DDTM, RTE a présenté le projet dans ses grandes lignes. Puis une réunion d’information dédiée au préfet du Finistère à la DREAL et à la DDTM a été réalisée le 10 avril 2012. Après l’approbation du dossier technico-économique et de présentation du projet par le Ministère chargé de l’énergie le 26 avril 2012, RTE a rencontré les collectivités concernées ainsi que la chambre d’agriculture, le syndicat de l’Elorn et l’association Bretagne vivante, pour leur exposer le projet préalablement à la réunion plénière de présentation du 11 juillet 2012 à Brest. Lors de cette réunion menée sous l’égide du préfet du Finistère, une zone d’étude a été présentée aux élus, services de l’Etat et associations. Adaptée aux remarques de certains élus, cette zone d’étude a été validée en dernière instance par le préfet. Au préalable, RTE avait participé le 7 juillet 2012 à la journée portes ouvertes du porteur de projet Direct énergie. A cette occasion, un large public s’était rendu sur le stand RTE afin de s’informer sur le projet de raccordement électrique du futur Cycle combiné gaz naturel de Landivisiau. Suite aux premières études environnementales et techniques permettant la définition de fuseaux de passage de la liaison souterraine électrique au sein de cette zone d’étude, RTE a poursuivi la concertation auprès des acteurs concernés entre septembre 2012 et janvier 2013. Ainsi, les maires des communes concernées et certains de leurs adjoints ont été à nouveau rencontrés de même que le Syndicat de l’Elorn, la Commission locale de l’eau et l’AAPPMA. Ces rencontres ont permis d’affiner les fuseaux et de préciser certains critères techniques et environnementaux (passage de l’Elorn, enjeu de préservation du Saumon atlantique franchissement de la vallée de Roc’h Glaz à Ploudiry, etc.). Afin de garantir les enjeux liés à la ressource en eau potable du secteur du Moulin de Goasmoal, RTE a envoyé une note de synthèse le 7 janvier à l’ARS expliquant les modalités pratiques du chantier dans la zone (passage sous la voirie). L’ARS a validé ces modalités.
CINQUIEME PARTIE : HISTORIQUE DE LA CONCERTATION ET PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
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De plus, une convention a été signée en novembre 2012 entre RTE et la Chambre d’agriculture du Finistère avec pour objectif, l’optimisation de la prise en compte de l’activité agricole (type de culture, réseaux de drainage, etc.) dans la définition des fuseaux. C’est à l’issue de cette seconde phase d’échanges qu’un fuseau préférentiel a été retenu par le préfet lors de la réunion plénière de concertation de Quimper du 22 janvier 2013. Suite à cette seconde réunion, RTE s’est attaché à finaliser le tracé qui sera soumis à demande de Déclaration d’utilité publique et qui fait l’objet de l’étude d’impact en poursuivant les études techniques, environnementales et les échanges avec les parties prenantes. Le 27 juin 2013, RTE a, de nouveau, rencontré la DREAL Bretagne afin de présenter le tracé pressenti et ses éventuels impacts sur l’environnement. Cette rencontre a ensuite été approfondie le 27 septembre 2013 à l’issue des campagnes d’identification des enjeux écologiques au regard des dispositions pratiques de chantier. Début juillet 2013, le tracé aux abords du poste de LA MARTYRE a fait l’objet d’une rencontre sur le terrain entre RTE, le syndicat de l’Elorn et le cabinet EGIS afin de conforter l’absence de zone humide d’importance. Puis, 3 réunions conviant une soixantaine de propriétaires fonciers et les exploitants agricoles potentiellement concernés ont été réalisées en binôme RTE / Chambre d’agriculture à Loc-Eguiner, Ploudiry et la Martyre en juillet 2013. A nouveau, les spécificités de l’activité agricole ont été intégrées (projets d’extension de site d’exploitation, présence de réseaux de drainage, accès aux sièges d’exploitation, etc.) à la définition du tracé. Des rencontres sur le terrain, début septembre 2013 avec des exploitants agricoles et propriétaires fonciers sont venues clore la définition du tracé. Enfin, les points techniques particuliers (franchissement du Quillivaron, de l’Elorn, les passages en sous-œuvre de la RN 12 et de la RD 30) ont fait l’objet d’un échange entre les acteurs intéressés (Conseil général en particulier) et RTE. Le tracé général, ainsi défini, a été présenté aux élus concernés.
RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ
CENTRE DÉVELOPPEMENT & INGÉNIERIE NANTES
75, Boulevard Gabriel Lauriol
BP 42622
44 326 NANTES CEDEX 03
www.rte-france.com
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