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Partenariat. Politique. qualité.
rapport annuel 2016 Fédération suisse du tourisme
Fédération suisse du tourisme (FSt) | Finkenhubelweg 11 | Case postale | 3001 Berne tél. 031 307 47 47 | Fax 031 307 47 48 | info@stv-fst.ch | www.stv-st.ch Direction: Béatrice Herrmann | rédaction: Barbara Gisi, marc Fessler, Chantal Beck, Christine Zwahlen, anja Bernet, Kathrin Fortmann, nadin ryffel lectorat: lektorat Vogt, Berne | Impression: länggass druck, Berne | photo de couverture: Gaudenz danuser, Flims | layout: Béatrice Herrmann, Fst
3
SommaIre
avant-propoS 5
tourISme 7
Le tourisme au niveau international 8
Le tourisme en Suisse 11
polItIque et économIe 17
Politique touristique 18
Thème spécial : Tourisme alpin 20
Prises de position 22
Économie touristique 26
promotIon De la qualIté 29
Programme qualité du tourisme suisse 30
Classification des appartements de vacances et des chambres d’hôtes 31
Labels «Family Destination» et «Wellness Destination» 32
FormatIon 34
FéDératIon 35
Association suisse des managers en tourisme (ASMT) 37
Présence dans les médias 38
FInanceS 41
Bilan 42
Comptes de pertes et profits 43
Rapport de l’organe de révision 44
annexe
Organes 45
Membres 48
© Christian Perret | Valais/Wallis Promotion
Inutile d’indiquer que ces lignes ne sont pas écrites à la
plume. Il n’est pas non plus nécessaire de préciser que la
rédaction s’est faite en consultant des e-mails et en lisant
par-ci par-là un SMS. Rien d’inhabituel, c’est du quotidien,
du vu et du revu. Ce sont les conséquences du progrès de
l’informatique et de la numérisation croissante. Ces techno-
logies pénètrent notre quotidien, notre vie privée et profes-
sionnelle, l’économie et, dans une mesure sans cesse plus
importante, aussi le secteur touristique. C’est ainsi que des
plateformes rapides et performantes supplantent des voies
de réservation traditionnelles et que la robotisation se déve-
loppe aussi dans le tourisme. Il n’est ni utile ni judicieux de
vouloir s’y opposer.
Il faut plutôt veiller à ce que l’égalité des chances soit main-
tenue. Et les conditions cadres doivent être telles que tous
puissent profiter dans une égale mesure des ressources et
des avantages de la numérisation. En ce sens, la Fédération
suisse du tourisme est active, par exemple avec le lance-
ment d’une initiative par rapport à Airbnb.
Le secteur touristique ne devrait ainsi plus voir s’échapper
chaque année des millions d’euros de taxes de séjour. Il im-
porte également de garder un œil sur l’évolution des tarifs
d’itinérance en Europe pour éviter que la Suisse se trans-
forme aussi dans ce domaine en un îlot de cherté en Europe.
le tourISme alpIn en poInt De mIre
Début 2016, la FST a fait du «tourisme alpin» sa priorité.
Depuis la suppression du cours plancher, celui-ci se voit
confronté à des défis encore plus importants. Il s’agit main-
tenant de prendre soin du tourisme dans l’espace alpin. Il
représente l’un des moteurs majeurs de l’économie alpine.
Il profite à de nombreuses autres branches, telles que le
commerce de détail, le bâtiment et les prestataires de ser-
vices les plus divers. De plus, l’espace alpin représente un
monde en partie préservé à l’opposé de l’univers numé-
rique, un patrimoine unique face à un univers analogique.
Plus le quotidien se numérise, plus les besoins de calme et
de nature augmentent. Nous sommes convaincus que, tôt
ou tard, l’espace alpin va vivre une renaissance à laquelle il
doit être bien préparé. Pour cela, il faut le soutenir dès main-
tenant.
l’ère Du partage: Davantage De coopératIon
La numérisation favorise l’interconnexion et la coordina-
tion et démultiplie ainsi les effets. Nous devons nous en ins-
pirer et relever ensemble les défis. Cela sera plus profitable
pour la branche, car il ne sert à rien que chacun lutte à sa
façon contre des moulins à vent!
Pas besoin pour autant d’appliquer la devise historique «Un
pour tous et tous pour un» de d’Artagnan et de ses mous-
quetaires (qui d’ailleurs s’intègre parfaitement dans la pra-
tique du storytelling). Pour avoir un maximum d’impact, il
faut renforcer la coopération, à la fois horizontale et verti-
cale, entre les associations, les organisations et les presta-
taires. En économie, le partage est un sujet important qui ne
va cesser de prendre de l’ampleur. Pour que nous puissions
faire face à l’avenir avec confiance, il faudrait que les diffé-
rents acteurs du tourisme prennent cette question davan-
tage à cœur.
Dominique de Buman Barbara Gisi
Président Directrice
5
avant-propoSun Pour tous, tous Pour un
© toggenburg tourismus
7
tourISmeles Hôtes suisses restent Fidèles
17,5 millions d’arrivées en Suisse
Nuitées dans les hôtels suisses: –0,3 %
35,5 millions de nuitées en Suisse
Les hôtes suisses restent fidèles: +1,2 %
Moins de visiteurs du continent asiatique: −3,4 %
620 millions d’arrivées en Europe
Tendance à la baisse moins marquée chez les hôtes européens: −1,5 %
Régions de montagne sous pression
Trafic aérien en Suisse: 51,9 millions passagers
Franc fort
1,235 milliard d’arrivées dans le monde
8 tourisme le tourisme au niVeau international
le tourISme au nIveau InternatIonal
arrIvéeS InternatIonaleS 2015 – 2016 2
CHiFFres aBsolus (en millions) et relatiFs
128 | 132 +3,6%
54 | 58 +8,1%
279 | 303 +8,4 %607 | 620 +2,0%
56 | 53 −4,1%
65 | 69 +5,6%
2016
2015
augmentatIon Du tourISme InternatIonal malgré leS DéFIS
Le tourisme international est resté fort en 2016 malgré les
difficultés existantes. Selon le dernier baromètre de l’Orga-
nisation mondiale du tourisme (OMT) , les arrivées de tou-
ristes internationaux ont augmenté de 3,9 % pour atteindre
un total de 1,235 milliard. En 2016, le nombre de touristes
ayant réalisé un voyage international avec hébergement a
progressé de quelque 46 millions par rapport à 2015. 1
2016 a été la septième année consécutive de croissance sou-
tenue depuis la crise économique et financière mondiale de
2009. Il faut remonter aux années 60 pour trouver une telle
séquence de croissance solide et ininterrompue. Il s’ensuit
que, par rapport au record atteint en 2008 avant la crise, 300
millions de touristes internationaux de plus ont sillonné
le monde en 2016. Les recettes du tourisme international
se sont accrues à un rythme similaire au cours de cette
période.
«Le tourisme a fait preuve d’une force et d’une résilience
extraordinaires ces dernières années malgré les nombreux
défis auxquels il a été confronté, notamment en matière de
protection et de sécurité. Le tourisme international conti-
nue de se déployer vigoureusement et de contribuer à la
création d’emplois mais aussi au bien-être des communau-
tés dans le monde entier», a affirmé le Secrétaire général de
l’OMT, Taleb Rifai.
1 les chiffres pour 2016 sont des estimations de l’organisation mondiale du tourisme (omt)2 définition des régions et sous-régions de l’omt
9 tourisme le tourisme au niVeau international
En termes de régions, c’est l’Asie-Pacifique (+8 %) qui a pris la
tête de l’accroissement des arrivées de touristes internatio-
naux en 2016, sous l’impulsion d’une forte demande des
marchés émetteurs tant intrarégionaux qu’interrégionaux.
L’Afrique (+8 %) a bénéficié d’un net rebond après deux an-
nées plutôt moroses. L’élan n’a pas faibli dans les Amériques
(+4 %). L’Europe (+2 %) a affiché des résultats mixtes où une
croissance à deux chiffres dans certaines destinations est ter-
nie par un recul dans d’autres. Au Moyen-Orient, la demande
(−4 %) a aussi été inégale, avec des résultats positifs dans quelques destinations mais une régression dans d’autres.
Rappelant que les Nations unies ont proclamé 2017 «Année
internationale du tourisme durable pour le développement»,
M. Rifai a souligné «la nécessité d’une collaboration plus
étroite pour accentuer la contribution du tourisme à la crois-
sance économique, à l’inclusion sociale, à la préservation des
cultures et de l’environnement ainsi qu’à la compréhension
mutuelle, notamment à une époque où le respect et la tolé-
rance font tellement défaut».
réSultatS régIonaux 2016
En Europe, les résultats ont été plutôt contrastés. Diverses destinations ont été affectées par des problèmes de protec-
tion et de sécurité des touristes. Les arrivées internationales
se sont montées à 620 millions en 2016, soit 12 millions
(+2 %) de plus qu’en 2015. L’Europe du Nord (+6 %) et l’Eu-
rope centrale (+4 %) ont enregistré des résultats satisfaisants
alors qu’en Europe méditerranéenne les arrivées n’ont pro-
gressé que de 1 % et qu’en Europe occidentale les résultats
ont stagné.
L’Asie-Pacifique (+8 %) s’est classée en tête de la croissance des régions, en termes relatifs et absolus, avec 24 millions
d’arrivées de touristes internationaux de plus en 2016, soit au
total 303 millions. La croissance a été prononcée dans les 4
sous-régions avec des taux de croissance de 10 % en Océanie,
9 % en Asie du Sud et 8 % en Asie du Nord-Est et en Asie du
Sud-Est.
arrIvéeS InternatIonaleS 2005 – 2016
Par Continent (en millions)
éVolution 2000 – 2016
* estimation source: organisation mondiale du tourisme (omt)
400
500
600
700
800
900
1000
1100
1200
20162015201420132012201120102009200820072006200520042003200220012000
809842
917950
1038
en millions
1134
996
693
898
753
674 673 682
882
1088
1189
1235
2005 2010 2013 2015 2016*
europe 453 489 567 607 620
asie / Pacifique 154 205 250 279 303
amérique du nord 90 100 110 128 132
amérique central, du sud, Caraïbes 43 51 57 65 69
afrique 35 50 55 54 58
moyen-orient 34 55 49 56 53
total 809 950 1 088 1 189 1 235
10 tourisme le tourisme au niVeau international
Les Amériques ont accueilli 8 millions de touristes interna-tionaux de plus (+4 %), soit au total 201 millions, consolidant
les bons résultats des deux dernières années. La croissance a
été légèrement plus accentuée en Amérique du Sud et en
Amérique centrale (+6 % dans les deux cas), laissant aux Ca-
raïbes et à l’Amérique du Nord environ 4 % d’arrivées supplé-
mentaires.
Les données disponibles concernant l’Afrique montrent un bond de 8% des arrivées internationales en 2016 après deux
années problématiques. Cette progression, qui représente 4
millions d’arrivées supplémentaires, donne un total de 58
millions. L’Afrique subsaharienne (+11 %) vient en tête tan-
dis qu’une reprise progressive s’est amorcée en Afrique du
Nord (+3 %).
Le Moyen-Orient a accueilli 54 millions d’arrivées de tou-ristes internationaux en 2016, soit environ 4 % de moins qu’en
2015, avec des résultats contrastés suivant les destinations.
→ Les chiffres relatifs à l’Afrique et au Moyen-Orient, calculés à partir de données disponibles limitées, doivent être maniés avec prudence.
leS expertS Sont optImISteS pour 2017
La dernière enquête du Groupe d’experts de l’OMT fait état
d’une confiance soutenue pour 2017; en effet, la grande ma-
jorité (63 %) des quelque 300 répondants prévoit des résul-
tats «meilleurs» ou «bien meilleurs» qu’en 2016. Le score du
Groupe pour 2017 étant pratiquement identique à celui de
2016, la croissance devrait se maintenir à un niveau simi-
laire.
Compte tenu des tendances actuelles, de la vision du
Groupe d’experts de l’OMT et des perspectives écono-
miques, l’OMT prévoit une augmentation de 3 à 4 % des arri-
vées de touristes internationaux dans le monde en 2017.
Cette expansion devrait atteindre 2 à 3 % pour l’Europe, 5 à
6 % pour l’Asie-Pacifique et pour l’Afrique, 4 à 5 % pour les
Amériques et 2 à 5 % pour le Moyen-Orient où la volatilité
est plus élevée.
© david Birri | Jungfrau region
11 tourisme le tourisme en suisse
le tourISme en SuISSeHôtellerie
En 2016, le tourisme suisse a continué à faire face au franc
fort. Mais grâce à la fidélité des hôtes indigènes (+1,2 % /
+192 000 nuitées), l’hôtellerie n’a connu qu’une baisse mo-
dérée de 0,3 % (−6 000 nuitées). Sur les 35,5 millions de nui-tées enregistrées, les visiteurs étrangers ont été à l’origine de
19,3 millions de nuitées, soit une diminution de 1,5 %
(−288 000 nuitées) par rapport à l’année précédente. Tels sont les résultats définitifs de l’Office fédéral de la statistique
(OFS).
légère hauSSe au SeconD SemeStre 2016
En 2016, sept mois ont présenté des baisses de nuitées. C’est
au cours du premier semestre que les reculs les plus impor-
tants ont été observés. Le mois de janvier à lui seul a affiché
un repli de 191 000 nuitées (−6,9 %). Au total, le premier se-mestre a enregistré 16,9 millions de nuitées, soit une régres-
sion de 1,0 % (−165 000 nuitées) par rapport à la même période de 2015. Lors du second semestre, une évolution des
nuitées plus contrastée est apparue avec 18,7 millions de
nuitées enregistrées entre juillet et décembre, soit une légère
progression (+0,4 % / +70 000 nuitées) par rapport au second
semestre 2015.
moInS De tourISteS aSIatIqueS
Pour la quatrième année de suite, la demande indigène a
enregistré un résultat positif en totalisant 16,2 millions de
nuitées, soit une augmentation de 192 000 nuitées (+1,2 %)
par rapport à l’année précédente. Avec un total de 19,3 mil-
lions de nuitées, la demande étrangère a affiché une baisse
de 288 000 unités (−1,5 %). Après plusieurs années de fortes croissances, les visiteurs du continent asiatique ont accusé
une baisse de 160 000 nuitées (−3,4 %) par rapport à 2015. Cette inversion de tendance est à mettre en relation avec le
fort recul de la clientèle chinoise qui a connu le plus grand
repli (−248 000 nuitées / −18,0 %) de tous les pays de prove-nance, suivi du Japon avec une diminution de 34 000 nuitées
(−8,5 %). En revanche, les Pays du Golfe (+30 000 unités / +3,2 %) et la République de Corée (+22 000 / +7,1 %) ont pré-
senté une hausse de nuitées.
nombre De nuItéeS et arrIvéeS
nuitées
suisses 16,2 millions +1,2 %
étrangers 19,3 millions −1,5 %
total 35,5 millions −0,3 %
arriVées
suisses 8,3 millions +1,8 %
étrangers 9,2 millions −1,1 %
total 17,5 millions +0,3 %
nuItéeS par payS émetteurS
euroPe
allemagne 3,7 millions −3,9 %
Grande-Bretagne 1,6 millions −0,4 %
France 1,3 millions −0,8 %
italie 0,9 millions −1,8 %
Pays-Bas 0,6 millions +0,1 %
Belgique 0,5 millions −4,9 %
espagne 0,4 millions +5,6 %
autriche 0,4 millions +3,2 %
russie 0,3 millions −12,4 %
Hors euroPe
états-unis 1,8 millions +5,5 %
Chine (sans Hongkong) 1,1 millions −18,0 %
états du Golfe 1,0 millions +3,2 %
inde 0,6 millions +1,2 %
Japon 0,4 millions −8,5 %
source: office fédéral de la statistique
12 tourisme le tourisme en suisse
En forte régression depuis quelques années, le nombre
d’hôtes européens a affiché un nouveau recul en 2016
(−172 000 nuitées / −1,5 %). Ce repli était toutefois moins marqué que les années précédentes. Parmi les pays euro-
péens, c’est l’Allemagne qui a enregistré la plus forte baisse
absolue avec 149 000 nuitées en moins (−3,9 %), ce qui a confirmé la tendance à la baisse constante depuis huit ans.
La Russie (−46 000 / −12,4 %), la Belgique (−28 000 / −4,9 %), l’Italie (−17 000 / −1,8 %), la France (−9800 / −0,8 %) et le Royaume-Uni (−7200 / −0,4 %) ont également accusé des di-minutions de nuitées. De leur côté, les Pays-Bas ont affiché
un résultat stable (+530 / +0,1 %), après plusieurs années de
baisse continue. En revanche, l’Espagne a affiché une hausse
de 22 000 nuitées (+5,6 %).
Quant au continent américain, il a poursuivi son évolution à
la hausse et vu le nombre de ses nuitées croître de 68 000 uni-
tés (+2,8 %). Avec 96 000 nuitées supplémentaires (+5,5 %),
les États-Unis ont affiché l’augmentation absolue la plus
forte de ce continent. Finalement, les continents africain et
océanique ont affiché des baisses respectives de 24 000
(−7,9 %) et 1600 nuitées (−0,5 %).
bIlan mItIgé au SeIn DeS régIonS tourIStIqueS
Au niveau des régions touristiques, sept régions sur quatorze
ont enregistré des reculs de nuitées en 2016 par rapport à
2015. Ce sont principalement les régions de montagne qui
ont accusé les plus fortes diminutions. En premier lieu
l’Oberland bernois où une baisse de 91 000 nuitées (−2,4 %) a pu être constatée. Les Grisons (−90 000 nuitées / −1,9 %) et le Valais (−70 000 / −1,9 %) ont suivi la même tendance. En revanche, la Région lémanique a profité d’une belle hausse
avec 121 000 nuitées supplémentaires (+4,8 %). Le Tessin
(+100 000 / +4,6 %) et la Région Berne (+22 000 / +2,1 %) ont
également accueilli plus d’hôtes que l’année précédente.
StabIlIté De la Durée De Séjour
En 2016, la durée de séjour était, comme en 2015, de 2,0
nuits. Avec 2,1 nuits en moyenne, les hôtes étrangers ont
séjourné un peu plus longtemps que les hôtes suisses (2,0
nuits). Parmi les régions touristiques, les Grisons ont affiché
la durée la plus élevée avec 2,7 nuits, suivis par le Valais avec
2,4 nuits. La durée la plus courte a été enregistrée dans la
Région Fribourg avec 1,6 nuit.
taux net D’occupatIon DeS chambreS
Au cours de l’année 2016, le taux net d’occupation des
chambres s’élevait à 51,3 % contre 51,5 % en 2015. Parmi les
régions touristiques, Genève a affiché le taux le plus élevé
avec 63,5 %. Arrive ensuite la Région zurichoise avec une
valeur de 63,0 %. Le taux le plus bas (38,4 %) a été enregistré
dans la Région Jura & Trois-Lacs.
nombre De nuItéeS par régIon
région zurichoise 5,6 millions +0,2 %
Grisons 4,6 millions −1,9 %
Valais 3,7 millions −1,9 %
oberland bernois 3,6 millions −2,4 %
lucerne / lac des quatre-Cantons 3,5 millions −2,4 %
Genève 2,9 millions −0,8 %
région lémanique (Vaud) 2,8 millions +4,5 %
tessin 2,3 millions +4,6 %
suisse orientale 1,9 millions +0,6 %
région bâloise 1,5 millions +0,6 %
région Berne 1,1 millions +2,1 %
région argovie 0,8 millions −1,5 %
Jura & trois-lacs 0,8 millions +1,2 %
région Fribourg 0,4 millions −1,5 %
total 35,5 millions −0,3 %
source: office fédérale de la statistique
© Will Walker | Champéry
14 tourisme le tourisme en suisse
ParaHôtellerie
sources: office fédéral de la statistique, Bed and Breakfast switzerland, agritourisme suisse
appartementS De vacanceS
En 2016, les appartements de vacances ont enregistré 6,6
millions de nuitées. Les hôtes indigènes ont cumulé 4 mil-
lions de nuitées, ce qui correspond à 61 % de l’ensemble des
nuitées. 2,6 millions de nuitées sont à mettre à l’actif des
hôtes étrangers, l’Allemagne arrivant avec 1 million de nui-
tées en tête des pays de provenance étrangère. Elle est sui-
vie par les Pays-Bas avec 292 000 et la France avec 214 000
nuitées. Le classement des grandes régions est dominé par
la Région lémanique avec 2,8 millions de nuitées, suivie de
la Suisse orientale avec 2 millions et l’Espace Mittelland
avec 1,1 million de nuitées. En 2016, la durée moyenne de
séjour en appartement de vacances s’élevait à 6,8 nuits. En
moyenne, les hôtes suisses ont séjourné 5,1 nuits, alors que
les visiteurs étrangers sont restés 3 nuits. La Suisse orientale
a enregistré la durée de séjour la plus longue avec 7,4 nuits.
beD anD breakFaSt
Pour la première fois depuis 2010, la durée moyenne des
séjours a diminué en 2016, passant de 2,4 à 2,3 nuits. Le
nombre d’hébergements est quant à lui resté quasi iden-
tique à celui de l’année précédente, soit 912 contre 911 en
2015. Durant l’année 2016, ces 912 établissements ont
hébergé 171 854 hôtes en Suisse (168 062 hôtes pour 911
établissements en 2015), ce qui représente au total 396 017
nuitées (2015: 396 423 nuitées). Le nombre d’hôtes suisses
a de nouveau augmenté en 2016, atteignant 210 000 nui-
tées, soit 53 % (204 000 nuitées, soit 51,5 % en 2015). Quant
aux hôtes européens, ils ont une nouvelle fois représenté
le deuxième groupe le plus important avec 149 814 nui-
tées, soit 37,8 % (2015: 149 990 nuitées). Comme le nombre
d’hébergements varie d’une année à l’autre, (entrées et
sorties au cours de l’année), les résultats ne peuvent être
directement comparés avec ceux de l’année précédente.
hébergementS collectIFS
En 2016, les hébergements collectifs ont enregistré 5 mil-
lions de nuitées. Les hôtes suisses ont généré 3,7 millions de
nuitées, soit 74 % de l’ensemble des nuitées. Les hôtes étran-
gers ont totalisé 1,3 million de nuitées. Le plus grand
nombre de nuitées revient à l’Allemagne avec 331 000 nui-
tées, suivie du Royaume-Uni avec 75 000 et de la France
avec 52 000 nuitées. L’Espace Mittelland arrive en tête des
grandes régions avec 1,4 million de nuitées, suivi de la Ré-
gion lémanique (1,3 million) et de la Suisse orientale (1,1
million). En 2016, la durée moyenne de séjour était de 2,7
nuits. En moyenne, les hôtes suisses ont séjourné 2,1 nuits,
alors que les visiteurs étrangers sont restés 1,8 nuit.
agrItourISme
L’organisation faîtière nationale Agritourisme Suisse re-
groupe environ 300 fermes. L’association encourage l’agri-
tourisme en Suisse en reliant la communication et le mar-
keting à l’offre, la promotion de la qualité et l’amélioration
des conditions cadres. Les vacances à la ferme sont en
vogue et jouissent toujours d’une grande popularité auprès
des vacanciers. Par rapport à l’année précédente, 2016 a
connu une augmentation du nombre des réservations de
l’ordre de 6,5 %, alors que le chiffre d’affaires a diminué de
5 % en raison de la situation économique instable et du
franc suisse fort. Les hôtes apprécient la procédure de ré-
servation simple accessible sur le portail de réservation
électronique d’Agritourisme Suisse. Désormais, il est pos-
sible d’y réserver non seulement des appartements de
vacances, mais aussi des chambres et des hébergements de
groupes.
15 tourisme le tourisme en suisse
moBilité
Les transports publics suisses possèdent l’un des meilleurs
et plus denses réseaux au monde. Celui-ci se distingue par la
haute qualité de ses services, la couverture de l’ensemble du
territoire national et par les horaires cadencés et bien har-
monisés des bus, des bateaux et des remontées mécaniques.
Les touristes peuvent ainsi partir à la découverte de toute la
Suisse, même des vallées et des régions les plus reculées de
manière écologique et durable. La Fédération suisse du tou-
risme s’engage en faveur d’un réseau de transport puissant
en Suisse.
traFIc aérIen
En 2016, les aéroports suisses ont enregistré dans le trafic de
lignes et charter 0,5 million de décollages et d’atterrissages
ainsi que 51,8 millions de passagers. Si le nombre de mouve-
ments aériens dans le trafic de lignes et charter a reculé de
13 % depuis 2000, le nombre de passagers s’est quant à lui
accru de 50 %. Ces évolutions contraires s’expliquent par
l’utilisation d’avions de plus grande taille et par des coeffi-
cients d’occupation plus élevés. Zurich Kloten reste avec 27,6
millions de passagers transportés le premier aéroport d’arri-
vée de Suisse, suivi de Genève Cointrin avec 16,5 millions de
passagers.
Zurich Kloten
Genève Cointrin
Bâle-Mulhouse
Mouvements du trafic de ligne et charter
52,1%
15,2%
32,7%
source: office fédéral de l’aviation civile, statistique transport aérien
traFIc FerrovIaIre
Le réseau ferroviaire suisse recouvre 5124 kilomètres; la
Suisse possède l’un des réseaux ferroviaires les plus denses
au monde. En 2016, les CFF ont transporté plus de 440 mil-
lions de passagers. Il s’agit ainsi d’une augmentation de 2,7 %
par rapport à 2015. La distance moyenne de voyage est d’en-
viron 41 kilomètres par trajet.
source: Chemins de fer fédéraux suisses (CFF)
remontéeS mécanIqueS
Pour la saison hivernale 2015/16, les stations de ski suisses
ont enregistré 21,6 millions de premiers passages («jour-
nées-skieurs»). Il s’agit là de la plus faible valeur observée
depuis 25 ans et correspond à un recul de 11,7 % par rapport
à la moyenne quinquennale.
éVolution des Journées-sKieurs en suisse
14%
0
5
10
15
20
25
30
15/1614/1513/1412/1311/1210/1109/1008/0907/0806/07
en millions
Le recul des produits a été plus marqué que celui des pre-
miers passages. Les recettes moyennes par premier passage
ont ainsi baissé.
PaYs d’oriGine des Hôtes
Presque deux tiers des adeptes de sports de neige sont
domiciliés en Suisse (63 %). Les autres hôtes des domaines
skiables suisses proviennent pour leur plus grande majorité
d’Allemagne (13 %). Les 24 % restants se répartissent entre
divers pays. La clientèle internationale constitue ainsi un
marché important pour le secteur des remontées méca-
niques.
Suisse
Allemagne
Grande-Bretagne
Pays-Bas
France
Belgique
Italie
États-Unis
Divers
Pays d‘origine des hôtes
source: remontées mécaniques suisses
© david Birri | Jungfrau region
polItIque et économIele tourisme alPin en Point de mire
17
Table Ronde
Promotion des sports d’hiver
Sharing Economy: Airbnb, Uber & Co.
L’association «Suisse sans obstacles» a été fondée
Thème prioritaire «le tourisme alpin»
Journée de l’économie du tourisme
Ancrage du taux spécial de TVA hôtellerie
NumérisationInitiative «pour des prix équitables»
Lancement de la statistique de la parahôtellerie «PASTA»
Promotion économique 2016 – 2019
18 Politique et éConomie Politique touristique
La FST a signé un succès en s’engageant avec les Remontées
Mécaniques Suisses en faveur de l’exonération partielle des dameuses de l’impôt sur les huiles minérales. Cette mesure permet aux sociétés de remontées mécaniques et
d’exploitation des pistes d’économiser à partir de la saison
hivernale 2016 – 2017 environ entre 10 et 13 millions de
francs suisses par an.
L’association «Initiative en faveur des sports de neige
Suisse» a été créée pour promouvoir les sports d’hiver en simplifiant l’organisation des journées et des camps de
sports de neige pour les écoles. Le but est de donner aux
jeunes n’ayant aucun ou presque aucun rapport à la neige le
goût des sports de neige à l’école.
Dans tout le secteur touristique, notamment dans les
régions de montagne, la qualité est plus d’actualité que jamais. Garants d’une amélioration de la qualité, les labels
de qualité de la FST permettent aussi aux entreprises label-
lisées d’obtenir notamment un meilleur positionnement
dans les campagnes de marketing.
La FST intervient pour qu’il n’y ait pas de nouvelles restric-tions budgétaires dans le domaine du tourisme; cela ne va pas de soi en période d’austérité financière générale. Ainsi,
les apports au fonds de la Nouvelle politique régionale, qui
permet de soutenir régulièrement des projets touristiques
dans l’espace alpin, n’ont pas été réduits.
Afin d’atténuer l’image de la Suisse comme îlot de cherté, il convient d’éliminer les barrières tarifaires et non-tarifaires
au commerce. C’est pourquoi la FST soutient l’initiative
«Stop à l’îlot de cherté – pour des prix équitables».
Pour pouvoir mettre en œuvre au mieux les mesures en
faveur du tourisme comme secteur transversal au niveau
fédéral, il est nécessaire d’impliquer le Département de
l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) tout
comme le Département de l’environnement, des transports,
de l’énergie et de la communication (DETEC) et le Départe-
ment des finances (DFF) dans la politique touristique de la
Confédération. C’est pourquoi la FST réclame une coordi-nation accrue de la politique touristique au niveau inter-
polItIque tourIStIque
tourISme alpIn
Début 2016, la FST a décidé de mettre l’accent sur le tourisme alpin et d’en faire sa priorité pour la législature actuelle 2016 – 2019.
L’évolution des villes et celle de l’espace rural et alpin
sont très différentes l’une de l’autre. Tandis que les villes prospèrent, entre autres grâce au tourisme d’affaires, les régions et les destinations alpines se battent pour maintenir le niveau actuel ou pour enrayer au moins la
détérioration de la situation touristique.
Afin de démontrer l’écart croissant entre le tourisme
urbain et rural-alpin ainsi que l’importance du tou-
risme dans l’espace alpin, la FST a commandé une étude
(voir aussi p. 20). Celle-ci a clairement mis en évidence
que le tourisme dans l’espace alpin est l’une des princi-
pales activités économiques dont dépendent différents
autres secteurs, tels que le commerce de détail et le bâti-
ment, mais aussi les services les plus divers. Lorsque le
tourisme alpin va mal, cela a aussi des répercussions
négatives directes sur d’autres activités économiques et
ainsi sur tout l’espace alpin. Etant donné que l’espace
alpin et rural représente plus de 60 % du territoire natio-
nal, il vaut la peine d’en prendre soin et pas que d’un
point de vue économique.
Sur la base des résultats de l’étude, la FST a publié une
prise de position sur le tourisme alpin. Certaines me-sures sont mentionnées ci-après:
19 Politique et éConomie Politique touristique
départemental. Dès 2010, dans sa stratégie de croissance
pour la place touristique suisse, le Conseil fédéral avait déjà
consigné comme 2ème stratégie essentielle le développement
des tâches transversales et donc la coordination au niveau
fédéral.
La table ronde sur le tourisme alpin, convoquée par le Prési-
dent de la Confédération Johann Schneider-Ammann à l’au-
tomne 2016, est restée sur un plan général et abstrait quant
aux thèmes abordés, en précisant que le secteur touristique
ne pouvait pas profiter directement de mesures concrètes
proposées par la Confédération, entre autres d’une coordi-
nation interdépartementale pour le tourisme comme sec-
teur transversal.
Organisée au printemps, l’édition 2016 de la Journée de
l’économie du tourisme était également consacrée au thème
prioritaire, le tourisme alpin. Des membres du Parlement,
des acteurs économiques et des représentants des autorités
publiques ont reçu des éclaircissements sur la situation
actuelle et l’importance du tourisme alpin ainsi que sur les
mesures prévues, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt.
evaluatIon DeS meSureS contre le Franc Fort
Après presque deux ans de franc fort suite à l’abandon du
cours plancher, il s’avérait nécessaire de faire le point sur les
mesures définies début 2015 et prises par la suite. Le bilan
est positif dans l’ensemble, même si la force du franc reste
un défi constant pour le tourisme suisse. Il ne faut en aucun
cas croiser les bras et de ne plus rien faire. Les mesures en-
gagées, qu’il s’agisse par exemple de l’amélioration de la
qualité, de la formation touristique ou de la promotion des
coopérations, font l’objet d’une observation constante et
implique à nouveau une prise de conscience des acteurs
concernés.
Malheureusement, certaines démarches ont dû être consi-
dérées comme vouées à l’échec. En effet, les meilleures
idées tournent court dès lors que les destinataires ne sont
pas disposés à se montrer conciliants. Cela a été le cas par
exemple pour les aménagements proposés au DEFR concer-
nant les indemnités de chômage partiel pour les entreprises.
numérISatIon
La numérisation est un thème dominant dans tous les sec-
teurs économiques, et c’est aussi le cas dans le tourisme.
Compte tenu de la pléthore de nouveautés successives et
souvent éphémères, il convient, avant de miser sur des solu-
tions prometteuses, de rester prudent et de créer des condi-
tions cadres judicieuses.
D’un autre côté, il n’est plus à démontrer qu’Airbnb n’est pas
un phénomène éphémère. Il est aussi évident que le tou-
risme suisse voit s’échapper des millions de francs de taxe
de séjour par an, parce que beaucoup de bailleurs Airbnb ne
savent pas qu’ils doivent payer cette taxe ou évitent sciem-
ment de le faire. Pour mettre fin à cette situation, le conseil-
ler national Dominique de Buman, président de la FST, a
déposé une motion. Elle vise à créer une base légale per-
mettant à Airbnb de collecter et de reverser les taxes de
séjour. Il existe une offre correspondante de la part d’Airbnb,
car sa plateforme pratique ce système déjà dans plusieurs
grandes villes (Amsterdam, Paris,...) et plusieurs pays (par
ex. en Inde).
Les médias diffusent encore peu d’informations sur l’inten-
tion de l’UE de supprimer les frais d’itinérance d’ici à la
mi-2017. Ainsi, la Suisse deviendra aussi à cet égard un îlot
de cherté. De plus, il est paradoxal de fournir de plus en plus
d’informations et de possibilités de réservation sur le web et
de facturer en même temps aux hôtes étrangers de la zone
UE sensible aux prix des frais considérables pour la mise à
disposition de ces informations. Le Conseil fédéral estime
toutefois que la législation actuelle est satisfaisante. La FST
va étudier d’autres possibilités pour pouvoir désamorcer
cette situation.
thème SpécIaltourISme alpIn
évolutIon DeS nuItéeS
En 2016, la Fédération suisse du tourisme a publié une prise de position
sur le tourisme alpin avec des mesures concrètes.
Lors de la table ronde avec le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann en septembre 2016, la FST a demandé une meilleure coordination des différents départements pour le tourisme alpin.
Le Conseiller aux États Hans Stöckli, membre du comité de la FST, a déposé un postulat dans ce sens
au Conseil des États.
En liaison avec les associations membres de son Comité, la FST a commandé à Rütter Soceco une étude afin de cerner l’importance du tourisme dans les régions alpines.
Celle-ci définit les types d’espaces suivants: «régions de montagne», «régions urbaines» et «autres régions»
conformément aux régions marketing de Suisse Tourisme (ST).
régions de montagne
régions urbaines
autres régions
85
95
105
115
125
135
Autres régions
Régions urbaines
Régions de montagne
Total
2016*20152014201320122011201020092008200720062005* Janvier à février indexée, 2005=100Source: OFS / SECO
Le nombre de nuitées dans les grandes villes a progressé de 23,3% ces dix dernières années,
alors qu’il a subi un recul de 10,1 % dans les régions de montagne.
Dans les régions de montagne, le tourisme genère près de 26,9 % des emplois. Une personne sur quatre y exerce donc un emploi lié directement ou indirectement aux activités touristiques.
Dans les régions de montagne, le tourisme présente une part totale de 20,8 % à la valeur ajoutée brute. Diverses branches autres que les prestataires touristiques classiques (hébergement, restauration, remontées mécaniques,
etc.) sont directement tributaires du tourisme en montagne; c’est en particulier le cas du commerce de détail, du secteur
du bâtiment ainsi que de l’industrie et des arts et métiers.
en %
Régions de montagne
Régions urbaines
Autres régions
Suisse(uniquement direct)
0 5 10 15 20 25 30
VABETP
VAB
ETP
VABETP
VABETP
Source: estimations Rütter Socecodirect indirect
16,1 10,7 26,9
13,1
4,5
3,1
3,0
1,9
4,9
3,4
7,7
2,7
1,6
1,9
1,3
20,8
7,3
4,6
4,9
3,2
ETP = équivalents temps pleinVAB = valeur ajoutée brute
60
80
100
120
140 Allemagne
Italie
Suisse
Autriche
France
2014/152012/132010/112008/092006/072004/05Indexé 2003/04=100Source: RMS
Index
évolutIon DanS le tourISme D‘hIver (europe)
Le nombre de «premiers passages» (journées-skieurs) aux remontées mécaniques diminue en Suisse
et a chuté environ d’un quart depuis 2004/05. Pendant la saison hivernale, les remontées mécaniques suisses génèrent en moyenne 76 % de leurs produits annuels (produits de transport de personnes).
source: remontées mécaniques suisses, Faits et chiffres
emploIS et valeur ajoutée
22 Politique et éConomie Prises de Position
La FST prend position sur des consultations en cours qui
concernent les entreprises touristiques en Suisse. Les prises
de position sont un instrument important pour améliorer les
conditions cadres des entreprises touristiques. L’année der-
nière, la FST a pris position, entre autres, sur les affaires sui-
vantes:
programme De StabIlISatIon 2017 – 2019
A la suite de l’abolition du cours plancher entre le franc et
l’euro, les perspectives financières de la Confédération se
sont détériorées. Le programme de stabilisation 2017 – 2019
prévoit d’alléger le budget fédéral d’un milliard de francs à
partir de 2017, avec pour objectif de satisfaire aux exigences
du frein à l’endettement. La Fédération suisse du tourisme a
pris position sur les mesures qui concernent le tourisme, en
tenant tout particulièrement à exprimer son opposition à de
nouvelles restrictions budgétaires dans ce domaine.
– Les contributions en faveur des cours et des camps J+S, notamment dans le domaine des sports de neige, ne
doivent pas être amputées de 1,05 million de francs
par an.
– Les apports au Fonds de développement régional (NPR) ne doivent pas être réduits de 1,6 à 2,1 millions
de francs par an.
– Le programme Innotour ainsi que les fonds alloués à Suisse Tourisme doivent être maintenus à hauteur de ce
qui était prévu.
– Dès lors qu’elle ne porte pas sur des domaines relevant
de la sécurité, la surveillance dans les transports publics
doit être flexibilisée, et par là même allégée.
– Un contrôle périodique des comptes annuels des
entreprises de transport intégrant une évaluation des
risques doit permettre de décharger les petites exploita-
tions de remontées mécaniques ainsi que l’Office fédéral
des transports (OFT) sur le plan administratif, tout en
renforçant l’efficacité des procédures.
– La loi relative aux activités à risque (LRisque) ne doit pas être abrogée car l’économie de 150 000 francs qui en
découlerait serait bien trop négligeable par rapport aux
effets négatifs d’une telle suppression.
ancrage Du taux SpécIal De tva
La FST préconise l’ancrage définitif du taux spécial de TVA.
Après 20 années d’application d’une solution provisoire, il
faut maintenant ancrer définitivement dans la loi sur la TVA
le taux spécial réservé aux prestations d’hébergement, car il
y va de la sécurité de planification. Le taux spécial n’est en
aucun cas un privilège, mais tient compte de la vocation ex-
portatrice de la branche du tourisme: près de 55 % des nui-
tées sont à mettre à l’actif de la clientèle étrangère. D’ailleurs,
en Europe, 25 des 28 États membres de l’UE ont mis en place
un taux spécial de TVA pour les prestations d’hébergement.
orDonnance Sur leS maISonS De jeu
La modification projetée prévoit de permettre dans certains
casinos la fermeture des jeux de table jusqu’à 270 jours par
an, ils ne seraient donc probablement ouverts que pendant
la haute saison en hiver. Actuellement, seuls les casinos de
Davos et de Saint-Moritz seraient concernés par cette déro-
gation. La FST salue le projet de révision. Depuis 2008, l’es-
pace alpin enregistre un recul continu des nuitées, ce qui se
répercute aussi directement sur les casinos dans ces régions.
arrÊté FéDéral Sur leS voIeS cyclableS
Les voies cyclables comptent beaucoup pour le tourisme
suisse. De nombreuses destinations entreprennent de gros
efforts pour aménager les voies cyclables de façon sédui-
sante et pour les entretenir. Leur qualité varie considérable-
ment. C’est aussi pour cette raison qu’il est bon que la Confé-
dération s’investisse en faveur d’un réseau de voies cyclables
attrayant.
prISeS De poSItIon
23 Politique et éConomie Prises de Position
plan SectorIel De l’InFraStructure aéronautIque
Les mesures projetées, notamment les changements d’itiné-
raire, permettraient de réduire la complexité, d’augmenter la
sécurité et, en partie, de renforcer la capacité en service nor-
mal. Ainsi, le trafic aérien pourrait être assuré aussi lors de
conditions météorologiques défavorables. En combinaison
avec les augmentations de capacité nécessaires pour un
fonctionnement stable, il serait possible d’améliorer globale-
ment la ponctualité et de réduire ainsi les retards. La FST
salue les modifications envisagées.
révISIon De la loI Sur la chaSSe
La FST salue la transformation des districts francs fédéraux
en zones de protection de la faune sauvage, car cela corres-
pond à la fonction actuelle de ces zones. Le changement de
nom ne doit toutefois pas donner lieu à une extension plus
pesante des dispositions de protection par rapport au Tou-
risme.
jeux olympIqueS D’hIver 2026
Les Jeux olympiques 2026 ont donné lieu à de nombreuses discussions,
notamment au cours du second semestre, après les dépôts des candidatures.
A la fin de l’année 2016, le projet «Sion 2026» est venu s’ajouter à la liste
des candidatures.
De manière générale, la FST attache une grande importance à ce que l’écono-
mie touristique soit organisée selon les principes du développement durable,
c.-à-d. que par exemple il n’y ait pas de structures surdimensionnées destinées à une utilisation unique. Précisément en
lien avec les Jeux olympiques d’hiver, il serait possible de répondre, dans une large mesure, à ces mesures, car les instal-
lations nécessaires existent déjà et seules quelques rares installations et constructions nouvelles devraient être réalisées.
«Sion 2026» se rapproche considérablement de cet objectif et, du point de vue touristique, il faut se féliciter de la candi-
dature – et encore plus du fait qu’elle ait été retenue –, car elle peut apporter une plus-value au tourisme alpin et lui
redonner de l’élan.
© andrea Badrutt | Graubünden Ferien
26 Politique et éConomie éConomie touristique
accèS SanS obStacle
L’accès sans obstacle prend de
plus en plus d’importance en
raison de l’évolution démogra-
phique. Après de longues dis-
cussions entre les organisations touristiques et les organisa-
tions d’aide aux personnes handicapées, l’association «Suisse
sans obstacles» a été fondée. L’association a pour but de
rendre visibles, de manière structurée, les informations de
voyage actuelles pour les personnes avec un handicap et de
les rendre plus accessibles. Le secrétariat de l’association a
son siège auprès de Mobility International Suisse (MIS).
L’association veut simplifier le plus possible l’accès des per-
sonnes porteuses d’un handicap aux voyages en Suisse et
aux offres touristiques. Il existe déjà de nombreuses infor-
mations centralisées, qui toutefois manquent de clarté et de
cohérence. C’est précisément sur ce point que l’association
entre en jeu en soutenant des mesures et des projets qui per-
mettent à des personnes handicapées d’accéder aisément à
des informations de voyage. Parallèlement aux activités de
l’association, la FST a créé la sous-catégorie «accessible aux
fauteuils roulants» et l’a intégrée dans sa classification des
appartements de vacances. La parahôtellerie (Bed and
Breakfast, appartements de vacances,...) sera, à l’instar de
l’hôtellerie, contrôlée quant à l’accessibilité pour personnes
handicapées, et les différents hébergements conformes aux
critères seront répertoriés comme «accessibles aux fauteuils
roulants», ce qui soulagera les voyageurs à mobilité réduite.
la FSt parraIne le Forum tourISme SuISSe
Depuis 2016, la FST parraine le Forum Tourisme Suisse, le-
quel est organisé à la mi-novembre par le SECO autour d’un
thème central du tourisme. Les thèmes, l’organisation et les
intervenants font désormais l’objet de discussions avec la
FST, ce qui permet d’intégrer les besoins et les préoccupa-
tions de la branche directement dans l’organisation de l’évé-
nement. En tant qu’association faîtière du secteur touris-
tique, la FST jouera aussi un rôle actif dans la réalisation de
l’événement.
StatIStIque De l’hébergement
Hôtellerie (Hesta)
Les statistiques font également partie des domaines forte-
ment touchés par la numérisation. Dans le secteur du tou-
risme, cela concerne surtout la statistique de l’hébergement
Hesta. Celle-ci est supportée en partenariat public-privé à
moitié par le secteur du tourisme et l’Office fédéral de la sta-
tistique (OFS). La FST a décidé de soumettre cette statistique
à une analyse avant de conclure le nouveau contrat pour la
période 2019 – 2022. L’analyse permettra, d’une part, de dé-
couvrir des possibilités adaptées et modernes de collecte et
de transfert des données, qui simplifieront les démarches
des fournisseurs de données. D’autre part, elle servira de
base pour les négociations avec l’OFS. La coordination de
l’analyse incombe à la FST, les résultats devraient être dispo-
nibles d’ici à mi-2017.
ParaHôtellerie (Pasta)
En 2016, l’Office fédéral de la statistique a publié pour la pre-
mière fois les chiffres de la statistique de la parahôtellerie
PASTA (les deux premiers trimestres). Il s’agit du nombre
mensuel d’arrivées et de nuitées dans des appartements de
vacances loués à des fins commerciales et dans des héberge-
ments collectifs par grande région et par pays d’origine des
hôtes.
Parallèlement, la Fédération suisse du tourisme a collecté,
avec les grands cantons touristiques et Suisse Tourisme
comme partenaires du projet, pour la dernière fois des don-
nées sur les appartements de vacances dans le cadre de la
mesure de parahôtellerie «PASTA light». Malgré le fait que
les échanges de données avec l’Observatoire Valaisan du
Tourisme et les adaptations techniques de l’année précé-
dente aient fait leurs preuves et que la branche touristique
ait toujours besoin de données détaillées, les responsables et
les partenaires du projet ont décidé de mettre fin au projet
fin 2016. «PASTA light» a comblé de 2011 à 2016 les lacunes
existantes dans le domaine des nuitées en appartements de
vacances et sera remplacé par PASTA.
économIe tourIStIque
27 Politique et éConomie éConomie touristique
Développement Durable De la branche
En Suisse, le développement durable est déjà bien ancré
dans le tourisme. La Charte du développement durable a
été signée en mai 2009 par les principaux responsables des
associations touristiques, toutes les régions touristiques,
Suisse Tourisme et les CFF. La Fédération suisse du tou-
risme contrôle depuis 2009 la mise en œuvre de la charte et
veille à ce que s’opère un échange d’expériences entre les
partenaires.
Aujourd’hui, la Suisse fait partie des destinations touris-
tiques les plus durables du monde. C’est ce que confirment
plusieurs études internationales. Les éloges visent entre
autres les transports publics établis, le concept des parcs
naturels, le grand réseau de chemins de randonnée et de
montagne ainsi que l’implication des populations locales.
Les éloges concernent également les activités culturelles,
les lois rigoureuses sur l’environnement, la faiblesse du
taux de chômage et les libertés économiques. Il n’y a guère
de pays qui, comme la Suisse, ne réunissent tous ces atouts.
Le premier téléski solaire au monde se trouve en Suisse, le
premier car d’excursion électrique au monde y circule, et le
pays compte des lieux de villégiature sans voitures, de
nombreux sites inscrits au patrimoine de l’UNESCO, etc.
Le développement durable est un processus lent qui
demande l’adhésion d’un grand nombre d’acteurs. Nous
sommes sur la bonne voie. La Fédération suisse du tourisme
continue de s’engager en faveur du développement durable.
aPProCHe du déVeloPPement duraBle dans le tourisme
Offre des produits adaptés
localement
Réussite durable de l’entreprise
Création de valeurs
régionales durables
Réduction de la pauvreté régionale
Infrastructure flexible
Utilisation de produits & services
locaux
Sélection de produits
indépendants
Préservation et création
d’emplois locaux
Concept d’utilisation des
ressources
Séjours plus longs
Préservation de la biodiversité
Gestion des déchets
Compensation du CO²
Sources d’énergie
renouvelables
Offre de TP
ÉCOLOGIE ÉCONOMIE
SOCIÉTÉ
Entretien du paysage
Entretien de la culture locale
Population locale intégrée
Répartition plus équitable des
revenus
Communication transparente
Prévention de la discrimination
Conditions de travail justes
Respecte les besoins de la
population
Intérêt pour la culture locale
Préservation des sites
source: Haute école de lucerne (Hslu), 2012
GrouPe sPéCialisé Pour le tourisme duraBle
Depuis 2015, il existe le groupe spécialisé pour le Tourisme durable (NaTour) qui se penche sur des thèmes d’actualité.
L’exercice 2016 a permis, entre autres, d’organiser les activités suivantes avec des partenaires nationaux:
«cause we care» de myclimate qui débute dès 2017 avec les pre-
miers partenaires. L’hôte peut
ainsi volontairement apporter
une contribution financière à son hôtel, auprès des re-
montées mécaniques ou à l’office du tourisme, laquelle
est utilisée dans l’entreprise pour des projets de dévelop-
pement durable.
«Générateur d’innovations» de la CIPRA (Commission Interna-
tionale pour la Protection des
Alpes) qui, à compter de 2017,
encourage les projets pour un développement durable
dans le tourisme. Il s’agit de développer et de soutenir
financièrement des projets à l’aide d’une approche de
cocréation avec des partenaires touristiques.
© stefan schlumpf | Graubünden Ferien
promotIon De la qualItéde nomBreuses nouVeautés
29
Révision des critères
Classification des appartements de vacances
Programme qualité du tourisme suisse
Wellness Destination
La plus forte hausse dans la région de Fribourg
Family Destination
437 entreprises labellisées en 2016
Nouveaux contenus: Programme qualité 3.0
11 947 personnes formées depuis 1998
28 247 locations de vacances labellisées dans toute la Suisse
26 localités labellisées
Partenariat avec Pro Infirmis
Adaptation aux tendances actuelles
Acces sans obstacle
Philosophie du wellness
30 Promotion de la qualité ProGramme qualité
En 2016, le Programme qualité du tourisme suisse a enregis-
tré une baisse du nombre de distinctions. L’année était mar-
quée par la seconde phase de la révision du Programme qua-
lité.
DIStInctIonS 2016
En 2016, 437 entreprises ont reçu un label de qualité. Au
cours de l’année sous revue, c’est la région de Fribourg qui a
enregistré la plus forte progression au niveau des labels de
qualité (+6 %). C’est les secteurs «transports publics» (+5 %)
et «loisirs/culture» (+3 %) qui ont connu la plus forte crois-
sance en 2016. Au 31 décembre 2016, le label de qualité a été
attribué à 8 586 établissements (recertifications incluses)
depuis son lancement en 1998. En 2016, les cours de Quali-
ty-Coach et de Quality-Trainer ont été suivis par 334 partici-
pants, ce qui constitue une baisse par rapport à l’année pré-
cédente. Ce recul s’explique essentiellement par le fait que
beaucoup d’établissements attendent les nouveaux conte-
nus pour se lancer dans l’élaboration du label de qualité.
nouveaux labelS De qualIté 2016source: Fédération suisse du tourisme
une révISIon en proFonDeur
Soutenue par ses partenaires, la FST a réussi à faire pro-
gresser la révision du Programme qualité. Ces efforts ont
permis de développer de nouveaux outils et de nouveaux
contenus de cours, d’élaborer de nouveaux supports de for-
mation et de reprogrammer l’application web du Portail
qualité. Disponible à partir du printemps 2017, le nouveau
Programme qualité sera flexible, personnalisé et axé sur les
résultats.
Le Programme qualité continuera d’être basé sur trois ni-
veaux et de garantir avec des instruments simples un accès
aisé et peu onéreux à la gestion de la qualité. Les niveaux I
et II offriront des modules obligatoires et à choix pour une
flexibilité accrue.
Pour le niveau I, le focus portera sur des processus flexibles,
l’hospitalité et l’orientation collaborateurs ainsi que,
comme jusqu’à présent, l’élaboration de chaînes de ser-
vices et de plans d’actions. En plus des 3 modules obliga-
toires, il faudra sélectionner un module à choix parmi une
palette de modules proposée pour tous les niveaux. Pour le
niveau II, il faudra sélectionner, outre 4 modules obliga-
toires, au moins 2 modules à choix. L’accent des modules
obligatoires sera mis sur l’analyse de l’entreprise et de la
gestion, les feedbacks clients, le profil environnemental
ainsi que le processus continu d’amélioration. Ces modules
se pencheront aussi sur les avis clients, les réponses à ceux-
ci et leur évaluation. Désormais, les hôtels profiteront de
l’intégration directe des résultats de l’enquête qualité dans
le Score TrustYou.
Les modules à choix permettront aux entreprises partici-
pantes de sélectionner les thématiques en fonction de leurs
besoins et de leurs intérêts. La palette des modules à choix
est amenée à évoluer. Les thématiques «qualité de l’expé-
rience vécue», «coopération», «hospitalité» ou encore
«échange d’expériences» seront proposées dès le début. Le
contrôle Mystery ou un module de conseil permettra de
vérifier les prestations de l’entreprise. Des évaluations ap-
profondies et des indices de référence indiqueront où et
comment les entreprises pourront améliorer leur service.
programme qualItéDu tourISme SuISSe
0 – 2021– 5051– 75
58
27
48
40
48
58 28
32
22
3
1113
21
3
2
3
5
9
31 Promotion de la qualité ClassiFiCation des aPPartements de VaCanCes
claSSIFIcatIon DeS appartementS De vacanceSet DeS chambreS D’hôteS
pluS De 28 000 réSIDenceS De vacanceS claSSéeS
La quatrième année de la période de classification 2013 –
2017 a pu être menée à bien. Fin 2016, la FST a atteint un
résultat de 28 247 appartements de vacances et chambres
d’hôtes classés. Ce chiffre comprend désormais aussi les Bed
and Breakfast qui depuis le 1er janvier 2016 attribuent des
étoiles FST à ses objets. 1747 objets ont été nouvellement
classés. La première place revient au Valais avec 11 615 clas-
sifications, suivi des Grisons avec 7259 et de l’Oberland ber-
nois avec 3340 objets classés. Toutes les classifications sont
valables jusqu’à fin 2017, mais peuvent être renouvelées dès
février 2017.
évolutIon DeS claSSIFIcatIonS
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
20162015201420132012201120102009200820072006
15 19517 099
21 663
25 117
14 728
18 705
26 500
18 102
28 247
18 027
23 227
source: Fédération suisse du tourisme
contrôleS par SonDage auprèS De 622 objetS
En 2016, la FST a organisé deux cours de contrôleurs et for-
mé 13 nouveaux contrôleurs et nouvelles contrôleuses. Au
total, ce sont ainsi environ 130 contrôleurs/contrôleuses qui
ont vérifié la qualité de 622 appartements de vacances et
chambres d’hôtes. Morat Tourisme a rejoint le groupe des
organes de classification.
nouveaux partenaIreS
En 2016, la FST et Pro Infirmis ont conclu un nouveau parte-
nariat. Celui-ci s’inscrit dans l’objectif de contrôler à l’avenir
de manière professionnelle l’accessibilité aux fauteuils rou-
lants des appartements de vacances, des chambres d’hôtes
et des Bed and Breakfast avant de pouvoir les classer dans la
catégorie de spécialisation «accessible aux fauteuils rou-
lants» / «partiellement accessible aux fauteuils roulants».
L’année 2016 a été avant tout une année de tests intensifs.
Toutes les adaptations de la classification mentionnées l’an
dernier ont également dû être mises en place dans le sys-
tème de classification STnet, nécessitant des moyens tech-
niques importants et des contrôles rigoureux.
appartementS De vacanceS et chambreS D’hôteS 2013 – 2017
80
11 615
1591
7259
732
27
1062245
3340
1327
218
98
601
0 – 100 101 – 10001001 – 3000
3001 – 12 000
52
source: Fédération suisse du tourisme
révISIon DeS crItèreS 2018+
A compter de 2018, il n’y aura plus de périodes de classifica-
tion fixes. Cela a incité le groupe spécialisé pour la classifica-
tion des appartements de vacances et des chambres d’hôtes
à autoriser dès février 2017 la classification selon les nou-
veaux critères pour permettre de profiter dès maintenant des
nouvelles catégories de spécialisation.
IntroDuctIon De cInq catégorIeS De SpécIalISatIon
A partir de février 2017, les bailleurs d’appartements de
vacances et de chambres d’hôtes peuvent faire valoir leur
engagement dans un domaine particulier. Outre la classifi-
cation habituelle par étoiles, il est possible de valider les
catégories de spécification suivantes:
– Familles bienvenues
– Vélos bienvenus
– Animaux domestiques bienvenus
– Accessibles / part. acces. aux fauteuils roulants
– Rustici / cabanes de montagne / mayens
32 Promotion de la qualité laBels «FamilY destination»
123
4
5
6
7 8
910
1312
14
26
15
18
19
20
21 22
23
24
25
1617
11
Wellness Destination
Family Destination
G
F
I
A
B
C
E
H
D
labelS «FamIly DeStInatIon»et «WellneSS DeStInatIon»
FamIly DeStInatIonLa période actuelle du label «Family Destination» court de-
puis le 1er janvier 2016. La Suisse compte au total 26 localités
labellisées. Le label de qualité «Family Destination» est dé-
cerné aux destinations qui se positionnent clairement sur le
créneau familial. L’attribution du label est liée à des critères.
Des contrôles ont été effectués l’an dernier pour vérifier le
respect de ces critères. Le label a été décerné à de nouveaux
établissements partenaires à travers le pays. Les destina-
tions candidates qui ne remplissent plus les conditions ou
qui se positionnent différemment sont exclues. L’élabora-
tion d’un plan d’action annuel répondant spécialement aux
besoins des familles et la convocation de toutes les entre-
prises participantes à une «Table ronde» font partie des
obligations vérifiées par la FST.
lIeux labellISéS 2016 – 2018
Valais 1
4
6
8
Fiesch 2 riederalp 3 Bettmeralp
Blatten – Belalp (nouveau) 5 Bellwald
Crans-montana (nouveau) 7 nendaz
Grächen 9 saas-Fee 10 Zermatt
oberland bernois 11 lenk 12 Hasliberglucerne /
lac des quatre-Cantons
13 sörenberg 14 engelberg
suisse orientale /
liechtenstein
15
17
Braunwald 16 Wildhaus – alt st. Johann
malbun
Grisons 18
21
24
Flims, laax 19 lenzerheide 20 savognin
arosa 22 davos 23 Klosters
Pontresina (nouveau) 25 Zuoz (nouveau)
tessin 26 ascona – locarno
WellneSS DeStInatIonrévISIon DeS crItèreS
L’année 2016 était entièrement consacrée à la révision du
label. Que faut-il pour qu’un hôte rentre satisfait de son
séjour de bien-être? Comment une destination peut-elle se
spécialiser et se profiler dans ce sens? Voici quelques-unes
des questions que la Commission d’assurance qualité a exa-
minées pour la nouvelle période de distinction. La révision
doit permettre de renforcer le label, tout en l’adaptant aux
tendances actuelles.
aperçu DeS prIncIpaleS aDaptatIonS
D’une part, plus de poids est donné à la philosophie de
wellness de chaque destination. Ainsi, il faudra désormais
présenter avec la candidature un concept de wellness. Il n’y
aura pas que les différentes entreprises qui seront détermi-
nantes pour l’attribution du label, l’intégration de la popula-
tion et de la politique régionale sera également prise en
compte. D’autre part, il a été décidé de répartir les offres de
wellness en différents domaines tels qu’offres d’activités
physiques, offres de détente, offres de restauration, etc.
Le conseil est dorénavant un aspect essentiel du label. Les
hôtes d’une Wellness Destination doivent avoir la possibilité
d’obtenir un programme adapté à leurs besoins (activités
physiques, restauration et détente). Cette approche permet
aux hôtes de favoriser au mieux leur bien-être et leur santé.
Cela n’est toutefois pas possible sans certaines compétences
spécialisées et de conseil, désormais définies dans le cata-
logue des exigences.
DeStInatIonS labellISéeS 201532 – 2017
région Fribourg a Charmey
oberland bernois b Gstaad saanenland
Valais c loèche-les-Bains
région argovie D rheinfelden e Bad Zurzach
région zurichoise F Ville de Baden
lucerne / lac des quatre-Cantons g Weggis Vitznau rigi
tessin h ascona – locarno
Grisons I engadin scuol
© Catherine Gailloud | lac retaud
34 Formation
FormatIonen PHase aVeC son temPs
Les choses bougent dans le domaine de la formation; la transformation de l’ancien examen professionnel «d’assistant(e) en tourisme» en examen professionnel de «conseiller/conseillère en tourisme» a été menée à terme et répond aux besoins du secteur touristique en professionnels généralistes.
La Fédération suisse du tourisme s’engage pour des forma-
tions de base et continues de qualité dans le tourisme:
examen proFeSSIonnel D’aSSIStant(e) en tourISme
avec brevet FéDéral
En décembre 2016, ce sont 28 candidat(e)s qui se sont
présenté(e)s à l’examen professionnel d’assistant(e) en tou-
risme sur les deux sites d’accueil à Berne et à Lausanne. La
FST se félicite de pouvoir remettre en sa qualité d’organisa-
tion responsable le brevet fédéral à l’ensemble des
candidat(e)s.
La révision de l’ancien examen professionnel de «conseiller/
conseillère avec brevet fédéral» a été menée à terme fin 2016.
La branche du tourisme doit pouvoir s’appuyer sur des pro-
fessionnels justifiant d’un bagage étendu et généraliste, tout
en étant capables de s’adapter facilement aux offres régio-
nales et aux contraintes d’exploitation, surtout quand il s’agit
d’assurer la prise en charge de la clientèle. Avec leur profil
fortement orienté service et leur profonde compréhension
du tourisme, les conseillers/ères en tourisme répondent pré-
cisément à ce besoin.
La formation préparatoire en cours d’emploi sur un an sera
proposée dès l’automne 2017 par les établissements sui-
vants: École Athéna Lausanne (fr.), Berufsbildungszentrum
(BZI) Interlaken (all.), Centre valaisan de perfectionnement
continu (CVPC) Sion (fr.) et Feusi Berne (all.). Le premier
examen selon le nouveau règlement est prévu pour l’hiver
2018.
nouvel examen proFeSSIonnel De guIDe tourIStIque
avec brevet FéDéral
En 2013, la FST a constitué avec les organisations parte-
naires Association Suisse des Guides Touristiques (ASGT)
et l’Association Suisse des Transports routiers (ASTAG) of-
ficiellement l’organe responsable pour le nouvel examen
professionnel «Guide touristique avec brevet fédéral». La
Höhere Fachschule für Tourismus de Lucerne n’ayant pas pu
lancer, pour la deuxième année consécutive, le cours pilote
à l’automne 2016 par manque d’inscriptions, les organismes
responsables de l’examen professionnel devront décider en
2017 de la suite à donner au dossier «guide touristique».
examen proFeSSIonnel SupérIeur De geStIonnaIre
en tourISme De Santé et D’actIvIté phySIque
Le cours préparatoire à l’Examen professionnel supérieur de
«Gestionnaire en tourisme de santé et d’activité physique»
qui est donné par la Haute École de Lucerne (HSLU) est
actuellement en révision pour permettre d’adapter son
contenu et sa structure aux nouveaux besoins de la branche.
Le règlement d’examen reste inchangé. Les premières infor-
mations relatives aux changements seront communiquées
par la HSLU au cours du second trimestre de cette année. Le
prochain cours démarrera probablement à l’automne 2017.
35 Fédération
FéDératIoneFFiCaCe GrâCe aux memBres
Des coopérations renforcées, des structures rigoureuses et des membres fidèles, tels sont les facteurs qui garantissent aussi à l’avenir l’efficacité de la Fédération suisse du tourisme!
Des coopérations plus étroites, des structures ordonnées et
des nouveaux membres, voilà ce qu’il faut pour que la Fédéra-
tion suisse du tourisme reste efficace et dynamique! La coo-
pération entre les organisations qui s’engagent de manière
directe ou indirecte en faveur du tourisme est aussi impor-
tante que celle entre les entreprises touristiques. Au sein
d’une société pluraliste dans laquelle les organisations et
leurs intérêts se fragmentent et se chevauchent souvent, une
démarche solitaire mène de moins en moins au but. C’est
pourquoi il est judicieux de coopérer avec des partenaires en
fonction des thèmes abordés. Ainsi, la FST a pris contact avec
différentes organisations afin de comparer les orientations
générales et de prendre la mesure des points communs. Les
partenariats existants ont été et continueront d’être renforcés.
Il faut tout particulièrement mentionner la bonne collabora-
tion existante avec le Groupement suisse pour les régions de
montagne (SAB). C’est précisément en liaison avec le thème
majeur «Tourisme alpin» de la FST qu’une coopération plus
étroite apparaît aujourd’hui plus judicieuse que jamais.
aDaptatIon DeS StructureS De la FSt
L’évaluation des structures et du fonctionnement de l’associa-
tion a de nouveau donné lieu à des adaptations. Le comité a,
d’une part, décidé de dissoudre la Commission de la politique
économique et d’intégrer ses membres dans le Comité
consultatif. Son implication dans les thèmes actuels et à venir
de la branche sera encore plus marquée, et des acteurs ma-
jeurs du secteur touristique siégeront dans ce «sounding
board». L’expérience a démontré qu’il était difficile d’utiliser
une commission comme organe consultatif pour le comité
sans que tous les membres de la commission soient aussi
membres du comité. D’autre part, il a été mis en place une
coordination opérationnelle entre les associations profes-
sionnelles et la FST, dont le but est de définir clairement la
responsabilité dans les différents dossiers. Pour les thèmes
spécifiques à une branche, la responsabilité revient à l’asso-
ciation professionnelle correspondante et, pour les thèmes
d’ordre général, à la FST. Cette approche doit permettre d’évi-
ter tout doublon ainsi que toute lacune dans le processus.
appel à la SolIDarIté DanS la branche
L’efficacité et la capacité d’action de la FST résident dans la
pluralité de ses membres. Il faut donc espérer que la perte
de membres pourra bientôt être endiguée. En cette période
d’incertitude et de défis économiques, seule une approche
commune permet d’atteindre le but recherché. A cet égard, il
importe de pouvoir compter sur la solidarité de ceux qui
actuellement ne profitent peut-être qu’indirectement du fait
que le secteur touristique se porte bien. Ce fait mis à part,
l’affiliation à la fédération offre régulièrement aussi des pos-
sibilités intéressantes pour entretenir et élargir son réseau;
par exemple lors des réunions du Comité consultatif ou lors
de l’assemblée générale. Celle-ci a eu lieu en 2016 à Château-
d’Œx, un site qui n’est pas un «hot spot» touristique clas-
sique mais plutôt un «secret d’initiés». L’ambiance et les dis-
cussions étaient animées, et la météo s’est montrée très
clémente. Et comme la prochaine AG n’est jamais très loin,
nous nous permettons de vous convier dès maintenant à
l’AG du 18 août 2017 à Pontresina!
36 Fédération
geStIon De l’envIronnement
Outre le maintien de la certification ISO 14001, le secrétariat
de la FST a également continué le programme de compen-
sation d’émission CO2 de myclimate Switzerland conservant
ainsi son statut d’«Entreprise climat-neutre». Pour rappel, le
bilan CO2 de myclimate Switzerland répertorie et comptabi-
lise toutes les émissions de gaz à effet de serre. La moitié des
émissions est compensée par des projets en Suisse, l’autre
moitié par des projets dans les pays en développement et les
pays émergents.
Pour la FST, il est important de diminuer sa consommation
de papier. Une revue de presse électronique a ainsi rempla-
cé la version papier d’une bonne partie des journaux aux-
quels la FST était abonnée, permettant par la même occa-
sion de proposer à ses membres une application de veille
médiatique sur sa plateforme Extranet. De plus, le courrier
est passé quotidiennement au crible et toute publication
papier jugée dispensable est résiliée.
5ème journée DeS labelS
Le 17 novembre 2016, la FST a organisé à St-Gall la 5e édition
de la «Journée des Labels. Qualité dans le tourisme suisse».
L’organisation faîtière a proposé aux quelque 150 partici-
pants un programme varié et présenté les nouveautés de son
label de qualité. En plénière, le «business-rocker» Bernhard
Schweizer a exposé ses expériences pratiques de spécialiste
intersectoriel en développement organisationnel. Engadin
St. Moritz s’est vu décerner le Swiss Holiday Home Award
2016 de meilleure destination d’appartements de vacances.
Pour les ateliers de l’après-midi et l’échange d’expériences, la
FST a réussi à faire intervenir des spécialistes de renom tels
que l’expert en wellness Lutz Hertel.
© leukerbad tourismus
37
objectIFS, butS et partenarIatS De l’aSmt
L’association compte quelque 250 membres dans toute la
Suisse. Elle défend les intérêts des managers en tourisme et
leur permet de pratiquer des échanges d’expériences profes-
sionnels lors de divers événements. L’ASMT représente les
professionnels de la branche dans les organisations faîtières
et participe activement à la politique touristique. Elle ac-
corde aussi une grande importance à la promotion des
jeunes acteurs touristiques: l’ASMT s’engage dans la forma-
tion des apprentis dans le tourisme récepteur (HGT) et en-
courage la création de nouvelles places de formation sous
forme de contributions financières aux formations profes-
sionnelles. Depuis 2016, il existe également un partenariat
avec «MILESTONE – EXCELLENCE IN TOURISM» dans la
catégorie «Relève». Le lauréat – pour l’édition 2016 Gian-
Luca Marongiu de Swiss Hospitality Solutions AG – bénéficie
d’une affiliation gratuite pendant 3 ans.
Structure
La FST assure le secrétariat de l’ASMT sur mandat. Christine
Zwahlen assure la direction à temps partiel. La collaboration
entre la FST et l’ASMT a une longue tradition et aura tout son
sens aussi à l’avenir. Il s’en dégage pour les deux partenaires
des synergies et des contacts précieux.
Hormis l’arrivée de Jan Steiner (directeur de Pontresina Tou-
rismus), le comité de l’ASMT est resté inchangé en 2016:
– Martin Bachofner (Gstaad Saanenland Tourismus),
président
– Nadia Fontana-Lupi (Mendrisiotto Turismo)
– Leonie Liesch (Chur Tourismus)
– Fabian Claivaz (Martigny Tourisme)
– Andreas Banholzer (Office du Tourisme Canton de
Vaud)
– Jürgen Hofer (Solothurn Tourismus).
manIFeStatIonS en 2016
L’assemblée générale s’est tenue le 10 mai 2016 à Lugano.
Situé au bord du lac de Lugano, le centre culturel est à la fois
musée d’art, salle de concert et lieu de location événemen-
tiel. Malgré le temps pluvieux, les participants ont profité
d’une belle soirée dans un environnement stimulant et
convivial.
Les séminaires de l’ASMT ont accueilli les professionnels du
tourisme du 2 au 5 novembre à Bad Zurzach. Les thèmes
pratiques ont été très appréciés des quelque 80 participants:
le professeur Hans A. Wüthrich a éclairé le rôle de leader du
manager en tourisme, Jürg Schmid a donné un aperçu des
perspectives de marketing de Suisse Tourisme. Gerte Udo
d’Amsterdam Marketing a entraîné les participants au-delà
de nos frontières et le directeur sortant de Fribourg Région,
Thomas Steiner, a su convaincre par à son exposé «Lean
Destination Management». Comme d’habitude, les partici-
pants ont pu prendre du temps pour le réseautage et, ceux
qui le souhaitaient, pour profiter des sources thermales. Le
séminaire pour comités, qui a lieu à l’issue des conférences,
s’adresse aux membres des comités des organisations tou-
ristiques et vise à promouvoir leur formation continue. Le
séminaire pour comités est un événement unique en Suisse,
qui sous cette forme n’est proposé que par l’ASMT.
Fédération assoCiation suisse des manaGers
aSSocIatIon SuISSe DeS managerSen tourISme (aSmt)
Sites web
Presse
64% 36%
Résultats total: 723
préSence DanS leS méDIaS
tourismus
schweizer
dominique
schweiz
tourisme
sonntag
präsident
stv
suisse
gäste
hotel
bern
bumanzürich
airbnbhotellerie
franken
taux
ferien
hotels
branche
initiative
verband
destination
millionen
müssten
malbun
national
sonntagsblick
uber
situation
angebot
verbandes
bundarosa
suisses
nuitées
milestonefédérationhotelleriesuissenationalrat
familien
prix
président
kinder
termeS leS pluS cItéS
artIcleS Sur la FSt et SeS labelS
0
10
20
30
40
50
60
News/Sites webPresse
DecNovOctSepAouJuilJuinMaiAvrMarFevJan
repartItIon DeS méDIaS Sur l’année
source: arGus data insiGHts schweiz aG
Suprarégional
Alpes et Préalpes
Suisse romande
Mittelland oriental
Mittelland occidental
Liechtenstein
Suisse italienne
réSultatS par régIon
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%La Liberté
Le Nouvelliste
Corriere del Ticino
Der Bund
L'Agefi
Bündner Tagblatt
Tages-Anzeiger
Hotellerie et Gastronomie
htr hotel revue
GastroJournal
top 10 De la preSSe écrIte
0% 5% 10% 15% 20%aargauerzeitung.ch
tdg.ch
20min.ch
jungfrauzeitung.ch
laliberte.ch
tagesanzeiger.ch
derbund.ch
reiseziele.ch
lenouvelliste.ch
htr.ch
top 10 DeS SIteS Web
© roman tyulyakov | Proalps
41
FInanceSCHiFFres Clés
L’excercice 2016 = Excédent de dépenses de CHF 7’605.–
Capital propre y compris fonds/provisions en % des cotisations des membres 2016: 250,2 % 2015: 317,8 %
Cotisations des membres en % des recettes totales2016: 29,4 % 2015: 30,5 %
Résultat de la Fédération en % des recettes totales2016: −0,3 % 2015: 0,7 %
Frais de personnel en % des dépenses totales2016: 57,1 % 2015: 58,7 %
42 FinanCes Bilan
actIF
actif circulant 31.12.2016 31.12.2015
liquidités 2 262 409 2 506 768
Créances 52 735 63 032
Provision de matériel 19 386 23 679
total 2 334 529 2 593 479
actif immobilisé
immobilisations financières 93 737 94 210
mobilier, installations, informatique 1 1
total 93 738 94 211
total des actifs 2 428 267 2 687 690
paSSIF
Fonds étranger
engagements à court terme 124 685 125 181
Comptes de régularisation de passifs 623 613 597 869
Provisions 1 091 800 1 366 660
Fonds tourisme et santé 9 558 11 763
total 1 849 656 2 101 473
Fonds propres
solde de l’excercice prédédent au 1.1.2016 586 217 569 933
résultat annuel 2016 −7 605 16 284
total 578 612 586 217
total des passifs 2 428 267 2 687 690
bIlan au 31.12.2016
43 FinanCes ComPtes de Pertes et ProFits
compteS De perteS et proFItSau 31.12.2016
Budget 2016 Comptes 2016 Comptes 2015
Cotisations des membres 720 000 671 550 685 842
Contrat de prestations seCo 132 500 132 100 132 700
Bénéfice brut prestations de services 876 050 846 723 849 426
bénéfice brut 1 1 728 550 1 650 373 1 667 968
Frais de personnel −1 323 500 −1 301 033 −1 309 819
organes de la Fédération −45 000 −29 840 −27 306
bénéfice brut 2 360 050 319 500 330 843
Charges d’exploitation −408 000 −382 701 −312 836
ebItDa * −47 950 −63 201 18 007
amortissements, provisions pour dépréciation −5 000 −473 −2 241
ebIt ** −52 950 −63 674 15 766
résultat financier 5 000 1 696 1 859
impôts −2 000 −2 046 −2 063
résultat d’exploitation −49 950 −64 024 15 562
résultat extraordinaire 55 000 56 419 722
résultat de la Fédération 5 050 −7 605 16 284
* eBitda: résultat d’exploitation avant intérêts, impôts et amortissements
** eBit: résultat d’exploitation avant intérêts et impôts
annexe aux compteS annuelS
Comptes 2016 Comptes 2015
Valeur assurée des bien mobiliers 230 000 230 000
réserve de cotisation de l’employeur auprès de Publica 204 123 203 614
engagements auprès d’institutions de prévoyance 14 421 14 488
44 FinanCes raPPort de l’orGane de réVision
adressé à l’Assemblée générale de la
Fédération suisse du tourisme FST, Berne
Conformément au mandat qui nous a été confié, nous avons vérifié les comptes annuels (bilan, compte de pertes et profits et
annexe) de la Fédération suisse du tourisme FST, Berne, pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2015.
La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe au Comité, alors que notre mission consiste à présenter
un rapport relatif aux comptes annuels s’appuyant sur notre examen succinct.
Notre contrôle a été effectué selon la Norme suisse 910 relative au contrôle restreint. Cette norme requiert de planifier et
de réaliser le contrôle de manière à pouvoir constater des anomalies significatives dans les comptes annuels, bien qu’avec
une sécurité moins grande que lors d’une révision. Un contrôle restreint consiste principalement à interroger les collabora-
trices et collaborateurs ainsi qu’à procéder à des opérations de contrôle analytiques relatives aux données sous-tendant les
comptes annuels. Nous ne rendons pas d’opinion d’audit, du fait que nous avons procédé à un examen succinct et non à une
révision.
Notre examen succinct n’a pas fait apparaître d’éléments donnant à pen
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