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Conférence de presse du 26 juin 2013
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TOUTE UNE VIE… Prévoir, aider, transmettre dans une société de longue vie CONFÉRENCE DE PRESSE DU 26 JUIN 2013
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 2
Préambule
Au-delà du vieillissement, une société de longue vie
Une démarche privilégiant d’emblée
> Les attitudes et les comportements des individus plutôt que les logiques institutionnelles
> La prise en compte conjointe des enjeux de la longue vie : retraite, protection des proches, dépendance, aide aux enfants, santé et héritage
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 3
Sommaire
1. Une mutation des parcours et des anticipations
dans une société de longue vie
2. Des stratégies patrimoniales, un choix de polyvalence
3. Focus spécifiques
3.1 Les solidarités familiales, “police d’assurance” de l’autonomie,
l’héritage remis en question
3.2 La retraite : l’absence de déni, mais l’incertitude permanente
3.3 La couverture santé et la dépendance : une défiance vis-à-vis
de la solidarité publique
3.4 Femmes : une stratégie “coopérative” risquée à long terme
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 4
1. Une transformation du rapport au temps
De nouvelles représentations des étapes de la vie
> la révolution éducative est terminée (depuis 20 ans)
> la tendance séculaire à la réduction de la vie active s’est interrompue
> la durée moyenne de la retraite se stabilise à 22 ans
> L’image de la retraite heureuse est battue en brèche
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 5
1. Une dilution des repères temporels, une montée
de l’incertitude et une fragmentation des parcours de vie
Des temps plus longs et décalés
> Vie active et vie conjugale s’allongent
> Premier CDI, formation du couple, premier enfant, liquidation des droits à la retraite : un report généralisé
Dilution des repères temporels et montée de l’incertitude
> Une entrée dans la vie active souvent différée de presque deux ans après la fin des études
• Parmi les 20-24 ans, outre un taux de chômage élevé, 42 % de ceux ayant un emploi ressortent de l’apprentissage, des stages, des emplois aidés ou d’un CDD
> Autre “zone grise” : un décalage de deux ans entre la cessation d’activité et la liquidation des pensions de retraite pour les plus âgés
Une fragmentation des parcours de vie
> Ruptures et recommencements
• 30 % des actifs de plus de 30 ans ont connu au moins une période de chômage de plus de 1 an
• Des divorces plus fréquents et plus nombreux de 35 à 50 ans
Une concentration de la vie active “utile” entre 30 et 55 ans
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 6
1. Une hétérogénéité des parcours et des situations familiales
À âges comparables, une très grande hétérogénéité des situations familiales
> Entre 50-59 ans, 42 % des personnes sont dans des situations familiales “alternatives” au couple “traditionnel” (non recomposé)
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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Structure familiale des personnes de 30 ans et plus selon l'âge
Solos sans enfant
Solos avec au moins un enfant, mais aucun àcharge
Familles mono-parentales
Couples recomposés avec au moins un enfantmais aucun à charge
Couples recomposés avec au moins un enfantà charge
Couples non recomposés avec enfant, maisaucun à charge
Couples non recomposés avec au moins unenfant à charge
Couples non recomposés sans enfants
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 7
1. Famille, une responsabilité à vie
Entre 30 et 65 ans, au moins 70 % des Français sont en situation d’aider ou de devoir aider un ascendant ou un descendant
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 60-69 ans 70 et plus
Types de charges / containtes liées aux enfants (enfants à charge ou aidés) ou à la confrontation directe à la perte d'autonomie des parents/beaux-parents/conjoint selon
l'âge de la personne interrogée
Non confronté à dépendance desparents/beaux parents/conjoint et pasd'enfants
Non confronté à dépendance des
parents/beaux parents/conjoint et enfantsnon à charge et non aidés
Non confronté à dépendance des
parents/beaux parents/conjoint et enfantsnon à charge mais aidés
Non confronté à dépendance desparents/beaux parents/conjoint et enfants àcharge
Confronté à dépendance des parents/beauxparents/conjoint et pas d'enfants
Confronté à dépendance des parents/beaux
parents/conjoint et enfants non à charge etnon aidés
Confronté à dépendance des parents/beauxparents/conjoint et enfants non à charge maisaidés
Confronté à dépendance des parents/beauxparents/conjoint et enfants à charge
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 8
1. Un pessimisme collectif et une anticipation de dégradation profonde de la solidarité publique
Un pessimisme foncier sur l’avenir collectif qui dévalue les revenus futurs face au patrimoine acquis
Face à une anticipation de dégradation profonde de la prévoyance collective, une valorisation de l’autonomie individuelle, revendiquée ou contrainte
Étude Vitalité Banque Populaire- CSA, mars 2013
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Dans la société actuelle, chacun doit se prendre encharge et moins compter sur l'Etat ou la protection
collective?
Vous sentez-vous capable d’influer sur votre vie et de lui donner la direction que vous voudriez qu’elle
prenne ?
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L'autonomie individuelle, revendiquée ou contrainte, mais très présente dans les esprits
Ne savent pas
Non, pas du tout
Non, plutôt pas
Oui, plutôt
Oui, tout à fait
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CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 9
1. Des représentations ambivalentes mais partagées de la longue vie
Une aspiration au bonheur prolongé, notamment familial, ou à changer de vie
Mais aussi un stress sur les conditions économiques de la longue vie…
Des interrogations sur la durée de vie en bonne santé par rapport aux années supplémentaires gagnées en espérance de vie
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 10
1. Un cumul de préoccupations chez les jeunes adultes, un réétalonnage entre 50-59 ans et 70-74 ans
Dilution des horizons temporels et multiplication des préoccupations chez les cadets : une “génération prévoyance” ?
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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A tous les âges, la prééminence de l'autonomie financière. Mais un cumul de préoccupations "fortes" parmi les 30-49 ans
Rester autonome financièrement
Faire face, pour soi-même ou membrefamille, à un problème de dépendance
Faire face à des problèmes financiers liésà la santé
Mieux protéger son conjoint ou sesenfants en cas de décès/accident
Préparer sa retraite ou avoirsuffisamment pendant sa retraite
Aider financièrement ses enfants oupetits-enfants
Transmettre capital ou laisser un héritageà ses proches
Se constituer un capital ou accroître sonpatrimoine
Réaliser un achat immobilier
Aider financièrement ses parents oubeaux-parents
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 11
Sommaire
1. Une mutation des parcours et des anticipations
dans une société de longue vie
2. Des stratégies patrimoniales, un choix de polyvalence
3. Focus spécifiques
3.1 Les solidarités familiales, “police d’assurance” de l’autonomie,
l’héritage remis en question
3.2 La retraite : l’absence de déni, mais l’incertitude permanente
3.3 La couverture santé et la dépendance : une défiance vis-à-vis
de la solidarité publique
3.4 Femmes : une stratégie “coopérative” risquée à long terme
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 12
2. Une puissante motivation à épargner dans une perspective d’autonomie et de long terme : un changement structurel des comportements ?
Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages
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Une appétence exceptionnelle pour l'épargne et une capacité réelle à épargner malgré une baisse du pouvoir d'achat et des perspectives financières personnelles dégradées
Indicateur de capacitéd'épargne actuelle
Indicateur de perspectivesd'évolution de la situationfinancière personnelle
Indicateur d'opportunité
épargner moins indicateurd'opportunité de faire des
achats importants
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 13
2. Stratégies de réponses aux enjeux de la longue vie Une question de cycle de vie
Cadets Aînés Pivots
Héritage
Protection
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Santé
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Protection
Aide aux enfants
Dépendance
Retraite
Santé
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 14
2. Une forte interdépendance entre les réponses aux enjeux de la longue vie et un refus d’arbitrer entre altruisme familial et autonomie individuelle
Aide aux enfants
Héritage
Protection Retraite
Santé
Dépendance
Univers de l’altruisme
Univers de l’autonomie
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 15
2. Des stratégies sous contrainte de revenu
Après 50 ans
> 35 % à 40 % des personnes à faibles revenus n’ont pas les moyens de faire face
> 40 % à 60 % des personnes ayant des revenus > 3000€ ont déjà fait le nécessaire
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 16
2. Une stratégie patrimoniale plutôt qu’assurancielle pour conserver une flexibilité face à des objectifs multiples en fonction des aléas de la vie
La propriété du logement, facteur central de sécurisation future. Mais aux âges élevés, un transfert de l’immobilier vers le financier
L’assurance vie, produit tout-terrain de la polyvalence des objectifs / préoccupations
Sources : Insee, enquête Patrimoine 2010 ; enquête Sofia, TNS-Sofres pour les contrats dépendance
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A côté des livrets d'épargne, l'assurance vie, placement "tout terrain" avec l'avancée en âge. La détention de produits"dédiés" souscrits à titre volontaire (retraite,
dépendance...) reste encore limitée
Assurance vie
Epargne logement
Valeurs mobilières
Epargne retraite
Assurance décès volontaire
Contrat dépendance
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 17
2. Des préoccupations globales, des outils polyvalents plutôt que des solutions dédiées
Un refus des Français de choisir a priori entre préoccupations/enjeux financiers relevant
> De l’altruisme familial (protection du conjoint/des enfants, aide financière aux enfants/petits-enfants, transmission/héritage)
> De l’autonomie (préparation de la retraite, pouvoir faire face à un accroissement des dépenses de santé, prise en charge d’une situation de dépendance pour soi ou son conjoint)
Une aspiration à faire face à une multiplicité d’aléas et à pouvoir rendre conciliable plusieurs objectifs
> Une anticipation du long terme mais en s’adaptant a posteriori aux contraintes éventuelles
Une stratégie d’accumulation patrimoniale sur les produits polyvalents plutôt que le choix de solutions dédiées
Les produits dédiés
> Une attente de clarification du cadre légal et de “références” de marché
> Le succès des actifs spécialisés suppose leur compatibilité avec les autres objectifs patrimoniaux, réversibles ou évolutifs dans le temps
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 18
Sommaire
1. Une mutation des parcours et des anticipations
dans une société de longue vie
2. Des stratégies patrimoniales, un choix de polyvalence
3. Focus spécifiques
3.1 Les solidarités familiales, “police d’assurance” de l’autonomie,
l’héritage remis en question
3.2 La retraite : l’absence de déni, mais l’incertitude permanente
3.3 La couverture santé et la dépendance : une défiance vis-à-vis
de la solidarité publique
3.4 Femmes : une stratégie “coopérative” risquée à long terme
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 19
3.1 La solidarité familiale, “police d’assurance” de l’autonomie individuelle
Des aides des parents à destination de leurs enfants adultes qui perdurent relativement tard dans le cycle de vie. Une césure sur ce plan entre les moins et plus de 50 ans.
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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Nature des aides (y.c. donations mais hors héritages) reçues une fois adulte des parents selon l'âge du récipiendaire
L'accentuation des aides des parents en faveur des jeunes générations portent davantage sur les aides financières indirectes ou sur les aides matérielles que sur les
aides financières directes ; une césure générationnelle avant et après 50 ans
Aide financière directe (dons d'argent/d'un capital/d'un bien immobilier, aide àl'achat d'un logement)
Aide financière indirecte (financement des études, paiement de charges, prêt
d'argent, mise à disposition d'un logement, caution pour crédit ou loyer)
Aide en nature ou en services (dons en nature, services d'aide à la vie quotidienne)
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 20
3.1 L’héritage davantage remis en question par les plus de 50 ans et une radicalisation des attitudes entre les moins de 50 ans et leur aînés
Une remise en question de son “utilité” mais
> Une mutation des pratiques vers la transmission du vivant et d’un capital humain
> Une puissance symbolique intacte dans une logique d’aide plus que d’héritage
Études BPCE/CNCE- CSA, nov. 2012, sept. 2001
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Septembre 2001 Novembre 2012
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"De quelle attitude vous sentez-vous le plus proche si je vous parle de transmission à vos enfants ou à vos proches ? Faut-il leur transmettre...?"
Un souhait de transmettre "le plus possible" plus marqué et en nette progression en dix ans parmi les moins de 50 ans ; leurs aînés entre aspiration et obligation accrues à
disposer suffisamment pour "bien vivre" mais aussi pour rester autonome
Ne savent pas
Ce qu'il restera lorsque
l'on aura bien vécu
Juste ce qui faut pour lesaider dans la vie
Le plus possible
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 21
3.2 Retraite : un consensus paradoxal
Un scepticisme généralisé sur les prestations futures
> Dès 2008, 62 % des Français pensaient que le niveau des prestations retraite serait inférieur dix ans plus tard
> 64 % des 30-59 ans estiment que leurs prestations retraite ne leur permettront pas de “vivre correctement au cours de leur retraite”
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Age prévisionnel de départ à la retraite pour bénéficier d'un taux plein selon l'âge : comparaison juillet 2010 et novembre 2012
Ne savent pas
Plus de 67 ans
65-67 ans
62-64 ans
60-61 ans
Avant 60 ans
Étude BPCE- CSA, juil. 2010, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 22
3.2 Retraite : une préparation effective qui progresse
Une préparation individuelle accrue, notamment chez les 45-59 ans
> La part de ceux qui ont effectivement préparé financièrement leur retraite s’est accrue de 9 points depuis 2010
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Degré de préparation financière de la retraite selon l'âge : comparaison 2010-2012
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Ne veulent pas encore y penser
Y pensent mais n'ont encore rien fait
Ont commencé à faire quelque chose, mais
cela ne sera pas suffisant
Ont déjà organisé leur épargne pourbénéficier d'un complément de revenu
Étude BPCE- CSA, juil. 2010, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 23
3.2 Retraite : l’incertitude permanente, l’hypothèque des décisions des Pouvoirs publics
L’enjeu d’une réforme durable
> Un accroissement de l’incertitude : une accentuation de l’épargne
> Une réforme rassurante et/ou un recul net de l’âge de la retraite : une moindre nécessité d’épargner et/ou un découragement à épargner chez les plus jeunes
> Mais l’hypothèque majeure de la désindexation des pensions sur les prix pour les actifs comme pour les retraités
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Evolution 2010-2012 des sources de revenus sur lesquelles les non retraités comptent beaucoup pour vivre pendant leur retraite selon l'âge
Son épargne,placements,patrimoine
Sa pension deretraite
Une activitérémunénérée encomplément dela retraite
La vente de larésidenceprincipale et unachat moinscherÉtude BPCE-
CSA, juil. 2010, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 24
3.3 La couverture santé et la dépendance, deux facettes du vieillissement
La santé : une source d’appréhension davantage qu’un renforcement de la prévoyance
> Le sentiment d’être (encore) couvert, malgré une anticipation d’une augmentation des frais restant à charge
> Des questionnements qui portent davantage sur l’accès aux soins et leur qualité que sur leur couverture elle-même
> Mais, face à une hausse des coûts, un choix potentiel de renoncement à certains soins : 25 % des 30 ans et plus (contre 41 % choisissant de “cotiser plus pour une meilleur couverture” et 30 % préférant “prendre davantage de frais à leur charge et ne pas cotiser plus”)
• Le choix potentiel de renoncement à certains soins : 35 % des retraités anciennement indépendants, 34 % des retraités employés ou ouvriers et 34 % des femmes de plus de 70 ans (contre 27 % des hommes du même âge)
La couverture santé : un problème à la fois plus massif et à plus court terme que celui de la dépendance
> Dans les dix ans à venir, les “baby-boomers” n’auront pas encore atteint les âges de prévalence de la dépendance, alors que les 70 ans et plus sont des classes “creuses”
> Les quinquagénaires, génération nombreuse, aborderont la période d’accentuation des dépenses de santé (à partir de 60 ou 65 ans, notamment)
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 25
3.3 Dépendance : vers une évolution des anticipations et des comportements ?
Une ouverture des moins de 50 ans à une couverture assurancielle future
Le refus des plus de 50 ans de faire appel à leurs proches, a contrario des solutions effectivement mises en œuvre pour leurs ascendants confrontés à la dépendance
Mais pas de différences entre les solutions anticipées par ceux confrontés directement à la dépendance d’un proche et les autres
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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Revenuscourants
Epargne etplacements
Assurancedépendance
Aidespubliques
Aide desproches à la
viequotidienne
Aidefinancière des
proches
Vented'immobilier
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Revenus courant et épargne prédominent dans les anticipations de solutions face à la dépendance. Mais les plus de 50 ans sont réticents à tabler sur l'aide de leurs proches
Solutions vécues
pour sesparents/beaux-
parents confrontésà la dépendance
Solutionsanticipées poursoi-même ou sonconjoint (50 ans etplus confrontés àla dépendanced'un parent/beau-parent)
Solutions
anticipées poursoi-même ou son
conjoint(ensemble des 50
ans et plus)
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 26
3.3 Dépendance : une couverture à sa propre initiative (réserves
financières ou assurance) l’emporte sur un relèvement des cotisations obligatoires ?
Un dispositif supplémentaire via la Sécurité sociale davantage associé à un renchérissement des prélèvements obligatoires qu’à une solidarité collective renforcée
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30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 60-69 ans 70 et plus
Rép
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Pour faire face financièrement au problème de perte d’autonomie ou de dépendance liés à l’âge, quelle solution
préféreriez-vous parmi celles que je vais vous citer… ?
Solution préférée en matière de meilleure couverture financière de la dépendance selon l'âge
Ne savent pas
Aucun
Souscrire ou avoir un contrat deprévoyance/dépendance pour soi-même ouses proches
Cotiser davantage auprès de la Sécuritésociale pour être mieux couvert
Compter sur ses revenus pour y faire face
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 27
3.4 Femmes : une stratégie coopérative risquée à long terme
Les femmes compromettent en partie leurs perspectives professionnelles
Le contrat implicite de partage des contraintes et des ressources devient caduc en cas de rupture, or les femmes ne semblent pas en anticiper la fréquence et la précocité
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59 ans
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64 ans
65 à
69 ans
70 ans
et plus
Pour une partie des femmes, une interruption de l'activité en présence de jeunes enfants qui
compromet leurs perspectives personnelles malgré des ruptures fréquentes à cette période
femmes avec enfants < 11
ans
Activité masculine 2008
Activité féminine 2008
Hommes en couple
Femmes en couple
Insee, enquête emploi 2011,
recensement 2006 ; étude BPCE-
CSA, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 28
3.4 Femmes : une retraite moins préparée et plus tardive
Au terme, d’une vie professionnelle moins complète ( temps partiel et sous-emploi plus fréquents), les femmes envisagent de travailler plus tardivement : 52 % des femmes et 44 % des hommes envisagent de travailler au moins jusqu’à 65 ans
Elles s’y préparent moins précocement et moins intensément même si elles sont moins confiantes que les hommes dans le niveau de vie que leur assurera leur retraite future
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30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans
Hommes Femmes
Ré
par
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on
des
rép
on
ses
en %
Degré de préparation financière de la retraite des hommes et des femmes selon l'âge
Ne savent pas
Ne veulent pas encore y penser
Y pensent mais n'ont encore rien fait
Ont commencé à faire quelque chose, mais
cela ne sera pas suffisant
Ont déjà organisé leur épargne pourbénéficier d'un complément de revenu
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 29
3.4 Face à la longue vie, la contrainte du revenu pèse davantage sur les femmes que sur les hommes
Un déficit de couverture santé des femmes après 60 ans ou en famille monoparentale
> Des choix plus contraints en cas d’augmentation des dépenses de santé : 33 % des femmes renoncent ou diffèrent contre 28 % des hommes
Une moindre capacité à faire face en cas de dépendance mais une préparation équivalente à celle des hommes
Étude BPCE- CSA, nov. 2012
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Aide aux enfants Retraite Héritage Santé Dépendance Protection
50 ans et plus
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Une même aspiration des deux sexes à se préparer aux enjeux de la longue vie mais une moindre capacité des femmes à disposer des moyens nécessaires
Pensent déjà en avoir les moyens Pensent épargner davantage
S'y prépareront une fois d'autres objectifs réalisés N'en n'ont pas les moyens suffisants
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 30
Des Français lucides et actifs concernant les enjeux de la longue vie
Au-delà de l’actualité (retraite, dépendance), l’angle d’analyse individuel et non institutionnel de BPCE L’Observatoire montre que
> Un consensus s’est formé dans la société sur la nécessité de s’adapter à la longue vie aussi bien en matière de retraite que de dépendance
> Les préoccupations financières associées au long terme se sont généralisées à tous les âges et agissent comme une puissante motivation à épargner
> Les Français, notamment les jeunes, ne croient pas au maintien en niveau de la solidarité publique et sont engagés dans une préparation individuelle et familiale
Deux univers coexistent : la solidarité familiale davantage valorisée avant 50 ans et l’autonomie individuelle privilégiée par les aînés
Mais ces deux univers sont complémentaires (l’altruisme familial est conçu comme un levier d’autonomie future des enfants) et les Français refusent d’arbitrer entre ces deux aspirations
Une stratégie plutôt patrimoniale et privilégiant la polyvalence dont la rationalité tient à la pluralité des objectifs face aux aléas de la vie
> La construction de solutions ad hoc (retraite, dépendance…) doit tenir compte de cette multiplicité d’attentes
CONCLUSION
CONFÉRENCE DE PRESSE, 26 JUIN 2013 31
Retrouvez notre publication sur
www.observatoire.bpce.fr
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