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Université Paul Valéry – Montpellier IIIUFR des Sciences Economiques, Mathématiques et Sociales
Département Administration Economique et Sociale
LANCEMENT D’UNE GAMME DE PRODUITS BIOLOGIQUES SUR
LE MARCHE EUROPEEN
Mémoire soutenu parMlle Laura SERVENT
En vue de l’obtention du Master 1 – I.O.DAdministration Economique et Sociale
Sous la direction de Mme CHANTRELProfesseur de Sciences Economiques
Juin 2005
REMERCIEMENTS
Ce mémoire est le fruit d’un travail de 12 semaines au sein de la société UNIVERSAL
ELECTRONICS réalisé dans le cadre du Master 1 Management International des PME et
des Territoires (MIPMET).
Mes remerciements s’adressent à toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration
de ce mémoire.
Je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble du personnel d’ UNIVERSAL
ELECTRONICS pour m’avoir accueilli au sein de la société.
Je remercie tout particulièrement mon tuteur en entreprise, M. MARLE Philippe pour son
suivi tout au long du stage.
Enfin je voudrai témoigner de mes remerciements à Mme CHANTREL, ma tutrice
universitaire qui a su me guider et me conseiller au cours de ce stage.
SOMMAIRE
INTRODUCTION Page 1
Problématique : - Quelle est la stratégie marketing à mettre en place pour commercialiser une gamme de produit biologique sur le marché national et européen ?
PARTIE 1 : PREPARATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE Page 6
I. Présentation des produits Page 7
1.1 Origine du sel de l’Himalaya Page 71.2 Les lampes en cristal de sel Page 81.3 Le sel alimentaire Page 101.4 Savon et sel de bain Page 101.5 Etudes scientifiques Page 12
II. Le marché du « bio » et du « bien être » Page 13
2.1 Analyse macro-économique du marché Page 142.2 Analyse micro-économique : les principaux acteurs Page 17
PARTIE 2 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION ET DE COMMUNICATION Page 29
I. La Politique de distribution Page 29
1.1 Etape 1 : définir la stratégie Page 301.2 Etape 2 : Typologie des canaux de distribution Page 311.3 Etape 3 : liste et profil des distributeurs Page 331.4 Le choix du réseau de vente Page 341.5 Etape 4 : Contact avec les distributeurs Page 35
II. La Politique de communication Page 38
2.1 Etape 1 : le choix des cibles Page 40
2.2 Etape 2 : L’argumentaire de vente Page 402.3 Etape 3 : Le budget de communication Page 412.4 Etape 4 : Le choix des supports de communication Page 422.5 Etape 5 : Recenser les médias Page 502.6 Etape 6 : Le plan de campagne Page 50
PARTIE 3 : LA POLITIQUE PRODUIT Page 52
I. Le positionnement et le choix des produits Page 54
1.1 Le positionnement Page 541.2 Le choix des produits à commercialiser Page 58
II. La marque et le packaging Page 64
2.1 Le choix de la marque Page 642.2 Le packaging des produits Page 67
III. La détermination du prix Page 70
3.2 L’établissement du prix d’offre Page 70
CONCLUSION Page 73
ANNEXES Page 75
BIBLIOGRAPHIE Page 76
TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES Page 78
INTRODUCTION
« Il y a une énigme dans le marketing : c’est l’une des plus vieilles activités de l’homme mais
on le considère aujourd’hui comme la discipline la plus récente de la gestion des
entreprises. »1
Ce mémoire fait l’objet d’une analyse approfondie sur un sujet bien précis. En effet, il
s’agit d’apporter une aide à une P.M.E souhaitant investir dans le secteur du « bien être » et
des produits biologiques.
Avant d’élaborer une quelconque stratégie, l’entreprise doit préalablement délimiter
les différents champs d’action.
Pour cela, le « Business Plan2 » (Annexe 0) trop souvent négligé ou oublié des entreprises est
indispensable pour élaborer une stratégie dans les différents domaines concernés.
Dans le cadre de mon stage, je me suis particulièrement intéressée à l’étude de la
stratégie marketing en ce qui concerne le lancement d’une gamme de produits fabriqués à
partir du sel de l’Himalaya.
Le marketing a toujours existé dans les entreprises mais le concept a évolué au cours
des années avec les changements dans les structures organisationnelles, les enjeux
économiques, les recherches et les observations réalisées ou encore l’ouverture des
marchés et la mondialisation. En effet, le marketing contemporain intègre plus de domaines
qui ne le concernaient pas auparavant et est devenu plus complexe en adoptant la notion de
management (« Marketing Management3 »).
Le marketing représente donc une « fonction de l’organisation qui reste en contact
permanent avec ses clients, décrypte leurs besoins, développe des produits qui correspondent
à ces besoins et met en place un programme de communication pour exprimer les buts de
l’organisation »4.
1 « Mercator : théorie et pratique du marketing », 7ème édition, Dalloz, 2003.2 Cf p33 « Démarche de gestion des relations humaines et sociales » extrait de l’article de B. Floris, « Communication et gestion symbolique dans le marketing ».4 Kotler et Levy, 1969, p15.
L’objectif aujourd’hui du marketing est d’être le plus près possible du consommateur
comme du distributeur avant, pendant et après le processus afin de suivre leur comportement
de plus en plus changeant, de plus en plus différentié et de s’y adapter le plus vite possible.
L’étude du marketing apparaît donc plus que jamais comme une étape fondamentale
pour l’entreprise quelle qu’elle soit (PME ou multinationale) dans l’amélioration ou la mise
en place d’un produit sur un nouveau marché ou sur un marché déjà existant.
Mon analyse présentée dans ce mémoire est centrée sur la partie opérationnelle du
marketing et plus particulièrement sur la stratégie marketing par l’étude du marketing mix et
de ses différentes politiques.
Ainsi, le nouveau concept de « Marketing Management » n’est pas traité ici, dans le but de
répondre le plus précisément possible à la problématique centrale et la mission confiée.
La problématique relative à ma mission est donc la suivante :
Quelle est la stratégie marketing à mettre en place pour commercialiser une gamme
de produits de « bien être » sur le marché national et européen ?
Pour répondre à cette interrogation, il a été nécessaire dans un premier temps de
délimiter le sujet pour ensuite élaborer un plan général.
Pour cela, je me suis aidée d’éléments théoriques mais également des différentes expériences
accumulées lors de mes précédents stages.
Ainsi, il m’a semblé intéressant de présenter en premier lieu une étude sur le marché
concerné afin de bien le cerner ainsi que les différents produits composant la gamme à
commercialiser.
Les sources principales pour effectuer mes recherches on été principalement Internet
mais aussi les différents ouvrages à la fois sur la stratégie marketing et plus précisément sur le
sel de l’Himalaya et les produits étudiés.
Tout au long du stage, j’ai rédigé au fur et à mesure les différentes actions entreprises
ainsi que les travaux réalisés afin de m’aider par la suite dans l’élaboration du développement
(Annexe 1).
Le mémoire comporte donc trois parties principales : la première partie concerne
l’étude du marché et la présentation de la gamme de produits, les autres parties étant
consacrées à l’étude de la stratégie marketing.
En effet, les parties deux et trois du mémoire représentent une étude approfondie du
marketing mix : la politique de distribution et de communication sont regroupés dans une
partie, la politique produit dans une autre partie.
Le Business plan
(Annexe 0)
Avant tout lancement d’un nouveau produit ou d’une création d’entreprise, il est
nécessaire dans un premier temps d’élaborer un « Business Plan » ou Plan d’Affaires.
J’ai donc été chargé d’établir un Business Plan pour éclaircir les différents objectifs et
les différentes étapes du projet en réunissant sous forme de plan synthétique l’ensemble des
informations participant à la construction du projet.
Le Business plan est un support écrit permettant à un interlocuteur (banquier,
investisseur, partenaire,…) d’appréhender les fondements du projet sur le plan commercial,
économique et financier5. Grâce au Business Plan le lecteur peut ainsi mesurer clairement
l’étendue du projet, les différents objectifs fixés, les éventuels obstacles.
C’est à la fois un outil de structuration et de présentation. En effet, il va fixer la stratégie de
l’entreprise mais également constituer un outil de communication pour les partenaires internes
et externes.
Ainsi, le Business plan représente en quelque sorte le Curriculum Vitae de l’entreprise.
Après avoir rédigé le Business Plan, mon intérêt s’est porté sur la partie « Stratégie
Marketing », cette partie étant en directement liée à la problématique générale du mémoire.
Cette partie est donc reprise en détaillant les différents éléments du marketing qui serviront
par la suite à définir la stratégie de commercialisation des produits.
5 www.journaldespme.com/conseil-creation-entreprise-business-plan.html
La stratégie marketing
Une stratégie marketing se définit par la manière la plus efficace d’atteindre les
objectifs fixés.
Les moyens sont représentés par les quatre éléments du marketing mix : le produit, le prix,
la communication et la distribution.
Cette stratégie est fondée sur des choix clairs et durables. Elle a pour objectif de créer
et conserver de la différentiation grâce à un positionnement fort sur le marché. Il est donc
nécessaire de prendre des risques sans trop perturber les habitudes des consommateurs.
La stratégie marketing se réalise par rapport aux attentes, aux besoins du marché ainsi
que par rapport aux moyens et savoir-faire de l’entreprise.
Elle comporte plusieurs étapes :
Une définition des objectifs
Une identification précise des cibles
Un positionnement marqué par l’identification précise des produits et une
différentiation par rapport aux principaux concurrents
Le choix d’un élément du marketing mix sur lequel porter le plus d’effort.
Une fois la stratégie marketing finalisée et adoptée, elle devra être prolongée par des
actions opérationnelles à court terme ainsi qu’un contrôle des résultats.
PARTIE 1 : PREPARATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Il s’agit dans cette première partie de répondre à plusieurs problématiques concernant
l’étape qui précède l’analyse du plan marketing.
- Quels sont les différents éléments à étudier avant de commercialiser une
gamme de produits ?
- Le marché présente-t-il un potentiel pour lancer les produits ?
- Existe-t-il des obstacles quand à la commercialisation des produits sur ce
marché ?
- Les produits proposés correspondent-il à une réelle demande sur le
marché ?
Pour mettre en place une politique commerciale efficace, il est nécessaire dans un
premier temps, de bien connaître les produits et le marché relatif à ce produit. En effet, une
présentation des différents produits à commercialiser est nécessaire pour bien comprendre leur
utilité, les cibles visées ainsi que leur positionnement sur le marché par la suite.
L’étude de marché est indispensable notamment lors du lancement d’un produit. Elle
consiste à réunir le maximum d’informations concernant l’évolution du marché, le type de
demande présente sur le marché, les principaux concurrents directs aux produits,…
L’analyse de ces informations permettra d’identifier les différents obstacles présents
sur le marché et les résultats confirmeront ou non la décision de s’y implanter.
I. PRESENTATION DES PRODUITS
1.1 Origine du sel de l’Himalaya
Le sel de l’Himalaya s’est formé il y a plus de 200 millions d’années au nord du
Pakistan. Après évaporation de la mer à l’ère tertiaire, les mouvements tectoniques ont
modifié le climat et les massifs de l’Himalaya sont sortis de terre.
Le sel s’est trouvé tiré vers le haut et aujourd’hui encore se trouve stocké à une profondeur de
400 à 600 mètres sous la surface de la terre. La pression énorme constante ayant accompagné
ses secousses a également favorisé l’apparition de structures cubiques cristallines. Du point de
vue bioénergétique, ces structures sont particulièrement efficaces, comparables aux pierres
précieuses.
Dans cette région, le cristal de sel est purement et simplement extrait des mines sans
traitement chimique ou industriel. Il est ensuite transporté par des yacks sur des sentiers
parfois difficiles, taillés dans la roche.
Il existe des gisements de sel dans le monde entier mais il n’y a que le cristal de sel de
l’Himalaya qui se soit formé dans de telles circonstances. En effet, ce sel est exempt de toute
pollution atmosphérique mais en plus du chlorure de sodium contenu dans tous les sels, il
contient naturellement une quantité importante de minéraux et d’oligo-éléments essentiels à
la vie de l’homme.
Les études montrent que le sel de l’Himalaya contient jusqu’à 84 éléments différents.
Les blocs de sel extraits des gisements de l’Himalaya sont destinés à différents
usages : lampes en cristal de sel, sel alimentaire, savon et sel de bain, bougeoirs.
1.2 Les lampes en cristal de sel 6
1.2.1 Dépolluant électromagnétique
L’air qui se trouve dans nos maisons est surchargé en ions positifs ayant pour origine
les différents appareils électriques (télévision, ordinateur, téléphone portable,…). Ces ions
positifs, lorsqu’ils sont présents en trop grande quantité sont la cause de divers maux comme
par exemple les migraines, la fatigue chronique, le stress, l’insomnie, les allergies, les
douleurs rhumatismales,….
L’électricité représente donc un danger, géobiologiquement parlant et la distribution
domestique de l’électricité est un facteur d’agression permanent pour notre organisme que les
appareils fonctionnent ou non.
1.2.2 Dépolluant atmosphérique
Sans que nous en soyons véritablement conscients, nous respirons en permanence dans
notre maison un air pollué par toutes sortes de minuscules particules d’origine organique et
minérale. Ce sont les acariens, les bactéries, les poils et déjections d’animaux,…mais aussi les
produits propulsés par les aérosols et les sprays des produits d’entretien,…
Les allergologues appellent cela « la poussière de maison » et observent que la plupart des
allergies sont provoquées par cette poussière.
1.2.3 Vertus ionisantes
Les lampes en cristal de sel ont une propriété ionisante qui assainit l’atmosphère
intérieure d’une maison.
En effet, un enrichissement de l’atmosphère domestique au moyen de lampes en cristal de sel
va générer des ions négatifs qui vont rétablir l’équilibre ionique dans la pièce. Ces ions
négatifs vont être provoqués par le réchauffement du sel par l’ampoule.
Cette ionisation bénéfique pour notre santé est comparable à celle produite par les
embruns maritimes, les cascades, les forêts,… Cela permet la régénération de l’organisme, la
revitalisation physique et mentale, la stimulation des défenses immunitaires.
6 « Les lampes en cristal de sel », Jacuemet J.P, deliver Eds, 2001, 160p.
1.2.4 Vertus chromathiques
Selon les enseignements de la chromathérapie (thérapie par les couleurs), la couleur
joue un rôle important pour notre bien être. En effet, le rouge est stimulant, l’orange a un effet
relaxant, le jaune évoque l’optimisme et la sérénité et le blanc favorise la concentration.
1.2.5 Utilisation
Les lampes en cristal de sel peuvent trouver leur emplacement aussi bien dans un
bureau à proximité d’un ordinateur ou dans une chambre d’enfant.
Œuf Pyramide Naturelle Sphère
I.3Le sel rose alimentaire 7
7 « La santé par le sel cristallin de l’Himalaya », Kircher N., Medicis Eds, 2003, 200p.
Le deuxième produit faisant partie de la gamme est le sel alimentaire également
extrait de la chaîne himalayenne à partir de blocs de sel.
Le sel de l’Himalaya est bénéfique pour la consommation quotidienne et se substitue
parfaitement au sel de cuisine habituellement utilisé.
La structure cristalline du sel de l’Himalaya est si particulière que le corps peut assimiler très
facilement les différents éléments contenus.
La couleur rose pailletée du sel est dû au fer présent parmi d’autres éléments bénéfiques pour
la santé.
I.4Savon et sel de bain
Enfin, les derniers produits susceptibles d’être commercialisés dans la même gamme
sont le savon et le sel de bain.
Le savon de sel présente plusieurs vertus et est particulièrement adapté pour les problèmes de
peau.
Le sel de bain est reconnu pour ses vertus thérapeutiques. Nous connaissons les
bienfaits du sel de la Mer Morte, sa salinité étant 7 fois plus importante que n’importe quelle
autre mer. Plusieurs milliers de personnes souffrant de maladie de peau se baignent dans la
Mer Morte chaque année.
Le sel de l’Himalaya est connu pour ses vertus dermatologiques comme les maladies de peau
telle que l’éczéma ou le psoriasis.
Bougeoir naturel Cœur Savons
Produits fabriqués à partie du sel de l’Himalaya
I.5Etudes scientifiques 8
Aujourd’hui les effets bénéfiques des ions négatifs sont reconnus dans le monde
entier.
8 Données issus du site : www.nisarsalt.com/research.html et www.cpmdq.com/htm/ionsnegatifs.htm
En effet, plusieurs recherches ont noté le support de plus de 5000 documents scientifiques au
concept du bienfait des ions négatifs.
Le Dr Albert P. Krueger, microbiologiste à l’Université de Californie a prouvé qu’une
petite quantité d’ions négatifs peut faire disparaître les différentes bactéries présentes dans
une pièce.
De plus, les recherches menées par l’Hôpital St Bartholomew’s de Londres,
l’Université Nationale d’Australie, l’Institue Pavlov en Russie ont prouvé les bienfaits des
ions négatifs.
Des études ont également montré que le rapport ions positifs/ions négatifs devait être
de 1,02 pour 0,98 et que la saturation en ions négatifs devrait se situer entre 1000 et 1500
ions/cm3. Les mesures effectuées ont indiqué que la quantité d’ions négatifs peut chuter
jusqu’à 200cm3 dans les pièces fermées.
Les études médicales affirment que l’insuffisance en ions négatifs porte sa responsabilité dans
nos bobos quotidiens : fatigue, maux de tête, difficulté de concentration, insomnies,…
De plus, chaque fournisseur de produit atteste la présence de sel dans leur produit en
joignant avec la commande un test effectué sur les produits. (annexe 2)
II. LE MARCHE DU BIO ET DU BIEN ETRE
Méthodologie concernant l’étude de marché
L’objectif de cette étude dans le cas présent est d’analyser le marché relatif aux
produits afin d’évaluer s’il existe un réel besoin et si ce marché présente une opportunité
ou une contrainte pour l’entreprise.
L’analyse d’un marché s’opère en deux temps : une étude tout d’abord du macro-
environnement puis ensuite du micro-environnement c'est-à-dire les éléments qui
concernent directement l’entreprise et les produits concernés.
Une fois l’étude de marché réalisée, l’entreprise décide s’il est souhaitable pour
elle de commercialiser ses produits.
Les sources d’informations concernant l’étude de marché ont été principalement
collectées à partir d’Internet et de différents magazines spécialisés.
Dans un premier temps, il a fallu établir un inventaire des différentes informations à
recueillir avant d’effectuer une recherche sur Internet.
Après avoir réunis toutes les informations utiles pour réaliser l’étude de marché, j’ai
procédé à un classement en triant les informations les plus pertinentes.
Ainsi, plusieurs éléments importants se sont dégagés suite à cette analyse :
l’évolution ainsi que la tendance du marché aujourd’hui, les aspects concernant la
réglementation des produits, les principaux acteurs, la distribution, mais aussi les
principaux concurrents directs à l’entreprise.
II.1 Analyse macro-économique du marché
2.1.1 Evolution et tendance
Nous pourrions nous poser la question suivante : quelle est le tendance culturelle
dominante dans la société d’aujourd’hui ?
En Europe, les thèmes majeurs sont liés à une consommation de « rassurance » : santé, bien
être, écologie, terroir, éthique, anti-mode, humanitaire.
Aujourd’hui le marché du bien être connaît un véritable engouement. Le bien être se
définit comme un épanouissement personnel, une harmonie entre le corps et l’esprit dont le
but principal est de se sentir en accord avec soi même.
La tendance avait commencé avec les produits « bio » dans l’alimentation.
Désormais, tous les acteurs sont concernés par cette nouvelle vague : sports, loisirs,
cosmétiques, produits ménagers,…
En effet, de plus en plus de personnes, à la recherche d’un équilibre relaxant entre le corps et
l’esprit, se tournent vers des produits naturels sans effets indésirables pour prendre soin de
leur corps.
Le secteur du bien être réalise aujourd’hui près de 160 milliards d’euros et le marché
pourrait bien atteindre 800 milliards d’euros d’ici 2010. Quand au marché du « bio », il
représente 20 milliards d’euros dans le monde et 5 milliard d’euros en Europe.
En France, 47% des français consomment des produits « bio », 19% en consomment
régulièrement contre seulement 9% en 1998.
En quatre ans, la consommation en soins et entretien corporel a augmenté de 73%. En effet,
des supermarchés du bien être ouvrent en plein cœur de Paris et les salles de sports
traditionnels laissent la place à des techniques plus douces telles que le yoga.
Le succès de l’aromathérapie, science du bien être par les huiles essentielles et les plantes
aromatiques aux vertus destressantes et tonifiantes témoignent de l’engouement actuel pour le
marché du bien être. Dans le même temps, la thalassothérapie, la médecine douce ainsi que
acuponcture n’ont cessé de gagner du terrain.
En effet, le concept Nature et Découverte semble avoir ouvert la voie, concrétisant
les valeurs de l’époque : vivre en harmonie avec l’éco-système, s’enthousiasmer devant des
expériences nouvelles deviennent désormais des éléments incontournables de la qualité de
vie.
Dans la mouvance du bouddhisme et du zen, le Fen Shui commence à faire fureur en Europe
depuis quelques années. Venue d’Asie, cette pratique tend à équilibrer les énergies ying et
yang au sein de nos habitats.
Pour faire face à l’afflux des clients stressés, le spa parisien « les cinq mondes » a dû doubler
se surface à la rentrée. Inauguré fin 2002, ce concept au décor zen est dédié aux rituels de
soins originaires du monde entier.
Après la vogue du sport « défi » et « dépassement de soi » des années 80, nous
rentrons dans une période où l’individu veut se découvrir à partir d’un rapport équilibré entre
le corps et l’esprit en privilégiant la connaissance de soi.
La culture du « mieux être » s’est véritablement affirmée depuis la fin des années 80.
Cette culture est le produit d’une part d’une prospérité économique (les Trente Glorieuses) et
d’autre part d’un désir chez l’individu de contrôler et de comprendre sa personnalité propre.
2.1.2 Causes
Si le marché du bien être connaît un tel essor, ce n’est pas par hasard. Ce phénomène
est la conséquence de la fatigue et du stress rencontrés dans le cadre de nos activités
professionnelles et face aux incertitudes économiques.
Ainsi, les produits « bien être » seraient un refuge pour échapper à un quotidien difficile.
De même, les dégâts causés par l’industrialisation de l’agriculture et une plus grande
sensibilisation des populations conduisent aujourd’hui des millions de consommateurs à
rechercher les bienfaits des produits issus de l’agriculture biologique.
Le recours aux aliments « bio », aux plantes et aux produits naturels pour les soins du
corps et de la maison s’inscrit donc, plus que jamais, dans une philosophie de vie où l’on
recherche à vivre mieux et surtout à retrouver une nature qui nous rassure.
2.1.4 La réglementation des produits biologiques9
9 www.bio-attitude.com www.dietobio.com
Définition d’un produit biologique
Un produit issu de l’agriculture biologique est soit un produit agricole, soit une denrée
alimentaire. Pour mériter cette dénomination, il faut qu’il résulte d’un mode de production
agricole exempt de produits chimiques de synthèse.
Le produit de l’agriculture biologique se présente donc comme une alimentation de qualité.
Aujourd’hui la mode est au « bio » et la tendance est de regrouper des éléments sous
une même dénomination en y incluant autant l’habitat « écolo », le mode de vie,
l’appartenance,…Le « bio » n’est plus toujours lié à l’agriculture et cette désignation se
décline maintenant comme nous l’avons vu précédemment pour les cosmétiques,
l’habitat, un certain mode de vie « bio ».
Les labels
Agissant comme des repères, les labels garantissent aux consommateurs une
alimentation saine, qui ne présente aucun risque pour la santé.
Le label est un argument de vente, une publicité et l’image de marque de l’entreprise.
Alors que le consommateur se retrouve parmi un choix énorme de produits, les labels bio
deviennent un repère mais aussi une « sécurité » du produit.
Aujourd’hui 48% des français s’estiment insuffisamment informés sur la qualité
des produits alimentaires.
Parmi les différents labels qui existent en Europe, l’un des plus connu est
certainement le label « AB » qui signifie Agriculture Biologique. Il garantit qu’un
aliment est issu d’un mode de production qui se définit par la mise en œuvre de pratiques
spécifiques : emploi d’engrais verts, lutte naturelle contre els parasites et utilisation
strictement limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de
conservation.
Il garantit enfin que l’aliment est composé de plus de 95% d’ingrédients issus du mode de
production biologique.
2.2 Analyse micro-économique : les principaux acteurs
2.2.1 Les consommateurs
Le marché du « bio » et du bien être concerne principalement les femmes, soucieuses
de l’environnement dans lequel elles vivent et qui souhaitent de plus en plus prendre soin de
leur corps, manger une nourriture plus saine,…
Ces marchés concernant également tous les médecins et thérapeutes exerçant dans la
médecine parallèle ainsi que les nutritionnistes.
Enfin, les produits comme les lampes de sel intéressent également toute une catégorie de
personne liée à l’ésotérisme10.
Sur le plan géographique, les consommateurs de produits bio sont beaucoup plus
nombreux dans le nord de l’Europe (Allemagne, Danemark, Autriche, Suède, Pays-bas,…)
se souciant davantage de la qualité de l’environnement dans lequel ils vivent.
Tableau1 : Les trois types de consommateurs de produits biologiques
DénominationAttributs rattachés
Catégories Circuit de Evolution de la Quand ont-ils
aux produits
biossociales
Distribution adopté
Demande par type
adhéré à l’AB ?
Les traditionnelsMythes de la
natureMilieu
populaireCircuit direct Lent déclin
Populaires :Valeurs culinaires
: 1950
"nostalgiques"Goût,
conservation
Les militants Qualité deCadres
supérieursMagasins
Lente progression
1970
l’environnement
et deset moyens
spécialisés en bio
(opposition au
système de
Aliments production
industrielle de L’agriculture)
Les clientsValeurs de santé
etEmployés, Grandes surfaces
Progression rapide
Fin 1980-debut
"récents" Bien-êtreretraités, (+
jeunes)(depuis 1995
(50 % de la clientèle
1990(ESB, dioxine)
surtout) bio) Source : B.SYLANDER « Les tendances de la consommation de produits biologiques en France et en
Europe : conséquences sur les perspectives d’évolution du secteur », INRA-UREAQUA, Le Mans.
Commentaires :
Le tableau ci-dessus résume l’évolution du type de consommateurs de produits
« biologiques » à partir de 1950 jusqu’à aujourd’hui. Les produits « biologiques » ont tout
10 Ensemble des principes rigoureux qui régissent la transmission d’une doctrine réservée aux seuls initiés, HACHETTE Encyclopédique, 1994.
d’abord séduit les milieux populaires pour s’étendre ensuite vers une catégorie de personnes
plus aisée et plus jeune.
Les traditionnels populaires ainsi que les militants font partis des « anciens »
consommateurs de produits « bio ». Ils associaient ces produits à la nature et l’environnement
alors qu’aujourd’hui la santé et le bien être sont mis en avant et les produits « biologiques »
ne concernent plus que l’alimentaire mais également d’autres domaines.
Les clients « récents » sont qualifiés de « nouveaux » ; en effet, ils sont occasionnels,
moins connaisseurs et portent leur intérêt sur le « mieux être », la diététique,…
2.2.2 Les distributeurs
La distribution aujourd’hui s’étend de plus en plus aux produis « bio » de qualités. Les
rayons « bio » dans les hypermarchés se multiplient.
En effet, le développement rapide des ventes de ces produits est surtout tiré par la
grande distribution. Les grandes surfaces s’octroient aujourd’hui entre 40 et 50% de parts de
marché bien que le nombre de produits référencés reste modeste.
Le succès du bio est tel que la montée en puissance des grandes surfaces dans ce marché n’a
pas fait d’ombre aux circuits traditionnels.
En effet, les magasins spécialisés tel que Naturalia, Rayons Vert, La Vie Claire, se sont
multipliés ces dernières années à travers la France. Le client trouve une autre forme de
conseil, et surtout beaucoup plus de choix que dans les grandes surfaces. Les superettes bio
présentes des gammes très larges : légumes, fruits, pain,…
Les petits supermarchés du réseau Biocoop (180 magasins en France) affichent environ 4000
références : il y en a près de 6000 dans les magasins Rayons Vert, deuxième distributeur
spécialisé du pays qui totalise 120 millions d’euros de chiffre d’affaire.
2.2.3 Les principaux fournisseurs
La compétitivité d’une entreprise se mesure aussi par la bonne maîtrise de ses achats.
La recherche du fournisseur doit donc satisfaire au mieux les intérêts de l’entreprise. Ainsi,
celle-ci doit définir avec précision le profil des fournisseurs potentiels pour établir une liste
exhaustive et procéder par la suite à une sélection pertinente.
Suite à plusieurs recherche sur Internet, j’ai élaboré une liste comprenant 14
fournisseurs basés au Pakistan dont voici les principaux :
Tableau 2 : Les principaux fournisseurs
Présentation Avantages Inconvénients
UNIVERSAL MARKETING Basé à Lahore au PakistanChoix dans les différentes Prix un peu élevés.
www.rocksaltlamps.comFabrique des produits de sel formes pour les lampes.
Packaging de mauvaise
Depuis 1996 qualité.
Possède un bureau marketing et
Manque d'informations sur
un bureau d'achat
le site (taille, poids des
produits,…).SALTRAYS Basé au Pakistan Socle en bois, fer forgé et
www.saltrays.com Exporte aux détaillants et Marbre
grossistes dans le monde entier.
Informations complètes sur
le site Internet.
ZNZ ENTERPRISE Etablit depuis 1987 au Pakistan Nouveaux produits avec Difficulté quand à la
www.znze.comFabrique et exporte des produits socle en fer forgé. négociation.
en cristal de sel ainsi que
Conditionnement dans des
caisses en bois. NISARSALT Basé à Lahore, pakistan. Site Internet complet Prix trop élevés
Etablit depuis 2001. AL GOHER Etablit depuis 1975 à Punjab, Flexibilité
www.algohersalt.com Pakistan. Prix intéressants Travaille avec des grossistes, Détaillants, particuliers. Implantés en Pologne, Chine, Hong Kong.
SUPERSALTLAMP Exporte et fabrique depuis 1978. Flexibilité
Travaille avec des grossistes, Détaillants, particuliers.
2.2.4 Les organismes certificateurs
En France, c’est l’Etat qui définit les conditions de certifications des produits selon des
cahiers des charges et des rythmes de contrôles bien précis. Les organismes de contrôle agréés
délivrent ensuite les certifications et les labels.
Deux organisations d’Etat sont principalement concernées :
- L’Institut National des Appellations d’Origine (INAO) : Initialement
fondé pour se consacrer aux vins et eaux de vie, cet institut a élargi depuis
1947 son périmètre d’intervention aux produits laitiers et produits agro-
alimentaire.
- La Commission Nationale des Labels et Certifications de produits
agricoles et alimentaires (CNLC).
Les deux principaux organismes de certifications en France sont Ecocert et Qualité-France.
2.2.5 Etude de la concurrence
Le sel de l’Himalaya commence à être connu par les consommateurs et nous pouvons
apercevoir dans les vitrines de certains magasins « bio » des produits fabriqués à partir du sel
de l’Himalaya comme les lampes de sel ainsi que du sel alimentaire dans les supermarchés.
Des concurrents sont donc déjà présents sur le marché et il est important d’analyser leur
stratégie en terme de distribution, de communication, etc…pour ensuite pouvoir s’en
différencier.
Plusieurs analyses sont nécessaires pour établir un profil complet de chaque concurrent :
1. Identifier les concurrents : origine, nom, marques.
2. Etudier les produits : caractéristiques commerciales, étendue et profondeur de la
gamme proposée.
3. Localisation : nationale ou étrangère.
4. Etude de la distribution et de la communication : analyse des réseaux de
commercialisation, analyse de leur stratégie en matière de publicité.
5. Comparaison des prix publics.
Les principaux concurrents directs déjà présents sur le
marché
COPPERSON
Le principal concurrent se nomme Copperson. Cette société propose toute une
gamme de produits liées au bien être dont des lampes de sel mais également des bougeoirs
ainsi que d’autres accessoires (bijoux magnétiques, et « bien être »,…).
Basée à Toulon, Copperson fait partie du groupe Delta Lip, spécialiste du bracelet
en cuivre depuis plus de 25 ans et leader mondial avec plus de 2 millions de bracelets vendus.
Le cuivre pur a 99,9% pénètre à travers la peau et apport les oligo-éléments nécessaires à
l’équilibre.
Copperson propose une gamme complète de produits fabriqués à partir du sel de
l’Himalaya : lampes en cristal de sel naturelles et sculptées sur un socle en bois dans de
différentes tailles, des brûles parfums, du pain de sel, du sel de bain, des savons de sel ainsi
que des livres sur le sel de l’Himalaya.
Ces différents produits se retrouvent essentiellement dans les magasins « bio », les boutiques
ésotériques et sont commercialisés uniquement sur le marché national.
L’avantage que possède Copperson est sa gamme élargie avec des produits de sel mais
également d’autres accessoires.
Toutefois, nous pouvons noter que leur présence se limite au marché français et que la société
ne propose pas de sel alimentaire et il est impossible de commander en ligne par le biais de
leur site Internet.
En ce qui concerne les prix proposés ils sont légèrement supérieurs à la moyenne
du marché, la lampe naturelle de 3-5 Kg coûte 48 euros.
COSBIOTEL 11
Ce groupe est spécialisé dans l’ésotérisme, la lithotérapie12,…Parmi ses
nombreux produits (pendules, huiles essentielles,…), Cosbiotel propose également une
gamme de produits du sel de l’Himalaya : lampes, bougeoirs, savons, sel de bain. Le groupe
propose des lampes naturelles de 7 tailles différentes et seulement 2 types de lampes sculptées
(sphère et obélisque).
Leur site Internet propose des bons de commande en ligne pour les différents
produits. La vente des produits s’effectue donc à l’échelle internationale et les prix affichés
sont légèrement inférieurs à ceux proposés par Copperson. Lampe naturelle de 3-5 Kg : 42
euros.
La société propose aussi des stages et des week-ends de remise en forme.
BIO-ELEMENT 13
Cette société est spécialisée dans les produits en cristal de sel uniquement et
propose une large gamme de produits : lampes naturelles et géométriques, bougeoirs, sel de
bain.
Bio-élément possède sa propre usine de fabrication au pied de la chaîne de l’Himalaya. La
société propose sur leur site Internet des réductions et offre spéciales pour les grossistes,
détaillants, distributeurs et acheteurs en gros.
Bio-éléments propose des prix nettement inférieurs aux concurrents précédents
affichant la lampe naturelle de 3-5 Kg à 16 euros.
11 www.cosbiotel.com12 La lithothérapie est une médecine douce qui se sert de l’énergie des pierres pour rééquilibrer et réharmoniser l’organisme.13 www.bio-elements.com
LE SEL ALIMENTAIRE
En ce qui concerne le sel alimentaire, il existe sur le marché deux principaux
distributeurs sous les marques « l’Himalayen » et le « Yack Noir ». Ces deux marques
commercialisent leur produit essentiellement dans les grandes surfaces au rayon du sel ; mais
ces produits se retrouvent également en épicerie fine et magasins de diététiques.
Le conditionnement du sel est le même pour les deux produits : une boîte cylindrique en
carton, contenant 250g de sel.
L’Himalayen14 étend sa gamme de produit en proposant a la vente un moulin, du sel
parfumé aux herbes, au piment, eu thé vert ou encore à la vanille. De plus le sel est fourni
avec une cuillère en bois très pratique.
Le Yack noir quand a lui ne propose que du sel alimentaire.14 www.sel-himalayen.com
Ces deux marques proposent deux types de sel alimentaire : un grain de 1mm d’épaisseur
conditionné dans une boîte cylindrique et un grain de 3 à 5 mm conditionné dans une boîte en
carton allongée.
Les prix de ces deux concurrents pour le sel alimentaire sont presque identiques, le Yack Noir
coûte légèrement moins cher que l’Himalayen.
Ainsi, le prix du marché pour une lampe naturelle se situe aux alentours de 30 euros (2
à 3 Kg). Nous retrouvons ce même prix dans les magasins « bio » tel que Rayon Verts ou les
magasins de bien être tel que Nature et Découverte.
Cependant, certains concurrents affichent des prix supérieurs à ceux du marché tel que
« les Chemins d’Hermes » ou encore « Nature et Vitalité ».
L’objectif de l’entreprise ici est donc de positionner les prix des produits au même
niveau que les prix pratiqués sur le marché ou d’arriver à afficher des prix nettement
inférieurs pour se distinguer des concurrents.
Le Yack Noir
L’Himalayen
Conclusion
Ainsi, le bien être tend à devenir un véritable phénomène de société.
La gamme de produits répond donc à un besoin aujourd’hui du « mieux être » et s’inscrivent
parfaitement dans cette tendance en plein essor.
De plus, les produits concernent un grand nombre de consommateurs potentiels et les
différents canaux de distribution tendent à s’aligner sur ce nouveau phénomène.
Ce marché est donc un véritable potentiel pour les produits présentant de nombreux
atouts et d’opportunités.
Cependant, il faut faire attention à certains obstacles qui pourraient entraver le
déroulement et la mise en place de la politique commerciale.
En effet, certains concurrents sont déjà présents sur le marché et commercialisent les mêmes
produits. Il est donc nécessaire de bien analyser leur positionnement produit ainsi que les
prix pratiqués pour définir notre propre politique commerciale et se différentier de leur
stratégie en proposant un ou des avantages concurrentiels. Néanmoins, la concurrence n’est
jamais néfaste et il est toujours intéressant d’avoir quelques concurrents sur le même marché
pour attirer le consommateur et faire connaître le produit.
Le deuxième obstacle qui se présente à nos produits est la réglementation. En effet, il
faut être vigilant quand à l’étiquetage des produits. Il serait intéressant d’apposer un label sur
les produits garantissant leur origine ainsi que leur qualité.
Malgré tout, les produits présentent un véritable avantage concurrentiel. En effet, la
gamme proposée est la plus complète regroupant plusieurs produits fabriqués à partir de blocs
de sel.
ANALAYSE SWOT
Cette analyse, connue sous la formulation anglo-saxonne SWOT (Strenghts,
Weakness, Opportunities, Threats), permet d’analyser à la fois les Forces et les Faiblesses de
l’entreprise et de les confronter aux Menaces ou aux Opportunités qu’offre l’environnement.
Cette étude doit déboucher sur des prescriptions stratégiques.
En effet, suite à cette analyse, l’entreprise pourra évaluer si le marché présente une
opportunité pour commercialiser ses produits ou s’il faut prendre plusieurs précautions avant
de s’implanter sur ce marché.
Tableau 3 : Analyse SWOT
OPPORTUNITES MENACES
EX
TE
RN
E
Marché favorable: nouveaux besoins, nouvelle demande
Produits peu connus
Distribution ouverte au marché Prix élevé sur le marché
Nombreuses cibles Concurrents déjà présents sur le marché
Possibilité d'accroître les ventes et d'étendre le réseau
INT
ER
NE FORCES FAIBLESSES
Produits présentant des avantages concurrentiels
Entreprise en cours de création
2 fonctionnalités mises en avant:esthétique et thérapeutique
Large gamme de produit
L’analyse interne des forces et des faiblesses de l’entreprise est difficile à réaliser,
l’entreprise n’étant pas encore crée. Les forces internes présentées ici sont donc relatives aux
produits qui vont être commercialisés.
Introduction générale aux parties 2 et 3
Une fois les informations recueillies et analysées, nous pouvons maintenant étudier les
différents aspects du marketing mix.
La mise en place d’une politique commerciale se construit à partir d’un plan
marketing. Le marketing mix est composé de 4 éléments essentiels appelés les 4 « P » : le
Produit, le Prix, la Distribution (Place en anglais) et la Communication (Promotion).
Dans le cas présent, lors d’un lancement d’une gamme de produit sur le marché, il est
indispensable d’analyser ces 4 éléments.
L’objectif ici est de rechercher la meilleure combinaison de vente entre ces 4 « P ».
Les objectifs de l’étude du marketing mix sont les suivants :
Une composition idéale des produits afin qu’ils répondent le mieux au besoin
du/des consommateurs cibles.
Des prix qui soient les plus justes possibles, compte tenu de la pression
concurrentielle.
Des circuits de distribution qui soient les plus efficaces.
Les bons moyens de promotion pour faire connaître la gamme de produits et
pousser à la vente.
Les parties qui suivent sont présentées de manière identique sur le plan méthodologique :
Une introduction théorique au sujet pour bien comprendre et préciser l’intérêt de
chaque politique marketing pour la mission.
L’annonce d’une ou plusieurs problématiques relatives aux différentes politiques
étudiées.
Un développement structuré dont l’objectif est d’expliquer les choix adoptés ainsi
que les étapes suivies.
Une conclusion afin de répondre aux problématiques posées.
PARTIE 2 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION ET DE COMMUNICATION
I. LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION
L’étude de la distribution est un préalable à la définition d’une politique commerciale
sur un marché. L’analyse de sa structure et donc des différents canaux déterminera les
possibilités offertes à l’entreprise pour toucher la clientèle finale. Les choix opérés et les
résultats de l’étude permettront par la suite de définir le réseau de vente à mettre en place.
La politique de distribution permettra également d’évaluer les coûts de distribution
que subiront les produits avant d’atteindre le consommateur. L’étude indiquera dans le cas
présent s’il faut sélectionner certains canaux particuliers pour commercialiser les produits.
Objectif :
Rechercher les meilleurs canaux de distribution pour commercialiser la
gamme de produits.
Ainsi, plusieurs questions sont essentielles :
Quels sont les différents canaux de distribution susceptibles de commercialiser nos
produits ?
Quels sont les critères à retenir pour établir un profil complet des différents
distributeurs ?
Pour répondre à ces problématiques il est nécessaire de suivre plusieurs étapes.
1.1Etape 1 : Définir la stratégie de distribution à adopter
Il s’agit ici de choisir le mode de distribution que l’on va utiliser : sélectif, intensif ou
exclusif (voir tableau ci-dessous). L’objectif étant de commercialiser nos produits dans un
maximum de points de vente, la stratégie choisie sera une distribution intensive qui passe
donc par un très grand nombre de points de vente afin que le consommateur puisse
s’approvisionner facilement.
Comme nous pouvons le voir dans le tableau ci-dessous, la distribution intensive
permet de minimiser les coûts en terme de force de vente et de stockage. L’objectif est
également de commercialiser les produits à moindre frais, l’entreprise n’est pas totalement
crée et ne possède pas beaucoup de moyens humains et financiers.
L’avantage principal de ce mode de distribution est une meilleure diffusion des
produits. En effet, il est essentiel de faire connaître la gamme de produits à un maximum de
consommateur potentiels.
La stratégie de choix dépend également du cycle de vie du produit.
Si le produit est en phase de lancement sur le marché, ce qui est le cas ici, alors la distribution
choisie sera soit sélective soit intensive. Sélective car il est parfois intéressant de réaliser un
« test » sur quelques canaux de distribution afin d’évaluer le marché. Si ce test se révèle
positif alors la seconde étape sera une distribution intensive, beaucoup plus étendue sur les
différents points de vente.
Si le produit est en phase de croissance, une distribution intensive est indispensable.
Tableau 4 : Les différentes stratégies de distribution
Définition Avantages Inconvénients
Distribution Passe par un très grand nombre - Force de vente réduite - Coûts élevés de distribution
intensive de points de vente afin que le - Meilleure diffusion des produits - Difficile de bâtir une image
consommateur puisse - Peu de frais de stockage Cohérente
s'approvisionner facilement.
Distribution Le fabricant choisit un nombre
sélective restreint de distributeurs en raison
de leur image, de leur compétence. - Bon contact avec la clientèle - Organiser une force de vente
- Coût réduit - Charges administratives et
Distribution N'accorde qu'à un très faible - Renforce l'image de marque Logistiques
exclusive Nombre de distributeurs la revente - Meilleur contrôle de la distribution
- Faible couverture du marché
Du produit. Source Internet : www.marketing.thus.ch
1.2 Etape 2 : Etablir une typologie des différents canaux de
distribution.
Il s’agit dans cette étape d’établir tout d’abord une liste complète des différents canaux
d’une manière générale qui pourraient commercialiser la gamme de produit.
Dans l’analyse de la distribution des produits « bio » en première partie15, nous avons vu que
ces produits se retrouvent commercialisés à la fois dans les grandes surfaces mais aussi dans
les magasins spécialisés ainsi que les supermarchés « bio ».
Voici une liste générale de distributeurs (choisis en fonction de la gamme de produit) :
GMS (Grande et Moyenne Surface)
Grossiste
Supermarchés « bio »
Magasins spécialisés « bio »
Epicerie/Superette « bio »
Magasins de décoration, de bien être
Restaurants « bio »
Vente sur Internet
15 Cf II.2.2.2 Les distributeurs
Une fois la liste générale établie, il a fallu effectuer une segmentation produit/points
de vente et donc sélectionner les meilleurs canaux pour chacun des produits ; en effet,
certains produits ne pouvant pas être commercialiser dans les mêmes canaux que d’autres. Par
exemple, il est préférable de commercialiser les savons de sel dans les parapharmacies, les
magasins « bio » et les parfumeries que dans les GMS, les savons se positionnant plutôt dans
les produits de bien être haut de gamme. Cela s’est effectué également en fonction des
consommateurs cibles pour chaque produit. (Annexe 3).
Les lampes de sel, de part leur double fonction à la fois décoratives et
thérapeutiques, peuvent être commercialisée dans de nombreux points de vente. Leurs vertus
esthétiques concernent les magasins de décoration d’intérieur tel que les chaînes Pier Import
ou Habitat mais il est également intéressant de proposer les lampes en sel dans les hôtels
pour faire connaître le produit aux clients et leur fournir des renseignements.
Grâce à leurs vertus thérapeutiques, nous retrouverons les lampes dans les magasins « bio »
et de bien-être tel que les chaînes Nature et Découverte et Rayon Verts. Les lampes peuvent
également être proposées aux centres de thalassothérapie ainsi qu’aux différents organismes
de bien-être.
En ce qui concerne le sel alimentaire le principal canal de distribution est la grande
surface (en vente au rayon sel et non au rayon « bio »). Deux concurrents sont déjà présents
en GMS sous les marques « L’Himalayen » et le « Le Yack Noir »16
Mais la très bonne qualité de ce sel sera également appréciée dans les restaurants
« biologiques » pour l’élaboration de recettes ou présentée sur les tables des clients.
Le savon de sel ainsi que le sel de bain seront commercialisés dans les
parapharmacies, les parfumeries,…
1.2 Etape 3 : Rechercher une liste des différents distributeurs
sélectionnés et établir un profil complet pour chacun d’eux.
La première solution consiste à établir une liste des distributeurs sur le logiciel Excel.
16 Cf II.2.2.5 Etude des concurrents
Il s’agit dans un premier temps de recenser tous les distributeurs choisis. La principale source
ici est Internet mais j’ai également procédé à la recherche d’un guide ou annuaire présentant
une liste complète de distributeurs.
Après plusieurs recherches et une comparaison de différents guides, j’ai opté pour
l’ « Annuaire Vert »17. Cet ouvrage comprend 7600 références, l’ensemble des opérateurs et
filières du marché « bio », les commerces et les services, les praticiens de santé et enfin un
calendrier des évènements (foires et salons en France et à l’étranger).
Grâce à l’achat de ce guide (après discussion avec mon tuteur en entreprise) et les recherches
effectués sur Internet18, j’ai élaboré un dossier comprenant plusieurs listes de distributeurs :
les restaurants « bio » (Annexe 4), les magasins spécialisés « bio » classés par région (annexe
5), les boutiques en ligne commercialisant des produits « bio », les différents centres de
thalassothérapie présents en France (annexe 6) et enfin les thérapeutes classés par discipline.
Ensuite il a fallu procéder à la saisie des informations sur le logiciel Excel en vue
d’une prise de contact pour plus tard (mailing ou phoning) accompagnée des brochures
présentant les différents produits.
Pour cela, il a été nécessaire de définir les principaux critères généraux à retenir pour
les distributeurs et de les adapter en fonction de chaque distributeur :
Nom du magasin
Adresse
Code postal
Ville
Pays
Secteur d’activité
Téléphone/Fax
17 « Annuaire vert », édition 2005, Coolectif, 2004.18 www.produits-bio.fr
www.biovert.com
Une autre solution a été discutée pour recenser les distributeurs. Il s’agit de
créer un site Internet pour présenter la gamme de produits ; les personnes ou organismes
consultant le site doivent préalablement remplir un formulaire d’inscription pour pouvoir
accéder au site. Cela permet ainsi de ficher les distributeurs sans difficulté pour pouvoir
établir un contact par la suite et d’obtenir des informations complètes par le remplissage de
champs obligatoires : nom, activité, responsable export, téléphone, e-mail,…
Nous avons opté pour la première solution, la mise en place d’un site web se fera
uniquement pour la promotion des produits et la plupart des informations sont accessibles sur
Internet ainsi que sur le livre « l’ Annuaire Vert ». Ainsi, il a fallu reporter dans un tableau
Excel les principales grandes surfaces en Europe, les magasins spécialisés « bio »,etc,…
1.4 Le choix du réseau de vente
Le choix du réseau de vente pour l’entreprise est déterminant pour une bonne
commercialisation. Il existe 3 grandes stratégies :
la vente avec maîtrise de la politique commerciale (vente directe, filiale,
bureau de vente,…)
la vente en coopération (joint-venture, franchise, portage,…)
la vente par intermédiaire (agent, importateur, cession de licence,…).
La décision est prise en fonction des objectifs de chiffre d’affaire prévus, des produits
vendus, de l’expérience de l’entreprise dans le commerce international et enfin des ressources
financières et humaines.
Dans le cas présent, l’entreprise n’est pas véritablement créée. Il est donc nécessaire de garder
une maîtrise totale de notre politique commerciale en commençant par la vente directe de nos
produits sans passer par un agent ou une coopération avec une autre entreprise.
1.5 Etape 4 : Contact avec les distributeurs
Il s’agit dans un premier temps de contacter les Grandes et Moyennes Surfaces en
France pour rechercher le nom des acheteurs qui s’occupent du sel alimentaire, des produits
de décoration et des produits cosmétique/soin du corps.
Tout d’abord il a fallu recenser toutes les grandes surfaces présentes en France puis
élaborer un discours de vente pour obtenir le nom de l’acheteur des différents secteurs, leur
numéro de téléphone et leur e-mail pour les contacter plus tard.
L’objectif principal ici est de réunir le plus grand nombre de contacts pour chaque
centrale et de communiquer ensuite avec les acheteurs pour présenter la gamme de produits et
voir s’ils semblent intéressés, pour enfin leur proposer l’envoi de brochures produit avec
quelques échantillons éventuellement.
Le choix du support de communication
La problématique ici est le choix du support de communication pour une première
prise de contact avec les différents distributeurs.
Les premiers contact avec les prospects se font en général, à l’aide de courrier
personnalisé ou encore par téléphone suivant le nombre de prospect à contacter.
Pour la première prise de contact avec les différents distributeurs, j’ai utilisé le téléphone pour
sa rapidité et pour répondre plus précisément aux différentes questions des acheteurs.
Tableau 5 : Les principaux supports utilisés
Source : « Exporter : Pratique du commerce international », 16ème édition, Foucher, 2000.
Le phoning s’est bien passé malgré quelques difficultés à réunir tous les contacts.
Suite au phoning, j’ai décidée de réaliser un tableau pour lister les différents contacts en
fonction des différentes centrales. (Annexe 7).
Ensuite, la deuxième prise de contact se fera par mail à chaque prospect pour l’envoi
des brochures et d’une liste de prix des produits.
Conclusion
L’analyse de la distribution pour les différents produits révèle un nombre intéressant et
varié de points de vente. En effet, certains canaux de distribution sont communs à certains
produits tel que les magasins « bio » où nous pouvons retrouver la totalité des produits :
lampes de sel, sel alimentaire, savon de sel, sel de bain.
D’autres canaux sont plus adaptés et choisis en fonction de l’utilisation du produit comme par
exemple les restaurants biologiques.
Nous avons vu cependant que le choix des points de vente ne dépend pas uniquement
des produits et de leur utilité qui en est faite mais doit être également le résultat d’une étude
approfondie sur les différentes cibles de chaque produit.
La question essentielle est la suivante : a qui s’adresse chaque produit ?
Le danger dans cette politique est la difficulté de garder le contrôle de sa politique de
commercialisation en particulier en ce qui concerne les choix entrepris lorsque l’entreprise
décide de vendre les produits par un intermédiaire ; ce dernier peut en effet revendiquer une
exclusivité sur les produits ou sur un secteur géographique.
Ici, il est nécessaire de contrôler la commercialisation des produits « bio », l’entreprise
n’ayant pas d’expérience sur ce marché.
Enfin, nous pouvons noter que le marché est en plein développement et que nous
voyons de plus en plus les magasins « bio » ainsi que les différents marchés « bio » proposer
différents produits fabriqués à partir du sel de l’Himalaya.
II. LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
La communication est essentielle dans toute stratégie marketing et particulièrement
lors d’un lancement d’une gamme de produits.
La politique de communication a pour objectif ici de faire connaître les différents produits
aux consommateurs et de modifier leur comportement d’achat.
Son efficacité suppose une bonne réception du message et son interprétation dans un sens
souhaité par l’émetteur.
Il est donc important de bien connaître la cible de la communication. Elle doit
s’adapter également au type de produit que l’entreprise souhaite commercialiser.
Ici, le produit est très peu connu par les consommateurs donc il est nécessaire de bien insister
sur l’utilité ainsi que les propriétés bénéfiques des produits.
Objectif :
Sélectionner les meilleurs moyens de communication pour faire connaître les
produits, l’entreprise et la marque à un maximum de clients potentiels.
Problématiques :
Quelles sont les différentes actions de communication à mettre en place ?
Quelles sont les cibles directes de chaque produit ?
Quels supports utilisés ? Quel en est le coût ?
Quels sont les arguments de vente pour chaque produit à mettre en évidence ?
Figure 1 :ETAPES DU PROCESSUS DE COMMUNICATION 19
(Dans le cas du lancement d’une gamme de produits)
Objectif et stratégie publicitaire
19 www.marketing.thus.ch
Choix des cibles
Rédaction de l’argumentaire
Le budget de communication
Choix des supports
Recensement des supports sélectionnés
Exécution du plan de campagne
Contrôle sur l’exécution
Modifications éventuelles
2.1 Etape 1 : choix des cibles
Avant d’établir une liste de supports que l’on va utiliser pour la mise en place de la
communication, il est important de bien déterminer à qui va s’adresser cette communication
afin de mieux maîtriser et mettre en valeur l’argumentaire de vente pour chaque produits.
La principale cible de nos produits étant les femmes, il faut donc développer une
communication qui réponde à leurs besoins et leurs attentes.
Le profil type du prospect peut se définir comme suit : une femme âgée entre 30 et 60 ans,
très active et recherchant calme et sérénité après sa journée de travail. Elle fait partie de la
nouvelle tendance de consommation de « rassurance » et achète déjà ou s’intéresse aux
produits « bio ». Ainsi, les produits s’adressent plutôt aux personnes urbaines.
Les autres cibles sont également à prendre en compte tel que les médecins en adoptant
un discours plus « thérapeutique » mais également les grands restaurants en ce qui concerne
le sel alimentaire.
2.2 Etape 2 : Rédaction de l’argumentaire de vente
La rédaction de l’argumentaire est une étape importante car elle doit être parfaite et
attrayante. Pour cela, il est nécessaire de sélectionner les bons arguments ainsi que les mots
clés qui sauront séduire le consommateur.
Il faudra ensuite adapter l’argumentaire aux différents supports utilisés (PLV, Flyer,…).
Pour rédiger l’argumentaire, je me suis aidée des différents ouvrages sur le sel de
l’Himalaya20, mais j’ai également visité les différents sites concurrents consacrés aux produits
du sel de l’Himalaya.
Pour les lampes, il a été nécessaire d’adopter deux discours : un discours « bio » et un
discours « déco » (Annexe 8).
En effet, les lampes présentent deux fonctionnalités : elles sont à la fois esthétiques et
thérapeutiques.
Ainsi, il est nécessaire d’adopter à la fois un discours « bio » pour séduire les personnes qui
seraient intéressés par les vertus thérapeutiques (médecins, femmes, personnes liés à
20 « La santé par le sel critsallin de l’Himalaya », Nora Kircher, Medicis Eds, 2003. « Les lampes en cristal de sel » , Jean-Paul Jacquemet, Deliver Eds, 2001.
l’ésoterisme) et à la fois « déco » pour séduire les personnes souhaitant acheter les lampes
dans un premier temps comme un objet de décoration (jeunes, femmes).
2.3 Etape 3 : Etablir un budget de communication
Il est indispensable d’évaluer un budget de communication pour l’entreprise souhaitant
commercialiser ou lancer sur le marché une gamme de produit.
Tableau 6 : Les principales méthodes de détermination du budget de
communication
Source : « Plein pot : Commerce International », Foucher, 1999.
2.4 Etape 4 : Le choix des supports de communication
Il existe principalement deux types de supports : la communication médias (presse,
radio, affichage, internet, télévision) et la communication hors médias (plaquette
d’entreprise, foires et salons, campagnes promotionnelles, relations publiques).
Tableau 7 :Les supports de communication
Publicité Promotion des ventes Relations publiques Vente Marketing direct
Radio Jeux et concours Dossiers de presse Démonstrations Catalogues
Presse Loteries CommuniquésRéunion de
venteMailings
Mailings Primes Rapports annuels Télévente TélémarketingCatalogues Echantillons Mécénat Essais Achat internet
Cinéma Stands Parrainage Salons et foires Journaux internes
Bons de réduction Lobbying Après -vente
Brochures Remises Journaux internes Posters Animations Evènements
Annuaires Podiums Sponsorings Présentoirs Symboles et
logos
Source Internet : www.marketing.thus.ch
Tableau 8 :La répartition des dépenses de communication des annonceurs
en France, 2002
Milliards d'euros
Pourcentage de l'ensemble des dépenses de communicationTotal grand médias (publicité) 10399 35,57%
Total hors-médias 18740 64,43%
Total marché 29238 100%
Source : « Mercator : Théorie et pratique du Marketing, Lendrevie, Lévy, Lindon, Dalloz, 7ème
édition, 2003.
Commentaires :
Les données fournies par France pub montrent qu’en 2002 les dépenses hors-médias
représentaient près des deux tiers de l’ensemble des dépenses médias et hors-médias. La part
du hors-médias est donc largement supérieure à celle des dépenses publicitaires.
En ce qui concerne la gamme de produit du sel de l’Himalaya, les supports médias
seront principalement les magazines spécialisés et Internet. En ce qui concerne la
communication hors médias, il sera intéressant de faire connaître nos produits à travers la
publicité sur le lieu de vente (PLV), la promotion des ventes, le marketing direct, ou
encore la participation à des foires et salons. Ces choix on été effectué en fonction de
l’expérience de l’entreprise, du coût des moyens et de leur disponibilité.
Les magazines représentent un média à fort aspect visuel qui permet d’élaborer un
argumentaire ciblé. Sa durée de vie est bien plus longue que la presse quotidienne, régionale
ou nationale. Son avantage majeur est la très bonne sélectivité ; cependant les magazines sont
trop ciblés.
La presse continue d’être le principal support publicitaire dans la plupart des pays en terme
d’investissement publicitaire. Il existe une grande diversité dans les types de supports de
presse et dans les habitudes de lecture.
En ce qui concerne le marché « bio » et du bien être, il existe une multitude de magazines.
L’intérêt ici est de sélectionner et d’établir une liste des différents magazines : magazine
« bio », magazine « déco », magazine féminin,... (Annexe 9).
La promotion des ventes intervient au niveau des consommateurs et/ou distributeurs.
Elle crée, sur les lieux de vente, une animation qui dynamise les ventes. De plus, elle permet
de réagir rapidement aux actions des concurrents, de respecter les contraintes réglementaires
locales et enfin de tenir compte de la réceptivité de chaque marché.
La publicité sur les lieux de vente (PLV) influence efficacement les décisions d’achat
qui sont prises de plus en plus sur les lieux de vente.
Aujourd’hui, la moitié des décisions d’achat de consommation courante se prend sur le lieu de
vente. La PLV est désormais un outil de communication à part entière.
Elle a plusieurs objectifs :
Attirer l’attention du consommateur
Mettre en valeur le produit
Inciter à acheter
Inciter un changement d’avis de dernière minute
Informer le consommateur
Servir d’aide mémoire
Les moyens de la PLV sont très nombreux et sont pour la plupart en carton, matériau facile
d’utilisation et peu onéreux.
Pour pouvoir mettre en place la PLV dans un magasin il suffit d’obtenir un accord de pose
après l’accord de commercialiser les produits dans le même magasin et de respecter les
dispositions en fonction des emplacements.
Ainsi, une affiche a été prévue pour la PLV de chaque produit ; pour cela, j’ai été chargée
d’élaborer le contenu de la PLV pour les différents produits. (Annexe 10 et 11).
Le marketing direct établit un lien direct avec le client ou le prospect par le biais du
publipostage (mailing), de la télévente (phoning),…
Graphique 1 : Evolution des dépenses médias et hors-médias de 1996 à 2001
Source : « Mercator : Théorie et pratique du Marketing, Lendrevie, Lévy, Lindon, Dalloz, 7ème
édition, 2003.
Commentaire :
Aujourd’hui encore les dépenses hors-médias représentent une part plus importante que les
dépenses médias comme le montre ce diagramme une fois encore. En effet, la publicité reste
un investissement lourd alors qu’il est plus facile pour une entreprise n’ayant pas beaucoup de
moyens humains et financiers de participer à des salons ou foires ou encore de mettre en place
une PLV.
Ainsi, la participation aux salons est également un bon moyen pour faire connaître
les produits. En effet, elle constitue un vecteur privilégié pour :
Aborder un marché étranger ou affirmer sa présence sur le marché national
Etablir des contacts directs avec les cibles visées
Présenter les produits en situation
Multiplier les occasions de communication (sur le stand, par des brochures
spécialement conçues à cette occasion, par le catalogue du salon,…).
Dans un premier temps, il a fallu recenser les différents salons existants relatifs aux
différents canaux de distribution ainsi que des cibles visées puis établir un classement des
salons professionnels et publics (Annexe 12).
Mon attention s’est particulièrement portée sur le salon « NATEXPO », un des salons
professionnels susceptibles de nous intéresser puisqu’il correspond parfaitement à notre
gamme de produit.
Présentation du salon NATEXPO
NATEXPO se déroule à Paris tous les deux ans et est l’unique salon professionnel
regroupant l’ensemble des acteurs du marché des produits naturels. Le salon présente 5
univers identifiés :
« Bien se nourrir »
« Forme et santé »
« La beauté au naturel »
« Ecologie et environnement »
« Le carrefour des prestataires »
NATEXPO a accueilli en 2003 344 sociétés et marques représentées et 7373
visiteurs dont 20% venant de l’étranger.
Ainsi, après discussion avec mon tuteur en entreprise, j’ai été chargée de collecter
quelques informations essentielles concernant notamment l’inscription, les exposants, les
tarifs (annexe 13). Le prochain salon se déroule en octobre (15, 16, 17) de cette année ce qui
laisse le temps à l’entreprise de mettre en place la commercialisation des produits et donc être
prêts pour le salon.
Le salon regroupe plusieurs types d’exposants : fabricants, distributeurs,
producteurs, grossistes, transformateurs et importateurs.
Les produits exposés sont les suivants : produits biologiques, produits diététiques,
compléments alimentaires, matières premières, conditionnements, façonnage.
En ce qui concerne les visiteurs, cela concerne uniquement les professionnels et nous
retrouvons des magasins spécialisés, des grandes surfaces, des instituts de beauté, des
pharmacies et parapharmacies, des centres de remise en forme, des naturopathes,…
Graphique 2 : Provenance des visiteurs par secteur21
Graphique 3 : Provenance des visiteurs étrangers
Commentaires :
Nous pouvons noter que la plupart des visiteurs du salon NATEXPO sont des
détaillants représentant 46% de l’ensemble des visiteurs ; viennent ensuite les professions
médicales (17%) et les grossistes (15%).
21 www.natexpo.com
En ce qui concerne la provenance géographique, la majorité des visiteurs est originaire
d’Europe : 54% pour l’Europe du nord et 26% d’Europe du sud. Les continents asiatique et
sud américain sont très peu représentés.
La publicité sur Internet : Internet, un nouveau média de communication
Elaboration d’un site Internet pour y présenter la gamme de produits.
La communication s’est fortement développée avec la révolution Internet. En effet, il
représente un outil avantageux dans la communication d’aujourd’hui. Plus d’un foyer sur 2
possède une connexion à Internet ; il est donc intéressant d’utiliser cet outil pour promouvoir
les produits.
Cet outil présente de nombreux avantages :
Une richesse exceptionnelle d’information
Un média interactif
Un média du type one to one
Un média dont les contenus sont transmissibles en temps réel
Un média global
Graphique 4 : Les dépenses publicitaires sur Internet en France
Source : « Mercator : Théorie et pratique du Marketing », Lendrevie, Lévy, Lindon, Dalloz,
7ème édition, 2003.
Commentaires :
Les dépenses publicitaires sur Internet ont fortement augmenté en 7ans. Cet essor
représente la véritable explosion de ce nouveau moyen de communication développé dans les
années 90 et particulièrement au début de l’an 2000.
En effet, nous remarquons une première phase où se produit une très forte augmentation des
dépenses publicitaires sur Internet (1996-2000). Ensuite, de 2000 à 2001, les dépenses
baissent légèrement de 11,4%. Depuis 2001, nous constatons une augmentation progressive
des dépenses.
J’ai donc travaillé sur une maquette Web pour ensuite mettre en place un site Internet
de l’entreprise. L’objectif du site sera principalement d’informer les internautes en leur
fournissant des explications claires et précises et de présenter la gamme de produits.
J’ai essentiellement travaillé sur les textes du site Web. Dans un premier temps, il a
fallu créer une page principale avec les principales rubriques du site puis reprendre ces même
rubriques dans les pages secondaires du site (annexe 14, 15, 16).
Ensuite, j’ai consulté les différents sites concurrents pour avoir un aperçu de la présentation
qui était faite et de la complexité du site.
2.5 Etape 5 :Recenser les médias susceptibles d’être intéressés par
nos produits
Il s’agit dans cette étape d’établir une liste des différents médias présents sur le
marché.
Ainsi, je me suis principalement aidée d’Internet comme source principale pour établir
une listé de différents magazines qui pourraient être intéressés par les produits de l’entreprise.
Mes principales sources ont été les sites Internet spécialisés dans le « bio » et présentant un
nombre de magazines spécialisés dans ce secteur.
J’ai également consulté l’Annuaire Vert où étaient recensés tous les magazines existant sur le
marché.
2.6 Etape 6 : Exécution du plan de campagne
Il s’agit dans cette étape d’effectuer un mailing aux différents médias sélectionnés
dans le but de faire connaître nos produits au grand public, aux distributeurs et aux
commerçants.
Conclusion
La communication marketing concernant la gamme de produit de sel de l’Himalaya est
surtout destinée à expliquer aux clients d’une manière la plus claire possible l’utilisation des
différents produits. En effet, les produits étant très peu connus sur le marché, l’accent est mit
sur l’explication directe aux consommateurs.
La politique de communication est donc centrée sur les avantages fonctionnels des
produits en insistant à la fois sur l’origine et les bienfaits du sel de l’Himalaya pour la santé
mais aussi sur le caractère esthétique.
L’objectif étant de séduire le maximum de consommateurs et de diffuser un message
publicitaire clair et précis, cinq grands moyens de communication ont été choisis : les
magazines, Internet, la publicité sur le lieu de vente (PLV), le marketing direct et enfin
la participation aux salons et foires.
PARTIE 3 : LA POLITIQUE PRODUIT
La politique produit s’articule autour de 4 éléments essentiels : le positionnement, la
marque, le packaging et le prix. Il est important d’analyser ces quatre points pour bien
définir la politique.
La gamme de produit se compose de 4 produits essentiels : les lampes de sel, le sel
alimentaire, le sel de bain et savons, et bougeoirs.
Il est important ici de rappeler la définition exacte d’une gamme de produit : c’est un
ensemble de produits liés entre eux du fait qu’ils fonctionnent de la même manière,
s’adressent aux même clients ou sont vendus dans les même types de points de ventes ou
zones de prix22.
La gamme présentée ci dessus se définit comme une gamme de produits de bien être.
Objectif :
Mettre les produits en valeur
Trouver l’élément de différentiation des produits par rapport à ceux des
concurrents
Dans le cadre de mon stage, il s’agit plus précisément d’un lancement d’une gamme
de produits sur le marché. Ainsi, avant d’analyser la politique « produit » il est important de
bien connaître les deux principales stratégies de lancement :
L’audace ou l’agressivité
Ce type de politique permet une diffusion rapide des produits. Cependant, les investissements
marketing sont très lourds et risqués ; en effet, ce lancement se caractérise par l’engagement
de moyens publicitaires et promotionnels importants. L’entreprise cherche à diffuser les
produits dans le plus grand nombre de points de ventes.
Cet investissement peut créer une forte notoriété et un référencement rapide dans les
différents canaux de distribution.
22 « Mercator : Théorie et pratique du Marketing », Lendrevie, Lévy, Lindon, Dalloz, 7ème édition, 2003.
La prudence
Le lancement s’effectue ici en deux étapes : dans une première étape, les
investissements marketing sont faibles. En effet, le lancement se fait progressivement en
commençant par une région ou en limitant le produit à un réseau de distribution bien précis. Si
ce « test » se révèle positif alors on augmente les efforts marketing : promotion, publicité,…
Ce type de lancement permet de limiter les pertes en cas d’échec mais elle peut
également conduire à l’échec d’un produit nouveau pourtant valable. Le fait de limiter les
canaux de distribution diminue le référencement du produit et ce dernier peut alors être
condamné.
Ainsi, dans le cas de la gamme de produits de bien être, le choix s’est porté sur un
lancement agressif ou audacieux en multipliant les points de vente ainsi que les moyens de
communication pour faire connaître les différents produits.
I. LE POSITIONNEMENT ET LE CHOIX DES
PRODUITS
1.1 Le positionnement
Les différentes problématiques sont les suivantes :
Comment différentier les produits par rapport aux concurrents déjà présents sur le
marché ?
Comment déterminer notre meilleur positionnement pour nos produits ?
Le positionnement se définit comme la place qu’occupe le produit dans l’esprit du
consommateur et par rapport aux produits concurrentiels.
L’étude du positionnement d’un produit revient à comparer son image par rapport aux
produits concurrentiels.
La gamme de produits est destinée au marché français mais également au marché
européen.
Il est important de rappeler ici les différentes stratégies de positionnement pour
commercialiser des produits à l’international.
La démarche segmentation/ciblage/positionnement d’un produit à l’international peut
être envisagé de trois manières23 :
Un positionnement universel : cela consiste pour l’entreprise à affirmer une image
unique au niveau mondial. Ainsi, elle va s’adresser dans chaque pays à des cibles qui
ont au plan local des potentiels très différents mais des caractéristiques socio-
économiques et des attentes proches.
Un positionnement par pays : dans ce cas, l’entreprise garde le même produit et va
chercher à couvrir le potentiel le plus fort dans chaque marché. Pour cela elle sera
obligée de modifier le positionnement ; cela va s’effectuer au moyen des autres
variables marketing.
23 EXPORTER : Pratique de commerce international », 16ème édition, Foucher, 2000.
Un positionnement par groupes de pays homogènes : l’entreprise renonce à une
partie du marché mondial pour s’adresser à des groupes de pays homogènes au plan
économique et culturel. La segmentation est basée ici sur le critère da la proximité des
marchés.
Dans le cas présent le marché français va servir de test pour les différents produits qui
seront par la suite commercialisés dans les autres pays européens dont les habitudes de
consommation sont proches des nôtres.
Le positionnement d’un produit doit remplir plusieurs conditions :
Fort : il doit s’appuyer sur un critère déterminant pour un grand nombre de
clients.
Original : il ne doit pas servir les produits concurrentiels
Compatible avec l’image actuelle de la marque et le moyens commerciaux de
l’entreprise.
Durable : il peut permettre d’évoluer dans le secteur.
Ainsi, positionner un produit revient à installer une différence davantage significative
dans l’esprit des clients.
L’étude du positionnement peut être représenté sous forme graphique à travers une
carte perceptuelle.
Cette carte permet de visualiser le positionnement de marque, produits ou sociétés en fonction
de deux critères. Il est important de faire le bon choix concernant les critères retenus.
Le principal objectif d’une carte perceptuelle est de pouvoir situer le produit idéal au
vu de celui des concurrents et de proposer le meilleur positionnement possible pour le
consommateur et l’entreprise.
Copperson
Dans le cas présent, pour déterminer le positionnement de nos produits par rapport aux
concurrents, les critères choisis seront le prix et la diversité des produits.
Il est également important d’adopter une stratégie de différentiation pour les
produits. En effet, c’est ce qui va déterminer la différence dans le positionnement par rapport
à nos différents concurrents et c’est ce qui va faire que le consommateur sera séduit par les
produits. Pour pouvoir se différentier de nos concurrents, il est nécessaire d’analyser leur
points faibles : faible couverture en ce qui concerne les points de vente, prix trop élevés,…
Ainsi, la large gamme de produits fabriqués à partir du sel de l’Himalaya est destinée à
être distribuée dans un maximum de points de vente (de la grande distribution à la superette)
ce qui confère à l’entreprise un avantage concurrentiel par rapport aux concurrents tels que
Les Chemins d’Hermès…En effet, aujourd’hui beaucoup de personnes ne savent pas où se
procurer ce type de produits quand elles en connaissent l’existence.
L’objectif maintenant est donc de proposer des prix plus attractifs que ceux du marché actuel.
Graphique 5 : Carte perceptuelle 1
La base de calcul concernant le prix est une lampe de 2-3kg, le produit étant proposé par
chacun des concurrents.
Commentaires :
Copperson
Chemins d’Hermes
Cosbiotel
Bio-éléments
Selon la carte perceptuelle ci-dessus, nous pouvons noter 3 groupes de concurrents :
Groupe 1 : Nature et Vitalité et les Chemins d’Hermes.
Les prix proposés sont supérieurs à la moyenne du marché et ces concurrents proposent
une faible diversité dans leur gamme de produit.
Groupe 2 : Copperson et Cosbiotel.
Les prix proposés sont ceux du marché et Copperson et Cosbiotel offrent une large
diversité dans la gamme de produit.
Groupe 3 : Bio-éléments.
Les prix proposés par ce concurrent sont inférieurs aux prix du marché mais leur diversité
de produit est faible.
L’objectif ici est donc de se positionner au plus près du groupe 2, mais en proposant
des prix plus attractifs et une gamme de produits plus large avec le sel alimentaire, produits
qu’aucun de ces concurrents ne commercialise aujourd’hui.
Grâce à cette carte perceptuelle il est facile de repérer les concurrents directs ainsi que leur
positionnement sur le marché pour les deux critères choisis.
Cependant, il est rare dans la pratique qu’on choisisse un positionnement sur la seule
base d’une carte perceptuelle.
En effet, une carte représentant seulement deux dimensions ne permet pas de résumer
l’ensemble des perceptions des clients.
I.2Le choix des produits à commercialiser
Problématiques :
Quels produits choisir pour créer notre gamme ? (taille, forme, nombre,…)
Quel est le fournisseur le plus intéressant en terme de prix, de qualité ?
Pour répondre à ces questions, plusieurs étapes ont été nécessaires avant d’établir une
liste définitive et complète de nos produits.
Etape 1 : Demande de cotations-prix pour chaque fournisseur ( annexe 17)
Dans un premier temps, après avoir fait quelques recherches sur les différents
fournisseurs au Pakistan, j’ai ensuite procédé à une demande de prix par mail pour les
différents produits.
Les recherches ont été effectuées sur Internet et ont abouti à un résultat positif. En
effet, j’ai pu recensé 14 fournisseurs, tous basés au Pakistan.
Voici un exemple de mail envoyé à chaque fournisseur pour une demande de cotation :
_________________________________________________________
Dear Sir,
We are a french company and would like to launch on the european market salt
products from Himalaya.
We are very interested in your product range and will be grateful if you could send us
a price list with your conditions and terms of payment.
Yours sincerely,
SERVENT Laura
UNIVERSAL ELECTRONICS
Bonjour,
Nous sommes une entreprise française et souhaitons commercialiser une gamme de
produits fabriqués à partir du sel de l’Himalaya sur le marché européen.
Ainsi, nous sommes particulièrement intéressés par votre gamme de produits.
Serait-il possible de nous faire parvenir une liste de prix avec vos conditions de paiements ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
_________________________________________________________
L’annexe 17 représente donc un exemple de cotation reçue d’un fournisseur : Modern
Impex.
La cotation comprend une liste de prix selon les produits et leur poids. Les prix sont affichés
en euros selon l’incoterm « FOB Pakistan ».
Quelques explications sur les incoterms :
En commerce international, il existe plusieurs risques importants. Il faut donc choisir
qui va supporter ces risques.
Ainsi, la Chambre de Commerce Internationale a donc fixé des règles uniformes en matière de
transfert des risques : c’est ce que l’on appelle Incoterms.
Les incoterms indiquent également le partage des frais liés à la livraison entre acheteur
et vendeur. Ils énoncent enfin les documents que le vendeur doit fournir à l’acheteur.
Dans le cas présent de ma mission, les fournisseurs nous indiquent principalement
deux incoterms différents : FOB et CIF.
Selon l’incoterm FOB (Free on Bord), les frais sont à la charge du vendeur jusqu’aux
formalités douanières à l’exportation ; le transport n’est donc pas compris dans un prix FOB.
Dans l’incoterm CIF (Cost Insurance Freight), le vendeur doit payer le transport en
supplément d’un prix FOB ainsi que l’assurance transport.
Notons que ces deux incoterms s’utilisent pour le transport maritime.
Modern Impex précise également le nombre de produits par carton ainsi que les conditions
de paiements : « crédit irrévocable confirmé » (« Confirmed irrevocable letter of credit »).
Le crédit irrévocable
Le crédit irrévocable est un document indispensable en matière de transport dans le commerce
international. C’est l’engagement par lequel une banque s’oblige, sur instruction du donneur
d’ordre à payer le bénéficiaire. La mention « irrévocable »signifie que ce document peut être
annulé qu’avec l’accord de la banque émettrice et du bénéficiaire. Quant à la mention
« confirmé », cela signifie que la banque notificatrice (banque de l’exportateur) s’engage au
même titre que la banque émettrice et couvre tout risques politiques.
Ainsi, cette formule est la plus sûre ; la garantie est totale pour l’exportateur.
De plus, nous pouvons noter que les prix proposés par le fournisseur ne comprennent pas de
fil électrique et d’ampoule. Le transport s’effectue entre 25 et 30 jours après la confirmation
de la commande.
Etape 2 : Comparaison des différents prix ( annexe 18 )
Après avoir reçu les premières réponses, il a fallu comparer les différents prix.
Cependant, un problème s’est posé : les bases de calcul pour les prix n’étaient pas les mêmes
pour chaque fournisseur : certains prix étaient en dollars et d’autres en euros, les incoterms
de calcul étaient différents (FOB ou CIF) car certains avaient inclus le transport de la
marchandise et d’autres non.
Pour réaliser le calcul des prix au même niveau, j’ai créé un tableau pour chaque
fournisseur puis, pour faciliter la comparaison des prix, un tableau faisant apparaître
uniquement le prix final pour chaque fournisseur (annexe 18).
L’annexe 18 représente donc la liste de prix final pour les 14 fournisseurs. Ce tableau permet
de visualiser l’étendue de la gamme de produits proposée ainsi que les différents prix.
Ces deux critères seront par la suite utiles dans le choix du fournisseur.
Etape 3 : Réalisation d’un tableau vierge avec les informations utiles.
Après consultation et discussion avec mon tuteur de stage en entreprise, la décision fût
prise de réaliser un tableau vierge avec nos critères essentiels (annexe 18 bis) puis d’envoyer
ce tableau aux différents fournisseurs. Je n’ai malheureusement pas obtenu toutes les réponses
des fournisseurs (la moitié seulement ont répondu), mais les informations recueillies m’ont
aidé à compléter le tableau de comparaison final de prix.
Etape 4 : Choix du fournisseur
Commentaires :
Le graphique ci-dessus a été réalisé à partir du tableau de l’annexe 18. Ainsi, il m’a
aidé dans ma décision concernant le choix du fournisseur.
Ce graphique représente le positionnement des différents fournisseurs en fonction des
deux critères : le prix et la diversité des produits. Le critère « prix » est calculé sur la base
d’une lampe de 2-3 kg proposé par tous les fournisseurs. En ce qui concerne le critère
« diversité des produits », c’est le nombre total de produits pour chaque fournisseur qui a été
prit en compte. Ce nombre comprend les différentes formes de produits ainsi que les tailles
proposés.
Nous pouvons ainsi distinguer clairement plusieurs groupes de fournisseurs. J’ai donc
procédé par élimination pour une première sélection.
En effet, plusieurs groupes apparaissent clairement sur le graphique :
Un premier groupe de fournisseurs proposant des prix trop élevés (supérieur à
4 euros) : EL EXPEDIA, NISARSALT, THE EXCLUSIVE.
Un deuxième groupe a ensuite été éliminé. En effet, leur gamme de produit ne
correspondait pas à la gamme choisie par l’entreprise pour être
commercialisée : AL GOHER, LASANI TRADERS, MODERN IMPEX,
DURVESH INTERNATIONAL, SUPER SALT LAMP et SAMIA IMPEX.
Ainsi, les fournisseurs les plus intéressants sont les suivants : UNIVERSAL
MARKETING, SALTRAYS, TRADEJANT et ORIENT.
Cependant, les deux critères choisis ne sont pas suffisants pour effectuer le choix du
fournisseur final. En effet, d’autres éléments doivent être prit en compte :
La qualité des services, du conditionnement
La qualité des produits
La facilité dans la négociation
La notoriété du fournisseur
Pour prendre en compte la qualité des produits, une commande de quelques
échantillons de produits sur les fournisseurs sélectionnés ainsi que du fournisseur ZNZ pour
son originalité dans ses produits a été effectué.
Ainsi, nous pouvons noter que certains produits concernant le fournisseur
UNIVERSAL MARKETING sont arrivés endommagés suite à un mauvais conditionnement
(les produits étant emballés dans de simples cartons). La qualité de chaque produit a été
déterminée en tenant compte de critères tel que la couleur, les formes proposés, la finition du
produit,…
Après comparaison des différents produits reçus, nous avons porté notre choix sur le
fournisseur SALTRAYS. Ce dernier propose une gamme complète (lampes, savons,
bougeoirs, sel alimentaire, sel de bain) et un meilleur conditionnement, les produits étant
emballés dans des caisses en bois. De plus ils sont de meilleure qualité et les échantillons sont
accompagnés de brochures explicatives. La gamme de produits proposée n’est pas très large
mais ce fournisseur est intéressant en terme de prix. L’objectif dans un premier temps est de
« tester » le marché, la gamme sera étendue par la suite.
De plus, ce graphique ainsi que celui concernant les concurrents permet de comparer
la différence entre le prix des produits achetés directement aux fournisseurs et le prix de vente
public.
Si nous prenons toujours comme unité de base une lampe de 2-3 kg, la moyenne du
prix des fournisseurs est de 3,60 euros et cette lampe est vendue sur le marché à un prix de 30
euros en moyenne. Ainsi, le prix a été multiplié par 10 !
L’objectif de l’entreprise est donc de passer par le moins d’intermédiaires possibles
pour proposer un prix plus attractif sur le marché.
II. LA MARQUE ET LE PACKAGING
Pour réussir à s’implanter sur un marché, l’entreprise doit personnaliser son produit
pour le différentier de la concurrence. Elle peut avoir recours à la marque, au
conditionnement mais aussi à la qualité du produit et aux différentes prestations liées au
produit.
2.1 Le choix de la marque
Problématiques :
L’entreprise doit-elle utiliser sa propre marque ou celle d’un distributeur local ?
Faut-il choisir une marque pour tous les produits ou une marque par produit ?
La marque doit –elle être identique pour tous les pays de l’Europe ou faudra-t-il
choisir une marque pour chaque pays ?
La marque est un nom, un signe, un symbole, un dessin, un logo ou toute
combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou les services d’un vendeur et à les
différencier de la concurrence24.
Le choix de la marque est très important ; elle permet en effet une meilleure
identification du produit et favorise la fidélisation de la clientèle.
L’entreprise peut opter pour deux stratégies :
- utiliser la marque d’un distributeur local
- utiliser sa propre marque
Il sera préférable dans le cas présent d’utiliser notre propre marque et une seule pour
maîtriser les éléments du marketing mix.
Lors du choix d’une marque, il est nécessaire de respecter plusieurs conditions. En effet, la
marque doit :
24 « Exporter : Pratique du commerce international », 16ème édition, Foucher, 2000.
- se prononcer aisément
- se mémoriser facilement
- présenter une originalité qui la distingue des autres marques
- ne pas renvoyer à une image défavorable
- être disponible au niveau juridique
La marque représente plusieurs fonctions à la fois pour l’entreprise et pour le
consommateur. En effet, la marque communique une image au public et représente un bon
moyen de positionner le produit en le différenciant de la concurrence.
Quant au consommateur, la marque lui permet d’identifier le produit et communique
un style de vie, une image de l’entreprise.
Tableau 9 : Les différentes stratégies concernant le choix des marques
Stratégies des marques des producteurs
Stratégies des marques des distributeurs
Marque produit: chaque produit est venduProduit générique: l'emballage n'a pas de marquesous une marque différente.
Marque ligne: avoir une marque par ligne de
produit. Marque enseigne: un signe distinctif de
Marque gamme: les produits destinés au l'enseigne permet de reconnaître le produit.même marché sont vendus sous le même
nom.
Marque ombrelle: cela consiste à attribuer Une même marque à des produits différents
Sur des marchés différents. Marque spécifique: le distributeur crée une
Marque caution: à une marque propre est marque qui lui est propre.ajouté la caution d'une grande marque, liée
plusieurs gammes.
Marque distributeur: cela consiste à produire Pour le distributeur.
Source : www.marketing.thus.ch
La décision a été prise de commercialiser notre gamme de produit sous une seule et
même marque en anglais puisque la gamme de produits est également destinée à être
commercialisé en Europe. Ainsi le nom de la marque doit être en anglais, mais
compréhensible pour tous les européens ; il est donc important que la marque contienne un
mot évoquant les qualités du produit et faisant référence à l’élément biologique ou naturel du
produit.
La première étape a été d’établir une liste de domaine disponibles à partir du site
Internet :www.indom.com (annexe 19).
Ce site est un service gratuit qui offre la possibilité notamment de vérifier la disponibilité et
l’antériorité d’un ou plusieurs noms de domaine sur toutes les zones actives de l’Internet.
Indom permet également d’enregistrer le nom choisi et de le déposer en France ou à
l’international.
Le dépôt et la protection de la marque
Après avoir choisi sa marque, l’entreprise procède à son dépôt pour la protéger.
Pour les pays de l’Union Européenne, il est possible de recourir à un dépôt de marque
communautaire auprès de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur dont le
siège est à Alicante ou auprès d’un service central de la propriété industrielle d’un Etat
membre. (Institut National de la Propriété Industrielle pour la France). En ce qui concerne
les autres pays, il faut tenir compte des conventions internationales.
2.2 Le packaging des produits
Problématiques :
Quel conditionnement choisir pour chaque produit ?
Quel fournisseur d’emballage choisir ?
Le conditionnement d’un produit doit permettre de séduire le consommateur. Pour
cela, il doit intégrer certaines références culturelles et suggère que le produit corresponde bien
aux attentes des consommateurs.
Le conditionnement revêt deux fonctions principales : une fonction technique
(protection du produit, bonne conservation, résistance au transport,…) et une fonction
marketing (attirer le consommateur, véhiculer une bonne image, faciliter l’utilisation,…).
Avant de choisir un conditionnement pour un produit, il est important d’étudier les
différentes données liées à l’emballage : données sur le produit (nature, volume, forme, taille,
faiblesses, forces,…), données sur le transport (type de transport, forme, durée de stockage,
facilités de manutention,…).
Il existe généralement trois niveaux de packaging :
Le packaging primaire : il est en contact direct avec le produit ; c’est le contenant de
chaque unité en contact direct avec le produit.
Le packaging secondaire : il contient un produit déjà empaqueté et peut prendre la
forme d’un emballage unitaire ou d’un emballage de regroupement.
Le packaging tertiaire : il permet de transporter un certains nombre d’unités de vente
du produit de l’usine aux points de vente. Il peut s’agir par exemple de palettes. Ce
dernier niveau de packaging revêt une fonction plus logistique que marketing.
Le choix du conditionnement pour chaque produit s’est décidé après discussion avec
mon tuteur en entreprise. Il a été également décidé que chaque conditionnement contiendrait
une brochure présentant la gamme de produits, un guide d’utilisation (pour les lampes en
sel), un certificat de garantie et un certificat d’origine. En effet, aujourd’hui de plus en plus
de consommateurs recherchent des produits de qualité ainsi qu’une traçabilité des produits.
En ce qui concerne les lampes de sel, il a fallu tenir compte de certains critères
importants comme la fragilité du produit, le poids, les différentes tailles ainsi que les formes.
En effet, le conditionnement de certains fournisseurs n’étant pas assez solide, quelques
produits sont arrivés à l’entreprise endommagés.
Cependant, il est nécessaire que les consommateurs puissent voir le produit dans
l’emballage.
Ainsi, nous avons opté pour un conditionnement en carton rigide, transparent sur le devant et
avec une poignée sur le dessus en plastique. (Annexe 20).
Sur les côtés du packaging apparaîtront les caractéristiques du produit (taille, poids, origine,
…) ainsi que des photos de mise en situation afin de montrer les différents lieux d’utilisation
de la lampe.
Pour le sel alimentaire, il était important de choisir un conditionnement différent de
ceux des concurrents déjà présents sur le marché toujours dans le même objectif de se
différentier.
Les produits de nos concurrents sont présentés dans des boîtes cylindriques en carton de 250g.
Ainsi nous avons choisi de présenter le sel dans un conditionnement en verre cylindrique et un
couvercle en plastique ; le tout présenté dans un emballage en carton avec un côté transparent
(annexe 21).
Les savons de sel ainsi que les bougeoirs seront également présentés dans un
conditionnement en carton.
Ensuite, j’ai procédé à la recherche de fournisseurs d’emballage en verre et carton en
France et en Espagne (Annexe 22).
A l’aide d’Internet, j’ai sélectionné plusieurs fabriquant d’emballages et je leur ai demandé
une cotation pour chacun accompagnée d’un croquis de nos différents emballages.
Après une étude des différents prix, j’ai opté (avec l’accord de mon tuteur en
entreprise) pour un fournisseur de verre en France et un fournisseur de boîte en carton en
Espagne : Servi Pack et Embamat EU.
En ce qui concerne les textes des packagings, l’argumentaire produit rédigé
auparavant m’a été très utile.
Les textes concernant la face avant des produits sont très importants ils sont visibles à
première vue par le client. Pour cela, il est nécessaire de choisir les mots qui vont séduire et
attirer l’œil du consommateur.
Le conditionnement reprend certains éléments comme la marque, le nom de
l’entreprise ou encore des modalités pratiques d’utilisation présentées sous une forme
communicante.
Les principaux textes essentiels à inscrire sur l’emballage sont les suivants :
Face avant :
La marque
Le nom du produit
Une phrase qui attire l’œil du client et vante les vertus bénéfiques du produit
Côtés :
Les propriétés du produit (origine, nom, poids,…)
Quelques photos de mise en situation
Face arrière :
Une description et les vertus bénéfiques détaillées du produit
Il est également essentiel de mettre quelques photos pour montrer la bonne utilisation du
produit.
Il apparaît souhaitable dans le cas présent d’élaborer un message multilingue, le produit étant
également destiné à être exporté à l’étranger.
III. LA DETERMINATION DU PRIX
L’objectif principal dans la détermination du prix est la rentabilité, c'est-à-dire, établir
un prix qui maximise le profit global.
La principale problématique est la suivante :
Comment déterminer le prix de vente public des produits sur le marché ?
La détermination des prix des différents produits s’appuie sur une démarche
rigoureuse afin d’établir un prix satisfaisant pour l’entreprise et attractif pour l’acheteur.
Ainsi, plusieurs éléments rentrent en compte dans le calcul du prix public :
Tout d’abord la connaissance du coût de revient export complet est indispensable. Ce coût
indique toujours le prix plancher en dessous duquel il est interdit de descendre sous peine
d’affecter la rentabilité globale de l’entreprise. Pour cela, il est nécessaire de bien maîtriser les
incoterms. En effet, ce coût comprend non seulement les frais d’adaptation au marché
(mise aux normes), les frais de commercialisation (dépenses de publicité), les frais
financiers, les frais d’élaboration des documents et enfin les frais de logistique selon
l’incoterm utilisé (frais de pré-acheminement, frais de transport…). Cependant, il faut déduire
de ce coût export les droits de douanes.
Ainsi, le coût export complet va varier selon l’incoterm proposé.
L’établissement du prix de l’offre
Généralement, l’entreprise établit son prix d’offre à partir du prix constaté sur le
marché export. Pour cela, il est nécessaire de réaliser une étude des différents prix pratiqués
par les concurrents présents sur le marché (Annexe 23).
L’objectif est de proposer des prix plus attractifs que ceux proposés au consommateur.
Une fois le prix établit, il faut le comparer aux prix du marché ; deux situations sont alors
possibles :
Le prix du marché est supérieur au coût export complet
Dans ce cas, la situation est acceptable et l’offre est formulée au prix du marché ou
légèrement inférieur dans le but d’attirer les consommateurs en proposant des prix plus
intéressants que les principaux concurrents.
Le prix du marché est inférieur au coût export complet
Cette situation est a priori inacceptable mais deux solutions sont possibles : soit l’entreprise
abandonne soit elle recherche d’autres circuits de commercialisation moins onéreux ou
modifie son produit de manière à réduire son coût.
Conclusion
Les différents produits de la gamme se positionnent donc parmi les produits « bio » et
les produits de bien être.
L’avantage concurrentiel de l’entreprise ici est la diversité de la gamme. En effet, elle
propose à la fois des lampes, savons, bougeoirs, sel de bain comme ses principaux concurrents
mais également du sel alimentaire.
Dans ce dernier produit, l’entreprise se distingue sur le marché avec son packaging en verre et
en carton.
Par manque de temps, le prix public des produits sur le marché n’a pas pu être calculé.
Cependant, l’analyse des prix des concurrents et l’étude de marché a permit de situer les
différents produits dans une fourchette de prix et d’établir ainsi un prix moyen.
Par exemple, les lampes de 2-3 kg sont commercialisées sur le marché autour de 30 euros en
moyenne.
CONCLUSION GENERALE
Les différentes études menées en première partie ont révélé un réel besoin
aujourd’hui concernant le marché du « bien être ». En effet, la demande pour les produits
« bio » et naturels ne cesse d’augmenter.
Ce marché représente donc un véritable potentiel pour l’entreprise en ce qui
concerne la gamme de produits fabriqués à partir du sel de l’Himalaya, ces produits répondent
aux besoins des consommateurs d’aujourd’hui.
L’étude des différentes politiques du marketing mix a ainsi permit d’élaborer une
stratégie et de répondre aux différentes problématiques posées tant au niveau de la
distribution que de la communication ou des produits concernés.
Plusieurs éléments essentiels sont mis en avant et procurent à l’entreprise des
avantages concurrentiels sur le marché, l’objectif étant de se différentier par rapport aux
concurrents déjà présents.
Ainsi en matière de distribution, l’entreprise a choisi d’étendre la commercialisation
de la gamme de produits à un maximum de points de vente pour attirer le plus grand nombre
de consommateur. Par la diversité de sa gamme, l’entreprise sera présente aussi bien dans les
Grandes et Moyennes Surfaces que dans les magasins spécialisés « bio » ou encore dans les
restaurants « bio ».
Cependant, j’ai pu m’apercevoir que la prise de contact était parfois difficile avec les
acheteurs des grandes surfaces pour les différents secteurs concernés.
En ce qui concerne la politique de communication, l’accent a été mit sur l’explication
et la diffusion d’un message clair et précis en utilisant plusieurs moyens de communication,
les produits étant pratiquement inconnus du grand public. Ainsi, la participation au salon
NATEXPO sera une opportunité pour l’entreprise de faire connaître sa gamme de produits et
entrer en contact avec des professionnels du secteur.
Malheureusement par manque de temps, il m’a été impossible d’établir un budget
prévisionnel en ce qui concerne les dépenses en communication et plus précisément en ce qui
concerne le salon NATEXPO.
Enfin, l’étude des différents éléments composant la politique « produit » a permit de
bien définir le positionnement de la gamme et de se différentier par rapport aux principaux
concurrents notamment en ce qui concerne le packaging.
Cependant, la décision dans le choix de la marque ainsi que la détermination du prix public
n’a pas été prise.
L’élaboration du marketing mix a donc nécessité un long travail de recherche en ce qui
concerne les différents canaux de distribution du marché, les moyens de communications, les
concurrents ou encore les différents fournisseurs de produits.
Ce stage a été pour moi l’opportunité d’acquérir une expérience supplémentaire dans
le domaine du commerce international. En effet, cela m’a permit d’appliquer les
connaissances théoriques acquises au cours de ma formation en Master et de développer de
nouvelles capacités de travail.
ANNEXES
INTRODUCTION Business plan Annexe 0 Planning stage Annexe 1
Partie 1 : PREPARATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Etude scientifique Annexe 2
Partie 2 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION ET DE
COMMUNICATION
I. Politique de distribution
Canaux de distribution Annexe 3
Restaurants biologiques Annexe 4
Magasins « bio » Annexe 5
Centres thalassothérapies Annexe 6
Contacts GMS Annexe 7
II. Politique de communication
Argumentaire de vente (lampe) Annexe 8
Magazines « bio » Annexe 9
Exemple de PLV Annexe 10 et 11
Salons professionnels Annexe 12
NATEXPO Annexe 13
Site Web Annexe 14, 15, 16
Partie 3 : LA POLITIQUE PRODUIT
Exemple de cotation Annexe 17
Comparaison des prix Annexe 18
Tableau vierge Annexe 18 bis
Domaines disponibles Annexe 19
Packaging des produits Annexe 20 et 21
Liste des emballeurs Annexe 22
Prix des concurrents Annexe 23
BIBLIOGRAPHIE
Livres
Marketing / théorie
- Barelier, Duboin, Duphil, Gévaudan-Contal, Grataloup, Kuhn, Lévy, Paveau, Sarhan « Exporter : pratique du commerce international », 16ème édition, Foucher, 2000, 694 pages.
- Duboin, Duphil, « Plein pot : Commerce International », Foucher, 1999, 128 pages.- Lendrevie, Lévy, Lindon, « Mercator : théorie et pratique du marketing », 7ème édition,
Dalloz, 2003.
Produits / Sel de l’Himalaya
- Jacquemet Jean-Paul, « Les lampes en cristal de sel »,Deliver Eds, 2001, 160 pages.- Kircher Nora, « La santé par le sel cristallin de l’Himalaya », Medicis Eds, 2003, 200
pages.- « L’annuaire vert », édition 2005, Collectif, Ocep, 2004, 1057 pages.
Sites Internet
Marketing/théorie
- www.journaldespme.com - www.marketing.thus.ch
Fournisseurs
- www.nisarsalt.com - www.rocksaltlamps.com - www.saltrays.com - www.znze.com - www.algohersalt.com
Concurrents
- www.cosbiotel.com - www.bio-éléments.com - www.sel-himalayen.com - www.les-chemins-d-hermes.com - www.saltlamp.com
Produits / Informations
- www.cpmdq.com/htm/ionsnegatifs.htm - www.biomarkets.com - www.dietobio.com - www.bio-attitude.com - www.pocketnature.com - www.biomalin.com
- www.produits-bio.fr - www.produitsojas.com - www.dixdecoeur.com
Distribution
- www.rayonsverts.com - www.natureetdecouvertes.com - www.biocoop.fr - www.biovert.com - www.biodoo.com - www.naturalia.com - www.boutiques-ésotériques.com
Autres
- www.natexpo.com - www.indom.com - www.natura-clairvi.com
TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES
Partie 1 : PREPARATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Tableau 1 : les trois types de consommateurs de produits « bio » Page 17
Tableau 2 : les principaux fournisseurs Page 19
Tableau 3 : Analyse SWOT Page 27
Partie 2 : LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION ET DE
COMMUNICATION
III. Politique de distribution
Tableau 4 : les différentes stratégies de distribution Page 31
Tableau 5 : Les principaux supports utilisés Page 36
IV. Politique de communication
Figure 1 : Etapes du processus de communication Page 39
Tableau 6 : Le budget de communication Page 41
Tableau 7 : les supports de communication Page 42
Tableau 8 : Répartition des dépenses de communications Page 43
Graphique 1 : Evolution des dépenses médias et hors médias Page 45
Graphique 2 : Provenance des visiteurs par secteur Page 47
Graphique 3 : Provenance des visiteurs étrangers Page 47
Graphique 4 : Les dépenses publicitaires sur Internet en France Page 49
Partie 3 : LA POLITIQUE PRODUIT
Graphique 5 : Carte perceptuelle 1 (concurrents) Page 56
Graphique 6 : Carte perceptuelle 2 (fournisseurs) Page 61
Tableau 9 : Les différentes stratégies du choix des marques Page 65
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