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Lettre d’information hebdomadaire n° 84 du 24/09/2017 Port d’Owendo L’Etat a pensé à l’intérêt de la population p5 Régies financières Les syndicalistes ont rencontré le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et des Comptes Publics p6 Ressources humaines de l’Etat Au cœur d’une vaste réforme p7 Paul inaugure sa boutique à Libreville Un signe de la confiance des investisseurs p8 Sommaire Rencontre sur le climat Le Gabon à l’honneur p.2 Etat Patronat «L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette» p.3

Sommaireledefigabon.com/wp-content/uploads/2017/10/20172409-Ledefi-84.pdf · capitale gabonaise, le Ministre de la Fonction Publique, ... par le statut général de la fonction publique

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Lettre d’information hebdomadairen° 84 du 24/09/2017

Port d’OwendoL’Etat a pensé à l’intérêt de la population p5Régies financièresLes syndicalistes ont rencontré le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et des Comptes Publics p6Ressources humaines de l’Etat Au cœur d’une vaste réforme p7Paul inaugure sa boutique à LibrevilleUn signe de la confiance des investisseurs p8

Sommaire

Rencontre sur le climatLe Gabon à l’honneurp.2

Etat Patronat

«L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette» p.3

Lettre d’information hebdomadaire

n° 04 du 25/02/2016

2 Le Gabon à l’honneurRencontre sur le climat

Publié le 19 septembre 2017 www.ledefigabon.com

Le Président de la République Ali Bongo Ondimba participe au sommet de lancement du Pacte mondial pour l’environnement à New York. Il a été invité à cet

évènement qui vise à protéger l’Accord de Paris sur le climat par son homologue fran-çais Emmanuel Macron. Les efforts consentis par le Gabon sur le front de la préservation de l’environnement et la lutte contre le change-ment climatique sont donc reconnus au-delà même des frontières du continent.

Emmanuel Macron tient à l’Accord de Paris sur le climat et il entend le défendre bec et ongles à l’occasion de la 72ème Assemblée générale des Nations unies. Dans ce sens, le Président français sera le grand animateur de

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la conférence dédiée au Pacte mondial pour l’environnement, organisée en marge de l’Assemblée générale ce 19 septembre. Le locataire de l’Elysée souhaite ainsi s’assurer d’avoir assez de soutien pour faire passer le Pacte à l’ONU.

Le Président Ali Bongo figure parmi les per-sonnalités invitées par Emmanuel Macron à participer à ce sommet. Le Gabon y voit une marque de reconnaissance pour les ac-tions entreprises depuis quelques années sur le front de lutte contre le changement cli-matique. Il est ainsi prévu que le numéro un gabonais prenne la parole devant l’assistance au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale dont il assure la présidence en exercice.

Pour rappel, cette volonté du Président gabo-nais d’agir pour la préservation de l’envi-ronnement est matérialisé par son ambitieux programme «Gabon vert» qui met en avant le développement durable et la mise en pra-tique des meilleures normes écologiques internationales dans les projets de dévelop-pement. Faut-il rappeler que le Gabon abrite le deuxième puits de carbone au monde après l’Amazonie, avec sa luxuriante forêt.

Par ailleurs, Ali Bongo assurera la présidence du Comité des chefs d’Etat et de gouverne-ments africains sur les changements clima-tiques lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies. Rappelons que pour cette 72ème édition, le thème choisi est : «Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur la planète préservée».

Lettre d’information hebdomadaire

n° 04 du 25/02/2016

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Le gouvernement a réaffirmé la volonté de l’Etat d’honorer ses engagements vis-à-vis du sec-teur privé lors d’une rencontre entre deux de ses membres et

des représentants du patronat gabonais.

Le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault, et le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement du-rable, Régis Immongault Tatangani ont ren-contré ce 22 septembre des représentants de la Confédération Patronale du Gabon (CPG). Il a surtout été question de la dette de l’Etat auprès des opérateurs économiques.

La rencontre a été une nouvelle occasion pour le gouvernement de réitérer son intention de

Publié le 22 Septembre 2017 www.ledefigabon.com

régler la dette intérieure. ‘’L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette auprès des opé-rateurs économiques’’, a lancé Jean-Fidèle Otandault. Il a expliqué que l’Etat a d’ailleurs consacré près de 40% de ses ressources à cet effet pour cette année 2017. Seulement, le règlement des arriérés doit se faire avec une certaine rigueur pour éviter davantage de pro-blèmes.

Dans cette optique, les entreprises ont été appelées à collaborer. Ainsi, les représentants de la CPG ont remis aux deux ministres les chiffres qui sont en leur possession en ce qui concernent le montant de la dette. Ces don-nées seront comparées à celles qui sont entre les main du gouvernement. Ce n’est qu’après que le paiement se fera de manière progres-sive, comme prévu.

Concrètement, une cellule qui comprendra d’un côté le gouvernement et de l’autre, le patronat devrait être mise en place. Elle se chargera d’évaluer mais surtout de valider le montant réel de la dette intérieure et le calen-drier des remboursements.

A travers cette rencontre, Jean-Fidèle Otan-dault a souligné l’intérêt d’améliorer le dia-logue entre l’Etat et ses partenaires. D’après le ministre d’Etat, une relation amicale doit prévaloir entre les deux parties.

Etat – Patronat«L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette»

5La plainte déposée par le groupe

Bolloré devant le Centre inter-national de règlement des dif-férends relatifs aux investis-sements (Cirdi) contre l’Etat

gabonais au sujet de la gestion et de l’exploi-tation du terminal conteneur du port d’Owen-do suscite diverses réactions.

Les engagements du groupe français n’ont pas été respectés. C’est clair. Tous les ac-teurs économiques du Gabon en sont plutôt convaincus. Le prix établi par Bolloré Africa Logistics a été jugé excessif par un grand nombre d’opérateurs économiques. Ce qui, au fil du temps, a engendré une hausse des prix d’un grand nombre de biens de consom-mation et de biens d’équipements au Gabon.

Pourtant, le contrat d’exploitation de 20 ans conclu avec l’Etat gabonais en 2007 pré-voyait la nécessité d’investissements pour faire du port d’Owendo ‘’une référence’’ et pour permettre des prix compétitifs, c’est-à-dire raisonnables, voire à un niveau ‘’le plus bas’’ possible.

Cette situation de monopole, sans le respect des engagements promis, a engendré une si-tuation de rente très juteuse pour le groupe français. En clair, Bolloré Africa Logistics a pu engranger des bénéfices colossaux alors

que la population gabonaise et les acteurs économiques devaient payer de plus en plus cher. La décision subite du groupe Bolloré de mettre en place une baisse de tarif de 40% justifie dans tous les cas, selon les analystes, les bénéfices plutôt exagérés, enregistrés au cours des années d’exploitation du port. Car, auparavant, il s’est avéré que le frais deman-dé par le groupe pour décharger un conteneur est souvent plus cher que le transport mari-time lui-même sur plus de 8000 kilomètres : une véritable ‘’agression’’ à l’endroit de la population gabonaise, aux yeux de nombreux observateurs.

La réaction de l’Etat gabonais d’ouvrir le secteur à la concurrence est ainsi plus que naturelle, et, somme toute, logique. Entre la défense de l’intérêt de sa population et de ses acteurs économiques, et la défense de l’inté-rêt d’un exploitant portuaire, le choix a été vite fait pour l’Etat gabonais.

L’entrée en scène du groupe singapourien Olam pour la construction et la gestion d’un nouveau port en eau profonde à Owendo sur une zone économique spéciale n’est pas sur-prenante, dans ces conditions. Des analystes n’hésitent pas à parler de ‘’légitime défense’’ et de ‘’défense de la souveraineté’’ du pays en évoquant l’initiative de l’Etat gabonais de permettre cette concurrence. D’autant que dans un contexte de non respect des engage-ments, la situation de monopole n’avait plus sa raison d’être.

Publié le 22 septembre 2017 www.ledefigabon.com

Port d’OwendoL’Etat a pensé à l’intérêt de la population

Lettre d’information hebdomadaire

n° 04 du 25/02/2016

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Le processus de dialogue est désormais enclenché. La grève initiée par l’intersyndicale des Régies financières ne profitera à personne, et pourrait entraîner un

désastre et un énorme manque à gagner pour le pays. Toutes les parties prenantes en sont conscientes. Et c’est la raison de la volonté de tout un chacun, actuellement, d’accorder une nouvelle importance aux pourparlers.

C’est dans cette optique que les représentants des syndicats des Régies financières ont ren-contré, mercredi 20 septembre, le Ministre d’Etat, et Ministre en charge du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault, accompagné de ses proches collaborateurs.

Un membre du cabinet du Ministre a fait sa-voir, à cet effet, que ‘’l’Etat reste ouvert au

dialogue’’. La rencontre de mercredi a per-mis ainsi d’entendre les préoccupations des syndicalistes des régies financières. ‘’Nous allons analyser toutes les pistes de solution’’, continue notre source.

Pour sa part, le Ministre du Budget et des Comptes Publics a fait comprendre qu’il est ‘’ résolu à discuter sereinement et en toute fran-chise avec les partenaires sociaux’’. Jean-Fi-dèle Otandault a toujours souhaité ‘’dialoguer dans un esprit d’ouverture et dans un climat de sincérité et d’apaisement’’, comme il l’a laissé entendre.

Les deux parties sont persuadées que c’est dans la discussion que l’on pourra régler la situation de blocage actuelle. Et que l’intérêt supérieur de la nation et le bien de l’ensemble des Gabonais en dépendaient. Les difficultés engendrées par une grève durable au niveau des régies financières ne sauraient, en effet, rendre service à personne. Même pas aux principaux intéressés. D’où l’intérêt pour tous de donner une chance au dialogue.

Publié le 21 septembre 2017 www.ledefigabon.com

Régies financièresLes syndicalistes ont rencontré le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et des Comptes Publics

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Publié le 18 septembre 2017 www.ledefigabon.com

Ressources humaines de l’EtatAu cœur d’une vaste réforme

Lors du dernier séminaire gouver-nemental qui s’est déroulé les 14 et 15 septembre sur un site bal-néaire proche de Libreville, la capitale gabonaise, le Ministre

de la Fonction Publique, de la Modernisation du Service Public et de la Réforme de l’Etat, Jean-Marie Ogandaga, s’est exprimé sur la « Nouvelle gestion des Ressources Humaines de l’Etat ».

Son intervention a été suivie d’un débat forte-ment engagé visant à améliorer le service pu-blic et surtout pour mettre en œuvre le plan de relance de l’économie. Dans cet esprit, l’inté-rêt des séminaristes a été d’avantage porté sur la nouvelle gestion des agents publics de l’Etat. Ce d’autant plus que le gouvernement a décidé de suspendre pendant 12 mois, les recrutements à la fonction publique.

Selon le Ministre Jean-Marie Ogandaga qui a insisté sur la responsabilité, la mobilité et la performance, cette décision permet de maîtri-ser les effectifs et la masse salariale, de conte-nir les revendications sociales en réorganisant

la carrière des fonctionnaires. A savoir que le volet effectif public et masse salariale inté-resse également au plus haut point le Minis-tère en charge du Budget et des Comptes Publics qui fonde sa feuille de route sur la poursuite de la politique d’ajustement afin d’arrimer le niveau des dépenses publiques à celui de nos recettes.

Une otique dont l’objectif assigné dès la pré-sente année est d’atteindre une économie budgétaire de 20 milliards de FCFA. Notons en outre que le département dirigé par le Ministre d’Etat, Jean-Fidèle Otandault, pré-voit également l’assainissement du fichier de la solde notamment par l’éradication des situations de double solde et des emplois non conformes aux règles de recrutement fixées par le statut général de la fonction publique.

Faire des ressources humaines de l’Etat un moteur de développement rapide du pays et non un fardeau financier qui impacte sur la bonne gouvernance, c’est la vision fixée. Ce qui exige une vaste réforme au sein de l’ad-ministration.

Lettre d’information hebdomadaire

n° 04 du 25/02/2016

Un signe de la confiance des investisseurs

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La mythique chaine française de boulangerie, de pâtisserie et de restauration, Paul, vient d’ouvrir une boutique à Libreville. Les habitants de la capitale peuvent

désormais profiter des pains et des viennoise-ries qui font la renommée de cette entreprise familiale qui est maintenant présente dans une trentaine de pays.

Evènement qui n’est pas passé inaperçu ce vendredi 15 septembre du côté de 3 Quartiers à Libreville. Le Gabon fait donc partie des pays où on peut trouver au moins une bou-

langerie de la célèbre marque française Paul. Annoncée depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, le jour J est finalement ar-rivé pour le plus grand plaisir des Gabonais qui veulent une bonne baguette à la française.

Au-delà de son aspect culinaire, l’ouver-ture de Paul de Libreville démontre l’émer-gence d’une classe moyenne au Gabon. Une classe moyenne qui recherche de plus en plus l’authenticité dans ce qu’elle consomme. La baguette est la parfaite ambassadrice de l’art de vivre à la française, qui est d’ailleurs l’un des arguments de vente de la chaine dans le monde. L’aventure internationale de cette maque qui a été créée en 1889 a débuté en 1985 à Barcelone. Elle est aujourd’hui pré-sente, sur le continent, en Côte d’Ivoire, en Egypte et au Maroc.

L’événement constitue également un signe fort pour les autres investisseurs qui sou-haitent miser sur le Gabon. Car si une enseigne de l’envergure de Paul a choisi de franchir le pas, c’est que le jeu en vaut la chandelle. On sait d’ailleurs que d’autres maisons bien connues comme KFC se prépareraient égale-ment à investir le créneau gabonais.

Publié le 18 septembre 2017 www.ledefigabon.com

Paul inaugure sa boutique à Libreville