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INSTITUT DU MONDE ARABE PARIS ___ AMINA AGUEZNAY MOHAMED AREJDAL HICHAM BENOHOUD MAX BOUFATHAL SIMOHAMMED FETTAKA ___ Du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015

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INSTITUT DU MONDE ARABE

PARIS

_ _ _

AMINA AGUEZNAY

MOHAMED AREJDAL

HICHAM BENOHOUD

MAX BOUFATHAL

SIMOHAMMED FETTAKA

_ _ _

Du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015

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LES GRANDES LIGNES

AMINA AGUEZNAY 3

MOHAMED AREJDAL 8

HICHAM BENOHOUD 11

MAX BOUFATHAL 17

SIMOHAMMED FETTAKA 24

CULTURESINTERFACE 31

CONTACTS 34

ANNEXES

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3

AMINA AGUEZNAY

PRESENTE

Skin, 2011

Les collaboratrices d ’ Amina Agueznay : Khadija Bindou, Malika

Benmoumen.

Les maîtres artisanes qui ont collaboré dans la réalisation de Skin :

Wissal Massoudi, Khadija Rihani, Yezza El Kandoussi, Hassna Makdad,

Aicha El Kabli, Atika Ouahrani, Fadna El Hafydy, Selwa Amal, Fatima

Bourich, Chorouk El Hamdi, Lekbira El Ouardi, Nezha Refki, Sara Hounaïfi,

Fatima Nemli, Hasnaa El Moslih, Malika Rguiti, Saadia Blali, Mina Ejjebbouji,

Rachida Lamrahi, Zahra Rguiti, Samira El Harchani, Charifa Danoune, Fati-

ma Yatribi

Skin a été réalisé avec le concours de 23 maîtres artisanes de l ’ Entraide

Nationale de Bouznika lors de l ’ animation de deux ateliers de formation

dirigés par Amina Agueznay.

Présentée avec l ’ aimable autorisation de l ’ artiste et de la Banque du Maroc

Production CulturesInterface

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4

L ’ Œ UVRE

Skin, 2011

Pièce murale faite main, 1 exemplaire unique

680 x 300 cm

Production : CulturesInterface et l ’ Association Madar

Collection Musée de Bank Al Maghrib ( B anque du Maroc )

Techniques artisanales : Perlage, Randa, Tricot, Couture, Choucha,

Pompons, Cordage, Crochet, Daffra, Mrama, Macramé

Matières : Rideau en fibres de 20m2 réalisé à partir de : filets de pêche, fils

de coton, fils de viscose, fils de nylon, fils d ’ acier, fils de maillechort, paillet-

tes en plastique, perles de verre, perles en plastique, papier canson,

disques en plastiques, coquillages.

Page 5: + consulter le dossier de presse

5

AMINA AGUEZNAY/ BIOGRAPHIE

Née en 1963 à Casablanca. Elle vit et travaille à Casablanca.

Après ses études secondaires à Casablanca, Amina Agueznay s'oriente

vers des études en architecture et s'inscrit ainsi à la Catholic University of

America, Washington DC où elle obtient un Bachelor of Architecture en

Décembre 1989. Elle dirige plusieurs projets en architecture aux Etats Unis.

De cette expérience, elle s' achemine et s'inspire d' un univers entre le de-

sign et l'art. Elle s'oriente vers la création du bijou, mais d'une manière toute

particulière. Ainsi, ses réalisations sont restées attachées à l'architecture. Sa

démarche première est de construire en miniature ce qu'elle concevait et

réalisait en monumental.

Depuis 1999, date à laquelle elle exposa à l'Institut du Monde Arabe à Paris,

elle ne cesse de participer à des expositions, des défilés à travers le monde

et à organiser des workshops: Casablanca, Rabat, Marrakech, Lille,

Rotterdam, Tenerife, Paris, Saint Etienne, Villepinte, Alger, Domaine de

Boisbuchet....

Son univers se distingue par l'utilisation de matériaux insolites et par la

création de modules qui lui permettent l'alliance de l'architecture et du bijou.

Page 6: + consulter le dossier de presse

6

AMINA AGUEZNAY

Ma démarche consiste à aborder le processus de création par la significa-

tion que je donne au geste d ’ approche de la matière. Mon processus de

création dépend étroitement de la manière dont je conçois l ’ approche de la

matière et l ’ idée que je me fais du geste créatif. Le contact de la matière

est primordial, j ’ entends par contact le corps à corps avec la matière, le

toucher, la torsion, le corps comme support de la création. Je commence

toujours par un moment de profonde immersion dans un espace temps où il

est question de poser les bases d ’ une organisation rigoureuse et précise.

Cette organisation doit être la somme de plusieurs scénographies conçues à

différentes échelles qui évoluent de la micro approche à la macro approche.

Ce long processus d ’ immersion est la base de mon travail. J ’ ai besoin de

mobiliser ma rigueur d ’ architecte, de me confronter à la résistance des

matériaux pour mieux m ’ en éloigner dés lors que j ’ ai poussé au maxi-

mum les limites techniques de la matière. Dès lors que j ’ ai obtenu de la

matière cette infinie liberté que je recherche, je commence le travail

d ’ approche manuelle, c ’ est la main qui dompte la matière et c ’ est la

main qui la fige.

Page 7: + consulter le dossier de presse

7

Ma démarche de travail est définie à partir d ’ une organisation méthodique

de séquences:

Libérer la matière

Arracher à la main la contrainte que subit la matière, la rendre sans

limites et sans contraintes. Libérer les potentialités du matériau à travers un

processus de recherche.

Dompter la matière

La matière s ’ accroche, se rétracte, ensuite se recompose à travers des in-

trusions manuelles précises. Utiliser ce matériau pour en créer un autre ca-

pable de devenir structure.

La matière devient structure

La matière se fige autour de la structure qui devient matière nouvelle,

lieu de transformation. Modifier cette structure jusqu ’ à obtenir un objet

solide, fort, autoportant, stable.

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8

MOHAMED AREJDAL

PRESENTE

Valise de 1948 , 2012

Valise de l ’ artiste avec laquelle il voyage et transporte ses objets person-

nels, objets chargés de sens qui concentrent de nombreuses questions

telles que le déplacement, la déportation et le nomadisme.

Sa forme, représentant la Palestine avant la création de l ’ État d ’ Israël en

1948, suscite dialogue et questionnement.

«Ma patrie n ’ est pas une valise et je ne suis pas un voyageur»

Mahmoud Darwish

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L ’ Œ UVRE

Valise de 1948

2012

Bois, tissu, carton, cuir, éponge, accessoires de valise

140 x 42 x 14cm

Courtesy de l ’ artiste

Collection privée de Mme Nawal Slaoui

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MOHAMED AREJDAL/ BIOGRAPHIE

Né en 1984 à Guelmim, Mohamed Arejdal est diplômé de l ’ Institut National

des Beaux-arts de Tétouan en 2009. Amoureux de la matière, il aime travail-

ler tous les médiums possibles, il expérimente et manipule des matériaux

qui l'entoure. L'artiste a posé les bases d ’ une pratique artistique pluridisci-

plinaire, grâce à laquelle il explore les relations qui nous unissent à l ’ Autre.

Sa recherche; inspirée par sa thématique de prédilection « Moi et l'Autre »;

prend des formes diverses : de la performance live à l ’ installation en pas-

sant par la vidéo et la photographie. La performance y tient cependant une

place particulière par l ’ engagement corporel et sensoriel qu ’ elle nécessi-

te et permet de donner toute son importance à la place du spectateur.

"Mes travaux récents évoquent des histoires de rencontres qui naissent de

subtils déplacements et tendent à souligner ce qui sépare et rassemble les

individus. Ainsi, les espaces publics deviennent des lieux de rencontres inti-

mes ; les objets familiers des uns, une part de la vie quotidienne des autres ;

et mon propre corps le lieu d ’ une confrontation permanente. J ’ explore

ainsi la manière dont nous habitons des espaces, dont nous partageons des

territoires et par dessus toute la manière dont ces paramètres reconfigurent

sans cesse notre rapport à l ’ Autre. De cette façon, j ’ espère que de petites

anecdotes de la vie quotidienne puissent devenir des paraboles universelles

grâce auxquelles les frontières des espaces culturels, mentaux et sociaux se

trouveraient lentement redessinées."

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HICHAM BENOHOUD

PRESENTE

Ânes situ , Photographies, 2012-2013

L ’ Âne d ’ attrait pauvret, besogneux et indigent, est amené dans des

intérieurs de Casablanca et photographié prisonnier des installations

ubuesques conçues par l ’ artiste et montées sur place à partir d'objets aux

formes géométriques créés spécifiquement pour ce projet ( constructions

en tôle, en fer, en brique, etc. ) . Les photographies, résultats d ’ une

performance extravagante, illustrent la métaphore des paradoxes vécus par

l ’ artiste dans la ville de Casablanca.

Présentée avec l ’ aimable autorisation de l ’ artiste et de CulturesInterface

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LES ŒUVRES

Ânes situ ( # 8 )

Photographie numérique, 2012-2013

89 x 129 cm

Courtesy de l ’ artiste et de CulturesInterface

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LES ŒUVRES

Ânes situ ( # 17 )

Photographie numérique, 2012-2013

89 x 129 cm

Courtesy de l ’ artiste et de CulturesInterface

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HICHAM BENOHOUD/BIOGRAPHIE

Né en 1968 à Marrakech. Il vit et travaille à Casablanca.

Après l'obtention en 1987 d'un baccalauréat en arts plastiques, il intègre le

Centre Pédagogique Régional de Marrakech en vue d'enseigner les arts

plastiques au collège. Le métier de professeur lui semble vite irréconciliable

avec sa vocation d'artiste : il quitte l'enseignement et débute, en 2003, une

formation à l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.

Tout au long de son parcours artistique, Hicham Benohoud a développé une

approche photographique fondée sur la mise en scène. À l ’ aide d ’ objets

empruntés à son environnement, il expose au regard des modèles qu ’ i l

met dans des situations inhabituelles.

L ’ œuvre d ’ Hicham Benohoud a plusieurs fois été exposée au Maroc et à

l'étranger. Il a participé à Africa Remix, l'une des plus grandes manifesta-

tions internationales dédiées à l'art contemporain en Afrique. Ses travaux

ont également été mis à l ’ honneur lors de deux expositions importantes :

La photographie contemporaine dans le monde arabe à la Fondation Apertu-

re à New York et Regards des photographes arabes contemporains à l'Insti-

tut du Monde Arabe à Paris.

Il également participé a l ’ exposition « Des artistes dans la cité: l ’ art en

travail » au MuCEM ( Musée des Civilisations de l ’ Europe et de la Méditer-

ranée ) à Marseille de Mars à Juin; exposition dont Nawal Slaoui a assuré

le co-commissariat avec Jean-Roch Bouiller, Conservateur, chargé de l ’ art

contemporain.

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HICHAM BENOHOUD VU PAR FATIMA MAZMOUZ

Pour Hicham Benohoud, tous les moyens sont bons pour parler du statut de

l'individu au Maroc. Dénoncer tout un système social et politique oppressant

qui abolit l ’ altérité et le droit à la différence, l'artiste en fera un engagement.

Avec La salle de classe, première série de photographies réalisée entre

1994 et 2002, il est déjà question d'identité. Celle-ci présente une salle de

classe où de jeunes élèves sont pris d ’ assaut par des objets insolites.

Dans ce travail fondateur, Hicham Benohoud pose déjà les jalons du « style

benohoudien » qui caractérisera son travail artistique : simplicité, économie

de moyens, mise en scène et humour. La série de photographies Azem-

mour, réalisée en 2005, reprend aussi des enfants comme modèles. Photo-

graphiés en extérieur, l'identité des enfants est associée à celle d'un terrain

vague : un espace indéfini et incertain. Le binôme « modèle et objet » plaît à

l'artiste qui, toujours en 2005, travaillera sur le projet des 30 familles à Paris.

Le principe est simple : photographier des familles dans leur intérieur. Les

modèles, subissant l ’ autorité des objets, se confondent presque à eux, ne

formant plus qu ’ un corps hybride. Cette réflexion autour du modèle et de

son intérieur le mène dernièrement vers un nouveau travail ( 2012 ) intitulé

Anes situ. L'artiste fait poser des ânes dans des intérieurs à Casablanca.

Cette série de photographies à la limite de l'improbable et du burlesque

transcende le modèle par une mise en scène des plus décalées. Aussi son

autoportrait sera, sans doute, l ’ iconographie la plus appropriée pour saisir

la réalité politico-sociale marocaine. Dès 2003, avec la série réalisée à

Bruxelles Version soft, le portrait de l’ a rtiste est « truffé » d ’ éléments di-

vers : post-it, épingles, trombones… Hicham Benohoud va poursuivre cette

investigation avec la série Half couple en 2004. Ici ce n ’ est plus seulement

le visage de l ’ artiste qui est obstrué par ces objets mais l ’ intégralité de

son corps nu qui fait désormais office de support artistique.

Page 16: + consulter le dossier de presse

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Plus tard, en 2006 lors d'une résidence d'artiste en République démocrati-

que du Congo, Hicham Benohoud troquera son autoportrait pour celui d'un

individu marginalisé, caricaturé, auquel il s'identifie lui même : l'Africain !

L'artiste reprend le procédé initié avec Version soft pour réaliser cette série

nommée Kinshasa, procédé peu délicat ( bâton sur le nez, écartement des

lèvres par un fil... ) qui, associé à la question identitaire du sujet africain,

nous renvoie aux représentations anthropologiques du début du XXème siècle

à travers les cabinets de curiosité et les zoos humains... Kinshasa ouvre

alors à Hicham Benohoud une nouvelle brèche, qui élargit sa quête de

l'identité « marocaine » à une quête universelle.

Fatima Mazmouz

Historienne d'art, commissaire d'exposition

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MAX BOUFATHAL

PRESENTE

Serment d'Aristote, Masque, 2010

Serments de Démocrite ( #2 ) , Masque, 2012

Massacror , 2014 ( nouvelle œuvre en cours de réalisation pour l'IMA )

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LES ŒUVRES

Serment d'Aristote

Masque, 2010

Fil de fer, polypropylène

90 x 50 cm

Courtesy de l ’ artiste et de CulturesInterface

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LES ŒUVRES

Serments de Démocrite ( #2 )

Masque, 2012

Linoleum

90 x 50 x 11 cm

Courtesy de l ’ artiste & CulturesInterface

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LES ŒUVRES

The Massacror, 2014

Œuvre en cours de réalisation pour l'IMA

Page 21: + consulter le dossier de presse

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Max Boufathal est né en 1983 à Paris. Il vit et travaille actuellement à

Irissarry.

En 2002, il intègre l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes Métropole

où il développe une manière très personnelle de concevoir ses sculptures.

En 2007, il obtient le diplôme national d'expression plastique ( DNSEP ) à

Nantes avec mention pour la qualité de ses réalisations.

En 2008, Max Boufathal s'engage dans de grands projets soutenus par les

institutions et crée pour le CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux,

des oiseaux titanesques, sculptures de divinités ou de monstres. Mai 2008,

l'artiste est désormais représenté par la galerie Isabelle Suret à Paris où il

confirme son goût pour le gigantisme en réalisant deux expositions person-

nelles. Les œuvres qu ’ i l façonne peuvent dès lors apparaître comme au-

tant de signes issus d ’ une culture neuve, quasi marginale.

Il participe au OFF de la biennale de Dakar en mai 2010 et en novembre à la

biennale de danse de Bamako avec le collectif d'artistes issues de l'immigra-

tion africaine "Africa Light".

En 2011, il réalise pour la mairie de Saint-Quentin, une exposition person-

nelle qu'il présente ensuite au château de Fernelmont en Belgique puis en

Hollande à la High Culture Gallery.

Depuis 2012, il est représenté au Maroc par CulturesInterface.

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MAX BOUFATHAL VU PAR FATIMA MAZMOUZ

Max Boufathal, sculpteur de formation, est un jeune artiste qui se définit

d ’ abord comme un artisan et dont les travaux d ’ une remarquable préci-

sion font l ’ unanimité.

L ’ artiste s ’ est constitué pour œuvre globale un « véritable projet de vie,

intitulé Le triomphe de la mort. Ce dernier se définit par la mise en place

d ’ une société nouvelle composée d ’ êtres mécaniques, de machines,

d ’ armes, etc ; un système étonnamment étrange où la démesure règne en

maître. Influencé par les personnages de séries télévisées japonaises, qui

ont fait rêver toute une génération dans les années quatre vingt, tel que le

célèbre metal hero X Or, Max Boufathal invente ses propres monstres.

Il organise alors un empire sur le modèle des Biomen dont les membres et

les éléments sont organisés de manière extrêmement structurée et hiérar-

chisée. Par exemple nous y retrouvons les Head Quarters, les officiers, la

Basic Engineering, qui « comporte le complexe militaro-industriel », La

Health Care, qui intègre « les composants de la compréhension et de

l ’ entretien du corps des officiers, des troupes et de tous les membres de

l ’ organisation » et enfin le World Markets est un « groupe médiatique pro-

duisant les composants de la diffusion et la promotion des idéaux du mouve-

ment et de tous les membres de l ’ organisation…. ».

Un ensemble parfaitement ordonné où les forces du bien et du mal se cô-

toient indistinctement pour affronter le danger…» Parmi ses travaux, les

« Serments de Démocrite : trois majestueux masques dont la signification se

trouve à mi chemin entre les pouvoirs fétichistes d ’ un Maroc « africain » et

celui de quelques politiciens, mages opportunistes qui s ’ autoproclament

philosophes de demain.

Page 23: + consulter le dossier de presse

23

The Yellow Duo, deux chiens surprenants suspectent l ’ inexcusable infrac-

tion contre la nature. Par souci écologique, l ’ artiste critique alors le fléau

incontestable de la préservation de l ’ e nvironnement au Maroc.

Et African stuff-3rd Line, quatre éventails en forme de palmier dont les plu-

mes se sont substituées à des lames de couteaux. Renouant avec

l ’ héritage orientaliste, ces séduisantes sculptures viennent, à leur tour, si-

gnifier les dangers de l ’ exotisme « marocain ».Vacillant entre l ’ identité du

colonisateur et celle du colonisé/décolonisé, l ’ artiste cultive la confusion de

ses positions et multiplie le sens de ses œuvres par le procédé de la méta-

phore. Peu importe où est la vérité : seul, le jeu de la confrontation du pou-

voir et de la domination nourrit l ’ artiste entre ferveur passéiste et folie

contemporaine ; autant d ’ espaces invraisemblables qui dialoguent par le

biais de son art, l ’ unique fiction faisant réellement autorité ! »

Fatima Mazmouz,

L ’ Empire Max contre attaque, Janvier 2013.

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SIMOHAMMED FETTAKA

PRESENTE

The greatest show on earth, Vidéo, 2012

Le meilleur spectacle du monde ; cette vidéo d ’ animation à base de colla-

ges présente une histoire fragmentaire des images de télévision et de

l ’ iconographie qu ’ elle a implantée. Outil de façonnage des esprits et des

comportements, acteur central de l ’ histoire contemporaine, le poste figuré

ici véhicule la « bonne parole » et perpétue l ’ ordre établi à en devenir

acteur de l ’ histoire moderne.

Iqraa ( READ! ) , Vidéo, 2013

Un âne chargé de pierres blanchies à la chaux gravit avec peine cols et

étendues rocailleuses, jusqu ’ au sommet d ’ une montagne ; sur les hau-

teurs, à flanc de colline, des masses de ces mêmes pierres tracent en lettres

gigantesques une formule, fameuse au Maroc: « Allah, Alwatan,

Almalik » ( «Dieu, La Patrie, Le Roi ») .

Page 25: + consulter le dossier de presse

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LES ŒUVRES

The greatest show on earth

Vidéo, 2012

Maroc, 5mn12sec, vidéo collage, 4/3, couleur, stéréo, carton, bois

Sans dialogue

Courtesy de l'artiste & CulturesInterface

Page 26: + consulter le dossier de presse

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LES ŒUVRES

Iqraa ( READ! )

Vidéo, 2013

Maroc, 27mn02sec, Vidéo HD, 16/9, couleur, stéréo

Sans dialogue

Courtesy de l'artiste & CulturesInterface

Page 27: + consulter le dossier de presse

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SIMOHAMMED FETTAKA /BIOGRAPHIE

Simohammed Fettaka est né en 1981 à Tanger. Il vit et travaille à Paris.

Jeune artiste pluridisciplinaire, il a réalisé de nombreux documentaires et vi-

déos expérimentaux. Il se forme à Tanger puis à Paris à la Femis ( Ecole

Nationale Supérieure des Métiers de l’ I mage et du Son ) . Durant les cinq

dernières années, il a travaillé à la Cinémathèque de Tanger, qu ’ i l a

contribué à développer aux côtés de la photographe Yto Barrada. Il est

également fondateur et directeur du Festival Cinéma Nachia à Tanger.

Simohammed Fettaka a participé à de nombreuses foires, biennales et

expositions à l ’ international, notamment à Berlin, Thessalonique et Dakar.

Depuis septembre 2013, Simohammed Fettaka poursuit un master

"Programme d'expérimentation en Arts et Politiques" sous la direction de

Bruno Latour à l'Institut d'études politiques de Paris ( Sciences Po ) .

Il prépare en ce moment une exposition collective à Bordeaux intitulée "une

commande publique artistique » sous la direction de Catherine David.

La série False a été acquise en 2013 par la collection FNAC/CNAP en

France.

En 2014, il est présenté par CulturesInterface dans le programme parallèle

de la 5ème édition de la Biennale de Marrakech. Il également participé a

l ’ exposition « Des artistes dans la cité: l ’ art en travail » au MuCEM

( M usée des Civilisations de l ’ Europe et de la Méditerranée ) à Marseille

de Mars à Juin; exposition dont Nawal Slaoui a assuré le co-commissariat

avec Jean-Roch Bouiller, Conservateur, chargé de l ’ art contemporain.

Page 28: + consulter le dossier de presse

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Dans son travail, Simohammed Fettaka invite le spectateur à questionner

ses convictions au premier degré, à travers un langage riche en subtilité, en

ironie, et en dérision. L ’ artiste aime à s ’ exprimer par l ’ appropriation et le

détournement de personnages, d ’ i mages iconiques, de symboles, de

tabous et d ’ objets de la culture marocaine. Le langage est tout aussi

essentiel. Simohammed Fettaka s ’ exprime par l ’ anglais pour éviter

l ’ écueil de la sophistication et de la manipulation qu ’ engendre la maitrise

de sa langue maternelle. Sa pratique allie photographie, collage, montage et

art vidéo.

Page 29: + consulter le dossier de presse

29

Lors d ’ un échange, Simohammed Fettaka et moi-même avions partagé sur

la société marocaine. Il me paraît important de révéler ce moment qui

exprime pertinemment sa pensée, celle qui se veut au plus proche de

l ’ actualité du Maroc. Je découvrais son œuvre, un travail sociologique avec

les outils du plasticien, de l ’ artiste visuel et sonore, qui vient à dire ce qui

ne se dit pas en un lieu de verrouillage tant de la parole que du geste et de

la pensée. Une expression forte, abrupte, certainement amère, franche,

sans détour. Pour revenir à ce temps d ’ échange, le premier que nous

avions eu, il y eut cette conclusion que l ’ individualité était réalité encore

trop peu usitée. Il acheva cette discussion par : « Oui, voilà où j ’ en suis, ce

n ’ est pas facile ». « L ’ actualité du Maroc ». Il s ’ agit essentiellement de

cela dans son œuvre, mais elle est surtout point de départ. L ’ écriture va au

-delà. Désir volontaire ou non, l ’ universalité se situe bien, sans étonne-

ment, en filigrane des spécificités. Et justement en ce lieu, il y a le religieux.

En un temps où le système éducatif a pris la voie de l ’ arabisation et de la

théologisation, où les émissions télévisées venues d ’ Arabie ont été déver-

sées dans les habitats, la chose semble entendue – un islam venu

d ’ ailleurs, ayant la caractéristique d’ ê tre rigoriste, prend place. Juste-

ment, l ’ image. Il est intéressant de retrouver son emploi chez Simoham-

med Fettaka qui la pointe comme ayant un pouvoir réel sur l ’ inconscient du

plus grand nombre. En son cas, l ’ i mage, par le documentaire, la vidéo

artistique, la photographie, le collage, use de ce même pouvoir ; mais cette

fois, renversement de taille, pour tenter la conscience. Elle vient dès lors à

annoncer et à décoder l ’ image utilisée par le politique, que l ’ artiste repré-

sente dans son travail par des métaphores, du junky à l ’ arracheur de

dents.

Page 30: + consulter le dossier de presse

30

Essentiellement, l ’ homme représenté dans ce travail visuel et sonore, de

The Vote à La révolution du dimanche, vit parmi et par le folklore une forme

intimement expressive d ’ une société du spectacle comme lieu

d ’ aliénation par la manœuvre d’ u sages soporifiques. L ’ homme

s ’ oublie, vit la main tendue vers le ciel, manque à participer à l ’ histoire

d ’ un temps civil. Ce travail conte avec une certaine gravité les soubasse-

ments de la société mais aussi – ce serait le cœur de l ’ attente de l ’ artiste

– l ’ assurance du guerrier pacifique, comme l ’ exemplifie la vidéo

L ’ Klam/The Words où de jeunes Tangérois se bravent armés de mots et

de poésie.

Page 31: + consulter le dossier de presse

31

CULTURESINTERFACE

Créée en 2010, CulturesInterface est une société qui a pour vocation la

production et la diffusion de la création contemporaine du Maghreb et de la

Méditerranée.

A la fois galerie itinérante à travers l'Afrique, l'Europe et l'Amérique,

CulturesInterface, utilise ponctuellement sa propre galerie installée à Casa-

blanca au Maroc. Ce choix permet d’ a voir une multiplicité de propositions

adaptées à diverses œuvres et aux besoins spécifiques de chaque projet.

Par sa mobilité et sa flexibilité, CulturesInterface participe à des biennales et

des foires et collabore avec des structures internationales aux objectifs com-

muns.

Ainsi nous réalisons la promotion d ’ artistes à l ’ international par

des expositions clés en main, du commissariat d'exposition et aussi par la

production d ’ œuvres de commande pour l ’ espace public et privé.

Page 32: + consulter le dossier de presse

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NAWAL SLAOUI/ BIOGRAPHIE

Nawal Slaoui est franco-marocaine.

Elle est commissaire d ’ exposition et vit à Casablanca, au Maroc.

Après avoir passé son enfance à New York, où elle est très tôt initiée à

l ’ art, Nawal Slaoui rejoint l ’ Ecole Américaine de Tanger. Elle s ’ inscrit à

la Boston University dont elle est diplômée en histoire islamique. De retour

au Maroc à l ’ âge de 25 ans, elle se consacre à la promotion de nouvelles

expressions artistiques ( photographie, installation, nouvelles technologies,

vidéo, etc. ) , encore embryonnaires à cette époque au Maroc. Elle ouvre sa

première galerie d ’ art contemporain, Meltem, en 1993 à Casablanca et

contribue à la création de la Fondation Actua pour la première banque maro-

caine, où elle mène un travail de recherche et de promotion des jeunes

talents, à travers des expositions regroupant notamment, Mounir Fatmi,

Hicham Benohoud et Lamia Naji. En 2005, Nawal Slaoui est nommée direc-

trice artistique du volet Art Urbain du Festival de Casablanca. En 2008, elle

fonde l ’ association Madar, à but non lucratif, dont les valeurs fondatrices

sont l ’ art, la pédagogie et l ’ environnement. En 2010, elle crée

CulturesInterface, structure de production et de diffusion d ’ art contempo-

rain pour promouvoir l ’ expression artistique émergeante marocaine et

maghrébine à l ’ international. En 2011, CulturesInterface commissarie et

produit l ’ exposition Senses and essence à New York et à Casablanca avec

les artistes Amina Agueznay, Najia Mehadji et Safaa Erruas. En 2012 elle

réitère l ’ expérience avec l ’ exposition The World is not as I see it à Paris

puis à Casablanca avec Zineb Andress Arraki, Amina Benbouchta, Hicham

Berrada, Driss Ksikes et Simohammed Fettaka.

Page 33: + consulter le dossier de presse

33

Nawal Slaoui accompagne également les artistes qu'elle soutient par la

production d ’ œuvres qu ’ elle présente au public dans des expositions

monographiques ( Max Boufathal, Zineb Andress Arraki, Hicham

Benohoud ) et, en 2014, lors de la 5ème édition de Biennale de Marrakech

( M ax Boufathal, Simohammed Fettaka, Adiba Mkinsi )

Nawal Slaoui a été invitée par le MuCEM en tant que co-commissaire de

l ’ exposition « Des artistes dans la cité : l ’ art en travail » ( Mars-Juin

2014 ) avec Jean-Roch Bouiller, conservateur chargé de l ’ art contempo-

rain, qui a réuni: Mustapha Akrim, Hicham Benohoud, Simohammed

Fettaka, Faouzi Laatiris, Youssef Ouchra, Younès Rahmoun et Batoul

S ’ himi.

Page 34: + consulter le dossier de presse

34

CONTACTS

CulturesInterface

Production & diffusion d ’ art contemporain

12, rue El Jihani, 20100 Casablanca

Tel : +212 ( 0 ) 522 951 871

Fax: +212 ( 0 ) 522 948 239

Nawal Slaoui

Fondatrice

Tel. : +212 ( 0 ) 661 166 396

Email : [email protected]

Armelle Dakouo

Chargée de production CulturesInterface

Tel: + 212 ( 0 ) 613 400 704

Email : [email protected]

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ANNEXES

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AMINA AGUEZNAY/ PARCOURS

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MOHAMED AREJDAL / PARCOURS

EXPOSITION INDIVIDUELS

2012 : « Du Local et du global » dans le cadre de « SUMMER'S LAB », Le Cube -Independent art

room- Rabat, Maroc.

2010 : « ANTI-CONTEXTE _2 » à la maison de la culture de Tétouan. Maroc.

2010 : « OUI, J'AI BESOIN DE TOI » au Riad GACELA, Tétouan. Maroc.

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2014 : « NEW AFRICA» soutenu par SAHAM Assurance et organisé par Kulte Gallery & Editions,

Casablanca, Maroc.

2013 : « 100 ans – cent artistes / cent œuvres » au siège de la Société Générale, Casablanca,

Maroc.

2012 : « TRAVAIL, MODE D'EMPLOI» dans le cadre de DABA MAROC, au CENTRAL pour l'Art

contemporain, Bruxelles, Belgique.

2012 : « PLPAC» Institut francais, Rabat, Maroc.

2012 : « BETWEEN WALLS», Organisé par Yasmina NAJI, Rabat, Maroc.

2012 : « CETTE FOIS, LE SUJET EST PERSONNEL » Makan , Amman. Jordanie

2011 : « De NORD en SUD : ALLER-RETOUR » La Halle – Pont-en-Royans. France.

2010 : « MAHATA » à la cinématèque de Tanger, Maroc.

2008 : L ’ institut espagnol CERVANTES de Tétouan, Maroc.

2007 : La galerie du centre culturel espagnol de Tanger, Maroc.

2007 : « ANTI-CONTEXTE _1» à la maison de la culture de Salé Jadida, Maroc.

2007 : « ELDORADO » au centre culturel Al Andalous à Martil, Maroc.

2007 : « RECADOS » à Toledo, Espagne.

2004 : Le 4ème festival national des jeunes à Bouzouki, Casablanca, Maroc.

PARTICIPATIONS

2014 : «Où sommes nous ...» La 5ème Biennale de Marrakech, Maroc.

2012 : WEYA ( Word Event Young Artist ) , Nottingham, UK.

2009 : Festival Thé-Art, Villa des arts, Rabat. Maroc.

2008 : La XIIIème Biennale des Jeunes Créateurs de l'Europe et de la Méditerranée, Puglia, It.

2007 : LA 1er édition du Festival SAGA AFRICA à Rabat, Maroc.

2006 : Festival des Arts vivants à Casablanca, Maroc.

2010 : Le 17ème Festival International d ’ Art Vidéo, Casablanca. Maroc.

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RÉSIDENCES

2012 : « SUMMER'S LAB », Le Cube -Independent art room- Rabat, Maroc.

2012 : Proposition pour un laboratoire des pratiques artistiques et curatoriales, le Cube -

Independent art room- et l'institut français, Rabat, Maroc.

2012 : « BAÎT MAKAN », espace d'art indépendant, Amman, Jordanie.

2011 : Cité International des Art de Paris, France.

WORKSHOP'S

2011 : « TRANS-MAGHREB » », Alger, Algérie.

2010 : « Art, Technologie et Ecologie » Laboratoire dirigé par Abdellah KARROUM à Ecole Supé-

rieure des Arts Visuels, Marrakech, Maroc.

2008 : « ART INTERACTIVE » interactive pour les jeunes artistes, dirigé par le collectif Studio

AZZURO, à l ’ espace Actua, Casablanca, Maroc.

2008 : « LA PERFORMANCE » avec l ’ artiste Latifa LAABISSI à l ’ espace 150 x 295 cm, Martil,

Maroc.

2007 : « 3 R ’ s Maroc » avec l ’ artiste Seamus FARRELL et Faouzi Laatiris à l ’ espace 150 x

295 cm, Martil, Maroc.

2007 : « LA GRAVURE » avec l ’ artiste Paco AGUILAR à l ’ institut "Cervantes" à Tanger, Ma-

roc.

2007 : « L'INSTALLATION » sous la direction de l’ a rtiste Ulrike WEISS à l ’ Institut National des

Beaux-Arts, Tétouan, Maroc.

FORMATIONS

2008 / 2009 : Diplôme du 2ème cycle, Option Art à l'Institut National des Beaux-arts, Tétouan,

Maroc.

2006 / 2007 : Diplome du 1er cycle, Option Art à l'Institut National des Beaux-arts, Tétouan, Ma-

roc.

2004 / 2005 : Baccalauréat sciences expérimentales, lycée Imam Malik, Tighmart, Guel-

mim.Maroc.

BIBLIOGRAPHIES

2014 : "Amazigh - Itinéraire d'hommes libres", un Roman graphique qui raconte l ’ h istoire vraie

de Mohamed Arejdal, de Cédric Liano & Mohamed Arejdal, édition Steinkis, Paris, France.

2014 : Catalogue de l'exposition « NEW AFRICA» soutenu par SAHAM Assurance et organisé

par Kulte Gallery & Editions, Casablanca, Maroc.

2013 : Catalogue de l'exposition « 100 ans – cent artistes / cent œuvres » au siège de la Socié-

té Générale, Casablanca, Maroc.

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2012 : Catalogue de WEYA ( Word Event Young Artist ) , Nottingham, UK.

2012 : Catalogue Désordr (BJCEM ) dans le cadre de WEYA ( Word Event Young Artist ) ,

Nottingham, UK.

2012 : Catalogue de L'exposition « BETWEEN WALLS », Organisé par Yasmina NAJI, Rabat,

Maroc

2009 : Catalogue du Festival Thé-Art, Villa des Arts, Rabat, Maroc

2008 : Catalogue de la XIIIème Biennale des Jeunes Créateurs de l ’ Europe et de la Méditerra-

née, Puglia, Bari, Italie.

INTERVIEWS / lien Web

2012 : Mohamed Arejdal in Le Cube / Interview about his exhibition in Rabat

By Elisabeth Piskernik | November 2012 - http://universes-in-universe.org/eng/nafas/

articles/2012/mohamed _arejdal

2009 : Goldsmiths Curatorial Critique/ Tangier/Casablanca with Mohamed Arejdal, a Studio Visit

on Track. By Bérénice SALIOU

November 12, 2009 - http://goldcurating.wordpress.com/2009/11/12/tangiercasablanca-with-

mohamed-arejda-a- studio-visit-on-track/

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HICHAM BENOHOUD / PARCOURS

Formation :

-1987 : Baccalauréat d ’ arts plastiques à Marrakech / Maroc.

-1987/1989 : Centre Pédagogique Régional de Marrakech / Maroc.

-2003 : Centre de Formation des Plasticiens Intervenants à l ’ École Supérieure des Arts Décora-

tifs de Strasbourg / France.

Principales expositions personnelles:

-2013 : « Ânes Situ » au Musée de la Fondation Slaoui, Casablanca / Maroc

-2013 : « Utopia » ( peintures ) - Galerie l'Atelier 21, Casablanca / Maroc.

-2013 : « Show only » Galerie Six, Milan / Italie.

-2012 - Art Paris, France

-2010 : «Identity - Chapter II » Galerie l'Atelier 21, Casablanca / Maroc.

-2009 : « Limit – No Limit » Galerie VU, Paris / France.

-2009 : « Identité » à la Galerie Noir sur Blanc, Marrakech / Maroc.

-2007 : « 30 familles » à la Galerie VU, Paris / France.

-2004 : « Version soft » Espace Photographique Contretype, Bruxelles / Belgique.

-2003 : « Version soft » et « Œuvres plastiques » Musée de Marrakech, Marrakech / Maroc.

-2001 : « La salle de classe » Galerie VU, Paris / France.

-1998 : « 4455 petites images » Institut Français, Marrakech / Maroc.

Principales expositions collectives:

- 2014 : « Des artistes dans la cité, l ’ art en travail » au MuCEM à Marseille

- 2014 : « Where are we now ? » 5ème édition de la Biennale de Marrakech

- 2014 : Photofest Biennale d'Art Contemporain Photographique Arabe à Houston, Texas / USA.

- 2013 : « Le Pont » au Musée d'Art Contemporain, dans le cadre de Marseille Capitale Euro-

péenne de la culturelle / France.

-2013 : « 100 ans –cent artistes –cent oeuvres » Société Générale, Casablanca / Maroc.

-2013 : « The Collection as a caracter » Muhka, Anvers / Belgique.

-2013 : « Collection / Collection, de l'oeuvre au livre » le 7,5 à Paris / France.

-2013 : Look/13, International Photography Festival, Liverpool / Royaume-Uni.

-2012 : Art Paris / France.

2012 - Paris Photo, Dominique Fiat Gallery, Production CulturesInterface, Paris, France

-2012 : « Proche » Galerie Benamou, Paris / France.

-2011 : « Paris et l'Art Contemporain Arabe » Villa Emerige, Paris / France.

-2011 : Marrakech Art Fair / Maroc.

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-2011 : 7ème Biennale photographique de Poznan / Pologne.

-2011 : Foire Art Dubai.

-2010 : Zoom Contemporary Art Fair, Miami / USA.

-2010 : Foire Art Bruxelles.

-2010 : « Atopia » CCCB, Centre de Culture Contemporaine de Barcelone / Espagne.

-2010 : Menasart Fair, Beyrouth / Liban.

-2009 : Photo España, Madrid / Espagne.

-2009 : FIAV Festival International d'Art Vidéo de Casablanca / Maroc.

-2008 : « Dans la nuit, des étoiles », Grand Palais à Paris / France.

-2008 : Biennale de Pontevedra, Espagne.

-2007 : 1ère Biennale d'Art Contemporain de Thessalonique / Grèce.

-2007 : « Sans Titre » au MuHKA, Musée d'Art Contemporain d'Anvers / Belgique.

-2007 : « Art contemporain au Maroc » Faulconer Gallery, Grinnell College, Iowa / USA.

-2006 : « Ultra Peau » Palais de Tokyo, Paris / France.

-2006 : « Africa Remix, l'Art Contemporain d'un Continent » Musée Mori, Tokyo / Japon.

-2005 : Festival Villette Numérique, Maison de la Villette, Paris / France.

-2005 : « Regards des Photographes Arabes Contemporains », Institut du Monde Arabe, Paris /

France.

-2005 : « La Photographie Contemporaine dans le Monde Arabe » Fondation Aperture, New

York / USA.

-2005 : « Africa Remix, l'Art Contemporain d'un Continent », Centre Georges Pompidou, Paris /

France.

-2005 : « Panorama 6 », Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing / France.

-2005 : « Maroc, Art et Design 2005 », Wereldmuseum, Rotterdam / Hollande.

-2005 : « Africa Remix », Hayward Gallery, Londres / Angleterre, Centre Georges Pompidou à

Paris / France et Museum KunstPalast à Düsseldorf / Allemagne.

-2003 : Rencontres Photographiques de Arles / France.

-2003 : « Transferts » Palais des Beaux-Arts, Bruxelles / Belgique.

-2002 : BiennaleDak ’ Art, Dakar / Sénégal.

-2002 : Biennale Photographique de Bamako / Mali.

-1999 : « Suites marocaines », Couvent des Cordeliers, Paris / France.

-1999 : « L ’ objet désorienté », Musée des Arts Décoratifs, Paris / France.

-1998 : « Rien à voir » Espace d ’ Art Actua, Casablanca / Maroc.

Monographies :

-2002 : « Des lycéens par eux-mêmes », Éditions de l ’ Œil, France.

-2001 : « La salle de classe », Éditions de l ’ Œil, France.

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Publications collectives (sélection ) :

-2010 : « Traverses », La collection photographique de Marin Karmitz, Éditions Acte Sud.

-2009 : « Body in contemporary art », Éditions Thames et Hudson, Londres.

-2006 : « Agence VU'Galerie », Éditions Photo Poche-Actes sud, France.

-2006 : « Créations artistiques contemporaines en pays d'Islam » Éditions Kimé.

-2004 : « Nazar, photographs from the Arab world », Éditions Aperture, New York.

-2003 : « Objectif photographie », Éditions Autrement, France.

-2002 : « Les 15 ans de l ’ Agence VU », Éditions de la Martinière, France.

-2002 : « La photographie contemporaine », Éditions Scala, France.

Prix et récompenses (sélection ) :

-2006 : Lauréat du Prix « Visa pour la Création », décerné par Cultures France.

-2006 : Nominé aux Voies Off, Arles / France.

-2002 : Mention spéciale du jury à la Biennale des Arts Visuels de la Spézia / Italie.

-2000 : Lauréat du Prix Photo Service à l'occasion des Rencontres Photographiques d'Arles /

France.

Collections :

-Palais Royal, Rabat / Maroc.

-Ministère des Finances, Rabat / Maroc.

-Musée de Marrakech, Fondation Omar Benjelloun, Marrakech / Maroc.

-Musée de la Palmeraie, Marrakech / Maroc.

-Société Générale des Banques, Casablanca / Maroc.

-Attijariwafa Bank, Casablanca / Maroc.

-Palace Es Saadi, Marrakech / Maroc.

-La Maison Rouge, Fondation Antoine Galbert, Paris / France.

-le FNAC ( Fonds National d'Art Contemporain ) , Paris / France.

-La Calcographie Nationale de l'Académie Royale des Beaux-arts, Madrid / Espagne.

-Espace Photographique Contretype, Bruxelles / Belgique.

-MuHKA, Musée d'Art Contemporain d'Anvers / Belgique.

Résidences d ’ artistes (sélection ) :

-2007 : Résidence d'artiste au MuHKA Musée d'Art Contemporain d'Anvers / Belgique.

-2005 : Résidence d ’ artiste à la Calcographie Nationale de l'Académie Royale de Madrid, Esp.

-2005 : Résidence d'artiste au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing / Fr.

-2004 : Résidence d ’ artiste à la Cité Internationale des Arts à Paris / France.

-2002 : Résidence d ’ artiste à l ’ Espace Photographique Contretype, Bruxelles / Belgique.

-1999 : Résidence d ’ artiste au Studio Luminy à l’ É cole Supérieure des Beaux-Arts, Marseille

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MAX BOUFATHAL / PARCOURS

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2014 - Espace Ospitalea - Irissarry, France

2014 - Exposition itinérante TinBox, Printemps de l'art - Marseille et Bordeaux, France

2014 - 5ème édition de la Biennale de Marrakech, Programme Officiel

2013 - KIidz Eater, Afiac - Saint Paul Cap de Joux, France

Moroccan Danger, Production CulturesInterface, Galerie Shart - Casablanca, Maroc

2011 - The Fighting Solar Bros, Espace Saint-Jacques - Saint-Quentin, France

2009 - The Furious Snakes, Galerie Isabelle Suret - Paris, France

2008 - Dogz in ze hood, Galerie Isabelle Suret - Paris, France

44°50 ’ 54N/0°34 ’ 19W, CAPC Musée d ’ art contemporain - Bordeaux, France

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2013 - L'Or ne meurt jamais, Eglise de la Trinité - Bruxelles, Belgique

Si l ’ art de la parure m ’ était conté, Château du Rivau - Léméré, France

Cent ans, Cent artistes, Société Générale - Casablanca, Maroc

Stars & Stripes, High Culture Gallery - Maastricht, Pays Bas

2012 - FCA '12 / Fernelmont Contemporary Art, Chateau de Fernelmont - Namur, Belgique

Deviation, Brigade A4 - Toulouse, France

Les Habites, 7.5 Club - Paris, France

Aquitaine Afriques, Centre d'art contemporain africain Iwalewa Haus - Bayreuth, All.

Speed, Design 'N Robots, High Culture Gallery - Maastricht, Pays Bas

2011 - Mauvais coups pour trois fois rien, Halle N°1 Alstom - Nantes, France

FCA '11 / Fernelmont Contemporary Art, Chateau de Fernelmont - Namur, Belgique

Yesterday ’ s tomorrows, Galerie TinBox - Bordeaux, France

Multiples N°1 Editions Tabaramounien, Galerie TinBox - Bordeaux, France

2010 - Africa Light, Musée National du Mali - Bamako, Mali

Let me dance !, HRoom - Biarritz, France

Hyperbeau, Galerie TinBox - Bordeaux, France

Even in paradise apples might be rotten, Galerie Isabelle Suret - Paris, France

Africa Light, Off de la Biennale d ’ art contemporain - Dakar, Sénégal

DRAWING NOW , Salon du dessin contemporain, Carousel du Louvre - Paris, France

Africa Light, Migrations Culturelles Aquitaine Afrique MC2a - Bordeaux, France

CAPC ou la vie saisie par l ’ art, CAPC Musée d ’ art contemporain - Bordeaux, France

2009 - On y presque !, La Galerie - Bordeaux, France

Chauffage gratuit, Atelier Alain Lebras - Nantes, France

2008 - Time Capsule Series, Galerie Qompendium - Berlin, Allemagne

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RESIDENCES

2013 - Afiac - Fiac, France

2013 - Société Générale - Casablanca, Maroc

2012 - CulturesInterface, Atelier de la Source du Lion - Casablanca, Maroc

2010 - Musée National du Mali - Bamako, Mali

2009 - Atelier Alain Lebras - Nantes, France

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SIMOHAMMED FETTAKA / PARCOURS

Expositions & Projections

2014

- Winter au The ArteEast Quarterly, Commissaire d'exposition Alya Sebti, web magazine d ’ art

contemporain

- Exposition collective, Des artistes dans la cité : l ’ art en travail au MuCEM à Marseille, du 15

mars au 2 juin 2014 ( France )

- 5ème Edition de la Biennale de Marrakech, Programme Parallèle, du 26 février au 31 mars

2014 ( Maroc )

- Commande publique artistique sous la Direction de Catherine David, Bordeaux ( France )

2013

- Meeting Points, Ten Thousand Wiles and a Hundred Thousand Tricks, Exposition collective,

Commissaire d ’ exposition WHW au Muhka, Antwerpen, du 25 oct 2013 au16 fév 2014, Anvers

( Belgique )

- Exposition collective, Listening Section of Augmented Spatiality, Commissaire d'exposition Ma-

ría Andueza, Stockholm ( Suède )

- Ainsi parle la chose qui sommeille en toi, Exposition collective, Galerie de l ’ Institut Français de

Rabat ( Maroc )

- Résidence d'artiste ( deux semaines ) avec le commissaire d'exposition Basak Senova

( Turquie ) , Pas de deux : 5x2x2 à la Villa Romana, Florence ( Italie )

- Artiste en focus, Hors Pistes, Centre Pompidou, Paris ( France )

- A state of Un-play, Exposition collective, Commissaire d'exposition Diana Ali, Atelier

35, Bucarest ( Roumanie )

- Biennale de Nord Sud, Commissaire d'exposition Ad libitum, La Halle, Pont-en-Royans

( F rance )

- Vidéoposie, Exposition collective, organisé par MASNAÂ - Litterature in the Making à la Galerie

Fatma Jellal, Casablanca ( Maroc )

- Résidence d'artiste ( six mois ) à la Cité Internationale des Arts, Paris ( France )

- Errors Allowed, Mediterranea 16 Biennial, Commissaire d'exposition Nadira Laggoune, Mole

Vanvitelliana, Ancône ( Italie )

- Puisqu ’ on vous dit que c ’ est possible, Colloque organisé par l ’ ISBA – Institut supérieur des

beaux-arts de Besançon /Franche-Comté, Tanger ( Maroc )

- Prix coup de coeur, ARTE Creative, The greatest show on earth, ( France )

- The World is not as I see it, Exposition collective, Production CulturesInterface,

Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, Casablanca ( Maroc)

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- L'oeil doodaaq, la création et diffusion d'images poétiques, Rennes ( France )

- Plpac “ Proposition pour un laboratoire des pratiques artistiques et curatoriales “ avec Festival

d'art video CologneOFF, Cologne ( Allemagne )

- Exposition collective et curateur au salon international des livres et des arts de Tanger - Los

Tres Culturas, Seville ( Spain )

2011

- Le Jasmin l ’ emportera, gallery Talmart, Paris ( F rance )

- ALFILM Arabisches Filmfestival, Berlin ( Germany )

- 15ème biennale de la Méditerranée, Thessaloniki ( Greek )

- La biennale De nord en sud - Sud-Grésivaudan ( F rance )

- Moroccan Film night at Vivid, Birmingham ( United Kingdom )

2010

- Project ’ heurts, Les rencontres de Bejaia ( Algeria )

- Résidence à Ker-Thiossane, Dakar (Senegal )

- Arab Film Independent curated by Bouchra Khalili, Cairo ( Egypt )

- Festival du Cinéma d ’ Auteur de Rabat ( Maroc)

2009

- Villa des Arts, Casablanca ( Morocco )

- Salon International de livre et les arts de Tanger ( M orocco )

2008

- Festival d'art vidéo CologneOFF, Cologne (Allemagne )

- Exposition collective et curateur au salon international des livres et des arts de Tanger