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N°131 Mars 2012

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N°131 Mars 2012

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HOMMAGE À NOS AÎNÉES ...

“146 femmes, la plupart jeunes ouvrières immigrées d’Europe du Sud et del’Est, ont péri dans un incendie. Prises au piège derrière des portes ver-rouillées par leurs patrons, les échelles des pompiers inaccessibles, lesjeunes femmes sont mortes brûlées vives ou en essayant désespérémentd’échapper à la chaleur et aux flammes en sautant par les fenêtres du 9èmeétage pour aller s’écraser sur les pavés au pied de l’immeuble. La seuleéchelle de secours s’est écroulée sous le poids des femmes qui s’enfuyaientterrifiées.L’année précédente, il y avait eu une grève infructueuse dans le secteur dutextile – y compris dans cette usine pour tenter d’obtenir de meilleurssalaires et conditions de travail. Les propriétaires avaient refusé de céder.C’était un atelier clandestin classique, la dernière étape avant l’esclavage”.Aujourd’hui, l’impact de l’incendie est encore perceptible partout dans lemonde. Il a mis en évidence ce qui venait tout juste d’être proclamé :

La Journée internationale de la Femme.Cette tragédie a eu lieu le 25 mars 1911 à New-York dans l’usine de textile“Triangle Shirtwaist” où ces jeunes femmes cousaient des “corsages”.

La première Conférence Internationale des Femmes a lieu à Copenhague en1907, à l’initiative d’une journaliste allemande, Clara Zetkin. Elle proposealors que “ les femmes socialistes de tous les pays organisent tous les ans unejournée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de votedes femmes”. En 1911, des milliers se rassemblent en Allemagne, en Suisse,en Autriche et au Danemark. Elles demandent le droit d’occuper des fonctionspubliques, le droit de travailler et l’élimination de la descrimination au travail.La Journée Internationale des Femmes est officialisée par les Nations-Uniesen 1977. Le 8 mars 1982 cette journée est reconnue officiellement en France. En 2011, elle avait pour thème “l’Egalité d’accès à l’éducation, à la forma-tion et aux sciences technologiques : vers un travail décent pour les femmes”.Cent ans après la tragédie de Triangle Shirtwaist les revendications n’avaientguère changé.

En apparence fragile et vulnérable, la Femme résiste toujours et encore. Elleest courageuse, ne baisse pas les bras. Elle se bat pour sa liberté d’être etd’exister, elle se bat pour les siens, pour les autres. Elle promet rarement laLune, mais soulève des montagnes. Elle tombe, et se relève toujours.

“Les loups, même malades, même acculés, même seuls ou effrayés, vont del’avant.[...] Ils donneront toutes leurs forces pour se traîner si nécessaired’un endroit à l’autre, jusqu’à ce qu’ils aient trouvé un bon endroit pour gué-rir et pour revivre. La nature sauvage va de l’avant. Elle persévère. Ce n’estpas quelque chose que nous faisons, c’est quelque chose que nous sommes, demanière innée”.

Une comparaison entre la Femme et le loup, évoquée par Clarissa PinkolaEstés dans son livre “Femmes qui courent avec les loups”. Lecture épa-nouissante à partager avec nos amies, nos sœurs, nos mères, nos grands-mères et nos filles - si elles sont en âge de comprendre.

Je vais encore mettre mon grain de sel et vous conseiller un autre ouvrage dumême auteure, “La Danse des grands-mères”- Sur la jeunesse de l’âge mûret la maturité de la jeunesse. Petit ouvrage de quelques pages, pour passer unagréable moment, et s’accorder un peu de temps. Un livre qui est en fait unmessage. En voici un extrait :

Et pour toutes les filles et toutes les aînées qui soutiennent ce qu’il y a de bonet refusent d’obéir aveuglément à toute forme de surculture qui valorise l’ab-sence de relief et dénigre la pensée ... pour toutes les filles et toutes les aînéesqui escaladent avec toujours plus d’ingéniosité les montagnes mystiques etpassent sur des routes accidentées ... pour celles qui parlent à l’âme avec tou-jours plus d’avidité, et pour les animaux, les eaux, les terres et les cieux ...pour celles qui gardent des chaudrons toujours plus profonds, qui rendent plusvive la lumière du phare, qui constituent un terrain solide là où auparavant iln’y avait rien ... pour celles que les leçons données et reçues portent à l’in-candescence, pour celles qui se reposent un peu avant de se remettre avecenthousiasme à l’ouvrage ... pour ces fleurs nocturnes dont le parfum intensepersiste même si elles demeurent cachées ... pour toutes les filles et les aînéesqui posent leur main non seulement sur le berceau, mais sur le gouvernail dumonde à leur portée ... pour celles qui ont abandonné quelque chose d’essen-tiel et de fécond et sont revenues sur leurs pas pour le récupérer ... pour cellesqui ont détruit quelque chose et s’en sont excusées humblement, au nom del’Amour ... pour celles qui n’ont pas terminé quelque chose, ou l’ont oublié oun’ont pas saisi son importance, mais ont rendu, reconstruit, adouci, donné “labénédiction” au mieux leurs possibilités ... pour toutes les filles et toutes lesaînées qui ont pris le blâme sur elles et ont donné leur chair et leur sang pourréparer le dommage causé par d’autres ... pour les filles et les aînées qui onttoujours choisi de se montrer affectueuses plutôt que “correctes”...

Pour elles ...Puissent-elles se rendre compte à quel point leur vie

est précieuse, et que malgré leurs éventuelles insuffisances,

elles sont précisement les remparts,les pierres de touche, les points de références,

les exemples dont nous avons besoin.

Je trouvais bien dommage de ne pas faire ce partage avec les personnes quine connaissent pas l’auteure. Peut-être aurez-vous envie de la lire. En hommage à nos aînées, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, celles que noussommes et aussi, en rappel à la Journée Internationale des Femmes.

Sophie Pavlic

Femmes qui courent avec les loupsChaque femme porte en elle une force naturelle,instinctive, riche de dons créateurs et d’un savoirimmémorial. Mais la société et la culture ont tropsouvent muselé cette “Femme sauvage”, afin dela faire entrer dans le moule réducteur des rôlesassignés. L’auteur nous propose de retrouver cettepart enfouie , pleine de vitalité et de générosité,vibrante, donneuse de vie.Ce livre exceptionnel est destiné à faire date dansl’évolution contemporaine de l’identité féminine.Editions Le livre de Poche - Prix : 8,50 €

La Danse des grands-mèresIl existe une tradition ancienne qui veut que, lorsqu’unefille se marie, les vieilles femmes essaient de tuer lemarié avant qu’il ne gagne la chambre nuptiale. Et leurarme, c’est la danse.Quand les Femmes qui courent avec les loups atteignentla maturité, vient le temps de La Danse des grands-mères. Vivre pleinement, développer sa vision intérieure,écouter son intuition, tel est le message de ces aînées querien n’arrêtent. Elles sont une source inépuisable de forceet nous transmettent inlassablement un trésor de sagesse.Editions Le livre de Poche - Prix : 5 €

Clarissa Pinkola Estés est diplômée en ethnologie et en psychologie clinique. Elle est connue pour être uneconteuse et psychanalyste. Elle a été directrice de l’Institut Carl Gustav Jung de Denver et est à l’origine dela création du concept de femme sauvage, un des archétypes féminins.

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Arbre souverain de l’étage montagnard avec soncompère le sapin, le hêtre tient une place particuliè-re en Livradois-Forez. Déjà avec les Celtes, il

constituait un des quatre arbres cardinaux de leur calen-drier, il est associé à la date du 22 décembre. Chez lesHellènes et les Romains, le hêtre symbolisait la part fémi-nine de la création, associé au chêne viril. Plus souvent appelé fayard (du latin Fagus sylvatica L), ilest à l’origine de nombreux toponymes et patronymes :Fau, Faye, Fayet, Fayette, Fayol, Fayolle. C’est un arbrequi se plaît sous les précipitations atlantiques. Il forme untronc puissant qui, en futaie comme à Meydat, dépasse les30 mètres de hauteur. Il n’a alors rien à voir avec sescongénères, les brouchilhou*, qui péniblement s’accro-chent en bordure des Hautes-Chaumes du Forez, vers 1400mètres d’altitude. Le vent, la neige les obligent à ramper,tordus et torturés, ils ne s’élèvent que de quelques mètres.

Le hêtre se reconnaît facilement à son écorce lisse et grisclair, ponctuée de minces lichens. Ses fruits, les faines, ontune saveur délicate et permettent de réaliser une très bonnehuile.

Le hêtre a longtemps été utilisé en boissellerie, pour la réa-lisation de tables, de jouets et de sabots. On fabrique aussides pinces à linge, spécialité ancienne de la scierie Brigolleau col de Chemintrand, qui aujourd’hui fait des piques àbrochettes car cette essence a toutes les qualités requisespour l’alimentation. C’est un bois dur mais qui craint l’hu-midité. Une fois coupé, il doit être exploité rapidement caril s’échauffe. La tradition rapporte, par erreur, que lafoudre ne le touche pas. Par contre, il sèche rapidement etconstitue un bois de chauffage apprécié. L’exploitation parcoupes rases souvent replantées en résineux contribue aurecul des hêtraies en Livradois et nord-Forez. Inversement,en Haut-Forez, la gestion du taillis en cépées permet d’as-surer une continuité du peuplement dans le temps et l’es-pace (seuls quelques brins d’un bouquet sont coupés). Ontrouve d’ailleurs, dans ces forêts, d’anciennes places char-bonnières. Elles sont contemporaines d’une époque où lafeuille du fayard, changée chaque automne, servait à gar-nir les couettes des lits clos, en jasseries.

Le hêtre de La Fougère, commune d’Auzelles, occupe uneplace particulière dans la récente histoire des arbres remar-quables. En 1990, la découverte de cet arbre par leConservatoire d’Espaces Naturels d’Auvergne va déclen-cher tout un programme de sauvegarde. Ce fayard avec ses7 mètres de circonférence en impose. Pourtant, plusieursbranches menacent les personnes qui empruntent la petitevoie qui passe sous son ombrage. Il est question del’abattre. Immédiatement, l’association contacte le pro-priétaire et un accord est signé permettant sa sauvegarde etun entretien d’urgence, réalisé en partenariat avec leGRETA. C’est le début d’une campagne d’inventairerégional qui sera en l’an 2000, l’objet d’un concours encollaboration avec l’ONF, le CRPF et le journal LaMontagne. Depuis le Conservatoire continue cet inventai-re qui a sans cesse besoin d’être réactualisé. Environ 600fiches sont aujourd’hui disponibles.

Pourtant, suite aux élagages qui avaient été faits sur degrosses branches mortes ou malades, le fayard de LaFougère continuait de donner des signes de faiblesse :diminution inquiétante de la feuillaison annuelle et décol-lements localisés de l’écorce. Chez le hêtre, celle-ci éclatelorsqu’elle se retrouve brutalement exposée aux rayonssolaires. C’est seulement depuis une dizaine d’années quele processus s’est inversé : il était temps ! Chaque prin-temps l’arbre retrouve désormais un abondant feuillage,c’est bon signe. Mais cela ne saurait suffire. En vingt ans,il n’a pratiquement eu d’accroissement qu’au niveau dutronc. Les coups portés par le temps l’ont affaibli et surcertaines plaies la cicatrisation est lente. Plusieurs champi-gnons sont apparus, tout particulièrement au niveau de cer-taines racines, ils sont témoins d’un état sanitaire affaibli :l’arbre est condamné !

Autrefois, le hêtre de La Fougère avait un petit frère,comme lui, en bord de route. Lors d’un orage dans lesannées 1970-80, la foudre a touché l’arbre provoquant unecombustion qui aurait duré pendant plusieurs semaines.L’arbre a finalement été abattu.

Espérons que le beau fayard rescapé, encore bien vivant,laisse le temps à quelques générations de le contempler.N’hésitez pas à lui rendre visite, il en vaut le détour.

(*rameaux ou branchettes dans le nord-ouest de la zone de parler auvergnat )

Christophe GathierChristel Gay

Emmanuelle MaisonneuveP

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Si vous connaissez un arbre qui vous semble remarquable, signalez-le

au CEN Auvergne 04 73 63 18 27 [email protected]

Plan d’accès

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LIVRADOIS-FOREZ : SE FORMER EN FORÊT

Poser un nouveau regard sur la forêt, apprendre à gérer ses parcelles boi-sées, améliorer ses connaissances forestières, mieux vendre ses bois ….

Le Centre Régional de la Propriété Forestière en liaison avec l’associationFOGEFOR (Formation à la Gestion Forestière) organise avec l’appui desanimateurs des Plans de Développement de Massif, des formationsadultes pour les propriétaires forestiers, quelles que soient leurs connais-sances et expériences, et quelles que soient la surface et la nature de leurbois. Du niveau initiation au niveau perfectionnement, l’objectif est d’ap-

prendre à mieux connaître la forêt et son fonctionnement, afin de mieuxgérer ses parcelles boisées et de prendre les bonnes décisions.

Organisées sur une durée de 4 répartis sur plusieurs semaines et animéesen collaboration avec des professionnels de la filière forêt-bois, ces for-mations sont très concrètes et pratiques. Lors de chaque journée des sor-ties sur le terrain sont programmées avec des exercices en situation réel-le.Ces stages sont également l’occasion pour les participants de confronterleurs idées sur la forêt et de recueillir de nombreuses informations.

A l’issue des formations, chaque participant est capable de décrire saforêt, prévoir les interventions à réaliser, optimiser la vente de ses bois… Alors, à vos agendas !

Printemps 2012, cycle d’initiation les 11 et 25 mai, les 1er et 15 juin 2012- Découvrir la gestion forestière et les organismes de la forêt privée,connaître les essences et leurs sylvicultures, la fiscalité et la vente desbois.

L’adhésion à l’association FOGEFOR est de 50€ par an et permet d’ef-fectuer le nombre de formations souhaitées (d’autres formations sontorganisées telles que la fiscalité forestière, bûcheronnage et sécurité,rédaction d’un Plan Simple de Gestion, etc…)

N’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant, groupes limités à 20 per-sonnes !Les programmes détaillés sont disponibles auprès des animateurs Plansde Développement de Massif.

Caroline BRUYÈRE Tehnicienne du CRPF

Pays d’Olliergues et de CourpièreTél : 06 62 28 86 96

Contact :Centre Régional de La Propriété Forestière du Puy-de-Dôme

Maison de la Forêt et du BoisMarmilhat - BP 104 - 63370 Lempdes

Au 04 73 98 71 20 www.crpfauvergne.fr

Les forêts jouent un rôle déterminant dans laproduction d’une eau de qualité. Les diffé-rents types de couverts forestiers ont une

influence sur la disponibilité de la ressource eneau.

L’eau, issue des précipitations, retourne d’une partdans l’atmosphère par évaporation, et d’autre part,ruisselle vers les lacs, les rivières et les mers, etenfin s’infiltre dans le sol pour alimenter lesnappes phréatiques, les sources…. Le couvert des forêts interviennent en limitant leseffets du ruissellement des eaux sur la terre, etainsi d’éviter l’érosion des sols. Les espaces fores-tiers favorisent l’infiltration des eaux sur place, cequi permet une conservation plus longue et uneexportation plus progressive. La forêt peut doncêtre considérée comme une sorte de « filtre »,mais aussi comme une « éponge ».

Les montagnes, nombreuses en Livradois-Forez,constituent de véritables « châteaux d’eau » etsont couvertes de forêts dans les parties en amont

des bassins versants.La forêt et la filière bois peuvent ainsi répondreaux enjeux de services publics que constitue lagestion de la ressource en eau pour notre popula-tion.De bonnes pratiques de gestion et d’exploitationdes parcelles de bois peuvent être bénéfiques :- Eviter de débarder en traversant les cours d’eauou limiter l’impact lors du franchissement,- Ne pas stocker les bois dans le lit des cours

d’eau,- Eviter les pollutions accidentelles (vidange

d’huile ou d’hydrocarbures),- Effectuer des traitements chimiques avec des pro-

duits homologués en suivant les préconisationsd’usage,- Favoriser l’installation de bandes de feuillus le

long des cours d’eau,- Ne pas drainer ou reboiser les zones humides

(perte de temps en terme d’investissement humainet financier, perte de diversité biologique, …),- Pratiquer une gestion dynamique des peuple-

ments favorise la dégradation de l’humus et ainsi,la libération d’éléments qui améliorent la qualitédes sols et donc des eaux,- Veiller à ne pas laisser trop vieillir les bois. En

effet, d’une part, les risques de dépérissement faceaux accidents (ravageurs, sécheresse…) augmen-tent, et d’autre part, les litières sous les arbres(feuilles, branches…) sont plus épaisses et de cefait, se dégradent plus difficilement. Le retour dematières au sol se fait plus lentement. Il y a doncmoins d’éléments minéraux pour l’améliorationdes sols et des eaux.…

Les forêts interfèrent dans le cycle de l’eau etcontribuent à la protection de la qualité, mais ausside la quantité des ressources en eau, tant par leurrôle de régulateur (éponge), que par leur capacitéde filtration. L’eau, ressource vitale, est le supportde vie des espèces animales et végétales.

Caroline BRUYÈRE - Tehnicienne du CRPF

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L D a j p P m a L e

L p p l p d E n t C d

LA GUEULE OUVERTE de Maurice Pialat 1974 - Lezoux

La Gueule ouverte est sorti en salles en 1974. Il a été tourné à Lezoux.

Synopsis La lente agonie d'une femme atteinte d'un cancer, assistée de son mari et deson fils.

La distributionHubert Deschamps : Roger, le père, 'Le Garçu' ; Monique Mélinand :Monique, la mère ; Philippe Léotard : Philippe, le fils ; Nathalie Baye :Nathalie, la fille.

Le réalisateur Maurice Pialat est né le 31 août 1925 à Cunlhat (Puy-de-Dôme, France) etmort le 11 janvier 2003 à Paris à l’âge de 77 ans. Amoureux de la peinture, dudessin ou de la photographie, Maurice Pialat reste inclassable. Anticonformiste, provocant, exigeant, très critique envers les films de sescontemporains autant qu'envers ses propres films, il tracera jusqu' à sa mortun cinéma sans concession.

Au cours de ses tournages, il avait l'habitude de tisser des liens très forts avecses acteurs qui pouvaient être des professionnels reconnus (comme GérardDepardieu ou Sandrine Bonnaire), mais aussi de parfaits débutants ou incon-nus. Sa direction était à la fois très lâche ou très proche, avec un souci du ton juste, de la fraîcheur et de la spontanéité. Il pouvait pousser àbout ses acteurs comme ses techniciens. Ses équipes étaient d’ailleurs, engénéral, réduites au minimum afin de ne pas alourdir les conditions de tour-nage. Bien que commençant à réaliser à la fin des années 50 et ayant uneesthétique proche de celle des cinéastes de la Nouvelle Vague, il restera tou-jours en marge de ce mouvement n'ayant que peu de considération pour leurcinéma, hormis celui de Jean-Luc Godard et de quelques autres. Hors du star-system, il a profondément influencé toute une génération decinéastes français et étrangers. Il a eu comme collaborateurs connus PatrickGrandperret, Cyril Collard et bien d'autres.

Le film Extraits tirés d’articles de Rémi Fontanel Rémi Fontanel, auteur de Formes del’insaisissable - le cinéma de Maurice Pialat, Aléas éditeur, Lyon, 2004. RémiFontanel est enseignant en Etudes Cinématographiques et Audiovisuelles ausein du Département ASIE (Arts de la Scène, de l'Image et de l'Ecran) del'Université Lumière Lyon 2. Auteur de plusieurs articles et entretiens sur lecinéma, Rémi Fontanel est membre du comité de rédaction de la revueCadrage et rédacteur en chef du site Internet dédié au cinéma de MauricePialat http://www.maurice-pialat.net

Avec “La Gueule ouverte”, son troisième long-métrage réalisé pour le cinémaen 1974, Maurice Pialat raconte une fois encore son propre vécu. Il part versson passé, en Auvergne et écrit un film bouleversant, dur et amer. Il veutraconter la mort : celle de sa mère (décédée en 1959). Mais plus que l'histoi-re de sa propre mère, le cinéaste veut aussi raconter l'existence de son proprepère « le garçu » (cette figure qui jalonnera son oeuvre, cet inconnu qu'il aselon lui abandonné sans même avoir pu s'en rapprocher). On le sait, MauricePialat n'a pas eu les rapports qu'il aurait aimé avoir avec son père et sonoeuvre en portera les traces jusqu'au bout (jusqu'à son ultime création qui por-tera le nom évocateur du père mal-aimé ). Plusieurs fois, Maurice Pialat iravoir son père resté à Cunlhat en Auvergne et les multiples détails présentsdans ses films (l'eau de Cologne sur la table de chevet dans “Le Garçu” parexemple) seront de toute évidence inspirés de ces visites souvent difficiles,pour l'un comme pour l'autre. Pour le choix de ses acteurs, il fut question un temps de Miou-Miou (pour lerôle de Nathalie soit Geneviève dans le scénario initial) et de GérardDepardieu (pour le rôle de Philippe). Seront finalement choisis Nathalie Bayeet Philippe Léotard ainsi que Hubert Deschamps et Monique Mélinand pourinterpréter le père (le garçu) et la mère mourante. Hubert Deschamps n'a pasvraiment le profil du paysan alcoolique et raciste que veut peindre à l'écran lecinéaste. Pourtant les problèmes ne viendront pas de là ; ils viendront du faitque l'acteur (véritable pivot du film, plus que la mère d'ailleurs) n'est pas assezprésent sur le tournage (pas le temps de rester car Pierre Tchernia l'attend pourtourner son film Les Gaspards). L'équipe sera logée dans un vieux château près de Lezoux et tout sera mis enoeuvre pour que cette même équipe accepte l' idée que le tournage soit le lieude l'inattendu et de la surprise, car encore une fois chez Pialat, rien ne doit êtretrop joué, trop calculé, trop prémédité. Les tensions du tournage seront sou-vent apaisées par Nestor Almendros, immense chef-opérateur (il a travailléentre autre pour François Truffaut, Eric Rohmer et Jean Eustache). Assezraides, figés, sans mouvement aucun, les plan créés par Almendros refusent lehors-champ, ce qui donne un effet d'enfermement encore plus présent.L'atmosphère du film est pesante non seulement à cause du sujet traité maisaussi et surtout à cause de l'éclairage assez dur, assez sec proposé par le tech-nicien. La longueur des plans y est également sûrement pour quelque chosedans cette impression de lenteur qui ronge peu à peu le film de l'intérieur, eny installant progressivement la mort comme le seul thème véritable del'oeuvre (“La Gueule ouverte” contient 90 plans au total...).

Pialat filme ici la France profonde, populaire, comme il le fit auparavant avecL'Enfance nue et comme il le fera plus tard avec Passe ton bac d'abord etLoulou (ses deux prochains films).

Chronique provinciale tout d'abord : La Gueule ouverte est un documentairesur la France très lointaine de Paris qui, avec ces petits bistrots, ces rites fami-liaux, ses habitudes villageoises, ancre le film dans un univers composé depetits gestes, de petites choses anodines et fortement naturelles. Chronique sociale ensuite : La Gueule ouverte est un film qui présente unmilieu modeste, une famille provinciale, campagnarde, rongée par la mesqui-nerie, l'égoïsme, la lâcheté, l'étroitesse d'esprit et l'avarice. Chronique familiale enfin : La Gueule ouverte est un film sur l'éclatementfamilial, sur l'impossibilité de vivre ensemble, sur les problèmes de commu-nication qui peuvent exister entre un fils et son père, entre les membres d'unemême famille (cf. A nos amours ). Il s'agit moins d'une histoire sur la mort que le récit d'une liaison chaotiqueentre un fils et son père qui tentent de vivre ensemble (ils y sont obligés) sousles yeux de la belle-fille (Nathalie), de passage et témoin d'une situation inter-minable. Maurice Pialat filme donc la famille ; il filme les repas, les banquets(avec les obsèques). Il filme le groupe social, les êtres évoluant en collectivi-té ; mais il sait filmer aussi l'attente, la cruauté de scènes vécues au présent quiportent en elles tout le poids d'un passé oublié... ou presque. Ainsi, magnifiqueest le moment où, dans une profonde intimité, Nathalie et Philippe se retrou-vent dans le grenier de la maison. Cette scène complètement improvisée auraété tournée trois fois. Il fallait que les deux acteurs fouillent dans les caisseset lisent des lettres échangées par les parents lorsqu'ils étaient encore jeunes.Ils improvisent et s'attardent en contre-jour (effet très rare chez Pialat) surquelques phrases sûrement inventées pour l'occasion ou directement sorties deces vraies lettres prêtées par les habitants du village, dans lequel a été tournéle film. La scène passe et le temps s'écoule jusqu'au moment où Nathalie écla-te en sanglots. Moment inoubliable, intense, parce qu'il n'a pas été écrit, pasvraiment prévu et qu'il nous saute au visage sans même nous avoir averti.

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En 2010, le Quatuor Prima Vista a créé un nouveau ciné-concert :c’était au Festival d’Anères, et le film choisi était « La Divine » deWu Yonggang (1934), un grand classique du cinéma muet chinois.

En octobre 2011, les quatre musiciens ont été invités à interpréter à nou-veau cette création au cinéma Le Balzac, dans le cadre du Festival ducinéma chinois de Paris, remportant à nouveau un grand succès.

L’Institut Confucius de Clermont-Auvergne, sous l’impulsion de saDirectrice française Violaine Leloup, a décidé d’inscrire ce ciné-concertau programme de sa saison culturelle 2011-2012 en organisant sept pro-jections dans la région, en partenairat avec Cinéparc et Plein Champ : lapremière a eu lieu à Clermont-Ferrand, le 6 novembre, au cinéma Le Rio.Puis, ce fut à Gannat deux jours après. Cinq autres dates sont program-mées en 2012 : le 10 mars au cinéma Le Gergovie de Cournon, le 20avril à la Salle des Fêtes de Sauxillanges, le 25 avril au cinémaL’Arverne de Murat, le 1er juin à la Salle polyvalente de Châteldon,et le 10 novembre à l’Auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu.

L’héroïne de « La Divine » est une jeune femme qui se prostitue afin depouvoir élever son enfant. Tombée entre les mains d'un homme qui l'ex-ploite, elle tente en vain de lui échapper. L'enfant grandit et entre à l'éco-le. Mais ayant appris son "origine", les parents des élèves font pressionpour qu'il soit renvoyé. Malgré la sympathie du directeur pour la situationde la jeune femme, les "patrons" de l'école donnent raison aux parents.Elle décide alors d'emmener son enfant dans une autre ville où il conti-nuera ses études. Mais c'est seulement alors qu'elle s'aperçoit que le sou-teneur a volé ses économies et les a perdues au jeu.C’est le premier film de Wu Yonggang, et le plus célèbre. C’est aussi undes grands rôles de Ruan Lingyu, un de ceux où elle est la plus expressi-

ve et touchante. Sa seule présence est bouleversante et la prise de vues,sobre et lente, met admirablement en valeur l’élégante beauté de cette stardu muet qui fut l’idole des jeunes intellectuels avant de se suicider à l’âgede vingt-cinq ans, entrant ainsi dans la légende.

La partition musicale de ce ciné-concert a été composée par Baudime Jam- membre de l'Union des Compositeurs de Musique de Film (UCMF), ils’est forgé une réputation de spécialiste de la musique de films muets encomposant les partitions de longs métrages (Le Mécano de la Générale,Le Pirate noir, Nosferatu, Les deux Orphelines) et de courts métrages (LaMaison hantée, Voyage autour d'une étoile, Au royaume de l'air, etc.) quele Quatuor Prima Vista a interprété dans de nombreux festivals en Franceet à l’étranger.

Seul quatuor à cordes à avoir inscrit des ciné-concerts à son répertoire, etun des rares ensembles à accompagner des films muets sur des partitionsoriginales, le Quatuor Prima Vista, fondé en 1997, s'est produit avec suc-cès dans de nombreux festivals en France, en Europe (Espagne, Italie,Russie, Pologne, Allemagne, Angleterre) et Outre-Mer (aux États-Unis etjusqu'en Afrique).

L'occasion, donc, de découvrir un chef-d’œuvre du cinéma chi-nois, tout en faisant l’expérience d’une séance de cinéma au tempshéroïque du muet, à des années lumières de la Dolby et du THX : un véri-table spectacle vivant qui associe découverte du patrimoine cinématogra-phique et création musicale.

Pour en savoir plus : http://quatuorprimavista.online.fr

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Le personnage (comme l'actrice probablement) n'aura pu supporter cemoment trop émouvant qui aura révélé au grand jour l'intimité passée desparents de Philippe aujourd'hui confrontés à la maladie. Le titre du film (« La gueule ouverte ») a été choisi en référence à une scèneprévue lors du scénario mais finalement absente dans le film. Il s'agissait defaire fermer la bouche de la mourante par les deux hommes assez embarras-sés de devoir le faire. Entre horreur et fou-rire, Philippe Léotard et HubertDeschamps, ne parviendront finalement jamais à la tourner. Par contre, il res-tera bien cette scène très forte (parce que filmée sans détour aucun) où l'onvoit le père et son fils refermer maladroitement le cercueil. La mise en bièren'aura jamais vraiment été un moment triste chez Pialat ; on pense ainsi à lamort du garçu (dans Le Garçu) où le fils (Gérard interprété par GérardDepardieu) se plaindra du bois utilisé pour la confection du cercueil avant dene pouvoir s'empêcher de rire lorsque les religieuses viendront rendre un der-nier hommage au défunt en chanson.Le cinéaste aura même eu le désir durant le tournage d'aller filmer sa mèremorte quinze ans plus tôt et enterrée dans le petit cimetière de Tours-sur-Meymont, non loin du tournage. Bernard Dubois, son assistant, s'est chargéd'obtenir les autorisations pour faire déterrer le corps ou ce qu'il en reste.L'équipe est tendue et en désaccord avant de se rendre au cimetière. Desdoutes, des questions se posent alors. Maurice Pialat veut-il intégrer ce planindispensable à la narration de son film ou veut-il simplement voir ce qui restedu corps de sa propre mère ? Toujours est-il que le cercueil est ouvert, le plansera tourné par Nestor Almendros et ne sera finalement pas incorporé au mon-tage final. Malgré ce qui a pu être reporté sur les agissements du cinéaste, ilfaut voir dans cet acte surprenant, la volonté de sa part de traiter son sujet jus-qu'au bout, pleinement. Choquant ? La mort y est représentée dans ce qu'ellea de plus misérable, de plus cruelle, de plus insoutenable. La réponse deMaurice Pialat est la suivante : « Quand on fait des œuvres violentes, dérangeantes, comment être sagecomme une image ? Pour être cinéaste, il faut sans doute avoir un esprit sub-versif, anarchiste, une vision du monde qui n'est pas dans les règles. Or,quand on tourne, c'est l'armée : voilà la contradiction du cinéma. Je com-prends pourquoi je n'ai pas fait jusqu'ici des choses propres, nettes, posées. Jen'arrive pas à me résoudre à ce que ce soit l'armée. »

Le film (dans son scénario initial) devait se terminer sur l'éjaculation précocede Philippe, comme pour donner encore plus de force à une existence ratée,incontrôlée, frustrée. Finalement, le film se finira par un traveling arrière assezlong. La voiture transportant Philippe à Paris s'en va, laissant derrière elle, lepère, seul dans sa maison. Le son se fait absent au fil du mouvement. Fonduau noir. Comme toujours chez Pialat, la fin de l'histoire reste ouverte, sèche,suspendue.... La Gueule ouverte sort en salle le 8 mai 1974 et n'a aucun succès public. Lescritiques sont bonnes voire excellentes. Pourtant, Maurice Pialat ne se remetpas de cet échec commercial (le distributeur ne croira jamais au film et ne feraaucune publicité). La société (Lido Films) est mise en liquidation (fait quin'est pas rare dans l'industrie cinématographique). Endetté (200 000 francssoit 30 000 euros environ), désemparé, Maurice Pialat décide d'en arrêter làavec l'autobiographie et se renferme dans sa solitude alors que d'autres, autourde lui, continuent à faire du cinéma...un autre cinéma. »

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Informations collectées par Christophe Jeanpetit - Directeur de Ciné-Parc

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Histoire vraie ? Légende ? Sans doute un peu des deux ! L’incroyabledestin que partagèrent au 13ème siècle Aline de Bocestor et Etienne deThiers reste bien peu connu du grand public. Et pourtant quel drame ! L’histoire de nos jours peut paraître incroyable : deux jeunes gens s’ai-ment, mais leur différence de rang les empêche de vivre pleinement leuramour. Beau scénario pour un roman à l’eau de Rose ou un téléfilm desérie B. Seulement voilà, nous sommes en 1250 et en ce temps là, on neplaisante pas : on se marie d’abord, on aime - éventuellement - ensuite.Aline et Etienne n’auraient pas dû échapper à la règle. Ce récit, retrouvépar Alexandre BIGAY il y a …très, très longtemps, enrichi des travaux deJacques YTOURNEL et de Joseph GAUVIN s’appuie sur des faits réels.Les personnages ont réellement existé, leur aventure fit un tel scandale àl’époque qu’elle déboucha sur un procès dont les pièces furent méticu-leusement reconstituées pour offrir le récit qui va suivre.

Jean-Luc GIRONDE

Tout d’abord, il faut savoir que parmi les célébrités dont l’histoire deThiers est riche, deux Etienne sont passés à la postérité. Etienne deGrammont, plus connu sous le nom d’Etienne de Muret, fils d’une

riche famille thiernoise, homme pieux et charitable qui, avant d’embras-ser la carrière ecclésiastique fit don aux pauvres de tous ses biens. C’estlui qui fonda l’ordre des Grammontins. Dans le square des Grammonts lebien nommé, subsistent quelques vestiges du couvent qu’il créa en ce lieu.Mais c’est l’autre Etienne- fils du seigneur de Thiers- qui nous intéresseplus particulièrement. Etienne beau chevalier, de belle allure et de hautelignée tomba amoureux d’une femme d’une beauté si belle que lesarchives retrouvées le mentionnent. Elle s’appelait Aline de Bocestor, unjoli nom aujourd’hui disparu. Elle aussi aimait Etienne passionnément,éperdument, elle se serait damnée pour lui. Mais cet amour partagé étaitimpossible. Depuis son plus jeune âge, le père d’Etienne avait arrangé sonmariage avec Blanche de Vollore, fille du seigneur de ce lieu. Mariaged’alliance, mariage de raison mais sûrement pas un mariage d’amour.Seuls comptaient pour les familles à la base de ces tractations leurs inté-rêts et bien qu’Etienne eut confié à son père l’amour qu’il portait à Aline,celui-ci ne voulut rien entendre. Il n’était pas question d’une mésalliance :la promise irait au promis. Et ainsi fut fait. La mort dans l’âme, Etiennese plia aux injonctions paternelles. Le mariage d’Etienne et de Blanche futcélébré en grande pompe, les cloches de Vollore volèrent à toute volée.Etienne fut ce jour impassible et le mariage ne fut pas consommé.Etienne ne pouvait chasser de son esprit la belle et douce Aline. Dès lelendemain, il prit la campagne, forçant le cerf, chassant le loup et le san-glier, chevauchant à s’en exténuer, prenant part à tous les tournois.Blanche humiliée ne quitta plus sa demeure où son mari ne venait guère. De son côté, Aline désespérée chercha l’oubli et la piété et finit par allerfrapper à la porte des Bénédictines de Courpière. Avec foi, elle s’aliénadans la prière, la pénitence et la mortification, mais malgré cela, le beauet doux visage d’Etienne revenait. Entre elle et dieu, il y avait un homme.A cela, elle ne pouvait rien. Elle s’astreignait aux travaux les plus ingrats,se montrait exemplaire dans l’exercice de la règle. Tout cela en vain :Etienne malgré le monde, au-delà des usages et de la raison, Etienne étaiten elle. Lui, brisé, conscient de la peine qu’il infligeait à Blanche maisobsédé par le souvenir d’Aline ne songeait qu’à la revoir. Il décida de la revoir ! Un geste qu’il savait fou mais qu’il comptait réa-liser grâce à une complicité qu’il avait dans le couvent où Aline s’étaitréfugiée. C’est par ce biais qu’il arriva à lui faire parvenir un billet. Encachette et toute tremblante, Aline lut la belle lettre d’Etienne. Elle n’yrépondit pas. Etienne s’entêta il multiplia les envois plus enflammés lesuns que les autres. Il alla jusqu’à lui proposer de l’enlever ! Aline refusa.

Il en fallait plus pour qu’Etienne se résigne ! Il revint à la charge. Alinebouleversée ne savait plus que faire : d’un côte son devoir de future reli-gieuse, de l’autre cet amour immense qu’elle ne pouvait chasser. Ce com-bat intérieur fut terrible d’autant qu’elle ne pouvait se confier à personne.Petit à petit, telle une douce drogue, l’idée de l’enlèvement fit son cheminet elle finit par la faire sienne. Une nuit sans lune, le beau chevalier pénétra dans le couvent desBénédictines et enleva celle qui habitait son âme.On peut imaginer que les fugitifs ne perdirent pas une seconde pourenfourcher les chevaux préparés et atteignirent rapidement la montagne,là où le silence habite, dans l’un des nombreux châteaux que possédaitEtienne, dans la douceur des bois profonds. Pour eux ce fut comme aupremier matin du monde. Ils s’aimèrent tout en sachant qu’on n’allait pastarder à les rechercher. Chez les Bénédictines, la consternation fit place àla colère. La Prieure prévint Bertrand, le Père abbé du Moutier.Immédiatement, les soupçons se portèrent sur Etienne. Bien vite le prieurlança ses gens et ses chiens qui ne tardèrent pas à trouver la cachette desamants. Toute honte bue, Etienne dut lui-même ramener Aline chez les bénédic-tines. La sanction fut immédiate : Aline fut transférée dans un couvent dela région d’Ambert qui avaient mission de porter secours aux pestiférés etlépreux. Le visage de ces religieuses était dissimulé sous un voile et lesilence était de mise. Aline assuma avec courage cette nouvelle vie. Quantà Etienne, il fut traduit devant le tribunal de l’évêché de Clermont. Sa qua-lité lui évita une mort certaine mais il n’échappa pas à une sévère condam-nation. La main sur les évangiles, il dut confesser sa faute et avouer publiquementson repentir. Il s’engagea également à verser trente pièces d’or au prieurde l’Abbaye du Moutier, la même somme aux Bénédictines de Courpièreet à couvrir les frais pour la construction d’un dortoir adjoint au couvent.Mais ce n’était pas tout : à cette condamnation d’ordre pécuniaire vints’adjoindre une épreuve certes pieuse, mais demandant beaucoup de cou-rage : partir en Terre Sainte.Et c’est ainsi qu’un beau matin, sous l’œil glacial de sa jeune épouse, ilquitta en robe de bure, sandales aux pieds, bourdon en main son châteaude Vollore pour des terres inconnues. Jetant un dernier regard à son passé,il prit la direction de l’Orient. Ce voyage dura des mois et des mois.Etienne cheminait supportant le froid, la chaleur, la pluie, la neige, lespieds ensanglantés, couchant dehors, tenaillé par la faim et la soif, attaquépar les brigands et les voleurs. Après bien vicissitudes, il mit le pied surla Terre Sainte. Se rendant à Jérusalem, il gravit le Mont des Oliviers et àgenoux le calvaire qu’avait enduré le Christ jusqu’au Golgotha où il priapour le pardon de ses fautes et du tort qu’il avait porté à Aline à laquelleses pensées allaient encore. Son beau visage était là, sans cesse présent etle plus souvent, cette vision l’aidait à supporter toutes les épreuves de cepèlerinage.Hâve et amaigri, les vêtements en lambeaux, il fut pris pour un vagabondet conduit en prison par les infidèles qui le vendirent comme esclave. Etc’est la chaîne aux pieds, rudoyé et traité comme une bête de somme qu’ilpassa plusieurs années dans cette situation. Pourtant, il parvint à s’échap-per et recouvrant sa liberté n’avait qu’une idée en tête : revoir Thiers etles Margerides, Vollore et le Grün de Chignore.Le retour fut tout aussi pénible que le voyage qui l’avait amené en TerreSainte. Il souffrit les mêmes maux mais l’espoir de revoir sa patrie luiredonnait courage. Il faisait beaucoup de projets et bien que toujours hantépar le visage d’Aline, il se fit la promesse d’être plus prévenant avec sonépouse délaissée, Blanche de Vollore laquelle d’ailleurs était convaincueque son seigneur de mari était mort là-bas en Palestine.

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CentralParc - Numéro 131 - Mars 2012 11

Mais toutes ces épreuves avaient amoindri sa résistance physique. Aussifut-il une proie facile pour la terrible maladie qui faisait tant de ravages àcette époque : la lèpre. Oui, lui, Etienne, Seigneur de Thiers, de Volloreet d’autres lieux, atteint par ce mal implacable était chassé de partout etquand par charité on lui donnait un morceau de pain, c’était comme à unchien auquel bien souvent il devait le disputer car on ne le laissait pass’approcher. Son visage était défiguré, ses membres couverts de plaies.C’est dans cet état lamentable qu’après bien des mois il retrouva les pay-sages de son enfance. Pour parcourir les dernières lieues qui le séparaientde son château, malgré ses souffrances, il sentit une joie renaître.C’est d’un pas presque alerte qu’il monta d’Escoutoux la côte qui leconduisait jusqu’à chez lui. Au tournant d’un chemin, fou de joie il aper-çut le château de Vollore, son château où l’attendait probablementBlanche son épouse. D’un pas décidé il gravit la côte et d’une voix assu-rée ordonna au portier de lui ouvrir la grille. L’homme ne voulut rienentendre, ne reconnaissant pas dans cet être défiguré et miséreux celui quiavait été son maître. Etienne eut beau lui donner tous les détails permet-tant de l’identifier, la grille ne s’ouvrit pas. Il demanda alors au portierd’aller quérir sa dame, elle, le reconnaîtrait ! Celle-ci tout d’abord refusa de se déplacer, mais devant l’insistance duportier revint vers cet inconnu misérable. Non, cette guenille d’homme nepouvait être son époux. Il lui rappela des souvenirs communs, rien n’y fit.Cet homme n’était pas Etienne. Etait-elle de bonne foi ou voulut-elleassouvir une secrète vengeance ? Nul ne l’a su. Elle ordonna à ses gensde chasser l’intrus mais ceux-ci n’osèrent s’approcher du lépreux. Alors,elle fit lâcher la meute de chasse. Ayant à grand peine échappé aux crocsdes chiens, accablé de chagrin il se réfugia dans les bois. Ses pas le por-

tèrent bien involontairement sous les murs du château qui avait abrité sesamours avec Aline de Bocestor. A ce souvenir, ses yeux s’embuèrent et levisage de sa bien-aimée le rattrapa. Par les sentiers de montagne, évitantles villages, il arriva en vue de la maladrerie Saint-Nicolas près de Job.Des religieuses voile baissé et sans lui adresser la parole le recueillirentavec charité, lavèrent ses plaies, le traitèrent avec douceur. Parmi toutesces soignantes, l’une d’entre elles le soignait avec dévouement et abnéga-tion. Etienne se promit, s’il guérissait, de récompenser la communautéainsi que la religieuse. Tout ce dévouement, toute cette sollicitude pour lemalheureux pèlerin lépreux firent, pour un temps, stopper le mal. Etiennese reprit à espérer, croyant à sa guérison. Mais sournoisement, le mal pro-gressait. Il fallut bien que le malade se rendît à l’évidence. Bientôt,Etienne comprit qu’il n’y avait plus d’espoir et entrevoyant sa fin pro-chaine il fit appel à un prêtre. Il lui confessa ses fautes et plus particuliè-rement qu’il avait causées aux Bénédictines de Courpière, lui demandantd’aller, en son nom, implorer leur pardon et de rechercher Aline deBocestor pour qu’elle lui pardonnât.

Après lui avoir donné l’absolution, le prêtre s’éloigna rapidement. Etiennesentait sa vie s’en aller doucement. C’est alors que le confesseur reparuaccompagné de la religieuse qui avait si bien soigné le lépreux. Relevantson voile apparut alors le visage toujours aussi beau d’Aline de Bocestor.Dès son arrivée elle avait reconnu l’homme qu’elle n’avait jamais cesséd’aimer. Un sourire se dessina sur l’ourlet des lèvres du mourant. Deslarmes de joie illuminèrent cette pauvre face défigurée. Et c’est dans lesbras de celle avec qui il n’avait jamais pu vivre qu’Etienne, seigneur deThiers, rendit son âme à Dieu.

JEUDI 1er - DEMASQUEZ BILLOM ( Office de tourisme - 15h )

Le Pays d'art et d'histoire vous propose une visite de Billom qui vous permet d'arpenter les ruelles du quartier ancien, d'observer les maisonsà pans de bois et de découvrir la collégiale Saint-Cerneuf, son architecture et son riche mobilier. Le guide-conférencier commente également

le riche passé historique et commercial de la ville. Tarifs : 4 €, 3€ Gratuit jusqu’à 11 ans. Sur inscription (5 participants minimum).

MERCREDI 7 - 1 HEURE EN FAMILLE ... A LA COLLEGIALE SAINT-CERNEUF ( Office de tourisme - 15h ) Visite familiale où petits et grands découvriront les différentes étapes de la constructions de cet édifice et de son architecture, de la peintureau mobilier. Le guide-conférencier s’adressera dans un premier temps aux enfants avec l’aide de supports ludiques et pédagogiques, puis ilapprofondira les thèmes abordés par les adultes. Tarifs : 4 € tarif plein ; 3 € réduit. RdV à l’O.T. à 15h

JEUDI 8 - BILLOM VU DE L'ANGAUD ( Office de tourisme - 15h ) Le Pays d’art et d’histoire, propose une visite originale de Billom qui vous permettra de découvrir la ville et ses monuments depuis le ruisseauqui la traverse. La visite menée par un guide-conférencier vous fera déambuler le long de l’Angaud. Tarifs : 4 € tarif plein ; 3 € réduit.

LA PEINTURE RELIGIEUSE DE THOMAS DEGEORGES - Conférence - Eglise de St-Julien-de-Coppel - 20h30Dans le cadre de son cycle de conférences, le Pays d’art et d’histoire organise une conférence sur Thomas Degeorges, peintre auvergnat de lafin du XIXème siècle dont un tableau est abrité dans l’église de Saint-Julien-de-Coppel. Cette conférence sera donnée par Jean-FrançoisLuneau, maître de conférences à l’Université Blaise Pascal et Commissaire de l’exposition Thomas Degeorges au Musée d’Art Roger Quilliot.Tarif : 1€ par personne.

Renseignements et réservations : Office de tourisme de Billom - Tél :04 73 68 39 85

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12 CentralParc - Numéro 131 - Mars 2012

Du 1er au 31 - ArlancMois de la Poésie - Bilupo

Vendredi 2 - ArlancSpectacle La guinguette show

Salle des Fêtes - 20h30Samedi 3 - Mayres

Fougat + bal gratuit - SdF - 21hDimanche 4 - Arlanc

Loto - Salle multiactivités - 14hSamedi 10 - Doranges

Repas dansant - SdF - 20hSamedi 10 - ArlancSéances théâtralesSalle Ste-Bernadette

Vendredi 16 - ArlancJardin pour la Terre - 20h30Concert de Roberto Alagna

Projection sur écran géantSamedi 17 - Arlanc

Permanence philatéliqueen mairie - 10h-12h

Permanence généalogiqueen mairie - 14h-18hSamedi 17 - ArlancConcours de belote

Salle multiactivités - 20hVendredi 23 - Arlanc

Concert - Chansons en voix de S. Guerrier

Salle des Fêtes - 20h30Samedi 24 - ArlancAtelier maquillage

Bilupo - 9h30 et Carnaval audépart de la SdF l’a.-midiSamedi 24 - Doranges

Fougat suivi d’une soirée dan-sante à l’Hôtel Bellevue

Dimanche 25 - NovacellesLoto - Salle des Fêtes - 14h

Du 1er au 3 - BillomBourse aux vêtements - 9h-18h

Samedi 3 - IsserteauxLa fabuleusse histoire des téles-copes par M. Vannoye - 20h30Suivi d’une observation du ciel

Samedi 3 - MauzunLes chemineaux de la lune

Café-concert - 21hSamedi 3 - St-Jean-des-O.Vernissage de l’exposition

Ainsi ce monde devient célestede Sounya Planes - 18h30

Samedi 10 - IsserteauxL’Etang des Maures

Itinéraire pédestre de découvertesRdV devant l’église 14hSamedi 10 - Isserteaux

Fougot - 20h-22hDimanche 11 - St-Julien-de-C.Après-midi jeux - 14h-18h

RdV parking des Pierrys - 14h

LE CENTRE D’AILLEURSwww.lecentredailleurs.com

Samedi 3 DELIRIUM TRÈS MOTS

Repas+spectacleavec Vincent ROCCA

de 21hDimanche 4 de 10h à 19hCouleurs et cuisine - stageavec Philippe Lagoutte et

Hélène Hibou - dîner après stageVendredi 16 à 20h47

Du vent dans les bronches - concertÇA VA SWINGUER !!!

Repas auvergnat + spectacle

Jusqu’au 3 - AmbertExpo au Bief

Peintures d’E. FageJusqu’au Du 2 au 31 - Ambert

Exposition photographique“Au royaume du vert”

de Claude Valentin - O.T.Jeudi 1er - Ambert

Randonnées pédestres Centre omnisports - 13h45

amberando.free.frVendredi 2 - Ambert

Film documentaire Gaslandde John Fox suivi d’un débat

La Façade - 20h30Dimanche 4 - St-Just

Loto - 14hVendredi 9 - Ambert

Film Une vie de chat d’AlainCagnole et J.L. Felicioli

La Façade - 20h30Vendredi 9 - AmbertSpectacle tout public

Conaud Frères par l’Atelier deMécanique GénéraleContemporaine

MdJ - 20h30 organisé par le BiefVendredi 16 - AmbertAprès-midi récréative

Chanson française avec G. LaurVendredi 16 - Ambert

Soirée contes et crêpes - MdJ -20h

Le 17 et 18 - AmbertFête de la Gare

Spect.de rue + attractionsVendredi 23 - Ambert

Festival du Court-métrageLe meilleur du Festival 2012

La Façade - 20h30Samedi 24 - Ambert

Spectacle de l’Ecole demusique

Maison des Jeunes - 20h30Dimanche 25 - Ambert

Thé dansant - MdJ - 14hDimanche 25 - Ambert

Criterium de Twirling BatonCentre omnisport - 9h30

Les 30/03 et 1er/04 - AmbertJOURNÉES EUROPÉENNES

DES METIERS D’ARTLes métiers du livre d’art et dumanuscrit au Moulin Richard deBas. Avec Najib Chergui - calli-graphe et Corinne Paquet - relieuret restauratrice de livres.

Tout le mois - Courpière - O.T.Exposition par O. ComontDes ailes pour l’AfriqueMercredi 1er - Courpière8e Concours Classe polar

Le polar britannique - Biblio.Les 1er et 18 - Vollore-ville

Petite randonnée - RdV 9h30Dimanche 4 - CourpièreRandonnée du Coucou

4 parcours : 9,15,23, 30 km2 parcours VTT : 23 et 30kmRdV - Salle Couzon-C. - 8hDimanche 4 - Courpière

Concours de belote Salle d’animation - 14h

Dimanche 4 - St-Flour l’EtangRepas - SdF - 12h

Samedi 10 - CourpièreChoucroute + soirée dansanteSalle Couzon-Coubertin - 20h

Samedi 10 - Vollore-villeBannière Pl. de la Conche - 19h

Dimanche 11 - AugerollesThé dansant - 14h30

S. des associationsDim. 11 - Sermentizon

Repas dégustationSalle des Fêtes à partir de 8h

Du 12 au 26 - CourpièreCollège de Bellime - Expo

La récré des artistes au collègeMardi 13 - Courpière

Les plantes génétiquementmodifiées par

Robert Dumas de Vaulx - Conférence - au Rex - 20h30

Mercredi 14 - CourpièreHistoire autour d’un Kamishibai

Bibliothèque - 10hLes 15 et 29 - Vollore-ville

Grande randonnée (4 à 6 h)RdV 9h30

Samedi 17 - Courpière2e Edition musicale et animation

Salle d’animation - 19hSamedi 17 - Courpière

5e Country spécial St-PatrickStages irlandais et country enjournée. Soirée dansante à 18h

Salle Couzon-CoubertinDimanche 18 - Courpière

Les Rioux - 8hConcours de Sauts d’ObstaclesNiveau club, poney et amateur

Dim 18 - CourpièreThé dansant

Orchestre J.P. CousteixSalle Couzon-CoubertinDim 18 - Vollore-ville

Petite randonnée ( 3h maxi)RdV 9h30

Les 23 et 30 - CourpièreAtelier scrapbooking

Thème photos d’enfantsAteliers adultes sur 2 séances

Bât. rose - 20h-21hSamedi 24 - Courpière

Couvige Salle Couzon-C. - 10h-18hSamedi 24 - SermentizonLes terres de Sermentizon :entre ocres et pisé - Balade

RdV 14h pl. de l’égliseDimanche 25 - Courpière

Thé dansantavec Valérie Dabert

Salle Couzon-C. - 14hLes 30 & 31 - Courpière

Week-end musicalSalle Couzon-Coubertin

Samedi 31 - OlmetPotée auvergnate et Bouréeanimée par les Cotillons deSt-Gervais-sous-Meymontau profit de la restaurationdes peintures murales de

l’Abbé Boudal dans l’égliseSalle polyv. - 19h

Tout le mois - LezouxExpo de Rachel LabastieDe l’apparence des choses

Samedi 3 Lezoux - Soirée dansanteOrléat - Fête de la Soupe

Samedi 3 - Crevant-L.Marche des Fours

Dép. salle polyv - 8h30Dimanche 4 - LezouxMarche de Printemps

RdV parking du musée 13h30Dimanche 4 - Orléat

Thé dansant - 20hDimanche 4 - Ravel

Bal de Guenilles - 15hSamedi 10 - Crevant-L.Festival des six pierres

Samedi 10 - LezouxBabayaga en concert

Le Lido - 20h30Samedi 10 - LezouxDéfilé-spect. Le Lido

Dimanche 11 - LezouxThé dansant - 15h

Dimanche 11 - SeychallesBal des beignets - 15hSamedi 17 - Lezoux

Bourse aux vêtementsSamedi 24 - Crevant-L.Bourse aux vêtements

Samedi 24 - Crevant-L.Soirée Années ‘80 - 21h30

Samedi 24 - Seychalles Loto

Samedi 17 - EgliseneuveDans les pas de Jean de la NuitItinéraire pédestre de découvertes

RdV parking des Pierrys - 14hDimanche 18 - Neuville

Vide-grenier alambic - 8hDimanche 18 - St-Jean-des-O.

Mini-trail pour enfantsParcours de 400m avec obstacles

Inscript. 14h - départ 15hDimanche 18 - St-Julien-de-C.

Loto - 14hJeudi 22 - Billom

Bal du CCAS - 15hSamedi 24 - Billom

Rencontre avec Graig Johnsonauteur américain de polar pour

son dernier livre Enfants depoussière. Dédicace Librairie Il était une fois - 10h-12hSamedi 24 - Egliseneuve

Le Madet - La Roche aux féesItinéraire pédestre de découvertesRdV Rte Billom/Ambert D997,parking en fin de 3 voies, justeavant carrefour D 307 - 14h

Samedi 24 - Glaine-MontaigutThéâtre Le jeu de la vérité

Samedi 24 - St-Julien-de-C.Carnaval des écoles

Dimanche 25 - St-Julien-de-C.Thé dansant - 15hMardi 27 - Billom

Ciné-discussion Gasland de John Fox - 20h30

Vendredi 30 - BillomMoulin de l’Etang

Théâtre - 19h - Gratuit La Ronde d’Arthur Schnitzler

par la Cie Les ObstinésSamedi 31 - EgliseneuveLa mer en pointillés

Théâtre d’objets - 18hLes 31/03 et 1er/04 - Glaine-M.

MARCHÉ SOLIDAIRE DESTISSUS ET VÊTEMENTS

SÉNÉGALAIS Tissus de Guelack Samedi - 10h-19h

Dimanche - 10h30-18h

Du 1er au 31 - ArlancMois de la Poésie - Bilupo

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CentralParc - Numéro 131 - Mars 2012 13

Mercredi 7 - DorangesBalades des Hautes-TerresDépart 14h devant l’église

Samedi 10 - FournolsConcours de belote dînatoire

Salle des Fêtes - 19hDimanche 11 - GrandvalLoto - Salle des Fêtes 14hDimanche 18 - FournolsLoto - Salle des Fêtes - 14h

Mercredi 21 - AizellesBalades des Hautes-TerresDépart 14h devant l’égliseDimanche 25 - Bertignat

Loto - Salle des Fêtes - 14hSamedi 31 - BertignatCarnaval des enfants

Défilé dans le bourg à 15hGoûter à la Salle des Fêtes

Les 1er, 2 et 5 - NoirétableThe descendants

Cinéma de Noirétable - 20h30Samedi 3 - Noirétable

Soirée théâtreLes 3 et 4 - Noirétable

Et si on vivait tous ensembleCinéma de Noirétable - 20h30

et 16h30 le dimancheSamedi 17 - Noirétable

Dîner-spectacle - Casino - 20hMercredi 21 - Noirétable

Goûter-lecture “ Le Printemps”Médiathèque - 15h30-16h30

Samedi 24 - St-Julien-la-VêtreVeillée Histoires & Patrimoine

Lieu non déterminé - 20hDim 25 - St-Julien-la-Vêtre

Tripes - Salle des FêtesSamedi 31 - Noirétable

Foire - le matinSamedi 31 - St-Didier-sur-R.

Soirée théâtre - SdF

Samedi 3 - Sembadel-gare2ème Concours d’orthographe

14h - gratuit Samedi 3 - St-Pal-de-Sénouire

Soirée choucroute - 19hSamedi 10 - Sembadel-gare

Printemps des poètesSpect. lecture haïku 20h30

et Poésies en jeux avec la Cie 10Dimanche 11 - Félines

Loto - Salle des Fêtes - 14h1 partie avec 5 lots pour enfants

Samedi 17 - FélinesAprès-midi vannerie - SdF - 15hVendredi 23 - La Chaise-Dieu

Carnaval des écolesDéfilé à partir de 17h30, feu,

repas et soirée dansante en cos-tumes - Salle des Fêtes Samedi 24 - Berbezit

Bal du PrintempsDimanche 15 - Connangles

Repas du PrintempsSamedi 31 - La Chapelle-G.Fougo à 20h30 et bal disco

Tout le mois - OllierguesExposition à l’O.T.

“Explorer l’Univers”Les 2,6,13,23 et 27 - Vertolaye

Club Mini-ZDécouverte et initiation Halle des Sport - 17h30

Samedi 3 - St-Gervais-sous-M.Repas dansant

Salle des Fêtes - 20h30Samedi 3 - MaratRepas choucroute

Salle des Fêtes - 19hDimanche 4 - Vertolaye

Tripes - SdF - 8h-13hVendredi 16 - Vertolaye

Utopiades n°15 La conception bio climatique

Gare de l’Utopie - 19h30Réservation obligatoire à l’O.T.

Samedi 17 - Le BrugeronPieds de cochon + repas dansant

Salle des Fêtes - 12hDimanche 18 - Marat

Loto - Salle des Fêtes - 14hSamedi 24 - Vertolaye

Carnaval + repas + karaokéSalle des Fêtes - 17h

Samedi 24 - St-Gervais-sous-M.Maison du Parc Livradois-Forez

16h - Rencontre avec Graig Johnson (auteur)

Samedi 24 - MaratSoirée théâtre - SdF - 20h

Les 2, 3, 9, 10 et 11 - Celles-sur-D.Théâtre avec La PatrioteSalle de la Patriote - 20h30Samedi 3 - Chabreloche

Bal de La BandaSalle F. Bernard - 20h30Dimanche 4 - Arconsat

Concours de beloteSalle des Fêtes - 14h

Dimanche 4 - Celles-sur-DurolleTripes - Salle des Fêtes

Samedi 10 - ChabrelocheRallye d’escalade

Salle F. Bernard - 9h30 à 18hDimanche 11 - Chabreloche

Tripes - Salle des FêtesSamedi 17 - La Monnerie-le-M.

Loto Samedi 17 - Viscomtat

Foire de PrintempsSalle des Fêtes

Samedi 24 - ChabrelocheLoto de l’école - Salle des Fêtes

Dimanche 25 - Celles-sur-D.Repas auvergnat - SdF - 12hDu 26/03 au 18/05 - La Monnerie

Histoire de mains Expo d’Evelyne Deveaux

Jusqu’au 3 - ThiersMédiathèque

Expo - AccordéonsVendredi 9 - Thiers

Les succès du court-métrage 2012 Cinéma Monaco - 20h30

Samedi 10 - ThiersMédiathèque - 10hClub des lecteurs

Du 15/03 au 3/05 - ThiersMédiathèque

Au fil du Nil - expositionDu 16 au 30 - Thiers

Salle des Ursulines - Expo“Traces de Maîtres”sculptures et peinturesVendredi 31 - Thiers

La nuit de l’eauPiscine du Pontel - 13h30-18h

Les 30,31 et 1/04 - ThiersJournées des Métiers d’Art

EspaceVendredi 2 - 20h30“Dyptique de contes”

Mercredi 7 - 14h et 16h30“Et Alice mangea ...”

par la Cie MirelaridaineSpect. théâtrale et culinaire

à partir de 6 ansSamedi 17 - 20h30

Spectacle au profit de larecherche. Avec les élèves duConservatoire.

Samedi 24 - 20h30“A deux lits du délit” avec

Arthur JugnotMercredi 28 - 15h et 20h30

Connaissance du monde“Venise : la sérénissime”

Samedi 31 - 20h30“Les cravates en bois”

M E T R OVendredi 9 - 21hFestival des “R”

Brasil + Michel RandriaVendredi 16 - 21h

Zeb Mc’Queen & MCB BandLU-K Don Matino

Vendredi 9 - Marsac-en-L.Soirée Printemps des Poètes

Salle St-Joseph - 20h30Dimanche 11 - Marsac-en-L.

Loto - Salle des Fêtes

Jeudi 1er - LezouxSalle le Lido - 16h30 - 19h30

Jeudi 1er - ViverolsCentre de vacances - 8h30 - 11h30

Vendredi 2 - JozeSalle des Fêtes - 16h30 - 19h30

Mercredi 28 - SauxillangesSalle des Fêtes - 16h30 - 19h30Mercrredi 28 - Chabreloche

Don de plasmaSalle Fernand Bernard

Dimanche 25 - LezouxThé dansant - 15h

avec Triolet MusetteSamedi 31 - Culhat

A la découverte de la forêt allu-viale - RdV devant l’église - 9h

Samedi 31 - LezouxAudition de l’Ecole de musique

Dimanche 31 - MoissatSoirée disco country année ‘80

Dimanche 31 - PeschadoiresSoirée rock avec Les Lords

21h

Samedi 3 - St-ClémentRepas animé à thèmeSalle des Fêtes - 19h30Dimanche 4 - Saillant

Concours de belote - SdF - 14hSamedi 10 - Baffie

Soirée contes et repasRelais de Vermont

Réservation : 04 73 95 34 75Samedi 10 - Viverols“Poésie à grignoter”

Bibliothèque - 20hSamedi 10 - Eglisolles

Bal musette et potée auvergnateSalle des Fêtes - 20h

Dimanche 11 - St-AnthèmeLoto - Salle des Fêtes - 14hDimanche 11 - Prabouré

Balade cani-raquettes“Des chiens et des hommes”

Rdv 14h au foyer de ski de fondDimanche 11 - Sauvessanges

Concours de belote - SdF - 14hSamedi 17 - St-Anthème

Spectacle “Top 70” Cie CabaretSalle des Fêtes - 20h30Dimanche 18 - Saillant

Loto - Salle des Fêtes - 14hSamedi 24 - La Chaulme

Concours belote en doublettesSalle de la Mariche - 20h

Samedi 24 - SaillantSoirée théâtre - SdF - 20h30

Dimanche 25 - SaillantThéâtre - SdF - 14h30

Dimanche 25 - St-AnthèmeConcours de belote - SdF - 14h30

Samedi 3 - La MonnerieBal déguisé pour enfants

Salle des Fêtes - 15h30

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LeVernet la V.Félines

Bort l’EtangSugèresLa Chapelle-A.SauvessangesMaringues

ArlancVertolayeSt-Victor M.St-Dier d’Auv.Vic-le-ComteLe Vernet la V.FélinesBort l’EtangSugèresLa Chapelle-A.Sauvessanges

St-Georges L. St-Jean des O.

Puy-GuillaumeSt-Amant R.S.

La Chaise-DieuSt-Germain-l’H.

BillomCunlhat

Sauxillanges

St-Gervais-ss-M.St-Jean d’Heurs

St-Georges L. St-Jean des O.Puy-GuillaumeSt-Amant R.S.

La Chaise-DieuSt-Germain l’H.

Jeudi 1er

Vendredi 2

Mercredi 7 Jeudi 8

Vendredi 9Samedi 10Mardi 13

Mercredi 14Jeudi 15

Vendredi 16Samedi 17 Mardi 20

Mercredi 21Jeudi 22

Vendredi 23Mercredi 28

Jeudi 29 Vendredi 30Samedi 31

LES NEIGES DUKILIMANJARO

Bien qu’ayant perdu son tra-vail, Michel vit heureux avecMarie-Claire.Leurs enfants etleurs petits-enfants les com-blent.Ils sont fiers de leurscombats syndicaux et poli-tiques. Ce bonheur va voleren éclats avec leur porte-fenêtre devant deux hommes armés et masquésqui les frappent, les attachent, et s’enfuientavec leurs cartes de crédit.

LE HAVREMarcel Marx, ex-écrivain etbohème renommé, s’est exilévolontairement dans la villeportuaire du Havre où sonmétier honorable mais nonrémunérateur de cireur dechaussures lui donne le senti-ment d’être plus proche dupeuple en le servant. Il a faitle deuil de son ambition litté-raire et mène une vie satisfaisante,quand le des-tin met brusquement sur son chemin un enfantimmigré originaire d’Afrique noire.

L’EXERCICE DEL’ETAT

Le ministre des TransportsBertrand Saint-Jean estréveillé en pleine nuit par sondirecteur de cabinet. Un car abasculé dans un ravin. Il y va,il n’a pas le choix. Ainsicommence l’odyssée d’unhomme d’Etat dans un

monde toujours plus complexe et hostile.Vitesse, lutte de pouvoirs, chaos, crise écono-mique… A quels sacrifices les hommes sont-ilsprêts ?

*En raison de travaux dans la salle polyvalented’Olliergues, les séances auront lieu à l’auditorium dela Maison du Parc à Saint-Gervais-sous-Meymont jus-qu’en avril 2012.

CIRCUIT 1 CIRCUIT 2Séances 20h30

THE ARTIST Hollywood 1927. GeorgeValentin est une vedette ducinéma muet à qui tout sourit.L'arrivée des films parlants vale faire sombrer dans l'oubli.Peppy Miller, jeune figurante,va elle, être propulsée au fir-mament des stars. Ce filmraconte l'histoire de leurs des-tins croisés, ou comment la

célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autantd'obstacles à leur histoire d'amour

14 CentralParc - Numéro 131 - Mars 2012

Gros succès d’audience pour « La Guerre des Couteaux » sur Arte. Un film de 52 minutes, tourné à Thiers et dans la Montagne thier-noise, a obtenu une audience remarquable, le samedi 28 janvier 2012à 19h55 sur la chaine de télévision franco-allemande Arte. Ce docu-mentaire humain et intimiste qui nous fait pénétrer dans l’univers demétier et d’amitié de couteliers de notre territoire a réussi à obtenirle meilleur résultat d’audience de la chaine, pour un samedi soir, pour

une émission de début de soirée depuis un an ! Les retombées sont importantes : le nombre deconnections au site internet de tourisme de la Ville de Thiers est passé de 90 en moyenne à 900le dimanche suivant l’émission. Nul doute que ce nouvel éclairage médiatique sous un anglepositif et poétique, avec de très belles images de notre nature préservée, sera notre ambassa-deur auprès d’un large public en France et à l’étranger.

Arte avait mis le paquet en investissant Thiers et sa montagne pendant quinze jours. L’équipede tournage, venue de Berlin, était composée de la réalisatrice Maja Dielhenn, un nom à rete-nir, de Ralf Wilhem aux si belles images, et de Mike Dielhenn ingénieur du son. La série 360°-GEO en partenariat avec le magazine GEO à la couverture verte connue dans toute l’Europe,nous a habitué à de très beaux documentaires depuis 12 ans. Le film va poursuivre une bellecarrière à l’international, il devrait être diffusé aux USA, Canada, Italie dès l’année prochaine.Si vous avez manqué l’émission, elle sera rediffusée plusieurs fois sur Arte au cours de l’an-née 2012. Avoir et à revoir sans modération.

Christian LEMASSON - Ethnographe

Crédit photos - Arte

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CentralParc - Numéro 131 - Mars 2012 15

Ambert c. ville (63) Belle maisonde ville TB rénovée, 160 m2 hab., cuis.,salle à manger, salon, SdB, bureau, 4chbres + 1 pièce aménageable, chff c.gaz et bois, gd garage, joli terrain 415m2.

Réf AMBGT / 210.000 €

AMBERT (Prox centre ville)Pavillon années 60, 110 m2 hab, cuis.,séj., 4 chbres, garage, chff central gaz,jardin.

Réf AMBFE / 112.000 €

GRANDRIF (63) Pavillon années80, BE, 55 m2 habitables., cuisine,salon, 1 chambre, SdB, garage, terrain3 530 m2.

Réf GRAWA / 107.000 €

Prox VIVEROLS (63) Pavillonannées 1980, TBE, 75 m2 hab. au 1er

étage. : cuis./SàM/salon et véranda,2chbres, SdB et WC ; ssol avec gara-ge, chff él. + insert ; terrain plat etclos 848 m2 .

Réf VVLDA / 140.000 €

CUNLHAT (63) Grande ferme tradi-tionnelle, en pierre, à rénover, 3anciennes parties habitation et 2granges, terrain 7 hectares, situationcalme et agréable.

Réf CUNDU / 113.000 €

Maison debourg, 90 m2, 3c h a m b r e s ,véranda, chauf-fage électrique,insert, jardin.

Réf AMBGI / 65.000 €

Vallée de la Dore (LA FORIE, Puy de Dôme)

Renseignements O.T. d’Ambert et de St-Anthème

Du 1er au 31 Domaine nordique des Crêtes du Forez

Suivant l’enneigement le Domaine vous proposeses activités nordiques : ski, balade en raquettes,baptême en ULM, baptême en chiens de traîneaux... Col des Supeyres, Col des Pradeaux ou laStation de Prabouré suivant les activités.

“Blanche neige et les mystères de l’hiver”1/2 journée, accompagnée d’un guide

RdV 14h au Col des Supeyres

Col des Pradeaux - Col de la LogeRdV 8h aux Pradeaux

“Dans les traces des trappeurs”RdV 14h au foyer de ski de fond de Prabouré

“Des chiens et des hommes”RdV 14h au foyer de ski de fond de Prabouré

Les 1er et 11 - Balade raquettes

Dimanche 4 - Rando ski nordique

Dimanche 4 - Balade raquettes enfants

Dimanche 11 - Balade cani-raquettes

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THIERS, villa de 2010 sur sous/solcomplet avec vue imprenable sur lachaîne des Puys, 2 chambres.Chauffage élec. «Classe énergie :E».

Prix 157.000 € FAI

ESCOUTOUX, exclusivité, ensembleimmobilier comprenant ancienne bou-langerie avec fournil et appart. type T4+ une maison de type T5, gges et Tattenant d’environ 380m2. Chauffageélectrique et bois «Classe énergie : G».

Prix 80.000 € FAI

THIERS, maison en sortie de villed’environ 130m2 habitables avec gara-ge et jardin de 750m2. Chauffage cen-tral gaz de ville « Classe énergie : D».

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VOLLORE-VILLE, maison de cam-pagne, pièce de vie avec cuisine, 1chambre, salle d’eau, chauffage élec-trique « Classe énergie : G », garage,terrasse le tout sur env. 2500m2 de ter-rain.

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CUNLHAT, maison de bourg à rafraî-chir 2 chambres, salle de bains, chauf-fage central GDF « Classe énergie: F ».

Prix 55.000 € FAI

PUY-GUILLAUME, villa de plain-pied de 2005, salon/séjour, cuis. équi-pée (hors frigo), 3 chbres, chauffagecentral gaz de ville « Classe énergie :C » le tout sur 960m2 de terrain.

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Région PUY-GUILLAUME, villa sursous-sol semi enterré 3 chambres,chauffage convecteurs + insert «Classe énergie : E », garage, terrain3400m2.

Prix 145.000 € FAI

Région de Puy-Guillaume, maisonde campagne, cuis.aménagée, séjour,salon, 2 chbres, chauffage poêle à gra-nulat « Classe énergie : F », grange,atelier, hangar, appentis, puits, T1900m2 environ.

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Région NOIRETABLE, corps de fermeen pierre, 4 chbres, sdb, grenier aména-geable, chauffage par fourneau bouilleurà bois «Classe énergie : G», grange, écu-rie, hangar le tout sur environ 1 hectarede T attenant.

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Prix 246.000 € FAI

Courpière, villa des années 1975,cuisine équipée, 4 chambres sur2100m2 de terrain. Chauffage élec-trique « Classe énergie : F ».

Prix 182.000 € FAI

Région de PUY-GUILLAUME,spécial travaux, maison de cam-pagne 4 pièces à restaurer entière-ment, petite dépendance le tout sur640m2 de terrain, pas de chauffage.

Prix 23.600 € FAI

Prix 55.000 € FAI

Prix 35.000 € FAI

Maison de bourgd’environ 125m2

(prévoir travaux)6 pièces, salled’eau, cave voû-tée. Pas de systè-me de chauffage.

Exclusivité, prochedes écoles et de lagare, maison deville habitable desuite avec 4chambres, garage,chauffage centralGDF « Classeénergie : D ».

SAINT-JUST-EN-CHEVALET

THIERS

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